Lars Von Trier Lars Von Trier
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Lars von Trier Lars von Trier Lundi 23 octobre > 20.45 Breaking the Waves de Lars von Trier (1996) > 23.15 Lars von Trier Reflets dans un cœur d’or de Marie Berthelius et Xavier Villetard (2000) > 23.45 FreeDogme de Marie Berthelius et Roger Narbonne (2000) Lundi 30 octobre > 22.30 Les idiots de Lars von Trier (1998) Contact presse Cinéma : Géraldine Musnier / Martina Bangert - 01 55 00 70 47 / 70 48 [email protected] / [email protected] Contact presse Thema : Françoise Landesque / Isabelle Courty - 01 55 00 70 42 / 73 25 [email protected] / [email protected] .2 ARTE et Lars von Trier ARTE accompagne depuis plusieurs années le travail de Lars von Trier. Attentive à l’oeuvre profondément novatrice du réalisateur, qui a déjà gagné les faveurs de la critique avec ses premiers films, la chaîne prend le pari de préacheter sa première et très originale série télévisuelle : L’hôpital et ses fantômes, qui connaîtra un véritable succès dans le monde entier. Peu après, le scénario de Breaking the Waves, qui a été proposé à ARTE, marque une évolution majeure dans l ’ o e u v re du cinéaste. En coproduisant ce film, ART E contribue, avec d’autres, à donner à Lars von Trier les moyens de poursuivre ses ambitions artistiques. Ce film a obtenu au Festival de Cannes 1996, le Grand Prix du Jury. Deux ans plus tard, ARTE coproduit Les Idiots, deuxième film issu du manifeste « Dogme 95 » rédigé par Thomas Vinterberg et Lars von Trier. Parallèlement, la chaîne poursuit son soutien à l’œuvre télévisuelle du réalisateur en coproduisant le deuxième volet de L’hôpital et ses fantômes. Dancer in the Dark reçoit au Festival de Cannes 2000 la Palme d’Or et le Prix d’interprétation féminine pour Björk. Cette consécration fortifie ARTE, coproductrice de ce film,dans sa politique de soutien à la création des grands cinéastes européens. .3 Lars von Trier Depuis The Element of Crime (1984), son premier film “professionnel”, Lars von Trier est reconnu comme le plus talentueux des réalisateurs danois. Ses oeuvres, qui lui ont valu plusieurs prix et récompenses, se caractérisent par une bonne dose d’humour noir et un certain nombre de citations visuelles, hommages aux chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma. Né en 1956, Lars von Trier commence à tourner en super 8 avec une caméra offerte par sa mère. Il s’inscrit en 1983 à l’Ecole du Cinéma du Danemark, et réalise deux films pour ses études, Nocturne (1981) et Images of a Relief (1982) qui remportent successivement le Filmographie prix du meilleur film au Festival de Munich, bien qu’un de ses professeurs dise de lui qu’il n’ira sûrement pas très loin 1977 Orchidegartneren dans le cinéma. Après avoir réalisé plus de 40 spots publicitaires, il tourne Element of Crime, couronné entre 1979 Menthe la bienheureuse autres par le Grand Prix de la technique du festival de Cannes en 1984, un prix que Lars von Trier a de nouveau 1981 Nocturne reçu en 1991 pour Europa, conjointement avec le prix (Court métrage) spécial du jury. Pour la télévision, il a réalisé Médée (1988) 1982 Images of relief qui reçoit en France le Prix Jean d’Arcy. En 1996, il reçoit le (Court métrage) grand prix du jury au festival de Cannes pour son film Breaking the Waves qui lui amène la reconnaissance du 1984 The Element of crime grand public et qui est peut-être son film le plus personnel. En 1998, Les Idiots est sélectionné en compétition au 1987 Epidemic Festival de Cannes. Avec ce film Lars von Trier a prononcé « le vœu de chasteté » cinématographique « Dogma 95 », 1988 Medea à savoir éviter les nombreux trucs du cinéma commercial pour tenter de re t rouver la vérité, la spontanéité et 1991 Europa l’inventivité du médium. En 1994, la série l’Hôpital et ses Fantômes I connaît un énorme succès en Europe et reçoit 1994 The Kingdom I plusieurs prix en France et en Allemagne. Une fois encore, Lars von Trier utilise ses rapports phobiques à la médecine 1996 Breaking the Waves et à la psychiatrie pour nous donner une tranche de génie. 1997 The Kingdom II En 1997, Lars von Trier réalise la suite de sa série, l’Hôpital et ses Fantômes II, présentée la même année au Festival 1998 Les Idiots international de Venise. Le troisième et dernier opus de la série devrait être tourné courant 2001. Enfin l’année 2000 2000 Dancer in the Dark apporte à Lars von Trier la consécration avec la Palme d’Or à Cannes pour son film Dancer in the Dark et le Prix 1991/2024 Dimension d’interprétation féminine à Björk. .4 Lundi 23 octobre > 20.45 Breaking the waves de Lars von Trier - 1996- Danemark- 2 h38 Grand Prix du Jury, Festival de Cannes 1996 Felix 1996 du meilleur film européen Félix 1996 de la meilleure actrice européenne à Emily Watson President Award, Festival de Fort Lauderdale 1996 Prix Fipresci du