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RRAAPPPPOORRTT DD’’EENNQQUUÊÊTTEE PPUUBBLLIIQQUUEE

SUR LA DEMANDE D’AUTORISATION DE LA SOCIETE C DISCOUNT, D’EXPLOITER L’EXTENSION D’UN BATIMENT EXISTANT A USAGE D’ENTREPÔT DE MATIERES ET PRODUITS COMBUSTIBLES SITUE SUR LA COMMUNE DE SAINT-MARD (77230)

Extension

Bâtiment existant

ENQUÊTE PUBLIQUE DU LUNDI 29 MAI 2017 AU JEUDI 29 JUIN 2017

JEAN PIERRE CHAULET

COMMISSAIRE-ENQUÊTEUR

JUILLET 2017 1

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SOMMAIRE

1. ORGANISATION DE L’ENQUETE ...... 5 1.1. OBJET DE L’ENQUETE ...... 6 1.1.1. Nature et caractéristiques du projet ...... 6 1.1.2. Cadre juridique ...... 6 1.1.3. Le maître d’ouvrage ...... 7 1.2. DESIGNATION DU COMMISSAIRE ENQUETEUR ...... 7 1.3. MODALITES DE L’ENQUETE ...... 7 2. DEROULEMENT DE L’ENQUETE ...... 10 2.1. PUBLICITE DE L’ENQUETE ...... 11 2.1.1. Les affichages légaux ...... 11 2.1.2. Les parutions dans les journaux ...... 11 2.1.3. Les autres moyens de publicité ...... 11 2.2. DOCUMENTS MIS A LA DISPOSITION DU PUBLIC ...... 11 2.3. EXAMEN DE LA PROCEDURE ...... 12 2.4. RENCONTRE AVEC LE MAITRE D’OUVRAGE ...... 12 2.4.1. Présentation générale ...... 12 2.4.2. Visite des lieux ...... 13 2.5. PERMANENCES ...... 13 2.5.1. Organisation et tenue des permanences ...... 13 2.5.1.1. Organisation des permanences ...... 13 2.5.1.2. Tenue des permanences ...... 13 2.6. REUNION PUBLIQUE ...... 14 2.7. RECUEIL DES REGISTRES ET DES DOCUMENTS ...... 14 2.7.1. Le registre papier ...... 14 2.7.2. Le registre électronique ...... 14 2.7.3. Procès-verbal de synthèse ...... 14 2.7.4. Mémoire en réponse ...... 14 3. EXAMEN DU PROJET D’EXTENSION DU STOCKAGE CDISCOUNT A SAINT- MARD : ANALYSE DES REPONSES AUX OBSERVATIONS DU PUBLIC ET AUX QUESTIONS COMPLEMENTAIRES POSEES ...... 15 3.1. PARTICIPATION DU PUBLIC ET OBSERVATIONS DEPOSEES ...... 16 3.2. ANALYSE DES REPONSES AUX OBSERVATIONS RECUEILLIES DANS LE REGISTRE MIS EN PLACE A LA MAIRIE DE SAINT-MARD (77230) ...... 16 3.3. ANALYSE DES REPONSES AUX OBSERVATIONS RECUEILLIES DANS LE REGISTRE MIS EN PLACE DANS LA COMMUNE DE SAINT-MARD (77230) ...... 17 3.4. ANALYSE DES REPONSES AUX QUESTIONS COMPLEMENTAIRES POSEES PAR LE COMMISSAIRE ENQUETEUR ...... 17 4. APPRECIATION DU PROJET D’EXTENSION DU STOCKAGE CDISCOUNT A SAINT-MARD ...... 20 4.1. CADRE GENERAL DANS LEQUEL S’INSCRIT LE PROJET ...... 21 4.1.1. Le projet d’extension de l’entrepôt existant ...... 21 4.1.2. Nature et volume des activités ...... 22 4.2. EVALUATION DU PROJET D’EXTENSION DU STOCKAGE DE L’ENTREPOT C DISCOUNT DE

Page N° 2 sur 37 Enquête publique relative à la demande d’autorisation au titre des ICPE présentée par la société C DISCOUNT d’exploiter l’extension d’un bâtiment logistique existant (nommé bâtiment A) à usage notamment d’entreposage de matières et produits combustibles, situé sur le territoire de la commune de Saint-Mard (77230), ZAC de la Fontaine du Berger.

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SAINT-MARD...... 23 4.2.1. Le respect des critères environnementaux ...... 23 4.2.1.1. Impact sur la consommation d’énergie ...... 23 4.2.1.2. Intégration dans le paysage et le site ...... 23 4.2.1.3. Impact sur la faune et la flore ...... 24 4.2.1.4. Impact sur les milieux naturels ...... 25 4.2.1.5. Impact sur la santé humaine...... 26 4.2.1.6. Impact sur la commodité du voisinage ...... 26 4.2.1.7. Impact sur l’agriculture...... 28 4.2.2. La compatibilité du projet avec les différents plans ...... 29 4.2.2.1. Avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Saint-Mard ...... 29 4.2.2.2. Avec le SDAGE et le SAGE ...... 29 4.2.2.3. Avec le PPA ...... 29 4.2.2.4. Avec le Plan Départemental et Régional d’Elimination des Déchets ...... 29 4.2.2.5. Avec le Plan de Déplacement Urbain (PDU) ...... 30 4.2.2.6. Avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique ...... 30 4.2.3. Le projet face aux dangers répertoriés ...... 30 4.2.4. Les autres points soulevés lors de l’enquête...... 31 4.2.4.1. S’agissant des deux observations de M. COUTANT : ...... 31 4.2.4.2. S’agissant des deux questions posées : ...... 31 5. AVIS ET CONCLUSIONS MOTIVEES SUR LE PROJET D’EXTENSION DU STOCKAGE CDISCOUNT A SAINT-MARD ...... 33 5.1. OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE ...... 34 5.1.1. Nature et caractéristiques du projet ...... 34 5.1.2. Cadre juridique ...... 34 5.2. AVIS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR ...... 35 5.2.1. Sur le déroulement de l’enquête publique ...... 35 5.2.2. Sur la réalisation du projet lui-même ...... 35 5.3. CONCLUSIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR...... 37

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Liste des piè ces jointes

Pièce 1 : Décision N°E17000037/77 du 4 avril 2017 de la présidente du tribunal administratif de désignant monsieur Jean, Pierre CHAULET, général

de gendarmerie en retraite en qualité de commissaire-enquêteur pour conduire l’enquête sur le projet d’extension du stockage CDISCOUNT à Saint-Mard (77230),

Pièce 2 : Arrêté préfectoral N°17/DCSE/IC/019 du préfet de Seine et Marne en date du 26 avril 2017 portant ouverture d’une enquête publique

environnementale sur la demande présentée par la société C DISCOUNT pour être autorisée à exploiter l’extension d’un bâtiment logistique existant, nommé bâtiment A, à usage d’entreposage de matières et produits combustibles situé sur le territoire de la commune de Saint-Mard (77230), ZAC de la Fontaine du Berger 27,

Pièce 3 : Exemplaire de l’affiche annonçant l’enquête publique du projet d’extension de l’entrepôt de la société CDISCOUNT à Saint-Mard (77230),

Pièce 4 : Copies des 4 parutions effectuées dans les journaux Le Parisien (édition du 77), et La Marne annonçant l’enquête publique du projet d’extension de l’entrepôt de la société CDISCOUNT à Saint-Mard (77230),

Pièce 5 : Registre d’enquête côté et paraphé par le commissaire enquêteur déposé en mairie de Saint-Mard pendant toute la durée de l’enquête,

Pièce 6 : Dossier (papier) de l’enquête publique relatif au projet d’extension du stockage de CDISCOUNT à Saint-Mard et avis de l’autorité environnementale sur ce projet d’extension,

Pièce 7 : Procès-verbal de fin d’enquête adressé à la société CDISCOUNT le 7 juillet 2017 récapitulant les observations recueillies au cours de l’enquête et ajoutant 2 questions complémentaires posées par le commissaire enquêteur,

Pièce 8 : Mémoire de la société CDISCOUNT adressé le 17 juillet 2017 au commissaire enquêteur en réponse aux deux observations recueillies au cours de l’enquête et aux deux questions complémentaires posées par le commissaire enquêteur.

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1. Organisation de l’enquête ORGANISATION 11 DE L’ENQUÊTE

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1.1. Objet de l’enquête S’agissant d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) l’enquête publique porte sur la demande d’autorisation présentée par la société C DISCOUNT d’exploiter l’extension d’un bâtiment existant (bâtiment A) à usage d’entrepôt de matières et produits combustibles sur le territoire de la commune de Saint- Mard (77230). 1.1.1. Nature et caractéristiques du projet Dans le cadre du développement du bâtiment A de la ZAC de la Fontaine du Berger localisé sur la commune de Saint-Mard, C DISCOUNT présente un projet d’extension d’un entrepôt logistique existant, nommé bâtiment A. Ce dernier est dédié à une activité logistique. Il a été construit en 2012 par GOODMAN pour le compte de FRANPRIX / LEADER PRICE, filiale du GROUPE CASINO. En 2016, le bâtiment a été repris par CDISCOUNT.COM, également filiale du GROUPE CASINO. Par la même occasion, CDISCOUNT souhaite pouvoir exploiter des stockages soumis à la rubrique 2663. Par le dossier, soumis à cette enquête CDISCOUNT en fait la demande d’autorisation. Cette extension du bâtiment sera également occupée par CDISCOUNT, qui en restera l’exploitant. Compte-tenu de la nature et du volume des activités conduites, le projet est soumis à autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement. 1.1.2. Cadre juridique L’extension permettra le stockage de davantage de matières combustibles régies par la rubrique 1510 ou par les rubriques 1530 et 1532. Elles recevront également des produits classables sous la rubrique 2663. Aucun produit dangereux ne sera présent dans l’extension. Le stockage de ces produits est abandonné dans le cadre du présent dossier. Seules les rubriques nécessitant une autorisation (A) justifient la tenue de la présente enquête.

