UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : FINANCES- COMPTABILITE

PROJET DE PLANTATION DE VANILLE A MAROJALA

Sous l’encadrement de : - Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel , Maître de conférence, enseignant formateur, encadreur pédagogique - Monsieur RAMINONJATOVO Etienne , encadreur professionnel

présenté par RAZAFINDRAKOTO Achille

Date de soutenance : 13 Août 2005

REMERCIEMENTS

Au terme de cette nouvelle étape dans ma formation, je voudrais exprimer à travers ces quelques mots, mes profonds remerciements à tous ceux qui de près ou de loin m’ont apporté leurs aides et soutiens dans la réalisation de ce mémoire. Mes remerciements vont en particulier à :

-L’E.E.S DEGS et la Filière Gestion qui sont les lieux de toute ma formation universitaire ;

- Monsieur RALISON Roger, Maître de Conférence, Chef du département

Gestion, qui ne s’est jamais lassé de nous prodiguer ses précieux conseils ;

-Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, notre encadreur pédagogique et enseignant formateur, qui nous fait l’insigne honneur de présider le jury de ce mémoire ;

-Monsieur RAMINONJATOVO Etienne, encadreur professionnel qui a accepté avec beaucoup d’enthousiasme à suivre de près ce travail de mémoire et

à apporter ses connaissances profondes en la matière pour que nous aboutissions à des résultats concrets.

-Tout le personnel Administratif de la FAC DEGS qui a apporté chacun sa contribution personnelle dans la réalisation de ce travail

-et aux membres de ma famille qui n’ont jamais ménagé leurs efforts et qui m’ont toujours soutenir et encouragé dans toutes les circonstances.

A tous et à toutes, trouvez en ce mémoire, l’expression de ma profonde gratitude.

Mille fois encore, merci.

INTRODUCTION

Madagascar fait partie des pays les plus pauvres du monde. Cette pauvreté s’explique par le taux de chômage très élevé, en plus des difficultés que rencontrent les nouveaux jeunes diplômés pour leur insertion dans le circuit du travail.

A part les offres d’emplois dans différents secteurs d’activités que ce soit public ou privés, les nouveaux diplômés ne se satisfont pas seulement de ces offres des entreprises qui, signalons-le, sont très inférieures par rapport à la demande.

Une fois les diplômes acquis, divers conseils les poussent à se tourner vers la création de leurs propres entreprises afin de développer l’économie nationale, mais avec comme objectif, la réussite de leur propre entreprise, et améliorer les conditions de vie de leurs employés.

D’où l’élaboration de ce projet qui consiste à planter de la vanille dans la région de Sambava et qui s’intitule « PROJET DE PLANTATION DE VANILLE A

MAROJALA – SAMBAVA »

Le site est situé dans un périmètre connu dans la commune rurale de

Marojala à Sambava. étant producteur et exportateur de vanille, le choix du projet est significatif. Mais ce choix est aussi dicté par certains avantages, entre autres la situation géographique, le climat favorable à la plantation, et l’exceptionnel environnement naturel. L’importance de la production au niveau mondial a incité l’Etat Malgache à adopter depuis 1993 une politique visant à accroître le cours mondial du prix de la vanille et surtout la qualité de sa production.

Le marché étant devenu plus attrayant et plus concurrentiel, d’autres pays se sont mis aussi à produire de la vanille.

En 1994, suite au déficit des exportations enregistré sur le marché mondial, l’Etat a délibérément cessé d’apporter son soutien à la politique des prix sur le

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marché mondial et a décidé de réduire les charges : suppression des taxes à l’exportation, abolition de son office de caisse de stabilisation et de commercialisation, et renoncement à fixer les prix auprès des producteurs.

Malgré le poids économique de la vanille pour Madagascar, la libéralisation du marché est d’une importance capitale pour l’évolution globale de sa transformation

économique.

La conquête des marchés américains et européens constitue un des principaux objectifs de Madagascar. Ils sont considérés en effet comme des débouchés de référence et ont une influence considérable sur le marché mondial.

Avant de réaliser ce projet, nous avons tenu compte de beaucoup de facteurs à savoir :

La place qu’occupe Madagascar parmi les pays producteurs et exportateurs de vanille dans le monde, d’où la facilité de ce projet à insérer dans ce domaine.

La dépréciation de la monnaie locale, c’est-à-dire l’ariary, nous a donné l’idée de planter et d’exporter de la vanille afin d’accroître la valeur de l’ariary, conférant ainsi une forte valeur ajoutée sur les vanilles exportées.

84% des Malgaches vivent de l’agriculture, or Madagascar demeure encore un pays très pauvre. Cela est dû à l’utilisation des techniques anciennes, mais aussi à la faible étendue des exploitations agricoles d’où la faible valeur ajoutée rencontrée dans ces domaines.

La dépréciation des cours sur le marché international pour les produits exportés par Madagascar (le Girofle par exemple). Tout cela nous a incité

à nous verser dans un projet rentable avec une forte valeur ajoutée comme la vanille.

La région de SAVA, comme on le sait tous, est une région qui produit beaucoup de Vanille dans cette partie Nord-Est du pays.

Le projet créera des emplois pour la population locale et environnante

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L’utilisation des techniques modernes dans la plantation de la vanille contribuera à l’amélioration de l’état de l’environnement et à l’annexion des terrains abandonnés à cause de la pratique abusive du « tavy » ou culture sur brûlis.

Les plantations de vanille étant les premières ressources de la population de SAVA, notre projet correspond bien au besoin d’une population qui est vivement encouragée par les dirigeants de la région.

Pour réaliser ce projet, nous avons dû faire appel :

 en premier lieu, à des recherches sur Internet ainsi que des recherches bibliographiques

 Ensuite, à des producteurs et exportateurs déjà opérationnels dans la filière vanille au niveau de la région de SAVA.

 Enfin à des recoupements et exploitation des données collectées pour mieux déterminer le projet.

Dans son contenu, ce projet comprend trois grandes parties :

 La première partie abordera l’environnement général de la filière vanille, les informations sur la région d’implantation et les informations relatives au marché de la vanille tant au niveau local qu’international.

 La seconde partie, quant à elle mettra en valeur les connaissances sur la technique de production de vanille, ainsi que l’organisation de l’entreprise.

 La troisième et dernière partie parlera des aspects financiers du projet.

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PREMIERE PARTIE : CONTEXTE GENERAL

CHAPITRE 1 : ENVIRONNEMENT GENERAL ET PRESENTATION

DE LA REGION D’IMPLANTATION AVEC JUSTIFICATION DU

PROJET

1.1.1. L’environnement général C’est la partie la plus large de notre analyse, puisqu’il s’agit de comprendre et d’appréhender le marché de la filière vanille de manière globale.

1.1.1.1. L’environnement institutionnel, politique et légal

a. L’environnement institutionnel

Depuis 1960 jusqu’à la libéralisation du marché au milieu des années 90, le secteur est régi par un organisme paraétatique : la caisse de stabilisation du prix de la vanille, qui fixe le barème des prix sur le marché intérieur et qui contrôle la gestion des stocks de la vanille dans le pays. Cette caisse joue le rôle de régulateur du secteur en accord avec la politique du gouvernement.

La réglementation intérieure institue l’encadrement nécessaire pour garantir un certain degré de sécurité du système. Emboîtant le pas de la réforme, la caisse de stabilisation supprimée en 1993 par le gouvernement est remplacée par l’IVAMA

(INSTITUT DE LA VANILLE DE MADAGASCAR) et le GNIV (Groupement National

Interprofessionnel de la Vanille).

Ce dernier cesse également ses activités en 1996 avec la création du GNEV ou groupement National des Exportateurs de Vanille. La filière est libéralisée depuis mai

1995 (décret n° 95 346 du 9 mai 1995) et la taxe à l’exportation est suspendue à compter du mois de mai 1997 conformément au DCPE (Document Cadre de Politique

Economique).

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En l’an 2000, après le passage du cyclone HUDAH qui a ravagé pratiquement toutes les plantations de vanille dans la région de SAVA, le STABEX a été créé dans le but de renouveler les plantations dans la région. Cet organisme est financé par l’Union européenne.

Suite à l’intervention de L’Union Européenne, Madagascar a acquis un important appui à la production de la vanille :

3.400 ha de nouvelles plantations avec mise en place des sites de

démonstration et d’un dispositif d’encadrement des paysans.

Mise en place d’un dispositif de suivi de la floraison pour proposer des

dates d’ouverture de campagne cohérentes et apprécier la production.

29.500 cartes planteurs distribuées dans la SAVA.

Diverses actions au bénéfice des préparateurs en vue d’améliorer la

qualité de la vanille.

Création d’un atelier de concentration entre les différents acteurs de

la filière.

Opérations de promotion internationale – marque « vanille de

Madagascar ».

La filière est actuellement animée par les groupements professionnels de

SAVA (GES) et GNEV dont les interventions sont principalement concentrées dans la région de SAVA.

Les dernières négociations sur l’agriculture dans le cadre de l’OMC

(Organisation Mondiale du Commerce) indiquent que les Etats-Unis et l’Union européenne proposent de libéraliser à long terme le commerce des produits agricoles, notamment, en réduisant les tarifs, en élargissant les contingents tarifaires, en

éliminant les subventions à l’export et en diminuant le soutien interne qui fausse les

échanges.

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En outre, en tant que principal producteur et exportateur de produits alimentaires à prédominance d’organismes génétiquement modifiés, les Etats-Unis se préoccupent particulièrement des restrictions commerciales concernant ces produits.

b. L’environnement politique et légal

Il s’agit ici de la normalisation du secteur de production.

L’arrêté interministériel du Ministère du Commerce et de la Consommation, et du Ministère de l’agriculture n°4911-MCC du 12 mai 1999 fixe la norme Malagasy sur la vanille. Cette norme est d’autant plus suivie au niveau mondial en terme de classification que la vanille malgache occupe une place prépondérante sur le marché mondial.

La norme ISO 3493, norme qui est plus spécifique que l’arrêté interministériel malagasy, est traduite en deux langues (Anglais et Français) et s’adresse à un plus large éventail d’utilisateurs et n’est pas spécifique à une seule variété de vanille, mais concerne toutes les vanilles existant sur la planète.

Cette norme internationale définit les termes les plus couramment utilisés concernant la vanille : sa production, sa présentation, ses désignations commerciales et sa classification selon la qualité. Les normes et standards diffèrent selon les pays producteurs et présentent des aspects relativement complexes. La classification est basée sur la longueur de la gousse, l’arôme, la couleur, la teneur en vanilline et en eau,

…etc.

Etant donné que Madagascar reste le plus grand pays producteur de la vanille sur le marché mondial, c’est la classification de l’arrêté n° 491199 qui demeure le standard en terme de norme qualitative.

Cependant selon les pays importateurs, cette norme varie. Ainsi pour les

Etats-Unis une teneur minimum de 2% de vanilline est préférée. En Europe, les

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importateurs exigent une teneur minimum de 2% en vanilline et une teneur en eau de

15 à 17%.

Outre ces deux textes, il existe un recueil de textes et de règles en application, plus particulièrement, en France. C’est le texte du LAMY qui définit

également la dénomination et les caractéristiques exigées pour la vanille et les extraits de vanille.

La plupart des produits importés par les Etats-Unis sont, soit admis en franchise, soit assujettis à des droits de douanes peu élevés.

Des préférences tarifaires unilatérales sont accordées à certains pays d’Afrique et des Caraïbes, au titre du système généralisé de préférence (SGP). Les pays d’Afrique subsaharienne devraient retirer d’importants avantages de la loi 2000 sur le commerce extérieur et le développement (AGOA), qui comprend la loi sur la croissance et les perspectives économiques de l’Afrique.

Notons que des mesures de prohibition pour des raisons sanitaires et phytosanitaires, entre autres les risques liés à l’encéphalopathie spongiforme bovine

(ESB) et la fièvre aphteuse, sont enregistrées.

1.1.1.2 – Le bilan de la campagne 2003 et le calendrier de l’organisation

de la campagne 2004

a- Les résolutions du dernier atelier vanille 12 et 13 mai 2003 à

Sambava

Une estimation de récolte entre 3.000 et 3.500 tonnes de vanille verte

soit une production d’environ 500 tonnes de vanille préparée exportable a

été faite (respectée).

La date limite de circulation de la vanille verte était fixée à deux mois

après la date d’ouverture (respectée).

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La campagne de vanille en vrac devait se dérouler du 15 septembre

2003 au 28 février 2004 (non respectée, suite à l’intervention du GNEV).

La vente de « kitsa » était interdite et celle de « cuts » limitée à 5% de

la quantité totale exportée par exportateur (plus ou moins respectée).

Il était interdit de transporter de la vanille entre 18h et 6h du matin

(respectée).

