Département de la

Commune de

PLAN LOCAL D’URBANISME

REVISION N°2

RAPPORT DE PRESENTATION 1 DOSSIER D’ARRET Vu pour être annexé à la Délibération du Conseil Municipal en date du 7 MARS 2016

P.L.U. Prescrit le Arrêté le Approuvé le

REVISION N°4 17 FEVRIER 2014 7 MARS 2016

DATE DE DERNIERE MODIFICATION : MARS 2016

Xavier DEWAILLY - Urbaniste QUALIFIE 3 allée Jean Jaurès 72100 TEL : 02 43 72 79 13 E-MAIL : [email protected] 1

PLAN LOCAL D’URBANISME

DE LOUPLANDE

REVISION N°2

RAPPORT DE PRESENTATION

Mars 2016

XAVIER DEWAILLY 3 ALLEE JEAN JAURES 72100 LE MANS URBANISTE Qualifié Tél : 02.43.72.79.13 E-MAIL : [email protected]

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

2 SOMMAIRE INTRODUCTION ...... 5 I – PRESENTATION GENERALE ...... 10 A – SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE ...... 10 B – LES APPARTENANCES INTERCOMMUNALES ...... 10 1 –La Communauté de Communes du Val de Sarthe ...... 10 C – LA PRISE EN COMPTE DES DOCUMENTS SUPERIEURS DANS LE PLAN LOCAL D’URBANISME ...... 12 1 – LE SCoT ...... 13 2 – Le Schéma Régionale de Cohérence Ecologique (SRCE) ...... 13 3 – Les documents cadres pour la protection de la ressource en eau ...... 14 4 – Le Schéma Régional Climat Air et Energie (SRCAE) des Pays-de-la-Loire ...... 14 II – ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 15 A - LES ELEMENTS FONDATEURS DU PAYSAGE ...... 15 1 – LE CLIMAT ...... 15 2 – LA GEOLOGIE ...... 16 3 – LA PEDOLOGIE ...... 19 B - LES COMPOSANTES DU PAYSAGE ...... 19 1 – LE RELIEF ...... 19 2 – LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE ...... 20 a – LES RUISSEAUX ...... 21 b – LES PLANS D’EAU ...... 22 c – LES OUTILS DE GESTION DE L’EAU : SDAGE ET SAGE ...... 22 d – LA QUALITE DE L’EAU ...... 25 3 – LA VEGETATION ...... 27 a – UNE BIODIVERSITE A PRESERVER ...... 27 b – LES BOIS ...... 28 c – LES HAIES ...... 28 C - LES MILIEUX ECOLOGIQUES SENSIBLES ...... 32 1 – LES SITES NATURA 2000 ...... 32 2 – LES ZNIEFF...... 32 3 – LES ZONES HUMIDES ...... 34 4 – LA TRAME VERTE ET BLEUE ...... 37 5 – LES PAYSAGES ...... 41 a – L’ATLAS DEPARTEMENTAL DES PAYSAGES DE LA SARTHE ...... 41 b – L’ETUDE PAYSAGERE DE RICHARD FLAMANT, Ingénieur Paysagiste ...... 42 D - LES RISQUES SUR LOUPLANDE ...... 45 1 – LES RISQUES NATURELS ...... 45 a – LE RISQUE DE REMONTEES DE NAPPE ...... 46 b –LES RISQUES DE RETRAIT ET GONFLEMENT DES ARGILES ...... 47 c –LE RISQUE SISMIQUE ...... 49 2–LES RISQUES TECHNOLOGIQUES ...... 50 a –LES TRANSPORTS DE MATIERES DANGEREUSES ...... 50 b – LES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE) ...... 50 c – LES LIGNES ELECTRIQUES HAUTE TENSION ...... 51 d - LE RISQUE D’EXPOSITION AU PLOMB ...... 51 E - LES NUISANCES ET POLLUTIONS ...... 51 1 –LES NUISANCES SONORES ...... 51 2 – LA POLLUTION DES SOLS ...... 51 3 – LA QUALITE DE L’AIR...... 53 III – L’ANALYSE TERRITORIALE ET HUMAINE ...... 54 A – L’HISTOIRE COMMUNALE ...... 54 1 – QUELQUES REPERES : L’histoire de Louplande ...... 54 2 – LES TEMOINS DU PASSE ...... 55 a - LES VESTIGES ARCHEOLOGIQUES ...... 55 b – LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL DE QUALITE...... 55 c – LE PATRIMOINE CLASSE OU INSCRIT ...... 57 3 – L’EVOLUTION URBAINE ...... 58 4 – LES ENTREES D’AGGLOMERATION ...... 62 5 – L’ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE ...... 64 IV – L’OCCUPATION HUMAINE ...... 66 A – POPULATION...... 66

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3 1 – L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ...... 66 2) LA STRUCTURE DE LA POPULATION ...... 68 3) LES MOUVEMENTS DE POPULATION ...... 73 4) LES TAUX DE MOTORISATION ...... 75 5 ) LES REVENUS ...... 75 B –L’HABITAT...... 76 1 ) LE PARC DE LOGEMENTS ...... 76 2) ANALYSE DES BESOINS EN LOGEMENTS ...... 76 C – LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET LES EMPLOIS ...... 79 1) LE TAUX D'ACTIVITE ET LE CHOMAGE ...... 79 2) LA LOCALISATION DES EMPLOIS ...... 80 3) SALARIES ET NON SALARIES ...... 80 4) LES SECTEURS D'ACTIVITE ...... 80 D – LES EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION ...... 84 1 – DES EQUIPEMENTS ET DE SERVICES QUI ASSURENT LES BESOINS DU QUOTIDIEN ...... 84 a – LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES ET PERI-SCOLAIRES ...... 84 b – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS, CULTURELS ET DE LOISIRS ...... 84 c – LES SERVICES ET LES COMMERCES ...... 85 d– LES EQUIPEMENTS TOURISTIQUES ...... 86 2 – LA DESSERTE PAR LES RESEAUX ...... 87 a – ALIMENTATION EN EAU POTABLE ...... 87 b – ASSAINISSEMENT ...... 87 c – LA GESTION DES DECHETS ...... 87 3 – LA DESSERTE NUMERIQUE ...... 87 a – LE SCHEMA DIRECTEUR TERRITORIAL D’AMENAGEMENT NUMERIQUE (SDTAN) DE LA SARTHE . 88 b – L’EQUIPEMENT HAUT DEBIT SUR LA COMMUNE DE LOUPLANDE ...... 88 E – MOBILITE, DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS ...... 89 1 – LE RESEAU ET TRAFIC ROUTIER ...... 89 2 – LES MODES DE DEPLACEMENTS ALTERNATIFS ...... 90 a – LE RESEAU FERROVIAIRE ...... 90 b – UNE OFFRE DE TRANSPORT EN COMMUN LIMITEE ...... 91 c – UN PROJET DE LIGNE EXPRESS A ETUDIER ...... 92 d – LE CO-VOITURAGE ...... 92 e – LES MODES DE DEPLACEMENTS DOUX ...... 92 f – LE PAVE (Plan de Mise en Accessibilité de la Voirie et des espaces publics) ...... 93 3 – LE STATIONNEMENT ...... 94 f – UN RESEAU ASSOCIATIF DYNAMIQUE ...... 96 V – LE PROJET COMMUNAL ...... 96 A – LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT ...... 97 POUR L’HABITAT ...... 97 1 – L’OBJECTIF DEMOGRAPHIQUE COMMUNAL ...... 97 2 – DETERMINATION DES BESOINS EN LOGEMENTS ...... 98 3 – DETERMINATION DES BESOINS EN SURFACES A URBANISER ...... 98 4 – LES BESOINS EN TERMES DE DIVERSITE DE L’OFFRE ...... 99 B – LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT ...... 100 POUR LES ACTIVITES ...... 100 1 – DISPOSER DE MOYENS D’ACCUEIL ET DE DEVELOPPEMENT ...... 100 2 – LES MOYENS DU PLU POUR ENCOURAGER LE DYNAMISME ECONOMIQUE ...... 101 C – LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT ...... 102 POUR LES EQUIPEMENTS ...... 102 D – LES OBJECTIFS DE MAINTIEN D’UNE AGRICULTURE DYNAMIQUE ...... 103 E – LES OBJECTIFS DE PROTECTION DES MILIEUX NATURELS ...... 103 1 – LES ZONES NATURA 2000 ET LES ZNIEFF ...... 103 2 –LES ZONES HUMIDES FONCTIONNELLES ...... 103 3 – LES ZONES NATURELLES ...... 104 F – LES CHOIX DU P.A.D.D. AU REGARD DU DIAGNOSTIC ...... 104 VI – LA TRADUCTION REGLEMENTAIRE ...... 105 A – UN ZONAGE EQUILIBRE ...... 105 1 – LES ZONES URBAINES ...... 106 a – LA ZONE URBAINE CENTRALE (UC) ...... 106 b – LA ZONE URBAINE PERIPHERIQUE (UP) ...... 107 c – LA ZONE URBAINE ACTIVITES (UA) ...... 112

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4 d – LA ZONE URBAINE EQUIPEMENTS (UE) ...... 113 2 – LES ZONES A URBANISER ...... 113 a – LES ZONES A URBANISER POUR LES ACTIVITES (AUa) ...... 113 b – LES ZONES URBANISABLES IMMEDIATEMENT POUR L’HABITAT (1AUh) ...... 114 c – LES ZONES URBANISABLES A LONG TERME POUR L’HABITAT (2AUh) ...... 118 d – L’INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES DANS LES ZONES UPr, 1AUh et 2AUh ...... 118 3 – LES ZONES AGRICOLES ...... 126 a – LES SECTEURS AGRICOLES PERMETTANT LE DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES (Aa) ...... 130 4 – LES ZONES NATURELLES ...... 132 a – LES ZONES NATURELLES (N) ...... 132 b – LES SECTEURS NATURELS POUR LES EQUIPEMENTS DE SPORTS, LOISIRS ET TOURISME OUVERTS AU PUBLIC (NL) ...... 133 c – LES SECTEURS NATURELS PROTEGES (Np) ...... 134 B – LES ELEMENTS COMPLEMENTAIRES AU DECOUPAGE EN ZONES APPARAISSANT SUR LES PLANS DU REGLEMENT GRAPHIQUE ...... 135 VII – LES INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 137 A – VERS UNE PLUS GRANDE PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT ENTRE LE P.O.S. ET LE P.L.U. ... 137 1 – LES SURFACES DES ZONES : TRADUCTION D’UNE VOLONTE POLITIQUE ...... 137 B – LA COMPATIBILITE DU P.L.U. AVEC LES LOIS ET LES REGLEMENTS ...... 140 1 – LES LOIS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME ...... 140 a – LES LOIS GRENELLE 1 ET 2 ...... 140 b – LA LOI DE MODERNISATION DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE DU 13 JUILLET 2010 ET LA LOI D’AVENIR POUR L’AGRICULTURE, L’ALIMENTATION ET LA FORET DU 13 OCTOBRE 2014...... 140 c – LA LOI ENGAGEMENT NATIONAL POUR LE LOGEMENT DU 13 JUILLET 2006 ...... 141 d – LES LOIS SUR l’EAU DES 3 JANVIER 1992 ET 30 DECEMBRE 2006 ...... 141 e – LA LOI SUR LES PAYSAGE DU 8 JANVIER 1993 ...... 143 f – LA LOI SUR LE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DU 2 FEVRIER 1995 (LOI BARNIER) ...... 143 g – LA LOI SUR LE BRUIT DU 31 DECEMBRE 1992 ...... 143 h – LA LOI DU 5 JUILLET 2000 RELATIVE A L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE ...... 144 i – LA LOI SUR L’ARCHEOLOGIE PREVENTIVE DU 1ER AOUT 2003 ET LE CODE DU PATRIMOINE ...... 144 C – LA COMPATIBILITE DU P.L.U. AVEC LES OBJECTIFS SUPRA-COMMUNAUX ...... 145 1 – LES DOCUMENTS DE PORTEE SUPERIEURE ...... 145 B) LE PAYS VALLEE DE LA SARTHE ...... 148 D – EVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 149

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5 INTRODUCTION

HISTORIQUE DE LA PROCEDURE

La commune de LOUPLANDE a élaboré son premier Plan d'Occupation des Sols entre 1985 et 1991. (approbation le 29 mars 1991). Ce P.O.S. a été révisé une première fois entre 1996 et 1998 (approbation le 31 juillet 1998).

« - Considérant que la réflexion et la mise en place d'un PLU sur la commune est un engagement que la nouvelle équipe municipale avait prévu au cours de cette mandature, - considérant que la loi ALUR a décidé que les POS qui n'ont pas été mis en forme de PLU au plus tard le 31 décembre 2015 sont caducs à partir de cette date sauf si la commune engage une révision de son document avant cette date, - considérant que le Conseil Municipal s'était engagé à transformer son POS en PLU lors de l'approbation en janvier 2014 de la modification n° 3 du POS, - considérant qu'il y a lieu de transformer le Plan d'Occupation des Sols en Plan Local d'Urbanisme pour mieux organiser le développement de la commune en fonction des données nouvelles du développement durable et de gestion économe de l'espace, le Conseil Municipal de LOUPLANDE, par sa délibération du 1 septembre 2014, a décidé de procéder à la révision n° 2 du P.O.S et à sa transformation en P.L.U.

Les « Porter à la connaissance » de l’Etat et du Conseil Départemental ont été transmis en janvier et février 2015.

Les études se sont déroulées de novembre 2014 à juillet 2015 et la présentation du projet de révision aux Personnes Publiques Associées et consultées a été faite le 17 septembre 2015.

Le Conseil Municipal de LOUPLANDE avait arrêté le projet de révision n°2 du PLU par une délibération en date du 16 novembre 2015. Les réflexions sur le SCOT du Pays Vallée de la Sarthe ayant abouti au classement de Louplande parmi les communes du Réseau urbain et non plus dans le Pôle Autres communes, les élus de Louplande ont souhaité étudier attentivement les conséquences de ce nouveau classement sur les possibilités de développement de la commune. Ils ont donc délibérer pour annuler leur délibération du 16 novembre 2015. Après avoir repris l’étude du PLU et avoir présenté le nouveau projet de PLU aux Personnes publiques Associées, ils ont ré-arrêté le Plu par une délibération en date du 7 mars 2016.

LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

La loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000 a remplacé les Plans d’Occupation des Sols par les Plans Locaux d’Urbanisme. L'article L 110 du Code de l'Urbanisme érige plusieurs grands principes fondamentaux que les Plans Locaux d'Urbanisme doivent prendre en compte. Il s'agit notamment de la gestion économe des sols, de la protection des milieux naturels et des paysages, et de la rationalisation de la demande de déplacements. Cet article a été complété suite au Grenelle de l’environnement (loi du 3 août 2009): il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique en limitant l’émission de GES, de réduire la consommation énergétique, de protéger la biodiversité et les continuités écologiques, ….

Article L110 Modifié par LOI n°2009-967 du 3 août 2009 - art. 8 Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ce changement.

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6 Le Code de l’urbanisme a fait encore l’objet d’importantes réformes, suite à la loi du 12 juillet 2010, portant Engagement National pour l’Environnement (ENE), dite loi « Grenelle II ». L’article L121-1 est notamment complété, et il l’a également été suite à la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014.

Article L 121-1 Modifié par la Loi n°2014-366 du 24 mars 2014 – art.132

Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; d) Les besoins en matière de mobilité. 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;

2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;

3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

Le décret du 29 février 2012 relatif aux documents d’urbanisme a mis en adéquation la partie réglementaire du code de l’urbanisme avec les dispositions législatives issues de la loi de Modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010, mais surtout de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 déjà en vigueur depuis le 12 janvier 2011. L’accent est notamment mis sur les objectifs de modération de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et de lutte contre l’étalement urbain. L’intégration de la Trame verte et bleue dans les PLU est également formalisée….

Les modifications les plus récentes du Code de l’Urbanisme résultent de la Loi ALUR, de la loi LAAAF et de la loi MACRON.

La loi ALUR La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a été promulguée le 24 mars 2014 et publiée au Journal Officiel le 26 mars 2014. Le texte, composé de quatre titres dont trois concernent le logement et un les documents de planification, se traduit par d’importantes modifications du code de l’urbanisme. Sa mise en œuvre est progressive : certaines dispositions sont d’application immédiate, d’autres doivent attendre des décrets d’application et des ordonnances.

Elle a pour but d’accroître l’effort de construction de logements, tout en assurant la transition écologique des territoires, en luttant notamment contre l’étalement urbain, l’artificialisation des sols, le mitage des espaces agricoles et naturels. Pour cela il convient de densifier en zone urbaine pour construire là où sont les besoins (suppression de la taille minimale des terrains et du Coefficient d’Occupation des Sols). Le PLU doit désormais analyser la capacité de densification et de mutation de tous les secteurs bâtis et prévoir des dispositions qui favorisent la densification. La loi demande aussi d’inventorier les capacités de stationnements ouverts au public et les possibilités de mutualisation de ces espaces. L’évolution du bâti existant en zone agricole ou naturelle du PLU doit être limitée et très encadrée. La loi souligne également la nécessité de préserver des espaces naturels en ville (création d’un « coefficient de biotope », protection des éléments de paysage, emplacements réservés..)

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7 D’autre part, la loi ALUR incite fortement à la prescription d’un PLU pour toutes les communes encore dotées d’un POS, et vise à transférer la compétence des PLU aux établissements publics de coopération intercommunale (transfert obligatoire à la communauté de communes sauf en cas de blocage par un % minimum des communes représentant un % minimum de la population totale).

La Loi LAAAF (Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt) du 13 octobre 2014, dont les dispositions concernent de multiples domaines, a certaines incidences en matière d’urbanisme et de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers. Le but de cette loi est que L'agriculture française et les secteurs agroalimentaires et forestiers conservent une place de premier plan au niveau international, et contribuent au développement productif de la . Ils doivent continuer à assurer une production alimentaire de haut niveau qualitatif et en quantité suffisante face à l’augmentation de la population mondiale, tout en s’inscrivant dans la transition écologique (création des GIEE, groupements d’intérêt économique et environnemental, adaptation à l’agriculture du contrat de génération…). Le projet de loi réoriente également la politique de l’alimentation autour de deux objectifs prioritaires: la justice sociale et l’éducation alimentaire. Des mesures sont également prévues pour conduire à une réduction de l’utilisation d’antibiotiques en médecine vétérinaire et à une utilisation plus ciblée des produits phytopharmaceutiques,

En matière d’urbanisme, la CDCEA (commission départementale de la consommation des espaces agricoles) devient la Commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers (CDPEANF). Elle a plus de représentants et des prérogatives renforcées. La Loi d’avenir pour l’agriculture de 2014 étend le rôle des anciennes CDCEA à l’ensemble des zones agricoles, naturelles et forestières. De nouvelles règles concernent les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination ou d’une extension dans les zones naturelles et agricoles. La constructibilité en zones agricoles, naturelles et forestières évolue. En effet, le caractère exceptionnel des Secteurs de Taille et de Capacité limitée (STECAL), prévu par la loi ALUR, a mis en exergue les problématiques liées à l’évolution du bâti existant en zone Agricole et Naturelle des Plan Locaux d'Urbanisme. La loi LAAAF a donc apporté une réponse générale à ces problématiques en redéfinissant les possibilités de changement de destination et d’extension des bâtiments existants en zones agricoles, naturelles et forestières. Le changement de destination relatif à un bâtiment requiert, désormais, un avis conforme de la CDPENAF lorsqu’il est situé en zone agricole du Plan Local d'Urbanisme et de la Commission de Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (dite CDNPS) lorsqu’il est situé en zone naturelle du Plan Local d'Urbanisme.

La loi MACRON La loi 2015-990 du 6 août 2015 a réglé le problème des annexes. En effet son article 80 stipule : « Le dernier alinéa du 6° du II de l'article L. 123-1-5 du code de l'urbanisme est ainsi rédigé : Dans les zones agricoles ou naturelles et en dehors des secteurs mentionnés au présent 6°, les bâtiments d'habitation existants peuvent faire l'objet d'extensions ou d'annexes, dès lors que ces extensions ou annexes ne compromettent pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le règlement précise la zone d'implantation et les conditions de hauteur, d'emprise et de densité de ces extensions ou annexes permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone. Les dispositions du règlement prévues au présent alinéa sont soumises à l'avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime. »

LE CONTENU DU PLU

Le Plan Local d'Urbanisme respecte les principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1. Il comprend un rapport de présentation, un projet d'aménagement et de développement durables, des orientations d'aménagement et de programmation, un règlement et des annexes. Chacun de ces éléments peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques.

 Le contenu du rapport de présentation a évolué en fonction des lois successives, et notamment des récentes lois ALUR et LAAAF. Article L123-1-2 Modifié par LOI n°2014-366 du 24 mars 2014 - art. 139 (V) Modifié par LOI n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 - art. 25

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

8 Le rapport de présentation explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables, les orientations d'aménagement et de programmation et le règlement. Il s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de développement agricoles, de développement forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, notamment en matière de biodiversité, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce, d'équipements et de services. Il analyse la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales. Il expose les dispositions qui favorisent la densification de ces espaces ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers. Il établit un inventaire des capacités de stationnement de véhicules motorisés, de véhicules hybrides et électriques et de vélos des parcs ouverts au public et des possibilités de mutualisation de ces capacités. Il présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l'approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d'urbanisme. Il justifie les objectifs compris dans le projet d'aménagement et de développement durables au regard des objectifs de consommation de l'espace fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques.

 Le PLU doit comprendre un Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) Le PADD est une pièce majeur du dossier de PLU, projet « politique » avant d’être un découpage en zone et un règlement. Les élus ont dû élaborer un projet communal global et durable (en matière d’habitat, d’activités, d’équipements, de déplacements, de préservation de l’environnement…) visant l’intérêt général à long terme.

Article L. 123-1-3 Modifié par Loi n°2014-366 du 24 mars 2014 – art. 139 « Le projet d'aménagement et de développement durables définit les orientations générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques. Le projet d'aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, le développement des communications numériques, l'équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de coopération intercommunale ou de la commune. Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain. »

 Les Orientations d’Aménagement et de Programmation La Loi portant engagement national pour l’environnement (loi ENE du 12 juillet 2010) établie suite au Grenelle de l’Environnement a mis en place l’Article L 123-1-4 du Code de l’Urbanisme. Il a été modifié par LOI n°2014-1545 du 20 décembre 2014 - art. 12 « Dans le respect des orientations définies par le projet d'aménagement et de développement durables, les orientations d'aménagement et de programmation comprennent des dispositions portant sur l'aménagement, l'habitat, les transports et les déplacements. 1. En ce qui concerne l'aménagement, les orientations peuvent définir les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur l'environnement, notamment les continuités écologiques, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l'insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent favoriser la mixité fonctionnelle en prévoyant qu'en cas de réalisation d'opérations d'aménagement, de construction ou de réhabilitation, un pourcentage de ces opérations est destiné à la réalisation de commerces…. »

La compatibilité des travaux et opérations réalisés avec les orientations d’aménagement et de programmation prévues, sera appréciée lors de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme. Ces Orientations d’Aménagement et de Programmation ont pour but d’imposer des principes propres à assurer la cohérence et la qualité de l’aménagement

 Le contenu du règlement a évolué suite à la loi LAAAF et à la loi MACRON, notamment concernant les possibilités de changements de destination des bâtiments et d’extension des bâtiments d’habitation et de construction d’annexes, dans les zones agricoles et naturelles.

Article L123-1-5 « I.- Le règlement fixe, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durables, les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols permettant d'atteindre les objectifs mentionnés à l'article L. 121-1, qui peuvent notamment comporter l'interdiction de construire, délimite les zones urbaines ou à urbaniser et les zones

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9 naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définit, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l'implantation des constructions. …… »

Le contenu du règlement a été modifié par l’ordonnance n°2015-1174 du 23 septembre 2015. La révision du PLU ayant été initiée avant le 1er janvier 2016, les anciens articles R 123-1 à R 123-14 du Code de l’Urbanisme continuent de s’appliquer.

