dossier documentaire et pédagogique AGNÈS THURNAUER «FRANCINE PICABIA» Exposition personnelle AU CCC DE TOURS du 17 MARS 2007 AU 24 FÉVRIER 2008

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L’EXPOSITION : «Francine Picabia »

TEXTE DE PRÉSENTATION 3

VUES DE L’EXPOSITION 4

DES ANGLES D’APPROCHES & PISTES D’ATELIERS

IMAGE ET LANGAGE 5

UNE GALERIE DE PORTRAITS 6

LA COULEUR 9 > lien avec la thématique «Couleurs» des actions éducatives de la Ville de Tours

L’ARTISTE : AGNÈS THURNAUER

BIOGRAPHIE & BIBLIOGRAPHIE 12

ARTICLES DE PRESSE 13

L’ACCUEIL AU CCC : À VOTRE SERVICE

DES ÉCOLES ET COLLÈGES RURAUX AU CCC 16

MÉMO DES SERVICES ET CONTACTS + AGENDA 18

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p. contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION «FRANCINE PICABIA» Exposition personnelle d’Agnès thurnauer AU CCC DE TOURS / du 17 MARS 2007 AU 24 FÉVRIER 2008

« Représenter /…/, c’est donner forme à des questions. Or donner forme à des questions avec des mots et en rendre compte de façon plastique ou picturale sont des choses très différentes. Représenter une question, c’est se permettre de regarder cette question comme un paysage. A partir du moment où l’on peut regarder la question, on y répond sans l’arrêter, on chemine avec elle. On se déplace dedans. » (A. Thurnauer in Art Présence n°58, 2006). des « Portraits grandeur nature » Agnès Thurnauer La série interroge maintenant le nom en tant présente au CCC une toute nouvelle série d’œuvres qui que processus : incarnant d’abord un individu en lui donnant revisite l’histoire de l’art contemporain à travers une galerie corps et chair, puis accréditant son existence, il se dissocie de portraits des grands artistes du 20e siècle. Cette nouvelle à l’usage du corps pour œuvrer en lui-même. Les textes production s’ancre dans un travail mené depuis deux ans sur affleurant sur la surface sans fond des « Portraits grandeur le genre des noms d’artistes dont Agnès Thurnauer inverse nature » viennent souligner le travail du nom comme forme le féminin et le masculin, créant ainsi toute une population traversant toute l’œuvre des artistes. Car si le nom est ce artistique fictive. Si l’on avait déjà pu voir ces noms apparaître qui signe quelque chose, ce qui en atteste, il devient aussi à dans des peintures sur toile, des wall- ou des force d’usage une forme en soi. Ces œuvres constituent de badges, (notamment à la Biennale de Lyon 2005 ou au S.M.A.K véritables portraits d’artistes. Agrandis à l’échelle du tableau de Gand plus récemment), les nouveaux « Portraits grandeur et nous faisant face, ils nous regardent tout comme nous nature » qu’Agnès Thurnauer présente au CCC ouvrent le les regardons. Mais de quels artistes Agnès Thurnauer fait- propos au-delà de la question du genre, à la question du nom elle ici le portrait ? Des artistes fictifs, dont l’existence déjà : comment le nom des artistes œuvre-t-il, et quel champ entérinée par la circulation de leur nom, occupe une place opère-t-il dans nos esprits ? Comment peut-il devenir une dans nos esprits ? Où bien des artistes réels dont le portrait forme en soi et comment peut-il à lui seul représenter ? se dessine en creux, et dont l’œuvre continue de résonner g r a n d e u r avec force, en résistance et au-delà du bouleversement Les « Portraitsnature » opéré sur leur nom ? Dans cette superposition d’identités d’Agnès Thurnauer apparaissent au premier abord comme réelles et fictives, Agnès Thurnauer crée avec étrangeté des une version surdimensionnée de ses petits badges colorés. portraits décalés, qui intègrent à la fois le champ de l’art et Descendus du tableau pour circuler dans la vie quotidienne, son hors champ. Aux côtés de ces « Portraits grandeur nature épinglés aux vestes des spectateurs, ces noms d’artistes », l’exposition présente également des œuvres picturales, un inventés surgissent aujourd’hui sur des dont le médium privilégié pour l’artiste qui ne cesse d’explorer ce que format, le mode d’accrochage et le mode de perception ne la peinture peut être aujourd’hui. La série « Bien faite, mal cessent pourtant d’interroger la peinture comme langage faite, pas faite » (2004) détourne l’imagerie de la publicité et comme représentation du monde. C’est en 2005, avec dont elle annule le message en lui substituant le célèbre le projet « XX Story », qu’Agnès Thurnauer a commencé ce principe d’équivalence de Robert Filliou. Représentation travail sur le genre des noms d’artistes. Elle tentait alors de du corps anonyme, ces peintures engagent une relation rendre concrète une question abstraite : pourquoi l’histoire dialectique avec les « Portraits ». Au centre de l’exposition de l’art avait-t-elle jusqu’à présent été monolithiquement le grand triptyque Sans titre (Probably), 2007 semble en masculine ? D’une façon apparemment légère, ludique, Agnès constituer le cœur, entrainant dans son vortex hypnotique Thurnauer a féminisé les noms des grands artistes, dans les douze portraits qui gravitent tout autour comme des une démarche de constat plus que de revendication. Elle a galaxies. Cette exposition est l’occasion pour l’artiste de d’ailleurs également peu à peu masculinisé les quelques continuer à faire cheminer sa pensée au sein même de sa noms d’artistes femmes appartenant à l’histoire. Ainsi est production. Agnès Thurnauer conçoit en effet l’œuvre d’art, et née toute une population parallèle qui réinvente une autre en particulier la peinture, comme un espace pour représenter histoire. Une histoire crédible qui livre à notre imagination la pensée en mouvement. des vies et des œuvres possibles.