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Les rubriques 2663-1a et 2663-2a soumises à autorisation nécessitant un rayon d’affichage de 2 km, c’est donc ce rayon d’affichage qui sera retenu. Le périmètre d’étude couvre donc les communes suivantes, localisées intégralement dans le département de la Seine-et-Marne (77) : - Saint-Mard (77) : 3 841 hab., - Dammartin-en-Goële (77) : 8 669 hab.; - Villeneuve-sous-Dammartin (77) : 646 hab.; - Thieux (77) : 811 hab.; - Juilly (77) : 2 242 hab. Par ailleurs, comme les rubriques ICPE liées au stockage de produits dangereux ont été abandonnées, aucune rubrique exploitée sur site n’est concernée par la Directive Seveso 3. 1.1.3. Le maître d’ouvrage La société CDISCOUNT possède une expérience confirmée dans le domaine du commerce en ligne. La société est née le 4 décembre 1998 sous l'impulsion de trois frères : Christophe, Hervé et Nicolas Charles. Basée à Bordeaux, la société emploie, à ce jour, plus de 1500 personnes. Elles se répartissent selon les métiers suivants : acheteurs, rédacteurs, graphistes, photographes, programmeurs, gestionnaires de bases de données, logisticiens, caristes, dispatchers, pickers (ramasseurs), emballeurs, administratifs, gestionnaires de relations clients, etc.... De par son métier, CDISCOUNT a une bonne connaissance du métier de la logistique. En effet, en plus des deux entrepôts de Saint-Mard, la société est exploitante de trois bâtiments soumis à autorisation à Cestas en Gironde, dont les rubriques sont analogues à celles du bâtiment A de Saint-Mard (1510, 1530, 2662 et 2663 notamment). Dans ces entrepôts, travaillent près de 500 personnes quotidiennement. Pour assurer une bonne tenue de ces établissements, CDISCOUNT dispose de services internes spécialisés tels que maintenance, hygiène, sécurité, environnement, sûreté, services généraux. L’extension du bâtiment A sera louée par CDISCOUNT. Dans ce cadre, un bail sera conclu avec le propriétaire du bâtiment. Ce bail signé comportera une clause spécifique imposant à C DISCOUNT, dans le cadre de son exploitation, le strict respect des prescriptions de l'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter qui aura été pris sur l'immeuble.

1.2. Désignation du commissaire enquêteur

Par décision N°E17000037/77 du 4 avril 2017, la présidente du tribunal administratif de Melun a désigné monsieur Jean, Pierre CHAULET, général de gendarmerie en retraite en qualité de commissaire-enquêteur pour conduire l’enquête mentionnée ci-dessus. (Décision en pièce 1 jointe)

1.3. Modalités de l’enquête

Le Préfet de Seine et Marne a publié le 26 avril 2017 un arrêté préfectoral n°17/DCSE/IC/019 portant ouverture d’une enquête publique environnementale sur la demande présentée par la société C DISCOUNT pour être autorisée à exploiter l’extension d’un bâtiment logistique existant, nommé bâtiment A, à usage d’entreposage de matières et produits combustibles situé sur le territoire de la commune de Saint-Mard

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(77230), ZAC de la Fontaine du Berger (Cf. exemplaire de l’arrêté en pièce 2 jointe) Cet arrêté indique les modalités de l’enquête publique, dont les principales, en conformité avec les lois et décrets applicables, sont :  que sa durée est fixée à 32 jours consécutifs du lundi 29 mai 2017 au jeudi 29 juin 2017 inclus,  qu’un exemplaire des pièces du dossier soumis à enquête comprenant notamment une étude d’impact et l’avis de l’autorité environnementale sera déposé et mis à la disposition du public en mairie de Saint-Mard (77230) aux jours et heures habituels d’ouverture au public des bureaux en version papier et en version numérique sur un poste informatique dédié fourni par Publilégal ;  qu’un exemplaire de ce même dossier en version papier sera déposé et mis à la disposition du public en mairies de Dammartin-en-Goële, Juilly, Longperrier, Thieux et Villeneuve-sous-Dammartin ; aux jours et heures habituels d’ouverture au public des bureaux :  que ce même dossier en version numérisée sera consultable et téléchargeable sur le site internet des services de l’Etat en Seine et Marne (www.seine-et- marne.gouv.fr/enquetes-publiques)  qu’un registre d’enquête côté et paraphé par le commissaire enquêteur sera déposé à la mairie de Saint-Mard (77230), aux jours et heures habituelles d’ouverture au public des bureaux où les observations et propositions pourront être consultées et consignées par le public ;  que les observations et propositions pourront être également consultées et consignées sur le registre dématérialisé accessible sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne (www.seine-et-marne.gouv.fr/enquetes-publiques);  qu’enfin les observations et propositions du public pourront également être adressées par correspondance au commissaire enquêteur, avant la fin de l’enquête à la mairie de Saint-Mard et seront tenues à la disposition du public dans les meilleurs délais ;  que le commissaire enquêteur se tiendra lui-même à la disposition du public dans la mairie de Saint-Mard selon le planning ci-dessous : Date Jour Lieu Horaires 29/05/2017 Lundi Mairie de Saint-Mard de 13h30 à 16h30 10/06/2017 Samedi Mairie de Saint-Mard de 09h00 à 12h00 16/06/2017 Vendredi Mairie de Saint-Mard de 09h00 à 12h00 26/06/2017 Lundi Mairie de Saint-Mard de 13h30 à 16h30 29/06/2017 Jeudi Mairie de Saint-Mard de 15h00 à 18h00  que l’avis au public faisant connaître l’ouverture de l’enquête sera publié par les soins du Préfet de Seine et Marne 15 jours au moins avant le début de l’enquête et rappelé dans les 8 premiers jours de celle-ci dans les deux journaux suivants : Le Parisien (édition 77) et la Marne ;  que ce même avis sera affiché par les soins des maires des communes de Saint- Mard, Dammartin-en-Goële, Juilly, Longperrier Thieux et Villeneuve-Saint-Martin,

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15 jours au moins avant l’ouverture de l’enquête, et le restera pendant toute sa durée, à la mairie et dans le voisinage de l’installation classée objet de l’enquête ;  que l’accomplissement de ces formalités devra être justifié par un certificat d’affichage du maire de chaque commune où a lieu l’affichage ;  que cet avis sera enfin également publié sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne (www.seine-et-marne.gouv.fr/enquetes-publiques) 

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2. Déroulement de l’enquête DEROULE MENT 22 DE l’ENQUÊTE

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2.1. Publicité de l’enquête

2.1.1. Les affichages légaux Les affichages légaux (Cf. un exemplaire de l’affiche en pièce 3 jointe) ont été effectués par les soins des mairies de Saint-Mard, Dammartin-en-Goële, Juilly, Longperrier Thieux et Villeneuve-Saint-Martin. Les certificats d’affichage des maires concernés ont dû être envoyés à la préfecture de Seine et Marne, conformément aux prescriptions de l’article 6 de l’arrêté d’organisation de l’enquête, mais je n’ai pas pu vérifier ce point n’ayant pas été personnellement destinataire de ces certificats d’affichage. J’ai par contre moi-même constaté lors de ma visite de reconnaissance des lieux du 15 mai 2017 et à l’occasion de mes diverses permanences que l’avis d’enquête était affiché à proximité du lieu de stockage et à l’entrée de la mairie de Saint Mard. 2.1.2. Les parutions dans les journaux Les parutions ont eu lieu dans : Le Parisien (édition de Seine et Marne) le 11 mai 2017 La Marne le 10 mai 2017 Soit plus de 15 jours avant le début de l’enquête fixée au 29 mai 2017 Elles ont été renouvelées dans : Le Parisien (édition de Seine et Marne) le 30 mai 2017 La Marne le 31 mai 2017 Soit dans les 8 premiers jours de l’enquête. Une copie de ces parutions figure en pièce 4 jointe 2.1.3. Les autres moyens de publicité A ma connaissance la publicité de l’enquête n’a pas fait l’objet d’autres voies et moyens que les voies et moyens réglementaires décrits ci-dessus. 2.2. Documents mis à la disposition du public Pendant toute la durée de l’enquête, ont été disposés dans la mairie de Saint Mard aux heures d’ouverture de cette mairie les documents suivants :  un exemplaire de l’arrêté préfectoral N°17/DCSE/IC/019 du 26 avril 2017 prescrivant l’ouverture de cette enquête ;  un exemplaire du registre d’enquête publique côté et paraphé par le commissaire-enquêteur (pièce 5 jointe) ;  un dossier d’enquête publique (pièce 6 jointe) représentant environ 780 pages A4 et comprenant 6 parties: - Partie I : Une notice descriptive détaillée du projet (64 pages A4) ; - Partie II : Un résumé non technique de l’étude d’impact (28 pages A4) - Partie III : Une étude d’impact (75 pages A4) et ses 8 annexes (248 pages A4);