Le montant des ristournes pour la vanille verte et en vrac a été fixé

comme suit :

Tableau 1 : la répartition des ristournes pour la vanille verte (Pratiquement pas respecté) Répartition des ristournes

Vanille verte Vanille en vrac

Province Ar 50 Province Ar 1400

Fivondronana Ar 100 Sous -Préfecture Ar 800

Commune Ar 150 Commune Ar 200

Fokontany Ar 80 Group.interp Ar 100

Vérificateurs Ar 10 Total Ar 2500

Sécurité Ar 40

Group.interp. Ar 30

Comité Ad Hoc Ar 40

Total Ar 500

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Tableau 2: Dates d’ouverture de la campagne 2003 Région Zones littorales Zones intérieures

Sambava 15 Juillet 30 Juillet

Antalaha 15 Juillet

Vohémar 15 Juillet

Andapa 30 Juillet 15 Août

Maroantsetra 15 Juillet 30 Jui llet

Mananara 15 Juillet 30 Juillet

Ambanja 15 Mai

Fénérive -Est 15 Juillet

Bilan quantitatif – année 2003

1.080 tonnes de vanille noire exportées (32 exportateurs) dont :

 5 supérieurs ou égal à 100 tonnes

 9 entre 21 et 99 tonnes

 18 inférieurs à 20 tonnes

 (Dont 262 tonnes entre septembre et décembre 2003)

57 tonnes de vanille « cuts » exportées (20 exportateurs).

40 tonnes de vanille en poudre (4 exportateurs).

Bilan qualitatif – année 2003

Marquage incomplet des gousses de vanille verte.

Récolte des gousses avant maturité totale.

Mauvaise maîtrise de la technique de préparation des gousses par les

paysans/préparateurs.

Lots de vanille dénaturés par des pratiques frauduleuses pour augmenter le

poids des lots livrés (trempage, incorporation des matériaux ferreux).

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b– Le calendrier et organisation de la campagne 2004

En se référant au calendrier de la campagne 2004, la floraison débute au mois d’août à janvier avec généralement une pointe en octobre et novembre.

La campagne de vanille verte va du mois de juin à septembre.

La campagne de vanille en vrac débute au mois de septembre et prend fin au mois de janvier.

Un dispositif de suivi de la floraison a été mis en place depuis 2001 dans la région de SAVA et est opérationnel jusqu’à maintenant. Les dates sont décidées lors de cet atelier sur la base des données techniques fournies par le GES. La date d’ouverture est alors fixée lorsque environ 30 à 40% des gousses sont matures.

Tableau 3:Proposition de dates d’ouverture de la commercialisation de la vanille verte Région Zones littorales Zones intérieures

Sambava 20 Juin 1 Juillet

Antalaha 20 Juin

Vohémar 20 Juin

Andapa 5 Juillet 10 Juillet

Maroantsetra 20 Juin 1 Juillet

Mananara 20 Juin 1 Juillet

Ambanja 15 Mai

Fénériv e-Est 20 Juin

1.1.1.3 L’environnement économique a. Environnement économique et commercial de Madagascar a.1. La croissance

Madagascar s’est lancé dans une réforme économique qui, par la suite, a contribué à une croissance du PIB de plus de 3.5 par an ces dernières années. La plus grande croissance est enregistrée en 2001.

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L’inflation a été réduite d’un taux annuel de 45% en 1995 à seulement 7.6 en

1999 mais la situation du compte courant est très difficile avec un déficit de SDR

200 million par an depuis 1995. Madagascar est fortement endetté et son service de dettes limite le financement de son développement.

On constate cependant que Madagascar est en train de bénéficier des allègements des dettes de la part des bailleurs de fond, FMI et de la Banque Mondiale. a.2 L’exportation

L’agriculture (incluant la pêche et l’exploitation forestière) contribue à quelque 30% du PIB de Madagascar et compte environ 40% de la valeur de l’exportation de marchandises. Les conditions climatiques ne permettent pas de prévoir les productions agricoles. Elles sont les causes des fluctuations des gains à l’exportation et des pénuries d’aliments de ces dernières années. L’exportation constitue l’une des entrées de devises la plus sûre. a.3 Le commerce extérieur

Les Etats-Unis, l’Europe et le Japon sont les principaux partenaires d’échange de Madagascar. La grande île exporte essentiellement des produits agricoles, surtout des produits de rente comme le café, la vanille, le girofle et le raphia. Cependant, pour le marché des Etats-Unis, il s’avère que l’exportation des produits agricoles a

été dépassée par le textile et le vêtement. Selon le tableau concernant les échanges commerciaux entre Madagascar et les Etats-Unis, il est à remarquer que la balance commerciale est plutôt favorable à Madagascar

Tableau 4: les échanges commerciaux entre Madagascar et les Etats-Unis (1.000$ US)

I. Années 1998 1999 2000

EXPORTATION 14 491 106 056 15 397

IMPORTATION 71 395 80 214 157 737

Source : Département du commerce des Etats-Unis

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b Environnement économique et commercial des Etats-Unis

Depuis 1960, les Etats-Unis poursuivent une politique de libéralisation des

échanges visant à ouvrir les marchés et à développer le commerce international.

Cette politique est fondée sur la conviction que la diminution des obstacles au commerce crée des emplois, favorise la réforme économique et le développement, et atténue la pauvreté dans le monde. b.1 La politique commerciale

Les États-Unis sont attachés à une politique d’ouverture du marché intérieur.

En l’an 2000, 66% des importations ont été admises en franchise. Entre 1998 et

2000, les Etats-Unis ont compté 31% de la croissance mondiale des importations (à l’exclusion du commerce interne à l’UE). En valeur nominale, leurs importations de biens et de services ont augmenté de 340 milliards de dollars au cours de 1998 et

1999, pour atteindre 1,44 billions de dollars en 2000, ce qui continue de faire du pays le premier importateur au monde. b.2 La croissance

La croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) de Madagascar passe d’une moyenne annuelle de 4,4% de 1996 à 1998 à 4,6% de 1998 à 2000. La forte croissance du PIB et celle plus forte de la demande intérieure ont contribué à une augmentation rapide des importations.

Les importations réelles des biens et des services ont augmenté au taux annuel moyen de 12,1% en 1999 et 2000; contres 12,8% en 1996 et 1998. Les importations de biens et services ont atteint 14,7% du PIB nominal en 2000. b.3 La balance commerciale

Le déficit du commerce de biens et services atteint 371 milliards de dollars en

2000, soit 3,7% du PIB, alors qu’il était de 1,1% en 1997, de 1,8% en 1998, de 2,7% en

1999.

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Cette augmentation s’est poursuivie durant le premier mois de 2001. Ces forces d’ajustement au niveau mondial entraînent une hausse de l’excédent du compte capital et déficit courant.

Les Etats-Unis sont restés essentiellement ouverts aux importations.

1.1.2. Présentation de la région d’implantation

1.1.2.1. Situation géographique

Le site d’implantation du projet se trouve à Marojala , dans la région de

Sambava , où l’altitude ne dépasse pas les 180m à partir du niveau de la mer.

1.1.2.2. Climat

On rencontre dans le site d’implantation un climat tropical à caractère chaud et pluvieux.

1.1..2.3. Précipitation

Elle est surtout déterminée par l’Alizé qui souffle tout au long de l’année, avec de l’air humide, et qui donne une quantité de pluie abondante à la région.

1.1.2.4. Température

Dans la région de Sambava, la température moyenne annuelle est de 23°C.

Elle est de ce fait propice à la culture de la vanille.

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1.1.2.5. Relief

Les traits physiques de la région montrent un relief dominé par des collines de forme arrondie, en alternance avec de vastes étendues favorables à l’implantation de l’exploitation.

1.1.2.6. Pédologie

On observe, en prédominance, des sols ferralitiques jaunes sur rouges. Mais ces sols peuvent aussi être formés par le dépôt d’alluvions qui caractérisent la région, notamment la culture de la vanille.

1.1.2.7. Potentialités agronomiques

Depuis longtemps, la région de SAVA est réputée pour la plantation de vanille, mais vu les conditions climatiques de la région, elle est aussi favorable à d’autres cultures d’exportation comme le café, le girofle et la banane.

1.1.3. Environnement socio-économique de la région

L’agriculture est la première occupation des 95% de la population active de la région. Elle est constituée principalement par la vanille qui occupe 90% des activités agricoles et le reste par la plantation du café, du girofle, ainsi que par la culture de la canne à sucre.

1.1.3.1. Destruction de la plantation en 2000

Après le passage du cyclone HUDAH en 2000, toutes les plantations de vanille dans la région de SAVA étaient pratiquement ravagées.

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De ce fait, le STABEX a été créé dans le but de renouveler les plantations de la région. Cet organisme est financé par l’union Européenne.

3400ha de nouvelles plantations avec mise en place des sites de

démonstration et d’un dispositif d’encadrement des paysans.

Mise en place d’un dispositif de suivi de floraison pour proposer des

dates d’ouverture de campagne cohérentes et apprécier la production.

29500 cartes planteurs distribuées dans la SAVA.

Diverses actions au bénéfice des préparateurs en vue d’améliorer la

quantité de la vanille.

1.1.3.2. La croissance démographique

On a constaté une forte croissance démographique qui est marquée par un taux de croissance de plus de 5% par an, et nettement supérieur à la moyenne nationale de 2.9%.

Cette augmentation accentue la conquête des espaces libres, même dans les terrains accidentés.

1.1.3.3. Dégradation de l’environnement

Le rythme de dégradation de l’environnement s’accentue actuellement que ce soit terrestre, ou maritime.

Cela découle de la déforestation abusive ainsi que de la pratique du tavy.

Pour l’environnement maritime, la dégradation provient de la surexploitation des ressources halieutiques.

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Or, il faut reconnaître que la dégradation provoque l’infertilité, la baisse du rendement agricole, que la baisse de la qualité des produits, et la baisse du revenu des ménages.

1.1.4. Intérêt du projet

Le présent projet s’insère dans le cadre de la dynamisation de l’économie et apporte des intérêts certains.

Premièrement la culture de vanille convient parfaitement au climat de la

région, d’où le projet peut fonctionner correctement, sans incident

climatique.

La création d’emploi pour la mise en place de ce projet, on a répond à la

nécessité de valoriser les ressources humaines, donc une création d’emploi

pour la population environnante.

La spéculation à très forte valeur ajoutée : la culture de vanille

présente une valeur ajoutée extrêmement forte puisque l’exportation de la

vanille augmente la valeur de l’ariary, pour l’économie nationale.

La pratique du processus biologique dans la conduite de l’exploitation

permettra de gagner plus de bénéfices que ceux produits avec les

méthodes conventionnelles.

Le projet respecte les conditions environnementales imposées dans la

région, car on utilise des techniques modernes pour protéger

l’environnement.

Le projet contribue à l’amélioration des conditions de vie des ménages.

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1.1.5. L’impact du projet

Nous n’avons pas perdu de vue l’existence de produits synthétiques de remplacement à très bon marché avec une meilleure qualité, sans aucun effet sur l’organisme humain.

Mais grâce à la mise en place de notre projet, nous pouvons nous attendre

à une meilleure constance du marché en terme de demande, non évolution du marché, capacité d’exportation limitée

CHAPITRE 2 : LE MARCHE DE LA VANILLE

1.2.1. Le secteur de la vanille

Le marché mondial de la vanille paraît insignifiant par comparaison à ceux de tant d’autres cultures commerciales : à l’échelle mondiale, les échanges s’élèvent à environ 2000 tonnes, ce qui représente une valeur brute ne dépassant pas plus de

100 millions de dollars. De plus, la production et la consommation sont l’une et l’autre concentrées dans un petit nombre de pays.

1.2.2. Identification et description du secteur de la vanille

1.2.2.1 L’identification

Le secteur de la vanille est considéré légitimement comme une industrie d’exportation car les ventes des produits sont rémunérées par des devises

étrangères, le commerce local étant presque inexistant.

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Comme tout secteur marchand, il dépend de la loi de l’offre et de la demande.

1.2.2.2 La description

Le secteur de la vanille dépend de deux acteurs : les exportateurs et les importateurs. L’industrie de la vanille dépend de l’adéquation des actions menées par ces deux acteurs. Les exportateurs sont composés de pays producteurs de la vanille comme Madagascar, les importateurs de négociants et distributeurs.

1.2.3. Le produit

1.2.3.1 Historique

Madagascar est le premier producteur de vanille bourbon, suivi des Comores et de l’île de la Réunion. Ils forment « l’alliance de la vanille » et fournissent 80% de la production mondiale.

La vanille est l’épice la plus chère après le Safran. Selon l’histoire, elle est découverte en Mexique par des espagnols qui l’utilisaient comme flaveur pour le chocolat.