****************

Depuis le 13 janvier 2011, l’ensemble des dispositions du Grenelle de l’environnement sont applicables et opposables aux documents de planification (SCoT, PLU, Carte Communale). Ces dispositions concrétisent les différents objectifs du Grenelle, décomposés en six chapitres : - Amélioration énergétique des bâtiments et harmonisation des outils de planification - Changement essentiel dans le domaine des transports - Réduction des consommations d’énergie et du contenu en carbone de la production - Préservation de la biodiversité - Maîtrise des risques, traitement des déchets et préservation de la santé - Mise en œuvre d’une nouvelle gouvernance écologique

* Règles d’opposabilité

Comme énoncé à l’article L 111-1-1 du Code de l’urbanisme, le PLU doit respecter un rapport hiérarchique avec les documents de portée supérieure : ≪ […] Les plans locaux d'urbanisme, les cartes communales ou les documents en tenant lieu doivent être compatibles avec les orientations des schémas de cohérence territoriale et des schémas de secteur […] ≫. L’article L 123-1 est venu étendre le rapport de compatibilité aux documents thématiques (PDU, PLH…) et rappelle qu’un délai de 3 trois ans est laissé aux communes, à compter de l’arrêté préfectoral rendant exécutoire le document SCoT pour ajuster le projet du PLU aux orientations du SCoT.

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10 I – PRESENTATION GENERALE

A – SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE

Appartenant au Département de la Sarthe, la commune de LOUPLANDE est située à une douzaine de kilomètres au Sud-Ouest du Mans. Le territoire communal s’étend sur 1 844 hectares avec une population de 1 516 habitants : c’est la population totale légale 2012 de Louplande entrée en vigueur au 01/01/2015.

D’une superficie de 1 844 hectares, d’environ 5 à 6 km de long sur 3 à 4 km de large, le territoire communal est bordé par les communes de :

Souligné Flacé, au Nord  Etival les le Mans, au Nord-Est et à l’Est  Voivres les le Mans, au Sud  Chemiré le Gaudin, à l’Ouest  Roézé sur Sarthe, au Nord-Ouest

Situation de la commune

B – LES APPARTENANCES INTERCOMMUNALES

1 –La Communauté de Communes du Val de Sarthe

La commune de Louplande appartient à la Communauté de communes du Val de Sarthe depuis sa création en décembre 1994. Cette CDC comprenait 11 communes à l’origine et en compte désormais 15 depuis l’adhésion de Spay en 2011 et l’adhésion de Guécelard, Malicorne et Mézeray en 2014.

Les compétences obligatoires :

 Aménagement de l’espace : o Elaboration, révision, suivi et gestion d’un Schéma de Cohérence Territoriale et Schéma de Secteur. o L’équipement, l’aménagement et l’entretien d’une aire d’accueil des commerçants non sédentaires par commune. o La mise en place et la gestion d’un Système d’Information Géographique (SIG). o Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication par la mise en place et la gestion d’un intranet intercommunal. o Zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire. L’intérêt communautaire correspond aux zones d’aménagement concerté à vocation exclusivement économique. o Elaboration et approbation de charte intercommunale de développement et d’aménagement (Contrat régional de Pays ou toute autre formule s’y substituant). Signature des contrats portant sur une politique d’aménagement et de développement en application des procédures de contractualisation européenne, nationale, régionale et départementale.

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11  Développement économique :

Zones d’activités o Aménagement, entretien et gestion des zones d’activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique d’intérêt communautaire. L’intérêt communautaire correspond aux zones d’activités suivantes : - Zones existantes : zones d’activités intercommunales les Clottées I et Actival (ex Clottées II) à Voivres lès Le Mans et Etival lès le Mans, zone d’activités du Val de Sarthe à Voivres lès Le Mans, zone d’activités partie intercommunale la Bodinière à Roëzé sur Sarthe, zone d’activités du Val de l’Aune, route de Besne à Roëzé sur Sarthe. - Zones futures : zone d’activités des Noës à Spay. o Actions de développement économiques o Actions en faveur du développement des entreprises - Réalisation d’un schéma de répartition et de programmation des activités et zones économiques sur le territoire intercommunal. - Acquisition, construction et gestion de bâtiments d’accueil d’intérêt communautaire. L’intérêt communautaire correspond aux bâtiments suivants : _ bâtiment existant : sis ZA les Randonnays à Voivres lès le Mans. _ tous les futurs bâtiments éligibles aux aides à l’immobilier d’entreprise. - Pépinières d’entreprises d’intérêt communautaire. L’intérêt communautaire correspond à toute pépinière d’entreprises existante et nouvelle. - Travaux de voirie et de réseaux liés directement à réalisations d’intérêt communautaire (voir définition de l’intérêt communautaire ci-dessus pour les zones d’activités, bâtiments et pépinières d’entreprises). - Mise en place d’actions et d’animations d’intérêt communautaire visant à promouvoir et développer l’ensemble du tissu économique local. Sont d’intérêt communautaire, les actions ou animations qui concernent plusieurs communes de la Communauté de communes.

o Actions en faveur des ressources humaines - Accueil, information, appui et accompagnement des personnes en recherche Statuts de la Communauté de communes du Val de Sarthe Article 2 : Compétences d’emploi ou de formation, ainsi que des porteurs de projets, en liaison avec tous les partenaires publics ou privés concernés. - Mise en place d’actions et d’animations d’intérêt communautaire en faveur de l’orientation professionnelle et de l’emploi. Sont d’intérêt communautaire, les actions ou animations qui concernent plusieurs communes de la Communauté de communes. - Convention avec la Maison de l’emploi. - Participation à la PAIO des Rives de Sarthe (ou toute autre association s’y substituant) afin de développer les actions d’insertion et d’orientation des jeunes de 16/25 ans et particulièrement pour les publics en difficulté.

Les compétences optionnelles :

 Protection et Mise en Valeur de l’Environnement : o Elimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés. o Contrôle technique des systèmes d’assainissement non collectif o Soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie.

 Politique du Logement et du Cadre de Vie : o Politique du logement social d’intérêt communautaire et action o Coordination et programmation de l’attribution des logements PLA o Programme triennal de logements, adopté par le conseil communautaire. o Opération Régionale d’Amélioration de l’Habitat (ORAH) ou Opération o Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH). o Elaboration du programme local de l’habitat (ou autre opération similaire) o Création d’un observatoire intercommunal du logement

 Voirie : o Création, aménagement et entretien de la voirie d’intérêt communautaire à compter du 1er janvier 2010.

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12 Les compétences facultatives :

 Actions sociales  Actions touristiques  Actions Culturelles, Sportives et de l’Enseignement Préélémentaire et Elémentaire  Autres compétences

2 –Les structures à l’échelle supra communale

1 – Le Pays de la Vallée de la Sarthe

Le Pays Vallée de la Sarthe couvre la pointe Sud-Ouest du département de la Sarthe. Comme son nom l'indique, il se déploie de part et d'autre de la Sarthe, entre le Mans et Angers. Historiquement, il se situe donc à la frontière du Maine, au Nord, et de l'Anjou, au Sud, ce qui l'a transformé en théâtre d'affrontements pendant plusieurs siècles. Il en tire aussi un patrimoine bâti particulièrement riche.

Il se compose depuis le 1er janvier 2014 de 61 communes réparties sur 3 communautés de communes pour une population totale de 74 466 habitants (données INSEE 2014 / base 2011). Il travaille à l’élaboration d’un Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT).

2 – Le SIDERM

Le Syndicat Intercommunal de Distribution d’Eau de la Région Mancelle est l’organisme de distribution d’eau potable pour une petite partie Sud Est de la commune de Louplande .

3 – Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable de la région Brains / Souligné (SIAEP)

Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable de la région Brain / Souligné est l’organisme de distribution d’eau potable pour Louplande.

C – LA PRISE EN COMPTE DES DOCUMENTS SUPERIEURS DANS LE PLAN LOCAL D’URBANISME

Articulation SCoT - PLU

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1 – LE SCoT

La Commune de Louplande fait partie intégrante du Schéma de Cohérence Territoriale de la Vallée de la Sarthe en cours d’élaboration.

Carte d’organisation administrative du SCoT de la Vallée de la Sarthe

Ce SCoT est élaboré par le Syndicat Mixte du SCoT de la Vallée de la Sarthe. Son périmètre est celui du Pays de la vallée de la Sarthe. Il est situé au Sud-Ouest de la Sarthe entre Le Mans et les limites du département de la Sarthe. Il regroupe 3 communautés de communes (Sablé sur Sarthe, Loué, Brulon, Noyen et enfin le Val de Sarthe), 62 communes et 72 000 habitants sur une surface de 1 150 km².

Le SCoT est un document de planification stratégique du territoire qui exprime un projet global cohérent concernant l’aménagement pour les 15-20 ans à venir. Il a pour but la mise en cohérence des politiques locales en matière d’urbanisme, de logements, de déplacements ; de développement économique, touristique et culturel ; de protection et de mise en valeur des espaces naturels et des paysages, agricoles et forestiers. Il fixe aussi des objectifs de lutte contre l’étalement urbain, de préservation et de remise en état des continuités écologiques.

Le PLU devra être compatible avec les orientations et objectifs fixés par le SCoT. Actuellement, le SCoT de la Vallée de la Sarthe est en cours d’étude ; il en est à la phase du DOO.

2 – Le Schéma Régionale de Cohérence Ecologique (SRCE)

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique des Pays-de-la-Loire, arrêté en novembre 2014, et approuvé le 30 octobre 2015 s’impose à tous les documents de planification locale.

Il s’agit d’un document qui doit servir d’orientations pour la définition des trames vertes et bleues locales. Le SRCE présente les grandes orientations stratégiques du territoire régional en matière de continuités écologiques. Le SCoT document intégrateur doit prendre en compte les orientations du SRCE ce qui permettra au PLU, grâce à sa compatibilité avec le SCoT, de prendre en compte les objectifs de cet autre schéma.

La déclinaison de ce schéma à l’échelle locale est développée dans le chapitre traitant de la Trame Verte et Bleue.

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14 3 – Les documents cadres pour la protection de la ressource en eau

Deux outils de planification des usages de l’eau sont présents sur le territoire, le SDAGE et le SAGE. - Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire Bretagne, qui est établi par le Comité de Bassin pour les très grands bassins hydrographiques. Il fixe les orientations fondamentales et les actions structurantes à mettre en œuvre pour la préservation et l’amélioration des ressources en eau et des milieux aquatiques. Il a été arrêté par le Préfet coordonnateur le 18 novembre 2009 pour la période 2010-2015 et le 18 novembre 2015 pour la période 2016-2021.

- Le Schéma d‘Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Sarthe Aval, qui décline à l'échelle d'un bassin versant et de son cours d'eau, la politique locale de gestion de l’eau. Le SAGE est établi de manière collective par une Commission Locale de l’Eau (CLE) représentant les divers acteurs du territoire et doit être approuvé par le Préfet. Il doit être compatible avec les objectifs et dispositions du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). Le SAGE de la Sarthe aval est en cours d’études.

Les orientations définies dans le cadre du PLU ne devront pas être en contradiction avec la politique de protection de la ressource en eau mise en œuvre par ces documents. Les objectifs et l’état d’avancement de ces documents cadres sont développés dans le chapitre traitant de l’hydrographie sur le territoire.

4 – Le Schéma Régional Climat Air et Energie (SRCAE) des Pays-de-la- Loire

Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), dont l’élaboration a été lancée en 2011 à l’échelle des Pays- de-la-Loire, est un document stratégique fixant les orientations régionales en matière de maîtrise des consommations d’énergie, de développement des énergies renouvelables, d’amélioration de la qualité de l’air, d’atténuation des effets du changement climatique et d’adaptation. Il a été adopté par arrêté du Préfet de région le 18 avril 2014. Ce schéma définit les orientations et objectifs stratégiques régionaux en matière de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre, de lutte contre la pollution atmosphérique, d’amélioration de la qualité de l’air, de maîtrise de la demande énergétique, de développement des énergies renouvelables et d’adaptation au changement climatique. Ces grandes orientations dont les actions relèveront, entre autres, des collectivités territoriales au travers des Plans Climat Énergie Territoriaux (PCET), seront à leur tour prises en compte dans les documents de planification et d’urbanisme (Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), Plan Local d’Urbanisme, Plan Local d’Urbanisme Intercommunal…). Les grandes orientations à prendre en compte dans le PLU sont décrites dans le chapitre traitant de l’énergie.

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15 II – ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

A - LES ELEMENTS FONDATEURS DU PAYSAGE

1 – LE CLIMAT

Il n’existe que des données partielles concernant le climat de la commune de Louplande. Cette analyse s’appuie sur les synthèses des observations METEO France sur 30 ans, au niveau de la station du Mans (72).

Le Pays du Mans, situé en plein cœur du département de la Sarthe, dans la région , bénéficie d’un climat à dominante océanique mais dont les effets d’une certaine continentalité se font sentir. En effet, la distance à l’océan limite ses effets sur le climat, offrant ainsi des écarts de températures sensibles entre périodes hivernales et estivales. A l’instar des territoires situes sur la façade atlantique de l’hexagone, c'est en hiver que les précipitations se font les plus abondantes dans la cite mancelle. Les précipitations sont quant à elles moyennement abondantes et globalement bien reparties sur l’année. Il s’agit d’un climat semi-océanique ou océanique dégrade dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

Les températures moyennes mensuelles présentent des contrastes modérés, avec un mois le plus froid à -2,1°C (janvier) contre un mois le plus chaud à 27,5°C (août). Toutefois, ces moyennes masquent une variabilité marquée selon les années. Ainsi, une température de -18,2°C a pu être enregistrée le 17 janvier 1987, contre 40,5°C le 6 août 2003. Au contraire, certains hivers peuvent présenter des températures particulièrement douces (maximale de 21°C le 28 février 1960) et certains étés des températures plus fraîches (minimale de 3,2°C le 15 août 1956 ou de - 0,5°C le 21 septembre 1952).

Les précipitations sont moyennement abondantes (686,8mm par an en moyenne) mais globalement bien réparties sur l’année. En effet, le mois le plus sec est le mois d’août avec 40,6 mm en moyenne, alors que le mois le plus humide est décembre avec 70,9 mm de moyenne. Cependant, des écarts forts peuvent encore être constatés entre des mois particulièrement secs comme juin 1976 (0,2mm) et des mois très pluvieux comme octobre 1966 (209,6 mm). Le record de précipitations pour une journée au Mans a été atteint le 12 septembre 1967 avec 52,8mm. En termes de pluviosité, il existe quelques variabilités puisqu’il pleut entre 6 et 12 jours par mois soit un total annuel de 114 jours par an. Le mois ayant connu le plus grand nombre de jours de pluie est, selon les relevés effectués, mars 1979 avec 22 jours.

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Concernant les vents, la rose des vents du Mans (période 1981-1990) montre une forte dominance de vents modérés de secteur Sud-Ouest. On compte entre 32 et 33 jours par an avec un vent modéré (dépassant les 16m/s soit 57,6km/h) et de 0 a 1 jour par an avec vent fort (dépassant 28m/s soit 100,8 km/h). La vitesse instantanée maximale relevée sur cette période date du 26 novembre 1983, un vent de secteur Sud-Ouest soufflant en vitesse instantanée à plus de 129,6km/h avait alors été enregistre (ces données ne tiennent pas compte de la tempête de 1999). D’une manière générale, il existe une disparité saisonnière dans la répartition annuelle des vents : en moyenne deux fois plus de jours avec vents modérés (>16m/s) sont recenses sur la saison d’hiver.

Le climat de la Sarthe se caractérise donc par une dominante océanique, néanmoins influencée par des facteurs continentaux. Les écarts de températures sont donc modérés mais sensibles, avec des hivers relativement doux et pluvieux, et des étés rarement très chauds et relativement humides. Les précipitations sont moyennement abondantes et globalement bien réparties sur l’année. Enfin, les vents sont principalement de secteur Sud-Ouest et traduisent une certaine influence océanique. Ils sont les plus forts en automne et hiver et peuvent atteindre des vitesses relativement importantes (jusqu’à 129,6 km/h). Il est aujourd’hui admis que les phénomènes de changements climatiques sont bien réels, la question est de connaître leur importance et leurs impacts. Même si un lien direct ne peut être établi avec ce processus, de récents phénomènes climatiques extrêmes (tempête de décembre 1999, canicules de 2003 et 2006, sécheresse de 2005) nous rappellent notre dépendance vis à vis de notre climat et l’importance de la lutte contre le changement climatique. Il s’agit d’un enjeu dont les solutions comme les résultats se définissent à une échelle bien plus vaste que celle du département. Toutefois, contrer les changements climatiques est un projet global qui doit prendre sa source dans l’implication de l’ensemble des acteurs locaux, à commencer par les collectivités.

2 – LA GEOLOGIE

1 - HISTOIRE GEOLOGIQUE DE LA SARTHE

* LE SOCLE (ERE PRIMAIRE)

L'histoire des terrains débute à l'ère primaire. Les sédiments de l'ère primaire inférieure sont plissés par l'orogenèse hercynienne au Dévonien et au Carbonifère. La chaîne présente des axes Est - Ouest occupant tout le territoire de la Bretagne aux Vosges, y compris le Bassin Parisien. Le relief est totalement arasé durant la fin du Carbonifère, aboutissant à une pénéplaine assez uniforme.

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17 * L'ERE SECONDAIRE

- Le Trias Cette époque est marquée par l'affaissement du Bassin parisien. Le Bassin armoricain jouera un rôle de source de matériaux détritiques. Le Bassin parisien est occupé par la mer dont le Maine forme la bordure. Il est soumis aux alternances des transgressions (avancées) et régressions (retraits) marines.

- Le Jurassique Cette période est marquée par le retour de la mer qui s’accompagne de sédimentation plus ou moins importante. C'est à la fin du Jurassique supérieur correspondant à une période d'émersion, qu'une altération superficielle des calcaires entraîne la formation des argiles à silex.

- Le Crétacé De cette époque datent les dépôts les plus importants de la région. C'est une importante phase de sédimentation marine.  Le Cénomanien: Le Bassin du Mans est alors subsident et accumule les produits détritiques issus du Massif armoricain. Au Cénomanien moyen, la mer, revenue sur toute la Sarthe suite à un affaissement, dépose les sables du Maine qui sont à l'origine du paysage du Bassin du Mans.  Le Turonien Cette époque se caractérise par une mer profonde et calme qui induit une sédimentation formant les craies. Vers la fin de l'ère secondaire, la mer abandonne définitivement le département.

* L'ERE TERTIAIRE

Toute la région est émergée et subit une évolution continentale. - Les formations argilo - siliceuses L'altération des craies à argiles à silex commencée dès la fin du Crétacé se poursuit de façon plus intense. Ce sont ensuite les remaniements à l'Eocène inférieur et sous climat tropical la formation des argiles à silex. - L'Eocène et l'Oligocène Le climat est devenu plus aride (climat tropical à saison sèche). Cette période est en partie marquée par des sédimentations de calcaires lacustres à meulières.

* L'ERE QUATERNAIRE

Cette ère est marquée par l'alternance de 4 glaciations et de périodes plus clémentes. Ces alternances et une pluviométrie plus forte ont entraîné un creusement des vallées, actif en période glaciaire, tandis que les périodes interglaciaires voyaient le dépôt des terrasses. La dernière glaciation, entre 80.000 et 10.000 ans, a profondément marqué la surface de la région : phénomènes périglaciaires, loess, sables soufflés, colluvions.

2 - LA GEOLOGIE DE LOUPLANDE

La majorité du territoire communal présente un sous sol composé de terrains Cénomanien du Crétacé (Ere Secondaire).

- Le Cénomanien Inférieur (C1) occupe le Sud-Ouest de la commune et est composé d’Argile glauconieuse à minerai de fer. Le faciès le plus répandu comprend des sables fins argileux très glauconieux, micacés, gris ou vert foncé, à stratification diffuse ou feuilletée, décalcifiés et peu fossilifères. Ces terrains apparaissent dans les vallons des ruisseaux des Haies, du Tombereau, du Bois de Maquillé, ces deux derniers formant des « pointes » de C1 à l’intérieur du C2a jusqu’à la R.D. 309. Des terrains du Cénomanien Inférieur sont également présents à l’Est du territoire de la commune, au lieu-dit « Plaisance » et en bordure de la vallée de l’Orne Champenoise. Entre les ruisseaux des Menâtres et du Préau, à l’Ouest, une « butte » en C2a subsiste.

- Les sables et grès du Maine du Cénomanien Moyen (C2a) occupent une grande partie Nord de la commune. Les sables et grès du Maine représentent un ensemble détritique grossier reposant sur l’Argile glauconieuse à minerai de fer par l’intermédiaire d’une surface de ravinement. Cette formation peut atteindre 40 m d’épaisseur.

- La présence de terrains du Callovien (J3a), formation sédimentaire du Jurassique, a également été décelée le long du ruisseau du Tombereau, et en limite communale Ouest, le long du Préau. Cette formation d’une soixantaine de mètres de puissance est composée d’argile et calcaire à Rhynchonella spathica.

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18 La surface structurale du Cénomanien, qui constitue l’ensemble du plateau de LOUPLANDE, est recouverte par quelques dépôts très peu épais, éoliens et alluviaux.

Cette zone est marquée par des alluvions anciennes de la très haute terrasse alluviale de la rivière Sarthe (Fv). Son altitude relative par rapport à la Sarthe est de 35 à 40 m. Cela concerne également le secteur allant de la « Bichetière » à « La Conillerie ». Cette formation alluviale constitue des placages épais seulement de 1 à 2 m. Les galets très peu émoussés forment des lits irréguliers alternant avec des niveaux sableux provenant essentiellement des sables siliceux cénomaniens enrichis en éclats de silex. Il s’y mêle de gros blocs de grès tertiaire d’origine locale, de granite et de grès primaires. Une formation sableuse souvent d’origine éolienne recouvre les remblaiements alluviaux. Des sables épars sont ainsi présents à l’extrême Sud Est.

LA GEOLOGIE DE LOUPLANDE

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19 3 – LA PEDOLOGIE

LOUPLANDE est caractérisée par deux types de sols répartis de chaque côté d’une ligne Nord-Est/Sud-Ouest.

- La partie Nord, dont le substrat est composé de limons éoliens datant du Quaternaire est caractérisée par des sols lessivés, limoneux-sableux glossiques, à pseudogley d’ensemble, sur limons épais (supérieurs à 120 cm) et moyennement épais (80 à 120 cm). Les sols lessivés sont composés de limons battants qui ont subi un lessivage des argiles en conditions acides. Ils présentent un horizon caractéristique situé sous l’horizon de culture, de couleur claire, appauvri en argile, en fer et en bases échangeables. Sous cet horizon, se trouve un horizon d’accumulation de l’argile. Lorsque les pentes sont faibles, comme dans le cas de LOUPLANDE, ces sols sont souvent mouillants par manque de perméabilité des horizons argileux. L’engorgement temporaire peut se traduire par la présence de pseudogley.

- La partie Sud présente des sols brunifiés sableux (sables grossiers) épais (supérieurs à 120 cm) du Cénomanien et des remaniements alluviaux. Ces sols ont une hydromorphie hétérogène résultant de la juxtaposition de sols sains et de sols mouillants.

B - LES COMPOSANTES DU PAYSAGE

1 – LE RELIEF

* Le relief de la commune est peu accidenté, doucement vallonné par quelques talwegs entamant un plateau dont les altitudes diminuent globalement du Nord-Ouest au Sud-Est.

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Le point haut (101 m) est situé au lieu-dit « l’Herbe Blanche » (Nord-Est de la commune). Une altitude de 100 m est également atteinte à la « Goupillère », un peu plus au Nord. Le Gué, l’Auberdière, le Tombereau, le ruisseau du Bois de Maquillé, et les ruisseaux des Haies et des Menâtres découpent de façon plus ou moins importante le plateau jusqu’aux limites Nord de la commune, où les altitudes sont en moyenne de l’ordre de 80 m.

Les points bas (moins de 50 m) se situent en bordure des ruisseaux « Le Tombereau » au Sud-Ouest et de « l’Orne Champenoise » à l’Est. La partie centrale, du bourg vers le Sud-Est, domine de 10 à 20 m ces deux vallons. Une butte culminant à 79 m est présente à « la Gelinière » et les altitudes atteignent 75 m à « La Bichetière » en limite communale Sud.

Ce relief joue un rôle important dans la variété et la qualité paysagère de la commune. Il permet de belles vues lointaines. L’insertion paysagère des extensions urbaines sera ainsi un élément important à prendre en compte. Le relief a également conditionné en grande partie l’occupation humaine et il est un élément important pour le développement du bourg, notamment par les possibilités de raccordement gravitaire au réseau d’assainissement des eaux usées.