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- Partie IV : Un résumé non technique de l’étude de dangers (18 pages A4) - Partie V : Une étude de dangers (88 pages A4) et ses 11 annexes (228 pages A4) - Partie VI : Une notice Hygiène et sécurité (9 pages A4) - Un plan de situation + 2 grands plans ICPE relatifs à la demande de permis de construire - L’avis de l’autorité environnementale (20 pages A4) était également joint au dossier d’enquête. Les documents mis à l’enquête m’ayant paru suffisants, je n’ai pas jugé utile de demander des pièces complémentaires à joindre au dossier d’enquête publique. 2.3. Examen de la procédure A la lumière des différents paragraphes ci-dessus, et par comparaison avec les dispositions prévues par l’arrêté municipal prescrivant l’ouverture de cette enquête, il semble que la procédure, notamment s’agissant de la publicité de cette enquête ait été bien respectée. Par ailleurs, l’ensemble du dossier semble correctement traité tant du point de vue technique que du point de vue du respect de la législation en vigueur. 2.4. Rencontre avec le maître d’ouvrage

2.4.1. Présentation générale J’ai, le 15 mai 2017 été reçu de15H15 à 16H15 à l’entrepôt existant (Bâtiment A sur la ZAC de la Fontaine du Berger à Saint Mard) par M. Maximilien TASSART responsable Hygiène, Sécurité Environnement de la société C DISCOUNT venu spécialement de Bordeaux, siège social de la société. Au cours de cette rencontre qui s’est tenue dans un des bureaux de l’entrepôt existant, M. TASSART m’a brièvement présenté : - La Société C DISCOUNT, son histoire et ses prestations ; - Le bâtiment entrepôt existant (bâtiment A) appartenant à la société GOODMAN LOGISTICS loué depuis 2016 à la société C DISCOUNT par changement d’exploitant ; - L’objectif de l’extension projetée qui est de répondre à l’augmentation de l’activité de l’exploitant actuel C DISCOUNT, dans le domaine du commerce en ligne en prévoyant des capacités de stockage plus importantes pour répondre notamment aux besoins de ses clients situés au nord de la Loire ; - La possibilité d’une création de 50 à 150 emplois supplémentaires (en fonction de la saisonnalité) entrainée par la réalisation cde cette extension. Après avoir posé différentes questions concernant le dossier d’enquête, j’ai précisé à monsieur TASSART les principes de déroulement de l’enquête envisagée et lui ai annoncé que je rédigerai en fin d’enquête un procès-verbal de synthèse sur les observations recueillies au cours de cette enquête et lui demanderai ainsi que cela était d’ailleurs précisé dans l’arrêté préfectoral un mémoire en réponse sur les différentes observations relevées au cours de l’enquête. Monsieur TASSART m’a répondu qu’il n’avait pas d’objection au principe d’un mémoire en réponse et qu’il fournirait la pièce demandée à l’issue de l’enquête.

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2.4.2. Visite des lieux A l’issue de cette rencontre, accompagné de M. TASSART et d’un représentant de la société GOODMAN, propriétaire des lieux, j’ai de 15H15 à 16H15 visité les lieux de stockage actuels (bâtiment A) et l’emplacement prévu pour la réalisation de l’extension objet de l’enquête. J’ai pu ainsi me rendre compte de l’immensité des emplacements de stockage existants et des mesures de sécurité mises en vigueur pour ce bâtiment A. J’ai également pu constater : - que les véhicules (semi-remorques) chargés d’approvisionner le lieu de stockage, ou d’y percevoir les matériels destinés à être livrés disposaient de parkings situés à l’extérieur de l’entrepôt et n’y accédait que sur ordre du responsable de l’entrepôt ; - que la zone était déjà spécialement aménagée pour permettre le développement d’activités logistiques, la ZADC de la Fontaine du Berger où se situe l’entrepôt actuel bénéficiant d’une position stratégique à proximité d’axes routiers permettant d’accéder rapidement aux grandes agglomérations ; - que le projet d’extension sera relativement éloigné des principales zones d’habitation les plus proches, situées à plus de 750 mètres au nord-est du site et réduisant ainsi considérablement les éventuelles nuisances sonores dues aux activités de chargement-déchargement sur le site. Je me suis également intéressé : - aux mesures de sécurité présentes sur l’entrepôt existant et qui devraient être reconduites sur l’extension projetée (sprinklers, murs coupe-feu, portes à fermeture automatique, chariots de chargement-déchargement électriques, etc.) - aux accès contrôlés en permanence (site clôturé sur toute sa périphérie et surveillé par poste de garde et télésurveillance par caméras de jour comme de nuit) ; - aux dispositions prises en cas d’incendie (réserves d’eau et intervention des pompiers) 2.5. Permanences

2.5.1. Organisation et tenue des permanences

2.5.1.1.Organisation des permanences Afin de permettre au public de pouvoir pleinement s’exprimer et rencontrer le commissaire-enquêteur, 5 permanences avaient été envisagées dont deux prévues le samedi matin et une en soirée afin que les personnes exerçant une activité professionnelle puissent se déplacer en mairie.

2.5.1.2.Tenue des permanences Les permanences ont été tenues conformément aux stipulations de l’arrêté préfectoral. Au cours de ces cinq permanences tenues selon le tableau ci-dessous, il n’y a eu aucun incident à signaler.

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Date Jour Lieu Horaires Evénement 29/05/2017 Lundi Mairie de Saint-Mard de 13h30 à 16h30 RAS 10/06/2017 Samedi Mairie de Saint-Mard de 09h00 à 12h00 RAS 16/06/2017 Vendredi Mairie de Saint-Mard de 09h00 à 12h00 RAS 26/06/2017 Lundi Mairie de Saint-Mard de 13h30 à 16h30 RAS 29/06/2017 Jeudi Mairie de Saint-Mard de 15h00 à 18h00 RAS Au-delà du déroulement très satisfaisant des permanences, il faut noter une affluence très faible, une seule personne étant venue par deux fois déposer sur le registre papier mis en place à la mairie de Saint Mard à l’occasion des permanences tenues par le commissaire enquêteur 2.6. Réunion publique Avant même que ne débute l’enquête, le principe de l’organisation d’une réunion publique n’avait pas été retenu, le commissaire enquêteur n’a pas eu à revenir sur cette décision aucune demande en ce sens n’ayant été formulée au cours de l’enquête. 2.7. Recueil des registres et des documents L’enquête s’est terminée comme prévu le jeudi 29 juin 2017. 2.7.1. Le registre papier Le registre a été recueilli à l’issue de l’enquête et clos par mes soins conformément à l’article 8 de l’arrêté d’organisation de l’enquête. Il est joint au présent rapport où il figure en tant que pièce jointe 5. Pour l’ensemble de cette enquête le registre recueilli contenait 2 observations. 2.7.2. Le registre électronique Le registre électronique s’est clos automatiquement le 29 juin à 18h00. Aucune observation n’y a été déposée au cours de l’enquête. 2.7.3. Procès-verbal de synthèse Conformément également à l’article 8 de l’arrêté d’organisation de l’enquête, et compte tenu des obligations de M. TASSART retenu à Bordeaux au siège de la société C DISCOUNT, j’ai eu un entretien téléphonique avec le responsable de cette société pour ce projet d’extension d’entrepôt, lui ai fait part du déroulement de l’enquête et lui ai transmis par courriel le 6 juillet 2017 le procès-verbal de synthèse comprenant la copie des observations recueillies au cours de cette enquête ainsi que deux questions complémentaires posées par mes soins. Je lui ai également demandé de me répondre dans les meilleurs délais possibles et si possible conformément à la réglementation dans les 15 jours par courriel en confirmant sa réponse par voie postale (Cf. pièce 7 jointe). 2.7.4. Mémoire en réponse Le 17 juillet 2017, soit 10 jours après la réception du procès-verbal de synthèse, M. TASSART, au nom de la société C DISCOUNT m’a renvoyé, par courriel les réponses du maître d’ouvrage aux observations déposées sur le registre d’enquête et aux questions complémentaires posées. Il a confirmé son mémoire en réponse par courrier postal le 20 juillet 2017 (Cf. pièce 8 jointe). 