Ils l’ont appelée « Vainilla »qui se traduit par « petite gaine ». Pour

Madagascar, ce sont les Français qui les ont introduits vers 1870.

Malgré une adaptation apparente de la plante aux conditions locales au début, des problèmes ont été rencontrés pour obtenir des gousses de vanille. Ce problème a été résolu après la découverte de la méthode de pollinisation artificielle des fleurs.

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Le vanillier est essentiellement cultivé pour ses gousses qui contiennent un principe aromatique appelé « vanille » utilisé dans la parfumerie, chocolaterie, fabrication de produits pharmaceutiques et de liqueurs fines.

1.2.3.2 Typologie de la Vanille

Il existe plusieurs variétés de vanille, mais quatre seulement sont utilisées pour la plantation. Le vanillier fait partie de la famille des orchidacées et appartient au genre Vanilla .

Vanilla pompona qui est la vanille de l’Inde occidentale produisant le

vanillon. On le retrouve aussi en Guadeloupe.

Vanilla tahitensis qui est la vanille de Tahiti. Elle est l’intermédiaire

entre Vanilla pompona et Vanilla planifolia

Vanilla planifolia ou Vanilla fragans qui produit la « vanille bourbon »

et c’est l’espèce la plus répandue, son parfum est inégalable.

Vanilla madagascariensis qui est la vanille de Madagascar, dont les

gousses sont indéhiscentes et qui sont très vigoureuses.

1.2.3.3 Classification du produit

Les fruits sont proposés sous trois formes :

Les gousses entières dont la qualité doit être souple, pleine, avec une

longueur de 15/20cm.

Les trancha (demi- fruits ouverts longitudinalement).

Les morceaux ou « cuts » qui comprennent également les petits fruits.

En fonction de la qualité du produit, on distingue les principales catégories

de vanille suivantes :

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 Fendu Rouge Souple (FRS)

 Non Fendu Rouge Souple (NFRS)

 Fendu Rouge type « Américain » (FR)

 Non Fendu Rouge « type Américain » (NFR)

 Noire

 Presque Noire (TK)

En général, ce sont les catégories « Noire » ou « presque Noire » qui attirent l’attention des clients sur le marché.

1.2.4. L’offre

1.2.4.1 Historique

Madagascar a occupé presque constamment, au cours des trente dernières années, une position dominante dans la production de la vanille.

En outre la vanille dite « bourbon » produite à Madagascar bénéficie d’une côte supérieure sur le marché mondial, principalement en raison de sa forte teneur en vanilline.

Néanmoins, depuis le milieu des années quatre-vingt, Madagascar est menacé par une forte concurrence de la part de certains fournisseurs, qui malgré des coûts plus élevés, ont pu s’introduire sur le marché, conséquence de la protection du marché par la stratégie de maintien d’un prix élevé par l’alliance de la vanille.

1.2.4.2 La production

a. La production mondiale

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La production mondiale de gousse de vanille préparée est en moyenne de 200

à 2400 tonnes métriques (MTS) par an.

Madagascar est le premier producteur en terme de volume avec une production de l’ordre de 100à 1200 MTS par an, suivi de près par l’Indonésie qui vient d’augmenter sa production à 700 à 800 MTS contre 400MTS seulement à la fin des années quatre vingt.

Les autres producteurs incluent les îles Tanga (40 MTS), la Réunion (20

MTS), la Polynésie Française (20MTS), Mexico et Brésil avec seulement 10MTS.

b. La production de Madagascar

Les données présentées à la figure 1 donne une indication sur « l’évolution de

la quantité produite » après recoupement des données recueillis.

Fig n°1:Tendance de la production 2500

2000

1500

Tonnes 1000

500

0

9 1 1 3 6 7 73 975 9 9 95 997 1961 1963 1965 1967 19 19 19 1 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 19 19 19 1 Années

Production (FAO) Trade ( FAO) Production (Stat)

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A partir de cette figure n°1, nous pouvons déduire que la production nationale de vanille s’évolue en « dent de scie » avec une tendance relativement croissante. Nous avons de même constaté qu’au fil des années, plusieurs chutes du niveau de production ont été enregistrées.

Elles sont expliquées par des phénomènes naturels comme les cyclones, les maladies, et également les événements politiques qui avaient perturbé les activités de production.

Auparavant, la ville d’Antalaha a été considerée comme « Capitale mondiale de la vanille », mais depuis quelques années jusqu’à l’heure actuelle, la ville de

SAMBAVA s’est emparée du titre élogieux de « capitale mondiale de la vanille ».

Ce renversement imprévu est dû à un changement très rapide de la situation au niveau de Sambava. Telle abrite plus de 40 000 planteurs de vanille recensés en 2001 contre 5000 pour Antalaha . Malgré ces bouleversements la principale base économique actuelle de la région de SAVA reste encore la production de vanille.

1.2.5. La demande

La quasi-totalité des vanilles produites à Madagascar sont écoulées sur le marché international où elles sont utilisées par des industries alimentaires comme »arômes » et aussi par les ménages, sans oublier les établissements pharmaceutiques.

1.2.5.1. Pays de destination des vanilles de Madagascar

C’est l’Amérique qui se trouve en première position pour l’importation de vanille de Madagascar, suivi par l’Europe notamment la France et l’Allemagne.

22

Il est à noter que d’autre pays, comme le Japon, l’Angleterre, et le Singapour figurent aussi parmi les pays de destination de vanille de Madagascar.

Grâce à la politique adoptée par le nouveau régime, d’autres pays consommateurs potentiels de vanille viennent grossir les rangs des pays de destination, notamment la Chine et l’Afrique du Sud.

Après l’analyse des données, on a pu constater que vers les années 70, la consommation mondiale annuelle de vanille était estimée à près de 1200tonnes dont

810 tonnes ( 27%) pour les Etats –Unis, 310 tonnes (25%) pour l’Europe et 100tonnes

( 8%) pour les autres pays. Cette quantité de vanille a augmenté pour atteindre jusqu’à 2100 tonnes entre 1997 et 2000, et les Etats –Unis occupant encore la première place en terme de consommation avec 60%..

Cependant, nous avons remarqué que ces dernières années, la quantité de vanille écoulée aux Etats-Unis a baissé, pour descendre jusqu’ à 960 tonnes seulement en 2003. Le coût trop onéreux de la vanille naturelle, sur le marché international, décourageant ainsi les consommateurs, en est la principale cause.

1.2.6. La concurrence

La filière que nous étudions se trouve confrontée à une forte concurrence

1.2.6.1. Concurrence entre secteur

Au début, il existait 3 secteurs économiques dans la filière vanille, à savoir :

le secteur primaire qui consiste à produire des gousses fraîches de

vanille et qui était assuré par les paysans producteurs.

23

Le secteur secondaire qui s’occupe de la préparation de vanille

proprement dite, effectuée par des préparateurs, conditionneurs et ou

stockeurs

le secteur tertiaire qui écoule tout simplement les produits au

niveau international et exercé par les exportateurs professionnels en la

matière.

Actuellement, on relève une désorganisation totale au niveau des 3 secteurs.

En effet, on observe que les paysans producteurs se lancent maintenant dans les activités de préparation, voire même l’écoulement des produits, pour réaliser le maximum de bénéfices, tandis que les préparateurs conditionneurs se lancent eux aussi dans la production de gousses fraîches de vanille autrement dit, dans le secteur primaire de production à grande échelle.

Cette nouvelle forme de concurrence aura sûrement un impact négatif sur le prix de vanille, surtout au niveau des producteurs.

Les producteurs exportateurs auront plus de chance de s’en sortir puisqu’ils maîtrisent mieux le circuit et disposent d’un pouvoir dans négociation des prix.

Certain dans les négociations des prix. De ce fait, le présent projet ambitionne de planter et d’exporter de la vanille.

1.2.6.2 Concurrence entre région

Comme le plant de vanillier correspond parfaitement aux climats tropicaux de Madagascar, beaucoup de régions de Madagascar se lancent dans cette culture.

Elle se fait généralement sur la côte Est de l’île telles que les régions de

Maroantsetra , Vatomandry, Mahanoro. Actuellement ; une extension de cette

24

culture dans le Sud-Est, comme Manakara, Vohipeno est constatée. Pour la province de Diego, c’est dans la région de Diana qui est concernée.

1.2.6.3 Concurrence avec d’autre pays producteurs

Le premier pays concurrent de Madagascar est l’Indonésie puisque sa vanille de type « bourbon like Vanilla » est similaire en qualité par rapport à l’original type

«bourbon »

Ces dernières années, le gouvernement indonésien a encouragé ses fermiers

à cultiver de la vanille.

Leurs recherches s’orientent vers l’amélioration de l’arôme et de la qualité des fruits récoltés. Actuellement, on décèle des indices inquiétants quant à leur production qui commence à rivaliser la production Malgache. Concrètement, cette production est estimée à environ 700 à 800 MTS par an.

Tableau 5: Comparaison de la production de vanille avec d’autres pays ( en tonne) PAYS RECOLTE 200 3 EXPORTATION

MADAGASCAR 400/500 Décembre /Février

INDONESIE 400 Novembre

OUGANDA 130 Octobre et Mai

COMORES 110 Novembre /Février

30 Mars INDE

1000 AUTRES

TOTAL 1590

25

1.2.7. Production de vanille envisagée

Les multiples potentialités de notre pays et la situation qui prévaut sur l’ensemble du marché international nous ont encouragé à poursuivre notre objectif.

Il est donc envisagé de produire de la vanille sur un terrain de 15 ha. Le rendement est de l’ordre de 650g à 850g de vanille verte par tuteur, pour disposer d’une vraie prévision, un rendement de 600g par tuteur sera utilisé pour ce projet

1.2.8 Politique de prix

1.2.8.1 Prix de la vanille sur le marché national

A partir des types de produit qu’on a vu récemment, on a pu constater qu’il existe 2 modes de distribution de la vanille à Madagascar:

La vente de vanille préparée en « vrac » ou « trié » aux conditionneurs,

stockeurs et exportateurs

La vente des gousses de vanille verte, fraîchement récoltées par les

collecteurs et/ou aux préparateurs.

Le prix de la vanille verte a été fixé chaque année par le gouvernement au temps de la caisse de stabilisation.

Ce prix est applicable pour tous, sans exception, que ce soit pour les producteurs que pour les vendeurs.

A partir de 1993, la fixation du prix se fait par la loi de l’offre et de la demande.

Cette pratique a entraîné une véritable fluctuation des prix qui diffèrent selon les localités et d’une période à une autre.

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Le prix ne correspond plus à chaque localité et d’une période à une autre.

Fig 2: évolution du prix de la vanille dans les 3 régions Andapa, Antalaha et Sambava

17500

15000

12500

10000

7500 prix de la vanille la de prix

5000

2500

0 1 1 1 1 1 1 1 1 9 9 9 9 9 9 9 9 8 8 8 9 9 9 9 9 4 6 8 0 2 4 6 8 Andapa Sambavaannée Antalaha

D’après la figure 2 ci dessus, de 1985, à 1997, le prix de la vanille se situe entre 1000 Ar et 3200Ar le kilo.

Mais ce prix a changé après le passage du cyclone HUDAH dans la région de

SAVA en 2000.

Ainsi le prix a augmenté pour osciller entre 2 000Ar à 50 000Ar le kilo.

27

Par contre le prix de la vanille préparée, est tout à fait différent de la vanille proprement dite.

Son apparition se fait au mois de juillet de chaque année, et au début, ce prix est nettement bas, mais il évolue tout au long de la saison.

En 2003, les données nous ont montré que le prix initial de la vanille préparée en « vrac » est de l’ordre de 50 000Ar le kg au début du mois de juillet, mais vers la fin de saison, c’est à dire en février 2004, il a atteint la barre des 280 000Ar le kg.

En 2004, avec la concurrence avec des autres pays et l’augmentation de la production locale, le prix de la vanille verte a tellement baissé qu’il a chuté aux environs de 12 000 à 15 000Ar le kilo.

1.2.8.2. Prix de la vanille sur le marché international .

Depuis que la vanille a existé sur le marché international, le prix variait selon les récoltes obtenues, le volume des stocks et de la demande internationale.

Le prix n’est pas stable d’une année à une autre et la situation décourage les planeurs. Ils en arrivent même à abandonner la filière.

1.2.8.3. Fixation des prix

Pour notre projet, le prix moyen sera de 10500Ar le kilo, pendant la production des 10 premières années. Cette indication de prix nous servira de base pour l’étude financière.

28

1.2.9 Conclusion sur l’étude du marché

Vu la concurrence que rencontre la filière vanille à Madagascar, que ce soit entre région mais surtout entre pays, les producteurs Malgaches ont du mal à faire face aux concurrents étrangers aussi bien par sa qualité que par sa quantité.

