Arto Lindsay
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Arto Lindsay Encyclopedia of Arto Sor%e le 20 Mai 2014 Chez Ponderosa/harmonia mundi REVUE DE PRESSE - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Extraits de Presse: « Raffinement et minimalisme sont sa signature, avec ce « Arto Lindsay, promène des airs dégingandés, il est fil créatif en subtil équilibre entre le son new-yorkais et la fluide, rieur, avec juste ce qu’il faut de crispation musique brésilienne, qui sous-tend sa discographie. » urbaine pour signifier ses accointances new- Libération – 9 Juin 2014 yorkaises. » Le Monde – 12 Juin 2014 « Arto Lindsay invite avec ce double album à nous pencher sur une dimension plus personnelle de son « Mon premier est fait de douceur. Mon second est talent, toujours marqué du sceau de l’ambivalence. » un chaos radical. Mon tout éclaire en deux CD la Mondomix – Mai/Juin 2014 foisonnante créativité de l’inclassable Arto Lindsay. » Télérama ffff– 7 Juillet 2014 « Un brin d’atonalité et pas mal d’hors champ, la mise en sons de cette sélection révèle les sublimes failles d’un « Avec cette Encyclopedia, Arto nous dévoile les ambitieux amoureux qui manie avec grâce pop et jazz. » deux facettes de son univers musical, l’une populaire Jazz News – Juin 2014 et ancrée dans les traditions du Brésil, l’autre plus sombre et tourmentée, issue des influences de la « Encyclopedia of Arto présente sa musique dans ses scène No Wave new-yorkaise de la fin des années plus nets contrastes : le premier disque compile des 70. » bossas suaves et intimistes fragilisées par la voix Nouvelle-Vague.com – 16 Avril 2014 blanche de Lindsay, le second est une captation en live de l’homme se livrant à des expériences bruitistes, « Sa voix diaphane et lasse de vrai-faux bossa saccage punk qui vient affermir plutôt qu’entamer noviste et son jeu de guitare noisy et joyeusement l’admiration suscitée par le premier album. » abstrait y font merveille. » Les Inrocks.com – 27 Mai 2014 Jazz Mag – Juin 2014 « Un parcours aussi varié qu'innovant définit la musique d'Arto Lindsay, entre rythmes poétiques du Brésil et jazz- rock déjanté des clubs New-Yorkais, pour délivrer une oeuvre unique, édifiante. » France Inter – 8 Juin 2014 ------------------------------------------------------------------------------------------ Musique, vidéos, photos, biographies, documents à télécharger à l’adresse suivante : h;p://www.accent-presse.com/actualites/arto-lindsay/ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Radio FIP Radio – Sélection FIP Mois de Juin 2014 http://www.fipradio.fr/selection/2014-06 France Musique – « Label Pop » – 2 Juin 2014 – Playlist http://www.francemusique.fr/emission/label-pop/2013-2014/yann-tiersen-en-session-06-02-2014-22-30 France Inter – « Summertime » - 8 Juin 2014 – ITW + Live http://www.franceinter.fr/emission-summertime-entre-le-bresil-poete-et-lamerique-electrique-arto-lindsay-en-toute-liberte France Culture – «Le Rendez-Vous » - 6 Juin 2014 – Live http://www.franceculture.fr/emission-le-rendez-vous-le-rdv-du-06062014-en-direct-du-palais-de-tokyo-avec-yves-camdeborde- sebasti Presse Télérama Sortir - 28 Octobre 2014 - Papier Télérama – 7 Juillet 2014 - Chronique Le Monde – 12 Juin 2014 - Papier Libération – 9 Juin 2014 - Papier Mondomix – Mai/Juin 2014 - Chronique Jazz News – Juin 2014 - Chronique Jazz Magazine – Juin 2014 - Chronique Web Les Inrocks.com – « Le Monde Des Musiques du Monde (36) » - 27 Mai 2014 - Chronique http://www.lesinrocks.com/2014/05/27/musique/monde-musiques-du-monde-36-11506596/ Nouvelle-Vague.com – 16 Avril 2014 - Chronique http://www.nouvelle-vague.com/arto-lindsay-encyclopedia-of-arto/ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 28 Octobre 2014 0123 12 culture Vendredi 13 juin 2014 Les chercheurs de l’Ircam LeBrésiletsondouble,selonArtoLindsay ouvrent les portes Passé par New York, le Nordeste et Rio, le chanteur compile son art «bruitiste»etbalancé de leurs laboratoires Rencontre 12 Juin 2014 L’institut parisien met ses innovations sonores rto Lindsay, compositeur, àdisposition des visiteurs, samedi 14 juin guitariste, promène des airs A dégingandés, il est fluide, rieur,avecjustecequ’ilfautde cris- Musique Le secret:unpetit palet contenant pation urbaine pour signifier ses des capteurs de mouvements, accointances new-yorkaises. Né en eveuxfairesortirlamusiqueélec- connecté en Wi-Fi àune applica- 1953 àRichmond (Virginie), Arto tronique des ordinateurs et l’em- tion pour smartphone ou ordina- Lindsay aaccompagné la commu- J menerdans larue!»BrunoZam- teur.Celle-ci transforme les mou- nauté sous haute tension des John borlin,chercheur en informatique, vementsensons et rythmes dans Zorn, The Lounge Lizards, Laurie incarne les nouvelles ambitions de un univers sonore laissé au choix Anderson, Brian Eno, David Byr- l’Institut de recherche et coordina- des musiciens, par exemple le hip- ne… En prime, il «fut, est et sera » tion acoustique/musique (Ircam). hop ou le rock. En interagissant un membre influent de la tribu Ce centre de recherche àl’interface avec d’autres musiciens