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EXAMEN DU PROJET

3. D’ExamenEXTE duN projetSIO Nd’extension DU ST duO CKAGE CstockageDISC OC DISCOUNTUNT A à SSaintAI-NMardT- :M ARD: analyse des réponses aux observations du publicANA etL auxY SquestionsE DE Scomplémentaires REPONS ES poséesAU X OBSERVATIONS DU

3 3 PUBLIC ET AUX QUESTIONS

COMPLEMENTAIRES POSEES

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3.1. Participation du public et observations déposées Le dossier déposé dans la mairie de Saint-Mard comprenait les documents cités dans le paragraphe 2.2 ci-avant: Le public s’est relativement peu manifesté au cours de cette enquête. En effet, depuis plus de 6 ans qu’existe le stockage dans le bâtiment A existant, les habitants de la région ont appris à vivre au quotidien avec lui et ne semblent pas avoir subi des nuisances particulières. De plus aucun incident sérieux n’étant survenu sur cette période, les riverains n’ont pas éprouvé d’inquiétudes particulières leur faisant craindre des risques inconsidérés. Il apparaît donc que ce projet d’extension du stockage existant ait peu mobilisé le public et que les rares personnes qui se sont déplacées aux permanences du commissaire enquêteur n’étaient pas mues par des peurs ou des craintes excessives ou par une opposition au projet, mais souhaitaient simplement des compléments d’information et des précisions sur l’extension envisagée. Les observations inscrites sur le registre ont été numérotées et les résultats de cette analyse sont présentés ci-dessous. 3.2. Analyse des réponses aux observations recueillies dans le registre mis en place à la mairie de Saint-Mard (77230) Deux observations ont été recueillies dans le registre mis en place à la mairie de Saint-Mard. Observation N°1 : de M. COUTANT JP au 19 boulevard de la République à Saint Mard (77230) : « Ayant pris connaissance de l’existence de l’agrandissement de l’entrepôt С DISCOUNT, j’attire votre attention sur l’entreposage de matière dangereuse en grosse quantité étant donné qu’un entrepôt est déjà occupé par des matières combustibles, étant donné qu’à quelques 800 mètres à 1 km, il y a l’école communale et le collège G BRASSENS la sécurité étant très importante. » Avis et commentaires techniques de CDISCOUNT : M. Coûtant attire notre attention sur la présence d'une école communale à environ 1 km et s'inquiète quant à l'entreposage de matières dangereuses. Comme spécifié dans le dossier de demande d'autorisation, le stockage de matières dangereuses n'est pas prévu.. Appréciation du commissaire-enquêteur : Il est effectivement prévu dans le dossier de demande d’autorisation que le stockage de matières dangereuses n’est pas prévu pour cette extension et le maître d’ouvrage confirme ce point important. Observation N°2 : de M. COUTANT JP au 19 boulevard de la République à Saint Mard (77230) : « J’attire votre attention sur 15 sites SEVESO existant dans un périmètre assez restreint MITRY , Seveso Haut Site à Haut risque , donc 6 sites à Haut risque et 9 sites Bas risque dont notre commune de Saint Mard avec environ plus de 850 jeunes scolarisés et en plus le lycée ou collège Charles de Gaulle à Longperrier, cela rend beaucoup de gens anxiogènes. Je vous demande la plus grande attention ».

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Avis et commentaires techniques de CDISCOUNT : M. Coûtant fait part de l'anxiété potentielle liée à la présence de sites classés SEVESO à proximité des communes de Saint Mard et Longperrier. Comme il est indiqué dans le dossier de demande d'autorisation, le site Cdiscount de Saint Mard n'est pas et ne sera classé SEVESO dans le cadre de ce projet d'extension. Appréciation du commissaire-enquêteur : Le maître d’ouvrage confirme que le site C DISCOUNT et son extension ne seront pas classés SEVESO, contrairement aux 15 autres sites mentionnés par M. COUTANT dans son observation. La réglementation SEVESO ne s’appliquera donc pas à cette extension de stockage. 3.3. Analyse des réponses aux observations recueillies dans le registre mis en place dans la commune de Saint-Mard (77230) Aucun courrier n’a été déposé dans les registres ou envoyé au commissaire enquêteur au cours de cette enquête. 3.4. Analyse des réponses aux questions complémentaires posées par le commissaire enquêteur Deux questions complémentaires ont été posées au maitre d’ouvrage par le commissaire enquêteur : Question N°1 : Dans le dossier soumis à enquête, il est indiqué qu’après extension, le volume de la zone de stockage devrait permettre de recevoir : - 80150 t de matières combustibles - 328100 m3 de produits contenant au moins 50% de polymères. Pouvez-vous décrire les différents types de matières combustibles qui seront entreposées ainsi que la nature des produits contenant au moins 50% de polymères qui devraient également être entreposés ? Avis et commentaires techniques de CDISCOUNT : M. le commissaire Enquêteur s'interroge sur les matières stockées qui pourraient contenir au moins 50% de polymères. L'entrepôt C DISCOUNT de Saint-Mard, y compris son projet d'extension, stocke des produits lourds et/ou volumineux tels que du gros électroménager, des meubles, des canapés ou des matelas par exemple. Parmi ces produits, les canapés et matelas peuvent contenir au moins 50% de polymères Appréciation du commissaire-enquêteur : La présence de polymères dans des proportions pouvant aller jusqu’à 50% dans des produits lourds ou volumineux tels que du gros électroménager, des meubles, des canapés ou des matelas devrait induire des précautions particulières et la prise de dispositions spécifiques en cas d’incendie de cet entrepôt et de son extension. Question N°2 : Dans le dossier soumis à enquête, page 84 de l’étude de dangers, chapitre VII 2.2 - Moyens externes, il est indiqué que :

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« Les secours externes sont constitués, en premier départ, par les pompiers du centre d’incendie et de secours de Dammartin-en-Goële, localisé à environ 4 km de l’aire de plateforme. Le site comprend un accès pour l’intervention des secours au nord-est de la parcelle, au niveau de la voie de desserte de la parcelle. Les voies de circulation, stabilisées pour le passage des poids lourds, assureront l’accès à tous les bâtiments, y compris aux bâtiments techniques. Une voie périphérique imperméabilisée permettant d’accéder à toutes les faces du bâtiment sera aménagée autour de ce dernier. Cette voie sera d’une largeur minimale de 6 m. Ces voies de circulation seront des voies pompiers qui répondront aux prescriptions techniques des arrêtés types régissant les activités menées sur site ». Les pompiers du centre de secours de Dammartin-en-Goële ont-ils été consultés sur ces différents points. Ont-ils émis des recommandations ou prescriptions particulières ? Avis et commentaires techniques de CDISCOUNT : M. le commissaire enquêteur souhaite savoir si, dans le cadre de ce projet, les pompiers du Centre d'incendie et de Secours de Dammartin ont été consultés et s’ils ont émis des recommandations ou prescriptions particulières. Dans le cadre de l'instruction du dossier de demande d'autorisation d'exploiter, le Service d'incendie et de Secours a été sollicité et a émis des recommandations suivies d'effet, notamment via la construction, dans le cadre de l'extension de l'entrepôt, d'une réserve d'incendie supplémentaire de sorte d'avoir une capacité minimale utilisable de 720m3 d'eau en toutes circonstances. A date, l'ensemble des recommandations formulées par le SDIS sont prises en compte Appréciation du commissaire-enquêteur : La réponse du maître d’ouvrage indique que le risque d’incendie a bien été pris en compte par le maître d’ouvrage. Il a, en effet, été nécessaire de redimensionner les réserves d’eau d’incendie de manière à faire face aux différents risques répertoriés par le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). Le dossier d’enquête (page 85 de l’étude de dangers) développe cet aspect s’agissant des besoins en eau nécessaire pour faire face à un incendie : « …Les calculs ont été réalisés sur la base de l’incendie de la plus grande cellule de stockage. Les hypothèses prises en compte sont les suivantes :  hauteur de stockage : 10,8 m (hauteur utile sous ferme) ;  résistance au feu de la structure : 60 min ;  type d’intervention interne : report des alarmes incendies et intrusions au poste de garde et/ou à la télésurveillance ;  surface de référence : 5 992 m² (surface de la plus grande cellule de stockage) ;  risque de catégorie 3 ;  risque sprinklé. Les résultats des calculs sont fournis dans le tableau suivant :

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Le débit requis selon la méthode de calcul D9 est donc de 360 m3/h, pendant deux heures, soit un total de 720 m3. Dans le cadre de l’arrêté préfectoral d’autorisation du bâtiment existant, ces besoins ont été portés à 540 m3/h pendant deux heures, soit 1080 m3. Ces besoins en eau sont assurés par :  trois poteaux incendie répartis autour du bâtiment dont le débit unitaire de 60 m3/h ;  la réserve incendie existante dont le volume est de 720 m3. Cette réserve incendie est constituée par un bassin étanche, muni d’un flotteur, équipées de six plateformes d’aspiration. Afin de prendre en compte les observations du SDIS 77, une seconde réserve de 720 m3 sera mise en place au nord-ouest de la première réserve. Les moyens d’extinction du site sont donc en adéquation avec les besoins en eau d’extinction en cas d’incendie, et ce même après extension.

