Tert. Kwart. Geol. vol. 3-69 1 2 tab., 7 Leiden, maart 1985 Meded. Werkgr. 22(1) pp. fig., pis

Le (, Volutacea) de l’Éocène moyen du Bassin de Nantes et du Cotentin (France)

par

J. Le Renard

Plaisir

et

F.A.D. van Nieulande

Nieuw- en St. Joosland

& Nieulande. Le Renard, J., F.A.D. van Les Marginellidae (Gastro- l'Éocène poda, Volutacea) de moyen du Bassin de Nantes et du Coten-

tin (France) [Middle Eocene Marginellidae (Gastropoda, Volutacea)

from the Nantes Basin and the Cotentin (France)]. - Meded. Werkgr.

Tert. Kwart. Geol., 22(1): 3-69, 1 fig., 2 tab., 7 pis. Leiden, March

1985.

The Eocene deposits of Western France exhibit a peculiar richness in

Marginellidae: not less than 77 forms were found, belonging to at least

them 35 and described in this eight généra. Among are new paper (20

species, 3 subspecies and 12 varieties). For each taxon a discussion is

given pointing out the relationships. Furthermore two new species, a

new subspecies and two varieties are introduced from the Paris Basin.

J. Le Renard, 118, rue des Saules, 78370 Plaisir, France. F.A.D. van

Nieuw- Nieulande, Scheldepoortstraat 56, 4339 BN en St. Joosland,

The Netherlands.

Sommaire: Samenvatting, p. 4

4 Résumé, p.

4 Introduction, p.

Gisements et stratigraphie, p. 5

Bassin 5 Le de Nantes, p.

Le 6 Cotentin, p.

6 Répartition générique, p.

Descriptions systématiques, p. 8

Distribution des différents 50 taxa, p.

53 Conclusions, p.

Travaux 54 cités, p. 4

Samenvatting

De in West midden-eoceneafzettingen Frankrijk blijken bijzonder rijk te zijn aan Marginellidae.

Niet minder dan 77 vormen werden aangetroffen, die tot tenminste acht verschillende genera beho-

Hiervan 35 ren. blijken taxa onbeschreven te zijn: 20 soorten, 3 ondersoorten en 12 variëteiten wor-

den hier elk wordt discussie waarin de relatie geïntroduceerd. Bij taxon een gegeven, met verwante

Deze studie is materiaal. taxa wordt aangegeven. gebaseerd op een omvangrijk Ruim 2000 exempla-

Bekken ren werden bestudeerd uit het van Nantes, van de vindplaatsen Le Bois-Gouët, Arthon, La

hoeveelheid Close, Coislin en Saint-Aignan-de-Grand-Lieu. Eenzelfde materiaal was beschikbaar uit

het Bekken van Cotentin, met name van de locaties Fresville, Néhou, Hautteville en Gourbesville.

werden nieuwe ondersoort Uit het Bekken van Parijs tenslotte twee nieuwe soorten, een en twee

nieuwe variëteiten beschreven.

Résumé

Les dépôts éocènes de l’Ouest de la France se montrent particulièrement riches en Marginellidae

fossiles: matériel de 4000 individus, 77 formes ont été à huit parmi un y séparées, appartenant genres

formes au moins; 35 de ces (20 espèces, 3 sous-espèces et 12 variétés), nouvelles, sont ici décrites.

Chaque taxon est discuté, pour montrer les relations entre les espèces ou les genres.

De plus, 5 des taxa (2 espèces, 1 sous-espèce et 2 variétés) sont également introduits comme nou-

veaux dans la faune éocène du Bassin de Paris.

Introduction

y L'étude des faunes de mollusques de l'Eocène de l'Ouest de la France conduit toujours à remar-

l'abondance dans les la famille des le quer tous gisements des représentants de Marginellidae. Malgré

nombre décrites à la fin du siècle il grand d'espèces déjà (en particulier par Cossmann, tout dernier), reste très difficile de déterminerla plupart des individus, soit qu'ils présentent des caractères singu-

liers, soit qu'ils apparaissent intermédiaires entre les formes décrites.

Nous avons donc décidé de réviser la famille afin de préciser les caractères et la variabilité de

Nous cela l'étude des formes variées de chaque espèce. nous sommes pour appuyés sur préalable

l'Eocène du Bassin de Paris (Gougerot & Le Renard, 1979, 1981; van Nieulande, 1981), afin de

déterminer si les formes de l'Ouest de la France peuvent leur être rapportées ou si elles correspondent

à des espèces particulières (ou à des sous-espèces géographiques).

à Notre étude se fonde sur un matériel important, réuni partir de multiples collections publiques

à de des années de ou privées et surtout partir prospections effectuées au cours dix dernières par l'un

des nous QLR) dans la plupart gisements connus. Plus de 4000 individus ont été répartis en 77 taxa,

dont 35 Nous tenté de donner d'une aussi variété le nouveaux. avons un aperçu exceptionnelle par

dessin de 112 figures.

Nous donnons ordre la liste des collections étudiées: ci-après, par alphabétique, que nous avons

Coll. G. Berthelin (in coll. R. Lie, Sas van Gent, Pays-Bas)

Coll. M.C. Cadée (in coll. F.A.D. van Nieulande). 5

Coll. M. Cossmann (Faculté des Sciences, Université de Paris 6, Paris, France).

Coll. C. Dolin et L. Dolin (Saint-Denis, France).

Coll. O. Gain (Cherbourg, France).

Coll. A. Haandrikman (in coll. J. Gunst, Goes, Pays-Bas).

Coll. T.P. Keukelaar-van den Berge (Wilhelminadorp, Pays-Bas).

Coll. J. Le Renard (Plaisir, France) ("Coll. LR").

Coll. F.A.D. Nieulande St. van (Nieuw- en Joosland, Pays-Bas).

Coll. J.M. Pacaud (Paris, France).

Coll. P. Pruvost (Anet, France).

Coll. Rijksmuseum van Geologie en Minéralogie (Leiden, Pays-Bas) ("Coll. RGM"). Legit

D. Curry.

des les Les types espèces et sous-espèces nouvelles sont déposés dans deux institutions suivantes:

Typothèque du Laboratoire de Malacologie, Muséum national d'Histoire naturelle ("Coll.

MNHN"), Paris, France et Rijksmuseum van Geologie en Minéralogie, Leiden, Pays-Bas ("Coll.

RGM").

GISEMENTS ET STRATIGRAPHIE

L'Éocène dans de la France la belle malacofaune moyen l'Ouest est réputé pour que l'on peut

trouver dans deux bassins différents.

Le Bassin de Nantes

Le département de la Loire-Atlantique (44; anciennementLoire-Inférieure) comprend autour de

Nantes bassin rendu célèbre le riche du Bois-Gouët. Les un éocène, par gisement autres rares points

fossilifères semblent la La pour plupart disparus aujourd'hui: Arthon, Close, Coislin; nous avons pu

seulement étudier de sédiment des environs de du de un peu Campbon (il s'agit peut-être gisement

Coislin), et des coquilles de la Collection Berthelin récoltées jadis à La Close. Heureusement, le gise-

de découvert la similitude de ment Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, assez récemment, malgré grande sa

faune avec celle du de diversifier connaissances. Bois-Gouët, nous a permis un peu nos

Liste des gisements de la Loire-Atlantique cités dans cette étude:

Localité coordonnées feuille de la carte

X y 1:50.000

Arthon ? ? Machecoul

Le Bois-Gouët 302,5 283,7 Nort-sur-Erdre

Cambon 275,2 279,2 Savenay

La Close ? ? Savenay

Coislin (Le Château) ? ? Savenay

Saint-Aignan-de-Grand-Lieu (Pierre-Aiguë) 297,2 243,4 Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

Les 2000 de observées des sédiments sensible- coquilles Marginellidae ont toutes pour origine

ment contemporains, attribués au "Biarritzien", c'est-à-dire à la partie supérieure du Lutétien selon 6

dont Paris les stratigraphes français (mais la malacofaune a des affinités dans le Bassin de surtout avec

celle de base du Il faut selon les observations de Vasseur l'Auversien, Bartonien). noter que, (1881),

les sables de La Close de seraient faluns du Bois-Gouët de et Campbon un peu postérieurs aux (et

Saint-Aignan-de-Grand-Lieu).

Le Cotentin

Manche Le département de la (50) comporte, dans la partie moyenne de la péninsule du

lambeau environ 15 km à Fres- Cotentin, un mince d'Eocène, s'étendant sur (entre Néhou l'Ouest et

ville à Nous de l'Est). avons prospecté, avec grandes difficultés, trois gisements: Néhou, Hautteville

et Gourbesville. Le gisement de Fresville, dont nous avions trié un peu de sédiment, nous est surtout

les abondantes récoltes de Ph. Pruvost, nous en a confié l'étude, dont lui som- connu par qui ce nous

mes au plus haut point reconnaissants.

Liste des localités du département de la Manche citées dans cette étude:

Localité coordonnées feuille de la carte:

X y 1:50.000

Fresville (Vauville) 331,5 199,3 Ste-Mère-Eglise

Gourbesville (Beauvais) 328,5 199,0 Ste-Mère-Eglise

Hautteville-Bocage (La Basse-Cour) 323,4 198,0 Bricquebec

Néhou (Les Fosses) 317,9 198,5 Bricquebec

Ici aussi, plus de 2000 coquilles ont été observées; elles nous semblent d'âge légèrement plus

ancien celles du Bassin de les du Cotentin aussi considérés que Nantes; cependant gisements sont eux

les "biarritziens". Nous par stratigraphes comme renverrons, pour un aperçu stratigraphique plus

& complet, à l'étude de Le Calvez Blondeau (1978), qui concluent (p. 31) à propos des foraminifères

du Lutétien du Cotentin à un âge lutétien supérieur ("biarritzien" dans leur titre).

Nous donnons des du de dans le de ci-après la liste gisements Bassin Paris cités cours cet article, regroupés par départements:

Eure (27): Fontenay-en-Vexin.

Oise (60): Acy-en-Multien, Barisseuse, Baron, Chaumont-en-Vexin, Fercourt, Hérouval,

Parnes.

Val-d'Oise (95): Chaussy, Le Guépelle, Le Ruel.

Yvelines (78): La Ferme-de-l'Orme, Grignon, Thionville-sur-Opton, Villiers-Saint-Frédéric.

RÉPARTITION GÉNÉRIQUE

Nous été fort embarassés des avons parfois pour proposer un regroupement générique espèces,

il difficile de des ensembles cohérents à il tant est séparer un niveau supraspécifique: se trouve tou-

c'est jours quelque espèce pour présenter des caractères composites. Ceci est d'autant plus vrai que

l'Éocène la diversification précisément de que date première vague de des Marginellidae et qu'à cette

les différents actuellement trouvaient franchement différen- époque genres reconnus ne se pas encore

ciés. 7

Carte des localités

Stazzania s'isole c'est nous l'avons en Seul le groupe des Sacco, 1889, facilement; pourquoi érigé

de alors l'avions considéré comme un genre distinct, que nous jusqu'ici simple sous-genre

De même le des Volvarina Hinds, 1844, caractérisé la forme allongée du Lamarck, 1801. groupe par

dernier la minceur de la et des columellaires, et le labre épaissi et non tour, par coquille plis par peu

dans considéré mêmes caractères se retrouvent aussi le denticulé, a été comme un genre propre; ces 8

la seule différence dans la l'absence de radula genre Hyalina Schumacher, 1817, tenant présence ou

Nous aussi classé (voir Coan & Roth, 1976). avons dans Volvarina l'espèce V. bouryi, quoiqu'elle pré-

aussi d'étroites ressemblances le 1865. sente avec genre Cystiscus Stimpson,

Nous n'avons conservé le bien certains pas sous-genre Dentimargo Cossmann, 1899, que auteurs

l'utilisent En il intermédi- (comme genre) fréquemment. effet, existe parmi nos fossiles des formes

aires entre Dentimargo et Stazzania, qui rendent illusoire toute séparation (du moins à l'Éocène).

Nous maintenu dans deux de à avons Glabella Swainson, 1840, espèces dépourvues limbe, cause

de très faible les leur (qui rapproche des Gibberula). L'une de ces espèces (G, allixi) présente des

affinités certaines Volvarina dont elle diffère avec ou Cystiscus, ne que par la spire encore plus courte.

L'autre classée Cossmann dans Eratoidea espèce (G. mirula), par (1899) Weinkauff, 1879, nous paraît

de G. nitidula si le de labre les congénère Deshayes: type l'espèce a un crénelé, exemplaires que nous

avons retrouvés un labre lisse différent de G. nitidula. montrent et peu

A nous avons à labre den- côté, placé Euryentome Cossmann, 1899, pour une espèce (E. falserato)

telé et à canal anal nettement incisé; l'allure est celle d'un petit Erato, mais la présence des plis labiaux

caractéristique des Marginellidae l'en distingue aisément.

Le Gibberula les d'unlimbe genre Swainson, 1840, regroupe sans problème espèces pourvues net,

à canal siphonal bien dessiné, et à spire courte à suture non vernissée.

Dans l'ensemble des à recouverte callus celles à espèces spire par un vernissé, nous avons séparé encoche siphonale franche et à spire involute, qui constituent le genre Schumacher, 1817, de

celles à contour siphonal entier et à spire proéminente, que nous avons rapportées au genre Closia

1857. Mais dernière attribution à Cossmann Gray, cette reste sujette caution; (1899, p. 81) indique

l'un des caractères distinctifs Closia le nombre comme rares de de plis labiaux limité à 4, alors que

lui 5 8 n'avons trouvé toutes les espèces que nous rapportons comportent entre et plis; nous aucun

autre même tous introduits Laseron genre plus satisfaisant, parmi ceux qu'a (1957, p. 278-289).

il à de Persicula mais Enfin, existe une espèce des plus curieuses, spire (plane, noyée sous un cal),

de translucide semblable à celui de les présentant un aspect coquille brillant et Hyalina; ; plis columel- laires, lorsqu'ils sont visibles, rappellent beaucoup ceux de V. bouryi. Il ne nous a pas paru possible

à Volvarina d'attribuer cette espèce ou à Hyalina à cause de la spire masquée; nous la rapportons à

Balanetta selon Cossmann "se de Volvarina la dis- Jousseaume, 1875, qui, (1899, p. 81), distingue par

parition complète de la spire" ce qui la fait "ressembler à Bulinella” ( = Cylichna).

DESCRIPTIONS SYSTÉMATIQUES

Pour chacun des taxa que nous avons séparé, nous donnerons une liste chronologique et synony-

de liste mique références, une du matériel étudié, une éventuelle description (pour les espèces ou

enfin discussion des faisant ressortir les affinités sous-espèces nouvelles) et une ou remarques

interspécifique et les variations intraspécifiques. Pour les références synonymiques contenues dans

des du ouvrages ne traitant pas directement Bassin de Nantes ou du Cotentin, nous avons indiqué

entre parenthèses les citations d'origine concernant ces bassins.

Bien cela à méthode que ne corresponde pas exactement notre habituelle, nous avons adopté

dans cette étude la définition qui prévaut actuellement pour la sous-espèce: "Une sous-espèce est un

de locales de l'aire de de ensemble populations d'une espèce, qui habite une partie répartition

et diffère des autres de Il l'espèce qui taxonomiquement populations l'espèce" (Mayr, 1966, p. 348). 9

les aires de est admis de plus qu'à tout moment, de répartition plusieurs sous-espèces ne peuvent se

recouvrir (même partiellement). Ainsi donc si, dans un certain niveau géologique d'un gisement, on rencontre ensemble deux formes, il ne peut s'agir que de variétés (si l'on peut supposer que les deux

étaient de deux l'interfécondité populations correspondantes interfécondes) ou que espèces (si paraît avoir été Par deux entités des peu probable). contre taxonomiques représentées par population géo-

graphiquement disjointes peuvent être considérées soit comme des espèces, soit comme des sous-

espèces, selon l'importance que l'on attache aux caractères qui les distinguent. Ceci explique la dis-

nombre variétés introduites à celui des proportion du de que nous avons par rapport sous-espèces (13

refusés à créer d'entités contre 2): nous nous sommes autant d'espèces que taxonomiques et, ne pou-

vant à cause de la "règle" ci-dessus avoir recours à la nomenclature trinominale, nous avons préféré

surestimer l'interfécondité supposable de nombreuses populations sympatriques.

Persicula dautzenbergi (Cossmann, 1897)

Planche 1, fig. 1

1897 Marginella (Closia) Dautzenbergi Cossmann, p. 231-232, pl. 7, fig. 13-15.

1899 Persicula Dautzenbergi (Cossm.) - Cossmann, p. 99.

- 1902 Persicula Dautzenbergi (Cossm.) Cossmann, p. 59 (Cotentin).

Persicula Cossmann - 83 1960 dautzenbergi Glibert, p. (Le Bois-Gouët).

Persicula Cossm. - & 196. 1968 dautzenbergi Gougerot Braillon, p.

- & 1979 Persicula dautzenbergi (Cossm.) Gougerot Le Renard, p. 4, fig. 2.

- & 1980 Persicula dautzenbergi Cossm. Dolin, Dolin Le Renard, p. 43.

1981 Persicula - 2. dautzenbergi (Cossmann) van Nieulande, p. 49, pl. 1, fig.

non 1912 Marginella dautzenbergi Tomlin & Shackleford ( = thomensis Tomlin, 1919).

= = Matériel — Le Bois-Gouët: 3 H D coll. 1 coll. RGM ex. (pl. 1, fig. 1, 4,8 mm, 2,8 mm), LR; ex.,

227 7 coll. Gunst coll. Fresville: 1 coll. LR. 827; ex., (ex Haandrikman). ex. juv. (cf),

Discussion — Cette aussi Bois-Gouët dans le Bassin de de P. espèce, rare au que Paris, se distingue

les crénulations de ses angystoma par son labre, plus grossières et espacées, et par plis pariétaux plus

nombreux.

Persicula acrocoelata Cossmann & Pissarro, 1901

Planche 1, figs 2a-2b

1901 Persicula acrocoelata Cossmann & Pissarro, pl. 15, fîg. 23-24 (sans texte).

— Le 4 H = D = coll. 1 coll. Matériel Bois-Gouët: ex. (pl. 1, figs 2a-2b, 4,3 mm, 2,6 mm), LR; ex.,

Fresville: coll. Pruvost. Gourbes- Gunst (ex coll. Haandrikman). St-Aignan: 1 ex., coll. LR. 1 ex.,

ville: 2 coll. LR. Néhou: 1 coll. LR. ex., ex.,

— Le callus Description Petite coquille ovale ou ovoïde. apical ne recouvre pas complètement l'apex,

mais de la L'ouver- s'enroule en ménageant un ombilic apical autour protoconque qui reste visible.

dont la la hauteur callosité columellaire ture, hauteuratteint 90% de totale, comporte une bien déve-

loppée; le labre est légèrement épaissi à l'extérieur et à l'intérieur; les crénulations internes forment

chaîne une de perles grossières et irrégulièrement espacées qui se prolongent un peu en plis en profon-

deur. Les columellaires forts chez P. Le canal sept plis sont un peu plus que dautzenbergi. siphonal est

nettement échancré. 10

— P. dautzen- Discussion Nous avions initialement considéré cette forme comme une simple variété de

bergi; mais la constance des caractères de la dizaine d'individus que nous avons pu étudier nous

semble valider Il des récoltes de nature à une espèce séparée. est possible cependant que complémen-

taires l'existence de infirmant conclusions. montrent passages nos

l'article de Cossmann & mais Dans original Pissarro, cette espèce n'apparaît pas dans le texte, seu-

lement dans les par un nom et une figuration planches.

Persicula goossensi (Cossmann, 1889)

Planche 1, figs 3-4

1889 Goossensi 15-16. Marginella (Closia) Cossmann, p. 213, pl. 7, fïg.

- 1899 Persicula Goossensi (Cossm.) Cossmann, p. 98, pl. 4, fïg. 17.

- & 1901 Persicula Goossensi (Cossmann) Cossmann Pissarro, p. 32, pl. 15, fïg. 17.

- Cossmann, 59 1902a Persicula Goossensi (Cossm.) p. (Cotentin).

1913 Persicula Goossensi (Cossm.) - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208ter-2.

- 1960 Persicula goosensi Cossmann Glibert, p. 83.

Persicula - & Le 1979 goossensi (Cossm.) Gougerot Renard, p. 4, fig. 4.

— Matériel Hautteville: 1 H = D = coll. Cossmann. Néhou: 1 ex. (pl. 1, fig. 3, 4,4 mm, 2,2 mm), ex.

H = D = coll. 4 coll. Pruvost. Fresville: 4 coll. Pruvost. (pl. 1, fig. 4, 5,1 mm, 3,0 mm), LR; ex., ex.,

Discussion — Ces dix exemplaires du Cotentin formentun ensemble très homogène. Ils présentent un

caractère tout-à-fait exceptionnel: les deux plis columellaires antérieurs, bien individualisés en pro-

confluent à leur extrémité ruban divisé deux sillon. Cet fondeur, en un large en par un profond

antérieurs n'a extrême rapprochement des plis pas été signalé sur le type du Lutétien inférieur de

les deux Chaumont-en-Vexin(la diagnose dit seulement: plis antérieurs assez rapprochés); nos exem-

ailleurs mais la détermination Cossmann de plaires sont par plus petits; nous pensons que par son

individu Hautteville n'est douteuse. de pas

Notons trois de Néhou très étroite que exemplaires présentent une perforation apicale, et super-

mais la forme des columellaires de les confondre P. acrocoelata. ficielle; plis ne permet pas avec

Il à vraisemblable les individus de Parnes avions considérés nous paraît présent que que nous

comme appartenant à P. goossensi correspondent en fait à une forme extrême de P. angystoma, comme

l'avaient les nombreux Par trouvé à La nous déjà suggéré passages. contre, nous avons

concorde bien Ferme-de-l'Orme un exemplaire qui avec ceux du Cotentin.

Persicula angystoma (Deshayes, 1835)

Planche 1, fig. 5

1835 Marginella angystoma Deshayes, p. 710, pl. 95, fig. 23-25.

Desh. - 1865 Marginella angystoma Deshayes, p. 554.

1889 Desh. - Cossmann, 212. Marginella (Closia) angystoma p.

- 1899 Persicula angystoma (Desh.) Cossmann, p. 98, pl. 4, fig. 16.

- Cossmann & 1901 Persicula angystoma (Desh.) Pissarro, p. 32, pl. 9, fig. 3 (Fresville, unique).

Persicula - 1902a angystoma (Desh.) Cossmann, p. 59.

1913 Persicula - Cossmann & 208ter-l. angystoma (Desh.) Pissarro, pl. 46, fig.

1955 Persicula (Persicula) angystoma (Desh.) - Korobkov, pl. 85, fig. 11.

Persicula - Glibert, 82 1960 angystoma Deshayes p. (Fresville).

1979 Persicula - & Le Renard, 3, 1. angystoma (Desh.) Gougerot p. fig. 11

- 1981 Persicula angystoma (Deshayes) van Nieulande, p. 48-49, pl. 1, fig. 1.

1981 Persicula - van 49-50, 1, 4-6. goossensi (Cossmann) Nieulande, p. pl. fig.

= = Paris — coll. Matériel du Bassin de Grignon: 1 ex. (pl. 1, fig. 5, H 9,3 mm, D 5,1 mm), LR.

Discussion — Malgré une recherche attentive, nous n'avons pu retrouver dans l'Ouest de la France un

seul individu de abondante dans le Bassin de cette espèce pourtant Paris; aussi, n'ayant pu retrouver

de Fresville Cossmann & Pissarro semble effectivement l'exemplaire figuré par et qui nous se rappor-

ter à P. angystoma, nous figurons une coquille de Grignon; elle ne diffère que par son galbe un peu plus

allongé et par son labre moins proéminent à son sommet.

Persicula detecta (Cossmann & Pissarro, 1901)

Planche 1, fig. 6

Gossmann & 1901 Persicula detecta Pissarro, p. 32-33, pl. 9, fig. 4 et 8.

1960 Persicula detecta Cossmann & Pissarro - Glibert, p. 83 (Fresville).

= = Matériel — Néhou: 7 H D coll. LR. ex. (pl. 1, fig. 6, 4,3 mm), 2,7 mm), LR; 27 ex. juv., coll.