Les opérateurs, ne peuvent plus garder pour eux seuls leur part de marché, et maintenir haut le prix du produit, car la menace demeure réelle et imminente..

D’près notre analyse, on peut aisément faire face aux concurrents.

En effet,le très faible coût de production de la vanille à Madagascar, et l’adaptation parfaite du climat à sa plantation, permettent d’avoir une bonne récolte.

Par ailleurs, les nouvelles techniques que nous allons mettre en œuvre nous offrent l’assurance de récoler un produit meilleur, en qualité comme en quantité..

29

PARTIE II TECHNIQUE DE PRODUCTION

CHAPITRE I LE SITE DE PLANTATION DE VANILLE

2.1.1. Localisation du site

Le site où nous avons décidé d’implanter le projet se trouve à 80km de

Sambava, dans la commune rurale de Marojala,.

Dans cette localité, on rencontre toute une culture de vanille, et le contrat de bail sera de 10 ans renouvelable.

2.1.2 Infrastructures

Le terrain est accessible par voie routière. En effet, tout au long de l’année, cette voie est praticable même avec une voiture légère.

Sur le site, un bureau est déjà construit pour être utilisé tout le long du projet.

2.1.3 La superficie du terrain

La superficie totale, dans le contrat de bail est de 25 ha, mais 15 ha seulement seront utilisés dans un premier temps pour la plantation proprement dite.

30

CHAPITRE II TECHNIQUE DE PRODUCTION

2.2.1. Approvisionnement en matières premières agricoles

Pour la plantation, on a besoin d’approvisionnement en lianes de vanille, ainsi que de compost biologique et de bouture de tuteur.

2.2.1.1. Production et préparation de lianes de vanille

Pour cette plantation de vanille, des lianes de 1m à 1m 50 de longueur s’avèrent nécessaire.

a. Activités

Pour le démarrage de l’activité, ce sera la multiplication des lianes de vanille à partir de boutures de taille comprise entre 35 à 50 cm , de qualité sélectionnée.

L’objectif est de produire un nombre de « jeunes plants » de vanille, de très bonne qualité, qu’on utilisera pour la plantation de vanille.

Les activités de préparation de ces « jeunes plants » se font sur un cycle de 2

mois qui sont les suivants :

La préparation du substrat

La préparation des lianes

L’installation de ces boutures dans des plastiques (gaines)

Rangement de ces boutures en gaines sur les plates- bandes

L’entretien des jeunes plants

31

Pour réaliser ces activités de production de jeunes plants, les travaux qui

suivent sont considérés comme fondamentaux :

D’installer de l’ombrière pour qu’il ne soit pas trop exposé au soleil,

cette installation est faite à l’aide de matériaux de construction qu’on

trouve dans la région (feuilles de Satrana , bois rond).

L’installation des plates bandes pour les jeunes plants. La dimension est

de 12mx1.2 m par unité. Les plates bandes sont séparées par une allée

de 1.5m de largeur.

Il est prévu aussi d’acheter des matériels pour l’arrosage (arrosoirs)

des matériels et outillages pour la plantation (bêches, pelles et

brouettes).

2.2.1.2. Préparation et production de boutures de tuteur

Pour pouvoir croître convenablement, les lianes de vanille nécessitent l’utilisation de tuteur.

Dans notre cas présent, nous avons choisi l’espèce Casuarina communément appelé « le filao ».

Il l y a plusieurs espèces de tuteur de vanille comme le Glyricidia, le

Pandanus,…. mais nous avons choisi le filao pour :

La qualité de biomasse qu’il produit

Sa solidité

La qualité d’ombrage qu’il fournit

Le filao existe déjà dans la région, et pour que le projet continue

normalement sans incident, nous avons décidé d’installer 1ha de

plantation de filao, afin de prévoir les besoins du projet.

32

2.2.1.3. Le compost biologique

Ce sont les fumures biologiques pour la fertilisation du sol. Une bonne fumure biologique est indispensable pour la plantation de vanille biologique, pour avoir une production de meilleure qualité.

Le compost sera composé de fumier de bœufs ainsi que des matières végétales.

On a prévu 3 zébus pour la fabrication du compost ; Pour ces zébus, 1.5ha de pâturage au sein même de l’exploitation leur a été réservé.

2.2.2 Etape de la plantation

Diverses étapes doivent être observées afin de recueillir le meilleur rendement.

2.2.2.1 Préparation du sol

Il faut défricher puis débroussailler le terrain sans incinérer, suivie d’un labour avec de la charrue à bœuf, et d’un travail d’ameublissement de la surface à l’aide d’une herse.

2.2.2.2. Plantation des tuteurs

Tout d’abord, il faut mettre des petits repères, la où on met les tuteurs, c’est le piquetage. On met des piquets de 1m sur la ligne et 1.5m entre les lignes.

33

A côté de chaque piquet on creuse un trou de 35cm de profondeur, pour installer la bouture de tuteur de 1,2m de long dont l’extrémité est taillée en biseau.

On recouvre de terre autour de la bouture pour éviter que l’eau ne s’infiltre dans le tuteur.

L’installation des tuteurs doit se faire 7mois avant la plantation des lianes de vanille.

2.2.2.3. Préparation des trous

Au pied de chaque tuteur, un trou allant dans le sens de la ligne de plantation est creusé.

La dimension de chaque trou est de 12cm de profondeur, avec une longueur de 25 à 35cm et une largeur de 5à 10cm.

C’est au fond du trou qu’on met les composts et les débris végétaux.

2.2.2.4. Mise en place des boutures

Les jeunes plants sont déjà mis dans des gaines plastiques. Avant la plantation, on enlève ces gaines à l’aide d’un couteau. On place la partie enterrée du jeune plant le long du trou et à 7cm de profondeur.

La gaine plastique doit toujours contenir des tuteurs, et doit être recouvert par des feuilles et d’herbes sèches mélangées avec un peu de terre fine. La partie supérieure de la bouture doit être attachée avec du raphia .

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2.2.2.5. Entretiens

Des soins et entretiens suivent alors la mise en place des boutures

Suivi de la taille des lianes

Enroulement des lianes, aux branches des tuteurs

Remplacement des les lianes et des tuteurs défaillants.

2.2.2.6. Fécondation artificielle

La structure de la fleur de vanille, empêche la fécondation naturelle, d’où l’intervention humaine pour la pollinisation.

Elle est effectuée le matin. Elle peut échouer mais la fleur flétrie le jour suivant et on recommence la pollinisation.

Les gousses de vanille sont récoltées quand elles commencent à perdre leur couleur vert brillant pour devenir vert plus claire.

La récolte dure à peu près 4 mois. Dans des plantations très bien conduites, la récolte peut atteindre de 3 à 3,5 kg de gousses vertes par pied, pour ce projet, un rendement de 800g de vanille verte par pied est envisagé.

CHAPITRE III L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE

La société sera une SARL après l’obtention d’un accord de financement. La société composée de 3 associés, portera le nom de Société Mamokatra de

Sambava (SM.sa )

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2.3.1. Les unités fonctionnelles

Quelques unités fonctionnelles seront trouvé au sein du département technique de la société pour assurer une meilleure efficacité, de la Société qui sont les suivants :

Une unité qui s’occupe de la préparation des jeunes plants de vanille et

les boutures de tuteurs

Une unité qui s’occupe du compost organique .Le pâturage pour la

compositière et le parc à zébu

Une unité qui s’occupe de la plantation de vanille, qui est divisé en des

secteurs de 1ha chacun

Pour la deuxième phase du projet, il sera question, d’établir une quatrième unité qui se chargera de préparer et de conditionner les vanilles.

2.3.2 Les départements existants et l’organigramme de l’entreprise

2.3.2.1 Structure

La structure de l’entreprise est très facile à appréhender.

Il existera deux départements seulement à savoir :

Un département pour la gestion administrative et financière du projet,

dirigé par un responsable

Un département technique, qui se chargera de la mise en œuvre du

projet. C’est le gérant lui même qui joue le rôle de responsable technique.

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2.3.2. 2. Organigramme

Gérant

Responsable Responsable Administratif et technique financier

1 chauffeur 1 gardien de bureau 1 femme de Responsable unité Responsable unité Responsable ménage « préparation » « compostière » « plantation »

Equipe de 2ouvriers Equipe de 2ouvriers Equipe de permanents permanents 2ouvriers permanents

Equipe d’ouvriers Equipe d’ouvriers Equipe temporaires temporaires d’ouvriers temporaires

Fonction et répartition des tâches

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2.3.2 Ressources humaines de l’entreprise

2.3.2.1 Composition et répartition des tâches

L’entreprise est composée d’un gérant, d’un responsable administratif et financier, de responsables d’unité, des personnels puis les ouvriers permanents et occasionnels.

a. Le gérant

Il est le premier responsable de l’entreprise dans l’exécution du projet. Il s’occupe à la fois de la gestion des relations externes (avec les fournisseurs, les clients

…..) ainsi que de la gestion du département technique de la société.

Il a sous sa responsabilité une équipe de trois responsables d’unités techniques, des ouvriers permanents et temporaires.

b. Les responsables d’unité technique

Ils sont au nombre de 3, mais au fur et à mesure que la 4 ème année de plantation arrive, l’unité de plantation de jeunes plants disparaît.

c. Le responsable administratif et financier

Il assure la gestion des affaires administratives et financières de l’entreprise, et il supervise le personnel d’appui.

d. Les ouvriers permanents

Ce sont les ouvriers composants les 3unités techniques .Il est à noter que les ouvriers dans la première unité (unité de préparation des jeunes plants) disparaîtront à partir de la 4 ème année.

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Par contre le nombre d’ouvrier /gardiens des secteurs augmente tout au long de l’avancement de la plantation.

Pour l’équipe chargée du compost, elle reste stable , pour ne pas handicaper la production.

e. Le personnel d’appui

Il est composé d’un gardien, d’une femme de ménage, et d’un chauffeur. Ils assurent la sécurité et la propreté au sein de l’entreprise.

f. Ouvriers occasionnels

Ils sont utilisés pour la récolte de vanille verte ainsi que la pollinisation artificielle

Tableau 6: Salaires du personnels et effectif

Effectif Désignation des postes Salaire mensuel (ariary) 1 2 3

Gérant et Responsable 400000 1 1 1 technique

Responsable administratif et 200000 1 1 1 financier

Responsables d’unités 100000 3 3 3 techniques

Chauffeur 40000 1 1 1

Gardien 40000 1 1 1

Femme de ménage 40000 1 1 1

Ouvriers permanents 60000 6 12 18

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Partie III : Etude Financière de l’Entreprise

CHAPITRE I- Investissements et Financement du projet

3.1.1 Nature et coût des investissements

La création d’une entreprise se base systématiquement sur les moyens financiers

à mettre en œuvre. Notre étude mettra ainsi en exergue la nature et le coût des investissements. L’unité monétaire de notre pays étant l’Ariary, nous allons l’utiliser tout au long de ce travail. Il est à noter que toutes les taxes sont comprises (TTC)

3.1.1.1- Les immobilisations

Il faut reconnaître qu’il existe des immobilisations qui grèvent le bon fonctionnement de l’entreprise à savoir, les immobilisations incorporelles et corporelles

a- Immobilisations incorporelles :

Ce sont les frais d’établissement de la société. Les frais de constitution de la société, les frais d’études et les différents frais d’enregistrement.

Elle est estimée à Ar 2 000 000.

b- Immobilisations corporelles :

b.1- Matériels et outillages

Tous les matériels et outillages nécessaires pour le bon fonctionnement de l’exploitation sont mentionnés ci-dessous depuis les travaux des plants jusqu’à la récolte.

40

Tableau 7: Matériels et outillage

Prix Unitaire Montant Désignation Qté Durée (Ar) (Ar)

Groupe électrogène 2,5 1 1 400 000 1 400 000 5 ans Kva

Brouette 4 27 000 108 000 4 ans

Angady 15 7 000 65 000 4 ans

Arrosoirs 8 8 000 64 000 4 ans

Charrette 1 600 000 600 000 4 ans

Pelles 15 7 000 105 000 4 ans

Râteaux 15 6 000 90 000 4 ans

(Herse, zoug,…) charrues 2 250 000 500 000 4 ans

Montant total Ar 2 972 000 Matériels et outillages

b.2 Matériel de transport

Le site d’exploitation se trouve à 30 Km de Sambava d’où la nécessité d’une voiture pour le transport des intrants.

Les promoteurs du projet ont donc décidé d’acquérir une 504 bâchée, occasion, version diesel, estimée à Ar 15000000.

