Les Étudiants Montréalais, 1895-1960
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© 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Impatient d'être soi-même, Karine Hébert, ISBN 978-2-7605-1551-2 • G1551N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés IMPATIENT d’être soI-MÊME © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Impatient d'être soi-même, Karine Hébert, ISBN 978-2-7605-1551-2 • G1551N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés PRESSES DE L’Université dU QUÉBEC Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450 Québec (Québec) G1V 2M2 Téléphone : (418) 657-4399 • Télécopieur : (418) 657-2096 Courriel : [email protected] • Internet : www.puq.ca Diffusion / Distribution : CANADA et autres pays PROLOGUE INC . 1650, boulevard Lionel-Bertrand (Québec) J7H 1N7 Téléphone : (450) 434-0306 / 1 800-363-2864 FRANCE BELGIQUE SUISSE AFPU-DI ff U S ION PATRIMOINE SPRL SERVIDIS SA SODI S 168, rue du Noyer 5, rue des Chaudronniers, 1030 Bruxelles CH-1211 Genève 3 Belgique Suisse La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du « photocopillage ». © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Impatient d'être soi-même, Karine Hébert, ISBN 978-2-7605-1551-2 • G1551N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés KARINE HÉBERT IMPATIENT d’être soI-MÊME Les étudiants montréalais, 1895-1960 2008 Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bur. 450 Québec (Québec) Canada G1V 2M2 © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Impatient d'être soi-même, Karine Hébert, ISBN 978-2-7605-1551-2 • G1551N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Hébert, Karine, 1974- Impatient d’être soi-même : les étudiants montréalais, 1895-1960 (Collection ES ; 14) Présenté à l’origine comme thèse (de doctorat de l’auteur – Université du Québec à Montréal), 2002, sous le titre : La construction d'une identité étudiante montréalaise, 1895-1960. Comprend des réf. bibliogr. et un index. ISBN 978-2-7605-1551-2 1. Étudiants - Québec (Province) - Montréal - Histoire - 20e siècle. 2. Identité chez les jeunes - Québec (Province) - Montréal. 3. Jeunesse - Québec (Province) - Montréal - Histoire - 20e siècle. 4. Groupes sociaux - Québec (Province) - Montréal - Histoire - 20e siècle. 5. Élite (Sciences sociales) - Québec (Province) - Montréal - Histoire - 20e siècle. I. Titre. II. Collection. LA419.M6H42 2008 378.1'980971428 C2007-941698-5 Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIE) pour nos activités d’édition. La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce à l’aide financière de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC). Cet ouvrage a été publié grâce à une subvention de la Fédération canadienne des sciences humaines, de concert avec le Programme d’aide à l’édition savante, dont les fonds proviennent du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Mise en pages : IN F O 1000 MOT S Couverture – Conception : RICH A RD HODG S ON Photographie : Nouveau béret des étudiants de l’Université Laval de Montréal, 1901, M.-P. Grenier, Bibliothèque et Archives nationales du Québec. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 2008 9 8 7 6 5 4 3 2 1 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2008 Presses de l’Université du Québec Dépôt légal – 1er trimestre 2008 Bibliothèque et Archives nationales du Québec / Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Impatient d'être soi-même, Karine Hébert, ISBN 978-2-7605-1551-2 • G1551N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés Avant-propos Étudiants, jeunes, sont-ce bien là des synonymes ? Dans l’absolu, non. Mais, dans l’image que la société s’en fait, dans la définition qu’ils se font d’eux-mêmes, la réponse est beaucoup moins tranchée. Nous touchons ici à une question fondamentale des sociétés contemporaines, celle de l’identité. Comment un groupe en vient-il à prendre conscience de son existence ? Est-ce que la jeunesse et le statut d’étudiant sont des facteurs suffisants pour entraîner l’épanouissement d’un sentiment identitaire et la construction d’un groupe social cohérent et agissant ? Depuis quelques années, il ne se passe pas un événement politique d’envergure sans que l’insouciance des jeunes ne