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p. contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM VUES DE L’EXPOSITION Vue de l’exposition « Francine Picabia », CCC de Tours novembre 2007-février 2008 JNF Production. Courtesy Galerie Anne de Villepoix, . Photo : François Fernandez

• « Martine Kippenberger » Portrait grandeur nature, 2007 résine et peinture epoxy. JNF Production. Courtesy Galerie Anne de Villepoix. Paris • « Andrée Cadere » Portrait grandeur nature, 2007 • « Marcelle Duchamp » Portrait grandeur nature, 2007 • « Danielle Buren » Portrait grandeur nature, 2007 • « Francine Picabia » Portrait grandeur nature, 2007 • « Jeanne Nouvelle » Portrait grandeur nature, 2007 • « Joséphine Beuys » Portrait grandeur nature, 2007 • « La Corbusier » Portrait grandeur nature, 2007 • « Jacqueline Pollock » Portrait grandeur nature, 2007 • « Annie Wahrol» Portrait grandeur nature, 2007 • « Louis Bourgeois » Portrait grandeur nature, 2007 • « Miss Van der Rohe » Portrait grandeur nature, 2007 • « Bien faite, mal faite, pas faite n°1 », 2004 Acrylique sur toile. Courtesy Galerie Anne de Villepoix, Paris • « Bien faite, mal faite, pas faite n°3 », 2004 • « Bien faite, mal faite, pas faite n°4 », 2004 • « Bien faite, mal faite, pas faite n°5 », 2004 • « Bien faite, mal faite, pas faite n°6 », 2004 • « Sans titre (Probably) », 2007 • « Sans titre (Now) », 2007

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p. contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM ANGLES D’APPROCHES & pistes d’ateliers Image et langage COMPOSITION ET MISE EN PAGE > «traiter» le texte dans une surface donnée, chercher à trouver un point d’équilibre (< «Portraits grandeur nature»).

GENRE DES NOMS > changer le genre des prénoms de la classe, chercher à changer le genre des noms (ex. : La corbusier, Miss Van Der Rohe).

CORPS ET MOTS > L’utilisation des corps dans la publicité : quelles images et quels slogans ? (< « Bien faite, mal faite, pas faite n°XX ») / réflexion sur l’identité et l’anonymat.

LA TÊTE DE L’EMPLOI > Chercher à reconnaitre les artistes d’après la sonorité de leur nom ou du caractère de leurs œuvres (lorsque celui-ci est connu). Il est plus fréquent, à propos d’un artiste, de voir son nom et des exemples d’œuvres réalisées plutôt que son visage.

LES MOTS DANS LES ŒUVRES > Les rapport entre les arts plastiques et les arts du langage. À la recherche des mots écrits, manuscrits ou imprimés, dans les œuvres cubistes, futuristes, surréalistes ou conceptuelles ; de la signature de l’artiste ; de la présence et/ou de «légendes» au coeur des œuvres médiévales.

LA FORME DES LETTRES > Le lien entre la forme des lettres et des objets. Voir Écrire le monde, la naissance des alphabets, Nouchka Cauvet et Patricia Reznikov, Belem Éditions, 2005.

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p. contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM ANGLES D’APPROCHES & pistes d’ateliers une galerie de portraits / pour se situer dans l’histoire de l’art Les noms d’artistes transformés par AgnèsThurnauer permettent d’aborder une certaine histoire de l’art du XXème siècle.