41

b.3 Constructions

Il s’agit de la construction des ombrières pour la préparation et la production de jeunes plants de vanillier. Entre autres, citons :

La construction d’une compostière pour la fabrication de compost

biologique.

La construction d’un parc à zébus, pour le fumier.

La construction des maisons pour le gardien et les ouvriers.

L’ombrière est construit à partir des matériaux locaux (Les SATRANA, le bois ronds, planches….). Son prix est évalué à Ar 3000000.

Pour la compostière , elle sera construite sur un endroit où la charrette et la voiture peuvent y accéder. Elle sera creusée dans le sol pour avoir par un trou de 1,5 m de profondeur.

Afin de disposer d’une production sans interruption de fumier, on a décidé de mettre en place 2 unités de compostières de 5 m ² chacune.

Le coût est estimé à Ar 80000 par unité, soit 800m pour les deux.

Le parc à Zébu pour l’obtention du fumier sera donc construit sur une superficie de 120 m² et elle sera clôturée avec des bois ronds. Il mobilisera un investissement estimé à Ar160000.

Les ouvriers permanents bénéficient de la construction et d’une petite cabane

érigée dans pour chaque unité de 1 ha de plantation. Ainsi on comptera 8 cabanes pour l’exploitation.

L’utilisation des matériaux locaux, sera toujours optée. Pour une unité de cabane le coût s’élèvera à Ar 500000 soit Ar 4 000 000 pour les 8 cabanes, incluant cabane du gardien, pour assurer la sécurité.

42

2 cabanes seront construites tous les 6 mois à partir du sixième mois, et à la

3ème année on construira 2 cabanes dans le 6 mois commerçant l’année.

Tableau 8 : Construction de cabane

ANNEES TOTAL

1 2 3 4 à 8

Nombre 2 4 2 0 8

P U (Ar) 500 000 500 000 500 000 0 1 500 000

Montant (Ar) 1 000 000 2 000 000 1 000 000 0 4 000 000

b.4 Agencements, aménagements et installations du bureau

logement

Le bâtiment loué sera transformé en bureau, logement et un petit hangar pour le stockage des matériels et outillages. Les travaux qui suivent seront à considérer :

La remise en état des planchers

La remise en état des forêts

La fabrication des cloisons

L’installation de la JIRAMA

La peinture

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Les nouveaux WC, et douches (infrastructures sanitaires). Ces travaux, y

compris la main d’œuvre sont évalués à Ar 10 000 000

b.5 Matériel et mobilier de bureau.

Pour la première année d’activité, il est prévu d’acquérir des matériels et mobiliers de bureau. Cette acquisition d’une valeur de Ar 3896000 se répartit comme suit :

Tableau 9: matériel et mobilier de bureau Désignation Qté P U (Ar) Montant (Ar)

Table de bureau 6 60000 360000

Chaise 12 8000 96000

Ordinateur 2 1 600 000 3 200 000

Décoration de bureau (fleurs, - 60000 tableau)

Rangement de dossier (étagère) 6 30000 180000

TOTAL 3896000

b.6 Autres immobilisations corporelles

Dans le cadre du bon fonctionnement du projet, il est nécessaire d’acheter 2 pairs de bœufs en plus pour diverses raisons.

Plus de compost biologique à base de fumier de zébu

Les travaux nécessitant des bœufs pour tirer les charrettes, en

l’occurrence les labours par charrue

Ces 2 pairs sont estimés à Ar 1400000 à raison de Ar 350000 par bœuf.

3.1.1.2 Le fonds de roulement Initial (FRI)

44

Le FRI est l’argent nécessaire pour parvenir aux besoins d’exploitation pendant la période de démarrage de l’activité avant de les récupérer par les ventes.

Le FRI correspond ici à 3 années d’exploitation. Il est composé de :

a. Achat de lianes de vanille

Au chapitre 2.2 du présent mémoire, le démarrage des activités de productions de jeunes plants se fait à partir de lianes de 1,5 m de long.

Pour atteindre l’objectif de 3 600 jeunes plants par entrée. Il faut 1200 lianes tous les 2 mois dont le rythme d’achat est le suivant :

Tableau 10 : Achat de lianes de vanille

ANNEES TOTAL

1 2 3 4 à 8

Qte 720 1440 1440 0 3600

P U (Ar) 700 700 700 700 700

Montant (Ar) 2520000 5040000 5040000 0 12600000

Ici le Prix Unitaire d’une liane est de l’ordre de Ar 700 par liane de 1m incluant le coût de la manutention.

L’activité de production des jeunes plants s’arrêtera à la fin de la troisième année, au moment où l’objectif de plantation de 15 ha de vanille sera atteint.

45

b. Les charges

Elles semblent assez lourdes au commencement de notre projet. Toutefois, ces charges sont inévitables si nous voulons obtenir des résultats escomptés

Ci-dessous donc, nous présentons tableau mentionnant les charges à insérer dans le

calcul du FRI.

46

Tableau 11 : les charges

Désignation Année Montant

1 2 3

Achat de matières 1 ères : 2520000 5040000 5040000 12600000

Approvisionnement en lianes de vanille

Achat de fournitures consommables : 400000 400000 400000 1200000

Achat fourniture bureau

Achats Approvisionnement 520000 520000 520000 1560000 matériels essence (groupe

non électrogène)

stockés Approvisionnement gasoil 1 400 000 1 400 000 1 400 000 4 200 000

Achat lubrifiant 192000 192000 192000 576 000

Charges Entretien et réparation 1600000 1600000 1600000 4800000

externes Location de la propriété 2400000 2640000 2904000 7944000

Primes d’assurances 200000 200000 200000 600000

Service bancaire 500000 500000 500000 1500000

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IRSA personnel occasion 0 0 0 0

Impôts et

taxes Autres éléments 160000 160000 160000 480000

Charges Personnel occasionnel 16560000 20800000 25200000 62640000

de personnel Personnel permanent 0 0 0 0

Total Besoins FRI 26452000 33532000 38116000 98100000

48

3.1.1.3. Les imprévus

Pour les dépenses imprévues une somme de 05% du montant total des immobilisations et au FRI est insérée au budget soit Ar 7034400.

Tableau 12 : tableau des investissements

Montant Rubrique (Ar)

Immobilisations 42 588 000

FRI 98 060 000

Imprévus 7 020 400

Montant total (Ar) 147 722 400

3.1.2. Financement du projet

Le montant total des investissements pour la mise en œuvre de ce projet est de Ar 147 722 400.

Une partie de ce montant sera empruntée à la banque à partir de la deuxième année, selon les proportions ci-dessous :

49

Tableau 13:Emprunt bancaire

Année Total (Ar) Pourcentage

1 2 3

Apport 80 000 000 0 0 80 000 000 54,20%

Emprunt 0 30 000 000 37 722 400 67 722 400 45,8%

Pour la partie du financement empruntée, le taux d’intérêt de la banque est de 14% et la durée de remboursement est de 05 ans.

3.1.3. Remboursement des dettes (Ariary)

50

Tableau 14 : Remboursement des dettes

Années

2 3 4 5 6 7

Capital 30 000 000 677 224 000 48 177 920 34 633 440 21 088 960 7 544 480

Amortisseme 6 000 000 13 544 480 13 544 480 13 544 480 13 544 480 7 544 480

nts

Frais 4 200 000 8 641 136 6 744 908.8 4 848 681.6 2 952 454.4 1 056 227.2

financier

Restant 24 000 000 48 177 920 34 633 440 21 088 960 7 544 480 0

Amortissement = Total/5

Amortissement = 67722400/5= 13544480

capitalxta ux Frais financier = 100

6172240 x14 = 100

Frais financier = 8.641. 136

51

CHAPITRE II- Les comptes de gestion

Ce sont les comptes de charges et les comptes de produits. A partir de ces deux comptes, on obtient les résultats.

3.2.1. Les comptes de charges

Ils comprennent les achats, les charges de personnel, les charges externes, la dotation aux amortissements, les frais financiers, les impôts et les taxes.

3.2.1.1. Les achats

Une entreprise qui fonctionne engloutit une partie de son budget ou capital dans les achats des fournitures consommables non stockées et les matières premières.

a. Achat de matières premières

Ce sont les lianes de vanille

Les autres intrants sont produits au niveau de la ferme. Pour la quantité, on achète 1200 lianes de 1,5m tous les 2 mois avec comme Prix Unitaire : Ar 700.

b. Achat fournitures de bureau

Les fournitures de bureau dont utiles au fonctionnement de l’entreprise. La consommation annuelle est de Ar 400000.

52

c. Achat de fournitures et matières consommables non stockées

Ce sont les carburants pour le groupe et la voiture ainsi que les lubrifiants.

Pour le carburant la consommation annuelle est de Ar 1920000 par an.

Pour le lubrifiant il est estimé à Ar 1920000 par an.

3.2.1.2- Les charges externes

Ce sont les charges sur les entretiens et réparations, la location de propriété, les primes d’assurances et les autres charges externes.

a. Entretiens réparations

Elle est nécessaire pour éviter toute détérioration, que ce soit matériel ou les problèmes techniques.

Sa valeur est estimée à 5% par an, de la valeur de acquisition des immobilisations concernées.

b. La location de la propriété

La location de la propriété par mois est de Ar 200000 soit Ar

2400000par an. Une augmentation de 10% par an a été signée dans le contrat.

53

c. Les primes d’assurance

Une prime de Ar 200000 par an doit être considéré afin de l’utiliser, pour l’assurance de la voiture

d. Service bancaire

Il est estimé à Ar 500000 par an puisque l’entreprise a un compte bancaire, donc toutes les charges la concernant doivent être mentionnées dans les charges de l’entreprise.

3.2.1.3. Impôts et taxes

C’est l’ IRSA dû aux rémunérations versées aux travailleurs occasionnels et assimilés, les droits d’enregistrement.

La valeur de l’ IRSA représente 2% de leur masse salariale. Pour les autres

éléments, ils sont évalués à Ar 200000.

3.2.1.4- Charges de personnel

C’est la masse salariale de l’ensemble du personnel, les charges sociales et nationales constituent les charges du personnel.

Nous présentons ci-après l’évolution de la masse salariale.

54

Tableau 15:Evolution de la masse salariale et les charges sociales

Année Désignation des postes 1 2 3 4 5 6 7

Masse salariale 16 560 du personnel 2 080 000 25 200 000 26 460 000 27 783 000 29 172 150 30 626 758 000 Masse permanent

salariale Masse salariale

du personnel 0 0 0 2 000 000 4 000 000 6 000 000 600 000

occasionnel

Person CNAP 21528000 2714400 3276000 34398000 3611790 3792379 398988 nels S

perman OSTI 828000 1044000 1260000 1323000 1389150 1458607 1531538 ents Charges Person patronales nels

Tempo IRSA 0 0 0 40000 80000 120000 120000

raires

55

Pour motiver le personnel permanent, et pour préserver le salaire par rapport aux éventuelles augmentations du coût de la vie, l’entreprise a décidé d’augmenter le salaire du personnel 5% par an, et ce à partir de la 4eme année .

3.2.1.5. Charges financières

Ce sont les frais financiers dû aux emprunts contractés à partir de la deuxième année.

3.2.1.6. Dotation aux amortissements

C’est la constatation comptable de la perte de valeur subie par un bien du fait de son utilisation par l’entreprise (mat et out, véhicule, mobilier de bureau…..)

56

Tableau 16: tableau d’amortissement du bien de la société

RUBRIQUES 1 2 3 4 5 6 7

1- Frais d'établissement 500000 500000 500000 500000 0 0 0

2- Construction ombrière 750000 750000 750000 750000 0 0 0

3- Construction parc à zébu 16000 16000 16000 16000 16000 16000 16000

4- Construction compostière 16000 16000 16000 16000 16000 16000 16000

5- Construction cabanes 100000 10000 100000 100000 100000 100000 100000

6- Groupe électrogène 280000 280000 280000 280000 280000 280000 280000

7- Charrue et équipement 125000 125000 125000 125000 0 0 0

8- Angady 26250 26250 26250 26250 26250 26250 26250

9- Charrette 150000 150000 150000 150000 150000 150000 150000

10- Râteaux 22502 22502 22502 22502 22502 22502 22502

11- Brouettes 27000 27000 27000 27000 27000 27000 27000

57

Tableau n°16 : tableau d’amortissement du bien de la société (suite et fin)

12- Arrosoirs 16000 16000 16000 16000 0 0 0

13- Pelles 26250 26250 26250 26250 26250 26250 26300

14- Véhicule 3000000 3000000 3000000 3000000 3000000 3000000 3000000

15- Matériel et mobilier de 974000 974000 974000 974000 974000 974000 974000 bureau

16- Achat zébus (4 pairs) 140000 140000 140000 140000 140000 140000 140000

17-Agencement aménagements 1000000 1000000 1000000 1000000 1000000 1000000 1000000

TOTAL 7969000 7269000 7469000 7469000 6078000 6078000 6078000

58

3.2.2 Les comptes de produits

Ce sont les ventes de produits finis c'est-à-dire les gousses de vanilles vertes, ainsi que les jeunes plants de vanille. Ils sont les produits de l’entreprise.