2 – LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

Dans l’imaginaire de chacun, un cours d’eau est une rivière. Mais le terme recouvre aussi des situations plus difficiles à caractériser. Distinguer un cours d’eau d’un fossé ou caractériser un tout petit cours d’eau en tête de bassin n’est pas toujours chose aisée. Pour ne pas se tromper, il importe de prendre trois critères en compte : - l’origine : un cours d’eau est le résultat du travail naturel de l’eau alors qu’un fossé est creusé par l’homme, - l’aspect : un cours d’eau est en général diversifié (berges, méandres, lit composé de matériaux divers…) contrairement au fossé qui est le plus souvent rectiligne et uniforme ; mais attention, un cours d’eau rectifié ou recalibré reste un cours d’eau malgré son aspect temporairement modifié, - l’écoulement : il peut être intermittent mais doit forcément provenir d’un bassin versant, d’où la nécessité de trouver une source ou d’observer l’existence d’une vallée.

LA CARTE DES COURS D’EAU OFFICIELS DE LOUPLANDE

Source : http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr

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21 Louplande possède plusieurs cours d’eau officiels selon la carte des cours d’eau élaborée au niveau départemental par les Services de la Direction Départementale des Territoires qui classifie les cours d’eau sur toutes les communes de la Sarthe. Les exploitants agricoles doivent préserver les bords des cours d’eau sur une largeur de 5 mètres en les gardant en herbe et en y évitant tout produit phytosanitaire.

a – LES RUISSEAUX

* Le réseau hydrographique de la commune est dense. La commune est concernée par deux bassins versants dont la ligne de partage se situe grossièrement le long de la R.D. 212 et qui appartiennent eux-mêmes à la vallée de la Sarthe.

Le bassin hydrographique de « l’Orne Champenoise » :

L’Orne Champenoise coule sur la commune d’Etival au Nord-Est de la commune de LOUPLANDE et sur celle de Voivres au Sud. Elle a pour affluents sur le territoire Louplandais :

- Le Gué qui prend sa source sur la commune de Souligné-Flacé près de la limite communale avec LOUPLANDE au lieu-dit « Les Hertaudières ». Coulant de l’Ouest vers l’Est, il reçoit les eaux d’un petit ruisseau dont la source se situe près de « La Petite Tansolière ». Il se jette ensuite dans l’Auberdière.

- L’Auberdière s’écoulant du Sud-Ouest vers le Nord-Est a sa source au Nord du lieu-dit de « La Petite Auberdière ». Ce ruisseau alimente un plan d’eau juste en amont de la R.N. 226 et qui appartient au Comité d’Entreprise du CADS. Il traverse ensuite le bourg d’Etival pour se jeter dans l’Orne Champenoise.

- Un autre petit affluent de cette dernière prend sa source sur la commune de LOUPLANDE aux « Martinières ».

Le bassin hydrographique du « Préau » :

Le Préau sert de limite communale avec Chemiré le Gaudin à l’Ouest. Il prend sa source à l’Ouest du Bois de Maquillé sur la commune de Souligné Flacé. Ses affluents ont une importance indéniable dans les paysages de la commune, notamment près du bourg.

- Le Tombereau passe juste à l’Ouest du bourg. Il prend sa source près de la limite communale au Sud-Est de la « Pajotière », et s’écoule tout d’abord avec une direction Est-Ouest pour s’orienter ensuite vers le Sud lorsqu’il reçoit les eaux d’un petit ruisseau au niveau de « La Grande Maison ». Ce ruisseau coule depuis la limite communale, au Nord-Est de « La Grande Molière ». Le Tombereau passe ensuite près du bourg où il borde plusieurs petits plans d’eau puis suit à l’Ouest la R.D. 233. Au Sud des lagunes de la station d’épuration, le Tombereau accueille les eaux de plusieurs ruisseaux puis se jette dans le Préau juste à l’extrémité du territoire communal.

Plusieurs plans d’eau relativement importants s’allongent le long du cours du Tombereau, notamment l’étang situé près du Vieux Bourg et celui du Pré long (Fédération Départementale de Pêche).

- Le ruisseau du Bois de Maquillé coule du Nord-Ouest au Sud-Est. Deux étangs prennent place sur son cours dont le plus important est celui de « Beaumerie ». Le ruisseau se jette dans le Tombereau sur sa rive droite.

- Le ruisseau des Haies prend sa source à l’Ouest des Aunaies puis coule dans une direction Nord-Est Sud- Ouest jusqu’au Tombereau. Ce ruisseau est à l’origine de deux plans d’eau au lieu-dit « Les Etangs ».

- Le ruisseau des Menâtres, prenant sa source à l’extrême Nord du bois de Villaines, se jette dans le Tombereau juste au Nord de l’étang de Pré Long.

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b – LES PLANS D’EAU

46 plans d'eau et mares ont été recensés sur le territoire communal de Louplande par la DREAL pour une surface de 10,6 hectares environ.

* Les plans d'eau agricoles: mares et réservoirs d'irrigation Du point de vue écologique, les plus intéressants des plans d’eau sont les mares de type abreuvoir qui ont pu conserver une végétation naturelle sur leurs abords. Elle favorise ainsi la présence d'espèces d'amphibiens, d'insectes divers et de libellules.

* Les plans d'eau classés en "eau libre" Une prolifération de ces plans d'eau met en cause l'équilibre biologique des cours d'eau. Les aménagements réalisés autour de ces zones de loisirs ont fait reculer le caractère naturel de ces zones humides. Les aménagements paysagers introduisent des espèces souvent mal adaptées au site et peu intégrées au paysage. L'entretien des abords en pelouse limite la diversité végétale et animale.

Il faut noter que les services du Département demandent de limiter la mise en place de nouveaux plans d’eau (qui entraînent un réchauffement de la nappe et induisent souvent la construction de cabanes et abris en tout genre…). La superposition de trois cadres réglementaires (code de l’Urbanisme, code Rural et code de l’Hygiène) rend très complexe la question des plans d’eau.

c – LES OUTILS DE GESTION DE L’EAU : SDAGE ET SAGE

Dans une volonté de garantir une gestion équilibrée de la ressource en eau, la loi sur l’eau du 3 Janvier 1992 a instauré deux outils de planification des usages de l’eau : Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est établi par le Comité de Bassin pour les très grands bassins hydrographiques, ici le bassin Loire Bretagne. Il fixe les orientations fondamentales et les actions structurantes à mettre en œuvre pour la préservation et l’amélioration des ressources en eau et des milieux aquatiques.

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Le Département de la Sarthe et donc la commune de Louplande font partie du S.D.A.G.E. du bassin Loire Bretagne, 2016-2021 qui a été adopté par le comité de bassin le 4 novembre 2015 et approuvé par un arrêté du préfet coordonnateur de bassin du 18 novembre 2015 pour la période 2016-2021. Les orientations du SDAGE s’inscrivent par ailleurs dans la continuité des engagements de la directive cadre sur l’eau.

Aujourd’hui, 26 % des eaux sont en bon état et 20 % s’en approchent. C’est pourquoi l’objectif de 61 % des eaux de surface en bon état écologique déjà énoncé en 2009 pour 2015 , est maintenu pour 2021.

Les réponses à ces questions sont organisées au sein de 14 chapitres qui définissent les grandes orientations et des dispositions à caractère juridique pour la gestion de l’eau. 1) Repenser les aménagements de cours d’eau Les modifications physiques des cours d’eau perturbent le milieu aquatique et entraînent une dégradation de son état. Exemples d’actions : améliorer la connaissance, favoriser la prise de conscience des maîtres d’ouvrage et des habitants, préserver et restaurer le caractère naturel des cours d’eau, prévenir toute nouvelle dégradation 2) Réduire la pollution par les nitrates Les nitrates ont des effets négatifs sur la santé humaine et le milieu naturel. Exemples d’actions : respecter l’équilibre de la fertilisation des sols, réduire le risque de transfert des nitrates vers les eaux. 3) Réduire la pollution organique et bactériologique Les rejets de pollution organique sont susceptibles d’altérer la qualité biologique des milieux ou d’entraver certains usages. Exemples d’actions : restaurer la dynamique des rivières, réduire les flux de pollutions de toutes origines à l’échelle du bassin versant. 4) Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides Tous les pesticides sont toxiques au-delà d’un certain seuil. Leur maîtrise est un enjeu de santé publique et d’environnement. Exemples d’actions : limiter l’utilisation de pesticides, limiter leur transfert vers les eaux. 5) Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses Leur rejet peut avoir des conséquences sur l’environnement et la santé humaine, avec une modification des fonctions physiologiques, nerveuses et de reproduction. Exemples d’actions : favoriser un traitement à la source, réduire voire supprimer les rejets de ces substances. 6) Protéger la santé en protégeant la ressource en eau Une eau impropre à la consommation peut avoir des conséquences négatives sur la santé. Elle peut aussi avoir un impact en cas d’ingestion lors de baignades, par contact cutané ou par inhalation. Exemples d’actions : mettre en place les périmètres de protection sur tous les captages pour l’eau potable, réserver pour l’alimentation en eau potable des ressources bien protégées naturellement. 7) Maîtriser les prélèvements d’eau Certains écosystèmes sont rendus vulnérables par les déséquilibres entre la ressource disponible et les prélèvements. Ces déséquilibres sont particulièrement mis en évidence lors des périodes de sécheresse. Exemples d’actions : adapter les volumes de prélèvements autorisés à la ressource disponible, mieux anticiper et gérer les situations de crise. 8) Préserver les zones humides Elles jouent un rôle fondamental pour l’interception des pollutions diffuses, la régulation des débits des cours d’eau ou la conservation de la biodiversité. Exemples d’actions : faire l’inventaire des zones humides, préserver les zones en bon état, restaurer les zones endommagées. 9) Préserver la biodiversité aquatique La richesse de la biodiversité aquatique est un indicateur du bon état des milieux. Le changement climatique pourrait modifier les aires de répartition et le comportement des espèces. Exemples d’actions : préserver les habitats, restaurer la continuité écologique, lutter contre les espèces envahissantes. 10) Préserver le littoral Le littoral Loire-Bretagne représente 40 % du littoral de la France continentale. Situé à l’aval des bassins versants et réceptacle de toutes les pollutions, il doit concilier activités économiques et maintien d’un bon état des milieux et des usages sensibles. Exemples d’actions : protéger les écosystèmes littoraux et en améliorer la connaissance, encadrer les extractions de matériaux marins, améliorer et préserver la qualité des eaux.

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24 11) Préserver les têtes de bassin versant Ce sont des lieux privilégiés dans le processus d’épuration de l’eau, de régulation des régimes hydrologiques et elles offrent des habitats pour de nombreuses espèces. Elles sont très sensibles et fragiles aux dégradations. Exemples d’actions : développer la cohésion et la solidarité entre les différents acteurs, sensibiliser les habitants et les acteurs au rôle des têtes de bassin, inventorier et analyser systématiquement ces secteurs. 12) Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques La gestion de la ressource en eau ne peut se concevoir qu’à l’échelle du bassin versant. Cette gouvernance est également pertinente pour faire face aux enjeux liés au changement climatique. Exemples d’actions : améliorer la coordination stratégique et technique des structures de gouvernance, agir à l’échelle du bassin versant. 13) Mettre en place des outils réglementaires et financiers La directive cadre européenne sur l’eau énonce le principe de transparence des moyens financiers face aux usagers. La loi sur l’eau et les milieux aquatiques renforce le principe « pollueur-payeur ». Exemples d’actions : mieux coordonner l’action réglementaire de l’État et l’action financière de l’agence de l'eau. 14) Informer, sensibiliser, favoriser les échanges La directive cadre européenne et la Charte de l’environnement adossée à la Constitution française mettent en avant le principe d’information et de consultation des citoyens. Exemples d’actions : améliorer l’accès à l’information, favoriser la prise de conscience, mobiliser les acteurs.

Le Schéma d‘Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) décline à l'échelle d'un bassin versant et de son cours d'eau, la politique locale de gestion de l’eau. Le SAGE est établi de manière collective par une Commission Locale de l’Eau (CLE) représentant les divers acteurs du territoire et est approuvé par le préfet. Il doit être compatible avec les objectifs et dispositions du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE). La Commune de Louplande appartient au SAGE Sarthe Aval.

Etat d'avancement : Le SAGE du bassin de la Sarthe Aval est en phase d'élaboration. Son périmètre a été arrêté le 16 juillet 2009. L'arrêté de constitution de la Commission locale de l'eau est intervenu le 25 novembre 2010.

Arrêté le 16 juillet 2009, le périmètre du SAGE couvre la totalité du bassin versant de la Sarthe Aval (2 727 km²) à cheval sur les départements de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire. Au total, ce sont 194 communes qui sont comprises en totalité ou en partie dans ce périmètre.

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25 Le bassin versant de la Sarthe Aval fait partie du bassin de la Sarthe (8 005 km², 636 communes, 679 500 habitants) : la Sarthe conflue avec la Mayenne et le Loir en amont d'Angers pour former la Maine (bassin de 22 000 km²).

Lors de sa séance plénière du 30 mai 2012, la Commission Locale de l'Eau (CLE) du SAGE du bassin versant de la Sarthe Aval a mis en place trois commissions thématiques dont les thèmes correspondent aux enjeux présents sur le territoire du SAGE :  Amélioration de la qualité des eaux de surface et souterraines (enjeu qualité) ;  Lutte contre les inondations et préservation d'un débit d'étiage suffisant (enjeu quantité) ;  Protection des milieux aquatiques (enjeu milieux aquatiques : cours d'eau et zones humides).

Les enjeux du SAGE : Le programme de mesures du SDAGE du bassin Loire-Bretagne 2010-2015 a identifié deux enjeux pour le SAGE du bassin de la Sarthe Aval. Il s'agit de : • La qualité des eaux (réduire les pollutions par les produits phytosanitaires et les pollutions d'origine industrielle) • La morphologie (restaurer la continuité écologique des cours d'eau et la qualité des milieux aquatiques)

Le PLU de Louplande respecte les grandes orientations du SDAGE ainsi que les grands axes de réflexion du SAGE en cours d’étude : Les cours d’eau sont préservés par un zonage spécifique du PLU et les zones humides ont été reportées sur les plans de zonage et protégées par le règlement écrit.

d – LA QUALITE DE L’EAU

L’état écologique des eaux a été étudié selon la masse identifiée sur le territoire, à savoir : - L’Orne Champenoise et ses affluents depuis la source jusqu’à la confluence avec la Sarthe,

Comme le montre la carte ci-après, la masse d’eau est identifiée comme ayant un état moyen.

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Le tableau ci-dessus identifie un état moyen sur les paramètres écologiques et biologiques et bon sur le paramètre physico-chimique. Paramètres biologiques : données sur la présence d’espèces animales ou végétales Paramètre physico chimique : données mesurables telles que la température ou la présence de substances et de composants chimiques. Paramètre écologique : appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques, s’appuie sur les éléments biologiques et physico chimiques

Des objectifs ont été fixés sur l’Orne Champenoise : un bon état écologique pour 2027 et un bon état chimique pour 2015.

3 – LA VEGETATION

a – UNE BIODIVERSITE A PRESERVER

La diversité des milieux présents sur Louplande est représentée selon la typologie CORINE Land Cover sur la figure ci-contre. Cette cartographie, établie à l’échelle nationale (1/30 000 ème), définit de grands ensembles de végétation. La méthodologie employée pour réaliser cette cartographie implique que la surface de la plus petite unité cartographiée (seuil de description) soit de 25 hectares.

L’information fournie par cette base de données est donc à prendre au sens large considérant le degré de précision qui en découle à l’échelle du territoire communal concerné.

On notera que le paysage local reste dominé par l’espace agricole (terres arables, systèmes culturaux et parcellaires complexes et prairies, ect...).

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28 Une couverture boisée est recensée à l’Ouest de la commune avec la présence des bois de Villaines et de Maquillé.

On peut noter que le tissu urbain correspond au bourg et on relève également un tissu urbain identifié au lieu- dit « Les Grandes Brosses » qui est un hameau.

b – LES BOIS

Les massifs boisés sont une donnée importante de la qualité et de la variété du paysage communal. Il y avait dans le POS de Louplande 330,2 hectares d’espaces boisés classés, soit environ 17,9 % du territoire.

Les massifs boisés sont présents de façon ponctuelle sur le territoire et en majorité sur la partie Ouest de la commune avec les bois de Villaines et le bois de Maquillé. D’autres petits boisements ponctuent le paysage de Louplande.

Ils constituent des éléments paysagers importants pour les habitants. Les espaces boisés constituent un patrimoine collectif naturel qu’il faudra s’efforcer de préserver.

Dans le PLU, les élus ont fait le choix de classer en espaces boisés classés les 3 bois les plus importants du territoire, c’est à dire le bois de Villaines, le bois de Maquillé et le bois du Clos d’Artin. Les autres bois ne seront pas repérés sur les plans de zonage puisque ces derniers ne possèdent aucune protection spécifique. En effet la possibilité de protéger les bois en tant qu’éléments de paysage et soumettre leur abattage à une déclaration préalable a été supprimée par la loi LAAAF qui a indiqué que « Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, ces prescriptions sont celles prévues à l'article L. 130-1 », c’est-à-dire le régime des espaces boisés classés. La loi LAAF impose donc le choix entre espace boisé classé ou aucune mesure de protection puisqu‘elle a supprimé la possibilité de soumettre les bois à une déclaration préalable.

c – LES HAIES

Une haie est un alignement d’arbres, d’arbustes et d’arbrisseaux que l’on trouve au bord des chemins, cultures, prairies ou jardins. On parle de haies naturelles lorsqu’elles sont constituées d’une association de plusieurs espèces qui se concurrencent et s’équilibrent, et qui de ce fait s’apparentent aux lisières des bois. Qu’elles aient été ou non plantées par l’homme ne change rien. Traditionnellement dans l’Ouest de la France, la haie est située sur un talus, et un fossé complète le dispositif.

Le bocage désigne un paysage agricole dans lequel les pièces de terre sont entourées de tous les côtés par des haies. Aujourd’hui on observe plutôt un paysage de semi-bocage ou de bocage dégradé.

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29 Résultant de pratiques agricoles anciennes, le bocage était autrefois présent dans presque tout le département. L’élargissement des pâtures, l’arrachage des haies, l’apparition du tracteur, les remembrements, la progression des cultures fourragères ….ont conduit à la régression du bocage.

Le bocage est aujourd’hui un assemblage irrégulier de pâtures, de parcelles cultivées, de vergers, de bosquets et d’arbres isolés qui doit son intérêt paysager et écologique à la présence des haies. Pendant des décennies, la haie a procuré du bois, du fourrage (feuilles des saules têtards), des fruits et des baies. Elle sert encore aujourd’hui de refuge pour la faune sauvage.

La haie est une zone de contact plus riche que les milieux qu’elle sépare car elle accueille des espèces inféodées à chacun d’entre eux mais également des espèces qui lui sont propres.

La haie, que l’on peut considérer comme une bande boisée, sera autant le refuge d’espèces forestières ou des lisières, que celle des prairies et des champs. Il n’y a pas de flore spécifique du bocage. Les espèces y sont communes et classiques. La faune habituelle du bocage n’a pas non plus de caractère exceptionnel. Les haies abritent un grand nombre d’oiseaux comme le Rouge gorge familier, le Merle noir, le Pinson des arbres, l’alouette, la fauvette, la grive, le moineau qui font partie des oiseaux les plus communs. Se rencontrent également la Huppe faciée, le Verdier d’Europe, le Pic vert, la Pie-grièche écorcheur.

Petits mammifères et amphibiens y trouvent refuge et nourriture (fruits et insectes). Le hérisson est ainsi une espèce très commune dans le bocage, comme de nombreux petits mammifères arboricoles (l’écureuil, le putois, la martre…). Les vieux arbres, et notamment les arbres creux, peuvent offrir un habitat spécifique favorable à certaines espèces d’oiseaux (rapaces nocturnes), ou d’insectes comme le Lucane cerf-volant, le Grand Capricorne et le Pique- Prune (coléoptères saproxyliques).

Ces haies sont très importantes et elles assurent différentes fonctions vitales, à savoir : - Environnement : o Protection des sols (freine le ruissellement et l’érosion) o Hydraulique (étalement des crues) o Protection de la ressource en eau et de la qualité des eaux (infiltration et rôle de filtre) - Intérêt climatique : o Effet brise-vent (protection) o Préservation des micro-climats (bénéfique à la biodiversité) - Ecologique : o Favorise la biodiversité (faune, flore), diversité des habitats o Déplacement des espèces (trame verte) - Economique o Protection des cultures et du bétail o Ressource en bois (bois d’oeuvre et énergie) o Tourisme (randonnée, cueillette…) - Paysager : o Accompagnement paysager des chemins et du bâti o Participent à la construction et la qualité des paysages (cadre de vie) o Soulignent les différents éléments du relief (crête, fond de vallée)

La composition des haies varie essentiellement en fonction du contexte édaphique. Très schématiquement, elle peut être résumée de la manière suivante: - en milieu alluvial (fond de vallon) on retrouve au niveau de la strate arborescente des Frênes, des Saules, des Peupliers, et des Chênes. La strate arbustive est composée d'Aubépine, d'Orme, de Ronce, de Sureau... - hors milieu alluvial (plateau, sommets et flancs de coteaux), la strate arborescente comprend des Châtaigniers, des Bouleaux, des Trembles. La strate arbustive est beaucoup plus riche en essences et se compose de Ronce, de Prunellier, d'Ajonc, de Genêt, de Houx, de Noisetier...

Sur Louplande : La commune de Louplande possède encore un réseau de haies important. La densité du maillage des haies varie en fonction des pressions agricoles qui s’exercent.

La ripisylve est une haie spécifique car située naturellement en bord de cours ou plan d’eau.

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30 Une pré-localisation des haies a été réalisée et cartographiée par l’interprétation de photos aériennes de 2010 Des réunions de travail ont été organisées par une commission locale pour identifier les haies les plus importantes à protéger. Sur la commune de Louplande, le choix des haies à protéger a donc été fait en concertation par le groupe de travail formé d’élus et d’agriculteurs de la commune. Pour ces haies repérées sur les plans de découpage en zone, l’arrachage (et non pas la coupe rase) sera soumis à une déclaration préalable au titre de l’article L 123-1-5-III-2° du Code de l’Urbanisme. 5,5 kilomètres de haies ont été protégés par la commission locale. Les haies protégées ont été classées en haies intéressantes (en vert sur les plans de découpage) où la demande d’arrachage sera acceptée s’il y a une plantation compensatrice de longueur équivalente dans le même secteur

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C - LES MILIEUX ECOLOGIQUES SENSIBLES

1 – LES SITES NATURA 2000

Sur le territoire communal de Louplande, aucune protection réglementaire (Natura 2000, arrêté de biotope, réserve naturelle, Zone de Protection Spéciale,…) n’est recensée. Comme le montre la carte, le site Natura 2000 (Sillé la Grande Charnie) le plus proche se situe à 20 km du bourg de Louplande. Il s’agit du site FR5202003 « Bocage a osmoderma eremita entre sille-le-guillaume et grande-charnie» qui s’étend sur les communes de Torcé-Viviers en Charnie, Voutre, Bernay, Chemiré en Charnie, Crissé, Epineu le Chevreuil, , Joué en Charnie, Neuvillette en Charnie, Parennes, Rouessé Vassé, , Ruillé en Champagne, Saint Denis d’Orques, Saint Rémy de Sillé, Saint Symphorien, Sillé le Guillaume et . Ce site se situe respectivement à 17 km, ce qui veut dire que le futur PLU n’aura donc pas d’incidence directe ou indirecte sur le réseau Natura 2000. En réponse à la demande d’examen au cas par cas, l’Autorité Environnementale a décidé dans un courrier du 8 septembre 2015, que la révision du PLU de Louplande n’était pas soumise à évaluation environnementale.

2 – LES ZNIEFF

Les zones naturelles présentant un intérêt qui repose, soit sur l’équilibre et la richesse de l’écosystème, soit sur la présence d’espèces végétales et/ou animales menacées, sont recensées dans un inventaire établi par les Services de l’Etat. Il s’agit des « Z.N.I.E.F.F. » (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique). Une ZNIEFF est l’identification scientifique d’un secteur particulièrement intéressant sur le plan écologique. Elle constitue un état des lieux du patrimoine naturel à un endroit précis et à une date donnée.

Les ZNIEFF sont classées en deux types: Type 1 : Secteurs de très grande richesse patrimoniale, correspondants à une ou plusieurs unités écologiques homogènes (milieux rares, espèces protégées….) de superficie limitée Type 2 : Grands ensembles naturels couvrant des milieux à la cohésion élevée et avec de fortes relations entre eux et qui offrent des potentialités écologiques importantes.

