ASSOCIATION INTERCOMMUNALE POUR LE DEMERGEMENT ET L’EPURATION DES COMMUNES DE LA PROVINCE DE LIEGE ======

Point 2 : Approbation de l’évaluation du Plan stratégique 2017-2019

Note de synthèse : Conformément au CDLD, le Plan stratégique 2017-2019 doit faire l’objet d’une évaluation. Celle-ci a été établie par le Conseil d’administration du 23 octobre 2018 et est annexée au présent point.

Proposition de décision : L’Assemblée générale approuve l’évaluation du Plan stratégique 2017-2019.

z ASSOCIATION INTERCOMMUNALE POUR LE DEMERGEMENT ET L’EPURATION DES COMMUNES DE LA PROVINCE DE LIEGE

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AIDE PLAN STRATEGIQUE 2017-2019

Evaluation Assemblée générale stratégique du 26 novembre 2018

AIDE  25, rue de la Digue 4420 Saint -Nicolas  Tél. : 04 234 96 96  Fax. : 04 235 63 49  Courriel : [email protected]

Table des matières

PREAMBULE GENERAL ...... 5 CHAPITRE A - INVESTISSEMENTS...... 6 I. PREAMBULE...... 6 I.1 Les relations contractuelles entre le Gouvernement wallon et la SPGE...... 6 I.2 Les relations contractuelles entre la SPGE et l’AIDE ...... 6 I.3 Les relations contractuelles entre la SPGE, l’AIDE et les communes en matière d’égouttage prioritaire...... 6 I.4 Les programmes d’investissements en matière d’assainissement et d’assainissement-bis...... 7 I.5 Les contentieux européens...... 8 II. ASSAINISSEMENT-BIS (DEMERGEMENT) – PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS...... 9 II.1 Contexte ...... 9 II.2. Bilan des programmes en cours...... 10 II.3. Evaluation des programmes...... 13 II.4. Perspectives...... 13 III. ASSAINISSEMENT (EPURATION) – PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS...... 18 III.1. Contexte...... 18 III.2. Bilan des programmes ...... 20 III.3. Evaluation...... 33 III.4. Perspectives...... 33 IV.1. Contexte...... 37 IV.2. Bilans des programmes ...... 38 IV.3. Evaluation...... 40 IV.4. Perspectives...... 41 V. PERSPECTIVES EN MATIERE D’INVESTISSEMENTS...... 43 CHAPITRE B – EXPLOITATION...... 45 I. PREAMBULE ...... 45 II. ASSAINISSEMENT-BIS (DEMERGEMENT)...... 46 II.1. Bilan ...... 46 II.2. Perspectives...... 47 II.3. Evaluation ...... 48 III. ASSAINISSEMENT (EPURATION) ...... 50 III.1. Bilan...... 50 III.2. Perspectives...... 51 III.3. Evaluation...... 53 CHAPITRE C - SERVICES AUX COMMUNES...... 57

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I. PREAMBULE ...... 57 II. BILAN...... 58 II.1. Le pack de base ...... 58 II.2. Le module 1 « Gestion patrimoniale de l’égouttage communal » ...... 72 II.3. Le module 2 « Missions spécifiques » ...... 73 II.4. Le module 3 « Exploitation de réseaux » ...... 74 II.5. Le module 4 « traitement des déchets de réseaux » ...... 75 III. EVALUATION...... 76 IV. PERSPECTIVES...... 77 CHAPITRE D - SERVICES AUX PARTICULIERS, ASSAINISSEMENT AUTONOME...... 79 I.1. Contexte et bilans...... 79 I.2. Perspectives...... 81 CHAPITRE E – COLLABORATIONS EXTERNES...... 82 CHAPITRE F – PERSPECTIVES GENERALES...... 83

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PREAMBULE GENERAL Le plan stratégique 2017-2019 de l’AIDE a été approuvé par l’Assemblée générale stratégique en sa séance du 19 décembre 2016. Tant en matière d’investissements que d’exploitation des ouvrages, la stratégie de l’AIDE est tributaire du plan financier de la SPGE et de ses programmes d’investissement, lesquels sont eux-mêmes induits par le Gouvernement wallon au travers des contrats de gestion de la SPGE. L’année 2018 a été marquée par le changement de direction générale de l’AIDE et par la mise en œuvre des nouvelles règles de gouvernance édictée par le Gouvernement wallon, dont les conséquences sur les statuts de l’AIDE ont été avalisées par l’Assemblée générale extraordinaire du 18 juin 2018. L’année 2018 a vu la mise en œuvre de la gestion publique de l’assainissement autonome (GPAA, effective depuis le 1er janvier 2018). Dans ce cadre, la SPGE a confié de nouvelles missions à l’AIDE. Il ressort de ce qui précède que le plan stratégique 2017-2019 de l’AIDE a été remanié en conséquence, parallèlement à son évaluation. On notera pour le surplus que le site Internet de l’AIDE a été complétement remanié au début 2018 en vue d’une plus grande lisibilité.

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CHAPITRE A - INVESTISSEMENTS. Les montants mentionnés dans le présent chapitre du plan stratégique sont exprimés en euros et hors TVA et résultent de l’estimation la plus précise possible connue, sauf mention du contraire, au 1er octobre 2018. La situation des dossiers est également arrêtée à cette date. I. PREAMBULE. La stratégie d’investissements de l’AIDE est conditionnée par les moyens financiers que la SPGE met à sa disposition et par les priorités que le Gouvernement wallon fixe à la SPGE au travers des contrats de gestion.

I.1 Les relations contractuelles entre le Gouvernement wallon et la SPGE En application du Décret du 15 avril 1999 relatif au cycle de l'eau, la Société Publique de Gestion de l'Eau (SPGE) a été instituée pour exécuter la politique du Gouvernement wallon dans le domaine de l'eau. Elle a été installée officiellement le 22 octobre 1999. Le premier contrat de gestion a été signé le 29 février 2000 pour une période s’achevant le 31 décembre 2004. Il a fixé, entre autres, le programme d’investissements à réaliser en matière d’assainissement (épuration) pour la période 2000-2004. Le deuxième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a été signé le 16 mars 2006 pour la période débutant le 1er janvier 2005 et s’achevant le 31 décembre 2009. Il a fixé, entre autres, le programme d’investissements à réaliser en matière d’assainissement (épuration) et également en matière d’assainissement-bis (démergement) pour la période 2005-2009. Le troisième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a été signé le 30 juin 2011 pour la période débutant le 30 juin 2011 et s’achevant le 30 juin 2016. Toutefois, de manière à assurer la continuité des investissements, le 1er avril 2010, le Gouvernement wallon a approuvé le programme physique d’investissements 2010-2014 en matière d’assainissement. Une extension du programme physique d’investissements 2010-2014 à la période courant du 1er janvier 2015 au 30 juin 2016, défini par la SPGE, a été approuvée par le Gouvernement wallon en date du 13 mai 2015. Cette extension nous a été signifiée le 15 septembre 2015. Un quatrième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a été signé le 23 juin 2017 pour une période de cinq courant de juin 2017 à juin 2022.

I.2 Les relations contractuelles entre la SPGE et l’AIDE Le contrat de service d'épuration et de collecte entre la SPGE et l'AIDE a été signé en date du 29 juin 2000 pour une durée de vingt ans. Le contrat de zone a, quant à lui, été approuvé par le Conseil d’administration en sa séance du 1er mars 2004 en avenant au contrat de service d’épuration et de collecte, avec une échéance identique. Le contrat de zone régit la relation entre les organismes d’assainissement agréés et la SPGE en matière de démergement, désormais repris sous le vocable « assainissement bis ».

I.3 Les relations contractuelles entre la SPGE, l’AIDE et les communes en matière d’égouttage prioritaire. Une structure de financement permettant de réduire la quote-part globale des communes dans les projets de pose ou de rénovation d'égouts qu'elles souhaitent réaliser dans les zones d’assainissement collectif a été approuvée le 19 décembre 2002 par le Gouvernement wallon.

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Cette structure a, tout d’abord, été mise en place au travers du contrat d’agglomération qui réglait les droits et les obligations des partenaires, à savoir la Commune, l’AIDE, la SPGE et la Région wallonne. Les projets d’égouttage propres à chaque agglomération, inscrits dans un programme triennal approuvé et faisant l’objet d’un avenant au contrat d’agglomération, ont alors bénéficié du nouveau mode de financement. Le 29 avril 2010, le Gouvernement wallon a adopté le contrat d’égouttage, évolution naturelle du contrat d’agglomération, qui tire parti de l’expérience acquise au cours de l’exécution des trois programmes triennaux communaux précédents (2001-2003 – partim –, 2004-2006 et 2007-2009) et des programmes d’infrastructure des communes germanophones. Le contrat d’égouttage est unique pour chaque commune. Les projets d’égouttage inclus dans les programmes triennaux ou d’infrastructure, et leurs modifications ultérieures ne nécessitent plus l’approbation d’un avenant pour pouvoir être acceptés au financement de la SPGE. Le 23 mars 2011, l’arrêté du Gouvernement wallon du 17 février 2011, modifiant le Livre II du Code de l’environnement contenant le Code de l’eau, relatif à la définition du contrat d’égouttage et au financement de l’égouttage était publié au Moniteur belge. Depuis, le contrat d’égouttage est d’application. Il annule et remplace les contrats d’agglomération. Au 1er octobre 2018, septante-neuf des quatre-vingt-quatre villes et communes de la province de Liège ont signé le contrat d’égouttage. Il est à noter que cinq communes (, , CLAVIER, et ) n’étaient a priori pas concernées par ce contrat car leur territoire ne comporte aucune zone en assainissement collectif. Cette situation peut cependant évoluer suite à l’approbation d’études de zones qui recommandent, sur le territoire de certaines de ces communes, le passage de certaines zones d’un régime d’assainissement autonome à un régime d’assainissement collectif. C’est, par exemple, le cas de la commune de Stoumont dont la dernière révision du plan d’assainissement par sous- bassin hydrographique (PASH) de l’Amblève classe le centre du village de Stoumont en régime d’assainissement collectif.

I.4 Les programmes d’investissements en matière d’assainissement et d’assainissement- bis. Les programmes d’investissements 2000-2004 et 2005-2009 en matière de nouveaux ouvrages ont été proposés par l’AIDE à la SPGE qui les a définis et les a appropriés en fonction de priorités dictées notamment par le Gouvernement wallon puis les a proposés à celui-ci pour approbation. Le programme d’investissements 2010-2014 en matière d’assainissement a été directement établi par la SPGE en fonction des priorités définies par le Gouvernement wallon, lesquelles visaient, que ce soit en matière d’assainissement, d’assainissement-bis ou d’égouttage, à la résorption des contentieux européens. Pour mémoire, l’AIDE n’a pas été associée à l’établissement par la SPGE du projet d’extension du programme d’investissements 2010-2014 aux années 2015-2016, extension de programme communiquée par la SPGE en date du 15 septembre 2015.

L’évolution de son plan financier a conduit la SPGE à redéfinir en avril 2012 de nouvelles priorités et à proposer une planification d’investissement. Tous les dossiers inscrits dans un programme d’investissement approuvé ont dû être mis en œuvre en respectant les priorités de la SPGE. Dans le cadre de son plan financier et de son quatrième contrat de gestion, la SPGE a proposé au Gouvernement wallon un programme de travaux pour la période 2017-2021 incluant certains dossiers repris dans un programme précédent et dont les travaux n’avaient pas débuté au 31 décembre 2016 ainsi que d’autres dossiers relevant des priorités wallonnes dont, notamment, ceux qui font partie des mesures des 1ers et 2èmes plans de gestion par bassin hydrographique adoptés par le Gouvernement wallon.

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Ce programme de travaux 2017-2021 a été élaboré dans des limites budgétaires strictes et selon un canevas de priorités établi par la SPGE. Il a été approuvé par le Gouvernement wallon le 7 septembre 2017. Le projet de programme de travaux 2022-2026 est en cours de discussion avec la SPGE depuis juin 2018.

I.5 Les contentieux européens. La résorption des contentieux européens pilote l’action de la SPGE depuis sa création. Malgré un plan financier restrictif, 2017 devait permettre de mettre définitivement en ordre la Wallonie vis-à-vis de ses obligations européennes en matière d’assainissement. Pour respecter cette échéance, certains dossiers ont requis des mesures d’accélération et de mise en service anticipée, acceptées par la SPGE. Il faut rappeler que la Commission européenne a entamé deux procédures infractionnelles à l’égard de la Belgique pour défaut d’implémentation des dispositions de la directive 91/271 relative au traitement des eaux résiduaires urbaines. La première procédure infractionnelle (contentieux C-533/11) concernait le non-respect des échéances fixées pour la collecte et le traitement des eaux résiduaires urbaines provenant des agglomérations de plus de 10.000 équivalent-habitants. Elle a connu son épilogue le 17 octobre 2013 où la Cour européenne de Justice a condamné la Belgique à payer à la Commission européenne la somme forfaitaire de 10.000.000 € pour ne pas avoir pris l’ensemble des mesures nécessaires que comporte l’exécution de l’arrêt du 8 juillet 2004 de la Cour européenne de Justice constatant le manquement du Royaume de Belgique aux obligations découlant des articles 3 et 5 de la directive 91/271/CEE du Conseil, du 21 mai 1991, relative au traitement des eaux urbaines résiduaires, telle que modifiée par la directive 98/15/CE de la Commission, du 27 février 1998, cet État membre a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de l’article 260, paragraphe 1, TFUE. On notera que la condamnation imposait également une astreinte bisannuelle qui n’a pas trouvé à s’appliquer car les agglomérations considérées comme non-conformes ont été mises en ordre, ce qui a été confirmé par la Commission européenne. Une deuxième procédure infractionnelle est en cours pour non-respect des échéances fixées pour la collecte et le traitement des eaux résiduaires urbaines provenant des agglomérations comprises entre 2.000 et 10.000 équivalent-habitants. Le 12 juillet 2013, une requête a été déposée contre le Royaume de Belgique par la Commission européenne devant la Cour européenne de Justice pour manquement aux obligations qui lui incombaient en vertu des dispositions des articles 3 (collecte) et 4 (traitement) de la directive 91/271 pour les agglomérations précitées. Sans entrer dans les détails, ce contentieux concernait au départ, en Province de Liège, trente-six agglomérations (sur 131 au niveau wallon) dont la charge polluante est comprise entre 2.000 et 10.000 EH qui soit, étaient dépourvues de station d’épuration soit, n’avaient pas un taux de collecte des eaux usées supérieur ou égal à 95 %.

Les mises en service anticipées des stations d’épuration de Fond de Couvenaille, de et de Neuville ont rendu conformes les dernières agglomérations à la directive européenne, la dernière ayant été rendue opérationnelle en juin 2018.

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II. ASSAINISSEMENT-BIS (DEMERGEMENT) – PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS.

II.1 Contexte Le 17 juillet 2003, le Gouvernement wallon a confié à la SPGE, en extension de sa mission d’assainissement, le soin de participer au financement du démergement sur le territoire de la Région wallonne. Depuis le 1er janvier 2004, par la signature du « contrat de zone » entre l’AIDE et la SPGE, le Démergement est désormais assimilé à une forme particulière de collecte. Cette activité est maintenant intégrée dans le cycle de l’eau, dans sa phase « Assainissement » sous le vocable « Assainissement-bis ». En application du contrat de zone, une convention de financement des missions liées au démergement a été signée entre l’AIDE et chacune des sept villes et communes concernées de la région liégeoise (villes et communes affiliées au capital A de l’AIDE : Flémalle, , Liège, , Saint-Nicolas, et ) ainsi qu’entre la Province de Liège et l’AIDE Ces conventions complètent le contrat de zone et fixent les modalités de participation au financement des nouveaux investissements et de l’exploitation du dispositif de démergement. La convention confirme les participations respectives des différents intervenants comme suit :

Investissements Exploitation SPGE 83 % 75% Province de Liège 12,5 % - Villes et communes 4,5 % 25%

Les activités de l'AIDE en matière de démergement sont orientées et fixées par la Région wallonne, en fonction notamment des contingences budgétaires, par l'intermédiaire de la SPGE, laquelle examine et approuve les programmes présentés par l'AIDE.

En 2014, 2015 et 2016, l’Assemblée générale a formulé des propositions de programmes pour les périodes 2015-2019, puis 2015-2016 et 2017-2021, sans que la SPGE ne réponde à ses propositions.

Les deux autres organismes de démergement wallons (IDEA à Mons et IGRETEC à Charleroi) étant dans la même situation, vu les besoins urgents d’adaptation, de réhabilitation et de modernisation d’ouvrages parfois très anciens (collecteurs, exutoires, stations de pompage), les trois organismes de démergement ont décidé d’adopter une démarche commune visant à faire reconnaître l’importance stratégique du démergement en termes de protection civile et de développement économique, à évaluer les besoins à un horizon de 20 ans et à établir, de façon concertée, des propositions de programmes de travaux pour les périodes 2017-2021 et 2022-2026.

Ces constats et ces revendications sont consignés dans un document commun intitulé « Le démergement, sans concession. Le livre blanc 2017 du démergement ».

Ce document a été validé par les trois directions générales le 19 avril 2017 puis, vu l’imminence de l’approbation du plan financier et des programmes d’investissement de la SPGE, a été présenté, pour information, au Conseil d’administration de la SPGE lors de sa séance du 28 avril 2017.

Parmi d’autres considérations, les besoins annuels d’investissement ont été évalués à quelque 12 millions d’euros hors TVA pour la Wallonie, dont un peu plus de 6 millions d’euros par an pour la seule région liégeoise.

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Dans les faits, le projet de plan financier 2017-2021 de la SPGE, approuvé par son conseil d’administration le 23 juin 2017, prévoit un budget quinquennal d’investissement en matière de démergement de 16.338.607,57 € hors TVA pour la Wallonie dont seuls 6.157.548,90 € hors TVA sont alloués à l’AIDE pour les cinq années à venir, ce qui est largement insuffisant pour faire face aux besoins.

Cette situation n’est pas acceptable.

Des solutions alternatives de financement doivent être trouvées pour assurer le développement, la mise à niveau et la réhabilitation d’ouvrages essentiels à la sécurité et la salubrité publiques des zones démergées. Des discussions sont en cours entre la SPGE et le Gouvernement wallon pour tenter de trouver une solution pérenne à cette situation préoccupante pour les villes et communes liégeoises concernées. Au 1er octobre 2018, elles n’avaient pas encore abouti.

La SPGE, interpellée par les trois organismes de démergement wallons, leur a demandé de présenter un projet de plan d’investissement pour 2022-2026 et 2027-2031 afin de pouvoir planifier à plus long terme les besoins financiers requis par les activités de démergement. Le 18 juin 2018, les trois organismes ont remis à la SPGE une version actualisée du Livre blanc (2018), principalement axée sur les besoins les plus urgents. Au 1er octobre 2018, ces propositions sont en cours d’examen par la SPGE.

II.2. Bilan des programmes en cours.

II.2.1. Programme quinquennal 2010-2014

Le 21 décembre 2009, l’Assemblée générale stratégique a approuvé la proposition de programme quinquennal d’investissement en matière d’assainissement-bis pour la période 2010-2014.

Le programme d’investissements 2010-2014 en matière d’assainissement-bis a été actualisé et remanié pour l’adapter à la réalité des besoins et des urgences. Ces ajustements ont été approuvés par l’Assemblée générale lors de ses séances du 19 novembre 2012, 16 décembre 2013, 18 décembre 2014, 14 décembre 2015 et 19 décembre 2016. Ces ajustements ont été apportés dans le respect des modalités d’exécution fixées par la SPGE : - un budget total de 21.770.000 € constituant une enveloppe fermée relative aux travaux d’assainissement-bis (avenants compris) ; - un budget correspondant au montant préfinancé par la SPGE, soit 100% du montant des travaux ; - le report dans un programme ultérieur de tout chantier non adjugé amenant à dépasser le budget.

Toutefois, dans le cadre du respect de son plan financier qui se base désormais sur la mise en chantier des dossiers et non plus sur leur engagement budgétaire, la SPGE a clôturé ce programme en n’y retenant que les dossiers dont les travaux avaient été commandés avant le 31 décembre 2016. Tous les dossiers ne répondant pas à ce critère ont été repris dans le projet de programme de travaux 2017-2021.

Au 1er octobre 2018, la situation du programme et des dossiers se présente comme suit.

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A.I.D.E. - Programme quinquennal 2010-2014 en matière d'assainissement-bis, mise à jour du 1er octobre 2018

Dernier montant Budget prévu en Code SPGE Dénomination des entreprises connu en € (hors Etat du dossier € (hors T.V.A.) T.V.A.)

62079/01/C085 HERSTAL / Stations de pompage n° 1, 2 et 3. Modernisation – 1er lot. 3.820.000 4.102.767 Compte final approuvé

62063/01/B001 SERAING - Cornillon - Bassins écrêteurs 2.100.000 1.704.137 Compte final approuvé

62063/01/C105 LIEGE (Sclessin) / SP n° 20. 1ère partie et 2ème partie 1.000.000 1.164.098 Marché réceptionné LIEGE (Sclessin) / Liaisons SP16 – SP21 – STEP Liège-Sclessin. SERAING-FLEMALLE (Ivoz-Ramet) - Liaison SP7 - SP1 62063/01/D005 SERAING - Liaisons SP9 -SP8 - SP2 et SP6 - SP5 - SP3 1.600.000 1.529.784 Compte final approuvé LIEGE (Angleur) Liaisons SP 11 - SP 10 - SP 9 - SP 6 Réseau de câbles HT. 1ère partie. Achat de câbles. Liège (Sclessin) / Liaisons SP16 – SP21 – STEP Liège-Sclessin. 62063/01/D006 400.000 1.127.846 Compte final approuvé Réseau de câbles HT. 2ème partie. Pose de câbles.

62063/01/C011 SERAING - Collecteurs de la plaine - 9ème lot - rue Cockerill 1.100.000 1.646.673 Marché réceptionné

62063/01/P011 SERAING / SP n° 3 - Electromécanique - Modernisation - 1er lot. 350.000 542.852 Marché réceptionné 62063/01/P006 SERAING / SP n°8 provisoire 800.000 730.566 Marché réceptionné SERAING - Liaisons SP9 -SP8 - SP2 et SP6 - SP5 - SP3 62063/01/D012 300.000 260.058 Marché réceptionné Réseau de câbles HT. 2ème partie. Pose de câbles. LIEGE (Angleur) - Collecteurs de la plaine - 11ème lot, 7ème partie - 1ère phase 200.000 260.070 Marché réceptionné LIEGE (Angleur) - Rénovation de la station de pompage principale n°11 d'Angleur - 1ère partie. 62063/01/C133 500.000 525.185 Marché réceptionné LIEGE (Angleur) Liaisons SP 11 - SP 10 - SP 9 - SP 6 500.000 350.609 Marché réceptionné Réseau de câbles HT. 2ème partie. Pose de câbles. 62063/01/C131 LIEGE (Sclessin) - Collecteurs de la plaine - 6ème lot (Avouerie) 1.250.000 1.673.754 Marché réceptionné 62079/01/C102 LIEGE (Wandre) - Collecteurs de la plaine - 4ème lot - 2ème partie - 1ère phase (rue Coplay) 200.000 216.607 Compte final approuvé HERSTAL - Collecteurs de la plaine - 3ème lot - 6ème partie - Rue Petite Voie et quai de 62079/01/C075 1.250.000 1.550.072 Compte final approuvé l'Abattoir. FLEMALLE (Flémalle-Haute) - Exutoire II - 3ème tranche, 3ème partie 62063/01/C132 550.000 406.890 Marché réceptionné Collecteur de la plaine - rue Doneux 62079/01/C082 Visé (Cheratte) / Station de pompage n° 2. 1.000.000 0 Dossier reporté

62063/01/P005 LIEGE (Sclessin) / SP n° 16. Electromécanique - Modernisation - 1er lot 1.650.000 0 Dossier reporté SERAING- Réhabilitation des collecteurs supérieurs place communale et place du 17 62063/01/C137 250.000 212.093 Compte final approuvé Novembre ème 62079/01/C103 LIEGE Réseau (Wandre) de câbles - CollecteursHT. 2 partie. de la Pose plaine de - Placecâbles. d'Elmer - Etanchement 200.000 218.718 Compte final approuvé FLEMALLE-SERAING - Liaisons HT Cabine Trasenster - SP 8, SP Jemeppe (darse) - SP3 et 62063/01/D032 250.000 568.240 Chantier en cours SP7 - SP1 - Remplacement de câbles HT - 1ère partie - Achat de câbles

62063/01/D029 SERAING- Liaisons HT Cabine Trasenster - SP 8 - 2ème partie - Pose de câbles 350.000 243.009 Compte final approuvé SERAING-FLEMALLE (Ivoz-Ramet) - Liaison SP7 - SP1 62063/01/D030 500.000 0 Dossier reporté Réseau de câbles HT. 2ème partie. Pose de câbles.

62063/01/C103 SERAING (Jemeppe) / Exutoire IV. Rénovation - 1ère partie - 1ère phase 560.000 567.819 Compte final approuvé

62063/01/C? SERAING (Jemeppe) / Exutoire IV. Rénovation - 1ère partie - 2ème phase 1.090.000 0 Dossier reporté TOTAUX 21.770.000 19.601.847 II.2.2. Programme quinquennal 2017-2021

Le 23 juin 2016, le Conseil d’administration de la SPGE a approuvé le plan financier de la SPGE pour les années 2017-2021, lequel comporte un budget de 16.338.607,57 € hors TVA pour le démergement en Wallonie.

Le programme d’investissements en matière d’assainissement-bis alloué à l’AIDE est une enveloppe fermée d’un montant de 6.157.548,90 € hors TVA pour les cinq années à venir. Ce programme est constitué des dossiers du programme précédent dont le chantier n’avait pas débuté au 31 décembre 2016 et de dossiers dont la réalisation conjointe aux travaux de collecte des eaux usées est incontournable.

Pour autant que de besoin, il faut ici rappeler que ce programme est largement inférieur aux besoins et attentes exprimés par l’Assemblée générale de l’AIDE en 2014, 2015 et 2016.

Au 1er octobre 2018, la situation des dossiers de ce programme se présente comme suit.