3.2.2.1- Vente de gousses de vanille verte

Celle-ci constitue l’objectif principal du projet pendant la phase de lancement.

La vanille arrivera à sa maturation au bout de trois ans. D’où c’est à partir de la quatrième année qu’auront les ventes. Pour faire face aux concurrents, le prix moyen d’écoulement est fixé à Ar 10500 .

Le volume de production évoluera au fil des premières années de production, il commencera par 8 tonnes à la quatrième année pour arriver à 18 tonnes à partir de la sixième année.

3.2.2.2. Produit d’activités accessoires

Pour renforcer la situation de trésorière du projet, pendant les premiers 3 années, un surplus de jeunes plants, sera vendu au niveau local.

Pour chaque production de 3600 jeunes plants, au niveau de cette unité 2500 seront utilisés pour le besoin de plantation 100 sont réservés pour le remplacement des manquants, et 1000 unités sera vendus à Ar 600 la pièce. Ce n’est qu’une activité temporaire, elle s’arrêtera avec la production des jeunes plants. Alors c’est un « produit exceptionnel ».

3.2.3. Compte de résultat prévisionnel

On peut établir le compte de résultat prévisionnel, à partir des valeurs des charges et celle des produits . ( Tableau 17)

59

DESIGNATION 1 2 3 4 5 6 7

CHARGES :

Charges d'exploitation

Achats: 503200 7552000 7552000 2600000 2600000 2600000 2600000

-Matières premières 2520000 50400000 5040000 0 0 0 0

-Fournitures consommables 400000 400000 400000 400000 400000 400000 400000

Achats non stockés: 0 0 0 0 0 0 0

Carburant et lubrifiants 2112000 2112000 2112000 2200000 2200000 2200000 2200000

Charges externes 4700000 4940000 5204000 5654400 5973840 6325224 6887746

Location 2400000 2640000 2904000 3194400 3513840 3865224 4251746

Entretien et 1600000 1600000 1600000 1760000 1760000 1760000 1936000 réparation

Assur ances 200000 200000 200000 200000 200000 200000 200000

60

Services bancaires et 500000 500000 500000 500000 500000 500000 500000 assimilés

Impôts et taxes 200000 200000 200000 248000 344000 440000 4400000

Charges du personnel 16560000 20880000 25200000 26460000 27783000 29172150 30630758

Dotation aux 7169000 7269000 7469000 7469000 6078000 6078000 6078000 amortissements

Charges financières 0 4200000 8641136 6744909 4848682 2952454 1056227

Total charges 33661000 45041000 54266136 49176309 47627522 47567828 47692731

61

Tableau 18: Tableau des produits

PRODUITS

Vente de produits 0 0 0 84 000 000 136 500 000 189 000 000 189 000 000 finis

Vente exceptionnelle 6 000 000 12 000 000 12 000 000 0 0 0 0

Total produits 10 000 000 12 000 000 12 000 000 84 000 000 136 500 000 189 000 000 189 000 000

Résultat avant IBS -27661 000 -32441 000 -42 266 136 34 829 691 88 872 478 141432 172 141307 269

IBS 0 0 50 000 10 447 107 26 661 744 42 429 651 42 392 181

Résultat net -27661 000 -33041 000 -42 316 136 24 382 584 62 210 734 99 002 520 98 915 088

62

Pendant les trois premières années les résultats nets de l’entreprise sont négatifs cela est dû à cause du caractère de plantation de vanille c'est-à-dire qu’à partir du 4 ème année qu’on peut vendre les gousses de vanille verte, parce que on mettra

3 ans pour arriver à la phase de maturation, et ce ne sont que les ventes exceptionnels que l’entreprise fait pendant les trois premières années.

On constate aussi qu’à partir du 4 ème année, le résultat de l’entreprise évolue positivement. Ces résultats seront présentés par le tableau de grandeurs caractéristiques de Gestion.

3.2.4. Tableau des Grandeurs caractéristiques de Gestion (TGCG)

Le tableau ci-dessous met en valeur :

les chiffre d’affaires annuel, l

’excédent brut d’exploitation,

la valeur ajoutée, le résultat d’exploitation,

le résultat avant impôt

le résultat net.

Ta bleau 19: TGCG

63

Tableau TGCG

Eléments 1 2 3 4 5 6 7

2. Productions de 6000000 1200000 0 12000000 84 000 000 136 500 000 189000000 18900000

l’exercice 0

(+) ventes de produits 6000000 12000000 12000000 84 000 000 136 500 000 189000000 189000000

3. Consommations 9732000 12492000 12756000 8254400 8573840 8925224 9487746

intermédiaire

(+) Achat de matiè res 2520000 5040000 5040000 0 0 0 0

premières

(+) charges externes 7212000 7452000 7716000 8254400 85738400 8925224 9487746

4. Valeur ajoutée -3732000 -492000 -756000 75 745 600 127 926 160 180067576 179512254

(+) production de 6000000 120000 00 12000000 84 000 000 136 500 000 189000000 189000000

l’exercice

(-) consommation 9732000 12492000 12756000 8254400 857240 8925224 9487746

intermédiaires

5. Excédents bruts de -20492000 -21572000 -2615600 49 037 600 99 799 160 15042626 148441496

l’exploitation

64

Tableau TGCG (suite)

(+) valeur ajoutée -3732000 -492000 -756000 75 745 600 127 926 160 180074776 179512254

(-) impôts et taxes 200000 200000 200000 248000 344000 440000 440000

(-) charges de 16560000 20880000 25200000 26460000 27783000 29172150 30630758

personnel

6. Résult at -27661000 -28841000 -33625000 41 568 600 93 721 160 144384626 142363496

d’exploitation

(+) Excédent brut -2049200 -21572000 -26156000 49 037 600 99 799 160 150462626 148441496

d’exploitation

(-) Dotation aux 716800 7269000 7469000 74690 00 6078000 6078000 6078000

amortissements

7. Résultat financier 0 0 0 0 0 0 0

(+) Produit financier 0 0 0 0 0 0 0

(-) charges financières 0 4200000 8641136 6744909 4848682 2952454 1056227

8. Résultat 0 0 0 0 0 0 0

exceptionnel

(+) Produit exceptionnel -27661000 -330 41000 -42266136 3323691 73122478 141432172 141307269

65

Tableau TGCG (fin)

9. Résultat avant impôt -27661000 -28841000 -3365000 34 823 691 88 872 478 144384646 141307269 sur les bénéfices

(+) Résultat -27661000 -28841000 -33625000 41 568 600 93 721 160 145846 26 142363496 d’exploitation

(+) Résultat financier 0 -4200000 -86417136 -6744909 -4848682 -2952454 -1056227

(+) Résultat 0 0 0 0 0 0 0 exceptionnel

10. Résultat Net de 0 0 0 0 51185735 99002522 98915088 l’exercice

(+) Résultat avant -27661000 -33041000 -422661 36 34 823 691 88 872 478 141432172 141307269 impôts

(-) Impôts sur les 0 0 50000 42429651 42392181 10 447 107 26 661 744 bénéfices

Résultat net de -27661000 -33041000 -42316136 2326584 51185735 99002522 98915088 l’exercice

66

3.2.5. Tableau des flux financiers (Trésorerie)

C’est un outil qui permet d’analyser les ressources et les emplois.

3.2.6. .Bilan prévisionnel

A chaque fin d’année, un compte de bilan est effectué par l’entreprise afin de se faire une image de la situation patrimoniale de l’entreprise.

Il permet de connaître aussi les ressources financières ainsi que leurs affectations.

La structure du bilan se fait par une classification en fonction de la liquidité de l’actif et de l’exigibilité du passif.

67

Tableau 20:Tableau flux financier

Désignation 1 2 3 4 5 6 7

Encaissement

Disponibles 80 000 000 0 0 0 0 0 0

Emprunt 0 30 000 000 37 722 400 0 0 0 0

Vente 6 000 000 12 000 000 12 000 000 52 504 000 120 750 000 189 000 000 189 000 000

SOUS TOTAL 86 000 000 42 000 000 49 722 400 52 504 000 120 750 000 189 000 000 189 000 000

Décaissement 0 0 0 0 0 0 0

Immobilisation 24 873 146 1 080 723 1 080 723 0 1 256 341 14 297 067 0

Achats 5 032 000 7 552 000 7 552 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000

Charges 4 700 000 4 940 000 5 204 000 5 654 400 5 973 840 6 325 224 6 887 746 extérieures

Impôts et 200 000 200 000 200 000 248 000 344 000 440 000 440 000

68

taxes

Charges du 16 560 000 20 880 000 25 200 000 26 460 000 27 783 000 29 172 150 30 630 758 personnel

Remboursement 0 6 000 000 13 544 480 13 544 480 13 544 480 13 544 480 7 544 480 emprunt

Remboursement 0 4 200 000 8 641 136 6 744 909 4 848 682 2 952 454 1 056 227 frais financier

IBS 0 0 50 000 997 107 21 936 744 42 429 651 42 392 181

SOUS TOTAL 51 365 146 61 440 339 61 472 339 56 248 896 78 287 086 111 761 027 91 551 392

Solde 34 634 854 -19 440 339 -11 749 939 -3 748 896 42 462 914 77 238 973 97 448 608

Solde cumulé 34 634 854 15 194 515 3 444 575 -304 321 42 158 593 119 397 567 216 846 175

69

CHAPITRE III ANALYSE DE RENTABILITE

Le choix de l’investissement peut être réalisé à l’aide des critères quantitatifs mis à part les critères qualitatifs, c’est à dire la rentabilité des capitaux investis. Afin de déterminer une rentabilité significative, les différents flux réalisés à des dates différentes sont actualisés à certain taux, à un intérêt composé, et à une date de référence. Alors, divers critères d’évaluation peuvent être utilisés et qui sont :

La valeur nette actualisée :VAN

L’indice de profitabilité : IP

Le taux de rentabilité interne :TRI

Le délai de récupération des capitaux investis : DRCI

3.3.1 Valeur actuelle nette

3.3.1.1 Définition

L’étude financière des projets d’investissement conduit à les ramener à une succession de mouvements monétaires, quelles que soient par ailleurs les caractéristiques techniques, sociales, commerciales et économiques de ces projets.

Ces flux monétaires comportent généralement ;

Une ou plusieurs avances de fonds correspondant au coût initial de chaque

investissement

Une succession de revenus monétaires future dégagés par sa mise en

œuvre

Le calcul de la valeur actuelle nette consiste à actualiser les capacités d’autofinancement, les investissements de la première année et la valeur des immobilisations à la fin de la septième année.

70

Elle est représentée par la formule :

-1 -2 -7 VAN= I + C A F1( 1+i) + C A F2 ( 1+i) ……………C A F7( 1+i) + V R7

VAN: Valeur Actuelle Nette

I: Investissement

C A F Capacité d’Autofinancement i : taux d’actualisation n : 1 à 7 période

VR : Valeur Résiduelle

3.3 .1.2 Signification VAN

La VAN permet de mesurer la création de richesse attendue d’un projet d’investissement.

Lorsque la VAN est positive, c’est que le projet envisagé permet, grâce aux revenus futurs qu’il semble devoir produire, de reconstituer les capitaux initialement avancés et de dégager un surcroît de richesse.

Un projet dégageant une VAN positive devrait donc être retenu puisqu’il enrichit l’entreprise en assurant la production élargie des mises de fonds effectuées.

Lorsque la VAN est négative, les revenus espérés ne parviennent pas à compenser l’avance initiale en capital. Dans cette condition, le projet étudié apparaît destructeur de ressources ou de richesses.

71

Enfin, dans le cas peu probable où la VAN est nulle, le projet d’investissement concerné apparaît strictement équilibré : il n’enrichit pas l’entreprise, mais ne l’appauvrit pas non plus. Sa réalisation peut alors être envisagée pour des raisons stratégiques, sociales, commerciales, techniques sans susciter de contre indication du point de vue financier.

La VAN fournit ainsi un indicateur significatif dans l’étude des projets d’investissement. Cependant, il est impossible d’y recourir sans mesurer les deux difficultés majeures soulevées par son application.

En premier lieu, la prévision des revenus ou cash-flows futurs attendus d’un projet soulève des difficultés inhérentes à tout effort de prévision qui est voué à l’erreur et, au mieux, à l’approximation.