munis du bruitiste, Aturma do barulho, pré- des arts et des sciences lance pour même dispositif, on crée de vérita- cise le musicien en portugais du lapremièrefois une opérationpor- bles «joutes musicales». Là enco- Brésil,pays où il est arrivé àl’âgede tes ouvertes, du 12 au 18juin, dans re, le public pourra s’essayer àcet- 3ans, qu’il aquitté pour New York, le cadre du festival Manifeste. te technologie sur la place Igor- avant d’y reveniren2004. Bruno Zamborlin ysera àl’hon- Stravinsky. Depuis qu’avec son complice neur puisque son dispositif musi- En marge de ces démonstra- des Golden Palominos, Peter Sche- cal, baptisé Mogees, sera l’instru- tions,lesspectateurspourrontvisi- rer, il aproduit en 1989 Estran- ment vedette d’un concert àlaGaî- ter les laboratoires de l’Ircam. Tout geiro,album majeur de Caetano té-Lyrique, jeudi 12juin, puis mis à d’abordl’impressionnante «cham- Veloso, son influence sur la musi- disposition du public deux jours bre anéchoïque», également appe- quebrésilienne aété déterminan- plus tard sur la place Igor-Stravins- lée chambre sourde, dans laquelle te. Il aapporté l’idée du chaos dans ky, dans le 4e arrondissement de tout son est absorbé par un systè- cet univers de balancement. En Paris. me de mousses en forme de diè- 1981, le journaliste américain Les- Le Mogees, pourtant, ne paye dres et polyèdres. Là, les cher- terBangs rédigeait, pour l’hebdo- pas de mine :ilressemble àun cheurs étudient les sons émis par madaire Village Voice,unmanifes- petit pilulier, que l’on colle sur les instruments, sans qu’aucun teen faveur desmusiques «tentées échonevienneperturberlesmesu- par le bruit ».Critique redouté, Envie de rendre une res. «Nous analysons l’évolution Bangs inscrit au panthéon des ora- des clarinettes depuis le XVIIIe siè- ges sonores ATaste of DNA, de voix plus agréable ? cle, afin de concevoir un instru- DNA, le groupe où Arto Lindsay D’ajouter du caractère ment plus facile àjouer et plus tient la guitare, Tim Wright homogène»,raconte René Caussé, (1950-2013) la basse et Ikue Mori les àundiscours chercheur àl’Ircam. machines àfabriquer des rythmes. ennuyeux ? Changement total d’ambiance Le jeune Américain possédait une avec la visite du studiooù est expé- douze cordes, mais n’avait aucune rimenté le son àtrois dimensions. idée du mode d’emploi. Alors, il la n’importe quelle surface dure. Il Vingt-cinq haut-parleursdisposés «racle, il la cogne » sans jamais suffitalors defrapper la surface, de en sphère offrent au visiteur l’im- jouer d’accord, précise Bangs. lafrotter, oudefaire toutautre ges- pression d’être au centre d’undis- Arto Lindsayest le fils d’un pas- te produisant desvibrations, pour positif conçu uniquement pour teurprotestant,quis’enfutévangé- créer des sons originaux et variés. lui. Piloté par un ordinateur, le son liser le Nordeste brésilien. Il gran- Cet «instrument »contient un se déplace dans toutes les direc- dit àGaranhuns, une ville de l’Etat microphone spécifique capable de tions,créant une atmosphère idéa- de Pernambouc, réputée pour son convertir les vibrations en signaux lepourcertainsmorceauxcontem- relief montagneux et ses nuits très électriques. porains. fraîches. La cité est au cœur d’un Ces derniers sont envoyés vers Leschercheurss’intéressentaus- Brésil profond, rural, entrepre- Le chanteur publie un double CD, «Encyclopedia of Arto». TIBOR BOZI/RETNA/DALLE un smartphone et transformés en si àlavoix parlée. Ils ont ainsi mis neur. Quand il arrive àNew York, sons par un logiciel. «Mogees au point un logiciel de modifica- Arto ales étoiles du ciel limpide de La pochette est une séquence de nico àRio, supporteur du Flamen- mondial. Tout est àdouble face, s’adresse aussi bien aux néophytes tion vocale baptisé Trax. Envie de l’Agreste dans les yeux. L’art quatre photos anciennes:unjeune go, acherché, en vain, des places l’Afrique est en guerre parce que qu’aux professionnels, chacun rendre une voix plus agréable ? contemporain lui apporte une homme blond saute d’une fenêtre, pour son fils, Noha, 10 ans. «Lavie nous sommes en paix. Quel regard invente sa façon d’interagir avec le D’ajouter du caractère àundis- vision curieuse des nouveaux cou- un ami tente de le retenir, il tombe. àRio est pesante, très chère, la cor- les gens du Sud peuvent porter sur son»,souligne son créateur. Une cours ennuyeux ?C’est possible, rants. «C’est mon père, il avait 18ans, il a ruption est d’une terrible évidence, une Europe où les migrants meu- danseuse s’est ainsi emparée de en jouant sur la hauteur du son, Grand, très mince, lunettes mis en scène ce faux suicide, àla mais la contestation actuelle est rentenabordant sesrivages lesplus l’instrument pour que chacun de maisaussi surleseffetsdeglotte,le fines, barbe grise, Arto Lindsay façonduphotomontage[Saut dans hautement salutaire, c’est une pauvres, sans que personne, et sur- ses pas crée de la musique. timbre, ou encore la mélodie voca- était de passage àParis, invité le le vide] d’Yves Klein »,sedivertit excellente prise de conscience. La tout pas l’Allemagne, ne lève un C’est la même philosophie qui a le.