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33 Avant tout un outil de connaissance, la ZNIEFF n’a pas de valeur juridique directe, mais peut avoir une valeur juridique indirecte car cet inventaire est destiné à éclairer les décisions publiques et privées. La non prise en compte d’une ZNIEFF peut alors être considérée comme une erreur manifeste d’appréciation dans l’exercice de procédures administratives en matière d’urbanisme, d’aménagement…. La modernisation de l’inventaire des ZNIEFF a été réalisée en Sarthe par le CPNS de 1996 à 2000, et elle a permis de justifier scientifiquement chaque zone et son contour. Ces inventaires permettent d’avoir une base de connaissance associée à un zonage accessible à tous dans l'optique d'améliorer la prise en compte des espaces naturels avant tout projet. Ils permettent également d’anticiper une meilleure détermination de l'incidence des aménagements sur les milieux sensibles et d'identifier les nécessités de protection de certains espaces fragiles.

Comme le montre cette carte, il n’y a pas de ZNIEFF sur le territoire de Louplande mais il y a une ZNIEFF de type 1 sur une commune voisine de Saint Georges du Bois. D’une surface de 5,59 hectares, cette ZNIEFF est présente sur le territoire de la commune de Saint-Georges-du- Bois. Il s’agit d’un bois étendu sur une partie d'un vallon, le talweg étant occupé par une zone marécageuse traversée par un ruisseau, accueillant une forte population d'une espèce végétale protégée dans les Pays de la Loire et en limite de son aire de répartition en Sarthe : la Cardamine amère (Cardamine amara).

Cette ZNIEFF se situe à 4,5 km du bourg de Louplande, ce qui veut dire que le futur PLU n’aura pas d’incidence directe ou indirecte sur cette ZNIEFF.

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L’absence de reconnaissance « règlementaire » des espaces naturels de la commune ne signifie pas pour autant que la qualité esthétique et fonctionnelle de ceux-ci soit nulle. Conformément aux objectifs du Grenelle de l’environnement et du SDAGE Loire Bretagne, le PLU identifiera les secteurs à sensibilité écologique, biologique ou paysagère avérée, qui participent de la biodiversité locale. Les cours d’eau, le réseau de haies et les zones humides seront à préserver de toute nouvelle occupation des sols susceptible de nuire à leur intégrité physique ou leur fonctionnement endogène.

3 – LES ZONES HUMIDES

L’article L211-1 du code de l’environnement définit comme zones humides « les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par les plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année »

Les zones humides doivent être prises en compte et ce à différentes échelles, aussi bien à l’échelle européenne ou nationale avec la Directive Cadre sur l’Eau et la Loi sur l’eau qu’à l’échelle locale avec les SAGE et la prise en compte de ces zones humides dans les documents d’urbanisme.

Ces zones humides sont très importantes et elles jouent quatre rôles majeurs, à savoir : - Régulation des débits de crue et d’étiage - Amélioration de la qualité des eaux en favorisant l’épuration et la sédimentation - Valeur sociale et paysagère : loisirs, éducation à l’environnement, valorisation du patrimoine paysager… - Source de biodiversité : - 30 % des espèces végétales remarquables menacées, - 50 % des espèces d’oiseaux, - 60 % des poissons s’y reproduisent ou s’y développent

Dans le contexte international et national qui fixe une priorité d’intervention en faveur de la préservation des zones humides, il est apparu important à la DREAL de lancer en 2007 une étude régionale de pré-localisation des marais et zones humides.

Un inventaire des « Zones Humides » se déroule en quatre phases distinctes :  une phase de bibliographie,  une phase de pré-localisation,  une phase de vérification systématique de terrain et de caractérisation,  une phase de validation.

Le présent travail correspond à la seconde phase: la pré-localisation. Cette phase correspond à l’identification des marais et zones humides probables. Elle a consisté en une prospection visuelle sur les orthophotoplans de tout le territoire afin de localiser l’ensemble des sites susceptibles d’être apparentés à une zone humide.

La méthode retenue pour la pré-localisation repose sur la photo-interprétation de la BD Ortho, et s’appuie sur des outils cartographiques informatisés existants. Cette méthode permet une couverture homogène de l’ensemble du territoire, et est rapidement réalisable. Les phases de terrains sont très réduites, et limitées à la phase de calage de la méthode de photo interprétation en privilégiant les observations floristiques sur le terrain, et non pédologiques.

Cette pré-localisation établie par la DREAL peut servir comme un premier document d’alerte sur de probables zones humides.

- Bilan sur les zones humides pré-localisées par la DREAL

L’ensemble des zones humides s’étend sur 35,8 ha, soit environ 1,94 % de la surface de la commune de Louplande.

101 zones humides ont été identifiées par la DREAL sur la commune de Louplande. La DREAL indique une fiabilité de la digitalisation des zones humides : 86 sites sur Louplande sont considérés comme ayant une fiabilité forte pour 27,1 hectares et 15 sites ont une fiabilité moyenne pour 8,7 hectares.

La commune de Louplande possède 5 types de nature de zones humides différentes selon la typologie de la DREAL.

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35 La DREAL a identifié sur la commune de Louplande :  46 mares, plans d’eau, étangs, lacs d’une surface de 10,6 hectares.  5 peupleraies d’une superficie de 1,7 hectares  1 culture en continuité de plusieurs zones humides d’une surface de 0,5 hectare.  45 prairies humides d’une surface de 21,6 hectares.  3 mégaphorbiaies d’une surface de 1,2 hectare.  1 zone anthropisée, bassin technique, zone drainée d’une surface de 0,1 hectare.

Les prairies humides sont largement dominantes avec 21,6 hectares, soit environ 60,4 % des zones humides de la commune.

Une commission locale composée d’élus et d’exploitants agricoles, ayant une bonne connaissance du territoire communal, a étudié les zones humides pré-localisées par la DREAL et les a en grande partie avalisées sauf pour certaines. Les élus ont souhaité se concerter avec les agriculteurs sur le caractère humide de certaines zones. Ils ont ainsi pu ensemble délimiter les zones qu’ils jugeaient réellement humides en concertation avec le monde agricole. Le SAGE Sarthe Aval demandera certainement comme les autres SAGEde la Sarthe à ne pas mettre de zones humides sur les plans d’eau.

Le bureau d’études Impact et Environnement a réalisé des sondages pédologiques (carottages) sur les zones d’urbanisation immédiate et futures du PLU. Les sondages réalisés dans les zones d’urbanisation permettent de dire qu’aucune zone humide n’est présente sur les secteurs de zones d’urbanisation immédiate ou future de la commune de Louplande. Il a seulement été identifié une zone humide autour de la mare présente dans la zone d’urbanisation pour les activités. Cette zone humide sera protégée dans les orientations d’aménagement et de programmation de cette zone.

ENJEUX Louplande n’est concernée par aucune zone Natura 2000 ni par des ZNIEFF.  Protéger les massifs boisés les plus importants et les haies identifiées par la commission locale.  Protéger les zones humides identifiées par la commission locale.

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4 – LA TRAME VERTE ET BLEUE

La nécessite de conserver la biodiversité mondiale dans son ensemble, des espèces les plus rares aujourd’hui à celles qui sont encore les plus communes, est aujourd’hui une chose avérée et reconnue au niveau international. Or, à mesure que croissent les infrastructures pour l’homme, les voies de dispersion laissées libres pour les autres espèces se voient perturbées jusqu’à être rompues et cette rupture créée des isolats de milieux naturels de plus en plus éloignés les uns des autres. De plus, l’isolement des populations amène à des phénomènes naturels débouchant à long terme sur leur extinction.

Il faut donc œuvrer pour limiter la fragmentation structurelle ou qualitative des habitats naturels (processus de réduction de la superficie d’un habitat et sa séparation en plusieurs fragments). Le maintien de réseaux écologiques constitués de zones nodales (réunissant des conditions écologiques optimales pour une majorité d’espèces), de corridors de connexion et de zones tampon de protection, est essentiel.

Trois éléments de base sont à identifier pour définir un réseau écologique :

• Des territoires à haute diversité, où toutes les conditions écologiques (qualité du milieu, superficie) sont réunies pour qu’une majorité d’espèces puissent y réaliser l’intégralité de leur cycle biologique (alimentation, reproduction, repos). Ce sont les zones nodales, les réservoirs de biodiversité… Ce sont soit des réservoirs à partir desquels des individus d’espèces présentes se dispersent, soit des espaces rassemblant des milieux de grand intérêt.

• Des éléments paysagers assurant la connexion entre ces différentes zones nodales, permettant aux espèces de passer de l’une à l’autre. Ce sont les corridors, les liaisons paysagères… Cette liaison fonctionnelle entre écosystèmes ou habitats d’une espèce permet sa dispersion et sa migration. On les classe généralement en trois types principaux: - structures linéaires : haies, chemins et bords de chemins, ripisylves, etc. ; - structures en « pas japonais » : ponctuation d’espaces-relais ou d’îlots-refuges, mares, bosquets,… - matrices paysagères : type de milieu paysager, artificialisé, agricole, etc. Les cours d’eau constituent à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors.

Source : documents SRCE 38

• Des territoires assurant la protection des zones nodales et des corridors face aux influences extérieures néfastes, mais appartenant souvent à un type de milieu différent (exemple : zone de prairie extensive englobant un bois et un réseau de haies). Ce sont les zones tampon. Au final, les zones identifiées pour chaque continuum sont rassemblées au sein d’un réseau écologique global, prenant alors le nom de Trame Verte et Bleue.

« La Trame verte et bleue, l’un des engagements phares du Grenelle Environnement, est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges sur le territoire national pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer. Elle contribue ainsi au maintien des services que nous rend la biodiversité : qualité des eaux, pollinisation, prévention des inondations, amélioration du cadre de vie, etc. »

Même si le territoire communal n’abrite pas de zone d’une grande richesse écologique, les milieux naturels « ordinaires » qu’il présente sont le support de continuités écologiques certaines. A différentes échelles, certains éléments et espaces participent à la trame écologique : • éléments fixes du paysage jouant un rôle écologique (haies, murets, alignement d’arbres, carrières, …) • milieux naturels (bocage, zones humides, mares, pelouses sèches…) identifiés par des inventaires • zones de cultures extensives, prairies permanentes (en prenant en compte leur intérêt écologique) • zones inondables • certaines dépendances vertes d’infrastructures • certains éléments bâtis

Des obstacles peuvent créer des ruptures dans les continuités • trafic routier, aménagement des voies, et zones de collision avec la faune (muret central, clôtures…) • urbanisation dense ou très dense • pratiques intensifiées de gestion des espaces agricoles ou forestiers • murs, barrières naturelles, falaise, clôtures… • seuils, digues, ouvrages hydrauliques… • lieu de stockage des déchets • obstacles potentiels et menaces (immatériels) : bruit, lumière, pollutions…

La sauvegarde des corridors écologiques passe par la réduction des facteurs de fragmentation qui rompent la connexion physique entre des habitats de même type (infrastructures, zones constructibles, prairies retournées, zones humides drainées, trouées dans le réseau des haies, ouvrages sur les cours d’eau…). De plus des facteurs de fragmentation qualitative peuvent affecter ponctuellement, ou sur des zones plus étendues, la qualité des milieux : sources de pollutions chimique et olfactive, sonore, lumineuse …. Mais ce qui constitue une rupture de connexion pour une espèce donnée peut constituer le rétablissement de la connexion pour une autre espèce, inféodée à un autre milieu, aux capacités de dispersion différentes. En matière de continuités écologiques, tout est question d’espèce(s) cible(s) ; de nombreuses espèces ont des besoins (écologiques) contradictoires et favoriser une espèce amène souvent à en exclure d’autres. Une des solutions est alors de considérer une espèce choisie pour sa représentativité d’un milieu et de se concentrer sur elle. On espère alors qu’en facilitant sa dispersion, on facilitera la dispersion d’une majorité d’espèces inféodées au même milieu. Une telle espèce est en général qualifiée d’« espèce parapluie » ou «espèce cible ».

* LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE

La trame verte et bleue est constituée de sites, sources de biodiversité, reliés par des continuités écologiques permettant aux espèces de circuler et de garantir un brassage génétique indispensable à leur pérennité. L’enjeu majeur est de protéger et/ou reconstituer un réseau écologique cohérent permettant aux espèces de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer... et ainsi d’enrayer la perte de biodiversité. Les lois dites « Grenelle 1 et 2 » sont à l’origine de la prise en compte de la trame verte et bleue dans l’aménagement du territoire et de sa définition à l’échelle régionale via le Schéma Régional de Cohérence Ecologique : - La Loi n°2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement (dite Grenelle 1) instaure dans le droit français la création de la trame verte et bleue, comme outil d’aménagement du territoire destiné à enrayer la perte de biodiversité. - La Loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Grenelle 2) précise le projet d’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique parmi un ensemble de mesures destinées à préserver la diversité du vivant.

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Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique des Pays-de-la-Loire est en cours de finalisation et viendra s’imposer à tous les documents de planification locale.

Le SRCE présente les grandes orientations stratégiques du territoire régional en matière de continuités écologiques. Il s’agit d’un document qui doit servir d’orientations pour la définition des trames vertes et bleues locales. La carte page suivante reprend le schéma régional de cohérence écologique, axé sur la commune de Louplande, et mettant en exergue l’ensemble des éléments constitutifs de la trame verte et bleue.

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A l’échelle de la commune de Louplande, la trame verte et bleue est définie de la manière suivante : o Le bois de Maquillé est défini en réservoir de biodiversité. o Les cours d’eau sont classés en cours d’eau corridors. - Présence de plusieurs éléments linéaires fragmentant (D326 et D 309). A l’échelle de Louplande, peuvent être définies des continuités biologiques liées au réseau hydrographique et aux diverses zones humides. Le maintien de ces « continuum » est un des objectifs du PLU. La rivière et les ruisseaux constituent des corridors écologiques intéressants, ponctués de plans d’eau. Ces milieux humides sont un support de biodiversité.

La trame verte est formée par le réseau bocager présent sur le territoire communal.

Enjeux :  Pérennisation de l’activité agricole pour l’entretien du réseau bocager et le maintien des prairies de pâturage.  Préservation des milieux d’intérêt écologique (boisements, boqueteaux, haies, étang, cours d’eau…),  Maintien des corridors écologiques identifiés.

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41 5 – LES PAYSAGES

a – L’ATLAS DEPARTEMENTAL DES PAYSAGES DE LA SARTHE

 L’atlas départemental des Paysages réalisé par la DDT 72 et le Conseil Général 72 distingue 2 unités paysagères sur Louplande, une majeure partie appartient à l’unité 2 : Paysages contrastés de l’Ouest et pour la partie Sud-Est, elle appartient à l’unité paysagère n°12 : Vallée de la Sarthe.

Carte des Unités Paysagères

Carte de synthèse de l’unité paysagère n°2

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Carte de synthèse de l’unité paysagère n°12

b – L’ETUDE PAYSAGERE DE RICHARD FLAMANT, Ingénieur Paysagiste

Installés sur les terres fertiles à l’extrémité de la Champagne, cette paroisse dédiée à Saint Léonard et son vieux bourg tirent profit d’une exposition favorable, de la présence des forêts de Maquillé et de Villaines et de nombreux ruisseaux. Etablies de part et d’autre de la route départementale, les habitations constituent au XIXème siècle un village rue, qui s’étoffera progressivement de lotissements, d’une zone d’activités et d’un plateau sportif pris sur les bonnes terres. Le point bas est à la cote de 45 mètres. On atteint la cote de 85 mètres dans le bois de Maquillé et 101 mètres aux Monts Beaux au Nord-Est de la commune. Le relief s’organise à partir de la crête où l’église fut édifiée. Si l’on distingue difficilement les lignes de crête principales, les talwegs accentués sont drainés par des ruisseaux assez abondants.

1. LES PLATEAUX AGRICOLES, Après remembrement le large parcellaire agricole de type open-field s’est développé sur les terres limoneuses autour de nombreuses exploitations modernes souvent même en extension. (l'Oierie, les Bignons, la grande Artuisière…)

Les cultures de rapport (céréales, oléagineux, protéagineux) et les cultures fourragères (maïs, ray-grass, luzerne…) n'ont laissé qu'une faible part aux pâturages. Les élevages bovins laitiers comme les élevages avicoles sont de type hors sol. Ces exploitations dynamiques possèdent des bâtiments nombreux souvent situés en retrait des voies principales et de mieux en mieux intégrés par des plantations.

Pour mémoire on soulignera l'implantation fugace de l'aérodrome A36 par l'armée US durant l'été 44, sur les terres situées entre la Bichetière et la petite Auberdière, après les moissons, selon un axe Nord-Sud. Les puissants bulldozers ont ouvert une piste, rasant des arbres et même une ferme avec une rapidité et une efficacité qui surprit. Plusieurs bois feuillus épars et traités en taillis ponctuent les larges secteurs de labour. Le bois de la Gelinière est composé de châtaigniers que le cynips, insecte ravageur produisant des galles, a contaminé dès 2013. Quelques arbres imposants (chênes, marronniers, tilleuls…) ponctuent le parcellaire marquant accès ou limites de propriétés. Trois tilleuls sont indiqués par les élus comme devant être préservés.

Les restes d’un bocage ancien occupent les abords des hameaux et des fermes. Quelques efforts de plantation de haie brise-vent moderne ont été entrepris. Des haies de conifères déjà anciennes forment des “murs végétaux” qui soulignent plus qu’elles ne masquent (RD 212).

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43 2. LES VALLONS. Ces talwegs sont sinueux et ramifiés. Fossés et ruisseaux sont festonnés d’une ripisylve abondante composée de saules et d’aulnes. Les peupliers en lignes ou en petites plantations ne sont pas rares.

Sur les pentes et dans les fonds le sol argileux imperméable est favorable à la création de mares et de plans d’eau, petits ou grands.

Un grand plan d’eau près des Menâtres sert à la fédération des pêcheurs de la Sarthe. Il est accessible par la RD 233. Une autre pièce d'eau, propriété du Comité d'Entreprise de la coopérative agricole (agrial) constitue une aire de loisirs peu fréquentée accessible par la route du Creux (Est de la commune). Elle est alimentée par le ruisseau de l'Auberdière. Les lagunes destinées à l'épuration des eaux usées sont situées en amont du plan d'eau de la fédération. Une future zone humide achèvera de rendre compatibles les rejets avec la qualité du milieu aquatique, ruisseau du Tombereau.

3. LE RESEAU VIAIRE Il est assez dense et bien entretenu pour desservir un habitat largement dispersé, et joindre facilement les villages voisins par des routes départementales qui convergent et desservent le village. La RD 233 impose la prudence ; virages et nombreuses sorties directes. La voie communale qui conduit au vieux bourg est sinueuse, elle est bordée de talus abrupts et garnis de haies et de grands arbres. Le parcours ombragé est assez pittoresque. Quelques vues lointaines vers le clocher depuis les Chateliers.

4. LE BOURG Il occupe le carrefour des routes départementales 309, 212 et 233. La mairie comme le presbytère sont des édifices à étages construits en retrait de la voie. Quelques commerces (bar, boulangerie, épicerie, restauration, coiffeur…) entretiennent une animation quotidienne sur l'axe fréquenté qui conduit à Sablé sur Sarthe depuis le Mans. Des aménagements récents de la traversée sont venus sécuriser trottoirs et passages piétons. Le groupe scolaire Mozart et la salle polyvalente sont proches des installations sportives au Nord de la commune. Le cimetière jadis isolé, est aujourd'hui entouré de lotissements. Vers l’ouest, un lotissement a offert une trame dense et paysagée de parcelles toutes construites. L'urbanisation le long des voies qui fut l'habitude, a montré tous les inconvénients de cette pratique, sécurité, coût des réseaux, impact sur les paysages. Vers l'est, la zone d'activités du Roussard regroupe des artisans du bâtiment, la station service et son mécanicien, les locaux de la société Anjou Maine Céréales, et l'entreprise de travaux agricoles Léveillé, ses volumineux hangars et son parc de machines. Une haie plantée dans les années 96/97 contribuent à l'intégration de ce secteur très visible de toutes parts.

5. L’HABITAT RURAL Sa densité et sa diversité lui ont permis de suivre l’évolution du marché: Quelques beaux ensembles ont été restaurés avec goût (vieux bourg). Les fermettes et autres corps de ferme sont souvent rénovés pour plus de confort. Les hameaux dispersés dans la campagne constituent autant de petits quartiers où sont entrepris des travaux d'améliorations et d'extension, malgré la contrainte d'un accès étroit et sans issue. La multiplication des pavillons est sensible le long de la RD 233, route de la Suze et de ses usines.

Quelques points noirs à surveiller: hangars de tôles, bâtiment sans enduits, ruines, chalets et dépôts de matériaux …

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D - LES RISQUES SUR LOUPLANDE

La loi du 13 août 2004 relative à l’organisation de la sécurité civile a posé le principe du droit à l’information pour les populations soumises aux risques majeurs.

Un risque est considéré comme majeur lorsque l’aléa s’exerce dans une zone où existent des enjeux humains ou matériels importants. Il peut être naturel ou technologique. Un risque majeur est la possibilité d’un événement d’origine naturelle ou anthropique dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société. Le risque est le croisement de l’aléa (manifestation d’un phénomène) confronté à une zone à enjeux (personnes et biens pouvant être affectés).

Le risque résulte de la combinaison de la probabilité et de la (des) conséquence(s) de la survenue d'un événement dangereux spécifié. Toutefois, la notion de risque n’existe qu’en présence d’enjeux humains ou matériels avérés. RISQUE = ALEA x VULNERABILITE

Les risques sont définis dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs de la Sarthe (DDRM réalisé en 1995 et actualisé en 2012). Ce document d’information a été établi dans un but de prévention.

3 risques majeurs ont été recensés sur le territoire de Louplande dans le DDRM de la Sarthe (Climat diffus, sismique et TMD). La commune de Louplande est concernée par d’autres risques non recensés dans le DDRM de 2012, à savoir, le risque de remontées de nappes et le retrait et gonflement des argiles.

1 – LES RISQUES NATURELS

Le risque naturel résulte de l’incidence d’un phénomène naturel, non provoqué par l’action de l’homme, sur les personnes pouvant subir un préjudice et sur les biens et activités pouvant subir des dommages.

Les arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle sur les années récentes concernent les « inondations et coulées de boues » et des « mouvements de terrain ». Source : http://www.Prim.net.

46 a – LE RISQUE DE REMONTEES DE NAPPE

La nappe est sub-affleurante le long du ruisseau du Tombereau et du ruisseau du Gué Le reste du territoire dont le bourg est concerné par un risque de remontées de nappes de sensibilité faible à très faible.

Carte des remontées de nappes

Le territoire de la commune n’est pas exposé à un risque d’inondation par débordement de cours d’eau. La commune ne dispose pas d’un Plan de Prévention des Risques Naturels d’inondation (PPRNi), ni d’un Atlas des Zones Inondables (AZI). Cependant, plusieurs arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris sur le territoire pour des inondations et coulées de boues. Ces catastrophes sont la conséquence d’événements pluvieux extrêmes (quantité importante de précipitation sur un court laps de temps), générant des volumes d’eau de ruissellement difficile à gérer, que ce soit en secteurs agricoles ou urbains. L’occupation du territoire (imperméabilisation des sols liée à l’étalement urbain et pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations) peut constituer un facteur aggravant mais ne peut en aucun cas expliquer à elle seule ce type de phénomène. Toutefois, il sera nécessaire de s’interroger dans le cadre du PLU sur les leviers à utiliser pour limiter au maximum les conséquences d’un événement pluvieux extrême : - Limitation de l’étalement urbain et des surfaces imperméabilisées sur les nouveaux secteurs urbanisables - Préservation des éléments de paysage jouant un rôle majeur dans la régulation des eaux de ruissellement (zones humides, haies…).

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47 b –LES RISQUES DE RETRAIT ET GONFLEMENT DES ARGILES

D’après la carte d’aléa du retrait-gonflement des sols argileux réalisé par la BRGM, la commune de Louplande est concernée pour la majorité du territoire par un aléa moyen (77%) et pour 23% du territoire par un aléa faible. Le centre-bourg est concerné par un aléa moyen.