2 coll. LR. Gourbesville: 2 ex., coll. LR. St-Aignan: ex. juv.,

Discussion — Cette caractérisée essentiellement forme Le vernis la espèce est par sa trigone. qui re-

devient calleux couvre assez sur la partie pariétale de l'ouverture, se gonflant en un bourrelet qui se projète jusqu'au dessus de la spire. La suture est rendue saillante par une carène émoussé.

du très deux Les Les crénulations labre, variables en nombre, sont souvent disposées en séries. plis columellaires, au nombre de cinq ou six, se terminent par une troncature en biseau.

Les jeunes exemplaires, dépourvus des caractères particuliers des adultes, ne peuvent être déter- minés ils leur l'encoche du canal antérieur et leur forme que par comparaison directe; manque plus

fait aisément confondre des d'autres G. allixi allongée les avec espèces genres (comme var. inflexa).

? Closia inadspecta nov. sp.

Planche 1, figs 7-9

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

— = = coll. Série-type Holotype (pl. 1, fig. 7, H 3,0 mm, D 1,8 mm), coll. MNHN-4360; 10 paratypes,

751 - Le Renard. MNHN-4361; 5 paratypes, coll. RGM 227 Leg.

= — Le 1 H = D coll. Matériel complémentaire Bois-Gouët: ex. juv. (pl. 1, fig. 8, 2,8 mm, 1,5 mm), LR;

coll. 8 coll. Nieulande coll. coll. Dolin. 6 22 ex., LR; ex., van (ex Cadée); 23 ex., St-Aignan: ex.,

forme labre crénelé H = D = coll. LR. Fresville: 5 coll. LR. à (pl. 1, fig. 9, 3,2 mm, 2,0 mm), ex.,

Néhou: 1 coll. LR. ex.,

Derivatio nominis — latin = Du inadspectus non vu, ignoré.

— Petite à de Gibberula. Mais le canal n'est et il Description coquille aspect siphonal pas échancré; n'y a

la fasciole mais seulement très mince enduit calleux recouvre la antérieure pas typique, un qui partie du dernier tour. Le callus pariéto-columellaire est lourd et épais, très développé vers l'apex, recou-

si bien la dans vrant l'avant-dernier tour en formant un bourrelet relevé, que protoconque apparaît

chez P. detecta l'ouverture n'est aussi une dépression entourée par le callus, un peu comme (mais pas 12

élevée, seulement de l'ordre de 70% de la hauteur totale). Le labre est fortement épaissi intérieure-

adultes: ment, lisse; cependant quelques exemplaires (? plus pl. 1, flg. 9) montrent des crénulations

internes. Des sept plis columellaires, les deux premiers sont forts et obliques, et les suivants régulière-

ment décroissants et moins obliques, situés profondément dans l'ouverture.

Discussion — Cette n'est où elle dû rester petite espèce pas rare au Bois-Gouët, a probablement con-

fondue avec ? C. cenchridium, de même taille.

Elle de ? C. cenchridium haute et se distingue par son galbe plus allongé, son ouverture plus plus

étroite, ses plis pariétaux plus faibles et plus nombreux. Par ces caractères, elle se rapproche des indi-

C. chevallieri Bassin de différencient vidus graciles de ? du Paris, qui ne se que par l'épaissement de

leur labre la qui ne remonte pas sur spire.

l'ouverture Comme pour les espèces suivantes rapportées au genre Closia avec doute, est entière en

le canal dessinant encoche. Ce caractère écarte à la fois le le avant, ne aucune tout genre Gibberula, et

bien à de P. detecta les canal genre Persicula, que nous ayons vu propos que jeunes ont un non encoché;

mais ici la et de nombreux individus la suture est visible. Le Closia spire est proéminente, sur genre

le moins mal soit caractérisé le nombre de columellaires nous a paru adapté, quoiqu'il par ses plis

limité à n'est le cas des nous lui rattachons. quatre, ce qui pas cinq espèces que

? Closia pseudampulla (Gougerot & Le Renard, 1979)

Planche 1, fig. 10

- 1889 Marginella (Closia) ampulla (Desh.) Cossmann, p. 213, pl. 7, fig. 6.

1897 - 19-20. Marginella (Closia) ampulla (Desh.) Cossmann, p. 232, pl. 7, fig.

- 1902a Persicula ampulla (Desh.) Cossmann, p. 59.

1910 Cossm. Desh. - 196. Marginella ampulla non Pezant, p.

1913 Persicula ampulla (Desh.) - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208ter-3.

1957 Marginella ampulla (Desh.) - Peck, p. 75.

& 1979 Persicula pseudampulla Gougerot Le Renard, nom. mut., p. 4, fig. 3.

1981 Persicula & Le Renard - 1, 3. pseudampulla Gougerot van Nieulande, p. 49, pl. fig.

non 1835 Marginella ampulla Deshayes, p. 711, pl. 95, fig. 17-19 ( =Erato).

- non 1865 Erato ampulla (Desh.) Deshayes, p. 556.

= = — Gouët: coll. coll. Coss- Matériel Le Bois 6 ex. (pl. 1, fig. 10, H 2,6 mm, D 1,7 mm), LR; 1 ex.,

3 coll. Dolin. St. 6 coll. LR. Gourbesville: 3 coll. LR. Néhou: 1 mann; ex., Aignan: ex., ex., ex.,

coll. LR. Hauteville: 2 ex. (cf), coll. LR.

Discussion — Cette immédiatement bor- espèce se distingue par son ouverture régulièrement arquée,

dée extérieurement bourrelet festonné dessus de la très Les par un qui remonte au spire courte. plis

de la hauteur de Le le pariétaux, forts, occupent une grande partie l'ouverture. galbe général, avec

labre dépassant la spire, rappelle celui des Persicula; mais l'absence complète d'encoche siphonale antérieure ne correspond pas.

? Closia cenchridium (Cossmann, 1879)

Planche 1, figs 11-13

1897 Marginella (Cryptospira) cenchridium Cossmann, p. 230-231, pl. 7, fïg. 16-18.

- 97. 1899 Cryptospira (Gibberula) cenchridium Cossm. Cossmann, p. 13

cenchridium - Cossmann & 1901 Cryptospira (Gibberula) (Cossm.) Pissarro, p. 32, pl. 9, fig. 7 (non fig. 1).

Gibberula cenchridium Cossmann - 83 1960 Glibert, p. (Le Bois-Gouët, Fresville).

Matériel — St-Aignan: 19 ex. (pl. 1, fig. 11, H = 2,9 mm, D = 1,9 mm), coll. LR. Le Bois-Gouët: 38

H = D = coll. 55 coll. RGM 227 23 coll. ex. (pl. 1, fig. 12, 3,0 mm, 2,l mm), LR; ex., 828; ex.,

Keukelaar-van den 20 coll. Nieulande coll. 40 coll. Gunst coll. Berge; ex., van (ex Cadée); ex., (ex

1 coll. LR. Fresville: 190 coll. 36 coll. 1 Haandrikman) . Gourbesville: ex., ex., LR; ex. juv., LR; ex.

coloré (pl. 1, fig. 13, H = 2,1 mm, D = 1,2 mm), coll. LR; 4 ex., coll. Pruvost. Néhou: 6 ex., coll.

Hautteville: coll. LR. La Close: coll. Berthelin. LR. 5 ex., 5 ex.,

Discussion — Sauf sur les exemplaires de Saint-Aignan (pl. 1, fig. 11) où les sutures sont visibles, la

du même vernis le de la à la faiblesse de la fas- spire est recouverte que tout reste coquille. Ceci, joint

ciole, rapproche l'espèce des Persicula.

Le de arête labre épais, dépourvu crénulations, a une rectiligne située obliquement, déviant vers

l'intérieur de l'ouverture dans ceci fait la fente de l'ouverture direc- sa partie supérieure; que a une

tion assez verticale et s'élargit vers l'avant, alors que le contour du dernier tour est franchement tri-

gone.

Il de la abondante à Fresville. Nous été Cossmann & s'agit l'espèce plus avons donc surpris que

Pissarro la "très rare" dans ce De les vraiment (1901, p. 32) signalent gisement. fait, exemplaires

conformes à du Bois-Gouët celui Cossmann & ceux paraissent exceptionnels (tel figuré par Pissarro):

la très grande majorité des individus, de petite taille, correspondent plutôt à ? C. chevallieri, espèce du

Bassin de Paris dans le On alors les caractères invo- (non signalée jusqu'ici Cotentin). s'aperçoit que

Cossmann ? C. cenchridium de ? C. chevallieri n'ont de dans qués par (1897) pour séparer constance que

le Bassin de Nantes: spire plus courte (curieusement, Cossmann dit: "spire plus longue"), galbe plus

trigone, gonflement pariétal plus important, labre plus épaissi.

La 13 de coloration floconneuse. figure (pl. 1) montre un exemplaire qui a conservé la trace sa

? Closia convergens nov. sp.

Planche 1, figs 14-15

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

— H D = coll. 19 Série-type Holotype (pl. 1, fig. 14, = 3,0 mm, 1,8 mm), MNHN-4362; paratypes (pl.

H = D = coll. 9 coll. - 1, fig. 15, 2,5 mm, 1,5 mm), MNHN-4363; paratypes, RGM 227 752 Leg. Le

Renard.

— Bois-Gouët: coll. coll. RGM 227 coll. Gunst Matérielcomplémentaire Le 6 ex., LR; 1 ex., 829; 8 ex.,

(ex Haandrikman). Néhou: 2 ex., coll. LR.

Derivatio nominis — Du latin convergere = converger; présenter des points communs.

Description — Petite espèce de forme trigone, à spire courte visible. L'ouverture comporte six ou sept

forts à leur dans plis columellaires, grossiers, et un peu aplatis extrémité, reposant une gouttière assez

d'une ride verticale. Ces moins les 3/4 creuse, accompagnés parfois petite pariétale plis occupent au

de la hauteur de l'ouverture. Celle ci, étroite adapicalement, s'élargit vers le canal siphonal; ceci est

à l'extérieur moitié dû en partie au fait que le bord du labre, épaissi à l'intérieur et dans sa supérieure

et incliné vers le canal siphonal, reste intérieurement rectiligne. Les crénulations du labre sont bien 14

chez les individus adultes la mihauteur de si bien développées et sont dirigées vers l'ouverture, que

celles du haut descendent et celles du bas remontent. Le canal siphonal est superficiel, non échancré.

— semble Discussion Au premier abord, cette espèce comparable à P. detecta, par sa forme trigone, son

labre surélevé et son fort callus pariétal. Cependant une observation attentive montre des différences

orientation crénelures élevée importantes: système des plis columellaires, des du labre, spire plus non

le callus. complètement recouverte par

Le de à la fois la ressemblance P. le caractère des crénu- nom cette espèce rappelle avec detecta, et

lations du situé de la labre, qui semblent converger vers un point au milieu coquille.

? Closia cf. chevallieri (Cossmann, 1889)

Planche 2, fig. 16

1889 Marginella (Cryptospira) Chevallieri Cossmann, p. 212, pl. 7, fig. 17.

1913 Cryptospira (Gibberula) Chevallieri Cossm. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208bis-9.

1960 Gibberula chevallieri Cossmann - Glibert, p. 84.

chevallieri - & 1979 Marginella (Glabella) (Cossm.) Gougerot Le Renard, p. 9, fig. 16.

1981 Marginella (Glabella) chevallieri (Cossmann) - van Nieulande, p. 54-55, pl. 3, fig. 3.

— Bois-Gouët: 1 = = LR. 1 Matériel Le ex. (pl. 2, fig. 16, H 2,5 mm, D 1,4 mm), coll. Gourbesville:

= ex., coll. LR. Campbon: 18 ex., coll. LR. Néhou: 1 ex. (H 5,2 mm, D = 2,8 mm), coll. Pruvost.

Discussion — C'est doute déterminons le de cheval- avec quelque que nous ces exemplaires sous nom

raison de leur de leurs de canal lieri, surtout en aspect général, plis columellaires, et leur siphonal

Le labre mince superficiel (sans échancrure distincte). peut correspondre à des stades de croissance ou

à individus suffisamment adultes avoir leur lèvre des non pour épaissie.

Nous avons en effet déjà signalé l'extrême analogie entre les deux espèces ? C. chevallieri et ? C.

les cenchridium, ce qui peut porter à penser que présents exemplaires pourraient correspondre à des

stades juvéniles de ? C. cenchridium.

Gibberula pruvosti nov. sp.

Planche 2, fig. 17

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Fresville.

— H = = Série-type Holotype (pl. 2, fig. 17, 7,2 mm, D 4,8 mm), coll. MHN-4364; 1 paratype, coll.

coll. Pruvost - Pruvost. MNHN-4365; 2 paratypes, Leg.

Matériel complémentaire — Néhou: 1 ex., coll. LR.

Derivatio nominis — Nous dédions cette espèce à Philippe Pruvost, qui nous l'a fait connaître, et qui

nous a fourni d'abondants matériaux d'étude provenant des gisements du Cotentin.

— de forme à très La Description Coquille ovale trigone, spire courte. suture est creusée en un canal,

qui encoche le labre à son raccord adapical. Le labre, épaissi, porte sur tout son pourtour interne une

série de crénulations il limité extérieurement très fine non prolongées vers l'intérieur; est par une arête. Le bord lui aussi callus bien six pariéto-columellaire, épaissi par un délimité, porte plis

décroissants le haut. Le troisième funicule obliques et régulièrement vers pli est prolongé par un qui 15

la de limbe limite autour de partie antérieure l'ouverture un (ou fasciole) légèrement proéminent. La

découpe du canal rend légèrement sinueux le contour antérieur du labre.

— forme canaliculée. Ses Discussion Cette Gibberula se caractérise par sa trigone et par sa suture autres

sauf columellaires antérieurs caractères sont comparables à ceux de G. ovulata var. polypty cta, ses plis

labre moins développés et son plus épaissi intérieurement.

Gibberula vittata (Edwards, 1854)

Planche 2, figs 18a-18b et 19

7a-7c. 1854 Marginella vittata Edwards, p. 144, pl. 18, fïg.

1889 Marginella (Cryptospira) vittata Edw. - Cossmann, p. 211, pl. 6, fïg. 26-27 (Hautteville).

- 97. 1899 Cryptospira ( Gibberula) vittata (Ew.) Cossmann, p.

- & 1901 Cryptospira (Gibberula) vittata (Edw.) Cossmann Pissarro, p. 29, pl. 9, fïg. 6.

vittata - 59. 1902a Cryptospira (Gibberula) (Edw.) Cossmann, p.

1913 Cryptospira ( Gibberula) vittata (Edw.) - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fïg. 208bis-7.

Gibberula vittata - & Le Renard, 5, 8. 1979 (Edwards) Gougerot p. fïg.

- van Nieulande, 51, 1, 10. 1981 Gibberula vittata (Edwards) p. pl. fïg.

Matériel — Le coloré H = D = Bois-Gouët: 1 ex. (pl. 2, fig. 18a-18b, 6,5 mm, 3,5 mm), coll. LR; 2

coll. RGM 13 coll. 2 ex., 227 830; ex., Gunst (ex coll. Haandrikman); ex., coll. LR. Néhou: 31 ex.,

coll. LR. Fresville: 32 coll. 4 coll. 2 colorés 2, 19, ex., Pruvost; ex. colorés, Pruvost; ex. (pl. fig.

= = Hautteville: coll. Cossmann sub H 5,2 mm, D 2,7 mm), coll. Pruvost. 2 ex. (cf), (n. 56086bb,

nomine suboliva 16 coll. LR. 1 coll. LR. ); ex., St-Aignan: ex.,

Discussion — Aussi variable dans l'Ouest de la France dans le Bassin de cette est que Paris, espèce

caractérisée labre mince des cré- par son galbe allongé, souvent cylindracé, par son toujours portant

nulations loin prolongées en profondeur, enfin par ses plis columellaires limités à quatre.

Elle Les individus les plus frais montrent généralement une trace de leur coloration originelle.

formée très est le plus souvent d'une succession de lignes en arceaux (pl. 2, fig. 18), analogue à celle

d'un du Lutétien de attribué à G. Nieulande exemplaire Châteaurouge acutispira par van (1981, pl. 2,

série de fig. 9). Mais dans le Cotentin, elle prend l'allure d'une lignes en zigzag (pl. 2, fig. 19), sem-

à celle de être tenté de blable observable sur quelques G. vittata Villiers-Saint-Frédéric. On pourrait

montraient conclure à l'existence de deux espèces, si certains individus ne une ornementation inter-

où les brisées raccordent antérieurement de médiaire, lignes se par un angle plus en plus émoussé,

s'arrondissant. Il n'est exclu attribué à à G. vittata les pas cependant que nous ayons tort exemplaires

à ornementation les autres caractères de la sont effet des variables. en arceaux; coquille en plus

Gibberula constantinensis nov. sp.

Planche 2, figs 20a-20b

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Fresville.

= = — H D coll. 5 Série-type Holotype (pl. 2, figs 20a-20b, 4,8 mm, 2,8 mm), MNHN-4366; paraty-

coll. 20 coll. Pruvost - Pruvost. pes, MNHN-4367; paratypes, Leg.

Matériel complémentaire — Néhou: 1 ex., coll. LR.

— Le la Derivatio nominis nom choisi correspond à localisation géographique au Cotentin. 16

Description — Coquille ovale allongée, à spire très courte. La suture, faiblement imprimée, est visible.

L'ouverture rétrécie tiers le labre réfléchit est vers son supérieur par qui se à cet endroit. Le labre, qui

loin interne. La se prolonge assez en avant, est peu épais et porte quelques granulations sur son bord

columelle deux l'antérieur incliné le terminant inflexion porte plis, et postérieur se par une vers le

bord haut. Le pariétal montre un pli, séparé des deux plis columellaires par une gouttière large et bien creusée; juste au dessus de ce pli existe parfois un second pli très obsolète, qui constitue en fait le

du le limbe. dernier tranche le prolongement vers l'intérieur funicule qui limite Ce nettement avec

L'ornementation reste de la coquille. se compose de huit à seize alignements spiraux de petites taches

allongées, qui s'anastomosent parfois en bandes spirales.

Discussion — Cette forme se d'abord ses trois ornementation de mul- distingue par plis, puis par son

tiples bandes spirales étroites et le plus souvent discontinues,

Le d'ornementation de celui G. ovulata bien type est assez proche de (espèce différente par ail-

leurs), chez qui il existe aussi des taches alignées (mais jamais fusionnées en bandes) comme le

montrent certains exemplaires de Villiers-Saint-Frédéric.

la les Si distinction avec G. vittata est généralement assez facile pour coquilles adultes et bien con-

servées, les fréquentes coquilles jeunes sont pratiquement indéterminables. Il semble exister des

formes à la intermédiaires, quoique rares, quant disposition des plis columellaires; aucune de ces

formes montré de si bien ne nous a coloration, que nous ne pouvons nous prononcer sur la valeur de

ce critère.

Gibberula geslini (Vasseur, 1880)

Planche 2, fig. 21

1880 Marginella Geslini Vasseur, pl. 2, fig. 27-28 (sans texte).

1881 Marginella Geslini Vasseur, p. 174.

- 1897 Marginella (Cryptospira) Geslini, Vasseur Cossmann, p. 228-229, pl. 7, fig. 3-4.

1899 Geslini - 97. Cryptospira (Gibberula) (Vasseur) Cossmann, p.

1901 Cryptospira (Gibberula) Geslini (Vass.) - Cossmann & Pissarro, pl. 8, fig. 37.

1917 Cryptospira (Gibberula) Geslini (Vasseur) - Cossmann in Vasseur, pl. 2, fig. 27-28.

1919 Marginella geslini Cossmann, ex Vasseur MS, 31 déc. 1896 - Tomlin, p. 52.

Gibberula - 1960 geslini Vasseur Glibert, p. 84 (Le Bois-Gouët, Fresville).

1982 Gibberula - Brébion, 132, 2, 27 geslini (Vasseur) p. pl. fig. (Saint-Aignan).

Matériel — Le Bois-Gouët: 22 ex., coll. LR; 6 ex., coll. RGM 227 831; 2 ex., coll. Keukelaar-van den

Gunst Berge; 24 ex., coll. (ex coll. Haandrikman); 16 ex., coll. Dolin. St-Aignan: 2 ex., coll LR.

Fresville: = = coll. 10 ex. (pl. 2, fig. 21, H 7,9 mm, D 4,4 mm), coll. Pruvost. Hautteville: 2 ex. (cf),

LR.

Discussion — Les individus de d oeil le "typiques cette espece se distinguent au premier coup par

de gonflement du bord pariétal l'ouverture, qui porte quatre ou cinq plis parallèles et transverses. Ces

plis pariétaux sont séparés des deux plis columellaires antérieurs par une très large gouttière, du fond

de de laquelle émerge un pli supplémentaire plus faible. Mais il existe nombreux individus, dont les

à G. constantinensis l'affaiblissement même la des jeunes, qui passent par ou disparition plis pariétaux.

Nous n'avons jamais pu observer de traces de coloration chez G. geslini, même sous lumière ultravio-

lette laisse une absence (ce qui nous supposer d'ornementation).

Tomlin 1881 (1919, p. 52) indique que Marginella geslini apparaîtrait en comme un nomen

nudum, ne référant à aucune description ou figure. Cependant, il existait dès 1880 une figure, sur la 17

l'Atlas distribué deuxième des douze planches de par Vasseur aux paléontologues de sa connaissance;

donc à dit nous n'avons pas vu ces planches originales, et nous rapportons ce qu'en Cossmann (1917,

les douze les étaient de leurs lé- p. 1): premières planches, concernant Gastéropodes, "pourvues

alors les de Bivalves étaient four- gendes", que planches imprimées sans légendes (ces légendes seront

nies par Cossmann en 1917). On peut donc considérer que les nouvelles espèces de Gastéropodes

figurant sur l'Atlas de 1880 sont valides (un nom accompagné d'une figure étant suffisant pour établir

valablement Aussi admettons de même Cossmann une espèce, avant 1931). nous, que (1897, 1899,

Vasseur l'auteur de Geslini. 1917), que est Marginella

Gibberula nov. prunicallosa sp.

Planche 2, figs 22a-22b

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localite-type — Le Bois-Gouët.

Série-type — Holotype (pl. 2, figs 22a-22b, H = 5,5 mm, D = 3,3 mm), coll. MNHN-4368; 12 para-

757 - Le types, coll. MNHN-4369; 6 paratypes, coll. RGM 227 Leg. Renard.

Matériel complémentaire — Le Bois-Gouët: 10 ex., coll. Gunst (ex coll. Haandrikman); 1 ex. (cf), coll.

Nieulande coll. 7 coll. LR. van (ex Cadée). St-Aignan: ex.,

— Derivatio nominis Du latin callosus = du de Prunum à cal de Prunum. calleux, et nom genre :

Description — Coquille ovalaire, à spire courte mais à suture visible, à péristome épaissi dans son

Le labre des chez les ensemble. porte intérieurement crénulations, prolongées vers l'intérieur jeunes mais chez les adultes seules les trois antérieures Le bord columel- pas (où ou quatre sont allongées). laire porte six plis décroissants; le callus se renfle en un bourrelet qui se prolonge jusqu'au premier

la limité fort les des accroissements successifs tour de spire. Le limbe, par un funicule, porte marques de l'encoche du canal siphonal. La décoration est formée de neufbandes spirales sombres.

Discussion — Cette curieuse de Prunum espèce Gibberula ressemble à certains récents, avec un callus

le columellaire pariétal largement développé (d'où nom), recouvrant presque l'apex, et un bord assez creusé.

Le de sombres de l'ornementation semble variable les nombre bandes assez avec l'âge, jeunes montrant jusqu'à 14 bandes.

Gibberula la de callosité Cette se distingue de toutes ses congénères par particularité sa pariétale,

les de la Par elle G. Nous qui remonte sur tours spire. son galbe général, rappellerait un peu pusilla.

connaissons d'autre de Gibberula dont l'ornementationsoit formée de bandes ne pas non plus espèce spirales continues.

? Closia elle s'en Par certains caractères, G. prunicallosa rappelle inadspecta; distingue par sa plus

taille canal échancré. grande et surtout par son siphonal nettement

Gibberula pusilla (Edwards, 1854)

Planche 2, fig. 23

1854 18, Marginella pusilla Edwards, p. 143, pl. fig. 6a-6c.