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4.A PAppréciationPRECIA duTI projetON dD’extensionU PRO duJ ET D’EstockageXTEN CDISCOUNTSION D Uà Saint ST-MardOC KAGE 44 C DISCOUNT A SAINT-MARD

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4.1. Cadre général dans lequel s’inscrit le projet

4.1.1. Le projet d’extension de l’entrepôt existant Le bâtiment A a fait l’objet d’un arrêté préfectoral en date du 12 octobre 2011, autorisant la société GOODMAN LOGISTICS FRANCE à exploiter un entrepôt logistique de stockage de matières combustibles. Cette autorisation d’exploiter a été transférée en 2016 à la société CDISCOUNT par un changement d’exploitant. Le projet porte sur la commune de Saint-Mard, commune située à environ 30 km au Nord- Est de Paris. La zone du projet d’extension du bâtiment est délimitée par :

- des terrains agricoles au Sud-Ouest;

- au Sud-Est, le bâtiment A existant, puis des terrains agricoles;

- à l’Ouest, la route nationale RN2 puis des terrains agricoles ;

- au Nord, un bâtiment d’activités en cours de construction. Concernant l’environnement naturel, le projet est en limite d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de catégorie I « Forêt de Mongé en Goële » située à environ 2 km à l’est du site. En revanche, le site n’est situé ni dans une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) ni autour de zones NATURA 2000. Concernant la protection de la ressource en eau, le projet n’est pas situé au sein d’un périmètre de protection de captage d’eau destinée à la consommation humaine. Aucun captage d’alimentation en eau potable n’est localisé à proximité du secteur d’étude. Le captage le plus proche est situé à plus de 2,75 km du site. Les établissements sensibles les plus proches du site sont les suivants ;

- une école maternelle publique localisée à environ 900 m au nord-est du site ;

- un restaurant localisé à environ 1 km au nord-est du site. Le projet est compatible avec le règlement du plan local d’urbanisme de la commune de Saint-Mard, établi par le conseil municipal dont les dernières modifications ont été approuvées en date du 16 novembre 2016. Par ailleurs, la ZAC de la Fontaine du Berger est en cours de développement. Un ensemble commercial est en cours de construction à proximité immédiate Nord du projet d’extension. La Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC) a autorisé la création d’un ensemble commercial d’une surface de vente de 29 432 m2 composé de 11 petites cellules (galerie marchande) pour 849 m2, 15 petites cellules (commerces sur rue) pour 1714 m2, 13 moyennes surfaces non alimentaires pour 16 094 m2, un magasin de bricolage de 7693 m2 et une jardinerie de 3082 m2. Ce projet complète un hypermarché à prédominance alimentaire de 5222 m2 déjà autorisé par la CNAC le 09 mars 2011. Concernant l’environnement industriel du site, le projet d’extension de l’entrepôt est localisé dans la ZAC de la Fontaine du Berger L’environnement du site est actuellement occupé par des parcelles agricoles et des terrains de la ZAC en construction, à l’exception du bâtiment C, appartenant à la société GOODMAN et exploité par CDISCOUNT. Onze ICPE à autorisation ou enregistrement ont été recensées sur l’ensemble des six communes de la zone d’étude (5 sites à Saint- Mard, 5 sites à Dammartin-en-Goële, 1 site à Villeneuve-sous-Dammartin).

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Aucun site SEVESO n’est recensé sur les communes de la zone d’étude Les parcelles concernées par le projet sont localisées à proximité du passage de deux lignes Très Haute Tension : une ligne à deux circuits à 400 000 Volts Latena- Villevaude et une ligne à un circuit 400 000 Volts Chambry Plessis Gassot. Une servitude impose notamment de réserver un passage libre et l'accès aux agents de l'entreprise exploitante pour la pose, l’entretien et la surveillance des installations. Le bâtiment, objet de l’extension, est suffisamment éloigné de ces lignes. La ligne SNCF Paris-Lens et la ligne В du RER qui dessert la gare de Saint-Mard, passent à 1 km à l'est du site. 4.1.2. Nature et volume des activités D’autre part, conjointement au forage et au raccordement des six nouveaux puits d’exploitation objets du dossier d’enquête, STORENGY a lancé un projet de rénovation générale du site de Saint Clair sur Epte en raison du vieillissement des installations et de diverses obligations de mise en conformité réglementaire. Les objectifs de ce projet sont de diminuer les impacts des installations sur l’environnement, d’améliorer la sécurité des installations et des personnes, de fiabiliser le fonctionnement des installations et d’en améliorer les performances.

Rubrique Régime Libellé de la Localisation Volume autorisé rubrique (activité)

Entrepôt couvert de Quantité de matières combustibles 80 1510 A 1 km Cellules 1 à 13 matières combustibles 150 t Volume d'entrepôt 937 450 m3

Dépôt de papier, carton, ou matériaux Volume maximal stocké de papier carton 1530 A 1 km Cellules là 13 combustibles : 113 520 m3 analogues Dépôt de bois sec ou matériaux Volume maximal stocké de bois 111 320 1532 A 1 km Cellules 1 à 13 combustibles m3 analogues

Stockage de matières plastiques à l’état 2663-1a A 2 km alvéolaire ou expansé Cellules 1 à 13 Volume maximal stocké 328 100 m3 (mousse de latex, de polyuréthane, de polystyrène etc...) Stockage de pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale unitaire est 2663-2a A 2 km composée de Cellules 1 à 13 Volume maximal stocké 328 100 m3 polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) 2910-A DC Installations de Chaufferie Puissance thermique maximale de Combustion l’installation 2,29 MW

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Rubrique Régime Libellé de la Localisation Volume autorisé rubrique (activité) Ateliers de charge Locaux ateliers 2925 D Puissance maximale installée 300 KW d'accumulateurs de charge

Installations de transit, regroupement ou tri de 2711 NC déchets d'équipements Cellules 1 à 13 Volume maximal 90 m3 électriques et électroniques Emploi de gaz à effet de serre fluorés visés par le règlement (CE) Installations Des groupes froids permettent la n°517/2014 ou climatisation des locaux. La capacité 4802-2-a NC de substances qui unitaire dépassera 2 kg mais la masse appauvrissent la climatisation totale sera inférieure à 300 kg. couche d’ozone visées par le règlement (CE) n°1005/2009 A (autorisation), E (Enregistrement), D (Déclaration), DC (soumis au contrôle périodique prévu par l’article L.512-11 du code de l'environnement), NC (non classé)

4.2. Evaluation du projet d’extension du stockage de l’entrepôt C DISCOUNT de Saint-Mard.

4.2.1. Le respect des critères environnementaux

4.2.1.1.Impact sur la consommation d’énergie La plate-forme CDISCOUNT est alimentée en électricité par un transformateur installé au niveau du bâtiment existant. L'exploitant indique que la diminution des besoins énergétiques des bâtiments a été prise en compte par l'utilisation de matériaux permettant une bonne isolation des bâtiments et d’équipements d'éclairage basse consommation. Les chariots élévateurs fonctionneront à l’énergie électrique plutôt qu'à l’énergie fossile considérée plus polluante. Le projet d’extension n'aura aucun impact supplémentaire quant à l'utilisation des énergies fossiles pour le fonctionnement des équipements existants, à savoir la chaudière au gaz et le groupe motopompes dédié au sprinklage.

4.2.1.2.Intégration dans le paysage et le site

Le site choisi se situe à l’extérieur de l’agglomération de Saint-Mard dans des emprises restées essentiellement agricoles jusqu’à ce jour. Ce centre de stockage côtoie de nombreuses autres activités dans une ZAC dite ZAC de la Fontaine du Berger. Le terrain sur lequel sera implantée l’extension est actuellement constitué d’un terrain en friche. L’emprise de la plate-forme logistique est bordée :  par la nationale N2 à l’ouest,

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 par des lignes Haute Tension au nord et un bâtiment d’activités en construction,  par des terrains agricoles à l’est et au sud,  par le bâtiment C actuellement exploité par GOODMAN au nord-est du projet. Les zones d’habitations les plus proches sont situées à environ 750 m au nord-est de l’emprise du projet. Aucun établissement recevant du public ou sensible n’est présent dans les environs proches du projet. Les environs proches du site ne présentent pas de sensibilité particulière. Une étude a permis de constater que :  les emprises de site sont restées agricoles jusqu’à ce jour ;  il n’est constaté par les photographies aériennes IGN aucune anomalie environnementale ni signe distinctif d’éventuel usage autre qu’agricole ;  les observations de terrain, réalisées par des sondages à la pelle hydraulique, n’ont montré aucune anomalie particulière. Les sols ne comportent pas d’éléments anthropiques inopportuns ou potentiellement pollués et se présentent majoritairement comme des limons finement sableux ou argileux de teinte beige soutenu ;  les analyses chimiques réalisées, comportant la recherche d’hydrocarbures totaux, hydrocarbures Aromatiques Polycycliques et métaux sur brut, n’ont montré aucune anomalie. La nature du sol semble donc compatible avec l’implantation du projet sur la zone identifiée et le projet devrait s’intégrer facilement dans le paysage environnant.