<1870 <1880 <1890 <1900 <1910 <1920 <1930 <1940 <1950 <1960 <1970 <1980 <1990 <2000 <2010

FRANCIS PICABIA (1879 -1953)

MIES VAN DER ROHE (1886 - 1969)

LE CORBUSIER (1887 - 1965)

MARCEL DUCHAMP (1887 - 1698)

LOUISE BOURGEOIS (1911)

JACKSON POLLOCK (1912 - 1956)

JOSEPH BEUYS (1921 - 1986)

ANDY WARHOL (1931 - 1987)

ANDRÉ CADÉRÉ (1934 - 1978)

DANIEL BUREN (1938)

JEAN NOUVEL (1945)

MARTIN KIPPENBERGER (1953 - 1997)

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> Depuis plusieurs années, la Ville de Tours initie un programme d’actions éducatives sur un thème annuel, choisi en fonction de l’actualité de la Ville et des préoccupations nationales, européennes ou mondiales, sus- ceptibles de développer l’intérêt et la réflexion du monde éducatif . Ainsi, c’est la thématique de « Couleurs » qui a été retenue pour l’année scolaire 2007/2008. Le CCC a choisi de proposer dans ce cadre un programme inti- tulé «DES PIGMENTS AUX PIXELS, LES COULEURS DANS L’ART D’AUJOURD’HUI», qui permet de mieux comprendre les couleurs qui nous entourent au quotidien en observant les œuvres d’art. Les couleurs sont ici une clef pour entrer dans l’art contemporain, et pour voir autrement les couleurs des images, des paysages, des machines, des objets…. Au cours de deux à trois séances, des petites conférences actives et ludiques mettent en relation des œuvres contemporaines et anciennes, en classe et au CCC. Nous découvrons la couleur-lumière à travers des photographies, des vidéos, des œuvres numériques en classe et la couleur-matière à travers des peintures, des photographies et des sculptures installées «grandeur nature» au CCC. > En effet, les œuvres d’art permettent d’interroger différents états de la couleur. Entrer dans les œuvres par le prisme de « la couleur » peut être à la fois une clef pour entrer dans l’art, et une façon d’être attentif aux couleurs qui nous entourent au quotidien. Ainsi, pour chaque exposition, nous proposons donc aux classes une lecture particulière sous l’angle de la couleur, comme les documents des deux pages suivantes le détaillent.

À consulter pour aller plus loin (ouvrages disponibles au CCC) : >> DES IDÉES D’EXPÉRIENCES, DE MANIPULATIONS ET DE PRATIQUES - La couleur, Philippe Nessamnn et Peter Allen, Mango jeunesse, février 2002. - Dessine avec des couleurs, Godeleine de Rosamet, Casterman, février 2002. >> DES PARCOURS DANS LES ŒUVRES À TRAVERS MOTIFS ET COULEURS, VOCABULAIRE CHROMATIQUE - L’art en bazar, Ursus Wehrli, Milan Jeunesse, 1ère édition 2002, 2003 pour l’édition française. - Le musée en 10 couleurs, Sophie Curtil, Milan Jeunesse et Centre Pompidou, 2006. - Le musée des couleurs, Caroline Desnoëttes, Diffusion Seuil, 2004. - Dans le tableau, Catherine Jeanne Mercier, Seuil Jeunesse et Musée d’Orsay, 2006. >> DES INFORMATIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ART ET DES RAPPROCHEMENTS SENSIBLES D’ŒUVRES - Mon petit musée des tableaux, Rosie Dickins, Éditions Usborne, 2007 pour l’édition française. - L’art par 4 chemins, Sophie Curtil, Éditions Milan, 2003.

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p. contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM p.10 p.11 AGNÈS THURNAUER biographie & bibliographie