En second lieu, le choix du taux d’actualisation utilisé dans le calcul de la

VAN repose sur un principe simple, mais soulève des problèmes de mesures complexes.

Pour le cas de ce projet, VAN est largement positive puisque nous avons dit que : « la filière vanille a une forte valeur ajoutée ».

Il est obtenu par :

7 CF O= -I + ∑ n n=1 1( + i)

I : Investissement initial

CF : Cash-flows i : taux d’actualisation égal au TRI n : périodes

72

3.3.2.2 Signification

Un projet est faisable si le TRI est supérieur au taux d’actualisation. Dans ce projet le TRI est supérieur au taux d’actualisation d’où ce projet est rentable.

Le TRI. . .io

3.3.3. L’indice de profitabilité

3.3.3.1 Définition

L’indice de profitabilité est le rapport entre la somme des marges brutes actualisées et la somme des capitaux investis.

Il est obtenu par :

∑CAF 5 IP= C 1( + il )5

3.3.3.2 Signification de l’IP

L’indice de profitabilité permet de dégager la rentabilité par unité d’investissement.

Il faut qu’il soit supérieur à 1 pour que l’investissement soit acceptable ‘un indice inférieur à 1 indique une VAN négative).

73

3.3.4 Délai de récupération des capitaux investis

3.3.4.1 Définition

C’est le temps qu’il faudra, pour que le cumul de la marge brute d’autofinancement soit égal au fonds investis.

Autrement dit, c’est le délai nécessaire pour récupérer les fonds initialement investis.

3.3.4.2 Signification du DRCI

Un projet est faisable si la durée de récupération est assez courte par rapport à la durée du projet.

Ici la durée est un peu longue, puisque les 3 premières années ; c’est la phase non productive.

Ce critère n’est pas une véritable mesure de rentabilité puisque les recettes nettes d’exploitation au-delà du délai de récupération des capitaux investis ne sont pas prises en compte.

74

Conclusion

La vanille est communément appelée « l’or vert » de Madagascar, la pratique de cette culture, peut relancer l’économie malgache qui actuellement est à sa plus bas niveau. En effet Madagascar peut produire une bonne qualité ainsi qu’une bonne qualité de vanille due à ses conditions climatiques qui correspond parfaitement à la culture de vanille, ainsi que l’utilisation des nouv elles techniques de productions, permettant ainsi de mieux utiliser la terre pour avoir un surplus de production. Ainsi pendant la 9ème atelier vanille, qui s’était déroulé à SAMBAVA, le 04 et 05 mai 2004.

Les experts sur le marché international de vanille, affirmait que « tout n’est pas encore perdu pour Madagascar » et que « Madagascar a encore une part importante sur le marché international ». Les conditions qui s’imposent c’est l’amélioration de la de l a qualité, et maîtrisé le facteur prix.

Madagascar peut concurrencer avec d’autres pays s’il arrive à produire une bonne qualité de vanille à des prix moins réduits, c’est pourquoi, il faut faire appel au gouvernement pour qu’il aide les producteurs de vanille et que la réputation de

Madagascar sur la vanille redevienne comme avant.

75

ANNEXE A

ATELIER VANILLE

PROCES VERBAL de la 7 ème REUNION

des 21 et 22 mai 2001

Le groupement des Entreprises de la SAVA-GES- a invité les différentes parties concernées par la filière vanille à un septième atelier à ANTALAHA les 21 et 22 mai 2001.

Sous la présidence de M. le Ministre de l’Environnement, représentant

M. le Premier Ministre et assurant l’intérim du Ministre du Commerce et de la

Consommation.

Avec la participation de M. le Ministre du Secteur Privé et de la

Privatisation le chef de la Délégation de la Commission Européenne, Mme le Secrétaire

Général du Ministère de l’Agriculture, MM. le député de Madagascar élu à Antalaha, les sous-Préfets d’Antalaha et de Sambava, les Maires des Communes Urbaines de Sambava et d’Andapa et l’Adjoint au Maire de la Commune Urbaine d’Antalaha.

Etaient représentés les Directions et Services de l’Administration

(Budget, Commerce, Justice, Secteur Privé, Agriculture, Intérieur et Gendarmerie), certains élus de la Région de la SAVA, les opérations privés de la filière (planteurs, préparateurs, exportateurs, le Bureau d’Apparu à l’Ordonnateur National et la Cellule d’Appui STABEX).

On trouvera en annexe la liste des participants.

Les échanges d’informations et les discussions sur les principaux points inscrits à l’ordre du jour ont abouti aux constatations, déclarations, décisions et recommandations ci-après :

A- CONTEXTE DE LA FILIERE VANILLE

A l’occasion de l’ouverture du présent atelier, le Ministre du Secteur

Privé et de la Privatisation a particulièrement insisté sur la triple de déterminer une politique commerciale de la Vanille de Madagascar qui prenne en compte les exigences du marché international, de fournir les efforts nécessaires pour augmenter la qualité et la quantité de vanille exportable et de prendre effectivement les mesures de sécurisation de la filière pour son avenir.

Le Ministre de l’Environnement se félicite de l’existence de cette plate-forme de discussion que constitue un atelier. Il déplore la dégradation de la qualité de la Vanille de Madagascar, constatée par l’ensemble des opérations nationaux et étrangers. Il souhaite que la filière profite pleinement de l’opportunité des financements disponibles de l’Union Européenne. Il rappelle également que la libération de la filière n’implique pas que l’Etat se désintéresse de la filière et assure que le

Gouvernement est particulièrement attentif à la répression des vols de vanille.

Le Chef de la Délégation de la Commission Européenne insiste sur la nécessite d’une prise de conscience forte et partagée. La campagne prochaine sera déterminante pour l’avenir de la Vanille de Madagascar. Celle-ci doit rester de bonne qualité et, à cette fin, doit être récoltée à maturité et vendue à un prix raisonnable pour ne pas faire fuir les acheteurs étrangers qui attendent cette dernière campagne pour prendre des décisions qui peuvent s’avérer irréversibles

1. La campagne 2000 : une campagne exceptionnelle

Après un exposé du Président du GES présentant les différentes décisions prises à l’occasion des ateliers précédents, le Président du GNEV –

Groupement National des Exportations de Vanille dresse le bilan de la campagne 2000.

Les prévisions d’exportation établis initialement à 1 400 Tonnes, avaient été révisées à la baisse à 850 tonnes suite au passage du cyclone Hudah sur la

zone d’Antalaha. On estime a présenté et avant comptabilisation définitive, la production exportée à environ 1 000 tonnes commercialisées.

Le kilo de vanille verte s’est échangé entre Ar 10000, en début de campagne est Ar 17000 /Ar 18000 ; en fin de campagne. La forte augmentation des prix a été, principalement consécutive à la politique de financement inhabituelle de la vanille verte (environ 70% de la vanille a été directement préparés par les exportateurs). Elle a entraîné une forte recrudescence des vols de vanille.

Les taux de vanilline constatés sont relativement bas (entre 1,1 et 1,6).

La qualité a donc été très médiocre alors que la vanille a été vendue à un prix très fort.

Elle a trouvé preneur en raison d’un déséquilibre entre l’offre et la demande internationales, l’Indonésie connaissant durant la même période des problèmes identiques de production. Ainsi, on a pu constater un phénomène de spéculation sur la vanille tant à Madagascar qu’à l’étranger.

2. Les tendances du marché international

L’expert de DANAGRO, commandité par le GES, présente une analyse du marché internationale de la vanille.

Le marché semble relativement stable, même si en baisse depuis 3 années.

1998 1999 2000

Marché inter national 2 906 t 2 415 t 2 248 t

Exportations MDG 1 765 t 1 742 t 1 676 t

L’importance de la place de la Vanille de Madagascar est conservée mais démontre l’existence de stock important pour équilibrer l’offre de cette origine.

Le marché mondial de la campagne 2001 devrait s’équilibrer entre 1 930 t et 2 200 tonnes selon les prévisions de production des deux gros producteurs que sont

Madagascar (900 à 1 000 t) et l’Indonésie.

Sont ensuite présentés les éléments de détermination des décisions d’approvisionnement en vanille des différentes intervenants de la « chaîne de consommation » de la vanille, en parlant de l’importateur (nombre limité risque pays et risque prix), les extracteurs (besoin de sécurisation par la recherche et la capacité de substitution du produit d’origine), les fabricants de l’agro-alimentaire (boissons glacés, produits laitiers et produits neutraceutiques -risque prix), les distributeurs et enfin les consommateurs.

En ce qui concerne les réglementations internationales sur l’utilisation de l vanille naturelle, on peut constater une tendance forte à tenter de faire accepter au titre de l’arôme naturel de vanille des vanillines ayant pour origine des procédés biotechnologiques, permettant d’extraire de la vanilline de produits naturels tels la betterave, à un coût nettement inférieur.

Une gemme de prix, voisine de 70 US$ par kilo, garantirait une fidélisation de l’utilisation de la vanille dans ses utilisations traditionnelles de la vanille naturelle à base de gousse .

3. Les résolutions des professionnels

Vanille de bas de gamme (cuts) :

La profession souhaite qu’une stratégie soit arrêtée en matière d’exportation de cuts afin de limiter la baisse de la qualité de la Vanille de Madagascar.

L’Indonésie devrait avoir une production de l’ordre de 600/700 tonnes dont la composition est traditionnellement de 2/3 de cuts vendus aux USA. En conséquence le prix de cette qualité devrait être relativement bas puisque l’offre en serait l’importance.

Il n’y a donc aucun intérêt dans la pratique de cette basse qualité pour la Vanille de Madagascar. Les exportateurs recommandent une limitation à 5% d’exportation de la production totale par opérateur, et en fin de campagne.

Multiplication des variétés végétales de vanille

Les opérateurs de replantation de la SAVA, conduit avec l’appui de l’Union Européenne à la ou être réalisé que sur la multiplication d’un matériel végétal, sélectionné chez les planteurs eux-mêmes, surveillé par une expertise en virologie

(DANAGRO) en appui au FOFIFA.

Mise en place des cartes professionnelles planteurs et préparateurs

Le Décret n°2001-234 du 7 mai 2001 réglementant la profession de planteur et de préparateur de vanille à Madagascar a été promulgué. Le DES attend la signature de l’Arrêté interministriel pour mettre en place dans la SAVA quelque

50 000 cartes professionnelles de planteurs déjà référencés. Pour cette région, cette carte sera accompagnée d’un poinçon de marquage de la vanille, fabriqué localement.

L’ensemble (carte+outil) sera cédé au planteur pour un prix subventionne de Ar 1000 pour un prix de revient d’environ Ar 5000.

Promotion internationale

Les appuis à la promotion internationale de la Vanille de Madagascar sont exposés. Cette promotion est organisée autour de deux axes : l’un réglementaire

(participation aux instances et aux décisions relatives à la vanille, à l’étranger), l’autre informatif (réalisation d’un site Internet de films publicitaires et d’informations…). Ces démarches nécessitent une présence et une participation effectives des opérateurs de

Madagascar.

Contrôle qualité et contrôle phytosanitaire

Les opérateurs prennent connaissance des améliorations en

équipements, en cours d’exécution, sur les postes décentralisés de contrôle de Sambava et d’Antalaha (financement Union Européenne).

Le laboratoire DNQ /BNM (Ministère du Commerce) à Tamatave est en cours de réhabilitation et devrait être achevé en juillet 2001(financement Union

Européenne). Il servira à la certification des produits tels que la vanille, au départ du principal port de Madagascar.

Un certificat de contrôle phytosanitaire est demandé par certains pays importateurs Japon, Allemagne…). La profession recommande que le Ministère de l’Agriculture- Direction de la perfection des végétaux- se rapproche du Ministère du

Commerce- Direction de la Normalisation et de la Qualité (DNQ)- et de la Cellule d’Appui STABEX pour étudier les voies et moyens d’améliorer les conditions d’établissement de ces certificats.

B- MESURES PREPARATOIRES A LA CAMPAGNE 2001

4. Dates d’ouverture et de fermeture de la campagne 2001

Le Président du GES présente les observations faites sur la floraison de la vanille dans la région de Sambava : 59,3% fleurs fécondées en 11/2000, 30,6% en

12/2000 et 7,3 % en 10/2000.

Il rappelle que la récolte doit être faite entre le 8ème et 9 ème mois après la fécondation ce qui est une pratique internationale. Cette pratique est identique pour les plantations industrielles en intensives ou traditionnelles.