L'assimilation du risque « retrait-gonflement des argiles » à un risque naturel est justifiée lorsque le déclenchement d'un sinistre est dû à l'intensité anormale d'un agent naturel. C'est à ce titre que le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles peut être mis en œuvre. Cette situation n'exonère pas les propriétaires de leurs responsabilités notamment lorsqu'un sinistre a pour origine une action humaine du type travaux mal adaptés (ou mal réalisés... ). La responsabilité du propriétaire ou du constructeur est établie par le Code Civil et le Code de la Construction et de l'Habitation, notamment dans leurs articles suivants.,

Code civil : Art. 1386 : « Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine lorsqu'elle est arrivée par suite d’un défaut d'entretien ou par le vice de sa construction » Code de la Construction et de l'Habitation : Art. 1792 et Art. L111-13 : « Tout constructeur d'un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l'acquéreur de l'ouvrage, des dommages, même résultant d'un vice du sol, qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou qui, l'affectant dans l'un de ses éléments constitutif soit l'un de ses éléments d'équipement, le rendent impropre à sa destination. Une telle responsabilité n'a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d'une cause étrangère. »

Quelles précautions prendre pour construire sur sol argileux sensible au retrait-gonflement ? Les recommandations, élaborées par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières et présentées ci-dessous, visent à favoriser la résistance des nouvelles constructions au phénomène de retrait-gonflement des argiles. Les préconisations liées aux zones d'aléa faible et d'aléa moyen sont identiques.

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Identifier la nature du sol Dans les zones identifiées sur la carte d'aléa comme sensibles au phénomène de retrait-gonflement, il est vivement conseillé de faire procéder, par un bureau d'étude spécialisé, à une reconnaissance de sol avant construction. Celle-ci permet de vérifier si, au droit de la parcelle, le proche sous- sol contient effectivement des matériaux sujets au retrait- gonflement et de déterminer quelles sont les mesures particulières à observer pour réaliser le projet en toute sécurité en prenant en compte cet aléa.

Adapter les fondations Rigidifier la structure Profondeur minimale d'ancrage : 1,20 ni en aléa fort, 0,80 Prévoir des chaînages horizontaux (hauts et bas) et m en aléa moyen à faible verticaux (poteaux d'angle) pour les murs porteurs Fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations Désolidariser les bâtiments accolés (ancrage homogène même pour les terrains en pente, Prévoir des joints de rupture sur toute la hauteur éviter les sous-sols partiels entre bâtiments accolés (garages, annexes... ) Préférer les sous-sols complets ou planchers sur vide sanitaire aux dallages sur terre-plein

Eviter les variations localisées d’humidité Eloigner les plantations d’arbres Réaliser un trottoir anti-évaporation d’une largeur minimale d’1,5 m Ne pas planter d’arbre à une distance sur le pourtour de la construction (terrasse ou géo membrane) de la construction inférieure à la Eloigner les eaux de ruissellement des bâtiments (caniveaux) et hauteur de l’arbre adulte privilégier le rejet des eaux pluviales et usées dans le réseau lorsque A défaut mettre en place des écrans c’est possible anti racines de 2 m de profondeur au Assurer l’étanchéité des canalisations enterrées (joints souples au niveau minimum des raccords) Attendre le retour à l’équilibre Eviter les drains à moins de 2 m de la construction ainsi que les hydrique avant de construire sur un pompages à usage domestique à moins de 10 m terrain récemment défriché Prévoir une isolation thermique en cas de chaudière au sous sol

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49 Que faire pour les constructions anciennes ? Les constructions anciennes, construites sur un mode traditionnel, sont généralement moins sensibles au phénomène de retrait-gonflement que les habitations récentes, de type pavillonnaire. Pour ces dernières, les mesures suivantes peuvent être recommandées pour limiter le risque d'apparition de désordres futurs Ne pas planter d'arbre à une distance de la construction inférieure à la hauteur de l'arbre adulte, ou mettre en place des écrans anti-racine de 2 m de profondeur au minimum Éviter les pompages à usage domestique à moins de 10 m de la construction Éloigner les eaux de ruissellement des bâtiments (caniveau) et privilégier le rejet des eaux pluviales et usées dans le réseau lorsque c'est possible Réaliser un trottoir anti-évaporation d'une largeur minimale de 1,5 m sur le pourtour de la construction (terrasse ou géo membrane) Prendre toutes les précautions nécessaires en cas d'action sur le bâtiment, telle que changement de destination, extension, ajout d'annexe, restauration lourde susceptible d'entraîner une intervention sur les structures porteuses.

c –LE RISQUE SISMIQUE

Un séisme correspond à une fracturation des roches, en profondeur, le long d’une faille généralement préexistante. Cette rupture s’accompagne d’une libération soudaine d’une grande quantité d’énergie dont une partie se propage sous la forme d’ondes sismiques occasionnant la vibration du sol. Si le Département de la Sarthe semble à l’abri des grands tremblements de terre, son sol n’en tremble pas moins épisodiquement et certaines secousses peuvent même être parfois perçues par la population. En effet, de nombreuses failles anciennes orientées Nord-Ouest / Sud-Est sillonnent le domaine Sud armoricain et supportent assez mal les mouvements même lointains de l’écorce terrestre.

La France dispose depuis le 22 octobre 2010 d'une nouvelle réglementation concernant l'aléa séisme pour les bâtiments de classe « à risque normal ». Les décrets n° 2010-1254 et n° 2010-1255 ainsi que l'arrêté du 22 octobre 2010 fixent le nouveau zonage et les nouvelles règles de constructions parasismique avec une mise en application à compter du le' mai 2011. L'ancien zonage reposait sur des études datant de 1986 et classait le département de la Sarthe en intégralité en zone de sismicité zéro. L'évolution des connaissances scientifiques a engendré une réévaluation de l'aléa sismique et une redéfinition du zonage en se fondant principalement sur une approche de type probabiliste (prise en compte des périodes de retour). Le territoire national est ainsi divisé en 5 zones de sismicité, allant de 1 à 5 soit de l'aléa très faible à l'aléa très fort. La Sarthe est concernée par l'aléa très faible et par l’aléa faible.

Les nouvelles règles de classification et de construction parasismique sont définies en application de l'article R.563-5 du code de l'environnement. Les bâtiments sont classés suivant 4 catégories d'importance différentes : - Catégorie I: bâtiments dont la défaillance ne présente qu'un risque minime pour les personnes ou l'activité économique - Catégorie II: bâtiments dont la défaillance présente un risque moyen pour les personnes - Catégorie Ill : bâtiments dont la défaillance présente un risque élevé pour les personnes ou en raison de l'importance socio-économique de ceux-ci. - Catégorie IV : bâtiments dont le fonctionnement est primordial pour la sécurité civile, la défense ou le maintien de l'ordre.

Dans la moitié Est de la Sarthe, classée en aléa sismique très faible, aucune règle de constructions parasismiques ne s'applique.

Dans la moitié Ouest de la Sarthe, classée en aléa sismique faible, soit 260 communes dont celle de Louplande, les règles de constructions parasismiques s'appliquent à la construction de bâtiments nouveaux de catégorie III (exemple : établissements scolaires) et IV (exemple : caserne de pompiers).

De plus, des règles existent pour les bâtiments de catégories III et IV en cas de remplacement ou d'ajout d'éléments non structuraux et pour les bâtiments de catégorie IV en cas de travaux ayant pour objet d'augmenter la surface hors œuvre nette (SHON) initiale de plus de 30 % ou supprimant plus de 30 % d'un plancher.

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2–LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

a –LES TRANSPORTS DE MATIERES DANGEREUSES

Les informations qui suivent sont extraites du Dossier Départemental des Risques Majeurs de la Sarthe. « Le Transport de Matières Dangereuses s'applique au déplacement de substances, qui, de par leurs propriétés physico-chimiques ou de par la nature même des réactions qu'elles sont susceptibles de mettre en œuvre, peuvent présenter un danger grave pour les populations, les biens ou l'environnement. » Les accidents de TMD peuvent se produire pratiquement n’importe où dans le département de la Sarthe.

Selon le Dossier départemental des risques majeurs de la Sarthe (DDRM), la commune de Louplande est concernée par un risque diffus de transport de matières dangereuses. Les RD 326 et 309 qui traversent la commune sont concernées par ce risque de transport de matières dangereuses. Aucune information précise ne permet d’estimer quantitativement et qualitativement le transport de matières dangereuses et les risques éventuels pour la population.

b – LES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

 La commune de Louplande n’accueille aucun établissement de type SEVESO.

 Les ICPE

Les ICPE sont des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement dont l’exploitation présente des risques pour l’environnement. Celles qui représentent les plus fortes menaces ou dangers sont soumises à autorisation préfectorale. L’autorisation n’est délivrée que si ces menaces peuvent être prévenues par des mesures spécifiées dans l’arrêté préfectoral.

Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité ou la santé des riverains est une installation classée. Les activités relevant de la législation relevant des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à une régime d’autorisation ou de déclaration en fonction de l’importance des risques et des inconvénients qui peuvent être engendrés.

Déclaration : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire. Autorisation : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L’exploitant doit faire une demande d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement. La nomenclature des installations classées est divisée en deux catégories de rubriques : * L’emploi ou le stockage de certaines substances (ex : toxique ou dangereux pour l’environnement…) * Le type d’activité (ex : agroalimentaire, bois, déchets…)

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51 La législation des installations classées confère à l’Etat des pouvoirs d’autorisation ou de refus d’autorisation de fonctionnement d’une installation, de réglementation (imposer le respect des certaines dispositions techniques, autoriser ou refuser le fonctionnement d’une installation), de contrôle, de sanction.

Aucune ICPE n’a été recensée sur le territoire de Louplande.

c – LES LIGNES ELECTRIQUES HAUTE TENSION

La commune n’est pas concernée par les lignes électriques hautes tension.

d - LE RISQUE D’EXPOSITION AU PLOMB

La commune de Louplande est classée en zone à risque d’exposition au plomb comme l’ensemble du département de la Sarthe.

E - LES NUISANCES ET POLLUTIONS

1 –LES NUISANCES SONORES

Le bruit est une nuisance particulièrement ressentie par les habitants et représente pour les français la principale atteinte à leur environnement et à leur qualité de vie. Cette nuisance est principalement due aux transports routiers, aériens et ferroviaires, mais également aux activités économiques et industrielles ainsi qu’aux bruits de comportement appelés bruits de voisinages. Outre ses effets sur le système auditif, il est aussi un important vecteur de stress et de conflit.

En matière juridique, la loi du 31 décembre 1992 contre le bruit est très complète. Elle demande à ce que les infrastructures soient répertoriées en fonction de leur niveau sonore, et que des zones de nuisances soient définies autour de ces axes. Les critères de classement sont les suivants :

Critères de classement des infrastructures routières bruyantes Niveau sonore de Largeur maximale des secteurs Catégorie de référence affectés par le bruit de part et d’autre l’infrastructure LAeq (6h-22h) en dBA du bord extérieur de la chaussée 1 LAeq > 81 dBA 300 m 2 76 < LAeq  81 dBA 250 m 3 70 < LAeq  76 dBA 100 m 4 65 < LAeq  70 dBA 30 m 5 60 < LAeq  65 dBA 10 m

Les classements étant établis avec une prévision de trafic sur 15 ans, cet arrêté préfectoral de 1998 est en cours de révision. La ligne SNCF Le Mans - Angers serait classée en catégorie 3 avec une bande affectée de 100 m. Au-delà des sources classiques de bruit que sont les infrastructures de transports, on recense différents équipements susceptibles d'émettre des bruits. En effet des équipements tels que les écoles, les différentes salles sont traditionnellement émettrices de bruit à certains moments de la journée ou de la semaine. L’école et la salle des fêtes se situent dans la partie centrale du bourg : ces établissements génèrent des nuisances sonores au moment des récréations pour l’école et en soirée le week end pour la salle des fêtes.

Le PLU doit déterminer les conditions permettant d'assurer la prévention et la réduction des nuisances sonores (article L. 121-1 du Code de l'Urbanisme). Conformément à l'article R. 123-13 du Code de l'Urbanisme, les annexes du Plan Local d'Urbanisme doivent indiquer, à titre d'information, le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique ont été édictées en application de l'article L. 571-10 du Code de l'Environnement.

2 – LA POLLUTION DES SOLS

Deux bases de données du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT) recensent les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif : - BASIAS (Base de données d’Anciens Sites Industriels et Activités de Service - réalisée en partenariat avec le BRGM).

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52 - BASOL (Base de données sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués). On note que l’inscription d’un site dans la banque de données BASIAS ne signifie pas obligatoirement qu’une pollution du sol existe à cet endroit, mais seulement qu’une activité polluante a occupé le site et que donc les sols peuvent avoir été souillés.

Sur Louplande, on ne recense aucun site BASOL. Par contre la commune recense 3 sites BASIAS

Certains sites, où ont pu être exercées par le passé des activités industrielles, sont susceptibles d’avoir été le lieu de pollutions du sol. Ils sont répertoriés dans l’inventaire Basias réalisé en application de la circulaire du ministère de l’environnement du 3 décembre 1993. Ces études ont été effectuées par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Ces sites ne sont généralement plus une source de risques mais ils peuvent le devenir si des constructions ou des travaux sont effectués sans précaution particulière.

La liste « Basias » sur Louplande comprend 3 sites :

Identifiant Raison(s) Adresse Dernière Commune Activités Etat sociale(s) de(s) (ancien adresse principale d'occupation l'entreprise(s) format) du site connue(s) PAVY, Station- D 309 Commerce de gros, de détail, de Service ; succède à (anciennement Route desserte de carburants en magasin Activité PAL7200556 GILBERT ; RN 768), près départementale Louplande spécialisé (station-service de toute terminée succédant à de l'école 309 capacité de stockage) GOUIN publique BENOIT - Commerce de gros, de détail, de Zone d'activité PETRODIS, Z.A. DU desserte de carburants en magasin PAL7202533 ROUSSARD Louplande En activité STATION ROUSSARD spécialisé (station-service de toute (du) SERVICE capacité de stockage) DECHARGE Collecte et stockage des déchets D’OM non dangereux dont les ordures PAL7200078 Louplande En activité Commune de ménagères (décharge d'O.M. ; LOUPLANDE déchetterie)

Un élu a indiqué lors de la phase de diagnostic qu’il existait d’autres citernes de station-service qui ne sont pas répertoriées dans les sites Basias : une citerne était présente dans la cour derrière le salon de coiffure (activité qui a cessé en 1956-1957) et une autre citerne derrière le local jeune appelé Kétanou (activité qui a cessé au début des années 80).

La finalité de ce recensement a pour but de signaler aux élus les sites ayant pu être potentiellement pollués et qu’il est préférable de garder en mémoire pour fournir des informations utiles à la planification urbanistique et à la protection de l’environnement.

De plus, aucun site sur la commune ne fait l’objet de mesures de surveillance, diagnostic ou réhabilitation imposées par l’inspection des installations classées à l’exploitant pour prévenir les nuisances pour les populations riveraines et les atteintes à l’environnement (site http://basol.ecologie.gouv.fr). La découverte de pollutions oubliées à l’occasion de mutations industrielles ou bien de reconversion des sites pour l’habitat imposerait des réponses adaptées dans le cadre de la santé publique, de la protection de l’environnement et d’utilisation durable de l’espace.

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53 3 – LA QUALITE DE L’AIR

« La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE) du 30 décembre 1996 a reconnu à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. Ses objectifs sont les suivants : prévenir, réduire ou supprimer les pollutions atmosphériques novices pour la santé humaine ou l’environnement, préserver la qualité de l’air, économiser et utiliser rationnellement l’énergie. »

En l'absence de station de mesure de la qualité de l’air sur la commune de Louplande, l'analyse de la qualité de l'air repose sur le recensement des sources de pollution. Les principales sources connues : - les axes de desserte structurants sur la commune, quoique fréquentés modestement par les automobilistes. - Aucun établissement sur les communes limitrophes inventorié au registre français des émissions polluantes - Le mode de chauffage au fioul ou au bois, toutefois à modérer compte-tenu de la compacité limitée du bourg. Les facteurs aggravants : - L’exposition du bourg aux vents dominants qui dispersent les polluants dans l’atmosphère - Des conditions météorologiques exceptionnelles favorables à la formation de polluants toxiques (smog)

De toute évidence, la principale source de pollution de l’air de la commune reste la circulation automobile : la combustion des carburants dégage ainsi du dioxyde de carbone (CO2), du monoxyde de carbone (CO), du monoxyde d’azote (NO), du dioxyde d’azote (NO2) et du dioxyde de soufre (SO2).

L’analyse des cartographies de qualité de l’air sur l’agglomération mancelle, réalisées pour l’année 2014 montre les niveaux moyens pour les particules fines PM10 qui poursuivent leur baisse amorcée en 2012, comme sur la plupart des autres sites de mesure de la région. Les niveaux de pointe (percentile 98) sont également en baisse. La même tendance est observée pour les particules les plus fines, dont le diamètre est inférieur à 2,5 μm et pour le dioxyde d’azote. S’agissant de l’ozone, seules les agglomérations du Mans et de Saint-Nazaire sont concernées par une légère augmentation des niveaux moyens en 2014. Cette hausse est liée aux conditions météorologiques favorables à la formation de l’ozone, en période estivale notamment. Comme en 2013, moins de 6% de la population mancelle serait exposée à des risques de dépassement de la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote. Les niveaux de dioxyde d’azote les plus élevés ont été modélisés en proximité de l’autoroute A11, de la route d’Alençon, du boulevard du Général-Patton (D338), du boulevard Demorieux (D147s), de la voie de la Liberté (D323) et de certains axes de centre-ville pouvant occasionner des ralentissements : pont d’Yssoir, la rue Wilbur-Wright et l’avenue Pierre-Mendès-France. La commune de Louplande n’est pas concernée par ces dépassements.

On peut conclure que la qualité de l’air sur Louplande est satisfaisante.

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54 III – L’ANALYSE TERRITORIALE ET HUMAINE

A – L’HISTOIRE COMMUNALE

La connaissance du passé d’un territoire et de ses habitants repose sur plusieurs types de documents : le bâti ancien soit intégralement conservé soit dégradé ou transformé, les documents écrits de nature diverse, les témoins enfouis (restes de poteries, outils en pierre ou métal), c’est ce que recherchent entre autre les passionnés d’archéologie ; n’oublions pas les récits transmis oralement qui rapportent parfois des faits que d’autres sources confirment ; ils sont toujours révélateurs des mentalités des communautés. Ce sont ces sources qui permettent d’éclairer le passé de Louplande.

1 – QUELQUES REPERES : L’histoire de Louplande (source : Le patrimoine historique des communes de la Sarthe éd. Flohic)

D'après l'historien PESCHE, le nom de la commune devrait signifier « Lande du loup » et venir de quelque tradition oubliée.

* Au Moyen Age, la seigneurie de paroisse de LOUPLANDE était une simple châtellenie.

Après avoir appartenu à des seigneurs de son nom, LOUPLANDE passa dans la maison de La Suze puis dans celle des seigneurs de Sablé, et au 11ème siècle dans la maison de Craon. Elle entra ensuite dans celle des Roches, dans celle des vicomtes de Châteaudun, pour revenir dans celle de Craon.

Le Cardinal Pierre de la Forêt qui était né à la Suze sur Sarthe, étant devenu chancelier de France, acheta la terre de LOUPLANDE. Comme il fallait alors être noble pour posséder des fiefs, et que la charge de chancelier ne donnait pas ce titre, le Cardinal obtint du Roi Jean des lettres de noblesse en 1354.

En 1399, la terre passa au duc d’Anjou puis à nouveau dans la maison de La Suze, puis dans la maison de Laval. C’est en faveur de Brandelis de Champagne que la terre de LOUPLANDE fut érigée en Baronnie au 15ème siècle.

* La terre de Vilaine ou Vilenne (actuellement « Villaines »), dépendait autrefois de la paroisse de Chemiré-le- Gaudin. Elle fut transférée au 18 ème siècle dans celle de LOUPLANDE à la demande de Jacques de Gaignon, marquis de Vilaine, et acquéreur de LOUPLANDE.

C’est par lettres patentes du 22 avril 1767 que la terre de Vilaine fut érigée en comté. Les terres, fiefs, seigneuries et justices de Louplande, Saint Léonard, Voivres, Préaux, Saint Benoît sur Sarthe, Chemiré-le-Gaudin et Etival lès Le Mans furent incorporés à la terre et seigneurie de Vilaine, pour ne faire qu’une seule et même terre et une seule justice, haute, moyenne et basse.

Après la mort du dernier comte de Villaines, cette terre, possédée pendant près de six siècle par la famille de Gaignon, fut vendue à Monsieur d’Aux, armateur à Nantes.

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55 2 – LES TEMOINS DU PASSE

La commune de Louplande est riche d’un important patrimoine, témoin de sa longue histoire.

a - LES VESTIGES ARCHEOLOGIQUES

* La Direction Régionale des Affaires Culturelle a recensé dix sites archéologiques sur la commune de Louplande. Ces sites concernent :

Zone Seuil en m² Entité archéologique Vestiges significatifs connus à ce jour

1 100 72 339 0006 Château non fortifié, maison forte (MED) 2 100 72 075 0003 Maison forte (MED) 3 100 72 169 0001 Motte castrale (MED) 4 100 72 169 0005 Château fort (MED) 5 100 72 339 0003 Maison forte (MED) 5 100 72 169 0003 Maison forte (MED) 6 3000 72 169 0008 Enclos (IND) 7 3000 72 169 0010 Ferrier (IND) 8 3000 72 169 0004 Enclos (IND) 9 3000 72 169 0009 Enclos (IND) 10 3000 72 169 0006 Enclos (IND) 10 3000 72 169 0007 Enclos (IND)

b – LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL DE QUALITE

Qu’est-ce que le patrimoine ? La notion de patrimoine recouvre un sens élargi depuis les années 1970, puisqu’il ne se limite plus au cadre strict des éléments architecturaux remarquables, mais se consacre à la reconnaissance d’éléments hétéroclites comme le paysage, les langues ou bien encore le patrimoine écrit. A savoir que le Code de l’urbanisme, dans son article L 110 met en avant l’intérêt vif de protéger « le patrimoine commun de la nation ».

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56 Le petit patrimoine ou patrimoine « commun » est finalement une déclinaison du Patrimoine, et peut se définir comme un ensemble d’éléments participant a la mémoire collective d’un lieu ou d’un territoire particulier. Quelques témoins du passé sont recensés sur le territoire. Ci-après, un aperçu non exhaustif du patrimoine rural pouvant faire l’objet d’une protection au titre du L 123- 1-5 7°. Les bâtiments intéressants suivants ont ainsi été recensés sur la commune de Louplande.

Patrimoine intéressant Lieu-dit / Adresse Château de Villaines Villaines Fuie Château de Villaines Eglise Saint Léonard Route de Souligné Pavillon de Saint Hubert Route de Chemiré

Petit patrimoine Lieu-dit / Adresse Croix La croix rousse Stèle Mairie

Par le biais de l’article L 123-1-5 III-2° du Code de l’urbanisme, il est possible de protéger ces éléments de patrimoine, dès lors que cela est jugé utile à la sauvegarde de l’identité communale, en les soumettant à un permis de démolir. La commune de Louplande possède un patrimoine bâti d’intérêt local qui contribue à la richesse patrimoniale de la commune (ces photographies sont non exhaustives).

Château de Villaines Intérieur du Château La Fuie

Pavillon Saint Hubert Stèle

L’Eglise Saint Léonard La Croix

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57 c – LE PATRIMOINE CLASSE OU INSCRIT

* La commune de Louplande est concernée par des périmètres de protection monument historique : - Château de Villaines, façades et toitures, escalier avec rampe en fer forgé, douves avec leur pont et fuie inscrit le 13 septembre 1984

* La commune de Louplande est également concernée par la protection des sites et monuments naturels (classés ou inscrits), à savoir : - Parc du Château de Villaines site classé le 4 octobre 1967

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58 3 – L’EVOLUTION URBAINE

1 / Le bourg ancien Cadastre de 1809 Modalité de développement (source : Archives départementales de la Sarthe) Avant 1809, la commune était constituée de 2 bourgs : le vieux bourg qui était appelé autrefois LOUPLANDE et Saint Léonard appelé aujourd’hui LOUPLANDE. Le bourg primitif de Saint Léonard s’est formé autour de l’église. Il s'est à l'origine développé suivant le modèle du village-rue. L’habitat s’est organisé de part et d’autre de la route du Mans. On trouve dans le bourg des constructions à l’alignement des voies, très imbriquées et relativement hautes. Les constructions anciennes présentent un bâti de qualité. L’ensemble des constructions sont couvertes indifféremment en petites tuiles plates de pays ou en ardoises. Comme dans la plupart des centres-bourg, le parcellaire est exigu. Les bâtiments principaux sont édifiés à l’alignement des voies et généralement dans le sens de la longueur, leurs annexes peuvent être perpendiculaires. Tous les équipements publics sont localisés dans ou à proximité immédiate du bourg ancien (église, mairie, commerces, services…). Photographie aérienne de 1951

Photographie aérienne de 1951

Occupation de l’espace Extrait de photographie aérienne 2010 Densité dans le centre ancien : 21,5 bâtiments durs à l’hectare Implantation du bâti sur la parcelle : - A l’alignement des voies ou en léger retrait, - En mitoyenneté, - Alternance de façades ouvertes et de pignons, - Jardins sur l’arrière de l’unité foncière, généralement invisibles depuis l’espace public, - Sens de faîtage dominant des constructions en parallèle des voies.