AGNÈS THURNAUER est née en 1962. Elle vit et travaille à Paris. SÉLECTION BIBLIOGRAPHIQUE > site Internet de l’artiste : www.agnesthurnauer.net 2007 Exertier Nicolas, “La peinture d’intersection (entretien avec Agnès Thurnauer), Art Présence EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection) 2006 Géniès B. , “Et voici l’art nouveau’, Nouvel Observateur, janvier. Cénac L., “Quatre femmes dans l’art du temps”, janvier. 2007 “Francine Picabia”, CCC, Tours “Bien faite, mal faite, pas faite”, SMAK Gent, Belgique. Boulbès Carole, “Agnès Thurnauer, Peindre au moyen des mots’: 2005 “I will survive”, Wim Reiff Gallery, Maastricht, Holland. Artpress 320, février. 2006 “Around a round”, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris. 2005 Barachon Charles, “Agnès Thurnauer”, Technikart n089, 2004 “Don’t pretend you’re never heard of if’, Springhornhof, février. Neuekirchen, Allemagne. Domino Christophe, « Je n’ai jamais été à ce point dans la FIAC, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris. peinture», Journal des Arts, octobre. 2003 “Les circonstances ne sont pas atténuantes”, Palais de Tokyo, Boulbès Carole, « Biennale de Lyon », Artpress, décembre. Paris 2004 Lebovici Elisabeth, “Créteil se donne un genre”, Libération 13 “Maintenant avant après”, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris janvier. 2001 “Pour en venir au monde”, CREDAC, Ivry Barachon Charles, “2004, le top- ten”, Technikart, décembre. Galerie Soardi, Nice 2000 Librairie Michèle Ignazi, Paris 2003 Bourriaud Nicolas, “Carte postale pour Agnès Thurnauer”, catalogue Hiddleston Anna, “II Y a une rivière dans la peinture qui EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection) coule infiniment vers nous”, catalogue Jérôme Sans, Agnès Thurnauer, 2006 “Notre histoire”, Palais de Tokyo, Paris (catalogue). “Apprendre à voir est désapprendre à reconnaÎtre”, catalogue “Deaf”, Galerie Frank Elbaz, Paris Dagen Philippe, “Entre abstraction et politique”, Le Monde, 2005 Biennale de Lyon, (catalogue). janvier “No bolts (on) this wall”, Galerie De/di/by, Paris Nuridsany Michel, “Le défi d’Agnès Thurnauer”, Le Figaro, 2004 “Cohabitats”, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris janvier 2003 “La tête de l’emploi”, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand Bajac Emma, “La traversée des apparences”, L’œil, janvier. “De la peinture”, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris Vedrenne Elisabeth, “Agnès Thurnauer ou la respiration du 2002 Collection Altadis, Galerie Durand-Dessert, Paris monde”, CdA janvier. Collection Altadis, Galerie Helga de Alvear, Madrid Lebovici Elisabeth, “Champ des signes”, Libération, février. “Artistes d’architectes”, avec Franck Hammoutène, Galerie Roger Pailhas, Marseille 2001 Madolnado Guitemie, “Corps engagés, corps échangés”, Acte 2000 St Germain-des-Prés-Parcours, Paris Sud Madolnado Guitemie, “Agnès Thurnauer”, L’œil, février COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIX Wajcman Gérard, “La mécanique A. T.,” catalogue Domino Christophe,”Agnès Thurnauer”, entretien à l’atelier, 2004 Fonds Régional d’Art Contemporain, Bretagne. catalogue Fonds National d’Art Contemporain, Paris. Nancy Jean-Luc, “transcription”, le crédac Nuridsany Michel, “Agnès Thurnauer, ouvrir l’espace” Le Figaro, 2003 Musée National d’Art Moderne - Centre Georges Pompidou 2 février Fonds National d’Art Contemporain, Paris Fonds Municipal d’Art Contemporain, Paris 2000 Piguet Philippe, “le Voile de Véronique”, L’œil, mars 2002 Fonds Régional d’Art Contemporain, Auvergne 1999 Fonds Départemental d’Art Contemporain, Val-de-Marne 1999 de Chassey Eric, “Le corps social’, catalogue 2000 Prix Altadis 2000 1998 Berrebi Sophie, “Une chambre à sol”, catalogue Fonds Régional d’Art Contemporain, lIe-de-France Hergott Fabrice, “Dans l’angle mort’, catalogue 1997 de Chassey Eric, “La peinture est vivante”, L’œil, octobre 1996 Domino Christophe, “Agnès Thurnauer”, Beaux Arts Magazine, décembre de Chassey Eric, “Peindre avec”, catalogue Lebovici Elizabeth, “Les réflexions d’Agnès Thurnauer”, Libération, 31 décembre.

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p.12 contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM AGNÈS THURNAUER article de presse

Artpress, n°320, février 2006, p 40-42

Des mots dans la peinture ? Ils sont nombreux dans les œuvres d’Agnès Thurnauer. Au Palais de Tokyo, en 2003, la représentation de formes non figuratives était mixée au de papiers ou d’affiches comportant des écritures. Depuis, les œuvres se sont simplifiées. Elles allient ce qu’il faut lire et ce qu’il faut regarder, en créant une pensée nouvelle. Exposition de groupe à la galerie Frank Elbaz, à Paris, en mars - mai.