1888 barreti Morlet, 215, 10, 6 Marginella p. pl. fig. (non fig. 4).

1889 Edw. - 209, 6, 22-23. Marginella ( Cryptospira) pusilla Cossmann, p. pl. fig. 18

1899 - 97. Cryptospira (Gibberula) pusilla (Edw.) Cossmann, p.

- 1902a Cryptospira (Gibberula) pusilla (Edw.) Cossmann, p. 59.

1913 Cryptospira (Gibberula) pusilla (Edw.) - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208bis-4.

1957 Marginella barreti Morlet - Peck, p. 75.

1960 Gibberula barreti Morlet - Glibert, p. 83.

Gibberula - & Le 1979 pusilla (Edwards) Gougerot Renard, p. 7, fig. 9.

1981 Gibberula - van Nieulande, 51, 2, 1. pusilla pusilla (Edwards) p. pl. fig.

— coll. = = Matériel La Close: 18 ex., Berthelin; 1 ex. (pl. 2, fig. 23, H 5,2 mm, D 3,1 mm), coll. LR,

dédit R. Lie. Le Bois-Gouët: 1 coll. LR. ex.,

Discussion — Nous n'avons pu retrouver qu'un seul exemplaire, bien typique. Cependant la collection

Berthelin 19 de La il curieux comporte exemplaires indiqués comme provenant Close; est que cette

soit localisée à alors n'est dans l'Auversien le espèce pratiquement ce gisement, qu'elle pas rare et

Marinésien du Bassin de Paris; notons qu'elle existe aussi au Lutétien (à La Ferme-de-l'Orme), où

elle n'avait pas été signalée jusqu'ici.

Le des des accessoires du cal système plis columellaires, avec plis portés par un gonflement parié-

tal, rappelle beaucoup celui de G. geslini, mais cette dernière espèce est plus grande, avec un galbe

ovale. plus allongé, non

Gibberula ovulata (Lamarck, 1803)

Planche 2, figs 24-25

1803 ovulata vélin Marginella Lamarck, p. 61; 3, fig. 13.

1805 ovulata - Lamarck, 226, 44, 10. Marginella p. pl. fig.

1835 Marginella ovulata Lamk. - Deshayes, p. 709, pl. 95, fig. 12-13.

Lamk. - 1865 Marginella ovulata Deshayes, p. 554.

1880 Marginella ovulata Lamk. - Vasseur, pl. 2, fig. 25-26.

- 1889 Marginella (Cryptospira) ovulata Lamk. Cossmann, p. 208.

1889 Marginella (Cryptospira) ovulata var. polyptycta Cossmann, p. 208.

- 1897 Marginella (Cryptospira) ovulata Lamk. Cossmann, p. 229, pl. 7, fig. 1-2.

1899 ovulata - 96, 12-13. Cryptospira (Gibberula) (Lamk.) Cossmann, p. pl. 4, fig.

- 1902a Cryptospira (Gibberula) ovulata (Lamk.) Cossmann, p. 59.

1913 Cryptospira (Gibberula) ovulata (Lamk.) - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208bis-l.

1913 Cryptospira (Gibberula) suboliva (Cossm.) - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208bis-8.

1917 Cryptospira (Gibberula) ovulata (Lamk.) - Cossmann in Vasseur, pl. 2, fig. 25-26.

1938 Persicula (Bullata) ovulata Lmk. - Chavan & Dupuis, p. 534-535.

1941 Persicula Lmk. - 498. (Bullata) Chavan, p.

1955 Persicula ovulata - 343, 85, 13. (Gibberula) (Lamk.) Korobkov, p. pl. fig.

1960 Gibberula ovulata Lamarck - 85 Le Glibert, p. (Fresville, Bois-Gouët).

1979 Gibberula ovulata (Lamarck) - Gougerot & Le Renard, p. 7.

- & 1979 Gibberula ovulata (Lamarck) var. polyptycta (Cossm.) Gougerot Le Renard, p. 7, fig. 10.

1980 Gibberula ovulata Cossm. - Dolin, Dolin & Le Renard, 43. polyptycta p.

Gibberula - 1980 ovulata Lamarck Fischer, p. 322, pl. 156, fig. 1.

1981 Gibberula - ovulata (Lamarck) van Nieulande, p. 52, pl. 2, fig. 3.

1981 - Gibberula ovulata (Lamarck) f. polyptycta van Nieulande, p. 52.

1982 Gibberula ovulata (Lmk) - Brébion; p. 132 (Saint-Aignan).

Matériel — Le Bois-Gouët: 2 H = D = coll. 1 coloré ex. (pl. 2, fig. 24, 7,2 mm, 5,4 mm), LR.; ex. (pl.

H = 2, fig. 25, = 6,1 mm, D 3,5 mm), coll. LR; 1 ex. sénestre, coll. LR. St-Aignan: 3 ex., coll. LR.

Discussion — Il d'une ici dans le Bassin de Paris. Tous les s'agit espèce beaucoup plus rare que exem-

à la forme à columellaires nombreux plaires appartiennent polyptycta, plis plus que dans la forme

typique; mais nous n'avons pas maintenu cette distinction, qui nous paraît superflue. 19

La individu altération différentielle coloré de très figure 25 (pl. 2) représente un qu'une a façon

contrastée mais problablement sans rapport avec la décoration réelle.

Gibberula suboliva (Cossmann, 1889)

Planche 2, fig. 26

1889 Marginella (Cryptospira) suboliva Cossmann, p. 211-212, pl. 7, fig. 14 (Hautteville).

- 1897 Marginella (Cryptospira) suboliva Cossm. Cossmann, p. 230, pl. 7, fig. 7-8.

1899 suboliva - 97. Cryptospira (Gibberula) (Cossm.) Cossmann, p.

1901 Cryptospira (Gibberula) suboliva (Cossm.) - Cossmann & Pissarro, p. 31, pl. 9, fig. 5.

- 1902a Cryptospira (Gibberula) suboliva (Cossm.) Cossmann, p. 59.

1955 Persicula (Gibberula) suboliva (Cossm.) - Korobkov, pl. 85, fig. 14-15.

1960 Gibberula suboliva Cossmann - 86 Glibert, p. (Le Bois-Gouët, Fresville).

- & 1979 Gibberula suboliva (Cossm.) Gougerot Le Renard, p. 7, fig. 11.

1981 Gibberula suboliva (Cossmann) - van Nieulande, p. 52-53, pl. 2, fig. 4.

1982 Gibberula suboliva (Cossm.) - Brébion, p. 132 (Saint-Aignan).

non 1913 Cryptospira (Gibberula) suboliva Cossm. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208bis-8.

Matériel — 3 H = D = coll. LR. Le Bois-Gouët: 5 St-Aigiian: ex. (pl. 2, fig. 26, 8,5 mm, 4,3 mm), ex.,

coll. 8 coll. RGM 227 3 coll. Keukelaar-van den 4 coll. Nieulande LR; ex., 832; ex., Berge; ex., van

(ex coll. Cadée); 2 ex., coll. Gunst (ex coll. Haandrikman); 25 ex., coll. Cossmann (n. 5608d). Haut-

teville: 1 ex., coll. Cossmann (n. 5608). Néhou: 5 ex., coll. Pruvost; 11 ex., coll. LR.

Discussion — Dans sa description originale, Cossmann cite cette espèce d'Acy-en-Multien, du

Ruel le Bassin de de Hautteville Guépelle et du dans Paris, et et de Fresville dans le Cotentin; sa

celle être du figure est d'un individu d'Acy: le type doit considéré comme Bassin parisien. Cepen-

n'avons d'individu alors n'est dans dant, nous jamais pu y retrouver certain, que l'espèce pas rare

l'Ouest de la France.

Le galbe oliviforme est bien caractéristique; les crénulations internes du labre se prolongent en

profondeur.

Gibberula acutispira (Cossmann, 1889) var. subconcava (Cossmann)

Planche 2, fig. 27

1889 Cossmann, 210, 7, 12. Marginella (Cryptospira) acutispira p. pl. fig.

1889 var. subconcava 210, 13. Marginella (Cryptospira) acutispira Cossmann, p. pl. 7, fig.

- 1899 Cryptospira (Gibberula) acutispira (Cossm.) Cossmann, p. 97.

1901 Cryptospira (Gibberula) acutispira (Cossm.) - Cossmann & Pissarro, pl. 31, pl. 9, fig. 1-2.

1913 Cryptospira (Gibberula) acutispira Cossm. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208bis-6.

- 1960 Gibberula acutispira Cossmann Glibert, p. 83 (Fresville).

1979 Gibberula var. subconcava - & Le Renard, 8. acutispira (Cossm.) Gougerot p.

f. - 1981 Gibberula acutispira (Cossmann) subconcava van Nieulande, p. 53-54.

= = Matériel — Gourbesville: coll. Fresville: 1 ex. (pl. 2, fig. 27, H 4,4 mm, D 2,2 mm), LR. 1 ex.,

coll. Pruvost. Hautteville: 1 ex., coll. Cossmann (n. 5608aa, sub nomine suboliva). Le Bois-Gouët: 1

ex., coll. Gunst (ex coll. Haandrikman).

Discussion — Cette forme semble rare dans 1 Ouest de la France, mais les exemplaires trouves corres-

pondent bien à la variété subconcava telle qu'elle a été définie dans le Bassin de Paris. Quant à l'exem-

de la collection le à la G. plaire Cossmann, sa spire plus courte fait se rapporterplutôt forme nominale

acutispira. 20

Gibberula eliopsis nov. sp.

Planche 2, fig. 28

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Néhou.

= = — H D coll. 3 coll. Série-type Holotype (pl. 2, fig. 28, 8,0 mm, 3,8 mm), MNHN-4370; paratypes,

RGM - Le Renard. MNHN-4371; 2 paratypes, coll. 227 759 Leg.

= — = à d'Oliva existait Derivatio nominis Du grec èXocia olive, et o<|nç aspect: aspect (il déjà une Margi-

nella Nous olivaeformis Kiener). considérons eliopsis comme une forme latinisée, adjective.

— à de de l'ordre du Description Coquille en forme d Olivella, spire trois tours relativement allongée,

de la totale. La subcanaliculée mais surmontée quart hauteur ligne de suture, irrégulière, est par une

mince bande tout-à-fait lisse, alors que le reste de la coquille porte des stries d'accroissement nettes et

coudées à la assez régulières, de direction orthocline et suture. Le dernier tour est constitué dans son

1/5 d'une Il à base fasciole limitée funicule très supérieur rampe un peu concave. porte sa une par un

la surface de la stries d'accroissement net; fasciole porte des courbes et de direction générale trans-

reflétant la forme de l'encoche antérieure du canal L'ouverture bord verse, siphonal. a un pariéto-

columellaire creusé, portant sur un cal bien délimité deuxplis antérieurs forts, coupés en biseau à leur

extrémité, et deux plis postérieurs plus faibles qui semblent prolonger le funicule du limbe. Le bord

intérieurement de denticules arrondis très labial, épais, porte une rangée nets, non ou peu prolongés

dans l'intérieur de le du de face l'ouverture; profil labre, tant que latéralement, est légèrement con-

le labre coudé à 1/5 à à moitié de la hauteur cave; est brusquement son supérieur, peu près totale,

la du dernier limite la infrasuturale. provoquant subangulosité tour qui rampe

Discussion — Nous avions d'abord considéré cette forme comme un morphotype extrême de Gibberula

des la distincte. acutispira, mais la grande constance caractères justifie en fait séparation d'une espèce

La des 26 et 27 montre seulement d'une de comparaison figures (pl. 3) qu'il ne s'agit pas exagération

G. acutispira var. subconcava; des caractères importants lui son tout-à-fait particuliers: la relative peti-

tesse de l'ouverture, le système des plis columellaires, la forte fasciole, enfin la bande suprasuturale.

surface Le découpage de la en bandes spirales rappelle ce que l'on observe sur les Olividae; ce

lié à le choisi. caractère, une convergence dans galbe général, explique le nom

Cette espèce semble restreinte au gisement de Néhou.

Glabella allixi (Cossmann, 1919)

Planche 3, figs 29-30

1919 Cryptospira (Gibberula) Allixi Cossmann, p. 69, pl. 1, fig. 67-69.

1979 allixi - & Marginella (Glabella) (Cossm.) Gougerot Le Renard, p. 8-9, fig. 15.

1981 allixi - Marginella (Glabella) (Cossmann) van Nieulande, p. 54, pl. 3, fig. 2.

Matériel — Le Bois-Gouët: H= D= coll. Cossmann holotype (pl. 3, fig. 29, 1,8 mm, 1,1 mm), (n.

I et coll. 19 coll. 16866); 2 paratypes, coll. Cossmann (n. 16866 II); 83 ex., LR; ex., RGM 227 833; 2

coll. Keukelaar-van ex., den Berge; 5 ex., coll. van Nieulande (ex coll. Cadée); 3 ex., coll. Gunst (ex

coll. Haandrikman). St-Aignan: 80 ex., coll. LR; 10 ex., forme globuleuse, coll. LR. Gourbesville: 3

H = D = coll. ex. juv. (cf) (pl. 3, fig. 30, 0,9 mm, 0,5 mm), LR. Campbon: 2 ex., coll. LR. Fresville:

25 coll. 1 coll. Pruvost. Hautteville: 2 coll. LR. Néhou: 88 coll. 57 ex., LR; ex., ex., ex., LR; ex.,

var. à labre crénelé, coll. LR. 21

— Cette abondante les de Cossmann le laissent Discussion espèce est beaucoup plus que textes ne sup-

l'avons retrouvée dans les étudiés: elle doit à taille poser; nous tous gisements probablement sa petite

à la des recherches. extrême. La d'avoir échappé plupart Sa variabilité est forme typique, assez tri-

a un labre haut la très le labre est réfléchi vers l'extérieur et gone, qui remonte plus que spire plate;

dans les forment série s'atténue présente un large méplat l'ouverture; plis pariétaux une qui en

haut l'ouverture Sur de nombreux remontant presque jusqu'en de (pl. 3, fig. 29). exemplaires, toute

série n'est visible la de face: il faut les rechercher dans la la des plis pariétaux pas sur coquille vue pro-

fondeur de l'ouverture.

Les individus jeunes (pl. 3, fig. 30) ont un galbe plus cylindrique, avec une ouverture étirée en

très saillanteà labre réfléchi l'intérieur dans ils hauteur, son sommet, et un vers sa partie moyenne;

nombre de ne portent qu'un réduit plis pariétaux.

individus de Néhou labre à Une forte proportion des présente un crénulations internes; qu'il ne

d'une variété attesté l'existence à labre seulement s'agisse que est par d'exemplaires partiellement ou

faiblement crénelé.

Glabella allixi (Cossmann, 1919) var. inflexa nov. var.

Planche 3, figs 31-32

— Matériel 43 H = D = coll. LR. Le Bois-Gouët: 18 St-Aignan: ex. (pl. 3, fig. 31, 1,9 mm, 1,2 mm),

coll. 1 H = D = coll. LR. Fresville: 5 coll. ex., LR; ex. (cf) (pl. 3, fig. 32, 4,2 mm, 2,4 mm), ex., LR;

1 Pruvost. 1 LR. ex. (cf), coll. Néhou: ex., coll

— de la forme Discussion Cette nouvelle variété se distingue nominale par sa forme plus allongée et

labre réfléchi l'extérieur plus étroite, sa spire plus saillante et non dépassée par le labre, par son non à

enfin inflexion le de l'axe de la visible mais à l'intérieur, par l'apparente (d'où nom) coquille, surtout

dûe du labre aurions forme en vue dorsale, au rétrécissement en son milieu. Nous séparé cette comme

s'il n'avait existé des individus formant évident. Mais la des espèce passage grande majorité coquilles

se laisse facilement répartir.

forme ressemble Volvarina Elle Par son galbe allongé et son labre à profil concave, cette à bouryi.

diffère nombreux lieu Sur en par sa spire encore plus réduite, et par ses plis plus (six au de quatre). l'un des du Bois-Gouët la ressemblance le fait exemplaires (non figuré), est encore amplifiée par que

les dans la seuls les deux plis antérieurs sont visibles de face, quatrepostérieurs s'arrêtant profondeur

de l'ouverture.

Le plus grand individu du Bois-Gouët (pl. 3, fig. 32) a une très grande ressemblance avec cer-

Roth & 7 tains Cystiscus Stimpson, 1865 (voir par exemple Cystiscus palantirulus Coan, 1968, pl. fig.

17-18): même galbe général, mêmes columelle et plis columellaires, même partie abapicale "tordue" lorsqu'on regarde la coquille de dos.

Glabella allixi (Cossmann, 1919) var. ogivula nov. var.

Planche 3, fig. 33

= — 4 H = D LR. Le Bois-Gouët: 4 Matériel St-Aignan: ex. (pl. 3, fig. 33, 1,3 mm, 1,0 mm), coll. ex.,

coll. LR. Fresville: 1 ex., coll. LR.

Discussion — individus à variété très Les quelques que nous rapportons cette ont une galbe particulier,

tout-à-fait laisse voir de face l'extrémité de elle se raccorde au en ogive; la spire, plane, ne que l'apex; 22

du dernier très serré. La antérieure du dernier reste tour par un arc partie tour a un profil en parabole régulière et symétrique. Les plis colummellaires montrent une tendance au dédoublement.Le labre

réfléchit ne se pas.

avis d'une Il ne s'agit à notre que variation morphologique extrême de G. allixi, comme le

montrent les nombreux individus intermédiaires avec la forme typique. L'aspect de petite ogive a

valu son nom à cette variété.

Glabella mirula (Cossmann, 1897)

Planche 3, fig. 34

1897 Marginella (Egouena) mirula Cossmann, p. 227-228, pl. 7, fig. 21.

1899 mirula Cossm. - Marginella (Eratoidea) Cossmann, p. 88.

1901 mirula Cossm. - Cossmann & Marginella (Eratoidea) Pissarro, p. 30, pl. 8, fig. 32.

= — Bois-Gouët: = Matériel Le holotype (pl. 3, fig. 34, H 4,5 mm, D 2,9 mm), coll. Cossmann (n.

coll. RGM 227 884. 9494); 1 ex.,

Discussion — Nous donnons une nouvelle figure du magnifique type de Cossmann. La photo originale

En est trop petite; elle donne l'impression de "bougé", le labre semblant dédoublé. fait, il ne s'agit nullementd'un défaut de de le rebord du labre effectivement deux prise vue: est partagé en zones par

ride très la interne étant festonnée de nombreux tubercules dentiformes irré- une nette, zone par assez

minces la moitié de guliers. Les quatre plis columellaires, et élevés, occupent inférieure l'ouverture.

La raison conduit à transférer du Eratoidea à Glabella à qui nous l'espèce genre sera expliquée pro- pos de la variété edentula qui suit.

Glabella mirula (Cossmann, 1897) var. edentula nov. var.

Planche 3, figs 35-36

= = — Gourbesville: H D coll. LR. Matériel 1 ex. (pl. 3, fig. 35, 5,2 mm, 3,5 mm), St-Aignan: 1 ex.

H D = LR. juv. (pl. 3, fig. 36, = 2,0 mm, 1,2 mm), coll.

— le Discussion L'exemplaire de Gourbesville a la plus grande ressemblance avec type de G. mirula.

La seule des du interne du labre: différence réside en l'absence tubercules bord ici n'existe qu'une

tout-à-fait lisse le terminée à extrémité renflement zone (d'où nom), son supérieure par un correspon- dant des tubercules de G. mirula. de cette avec la festonnée de au plus gros L'homologie zone portion

G. mirula si évidente l'on en vient à considérer comme secondaire la est cependant que d'importance présence des crénulations du labre de la forme typique.

Or la variété edentula présente de nombreux points communs avec une autre espèce: G. nitidula

de G. nitidula de dédoublement Deshayes, du Lutétien du Bassin Paris; si le labre de ne présente pas

la (même lorsque coquille atteint une grande taille), tous ses autres caractères sont concordants: galbe général, minceur de la coquille, système des quatre plis columellaires minces et tranchants, canal siphonal et dépression postérieure du labre.

Il résulte si mirula être maintenue elle certainement en que, l'espèce peut séparée, est congénère de G. transférée du Eratoidea où l'avait Coss- nitidula, ce qui explique que nous l'ayons genre placée mann.

Nous avons considéré arbitrairement que le jeune exemplaire de Saint-Aignan appartenait à la variété edentula mais rien de il aurait ; ne permet savoir si, à l'âge adulte, ou non acquis un labre fes- 23

écarter tonné. Il pourrait d'ailleurs tout aussi bien s'agir d'unejeune G. nitidula. On ne peut non plus

l'hypothèse qu'il s'agisse d'unejeune Stazzania dichotomoptycha var. undulata, du même gisement (voir

dont le très normalement des pl. 5, fig. 65), galbe est semblable, mais qui porte plis bifides.

Euryentome falserato nov. sp.

Planche 3, fig. 37

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Gourbesville, Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

— Gourbesville: H = D = coll. MNHN-4372 Série-type holotype (pl. 3, fig. 37, 1,1 mm, 0,9 mm),

-Leg. Le Renard. St-Aignan: 5 paratypes, coll. MNHN-4373 - Leg. Le Renard.

Derivatio nominis — Du latin = du de falsus faux, et nom genre Erato.

— Très tout-à-fait Description petite coquille globuleuse, à spire très peu proéminente, à dernier tour

embrassant. L'ouverture, en forme de fente arquée et dilatée à ses deux extrémités, comporte un

labre bord interne série de denticules. Le bord columel- peu épaissi et portant sur son une régulière

la de la de laire, sur moitié hauteur l'ouverture, porte quatre plis s'arrêtant en profondeur et prolon-

chevrons. gés par des arcs ou La portion pariétale supérieure est munie à l'instar du labre d'un ou de

denticules. Au niveau de raccord le labre fortementencoché canal plusieurs son suturai, est par un

anal bien dessiné limité de d'autre denticule. Le canal et part et par un siphonal, proéminent, est

rétroussé du côté opposé au labre.

Discussion — Cette nouvelle très espèce présente une remarquable convergence d'aspect avec certains

de des Eratoidae. Plus il à très représentants la famille curieusement encore, existe Saint-Aignan un

petit Erato inédit, presqu'identique à Euryentome falserato, de taille presqu'aussi petite, de même galbe,

de même forme d'ouverture: il diffère l'absence des columellaires caractéristi- ne que par quatre plis

des série de denticules ride limitantla lame ques Marginellidae, remplacés par une alignés sur une

de deux interne l'ouverture. Il s'agit d'un bel exemple d'espèces-sosies appartenant à familles diffé-

rentes.

Le Cossmann convient les genre Euryentome parfaitement pour cette espèce, puisqu'il regroupe

formes ératoïdes à canal anal découpé (d'où son nom). L'espèce-type, E. silabra (Palmer) ( = crassi-

labra de l'Eocène de été bien Conrad), l'Alabama, a figurée par Dockery (1980, p. 123, pl. 40, fig. 4).

Nous à la sinon à Erato. Nous ne voyons pas quoi nous pourrions comparer présente espèce, un

discuterons à propos de Stazzania gougeroti de l'apparente analogie des deux espèces.

Euryentome falserato var. trigonula nov. var.

Planche 3, figs 38-39

Matériel — 1 ex. H= D= coll. 33 St-Aignan: (pl. 3, fig.> 38, 1,2 mm, 1,0 mm), MNHN-4374; ex.,

coll. MNHN-4375; 4 ex. (cf), coll. LR; 8 ex., var. (pl. 3, fig. 39, H= 1,4 mm, D= 1,0 mm), coll.

LR. Le Bois-Gouët: 5 coll. LR. Néhou: 3 coll. LR. ex., ex.,

Description — Très petite coquille, trigone, à spire très proéminente, à ouverture rectiligne oblique. Le

labre le denticule droit, peu épaissi, porte un alignement de denticules; supérieur, un peu plus fort

limite canal anal bien du limité denticule que les autres, un creusé; l'autre bord canal est par un 24

haut Les s'arrêtent pariétal placé. quatre plis columellaires, qui en profondeur, sont prolongés par

à de des arcs ou chevrons, reliés une ride longitudinale qui remonte jusqu'au sommet l'ouverture. Le

canal antérieur creusé droit. est peu et

Discussion — Cette variété présente les caractères essentiels d'Euryentome falserato, mais sa forme tri-

et d'où elle tire entraîne différence tout gone non sphérique, son nom, une d'aspect importante, ce

qui est courbe dans falserato typique tendant à devenir ici rectiligne.

forme à à ovalaire. Il existe une autre (pl. 3, fïg. 39), spire plus proéminente et galbe plus

Stazzania columbellina (Deshayes, 1865)

Planche 3, fig. 40

27-29. 1865 Marginella columbellinaDeshayes, p. 552, pl. 104, fig.