4.2.1.3.Impact sur la faune et la flore

Le terrain, objet du projet est actuellement couvert par un terrain vierge, localisé entre le site existant et la RN2. Le terrain n’est compris dans le périmètre de l’emprise d’aucune zone naturelle protégée. Cette parcelle présente donc de faibles enjeux au niveau des espèces. Par ailleurs le projet n’est situé ni sur une ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux), ni sur une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ni dans une zone NATURA 2000. Enfin, il n’existe aucun site classé, ni aucun site inscrit sur cette commune qui ne fait pas partie d’un PNR (Parc Naturel Régional) et pour laquelle aucune Opération Grand Site n’est en cours. Les espèces végétales choisies pour le traitement paysager du projet ne devraient pas modifier l’équilibre floristique L’impact sur la flore et la faune devrait donc être très limité,, comparable à l’impact actuellement constaté pour les installations existantes, et essentiellement circonscrit à la période des travaux.

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4.2.1.4.Impact sur les milieux naturels o S’agissant de l’air : Le secteur d’étude présente une proportion d’environ 87 % de jours pour lesquels la qualité de l’air est bonne ou très bonne (Indice Citeair faible ou très faible). La qualité de l'air dans la zone d'étude est conforme à celle d’une zone urbaine peu dense. Globalement bonne, elle peut, selon les conditions météorologiques, se dégrader quelques jours dans l’année. Le pétitionnaire indique les quatre types d’émissions atmosphériques recensées sur la plate-forme logistique :

 Emissions atmosphériques diffuses dues aux gaz d’échappement des véhicules, aux poussières soulevées par les camions et par les chariots automoteurs ;

 Emissions atmosphériques canalisées dues aux installations connexes : le groupe motopompes de l'installation sprinklage et la chaudière au gaz existante ;

 Emissions d’HFC en fonctionnement dégradé en cas de dysfonctionnement de l'installation de climatisation du bâtiment existant ;

 Dégagement d'hydrogène lors des opérations de charge des batteries des chariots élévateurs dans les locaux de charge (en cas de dysfonctionnement). Le pétitionnaire indique qu’au regard de la circulation sur les principaux axes routiers environnants (45 000 véhicules jour), l'impact de la circulation générée par l’entrepôt (160 véhicules entrées/sorties par jour en moyenne) est faible. De plus, la vitesse des véhicules sera limitée sur l’ensemble de la plate-forme à 30 km/h. Les émissions atmosphériques liées au réseau sprinklage sont faibles, compte-tenu des essais hebdomadaires d’entretien effectués d'une demi-heure environ sur l’installation du groupe motopompes. Les équipements de climatisation seront régulièrement entretenus afin de prévenir les risques de fuite ou de rupture de canalisation. Enfin, en cas de fuite d’hydrogène dans les ateliers de charge, le détecteur d'hydrogène déclenchera la ventilation automatique du local pour un rejet du gaz en toiture. Compte tenu de l’exploitation actuelle d’une activité logistique sur le bâtiment A, de la présence d’axes routiers importants à proximité et étant donné les faibles sources d’émissions atmosphériques potentielles dans le cadre du projet d’extension, l’impact de ce dernier sur l’air peut être qualifié de faible. L’impact de cette extension sur l’air sera donc similaire à celle du bâtiment A existant. o S’agissant du sol et du sous-sol: Les principales sources de contamination des sols et sous-sol sont les stockages aériens de produits susceptibles de générer une pollution du sous-sol. Néanmoins aucune de ces activités ne sera menée dans l'extension Les produits chimiques utilisés seront limités en volume et seront stockés à l’intérieur du bâtiment, dans des zones dédiées et équipées de rétentions adaptées. Le fioul pour l’installation sprinkler est stocké pour les essais en très faibles quantités dans une cuve aérienne. Les déchets seront stockés dans des containers aériens.

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De plus, en cas de déversement accidentel de substances ou produits liquides durant leur manutention à l’extérieur, des produits absorbants seront tenus à disposition dans les zones de transit et à proximité des zones de stockage. Compte tenu des mesures mises en place, le risque d’impact du projet d’extension sur le sol et le sous-sol devrait être faible. 4.2.1.5.Impact sur la santé humaine Compte tenu de la localisation des zones d’habitations les plus proches et des activités envisagées dans le cadre du projet (activité logistique), l’impact sur la santé humaine du projet est faible 4.2.1.6.Impact sur la commodité du voisinage o S’agissant du trafic routier

 Le flux global généré sur l'ensemble du site suite au projet d’extension est estimé à environ 150 poids-lourds en moyenne et 100 véhicules légers par jour. L’augmentation apportée par l'extension s’élève à environ 50 poids-lourds et 30 véhicules légers par jour, soit 160 mouvements par jour liés à l’extension.

 Les poids-lourds arrivent et vont vers les axes routiers principaux de la zone (RN2 et RD404) sans traverser le centre des agglomérations.

 L’impact du trafic routier généré par le projet d’extension est résumé dans le tableau suivant :

RN2 RD404 Trafic moyen journalier tous véhicules (VL+PL) 45 900 ‘ 6 400 Trafic moyen journalier Poids-Lourds 6000 ‘ 310 * (PL)

Trafic généré par le projet Véhicules 60 60 légers (en mouvements / jour) Trafic généré par le projet Poids-Lourds 100 100 (en mouvements/jour) Impact généré par le projet tous 0,3 % 2,5 % véhicules Impact généré par le projet Poids-Lourds 1,7% 32 %

L'exploitant incitera le personnel à limiter l’utilisation de son véhicule (incitation au covoiturage), à l'encourager à prendre les transports en commun (prise en charge des frais de transport) et à le sensibiliser à de nouvelles pratiques (sensibilisation à la mobilité grâce à des véhicules électriques). o S’agissant du bruit : Le projet d’extension de l’entrepôt existant est implanté dans une zone d’activité en cours de développement. D’après la cartographie du Plan Local d’Urbanisme (PLU) présentée ci-dessous, le site est localisé dans un secteur affecté par le bruit des infrastructures des transports terrestres. Le bruit ambiant résiduel de la zone est principalement lié à la route nationale N2 localisée en bordure ouest du terrain.

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Extrait de la cartographie du PLU de la commune de Saint-Mard Le projet d'extension sera implanté dans une zone relativement éloignée des principales zones d'habitation les plus proches, situées à 750 m environ au nord-est du site. Le bruit ambiant résiduel de la zone est lié essentiellement aux axes routiers (route nationale N2 et route départementale D404). Le pétitionnaire indique que sur la base des mesures de bruits faite en août 2016 aux points en limite de propriété et en zone à émergence réglementée, les niveaux de bruit respecteront les contraintes issues de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement pour les installations classées pour l'environnement.

Le pétitionnaire indique la mise en place de moyens de réduction des émissions sonores :

 D'un point de vue organisationnel : les livraisons et expéditions seront préférentiellement réalisées de jour entre 6h et 21 h ;

 Concernant la circulation des véhicules sur le site : la vitesse des véhicules sera limitée sur l’ensemble du site à 30 km/h ; les conducteurs de poids-lourds auront l’obligation d'arrêter leur moteur pendant les périodes suivantes : attente, chargement ou déchargement

Un état sonore initial, joint en Annexe de l’étude d’impact, a été réalisé pour le site le 9 août 2016 par la société VENATECH. Dans ce cadre, quatre points de mesure ont été réalisés en limite de propriété et un point en ZER. Les résultats obtenus et la localisation des points de mesure sont représentés dans le tableau ci-dessous :

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Il apparaît ainsi qu’en limite des zones d’habitations le bruit sera compris entre 50,0 dbA de nuit et 56,5 dBA de jour, soit largement en deçà des seuils limites imposés par la réglementation. o S’agissant des odeurs : Elles devraient être limitées et essentiellement liées aux circulations de camions sur le site chargés d’approvisionner l’entrepôt ou de percevoir les différents produits qui y sont stockés. Et donc, en l’absence de source d’odeur significative, l’impact du projet sur les odeurs devrait être négligeable. o S’agissant de la circulation des véhicules : Les transports dus aux activités du projet d’extension représenteront un flux faible par rapport au trafic de l’axe routier voisin (RN2) et par rapport au trafic existant sur la ZAC de la Fontaine du Berger. Le trafic généré par le projet d’extension devrait donc être limité 4.2.1.7.Impact sur l’agriculture Le paysage environnant est constitué de terrains à usage actuel et futur de logistique, d’infrastructures routières et à l’extérieur de la ZAC de la Fontaine du Berger, de terrains à dominante agricole et de la commune de Saint-Mard au nord-est. Le projet s’intégrera en tant qu’extension d’un bâtiment logistique existant dans une zone d’activités destinée à recevoir ce type de constructions. Le projet respectera les prescriptions du PLU de Saint-Mard en matière d’aspect et d’intégration paysagère : matériaux, espaces verts, etc…

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La surface cultivée de la zone d’étude n’étant pas impactée, l’impact sur l’agriculture de cette extension sera négligeable. 4.2.2. La compatibilité du projet avec les différents plans