1 . Que faut-il regarder? Agnès Thurnauer emprunte certaines images aux chefs-d’ œuvre de l’histoire de l’art. Ceux d’Edouard Manet tout particulièrement. Non pour leur imposer un autre style, mais pour interroger leur place dans le processus d’historisation «L’origine du monde (Folies-Bergère»). 2005. Acryl. cm. Biennale sur d’art contemporain toile. de 240 Lyon, 2005/ x (Court. l’artiste 190 Ph. B. Adilon). Acrylic on canvas Ghislaine Hussenot, Paris; et galerie des œuvres. Pour autant, il ne s’agit pas de pédagogie picturale. 5. Le rapport à l’actualité joue un rôle majeur. Dans Attribution des Ni d’une révolte qui viserait à réhabiliter les Rosa Bonheur, Marie marchés, Thurnauer évoque la répartition des richesses dans le Bashkirtseff et autre Hilma af Klint que l’histoire de l’art des monde par une assemblée de chaises vides sur fond de planisphère hommes a trop souvent oubliées. recouvert d’un paint by number. Dans Remake, elle associe la Victoire de Constantin sur Maxence (Piero Della Francesca) à un extrait du 2. Si elle s’impose la tâche de reprendre L’ de Manet, discours du président Bush lors des événements du 11 septembre. c’est pour recouvrir cette représentation de l’énumération Biotope montre un corps humain qui tente de se redresser pour éviter des petits sobriquets dont on gratifie les femmes ! Thurnauer la chute, alors que les gros titres du journal placé à l’envers le tirent n’établit pas de hiérarchie entre les genres, elle ne pense pas vers le bas. Les situations sont métaphoriques, les rapprochements qu’il existe un mode d’expression supérieur à un autre: pour elle, inattendus. les mots comme les images sont des «déclencheursd’espace». 6. Esthétique relationnelle est un clin d’oeil à Nicolas Bourriaud. À 3. Dans un tableau tel que l’Origine du monde (Folies-Bergère), l’aide de phylactères, Thurnauer invente un dialogue absurde entre Thurnauer n’ajoute pas de commentaire. Elle inscrit un texte en deux silhouettes féminines: l’une demande à l’autre «combien ?» et surimpression. Un texte évolutif qui entend traduire la montée celle-ci répond «trois». Combien sommes-nous ? Le peintre, l’auteur et l’acmé de la jouissance érotique féminine. Sans se priver d’un et le regardeur qui fait le tableau, ainsi que le disait approximativement clin d’œil à Gustave Courbet, l’artiste s’est inspirée du Bar aux Marcel Duchamp. Résumées à leur contour, les silhouettes sont vides. Folies-Bergère de Manet, qu’elle a recadré. Elle a laissé de côté Mais elles épousent une forme bien connue, celle de la Joconde. L’icône les effets de reflets dans le miroir placé derrière la serveuse, reproductible à l’infini se dédouble. Tout le contexte est transformé par pour s’attacher à la figuration de celle-ci. De l’autre côté du le titre. Comme le dit l’artiste, “la peinture se joue de son image” autant comptoir, face à la belle, le spectateur est dans la position de que de son inscription circonstancielle dans un discours critique. l’interlocuteur qui passe commande. Elle échappe. Bien faite, mal faite, pas faite du tout . 4. Avec humour, l’Origine du monde (Folies Bergère) inventait un nouveau rapport entre le regardeur et la regardée, c’était une 7. Thurnauer ne travaille pas sur une toile tendue sur châssis, mais réponse à la représentation du désir masculin qui s’incarnait sur du tissu de coton blanc qu’elle maroufle à la fin du processus dans les modèles de Cabanel, de Courbet ou de Manet. XX story pictural. Tout peut arriver. Rien n’est décidé à l’avance. L’étoffe est prolonge cette problématique en «féminisant» quelques-uns large et souple. Le cadre ne se détermine qu’en fonction de ce qui a des patronymes sanctifiés par l’histoire de pris corps. Justement, Thurnauer peint rapidement avec de l’acrylique l’art: Henriette Matisse, Katia Malevitch, Joséphine Beuys, fluide. Elle ne craint ni l’inaboutissement ni l’erreur. Dans son atelier, Fernande Léger ... L’effet est cocasse et même un peu léger. Mais des tissus peints de grand format forment un gros tas. Certains seront on ne doit pas oublier qu’en Occident, entre le Moyen Age et le jetés, d’autres recadrés. À l’instar de Robert Filliou, dont elle reprend 19e siècle, le nombre de femmes artistes dont on connaît le nom le principe d’équivalence, elle s’inscrit dans un processus de création se compte à peine sur les doigts de quatre mains. actif, métaphorique et jubilatoire qui dénie toute validité au jugement «bien peint, mal peint».

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affirmer, après Jean-François Chevrier, que le langage des pulsions excède la visualité pure imaginée par les 8. Depuis 2004, Thurnauer détourne des publicités pour idéologues de la bonne forme. de la lingerie sur lesquelles on voit des femmes sans tête, dotées de belles paires de fesses et de poitrines 12. Récemment, Eric de Chassey avançait le concept d’ généreuses. Bien faite, mal faite, pas faite est le titre de «abstraction humble» pour qualifier un courant actuel la série qui en a résulté: les slogans ainsi que le logo de de la peinture qui ne se penserait plus dans l’opposition la marque sont supprimés. Il ne reste que le rectangle où au monde mais dans la continuité avec celui-ci. Au ils s’inscrivaient. Les postures sont reprises à l’identique. fond, il ne faisait que livrer le constat de la disparition Les nuances subtiles de la photo font l’objet d’une du projet héroïque des avant-gardes du début du 20e interprétation picturale rapide, pour ne pas dire brutaliste. siècle. La peinture d’avant-garde serait donc morte Surnaturelles, les créatures sont peintes en violet sur le dans le consensus généralisé où se terre également fond vierge, non préparé du tissu. Voilà le corps acéphale la critique. Pourtant, un grand nombre de créateurs de la femme idéale au début du 21’ siècle en Occident! inscrivent leur pratique dans un rapport actif aux images et aux écrits produits par la société occidentale, et des 9. Tout en féminisant les noms d’artistes depuis Masaccio artistes s’impliquent physiquement dans l’acte pictural jusqu’à Kippenberger, Thurnauer avait émis le voeu qu’ en revisitant les figures du passé et en questionnant XX story puisse atteindre les dimensions monumentales fortement les possibilités mêmes de la représentation. d’une peinture d’histoire. C’est chose faite avec le Grand Agnès Thurnauer est de ceux-là. Rêve. À sa façon, ce polyptyque interroge ce qu’il reste de l’avant-garde. Thurnauer peint une assemblée d’hommes. Les visages sont tendus, la violence est retenue : selon Carole Boulbès la légende, les projets réunis par Giancarlo de Carlo à la Triennale d’architecture de Milan de 1968 venaient d’être détruits par des extrémistes qui n’appréciaient guère leur Carole Boulbès est critique d’art. Elle vit à Paris. inventivité et leur aspect contestataire. Le photographe fut le témoin de cet intense moment de débat idéologique. Le peintre en fait l’histoire. Peinture d’histoire