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59 Ambiance urbaine et espaces publics - Paysage urbain du vieux bourg structuré et encadré par le bâti à alignement, - Ambiance minérale des espaces publics - - Dégagement visuel des enseignes commerçantes.

Traitement des voies Dans le cœur de bourg, des trottoirs étroits - Quelques parkings aménagés à proximité des principaux sont présents. équipements (église, derrière la mairie,…). - Aménagement de la traversée du bourg le - Pas de zones pavées, voies bitumées, long de la RD309 - Zone 30 dans le centre bourg donc cela limite la vitesse. - Aucune piste ou bande cyclable pour les vélos,

Description du bâti traditionnel - Toitures à 2 pans - Simplicité des volumes, - Couverture en tuile plate ou ardoise - Matériaux de construction : pierre, - Murs en pierre, - Lucarne sur les combles aménagés

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60 2/ OPERATIONS GROUPEES - Années 1980 à 2005 Modalités de développement L’extension de Louplande s’est effectuée le long des autres axes formant deux triangles inversés. A partir des années 1980, plusieurs opérations de lotissement vont développer le bourg. Ce développement est réalisé en totale contradiction avec le schéma urbain traditionnel. Une dé-densification de l’habitat s’opère, à la faveur de parcelles à bâtir de plus en plus grandes. Ce modèle de développement répond à une demande spécifique de ménages à la recherche de l’accession à la propriété. La destination de ces secteurs est exclusivement orientée vers le résidentiel. La consommation foncière est plus forte que dans le centre ancien. Toutefois, il est à noter que ces aménagements ont permis d’épaissir l’enveloppe du bourg. Les quartiers apparaissent déconnectés les uns des autres avec un fonctionnement interne clairement affiché. Heureusement des liaisons douces sillonnent les lotissements.

Occupation de l’espace Taille des parcelles : 600 à 900 m2 environ Densité : de 10 à 13 constructions à l’hectare sur les derniers lotissements construits.

Implantation du bâti sur la parcelle : - alignement dominant en recul par rapport à la voie de desserte, - Façades ouvertes sur rue, - Absence de mitoyenneté, - Limite de propriété : haie ou grillage - Faîtage dominant parallèle aux voies.

9 lotissements ont été aménagés dans le bourg de Louplande :voir plan ci après.

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61

Carte des différents lotissements de Louplande

3/ L’HABITAT INDIVIDUEL Modalités de développement Avant la réalisation de lotissements, quelques constructions ont été réalisées au « coup par coup » à la périphérie Nord du bourg et surtout au lieu-dit « Les Chatelliers ».(ancienne zone NB du POS). Cette urbanisation linéaire pose des problèmes liés à l’absence de réflexion d’aménagement d’ensemble et de connexion aux autres quartiers, - pas de connexion aux réseaux, - pas d’aménagement de la voirie : pas de trottoir - multiplication de sorties privatives avec accentuation du risque accidentogène, - problème de la circulation des piétons, - pas d’économie d’espace.

Occupation de l’espace Taille des parcelles : 2 000 à 3 000 m2 Densité : 5 constructions à l’hectare - Implantation du bâti au milieu de la parcelle : - Succession d’accès individuels, - Grandes parcelles en périphérie du bourg, - Bâti de type pavillonnaire, - Pas de trottoirs aménagés - Gestion difficile des transitions avec le milieu naturel et agricole.

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62 4 – LES ENTREES D’AGGLOMERATION

La qualité des entrées d’agglomération, c'est-à-dire les secteurs à la transition entre l’espace rural et le début des parties agglomérées, permet d’apprécier le degré de valorisation d’une ville ou d’un village, tant sur les trajets entrées que sorties. Surtout, elles donnent une image parfois péjorative aux visiteurs qui les empruntent, en contradiction avec l’ambiance générale qui peut se dégager sur l’entité urbaine.

 Entrée Est par la RD 309 (Route du Mans) L’entrée par la route du Mans (RD 309) est caractérisée par l’absence de perception du bourg. Il y a d’abord la zone d’activités au Sud de la voie et des champs au Nord de celle-ci. Même au panneau d’agglomération, l’automobiliste n’a pas l’impression de rentrer dans un bourg. Ce n’est que 200 mètres plus loin après avoir passé la zone d’activités que commence la partie réellement agglomérée avec la vue sur les habitations.

Enjeux :

 Faire sentir aux automobilistes qu’ils entrent dans un bourg  Protéger les piétons

 Entrée Sud-Est par la RD 212 (Route d’Arnage) Le panneau d’agglomération souligne la présence au Sud de la voie de quelques habitations ; la zone d’activités de Louplande (bien cachée par la végétation) au Nord de la voie est en grande partie hors du panneau d’agglomération. Il n’y a aucun trottoir.

Enjeux :

 Faire sentir aux automobilistes qu’ils entrent dans un bourg  Protéger les piétons  Essayer de ralentir la circulation à l’entrée d’agglomération et jusqu’au bourg.

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63  Entrée Sud par la route de la Suze (RD 233)

L’entrée par la route de la Suze (RD 233) est caractérisée par l’absence de perception du bourg dans sa partie Est puisqu’il s’agit d’un champ exploité. Il faut attendre l’intersection entre la route de la Suze et la rue du Buisson pour voir les habitations des deux côtes.

Enjeux :

 Marquer l’entrée dans la commune  Mieux protéger les piétons(

 Entrée Ouest par la RD 309 vers Angers Le panneau d’agglomération est situé juste avant l’entrée du lotissement de l’Arche I. Ce panneau ne marque pas pour la partie Sud l’entrée dans la zone agglomérée. Un trottoir n’apparait qu’après la traversée du ruisseau du Tombereau à l’intérieur de la zone bâtie.

Enjeux :

 Faire sentir aux automobilistes qu’ils entrent dans un bourg  Protéger les piétons  Essayer de ralentir la circulation à l’entrée d’agglomération et jusqu’au bourg.

 Entrée Nord par la RD 212 (route vers Souligné Flacé) Le panneau d’agglomération est situé juste avant la future zone d’urbanisation située à l’Ouest du lotissement de Bel Air. Ce panneau ne marque pas actuellement l’entrée dans la zone agglomérée.

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64 5 – L’ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE

Depuis l’adoption de la loi Engagement National pour l’Environnement du 12 juillet 2010, le code de l’urbanisme précise à son article L. 123-1-2 que le rapport de présentation doit présenter une analyse de la consommation d’espace.

Méthodologie retenue : Cette analyse a été menée pour la période 2005 -2014. Sources : - Photographies aériennes IGN datant de 2005 - Matrice cadastrale novembre 2014

Par consommation d’espace, nous entendons ici toute artificialisation des sols, au sens de la définition employée par la base de données européenne Corine and Land Cover, qui consiste pour un sol à perdre son caractère agricole ou naturel. Aussi, ont été relevés dans le cadre de cette analyse, les terrains pour lesquels a été observée une mutation, d’un usage agricole ou naturel vers un usage bâti ou aménagé. Sont compris dans ces espaces : - l’emprise au sol des constructions, - les espaces de circulations, de stationnement, de stockage, de dégagement autour des constructions (voies, chemins, places, plates forme,…), - les espaces de jardins liés aux habitations, en tant qu’ils participent du tissu urbain continu suivant la nomenclature Corine and Land Cover.

Plusieurs types de consommation d’espace ont été distingués suivant les usages : - Usage habitat : habitations, jardins privés, voies de desserte des opérations de logement,

Photographie aérienne 2005 Photographie aérienne 2010

Photographie aérienne 2005 Photographie aérienne 2010

- Usage économique / infrastructures / équipements : constructions à usage d’activités économiques (entrepôts, ateliers, espaces de stockage, de stationnement…),

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65

Photographie aérienne 2005 Photographie aérienne 2010

Consommation d’espace sur le territoire de Louplande (en m²): Bourg Hameau Zone d’urbanisation Activités (NB du POS) (NAa du pOS) 3 366 m² 2 302 m² 31 118 m² 9 280 m² Total : 46 066 m² d’espaces consommés entre 2005 et fin 2014 29 logements * sur 36 786 m² : soit une densité de 8 logements à l’hectare

 *29 logements : 16 logements dans le lotissement « Le Domaine de l’Arche I » + 11 logements (dont 7 sociaux » dans la tranche 1 du lotissement « Le Domaine de l’Arche II » + 1 maison isolée dans le bourg + 1 maison isolée dans l’ancienne zone NB (hameau) du POS.

Sur Louplande, la consommation d’espace entre 2005 et fin 2014 s’est principalement effectuée au sein de l’enveloppe urbaine du bourg dans des opérations groupées d’habitat et dans quelques surfaces à vocation économique. Seule une maison a consommé de l’espace dans l’ancienne zone NB du POS, ce qui indique que cette zone était déjà bien remplie avant 2005.

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66 IV – L’OCCUPATION HUMAINE

A – POPULATION

1 – L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE

La population de Louplande a un peu augmenté entre 1836 (960 habitants) et 1851 (1 070 habitants) puis a baissé jusqu’en 1881 (885 habitants), a stagné aux alentours de 900 habitants jusqu’en 1911, a rediminué entre 1911 (897 habitants ) et 1931 (669 habitants) , a de nouveau stagné aux alentours des 700 habitants de 1931 à 1975, puis enfin a connu une très forte croissance entre 1975 et 2011.

1 600

1 400

1 200

1 000

800

600

400

200

0

1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 1… 2… 2…

POPULATION ACCROISSEMENT ACCROISSEMENT POPULATION ACCROISSEMENT SANS DOUBLES EN VALEUR EN VALEUR SANS DOUBLES EN VALEUR COMPTES ABSOLUE RELATIVE COMPTES RELATIVE DE LOUPLANDE EN % PAR AN DU CANTON EN % PAR AN DE LA SUZE

1936 679 8 637 1954 663 -16 -0,13% 9 065 0,27% 1962 676 13 0,24% 9 312 0,34% 1968 704 28 0,68% 9 982 1,16% 1975 769 65 1,27% 12 452 3,21% 1982 914 145 2,50% 15 457 3,14% 1990 1 137 223 2,77% 17 500 1,56% 1999 1 193 56 0,54% 18 850 0,83% 2006 1 448 255 2,81% 21 139 1,65% 2011 1 505 57 0,78% 22 467 1,23%

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67 RECENSEMENTS PENDANT LA PERIODE INTERCENSITAIRE LOUPLANDE 1er 2ème Variation de la EXCEDENT SOLDE population NAISSANCES DECES NATUREL MIGRATOIRE Total Par an Total Par an Total Par an Total Par an Période 1954-1962 663 676 13 122 15,3 61 7,6 61 7,6 -48 -6,0 Période 1962-1968 676 704 28 68 11,3 42 7,0 26 4,3 2 0,3 Période 1968-1975 704 769 65 77 11,0 43 6,1 34 4,9 31 4,4 Période 1975-1982 769 914 145 74 10,6 49 7,0 25 3,6 120 17,1 Période 1982-1990 914 1 137 223 116 14,5 47 5,9 69 8,6 154 19,3 Période 1990-1999 1 137 1 193 56 120 13,3 67 7,4 53 5,9 3 0,3 Période 1999-2006 1 193 1 448 255 156 14,2 48 4,4 108 9,8 147 13,4 Période 2006-2011 1 448 1 505 57 105 9,5 36 3,3 69 6,3 -12 -1,1 TOTAL 1954-2011 842 838 14,7 393 6,9 445 7,8 397 7,0

200

150

100

solde naturel 50 solde migratoire

0 54-62 62-68 68-75 75-82 82-90 90-99 99-06 06-11 -50

-100

a) De 1954 à 1975 Sur l'ensemble de la période, la population de LOUPLANDE a augmenté faiblement : 663 habitants en 1954 et 769 en 1975 soit + 16 % en 21 ans , c'est à dire +0,71 % par an en moyenne. Cette augmentation de la population de 106 habitants est due au solde naturel positif (+ 121) que le solde migratoire négatif (-15) n'a pas compensé.

L’augmentation de 13 personnes entre 1954 et 1962 (663 habitants en 1954 et 676 en 1962, , soit + 0,24 % par an) est due à un solde naturel largement positif (+ 61 personnes avec 122 naissances et 61 décès) que le solde migratoire négatif (- 48 personnes) est venu largement compenser.

L’augmentation un peu plus forte de 28 personnes entre 1962 et 1968 (676 habitants en 1962 et 704 en 1968, soit + 0,68 % par an) est due pour 93 % au solde naturel moins positif (+ 26 personnes avec 68 naissances et 42 décès) et pour 7 % au solde migratoire devenu très légèrement positif (+ 2 personnes).

La croissance s’accélère avec + 65 personnes entre 1968 à 1975 (704 habitants en 1968 et 769 en 1975, soit +1,27 % par an) . Elle est due pour 52 % au solde naturel devenu un peu plus nettement positif (+ 34 personnes avec 77 naissances et 43 décès) et pour 48 % au solde migratoire qui devient nettement positif (+ 31 personnes).

b) De 1975 à 1990 Sur l'ensemble de la période 1975-1990, la population de LOUPLANDE a fortement augmenté, passant de 769 habitants en 1975 à 1 137 en 1990 (+ 47,8 % en 15 ans) alors que la population de l'ensemble des communes rurales du Canton de LA SUZE augmentait de 56,9 % en 15 ans, passant de 8.850 habitants en 1975 à 13 886 en 1990.

La croissance a été très nette de 1975 à 1982 (769 habitants en 1975 et 914 en 1982, soit + 145 personnes, soit +2,50 % par an) ; elle a été due pour 83 % au solde migratoire très positif (+ 120 personnes) et pour 17 % seulement au solde naturel devenu moins fortement positif (+ 25 personnes) avec 74 naissances et 49 décès.

La croissance a été encore plus rapide entre 1982 et 1990 (914 habitants en 1982 et 1 137 en 1990, soit +223 personnes, soit +2,77 % par an) ; elle est due pour 69 % au solde migratoire positif (+ 154 personnes) et pour 31 % au solde naturel redevenu plus nettement positif (+ 69 personnes avec 116 naissances et 47 décès).

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68 c) De 1990 à 1999 L’augmentation de 56 personnes entre 1990 et 1999 (1 137 habitants en 1990 et 1 193 en 1999, , soit + 0,54 % par an) est due pour 95 % à un solde naturel encore nettement positif (+ 53 personnes avec 120 naissances et 67 décès) et pour 5 % au solde migratoire devenu à peine positif (+ 3 personnes).

d) De 1999 à 2006 La croissance a été très nette de 1999 à 2006 (1 193 habitants en 1999 et 1 448 en 2006, soit + 255 personnes, soit +2,81 % par an) ; elle a été due pour 57,6 % au solde migratoire très positif (+ 147 personnes) et pour 42,4 % au solde naturel devenu plus fortement positif (+ 108personnes) avec 156 naissances et 48 décès.

e) De 2006 à 2011 L’augmentation de 57 personnes entre 2006 et 2011 (1 448 habitants en 2006 et 1 505 en 2011, , soit + 0,78 % par an) est due entièrement au solde naturel resté nettement positif (+ 69 personnes avec 105 naissances et 36 décès) qui a plus que compensé le solde migratoire devenu légèrement négatif (- 12 personnes).

f) Depuis 2011 Il y a eu 55 naissances en 2011 et 2014 pour 32 décès, soit un solde naturel positif de 23 personnes en 4 ans.

NAISSANCES DECES SOLDE NATUREL 35 1999 23 7 16 NAISSANCES 2000 16 9 7 30 2001 18 7 11 DECES 2002 17 11 6 2003 28 3 25 25 2004 23 5 18 2005 31 6 25 20 2006 29 6 23 2007 19 11 8 2008 20 7 13 15 2009 18 6 12 2010 19 6 13 10 2011 18 6 12 2012 16 11 5 2013 10 5 5 5 2014 11 10 1 1999-2005 156 48 108 0

2006-2010 105 36 69

2006 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2011-2014 55 32 23 1999 1999-2014 316 116 200

En 2015, la population de Louplande est estimée par l’INSEE à 1 516 personnes dont unepopulation municipale de 1 494 personnes et 22 personnes comptées à part.

Sur l’ensemble de la période 1962-2011, l’excédent naturel représente 52,8 % de l’augmentation de population (445 sur 842) et le solde migratoire 47,2 % (397 sur 842)

2) LA STRUCTURE DE LA POPULATION

A) REPARTITION PAR TRANCHES D'AGE

La population de Louplande est jeune même si elle a vieilli entre 2006 et 2011.

A Louplande, l’indice de jeunesse (rapport entre le nombre de jeunes de moins de 19 ans et le nombre de personnes de plus de 60 ans) est passé de 1,73 en 1975 à 2,46 en 1982, à 2,41 en 1990, à 1,91 en 1999, à 2,26 en 2006 et à 1,62 en 2011.

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

69 Moins de De 19 à 60 ans Plus de 60 ans Indice de 19 ans jeunesse Val. Abs % Val. Abs % Val. Abs % LOUPLANDE EN 1975 277 36,1% 330 43,0% 160 20,9% 1,73 LOUPLANDE EN 1982 327 35,8% 453 49,6% 133 14,6% 2,46 LOUPLANDE EN 1990 386 33,9% 591 52,0% 160 14,1% 2,41 LOUPLANDE EN 1999 347 29,1% 664 55,7% 182 15,3% 1,91 LOUPLANDE EN 2006 454 31,4% 793 54,8% 201 13,9% 2,26 LOUPLANDE EN 2011 461 30,6% 759 50,4% 285 18,9% 1,62

En valeur absolue, le nombre des moins de 20 ans a augmenté de 66,4 % entre 1975 et 2011 (461 contre 277) mais ils ne représentent plus que 30,6 % de la population en 2011 contre 36,1 % en 1975.

L’évolution est très variable selon la tranche d’âge : - les enfants de 0 à 4 ans sont passés de 53 en 1982 à 67 en 1990, à 77 en 1999, à 148 en 2006 et à 122 en 2011 (+ 130,2 %) - les enfants de 5 à 9 ans sont passés de 94 en 1982 à 123 en 1990, à 88 en 1999, à 129 en 2006 et à 110 en 2011 (+ 17 %) - les enfants de 10 à 14 ans sont passés de 88 en 1982 à 107 en 1990, à 77 en 1999, à 103 en 2006 et à 154 en 2011 (+ 75 %) - les enfants de 15 à 19 ans sont passés de 92 en 1982 à 89 en 1990, à 105 en 1999, à 72 en 2006 et à 60 en 2011 (- 34,8 %)

Cette évolution de la répartition par tranches d’âge aura des répercussions sur les besoins en équipements, notamment en équipements scolaires et sportifs.

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

70

90-94 ans Femmes 75-79 ans Hommes 60-64 ans 45-49 ans

30-34 ans 15-19 ans 0-4 ans -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80

90-94 ans 75-79 ans Femmes 60-64 ans Hommes 45-49 ans

30-34 ans 15-19 ans 0-4 ans -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80

90-94 ans 75-79 ans Femmes 60-64 ans Hommes 45-49 ans

30-34 ans 15-19 ans 0-4 ans -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80

90-94 ans 75-79 ans Femmes 60-64 ans Hommes 45-49 ans

30-34 ans 15-19 ans 0-4 ans -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90-94 ans 75-79 ans Femmes 60-64 ans Hommes 45-49 ans

30-34 ans 15-19 ans 0-4 ans -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

1982 1990 EVOLUTION 1982-1990 1990 1999 EVOLUTION 1990-1999 Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total 0-4 ans 32 21 53 33 34 67 1 13 14 0-4 ans 33 34 67 35 42 77 2 8 10 5-9 ans 51 43 94 64 59 123 13 16 29 5-9 ans 64 59 123 39 49 88 -25 -10 -35 10-14 ans 48 40 88 61 46 107 13 6 19 10-14 ans 61 46 107 42 35 77 -19 -11 -30 15-19 ans 47 45 92 50 39 89 3 -6 -3 15-19 ans 50 39 89 60 45 105 10 6 16 20-24 ans 31 17 48 36 26 62 5 9 14 20-24 ans 36 26 62 34 22 56 -2 -4 -6 25-29 ans 18 40 58 31 32 63 13 -8 5 25-29 ans 31 32 63 25 30 55 -6 -2 -8 30-34 ans 58 42 100 59 54 113 1 12 13 30-34 ans 59 54 113 45 46 91 -14 -8 -22 35-39 ans 25 32 57 71 60 131 46 28 74 35-39 ans 71 60 131 45 42 87 -26 -18 -44 40-44 ans 29 21 50 48 47 95 19 26 45 40-44 ans 48 47 95 56 60 116 8 13 21 45-49 ans 23 18 41 31 21 52 8 3 11 45-49 ans 31 21 52 61 59 120 30 38 68 50-54 ans 27 28 55 18 24 42 -9 -4 -13 50-54 ans 18 24 42 46 47 93 28 23 51 55-59 ans 24 20 44 16 17 33 -8 -3 -11 55-59 ans 16 17 33 30 16 46 14 -1 13 60-64 ans 16 10 26 21 27 48 5 17 22 60-64 ans 21 27 48 20 24 44 -1 -3 -4 65-69 ans 7 15 22 20 16 36 13 1 14 65-69 ans 20 16 36 14 25 39 -6 9 3 70-74 ans 12 18 30 10 6 16 -2 -12 -14 70-74 ans 10 6 16 22 22 44 12 16 28 75-79 ans 13 18 31 6 20 26 -7 2 -5 75-79 ans 6 20 26 14 10 24 8 -10 -2 80-84 ans 5 13 18 5 12 17 0 -1 -1 80-84 ans 5 12 17 3 6 9 -2 -6 -8 85-89 ans 2 4 6 5 9 14 3 5 8 85-89 ans 5 9 14 5 11 16 0 2 2 90-94 ans 0 0 0 0 3 3 0 3 3 90-94 ans 0 3 3 2 4 6 2 1 3 95 et plus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 95 et plus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 468 445 913 585 552 1 137 117 107 224 TOTAL 585 552 1 137 598 595 1 193 13 43 56

Hommes 50 46 50 Hommes Femmes 38 Femmes 40 40 30 28 28 30 30 26 23 20 16 19 14 20 17 13 12 16 10 8 8 9 8 13 13 13 13 12 13 10 6 9 10 8 2 2 2 1 6 5 5 5 0 0 0 3 3 2 3 3 0 1 1 1 0 0 0 0 0-4 5-9 10- 15- -20-2 25--2 30- 35- 40- 45- 50- 55--1 -60-1 65- 70- 75- -80-2 85- 90- 95 et 0 ans ans 14 19 24-4 29 34 39 44 49 54 59 64-3 69 74 79 84 89 94 plus 0-4 5-9 10- 15- 20- 25- 30- 35- 40- 45- 50- 55- 60- 65- 70- 75- 80- 85- 90- 95 et -10 -6 -6 -6 -2 -1 ans ans ans ans ans-8 ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans 14 19 24 29 34 39 44 49 54-4 59-3 64 69 74 79 84 89 94 plus -10 -11 -10 -6 -14 -10 ans ans ans ans-8 ans ans ans ans ans -ans8 ans ans ans -ans7 ans ans ans -20 -9 -19 -18 -12 -20 -30 -25 -26

72

1999 2006 EVOLUTION 1999-2006 2006 2011 EVOLUTION 2006-2011

Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total 0-4 ans 35 42 77 72 76 148 37 34 71 0-4 ans 72 76 148 49 73 122 -23 -3 -26 5-9 ans 39 49 88 72 57 129 33 8 41 5-9 ans 72 57 129 57 53 110 -15 -4 -19 10-14 ans 42 35 77 61 42 103 19 7 26 10-14 ans 61 42 103 97 57 154 36 15 51 15-19 ans 60 45 105 42 30 72 -18 -15 -33 15-19 ans 42 30 72 32 28 60 -10 -2 -12 20-24 ans 34 22 56 42 8 50 8 -14 -6 20-24 ans 42 8 50 28 16 44 -14 8 -6 25-29 ans 25 30 55 42 46 88 17 16 33 25-29 ans 42 46 88 20 20 40 -22 -26 -48 30-34 ans 45 46 91 38 68 106 -7 22 15 30-34 ans 38 68 106 45 49 94 7 -19 -12 35-39 ans 45 42 87 72 49 121 27 7 34 35-39 ans 72 49 121 45 57 102 -27 8 -19 40-44 ans 56 60 116 65 61 126 9 1 10 40-44 ans 65 61 126 81 61 142 16 0 16 45-49 ans 61 59 120 57 49 106 -4 -10 -14 45-49 ans 57 49 106 53 45 98 -4 -4 -8 50-54 ans 46 47 93 46 34 80 0 -13 -13 50-54 ans 46 34 80 49 49 98 3 15 18 55-59 ans 30 16 46 49 46 95 19 30 49 55-59 ans 49 46 95 61 37 98 12 -9 3 60-64 ans 20 24 44 15 34 49 -5 10 5 60-64 ans 15 34 49 65 61 126 50 27 77 65-69 ans 14 25 39 34 30 64 20 5 25 65-69 ans 34 30 64 24 41 65 -10 11 1 70-74 ans 22 22 44 15 19 34 -7 -3 -10 70-74 ans 15 19 34 20 20 40 5 1 6 75-79 ans 14 10 24 15 11 26 1 1 2 75-79 ans 15 11 26 12 16 28 -3 5 2 80-84 ans 3 6 9 15 15 30 12 9 21 80-84 ans 15 15 30 4 20 24 -11 5 -6 85-89 ans 5 11 16 4 0 4 -1 -11 -12 85-89 ans 4 0 4 24 16 40 20 16 36 90-94 ans 2 4 6 0 4 4 -2 0 -2 90-94 ans 0 4 4 0 4 4 0 0 0 95 et plus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 95 et plus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 598 595 1 193 756 679 1 435 158 84 242 TOTAL 756 679 1 435 766 723 1 489 10 44 54

Hommes 40 37 34 33 Femmes 30 30 27 22 19 19 20 20 1716 12 9 10 9 10 8 7 8 7 5 1 0 1 1 0 0 0 0 0-4 5-9 10- 15- 20- 25- 30- 35- 40- 45- 50- 55- 60- 65- 70- 75- 80- -85-1 90- 95 et -3 -2 ans ans 14 19 24 29 34 39 44 -449 54 59 -564 69 74 79 84 89 94 plus -10 ans ans ans ans -ans7 ans ans ans ans ans ans ans -ans7 ans ans ans ans -10 -11 -13 -15 -14 -20 -18

-30

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

73

B) NOMBRE MOYEN DE PERSONNES PAR MENAGE

A Louplande, la taille moyenne des ménages a augmenté entre 1962 et 1968 de près de 1 % par an. Elle a ensuite diminué de 18 % entre 1968 et 2011, soit une diminution moyenne de 0,38 % par an.