Les opérateurs de la vanille proposent les dates différenciées d’ouverture de campagne suivantes :

Maroantsetra 15/07 - Littoral 30/07 -Intérieur

Mananara 15/07 - Littoral 15/08 - Intérieur

Ambanja 15/07 - Littoral

SAVA

Vohémar 15/07 - Littoral 15/08 - Intérieur

Sambava 15/07 - Littoral 30/07 - Intérieur

Antalaha 15/07 - Littoral 30/ 07 - Intérieur

Andapa 03/07 - Littoral 15/08 - Intérieur

La circulation de la vanille vrac (préparée) sera autorisée jusqu’au 28 février 2002

5. Prix conseillé

Pour la campagne 2001, la profession propose un prix de référence, de départ de Ar 7200le kilo de vanille verte.

6. Organisation des marchés

Pour la SAVA, le GES avec les comités ad hoc fixeront les dates et lieux de marché de la vanille verte, par commune.

Les marchés de vanille verte devront être fermés au plus tard à 14 heures afin de permettre que la dernière circulation de transport de vanille puisse s’effectuer avant 18 heures toute circulation de vanille au-delà de 18 heures sera donc interdite.

Les GES mettra en place des « rapporteurs » sur chacun des marchés.

Cet agent assurera la collation des statistiques de commercialisation de vanille verte ainsi que les prix pratiques et les taux de destruction de vanille immature.

Les vérificateurs et les membres désignés par le Comité ad hoc devront

être pris en charge directement sur les ristournes payées par les acheteurs sur les transactions de vanille verte et vrac.

7. Infrastructure routière

A l’occasion de l’ouverture du 7 ème atelier, le chef de la Délégation de la

Commission Européenne à Madagascar informe les professionnels et les Autorités de la décision prise le 18 mai 2001 ; par le Comité du Fonds Européen de Développement de donner un avis favorable a un financement communautaire pour l’aménagement des 78,5 km de la route RN 5a Sambava, Antalaha, une contribution dégressive au Fonds d’entretien routier, des pistes rurales et la réfection du port d’Antalaha.

L’ensemble des participants remercie l4union Européenne pour ce projet dont la réalisation sera déterminante pour la filière vanille.

Pour les Représentants de Pour les Représentants de la l’Administration : filière : Le Chef de mission du Comité Le président du Groupement International de Suivi des Entreprises de la SAVA Mlle Françoise RANOROVELO M. Claude ANDREAS

ANNEXE B

LES BESOINS ECOLOGIQUES DE LA VANILLE

1. Besoins en chaleur Le vanillier craint le froid (à partir de +9 degré) et les très fortes chaleurs ( 37 degrés).Il demande une température la plus uniforme possible, comprise ente 20 et 30 degré sans grandes différences entre les température des jours et de la nuit. Une légère diminution de la température est cependant favorable lors de la maturation des fruits.

2. Besoins en eau. Le vanillier demande des pluies abondantes bien reparties tout au long de l’année, de l’ordre de 2 à 3m par an, et une hygrométrie élevée. Néanmoins, quelques semaines de sècheresse sont favorables au vanillier pour déclencher la floraison et favoriser la maturité des gousses.

3. Besoins en lumière Le vanillier pousse mieux avec une lumière douce que l’on obtient par un ombrage. L’insolation directe peut provoquer des « coups de soleil » sur les lianes,ce qui nuit à leur santé

4. Besoins en sols Le vanillier demande des sols légers qui se drainent bien, riches en humus et en matières minérales. Il préfère les sols provenant de la décomposition des roches volcaniques et les alluvions sablonneux et humifères des longues rivières non soumises aux crues. Sur les collines, il faut rechercher les sols de défrichement forestier qui n’ont pas été brûlés Il demande des sols légèrement acides à pH variant de 6,5 à 6,9.

5. Besoins en altitude Le vanillier pousse à Madagascar depuis le niveau de la mer jusqu’à 7 000m d’altitude. Au-delà, les rendements diminuent beaucoup.

Mais cette notion d’altitude est très variable selon les régions de la Grande île. En gros, on peut dire que l’altitude limitant la culture de la vanille augmente lorsqu’on va du sud vers le nord ( à cause des conditions thermiques )

BIBLIOGRAPHIE

1. William PECOUT, CHARABOT SA-ARCO SA- ARCO OCEAN INDIEN SA, « La

vanille une orchidée dans notre vie »

2. « Larousse agricole » Librairie Larousse Deuxième édition

3. Site Web WWW.Madagascar vanilla.mg

4. Blarel Benoît : “Le secteur de la vanille : Analyse des problèmes et

recommandations »

5. Demaine Frédéric-Emmanuel et Jean Louis Reboul : « L’état de la production

Malgache de vanille. Diagnostic et proposition d’action pour une relance »

6. Projet Madio, Ministère de l’Economie et du plan, Institut national de la

statistique, l’état des campagnes Malgaches en 1995, synthèse des résultats

d’enquêtes sur les observatoires ruraux. Antalaha, Antsirabe, Marovoay, Premier

Résultat, Mai 1996

7. RAZAFINDRAKOTO Mireille, « Quel avenir pour la vanille malgache à l’heure de

la libération ? »

8. Donnée après crise 2002, programme ILO, CORNE II UNIVERSITY en

collaboration avec l’INSTAT et FOFIFA. Janvier 2002

9. Fiche technique de plantation de vanille, Projet STABEY.

76

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION ...... ……...... 1 PREMIERE PARTIE : CONTEXTE GENERAL ...... Erreur ! Signet non défini. CHAPITRE 1 : ENVIRONNEMENT GENERAL ET PRESENTATION DE LA REGION D’IMPLANTATION AVEC JUSTIFICATION DU PROJET ..... ……………………………1 1.1.1.1. L’environnement institutionnel, politique et légal ...... ………………………….1 a. L’environnement institutionnel ...... 1 b. L’environnement politique et légal ...... 3 1.1.1.2 – Le bilan de la campagne 2003 et le calendrier de l’organisation de la campagne 2004………………………………………………………………………………………………………………………………………………..4 a- Les résolutions du dernier atelier vanille 12 et 13 mai 2003 à Sambava ..... 4 b– Le calendrier et organisation de la campagne 2004 ...... 7 1.1.1.3 L’environnement économique ...... 7 a. Environnement économique et commercial de Madagascar ...... 7 a.1. La croissance ...... 7 a.2 L’exportation ...... 8 a.3 Le commerce extérieur ...... 8 b Environnement économique et commercial des Etats-Unis ...... 9 b.1 La politique commerciale ...... 9 b.2 La croissance ...... 9 b.3 La balance commerciale ...... 9 1.1.2. Présentation de la région d’implantation ...... 10 1.1.2.1. Situation géographique ...... 10 1.1.2.2. Climat ...... 10 1.1..2.3. Précipitation ...... 10 1.1.2.4. Température ...... 10 1.1.2.5. Relief ...... 11 1.1.2.6. Pédologie ...... 11 1.1.2.7. Potentialités agronomiques ...... 11 1.1.3. Environnement socio-économique de la région ...... 11 1.1.3.1. Destruction de la plantation en 2000 ...... 11 1.1.3.2.La croissance démographique ...... 12 1.1.3.3.Dégradation de l’environnement ...... 12 1.1.4. Intérêt du projet ...... 13 1.1.5. L’impact du projet ...... 14 CHAPITRE 2 : LE MARCHE DE LA VANILLE ...... 14 1.2.1. Le secteur de la vanille ...... 14 1.2.2. Identification et description du secteur de la vanille ...... 14

1.2.2.1 L’identification ...... 14 1.2.2.2 La description ...... 15 1.2.3. Le produit ...... 15 1.2.3.1 Historique ...... 15 1.2.3.2 Typologie de la Vanille ...... 16 1.2.3.3 Classification du produit ...... 16 1.2.4. L’offre ...... 17 1.2.4.1 Historique ...... 17 a. La production mondiale ...... 17 b. La production de Madagascar ...... 18 1.2.5. La demande ...... 19 1.2.5.1. Pays de destination des vanilles de Madagascar ...... 19 1.2.6. La concurrence ...... 20 1.2.6.1. Concurrence entre secteur ...... 20 1.2.6.2 Concurrence entre région ...... 21 1.2.6.3 Concurrence avec d’autre pays producteurs ...... 22 1.2.7. Production de vanille envisagée ...... 23 1.2.8 Politique de prix ...... 23 1.2.8.1 Prix de la vanille sur le marché national ...... 23 1.2.8.2. Prix de la vanille sur le marché international...... 25 1.2.8.3. Fixation des prix ...... 25 1.2.9 Conclusion sur l’étude du marché ...... 26 PARTIE II TECHNIQUE DE PRODUCTION ...... 27 CHAPITRE I LE SITE DE PLANTATION DE VANILLE ...... 27 2.1.1. Localisation du site ...... 27 2.1.2 Infrastructures ...... 27 2.1.3 La superficie du terrain ...... 27 CHAPITRE II TECHNIQUE DE PRODUCTION ...... 28 2.2.1. Approvisionnement en matières premières agricoles ...... 28 2.2.1.1. Production et préparation de lianes de vanille...... 28 a. Activités ...... 28 2.2.1.2. Préparation et production de boutures de tuteur ...... 29 2.2.1.3. Le compost biologique ...... 30 2.2.2 Etape de la plantation ...... 30 2.2.2.1 Préparation du sol ...... 30 2.2.2.2. Plantation des tuteurs ...... 30 2.2.2.3. Préparation des trous ...... 31 2.2.2.4. Mise en place des boutures ...... 31 2.2.2.5. Entretiens ...... 32 2.2.2.6. Fécondation artificielle ...... 32 CHAPITRE III L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE ...... 32 2.3.1. Les unités fonctionnelles ...... 33 2.3.2 Les départements existants et l’organigramme de l’entreprise ...... 33 2.3.2.1 Structure ...... 33

2.3.2. 2. Organigramme ...... 34 2.3.2 Ressources humaines de l’entreprise ...... 38 2.3.2.1 Composition et répartition des tâches ...... 38 a. Le gérant...... 38 b. Les responsables d’unité technique ...... 38 c. Le responsable administratif et financier ...... 38 d. Les ouvriers permanents ...... 38 e. Le personnel d’appui ...... 39 f. Ouvriers occasionnels ...... 39 Partie III : Etude Financière de l’Entreprise ...... 40 CHAPITRE I- Investissements et Financement du projet ...... 40 3.1.1 Nature et coût des investissements ...... 40 3.1.1.1- Les immobilisations ...... 40 a- Immobilisations incorporelles : ...... 40 b- Immobilisations corporelles : ...... 40 b.1- Matériels et outillages ...... 40 b.2 Matériel de transport ...... 41 b.3 Constructions ...... 42 b.4 Agencements, aménagements et installations du bureau logement 43 b.5 Matériel et mobilier de bureau...... 44 b.6 Autres immobilisations corporelles ...... 44 3.1.1.2 Le fonds de roulement Initial (FRI) ...... 44 a. Achat de lianes de vanille ...... 45 b. Les charges ...... 46 3.1.1.3. Les imprévus ...... 49 3.1.2. Financement du projet...... 49 3.1.3 Remboursement des dettes (Ariary) ...... 50 CHAPITRE II- Les comptes de gestion ...... 52 3.2.1. Les comptes de charges ...... 52 3.2.1.1. Les achats ...... 52 a. Achat de matières premières ...... 52 b. Achat fournitures de bureau ...... 52 c. Achat de fournitures et matières consommables non stockées ...... 53 3.2.1.2- Les charges externes ...... 53 a. Entretiens réparations ...... 53 b. La location de la propriété ...... 53 c. Les primes d’assurance ...... 54 d. Service bancaire ...... 54 3.2.1.3. Impôts et taxes ...... 54 3.2.1.4- Charges de personnel ...... 54 3.2.1.5. Charges financières ...... 56 3.2.1.6. Dotation aux amortissements ...... 56 3.2.2 Les comptes de produits ...... 59 3.2.2.1- Vente de gousses de vanille verte ...... 59

3.2.2.2. Produit d’activités accessoires ...... 59 3.2.3. Compte de résultat prévisionnel ...... 59 3.2.4. Tableau des Grandeurs caractéristiques de Gestion (TGCG) ...... 63 3.2.5. Tableau des flux financiers (Trésorerie) ...... 67 3.2.6. .Bilan prévisionnel ...... 67 CHAPITRE III ANALYSE DE RENTABILITE ...... 70 3.3.1 Valeur actuelle nette ...... 70 3.3.1.1 Définition ...... 70 3.3.1.2 Signification VAN ...... 71 3.3.2.2 Signification ...... 73 3.3.3. L’indice de profitabilité ...... 73 3.3.3.1 Définition ...... 73 3.3.3.2 Signification de l’IP ...... 73 3.3.4 Délai de récupération des capitaux investis ...... 74 3.3.4.1 Définition ...... 74 3.3.4.2 Signification du DRCI ...... 74

Conclusion ……………………………………………………………………..……75

Bibliographie ...... 76