10. La représentation, disait Louis Marin, est une chose qui n’est pas là, elle montre un élément absent : le récit que je lis dans” le Gland Rêve” représente une histoire Artpress, n°320, février 2006, p 40-42/ suite qui a eu lieu. La peinture évoque des personnages dans une situation qui n’est plus. La représentation est un ensemble figuratif et textuel qui montre une chose de manière plus ou moins opaque. Elle est réglée par une économie mimétique qui fait que, approximativement, «cela ressemble» à. Pour Thurnauer, la peinture n’est pas un chef-d’oeuvre unique. Ce n’est pas un objet autonome que l’on pourrait détacher du champ social. Lors de son exécution, la peinture est liée à la corporalité. Dans sa conception et son élaboration, elle interprète librement des images qui sont mises en corrélation avec des textes, dans un processus ouvert.

11. Qu’est-ce que l’image dans l’art actuel? Quel est son destin ? Jacques Rancière distingue l’image nue, ostensive et métamorphique. Le concept d’image est extensif. L’expérience de la peinture se conjugue sur les modes conceptuel (qui implique un projet inscrit) et perceptif (qui passe par le support, la surface, le cadre èt la matière). Nous ne voyons jamais les tableaux seuls, notre vision n’est jamais pure vision d’une image. On peut

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p.14 contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM AGNÈS THURNAUER article de presse

EXTRAIT DU CATALOGUE Notre Histoire. Une scène artistique française émergente, 2006 Editeurs Palais de Tokyo, Paris Musées, Paris, 2006.

PAR-DELÀ LA MORT DE LA PEINTURE dégonfler la suffisance des leaders mondiaux qui déterminent le sort économique de nations moins importantes, en traduisant Au cours des dernières décennies, de nombreux critiques ont leurs machinations en un jeu enfantin comportant une installation décrété « la mort de la peinture ». Malgré cette affirmation schématique de chaises de cuisine et d’axes de direction. Dans péremptoire, bien des artistes ont refusé d’accepter un tel Biotope — 11 septembre (2005), les perturbations des événements diagnostic. À mesure que les artistes continuent de peindre, nous contemporains sont exprimées par le corps d’une trapéziste commençons à envisager la mort… de la mort de la peinture. Ce cherchant son équilibre sur fond de gros titres de journaux liés aux phénomène ne s’est pas produit, toutefois, sans une altération attaques du 11-Septembre. radicale de ce médium qu’on donnait pour agonisant. Aujourd’hui la peinture n’est plus autorisée à se définir simplement comme une Dans une des toiles réalisées pour le Palais de Tokyo, elle se penche fenêtre ouverte sur le monde, un terrain pour l’action existentielle sur des visions contradictoires de l’histoire, avec des textes et ou une réalité autonome. Elle doit se faire sa propre place dans un des images qui représentent la vision du passé et celle du futur monde de l’art qui semble souvent plus réceptif à l’installation, à la — en référence manifeste à la Triennale d’architecture de Milan en vidéo, aux nouveaux médias ou à la photographie. 1968, où toutes les œuvres furent détruites avant l’inauguration et dont seules les images subsistaient dans un catalogue. Ici, les Comment être peintre aujourd’hui ? Pour Agnès Thurnauer, la réponse grandes figures de l’architecture moderniste regardent vers un consiste à réinventer la peinture comme champ d’intersection de avenir incertain qu’ils espéraient réinventer par une nouvelle vision diverses forces extérieures. Elle existe, non comme chose en soi, de l’urbanisme mais qui leur a échappé. mais comme relevé cartographique d’états mentaux en perpétuel devenir. Entre ses mains, la peinture sert de terrain où sont invités Thurnauer reproduit une semblable ambiguïté dans une série à interagir les divers langages du monde de l’art, de la politique, de peintures qui traitent de la nature particulière d’espaces « de la culture populaire et de la science. Une scène aperçue dans intermédiaires » comme les aéroports et les boutiques duty-free, la rue, un article de journal, un fragment emprunté à l’œuvre d’un où les identités et les individus mêmes sont rendus invisibles et autre artiste peuvent s’unir pour ne plus faire qu’une seule œuvre, transitoires. dont l’hétérogénéité apparente exige du spectateur qu’il élabore des liens entre les divers éléments. En cela, la peinture évoque Elle redonne vie à la peinture en la dédiant à la qualité particulière la redéfinition du texte par Roland Barthes dans son important de la conscience contemporaine. Entre ses mains, la peinture essai La Mort de l’auteur : comme le texte, la peinture est un « nous apporte toujours un monde, mais c’est un monde dans lequel espace à dimensions multiples, où se marient et se contestent l’observateur, la chose observée et l’espace où ils opèrent ne des écritures variées, dont aucune n’est originelle : le texte est sauraient être séparés sans perte de sens. un tissu de citations, issues des mille foyers de la culture[1] ». Si les œuvres plus anciennes de Thurnauer présentent des éléments [1] Roland Barthes, « La Mort de l’auteur », dans Le Bruissement de la langue, Paris, de collage, dans une collision littérale entre l’espace du monde et Seuil, 1984. l’espace de l’art, elle s’est récemment tournée plus exclusivement vers la peinture. L’essence de son œuvre, toutefois, demeure un processus d’imbrication. Images et textes sont juxtaposés ou Éléanor Heartney superposés d’une manière qui reflète le mouvement de la pensée — comme pour nous rappeler que, dans notre monde d’après Einstein, les notions d’espace statique et de temps linéaire ne s’appliquent Éléanor Heartney, rédactrice à Artpress et à Art in America, est l’auteur de nombreux plus. livres sur l’art contemporain. Depuis 2002, elle est la co-présidente de AICA/USA, la section américaine de l’Association internationale de critiques d’art. Ses thèmes sont aussi divers que les expériences de la vie contemporaine. Certains traitent de la charge érotique qui sous-tend la relation entre artiste et spectateur — comme dans L’Origine du monde (Folies Bergère) (2005), qui révèle la dimension sexuelle sous-jacente de la serveuse de Manet en la situant dans un champ de mots aguicheurs. D’autres lui permettent de