soit commentée par les médias. Cette jeunesse inatteignable est pourtant celle que l’on associe au vaste mouvement altermondialiste émergent. Que croire ? Que la jeunesse d’aujourd’hui est apolitique ? Ou qu’elle est plutôt politisée différemment des générations précédentes ? Dans la foulée, le monde étudiant est bien souvent pointé du doigt pour son côté corporatiste ou individualiste, plus intéressé à limiter la hausse des droits de scolarité et à protéger les privilèges associés à quelque diplôme, qu’à se porter à l’avant-scène des revendications sociales. Mais comment expliquer l’ampleur de la grève étudiante de l’hiver 2005 qui a rejoint un nombre inégalé d’étudiants et d’étudiantes dans toute la province ? Comment expliquer leur partici- pation constante aux débats publics sur des sujets aussi variés que l’en- vironnement ou la souveraineté ? Comment, surtout, expliquer que ces interventions se font dans bien des cas au nom même de la jeunesse et du groupe étudiant ? Ces questions dans l’air du temps ont touché intimement l’étudiante que j’étais il y a quelques années et la professeure que je suis devenue depuis. Inconfortable avec cette image à laquelle j’aurais dû correspondre selon les médias de l’époque, j’ai voulu transposer ce questionnement © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Impatient d’être soi-même, Karine Hébert, ISBN 978-2-7605-1508-6 • G1508N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés VIII Avant-propos identitaire à la fois sur les plans historique et collectif. Lentement, deux questions ont germé : comment un groupe, dans le présent cas le groupe étudiant, en arrive-t-il à se forger une identité et à trouver sa place dans la société ? Quelle est la place de la jeunesse dans l’identité étudiante ? Ces questions prennent place dans un contexte beaucoup plus large et répondent à certaines interrogations historiographiques actuelles au sujet du développement de la démocratie au Québec et au Canada, de l’élar- gissement de la notion de citoyenneté par la prise de parole de multiples groupes auparavant maintenus aux franges de la sphère publique, géné- ralement par manque de représentation officielle ; pensons aux femmes, aux communautés culturelles, aux travailleurs. Les étudiants et la jeunesse en général font partie de ces groupes qui ont émergé à la faveur du XIXe et surtout du XXe siècle. En s’interrogeant sur les fondements identitaires du groupe étudiant, en mettant en évidence le processus de construction identitaire menant à une prise de parole publique, ce livre participe à ce courant historiographique qui trouve toute sa pertinence dans le contexte actuel de renouvellement de la démocratie. Cet ouvrage est le fruit d’une recherche doctorale s’étant étalée sur près de cinq années. Ces belles et difficiles années ont été ponctuées de rencontres professionnelles et d’amitiés qui m’ont permis de passer à travers des moments creux et des incertitudes. Sans elles, le poids d’une thèse aurait parfois été bien lourd à porter. J’aimerais remercier chaleureusement Fernande Roy qui a agi à titre de directrice de thèse et Pierre Trépanier qui a joué son rôle de codi- recteur avec un professionnalisme remarquable. Leur rigueur intellec- tuelle, leur présence et surtout leur confiance ont su m’encourager. Pour leurs précieux commentaires et pour avoir pris de leur temps pour lire le manuscrit ou la thèse, je tiens également à remercier Brian Young, Ruby Heap, Paul-André Linteau, Yolande Cohen et les deux évaluateurs anonymes. L’amitié témoignée par les membres du Groupe d’histoire de Montréal fut d’un réconfort majeur. Ma famille, ma belle-famille et mes amis, pour leur soutien inébranlable, méritent également toute ma recon- naissance. En outre, je me dois d’adresser un remerciement bien particu- lier à Julien Goyette pour son appui intellectuel, moral et affectif ; sans lui, ni cet ouvrage ni moi ne serions tout à fait ce que nous sommes devenus. En terminant, je tiens à souligner que sans le soutien financier du Groupe d’histoire de Montréal, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds pour la formation des cher- cheurs et l’aide à la recherche (FCAR), la réalisation de cette recherche aurait été beaucoup plus ardue.