4.2.2.1.Avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Saint-Mard Le projet d’extension se situe en zone AUXd, zone réservée à l’implantation d’activités artisanales, industrielles, entrepôt, commerciales, hôtelières, de bureaux ou de services et pour laquelle les constructions d’activité d’entrepôt sont limitées à une surface de 52 000 m2 de surface de plancher par bâtiment. Le plan local d’urbanisme a été modifié et approuvé le 16 novembre 2016 par le conseil municipal afin d'autoriser une augmentation de surface de plancher totale de 74 139 m2 pour le projet d'extension de la société CDISCOUNT. Le projet est donc parfaitement compatible avec le PLU, modifié, de Saint- Mard. 4.2.2.2.Avec le SDAGE et le SAGE Eu égard aux orientations du SDAGE Seine Normandie, le dossier justifie des aménagements suivants :

 existence d’un réseau séparatif (eaux pluviales et eaux usées) ;

 eaux pluviales de voiries susceptibles d’être polluées traitées par des séparateurs d’hydrocarbures ;

 eaux usées domestiques traitées en station d'épuration urbaine;

 eaux d’extinction incendie seront isolées du milieu naturel dans un bassin de rétention ;

 absence de procédé consommateur d’eau (compte-tenu des activités liées à une plate-forme logistique non consommatrices d’eau). Par ailleurs la commune de Saint-Mard n’est pas concernée par l’application d'un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Le projet est donc conforme aux orientations du SDAGE Seine Normandie. 4.2.2.3.Avec le PPA Compte tenu de l’activité essentiellement logistique menée sur le site, du nombre d’employés, les mesures réglementaires ne s’appliquent pas au projet CDISCOUNT, à l'exception de la mesure réglementaire liée aux mesures à prendre en cas de pointe de pollution. En cas d’épisode de pollution atmosphérique, l’application des mesures mises en place par les pouvoirs publics devra être respectée. A la date d’application de l’actuel PPA (ce dernier étant actuellement en révision) le projet est compatible avec les objectifs du PPA de la région Ile de France. 4.2.2.4. Avec le Plan Départemental et Régional d’Elimination des Déchets Compte tenu des mesures déjà mises en place pour le bâtiment A existant, qui seront étendues à l’extension envisagée, le projet semble compatible avec les différents plans relatifs aux déchets existants en Ile de France qu’il s’agisse du PREDMA, du PREDD ou du PREDEC.

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4.2.2.5.Avec le Plan de Déplacement Urbain (PDU) L’activité essentielle du site étant une activité logistique, celle-ci générera un flux important de camions qu’il paraît difficile de limiter. Cependant la présence de grands axes à proximité immédiate du site parfaitement desservi par des bretelles spécifiques limitera grandement la présence de camions en dehors des grands axes de circulation. L’effort essentiel devra donc être fait en direction des personnels venant travailler sur le site et outre la prise en charge de leurs frais de transport, ils devront être incités à pratiquer le covoiturage ou à utiliser un véhicule électrique (avec présence éventuelle sur le site de bornes de recharges gratuites à la dispositions des salariés). Le projet est donc compatible avec les orientations du PDU. 4.2.2.6.Avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique La zone concernée par le projet étant une zone à faible impact écologique et des aménagements ayant été prévus dans le cadre de cette extension (plantation d’arbres en bordure du site), le projet semble compatible avec les orientations du SRCE. 4.2.3. Le projet face aux dangers répertoriés Le projet d’extension du bâtiment A est dédié à des activités logistiques, comprenant le stockage de matières combustibles et de produits issus des retours clients, qui en fonction de leur état seront soit réintégrés au stock, soit transmis vers des filières effectuant des soldes ou traités en dernier lieu en tant que déchets. Les principaux potentiels de dangers sont identifiés et caractérisés (le stockage de matières combustibles, les installations fonctionnant au gaz naturel, les ateliers de charge d'accumulateurs, la circulation des véhicules sur le site). Une analyse des accidents et incidents survenus sur des installations similaires a été menée. Le risque principal est le risque d'incendie des produits combustibles stockés. Un incendie aurait pour conséquence :

 L’émission d'un rayonnement thermique qui peut, selon son intensité, avoir des effets plus ou moins graves pour les personnes (brûlures, mort) ;

 L’émission des fumées d’incendie qui peuvent être chargées en gaz toxiques. Selon les concentrations de ces gaz et la forme du panache des fumées ;

 La pollution du milieu naturel par la dispersion des eaux d'extinction incendie potentiellement chargées en polluants. Face à ce risque majeur, les actions de sécurités prévues par le pétitionnaire sont les suivantes :

 La réduction des dangers d'inflammation et de l'adéquation des matériels électriques et non-électriques dans les zones ATEX, la prise de mesures organisationnelles afin de limiter la probabilité d’apparition de sources d’inflammation (travaux en zone avec permis feu, installations électriques vérifiées annuellement par un organisme extérieur agrée) ;

 La présence alternée de murs coupe-feu de degré 4h toutes les deux cellules avec des parois coupe-feu 2h permettraient aux flux de 5 KW/m2 et de 8 KW/m2 de ne pas sortir des limites de propriété. Seul le flux de 3 KW/m2 (seuil des effets irréversibles) sortirait des limites de propriétés du site au Nord-Ouest, ainsi qu’au Sud-Ouest sur une faible surface (environ 50 m2), qui n’atteindrait aucune voie à grande circulation et aucun

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établissement recevant du public ;

 Les barrières liées aux pertes d’utilités : en cas de perte d’alimentation électrique, les principales fonctions de sécurité resteront maintenues (blocs phares, installation sprinklage, alarmes...) ;

 Les barrières liées à la malveillance : le site sera entièrement clôturé, avec un poste de garde ou placé sous télésurveillance. Le site sera également équipé d'une surveillance caméra la nuit. Ainsi il semble que les mesures adéquates aient été envisagées pour éviter ou réduire les risques d’incendie qu’ils soient de nature accidentelle ou liés à des actes de malveillance. Si néanmoins un incendie devait avoir lieu, le pétitionnaire a prévu :

 Une voie périphérique imperméabilisée permettant d’accéder à toutes les faces du bâtiment sera aménagée autour de ce dernier. Cette voie dont la largeur minimale sera de 6 m, permettra de stationner à moins de 1 m en stationnement perpendiculaire et entre 1 et 8 m en stationnement parallèle par rapport au bâtiment, au droit de la majorité des murs coupe-feu.

 Des issues de secours seront aménagées dans toutes les parties du bâtiment, afin que tout point de l’entrepôt ne soit pas distant de plus de 50 mètres effectifs (parcours d'une personne dans les allées) de l’une d’elles, et 25 mètres dans les parties de l’entrepôt formant cul-de-sac. Par ailleurs, à la demande du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) une réserve d’eau complémentaire de 720 m3 a été prévue sur le site pour combattre tout incendie. Ainsi, il semble que les dispositions et les moyens permettant de combattre un incendie survenant sur les lieux de stockage intégrant l’extension envisagée aient été prévus. Enfin, face au risque de foudre, le pétitionnaire devrait respecter l’installation préconisée dans l’annexe 11-2 de 3 PDA (Paratonnerres à Dispositif d’Amorçage) plus 1 parafoudre de Type 1, préconisés pour l’extension envisagée. 4.2.4. Les autres points soulevés lors de l’enquête Les autres points soulevés lors de l’enquête (Observations 1 et 2) et questions 1 et 2) ont été développés dans le chapitre 3 ci-avant. 4.2.4.1.S’agissant des deux observations de M. COUTANT : Le pétitionnaire a répondu :  D’une part qu’aucun que le stockage de matières dangereuses n’était pas prévu pour cette extension ;  D’autre part que le site C DISCOUNT et son extension ne seront pas classés SEVESO, et donc que la réglementation SEVESO ne s’appliquera pas à cette extension de stockage. 4.2.4.2.S’agissant des deux questions posées : Le pétitionnaire a répondu :  D’une part que la présence de polymères dans des proportions pouvant aller jusqu’à 50% dans des produits lourds ou volumineux tels que du gros

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électroménager, des meubles, des canapés ou des matelas induira des précautions particulières et la prise de dispositions spécifiques en cas d’incendie de cet entrepôt et de son extension.  D’autre part que dans le cadre de l'instruction du dossier de demande d'autorisation d'exploiter, le Service d'incendie et de Secours a été sollicité et a émis des recommandations dont notamment la construction, dans le cadre de l'extension de l'entrepôt, d'une réserve d'incendie supplémentaire de sorte d'avoir une capacité minimale utilisable de 720m3 d'eau en toutes circonstances et que donc l'ensemble des recommandations formulées par le SDIS seront prises en compte Ainsi les évaluations ci-dessus des divers aspects environnementaux ou sécuritaires de l’extension de stockage du bâtiment A occupé par C DISCOUNT à Saint Mard dans la ZAC de la Fontaine du Berger, semblent remplir les conditions d’exploitation de cette extension.