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p.15 contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM À VOTRE SERVICE Des écoles rurales au CCC

Des écoles et collèges ruraux au Centre de Création Contemporaine : : : : : : : : : : pour découvrir l’art contemporain à travers les expositions et projets du CCC

: : : : : : : : : : Découverte de l’art contemporain Entrer en relation avec les œuvres d’art permet de voir autrement ce qui nous entoure, de regarder ce que nous avons quelque fois sous les yeux sans peut-être le voir. Les œuvres d’art les plus accessibles sans formation artistique préalable sont certainement les œuvres de notre époque, car nous partageons avec les artistes qui les ont conçues nombre de références communes. Les œuvres désignées sous l’intitulé «art contemporain» présentent généralement comme point commun leur ins- cription dans l’histoire ou dans l’histoire de l’art (à travers des références souvent précises à des événements, des artistes ou des œuvres), et leur mise en question de la société actuelle (de nos modes de vie, de ce qui nous entoure, de ce qui nous influence...). Regarder une œuvre nécessite moins un apprentissage que des conditions favorables qui permettront qu’une vraie rencontre ait lieu. Cette rencontre directe avec l’œuvre, dans un espace partagé et un temps choisi, est un formidable préambule pour la naissance d’une relation réelle avec l’art, qui pourra se développer par la suite à travers des expériences multiples.

: : : : : : : : : : à travers les expositions et projets du CCC La programmation du Centre de Création Contemporaine permet de découvrir à travers trois à cinq expositions par an, des tendances de l’art actuel et des recherches artistiques singulières. Les expositions sont le plus souvent monographiques, et l’artiste est alors invité à investir l’ensemble des espaces d’exposition. Le travail qui s’engage en amont avec l’artiste lui permet de poser un regard renouvelé sur sa propre pratique en s’interrogeant sur les enjeux de son travail, les médium et les supports qu’ils utilisent, les thèmes qu’ils explorent... Nous sommes ainsi dans une relation de proximité avec l’art, qui nous permet d’offrir au public un point de vue inédit sur une œuvre confirmée, ou des réelles conditions de découverte d’un artiste émergeant. De plus, pour partager ce dialogue avec les créateurs que nous sollicitons, nous développons, hors des espa- ces d’exposition du CCC, des activités complémentaires : programmation culturelle au sein du nouvel auditorium du CCC, productions et éditions d’artistes, développement des ressources du Site Internet du CCC, collaborations et co-productions d’événements artistiques en région Centre...

: : : : : : : : : : au cours d’un projet annuel Le dispositif DES ÉCOLES ET COLLÈGES RURAUX AU CENTRE DE CRÉATION CONTEMPORAINE est une initiative commune du CCC et du Conseil Général d’Indre-et-Loire. Il permet aux élèves et aux enseignants des établisse- ments scolaires situés en milieu rural d’entrer en contact régulier avec des œuvres d’art contemporain, à travers la découverte des expositions et projets proposés par le CCC. Les enseignants et chefs d’établissements souhai- tant inscrire dans ce dispositif une ou plusieurs classes (de la maternelle à la troisième) s’engagent à mettre en œuvre une politique d’éducation à l’art contemporain dans une démarche pluridisciplinaire.