1865 Charlesworth - 27-29. Marginella bifidoplicata Deshayes, p. 552, pl. 104, fig.

1889 Marginella (s. str.) bifidoplicata Charlesworth, var. columbellina Desh. - Cossmann, p. 206.

1897 Marginella (s. str.) bifidoplicata Charlesw. - Cossmann, p. 226, pl. 7, fig. 31.

Charlesw. - 89. 1899 Marginella (Stazzania) bifidoplicata Cossmann, p.

1902a Charlesw. - Cossmann, 59. Marginella (Stazzania) bifidoplicata p.

1908 Marginella bifidoplicata Charlesworth var. suffusa Pezant, p. 9, pl. 6, fig. 10 (non fig. 9).

1913 Marginella (Stazzania) bidifoplicata Charles Worth. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-12.

- 1913 Marginelle (sic) bifidoplicata var. suffecta Pezant Cossmann, p. 199 ( = columbellinaDesh.).

1947 Marginella bifidoplicata Ch. Worth. - Furon & Soyer, p. 181, pl. 26, fig. 208-12.

- 1960 Marginella (Stazzania) bifidoplicata columbellina Deshayes Glibert, p. 90.

columbellinaDesh. - & 1979 Marginella (Stazzania) bifidoplicata var. Gougerot Le Renard, p. 11.

1979 Charlesw. in Edw. - & Le 11, 22. Marginella (Stazzania) bifidoplicata Gougerot Renard, p. fig.

1979 var. Pezant - & Le Renard, Marginella (Stazzania) bifidoplicata suffusa Gougerot p. 11.

1981 Marginella (Stazzania) bifidoplicata forma columbellina Cossmann, 1889 - van Nieulande, p. 57.

1981 Edwards forma Pezant - van Nieulande, 57. Marginella (Stazzania) bifidoplicata suffusa p.

1854 Charlesworth - Edwards, non Marginella bifido-plicata p. 139, pl. 18, fig. 2a-2g.

Matériel — Gourbesville: 3 H = D= coll. LR. Néhou: 25 ex. (pl. 3, fig. 40, 4,5 mm, 1,7 mm), ex., coll. LR. Le Bois-Gouët: 21 coll. RGM 227 834 nom. 12 coll. ex., (sub bifidoplicata). St-Aignan: ex.,

LR; 13 ex., coll. LR.

Discussion — Le été utilisé ensemble de nom bifidoplicata a jusqu'ici pour regrouper un coquilles

éocènes très caractérisées leur leurs columellaires à variables, par galbe non trigone et par plis terminaison La bifide. véritable S. bifidoplicata Charlesworth (qui date en fait de 1851: voir Wrigley,

mais seulement les de Barton 1944-1945, p. 61) ne se rencontre pas en France, en Angleterre; coquilles

dont ont un galbe biconique assez trapu, des plis à bifurcation très forte, et un labre épais le rebord interne est marqué par une carène longitudinale. Dans le Bassin de Paris, la plupart des individus

considérés des comme des S. bifidoplicata (ou comme variétés de cette espèce) montrent un galbe beaucoup plus ovale et allongé, sans angulation; leurs plis columellaires sont plus discrètement

il convient bifurqués: de les rapporter à une espèce distincte. Le nom le plus ancien utilisable pour

mais cette espèce est columbellina Deshayes, indiqué, en relation avec une figure, en 1865, aussitôt ramené en synonymie de bifidoplicata.

Dans l'Eocène de l'Ouest de la France, à côté des assez nombreuses S. columbellina, existent des

formes de la plus nettement biconiques et subanguleuses, qui se rapprochent davantage S. bifidopli-

les retrouverons rattachées à Elles existent cata; nous un peu plus loin, cette espèce. aussi, quoique

dans le Bassin de rencontre très de S. rares, Paris; on y même, au Marinésien, une espèce proche bifi- doplicata: S. abnormis Morlet. 25

Stazzania columbellina (Deshayes, 1865) var. ringens nov. var.

Planche 3, figs 41-44

- & 1901 Marginella (Stazzania) bifidoplicata Charl. Cossmann Pissarro, p. 28, pl. 9, fig. 9 (Fresville).

"variété bourrelet labial crénelé" - 1908 Marginella bifidoplicata Charlesworth, à Pezant, sep. p. 9.

1981 Edwards - Nieulande, 2 58. Marginella (Stazzania) bifidoplicata van text-fig. p.

= Matériel — Néhou: 28 H D= coll. ex. (pl. 3, fig. 41, 3,5 mm, 1,8 mm), LR; 1 ex. (pl. 3, fig. 42,

= D = coll. H = D = coll. Pruvost. Le H 4,3 mm, 1,8 mm), LR; 1 ex. (pl. 3, fig. 43, 2,7 mm, 1,5 mm),

Bois-Gouët: 9 var.? H = D = coll. 1 coll. ex., autre (pl. 3, fig. 44, 3,2 mm, 1,5 mm), LR; ex., Dolin; 1

coll. Cossmann sub nomine 8 coll. LR. ex., (n. 3686aa, dentifera). St-Aignan: ex.,

Matériel du Bassin de Paris — Barisseuse: 1 coll. Keukelaar-van den in ex., Berge (fïg. van Nieulande,

1981 p. 58); 3 ex., coll. Pacaud. Baron: 1 ex., coll. Pacaud. Hérouval - Les Vignettes: fide Pezant

(1908).

Discussion — Cette forme présente un galbe assez semblable à celui de S. columbellina. Elle s'en dis-

chez denticulations très tingue par la présence (inhabituelle les Stazzania) de nettes portées par l'angle

interne du le du du tuber- bourrelet labial; renflement supérieur bord labre est développé en un fort

denticules dessine cule dentiforme, souvent dédoublé à son sommet; le reste des une chaîne assez

régulière et incurvée; les crénulations du labre sont souvent prolongées vers l'intérieur de l'ouverture.

Les plis columellaires sont généralement nettement bifurqués, parfois à bifurcation seulement ébau-

même mais à la des- chée, parfois non bifurqués infléchis (la partie infléchie correspondant branche

cendante d'un Il serait inexact de les individus à bifur- pli bifurqué). rapporter plis non franchement

à S. var. il bien évident les ci-dessus mentionnés qués dentifera valens, car est que tous spécimens

appartiennent à la même forme (y compris l'exemplaire le plus allongé, pl. 3, fig. 42).

variété été l'Auversien Il faut noter que cette a aussi déjà trouvée dans du Bassin de Paris, où elle

semble très rare. Son nom traduit l'aspect de l'ouverture, qui ressemble à une bouche grimaçante.

La figure 44 (pl. 3) représente peut-être une variété un peu différente, à ouverture plus droite, à

canal mieux renflement la antérieure dernier siphonal formé, et avec un de partie du tour qui déter-

mine un faible bec à la base du labre; enfin il existe une ride pariétale qui remonte jusqu'au sommet

de l'ouverture.

— de de 10 Remarque Sur 30 nos exemplaires Néhou, présentent une spire tranchée ou "râpée"

par un gastéropode prédateur (Naticidae ou Muricidae ?); l'attrait particulier pour les prédateurs de

à l'espèce est sans doute mettre en relation avec des caractéristiques écologiques inhabituelles.

seule la la de la des denti- Curieusement, variété ringens montre ce phénomène; signification présence

du culations labre n'est peut-être pas aussi anodine qu'elle ne le paraît.

Stazzania bifidoplicata angulata nov. subsp.

Planche 4, fig. 45

- & 1901 Marginella (Stazzania) contabulata Desh. Cossmann Pissarro, p. 28-29, pl. 10, fig. 10.

1981 Edwards forma Marginella (Stazzania) bifidoplicata angulata van Nieulande, p. 40, p. 58, pl. 4, fig. 2a-2b.

Matériel — Le Bois-Gouët: 7 ex. H = D = coll. 6 coll. (pl. 4, fig. 45, 4,2 mm, 2,2 mm), LR; ex., Dolin;

5 = ex. (cf) (H 8,5 mm), coll. LR; 2 ex., coll. Gunst (ex coll. Haandrikman). St-Aignan: 2 ex., coll.

LR. Néhou: 3 coll. LR. Hautteville: ex., 1 ex., coll. LR. 26

Discussion — nombreux forme facilement le Les assez exemplaires de cette sont séparables par galbe

niveau coude subanguleux du dernier tour (surtout visible au du contour du labre, qui dessine un

à La de deux cônes de même abrupt sa partie supérieure). coquille apparaît comme formée hauteur

mais de diamètres accolés leur base. La antérieure du dernier dessine différents, par partie tour un

cou un peu excavé. Les plis columellaires sont irréguliers et biscornus.

Des individus tout-à-fait analogues ont été rapportés dans plusieurs gisements du Lutétien du

"forma de Fer- Bassin de Paris comme angulata ” par van Nieulande; nous désignons l'exemplaire

RGM d'une court figuré (coll. 225 067) comme le type nouvelle sous-espèce. Pour la description ori-

à la de Nieulande forme existe ginale, on se reportera diagnose van (1981, p. 59). Signalons que cette aussi dans l'Auversien du Bassin de Paris, à Baron.

Stazzania bifidoplicata angulata var. crenilabrum nov. var.

Planche 4, fig. 46

Matériel — Néhou: 4 ex. H = D= coll. 2 coll. Pruvost. (pl. 4, fig. 46, 4,2 mm, 1,9 mm), LR; ex.,

Discussion — Comme S. il existe aussi S. variété à labre pour columbellina, pour bifidoplicata angulata une

les caractères les denté. Tous autres restant mêmes, en particulier la forme biconique et la présence

d'un il doit bien ne d'un variant laissons de cou excavé, s'agir que morphologique, que nous au rang variété, et nommons en fonction de sa particularité.

Stazzania bifidoplicata (Charlesworth, 1851) var. monodonta nov. var.

Planche 4, fig. 47

Matériel — 1 H = D = coll. coll. St-Aignan: ex. (pl. 4, fig. 47, 3,6 mm, 1,9 mm), MNHN-4376; 6 ex.,

MNHN-4377. Le Bois-Gouët: 3 coll. 4 coll. Cossmann sub nomine denti- ex., LR; ex., (n. 3686bb,

1 835. fera); ex., coll. RGM 227

— Petite de forme à moins du tiers de Description coquille biconique arrondie, spire occupant un peu

totale. Les Le la hauteur tours un peu convexes sont séparés par une suture bien marquée. rapport de la hauteur totale au diamètre de deux. Le fortement bourrelet dépasse peu labre, épaissi par un lisse,

à très porte intérieurement son quart supérieur un fort renflement conique. Le bord columellaire porte quatre plis qui se terminent en chevrons, souvent anastomosés en une ride très contournée qui

semble recouvrir les plis.

Discussion — Devant l'impossibilité de considérer cette forme comme une sous-espèce de S. bifidopli-

bien le du le soit cata, nous la décrivons comme variété, que caractère labre, rappelé par nom, si parti-

culier sein du au groupe bifidoplicata.

Il faut caractère celui Cossmann la noter que ce est précisément qu'a invoqué pour légitimer

création d'un sous-genre au nom évocateur: Dentimargo. Ce sous-genre, élevé en genre, a encore une

utilisation intérêt large de nos jours, notamment pour des espèces actuelles; mais nous doutons de son

les de en ce qui concerne espèces éocènes, qui restent par trop étroitement affiliées au genre-souche

Stazzania. C'est n'avons utilisé dans d'ailleurs pourquoi nous pas Dentimargo cette étude; nous avons

à des variétés à labre crénelé de S. columbellina fort bien déjà signalé propos qu'elles pourraient passer

des variations de S. de et verrons de S. pour dentifera, espèce-type Dentimargo; nous au sujet dentifera

valens saurait mieux la définir S. à var. nov. qu'on ne que comme une bifidoplicata plis non bifurqués!

On les 42 et ou 47 et 93 6 et pourra comparer par exemple figures 90, (pis 3, 4, 7). 27

Stazzania gougeroti (van Nieulande, 1981)

Planche 4, fig. 48

1981 Marginella (Stazzania) gougeroti van Nieulande, p. 59-60, pl. 4, fîg. 5a-5c.

= = Matériel— Le Bois-Gouët: 1 ex. H D coll. LR. 2 (pl. 4, fig. 48, 1,3 mm, 0,9 mm), Campbon: ex.,

coll. LR.

Discussion — Nous n'avons pu trouver parmi les nombreuses petites Marginelles de l'Ouest de la

France vraiment d'exemplaire typique de l'espèce S. gougeroti, dont la forme générale ovale est bien

caractéristique et constante dans le Bassin de Paris. L'individu ici figuré, le mieux conservé, présente bien la même ouverture,mais son galbe général apparaît nettement plus globuleux que celui des

de la de il forme exemplaires région Grignon; en quelque sorte passage à E. falserato (voir pl. 3, fîg.

mais l'absence d'échancrure anale de le classer dans 39), ne permet pas Euryentome.

Stazzania nov. cryptoptycta sp.

Planche 4, fig. 49

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

— H = D = 55 Série-type Holotype (pl. 4, fig. 49, 2,3 mm, 1,2 mm), coll. MNHN-4378; paratypes,

coll. MNHN-4379; 25 paratypes, coll. RGM 227 753 - Leg. Le Renard.

Matériel — Bois-Gouët: complémentaire Le 23 ex., coll. LR; 5 ex., coll. RGM 227 836; 1 ex., coll.

Gunst coll. Néhou: 14 coll. LR. (ex Haandrikman). ex.,

= = Derivatio nominis — Du grec xputrtoç recouvert, caché, et 7ITUXTOÇ plissé: à plis (columellaires) cachés.

— Très de atténuée La à Description petite coquille, galbe conique, fortement en avant. spire, tours

moins hauteur convexes, occupe un peu du tiers de la totale. L'ouverture, rectiligne et étroite, est rétrécie en largeur de part et d'autre. Le labre, lisse, est épaissi dans sa partie moyenne, ménageant

des deux bouts de l'ouverture. Le bord columellaire les trois un élargissement porte quatre plis; pos-

à leur ride déversée térieurs se fusionnent extrémité en une verticale élevée, et paraissant comme

totalement les de la de détachée, qui masque presque les plis et se prolonge sur trois quarts hauteur l'ouverture.

Discussion — Il s'agit d'une espèce à caractères très constants, et des plus faciles à déterminer, tant par

rétrécie à cachés forme La ride son ouverture plis que par sa pointue en avant. pariétale verticale, que l'onretrouve sur un grand nombre d'espèces de l'Ouest de la France (alors qu'elle est exceptionnelle dans celles du Bassin de atteint d'accentuer Paris), ici son développement maximal, au point encore l'étroitesse de l'ouverture.

La de S. mais de présence espèce appartient au groupe stenostoma; aucune autre forme ce groupe ne montre une ouverture aussi rétrécie, avec des plis columellairesaussi dissimulés, ni un galbe coni-

aussi que pointu en avant. 28

Stazzania cf. stenostoma (van Nieulande, 1981)

Planche 4, fig. 50

? 1981 Marginella (Stazzania) stenostoma van Nieulande, p. 58-59, pl. 4, fig. 3-4.

Matériel — Le Bois Gouët: 46 H = D= coll. coll. ex. (pl. 4, fig. 50, 3,0 mm, 1,6 mm), LR; 1 ex.,

Gunst coll. 11 coll. RGM 227 846. (ex Haandrikman); ex., Campbon: 4 ex., coll. LR. St-Aignan: 18

coll. LR. Gourbesville: 2 coll. LR. Hautteville: 10 coll. LR. Néhou: 194 coll. 1 ex., ex., ex., ex., LR;

coll. coll. ex. sénestre, LR; 3 ex., Pruvost. Fresville: 16 ex., coll. LR; 1 ex., coll. Pruvost.

— S. Discussion Le groupe des petites stenostoma, si abondant et varié dans le bassin parisien, présente

ici variabilité moins mais à des une non grande donnant lieu formes différentes.

La forme typique, telle que figurée par van Nieulande, semble très rare ou même absente à

Néhou, où se rencontrent pourtant des exemplaires nombreux et extrêmement divers. La spire

s'allonge plus ou moins, conduisant à un galbe général allant de trapu à oblong. Le renflement du

labre dans offre de variation l'ouver- sa partie moyenne une gamme également étendue, si bien que

de ils ture paraît plus ou moins étroite. Quant aux plis columellaires (toujours au nombre quatre), se

terminent bifurcation diversement ride par une étalée, parfois prolongée par une petite pariétale ver-

ticale.

Stazzania cf. stenostoma (van Nieulande, 1981) var. culter nov. var.

Planche 4, fig. 51

Matériel — Néhou: 1 ex. (pl. 4, fig. 51, H = 2,4 mm, D = 1,1 mm), coll. MNHN-4380; 14 ex., coll.

MNHN-4381; 6 ex., coll. LR. Hautteville: 1 ex., coll. LR.

— Très à la moitié de la hauteur totale. Description petite coquille allongée, ouverture n'occupant que

La spire de deux tours élevés a une suture superficielle. L'ouverture serait large si le labre n'était

étalé dans lame Sous dans le haut sa partie moyenne en une plane et large. cette lame, de l'ouverture,

creusé canal anal de la lame labiale. En est un prononcé, qui émerge par une troncature abrupte avant, le canal siphonal dessine un creux large et profond. Le bord columellaire porte quatre plis

bifurqués à leur extrémité, minces.

Discussion — Malgré leur aspect différent, ces coquilles se rattachent par une série de formes intermé-

diaires à S. cf. elles stenostoma ; montrent des caractères constants, surtout leur spire allongée et leur

labre aplati en lame (qui leur ont valu leur nom: culter = couteau).

De tels exemplaires n'ontjamais été rencontrés dans le Bassin de Paris; ils semblent spéciaux au

rencontré à Cotentin. Cependant nous avons La Ferme-de-l'Orme quelques S. stenostoma avec un

leur moins labre étalé en lame comme ici, mais galbe est nettement allongé.

Stazzania serratula stenostoma nov. subsp.

Planche 4, figs 52-54

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Néhou.

— H = D = coll. Série-type Holotype (pl. 4, fig. 52, 1,7 mm, 1,1 mm), MNHN-4382; 12 paratypes,

coll. MNHN-4383; 6 paratypes, coll. RGM 227 760 - Leg. Le Renard. 29

= Matériel complémentaire — Le Bois-Gouët: 4 ex. (pl. 4, fig. 53, H «= 1,6 mm, D 1,2 mm), coll. LR.

= = coll. LR. Hautteville: Fresville: 8 ex. (pl. 4, fig. 54, H 2,2 mm, D l,3 mm), 1 ex., coll. LR;

St-Aignan: 5 ex., coll. LR.

= Derivatio nominis — Du latin serratus dentelé: à petites dentelures.

Description — Très petite coquille, à spire courte souvent étagée, à suture profonde. Le dernier tour,

dans souvent subanguleux sa partie supérieure (avec une rampe infrasuturale), a un contour trigone.

labial du côté L'ouverture, étroite et rectiligne, a un bord brusquement tronqué postérieur (anal); le bourrelet du labre est hérissé du côté interne par une série de denticules plus ou moins réguliers mais

le denticule forme dent forte. Le bord toujours accentués; supérieur ne pas une plus columellaire,

à leur extrémité des chevrons le droit, porte 4 plis minces, prolongés par allongés non confluents;

le élevé ride mince mais chevron du pli plus est prolongé par une pariétale, constante.

— Cette celle le de la forme Discussion sous-espèce est qui, par son galbe général, se rapproche plus

typique de S. stenostoma (du bassin parisien). Elle se sépare immédiatement par son labre serraté, qu'évoque son nom. Nous n'avons jamais rencontré dans l'Ouest de la France d'individus de même

fait le Bassin de les S. galbe ayant le labre lisse ou faiblement crénelé; ceci, joint au que, dans Paris,

labre d'une stenostoma ont toujours un parfaitement lisse, nous a persuadés qu'il s'agit sous-espèce

géographique bien distincte.

Stazzania stenostoma (van Nieulande, 1981) var. globosa nov. var.

Planche 4, figs 55-56

— = = coll. coll. Gunst Matériel Le Bois-Gouët: 75 ex (pl. 4, fig. 56, H 1,9 mm, D 1,2 mm), LR; 1 ex.,

coll. 9 coll. RGM 227 845. 7 coll. 3 forme à labre (ex Haandrikman); ex., St-Aignan: ex., LR; ex.,

coll. Hautteville: 3 coll. LR. Néhou: 285 coll. 7 coll. LR. denticulé, LR. ex., ex., LR; ex. (cf),

Matériel du Bassin de Paris — 1 H coll. Chaussy: ex. (pl. 4, fig. 55, =1,9 mm, D=l,2 mm),

110 coll. MNHN-4385: 50 ex. coll. LR. Parnes: 3 coll. Gunst coll. MNHN-4384; ex., (cf), ex., (ex

Gunst Haandrikman). Fercourt: 12 ex., coll. LR; 1 ex., coll. (ex coll. Haandrikman). Fontenay-en-

Vexin: 12 ex., coll. LR.

— Très à les sont suture Description petite coquille trapue, spire courte; tours séparés par une superfi-

dernier cielle, accompagnée en dessous par une rampe déprimée, concave. Le tour, qui occupe au moins les trois quarts de la hauteur totale, a un contour gonflé, ovale. Le maximum du diamètre de la

La dessine coquille se situe sensiblement à mi-hauteur totale. partie antérieure, qui un cou net, est creusée canal relativement Le intérieurement renflé par un siphonal profond et large. labre, lisse, est

délimiterde canal Le sur presque toute sa hauteur, sans anal bien individualisé. bord columellaire

à porte quatre plis forts, extrémités renflées et brièvement bifurquées.

Discussion — Dans le Nord-Ouest du Bassin de Paris, cette variété remplace complètement la forme nominale de S. stenostoma, alors qu'elle est absente du reste du Bassin. Elle est le plus abondante à

d'où les individus elle Chaussy, proviennent décrits; se distingue par son galbe général plus court et

forme plus renflé, qui la a valu son nom; les autres caractères correspondent à ceux de la nominale,

le des la du labre. en particulier système plis columellaires et forme de l'épaississement

Certains individus de de taille la labre moins Chaussy, un peu plus grande que moyenne, ont un

des columellaires De fait ils très semblables à cer- épaissi et plis peu ou point bifurqués. ce paraissent tains à de S. entomella tel celui Cossmann & exemplaires spire un peu allongée Cossmann, figuré par 30

Pissarro de il faut noter le de S. de (1913, pl. 66, fig. 208-17) provenant Parnes; que type entomella,

Chaussy lui aussi, présente d'après la figure originale (Cossmann, 1889, pl. 7, fig. 20) une spire net-

tement plus courte.

la forme nombreux Dans l'Ouest de France, cette se montre beaucoup plus variable, avec de

si bien la d'une clairement dans le exemplaires intermédiaires; que séparation sous-espèce, justifiée

ici moins fondée: l'isolement à Bassin de Paris, paraîtrait quelque peu par rapport la forme-souche

(nominale) semble s'y être opérée de façon plus progressive.

Notons enfin à Saint-Aignan l'existence d'une forte proportion d'individus à labre faiblement

crénelé; nous n'avons retrouvé nulle par ailleurs une telle particularité.

Stazzania occidentalis nov. sp.

Planche 4, figs 57-58

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Fres ville.

— H = D= coll. Série-type Holotype (pl. 4, fig. 57, 2,5 mm, 1,4 mm), MNHN-4386; 64 paratypes,

coll. 32 coll. 763 - Le Renard. MNHN-4387; paratypes, RGM 227 Leg.

Matériel — 5 H = D = coll. LR. complémentaire Campbon: ex. (pl. 4, fig. 58, 2,6 mm, 1,5 mm),

— De à la France de Derivatio nominis sa localisation l'ouest de (Bassin Nantes, Cotentin).