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A.I.D.E. - Programme quinquennal 2017-2021 en matière d'assainissement-bis, mise à jour du 1er octobre 2018

Dernier montant Budget prévu en Code SPGE Dénomination des entreprises connu en € (hors Etat du dossier € (hors T.V.A.) T.V.A.)

62063/01/C149 LIEGE ( Angleur) - Collecteurs de la plaine - 16ème lot - 2ème partie - 2ème phase 3.493.297 3.493.297 Marché en passation 62063/01/C155 SERAING - Collecteur supérieur de l'impasse Collard 130.103 130.103 Marché réceptionné 62063/01/C134 SERAING - Collecteurs supérieur et inférieur de la rue Brialmont 154.056 154.056 Chantier en cours LIEGE (Wandre) - Collecteurs de la plaine - rue d'Elmer - Etanchement. Réseau SP3, 3ème 62079/01/C110 301.750 210.623 Chantier en cours lot - 3ème partie - 2ème phase AMONT - Remplacement de câbles HT - liaisons SP Jemeppe-darse-SP3FL - SP3Fl-SP1Fl - sans code 750.000 750.000 Marché en passation NTM -SP2Fl - 1ère partie - Achat de câbles 62063/01/C108 FLEMALLE (Flémalle-haute) - Station de pompage n°1 550.000 550.000 Etudes en cours AMONT - Remplacement de câbles HT - liaisons SP3Fl-SP1Fl - NTM -SP2Fl - 2ème partie - 62063/01/C112 400.000 400.000 Etudes en cours Pose de câbles

SERAING-FLEMALLE (Ivoz-Ramet) - Liaison SP7-SP1 - Remplacement de câbles HT - 62063/01/D030 378.343 378.343 Chantier en cours 2ème partie - Pose de câbles TOTAUX 6.157.549 6.066.422 De façon à respecter le plan financier de la SPGE, les travaux doivent désormais débuter dans le courant de l’année où ils ont été programmés. Les dossiers doivent donc être également suivis strictement en termes de respect des échéances.

La planification des dossiers est la suivante.

A.I.D.E. - Programme quinquennal 2017-2021 en matière d'assainissement-bis, mise à jour du 9 octobre 2017

Anné Code SPGE Dénomination des entreprises prévisionnelle de Année réelle Etat du dossier mise en chantier

62063/01/C149 LIEGE ( Angleur) - Collecteurs de la plaine - 16ème lot - 2ème partie - 2ème phase 2017 Marché en passation 62063/01/C155 SERAING - Collecteur supérieur de l'impasse Collard 2017 2017 Marché réceptionné 62063/01/C134 SERAING - Collecteurs supérieur et inférieur de la rue Brialmont 2017 2017 Chantier en cours LIEGE (Wandre) - Collecteurs de la plaine - rue d'Elmer - Etanchement. Réseau SP3, 3ème 62079/01/C110 2017 2017 Chantier en cours lot - 3ème partie - 2ème phase AMONT - Remplacement de câbles HT - liaisons SP Jemeppe-darse-SP3FL - SP3Fl-SP1Fl - sans code 2018 Marché en passation NTM -SP2Fl - 1ère partie - Achat de câbles 62063/01/C108 FLEMALLE (Flémalle-haute) - Station de pompage n°1 2019 Etudes en cours AMONT - Remplacement de câbles HT - liaisons SP3Fl-SP1Fl - NTM -SP2Fl - 2ème partie - 62063/01/C112 2018 Etudes en cours Pose de câbles

SERAING-FLEMALLE (Ivoz-Ramet) - Liaison SP7-SP1 - Remplacement de câbles HT - 62063/01/D030 2017 2017 Chantier en cours 2ème partie - Pose de câbles Le dossier LIEGE (Angleur) - Collecteurs de la plaine - 16ème lot - 2ème partie - 2ème phase a été retardé par la nécessaire adaptation des documents de marché à la nouvelle législation sur les marchés publics et à la mise à jour du QUALIROUTES. Il devrait être mis en chantier fin 2018.

II.2.3. Programme de cadastre des réseaux de démergement

En 2009, la SPGE et les sept organismes d’assainissement agréés (OAA) ont signé la convention relative à la constitution et l’exploitation d’un système de gestion des réseaux d’assainissement, dont le Conseil d’administration a pris acte lors de sa séance du 7 septembre 2009. Cette convention fixe les modalités pratiques et financières liées au développement, l’alimentation, la mise à jour, la maintenance et l’exploitation de la base de données InfoNet.

Dès lors, depuis septembre 2009, tout chantier de pose et/ou de réhabilitation de collecteur de démergement intégrait d’office la réalisation d’un dossier de cadastre, à charge de l’entrepreneur Ces missions ont été peu à peu reprises par la cellule « Cadastre et SIG » depuis 2017.

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Toutefois, la SPGE demande également que les réseaux d’assainissement et d’assainissement-bis existants et les égouts posés par la SPGE antérieurement à cette date soient cadastrés et intégrés progressivement dans la base de données InfoNet.

Chaque cadastre a pour objet une campagne de reconnaissance complète de réseaux de collecteurs d’assainissement-bis exploités par l’AIDE, comprenant des opérations de levé topographique et d’acquisition de données caractéristiques, ainsi que d’examen visuel pour environ un tiers des réseaux.

Les cadastres des réseaux existants d’assainissement-bis, sont financés par la SPGE dans le cadre d’un programme spécifique.

Les canalisations de démergement existantes à cadastrer en Province de Liège représentent une longueur totale estimée à quelque 230 km, correspondant aux collecteurs et exutoires posés par l’AIDE depuis sa création.

La complexité des interventions sur les réseaux de démergement a conduit l’AIDE à préconiser la réalisation de ces cadastres en interne. La caractérisation spécifique des réseaux de démergement a d’ailleurs été demandée à la SPGE dans le cadre du Livre blanc 2017 du démergement, en tenant compte des cadastres déjà réalisés. Elle devrait faire l’objet de décisions ultérieures.

II.3. Evaluation des programmes. Il résulte de la décision de la SPGE de clôturer au 31 décembre 2016 tous les programmes d’investissement en cours, en reportant dans un programme ultérieur les dossiers qui n’avaient pas été mis en chantier à cette date, que tous les dossiers du plan quinquennal d’investissements 2010 – 2014 en matière d’assainissement-bis sont engagés à 100 %. Ce passage d’un programme d’études à un programme de travaux sur base annuelle fait que, sous réserve de l’évolution des chantiers en cours, l’enveloppe budgétaire initiale de 21.770.000 € hors TVA n’aura été consommée qu’à hauteur de 90,04 %. Au 1er octobre 2018, le programme d’investissements 2017-2021 est engagé à hauteur de 83,09%.

II.4. Perspectives. Le Livre blanc 2017 du démergement dont question ci-avant a été rédigé conjointement par les trois organismes d’assainissement agréés qui s’occupent de démergement en Wallonie. Malgré des contextes topographiques et historiques différents, les trois intercommunales (AIDE, IDEA et IGRETEC), outre la finalisation des ouvrages, doivent faire face à de nombreux défis, à relever dans les prochaines années : 1. la connaissance détaillée des ouvrages et des réseaux (câbles et conduites) est impérative pour évaluer l’adéquation réelle des ouvrages aux conditions actuelles de fonctionnement et le niveau de risque qu’ils présentent, tant d’un point de vue fonctionnel que structurel. Cette connaissance est également nécessaire pour répondre aux exigences de la directive INSPIRE et au décret Impétrants (vectorisation des réseaux, y compris les câbles et la fibre optique, dans un délai de 10 ans) ; 2. le vieillissement des ouvrages est sans nul doute le défi le plus important et le plus urgent. Il se traduit par une perte des caractéristiques fonctionnelles des éléments constitutifs (usure, affaiblissement structurel, perte de résistance, perte d’étanchéité, corrosion, etc.) et une augmentation sensible du risque de défaillance ; 3. l’obsolescence des ouvrages fait notamment suite à la multiplication et au renforcement des normes (particulièrement en matière d’électricité et en matière de sécurité au travail) ; 4. le déficit capacitaire des ouvrages fait suite d’une part à l’imperméabilisation croissante de leur bassin technique par une urbanisation croissante et l’évolution des pratiques agricoles et, d’autre part,

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aux effets du changement climatique sur les pluies statistiquement différentes aujourd’hui et bien plus contraignantes pour le dimensionnement des ouvrages ; 5. la baisse du niveau de sécurité apportée par les protections directes pour les zones susceptibles d’être noyées par débordement d’un cours d’eau (cf cartes d’inondations avec aléa extrême établi pour un niveau de crue centennale modélisée en tenant compte du changement climatique) implique un rehaussement progressif des niveaux de protection des ouvrages de démergement ; 6. la reprise des eaux usées dans les dispositifs de démergement et la séparation des eaux claires provenant des ouvrages de protection contre les effets des nappes phréatiques, tout en maintenant un même niveau de protection pour les riverains, est à la fois un défi technique et une opportunité pour réhabiliter les ouvrages concernés ; 7. l’élargissement des zones démergées suite au retrait de l’industrie, notamment en région liégeoise, ouvre à l’urbanisation des zones industrielles autrefois démergées de façon autonome et qui doivent être protégées de façon collective ; 8. la sécurisation énergétique des stations de pompage est un problème né notamment de la libéralisation du secteur de l’énergie, du regroupement de sources d’approvisionnement autrefois distinctes, des risques de délestage voire de black-out. Notons également la nécessité d’adapter certains ouvrages et réseaux électriques au changement de la tension de service (migration générale vers une tension unique de 10.600 ou de 15.000 V annoncée par certains gestionnaires de réseaux de distribution) ; 9. la maîtrise des frais d’exploitation (personnel et gestion de la garde, chauffage, performances énergétiques) ; Les trois organismes agréés de démergement estiment qu’il faut également rester très attentif à l’évolution des politiques fédérales et régionale en matière de reprise de l’exploitation minière (gaz de schiste par exemple), aux phénomènes de remontée des nappes aquifères et, d’une manière générale, à l’évolution des affaissements miniers à long terme. Enfin, l’évolution du mode de vie et de consommation des citoyens conduit au rejet dans les égouts publics de déchets solides tels que certains produits d’hygiène corporelle (tels que les lingettes, serviettes hygiéniques, langes, etc.) qui sont la cause de dysfonctionnements des installations de dégrillage et de pompage. L’évolution récente des législations fédérales et régionales en la matière devrait cependant permettre de réduire ces problèmes. L’adaptation et l’automatisation des systèmes de nettoyage des grilles de protection s’avèrent donc souvent indispensables. Sur base de ce constat, les trois organismes agréés de démergement ont développé une démarche commune d’évaluation des besoins de mise à niveau et d’adaptation des dispositifs de démergement dont elles assurent la gestion, articulée autour des thématiques « connaître », « compléter », « adapter, réhabiliter et moderniser » et « sécuriser ». Connaître Les trois organismes agréés de démergement ont un besoin essentiel de connaissance profonde et détaillée de leurs ouvrages, des réseaux incidents et des conditions de fonctionnement. En effet, pour la plupart de ceux-ci, les conditions qui ont prévalu à leur conception et leur dimensionnement sont soit inconnues soit n’ont jamais été mises à jour, alors que certains ouvrages ont plus de 80 ans. Il est plus que temps de vérifier leurs capacités en regard de la situation actuelle de fonctionnement. Un cadastre précis des réseaux incidents est impératif. Au-delà de la connaissance géographique des réseaux et des ouvrages, il est également essentiel d’en connaître l’état structurel et fonctionnel, à l’aide des moyens actuels d’investigation tels que les

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endoscopies et les techniques de zoomage pour les conduites ou la thermographie pour les bâtiments. Un diagnostic précis de tous les ouvrages est nécessaire. Des simulations hydrauliques s’imposent pour vérifier les capacités hydrauliques et évaluer les risques de dysfonctionnement et leurs conséquences potentielles. Elles permettront également de vérifier la résilience des installations au changement climatique. Sur base de l’ensemble des informations recueillies et de leur analyse, un plan de gestion patrimoniale doit être établi qui se traduit notamment par une évaluation des besoins et une priorisation des actions à entreprendre. Par ailleurs, un cadastre précis des câbles électriques souterrains (HT, BT et signalisation) s’avère indispensable à court et moyen termes en raison des dispositions du décret « Impétrants ». L’AIDE a estimé les besoins de (re)connaissance de ces ouvrages à quelque 5 millions d’euros hors TVA. Dans son complément du 15 juin 2018 au Livre blanc, l’AIDE a proposé à la SPGE de réserver un budget de reconnaissance (hors cadastres) de 849.000 EUR hors TVA pour la période 2017-2026.

Cet exercice était, jusqu’à présent, envisagé au fur et à mesure de la reprise des eaux usées dans les stations de pompage. Le rythme des modernisations étant dorénavant nettement ralenti, l’AIDE a sollicité de la SPGE un budget spécifique d’étude pour évaluer la résilience de ses installations au changement climatique, sur base des informations disponibles. En effet, les développements cartographiques (SIG) et la mise à disposition de données statistiques (régimes de pluie, régimes de Meuse) par les autorités compétentes permettent d’envisager une première approche plus rapide, mais néanmoins rigoureuse, de l’évaluation de cette résilience.

Cette démarche permettra, sur base d’informations collectées à partir des plans as-built et de quelques vérifications locales, de reconstituer les diagrammes (Vicari) de fonctionnement des stations de pompage sous différents régimes de pluie et niveaux de Meuse, de redéfinir précisément les niveaux de mise en service des stations de pompage intermittentes, d’optimiser les niveaux de démarrage des pompes et d’intégrer aisément les nouveaux projets d’urbanisation dans les réseaux ainsi modélisés.

Le cadastre exhaustif ultérieur, complété notamment par un diagnostic des réseaux, serait lui-même guidé par les résultats de cette première approche, ce qui en simplifierait la réalisation.

Par courrier du 21 août 2017, l’AIDE a demandé à la SPGE un budget d’étude pour l’étude de la résilience au changement climatique des ouvrages situés en rive gauche de Meuse, en amont de Liège, qui comptent parmi les ouvrages les plus anciens. Il s’agit des stations de pompage principales n°3 de Flémalle, n°7 et 9 de Jemeppe, 12, 13, 16, 18 et 20 de Sclessin, auxquelles a été ajoutée la détermination des conditions de fonctionnement de la station de pompage n°1 de Flémalle (prévue dans les programmes d’investissement 2017-2021). Préalablement à ces études d’ouvrages, l’AIDE mènera une analyse croisée des occurrences de pluie mesurées à la station de mesure IRM de Bierset et des occurrences des niveaux de crue sur base des séries statistiques du SPW et de l’AIDE en vue redéfinir les hypothèses de conception et de dimensionnement des ouvrages de démergement. Au 1er octobre 2018, accord a été donné, à titre pilote, pour une note méthodologique générale présentant la démarche et pour l’étude des conditions de fonctionnement de la future station de pompage n°1 de Flémalle. Compléter Malgré de longues années d’investissement, les dispositifs de démergement sont encore incomplets soit parce que les ouvrages initialement prévus ont perdu leur pertinence (ainsi lorsque les affaissements escomptés n’ont pas eu lieu avec l’amplitude attendue), soit parce qu’ils n’ont pas encore pu être réalisés et que des solutions provisoires, souvent partielles, ont pallié leur absence.

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Par contre, notamment dans la région liégeoise, des zones autrefois démergées de façon autonome par l’industrie doivent aujourd’hui être équipées en complétant le dispositif, impliquant la réalisation de nouveaux ouvrages. Ces ouvrages devront être réalisés en fonction des opportunités et des nécessités (ainsi la reprise des eaux usées peut permettre de réaliser un ouvrage mixte démergement/assainissement globalement moins coûteux). Les ouvrages de complétude devront être réalisés en fonction des nécessités et des opportunités. L’AIDE a estimé que, dans les vingt prochaines années, un budget de 32.650.000 € hors TVA était à prévoir pour compléter les dispositifs en place. Dans son complément du 15 juin 2018 au Livre blanc, l’AIDE a proposé à la SPGE de réserver un budget de 9.000.000 EUR hors TVA pour la période 2022-2026 pour compléter les dispositifs de démergement. Adapter, réhabiliter et moderniser Les facteurs d’évolution décrits ci-avant motivent amplement les besoins de mise à niveau d’ouvrages devenus insuffisants, d’adaptation aux évolutions de l’urbanisation, de la société, des technologies disponibles, des normes techniques et environnementales, des exigences économiques, des législations et réglementations, etc. Les trois OAA sont particulièrement inquiets des conséquences attendues du changement climatique notamment en termes de baisse du niveau de protection contre les inondations directes et en termes d’évolution à la hausse de l’intensité des pluies de référence. Il est tout aussi évident que, nonobstant l’évolution des contraintes externes précitées, le vieillissement des ouvrages et de leurs composants implique des opérations importantes de remplacement, de consolidation, de rénovation ou de réhabilitation. Un audit approfondi de chaque ouvrage devrait permettre d’estimer de façon détaillée les travaux d’adaptation, de réhabilitation et de modernisation qui doivent être entrepris, leur priorité et leur urgence. Sur base de leur expérience et de leur connaissance actuelle des ouvrages, les trois OAD ont déterminé quelles étaient les interventions nécessaires et indispensables sur les ouvrages qu’ils exploitent à une échéance de vingt ans dont, notamment et de façon quasi immédiate, la mise en conformité des installations électriques suite à l’évolution normative du RGPT. L’AIDE a estimé que, dans les vingt prochaines années, un budget de quelque 88.000.000 € hors TVA était à prévoir pour compléter les dispositifs en place. Il faut noter que ces analyses ont montré que les besoins d’adaptation, réhabilitation et modernisation d’ouvrages correspondaient à un investissement annuel de l’ordre de 1 % de la valeur patrimoniale de ces ouvrages, ce qui est parfaitement en accord avec des études allemandes et françaises menées sur des réseaux d’égouttage. Dans son complément du 15 juin 2018 au Livre blanc, l’AIDE a proposé à la SPGE de réserver un budget de 39.574.000 EUR hors TVA pour la période 2022-2026 pour adapter, rénover, réhabiliter et moderniser les dispositifs de démergement. Sécuriser Vu les conséquences sociales et économiques du dysfonctionnement d’un dispositif de démergement, il est nécessaire de s’assurer que toutes les dispositions sont prises pour assurer la fiabilité de fonctionnement et la pérennité du service. Outre la sécurité intrinsèque des dispositifs de collecte et de pompage, les trois OAD ont mis en évidence l’importance de la sécurisation de l’approvisionnement énergétique des ouvrages, l’intérêt de développer

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un système robuste et efficace de télésurveillance et de télégestion des dispositifs et, dans certains cas, la nécessité d’une sécurisation physique des infrastructures contre le vol et le vandalisme. L’AIDE a estimé que, dans les vingt prochaines années, un budget de quelque 2.250.000 € hors TVA était à prévoir pour assurer la sécurisation de l’approvisionnement électrique de ses ouvrages. Dans son complément du 15 juin 2018 au Livre blanc, l’AIDE a proposé à la SPGE de réserver un budget de 1.725.000 EUR hors TVA pour la période 2022-2026 pour sécuriser les dispositifs de démergement.

Le Livre blanc 2017 du démergement évalue les besoins d’investissement de l’AIDE en matière de démergement à plus de 6 millions € hors par an. Il apparaît très clairement que le budget prévu par la SPGE pour les investissements AIDE en matière de démergement est nettement insuffisant pour faire face aux besoins. Des sources alternatives de financement doivent impérativement être dégagées. Des démarches auprès de la SPGE et du Gouvernement wallon ont été entreprises en 2017 et ont été poursuivies en 2018.

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III. ASSAINISSEMENT (EPURATION) – PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS.

III.1. Contexte. Les contrats de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE déterminent notamment les programmes des investissements à réaliser en matière d'assainissement et de protection des captages. Le contrat de service d'épuration et de collecte entre la SPGE et l'AIDE a été, quant à lui, signé le 29 juin 2000. Les programmes d’investissements 2000-2004 et 2005-2009 en matière de nouveaux ouvrages d’assainissement ont été proposés par l’AIDE à la SPGE qui les a appropriés en fonction de priorités du Gouvernement wallon et les a ensuite proposés à celui-ci pour approbation. Le troisième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a pris cours le 30 juin 2011 et s’est achevé le 30 juin 2016. Toutefois, pour maintenir la continuité des investissements dans le cadre de la résorption des deux contentieux européens, le Gouvernement wallon a approuvé le programme d’investissements 2010-2014 en matière d’assainissement de la SPGE en date du 1er avril 2010. Contrairement aux deux premiers programmes, celui-ci a été entièrement déterminé par la SPGE, sur base d’un inventaire des ouvrages d’assainissement encore à réaliser et connus à ce jour transmis le 28 avril 2010 par l’AIDE et en fonction des contentieux européens à la résorption desquels la SPGE accorde une priorité absolue. Le programme d’investissement 2010-2014 a été étendu aux années 2015-2016, par décision du Gouvernement wallon en date du 13 mai 2015. Cette extension ne comporte pas de dossier nouveau pour l’AIDE mais prévoit un budget de 1.517.895 € pour des actions prioritairement destinées à la mise en conformité de zones de baignade en province de Liège, actions devant être définies par l’AIDE en accord avec la SPGE Ce programme et ces dispositions nous ont été notifiés le 15 septembre 2015. Le quatrième contrat de gestion de la SPGE a été approuvé par le Gouvernement wallon en date du 23 juin 2017. Les dossiers de travaux relevant des contentieux européens étant en voie d’achèvement, la SPGE a évalué les programmes d’investissements en matière d’assainissement et d’assainissement-bis (démergement) en vue de réorienter ses priorités. A cette fin, elle a clôturé tous les programmes en cours au 31 décembre 2016 ; tout dossier dont les travaux n’avaient pas été entamés à cette date étant alors retiré de son programme initial et son inscription dans le programme 2017-2021 étant évaluée en regard des nouvelles priorités de la SPGE. Quatre éléments majeurs ont sous-tendu la requalification des dossiers : - optimiser la collecte des eaux usées dans les agglomérations de plus de 2.000 EH ; - intégrer les mesures des premiers et deuxièmes plans de gestion par bassin hydrographiques approuvés par le Gouvernement wallon en ce qui concerne l’amélioration des masses d’eau où les eaux résiduaires urbaines non épurées sont à l’origine de la dégradation de celles-ci ; - pouvoir être mis en chantier avant le 31 décembre 2021 ; - la somme des dossiers, réévalués, pour l’ensemble des organismes d’assainissement agréés wallons (OAA) doit respecter le plan financier de la SPGE. Le programme d’investissement 2017-2021 de la SPGE a été approuvé par son Conseil d’administration en sa séance du 23 juin 2017 et approuvé le 7 septembre 2017 par le Gouvernement wallon. Il est composé : - de 57 dossiers issus des programmes d’investissement antérieurs dont les travaux n’ont pas été entamés au 31 décembre 2016 et pour lesquels la priorité reste élevée (contentieux, directive cadre, eau de baignade, etc.) pour un montant total de 87.572.053 € hors TVA ;

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- de 16 dossiers non programmés antérieurement mais dont la réalisation est motivée par l’amélioration de la qualité des masses d’eau au sens de la directive cadre pour un montant total de 13.994.864 € hors TVA. Pour l’AIDE, en matière d’assainissement, il se décline en trois programmes :  un programme de travaux d’assainissement 2017-2021 comportant 73 dossiers pour un montant total estimé de 101.566.917€ hors TVA ;  un programme d’études d’assainissement 2017-2021 comportant 19 dossiers pour un montant total de travaux estimé de 21.599.584,50 € hors TVA ; ce programme vise à disposer d’études en réserve pour le programme de travaux suivant ou pour remplacer un dossier qui ne pourrait être mis en chantier avant l’échéance fixée. Le programme d’études d’assainissement 2017-2021 précité préfigure une partie programme d’investissement 2022-2026 mais est largement incomplet en regard des besoins. Ce 6ème programme d’investissement doit être discuté avec la SPGE dans le courant de l’année 2017 sur base de l’inventaire des dossiers d’assainissement encore à réaliser établi en 2016 par l’AIDE.  un programme de travaux de réhabilitation d’ouvrages d’assainissement d’un montant encore inconnu à l’heure d’écrire ces lignes mais devant s’inscrire dans un budget de 15.000.000 € pour la Wallonie ; l’AIDE a présenté dans ce cadre deux importants dossiers de réhabilitation pour les stations d’épuration de (4.000.000 € hors TVA) et de (5.000.000 € hors TVA). A l’heure d’écrire ces lignes, aucune décision n’a été communiquée par la SPGE à ce propos. Par ailleurs, un budget de 2.000.000 € hors TVA est prévu par la SPGE pour des travaux d’opportunité en Wallonie, visant à permettre la réalisation de travaux dont il est intéressant et opportun de réaliser alors qu’ils ne sont pas prévus dans les programmes précités. On notera par ailleurs qu’il est toujours loisible pour l’AIDE de présenter des études générales d’assainissement visant à établir ou clarifier des configurations d’assainissement à mettre en place. Pour information, au 1er janvier 2017, l’encours de dossiers issus des programmes antérieurs était de 29 chantiers pour un montant adjugé de 47.344.547,73 € hors TVA et donnera lieu à prestations de direction et de surveillance de chantiers.

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III.2. Bilan des programmes

L’évolution des contentieux européens quant à la mise en œuvre de la directive 91/271 sur le traitement des eaux résiduaires urbaines, la définition des mesures d’assainissement à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de qualité fixés dans les plans de gestion par bassin hydrographique et les exigences du plan financier de la SPGE avaient conduit cette dernière à définir en avril 2012 les priorités comme présenté dans le tableau ci-après.

Dossiers relatifs à la mise en conformité d’une agglomération reprise dans un contentieux Priorité 1 Priorité 1.1 Impact significatif sur l’atteinte de la conformité Priorité 1.2 Complétude d’ouvrages existants Dossiers relatifs à la mise en conformité d’une agglomération NON reprise dans un contentieux Priorité 2.1 Agglomération supérieure à 10.000 EH Priorité 2 Priorité 2.2 Agglomération de 2.000 à 10.000 EH Priorité 2.3 Zones prioritaires (baignade, Natura 2000, zone de prévention) Priorité 2.4 Masses d’eau où l’atteinte du bon état est fixée pour 2015 Autres dossiers relatifs à une agglomération non-conforme (reprise ou non dans un contentieux) Priorité 3.1 Masses d’eau où l’atteinte du bon état est fixée pour 2021 Priorité 3 Priorité 3.2 Apport d’eaux usées non significatif Priorité 3.3 Autres (dilution, équipements divers, …) Solde Priorité 4.1 Cas des agglomérations, des masses d’eau ou des zones de baignade conformes Priorité 4 Priorité 4.2 Masses d’eau où l’atteinte du bon état est fixée pour 2027 Priorité 4.3 Masses d’eau fortement modifiées Priorité 4.4 Autres

Ces priorités s’appliquaient aux dossiers relatifs aux programmes d’investissements 2005-2009 et 2010- 2014. Elles nous ont été communiquées par courrier du 4 juin 2013.