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p.16 contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM À VOTRE SERVICE

<> Les modalités de ce partenariat sont les suivantes : - le premier trajet est à la charge de l’établissement (si plusieurs classes s’inscrivent dans ce dispositif, le premier trajet d’au moins une classe est pris en charge par l’établissement) ; - la ou les classes(s) viennent au CCC au minimum une fois par trimestre. - la planification des visites est traitée avec le service des publics du CCC : les classes sont accueillies sur rendez-vous. En cas d’annulation de la visite, le service des publics doit en être averti le plus rapidement possi- ble. : : : : : : : : : : Pour la prise en charge des trajets par le CCC : > TRAJETS EN BUS : sur la demande de l’établissement, les voyagistes transmettent au CCC des devis afin qu’un bon pour accord soit mis en place dans un délai raisonnable avant le voyage (et qu’ainsi le jour et l’heure de la visite soient confirmés). > trajetS en train : l’établissement prend en charge cette dépense et le CCC effectue un remboursement sur facture de l’établissement ou de la coopérative scolaire. - les établissements s’engagent à faire appel au mode de transport le moins onéreux. - les établissements gèrent eux-mêmes les modalités pratiques de leur voyage (heure et lieu de rdv). + par ailleurs, si des classes désirent profiter de leur venue à Tours pour visiter d’autres sites ou rester plus d’une demi-journée, le CCC demandera au voyagiste un devis comparatif afin de ne prendre en charge que la dé- pense correspondant au temps nécessaire à la visite (remboursement ou prise en charge au prorata).

: : : : : : : : : : Accompagnement du service des publics du CCC Le service des publics offre : > un accompagnement sur mesure des groupes, construit en partenariat avec l’enseignant porteur de ce projet (rendez-vous dans l’exposition, entretien par téléphone ou correspondance électronique) ; > la mise à disposition de ressources pédagogiques et de supports de visite préparés spécifiquement pour chaque exposition ; > sur demande : des interventions en classe pour prolonger les axes de visite et suivre les réalisations et projets menés par les classes. >>> Enfin, si les enseignants ou chefs d’établissement souhaitent mener des projets culturels, or- ganiser des expositions dans leurs locaux, faire intervenir des artistes, entrer en correspondance avec d’autres classes inscrites dans ce dispositif, ... le service des publics peut facilement accompagner ces initiatives et en suivre le déroulement, en tant que lieu ressource régional sur la pédagogie de l’art contemporain.

: : : : : : : : : : Expositions de l’année scolaire 2007-2008 : : : : : : : : : :

EXPOSITION 1ER TRIMESTRE > Du 30/06/07 au 28/10/07 : sculptures et automates Malachi Farrell : P5 / une satire ironique de la guerre

EXPOSITION 2ÈME TRISMESTRE > Du 17/11/07 au 24/02/08 : approches de la peinture Agnès Thurnauer : des peintures jouant avec le langage et le sens

EXPOSITION 3ÈME TRIMESTRE > Du 15/03/08 au 01/06/08 : photographies et installations Per Barclay : dans les profonds reflets de l’élément liquide

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p.17 contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM À VOTRE SERVICE MÉMO une entrée vers l’histoire de l’art, un regard sur notre époque > ACCUEIL DES GROUPES SUR RENDEZ-VOUS (GRATUIT) - se concerter avec l’équipe du CCC (par mail, par téléphone, au CCC...) pour adapter au mieux les actions aux projets collectifs > ACTIVITÉS DE DÉCOUVERTE ACTIVES ET LUDIQUES pour aiguiser le regard - être accompagné dans la découverte de l’art pour s’ouvrir à d’autres for- mes d’expression Au Centre de Création Contemporaine : - trois à cinq grandes expositions par an pour découvrir des tendances de l’art actuel et des re- cherches artistiques singulières. - un programme parallèle d’expositions au format plus court dans le «white cube» - des rencontres avec les artistes, des conférences et des projections dans le nouvel auditorium - des expositions et des projets artistiques hors les murs - des publications et des éditions d’artistes, des ressources pédagogiques...

Jusqu’au 24 février 2008 > approches de la peinture, jeu de mots et de sens Agnès Thurnauer

Du 15 mars 2008 au 1er juin 2008 > photographies et installations, à la surface de l’élément liquide Per Barclay

EXPOSITION OUVERTE DU MERCREDI AU DIMANCHE > 14H/18H entrée libre ACCUEIL DES GROUPES SUR RENDEZ-VOUS, DU LUNDI AU VENDREDI

55 RUE MARCEL TRIBUT - 37000 TOURS - T (+33/0) 2 47 66 50 00 - F (+33/0) 2 47 61 60 24 p.18 contact : sandra émonet / EMAIL : [email protected] > SITE : WWW.CCC-ART.COM