LOUPLANDE Population Nombre moyen Evolution des Ménages Nombre de personnes moyenne ordinaires de Ménages par Résidence principale par an 1962 676 218 3,10 1968 704 214 3,29 0,99% 1975 769 243 3,16 -0,53% 1982 914 292 3,13 -0,15% 1990 1 137 364 3,12 -0,03% 1999 1 193 413 2,89 -0,81% 2006 1 448 514 2,82 -0,35% 2011 1 505 558 2,70 -0,84%

En 2011, il est très légèrement supérieur de 3,4 % à celui de l'ensemble du Canton de La Suze sur Sarthe (2,61).

C) LA TAILLE DES MENAGES

Le nombre de ménages de 1 ou 2 personnes a été multiplié par 2,7 à Louplande entre 1975 et 2011 : 300 en 2011 contre 111 en 1975. Ils représentent plus de 54 % des ménages en 2011 contre 45,7 % en 1975.

1975 1982 1990 1999 2006 2011 Evolution LOUPLANDE Val. % Val. % Val. % Val. % Val. % Val. % en % Abs Abs Abs Abs Abs Abs 1975-2011

Ménages de 1 personne 45 18,5% 51 17,5% 50 13,7% 53 12,8% 76 14,8% 93 16,8% 106,7% Ménages de 2 personnes 66 27,2% 77 26,4% 90 24,7% 140 33,9% 179 34,8% 207 37,3% 213,6% Ménages de 3 personnes 40 16,5% 44 15,1% 68 18,7% 74 17,9% Ménages de 4 personnes 42 17,3% 60 20,5% 93 25,5% 100 24,2% 259 50,4% 255 45,9% 93,2% Ménages de 5 personnes 26 10,7% 38 13,0% 51 14,0% 42 10,2% Ménages de 6 personnes ou plus 24 9,9% 22 7,5% 12 3,3% 4 1,0% TOTAL 243 100% 292 100% 364 100% 413 100% 514 100% 555 100% 128,4%

En 2011, la part des petits ménages est un tout petit peu moins importante à Louplande(54,1 %) que dans l'ensemble du canton de La Suze sur Sarthe (55,1 %).

3) LES MOUVEMENTS DE POPULATION

A) DE 1975 A 1982

dont habitant dont habitant dont arrivés % de population LOUPLANDE Population 82 le même logement la même commune dans la commune étant arrivée TRANCHES D'AGE en 1975 en 1975 depuis 1975 entre 75 et 82 0-29 ans 433 156 219 214 49,4% 30-39 ans 157 49 64 93 59,2% 40-59 ans 190 125 134 56 29,5% Plus de 60 ans 133 110 124 9 6,8% TOTAL 913 440 541 372 40,7%

Il faut souligner le chiffre plus important du renouvellement de la population: plus de 40 % des habitants présents en 1982 n’habitaient pas Louplande 7 ans auparavant. Ce renouvellement est beaucoup plus important en valeur relative pour les personnes de 30 à 39 ans. De plus 18,7 % des personnes qui habitaient déjà à Louplande en 1975 (101 sur 541) ont changé de logement sur la commune au cours des 7 années 1975-1982.

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

74 B) DE 1982 A 1990

dont habitant dont habitant dont arrivés % de population LOUPLANDE Population 90 le même logement la même commune dans la commune étant arrivée TRANCHES D'AGE en 1982 en 1982 depuis 1982 entre 82 et 90 0-14 ans 297 103 115 182 61,3% 15-24 ans 151 105 110 41 27,2% 25-29 ans 63 17 25 38 60,3% 30-39 ans 244 84 95 149 61,1% 40-59 ans 222 175 182 40 18,0% 60-74 ans 100 75 81 19 19,0% Plus de 75 ans 60 55 60 0 0,0% TOTAL 1 137 614 668 469 41,2%

Le renouvellement de la population augmente encore très légèrement : plus de 41 % des habitants présents à Louplande en 1990 n’habitaient pas la commune 8 ans auparavant. Il faut noter le chiffre très important en valeur relative et en valeur absolue pour les personnes de 25 à 39 ans qui sont arrivées dans la commune entre 1982 et 1990. De plus 8,1 % des personnes qui habitaient déjà à Louplande en 1982 (54 sur 668) ont changé de logement sur la commune au cours des 8 années 1982-1990.

C) DE 1990 A 1999

Le renouvellement de la population a diminué : moins de 38 % des habitants présents à Louplande en 1999 n’habitaient pas la commune 9 ans auparavant. Il faut noter le chiffre très important en valeur relative et en valeur absolue pour les personnes de 25 à 39 ans qui sont arrivées dans la commune entre 1990 et 1999. De plus 7,6 % des personnes qui habitaient déjà à Louplande en 1990 (57 sur 746) ont changé de logement sur la commune au cours des 9 années 1990-1999.

dont habitant dont habitant dont arrivés % de population LOUPLANDE Population 99 le même logement la même commune dans la commune étant arrivée TRANCHES D'AGE en 1990 en 1990 depuis 1990 entre 90 et 99 0-14 ans 242 88 95 147 60,7% 15-24 ans 161 136 141 20 12,4% 25-29 ans 55 9 14 41 74,5% 30-39 ans 178 38 51 127 71,3% 40-59 ans 375 296 308 67 17,9% 60-74 ans 127 85 93 34 26,8% Plus de 75 ans 55 37 44 11 20,0% TOTAL 1 193 689 746 447 37,5%

D) DE 1999 A 2011

En 2011, 37,7 % de la population des ménages n’habitaient pas la commune en 2002.

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75

4) LES TAUX DE MOTORISATION

En 1999, 380 ménages ont au moins 1 voiture (92,0 % du total) et 227 en ont 2 ou plus (55 %) En 2006, 486 ménages ont au moins 1 voiture (94,6 % du total) et 330 en ont 2 ou plus (64,3 %) En 2011, 532 ménages ont au moins 1 voiture (95,4 % du total) et 357 en ont 2 ou plus (64,1 %)

Le taux de motorisation augmente donc régulièrement et il est très élevé à Louplande.

5 ) LES REVENUS

LOUPLANDE CANTON DE LA SUZE SUR SARTHE

A Louplande, en 2011, il y avait 686 foyers fiscaux avec un revenu net déclaré moyen de 26 143 € par foyer fiscal. 477 soit 69,5 % d u total étaient imposables avec un revenu net déclaré moyen de 32 431 €. 209, soit 30,5 % du total étaient non imposables avec un revenu net déclaré moyen de 11 792 €. Dans l'ensemble du canton de La Suze sur Sarthe, 65,8 % des foyers fiscaux étaient imposables avec un revenu net déclaré moyen de 33784 €. 34,2 % du total étaient non imposables avec un revenu net déclaré moyen de 11 899 €.

La population de Louplande est donc un peu plus aisée que celle de l’ensemble du canton.

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76 B –L’HABITAT

1 ) LE PARC DE LOGEMENTS

A) LE PARC GLOBAL

LOUPLANDE 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 Résidences Principales 214 243 292 364 413 514 558 Logements vacants 15 14 29 18 19 15 19 Résidences secondaires 12 21 35 26 24 29 24 Parc total de logements 241 278 356 408 456 558 601

Le parc de logements a été multiplié par 2,49 en 43 ans à Louplande contre 2,60 dans l’ensemble du canton de La Suze sur Sarthe: il y a 601 logements en 2011 contre 241 en 1968.

En 2011, les logements vacants représentent 3,3 % des résidences principales occupées ou non. Il y a un peu moins de logements vacants à Louplande que dans l'ensemble du Canton de La Suze sur Sarthe (3,3 % contre 5,1 %) et à fortiori beaucoup moins que la moyenne Sarthoise (8,3 %). Le nombre de logements vacants a augmenté de 26,7 % entre 2006 et 2011 pour retrouver en 2011 son niveau de 1999.

Il y a un peu plus de Résidences secondaires (24, soit 4 % du parc de logements) que dans l'ensemble du Canton de La Suze sur Sarthe (3,2%)

B) LE STATUT D'OCCUPATION

A Louplande, 86,6 % des résidences principales sont occupées par leur propriétaire, 12,9 % par des locataires (dont 1,4 % d’un logement HLM) et 0,5 % à titre gratuit. Dans l’ensemble du canton de La Suze sur Sarthe, 80,8 % des résidences principales sont occupées par leur propriétaire, 18,5 % par des locataires ( dont 5,6 % d’un logement HLM) et 0,7 % à titre gratuit. Le pourcentage de propriétaires est donc supérieur à celui de l'ensemble du Canton de La Suze sur Sarthe (86,6 % contre 80,8 %) et le pourcentage de locataires HLM est nettement inférieur à celui de l'ensemble du Canton de La Suze sur Sarthe (1,4 % contre 5,6 %).

Le parc locatif social Il y a sur Louplande 23 logements sociaux (5 rue de la Claie ; 11 rue Saint léonard et 7 dans la première tranche de l’Arche 2). Ces 23 logements locatifs sociaux représentent environ 4 % du parc de résidences principales. La commune a un projet de construction de 7 logements locatifs aidés supplémentaires dans le prolongement du groupe existant rue Saint Léonard. Le parc devrait donc prochainement atteindre 30 logements, soit un peu plus de 5% du parc de résidences principales et plus du tiers du parc locatif.

C) LE NIVEAU DE CONFORT

Le parc est aussi confortable que dans l’ensemble du canton : 97,4 % des résidences principales à Louplande ont une salle d'eau contre 98,2 % dans l’ensemble du canton de La Suze sur Sarthe.

Les maisons en chauffage individuel tout électrique représentent 27,3 % des résidences principales à Louplande contre 33,7 % dans l’ensemble du canton de La Suze sur Sarthe

2) ANALYSE DES BESOINS EN LOGEMENTS

a) DE 1968 A 1975

LOUPLANDE 1968 1975 Evolution Résidences Principales 214 243 29 Logements vacants 15 14 -1 Résidences secondaires 12 21 9 Parc total de logements 241 278 37

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77 Les besoins liés à l'augmentation de la population des ménages ordinaires 769 habitants en 1975 – 704 habitants en 1968 = + 65 habitants A raison de 3,16 habitants par Résidence principale, il a fallu : + 65 habitants / 3,16 = 20 résidences principales en plus

Les besoins liés au desserrement de la population ancienne des ménages ordinaires 704 habitants / 3,16 = 223 résidences principales 704 habitants / 3,29 = 214 résidences principales Il a donc fallu 223 - 214 = 9 résidences principales en plus

Les besoins liés à l'évolution du parc des logements vacants et des résidences secondaires En 1968, il y avait 15 logements vacants et 12 résidences secondaires, soit au total 27 logements En 1975, il y a 14 logements vacants et 21 résidences secondaires, soit au total 35 logements Ces besoins ont donc été positifs:35 -27 = 8 logements en plus : logements vacants et résidences principales ont été transformées en résidences secondaires.

b) DE 1975 A 1982

LOUPLANDE 1975 1982 Evolution Résidences Principales 243 292 49 Logements vacants 14 29 15 Résidences secondaires 21 35 14 Parc total de logements 278 356 78

Les besoins liés à l'augmentation de la population des ménages ordinaires 914 habitants en 1982 – 769 habitants en 1975 = + 145 habitants A raison de 3,13 habitants par Résidence principale, il a fallu : + 145 habitants / 3,13 = 46 résidences principales en plus

Les besoins liés au desserrement de la population ancienne des ménages ordinaires 769 habitants / 3,13 = 246 résidences principales 769 habitants / 3,16 = 243 résidences principales Il a donc fallu 246 - 243 = 3 résidences principales en plus

Les besoins liés à l'évolution du parc des logements vacants et des résidences secondaires En 1975, il y avait 14 logements vacants et 21 résidences secondaires, soit au total 35 logements En 1982, il y a 29 logements vacants et 35 résidences secondaires, soit au total 64 logements Ces besoins ont donc été positifs:64 - 35 = 29 logements en plus : des résidences principales ont été transformées en résidences secondaires ou en logements vacants..

c) DE 1982 A 1990

LOUPLANDE 1982 1990 Evolution Résidences Principales 292 364 72 Logements vacants 29 18 -11 Résidences secondaires 35 26 -9 Parc total de logements 356 408 52

Les besoins liés à l'augmentation de la population des ménages ordinaires 1 137 habitants en 1990 – 914 habitants en 1982 = + 223 habitants A raison de 3,12 habitants par Résidence principale, il a fallu : + 223 habitants / 3,12 = 71 résidences principales en plus

Les besoins liés au desserrement de la population ancienne des ménages ordinaires 914 habitants / 3,12 = 293 résidences principales 914 habitants / 3,13 = 292 résidences principales Il a donc fallu 293 - 292 = 1 résidence principale en plus

Les besoins liés à l'évolution du parc des logements vacants et des résidences secondaires

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78 En 1982, il y avait 29 logements vacants et 35 résidences secondaires, soit au total 64 logements En 1990, il y a 18 logements vacants et 26 résidences secondaires, soit au total 44 logements Ces besoins ont donc été positifs:44 - 64 = 20 logements en moins : des logements vacants et des résidences secondaires ont été transformées en résidences principales.

d) DE 1990 A 1999

LOUPLANDE 1990 1999 Evolution Résidences Principales 364 413 49 Logements vacants 18 19 1 Résidences secondaires 26 24 -2 Parc total de logements 408 456 48

Les besoins liés à l'augmentation de la population des ménages ordinaires 1 193 habitants en 1999 – 1 137 habitants en 1990 = + 56 habitants A raison de 2,89 habitants par Résidence principale, il a fallu : + 56 habitants / 2,89 = 19 résidences principales en plus

Les besoins liés au desserrement de la population ancienne des ménages ordinaires 1 137 habitants / 2,89 = 394 résidences principales 1 137 habitants / 3,12 = 364 résidences principales Il a donc fallu 394 - 364 = 30 résidence principale en plus

Les besoins liés à l'évolution du parc des logements vacants et des résidences secondaires En 1990, il y avait 18 logements vacants et 26 résidences secondaires, soit au total 44 logements En 1999, il y a 19 logements vacants et 24 résidences secondaires, soit au total 43 logements Ces besoins ont donc été négaifs:43 - 44 = 1 logement en moins : des résidences secondaires ont été transformées en résidence principale ou en logement vacant.

e) DE 1999 A 2006

LOUPLANDE 1999 2006 Evolution Résidences Principales 413 514 101 Logements vacants 19 15 -4 Résidences secondaires 24 29 5 Parc total de logements 456 558 102

Les besoins liés à l'augmentation de la population des ménages ordinaires 1 448 habitants en 2006 – 1 193 habitants en 1999 = + 255 habitants A raison de 2,82 habitants par Résidence principale, il a fallu : + 255 habitants / 2,82 = 91 résidences principales en plus

Les besoins liés au desserrement de la population ancienne des ménages ordinaires 1 193 habitants / 2,89 = 413 résidences principales 1 193 habitants /2,82 = 423 résidences principales Il a donc fallu 423 - 413 = 10 résidence principale en plus

Les besoins liés à l'évolution du parc des logements vacants et des résidences secondaires En 1999, il y avait 19 logements vacants et 24 résidences secondaires, soit au total 43 logements En 2006, il y a 15 logements vacants et 29 résidences secondaires, soit au total 44 logements Ces besoins ont donc été posiifs:44 - 43 = 1 logement en plus : des logement vacant et 1 résidence principale ont été transformées en résidences secondaires

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79 f) DE 2006 A 2011

LOUPLANDE 2006 2011 Evolution Résidences Principales 514 558 44 Logements vacants 15 19 4 Résidences secondaires 29 24 -5 Parc total de logements 558 601 43

Les besoins liés à l'augmentation de la population des ménages ordinaires 1 505 habitants en 2011– 1 448 habitants en 2006 = + 57 habitants A raison de 2,7 habitants par Résidence principale, il a fallu : + 57 habitants / 2,69 = 21 résidences principales en plus

Les besoins liés au desserrement de la population ancienne des ménages ordinaires 1 448 habitants / 2,69 = 537 résidences principales 1 448 habitants /2,82 = 514 résidences principales Il a donc fallu 537 - 514 = 23 résidence principale en plus

Les besoins liés à l'évolution du parc des logements vacants et des résidences secondaires En 2006, il y avait 15 logements vacants et 29 résidences secondaires, soit au total 44 logements En 2011, il y a 19 logements vacants et 24 résidences secondaires, soit au total 43 logements Ces besoins ont donc été négatifs:43 - 44 = 1 logement en moins : des résidences secondaires ont été transformées en logements vacants et en résidence principale.

4) DE 1968 A 2011

A Louplande, de 1968 à 2011, le parc des résidences principales a augmenté de 344 unités, passant de 214 à 558. Cette augmentation est due pour 268 unités (77,9 %) aux besoins liés à l’augmentation de la population et pour 76 unités (22,1 % du total) aux besoins liés au desserrement de la population.

C – LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET LES EMPLOIS

1) LE TAUX D'ACTIVITE ET LE CHOMAGE

A) LE TAUX D'ACTIVITE

A Louplande en 1999, il y avait 586 actifs dont 322 hommes et 264 femmes: le taux d'activité global était donc de 49,1 %. ; il était de 53,8 % pour les hommes et de 44,4 % pour les femmes. 536 ont un emploi dont 304 hommes et 232 femmes. A Louplande, en 2006, il y a 730 actifs dont 382 hommes et 348 femmes : le taux d’activité global est donc de 50,4 % ; il est de 52,8 % pour les hommes et de 48,1 % pour les femmes. 690 ont un emploi dont 363 hommes et 327 femmes. A Louplande, en 2011, il y a 740 actifs dont 380 hommes et 360 femmes : le taux d’activité global est donc de 49,2 % ; il est de 51,1 % pour les hommes et de 47,2 % pour les femmes. 689 ont un emploi dont 350 hommes et 339 femmes.

Le taux d'activité global est donc resté stable entre 1999 et 2011: il a baissé pour les hommes mais a augmenté pour les femmes. Il est en 2011 légèrement supérieur à celui de la moyenne du canton de La Suze sur Sarthe (48,3 % en moyenne avec 50,5 % pour les hommes et 46 % pour les femmes).

B) LE CHOMAGE

En 1999, il y avait 50 chômeurs à Louplande dont 18 hommes et 32 femmes, soit un taux de chômage de 8,5%. En 2006, il y avait 40 chômeurs, dont 19 hommes et 21 femmes, soit un taux de chomage de 5,5 %. En 2011, il y a à Louplande 51 chômeurs dont 30 hommes et 21 femmes, soit un taux de chômage faible de 6,9 %.

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80 En 1999, le taux de chômage de Louplande(8,5 %) était très légèrement supérieur à celui du Canton de La Suze sur Sarthe (8,4 %). En 2011, le taux de chômage de Louplande (6,9 %) est légèrement inférieur à celui du Canton de La Suze sur Sarthe (7,5 %).

En 1999, à Louplande, 64 % des chômeurs étaient des femmes contre 62,1 % dans le canton de La Suze sur Sarthe En 2011, à Louplande, 41,2 % des chômeurs sont des femmes contre 56,6 % dans le canton de La Suze sur Sarthe La situation s’est donc plus améliorée pour les femmes que pour les hommes.

2) LA LOCALISATION DES EMPLOIS

A Louplande, en 1999, il y avait 130 emplois sur la commune pour 536 actifs ayant un emploi résidant dans la commune, soit un indicateur de 0,243. A Louplande, en 2011, il y avait 150 emplois sur la commune pour 691 actifs ayant un emploi résidant dans la commune, soit un indicateur de 0,217. La commune est donc un peu de plus en plus dépendante des autres communes et notamment de l’agglomération mancelle pour l’emploi de ses actifs. Dans l’ensemble du canton de La Suze sur Sarthe, cet indicateur est passé de 0,606 en 1999 à 0,557 en 2011.

En 1999, sur les 536 actifs ayant un emploi et résidant sur la commune, 83 (15,5 % du total) travaillent sur la commune et 453 (84,5 % dans une autre commune) dont 277 au Mans , 40à Allonnes, 26 à La Suze sur Sarthe, 12 à Arnage, 9 à Sablé sur Sarthe…. 42 n’utilisaient pas de moyens de transports (dont 34 travaillant sur la commune), 13 utilisaient la marche à pied (dont 11 travaillant sur la commune), 25 utilisaient un deux roues (dont 8 travaillant sur la commune), 430 utilisaient une voiture (dont 23 travaillant sur la commune), 5 utilisaient les transports en commun et 21 utilisaient plusieurs moyens de transport (dont 7 travaillant sur la commune)

En 2011, sur les 691 actifs ayant un emploi et résidant sur la commune, 87 (12,6 % du total) travaillent sur la commune et 604 (87,4 %) dans une autre commune.

87,4 % utilisent la voiture pour se rendre à leur travail, 3,2 % les transports en commun, 2,6 % la marche à pieds, 2,4 % le deux roues et 4,4 % n’utilisent pas de moyen de transport.

3) SALARIES ET NON SALARIES

A Louplande, en 2011 sur les 691 actifs ayant un emploi et résidant sur la commune, 628 occupent un emploi salarié (90,9 % du total) et 63 un emploi non salarié (9,1 % du total).

Dans le canton de La Suze sur Sarthe, en 2011 sur les 10 065 actifs ayant un emploi et résidant dans le canton, 9 118 occupent un emploi salarié (90,6 % du total) et 947 un emploi non salarié (9,4 % du total).

On voit donc que le poids des actifs agricoles et des entreprises individuelles est légèrement moins important à Louplande que dans l'ensemble du Canton. A Louplande, en 2011, sur les 186 emplois existants sur la commune, 73 % sont des emplois salariés et 27 % sont des emplois non salariés.

4) LES SECTEURS D'ACTIVITE LOUPLANDE CANTON DE LA SUZE LES ACTIFS PAR CSP Nombre % Nombre % ENSEMBLE 186 100,0% 10 726 100,0% Agriculteurs exploitants 16 8,6% 170 1,6% Artisans, Commerçants, Chefs d'entreprise 37 19,9% 613 5,7% Cadres et Professions intellectuelles supérieures 4 2,2% 1 118 10,4% Professions intermédiaires 12 6,5% 2 648 24,7% Employés 62 33,3% 3 120 29,1% Ouvriers 55 29,6% 3 057 28,5%

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81 Il y a proportionnellement plus d’agriculteurs exploitants, d’artisans, commerçants et chefs d’entreprise, un peu plus d’employés, autant d’ouvriers mais beaucoup moins de professions intellectuelles supérieures ou intermédiaires à Louplande que dans l’ensemble du canton.