meilleur film nordique, Festival de Stockholm 1996 César du meilleur film étranger 1997 Fiche technique Scénario ........................... Lars von Trier Photographie..................... Robby Müller Son ................................... Per Streit Costumes ......................... Manon Rasmussen Musique............................. Joachim Holbek Chansons ......................... David Bowie, Elton John, Deep Purple, T-Rex, Procol Harum, Roxy Music Production......................... Zentropa Coproduction..................... AR TE France Cinéma, Swedish Television Drama, Club d’investissements Media, Nordic Films & Television, VPRO Tel e v i s i o n Fiche artistique Emily Watson ............... Bess Stellan Skargård ........ Jan Katrin Cartlidge ......... Dodo Jean-Marc Barr ........... Terry Adrian Rawlins ............ le Dr Richardson Jonathan Hackett ...... le pasteur Sandra Voe.................... la mère de Bess Udo Kier ........................ l’homme sur le chalutier Mikkel Gaup ................. Pits Roef Ragas .................. Pim Phil Mac Call ................ William Breaking the waves est disponible en VHS et en DVD chez ARTE Vidéo .5 Synopsis Au début des années 70, une petite communauté sur la côte nord-ouest de l’Ecosse. Bess tombe amoureuse de Jan, un homme d’âge mûr. Malgré l’opposition de leur entourage, ils se marient. Après leur mariage, Jan repart travailler sur sa plate-forme pétrolière. Bess compte les jours qui la séparent de son retour. Convaincue que leur amour est béni, elle attend le retour de son mari en communiquant avec Dieu. Mais Jan est victime d’un accident. Gravement blessé, il reste paralysé. Craignant que Bess ne se prive d’une vie normale de jeune femme, il réussit à la convaincre que se donner à d’autres hommes pourrait l’aider à guérir… A propos du film Breaking the waves est une simple histoire d’amour, quelque chose que je n’aurais jamais pu envisager il y a quelques années, mais récemment, j’ai eu envie de faire un film où toutes les forces en actions sont motivées par le « Bien » . Le « Bien » est partout dans le film, mais il est incompris ou mal interprété, des tensions jaillissent. Les interludes qui interviennent dans le film représentent la vision de Dieu sur ce paysage et sa protection des personnages. Bess est « bonne » au sens spirituel du terme. Elle vit principalement dans son monde imaginaire, n’acceptant pas que le « Bien » puisse ne pas exister. Elle est forte, assume entièrement sa vie, même si beaucoup ne l’en croient pas capable. C’est la foi et son amour qui la rendent forte : tellement forte qu’elle parvient à combattre les règles très répressives de la petite communauté et de l’église auxquelles elle était tant attachée. Jan est « bon » -de manière plus complexe- car il cherche vraiment à faire le « Bien ». Il évolue dans le monde réel où il est plus difficile de le faire. Le fait qu’il tombe amoureux et qu’il épouse Bess, cette femme-enfant innocente, dont aucun autre homme ne veut, est une façon pour lui de rester fidèle à ses convictions, à sa volonté de « bien » faire. Quand on aime quelqu’un, la société ou l’opinion des gens ne doit jamais s’interposer. Jan a des idées très précises sur l’amour et la façon dont il doit être vécu. Il a l’expérience de la vie et a toujours obéi à une sorte « d’évangile de l’amour », pour utiliser une formule de Carl Dreyer. Lorsque Jan et Bess se rencontrent, ils s’aiment sans inhibition, sans honte. On sent qu’ils sont bien ensemble, lui avec la conscience qu’il a de ses émotions et de son propre corps, elle, avec ses émotions violentes, brusquement libérées par leur rencontre. Avec une naïveté enfantine et une conviction intuitive, elle « sait » que leur relation ne pourra jamais être que « bonne ». On perçoit les tensions de la communauté dans laquelle ils vivent mais rien ne peut les atteindre tant qu’ils sont ensemble. Puis viennent la séparation et l’accident ; après celui-ci, Jan se re t rouve soudainement prisonnier de son corps. Il s’aigrit, sentiment nouveau pour lui qu’il a du mal à accepter et qui est contraire à sa philosophie de la vie. Le monde qu’aimait Bess s’est re t o u rné contre elle. Mais le « b i e n » sera toujours reconnu…quelque part ! » Lars von Trier .6 Lundi 23 octobre > 23.20 Lars von Trier Reflets dans un cœur d’or Documentaire de Marie Berthelius et Xavier Villetard Réalisation Xavier Villetard - 2000-France-26 mn Coproduction ARTE France/AMIP Synopsis La filmographie de Lars von Trier est coupée en deux. D’un côté il y a la virtuosité, le cinéma absolu de ses premiers films : la technique est reine. De l’autre, il y a une générosité nouvelle, apparue aux alentours de Breaking the waves, revisitée dans Les Idiots et qui culmine avec Dancer in the Dark, couronnée au Festival de Cannes 2000 avec Bjork dans le rôle titre.