Il faut noter que la SPGE n’entendait pas approuver un dossier ayant une priorité égale ou supérieure à 3.2 tant que les dossiers de priorité 1.1 à 3.1 n’étaient pas significativement avancés et ceci, pour tous les programmes d’assainissement confondus.

Les programmes 2005-2009 et 2010-2014 étant désormais confondus, leurs bilans sont établis conjointement.

Ces priorités ont également partiellement guidé le choix des dossiers composant le programme de travaux 2017-2021 de la SPGE.

III.2.1. Bilan des programmes 2000-2004.

III.2.1.1. Programme principal.

Le premier programme d’investissements en matière d'assainissement et de protection des captages de la SPGE, pour la période 2000-2004, a été fixé par l'arrêté du Gouvernement wallon du 26 octobre 2000. Cet arrêté a ensuite été abrogé par celui du 13 juin 2002, aux mêmes titres et objets.

Ce programme d’investissements visait à permettre à la Région wallonne de se mettre aussi rapidement que possible en conformité avec les directives européennes relatives au traitement des eaux résiduaires

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urbaines. Une priorité absolue était accordée aux agglomérations de plus de 10.000 E.H. et une priorité subsidiaire aux agglomérations comprises entre 2.000 et 10.000 E.H. Des investissements portant sur des agglomérations de moins de 2.000 E.H. ne pouvaient être prévus que pour des raisons majeures de protection de l'environnement. Il est à noter que divers ajustements ont été effectués au programme 2000-2004 par la SPGE en cours d’exercice en raison notamment de l’impossibilité de présenter certains dossiers, des retards encourus par d’autres, de la nécessité de réaliser rapidement des projets ne figurant pas au programme initial, etc. Outre le programme principal, un programme de réserve avait été prévu dont les dossiers pouvaient, après accord du Ministre de l’Eau, être activés en remplacement d’un investissement du programme principal qui ne pourrait être réalisé dans les temps. Tous ces dossiers ont été activés. De ce programme, trois dossiers n’ont pu être finalisés : Station d’épuration de la Bèfve à : le dossier de la station d’épuration de la Bèfve à Herve, adjugé, notifié mais n’ayant jamais pu débuter suite au refus du permis d’urbanisme, est aujourd’hui clôturé et des études en vue d’une nouvelle localisation sont en cours. Le dossier de la station d’épuration de la Bèfve a été reporté dans le programme 2017-2021 de la SPGE en vue d’une mise en chantier avant le 31 décembre 2021. Remise en état du collecteur de la Bèfve à Herve : du fait du refus du permis d’urbanisme de la station d’épuration de la Bèfve, le marché relatif à la remise en état du collecteur de la Bèfve n’a jamais été notifié. Ce dossier a été reporté dans le programme 2017-2021 de la SPGE en vue de sa mise en chantier avant le 31 décembre 2021. Collecteur de la Voie de l’Air Pur à : ce dossier est lié à la réalisation de l’égouttage de la Voie de l’Air pur et d’un bassin d’orage. Il est retardé de longue date suite à un refus de permis d’urbanisme lié notamment au bassin d’orage. Il n’a pas été repris dans le programme de travaux 2017-2021 de la SPGE.

Le programme principal 2000-2004 a permis de réaliser 65 marchés d’assainissement pour un budget final de 305.381.372 € hors TVA (comptes finaux). L’étude et la direction des travaux de 15 de ces 65 dossiers ont été sous-traitées à des bureaux d’études extérieurs.

III.2.1.2. Programme de protection des eaux de baignade.

Un programme de protection des eaux de baignade avait également été prévu qui reprenait divers investissements à consentir de manière à assurer la mise en conformité des eaux des zones de baignade aux dispositions de la Directive 76/166/CEE concernant la qualité des eaux de baignade, remplacée depuis lors par la Directive 2006/7/CE du 15 février 2006 concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade et abrogeant la directive précitée.

Ce programme est totalement achevé, il a permis de mettre en œuvre 7 dossiers d’assainissement pour un montant total de 10.039.956 € hors TVA (comptes finaux). L’étude et la direction des travaux de 6 de ces 7 dossiers ont été sous-traitées à des bureaux d’études extérieurs.

III.2.2. Bilan des programmes 2005-2009 et 2010-2014.

III.2.2.1. Les programmes d’investissements

Programme 2005-2009.

Le deuxième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a été signé le 16 mars 2006 pour la période débutant le 1er janvier 2005 et s'achevant le 31 décembre 2009. Il détermine notamment le programme des investissements à réaliser en matière d'assainissement et de protection des captages.

Le programme d’investissements 2005-2009 de l’AIDE, tel qu’arrêté par le Gouvernement wallon, nous a été communiqué par la SPGE le 21 janvier 2005.

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Il a été actualisé par le Gouvernement wallon en date du 5 décembre 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009. Les dossiers ont alors été répartis selon trois niveaux de priorité définis par la SPGE, en regard des contentieux européens pour défaut de mise en œuvre de la directive 91/271 sur le traitement des eaux résiduaires urbaines et en tenant compte de la redéfinition de la notion d’agglomération. Ces priorités, qui ont structuré les plans stratégiques antérieurs, ne sont plus d’application. Elles ont été revues par la SPGE en avril 2012 et nous ont été communiquées le 4 juin 2013.

Programme 2010-2014.

Le troisième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a été signé le 30 juin 2011 pour la période débutant le 30 juin 2011 et s'achevant le 30 juin 2016.

Le programme physique des investissements à réaliser en matière d'assainissement pour la période 2010- 2014 a été adopté par le Gouvernement wallon le 1er avril 2010.

Le programme d’investissements 2010-2014 de l’AIDE, tel qu’arrêté par le Gouvernement wallon, nous a été communiqué par la SPGE en date du 28 avril 2010, il comprend 114 ouvrages pour un montant total estimé de 124.924.000 €.

Les dossiers y étaient initialement répartis selon quatre niveaux de priorité définis par la SPGE, en regard des contentieux européens et en tenant compte de la redéfinition de la notion d’agglomération. Ces priorités, qui ont structuré les plans stratégiques antérieurs, ne sont plus d’application. Elles ont été revues en avril 2012 par la SPGE et nous ont été communiquées le 4 juin 2013.

Le Gouvernement wallon, en sa séance du 13 mai 2015 a approuvé l’extension du programme d’investissement 2010-2014 aux années 2015 et 2016. Cette extension ne comptait aucun dossier pour la province de Liège mais prévoyait un budget de 1.517.895 € pour des actions prioritairement destinées à la mise en conformité de zones de baignade en province de Liège, actions devant être définies par l’AIDE en accord avec la SPGE Cette extension du programme 2010-2014 nous a été notifiée le 15 septembre 2015.

III.2.2.2 Bilan des programmes 2005-2009 et 2010-2014.

Comme précisé ci-avant, les programmes 2005-2009, 2010-2014 et 2015-2016 ont été clôturés par la SPGE dans le cadre de son 4ème contrat de gestion, les dossiers n’ayant pas été mis en chantier avant le 31 décembre 2016 étant reportés dans un programme ultérieur.

Le bilan de ces deux programmes d’investissement est analysé en suivant les priorités de la SPGE Il est important de noter que ces priorités ont été revues régulièrement par la SPGE en fonction notamment de l’avancement du contentieux en cours et de l’atteinte du bon état des cours d’eau recevant des eaux résiduaires urbaines. Ceci explique pourquoi certains dossiers relevant du programme d’investissement 2005-2009 n’ont pu être mis en œuvre comme prévu, la SPGE modifiant les priorités en fonction de ses besoins.

III. 2.2.2.1. Dossiers de priorité 1.1.

Pour rappel, la priorité 1.1 était attribuée aux dossiers relatifs à une agglomération reprise dans un contentieux et ayant un impact significatif sur l’atteinte de la conformité.

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DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 1.1 - PROGRAMMES 2005 à 2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018

Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement (Amay, Flône) Station de pompage d'Amay, collecteur de Flône et collecteur de Rorive 05-09 5.994.103 € Compte final approuvé Collecteurs d'Amay et d'Ampsin et conduite de refoulement de la station AMAY (Ampsin) 05-09 2.599.935 € Compte final approuvé de pompage d'Amay AMAY (Ampsin) Station de pompage d'Ampsin et travaux divers 05-09 7.740.328 € Compte final approuvé AMAY (Ampsin, Jehay), VILLERS-LE- Collecteur du ruisseau de Bende et travaux divers 10-14 3.247.263 € Marché réceptionné BOUILLET AMAY, , VILLERS-LE-BOUILLET, Station d'épuration d'Amay 05-09 21.964.156 € Compte final approuvé Collecteur d' - lot 1, égouttage connexe et aménagement du AYWAILLE 05-09 1.179.176 € Compte final approuvé chemin de halage AYWAILLE Station d'épuration d'Aywaille 05-09 5.734.165 € Compte final approuvé Collecteur du Bolland - lot 2 05-09 558.363 € Compte final approuvé CRISNEE Collecteurs de Crisnée - 1ère partie 05-09 2.974.499 € Marché réceptionné DALHEM Station d'épuration de Dalhem 10-14 3.221.127 € Chantier en cours DALHEM Collecteurs de la Berwinne - 1ère partie 10-14 1.886.935 € Marché réceptionné

HANNUT Collecteur de Wansin 05-09 1.562.524 € Compte final approuvé

HANNUT (Wansin) Station d'épuration de Wansin 05-09 3.777.781 € Compte final approuvé

HERVE Station d'épuration de Herve. Mise à niveau. 05-09 6.895.518 € Compte final approuvé HUY Collecteurs et stations de pompage du Hoyoux - lot 1 05-09 3.916.794 € Compte final approuvé HUY Collecteur et station de pompage de Batta et conduite de refoulement 05-09 680.818 € Marché réceptionné HUY Collecteur de Huy - rive gauche 05-09 2.939.383 € Compte final approuvé HUY Station de pompage de Huy - rive droite et travaux divers 05-09 4.326.574 € Compte final approuvé Conduite de refoulement de la SP de Huy - rive droite, collecteur de Huy - HUY (Huy, Tihange) rive droite, conduite de refoulement de la SP de Tihange et collecteur de 05-09 3.607.789 € Compte final approuvé Tihange Station de pompage de Statte et conduite de refoulement, collecteur HUY (Statte) 05-09 4.495.770 € Marché réceptionné d'Entre-Deux-Portes et travaux divers Station de pompage de Tihange, station de pompage de la Centrale et HUY (Tihange) 05-09 3.998.279 € Compte final approuvé travaux divers (Fexhe-Slins, Paifve), Station d'épuration du Fond de Couvenaille 05-09 4.874.561 € Chantier en cours

Rejet de la SE de Liège-Sclessin, collecteur d'Ougrée-Sclessin, collecteur du LIEGE (Sclessin), SERAING (Ougrée) 05-09 10.425.629 € Compte final approuvé Standard et conduite de refoulement SP 16 Collecteurs de la Neuville -1ère partie et pose de l'égouttage du Chemin NEUPRE (Neuville-en-Condroz) 10-14 1.772.200 € Marché réceptionné Madame Collecteur de Bailesse, station de pompage de Sur-les-Bois et collecteur du SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE, FLEMALLE 05-09 2.810.863 € Chantier en cours Broussou, désaffectation de la station d'épuration de Stockay SAINT-NICOLAS (Tilleur) Collecteur de Tilleur, collecteur du Horloz et travaux divers 05-09 12.610.430 € Compte final approuvé SERAING Collecteur du Val-Saint-Lambert et travaux divers 05-09 3.350.052 € Compte final approuvé SERAING Collecteur de Seraing et travaux divers 05-09 7.410.239 € Compte final approuvé SERAING (Jemeppe) Collecteur de Jemeppe - 1ère partie 05-09 608.848 € Compte final approuvé SERAING (Jemeppe), GRACE-HOLLOGNE, Collecteur de Hollogne et collecteur de Montegnée 05-09 9.032.234 € Compte final approuvé SAINT-NICOLAS Station d'épuration de Sprimont 05-09 2.847.718 € Marché réceptionné WANZE Collecteur de la Mehaigne 05-09 3.850.202 € Marché réceptionné Collecteur et station de pompage de Wanze, conduite de refoulement et WANZE 05-09 4.079.246 € Marché réceptionné collecteur de Statte WANZE Station de pompage de la Vieille-Hesbaye et conduite de refoulement 10-14 371.000 € Marché réceptionné

WANZE (Bas-Oha) Collecteur de Bas-Oha et travaux de distribution d'eau potable 05-09 2.541.051 € Compte final approuvé Station d'épuration de Welkenraedt 05-09 4.270.566 € Marché réceptionné WELKENRAEDT Collecteur de Welkenraedt 05-09 1.834.334 € Compte final approuvé

III. 2.2.2.2. Dossiers de priorité 1.2.

Pour rappel, la priorité 1.2 était attribuée aux dossiers relatifs à une agglomération reprise dans un

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 1.2. PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018

Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement Collecteur de Renory, 2ème partie, station de pompage de Kinkempois et conduite de LIEGE (Angleur) 05-09 4.396.275 € Marché réceptionné refoulement, collecteur de Kinkempois et travaux divers

LIEGE (Sclessin) Collecteur du Petit-Bourgogne 05-09 1.060.620 € Compte final approuvé

LIEGE (Sclessin, Kinkempois) Collecteur de Renory - 1ère partie (fonçages) 05-09 2.659.239 € Compte final approuvé

LIEGE (Sclessin, Kinkempois) Station de pompage Pont-rail de Renory 05-09 2.478.733 € Marché réceptionné SERAING Collecteur de Jemeppe - 2ème partie (fonçages) 05-09 5.819.132 € Compte final approuvé Collecteur de Flémalle et travaux divers (collecteur du ruisseau de Profondval et SERAING (Jemeppe) 10-14 5.562.306 € Compte final approuvé dérivation de l'exhaure d'Elva)

SERAING (Jemeppe), FLEMALLE Station de pompage de Jemeppe, conduite de refoulement et travaux divers 05-09 9.962.414 € Chantier en cours contentieux et venant en complétude d’ouvrages existants.

III. 2.2.2.3. Dossiers de priorité 2.1.

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Pour rappel, la priorité 2.1 était attribuée aux dossiers relatifs à une agglomération de plus de 10.000 E.H. non reprise dans un contentieux.

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 2.1. - PROGRAMMES 2005 à 2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement , Collecteur de Baelen. Lot 2 et égout de l'allée des Saules 05-09 1.771.411 € Compte final approuvé BLEGNY (Saive) Collecteur de la Julienne - Lot 2 05-09 1.615.095 € Marché réceptionné BLEGNY (Saive) Désaffectation de la station d'épuration de Saive 10-14 138.200 € Marché réceptionné

HERSTAL Adaptation des stations de pompage de Herstal 1, 2 et 3 - 2ème partie 05-09 1.505.470 € Compte final approuvé

HERSTAL Adaptation des stations de pompage de Herstal 1, 2 et 3 - 1ère partie 05-09 460.866 € Compte final approuvé

VISE (Cheratte, Argenteau) Collecteur de Cheratte, station de pompage et collecteur d'Argenteau 05-09 4.239.509 € Compte final approuvé VISE (Richelle), OUPEYE (Hermalle-sous- Collecteur de Richelle et station de pompage d'Hermalle-sous-Argenteau 05-09 4.690.061 € Compte final approuvé Argenteau) WAREMME Aménagements du collecteur de Waremme 05-09 1.644.628 € Compte final approuvé WAREMME Rénovation de la station de pompage de Waremme 05-09 422.266 € Compte final approuvé III. 2.2.2.4. Dossiers de priorité 2.2.

Pour rappel, la priorité 2.2 était attribuée aux dossiers relatifs à une agglomération de 2.000 à 10.000 E.H. non reprise dans un contentieux. Aucun dossier de l’AIDE ne relevait de cette priorité.

III. 2.2.2.5. Dossiers de priorité 2.3.

Pour rappel, la priorité 2.3 était attribuée aux dossiers relatifs à des agglomérations situées en zone prioritaire (baignade, Natura 2000, zone de prévention).

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 2.3. - PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement JUPRELLE (Fexhe-Slins) Collecteurs de la Rigole de Liers et station de pompage d'Anixhe 05-09 593.431 € Compte final approuvé

SPA Collecteur de la Fraineuse 05-09 1.154.332 € Compte final approuvé TROIS-PONTS Collecteur de Trois-Ponts - Lot 2 05-09 - € Compte final approuvé III. 2.2.2.6. Dossiers de priorité 2.4.

Pour rappel, la priorité 2.4 était attribuée aux dossiers relatifs à des agglomérations non reprises dans un contentieux mais ayant une incidence sur une masse d’eau, au sens de la directive cadre sur l’eau, dont le plan de gestion correspondant prévoit que le bon état serait atteint pour 2015

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 2.4 - PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement BUTGENBACH Collecteur du Wirtzfeldweg - phase 1 05-09 17.530 € Compte final approuvé

KELMIS Collecteur de la Bahnhofstrasse - lot 2 et collecteur du Panhuis - lot 1 05-09 1.245.957 € Compte final approuvé PLOMBIERES Collecteurs du Rodbuschkesbach - 1ère partie 10-14 212.900 € Marché réceptionné III. 2.2.2.7. Dossiers de priorité 3.1.

Pour rappel, la priorité 3.1 était attribuée aux dossiers relatifs à des agglomérations non conformes (reprises ou non dans un contentieux) mais ayant une incidence sur une masse d’eau, au sens de la directive cadre sur l’eau, dont le plan de gestion correspondant prévoit que le bon état serait atteint pour 2021.

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DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 3.1. - PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement CHAUDFONTAINE Station de pompage Sauveur 05-09 898.936 € Marché réceptionné Collecteur, conduite de refoulement et station de pompage de Chaudfontaine. CHAUDFONTAINE 05-09 1.345.402 € Chantier en cours Egouttage de l'avenue des Thermes - phase 2 Collecteur de Lincent 05-09 4.584.039 € Marché réceptionné MALMEDY Mise à niveau de la station d'épuration de Malmedy - 1ère partie 05-09 22.666 € Marché réceptionné Station de pompage du Val de Tribomont 05-09 286.173 € Compte final approuvé III. 2.2.2.8. Dossiers de priorité 3.2.

Pour rappel, la priorité 3.2 était attribuée aux dossiers relatifs à des agglomérations non conformes (reprises ou non dans un contentieux) concernant des apports d’eaux usées non significatifs.

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 3.2. - PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement CHAUDFONTAINE (Embourg) Collecteur de la Picherotte - lot 3 05-09 120.493 € Compte final approuvé

CHAUDFONTAINE (Embourg) Collecteur de la Picherotte - lot 2 05-09 77.912 € Compte final approuvé

ENGIS, FLEMALLE (Ramioul) Conduite de refoulement de la station de pompage de Ramioul - phase 1 10-14 47.051 € Compte final approuvé

LIEGE Réduction de la dilution des eaux usées. Lot 2 - 3ème partie. Rue Ch. Bartholomez 05-09 87.873 € Compte final approuvé

LIEGE (Jupille) Collecteur de reprise des eaux usées de la station de pompage n°1 de Jupille 05-09 475.260 € Compte final approuvé

LIEGE (Sclessin) Collecteur du Perron - 3ème partie 05-09 387.594 € Compte final approuvé Station de pompage épuration à installer dans la station de pompage de LIEGE (Sclessin) 05-09 984.589 € Compte final approuvé démergement n°18 de Sclessin LIEGE (Sclessin) Collecteur du Perron - 1ère partie 05-09 208.364 € Compte final approuvé Reprise des eaux usées du bassin technique de la station de pompage Cockerill- SERAING 10-14 204.008 € Marché réceptionné Collard - 1ère partie Reprise des eaux usées dans la station de pompage principale de démergement SERAING 10-14 1.506.897 € Compte final approuvé Seraing n°6 Reprise des eaux usées dans la station de pompage principale de démergement n°7 SERAING (Jemeppe) 10-14 527.414 € Compte final approuvé de Jemeppe - 1ère partie (fonçage) Dérivation des eaux claires refoulées par la station de pompage secondaire de SERAING (Jemeppe) 10-14 62.904 € Compte final approuvé démergement n°6 de Jemeppe - 1ère partie (tronçon rue des Mineurs) III. 2.2.2.9. Dossiers de priorité 3.3.

Pour rappel, la priorité 3.3 était attribuée aux dossiers relatifs à des agglomérations non conformes (reprises ou non dans un contentieux) et à des travaux d’ordre technique (exemple : réduction de la dilution, pose de fibres optiques). La plupart de ces dossiers se réaliseront conjointement à d’autres travaux et, malgré leur faible priorité, devaient se concrétiser par opportunité.

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DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 3.3. - PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement Réduction de la dilution des eaux usées. Lot 6 - Etanchement des vannes de prise LIEGE 05-09 214.759 € Marché réceptionné d'eau et portes de flots - phase 1 (rive gauche) - 1ère partie LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 3 10-14 118.367 € Compte final approuvé SERAING, FLEMALLE LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 4 10-14 72.442 € Compte final approuvé SERAING, FLEMALLE LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - parties 10-14 623.776 € Compte final approuvé SERAING, FLEMALLE 5 et 11 LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 6 10-14 5.775 € Compte final approuvé SERAING, FLEMALLE - phase 1 LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 7 10-14 347.440 € Marché réceptionné SERAING, FLEMALLE LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 8 10-14 51.866 € Compte final approuvé SERAING, FLEMALLE LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 10-14 172.538 € Marché réceptionné SERAING, FLEMALLE 10 LIEGE, HERSTAL, OUPEYE, VISE Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Oupeye. Phase 1. 05-09 530.427 € Compte final approuvé

OUPEYE Désaffectation des stations d'épuration du Pistolet et de Haccourt 05-09 485.422 € Compte final approuvé Dérivation des eaux claires refoulées par la station de pompage secondaire de SERAING 10-14 1.397.669 € Marché réceptionné démergement Seraing n°5 - 1ère partie Dérivation des eaux claires refoulées par la station de pompage secondaire de SERAING 10-14 198.553 € Compte final approuvé démergement Seraing n°3 - conduite de refoulement en Meuse III. 2.2.2.10. Dossiers de priorité 4.1.

Pour rappel, la priorité 4.1 était attribuée aux dossiers ne faisant pas partie des trois premières priorités et relatifs à des agglomérations, masses d’eau ou zones de baignade conformes.

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 4.1. - PROGRAMMES 2005 - 2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement Construction d'un mur anti-crue, collecteurs de la station d'épuration de Comblain-au- COMBLAIN-AU-PONT 05-09 1.125.934 € Compte final approuvé Pont en rive droite - 1ère partie HAMOIR Collecteur du Vieux-Moulin 10-14 88.882 € Compte final approuvé

III. 2.2.2.11. Dossiers de priorité 4.2.

Pour rappel, la priorité 4.2 était attribuée aux dossiers ne faisant pas partie des trois premières priorités et relatifs à des masses d’eau dont l’atteinte du bon état est fixée pour 2027. Les quatre dossiers qui en relevaient ont été reportés.

III. 2.2.2.12. Dossiers de priorité 4.3.

Pour rappel, la priorité 4.3 était attribuée aux dossiers ne relevant pas des autres priorités et relatifs à des masses d’eau fortement modifiées suite à d’importantes altérations hydromorphologiques (forts endiguements, barrages, canaux, etc.). Pour ces masses d’eau, l’objectif est l’atteinte d’un bon potentiel écologique.

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT DE PRIORITE 4.3. - PROGRAMMES 2005-2016 CONFONDUS - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier P.I. Montant actuel Avancement JUPRELLE (Fexhe-Slins) Collecteur de la Rigole de Liers - 2ème partie TOP 548.846 € Marché réceptionné JUPRELLE (Fexhe-Slins) Collecteur de Paifve TOP 118.260 € Marché réceptionné JUPRELLE (Paifve) Désaffectation de la station d'épuration de Paifve TOP 90.000 € Chantier en cours III. 2.2.2.13. Dossiers de priorité 4.4.

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Pour rappel, la priorité 4.4 était attribuée aux dossiers qui ne peuvent être classés dans aucune autre catégorie. L’AIDE n’a pas de dossier de ce type.

III.2.3. Bilan du programme 2015-2016.

Le programme d’investissements 2015-2016 de la SPGE, tel qu’arrêté par le Gouvernement wallon, nous a été communiqué par la SPGE le 15 septembre 2015. Pour mémoire, ce programme ne comportait pas de dossier d’investissement pour l’AIDE.

III.2.4. Travaux d’opportunité - bilan de la période 2000-2016.

Un budget particulier avait été prévu par la SPGE pour permettre la réalisation de travaux ne faisant pas partie des programmes précités mais dont l’intérêt est démontré, notamment en raison de la possibilité de réalisation conjointe avec des travaux réalisés par d’autres maîtres d’ouvrage.

Ce programme est non planifiable par nature. Depuis début 2000 jusqu’au 31 décembre 2016, divers dossiers ont été présentés dans le cadre de ce budget. Les dossiers d’opportunité ultérieurs sont décrits par ailleurs.