Description — Petite coquille biconique ovalaire, à spire courte. Le dernier tour, qui occupe plus des

3/4 de la écartée de la étroite. hauteur totale, comporte une ouverture assez spire, Le bord labial,

dans à renflement interne dentiforme élargi sa partie médiane, comporte son quart supérieur un pro-

noncé, qui contribue à délimiter le canal anal. Le canal siphonal, plutôt étroit, est franchement creusé

raccord dans la portion antérieure de l'ouverture. Le bord columellaire, incurvé au de la columelle et

du bord l'extrémité des pariétal, porte quatre plis bifurqués, minces; plis postérieurs se prolonge ver-

ticalement en une mince ride pariétale.

Discussion — Nous considérons elle facile reconnaître cette forme comme une espèce séparée, car est à

et ne présente pas de formes de passage avec les autres petites formes du groupe stenostoma. Pratique-

ment restreinte au de Fresville où elle elle se surtout son extrémité gisement abonde, distingue par antérieure labre à assez pointure, et par son dent supérieure.

Nous rapportons à cette même espèce, quoiqu'avec un certain doute, quelques exemplaires du

Bassin de Nantes leurs bifides (pl. 4, flg. 58), malgré plis columellaires non et leur spire plus gonflée.

Ces variations peuvent s'expliquer par l'éloignement géographique des deux gisements de Fresville et

de Peut-être Campbon (200 km). s'agit-il d'une sous-espèce géographique. Curieusement, nous

n'avons forme dans les du Bassin nantais. Le pu retrouver cette autres gisements nom adopté pour

limitée à la cette espèce rappelle sa répartition l'Ouest de France.

Stazzania fresvillensis nov. sp.

Planche 4, fig. 59

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Fresville. 31

— H = D = 1 coll. 32 coll. Série-type Holotype (pl. 4, fig. 59, 1,6 mm, mm), MNHN-4388; paratypes,

15 764 - Renard. MNHN-4389; paratypes, coll. RGM 227 Leg.

Derivatio nominis — De la localité-type de Fresville.

— l'avant. La Description Très petite coquille de galbe ovalaire régulièrement atténué vers spire courte

montre une suture superficielle, presque linéaire, ce qui la fait apparaître régulièrement conique. Le

dernier étroite rétrécie les deux lèvres. Le bord tour, piriforme, a une ouverture et par labial, épaissi

laisse subsister canal anal il s'amenuise dessiner sur toute sa hauteur, ne qu'un réduit; en avant, pour

canal Le le second un siphonal plutôt étroit et allongé. bord columellaire, droit, porte quatre plis,

bifide, les deux derniers (supérieurs) étalés à leur extrémité en une crête épaisse et élevée qui les

totalement s'effilant ride incurvée. masque presque et se prolonge en en une pariétale

— Cette limitée où n'est Discussion forme, qui paraît au gisement de Fresville, elle pas rare, a une

deux allure très particulière avec son ouverture aux lèvres épaissies, ce qui permet de la séparer

immédiatement. Elle formes du stenostoma. Son ne montre aucun passage aux autres groupe galbe

général régulièrement ovalaire la rapproche de l'espèce S. gougeroti du Bassin de Paris, en particulier

caractérisée labre d'une variété inédite spéciale au gisement de Thionville-sur-Opton et par son non

crénelé. rétrécie mieux à Cependant, l'ouverture nous semble correspondre celle de S. stenostoma.

Stazzania vandenbergae (van Nieulande, 1981)

Planche 4, fig. 60

1981 Marginella (Stazzania) vandenbergae van Nieulande, p. 60-61, pi. 4, fig. 6-7.

Matériel — H = D = coll. LR. Campbon: 2 ex. (pl. 4, fig. 60, 2,0 mm, 1,1 mm),

Discussion — Cette espèce, très abondante dans le Bassin de Paris, ne semble pas exister dans l'Ouest

de la France. Cependant, nous lui rapportons deux exemplaires du gisement de Campbon, qui cor-

bien leur le des columellaires respondent par galbe général, par système plis minces, peu bifurqués et

localisés à la moitié antérieure de enfin leur lèvre du labre encochée l'ouverture, par postérieurement

du côté interne.

Stazzania dichotomoptycha (Cossmann, 1897)

Planche 5, figs 61-64

1897 Marginella (Egouena) dichotomoptycha Cossmann, p. 227, pl. 7, fig. 5-6.

1897 Marginella (Egouena) dichotomoptycha var. Cossmann, p. 227, pl. 7, fig. 9-10.

1899 Marginella (Stazzania) dichotomoptycha Cossm. - Cossmann, p. 89, pl. 4, figs 8 et 20.

1901 Cossmann - Cossmann & 35. Marginella (Stazzania) dichotomoptycha Pissarro, p. 28, pl. 8, fig.

1955 Marginella (Stazzania) dichotomoptycha Cossm. - Korobkov, pl. 85, fig. 8-9.

1960 Marginella (Stazzania) dichotomoptycha Cossmann - Glibert, p. 91 (Le Bois-Gouët, Hautteville).

1981 Cossmann - Marginella (Stazzania) dichotomoptycha van Nieulande, p. 59.

= = Matériel — Le Bois-Gouët: holotype (pl. 5, fig. 61, H 3,2 mm, D 2,2 mm), coll. Cossmann (n.

4248: coll. Cossmann de la pl. 7, fig. 5-6); 8 ex., (n. 4248); type var. "à spire longue" (pl. 5, fig. 62,

H = D = coll. Cossmann 4248': H = 5,1 mm, 2,3 mm), (n. pl. 7, fig. 9-10); 15 ex. (pl. 5, fig. 63, 3,3

D = coll. 3 coll. RGM 227 1 coll. Keukelaar-van den 1 mm, 2,3 mm), LR; ex., 837; ex., Berge; ex.,

coll. coll. Gunst Gourbesville: van Nieulande (ex coll. Cadée); 2 ex., (ex coll. Haandrikman). 2 ex.,

coll. LR. Close: Néhou: = = La 1 ex., coll. Berthelin. 1 ex. (cf) (pl. 5, fig. 64, H 1,5 mm, D 1,1 mm),

coll. LR. Hautteville: coll. 5 ex., LR. 32

Discussion — Cette se reconnait à son ventru espèce, variable, galbe un peu trigone, sa spire courte,

son labre épaissi et ses plis columellaires forts et bifurqués à leur extrémité. Nous refigurons

l'holotype de Cossmann (pl. 5, fig. 61).

à intermé- Cossmann figure aussi une variété spire plus allongée (pl. 5, fig. 62), en quelque sorte

diaire S. Nous n'avons avec bifidoplicata angulata. pu en retrouver aucun autre exemplaire.

La 64 individu à cachés ride figure (pl. 5) représente un plus ovalaire, et plis derrière une parié-

tale proéminente et variqueuse qui remonte jusqu'en haut de l'ouverture.

Stazzania dichotomoptycha (Cossmann, 1897) var. undulata nov. var.

Planche 5, fig. 65

= = Matériel — St-Aignan: 21 ex. (pl. 5, fig. 65, H 2,9 mm, D 1,9 mm), coll. LR.

Discussion — Ces labre à rebord interne fes- exemplaires de Saint-Aignan montrent presque tous un

tonné. Il s'agit d'unevariété locale, que nous n'avons vue nullepart ailleurs; elle a aussi la particula-

rité de à présenter une spire plus allongée, tours convexes séparés par une suture excavée.

Stazzania fragilis (Deshayes, 1865)

Planche 5, fig. 66

1865 Marginella fragilis Deshayes, p. 553, pl. 104, fig. 19 et 39-41.

- 1889 Marginella (s. str.) fragilis Desh. Cossmann, p. 206.

- 1896 Marginella fragilis Desh. Cossmann, p. 40.

1899 Desh. - 89. Marginella (Stazzania) fragilis Cossmann, p

1902a Marginella (Stazzania) fragilis Desh. - Cossmann, p. 59.

1913 Marginella (Stazzania) fragilis Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-14.

1960 - 91. Marginella (Stazzania) fragilis Deshayes Glibert, p.

1979 Desh. - & Le Renard, 20. Marginella (Stazzania) fragilis Gougerot p. 11, fig.

1981 Marginella (Stazzania) fragilis Deshayes - van Nieulande, p. 56, pl. 3, fig. 7.

— Matériel Le Bois-Gouët: 3 H = D = coll. LR. Néhou: ex. (pl. 5, fig. 66, 4,1 mm, 2,4 mm), 5 ex.,

forme coll. LR; 3 ex., allongée, coll. LR.

— La de La Discussion comparaison directe avec des exemplaires Ferme-de-l'Orme nous a convaincus

les qu'il s'agit bien de cette espèce. Cependant, la ride longitudinale qui recouvre plis columellaires est nettement plus accentuée que sur les individus du Bassin de Paris (où elle n'est qu'ébauchée).

Certains de exemplaires Néhou présentent une forme plus allongée, avec une spire relativement plus importante.

Sur la des le Ceci plupart coquilles, labre a un aspect dédoublé caractéristique. ne se retrouve

chez Glabella mirula. Il faut d'ailleurs les que remarquer que espèces mirula et fragilis présentent des

très étroits: minceur de la rapports galbe général, coquille, disposition et minceur des plis columel-

du seule différence laires, aplatissement labre; franche, les plis columellaires defragilis sont prolongés

à leur extrémité des leur confère par chevrons, ce qui un aspect bifurqué rappelant celui de nom- breuses autres espèces du genre Stazzania.

semble donc de les S. fragilis nous une forme transition entre Stazzania et Glabella si bien genres ,

la lui ici n'a rien d'assuré. que position que nous assignons 33

Stazzania pseudovolvarina (Gougerot & Le Renard, 1979)

Planche 5, fig. 67

& Le Renard, 11 19. 1979 Marginella (Stazzania) pseudovolvarina Gougerot p. et 15-16, fig.

1981 Marginella (Stazzania) pseudovolvarina Gougerot & Le Renard - van Nieulande, p. 55-56, text-fig. 1, pl. 3,

fig. 6.

Matériel — H = D = coll. Bois-Gouët: St-Aignan: 2 ex. (pl. 5, fig. 67, 1,8 mm, 0,8 mm), LR. Le 1 ex juv., coll. LR.

Discussion — Nous dans Bassin de Nantes de de curieuse avons retrouvé le rares exemplaires cette

du Lutétien du Bassin de Paris. Son espèce décrite nom rappelle son galbe allongé à spire courte, comparable à celui des Volvarina. La caractéristique essentielle reste la présence à l'avant du labre

le canal semble de fait d'un denticule qui forme une nette saillie vers l'extérieur; siphonal ce courbé latéralement.

à des L'attribution originale au genre Stazzania, qui s'appuyait l'origine sur l'existence quatre

chez Volvarina ils confirméeici l'existence d'une plis bifurqués (alors que sont simples), se trouve par

autre S. tout tous les caractères de espèce (voir ci-après: canaliculata) qui, en présentant Stazzania, pos-

sède à l'avant du labre l'ébauche d'un bec saillant à l'extérieur.

Stazzania canaliculata nov. sp.

Planche 5, flgs 68-69

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

= = — H D coll. 16 Série-type Holotype (pl. 5, flg. 68, 2,5 mm, 1,2 mm), MNHN-4390; paratypes,

RGM 754 - coll. MNHN-4391; 8 paratypes, coll. 227 Leg. Le Renard.

= — Bois-Gouët: coll. Matériel complémentaire Le 5 ex., LR; 1 ex., var. (pl. 5, fig. 69, H 1,7 mm,

D= coll. 1 coll. Gunst coll. 1,1 mm), LR; ex., (ex Haandrikman).

Derivatio nominis — Du latin canaliculus = petit canal: à petit canal (anal).

Description — Petite coquille de galbe ovalaire allongé, à spire occupant environ le quart de la hauteur totale. Le labre, lisse intérieurement, est régulièrement épaissi; à son sommet, il se trouve échancré

canal anal à il s'ammenuise dessine denticule obtus par un profond et assez large; sa base, et un

bordure canal Le bord à externe en du siphonal. columellaire porte quatre ou cinq plis, recouverts leur extrémité forte ride le haut de le antérieur par une pariétale, prolongée vers l'ouverture; pli se termine droit axial se raccorde au du canal par un tronçon et et par un angle prononcé contour sipho- nal. Du fait de l'existence de cet angle du pli antérieur et du bec du labre, le canal siphonal apparaît

alors arrondi les de obliquement tronqué en avant, qu'il est régulièrement sur autres espèces Stazza- nia.

Discussion — Limitée au Bassin de Nantes, surtout à Saint-Aignan, cette forme, comme l'indique son

immédiatement la forme de canal anal encochant le bord du labre et nom, se sépare par son par l'aspect particulier de la partie antérieure de la coquille. C'est, avec S. pseudovolvarina, la seule espèce de Stazzania à denticule à la base du elle s'en facilement présenter un externe labre; distingue par son galbe nettement plus trapu.

La 69 individu à confère figure (pl. 5) représente un spire plus courte, ce qui un galbe plus ova- laire à l'ensemble de la L'ouverte en bas du fait de coquille. y est plus large qu'en haut, l'épaississe- ment progressif du labre. 34

Stazzania incisa nov. sp.

Planche 5, fig. 70

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

— H = = 7 coll. Série-type Holotype (pl. 5, fig. 70, 3,1 mm, D 1,3 mm), coll. MNHN-4392; paratypes,

3 coll. - Le Renard. MNHN-4393; paratypes, RGM 227 755 Leg.

Derivatio nominis — Du latin incidere = entailler: à ouverture entaillée (au sommet).

— Petite forme de fuseau de deux fois La Description coquille en allongé, plus plus longue que large.

de deux élevés termine spire tours un peu convexes et comporte une suture peu profonde, et se par

assez Le dernier environ 2/3 de la hau- une petite protoconque en un apex pointu. tour, qui occupe

teur totale, montre une ouverture étroite et courte (de l'ordre de la demie hateur totale). Le labre

terminant le haut tubercule porte un épaississement incurvé, se vers par un dentiforme; au dessus de

ce tubercule est creusé un canal étroit et profond, en gouttière, qui dessine une encoche dans le labre

en vue latérale. Le canal siphonal est lui aussi très étroit. Le bord columellaire porte cinq plis, dont les

trois médians terminent bifurcation accentuée. se par une peu

Discussion — Nous trouvé nombre d individus de du n avons qu un petit cette forme, tous gisement

mais la de leurs caractères la de Saint-Aignan; constance justifie séparation d'une espèce. Elle se dis-

très incisée tingue par sa protoconque petite, et par sa petite ouverture au sommet.

L'espèce la moins éloignée serait S. dentifera var. valens, mais le système de ses plis columellaires

diffère largement.

Stazzania crenulata (Deshayes, 1865)

Planche 5, fig. 71

1865 Marginella crenulata Deshayes, p. 550, pl. 104, fïg. 18-20.

- Cossmann, 1889 Marginella (s. str.) crenulata Desh, p. 205.

1899 crenulata Desh. - 89. Marginella (Stazzania) Cossmann, p.

- & 1901 Marginella (Stazzania) crenulata Desh. Cossmann Pissarro, p. 27, pl. 8, fig. 33-34.

1902a crenulata Desh. - 59. Marginella (Stazzania) Cossmann, p.

1913 Marginella (Stazzania) crenulata Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-9.

1960 crenulata - 90 Marginella (Stazzania) Deshayes Glibert, p. (Fresville).

- & 1979 Marginella (Stazzania) crenulata Desh. Gougerot Le Renard, p. 12, fig. 23.

crenulata - 1981 Marginella (Stazzania) Deshayes van Nieulande, p. 61, pl. 4, fig. 8.

— Matériel Néhou: 8 H = D = coll. 2 coll. Pruvost. Fres- ex. (pl. 5, fig. 71, 7,0 mm, 3,3 mm), LR; ex.,

ville: coll. Pruvost. 1 ex.,

— de Discussion Nous avons retrouvé des individus tout-à-fait typiques S. crenulata dans le Cotentin: ils

d'une leurs du Bassin de Paris. Les paraissent fragilité beaucoup plus grande que analogues petits plis axiaux forment une courone en relief juste sous la suture. Les plis columellaires ont leur extrémité

taillée dans Le réfléchi obliquement en biseau, assez en profondeur l'ouverture. bord labial, vers

l'intérieur de et contour un peu concave, montre parfois un petit bouton interne au tiers supérieur de

l'ouverture. 35

Stazzania crassula (Deshayes, 1865)

Planche 5, figs 72-73

Lamk. 20-22. 1835 Marginella eburnea var. a Deshayes, p. 707, pl. 95, fig.

1865 Marginella crassula Deshayes, p. 550, pl. 104, fig. 9-11.

1880 Marginella crassula Desh. - Vasseur, pl. 2, fig. 11-12.

1889 Marginella (s. str.) crassula Desh. - Cossmann, p. 204.

1897 Marginella (s. str.) crassula Desh. - Cossmann, p. 223, pl. 8, fig. 7-8.

1899 Marginella (Stazzania) crassula Desh. - Cossmann, p. 89.

1901 Marginella (Stazzania) crassula Desh. - Cossmann & Pissarro, p. 27, pl. 8, fig. 24.

1902a Marginella (Stazzania) crassula Desh. - Cossmann, p. 59.

1913 Marginella (Stazzania) crassula Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-2.

- & 1938 Marginella (Stazzania) crassula Desh. Chavan Dupuis, p. 534.

- 1960 Marginella (Stazzania) crassula Deshayes Glibert, p. 90 (Fresville, Hautteville, Le Bois-Gouët).

1979 Marginella (Stazzania) crassula Desh. - Gougerot & Le Renard, p. 12, fig. 24.

1981 crassula - 1. Marginella (Stazzania) Deshayes van Nieulande, p. 61-62, pl. 5, fig.

= = — H D coll. LR. Le Bois-Gouët: 15 Matériel St-Aignan: 1 ex. (pl. 5, fïg. 72, 8,3 mm, 3,8 mm),

H = D = coll. 12 coll. RGM 227 5 coll. Gunst ex. (pl. 5, fig. 73, 7,5 mm, 3,5 mm), LR; ex., 838; ex.,

Hautteville: 25 (ex coll. Haandrikman). Néhou: 70 ex., coll. LR. Gourbesville: 11 ex., coll. LR. ex.,

coll. LR.

— la Discussion Comme dans le Bassin de Paris, cette espèce montre ici une forte variabilité. On

à leur ainsi sépare de S. eburnea par ses plis columellaires épais et tronqués extrémité, que par son

bourrelet. Certains labre en large exemplaires restent cependant de détermination difficile.

Stazzania crassissima nov. spec.

Planche 5, fig. 74

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Néhou.

— H = D = coll. 1 coll. Série-type Holotype (pl. 5, fig. 74, 4,8 mm, 3,5 mm), MNHN-4394; paratype,

3 coll. Pruvost - Pruvost. MNHN-4395; paratypes, Leg.

— Barisseuse: coll. LR. Baron: coll. LR. Matériel du Bassin de Paris 1 ex., 1 ex.,

nominis — Du latin Derivatio crassus = épais, au superlatif: très épaissie.

Description — Coquille de forme biconique ovalaire, à spire de deux tours peu convexes. Le dernier

des deux tiers de la hauteur une ouverture à tour, qui occupe plus totale, présente péristome hyper-

Le bord du labre très fortement toute autour du canal trophié. est épaissi sur sa hauteur, y compris anal. Le columellaire l'étalementconsidérable de bord porte quatre plis, complètement masqués par

de lui-même leur extrémité, en forme triangle ou vaguement bifurquée; le pli antérieur se prolonge en un large épaississement qui s'enroule extérieurement autour de la base du canal siphonal. L'ouver- ture, du fait de l'étalement du péristome, apparaît rétrécie et raccourcie.

Discussion — Cette espèce présente en vue dorsale une certaine ressemblance avec S. contabulata. Mais

de elle en vue ventrale (l'ouverture vue face) montre son indiscutable parenté avec S. crassula; elle s'en

l'extrême de labre de columellaires. Nous lui sépare par épaississement son et l'épatement ses plis

donné le il semble d'un la avons rang d'espèce, car ne pas s'agir simple morphotype extrême; on ne

où elle de à S. crassula. trouve qu'à Néhou, ne montre pas passage

dans du demeure Cette espèce existe aussi l'Auversien Bassin de Paris, où elle très rare. 36

Stazzania crassula ? an dissimilis ?

Planche 5, fig. 75

Matériel — Fresville: 26 H = D = coll. 6 coll. Pruvost. ex. (pl. 5, flg. 75, 4,5 mm, 2,1 mm), LR; ex.,

Gourbesville: 4 coll. LR. Hautteville: 14 coll. Cossmann 1300 sub nomine M. ex., ex., (n. ex parte,

hordeola).

Discussion — Nous n'avons conclure de forme à caractères bien pu quant au statut cette composites;

qu'il s'agisse peut-être d'une espèce à séparer, l'impossibilité de définir des caractères suffisamment

tranchés nous l'a fait laisser dans une situation indécise, entre S. crassula (pour ses plis columellaires et

son galbe) et S. dissimilis (pour son labre et le méplat de son bord columellaire et pariétal). Il n'en

moins le labre à lèvre droite reste pas que ces exemplaires présentent quelques particularités: aplatie

et versant dans l'intérieurde l'ouverture, la disposition horizontale et même parfois ascendante du pli

columellaire supérieur, et l'effacement de la suture, presque linéaire.

Il faut mentionner aussi l'existence dans le Bassin de Paris (à La Ferme-de-l'Orme) d'une forme

très analogue, qui ne diffère que par sa taille plus grande. Il s'agit d'une variété lisse de S. crenulata,

comme quelques exemplaires à suture partiellement créneléenous l'ont montré. Mais, dans le Coten-

la tin, il est difficile d'admettre une parenté étroite entre présente forme et S. crenulata, puisqu'il

s'ajoute une différence de taille importante.

Stazzania dissimilis (Deshayes, 1865)

Planche 5, fig. 76

1865 Marginella dissimilis Deshayes, p. 548, pl. 104, fïg. 15-17.

1889 dissimilis - Marginella (s. str.) Desh. Cossmann, p. 205.

1899 dissimilis Desh. - 89. Marginella (Stazzania) Cossmann, p.

1902a dissimilis Desh. - Cossmann, 59. Marginella (Stazzania) p.

1913 Marginella (Stazzania) dissimilis Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fïg. 208-5.

- 1955 Marginella (Stazzania) dissimilis Desh. Korobkov, p. 341.

1960 dissimilis - 91. Marginella (Stazzania) Deshayes Glibert, p.

Matériel — Gourbesville: 3 ex. H = D = coll. LR. Néhou: 1 coll. (pl. 5, fïg. 76, 5,8 mm, 2,5 mm), ex.,

LR.

Discussion — Les du Bassin de Paris avions à cette exemplaires que nous rapportés espèce (Gougerot

& Le Renard, 1979, p. 14, fig. 31; van Nieulande, 1981, p. 63-64, pl. 5, fig. 8) appartiennent en fait

à S. hordeola Deshayes, comme nous le verrons au sujet de cette espèce.

La véritable S. dissimilis Deshayes, comme le montrent sa diagnose et sa figure originelles, est

définie comme une forme de S. crassula à labre incliné (au lieu de droit), de taille(10 mm) nettement

S. hordeola. Elle aussi bord "droit" plus grande que possède un (pariéto-columellaire) épaissi en une ride rétrécit qui l'ouverture, d'où notre confusion. Sa figure (208-5) dans l'Iconographie de Cossman

& Pissarro semble correcte.

Ainsi S. dissimilis aussi dans le Cotentin dans le bassin interprétée, apparaît rare que parisien. De

du Cotentin taille les plus, ces exemplaires ont une qui rapproche de S. hordeola, dont ils ne se dis-

tinguent que par leur spire plus longue et leur ouverture moins allongée (comparer les figures 76,

pl. 5, et 87, pl. 6). 37

Stazzania bourdoti (Cossmann, 1897)

Planche 6, fig. 77

1897 Marginella (s. str.) Bourdoti Cossmann, p. 221-222, pl. 7, fig. 26-28.

Bourdoti Cossm. - Cossmann & 20. 1901 Marginella (Stazzania) Pissarro, p. 27, pl. 8, fig.

bourdoti Cossmann - 90 1960 Marginella (Stazzania) Glibert, p. (Le Bois-Gouët).