Nogent sur Marne, le 27 juillet 2017

Jean, Pierre CHAULET Commissaire enquêteur

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AVIS ET CONCLUSIONS 5. Avis et Conclusions motivées sur le projet Md’extensionOTIVE duE stockageS SUR CDISCOUNT LE PRO à JET DSaint’EX-MardTEN SION DU STOCKAGE 55 C DISCOUNT A SAINT-MARD

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5.1. Objet de l’enquête publique S’agissant d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) l’enquête publique porte sur la demande d’autorisation présentée par la société C DISCOUNT d’exploiter l’extension d’un bâtiment existant (bâtiment A) à usage d’entrepôt de matières et produits combustibles sur le territoire de la commune de Saint- Mard (77230). 5.1.1. Nature et caractéristiques du projet Dans le cadre du développement du bâtiment A de la ZAC de la Fontaine du Berger localisé sur la commune de Saint-Mard, C DISCOUNT présente un projet d’extension d’un entrepôt logistique existant, nommé bâtiment A. Ce dernier est dédié à une activité logistique. Il a été construit en 2012 par GOODMAN pour le compte de FRANPRIX / LEADER PRICE, filiale du GROUPE CASINO. En 2016, le bâtiment a été repris par C DISCOUNT.COM, également filiale du GROUPE CASINO. Par la même occasion, C DISCOUNT souhaite pouvoir exploiter des stockages soumis à la rubrique 2663. Par le dossier, soumis à cette enquête CDISCOUNT en fait la demande d’autorisation. Cette extension du bâtiment sera également occupée par CDISCOUNT, qui en restera l’exploitant. Compte-tenu de la nature et du volume des activités conduites, le projet est soumis à autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement notamment au regard des rubriques 1510, 1530, 1532, 2663-1a et 2663-2a de sa nomenclature relative aux autorisations. 5.1.2. Cadre juridique L’extension permettra le stockage de davantage de matières combustibles régies par la rubrique 1510 ou par les rubriques 1530 et 1532. Elles recevront également des produits classables sous la rubrique 2663. Aucun produit dangereux ne sera présent dans l’extension. Le stockage de ces produits est abandonné dans le cadre du présent dossier. Seules les rubriques nécessitant une autorisation (A) justifient la tenue de la présente enquête. Les rubriques 2663-1a et 2663-2a soumises à autorisation nécessitant un rayon d’affichage de 2 km, c’est donc ce rayon d’affichage qui a été retenu. Le périmètre d’étude couvre donc les communes suivantes, localisées intégralement dans le département de la Seine-et-Marne (77) : - Saint-Mard (77) : 3 841 hab., - Dammartin-en-Goële (77) : 8 669 hab.; - Villeneuve-sous-Dammartin (77) : 646 hab.; - Thieux (77) : 811 hab.; - Juilly (77) : 2 242 hab. Par ailleurs, comme les rubriques ICPE liées au stockage de produits dangereux ont été abandonnées, aucune rubrique exploitée sur site n’est concernée par la Directive Seveso 3.

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5.2. Avis du commissaire enquêteur 5.2.1. Sur le déroulement de l’enquête publique A l’issue d’une enquête publique ayant duré 32 jours, il apparaît :  que la publicité par affichage a été faite dans les délais et maintenue pendant toute la durée de l’enquête,  que les publications légales dans les journaux ont été faites dans 2 journaux paraissant dans le département de Seine-et-Marne, lieu d’implantation du projet plus de 15 jours avant le début de l’enquête et répétées dans ces mêmes journaux dans les 8 premiers jours de l’enquête ;  qu’un dossier papier relatif à la demande d’autorisation concernant ce projet a été mis à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête dans les locaux de la commune de Saint-Mard (77230), siège de l’enquête et dans les mairies de Dammartin-en-Goële, Juilly, Longperrier, Thieux et Villeneuve-sous- Dammartin ; aux jours et heures habituels d’ouverture au public des bureaux :  que ce même dossier était consultable en ligne et téléchargeable sur le site internet de la préfecture de Seine-et-Marne, autorité organisatrice de l’enquête ;  qu’un registre d’enquête papier a été également mis à la disposition du public sans les locaux de la mairie de Saint Mard, siège de l’enquête ;  que les observations et propositions pouvaient être consultées et consignées sur le registre dématérialisé accessible sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne (www.seine-et-marne.gouv.fr/enquetes-publiques;  que les observations et propositions du public pouvaient également être adressées par correspondance au commissaire enquêteur, avant la fin de l’enquête à la mairie de Saint-Mard et être tenues à la disposition du public dans les meilleurs délais ;  que le commissaire enquêteur a tenu, au siège de l’enquête, les 5 permanences prévues dans l’arrêté d’organisation de l’enquête, pour recevoir le public ;  que tous les termes de l’arrêté préfectoral ayant organisé l’enquête ont donc bien été respectés ;  que le commissaire enquêteur n'a à rapporter aucun incident notable qui aurait pu perturber le bon déroulement cette enquête ;  que 2 observations seulement, concernant ce projet de demande d’autorisation ont été recueillis dans le registre papier mis en place au siège de l’enquête, mais aucune n’a été déposée sur le registre dématérialisé ou envoyée par courrier postal à l’attention du commissaire enquêteur 5.2.2. Sur la réalisation du projet lui-même Pour ce projet d’extension du stockage au profit de la société C DISCOUNT du bâtiment A de Saint-Mard, je considère que : S’agissant du respect des critères environnementaux :  Le projet d’extension n'aura aucun impact supplémentaire quant à l'utilisation des énergies fossiles pour le fonctionnement des équipements existants ;  Les environs proches du site ne présentent pas de sensibilité particulière

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(habitations les plus proches à plus de 750 m) et la nature du sol semble compatible avec l’implantation du projet sur la zone identifiée ;  Compte tenu des mesures mises en place, le risque d’impact du projet d’extension sur le sous-sol devrait être faible ;  Le projet devrait s’intégrer facilement dans le paysage environnant notamment ;  L’impact sur la flore et la faune devrait être très limité, comparable à l’impact actuellement constaté pour les installations existantes, et essentiellement circonscrit à la période des travaux ;  L’impact de cette extension sur l’air devrait également être similaire à celle du bâtiment A existant ;  Compte tenu de la localisation des zones d’habitations les plus proches et des activités envisagées dans le cadre du projet (activité logistique), l’impact sur la santé humaine du projet sera faible ;  En limite des zones d’habitations le bruit devrait être compris entre 50,0 dbA de nuit et 56,5 dBA de jour, soit largement en deçà des seuils limites imposés par la réglementation ;  Les odeurs devraient être limitées et essentiellement liées aux circulations de camions sur le site chargés d’approvisionner l’entrepôt ou de percevoir les différents produits qui y sont stockés et donc, en l’absence de source d’odeur significative, l’impact du projet sur les odeurs devrait être négligeable ;  Les transports dus aux activités du projet d’extension représenteront un flux faible par rapport au trafic de l’axe routier voisin (RN2) et par rapport au trafic existant sur la ZAC de la Fontaine du Berger. Le trafic généré par le projet d’extension devrait donc être limité ;  La surface cultivée de la zone d’étude n’étant pas impactée, l’impact sur l’agriculture de cette extension sera négligeable. S’agissant de la compatibilité du projet avec les différents plans :

 Le projet est parfaitement compatible avec le PLU, modifié, de Saint-Mard ;  Le projet est conforme aux orientations du SDAGE Seine Normandie ;  A la date d’application de l’actuel PPA (ce dernier étant actuellement en révision) le projet est compatible avec les objectifs du PPA de la région Ile de France ;  Compte tenu des mesures déjà mises en place pour le bâtiment A existant, qui seront étendues à l’extension envisagée, le projet semble compatible avec les différents plans relatifs aux déchets existants en Ile de France qu’il s’agisse du PREDMA, du PREDD ou du PREDEC ;  Le projet est compatible avec les orientations du PDU ;  Le projet semble compatible avec les orientations du SRCE.

S’agissant du projet face aux dangers répertoriés :  Il semble que les mesures adéquates aient été envisagées pour éviter ou réduire les risques d’incendie qu’ils soient de nature accidentelle ou liés à des actes de malveillance ;

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 De même , il semble que les dispositions et les moyens permettant de combattre un incendie survenant sur les lieux de stockage intégrant l’extension envisagée aient été prévus ;  Il semble également, que face au risque de foudre le pétitionnaire ait prévu, pour l’extension envisagée, de respecter l’installation préconisée à savoir 3 Paratonnerres à Dispositif d’Amorçage (PDA) et 1 parafoudre de Type 1. Enfin, le commissaire enquêteur a eu l’assurance que :  D’une part le stockage de matières dangereuses n’était pas prévu pour cette extension ;  D’autre part le site C DISCOUNT et son extension ne seront pas classés SEVESO, et donc que la réglementation SEVESO ne s’appliquera pas à cette extension de stockage. 5.3. Conclusions du commissaire enquêteur.

Après avoir examiné l’ensemble des conditions nécessaires à l’implantation de cette extension des capacités de stockage du bâtiment A existant sur la ZAC de la Fontaine du Berger à Saint-Mard au profit de la Société C DISCOUNT,

J’estime que ce projet :

 Respecte l’ensemble des critères environnementaux

 Est compatible avec les différents plans existants ;

 Intègre les mesures nécessaires pour faire face aux principaux dangers répertoriés.

EN CONCLUSION, je donne donc un AVIS FAVORABLE à la demande d’autorisation au titre des ICPE présentée par la société C DISCOUNT d’exploiter l’extension d’un bâtiment logistique existant (nommé bâtiment A) à usage notamment d’entreposage de matières et produits combustibles, situé sur le territoire de la commune de Saint-Mard (77230), ZAC de la Fontaine du Berger.

Nogent sur Marne, le 27 juillet 2017

Jean, Pierre CHAULET Commissaire enquêteur

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