TRAVAUX D'OPPORTUNITE D'ASSAINISSEMENT TOUTES PRIORITES CONFONDUES - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Villes et communes (entités) Nom du dossier Priorité Montant actuel Avancement CHAUDFONTAINE Conduite de refoulement de la station de pompage du Casino - 1ère partie 3.1 29.368 € Compte final approuvé

CHAUDFONTAINE Collecteur de la Pommelette 4.1 64.518 € Compte final approuvé CHAUDFONTAINE Conduite de refoulement de la station de pompage du Casino - 2ème partie 3.1 108.233 € Marché réceptionné CHAUDFONTAINE Station de pompage de la Chawresse 4.1 109.463 € Compte final approuvé

CHAUDFONTAINE (Embourg) Collecteur de Bleurmont 3.1 660.692 € Compte final approuvé

FLEMALLE Station de pompage Epuration New Tube Meuse 185.099 € Compte final approuvé

HAMOIR Conduite de refoulement de la station de pompage de Hamoir 4.1 11.194 € Compte final approuvé

HERVE Station de pompage "Sur les Vignes" 286.488 € Compte final approuvé

JUPRELLE (Fexhe-Slins) Collecteur de la Rigole de Liers - 2ème partie 1.1 605.458 € Compte final approuvé

JUPRELLE (Fexhe-Slins) Collecteur de Paifve 4.4 118.260 € Compte final approuvé

JUPRELLE, HERSTAL Collecteur de Liers, lot 2 2.3 111.115 € Compte final approuvé Réduction de la dilution des eaux usées- Lot 2 - 1ère partie - extension - Reprise des LIEGE 2.1 21.900 € Compte final approuvé eaux de l'Ecole d'hôtellerie Dérivation des eaux claires refoulées par la station de pompage secondaire de LIEGE (Sclessin) 3.3 393.834 € Compte final approuvé démergement n°17 à Sclessin - 1ère partie LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 1 3.3 Compte final approuvé SERAING, FLEMALLE LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Sclessin - partie 3.3 Marché réceptionné SERAING, FLEMALLE 12 70.000 € LIEGE (Wandre) Collecteur d'assainissement de la Xhavée à Wandre 2.1 1.093.254 € Compte final approuvé Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège-Oupeye. Phase 2 - LIEGE, HERSTAL 3.3 255.653 € Compte final approuvé lot 1 Reprise des eaux venant de la fontaine sise Pré du Renard 48.244 € Compte final approuvé

LONTZEN (Moresnet) Conduite de refoulement de la station de pompage de Montzenerstrasse 36.416 € Compte final approuvé

SANKT-VITH Station de pompage de Prümer Berg et conduite de refoulement 248.302 € Compte final approuvé

SPRIMONT (Lincé) Collecteur de Lincé 1.1 170.970 € Compte final approuvé

TROOZ Conduite de refoulement de la station de pompage de Sainry 3.1 62.461 € Compte final approuvé

WAIMES (Robertville) Collecteur de Quarreux (Robertville- partie amont) 2.4 274.008 € Compte final approuvé (Robertville) Station de pompage de la route des Bains à Robertville 2.3 252.856 € Marché réceptionné

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III.2.5. Bilan du programme de travaux 2017-2021.

Le quatrième contrat de gestion entre le Gouvernement wallon et la SPGE a été signé le 23 juin 2017. Le programme de travaux à réaliser en matière d'assainissement en 2017-2021 a été approuvé par le Gouvernement wallon le 7 septembre 2017.

Ce programme comprend 73 dossiers d’assainissement pour un montant total de travaux 101.566.917,31 € hors TVA.

Contrairement aux programmes précédents, le programme d’investissement 2017-2021 est un programme de travaux, ceux-ci devant avoir débuté pour le 31 décembre de l’année dans laquelle ils ont été inscrits. Le programme global est à enveloppe fermée, toute augmentation du coût supérieure à 10% du montant budgété, pour quelle que raison que ce soit, implique une compensation, par exemple, par le report d’un autre dossier vers un programme ultérieur.

L’avancement des dossiers de ce programme s’évalue désormais en fonction des années prévisionnelles de début de chantier, lesquelles évoluent notamment au gré des aléas des études, de l’obtention des permis et autorisations et de l’acquisition des emprises.

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT PROGRAMME DE TRAVAUX 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 - Chantiers 2017

Budget SPGE Montant actuel Villes et commune (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA hors TVA Collecteur de la Paix-Dieu, collecteur du ruisseau de la Froide-Pierre - 1ère AMAY (Jehay) 3.448.101 € 3.616.374 € Chantier en cours partie et collecteur du ruisseau du Chalet BASSENGE (Glons, Boirs, Roclenge, Bassenge, Station d'épuration de Wonck 4.309.897 € 4.309.897 € Chantier en cours Wonk), OUPEYE (Houtain-Saint-Siméon)

COMBLAIN-AU-PONT Egouttage et collecteurs de Comblain-au-Pont en rive gauche de l' 1.858.210 € 1.827.711 € Marché notifié CRISNEE Collecteurs de Crisnée - 2ème partie 1.780.000 € 1.748.380 € Marché réceptionné Extension amont du collecteur des Awirs et collecteur du ruisseau des FLEMALLE 3.879.088 € 4.042.542 € Chantier en cours Bobesses, station de pompage de Donmartin et conduite de refoulement

Collecteur d'Ivoz et conduite de refoulement de la station de pompage FLEMALLE (Ivoz-Ramet) 2.131.185 € 2.131.185 € Chantier en cours Face-aux-Iles, reprise des eaux usées de la station de pompage n°7 d'Ivoz JUPRELLE (Slins) Station de pompage de Slins et conduite de refoulement 558.859 € 558.859 € Chantier en cours LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), SERAING, Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège- 89.864 € 89.864 € Chantier en cours FLEMALLE Sclessin - partie 9 NEUPRE (Neuville-en-Condroz) Collecteurs de Neuville - 2ème partie 2.661.674 € 4.192.179 € Chantier en cours NEUPRE (Neuville-en-Condroz) Station d'épuration de Neuville 3.679.197 € 3.679.197 € Chantier en cours Egouttage, collecteur et station de pompage de Martinval 237.136 € 237.136 € Chantier en cours VILLERS-LE-BOUILLET (Halbossart) Collecteur du ruisseau du Bois de Sart 747.050 € 608.695 € Chantier en cours

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DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT PROGRAMME DE TRAVAUX 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 - Chantiers 2018

Budget SPGE Montant actuel Villes et commune (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA hors TVA BASSENGE Collecteur de Wonck - 1ère partie 3.000.000 € 3.991.878 € Chantier en cours BASSENGE Collecteur de Wonck - 2ème partie 2.000.000 € 2.000.000 € Projet approuvé BURG-REULAND (Grüfflingen) Collecteur de Grüfflingen 969.650 € 1.110.393 € Projet approuvé Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège- FLEMALLE 100.000 € 165.884 € Chantier en cours Sclessin - partie 13 Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège- FLEMALLE 100.000 € 100.000 € Etudes en cours Sclessin - partie 15 FLEMALLE (Chokier) Collecteur du ruisseau de Houlbousse 110.000 € 115.675 € Projet approuvé FLEMALLE (Chokier) Collecteur de Chokier 3.000.000 € 3.348.010 € Projet approuvé Collecteur de Lontzen - lot 3 436.575 € 430.710 € Chantier en cours Station de pompage n°1 de Lontzen et conduite de refoulement (station de LONTZEN, WELKENRAEDT 409.315 € 532.591 € Chantier en cours pompage de la rue Roi Baudouin) SANKT-VITH (Rodt) Station d'épuration de Rodt 882.820 € 882.820 € Marché en passation Collecteur et station de pompage de Sainry 342.278 € 433.530 € Projet approuvé TROOZ Station de pompage de Trooz et conduite de refoulement 857.600 € 1.199.602 € Projet approuvé VISE (Devant-le-Pont) Collecteur de Devant-le-Pont et station de pompage du Quai du Barrage 1.472.036 € 1.472.036 € Etudes en cours

VISE (Lixhe) Remplacement de l'égout de la rue de l'Ecluse 529.447 € 529.447 € Etudes en cours

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT PROGRAMME DE TRAVAUX 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 - Chantiers 2019

Budget SPGE Montant actuel Villes et commune (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA hors TVA BASSENGE Collecteur de Wonck - 2ème partie 2.000.000 € 4.763.475 € Etudes en cours BURG-REULAND (Oudler) Collecteurs d'Oudler 703.460 € 703.460 € Projet approuvé BURG-REULAND (Oudler) Station d'épuration d'Oudler 1.183.000 € 1.183.000 € Etudes en cours CHAUDFONTAINE (Beaufays) Collecteurs et station de pompage du Fond des Cris 1.884.000 € 1.884.000 € CHAUDFONTAINE (Beaufays) Collecteurs de Beaufays 1.130.195 € 1.347.970 € Projet approuvé CHAUDFONTAINE (Beaufays) Station de pompage de Beaufays et conduite de refoulement 505.200 € 676.095 € Projet approuvé FLEMALLE (Chokier) Station de pompage de Chokier et conduite de refoulement 1.550.000 € 1.543.873 € Projet approuvé FLEMALLE (Flémalle-Haute) Reprise des eaux usées de l'exutoire du ruisseau de Bouïon 90.000 € 67.150 € Projet approuvé Reprise des eaux usées dans la station de pompage de démergement n°1 FLEMALLE (Flémalle-Haute) 250.000 € 250.000 € de Flémalle FLEMALLE (Ivoz) Station de pompage Face-aux-Iles (Ivoz) 1.000.000 € 1.861.145 € Projet approuvé HANNUT (Petit-Hallet) Collecteur et station de pompage de Petit-Hallet 2.304.000 € 2.304.000 € HERVE (Xhendelesse) Station de pompage de Xhendelesse et conduite de refoulement 730.000 € 730.000 € HERVE (Xhendelesse), PEPINSTER (Soiron) Collecteur de Xhendelesse 300.000 € 300.000 € Réduction de la dilution des eaux usées. Lot 6 - Etanchement des vannes de LIEGE 50.000 € 50.000 € Etudes en cours prise d'eau et portes de flots - phase 1 (rive gauche) - 2ème partie LONTZEN (Moresnet) Station de pompage de Montzenerstrasse 378.058 € 378.058 € Projet approuvé Collecteurs du Rodbuschkesbach (2ème partie) et de la Soue, stations de PLOMBIERES 1.079.610 € 1.079.610 € Etudes en cours pompage de Roerberg et de la Coul et leurs conduites de refoulement PLOMBIERES Collecteur du Tunisbach (partie aval) 341.090 € 341.090 € Projet approuvé Station de pompage n°4 de dérivation des eaux claires et conduite de SERAING 2.625.000 € 2.826.160 € Projet approuvé refoulement VISE Collecteur de Visé 1.015.000 € 1.015.000 € VISE Collecteur et station de pompage de Souvré et conduite de refoulement 630.000 € 630.000 € VISE Station d'épuration de Visé 3.500.000 € 3.500.000 € Collecteur et station de pompage de Hollogne-sur- et collecteur et WAREMME, GEER 3.222.528 € 3.983.548 € Projet approuvé station de pompage de Grand-Axhe

Plan stratégique 2017-2019 - Page 29 / 83

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT PROGRAMME DE TRAVAUX 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 - Chantiers 2020

Budget SPGE Montant actuel Villes et commune (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA hors TVA AYWAILLE Station de pompage d'Aywaille 600.000 € 600.000 € AYWAILLE (Remouchamps) Collecteur d'Aywaille - lot 2 1.500.000 € 1.500.000 € BASSENGE Collecteur de Bassenge et station de pompage de Bassenge (SP05) 3.024.000 € 2.360.485 € Etudes en cours BLEGNY (Barchon) Collecteur du Bacsay, lot 2 900.000 € 900.000 € Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège- FLEMALLE 100.000 € 100.000 € Sclessin - partie 14 Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège- FLEMALLE 100.000 € 100.000 € Sclessin - partie 15 Conduite de refoulement de la station de pompage de Flémalle et FLEMALLE (Flémalle-Haute) 3.000.000 € 3.000.000 € collecteur de Flémalle - 2ème partie FLEMALLE (Flémalle-Haute) Station de pompage de Flémalle 2.500.000 € 2.500.000 € Reprise des eaux usées dans la station de pompage principale de FLEMALLE (Flémalle-Haute) 200.000 € 200.000 € démergement n°3 de Flémalle GRACE-HOLLOGNE (Horion) Station de pompage de Horion et conduite de refoulement 270.000 € 270.000 € LIEGE (Sclessin), SAINT-NICOLAS (Tilleur), SERAING, Réseau de fibres optiques pour la télégestion des ouvrages de Liège- 50.000 € 39.540 € Projet approuvé FLEMALLE Sclessin - partie 6 - phase 2 (Cerexhe-Heuseux) Station d'épuration de Cerexhe-Heuseux 957.200 € 848.000 € Etudes en cours VISE (Lixhe, Lanaye) Station d'épuration de Lixhe-Lanaye 3.502.884 € 3.689.145 € Projet approuvé VISE (Nivelle) Station de pompage de Nivelle (SP2) et conduite de refoulement 1.008.000 € 1.786.753 € Projet approuvé WAREMME Station d'épuration de Grand-Axhe 3.386.030 € 4.195.000 € Projet approuvé

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT PROGRAMME DE TRAVAUX 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 - Chantiers 2021

Budget SPGE Montant actuel Villes et commune (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA hors TVA Collecteurs et station de pompage de Braives 2.400.000 € 2.400.000 € BRAIVES Station d'épuration de Braives-Latinne 4.000.000 € 4.000.000 € COMBLAIN-AU-PONT Station d'épuration de Comblain-au-Pont 2.634.337 € 2.634.337 € Projet approuvé CRISNEE Mise à niveau de la station d'épuration d' 1.295.000 € 1.295.000 € Etudes en cours HANNUT Collecteur du Henri-Fontaine - lot 3 900.000 € 900.000 € HERVE, THIMISTER-CLERMONT Station d'épuration de la Bèfve 2.800.000 € 2.800.000 € Reprise des eaux usées dans la station de pompage principale de LIEGE (Kinkempois) 475.000 € 475.000 € démergement n°9 d'Angleur THIMISTER-CLERMONT Remise en état du collecteur de la Bèfve 700.000 € 700.000 € THIMISTER-CLERMONT Prolongations amont et aval du collecteur de la Bèfve 400.000 € 400.000 €

III.2.6. Bilan du programme de réhabilitation d’ouvrages 2017-2021.

La SPGE a prévu dans son plan financier un budget relatif à la réhabilitation d’ouvrages d’assainissement d’un montant total, pour la Wallonie, de 15.000.000 € hors TVA.

Sur proposition de l’AIDE, la SPGE a accepté l’inscription dans ce budget de la réhabilitation de la station d’épuration de Waremme (1957) pour un budget prévisionnel de 4.000.000 € hors TVA, car il s’agit d’une installation très ancienne, très largement en sous-capacité et qui n’a pas été conçue pour traiter l’azote et le phosphore ; les ouvrages qui la composent doivent être remplacés.

Le dossier de la réhabilitation de la station d’épuration de Malmedy (1993) pour un budget prévisionnel de 5.000.000 € hors TVA a été accepté par la SPGE dans un programme d’études, en prélude à son inscription dans le programme de travaux 2022-2026.

III.2.7. Bilan du programme de travaux d’opportunité 2017-2021.

La SPGE a prévu dans son plan financier un budget relatif aux travaux d’opportunité d’un montant total, pour la Wallonie, de 2.000.000 € hors TVA. L’AIDE a eu l’opportunité d’inscrire 7 dossiers pour un montant total de 1.467.140 € hors TVA de travaux.

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DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT - TRAVAUX D'OPPORTUNITE 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Montant des travaux Villes et communes (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA Esplanade du Casino à Chaudfontaine, évacuation des terres issues du Marché en CHAUDFONTAINE 75.443 € chantier passation Collecteur d'Engis - lot 4 (Pont des Mèches) 240.745 € Projet approuvé ENGIS, FLEMALLE (Ramioul) Conduite de refoulement de la station de pompage de Ramioul - phase 2 90.000 € Marché en FLEMALLE FLEMALLE- Collecteurs de la plaine - 3ème lot (Grand'Route) 959.245 € passation HERON (Surlemez) Conduite de refoulement de la station de pompage de la rue Bordia 44.257 € Projet approuvé

LONTZEN, WELKENRAEDT Conduite de refoulement de la station de pompage n°2 de Lontzen 26.250 € Etudes en cours WELKENRAEDT, LONTZEN Egouttage et amélioration de la rue Mitoyenne 31.200 € III.2.8. Bilan du programme d’études 2017-2021.

Afin de permettre la continuité des travaux, la SPGE a également approuvé un programme d’études 2017- 2021 visant à disposer de dossiers prêts à mettre mis en chantier en 2022-2023 voire avant pour remplacer d’autres dossiers qui ne pourraient être mis en chantier avant le 31 décembre 2021.

DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT - PROGRAMME D'ETUDES 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Montant des travaux Villes et communes (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA (Fooz) Collecteur de Fooz et désaffectation de la station d'épuration de Fooz 900.000 € AWANS (Villers-l'Evêque) Station de pompage de Villers-l'Evêque 660.000 € AWANS (Villers-l'Evêque) Station d'épuration de Villers-l'Evêque 3.130.450 € Etudes en cours BASSENGE (Roclenge) Collecteur et station de pompage de Roclenge (SP04) 2.293.503 € Etudes en cours BUTGENBACH Station de pompage et collecteur de la Büllingerstrasse 594.000 € BUTGENBACH Collecteur du Wirtzfelderweg - phase 2 179.000 € DALHEM (Warsage) Collecteur de Warsage 800.000 € DALHEM (Warsage) Station d'épuration de Warsage 2.200.000 € HANNUT (Merdorp) Collecteur de Merdorp 375.000 € HANNUT (Merdorp) Station de pompage de Merdorp et conduite de refoulement 350.000 € HANNUT (Merdorp) Station d'épuration de Merdorp 1.000.000 € LIEGE (Cointe, Sclessin) Collecteur du Perron - 2ème partie 1.210.000 € LIEGE (Jupille) Collecteur du ruisseau des Moulins 2.310.000 € MALMEDY Mise à niveau de la station d'épuration de Malmedy - 2ème partie 5.000.000 € Collecteur de Marchin 2.280.000 € (Ellemelle) Station d'épuration d'Ellemelle 828.835 € Etudes en cours OUFFET (Ellemelle) Collecteur d'Ellemelle 482.750 € Etudes en cours SERAING Station de pompage du Bois de l'Abbaye 278.000 € SPA, (Winamplanche) Station d'épuration et collecteur de Winamplanche 540.000 € VISE (Cheratte) Station de pompage n°2 de Cheratte et travaux divers 2.112.000 € III.2.9. Bilan du programme d’études générales d’assainissement 2017-2021.

Parallèlement aux programmes de travaux, la SPGE accepte que soient menées des études générales d’assainissement ou études diagnostiques visant à affiner et à optimaliser certaines configurations d’assainissement.

Au 1er octobre 2018, l’AIDE a proposé les études générales d’assainissement suivantes :

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DOSSIERS D'ASSAINISSEMENT - PROGRAMME D'ETUDES GENERALES 2017-2021 - Etat d'avancement au 1er octobre 2018 Montant actuel Villes et communes (entités) Nom du dossier Avancement hors TVA AWANS (Villers-le-Bouillet, FEXHE-LE-HAUT-CLOCHER Etude diagnostique du bassin technique de la station d'épuration de Villers- 40.000 € Etudes en cours (Fooz) l'Evêque Etude diagnostique du bassin technique de la station de pompage AYWAILLE (Remouchamps), SPRIMONT (Florzée) 35.000 € Etudes en cours d'Aywaille BASSENGE (Glons, Boirs) Etude d'assainissement des entités de Glons et de Boirs à Bassenge 40.000 € Demande en cours Etude diagnostique du réseau d'égouttage et de collecte de l'entité de BASSENGE (Roclenge) 56.019 € Etudes en cours Roclenge BEYNE-HEUSAY, BLEGNY, FLERON, LIEGE (Jupille) Etude diagnostique du ruisseau des Moulins (phase 1 - cartographie) 150.000 € Etudes en cours Etude diagnostique du ruisseau des Moulins (phase 3 - solutions BEYNE-HEUSAY, BLEGNY, FLERON, LIEGE (Jupille) 50.000 € Demande en cours d'assainissement) BEYNE-HEUSAY, BLEGNY, FLERON, LIEGE (Jupille) Etude diagnostique du ruisseau des Moulins (phase 2 - étude hydraulique) 200.000 € Demande en cours Etude diagnostique du bassin technique de la station d'épuration de BRAIVES 65.000 € Etudes en cours Braives-Latinne , LONTZEN, , PLOMBIERES Etude d'assainissement de la Gueule amont 140.000 € Etudes en cours

III.2.9. Autres études.

On signalera la signature d’une convention horizontale entre la SOWAER, la SPGE et l’AIDE sur l’étude, la construction et l’exploitation ultérieure d’une canalisation d’évacuation des eaux de ruissellement des zones artisanales développées autour de l’aéroport de Bierset. Dans ce cadre, l’AIDE assure l’étude, la direction et la surveillance des travaux pour la partie de la conduite traversant la plaine alluviale affaissée de Jemeppe. Elle assure également l’acquisition des emprises et exploitera ultérieurement cette conduite pour compte de la SOWAER. Le montant des travaux est estimé à 7.000.000 EUR hors TVA.

III.2.10. Bilan du programme de cadastres de réseaux d’assainissement.

En 2009, la SPGE et les sept organismes d’assainissement agréés (OAA) ont signé la convention relative à la constitution et l’exploitation d’un système de gestion des réseaux d’assainissement, dont le Conseil d’administration a pris acte lors de sa séance du 7 septembre 2009. Cette convention fixe les modalités pratiques et financières liées au développement, l’alimentation, la mise à jour, la maintenance et l’exploitation de la base de données InfoNet.

Dès lors, depuis septembre 2009, tout chantier de pose et/ou de réhabilitation de collecteur d’assainissement intégrait la réalisation d’un dossier de cadastre, à charge de l’entrepreneur. Ces missions ont été reprises par la cellule « Cadastre et SIG » depuis 2017.

Toutefois, la SPGE demande également que les réseaux d’assainissement et d’assainissement-bis existants et les égouts posés par la SPGE antérieurement à cette date soient cadastrés et intégrés progressivement dans la base de données InfoNet.

Chaque cadastre a pour objet une campagne de reconnaissance complète de réseaux de collecteurs d’assainissement exploités par l’AIDE, comprenant des opérations de levé topographique et d’acquisition de données caractéristiques, ainsi que d’examen visuel pour environ un tiers des réseaux.

Les cadastres des réseaux existants d’assainissement, sont financés par la SPGE. Ils ont été regroupés par sous-bassins hydrographiques et représentent une longueur totale estimée à quelque 350 km en Province de Liège.

Au 1er octobre 2018, près de 63% des collecteurs d’assainissement existants ont été cadastrés et importés dans la base de données InfoNet. Le marché de cadastre relatif aux collecteurs du bassin hydrographique de la Vesdre n’ayant pu aboutir, le relevé et la caractérisation de ces ouvrages sont prévus en 2019. Ces relevés clôtureront le cadastre des collecteurs d’assainissement posés avant 2009.

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III.3. Evaluation.

III.3.1 Programmes 2000-2004.

Nonobstant les trois dossiers n’ayant pas abouti et dont deux ont été reportés au programme d’investissement 2017-2021, le programme d’investissements 2000-2004 est complètement engagé et les ouvrages sont tous achevés.

III.3.2. Programmes 2005-2009 et 2010-2014.

Les programmes 2005-2009 et 2010-2014 ayant été clôturés par la SPGE en en retirant les dossiers qui n’avaient pas été mis en chantier au 31 décembre 2016, les dossiers restant dans ces programmes sont donc entièrement engagés, certains dossiers retirés ayant été repris dans le programme de travaux 2017- 2021 de la SPGE.

III.3.3. Travaux d’opportunité 2000-2016.

Les travaux d’opportunité s’exécutent en raison de l’avancement du dossier conjoint auquel ils sont attachés. Par nature, ils ne sont pas prévisibles à long terme.

III.3.4. Programme de travaux 2017-2021.

Tous les dossiers dont le chantier devait démarrer en 2017 sont en cours de réalisation, à l’exception du dossier relatif à l’égouttage et collecteurs de Comblain-au-Pont en rive gauche de l’Ourthe, dont le SPW- Routes est le pouvoir adjudicateur, qui devrait cependant pouvoir être attribué avant la fin de l’année pour un début des travaux au printemps 2019.

Au 1er octobre 2018, seuls quatre dossiers dont le chantier devait démarrer en 2018 sont en cours de réalisation. Les autres ont été quelque peu retardés pour diverses raisons et devraient démarrer au début 2019.

III.3.5. Programme de travaux de réhabilitation 2017-2021.

Le dossier de réhabilitation de la station d’épuration de Waremme a été inscrit par la SPGE dans ce programme spécifique. Son étude est en cours.

III.3.6. Programme d’études 2017-2021.

Priorité étant donnée aux dossiers du programme principal, les seules études en cours relevant de ce programme sont relatives à des dossiers qui ont été sous-traités à des bureaux d’études extérieurs et que la SPGE a arrêté au stade de l’avant-projet pour respecter son plan financier.

III.3.8. Programme d’études générales d’assainissement 2017-2021.

Les investigations relatives à ces études générales d’assainissement sont en cours.

III.4. Perspectives. Au 1er janvier 2017, l’encours de dossiers issus des programmes d’investissement 2005-2009 et 2010- 2014 était de 29 chantiers pour un montant total de 47.386.730 € hors TVA. Il donne lieu à prestations de direction et de surveillance de chantiers en 2017, 2018 et 2019.

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L’ensemble des programmes de travaux d’assainissement et de démergement alloués à l’AIDE pour la période 2017-2021 représente actuellement 81 dossiers pour une enveloppe globale de 120.627.986 d’euros, y compris la réhabilitation d’ouvrages, à mettre en chantier avant le 31 décembre 2021. A cela s’ajoutent : - des études sur 20 dossiers représentant 26.599.585 € hors TVA de travaux, à mettre en œuvre en 2022 ou plus tôt, en remplacement d’un dossier qui ne pourrait pas être mis en œuvre à l’échéance du 31 décembre 2021 ; - sept études générales d’assainissement et de démergement pour un montant global actuellement accepté par la SPGE de 474.000 € hors TVA - sept dossiers d’opportunité pour un montant global actuellement accepté par la SPGE de 1.482.883 €.

La sévère restriction des moyens mis à disposition de l’AIDE par la SPGE résulte à la fois de la volonté du Gouvernement wallon de ne pas augmenter le coût vérité à l’assainissement (CVA) à la hauteur des besoins en assainissement des eaux usées (en ce compris le démergement) et de la volonté de celui-ci d’orienter davantage les budgets disponibles vers certaines masses d’eau, notamment dans le bassin de l’Escaut.