1982 Marginella (Stazzania) bourdoti Cossm. - Brébion, p. 132, pl. 2, fig. 26 (St-Aignan).

— Bois-Gouët: H = D = coll. 20 coll. Matériel Le 5 ex. (pl. 6, fig. 77, 10,5 mm, 5,2 mm, LR; ex.,

Dolin. 13 coll. LR. St-Aignan: ex.,

Discussion — On de S. crassula columellaires distingue cette espèce par son galbe plus large et ses plis

plus épais (rappelant ceux de S. crassissima). Certains exemplaires ressemblent à des Gibberula par le

raccourcissement de leur spire et le gonflement de leur dernier tour.

les avancés Cossmann la taille: 12 Malgré arguments par (essentiellement grande mm, que peut

atteindre S. convaincus soit réellement distincte de la bourdoti), nous ne sommes pas que cette espèce

du du Bassin de la seule d'ailleurs S. chastaingi Lutétien Paris; différence, non signalée par Cossmann,

S. consiste dans la direction du labre, plus oblique (prosocline) chez bourdoti. Mais les jeunes exem-

plaires du Bois-Gouët pourraient fort bien être rapportés à S. chastaingi.

Stazzania bourdoti (Cossman, 1897) var. dupliplicata nov. var.

Planche 6, fig. 78

Matériel — 4 H = D = coll. LR. Le Bois-Gouët: 5 St-Aignan: ex. (pl. 6, fig. 78, 6,7 mm, 3,6 mm), ex.,

coll. Dolin.

Description — Coquille à paroi épaisse, d'aspect globuleux, à spire assez courte mais à tours bombés et

suture profonde. La surface de la coquille, peut-être décortiquée de son vernis superficiel, est cou-

verte de stries d'accroissement qui délimitent de larges rubans axiaux incurvés (prosocyrtes).

L'ouverture bord labial hauteur. Le bord large a un un peu épaissi sur toute sa pariéto-columellaire

porte quatre plis forts, espacés, transverses, dédoublés dans le sens de leur longueur; leur extrémité

est franchementbifide et ils apparaissent chacun plutôt comme deux plis adjacents connectés par une

passerelle surbaissée. Le pli antérieur, petit et bas placé, montre lui aussi une tendance au dédouble-

ment. Le callus columellaireet pariétal est bien délimitédu côté de la columelle, mais il est difficile de

préciser son extension réelle sur la partie pariétale.

Discussion — Le nom de cette forme provient de l'aspect remarquable des plis columellaires, qui n'a

d'équivalent chez aucune autre espèce. Cependant, nous considérons que les autres caractères corres-

pondent si étroitement à ceux de S. bourdoti qu'il serait abusif d'en faire une espèce séparée. Comme

dans les mêmes il exclu de la elle se trouve d'ailleurs gisements, est considérer comme une sous-

espèce.

C'est l'existence de cette variété qui nous a décidés à maintenir séparés S. bourdoti et S. chastaingi, car rien de semblable n'a été rencontré dans le bassin parisien.

Stazzania eburnea (Lamarck, 1803)

Planche 6, fig. 79

1803 Marginella eburnea Lamarck, p. 61; vélin 3, fig. 11.

1805 - Marginella eburnea Lamarck, p. 226, pl. 44, fig. 9. 38

1835 eburnea Lamk. - 95, 14-16. Marginella Deshayes, p. 707, pl. fig.

1865 Marginella eburnea Lamk. - Deshayes, p. 546, pl. 104, fig. 4-6.

eburnea - 1889 Marginella (s. str.) Lamk. Cossmann, p. 203 (Hautteville).

1889 eburnea 203. Marginella (s. str.) var. pentaptycta Cossmann, p.

- 1897 Marginella (s. str.) eburnea Lamk. Cossmann, p. 222, pl. 8, fig. 1-2.

1899 Marginella (Stazzania) eburnea Lamk. - Cossmann, p. 89.

1901 eburnea Lamk. - Cossmann & Pissarro, 26, 8, 21. Marginella p. pl. fig.

1902a Marginella (Stazzania) eburnea Lamk. - Cossmann, p. 59.

1913 Marginella (Stazzania) eburnea Lamk. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-1'.

1913 Marginella (Stazzania) eburnea var. pentaptycta Cossm. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-1'.

eburnea Lamarck - Glibert, 1960 Marginella (Stazzania) p. 91 (Hautteville, Le Bois-Gouët).

1979 Marginella (Stazzania) eburnea Lamk - Gougerot & Le Renard, p. 12, fig. 27.

- & 1979 Marginella (Stazzania) eburnea pentaptycta Cossm. Gougerot Le Renard, p. 13, fig. 28.

1981 Marginella (Stazzania) eburnea Lamarck - van Nieulande, p. 62-63, pl. 5, fig. 4.

Cossmann - 1981 Marginella (Stazzania) eburnea Lamarck, f. pentaptycta van Nieulande, p. 63.

1982 Marginella (Stazzania) eburnea Lmk - Brébion, p. 132 (St-Aignan).

Matériel — Le Bois-Gouët: 1 forme à H = D = coll. ex., cinq plis (pl. 6, fig. 79, 10,5 mm, 4,5 mm),

LR; 12 ex., forme typique, coll. LR. Gourbesville: 1 ex., forme typique, coll. LR. Néhou: 21 ex.,

coll. coll. LR. Hautteville: 5 coll. LR. LR; 5 ex. (cf), ex.,

Discussion — Cette loin de aussi dans l'Ouest de la France dans le espèce est se montrer fréquente que

de Paris. Elle la même la variété Bassin présente variabilité; distinction d'une pentaptycta nous semble

il de lui attribuer superflue, car est purement arbitraire ou non de nombreux exemplaires où le cin-

quième pli columellaire reste à l'état d'ébauche.

Stazzania biconica nov. sp.

Planche 6, fig. 80

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Néhou.

— H = D = coll. 26 Série-type Holotype (pl. 6, fig. 80, 8,4 mm, 3,7 mm), MNHN-4396; paratypes,

13 coll. 761 — Le Renard. coll. MNHN-4397; paratypes, RGM 227 Leg.

Derivatio nominis — Du latin biconicus = biconique.

Description — Petite coquille (hauteur de l'ordre de 8 à 9 mm), de forme générale biconique allongée.

La le tiers de la hauteur trois à spire, qui occupe presque totale, comporte quatre tours convexes en

leur milieu mais concaves vers les sutures. Le nucléus est petit, mais le premier tour de la spire est

gonflé, débordant de la conicité générale de la spire. La suture est mise en reliefpar un petit bourrelet

Le dernier suturale L'ouverture bords La régulier. tour porte une rampe concave. a ses parallèles.

lèvre pariéto-columellaire, rectiligne, porte quatre plis assez minces, étirés à leur extrémité (sauf

l'antérieur). Le pli le plus élevé, situé à mi-hauteur de l'ouverture, est généralement surmonté tout

lui renflement les deux antérieurs la base du dernier contre par un pliciforme; plis sont prolongés sur

cal de direction s'infléchit à l'extrémité antérieure s'enrouler du tout par un axiale, qui pour autour

dos du simulant fasciole. Le bord rétréci l'intérieur dans canal, en une labial, légèrement vers sa par-

tie la médiane, est épaissi en un bourrelet incliné, progressivement atténué vers base; en vue latérale,

le labre, fortement épaissi à son bord, est cintré (prosocyrte), mais de direction générale axiale (ortho-

cline). 39

— Cette forme S. eburnea le Discussion se distingue de par sa spire régulièrement conique (d'où nom

La surélevée bourrelet. L'ouverture choisi) avec un apex gonflé. suture apparaît par un petit a ses

le labre même dans La bords parallèles; est généralement contracté sa partie médiane. taille, bien

S. constante, reste toujours inférieure à celle de eburnea.

Il faut signaler la remarquable constance de ses caractères et sa limitation géographique au gise-

ment de Néhou.

Stazzania chantegraini (Cossmann, 1919)

Planche 6, fig. 81

44-45. 1919 Marginella (Stazzania) chantegraini Cossmann, p. 68-69, pl. 1, fig.

= — Bois-Gouët: forme = Matériel Le 10 ex., à quatre plis (pl. 6, fig. 81, H 6,2 mm, D 3,0 mm), coll.

forme coll. coll. Gunst coll. LR; 16 ex., à cinq plis, LR; 12 ex., (ex Haandrikman). Fresville: 7 ex.,

coll. Pruvost. 1 2 à coll. LR. Néhou: ex., coll. Pruvost; 24 ex., coll. LR; ex., forme labre épaissi,

Discussion — Il d'une forme à renflés S. eburnea. s'agit plus déprimée et tours plus que La spire

le de la hauteur l'ouverture les colu- n'occupe que quart totale, et remonte nettement plus haut; plis

mellaires sont moins écartés.

Nous n'avons jamais rencontré S. chantegraini dans l'Eocène parisien, si bien qu'elle paraît limi-

tée au Cotentin et au Bassin de Nantes.

Stazzania chantegraini (Cossmann, 1919) var simulans nov. var.

Planche 6, fig. 82

= = Matériel — Fresville: H D 1 ex. (pl. 6, fig. 82, 7,4 mm, 3,4 mm), coll. LR; 3 ex., coll. Pruvost

-Leg. Pruvost.

Discussion — Par bien des aspects, cette forme ressemble à Volvarina cylindracea (comparer les figures 82

l'ouverture et 98) En vue de dos, le galbe apparaît subcylindracé; est bordée par un labre simple qui

de la hauteur les remonte jusqu'aux 2/3 totale; quatre plis columellaires, minces, obliques et rassem-

tout-à-fait. blés en avant, correspondent

Mais les intermédiaires existent S. si bien même tout avec chantegraini, que nous ne proposons pas

de l'ériger en sous-espèce. Néanmoins, nous fixons cette forme par un nom, qui rappelle l'intérêt

de faire le deux Stazzania Volvarina. qu'elle présente pont entre genres: et

Stazzania acutapex nov. sp.

Planche 6, fig. 83

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Néhou.

— H = D = 5 coll. 2 Série-type Holotype (pl. 6, fig. 83, 13,9 mm, mm), MNHN-4398; paratypes juv.,

coll. MNHN-4399 - Leg. Pruvost.

Matériel — complémentaire Néhou: 1 ex., coll. Gain. Hautteville: 1 ex., coll. LR.

= = Derivatio nominis — Du latin acutus et sommet: à pointu, apex apex en pointe. 40

Description — Coquille relativement grande, allongée (presque trois fois plus longue que large), à spire

conique de quatre tours séparés par une suture superficielle. L'apex est formé par le nucléus pointu et

excavé du légèrement dévié de la protoconque. Le dernier tour, parfois légèrement côté suturai,

environ 2/3 de la hauteur le bord du forme dans occupe totale; labre, simple, un arc aplati sa partie

columellaire de moyenne; le bord porte quatre plis minces, plus en plus transverses du premier

(basai) au dernier, occupant la moitié de la hauteur de l'ouverture.

Discussion — Cette espèce se présente comme une S. eburnea de grande taille et allongée. Nous l'avons

caractère à séparée et nommée en raison d'un surprenant: sa protoconque nucléus aigu et dévié, qui

n'a chez les actuelles pas d'équivalent autres Marginellidae (tant que fossiles).

On très celle pourrait comparer cette protoconque particulière à de Neptuneopsis gilchristi

Volutidae de taille du Sud. Il d'uneanomalie Sowerby, beaucoup plus grande d'Afrique ne s'agit pas

puisque nous avons trouvé cinq exemplaires présentant ce type de protoconque; leurs autres carac-

tères sont eux aussi bien constants.

de la de de L'aspect protoconque résulte peut-être d'un dépôt secondaire vernis autour l'apex;

mais n'avons le vérifier le nous pu pour moment.

Stazzania edwardsi (Deshayes, 1865)

Planche 6, fig. 84

1865 Marginella Edwardsi Deshayes, p. 547-548, pl. 104, fig. 12-14.

1889 Edwardsi Desh. - Cossmann, Marginella (s. str.) p. 204.

1899 Edwardsi Desh. - 89. Marginella (Stazzania) Cossmann, p.

Desh. - Cossmann & 1901 Marginella Edwardsi Pissarro, p. 26, pl. 7, fig. 26-27.

1902a Edwardsi Desh. - Marginella (Stazzania) Cossmann, p. 59.

1913 Marginella (Stazzania) Edwardsi Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-4.

1960 - Marginella (Stazzania) edwardsi Deshayes Glibert, p. 91 (Fresville).

1979 edwardsi Desh. - & Marginella (Stazzania) Gougerot Le Renard, p. 13, fig. 29.

1981 edwardsi - 63, 6. Marginella (Stazzania) Deshayes van Nieulande, p. pl. 5, fig.

Matériel — Gourbesville: 1 ex. H = 5 D = coll. LR. (pl. 6, fig. 84, mm, 2,4 mm),

Discussion — Cet unique exemplaire présente bien les caractères de S. edwardsi. l'aspect général, la

forme de l'ouverture, avec un labre mince et droit, et surtout les plis coumellaires, plus fortement

chez les le développés que espèces précédentes, avec pli postérieur transverse et non oblique.

Stazzania morelletorum(Gougerot & Braillon, 1968)

Planche 6, fig. 85

1946 & Marginella n. sp. Morellet Morellet, p. 352 (sans fig.).

1968 morelletorum & 4. Marginella (Stazzania) Gougerot Braillon, p. 196, pl. 1, fig.

1979 morelletorum & Braillon - & Marginella (Stazzania) Gougerot Gougerot Le Renard, p. 13, fig. 30.

1981 morelletorum & Braillon - 7. Marginella (Stazzania) Gougerot van Nieulande, p. 63, pl. 5, fig.

Matériel — 4 = = St-Aignan: ex. (pl. 6, fig. 85, H 3,5 mm, D 1,6 mm), coll. LR.

— de du Bassin de Discussion Cette espèce, décrite l'Auversien Paris, a ensuite été retrouvée dans le

Lutétien de Chaumont-en-Vexin et de Villiers-Saint-Frédéric. Les quatre exemplaires de Saint-

bien leurs Aignan paraissent concordants, par tours convexes et séparés par une suture bien creusée,

les columellaires minces la columelle le labre par quatre plis et peu élevés, par concave, et surtout par

mince et arrondi qui ménage une large ouverture. 41

Stazzania hordeola (Deshayes, 1835)

Planche 6, figs 86-87

hordeola 1835 Marginella Deshayes, p. 708-709, pl. 95, fig. 26-29.

1865 hordeola Desh. - 552-553. Marginella Deshayes, p.

1946 hordeola Desh. - Morellet & 351-352. Marginella Morellet, p.

- 1960 Marginella (Dentimargo) hordeola Deshayes Glibert, p. 92.

1979 dissimilis Desh. - & Le 31. Marginella (Stazzania) Gougerot Renard, p. 14, fig.

1981 Marginella (Stazzania) dissimilis Deshayes - van Nieulande, p. 63-64, pl. 5, fig. 8.

Matériel — Néhou: 30 H = D = coll. LR. Fresville: coll. ex. (pl. 6, fig. 87, 5,4 mm, 2,2 mm), 1 ex.,

Pruvost.

— Matériel du Bassin de Paris Villiers-Saint Frédéric: 30 H = D = ex. (pl. 6, fig. 86, 4,6 mm, 2,0 mm),

coll. LR.

— l'attention Discussion Les frères Morellet ont attiré sur le fait que Cossmann s'était mépris au sujet

de l'espèce de Deshayes, figurant (Cossmann & Pissarro, 1913, fig. 208-8) une forme tout-à-fait diffé-

A rente proche de S. bifidoplicata. notre avis cette figure montre plutôt une forme robuste de S. dentifera

le classement Cossmann dans section Nous n'avons (Lamarck), ce qui explique par sa Dentimargo. pu

retrouver dans la collection Deshayes le matériel original de sa M. hordeola. Cependant, les plaquettes

déterminées M. hordeola dans les collections anciennes de l'Ecole des Mines portent des exemplaires

de avions M. dissimilis Ces ce que nous jusqu'ici appelé Deshayes. exemplaires, d'aspect très homo-

de 6 de gène, petite taille (moins de mm haut), correspondent bien à la diagnose (p. 708-709):

"L'ouverture est très étroite; les bords sont parallèles (...); le bord droit (pariéto-columellaire) est

simple, très épaissi et placé de manière à couvrir un peu l'ouverture". Nous en avons retrouvé de

nombreux exemplaires dans la localité-type de Grignon ainsi que dans les gisements voisins. Nous

donnons individu une figure d'un typique provenant de Villiers-Saint-Frédéric (pl. 6, fig. 86); il

montre bien l'un des caractères essentiels de l'espèce: l'existence d'une ride pariéto-columellaire, qui

de à la lame de limite à l'intérieur l'ouverture une zone aplatie et abrupte (comparable interne

des viennent l'ouverture Cypraeacea) sur laquelle se terminer les plis.

Les exemplaires de Néhou (pl. 6, fig. 87) montrent quelques différences de détail, comme la

forme du du les s'étendant la ride enfin concave pourtour labre, ou plis jusqu'à pariétale, ou un galbe

moins subanguleux.

Stazzania condensata (Cossmann, 1902)

Planche 6, fig. 88

1897 ? Marginella contabulata Desh. - Cossmann, p. 226, pl. 7, fig. 29-30.

1902b Marginella condensata Cossmann, p. 125-126, pl. 11, fig. 16.

Matériel — Coislin: holotype (sec. Cossmann); 1 ex., coll. Cossmann (sub nomine contabulata).

2 H = D = coll. LR. Campbon: ex. (pl. 6, fig. 88, 4,1 mm, 2,2 mm),

Discussion — La donnée Cossmann la contabulata” du de figure par (1897) pour “Marginella gisement

de Coislin montre, comme l'indique Cossmann lui-même, une coquille mal conservée mais différente

S. contabulata Elle nous contre mieux à la nouvelle (Deshayes). paraît par se rapporter beaucoup

décrite Coislin espèce plus tard du même gisement de par Cossmann, sous le nom de Marginella con-

la densata; taille, le galbe, le contour du labre correspondent, de même quela disposition des plis colu-

mellaires: antérieur très très très du second pli petit et placé haut, peu espacé pli. 42

Nous n'avons jamais rencontré S. contabulata dans l'Eocène de l'Ouest de la France; rappelons

la du Cotentin à Pissarro fait à la que coquille rapportée cette espèce par Cossmann & correspond en

sous-èspece angulata de S. bifidoplicata.

Nous avons retrouvé à Campbon deux exemplaires usés, bien conformes à la figure deMarginella

contabulata le dernier la antérieure Cossmann, avec tout court et gibbeux; dent est mutilée sur les deux

moins soit très Ils diffèrent de la du de S. condensata (à qu'elle ne réduite). ne figure type que par

l'absence de cicatrices les caractères du d'accroissement; on y trouve exactement labre, falciforme,

terminé à son sommet par un épaulement brutal et déjeté à l'extérieur. La partie antérieure de la

est aussi il semble avoir de canal antérieur mais coquille typique: ne pas y siphonal simplement un

rebord semi-circulaire qui se raccorde au bord du labre.

ceci fort différent l'on Tout est de ce que observe chez la véritableS. contabulataet justifie le main-

tien de de l'espèce Cossmann, qui semble limitée aux environs de Campbon.

Stazzania lataperta nov. sp.

Planche 6, fig. 89

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.

= = Série-type — Holotype (pl. 6, fig. 89, H 3,2 mm, D 1,3 mm), coll. MNHN-4400; 8 paratypes, coll.

4 coll. 756 - Le MNHN-4401; paratypes, RGM 227 Leg. Renard.

Matériel — Bois-Gouët: coll. 1 coll. Gunst coll. complémentaire Le 3 ex., LR; ex., (ex Haandrikman).

= = Derivatio nominis — Du latin latus large, et apertus ouvert: à ouverture large.

Description — Petite espèce régulièrement ovalaire, à spire courte avec une suture linéaire. Le dernier

environ 3/4 la hauteur courbe. L'ouverture tour, qui occupe de totale, a un contour régulièrement

large est munie d'un bord labial mince et régulier, avec une petite dent arrondie isolée à son quart

deux supérieur. Le bord columellaire porte quatreplis minces, les antérieurs très inclinés, les suivants

moins Le dernier très fin funicule s'enroule de la obliques, espacés. pli est prolongé par un qui autour

columelle, en délimitant une zone d'apparence calleuse ressemblant à une fasciole. Le canal siphonal,

très large, reste très superficiel.

— Limitée de des Discussion au Bassin Nantes, cette espèce est l'une plus faciles à séparer. Ses carac-

tères, bien constants, sont en effet très particuliers: grandeur de l'ouverture que traduit son nom,

moins labre mince mais pourvu d'un denticule. La présence d'une fasciole, évidente, peut surprendre

chez il semble fait d'un cal columellaire limité à la antérieure de une Stazzania; ne s'agir en que partie

l'ouverture, et s'étendant assez loin.

Stazzania dentifera (Lamarck, 1803)

Planche 6, figs 90-91

Lamarck, vélin 1803 Marginella dentifera p. 61; 3, fig. 12.

1835 Lamk. - 94bis 27-29. Marginella dentifera Deshayes, p. 707-708, pl. fig.

1865 Lamk. - 550, 104, 36-38. Marginella dentifera Deshayes, p. pl. fig.

- 1889 Marginella (s. str.) dentifera Lamk. Cossmann, p. 205.

- 1897 Marginella (s. str.) dentifera Lamk. Cossmann, p. 224-225, pl. 8, fig. 3-4. 43

1899 Marginella (Dentimargo) dentifera Lamk. - Cossmann, p. 90, pl. 4, fig. 15.

- Cossmann & 1901 Marginella (Dentimargo) dentifera Lk. Pissarro, p. 29-30, pl. 8, fig. 28-30.

- 1902a Marginella (Stazzania) dentifera Lamk. Cossmann, p. 59.

1913 Marginella (Dentimargo) dentifera Lamk. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-7.

- 1960 Marginella (Dentimargo) dentifera Lamarck Glibert, p. 92.

1979 Lamk. - & Le Renard, 14, 32. Marginella (Stazzania) dentifera Gougerot p. fig.

- 1981 Marginella (Stazzania) dentifera Lamarck van Nieulande, p. 64, pl. 6, fig. 1.

= = Matériel — Le Bois-Gouët: 49 ex. (pl. 6, fig. 90, H 5,7 mm, D 2,4 mm), coll. Cossmann (n. 3686);

= D - coll. coll. RGM 31 ex. (pl. 6, fig. 91, H 4,3 mm, 1,5 mm), LR; 8 ex., 227 839; 1 ex., coll.

Keukelaar-van den 27 coll. Gunst coll. Hautteville: 9 coll. Coss- Berge; ex., (ex Haandrikman). ex.,

8 coll. LR. 14 coll. LR. Gourbesville: 2 coll. LR. Néhou: mann(n. 1300a); ex., St-Aignan: ex., ex.,

18 coll. LR. Fresville: 33 coll. 1 coll. Pruvost. La Close: 18 coll. 1 ex., ex., LR; ex., ex., Berthelin;

ex., coll. Cossmann (n. 3686d). Campbon: 2 ex., coll. LR.

Discussion — C'est la seule Glabella allixi S. cf espèce, avec et stenostoma, que nous ayons trouvée dans

les où les tous gisements étudiés, elle affecte une variabilité considérable comme le montrent figures

90 91 Elle réunit les individus à columellaires à à et (pl. 6). tous plis non bifides, ouverture peu élevée,

labre muni d'une à tiers à le la protubérance son postérieur, et spire dépassant tiers de hauteur totale.

Stazzania dentifera (Lamarck, 1803) var. arctata (Deshayes, 1865)

Planche 6, fig. 92

1865 Marginella arctata Deshayes, p. 549-550, pl. 104, fig. 33-35.

1897 Desh. - Marginella (s. str.) dentifera var. arctata Cossmann, p. 225, pl. 8, fig. 5-6.

1899 Desh. - 91. Marginella (Dentimargo) dentifera var. arctata Cossmann, p.

- 1979 Marginella (Stazzania) dentifera arctata Desh. Gougerot & Le Renard, p. 14.

f. - van Nieulande, 1981 Marginella (Stazzania) dentifera Lamarck arctata Deshayes p. 64.

Matériel — Le Bois-Gouët: 5 H = coll. Cossmann ex. (pl. 6, fig. 92, 4,8 mm, D=l,8 mm), (n.