Les besoins en investissements restent cependant criants et les défis encore importants.

Agglomérations de plus de 2.000 EH.

La collecte des eaux usées dans certaines agglomérations relevant du contentieux européen doit être optimisée. Des investissements sont encore nécessaires à ce point de vue.

Agglomérations de moins de 2.000 EH.

Les efforts de la S.P.G.E ont, jusqu’à présent, été essentiellement consacrés à la concrétisation des dossiers relevant particulièrement des deux contentieux européens, seul un intérêt subsidiaire n’a pu être accordé aux dossiers relatifs aux agglomérations de moins de 2.000 EH.

Or, on relèvera que la directive 91/271, en son article 7, stipule que les états membres veillent à ce que, au plus tard le 31 décembre 2005, les eaux urbaines résiduaires provenant d'agglomérations de moins de 2.000 EH qui pénètrent dans les systèmes de collecte fassent l'objet, avant d'être déversées, d'un traitement approprié. Lequel traitement est défini comme tout procédé et/ou système d'évacuation qui permettent, pour les eaux réceptrices des rejets, de respecter les objectifs de qualité retenus ainsi que de répondre aux dispositions pertinentes de la présente directive et d'autres directives communautaires. Bien que l’échéance de cette disposition soit aujourd’hui largement dépassée, aucune procédure en contentieux n’a encore été lancée pour non-respect par les états-membres.

On estime à 164, le nombre d’agglomérations en assainissement collectif de moins de 2.000 EH en province de Liège, dont plus de la moitié est dépourvue de système de collecte et/ou d’épuration des eaux usées. Cet inventaire est enrichi en continu par les résultats des études de zone qui, lorsqu’elles concluent à l’intérêt d’orienter vers un régime d’assainissement collectif des zones reprises aux PASH comme zones transitoires ou zones autonomes, ajoutent de nouveaux ouvrages à construire un jour ou l’autre. La mise en conformité de la Wallonie à cette disposition de la directive est donc susceptible de soutenir durablement une politique d’investissements en la matière.

Enfin, l’article R278bis du Code de l’Eau tel que modifié par l’arrêté du Gouvernement wallon du 1er décembre 2016 offre la possibilité aux communes qui le souhaitent de signer avec le Gouvernement

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wallon, la SPGE et l’organisme d’assainissement agréé, un avenant au contrat d’égouttage leur permettant d’anticiper la mise en œuvre d’ouvrages d’assainissement (égouttage, collecte et épuration) en participant aux frais, selon des modalités inspirées du contrat d’égouttage. Dans ce nouvel instrument, l’AIDE assurera la maîtrise d’ouvrage, l’étude, la direction et la surveillance des travaux puis, l’exploitation de ces ouvrages pour compte de la SPGE. Ces développements sont susceptibles d’apporter également un volume d’études à réaliser.

Atteinte du bon état des masses d’eau.

Les plans de gestion par bassin hydrographique, approuvés par le Gouvernement wallon en juin 2013 et en avril 2016, comprennent des mesures concrètes qui n’ont été que partiellement intégrées dans les programmes d’investissements de la SPGE.

L’état de certaines masses d’eau requiert des mesures en vue de l’atteinte du bon état en 2015 et 2021. Certaines mesures ont motivé l’inscription de certains investissements dans le programme de travaux 2017-2021 de la SPGE.

Gestion des eaux usées par temps de pluie.

Dans les plans de gestion précités, la gestion des eaux pluviales fait l’objet de mesures spécifiques qui, pour l’instant, se limitent à l’amélioration des connaissances (mesure 0080_12). La question de la gestion des eaux usées par temps de pluie taraude d’autant plus les opérateurs de l’eau que les évolutions européennes en matière de protection accrue des milieux marins et des masses d’eaux de surface tendent à considérer de plus en plus la performance globale du système d’assainissement et non plus uniquement la performance des stations d’épuration.

Les déversoirs d’orage, véritables « soupapes » pour les réseaux d’égouttage unitaire (type de réseau quasi généralisé en province de Liège), constituent une source de pollution peu connue, tant quantitativement que qualitativement. Les eaux qu’ils déversent n’étant pas du tout traitées, les déversoirs sont considérés comme étant une cause potentiellement importante de la présence de déchets (macro et micro-plastiques) dans les rivières et les mers ainsi que des points de rejets incontrôlés de substances prioritaires (métaux lourds, hydrocarbures, médicaments, produits phyto, etc.) dans le milieu naturel.

Quatre groupes de travail ont été mis en place sous la coupole d’AQUAWAL, regroupant les sept organismes d’assainissement agréés wallons, la SPGE et VIVAQUA, pour appréhender ce problème et tenter d’y apporter les réponses techniques et législatives adéquates (qui paie pour l’eau de pluie ?) ; la prise en compte de la gestion des eaux de pluie dans le cadre des réseaux de collecte d’eaux usées constitue, à l’instar d’autres pays européens, un potentiel très intéressant d’études et de travaux à réaliser.

Substances prioritaires.

Le bon état chimique des masses d’eau a été défini par l’adoption des NQE (normes de qualité environnementale) qui fixent des seuils pour différentes substances dites « prioritaires ». La liste de ces substances et les seuils à ne pas dépasser ont été adoptés par l’Europe et sont régulièrement révisés.

De nouvelles substances, dont des substances pharmaceutiques, ont récemment fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités européennes. On notera que, si certaines substances peuvent être maîtrisées à la source (traitement, substitution, collecte séparée, …), d’autres sont employées par le grand public (médicaments par exemple) et leur source est donc diffuse par nature. Certains pays, comme la Suisse par exemple, ont opté pour le remplacement de leurs stations d’épuration classiques par des

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stations d’épuration permettant de traiter ces pollutions singulières, en commençant par les unités de plus grande taille.

En fonction de la politique qui sera décidée au niveau du Gouvernement wallon, il sera peut-être nécessaire d’envisager à moyen terme la mise à niveau de nos ouvrages de traitement d’autant que, parallèlement, la Commission européenne entamera vraisemblablement en 2018 une évaluation de la directive 91/271 sur le traitement des eaux résiduaires urbaines en vue de son éventuelle révision.

De façon plus globale, les pressions croisées d’une recherche d’un traitement plus large et plus profond des diverses pollutions contenues dans les eaux usées et d’une politique d’économie circulaire induisent progressivement un changement de paradigme : la station d’épuration deviendra de plus en plus le lieu où seront récupérées les matières et l’énergie des eaux usées. La recherche développe des pilotes de récupération du phosphore (dont les réserves mondiales aisément accessibles s’épuisent inexorablement), de cellulose, de la chaleur contenue dans les égouts, de l’énergie contenue dans les boues, etc. Des réalisations concrètes montrent qu’il est désormais possible, en recourant à diverses techniques d’économie et de récupération d’énergie, à avoir des stations d’épuration à énergie positive, s’inscrivant à la fois dans le concept d’économie circulaire et en réduisant drastiquement l’influence de ces ouvrages sur la production de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.

Solde connu des travaux d’assainissement en province de Liège.

Un inventaire, forcément évolutif, des ouvrages d’assainissement (hors égouttage) encore à réaliser en province de Liège, a été réalisé par l’AIDE à la demande de la SPGE. Cet inventaire comptait 218 ouvrages pour un montant estimé à 202.000.000 € hors TVA.

Après exécution du programme de travaux 2017-2021 de la SPGE, 174 dossiers d’assainissement suivants devront encore être mis en œuvre en province de Liège pour un montant actuellement estimé de 168.379.000 € hors TVA.

Comme le prévoyait le plan stratégique de l’AIDE 2017-2019, les investissements annuels à consentir en matière d’épuration s’infléchissent. Des perspectives restent ouvertes pour de futurs chantiers mais qui dépendent des budgets que le Gouvernement wallon et la SPGE accepteront d’y affecter.

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IV. ASSAINISSEMENT (EGOUTTAGE) – PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS.

IV.1. Contexte.

Comme dit ci-avant, la directive européenne 91/271 impose aux états membres d'équiper leur territoire de systèmes de collecte des eaux urbaines résiduaires pour des échéances fixées selon l'importance de l'agglomération concernée. L’égouttage est le premier maillon de cette collecte.

Une stratégie permettant une vision globale de la question via les plans d'assainissement par sous-bassins hydrographiques (PASH) a été mise en place par le Gouvernement wallon et la SPGE en 2002.

Le 19 décembre 2002, afin d’accélérer l’équipement de la Wallonie en matière d’égouttage et sa mise en conformité aux impositions européennes, le Gouvernement wallon a approuvé une structure de financement de l'égouttage permettant la réduction de la quote-part communale dans les projets de pose ou de rénovation d'égouts qu'elles souhaitent réaliser.

Dans le cadre de ce financement de l’égouttage, depuis 2003, il est proposé aux villes et communes une double solution en vue de réduire le coût de l’égouttage à sa charge : - le transfert de la propriété de l’égouttage de la commune à la SPGE en vue d’une exonération de la TVA du coût des travaux. Pour la pose de nouvelles canalisations, la SPGE est le maître d’ouvrage à la place de la commune, mission ensuite déléguée à l’Organisme d’Assainissement Agréé (OAA) (l’AIDE en province de Liège). La participation financière de la commune se traduit par une prise de participation dans le capital « égouttage » de l’AIDE, qui reprend directement des parts dans le capital de la SPGE pour un montant équivalent. Pour la réhabilitation de l’égouttage existant, la SPGE rachète à la commune les équipements à rénover pour l’euro symbolique ; - le coût de l’emprunt qui était auparavant consenti par les villes et communes, en vue du paiement de leur quote-part, est pris en charge par la SPGE Cette participation est libérée par la commune en 20 ans maximum, avec un minimum de 5% par an.

La Commune n'est plus propriétaire de l’égouttage ayant bénéficié du nouveau processus de financement. Néanmoins, elle reste responsable de sa gestion et de son entretien.

Tout ce processus se passe dans un cadre contractuel établi : de 2003 à 2010 le contrat d’agglomération et, depuis 2010, le contrat d’égouttage qui règle les droits et les obligations des partenaires, à savoir la Commune, l’AIDE, la SPGE et la Région wallonne.

Le contrat d’égouttage a été approuvé par le Gouvernement Wallon en sa séance du 29 avril 2010 et a remplacé le contrat d’agglomération en vigueur depuis 2003. Le contrat d’égouttage intègre les priorités visant à rencontrer le prescrit des directives européennes en général et de la directive 91/271/CEE en particulier.

A ce jour, toutes les communes de la province de Liège concernées par l’égouttage collectif, soit septante- neuf communes sur quatre-vingt-quatre, ont adhéré au système de financement de l’égouttage mis en place par le Gouvernement wallon depuis le 19 décembre 2002. Toutes ces communes ont signé le contrat d’égouttage. La Commune de Stoumont n’était pas concernée par le système mais la dernière révision du PASH de l’Amblève a reclassé une partie du village de Stoumont en assainissement collectif. Elle n’a toutefois pas encore adhéré au système de financement dans la mesure où elle n’a pas non plus signé le contrat d’assainissement avec la SPGE en tant que producteur d’eau potable.

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Il est à noter que les quatre autres communes de la province de Liège ne sont actuellement pas concernées par l’assainissement collectif.

IV.2. Bilans des programmes

IV.2.1. Bilan 2001-2003.

Au 1er octobre 2018, le bilan des programmes triennaux 2001-2003 se présente comme suit. Totaux Nombre de projets 63 Nombre de projets engagés 63 Montant total du programme 14.449 663 €

Dans ce programme, 63 chantiers sont terminés. Pour un seul dossier, le compte final doit encore être établi.

IV.2.2. Bilan 2004-2006.

Au 1er octobre 2018, le bilan des programmes triennaux (PT) 2004-2006 et d’infrastructure (PI) de 2004 à 2006 se présente comme suit.

Totaux Nombre de projets 168 Nombre de projets engagés 168 Montant engagé 48 676 461 €

Ce tableau ne reprend que les dossiers effectivement maintenus dans les programmes en question.

Parmi les 168 dossiers, 1 dossier est en cours d’attribution (le retard étant lié au caractère conjoint des travaux avec le SPW), 1 dossier est en litige, et 1 seul est en cours de chantier. Les autres sont terminés.

IV.2.3. Bilan 2007-2009.

Au 1er octobre 2018, le bilan des programmes triennaux 2007-2009 et d’infrastructure de 2007 à 2009 se présente comme suit.

Totaux Nombre de projets 118 Nombre de projets engagés 118 Montant engagé 36 811 170 €

Ce tableau ne reprend que les dossiers effectivement maintenus dans les programmes en question.

Parmi les 118 dossiers, 1 seul dossier est encore en cours de chantier. Les autres sont terminés.

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IV.2.4. Bilan 2010-2012.

Au 1er octobre 2018, le bilan des programmes triennaux 2010-2012 et d’infrastructure de 2010 à 2012 se présente comme suit.

Totaux Nombre de projets 142 Nombre de projets engagés 139 Nombre de projets restant à engager 3 Montant total du programme 45 873 491 € Montant engagé 42 979 568 € Montant restant à engager 2 893 923 €

Ce tableau ne reprend que les dossiers effectivement maintenus dans les programmes en question.

Parmi les 142 dossiers, 3 projets restent à engager. Ils n’ont pas encore été initiés ou engagés car ils dépendent soit d’études préalables, soit du SPW, et du caractère conjoint des travaux. 4 dossiers sont au stade de l’étude et 7 sont au stade du chantier. Les autres sont terminés.

IV.2.5. Bilan 2013-2016.

Au 1er octobre 2018, le bilan des programmes d’investissements communaux (PIC) 2013-2016 est présenté ci-après.

Totaux Nombre de projets 143 Nombre de projets engagés 143 Montant total du programme 49 273 587 € Montant engagé 49 273 587 €

Ce tableau ne reprend que les dossiers effectivement maintenus dans les programmes en question.

Parmi les 143 dossiers, 9 dossiers sont au stade de l’étude, 69 sont en cours de chantier ou le seront prochainement et 65 sont terminés.

IV.2.6. Bilan 2017-2018.

Au 1er octobre 2018, le bilan des programmes d’investissements communaux (PIC) 2017-2018 et d’infrastructure (PI) de 2017 à 2018 se présente comme suit.

Totaux Nombre de projets 82 Nombre de projets engagés 82 Montant total du programme 31 469 506 € Montant engagé 31 469 506 €

Parmi ces 82 dossiers, 35 sont en cours d’étude, 42 sont en cours d’attribution ou le seront tout prochainement, 4 sont en cours de chantier et 1 dossier est terminé.

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IV.3. Evaluation.

IV.3.1. Bilan 2001-2003.

Au 1er octobre 2018, le programme d’investissements en matière d’égouttage lié aux programmes triennaux 2001-2003 est totalement réalisé. En termes budgétaires, 100 % de l’investissement total a été engagé. Sur les 63 projets programmés, 63 ouvrages sont actuellement achevés, ce qui représente 100% des projets.

IV.3.2. Bilan 2004-2006.

Au 1er octobre 2018, le programme d’investissement en matière d’égouttage lié aux programmes triennaux 2004-2006 et programmes d’infrastructure de 2004 à 2006 a, en termes budgétaires, été engagé à hauteur de 100 %.

Sur les 168 dossiers :

 165 chantiers sont actuellement achevés (98,21 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  2 sont en cours de chantier (99,40 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  1 est en cours d’attribution (100 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement).

IV.3.3. Bilan 2007-2009.

Au 1er octobre 2018, le programme d’investissements en matière d’égouttage lié aux programmes triennaux 2007-2009 et aux programmes d’infrastructure de 2007 à 2009 est, en termes budgétaires, est engagé à hauteur de 100 %.

Sur les 118 dossiers :

 117 chantiers sont actuellement achevés (99,15% des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  1 est en cours de chantier (100 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement).

IV.3.4. Bilan 2010-2012.

Au 1er octobre 2018, le programme d’investissements en matière d’égouttage lié aux programmes triennaux 2010-2012 et aux programmes d’infrastructure de 2010 à 2012 est, en termes budgétaires, engagé à hauteur de 93,69 %.

Sur les 142 dossiers :

 128 chantiers sont actuellement achevés (90,14% des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  9 sont en cours de chantier, ont été notifiés ou vont l’être sous peu à un entrepreneur (96,48 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  5 dossiers sont en cours d’étude (100% des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement).

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IV.3.5. Bilan 2013-2016.

Au 1er octobre 2018, le programme d’investissements en matière d’égouttage lié aux programmes d’investissements communaux 2013-2016 et aux programmes d’infrastructure est, en termes budgétaires, engagé à hauteur de 100 %.

Sur les 143 dossiers :

 65 chantiers sont actuellement achevés (45,45 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  69 sont en cours de chantier, ont été notifiés ou vont l’être sous peu à un entrepreneur (93,70 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  9 dossiers sont en cours d’étude (100 % des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement).

IV.3.6. Bilan 2017-2018.

Au 1er octobre 2018, le programme d’investissements en matière d’égouttage lié aux programmes d’investissements communaux 2017-2018 et aux programmes d’infrastructure est, en termes budgétaires, engagé à hauteur de 100 %.

Sur les 82 dossiers :  4 sont en cours de chantier (4,88% des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  42 dossiers sont en cours sont en cours d’attribution à un entrepreneur ou le seront tout prochainement (56,10% des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement) ;  35 dossiers sont en cours d’étude (100% des dossiers programmés ont atteint ce stade d’avancement).

IV.4. Perspectives.

En 2006, afin d’atteindre ses objectifs en matière d’assainissement des eaux usées des agglomérations de plus de 10.000 EH, la SPGE avait établi une liste de priorités à respecter lors de l’établissement ou de la modification des programmes triennaux et des programmes d’infrastructure 2007-2009.

Lors de l’élaboration des plans triennaux et plans d’infrastructure 2010-2012, la SPGE avait redéfini les priorités d’égouttage en les intégrant dans les contrats d’égouttage.

Pour l’élaboration des programmes d’investissements communaux (PIC) 2013-2016 (qui remplacent les programmes triennaux antérieurs), la SPGE a revu ses priorités pour des raisons budgétaires mais également pour atteindre les objectifs assignés par le Gouvernement wallon en ce qui concerne la mise en conformité des agglomérations dont le taux de collecte est inférieur à 98% et reprises aux contentieux européens.

Pour l’élaboration des programmes d’investissements communaux (PIC) 2017-2018, la SPGE a de nouveau revu ses priorités sur base du constat suivant : malgré des montants très importants investis pour la réalisation de l'assainissement, il existe, à ce jour de nombreuses stations d’épuration dont le taux de charge est relativement faible alors que paradoxalement, le réseau de collecte semble quasi complet aux plans d’assainissement par sous-bassins hydrographiques (PASH). Cette apparente contradiction peut s'expliquer, soit par des taux de raccordements particuliers relativement bas, soit par le mauvais état du réseau (fissures, effondrements, ...) qui entraîne une perte des eaux polluées vers le milieu et/ou une dilution de celles-ci par l'entrée d'eaux claires dans le réseau. Un effort particulier devait être fait dans le

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cadre de la programmation 2017-2018 sur la reconstruction et la réhabilitation de réseaux existants afin de pallier ces pertes de charge nuisant au bon fonctionnement des ouvrages.

Par ailleurs, les deuxièmes plans de gestion par districts hydrographiques (PGDH), établis pour les années 2015 à 2021, détaillent l'état des 354 masses d'eau réparties sur la Wallonie et précisent le type de pressions (agriculture, industrie ou assainissement) qui s'exercent sur elles. Ces éléments ont été pris en compte par la SPGE dans le choix des investissements.

Pour l’élaboration des programmes d’investissements communaux (PIC) 2019-2021, la SPGE conserve principalement les mêmes priorités que pour le PIC 2017-2018, à savoir :

 Priorité environnementale : les égouts situés en zone de baignade, en zone de protection de captage, les égouts qui concernent une masse d’eau dont le mauvais état est partiellement ou totalement causé par l’assainissement ;  Réhabilitation/reconstruction ;  Amélioration du taux de charge des stations d’épuration à priorité aux dossiers qui concernent le bassin technique d’une station existante et dont le taux de dilution est important ;  Dossiers conjoints voirie/égouttage (ou avec d’autres impétrants) ;  Cas de force majeure (problème d’insalubrité, décision judiciaire, …).

Hormis la priorité environnementale qui constitue la première priorité pour les communes concernées, les priorités énoncées ci-avant ne sont pas hiérarchisées.

L'analyse de ces priorités est faite par commune.

Il reste toujours possible d'introduire, indépendamment des priorités définies, un dossier qui répond à un cas de force majeure, telle une décision judiciaire ou un effondrement de voirie.

Les priorités sont appliquées lors de l'analyse de toute nouvelle demande mais aussi pour les dossiers du PIC 2017-17 réinscrits et n'ayant pas fait l'objet, au minimum, d'un accord sur avant-projet.

Par ailleurs, le montant global des demandes de financement de la commune devra aussi être compatible avec l'enveloppe budgétaire consacrée par la SPGE à ce type d'investissement et fixée actuellement pour l'ensemble de la Région à 39 millions d'euros par an. Cette compatibilité sera appréhendée et appréciée par la SPGE sur base des critères retenus par la Région pour l’établissement des enveloppes communales.

L’ensemble des programmes d’investissements communaux et d’infrastructure 2017-2018 concerne approximativement 35 km de canalisations toutes priorités confondues et dont seule une minorité est relative à la rénovation de canalisations existantes.

L’effort devra donc est maintenu dans les prochaines années, d’une part, pour permettre d’atteindre, dans les meilleurs délais, le bon état des masses d’eau et, d’autre part, pour compléter les réseaux d’égouts de toutes les zones d’habitats de la province de Liège reprises en assainissement collectif aux PASH.

L’AIDE, en étroite collaboration avec les villes et communes affiliées, met en œuvre tous les moyens nécessaires afin d’atteindre ces objectifs dans des délais raisonnables.

Il est évident que plusieurs programmes d’investissements communaux seront encore nécessaires pour œuvrer dans ce sens.

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V. PERSPECTIVES EN MATIERE D’INVESTISSEMENTS.

Les perspectives en matière d’investissements pour la réalisation ou la rénovation d’ouvrages d’assainissement-bis, d’assainissement et d’égouttage dans les trois années à venir (2017-2019) ont été largement évoquées dans les chapitres ci-avant.

Comme le prévoyait le plan stratégique de l’AIDE 2017-2019, les investissements annuels à consentir en matière d’épuration s’infléchissent. Des perspectives restent ouvertes pour de futurs chantiers mais qui dépendent des budgets que le Gouvernement wallon et la SPGE accepteront d’y affecter. La Directive cadre sur l’eau, publiée en 2000 et visant le bon état écologique des cours d’eau pour 2015, s’est traduite en droit wallon par la publication des premiers et deuxièmes plans de gestion des bassins hydrographiques. Ces plans prévoient la mise en œuvre de diverses mesures nécessaires à l’atteinte du bon état écologique dans les délais requis ainsi que les dérogations visant à reporter les échéances aux termes du deuxième et du troisième cycles de plans de gestion, soit respectivement en 2021 et 2027. Les mesures sont établies dans leur principe mais les effets tangibles escomptés ne sont pas évalués masse d’eau par masse d’eau. Du fait du retard apporté à l’approbation des premiers plans de gestion, l’impact des mesures décidées dans ceux-ci était encore inconnu lors de l’élaboration, calendrier européen oblige, des deuxièmes plans de gestion par bassins hydrographiques. Le devenir et l’incidence des substances pharmaceutiques, à usage humain ou animal, dans le milieu naturel font actuellement débat à la Commission européenne, tant pour les substances actives que pour leurs métabolites. Des choix devront être posés en termes de possibilités de contrôle à la source ou de traitement dans les stations d’épuration. Si le choix devait se porter sur la deuxième branche de l’alternative, les stations d’épuration devraient être lourdement adaptées, sinon remplacées par des ouvrages plus performants, comme la Suisse l’a déjà décidé. La question des pollutions diffuses provenant du rejet dans le milieu naturel des eaux de pluie, soit par ruissellement direct soit via les déversoirs d’orage et de la limitation des rejets de substances prioritaires, est également posée dans le cadre des deuxièmes plans de gestion. On notera que la SPGE devait, dans son contrat de gestion précédent, proposer au Gouvernement wallon un cadre technique, législatif et financier pour envisager la gestion des eaux usées par temps de pluie. Un ensemble de groupes de travail a été mis sur pied au sein d’AQUAWAL pour apporter une réflexion technique de base pour ce faire. La réhabilitation des égouttages existants, souvent anciens et parfois insuffisants, est également une question importante qui doit être abordée dans l’optique d’une amélioration des performances épuratoires des stations d’épuration (réduction des dilutions) mais également pour limiter les pertes d’eaux usées préjudiciables à l’atteinte du bon état des masses d’eau. La connaissance des égouts devient primordiale et l’AIDE s’inscrit dans cette démarche en proposant notamment aux communes la réalisation de plans de gestion patrimoniale de leurs réseaux, outil cartographique intégrant cadastre, inspections visuelles, simulations hydrauliques dans un seul document opérationnel, tant pour la maintenance que pour la priorisation des travaux importants d’entretien ou de remplacement. Le 12 octobre 2017, la Commission européenne a publié sa feuille de route en vue de l’évaluation de la directive 91/271 sur le traitement des eaux résiduaires urbaines. Les évolutions attendues vont dans le sens précité : normes plus strictes, davantage de substances éliminées, meilleure gestion des déversoirs d’orage sur les réseaux unitaires, etc. Ces développements potentiels constitueront une opportunité pour l’AIDE, à moyen terme, de valoriser auprès des autorités compétentes, son expérience en matière de conception et de gestion hydraulique de réseaux de collecte et de traitement des eaux usées.

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Dans l’attente, la poursuite, à un rythme moins soutenu que ces dernières années, des investissements en matière de collecte et de traitement des eaux résiduaires urbaines devrait constituer un volume d’activité non négligeable pendant encore plusieurs années. Corollairement, le fonctionnement de la direction Investissements étant financé par les honoraires que l’AIDE perçoit de la SPGE pour la réalisation des études, la passation des marchés, la direction et la surveillance des travaux, son activité, et donc le personnel y affecté, est intrinsèquement liée aux budgets d’investissement consentis par la SPGE. Le programme de travaux 2017-2021 de la SPGE réduisant les investissements futurs et, par conséquent, les recettes escomptées, l’effectif de la direction Investissements est mis en adéquation par la réduction du recours à la sous-traitance, par la coopération avec d’autres intercommunales (en cours depuis 2015), par le non-remplacement de certains agents partant à la retraite ainsi que par le transfert de personnel vers d’autres services de l’AIDE (services aux communes, GPAA, …).

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CHAPITRE B – EXPLOITATION.

I. PREAMBULE

Les frais d’exploitation des ouvrages de démergement (assainissement bis) et d’épuration (assainissement) sont régis par plusieurs contrats passés entre la SPGE et l’AIDE Ces contrats sont les suivants (par ordre chronologique) :

 le contrat de service d’épuration et de collecte signé en date du 29 juin 2000 et régissant notamment les modalités relatives aux frais de fonctionnement des ouvrages d’assainissement.

 le contrat de service d’entretien d’ouvrages d’épuration signé en date du 2 janvier 2001 et régissant les modalités financières relatives aux travaux et achats sortant du cadre de l’exploitation courante.

 l’avenant au contrat d’épuration et de collecte (contrat de zone) signé en date du 7 avril 2004 et régissant notamment les modalités relatives aux frais de fonctionnement des ouvrages d’assainissement-bis (démergement).

En sa séance du 3 juillet 2006, le Conseil d’Administration de l’AIDE a approuvé un nouvel organigramme instaurant notamment un service d’exploitation commun pour les deux secteurs d’activité (démergement et épuration) de l’AIDE afin de rationaliser et optimiser son fonctionnement.

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II. ASSAINISSEMENT-BIS (DEMERGEMENT)

II.1. Bilan

Les frais d’exploitation courante des ouvrages de démergement pour les exercices 2017 et 2018 (estimation) sont les suivants :

Postes Frais exercice 2017 Estimation frais réels 2018

1. Energie 409 524,35 € 468 000,00 €

2. Autres charges 499 367,87 € 628 000,00 €

3. Frais de personnel 5 563 614,55 € 5 663 000,00 €

4. Frais généraux 355 987,88 € 386 000,00 €

5. Redevances et taxes 2 274,08 € 6 000,00 €

6. Recettes -15 923,72 € -3 000,00 €

Total de l’exploitation courante : 6 814 845,11 € 7 148 000,00 €

Montant pris en charge par la S.P.G.E. (75 %) : 5 111 133,83 € 5 361 000,00 €

Participation des Communes dans les parts de l’A.I.D.E. (25 %) : 1 703 711,28 € 1 787 000,00 €

Les frais d’exploitation courante des ouvrages de démergement (station de pompage, collecteurs, bassins d’orage, etc.) couvrent principalement les dépenses relatives à la main-d’œuvre, à l’énergie et aux fournitures (pièces de rechange, outillage, etc.).

Le montant estimé des frais d’exploitation courante 2018 a été établi sur base des frais réellement engagés lors du premier semestre de l’année. L’augmentation prévisible des frais par rapport à l’exercice 2017, trouve son origine, outre une augmentation de l’indice des prix au 1er juillet 2017, dans les frais de personnel (formation, primes de départ à la retraite et de jubilé), dans des dépenses exceptionnelles de fournitures de pièces pour pompes et des frais d’études complémentaires non pris en charge dans le budget des DIHEC.

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Les dépenses importantes ne relevant pas de l’exploitation courante (D.I.H.E.C.) pour les exercices 2017 et 2018 (estimation) sont les suivantes :

Postes Frais exercice 2017 Estimation frais réels 2018

1. Travaux et achats sortant du cadre de l'exploitation courante 476 101,91 € 267 629,40 € (D.I.H.E.C.) 2. Frais généraux sur D.I.H.E.C. 26 185,61 € 14 719,62 €

Total pour les DIHEC : 502 287,52 € 282 349,02 €

Montant pris en charge par la S.P.G.E. (75 %) : 376 715,64 € 211 761,76 €

Participation des Communes dans les parts de l’A.I.D.E. (25 %) 125 571,88 € 70 587,26 €

Les dépenses importantes ne relevant pas de l’exploitation courante (D.I.H.E.C.) sont relatives aux travaux ou achats importants à caractère exceptionnel comme, par exemple, la remise à niveau de pompes et de vannes sur tuyauterie, la modernisation des tableaux électriques, le remplacement de câbles électriques haute tension, la mise en conformité des installations aux normes en vigueur (R.G.I.E., R.G.P.T., etc.), le remplacement de trappillons de voirie, etc.

La diminution des dépenses relatives aux D.I.H.E.C. en 2018 (estimation) est essentiellement due au fait que les travaux de modernisation de la station de pompage n°5 de Seraing ont été imputés sur le budget des DIHEC en 2017 ce qui est exceptionnel. Le montant estimé 2018 est plutôt dans la moyenne des dépenses imputées aux différents budgets DIHEC de ces dernières années.

II.2. Perspectives

Les perspectives de budget d’exploitation pour les exercices 2019, 2020 et 2021 sont les suivantes :

Pour l’exploitation courante des ouvrages :

Postes Frais exercice 2019 Frais exercice 2020 Frais exercice 2021

1. Energie 477 000,00 € 487 000,00 € 496 000,00 €

2. Autres charges 641 000,00 € 653 000,00 € 666 000,00 €

3. Frais de personnel 5 776 000,00 € 5 890 000,00 € 6 003 000,00 €

4. Frais généraux 394 000,00 € 401 000,00 € 409 000,00 €

5. Redevances et taxes 6 000,00 € 6 000,00 € 6 000,00 €

6. Recettes -3 000,00 € -3 000,00 € -3 000,00 €

Total de l’exploitation courante : 7 291 000,00 € 7 434 000,00 € 7 577 000,00 €

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Pour les dépenses hors exploitation courantes (D.I.H.E.C.) :

Postes Frais exercice 2019 Frais exercice 2020 Frais exercice 2021

1. Dépenses Importantes Hors 950 000,00 € 1 750 000,00 € 2 100 000,00 € Exploitation Courante (DIHEC)

2. Frais Généraux sur DIHEC 52 250,00 € 96 250,00 € 115 500,00 €

Total Frais DIHEC 1 002 250,00 € 1 846 250,00 € 2 215 500,00 €

Les budgets prévisionnels des frais d’exploitation courante des ouvrages de démergement 2019, 2020 et 2021 ont été établis sur base du budget estimé de l’exercice 2018 pour lequel un indice de 2% par année a été appliqué.

Les prévisions des D.I.H.E.C. (Dépenses Importantes Hors Exploitation courante) de l’exercice 2019, a été établi en tenant compte de dépenses engagées pour la réalisation d’une première partie de la phase 1 des travaux de mise à niveau de la station de pompage n°6 de Seraing et de rénovation des façades de la station de pompage n°5 de Wandre.

Pour 2019, le budget DIHEC tient compte des dépenses engagées pour la seconde partie des travaux susmentionnés et d’une première partie de travaux de la phase 2 de mise à niveau de la station de pompage n°6 de Seraing et de construction d’un nouveau complexe atelier

Pour 2020, le budget DIHEC tient compte des dépenses engagées pour la seconde partie des travaux susmentionnés et d’une première partie de travaux de la phase 3 de mise à niveau de la station de pompage n°6 de Seraing et de mise en conformité des installations électriques des stations de pompage de démergement en vertu de l’AR du 04/12/2012.

Les marchés sont régulièrement soumis à divers aléas (autorisations, offres absentes ou irrégulières, procédures de marchés publics, conditions météorologiques, travaux routiers, modification du projet en cours d’étude, etc.) qui rendent leur concrétisation aléatoire sur l’exercice d’exploitation concerné. Les D.I.H.E.C. qui n’ont pas abouti font alors l’objet d’un report sur l’exercice suivant.

II.3. Evaluation

A l’analyse des chiffres, il apparaît que l’évolution des coûts d’exploitation courante des ouvrages de démergement est relativement stable.

L’augmentation du budget global est due aux dépenses importantes hors exploitation courante rendues nécessaires par le vieillissement et la mise en conformité des installations de démergement.

Cela étant, l’évolution des frais d’exploitation courante des ouvrages de démergement depuis 2017 jusqu’en 2021 est reprise dans le graphique ci-dessous :

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Frais d'exploitation courante des ouvrages de démergement 2017 à 2021

8.000 7.434,00 7.577,00

7.291,00

7.500 7.148,00 )

€ 6.814,85 7.000

6.500

6.000 Frais ( en milliers d' 5.500

5.000 2017 2018 2019 2020 2021 Année

Le graphique montre une stabilité dans l’évolution des frais d’exploitation courante des ouvrages de démergement.

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III. ASSAINISSEMENT (EPURATION)

III.1. Bilan.

Les frais d’exploitation courante des ouvrages d’épuration pour les exercices 2017 et 2018 (estimation) sont les suivants :

Postes Frais exercice 2017 Estimation frais réels 2018

1. Exploitation des stations d'épuration 19.881.500,13 € 20.738.006,00 €

2. Exploitation des stations de pompage 2.085.029,34 € 2.220.100,00 €

3. Exploitation des collecteurs 1.223.488,69 € 1.333.558,00 €

Total de l’exploitation courante : 23.190.018,16 € 24.291.664,00 €

Montant pris en charge par la S.P.G.E. (100 %) : 23.190.018,16 € 24.291.664,00 €

Les frais d’exploitation courante des ouvrages d’assainissement (stations d’épuration, stations de pompage et collecteurs) couvrent principalement les dépenses relatives à l’énergie, à la main-d’œuvre, aux fournitures (pièces de rechange, réactifs, outillage, etc.) et à la gestion des déchets (refus de grille, sables, graisses et boues).

L’estimation des frais d’exploitation de l’exercice 2018 a été établie sur base des frais réels des deux premiers trimestres de cet exercice et de l’impact financier dû à la mise en service de nouveaux ouvrages courant 2017 et 2018.

Lors de l’année 2018, la station d’épuration de Sprimont (4.199 E.H.) a été reprise en exploitation en date du 18 juillet, elle devrait être suivie de la station du Plein Sud (1.600 E.H. - Polleur-Verviers) dans le courant du mois de novembre.

Pour les stations de pompage, ce sont les ouvrages de Chaudfontaine, de Sauveur (Chaudfontaine), de Sur les Bois (Saint-Georges), du Broussou (Flémalle), du Vieux Tiège (Herve), de la Route des Bains (Waimes), de Kinkempois (Liège), des Trixhes et de la Machette sur la commune de Neupré qui sont et seront reprises en exploitation en 2018.

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Les dépenses importantes hors exploitation courante (D.I.H.E.C.) pour les exercices 2017 et 2018 (estimation) sont les suivantes :

Postes Frais exercice 2017 Estimation frais réels 2018 1. Travaux et achats sortant du cadre de l'exploitation courante (D.I.H.E.C.) 969.547,25 € 226.393,68 €

2. Frais généraux sur D.I.H.E.C. 53.325,10 € 12.451,65 €

Total pour les D.I.H.E.C. :: 1.022.872,35 € 238.845,33 €

Montant pris en charge par la S.P.G.E. (100 %) : 1.022.872,35 € 238.845,33 €

Les dépenses importantes ne relevant pas de l’exploitation courante sont relatives aux travaux ou achats importants à caractère exceptionnel comme, par exemple : la réfection générale des peintures d’un ouvrage, les travaux divers de rénovation du génie civil des installations, l’acquisition de matériel et d’outillage importants, l’achat d’instruments de laboratoire ou de matériel informatique, etc.

L’importance du budget 2017 est liée à la réalisation des travaux de mise à niveau de la station d’épuration de Retinne (Fléron).

III.2. Perspectives.

Les perspectives de budget d’exploitation pour les exercices 2019, 2020 et 2021 sont les suivantes :

Pour l’exploitation courante des ouvrages :

Postes Plan prévisionnel 2019 Plan prévisionnel 2020 Plan prévisionnel 2021

1. Exploitation des stations d'épuration 21.446.770,00 € 21.607.750,00 € 21.726.800,00 €

2. Exploitation des stations de pompage 2.410.780,00 € 2.455.650,00 € 2.486.950,00 €

3. Exploitation des collecteurs 1.387.430,00 € 1.415.200.000 € 1.443.500,00 €

Total exploitation courante: 25.244.980,00 € 25.478.600,00 € 25.657.250,00 €

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Pour les dépenses hors exploitation courante (D.I.H.E.C.) :

Postes Plan prévisionnel 2019 Plan prévisionnel 2020 Plan prévisionnel 2021

1. Travaux et achats sortant du cadre de l'exploitation courante (D.I.H.E.C.) 2.150.000,00 € 2.168.000,00 € 2.172.000,00 €

2. Frais généraux sur D.I.H.E.C. : 118.000,00 € 119.000,00 € 119.500,00 € Total frais D.I.H.E.C. : 2.268.000,00 € 2.287.000,00 € 2.291.500,00 €

Ces perspectives se basent sur les points suivants :

Pour l’exploitation courante des ouvrages :

- En 2019, les stations d’épuration de Neuville (5.600 EH), de Dalhem (5.670 EH), du Fond de Couvenaille à Bassenge (6.500 EH) et de la Place du Wez à Hamoir (100 E.H.) doivent être reprises en exploitation.

Les stations de pompage de Martinval (Verviers), de Slins (Juprelle), des Bouleaux (Welkenraedt), de la Rue Roi Baudouin (Lontzen) et de Chokier (Flémalle) seront reprises en exploitation en 2019.

Les ouvrages de la Route Militaire (Ans), de l’Avenue Jean Jaurès (Soumagne) de la Rue de Bleurmont (Chaudfontaine et du Clos Saint-Jacques (Bassenge) seront reprises en propriété.

- Lors de l’exercice 2020, la station d’épuration de Wonck à Bassenge (9.000 EH) passera en exploitation ; il en est de même des stations de pompage de Trooz et de Saint-Ry sur la commune de Trooz, de Xhendelesse (Herve) et de la Monschauerstrasse (Lontzen).

- Durant l’année 2021, les stations d’épuration d’Oudler à Burg-Reuland (1.300 E.H.), de Rodt à Saint- Vith (760 E.H.) et de pompage de Dommartin (Saint-Georges) doivent être reprises en exploitation.

Pour les dépenses hors exploitation courantes (D.I.H.E.C.) :

Les montants relatifs aux dépenses sortant du cadre de l’exploitation courante sont établis sur base d’un montant de 2 € par EH nominal. Pour Liège-Oupeye, cette règle n’est toutefois pas appliquée puisqu’un montant forfaitaire de 500.000 € a été retenu pour ce poste.

Quoi qu’il en soit, les chiffres repris ci-dessus sont évidemment à prendre sous toutes réserves, la mise en service d’un ouvrage pouvant être retardée en fonction de divers évènements indépendants de la volonté de l’AIDE.

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Pour autant que le programme des mises en service soit respecté, l’évolution de la capacité de traitement de l’ensemble des ouvrages sur ces différentes années devrait suivre la tendance suivante :

ANNEE CAPACITE 2017 1.251.661 EH 2018 1.253.660 EH (mise à l’arrêt des ouvrages de Saint-Georges et de Paifve) 2019 1.271.530 EH 2020 1.280.530 EH 2021 1.282.590 EH

Dans le cadre de l’optimalisation des frais de fonctionnement, de la valorisation des boues et de la réduction de la production de gaz à effet de serre (lutte contre le changement climatique), les projets suivants sont réalisés, en cours de réalisation ou à l’étude :

- Production d’énergie électrique à l’aide panneaux photovoltaïques, étude en partenariat avec NETHYS et la SPGE, concernant cinq sites de stations d’épuration existantes disposant de surfaces de terrain libre suffisantes. Pour cet objectif, trois projets ont déjà été réalisés sur les stations d’épuration d’Amay, des Grosses- Battes et de Liège-Sclessin. - Séchage des boues à la station d’épuration de Liège-Oupeye, étude en partenariat avec l’IDEA, INTRADEL et la SPGE.

III.3. Evaluation.

Les coûts d’exploitation des ouvrages d’épuration restent maîtrisés au fur et à mesure des mises en service des nouveaux ouvrages d’assainissement.

Comme lors des exercices précédents, les budgets 2017 et 2018 relatifs aux dépenses importantes hors exploitation courante (D.I.H.E.C.) restent inférieurs aux budgets alloués qui sont déterminés de manière forfaitaire sur base des capacités nominales épuratoires des ouvrages.

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Sur base de la planification actuelle de mise en service des stations d’épuration, l’évolution de la capacité théorique de traitement de l’ensemble des ouvrages pour les années 2017 à 2021 est reprise dans le graphique ci-dessous.

Evolution de la charge épuratoire théorique de 2017 à 2021

1.271.530 1.280.530 1.282.590 1.400.000 1.251.661 1.253.660

1.200.000

1.000.000

800.000

600.000

Charge en E.H. Charge E.H. en théorique 400.000

200.000

0 2017 2018 2019 2020 2021 Année

Le graphique suivant reprend l’évolution du nombre d’ouvrages EMAS enregistrés et à enregistrer lors de la période 2017 à 2021.

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Evolution du nombre d'ouvrages enregistrés EMAS de 2017 à 2021

71 72

70 68

68

66 64

64 62

62 60

Nombred'ouvrages 60

58

56

54 2017 2018 2019 2020 2021 Année

L’évolution du coût à l’équivalent habitant (EH) nominal pour les installations existantes et futures est reprise dans le tableau ci-après.

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Evolution attendue du coût à l'E.H. de 2017 à 2021

22,00

20,00 16,54 16,87 16,87 16,94 18,00 15,88

16,00

14,00

12,00

10,00

8,00 Coût à l'E.H. Coût à l'E.H. (€/an) 6,00

4,00

2,00

0,00 2017 2018 2019 2020 2021 Année

Sur base des projections, il est logique que les coûts de fonctionnement à l’équivalent-habitant nominal ne subiront plus qu’une légère hausse annuelle puisque tous les ouvrages de capacité importante ont été mis en service dans le courant des années 2015 et 2016 et que par la suite, ce sont des stations d’épuration de plus petite capacité qui seront reprises en exploitation.

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CHAPITRE C - SERVICES AUX COMMUNES.

I. PREAMBULE

De longue date, l’AIDE rend divers services aux villes et communes associées.

Le 19 novembre 2012, l’Assemblée générale a adopté un plan stratégique qui jetait les bases du développement des services aux villes et communes de la province de Liège au sein des services de l’AIDE

Ce plan stratégique résultait d’un processus analytique et décisionnel découlant de la volonté du Conseil d’administration de l’AIDE, en date du 2 mai 2011, « de développer les services rendus aux communes pour lesquels il n’est pas prévu de rémunération. Dans ce type de services, il sera veillé au respect d’un équilibre entre les différents types de communes ».

En date du 20 juin 2011, l’Assemblée générale a décidé d’affecter 3.440.000 € en réserves disponibles. Considérant que les excédents budgétaires devaient être affectés à des prestations et services liés au cycle de l’eau et plus particulièrement à ce qui relève du coût-vérité à l’assainissement (CVA) et au profit des communes associées, l’Assemblée générale a considéré que le budget nécessaire pour développer les services rendus aux communes serait totalement à charge de l’Association.

Les services aux communes sont désormais concrètement rendus par la mise en place, en février 2013, d’une structure opérationnelle spécifique et l’affectation d’agents pour répondre aux besoins exprimés par les affiliés.

Les services que l’AIDE rend aux villes et communes de la Province de Liège sont proposés sous la forme de cinq modules :

- le « pack de base » ; - le module 1 : « Gestion patrimoniale de l’égouttage communal » ; - le module 2 : « Missions spécifiques » ; - le module 3 : « Aide à l’exploitation des ouvrages communaux » ; - le module 4 : « Traitement des déchets de réseaux ».

Le « pack de base » est garanti pour toutes les communes affiliées au capital C de notre Intercommunale. Les autres modules nécessitent l’établissement de conventions spécifiques et une rémunération appropriée.

Pour rappel, ces services peuvent être rendus dans le cadre du concept « in house » et, à ce titre, ne sont pas des marchés qui relèvent de la législation sur les marchés publics.

L’autonomie communale est entièrement respectée dans la mesure où c’est la commune qui décide de faire appel à l’un ou l’autre des modules proposés.

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II. BILAN.

II.1. Le pack de base

Le pack de base comprend les missions et services ci-après, répartis en deux catégories : les services généraux sont rendus aux affiliés sans demande spécifique de leur part au contraire des services « à la carte ».

Pack de base – Services généraux

 Gestion des PASH.  Etudes de zones et leur suivi.  Instruction des demandes de permis d’environnement et permis uniques.  Suivi du phénomène de remontée de nappes aquifères.  Etudes hydrauliques générales.  Cadastre des réseaux (désormais intégré dans le Module 1).  Aide à la définition des besoins et à la planification des investissements.  Exploitation des déversoirs d’orage communaux.  Conseil et information des villes et communes.  Visites d’ouvrages et participation à diverses manifestations.  Participation aux contrats de rivières.  Organisation de séminaires d’information des agents communaux.  Réalisation de supports d’information pour les particuliers.

Pack de base – Services à la carte

 Remise d’avis, expertise sur la situation de particuliers en matière de raccordement à l’égout ou d’assainissement autonome.  Avis sur les permis d’urbanisme.  Examen de problèmes locaux de gestion des eaux.  Registre des raccordements particuliers.  Audits d’ouvrages  Endoscopies de contrôle.  Analyse des cadastres (désormais intégrée dans le Module 1).  Projets d’assainissement autonome groupé (sans objet depuis le contrat d’assainissement rural).  Formation des agents communaux.

En 2018, toutes les villes et communes ont fait appel au moins à un service du pack de base ou en ont bénéficié au travers des services généraux. La situation de ce pack est présentée ci-après selon les différents services proposés.

Services généraux du pack de base.

Gestion des PASH

Pour mémoire, l’AIDE a participé activement à l’élaboration des six plans d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH) qui concernent le territoire de la Province de Liège (Amblève, Dyle-Gette, Meuse aval, Moselle, Ourthe et Vesdre), désormais tous approuvés. Ces plans ont été conçus à partir des informations contenues dans les plans communaux généraux d’égouttage réalisés par les villes et

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communes dans le courant des années ’90 et à partir des informations dont l’AIDE disposait ou que ses services ont recueillis sur terrain. Elle a également activement contribué aux procédures d’adoption de ces documents en participant aux nombreuses réunions d’information du public dans le cadre des enquêtes légales. Les prestations relevant de ces activités ont été prises en charge par la SPGE.

Les PASH définissent les régimes d’assainissement (collectif, transitoire, autonome) qui sont applicables sur le territoire et renseignent, à titre indicatif, les ouvrages d’assainissement collectifs, existants ou futurs.

Ces PASH doivent être régulièrement mis à jour. L’AIDE est chargée d’instruire la mise à jour des PASH via des études conduites de manière similaire aux études de zones en vue de modifier le régime d’assainissement de zones urbanisables. Ces études sont conduites suite à la demande des communes ou menées d’initiative par l’AIDE en accord avec celles-ci.

D’autre part, le régime d'assainissement transitoire est voué à évoluer soit vers l'assainissement collectif, soit vers l'assainissement autonome. Conformément au Code wallon de l’eau, des investigations complémentaires doivent permettre de faire ce choix. Ces investigations sont menées de manière similaire aux études de zones.

L’AIDE a pour mission de réaliser les études qui permettent d’affecter un régime d’assainissement définitif aux zones classées en régimes d’assainissement transitoire lors de l’élaboration des PASH et pour lesquelles il était impossible alors de déterminer le régime adéquat.

Les rapports établis par l’AIDE, en étroite collaboration avec la ou les commune(s) concernée(s), sont transmis à la SPGE en vue de la mise à jour des PASH.

Les modifications ne deviennent effectives qu’après l’approbation de la modification du PASH par le Gouvernement wallon et sa parution au Moniteur belge. Cette procédure comprend notamment la consultation des communes et la réalisation, par leurs soins, d’une enquête publique. L’AIDE assure un soutien technique et informatif des communes dans le cadre de ces obligations légales.

La SPGE, en collaboration avec les organismes d’assainissement, a terminé en 2015 la première mise à jour des PASH wallons depuis leur publication initiale. Tous les PASH modifiés qui concernent la province de Liège, ont été adoptés par le Gouvernement wallon.

En 2017, le Code de l’eau a modifié la procédure de révision de régime d’assainissement en introduisant notamment l’obligation pour la SPGE de réaliser une évaluation des incidences sur l’environnement. La SPGE nous a demandé de suspendre l’envoi des demandes de modification de régime d’assainissement en 2017, le temps que le canevas de rapport d’évaluation des incidences soit finalisé.

En 2018, les dossiers en cours suivants ont été réactivés et soumis à enquête publique : Braives (rue d’Avennes), Huy (Ben-Ahin), (Villers), Lontzen (route Charlemagne), Raeren (Iterstrasse), Sprimont (Ogne), Theux (Becco), Trois-Ponts (rue de la Gare), Trooz (clos Bois Lemoine et quartier du Péry), Vise (chemin de Richelle), Waimes (ZACC de Hotleux), (zone de loisirs Clos du Lac) et Welkenraedt (route Charlemagne).

D’autre dossiers ont également été transmis à la SPGE, ils concernent Clavier (Ocquier) et Seraing (route du Condroz).

Etudes de zone et leur suivi

Etudes des zones d’assainissement autonome prioritaires.

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L'arrêté ministériel du 27 avril 2007 déterminant les zones prioritaires en zone d'assainissement autonome et la planification de leur étude est paru au Moniteur belge du 7 juin 2007.

Les études de zone ont pour objectif de déterminer, pour la portion de territoire couverte par des zones prioritaires, le régime d'assainissement le plus adéquat, autonome ou collectif.

La SPGE a mandaté l'AIDE en vue de la réalisation de ces études en province de Liège.

La priorité est donnée aux habitations existantes situées dans ces zones dites prioritaires et dont les eaux usées rejetées ont une incidence environnementale sur :  les zones de baignade et leurs zones d'amont ;  les zones de prévention des captages d'eau potable arrêtées ;  certaines masses d'eau à risque de non atteinte du bon état en 2015 ;  les masses d'eau nécessitant des mesures spécifiques en rapport avec la protection des espèces visées par le réseau Natura 2000.