6 coll. LR. Fresville: 1 coll. LR. 3686'e); ex., ex.,

Discussion — Nous de la 5-6 de refigurons l'exemplaire planche 8, figs Cossmann (1897), provenant du Bois-Gouët. La variété arctata se distingue par son galbe plus allongé, par sa spire de quatre tours

la moitié de la hauteur columellaires enfin occupant presque totale, par ses plis plus obliques, par sa taille généralement plus petite.

valens Stazzania dentifera (Lamarck, 1803) var. nov. var.

Planche 7, figs 93-94

1889 hordeola Desh. - Cossmann, 205 Marginella (s. str.) p. (Hautteville).

1897 Marginella (s. str.) hordeola Desh. - Cossmann, p. 225, pl. 7, fig. 32-33.

1899 Marginella (Dentimargo) hordeola Desh. - Cossmann, p. 91.

1902a hordeola Desh. - 59. Marginella (Dentimargo) Cossmann, p.

1913 Marginella (Dentimargo) hordeola Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-8.

- Morellet & 351-352. 1946 Marginella bifidoplicata var. Morellet, p.

1960 Marginella (Dentimargo) hordeola Desh. - Glibert, p. 92 (Le Bois-Gouët).

- & 1979 Marginella (Stazzania) hordeola Desh. Gougerot Le Renard, p. 14, fig. 33.

- 1981 Marginella (Stazzania) hordeola Deshayes van Nieulande, p. 64, pl. 6, fig. 2.

= — Le 1 H = D coll. 18 Matériel Bois-Gouët: ex. (pl. 7, fig. 93, 4,5 mm, 2,0 mm), MNHN-4402; ex., coll. 6 coll. RGM 227 840 nom. S. 1 coll. Keukelaar-van den MNHN-4403; ex., (sub hordeola); ex., 44

sub nomine Fresville: coll. 3 coll. Berge; 4 ex., coll. Cossmann (n. 3686dd, dentifera). 14 ex., LR; ex.,

= = coll. Cossmann sub Pruvost. Hautteville: 16 ex. (pl. 7, fig. 94, H 5,4 mm, D 2,5 mm), (n. 1300,

hordeola 3 coll. LR. Néhou: 1 coll. LR. 1 coll. LR. nomine ); ex., ex., Campbon: ex.,

— de taille de à Description Coquille moyenne, galbe biconique ovalaire, spire assez courte avec une

le dernier des 2/3 de la hauteur dia- suture peu profonde, tour, qui occupe plus totale, présente son

maximal à mi-hauteur totale. Le bord du à tiers mètre labre, peu épaissi, porte son supérieur un

tubercule interne mais limite de véritable canal anal. Le bord columellaire proéminent, qui ne pas

de la moitié de hauteur. Les de porte quatre plis non bifurqués, sur plus sa plis sont plus en plus

transverses du premier (abapical) au dernier.

Discussion — Nous avons expliqué à propos de S. hordeola Deshayes que Cossmann avait mal inter-

forme robuste S. prété cette espèce, figurant sous ce nom une de dentifera (Lamarck). Pour éviter toute

ambiguïté, nous dénommons valens cette forme et la décrivons d'après notre matériel.

Il n'est les frères Morelletaient considéré l'échantillon dans pas surprenant que figuré l'Iconogra-

de forme de M. L phie Cossmann (fig. 208-8) comme une bifidoplicata. aspect correspond assez exacte-

celui d'une S. l'on ment à columbellina, que ne peut séparer que par la forme bifurquée de ses plis colu-

mellaires. S. columbellina variété labre denti- Mais nous avons noté à propos de qu'elle possédait une à

dont certains des 41 leurs culé (var. ringens), exemplaires, comme ceux figures et 42 (pl. 3), ont plis

seulement déviés à leur extrémité fort bien une variété de presque simples et et pourraient passer pour

dans S. dentifera; ceci nous a confortés l'abandondu terme générique Dentimargo Cossmann, bien qu'il ait la S. Lamarck. précisément pour type dentifera

La 94 individu à réduit à figure (pl. 7) représente un tubercule labial une simple boursouflure;

Cossmann. elle illustre la variabilité de la forme, qui explique en partie l'erreur commise par Dans la

collection Cossmann, cette forme est labellée soit hordeola soit dentifera.

Le nom de cette variété rappelle son aspect robuste (il existe déjà une Marginella robusta Sowerby)

à la forme nominale par rapport plus grêle.

Stazzania fuscosuturata nov. sp.

Planche 7, fig. 95

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité- type — Fresville.

Série-type — Holotype (pl. 7, fig. 95, H = 4,1 mm, D= 1,8 mm), coll. MNHN-4404; 19 paratypes,

coll. MNHN-4405; 9 paratypes, coll. RGM 227 765 - Leg. Le Renard.

Matériel — Fresville: 10 coll. Pruvost. complémentaire ex.,

Derivatio nominis — Du latinfuscus = brun sombre, et sutura = suture: à suture brun sombre.

— de à Description Petite coquille galbe biconique ovalaire, spire assez longue. La suture est enfoncée

d'une dans une gouttière de couleur brune, trace colorationoriginelle. L'ouverture, qui occupe un

moins de la hauteur bord labial dans Le peu demie totale, a un épaissi, surtout sa partie supérieure. bord columellaire porte quatre plis, les deux antérieurs rapprochés, les deux suivants plus distants,

la moitié de la hauteur de l'ouverture. Le canal limité le sur antérieur, large et superficiel, est par pro-

longement très incurvé du pli columellaire antérieur. 45

Discussion — C'est S. suturata nouvelle les les avec (voir ci-après) que cette espèce présente rapports

les deux columellaires antérieurs Elle diffère plus étroits, en particulier par plis rapprochés. en par sa

suturale columellaires gouttière plus superficielle et constamment colorée, par ses plis beaucoup plus

bourrelet labial minces et faibles, enfin par son épaissi et non denticulé.

Cette de Fresville. Il critère de coloration soit à espèce ne nous est connue que est rare qu'un

du d'une mais il ici telle l'avons l'origine nom espèce fossile; se trouve avec une constance que nous

utilisé.

Stazzania suturata (Cossmann, 1897)

Planche 7, fig. 96

1897 37-38. Marginella (s. str.) suturata Cossmann, p. 224, pl. 7, fig.

- 1899 Marginella (Dentimargo) suturata Cossm. Cossmann, p. 91.

1960 suturata Cossmann - 92 Marginella (Dentimargo) Glibert, p. (Le Bois-Gouët).

Matériel — Le Bois-Gouët: 8 ex. H = D = coll. 1 coll. Coss- (pl. 7, fig. 96, 6,5 mm, 2,9 mm), LR; ex.,

mann (n. 3686cc, sub nomine dentifera). St-Aignan: 2 ex., coll. LR.

Discussion — Alors que l'espèce précédente n'existe que dans le Cotentin, celle-ci n'a été trouvée

qu'aux environs de Nantes, où elle reste rare. Elle est caractérisée par son système de plis columel-

deux antérieurs deux écartés laires, avec plis rapprochés, presque reliés, puis plis nettement plus et

du deuxième intervalle. Les crénulations labre séparés par un large du sont' grossières et irrégulières,

fort variables en nombre et en position, mais toujours présentes.

seule à à la des denticulé. C'est la Stazzania présenter fois plis non bifurqués et un labre

Stazzania dissimilis sp. (non nec cryptoptycta)

Planche 7, fig. 97

— Matériel Le Bois-Gouët: 1 H = D = coll. LR. ex. (pl. 7, fig. 97, 4,4 mm, 1,8 mm),

Discussion — Nous n'avons nous Il des pu prononcer sur cet unique exemplaire. regroupe caractères

bien comme monstruosité. Son le composites, qu'il n'apparaisse pas une galbe rapproche de S. denti-

mais son ouverture étroite à labre de tubercule le de S. fera; épaissi dépourvu rappelle plutôt groupe

Plus la d'une ride stenostoma. particulièrement, présence columellaire et pariétale élevée qui recouvre les le faire à S. à S. dissimilis. plis pourrait comparer cryptoptycta ou

Comme il seul individu il difficile véritable n'y a qu'un connu, est d'apprécier son statut; nous attendrons donc la découverte de matériel s'il d'une complémentaire pour préciser s'agit ou non espèce différente et quelles sont ses affinités réelles.

Volvarina cylindracea (Deshayes, 1865)

Planche 7, figs 98-100

1865 Marginella cylindracea Deshayes, p. 549, pl. 104, fig. 21-23.

1889 Desh. - Marginella (s. str.) cylindracea Cossmann, p. 205.

1896 Marginella cylindracea Desh. - Cossmann, p. 40.

- 1897 Marginella (s. str.) cylindracea Desh. Cossmann, p. 223, pl. 7, fig. 34-36.

1899 Desh. - Marginella (Volvarina) cylindracea Cossmann, p. 93. 46

- & 1901 Marginella (Volvarina) cylindracea Desh Cossmann Pissarro, p. 29, pl. 8, fig. 25.

Desh. - 1902a Marginella (Volvarina) cylindracea Cossmann, p. 59.

1907 Cossmann, 252-253, 34 et Marginella (Volvarina) Vaquezi p. pl. 15, fig. 36.

1907 Marginella (Volvarina) Vaqueri (sic) - Cossmann, p. 274.

Cossm. - Zool. 1908 Marginella raquizi (sic) Preston, Record, p. 2231.

1913 Marginella (Volvarina) cylindracea Desh. - Cossmann & Pissarro, pl. 46, fig. 208-6.

1919 Marginella parisiensis Tomlin, nom. mut., p. 48, 59 et 65.

- 1960 Hyalina ( Volvarina) cylindracea Deshayes Glibert, p. 88 (Le Bois-Gouët, Fresville).

1979 Desh. - & Le Renard, 35. Marginella (Volvarina) cylindracea Gougerot p. 14, fig.

- 1981 Marginella (Volvarina) cylindracea Deshayes van Nieulande, p. 65, pl. 6, fig. 4.

- non 1917 Marginella cylindracea (da Costa, 1778: Bulla) Tomlin, p. 261.

Matériel — Le Bois-Gouët: 12 ex. H = D = coll. 3 coll. (pl. 7, fig. 98, 5,2 mm, 2,3 mm), LR; ex.,

Cossmann M. H = = Coss- (n. 3928B); holotype de vaquezi (pl. 7, fig. 100, 7,3 mm, D 2,9 mm), coll.

coll. RGM 227 coll. Gunst mann (n. 5910); 3 ex., 841; 1 ex., (ex coll. Haandrikman). St-Aignan: 36

H = D = coll. LR. Néhou: 31 coll. ex. (pl. 7, fig. 99, 6,6 mm, 2,8 mm), ex., LR; 2 ex., coll. Pruvost.

Hautteville: 3 coll. LR. ex.,

Discussion — Tomlin mentionne l'existence d'une Marginella cylindracea (da Costa, 1778). En fait, le

de da Pennant à travail Costa cite une Bulla cylindracea et la figure correspond d'après Tomlin Margi- nella tenuilabra Tomlin = M. = ? M. vérifié cette ( pallida Donovan, pallida Linné); nous avons que

figure, de par la présence d'uneencoche antérieure et d'une spire courte mais visible, ne saurait cor-

à la véritable Bulla mais à respondre cylindracea Pennant, peut effectivement se rapporter une Margi-

nella; mais rien n'oblique alors à la nommer Marginella cylindracea (da Costa). Le nom de Deshayes n'entre donc ni il inutile le pas en homonymie (ni primaire secondaire) et est de remplacer par son

M. 1919. synonyme objectif parisiensis Tomlin,

l'affirmation de V. semble devoir être Malgré Cossmann, sa vaquezi ne pas spécifiquement sépa- rée des M. cylindracea du même gisement du Bois-Gouët. Il s'agit en effet d'un exemplaire unique,

dont la spire apparaît plus courte du fait que son sommet est mutilé. Les autres différences invoquées

columellaires chez M. ne nous d'ordre individuel. (plis plus obliques que cylindracea) paraissent que

d'ailleurs individus Nous avons trouvé des analogues ou intermédiaires. Notons que de tels exem- plaires montrent une convergence troublante avec l'espèce-type du genre Hyalina: H. pallida Linné

Coan & (voir Roth, 1976, p. 218, fig. 1).

l'existence Nous rappelons ici d'une espèce assez proche par son galbe: Stazzania chantegraini var. simulans dernier moins éle- (voir pl. 6, fig. 82), qui se distingue par son tour cylindracé et sa spire plus

vée.

Volvarina cf. cylindracea (Deshayes, 1865)

Planche 7, fig. 101

— 1 H = D = coll. LR. 1 Matériel Le Bois-Gouët: ex. (pl. 7, fig. 101, 1,5 mm, 0,8 mm), St-Aignan:

ex., voll. LR.

Discussion — Ces deux exemplaires de très petite taille paraissent très différents des autres Volvarina, à

de leur antérieur très leurs cause pli allongé axialement, de plis remontant assez haut dans l'ouver-

de leur très à Le résulter du ture et spire étagée protoconque petite. galbe un peu trigone pourrait

des aussi nous créer nouvelle Nous jeune âge coquilles; ne pouvons pas pour eux une espèce. nous bornons à signaler cette forme et à la figurer, pour faciliter la recherche ultérieure d'un matériel plus conséquent. 47

Volvarina macra nov. sp.

Planche 7, fig. 102

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Néhou.

— H = D= coll. 8 Série-type Holotype (pl. 7, fig. 102, 2,9 mm, 1,2 mm), MNHN-4406; paratypes,

4 - coll. MNH-4407; paratypes, coll. RGM 227 762 Leg. Le Renard.

Matériel du Bassin de Paris — La Ferme-de-l'Orme: 6 coll. LR. 2 coll. complémentaire, ex., Grignon: ex.,

LR.

nominis — Du = de Derivatio latin macer maigre, mince: forme allongée.

Description — Petite coquille à paroi fine, de galbe cylindracé. La spire comporte deux tours bombés,

très le dernier les 4/5 de la hauteur séparés par une suture superficielle; tour, qui occupe totale, porte

infrasuturale L'ouverture les 2/3 la hauteur bord labial une rampe concave. occupe de totale; son est

mince, légèrement incurvé et tronqué à son sommet. Le bord columellaire comprend quatre plis

les des simples d'inclinaison décroissante, assez éloignés uns autres.

Discussion — Ces de Néhou taille moins deux fois celle exemplaires présentent une au plus petite que

de V. cylindracea; de plus leurs tours de spire nettement plus bombés rendent la suture plus visible. Ils

constituent une espèce bien définie, à caractères constants.

sont Fig. text 1: Comparaison de V. macra avec V. cylindracea. Les deux exemplaires figurés repérés sur le

noircis. graphique par des symboles 48

existe de Cette espèce aussi dans le Bassin Paris, où nous l'avions confondue jusqu'ici avec de

jeunes V. cylindracea, faute d'un matériel suffisant.

Pour la distinction les deux préciser entre espèces cylindracea et macra, nous avons procédé à une

caractères à la analyse morphométrique des essentiels, savoir relation entre l'allongement des co-

le de la hauteur totale diamètre la quilles (mesuré par rapport au maximal) et hauteur; nous avons

inclus dans le graphique ci-après toutes les coquilles suffisamment intactes trouvées dans la région de

Grignon (triangles), dans le Cotentin (cercles) et dans le Bassin de Nantes (carrés).

L'étude du graphique fait ressortir deux faits:

— V. macra est une espèce de taille très petite (toujours inférieure à 3 mm), qui, dans tous les gise-

ments où elle montre d'autant la hauteur apparaît, un allongement plus grand que augmente (le

forme nuage de points a une allongée à grand axe très redressé).

— V. des adultes de taille à 4 8 cylindracea a plus grande (supérieure mm, et pouvant atteindre mm).

On constate sous cet aspect l'existence d'unepopulation ou race de "grande" taille à Néhou, où les

individus mesurent en 7 mm. de reste de l'ordre de moyenne L'allongement l'espèce 2,4 quelle que

soit la hauteur des coquilles.

la de à Nous avons eu chance trouver Saint-Aignan un exemplaire jeune de V. cylindracea (carré

noirci le Nous le à la même échelle de V. sur graphique). figurons que l'holotype macra (cercle noirci

le faire ressortir les différences existent hauteur sur graphique), pour qui (à quasi-égale, de l'ordre de

à nucléus 3 mm) entre les 2 espèces: V. macra a une spire plus allongée, beaucoup plus petit, et des

tours plus convexes faisant paraître la suture plus creusée.

Volvarina gouetensis nov. sp.

Planche 7, fig. 103

Etalage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Le Bois-Gouët.

= = — D coll. 2 Série-type Holotype (PI. 7, fig. 103, H 2,2 mm, 0,8 mm), MNHN-4408; paratypes,

coll. MNHN-4409 - Leg. Le Renard.

Derivatio nominis — De la localité-type du Bois-Gouët.

Description — Très petite coquille à paroi mince, de galbe cylindracé allongé, à spire très courte. Le

dernier de la dont le tour, qui occupe 5/6 hauteur totale, comporte une ouverture étroite et élevée, bord labial non épaissi est intérieurement réfléchi vers son tiers supérieur; le contour du labre est pra-

à La tiquement rectiligne sur toute sa hauteur, avec un infléchissement progressif son sommet. colu-

melle est munie de trois plis parallèles, obliques et rapprochés.

Discussion — Il semble s'agir d'exemplaires adultes, malgré leur petite taille qui rappelle celle de

l'espèce précédente V. macra.

La la seule les Volvarina véritables à présente espèce est parmi (de galbe allongé), ne montrer que

ceci de la trois plis à la columelle; permet distinguer immédiatement. 49

Volvarina bouryi supraeocaenica (Gougerot & Le Renard, 1979)

Planche 7, fig. 104

1889 Marginella (s. str.) bouryi Cossmann, p. 207, pl. 7, fig. 19.

1979 & Le 37. Marginella (Volvarina) bouryi supraeocaenica Gougeret Renard, p. 16, fig.

1981 & Le Renard - 65-66, 6, 7. Marginella (Volvarina) bouryi supraeocaenica Gougerot van Nieulande, p. pl. fig.

Matériel — Le Bois-Gouët: 51 coll. 7 coll. RGM 227 Fresville: ex., LR; ex., 842 (sub nom. bouryi) 181

H = D = coll. 1 coll. 1 forme à ex. (pl. 7, fig. 104, 2,6 mm, 1,4 mm), LR; ex., Pruvost; ex., cinq plis,

coll. LR. Néhou: 3 ex., coll. LR.

Discussion — Ces exemplaires sont tout-à-fait comparables à la sous-espèce supraeocaenica : leur spire est

plus élevée que dans la forme typique, l'aspect général du dernier tour, l'ouverture, l'épaississement

du labre les columellaires bien bien le réduit ride et plis (trois développés et visibles, quatrième à une

la à et caché en profondeur derrière columelle) sont très semblables supraeocaenica.

Nous à de Glabella allixi certains de font avons vu propos var. inflexa que exemplaires cette espèce

à V. très du 1865. Il passage bouryi supraeocaenica, et qu'ils sont proches genre Cystiscus Stimpson, est

tout-à-fait V. fasse de les actuelles de ont possible que bouryi partie Cystiscus ; espèces ce genre une radula spéciale, ce qui a motivé la création d'une sous-famille des Cystiscinae.

Volvarina keukelaari (van Nieulande, 1981)

Planche 7, fig. 105

1981 keukelaari 8a-8c. Marginella (Volvarina) van Nieulande, p. 66, pl. 6, fig.

= = Matériel — Le Bois-Gouët: 1 ex. H D coll. LR. Fresville: 1 (pl. 7, fïg. 105, 2,3 mm, 1,4 mm), ex.

(cf), coll. LR.

Discussion — Ces deux individus semblent bien appartenir à l'espèce de l'Auversien du Bassin de

attribution Paris. Leur à Volvarina nous paraît plus incertaine, car, si le galbe cylindracé et le labre mince et rectiligne correspondent bien, le système des plis columellaires est d'un type différent de celui de Volvarina de constaté dans le de où n'est ; plus, nous avons gisement Baron, l'espèce pas rare,

de nombreux individus montrent des caractères intermédiaires de Gibberula que avec ceux pusilla, y

labre crénelé. Il est donc V. keukelaari soit mieux à sein des Gibbe- compris un possible que sa place au rula; dans le doute, nous lui laissons son classement original.

Il faut aussi keukelaari Paris noter que V. a été trouvée dans le Lutétien du Bassin de (à La Ferme-

où elle semble dériver Gibberula ceci indirecte- de-l'Orme), d'exemplaires allongés de chevallieri; pose ment le problème de la séparation des espèces G. pusilla et G. chevallieri.

Balanetta triptycta nov. sp.

Planche 7, figs 106a-106b et 107

Etage-type — Lutétien supérieur (Biarritzien).

Localité-type — Le Bois-Gouët.

— H = D = coll. Série-type Holotype (pl. 7, figs 106a-106b, 3,2 mm, 2,0 mm), MNHN-4410; 60 paratypes, coll. MNHN-4411; 23 paratypes, coll. RGM 227 758 - Leg. Le Renard. 50

— Le Bois-Gouët: 23 coll. RGM 227 5 coll. Keukelaar-van den Matérielcomplémentaire ex., 843; ex.,

18 coll. Nieulande coll. 27 coll. Gunst coll. Berge; ex., van (ex Cadée); ex., (ex Haandrikman).

2 coll. LR. Néhou: 38 coll. LR. Fresville: 29 Campbon: 3 ex., coll. LR. St-Aignan: ex., ex., ex. (pl.

H = D= coll. LR. 3 LR. 7, fig. 107, 2,5 mm, 1,5 mm), Hautteville: ex., coll.

= Derivatio nominis — Du à trois Il existait une M. grec XPI 7CTUXTOÇ plis (columellaires). déjà triplicata

d'Orbigny et une M. tridentata Tate.

— brillante translucide. Le callus Description Petite espèce ovoïde à coquille et apical masque complè-

saillant Le labre tement la spire, en formant un bouton légèrement (pl. 7, fig. 106b). est légèrement

à crénulations. Il épaissi à l'intérieur sur presque toute sa hauteur, peine prosocline, lisse, sans y a

trois plis columellaires seulement, le troisième un peu épaissi en son milieu. Quelques specimens

montrent une très petite ride à la place d'un quatrième pli, très profonde dans l'ouverture et non

visible quand la coquille est de face. La hauteur de l'ouverture est de l'ordre de 90% de la hauteur

canal bordé extérieurement faible bourrelet. totale. Le siphonal, superficiel, est par un

individus lieu de columellaires Dans le Cotentin, une grande proportion des montrent, au plis

columelle seulement deux renflements mais même dans francs, une portant (pl. 7, fig. 107); ce cas,

existent les plis en profondeur.

Discussion — L'attribution générique n'est pas évidente. L'aspect de la spire, plane et masquée sous

celle du mais les caractères diffèrent. Le des un callus, rappelle genre Persicula; tous autres système

columellaires de celui de Volvarina ainsi la plis se rapproche (ou Cystiscus ?) bauryi, que structure vitreuse de la la de tordu coquille. Quand on regarde coquille dos, son axe paraît antérieurement vers le côté labial, ce qui s'accompagne d'une déformationdu contour du labre qui devient concave; ceci

s'observe aussi d'une chez V. d'autre chez les actuels du part bouryi, part représentants genre Cystiscus

n'était le (qui pourrait convenir si la spire aplatie et calleuse). Finalement, nous avons adopté genre

B. SW défini Thiele Balanetta Jousseaume (type baylii Jousseaume, actuel, Australia), par (1929, p.

labre extérieurement columelle à trois Coss- 355) par sa spire recouverte, son épaissi et sa plis, et que

sa forme à une Bulinella = ces caractères fort mann (1899, p. 81) compare par Cylichna; s'appliquent bien à notre espèce.

Sur le à le choisi relatif plan spécifique, nous ne voyons pas quoi comparer cette forme; nom est au système des trois plis columellaires.

DISTRIBUTIONS DES DIFFÉRENTS TAXA

Pour donner de des don- une vue plus synthétique l'ensemble formes (taxa) séparées, nous en

le nombre les nons une table récapitulative, indiquant pour chaque forme d'individus étudiés pour différentes localités, son éventuelle occurence dans le Bassin de Paris, et le numéro de la première figure de nos planches qui s'y rapporte (qui permettra de la retrouver plus rapidement, tant dans le

les Nous les variétés elles n'ont texte que sur planches). avons indiqué entre parenthèses, car pas actuellement de statut défini selon le Code International de Nomenclature Zoologique.