L’AIDE est également chargée de réaliser les études de zone préalablement à l’arrêt des limites de prévention de captage par le Gouvernement wallon. Cette façon de procéder donne davantage de cohérence entre la décision de protection et les mesures éventuellement nécessaires pour assurer cette protection. La réalisation de ces études dépend essentiellement des demandes formulées par les capteurs d’eau (publics ou privés) et, par nature, sont difficilement programmables. De même, l’ampleur de ces études est très variable en fonction de l’étendue géographique des aquifères concernés et de leur vulnérabilité naturelle.

Lors de l’approbation des études de zone par arrêté ministériel, les organismes d’assainissement sont chargés d’informer individuellement les propriétaires des immeubles, reconnus comme ayant une incidence sur les masses d’eau prioritaires, de leurs obligations en matière d’assainissement des eaux. Outre l’établissement des listes de propriétaires et l’envoi de courriers nominatifs, cette obligation légale qui incombe à l’AIDE pour son ressort territorial implique des prestations d’information collective (à la demande des communes) ou individuelle (conseils techniques et administratifs, information sur les possibilités de primes, etc.). En province de Liège, 62 zones de nature et d’ampleur géographiques diverses doivent être étudiées prioritairement. En plus de ces études, à la demande de la SPGE, l’AIDE réalise une étude de zone pour chaque zone de prévention de captage d’eau potable dont les périmètres sont en cours d’approbation. Situation des études de zones par sous-bassin hydrographique :

Sous-bassin hydrographique de l’Amblève Dénomination de l’étude de zone Communes concernées Situation Trois-Ponts Masse d'eau à risque AM11R En cours Etude commune AIDE et AIVE Lierneux Vielsalm Zone de baignade de Coo En cours Trois-Ponts Stavelot Masse d'eau à risque AM14R Stoumont Finalisée en 2010 Trois-Ponts Malmedy Masse d'eau à risque AM16R En cours Waimes Aywaille Zone de baignade de Nonceveux Finalisée en 2011 Stoumont

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Theux Waimes Zone de baignade de Robertville Finalisée en 2009 Bütgenbach Büllingen Zone de baignade de Bütgenbach Finalisée en 2010 Bütgenbach Zone de baignade de Recht Sankt-Vith Finalisée en 2010 Sept petites zones de prévention de captage Divers Finalisée en 2009 Approuvée en Captage Robertville Lac G1 (SWDE 082) Waimes 2018 Approuvée en Captage Waimes - Champagne D1 (SWDE 002) Waimes 2012 Stoumont Captage Puits et Sources (SA Bru-Chevron 01) Finalisée en 2009 Ferrières Approuvée en Captage Mont D1, D2, D3 (SWDE 056) Aywaille 2018 Approuvée en Captage La Reid-Haut Regard D1, D2, D3, D4 (SWDE 095) Theux 2012 Captage Petit Spai AD2, AD3 Trois-Ponts Finalisée en 2009 Approuvée en Captage Butgenbach P2 (AC Bütgenbach 010) Bütgenbach 2012 Approuvée en Captage Puits Hütte (AC Bütgenbach 04) Bütgenbach 2012 Captage Rodtervenn DR1, DR2et DR3, Rodt Puits 92,99-1, 99-2 et 99-3 Approuvée en Sankt-Vith (AC Sankt-Vith 01) 2012

Sous-bassin hydrographique de la Dyle-Gette Dénomination de l’étude de zone Communes concernées Situation Captage Jandrain – Jandrenouille (Hannut - SWDE044) Hannut Finalisée en 2011

Sous-bassin hydrographique de la Meuse-aval Dénomination de l’étude de zone Communes concernées Situation Plombières Masse d’eau à risque MV24R A initier Welkenraedt Approuvée en Captage Puits communal P1 Sourbrodt (SWDE082) Waimes 2018 Captage Ecluse P1 à P4 (SWDE004) Amay A initier Braives Burdinne Captage Avins P1, P2 (SWDE035) A initier Hannut Wasseiges Captage Gemmenich D1 La Clouse (SWDE047) Plombières A initier

Captages Waremme P1, P2, Bovenistier-Waremme P3, A initier Bovenistier-village P4 (SWDE054) Waremme Captage P1 (SWDE094) A initier Remicourt Captage P2 (SWDE113) Remicourt A initier Captage Puits P8 P9 P10 P11 (SA Interbrew) Liège A initier Captage Kon-Tiki P1 (KONTIKI) Plombières A initier Captage Bas Oha P4 P5 (SWDE053) Wanze A initier Captages Petit Avin, Pré à la Fontaine (CIESAC02) Clavier En cours Captage d’Eben-Emael (SWDE015) Bassenge Finalisée en 2012 Captage Vivegnis P1, P2, P3, P4 et P6 (SWDE 045) Oupeye Finalisée en 2012 Blegny Captage Saint-André Loneux G1 (SWDE101) A initier Herve

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Approuvée en Captage Ben-Ahin (VIVAQUA) Huy 2018 Captage Modave (VIVAQUA) Finalisée en 2017 Clavier Approuvée en Captage de Glons Bas-Slins (SWDE016) Bassenge 2018 Captage de Saint-Pierre (CILE004) Modave En cours Approuvée en Captages La Vanne, Grand Avin La Fontaine (CIESAC 01) Clavier 2018 Havelange Captage Havelange (Château de Bouillon) (VIVAQUA22) A initier Clavier Captage de Marchin, Chemin de Jamagne (Vivaqua002) Marchin A initier Captage Elsenborn Puits Kuchelscheid (BUTGENBACH06) Bütgenbach A initier Captage Robertville Drain Pannensterz (BUTGENBACH07) Bütgenbach A initier Approuvée en Captage de Marnave (IDEN) 2018

Sous-bassin hydrographique de la Moselle Dénomination de l’étude de zone Communes concernées Situation Zone de baignade Ouren Burg-Reuland En cours Burg-Reuland Masse d'eau à risque ML06R (Natura 2000) Sankt-Vith En cours Amel Burg-Reuland Masse d'eau à risque ML05R (Natura 2000) En cours Gouvy Burg-Reuland Masse d'eau à risque ML04R (Natura 2000) Finalisée en 2010 Sankt-Vith Amel Masse d'eau à risque ML02R (Natura 2000) Finalisée en 2010 Sankt-Vith

Sous-bassin hydrographique de l’Ourthe Dénomination de l’étude de zone Communes concernées Situation Masse d'eau à risque OU30R Hamoir Finalisée en 2009 Ouffet Comblain-au-Pont Anthisnes Nandrin Masse d'eau à risque OU31R Finalisée en 2009 Neupré Ouffet Tinlot Clavier Captages du Néblon (CILE 002) Approuvée en Ouffet Etude commune AIDE et AIVE 2012 Approuvée en Captage Pechet I, II (CILE 005) Hamoir 2018 Approuvée en Captage Filot Benite Fontaine D1 (SWDE 074) Hamoir 2018 Ferrières Approuvée en Captage Werbomont D1, D2 (SWDE 072) Stoumont 2012 Approuvée en Captage Puits du Moulin (Bru Chevron 02) Aywaille 2018 Approuvée en Captage En Tige de Ville Tinlot 2018

Sous-bassin hydrographique de la Vesdre

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Dénomination de l’étude de zone Communes concernées Situation Zone de baignade de Royompré En cours Theux Masse d’eau à risque VE13R Jalhay En cours Spa Spa Jalhay Captages des eaux de Spa et environs (Spa) Stavelot En cours Stoumont Theux Approuvée en Captage Heuvel P1, G1 (SWDE014) Baelen 2012 Captage Drains d’en bas, Drains d’en haut, Grand tunnel, la Chabotte, Source Derooz Approuvée en Pepinster et Doux Fonds G1 (SWDE046) 2012 Approuvée en Captage Rultak et Louveterie (AC Limbourg 02) Limbourg 2012 Approuvée en Captage Awieux (AC Theux05) Theux 2018 Masse d’eau à risque (VE01R) Raeren Finalisée en 2010

Il faut ici rappeler que l’arrêté ministériel approuvant les conclusions d’une étude de zone fixe également l’échéance de mise en conformité des immeubles situés dans le périmètre de cette étude et confirmés en régime d’assainissement autonome. Ces immeubles doivent donc être équipés d’un système d’épuration individuel agréé pour une date précise.

Le Gouvernement wallon a confié aux OAA le rôle d’informer individuellement les riverains concernés.

Les études de zone réalisées et transmises par l’AIDE ont reçu l’assentiment de la SPGE. Leur approbation par le Ministre ayant l’eau dans ses attributions est en cours, priorité étant donnée aux études relatives aux zones de protection de captage. Par contre, les conclusions de ces études qui proposent des modifications de régime d’assainissement sont d’ores et déjà intégrées dans les modifications ou propositions de modification des PASH.

En 2018, onze études de zones concernant des captages d’eau destinée à la distribution publique ont été approuvées par le Ministre ayant l’eau dans ses attributions.

Les propriétaires des habitations reprises en régime d’assainissement autonome et jugées incidentes sur ces captages ont tous été contactés pour les informer de leur obligation d’équiper leur habitation d’un système d’épuration individuelle endéans un délai de 18 mois.

Études des zones d’assainissement transitoire

Comme précisé ci-avant, les PASH déterminent les régimes d’assainissement applicables sur tout le territoire wallon : collectif, autonome ou transitoire.

Le régime d'assainissement transitoire est voué à évoluer soit vers l'assainissement collectif, soit vers l'assainissement autonome. Conformément au Code wallon de l’eau, des investigations complémentaires doivent permettre de faire ce choix. Ces investigations sont menées de manière similaire aux études de zones dont question ci-avant.

L’AIDE a pour mission de réaliser les études qui permettent d’affecter un régime d’assainissement définitif aux zones classées en régimes d’assainissement transitoire lors de l’élaboration des PASH et pour lesquelles il était impossible alors de déterminer le régime adéquat.

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Quand elles se présentaient dans les études de zone précitées, les zones reprises en assainissement transitoire dans les plans d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH) ont été incluses dans les études afin d'y proposer également un régime d'assainissement définitif.

On notera qu’à l’inverse des études de zone, si la zone en régime transitoire n’est pas reprise dans une zone prioritaire, l’attribution d’un régime d’assainissement, collectif ou autonome, n’entraîne aucune obligation de mise en conformité immédiate pour les communes ou les particuliers. Elles se traduisent à tout le moins par une modification du PASH correspondant.

En 2018, aucune étude de zone transitoire n’a été demandée à l’AIDE.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018

Etudes de zones prioritaires et transitoires 1 0 0

L’activité est assez faible mais pourrait connaître une progression dans les prochaines années suite à la mise en place, au 1er janvier 2018, de la gestion publique de l’assainissement autonome.

Instruction des demandes de permis d’environnement et permis uniques.

Dans le cadre de la législation sur les permis d’environnement, l’AIDE remet obligatoirement un avis circonstancié pour toute demande de permis introduite par une entreprise rejetant ses eaux usées dans les égouts publics.

Ces avis portent sur les modalités de rejet des eaux usées en quantité et en qualité en fonction des ouvrages de collecte et de traitement situés en aval.

En 2018, 100 dossiers ont été instruits ou ont été initiés dans ce cadre et concernent 42 communes.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018*

Instruction de permis d’environnement et permis uniques 106 103 100 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est stable.

Suivi du phénomène de remontée des nappes aquifères

L’arrêt des charbonnages et des installations d’exhaure qui permettaient l’exploitation du charbon à grande profondeur a profondément modifié l’hydrologie souterraine. Faute d’exhaure, les nappes phréatiques retrouvent progressivement à peu près les niveaux qu’elles atteignaient avant l’exploitation minière.

Ce phénomène de remontée des nappes est notamment mis en évidence par l’apparition de résurgences en pied de colline. Il est également à l’origine d’accidents graves de débourrage brusque de galeries noyées.

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Ce phénomène, mis en évidence par l’AIDE, fait l’objet d’un suivi scientifique mené par l’ISSeP, auquel l’AIDE participe, dans l’intérêt des communes concernées.

L’activité est continue et ne demande que de faibles prestations annuelles, liées au suivi de la convention.

Etudes hydrauliques générales

Certaines situations d’urbanisation ou certains projets d’ampleur susceptibles de provoquer des inondations nécessitent la réalisation d’études hydrauliques couvrant le territoire de plusieurs communes.

L’AIDE, soit participe au suivi de ces études, soit les initie elle-même.

En 2018, huit villes et communes ont fait appel ou ont bénéficié de ce service dans la continuité de l’année précédente.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018*

Etudes hydrauliques générales 8 8 8 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est stable.

Cadastres de réseaux

La SPGE offre des conditions financières avantageuses pour aider les communes à cadastrer leur égouttage (intervention de 100% des prestations à l’exception des éventuels curages des canalisations et dégagements de trappillons qui restent à charge intégrale des communes).

Ces cadastres ne doivent plus être inscrits dans les plans d’investissements communaux mais doivent faire l’objet d’une demande dûment justifiée du Collège communal à l’attention de l’AIDE Cette dernière instruit alors le dossier soit par procédure de marché public ou réalisation par une équipe interne.

Une cellule spécifique a été mise en place pour assurer cette mission. Les cadastres de réseaux réalisés par des prestataires de services extérieurs sont étudiés, surveillés, contrôlés et validés par l’AIDE. Depuis début 2015, une partie des cadastres est réalisée en interne par des agents de l’AIDE, pour davantage de précision dans l’acquisition et le traitement des données, tant il s’agit d’un précieux outil d'aide à la décision, pour les services d'exploitation des ouvrages comme pour les communes.

La cellule cadastre a été renforcée en février 2017, puis en juillet 2018. Actuellement quatre équipes de terrain réalisent des cadastres en interne.

Une de ces équipes dispose du matériel nécessaire pour réaliser de l’inspection visuelle par zoomage.

En juin 2017, la SPGE a revu ses objectifs en termes de cadastres et d’inspections visuelles des réseaux d’égouts et de collecte. Son contrat de gestion 2017-2021 fixe comme objectifs 65% des réseaux cadastrés et 20% des réseaux inspectés pour fin 2021 sur l’ensemble de la Wallonie.

Ainsi, pour la province de Liège, les budgets alloués par la SPGE doivent permettre d’atteindre, d’ici fin 2021, un taux de réseaux cadastrés égal à 73% et un taux de réseaux inspectés égal à 20%.

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En 2018, au moins 44 villes et communes avaient déjà bénéficié de cadastre sur leur territoire, ou avaient sollicité l’inscription du cadastre d’une partie ou de la totalité de leur réseau d’égouttage dans notre programme.

Evolution de la demande

Service 2015 2016 2017 2018*

Cadastres des égouts communaux (communes) 8 11 20 44 * partiel (arrêté au 8 octobre 2018)

L’activité est en croissance. Les nouveaux objectifs définis par la SPGE en taux de réalisation de cadastre vont permettre le développement de cette activité, première étape d’une gestion patrimoniale de l’égouttage communal.

Aide à la définition des besoins et planification des investissements

Ce service consiste à analyser les propositions de programmes et de modifications de programmes d’investissements communaux et de remettre un avis circonstancié à la SPGE sur l’opportunité, la pertinence et les particularités des projets d’égouttage proposés.

Dans le cadre de ces analyses, l’AIDE est également tenue de vérifier l’état des canalisations pour tous les projets de réfection de voirie que les communes prévoient dans leur programme. Dans ce cadre, l’AIDE réalise l’endoscopie des égouts concernés avec son propre matériel.

En 2013, l’AIDE a assisté les villes et communes de la province de Liège dans le suivi des modifications des plans triennaux (ou d’infrastructure) 2010-2012 et dans l’élaboration des nouveaux programmes d’investissements communaux 2013-2016. Elle a également participé à l’analyse de dossiers de voirie dans le cadre des droits de tirage, et a effectué de nombreuses endoscopies de contrôle dans ce cadre. Ces missions se sont poursuivies en 2014 et 2015 notamment dans le suivi des modifications des PIC. En 2018, l’AIDE a poursuivi son assistance auprès des villes et communes dans le suivi des PIC 2017-2018 et leurs modifications. Cette activité a concerné 75 communes.

Exploitation des déversoirs d'orage communaux

Ce service consiste à inspecter, à nettoyer et à régler les déversoirs d’orage établis sur les réseaux d’égouttage soit pour prélever les eaux usées et les acheminer vers la station d’épuration, soit pour soulager les réseaux d’égouttage en aval. Ces opérations sont réalisées selon une fréquence déterminée par la sensibilité de l’ouvrage aux obstructions.

En 2018, l’AIDE a exploité 175 déversoirs communaux.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018

Exploitation de déversoirs communaux 175 175 175

L’activité est stable.

Conseil et information des villes et communes

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La réglementation wallonne en matière de gestion des eaux peut paraître complexe. Elle suscite régulièrement maintes questions de la part des mandataires, des agents communaux et des particuliers en matière d’aménagement du territoire et d’impositions urbanistiques.

L’AIDE répond à toutes les questions émanant des villes et communes affiliées et souvent liées à des situations réelles souvent complexes. L’objectif de ce service est d’élaborer des documents d’information vulgarisés à usage des mandataires et agents communaux en matière de gestion des eaux usées, de l’organisation de séances d’information, etc.

Un guide méthodologique a déjà été rédigé en collaboration avec les autres organismes d’assainissement agréés wallons et l’Union des villes et communes de Wallonie. Il est téléchargeable, en français et en allemand, à partir des sites Internet d’AQUAWAL et de l’UVCW. Le lien est également accessible sur le site Internet de l’AIDE

Ce site Internet est aussi un média utilisé pour publier davantage d’informations techniques. Il a été remodelé dans ce sens en 2018 pour mieux répondre à ces attentes et est régulièrement mis à jour.

Des notes d’information à destination des communes ont été élaborées sur des sujets actuels divers tels que la gestion intégrée des eaux pluviales, les possibilités de financement du module 2, l’audit de l’état structurel et des performances fonctionnelles de l’égouttage, le plan de gestion patrimoniale de l’égouttage.

Visites d'ouvrages et participation à diverses manifestations

Ce service à la population et aux communes est rendu de longue date. Il a été davantage structuré avec la mise en service d’infrastructures pédagogiques adaptées sur le site de la station d’épuration de Liège- Oupeye. Il prend plusieurs formes : visites guidées d’ouvrages de traitement, participations à diverses manifestations (Journées Portes ouvertes, Journées de l’Eau, Journées Place aux enfants, Journées du Patrimoine, Journées Entreprises, etc.), le prêt de panneaux d’information, etc.

En ce qui concerne la visite d’ouvrages par les écoles, l’AIDE intervient financièrement dans le coût du transport des élèves.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018*

Manifestations et visites guidées 108 115 89

Visiteurs 2.349 3.346 3.118 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est stable.

Participation aux contrats rivières

Les contrats de rivière du Haut-Geer (12 communes de la province de Liège), de la Mehaigne (8), de l’Amblève (12), de l’Ourthe (5), de la Vesdre (22), du Hoyoux (5), de la Dyle-Gette (2), de l’Our (4), du Bas- Geer (4) et de la Berwinne-Julienne (7) sont également des lieux de proximité, d’échanges et d’actions communes en vue d’une protection accrue des milieux naturels. Au total, ce sont 63 communes de la province de Liège qui sont engagées dans un ou plusieurs contrats de rivière.

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L’AIDE participe activement aux travaux des dix contrats de rivière existant en province de Liège. Elle apporte ainsi ses compétences aux villes et communes impliquées dans ces actions.

L’activité est constante et régulière.

Organisation de séminaires d'information des agents communaux

L’AIDE organise, à destination des mandataires et agents techniques communaux, des journées d’information sur des sujets relatifs à la gestion des eaux, journées qui permettent également des échanges d’expérience entre participants. Les Assises de l’Eau, organisées annuellement par AQUAWAL, et auxquelles participe activement l’AIDE, sont un rendez-vous désormais incontournable pour les représentants des villes et communes wallonnes.

En 2018, aucune journée d’information spécifique n’a été organisée par l’AIDE et, au 1er octobre 2018, aucune demande n’a été formulée en ce sens.

Réalisation de supports d'information pour les particuliers

L’AIDE peut réaliser des documents vulgarisés et rigoureux à destination des particuliers et diffusés par les communes pour les informer de leurs droits et devoirs en matière de gestion des eaux usées.

En 2018, au 1er octobre 2018, aucune demande n’a été reçue pour ce service.

Services divers

Gestion des dossiers inscrits dans PoWalCo

Depuis le 1er avril 2018, les pouvoirs locaux ont l’obligation d’utiliser la plateforme informatique PoWalCo mise en place par le décret Coordination du 30 avril 2009.

Par courrier, les communes ont été invitées à inscrire, sur cette plateforme, l’ensemble des chantiers d'égouttage repris dans leur plan d'investissement communal.

Depuis juin 2018, l’AIDE propose aux communes de la désigner comme société mandatée pour ces dossiers d’égouttage programmés dans PoWalCo afin de les assister dans les tâches dématérialisées relatives aux demandes d’appel à coordination, aux demandes d’autorisation et aux dossiers d’exécution.

Au 1er octobre 2018, 21 communes ont inscrit l'AIDE en tant que société mandatée et 13 d'entre elles ont effectivement initié des chantiers de travaux d'égouttage en collaboration avec l'AIDE.

Réponse aux demandes d'impétrants

L'AIDE répond aux demandes de plans de ses ouvrages d'assainissement et de démergement, y compris des câbles électriques et de la fibre optique pour tous travaux exécutés sur l'ensemble des territoires communaux de la Province de Liège.

Pour ce faire, l'AIDE utilise la plateforme KLIM-CICC, dont un des objectifs majeurs est d'accroître la sécurité des travailleurs et celle des riverains.

Evolution de la demande

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Service 2016 2017 2018*

Réponse aux demandes d'impétrants 5.547 5.334 4.611 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est stable.

Services à la carte du pack de base

Remise d’avis et expertise sur la situation de particuliers en matière de raccordement aux égouts ou d’épuration autonome.

Conformément aux dispositions du Code de l’eau, en tant qu’organisme d’assainissement agréé, l’AIDE instruit les demandes de dérogation à l’obligation de raccordement à l’égout et les demandes de dérogation à l’obligation d’installer un système d’épuration individuel.

L’instruction de ces demandes comprend à tout le moins une visite sur place, l’examen des incidences environnementales potentielles et la rédaction d’un rapport justificatif.

Par ailleurs, l’AIDE est régulièrement sollicitée par des particuliers pour certains problèmes liés à la gestion des eaux tels que les modalités de raccordement à l’égout, les dispositifs de traitement à mettre en place, les possibilités de dérogation, etc.

Ce service se rend souvent à la demande de la commune et occasionnellement à la demande d’un particulier.

Evolution de la demande

Service 2016 2017* 2018*

Remise d’avis sur situation de particuliers (dossiers) 34 17 37 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est en augmentation en 2018.

Avis sur les permis d’urbanisme et d'urbanisation.

Ce service est rendu sur demande de l’autorité compétente pour l’instruction ou la délivrance des permis (région ou commune) et/ou du lotisseur.

Cette démarche est quasi systématique pour les communes concernées par le démergement, elle est aléatoire dans le reste de la province. De nombreuses communes ignorent en effet qu’il est utile de faire appel à l’AIDE dans le cadre de l’instruction de permis d’urbanisme où la gestion des eaux et/ou des eaux usées pose problème.

Lors de la présentation aux communes des services que l’AIDE peut leur rendre, il est rappelé l’importance de consulter l’AIDE dans le cadre des permis d’urbanisme car, en plus de l’avis sur la gestion des eaux usées, l’AIDE remet également un avis sur la gestion des eaux pluviales et vérifie les hypothèses de calcul des égouts et bassins d’orage.

Un canevas de réponse type a été mis au point qui permet de s’assurer de la complétude de l’avis rendu.

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Enfin, suite à la modification du Règlement Général d'Assainissement des eaux urbaines résiduaires contenu dans le Code de l'Eau (Arrêté du Gouvernement wallon du 3 mars 2005 modifié le 06/12/2006, le 17/02/2011 et le 01/12/2016) d'application à partir du 1er janvier 2017, qui impose l'infiltration des eaux pluviales prioritairement à tout autre mode d'évacuation (cours d'eau ou égouts), l'AIDE a adapté son canevas de réponse type de manière à conseiller au mieux les communes, architectes ou promoteurs sur les méthodes de gestion intégrée des eaux pluviales.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018

Remise d’avis sur permis d’urbanisme et d’urbanisation 255 278 289* (dossiers) * partiel (arrêté au 4 octobre 2018)

L’activité est en augmentation.

Examen de problèmes locaux de gestion des eaux

Ce service est rendu à la demande des communes, au travers des contacts liés aux dossiers d’égouttage et/ou à l’exploitation des ouvrages d’assainissement.

L’AIDE analyse les problèmes locaux de gestion des eaux en vue d’en déterminer les causes de donner des pistes de solution. Ce service nécessite des investigations de terrains avec parfois la réalisation d’endoscopies, l’analyse de la situation et l’élaboration d’un rapport circonstancié.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018*

Avis sur problèmes locaux (dossiers) 14 10 4 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est en diminution car elle est progressivement remplacée par l’établissement du plan de gestion patrimoniale de l’égouttage dans le cadre du module 1 et sur base du cadastre du réseau.

Registre des raccordements particuliers

Ce service consiste à proposer aux communes une aide pour la tenue du registre des raccordements particuliers, imposé par le Code de l’eau et le contrat d’égouttage. Un modèle de base de données est en cours de développement au sein de la SPGE afin de disposer de registres communaux uniformes et cohérents.

En 2018, aucune demande n’a été introduite dans ce cadre. Vu l’obligation légale de tenir à jour ce document, vu l’absence de modèle commun finalisé et afin d’aider les communes dans cette démarche, une méthodologie a été mise en place par l’AIDE pour récupérer et encoder, dans une base de données interne provisoire, les informations liées au raccordement des riverains au fur et à mesure des chantiers d’égouttage qui se terminent.

Audits d'ouvrages

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Ce service consiste à réaliser, pour compte d’une commune, l’audit de l’état, du dimensionnement et du fonctionnement d’ouvrages d’assainissement tels que canalisations, bassins d’orage, stations de pompage ou stations d’épuration (pour des zones en assainissement collectif ou en assainissement autonome groupé) et à émettre diverses recommandations au travers d’un rapport circonstancié.