"Arthon" Coss- Nous avons reporté dans une colonne les espèces indiquées de ce gisement par

fiant à déterminations n'avons contrôler. mann, en se ses que nous pu

Le du Bois-Gouët le riche 48 Il faut la gisement apparaît plus en espèce, avec taxa. signaler que très faune de de du de Paris riche Marginellidae l'Eocène Bassin ne comprenait (van Nieulande,

44 il convient d'en ici décrits. Ce 1981) que taxa, auxquels rajouter quatre gisement comprend donc à lui seul autant d'espèces que l'ensemble de l'Eocène parisien! 51

formes, Table 1. Répartition des différentes par gisement.

Bassin de Nantes Cotentin W Sa • H

J-H > i r

1 cd fc

Localité 1 a. | figure 1 Ji et 1 -a 1 3 Close ' 5 ° Bois-Gouèt 1 Néhou G Arthon H Taxon Campbon •* r • 5 Première Fresville 1 - LaLa Hautteville w Saint-Aignan Coislin Gourbesville S 1 2 Le 1 2 cti a 1 J (variété) CQ 1

i i i i 1 Persicula dautzenbergi

acrocoelata

i i i i goossensi i i i i 1 angystoma . L A

detecta

? Closia inadspecta

pseudampulla

cenchridium 230 . L

i i convergens i i cf. chevalli eri

Gibberula pruvosti

vittata . 18 1. 18 .1 . L A

cons tantinensis .i i i i .

1 i i geslini . 10 i i 1 prunicallosa pusilla . L A

ovulata . L A

suboli 1. 16 . va

i i i i acutispira (subconcava) .. 1 1 i i i i eliopsis

Glabella allixi

allixi (inflexa)

allixi (ogivula)

i i 1 i i mirul a . 34 . .. 1 i i 1 mirula (edentula)

Euryentome falserato falserato (trigonula)

Stazzania columbellina . L A

columbellina (ringens) i i . . 12 1 . 30 . i i i i 1 .. . 1 bifi doplicata angulata . 15 î i i i i b. angulata (crenilabrum)( crenilabrum) . . .

- b. (aooodonta) . 47 . . . 7 • 7 bifidoplicata (monodonta) • i • i i i 1 gougeroti . L

cryptoptycta

cf . stenostoma . 47 . 17 i i i i cf. stenostoma (culter) i r

stenostoma serratula

s. stenostoma (globosa) . 76 1 292 .

occidentalis

1 1 1 1 1 fresvillensis . 40 1 1 1 . . . 1 1 vandenbergae 2 i i i i !.. . ! dichotomoptycha . 32 5

dichotomoptychadicbotoaoptycba (undulata) .. fragilis

i i .1 . . .1 1 . pseudovolvarina . . . 1 . 1 i i 1 canaliculata 25 i i 1 incisa

crenulata . 71 .

il . A crassula . 32 1 - 25 .| . L

crassissima

1 1 1 1 1 ? an dissimilis ? .. . 32 1 . 14 . 1 crassula ? an dissimilis ? 1 1 1 1 dissimilis . L i i

bourdoti

bourdoti (dupliplicata)

eburnea . 13 . L

i i biconica 1 1 1 1 !. . chantegraini . 30 27 [.20 1 * 1 1 chantegraini (simulans)

acutapex

edwardsi

1 1 1 4 morelletorum . 1 . . .1 1 1

hordeola . 86 . 30 . 1 1 1 condensata

lataperta

dentifera . 1. 14 . i 19 1 . . 2 . i . . 34 1. 18 . 1. 17 . | 2 . . L A

dentifera (arctata)

1 1 1 . . 1 dentifera (val ens) . 30 1 . . 1 . 19 1 1 1 1 1 fuscosuturata . 95 . . 39

suturata . | . 2 |

. 97 .

Volvarina cylindracea 1 . 33 .

1 1 1 cf. cylindracea . . 1 1 1 1 1 13 . L macra j. . 1 1 1 1 gouetensis . . 3

bouryi supraeocaenica 104 .

A keukelaari . L

Balanetta triptycta 106 . 163 . 1 . . 2 . 1 ' . . 3 . 1 . . 29 1 . 30 . ' . . 3 I 1 1 1 l 1

Nombre d'exemplaires total 1325 ! 583 l 46 ! 45 ! X 895 J 1198 ! 166 ! 50 52

Table 2. Nombre formes de l’Eocène et pourcentage de moyen du Bassin de Paris que l’on retrouve dans le

Bassin de Nantes et/ou dans le Cotentin. Les pourcentages sont calculés par rapport aux nombres

totaux de formes, indiqués en marges du tableau.

Bassin de Paris

Lutétien et Lutétien ou Lutétien Auversien Auversien Auversien

26 45X 15 26X 13 22X 28 48X 58 lOOX Bassin de Nantes 59% 65% 76% 60%

27 47X 16 28X 12 21X 31 53X 58 lOOX Cotentin

63% 70% 70% 66%

Bassin de Nantes 21 54X 13 33X 11 28X 23 5ffX 39 lOOX

et Cotentin 51% 57% 65% 49%

Bassin de Nantes 32 42* OD & * 36 47X 77 lOOX

ou Cotentin 78% GO 00ro 77%

41 23 17 47

100% 100% 100% 100%

La richesse du gisement de Néhou, avec 42 taxa, approche celle du Bois-Gouët; mais, entre ces deux gisements, on ne trouve que 30 formes communes et avec une répartition (en nombre d'indivi- dus) souvent très différente. Ceci fait ressortir tout à la fois la similitude globale des faunes dans les deux bassins et les multiples différences de détail reflétant la distance géographique et le petit déca- lage stratigraphique.

La comparaison des faunes de Néhou et de Fresville oblige à constater de curieuses disparités, les

l'autre! Cette espèces les plus abondantes de chacun des deux gisements brillant par leur rareté dans constatation à de celle de l'un de "Dans les mers est rapprocher nous (van Nieulande, 1981, p. 69):

de dans tropicales actuelles, comme en Australie, on peut trouver jusquà 20 espèces Marginellidae une baie donnée; dans la baie voisine, il peut y avoir le même nombre d'espèces, mais avec seulement quelques unes en commun avec le site précédent". Ceci semble en liaison avec des exigences écolo- giques strictes, ce qui s'accompagne d'un fort endémisme apparent.

La n'ont été s'élève proportion d'espèces qui rencontrées que dans un seul des gisements à 17%,

celle des deux dans les différents à et espèces représentées au plus par exemplaires gisements 16%.

Ces valeurs modestes à faune dans l'ensemble d'es- correspondent une assez homogène, avec peu pèces "rares" ou purement endémiques.

Le de les les faunes du Bassin Paris tableau 2 permet préciser rapports entre de Marginellidae de

des deux ici. Par à de 88 41 et celles bassins étudiés rapport l'ensemble ces faunes, soit formes, % se retrouvent à la fois dans le Bassin parisien et dans l'Ouest de la France; ces formes communes repré- sentent la même proportion de 78% des formes du Lutétien ou de celles de l'Auversien du Bassin de

le Cotentin semble d'affinités le Bassin de Paris de formes Paris; présenter un peu plus avec (53% ses

le Bassin de Nantes sont communes) que (48%). 53

le le même Non seulement le Bassin de Nantes et Cotentin comportent nombre de formes (58,

les 2/3 mais ils similitude d'affinité dont en commun), présentent une remarquable par rapport au

Bassin de Paris; environ 46% de leur faune se retrouve dans le Lutétien, et 27% dans l'Auversien.

des Mais si l'on rapporte ces chiffres au nombre total formes lutétiennes ou auversiennes respective-

affinité l'Auversien le Luté- ment, on trouve une un peu plus marquée pour (65% et 70%) que pour

Nous tien (59% et 63%). nous garderons d'en tirer une quelconque conclusion stratigraphique, sinon

attribué faunes l'Eocène de l'Ouest la France que l'âge Lutétien supérieur ("Biarritzien") aux de de

infirmé des mais confirmer l'observa- ne se trouve pas par l'étude Marginellidae; nous nous trouvons

tion faunes de des moins aussi étroits l'Auversien que ces mollusques présentent rapports au avec

le Lutétien du Bassin de Paris. (Bartonien inférieur) qu'avec moyen

La présente étude apporte incidemment quelques modifications aux Marginellidae du Bassin de

Paris: crassissima à Volvarina la deux espèces nouvelles, Stazzania (trouvée Barisseuse) et macra (de

de ici de région Grignon); un nom validé, S. bifidoplicata angulata (type de Fercourt, mais signalé

l'Auversien de Baron); deux variétés, S. stenostoma var. globosa (figurée d après un individu de

S. S. hordeola Chaussy), et dentifera var. valens pour remplacer hordeola Cossmann non Deshayes (S.

= S. dissimilis S. columbellina de Deshayes auct. non Deshayes); (Deshayes) est repris pour une partie

Lutétien ainsi S. bifidoplicata (Charlesworth). Enfin G. pusilla est signalée au (La Ferme-de-l'Orme),

qu'une variété à labre lisse de S. gougeroti (Thionville-sur-Opton).

CONCLUSIONS

La faune de Marginellidae de l'Eocène du Bassin de Nantes et du Cotentin est d'une grande

richesse. étude huit ? Nous avons retenu dans notre genres: Persicula, Closia, Gibberula, Glabella,

Volvarina certaines Euryentome, Stazzania, et Balanetta; mais nous avons vu que espèces présentent des affinités évidentes d'autres Le avec genres comme Prunum, Cystiscus et Hyalina. genre Dentimargo, que

n'avons Ceci donne idée de la diversifica- nous pas conservé, est représenté par son espèce-type. une

atteinte l'Eocène. l'Eocène tion des genres qui était déjà à Tous les genres connus dans du Bassin de

Paris sont ici représentés.

Il aussi intéressant les de l'Ouest de la France fré- est de noter que Marginellidae présentent

quemment deux caractères inhabituels chez leurs homologues du bassin parisien.

formes des Glabella Stazzania des variétés à labre D'abord, sept genres et comportent denticulé,

crénelé S. ou festonné: G. mirula, G. allixi, S. columbellina, S. bifidoplicata angulata, S. cf. stenostoma, ste-

nostoma var. globosa et S. dichotomoptycha. Il est difficile de savoir à quoi attribuer la fréquence de cette

S. particularité, encore que nous ayons vu à propos de ringens qu'elle pouvait être liée à une adapta-

tion dans le Bassin de seule très S. écologique; Paris, on ne trouve qu'une espèce, pas commune: gou-

Coomans seulement trois actuelles à geroti. (1975, p. 26) indique espèces connues pour posséder l'âge adulte labre très Aartsen al. un crénelé ou non selon les individus; cependant, récemment, van et

attacher la l'absence (1984, p. 82) considèrent qu'il ne fàut pas trop d'importance en présence ou de

le denticulations au labre, sur plan systématique.

Ensuite, 21 parmi les 44 formes de Stazzania et d'Euryentome montrent l'existence d'une ride

pariétale, qui s'étend verticalement devant l'extrémité des plis columellaires et se prolonge parfois

de alors cette ride n'existe très nombre de Stazzania jusqu'au sommet l'ouverture; que que sur un petit

parisiennes. 54

le de S. dont la lieu d'être à Rappelons, pour terminer, cas étrange acutapex, protoconque, au

nucléus sphérique comme chez toutes les autres Marginellidae, se présente ici comme une pointe

aiguë et légèrement déviée.

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PLANCHE 1.

Fig. 1 Persicula dautzenbergi (Cossmann, 1897), x 10,4.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

& Fig. 2. Persicula acrocoelata Cossmann Pissarro, 1901, x 11,6.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 3. Persicula goossensi (Cossmann, 1889), x 11,4.

Hautteville. Coll. Cossmann.

Persicula Fig. 4. goossensi (Cossmann, 1889), x 9,8.

Néhou. Coll. LR.

Fig. 5. Persicula angystoma (Deshayes, 1835), x 5,4.

Grignon. Coll. LR.

Fig. 6. Persicula detecta (Cossmann & Pissarro, 1901), x 11,6.

Néhou. Coll. LR.

? Closia Fig. 7. inadspecta nov. sp., x 16,7.

Holotype, St-Aignan. Coll. MNHN-4360.

Fig. 8. ? Closia inadspecta nov. sp., x 17,9. Ex. juvénile, Le Bois-Gouët. Coll. LR.

9. ? Closia Fig. inadspecta nov. sp., x 15,6. Forme à labre denticulé, St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 10. ? Closia pseudampulla (Gougerot & Le Renard, 1979), x 8,5.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 11. ? Closia cenchridium (Cossmann, 1897), x 17,2.

St-Aignan. Coll. LR.

? Fig. 12. Closia cenchridium (Cossmann, 1897), x 16,7.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 13. ? Closia cenchridium (Cossmann, 1897), x 23,8.

Ex. coloré, Fresville. Coll. LR.

? Closia Fig. 14. convergens nov. sp., x 16,7. Holotype, St-Aignan. Coll. MNHN-4362.

Fig. 15. ? Closia convergens nov. sp., x 20,0.

Paratype, St-Aignan. Coll. MNHN-4363. 57\1

PLANCHE 1 58

PLANCHE 2.

Fig. 16. ? Closia cf. chevallieri (Cossmann, 1889), x 19,2.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 17. Gibberulapruvosti nov. sp., x 6,9. Holotype, Fresville. Coll. MNHN-4364.

Fig. 18. Gibberula vittata (Edwards, 1854), x 7,7.

Ex. coloré, Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 19. Gibberula vittata (Edwards, 1854), x 9,6.

Ex. coloré, Fresville. Coll. Pruvost.

Fig. 20. Gibberula constantinensis nov. sp., x 10,4.

Holotype, Fresville. Coll. MNHN-4366.

Fig. 21. Gibberula geslini (Vasseur, 1881), x 6,3.

Fresville. Coll. Pruvost.

Fig. 22. Gibberula prunicallosa nov. sp., x 9,1.

Holotype, Le Bois-Gouët. Coll. MNHN-4368.

Fig. 23. Gibberula pusilla (Edwards, 1854), x 9,6.

La Close. Coll. LR.

Fig. 24. Gibberula ovulata (Lamarck, 1803), x 6,9

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 25. Gibberula ovulata (Lamarck, 1803), x 8,2.

Ex. coloré, Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 26. Gibberula suboliva (Cossmann, 1889), x 5,9.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 27. Gibberula acutispira (Cossmann, 1889) var. subconcava (Cossmann), x 11,4.

Gourbesville. Coll. LR.

Fig. 28. Gibberula eliopsis nov. sp., x 6,2.

Holotype, Néhou. Coll. MNHN-4370. 59\2

PLANCHE 2 60

PLANCHE 3.

Fig. 29. Glabella allixi (Cossmann, 1919), x 24,3.

Holotype, Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann.

Glabella Fig. 30. allixi (Cossmann, 1919), x 55,6.

Ex. juvénile, Gourbesville. Coll. LR.

Fig. 31. Glabella allixi (Cossmann, 1919) var. inflexa nov., x 26,3.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 32. Glabella allixi (Cossmann, 1919) cf. var. inflexa nov., x 11,9.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 33. Glabella allixi (Cossmann, 1919) var. ogivula nov., x 33,1.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 34. Glabella mirula (Cossmann, 1897), x 11,1.

Holotype, Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann.

35. Glabella Fig. mirula (Cossmann, 1897) var. edentula nov., x 9,6.

Gourbesville. Coll. LR.

Fig. 36. Glabella mirula (Cossmann, 1897) ? var. edentula nov., x 25,0.

Ex. juvénile. St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 37. Euryentome falserato nov. sp., x 36,4.

Holotype, Gourbesville. Coll. MNHN-4372.

Fig. 38. Euryentome falserato nov. sp. var. trigonula nov., x 35,0. St-Aignan. Coll. MNHN-4374.

39. Fig. Euryentome falserato nov. sp. var., x 32,1. St-Aignan. Coll. LR.

40. Stazzania columbellina Fig. (Deshayes, 1865), x 11,1.

Gourbesville. Coll. LR.

41. Stazzania columbellina Fig. (Deshayes, 1865) var. ringens nov., x 14,3.

Néhou. Coll. LR.

Fig. 42. Stazzania columbellina (Deshayes, 1865) var. ringens nov., x 11,6

Néhou. Coll. LR.

Stazzania Fig. 43. columbellina (Deshayes, 1865) var. ringens nov., x 18,5.

Néhou. Coll. LR.

44. Stazzania columbellina cf. Fig. (Deshayes, 1865) var. ringens nov., 15,6.

Le Bois-Gouët. Coll. LR. 61\3

PLANCHE 3 62

PLANCHE 4.

Fig. 45. Stazzania bifidoplicata angulata nov. subsp., x 11,9.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

crenilabrum Fig. 46. Stazzania bifidoplicata angulata nov. subsp., var. nov., 11,9.

Néhou. Coll. LR.

Stazzania monodonta Fig. 47. bifidoplicata (Charlesworth, 1851) var. nov., 13,5.

St-Aignan. Coll. MNHN-4376.

Fig. 48. Stazzania gougeroti (van Nieulande, 1981), x 38,5.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 49. Stazzania cryptoptycta nov. sp., x 21,7.

Holotype, St-Aignan. Coll. MNHN-4378.

Fig. 50. Stazzania cf. stenostoma (van Nieulande, 1981), x 16,7.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Stazzania cf. culter Fig. 51. stenostoma (van Nieulande, 1981) var. nov., x 20,8.

Néhou. Coll. MNHN-4380.

Fig. 52. Stazzania stenostoma serratula nov. subsp., x 29,4.

Holotype, Néhou. Coll. MNHN-4382.

Fig. 53. Stazzania stenostoma serratula nov. subsp., x 31,2.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 54. Stazzania stenostoma serratula nov. subsp., x 22,7.

Fresville. Coll. LR.

Stazzania Fig. 55. stenostoma (van Nieulande, 1981) var. globosa nov., x 26,3.

Chaussy. Coll. MNHN-4384.

56. Stazzania x Fig. stenostoma (van Nieulande, 1981) var. globosa nov., 26,3.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Stazzania occidentalis Fig. 57. nov. sp., x 20,0.

Holotype, Fresville. Coll. MNHN-4386.

Fig. 58. Stazzania cf. occidentalis nov. sp., x 19,2. Campbon. Coll. LR.

59. Stazzania nov. x 31,2. Fig. fresvillensis sp., Holotype, Fresville. Coll. MNHN-4388.

Fig. 60. Stazzania vandenbergae (van Nieulande, 1981), x 25,0.

Campbon. Coll. LR. 63\4

PLANCHE 4 64

PLANCHE 5.

Fig. 61. Stazzania dichotomoptycha (Cossmann, 1897), x 14,1.

Holotype, Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann.

Fig. 62. Stazzania dichotomoptycha (Cossmann, 1897) var., x 9,8.

Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann.

Fig. 63. Stazzania dichotomoptycha (Cossmann, 1897), x 13,0.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 64. Stazzania cf. dichotomoptycha (Cossmann, 1897), x 33,3.

Néhou. Coll. LR.

Fig. 65. Stazzania dichotomoptycha (Cossmann, 1897) var. undulata nov., x 17,2.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 66. Stazzaniafragilis (Deshayes, 1865), x 12,2.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Stazzania & Fig. 67 pseudovolvarina (Gougerot Le Renard, 1979), x 27,8.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 68. Stazzania canaliculata nov. sp., x 20,0. Holotype, St-Aignan. Coll. MNHN-4390.

69. Stazzania canaliculata Fig. nov. sp., var., x 29,4.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 70. Stazzania incisa nov. sp., x 16,1.

Holotype, St-Aignan. Coll. MNHN-4392.

Fig. 71. Stazzania crenulata (Deshayes, 1865), x 7,1.

Néhou. Coll. LR.

Fig. 72. Stazzania crassula (Deshayes, 1865), x 6,0.

St-Aignan. Coll. LR.

Stazzania Fig. 73. crassula (Deshayes, 1865), x 6,7.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

74. Stazzania Fig. crassissima nov. sp., x 10,4.

Holotype, Néhou. Coll. MNHN-4394.

Fig. 75. Stazzania crassula ? an dissimilis ?, x 11,1.

Fresville. Coll. LR.

Fig. 76. Stazzania dissimilis (Deshayes, 1865), x 8,6.

Gourbesville. Coll. LR. 65\5

PLANCHE 5 66

PLANCHE 6.

Fig. 77. Stazzania bourdoti (Cossmann, 1897), x 4,8.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 78. Stazzania bourdoti (Cossmann, 1897) var. duplicata nov., x 7,5.

St-Aignan. Coll. LR.

79. Stazzania Fig. eburnea (Lamarck, 1803), x 4,8.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Stazzania biconica Fig. 80. nov. sp., x 6,0. Holotype, Néhou. Coll. MNHN-4396,

Fig. 81. Stazzania chantegraini (Cossmann, 1919), x 8,0.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

82. Stazzania simulans x Fig. chantegraini (Cossmann, 1919) var. nov., 6,8.

Fresville. Coll. LR.

Stazzania Fig. 83. acutapex nov. sp., x 3,6.

Holotype, Néhou. Coll. MNHN-4398.

84 Stazzania edwardsi Fig. (Deshayes, 1865), x 10,0.

Gourbesville. Coll. LR.

Fig. 85. Stazzania morelletorum (Gougerot & Braillon, 1968), x 14,3.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 86. Stazzania hordeola (Deshayes, 1835), x 10,9.

Villiers-St-Frédéric. Coll. LR.

Fig. 87. Stazzania hordeola (Deshayes, 1835), x 9,3.

Néhou. Coll. LR.

Fig. 88. Stazzania condensata (Cossmann, 1902), x 12,2.

Campbon. Coll. LR.

89. Stazzania nov. x 15,6. Fig. lataperta sp., Holotype, St-Aignan. Coll. MNHN-4400.

Fig. 90. Stazzania dentifera (Lamarck, 1803), x 8,8.

Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann.

Stazzania Fig. 91. dentifera (Lamarck, 1803), x 11,6.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Stazzania Fig. 92. dentifera (Lamarck, 1803) var. arctata (Deshayes, 1865), x 10,4.

Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann. 67\6

PLANCHE 6 68

PLANCHE 7.

Fig. 93. Stazzania dentifera (Lamarck, 1803) var. valens nov., x 11,1.

Le Bois-Gouët. Coll. MNHN-4402.

Fig. 94. Stazzania dentifera (Lamarck, 1803) var. valens nov., x 9,3.

Hautteville. Coll. Cossmann.

Stazzania Fig. 95. fuscosuturata nov. sp., x 12,2.

Holotype, Fresville. Coll. MNHN-4404.

Fig. 96. Stazzania suturata (Cossmann, 1897), x 7,7.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 97. Stazzania sp., x 11,4.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 98. Volvarina cylindracea (Deshayes, 1865), x 9,6.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 99. Volvarina cylindracea (Deshayes, 1865), x 7,6.

St-Aignan. Coll. LR.

Fig. 100. Volvarina cylindracea (Deshayes, 1865), x 6,8.

Holotype de V. vaquezi (Cossmann), Le Bois-Gouët. Coll. Cossmann

Fig. 101. Volvarina cf. cylindracea (Deshayes, 1865), x 33,3.

Ex. juvénile, Le Bois-Gouët. Coll. LR.

102. Volvarina Fig. macra nov. sp., x 17,2.

Holotype, Néhou. Coll. MNHN-4406.

Fig. 103. Volvarina gouetensis nov. sp., x 22,7.

Holotype, Le Bois-Gouët. Coll. MNHN-4408.

& Fig. 104. Volvarina bouryi supraeocaenica (Gougerot Le Renard, 1979), x 19,2.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

Fig. 105. Volvarina keukelaari (van Nieulande, 1981), x 21,7.

Le Bois-Gouët. Coll. LR.

106. Balanetta nov. x 15,6. Fig. triptycta sp., Holotype, Le Bois-Gouët. Coll. MNHN-4410.

Fig. 107. Balanetta triptycta nov. sp., var., x 20,0.

Fresville. Coll. LR. 69\7

PLANCHE 7