Ce service est rendu de façon ponctuelle surtout en vue d’une reprise en exploitation de ces ouvrages par l’AIDE Ces audits sont habituellement réalisés par les services d’exploitation de l’AIDE avec, le cas échéant, une validation par le bureau d’études.

Evolution de la demande

Service 2016 2017* 2018*

Audits d’ouvrage (dossiers/an) 17 13 10 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est stable.

Endoscopies de contrôle

L'AIDE possède deux véhicules de type camionnette équipés de caméras de haute technologie permettant d’assurer l’endoscopie de canalisations non visitables.

Un premier véhicule est équipé d’une caméra réalisant des endoscopies de conduites de minimum 250 mm de diamètre et sur une longueur totale de 400 mètres et d’une caméra dédiée aux petites sections, permettant l’examen de conduites inférieures à 250 mm de diamètre mais sur une longueur maximum de 50 mètres.

Une nouvelle caméra panoramique d'endoscopie a été commandée à la société IBAK de Kiel (Allemagne). Elle a été livrée avec un nouveau véhicule spécialement aménagé en juin 2018. Ce nouveau matériel permet également de réaliser l’endoscopie des raccordements particuliers à partir de l’égout principal.

Ce matériel, initialement utilisé par l’AIDE pour l’examen de ses propres ouvrages de collecte, l’est désormais également pour les examens visuels des réseaux d’égouts communaux dans le cadre des cadastres.

Lorsqu’une commune rencontre un problème ponctuel sur certains tronçons de son réseau d’égouttage ou encore qu’elle souhaite le connaître plus en détail, notamment pour la vérification de l’état des égouts dans le cadre de travaux de voirie nécessitant la vérification du bon état de la canalisation d’égouttage en place, l’AIDE peut réaliser une endoscopie ponctuelle des tronçons concernés.

Un rapport d’endoscopie comprenant des photographies du réseau examiné et les commentaires ad hoc sur les anomalies observées est remis aux services communaux à l’issue de l’endoscopie.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018*

Endoscopies (interventions) 65 74 62

Endoscopies (m) 15.906 27.585 21.248

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* partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

L’activité est en augmentation liée à l’acquisition d’un deuxième matériel combinée à la réalisation des cadastres des réseaux communaux.

Analyse des cadastres

Cette activité n’est plus proposée aux communes dans le cadre des services à la carte du pack de base mais elle est intégrée aux prestations réalisées dans le cadre du module 1 « Gestion patrimoniale de l’égouttage ».

La convention d’assainissement rural

Cette convention intègre définitivement l’assainissement autonome groupé qui n’a donc plus de raison d’apparaître dans les services proposés aux communes.

En effet, depuis décembre 2016, le code de l’Eau prévoit la possibilité pour les communes de signer une convention d’assainissement rural liant la Commune, le Gouvernement wallon, la SPGE et l’OAA concerné (ici l’AIDE). Cette convention est un avenant au contrat d’égouttage, et a pour objectif de permettre la réalisation d’infrastructures d’assainissement pour résoudre des situations reconnues d’insalubrité ou de priorité environnementale, selon un mécanisme de financement similaire à celui retenu pour l’égouttage communal.

Au 1er octobre 2018, deux projets concrets de conventions sont en cours pour les communes de Theux (Becco) et Trooz (Clos Bois Lemoine).

Formation d’agents communaux

L’AIDE peut apporter son aide et partager son expérience en matière de gestion et d’exploitation de réseaux, de stations de pompage et de stations d’épuration en organisant une formation spécifique d’agents communaux.

En 2018, trois journées d’information concernant notamment la gestion intégrée des eaux pluviales et les nouveautés du Code de l’Eau ont été organisées à la demande de trois communes.

Evolution de la demande

Service 2016 2017 2018*

Formation d’agents communaux 2 0 3 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

II.2. Le module 1 « Gestion patrimoniale de l’égouttage communal »

En fonction de leurs besoins spécifiques et de leurs attentes, les communes peuvent faire appel, moyennant convention et rémunération appropriées, au module de gestion patrimoniale de l’égouttage communal qui prévoit notamment les prestations suivantes :

- l’audit de l’état structurel et des performances fonctionnelles de l’égouttage comprenant la vérification du PASH couvrant le territoire communal, la réalisation du cadastre des réseaux d’égouttage, l’inspection visuelle (zoomage, endoscopie, visite) complète ou partielle des réseaux, l’analyse des

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résultats du cadastre et de l’inspection visuelle des réseaux et la rédaction d’un audit de l’état structurel et des performances fonctionnelles de l’égouttage comprenant notamment l’établissement d’un plan reprenant l’état structurel et fonctionnel du réseau cadastré ;

- l’établissement du plan de gestion patrimoniale de l’égouttage comprenant les missions décrites au point précédent complétées de l’audit des ouvrages spéciaux, de l’établissement et le calage d’un modèle hydraulique, de la réalisation de simulations hydrauliques et de la rédaction d’un plan de gestion patrimoniale de l’égouttage communal.

La convention cadre « AIDE-Commune » relative au module 1 a été approuvée par le Conseil d’administration de l’AIDE du 9 novembre 2015.

Elle a été modifiée et approuvée par Conseil d’administration de l’AIDE 8 mai 2017. La nouvelle version intègre notamment le travail réalisé au sein des groupes de travail crées en 2016 et regroupant la SPGE et les organismes d’assainissement.

Cette démarche avait pour but de partager les connaissances des différents intervenants afin d’établir une méthodologie standardisée de la gestion patrimoniale de l’égouttage communal en Région wallonne.

En 2018, quatre projets ont été réalisés ou sont en cours d’exécution.

Evolution de la demande

Module 1 : Gestion patrimoniale de l’égouttage 2016 2017 2018*

Conventions signées 2 2 10 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

En regard de l’intérêt manifesté par les villes et communes notamment en raison de problèmes d’inondations urbaines fréquentes, cette activité va connaître une réelle progression dans les prochaines années. Chaque dossier porte sur une entité hydrographique cohérente et requiert de nombreuses prestations sur terrain (cadastres, examens visuels, investigations, etc.) et au bureau (cartographie, simulations hydrauliques, diagnostics d’état et de capacité, rédaction d’un rapport et d’un plan de gestion patrimoniale), dont l’importance est liée à l’étendue des zones analysées et à leur complexité

II.3. Le module 2 « Missions spécifiques »

En fonction de leurs besoins spécifiques et de leurs attentes, les communes peuvent faire appel, moyennant convention et rémunération appropriées, au module Missions spécifiques proposant deux types de services : l’analyse technique détaillée des projets d’urbanisation et le contrôle de la conformité des travaux par rapport aux permis octroyés en ce qui concerne l’égouttage et les ouvrages de gestion des eaux de pluie dans les projets d’urbanisation.

Ces services sont proposés aux communes car les réseaux d’égouttage et les ouvrages de gestion des eaux de pluie réalisés dans le cadre des projets d’urbanisation sont habituellement intégrés par la suite dans le patrimoine communal.

Il est donc important que la conception, le dimensionnement et la réalisation de ces ouvrages soient contrôlés et vérifiés de manière approfondie afin que la Commune reprenne en gestion des ouvrages correctement conçus et réalisés.

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La convention cadre « AIDE-Commune » relative au module 2 a été approuvée par le Conseil d’administration de l’AIDE du 15 juin 2015.

Les frais liés à ces prestations peuvent être répercutés aux promoteurs des projets d’urbanisation en tant que frais de dossier (pour l’analyse technique détaillée des projets) et en tant que charge d’urbanisme (pour le contrôle de la conformité des travaux par rapport au permis octroyé). Afin d’aider les communes dans cette démarche, si elles le souhaitent, une note de synthèse du cadre légal des charges d’urbanisme a été établie par l’AIDE

La convention cadre a été modifiée et approuvée par le Conseil d’administration de l’AIDE du 9 janvier 2017. Les modifications portaient essentiellement sur les tables de rémunérations qui ont été adaptées pour les projets supérieurs à 50 unités.

Au 1er octobre 2018, vingt-trois communes (Amay, Awans, Baelen, Beyne-Heusay, Braives, Chaudfontaine, Clavier, Donceel, Eupen, Grâce-Hollogne, Jalhay, Kelmis, Limbourg, Lontzen, Neupré, Oupeye, Pepinster, Raeren, Sankt-Vith, Trooz, Visé, Wanze et Waremme) et l’Université de Liège ont approuvé la convention cadre relative au module 2 et 63 dossiers de projet d’urbanisation ont été traités ou sont en cours de traitement.

Trois communes ont sollicité l’AIDE pour d’autres missions spécifiques dans le cadre du module 2. Ces missions ont fait l’objet d’une convention entre ces communes et l’AIDE

Plusieurs autres communes ont marqué leur intérêt potentiel pour ce module.

Evolution de la demande

Module 2 : Missions spécifiques 2016 2017 2018*

Conventions signées pour avis/surveillance d’égouttage 14 18 24 de lotissement (cumul)

Nombre de dossiers 16 32 63

Conventions signées pour d’autres missions 2 4 3 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

Cette activité rencontre un franc succès auprès des villes et communes et se développe rapidement.

II.4. Le module 3 « Exploitation de réseaux »

En fonction de leurs besoins spécifiques et de leurs attentes, les communes peuvent faire appel, moyennant convention et rémunération appropriées, au module Exploitation de réseaux qui permet aux communes d’obtenir une aide de l’AIDE pour exploiter certains ouvrages de leur réseau. Ce module est personnalisable en y incluant, selon les besoins, les ouvrages électromécaniques (stations d’épuration, stations de pompage), les ouvrages singuliers (déversoirs d’orage, bassins d’orage, …) voire les égouts proprement dits.

Evolution de la demande

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Module 3 : Exploitation de réseaux 2016 2017 2018*

Nombre de communes ayant signé au moins une 6 7 8 convention (cumul)

Conventions signées (cumul) 9 10 11

Stations d’épuration communales exploitées 7 7 9

Stations de pompage communales exploitées 5 5 7

Bassins d’orage exploités 3 4 4

Réseaux d’égouttage exploités (km) 0 0 0 ** partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

Cette activité se développe progressivement, au gré des demandes communales et des résultats des audits d’ouvrage. On notera la demande de la Ville de Liège pour une aide à l’exploitation des réseaux d’égouts structurants du centre-ville (environ 10 km) et celle de la commune de Donceel (environ 23 km). Pour ces deux demandes, l’AIDE analyse les réseaux concernés pour en connaître parfaitement l’état et le fonctionnement.

II.5. Le module 4 « traitement des déchets de réseaux »

En fonction de leurs besoins spécifiques et de leurs attentes, les communes peuvent faire appel, moyennant convention et rémunération appropriées, au module Traitement des déchets de réseaux qui assure à tout le moins la réception et le traitement des produits de curage des réseaux (curures d’avaloirs, résidus de curage d’égouts, nettoyage de bassins d’orage ou de puisards de pompage) et, en option, la participation à un réseau de collecte et de transport de ces produits vers un centre de traitement.

Ces demandes ont pour origines la réalisation des cadastres qui nécessitent le nettoyage des canalisations pour permettre l’examen visuel du réseau et l’entretien normal des réseaux pour assurer leur bon fonctionnement. Actuellement, les PCRA (produits de curage des réseaux d’assainissement) sont reçus et traités gratuitement au centre de traitement de la station d’épuration de Liège-Oupeye.

Une réflexion est en cours de longue date à la SPGE d’une part, pour déterminer la répartition spatiale de centres de regroupement et de centres de traitement sur le territoire wallon et, d’autre part, pour éventuellement établir un tarif. Tant que cette réflexion n’a pas abouti et que la position géographique des centres précités n’est pas connue, il est difficile de mettre en place un système de collecte de ces déchets.

Pour répondre aux besoins immédiats des villes et communes, l’AIDE a mené une étude pilote avec trois communes de la Hesbaye (Oreye, Remicourt et Waremme) en utilisant un lit de séchage de la station d’épuration de l’Yerne, qui sert désormais de centre de réception des PCRA de ces trois communes. L’AIDE assure le transport de ces produits vers le centre de traitement de Liège-Oupeye. Deux autres centres de réception ont également été mis en service en 2016 à la station d’épuration de Membach (pour les communes de Baelen, , Limbourg et Verviers) et à celle d’Engis (pour les communes d’Amay, Clavier, , Wanze et Huy).

Ce service est payant et s’établit à ce jour à 34,21 € hors TVA par tonne de PCRA bruts déversés au centre de regroupement.

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Actuellement, huit communes ont marqué leur intérêt pour ce service et ont signé une convention de prise en charge et de traitement de leurs PCRA par l’AIDE.

Il s’agit des communes de Clavier et de Verlaine qui achemineront leurs produits vers la station d’épuration d’Amay (Engis dans un premier temps), des communes de Baelen, d’Eupen et la ville de Verviers qui achemineront leurs produits vers la station d’épuration de Membach à Baelen et des communes de Donceel, d’Oreye et de Remicourt qui achemineront leurs produits vers la station d’épuration de l’Yerne.

La commune de Limbourg se monter intéressée par ce service et a reçu un projet de convention, actuellement à l’étude dans ses services.

Evolution de la demande

Module 4 : Traitement de déchets de réseaux 2016 2017 2018*

Communes bénéficiaires (par an) 33 41 41

Conventions signées pour la collecte (cumul) 6 7 8

PCRA bruts réceptionnés (tonne) 2.237 2.266 2.726

PCRA collectés et transportés (tonne) 41 113 30 * partiel (arrêté au 1er octobre 2018)

La croissance de cette activité est pressentie en fonction de l’ouverture de nouveaux centres de regroupement.

III. EVALUATION.

L’année 2013 a été l’année de démarrage du projet qui trouve progressivement son rythme et ses méthodes. Il est encore difficile d’établir un bilan significatif de ces cinq années d’activité. Toutefois, l’année 2018 aura été l’année du développement des modules 1 et 2 pour lesquels les communes montrent un intérêt de plus en plus marqué.

Il peut être affirmé que, malgré une publicité limitée, les services aux communes suscitent un intérêt certain et croissant auprès des affiliés.

Les services qui étaient déjà rendus antérieurement, et que la mise en place d’un département spécifique a simplement mieux structurés, assurent un volume constant d’activité et ont évidemment confirmé leur progression.

Durant l’année 2018, les réflexions pour développer certains services offerts ont été poursuivies afin de mettre en place des méthodes et des outils spécifiques. C’est notamment le cas pour :

- les réalisations et suivis de cadastre ; - l’analyse des résultats des cadastres et la mise en place d’outils numériques d’aide à la décision ; - les simulations hydrauliques des réseaux d’égouttage qui ont plutôt été associées à un ensemble de prestations liées à l’aide à la gestion patrimoniale des réseaux d’égouttage ; - les remises d’avis sur les permis d’urbanisme ; - les analyses des projets de lotissements ;

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- la tenue des registres des raccordements particuliers ; - les conventions d’aide à l’exploitation des ouvrages communaux ; - etc.

D’autres services doivent encore faire l’objet de réflexions au sujet de leur développement, notamment l’organisation de marché stocks liés à l’exploitation des réseaux.

De manière générale, ces nouveaux services nécessitent un temps de mise au point avant d’être pleinement opérationnels et efficaces.

IV. PERSPECTIVES.

Les prochaines années permettront notamment d’approfondir les approches techniques et budgétaires des services rendus.

Pour les années 2017 à 2019, un accent particulier sera mis de façon à : - poursuivre la promotion des services rendus par l’AIDE auprès de ses affiliés et d’affiner l’offre de services en regard des demandes des communes, actuelles et futures ; - développer de nouveaux modules en fonction des besoins des communes (notamment la réalisation de marchés stock pour le remplacement de trappillons, le curage et le fraisage d’égouts,…) ; - mettre au point une méthodologie standardisée au niveau régional, via la réalisation de groupes de travail inter-OAA, pour réaliser les diagnostics des réseaux d’égouttage cadastrés, les simulations hydrauliques et la réalisation de plans de gestion patrimoniale de l’égouttage communal ; - poursuivre le développement et l’expertise de la cellule cadastre au sein de l’AIDE afin de réaliser une partie des prestations en interne et répondre aux objectifs de la SPGE ; - promouvoir l’intérêt des cadastres et des études connexes reprises dans le module 1 auprès des communes affiliées ; - mettre les données de cadastre des réseaux d’égouttage et des réseaux de collecte à disposition des communes et des agents de l’AIDE via un portail WEB ; - mettre au point une méthodologie standardisée au niveau régional, via la réalisation de groupes de travail inter-OAA, pour répondre efficacement à la nouvelle obligation d’infiltration des eaux pluviales des habitations et se présenter comme un expert en matière de gestion intégrée des eaux pluviales pour aider les communes dans le traitement des permis d’urbanisme et d’urbanisation ; - assurer une mission d'assistance et prendre le rôle de société mandatée au niveau des dossiers de travaux d'égouttage prioritaire introduits par les communes dans la plateforme Powalco (décret Coordination) ; - poursuivre la mise en œuvre d’un outil pour assister les communes dans la tenue du registre des raccordements particuliers ; - assurer une veille permanente des besoins des communes en matière de gestion des eaux ; - réaliser des documents d’information à destination des communes et des particuliers ;

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- améliorer la prise en charge des produits de curage de réseaux d’assainissement au sein des centres de regroupement. En fonction des demandes et des besoins des communes, vérifier l’opportunité d’ouvrir de nouveaux sites de regroupement ; - améliorer le rendement de traitement des produits de curage de la station d’épuration de Liège- Oupeye afin d’améliorer le service rendu aux communes ; - réaliser et mettre en ligne une version en allemand des pages relatives aux services aux communes du site web de l’AIDE.

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CHAPITRE D - SERVICES AUX PARTICULIERS, ASSAINISSEMENT AUTONOME.

Les bases légales de la gestion publique de l’assainissement autonome (G.P.A.A.), considérée comme étant une des mesures permettant d’atteindre les objectifs fixés par la Directive cadre sur l’eau (D.C.E.), ont été posées par l’adoption par le Gouvernement wallon, le 23 juin 2016, du décret modifiant le Code de l’Environnement, le Code de l’Eau et divers décrets en matière de déchets et de permis d’environnement (M.B. 8 juillet 2016) ainsi que par l’arrêté du Gouvernement wallon du 1er décembre 2016. Le Gouvernement wallon a ainsi chargé la SPGE de la gestion publique de l’assainissement autonome (GPAA), nouvelle compétence qui a été inscrite dans son nouveau contrat de gestion. La G.P.A.A. vise également à harmoniser la situation des citoyens vis-à-vis de ses droits et devoirs en matière d’assainissement de ses eaux usées, que le régime d’assainissement soit collectif ou autonome. Sa mise en œuvre effective est effective depuis le 1er janvier 2018. Dans le cadre de cette nouvelle activité de la SPGE, par avenant au contrat de collecte et d’épuration, approuvé par le Conseil d’administration lors de sa séance du 9 octobre 2017, l’AIDE est chargée d’assurer quatre nouvelles missions sur le territoire de la province de Liège :  les contrôles des systèmes d’épuration individuelle (SEI), dont : - les contrôles au premier fonctionnement (entre 6 et 9 mois après la mise en service) ; - les contrôles périodiques (au moins une fois tous les huit ans) - les contrôles approfondis pour les trois premières réalisations d’installateurs en demande de certification ; - les contrôles de reprise des SEI existants dans la GPAA ;  un rôle de proximité et de sensibilisation des différents publics cibles (communes et particuliers) ;  la participation au suivi de la plateforme informatique de la GPAA (appelée SIGPAA), mise en place et gérée par la SPGE (encodages, recherches) ;  les relations avec les vidangeurs agréés pour les boues excédentaires relevant de la GPAA. On notera que : - les contrôles à l’installation des SEI mis en place par des installateurs non certifiés (par exemple : auto- construction) ne relèvent pas de la GPAA et sont payés directement par le particulier ; - les matières de vidange des fosses septiques et les boues excédentaires des SEI restent acceptées dans les stations d’épuration de l’AIDE équipées d’installations de réception de celles-ci ; - le transport et le traitement de ces matières seront pris en charge par la GPAA à l’exception de celles provenant des communes productrices d’eau potabilisable qui n’auraient pas signé de contrat d’assainissement avec la SPGE.

I.1. Contexte et bilans.

I.1.1. Contrôles des système d’épuration individuelle. Depuis le 1er janvier 2018, l’A.ID.E. a réalisé exclusivement des contrôles de reprise, à l’installation et approfondis. Les premiers de contrôles de premier fonctionnement ne devraient démarrer qu’en 2019 suite à l’obtention de la certification définitive par les installateurs qui auront subis 3 contrôles approfondis positifs. Les contrôles périodiques ne seront requis que plus tard.

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Dans le cadre de ces contrôles, seul le contrôle à l’installation reste payant et à charge du demandeur, il se fixe pour l’année 2018 à un montant de 160,00 € H.T.V.A. A la date du 12 octobre 2018, le bilan se fixe à : - 175 contrôles de reprise, - 14 contrôles à l’installation, - 42 contrôles approfondis. Le particulier qui intègre son système d’épuration individuelle à la GPAA profite des services financiers qui lui sont accordés par cette dernière, à savoir : - une prise en charge forfaitaire de 120,00 € H.T.V.A. pour l’entretien de son S.E.I. qui doit être réalisé tous les 18 mois et être entériné obligatoirement par la signature d’un contrat d’entretien ; - la prise en charge financière complète des vidanges de son S.E.I. En contrepartie de ce service financier, il est à noter que le particulier qui était exempté du paiement du C.V.A. au niveau de sa facture d’eau y met fin par l’intégration de son S.E.I. dans la GPAA.

II.1.2. Réception et traitement des matières de vidange des fosses septiques (gadoues). Ce service est rendu aux particuliers depuis 1995-96. Il consiste à recevoir et à traiter les matières de vidange de fosses septiques (gadoues) dans certaines stations d’épuration équipées et dimensionnées à cette fin. Le coût du traitement des gadoues est intégré aux frais d’exploitation supportés entièrement par la SPGE au travers du C.V.A. Actuellement, il s’agit des stations d’épuration d’Amay, d’Avernas-le-Baudouin (Hannut), d’Aywaille, d’Embourg (Chaudfontaine), de Herve, de Malmedy, de Membach (Baelen), de Saint-Vith et de Wegnez. Il est à noter que le centre installé sur la station d’épuration de l’Yerne (Oreye) a été fermé de manière définitive dans le courant du dernier trimestre 2015 suite à des problèmes récurrents de fonctionnement des installations d’épuration liés à l’injection des gadoues de fosses septiques. Pour l’exercice 2017, le volume de gadoues traité au niveau des neuf centres de réception opérationnels s’est élevé à 28.753,60 m³. Le tableau ci-après montre l’évolution importante du volume de gadoues (courbe supérieure) collectées et traitées dans les centres (courbe inférieure) de l’AIDE.

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I.2. Perspectives. La mise en œuvre de la GPAA a nécessité la création d’une structure spécifique au sein de la direction Exploitation de l’AIDE.

On notera également que, conformément à sa déclaration de politique régionale (D.P.R.) pour la législature 2014-2019, la volonté du Gouvernement d’intégrer dans les procédures de certification existantes l’audit des installations intérieures d’eau dans les maisons et les bâtiments, les installations d’eaux usées devant a priori être également concernées par cette certification. Des initiatives législatives ont été adoptées en première lecture par le Gouvernement wallon en juin 2018 visant à mettre en œuvre le « Certibeau » qui limite la portée de cet outil aux seules habitations nouvelles et entend confier la mission de certification à des certificateurs indépendants, écartant du processus tant les distributeurs d’eau que les organismes d’assainissement, pourtant experts en la matière.-.

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CHAPITRE E – COLLABORATIONS EXTERNES.

La directive européenne 2014/24/UE du 26 février 2014 sur la passation des marchés publics a été transposée en droit belge par la loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics. L’article 31 de cette loi transcrit scrupuleusement le prescrit de la directive et exclut de l’application des marchés publics la coopération horizontale non-institutionnalisée entre plusieurs pouvoirs adjudicateurs, moyennant diverses conditions. C’est sur base de cette directive qu’une convention cadre de coopération a été établie entre l’AIDE, la CILE et la SPI visant à assurer :  la mutualisation des connaissances ;  la mutualisation des services ;  la minimisation des coûts ;  l’efficacité et l'efficience ;  l'amélioration de la relation et du service aux communes et aux clients ;  la bonne gouvernance en matière de gestion intégrée et durable de l’eau et de la ressource ;  l'utilisation rationnelle de l’eau et de l’énergie par des moyens diversifiés. La convention cadre précise les différents domaines (catégories) de coopération :  Aménagement du territoire et développement territorial  Réalisation d’infrastructures et de réseaux  Exploitation d’ouvrages et d’espaces collectifs  Recherche et développement  Technologies de l’information et SIG  Education, culture et tourisme  Gestion et finances Cette convention cadre se traduit concrètement par des conventions particulières dont, notamment, la surveillance par l’AIDE de certains travaux du programme d’investissement de la CILE, la surveillance par l’AIDE de certains chantiers de la SPI, l’aide temporaire de la CILE pour la négociation de certaines emprises pour compte de l’AIDE. Une convention de coopération horizontale avec la SOWAER et la SPGE a été signée pour la réalisation et l’exploitation future de l’exutoire secondaire IV à Seraing (Jemeppe) permettant d’évacuer en Meuse, dans un même ouvrage, les eaux de ruissellement provenant des zones économiques développées autour de l’infrastructure aéroportuaire de Bierset ainsi que les débits excédentaires provenant des zones urbanisées du bassin hydrographique du ruisseau de Hollogne, soulageant ainsi l’actuel exutoire IV. Ce mode de coopération entre acteurs publics, désormais autorisé en-dehors des procédures de marchés publics, est de nature à renforcer l’efficacité et l’efficience de ceux-ci. Cette politique de coopération sera maintenue dans les années à venir.

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CHAPITRE F – PERSPECTIVES GENERALES. De façon plus systémique, il est important de démarrer dès à présent une évaluation du contrat de service de collecte et d’épuration en vue de préparer les positions de l’A.I.D.E. dans la perspective du renouvellement de ce contrat en 2020. Notons que le quatrième contrat de gestion de la SPGE anticipe ce renouvellement en fixant dès à présent quelques balises parmi lesquelles on relèvera utilement la volonté de réduire de 10 % les honoraires sur investissement et une réduction annuelle de 1 % des frais d’exploitation pendant les 5 années du contrat de gestion.

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