A) L'AGRICULTURE

Selon les Recensements Généraux de l’Agriculture, il y a 18 exploitations agricoles à Louplande en 2010 contre 34 en 2000 et 45 en 1988. Les Unités de travail annuelles sont passées de 71 en 1988 à 47 en 2000 et à 20 en 2010. La Surface Agricole Utilisée est passée de 1 262 hectares en 1988 à 1 047 hectares en 2000 et à 791 hectares en 2010. La superficie en terres labourables est passée de 803 hectares en 1988 à 863 hectares en 2000 et à 705 hectares en 2010. Au contraire les superficies toujours en herbe sont passées de 450 hectares en 1988 à 175 hectares en 2000 et à 85 hectares en 2010. CARTE DES EXPLOITATIONS N° NOM DE L'EXPLOITATION SURFACE NOM DE AGE OBSERVATIONS en L'EXPLOITANT hectares 1 LE POINT DU JOUR (GAEC) 60 Mr PELTIOT 44 ans Site de production Chemiré le Gaudin 2 L’HERBE BLANCHE 3 Mr Benoist AIME 67 ans Semi-retraite 3 LA VERRERIE 10 Mr BELLAND Patrice 56 ans Double activité 4 BOUCHEVREAU 250 Mr COIGNARD 53 ans 2 sites 5 LES PRUNIERS Mr GUY 54 ans Eleveur de chèvres 6 LA JOUANNIERE 110 Mr GUERET Arnaud 34 ans Apiculteur – ruches mobiles 7 L’OIERIE 148 Mr HERVE Gilles 57 ans Hors Sol LOUE 8 L’HERMITAGE 110 Mr DUTERTRE Eric et 44 ans Elevage viande Melle SAIZ 9 LES BIGNONS 73 Mr CHOQUET Alain 57 ans Elevage laitier 10 LE CREUX 90 Mr LEVILAIN Jean 47 ans Elevage laitier Marie 11 LA NIESSONNERIE (centre Mr RAUSSIN 39 ans Centre équestre (entraînement équestre) – pension) 12 LES NERRERIES Mr GAIGNON 56 ans Poulaillers sur Souligné Flacé Dominique + activité travaux publics 13 CHENIN Mr LHOMMEAU 63 ans Semi-retraite 14 LA CHOUANNIERE Mme CHAMPION 64 ans Semi-retraite

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82 B) LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET L’ARTISANAT

La commune disposait dans son ancien POS d’une zone d’activités au Roussard à l’entrée Est de la RD 309. Cette zone est entièrement remplie.

Entreprise Adresse Garage – station service – vente – Monsieur COQUEMER Pascal – Agent Citroën réparations - dépannage ZA du Roussard Réparation de voitures de collection ZA du Roussard DREAM MACHINES Travaux Agricoles et publics – Elagage ZA du Roussard SARL LEVEILLE Anjou Maine Céréales ZA du Roussard Rue de la Molière Maçonnerie – carrelage – charpente - Messieurs BAZILLE Alain et Simon couverture ZA du Roussard Electricien Monsieur GARREAU Bruno ZA du Roussard

Il y a aussi des entreprises insérées dans le tissu bâti : un plombier, un maçon…

Entreprise Adresse Plombier – installation sanitaires, chauffages, Monsieur LECOQ Alain pose de cuisine, carrelage, faïence 29 rue des Camélias Maçonnerie traditionnelle et restauration Monsieur CORBIN Pierrick HabitaPierra . 2 rue de Bel Air

Sinon la commune dispose également d’entreprises situées en dehors du bourg.

Entreprise Adresse Energies renouvelables, plomberie, Monsieur GOUFFIER Thomas. La Grande Artuisière chauffage, électricité Plomberie, électricité, chauffage Monsieur BERTIN Olivier. La Maison Neuve Artisan maçon Monsieur HERRIAU Jacky. Les Châtelliers Paysagiste entretien espaces verts Monsieur GOUESSE Laurent. Les Ménâtres Paysagiste entretien espaces verts Monsieur BOULAY Stéphane. Beauchêne Bricolage - Jardinage Monsieur TERREAU Eric. La Croix CUISINE & VOUS Madame Nathalie CHAMPION. « La Grande Molière »

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83 ENJEUX  Protéger la zone agricole à l’intérieur de laquelle les exploitants ont l’assurance d’une lisibilité à moyen et long terme.  Dans les espaces agricoles structurés, possibilité de création des équipements nécessaires à la profession agricole.  Contrôler l’urbanisation autour des principaux noyaux agglomérés pour éviter l’étalement urbain et le mitage des espaces agricoles.  Prendre en compte la notion d’espace tampon entre les exploitations agricoles actives et les limites de zones urbanisées existantes ou projetées.

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84

D – LES EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION

1 – DES EQUIPEMENTS ET DE SERVICES QUI ASSURENT LES BESOINS DU QUOTIDIEN

La commune de Louplande dispose globalement des équipements et services publics répondant aux besoins de sa population : équipements sportifs, culturels, de loisirs, et d’enseignements. (cf. carte de localisation des équipements – commerces - santé). Par ailleurs le territoire dépend pour beaucoup des équipements multiples du Mans Métropole. En effet, La ville du Mans située à 20 min du territoire regroupe un grand nombre d’équipements culturels : médiathèque, musées municipaux, salles d'accueil, d'exposition et de spectacles et salles de cinéma. Elle dispose également d'un niveau d'équipement d'agglomération très satisfaisant tant en matière de sites sportifs que de sites de loisirs (stade MMArrena, centre aquatique des Atlantides, salle de spectacle Antarès, patinoire City Glace, Circuit Bugatti, Hippodrome,…). Enfin le principal atout de Louplande est d’être situé à proximité du Mans mais également à proximité des zones commerciales et d’activités du Sud et du Nord de l’agglomération, avec un accès aisé vers le terminus du Tramway.

Louplande bénéficie d’une offre en équipements de qualité. La plupart des commodités peuvent être assurées sur place. Tous ces équipements se concentrent dans le bourg.

a – LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES ET PERI-SCOLAIRES

Louplande met à la disposition de ses habitants une école publique : l’Ecole Mozart, 8, route de Souligné-Flacé à Louplande. Un service de restauration est assuré sur l’établissement.

Années Nombre d’enfants Nombre de classes 2010 – 2011 184 enfants 8 classes 2011 - 2012 166 enfants 7 classes 2012 - 2013 169 enfants 7 classes 2013 - 2014 171 enfants 7 classes 2014 - 2015 157 enfants 7 classes

Depuis 2010, l’évolution des effectifs de l’école Mozart est descendu et a remonté légèrement en 2013 mais depuis cet effectif est redescendu. Les élus devront faire attention pour maintenir les 7 classes déjà présentes et éviter d’en fermer une nouvelle. En matière scolaire, la capacité résiduelle des équipements est suffisante pour accueillir les nouveaux arrivants liés à la croissance démographique recherchée.

L’Ecole Mozart de Louplande

b – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS, CULTURELS ET DE LOISIRS

La commune de Louplande dispose d’équipements sportifs et culturels satisfaisants : une bibliothèque, une salle communale, un service d’animations culturelles et de loisirs pour les jeunes : le kétanou, un terrain de football, un tennis et des vestiaires. La pratique des sports en compétition et en loisirs est correctement assurée sur la commune.

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La zone d’équipements sportifs Le Kétanou (service d’animations culturelles et de loisirs)

c – LES SERVICES ET LES COMMERCES

La commune de Louplande dispose d’un médecin, d’un ambulancier, d’une infirmière, d’une épicerie VIVECO, d’une boulangerie, d’un bar- restaurant, d’une coiffeuse - esthéticienne, et d’une poste.

L’Ambulancier La Boulangerie Le Bar / Restaurant

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L’épicerie Viveco Le Kétanou La poste

d– LES EQUIPEMENTS TOURISTIQUES

L’hébergement touristique sur la commune comprend 1 gîte à la campagne « L’Atelier and Cow » au lieu-dit « Le Creux » et 1 gîte qui fait chambres et table d’hôtes au lieu-dit « L’Oierie ».

La gîte « L’Atelier and Cow » au « Creux » Chambres et tables d’hôtes à « L’Oierie »

Du côté touristique, il est intéressant d’aller voir la stèle érigée en souvenir de l'implantation de l'aérodrome américain A36 en 1944 sur la commune de Louplande. Les traces de l’aérodrome ne sont plus visibles aujourd’hui sur le terrain ; mais le cliché IGN de la mission F 1419-1719 réalisée en 1949 nous révèle l’emplacement de la base A-36. De plus, un plan dressé par le IX Engineer Command (sans doute le 12 décembre 1944) est très précis et recale l’aérodrome par rapport au parcellaire existant. La piste est axée nord/sud. Au nord, elle débute en limite du chemin vicinal n° 15 (chemin dit de Louplande aux Trilleries) et s’achève au sud à la limite communale entre Voivres et Louplande. La lecture du plan montre que cet espace correspond à un couloir assez plat dont les courbes de niveau sont à 70 mètres. De plus, une stèle installée en 1994 devant la mairie de Louplande indique que l’aérodrome A-36 a abrité le 406th Fighter Group regroupant les 512ème, 513ème et 514ème escadrilles. Chaque escadrille a un code inscrit sur l’avion : la 512ème porte le code L3, la 513ème le code 4P et la 514ème le code O7.

La stèle Le camp d’aviation de louplande (15 août 1944 – 24 septembre 1944)

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87 2 – LA DESSERTE PAR LES RESEAUX

a – ALIMENTATION EN EAU POTABLE Mis à part 24 abonnés desservis par el SIDERM, c’est le SIAEP de la région de Brains Souligné qui dessert la population de Louplande (602 abonnés en 2013).

Le SIAEP est donc en mesure de faire face à l’augmentation des besoins en eau sur Louplande liée à l’augmentation prévue de la population.

b – ASSAINISSEMENT

L’ancienne station d’épuration opérationnelle en 2014, avait une capacité de 800 équivalents habitants. Le volume arrivant (collecté) et traité a été de 88 254 m3, soit une charge moyenne annuelle entrante de 1 128 EH. La charge moyenne annuelle entrante en DBO5 a été de 68 kg/j en 2014. Il y a 366 abonnés pour une population desservie estimée à 868 habitants

La nouvelle station a été mise en service début 2015.

La nouvelle station d’épuration est en mesure de faire face à l’augmentation de la population desservie sur Louplande.

c – LA GESTION DES DECHETS

La Communauté de communes du Val de Sarthe exerce la compétence collecte et traitement des déchets ménagers depuis 1995. En 2013, 2 810 tonnes d'ordures ménagères ont été collectées (soit 139 kg par habitant par an) et incinérées en 2013 contre 2 883 tonnes en 2011 (soit 147 kg/hab/an) et amenées à l’usine d’incinération du Mans, propriété de la Société

Louplande dispose de 3 conteneurs de recyclage sur le parking à coté du terrain de sports, à proximité de la salle municipale. A Louplande, 181 foyers sont équipés en composteurs en 2013.

En 2014 : Ordures ménagères : 134.12 kg/hab./an Production globale (OM + CS + verre+ déchetterie : 582.98 kg/hab./an Production globale sans déchets verts : 423.18 kg/hab./an)

Le service de collecte et de traitement des déchets de la Communauté de communes est en mesure de faire face à l’augmentation de la population desservie sur Louplande.

3 – LA DESSERTE NUMERIQUE

L’accès aux technologies de l’information et de la communication est l'un des facteurs clés de l’attractivité et de la compétitivité des territoires. Couverture en téléphonie mobile, accessibilité à l’Internet haut et très haut débit fixe et mobile, développement de nouveaux services et de nouveaux usages constituent autant d’enjeux pour chaque territoire. Depuis l'ouverture à la concurrence du marché des communications électroniques, ce secteur du haut débit a rapidement évolué tant au niveau des acteurs en présence que de la pénétration des infrastructures et des offres haut-débit sur le territoire. L'enjeu majeur de l’aménagement numérique est donc à présent le déploiement, sur l’ensemble des territoires, du Très Haut Débit (THD) (+50 Mbits/s) avec le déploiement d'une nouvelle technologie : la fibre optique. A terme l'objectif est de raccorder la fibre optique jusqu’à l’abonné FttH (fiber to the home). Ceci nécessite la définition de nouvelles politiques adaptées, notamment afin de limiter le risque de fracture numérique : fracture géographique se traduisant par un risque de décrochage économique des territoires concernés mais aussi fracture sociale se manifestant par un inégal accès de la population aux technologies de l'information en fonction de critères financiers, culturels, générationnels.

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88 Le Programme National « très haut débit » a été lancé en aout 2010. Son objectif est de desservir 100% des foyers en THD en 2025. Au niveau régional, une stratégie de cohérence régionale d'aménagement numérique (dite SCORAN) fut présentée le 21/12/2010. Elle constitue une démarche de coordination État / Région, visant à ce que l’ensemble des stratégies d’aménagement numérique des collectivités comme des opérateurs privés du territoire se complètent et concourent aux mêmes objectifs (renforcer l'attractivité des territoires, déployer les réseaux THD, optimiser les différentes sources de financement et mettre en place un dialogue permanent entre les acteurs). Cette SCORAN est actuellement en cours de révision.

a – LE SCHEMA DIRECTEUR TERRITORIAL D’AMENAGEMENT NUMERIQUE (SDTAN) DE LA SARTHE

Institué en application de la loi relative à la lutte contre la fracture numérique du 17/11/09 (dite loi Pintat), le SDTAN de la Sarthe a été approuvé le 12 avril 2013. Il dresse un état des lieux des infrastructures et réseaux de communications électroniques existants, définit une stratégie du déploiement en priorité des réseaux THD pour les 10-15 ans à venir, hiérarchise des priorités de desserte et vise à favoriser la cohérence entre les investissements privés et les initiatives publiques. Les conclusions du SDTAN seront vraisemblablement intégrées au document d’orientations générales (DOG) du SCoT du Pays Vallée de la Sarthe. Le ScoT recommandera certainement de promouvoir une véritable filière numérique sur le territoire.

A proprement parler, il n'existe pas sur le territoire du département de la Sarthe de réseau Haut Débit ou Très Haut Débit qui desserve l'ensemble de la population et des acteurs économiques. Seul le réseau téléphonique en cuivre, qui à l'origine a été construit pour la communication orale, a été équipé à partir de la fin des années 90 par de la technologie ADSL pour permettre d'apporter ce service. Cet équipement du réseau cuivre existant a montré ses limites dès le début des années 2000.

Le Département de la Sarthe a été un des premiers à réagir puisque dès 2004 le Syndicat mixte sarthois d'Aménagement numérique sur une initiative du Conseil Départemental a créé un réseau de collecte permettant non seulement la desserte des zones d’activité et l'équipement du réseau cuivre en solutions ADSL mais également la mise en place de solutions alternatives pour les zones où l'ADSL n'était pas disponible. L'ambition de 2 Mbits pour tous les sarthois en 2004 avec les technologies ADSL et les technologies alternatives sur les zones blanches était un programme ambitieux. Aujourd’hui, le débit de 2 Mbits devient insuffisant pour de nombreux usages et les sarthois qui il y a encore quelques mois ou quelques années étaient satisfaits de leur connexion ADSL, Wimax ou satellite, souhaitent la mise en œuvre de nouveaux services.

b – L’EQUIPEMENT HAUT DEBIT SUR LA COMMUNE DE LOUPLANDE

A l’heure actuelle, l’équipement Haut Débit sur le territoire de la Commune de Louplande est le suivant : La commune possède un point NRA (Noeud de Raccordement des Abonnés, également appelé répartiteur téléphonique). C’est le lieu du réseau téléphonique où s’effectue le dégroupage par les opérateurs ADSL. Le dégroupage peut être effectué sur Louplande par un seul opérateur. Il possède 1 300 lignes.

Une des orientations du Grenelle de l’environnement consiste à développer les futurs quartiers sur des zones desservie par la technologie ADSL pour lutter contre les inégalités numériques entre les différentes populations.

Couverture adsl sarthe 2007 Schéma du réseau de desserte ADSL dégroupé

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89 E – MOBILITE, DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS

1 – LE RESEAU ET TRAFIC ROUTIER

Le réseau routier de la commune de Louplande se caractérise par :

• De grandes infrastructures linéaires qui traversent, desservent et fractionnement le territoire, notamment : - La RD 326 qui constitue une voie de circulation majeure mais qui ne concerne que l’extrême Est du territoire communal. Cet axe, de direction Nord-Sud, comporte un grand rond-point au carrefour avec la RD 309 et se poursuit vers le Nord sous forme d’une bretelle autoroutière permettant d’accéder à l’Autoroute A11. Le trafic moyen journalier observé en 2013 sur la RD 326 était compris entre 751 et 2 000 véhicules par jour. L’accès rapide et facile par la RD 326 permet aux habitants de Louplande de se rendre sur l’autoroute A11. L’accès à cet échangeur rend le territoire accessible et attractif auprès d’actifs devant emprunter l’autoroute A 11 pour rejoindre leur lieu de travail. - La RD 309 qui relie LE MANS à SABLE. C’est l’axe structurant de la commune qu’il traverse d’Est en Ouest en passant par le bourg. Cette route était autrefois classée route à grande circulation ; elle a été déclassée depuis quelque temps. Le trafic moyen journalier 2013 était compris entre 86 et 150 véhicules par jour. - La RD 212, de Souligné à Voivres, coupe la RD 309 dans le bourg. Le trafic moyen journalier 2013 était compris entre 1 et 25 véhicules par jour sur la portion Louplande Voivres et entre 51 et 85 sur la portion Louplande Souligné Flacé . - La RD 233 part du bourg vers le Sud et le relie à la Suze sur Sarthe. Le trafic moyen journalier 2013 était compris entre 26 et 50 véhicules par jour.

Le réseau de voies secondaires est assez important. Toutefois certains secteurs ruraux sont moins bien irrigués de voies carrossables revêtues que d’autres.

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Trafic moyen journalier observé en 2013 par le Conseil Départemental

2 – LES MODES DE DEPLACEMENTS ALTERNATIFS

a – LE RESEAU FERROVIAIRE

La commune ne possède aucune gare sur son territoire mais elle est traversée par la ligne ferroviaire reliant le Mans à Angers. La commune est située à 3,5 km de la gare de Voivres. Les élus ont indiqué lors du diagnostic qu’il y avait quelques habitants de Louplande qui prenaient le train à Voivres pour se rendre sur leur lieu de travail.

Parcours Le Mans – Angers- Nantes Parcours Nantes – Angers- Le Mans 7h40 7h00 12h32 7h28 16h21 13h56 Voivres 17h30 Voivres 18h51 18h08 19h56 18h33 19h13

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Il y a beaucoup plus de trains pour desservir Angers – Nantes que pour desservir le Mans.

IL faut noter une faible fréquence de passage (environ 2 départs le matin en semaine vers Le Mans à un intervalle de 28 minutes) et une offre difficilement lisible car changeante selon les jours, les périodes…

b – UNE OFFRE DE TRANSPORT EN COMMUN LIMITEE

Le service TIS (Transports Interurbains de la Sarthe) est une offre dédiée essentiellement aux scolaires La commune de Louplande est desservie par 1 ligne du service de Transports Interurbains de la Sarthe, permettant toutes de relier le centre du Mans : la Ligne 8 entre Sablé-sur-Sarthe et Le Mans traverse et dessert la commune de Louplande.

Cette offre de transport en commun se caractérise par : - Une faible fréquence de passage (environ 2 départs par ligne le matin en semaine vers Le Mans) - Une offre difficilement lisible car changeante selon les jours, les périodes… - Une offre dédiée principalement aux scolaires (même si certains trajets ou horaires peuvent convenir à des actifs) Sur la commune de Louplande, il y a 2 arrêts de bus, l’un à l’église et l’autre à la Jouannière.

Arrêt de bus à l’Eglise de Louplande

Globalement, l’offre de transports en commun sur la commune de Louplande reste limitée et peu attractive, notamment pour les actifs, mais aussi pour les captifs (autres que scolaires) habitant sur le territoire. Il en résulte un fort enjeu d’amélioration / harmonisation de l’offre de transports en commun à différentes échelles.

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92 c – UN PROJET DE LIGNE EXPRESS A ETUDIER

La Communauté de communes du Val de Sarthe s’est associée au Pays du Mans afin d’améliorer l’offre de transport en commun sur l’ensemble du bassin de vie manceau. Plusieurs lignes express ont été étudiées. La logique suivie est un redéploiement de certaines courses existantes sur des portions plus courtes, pour augmenter la fréquence de passage sur les tronçons les plus utilisés ou présentant un fort potentiel, sans générer de coûts de fonctionnement supplémentaires. Dans une esquisse, la RD 309 serait un axe de transport en commun pour la CDC Val de Sarthe ; avec la RD 23 et la route de Cérans Foulletourte, cela constituerait un maillage pertinent.

Ces lignes sont proposées sur la base de besoins ressentis suite à l’analyse des migrations « domicile-travail », démontrant une forte interrelation entre les emplois présents sur la ville du Mans et les actifs habitant le Pays et les communautés de communes voisines. Il ne s’agit encore que de projets, mais il conviendra toutefois de prendre en compte l’éventuelle mise en place de ces lignes pour articuler le développement urbain.

d – LE CO-VOITURAGE

Le Conseil Départemental a mis en place un site pour faciliter le co-voiturage : covoiturage.sarthe.com. Ce site gratuit et ouvert à tous met en relation conducteurs et passagers par Internet ou par téléphone pour trouver et proposer un itinéraire à leurs convenances.

La pratique du covoiturage sur la commune de Louplande et par les habitants du territoire reste difficile à appréhender de manière précise pour plusieurs raisons : - - Il s’agit d’une pratique qui prend différentes formes (domicile-travail, domicile-études, longue distance ou loisirs), donc très variable dans le temps et l’espace - Il s’agit d’une pratique qui s’organise le plus souvent de manière informelle entre 2 (ou plus) covoitureurs. Il est donc difficile de mesurer l’ampleur du phénomène car la majeure partie des covoiturages est invisible. Les simulations faites sur les principales plateformes internet de mise en relation des covoitureurs ne mettent pas en évidence une pratique soutenue du covoiturage sur le territoire. Aucune proposition de co-voiturage n’a été trouvée pour le trajet Le Mans - Louplande ou Louplande – Le Mans sur le site du Conseil Départemental. Lors du diagnostic, les élus disent observer une pratique effective du covoiturage, par un stationnement de véhicules à la journée. Cette pratique n’est pas uniquement le fait d’habitants de la commune de Louplande mais doit être prise en compte de par les implications que cela engendre à certains endroits du territoire (près des échangeurs autoroutiers plus particulièrement). Les élus ont indiqué qu’il y a une aire de co-voiturage qui se fait naturellement sur le territoire communal, à l’entrée de l’Autoroute, au lieu-dit « La Terrotière ». Cet emplacement appartient à la société d’autoroute. Dans ce cadre, il conviendra d’apporter une réponse à ce phénomène, en anticipant un éventuel développement du covoiturage et en se rapprochant de la société autoroutière. Des parkings dédiés au covoiturage sont déjà prévus à proximité des entrées d’autoroutes, mais ne sont pas nécessairement dimensionnés à la hauteur des besoins.

e – LES MODES DE DEPLACEMENTS DOUX

1) En campagne

La commune de Louplande dispose d’un réseau de chemins de promenades et de randonnées (sous forme de boucles interconnectées) qui est un atout de valorisation du territoire. Ce réseau de chemins offre des itinéraires variés (longueur) et des paysages multiples (points de vue sur la campagne), répond à différents usages / enjeux (promenade, randonnée, mise en valeur du patrimoine local, sensibilisation). Ces chemins utilisent principalement des chemins ruraux en terre et sont facilement accessibles (points de départ en centre-bourg) et enfin sont bien entretenus et balisés. Certaines parties de ces chemins de randonnées sont inscrites au PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) ; à savoir les CR34, CR35 et CR37. Voie Longueur (en mètres) Année d’inscription au PDIPR CR34 660 2005 CR35 570 2005 CR37 200 2005 Liste des chemins de Louplande inscrits au PDIPR

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La commune a pour volonté politique de protéger ces parcours de chemins de randonnées :

Il y a aussi une boucle pour vélos, la boucle de la Foucaudière d’une longueur de 20 km. Cette boucle part du parking situé à côté de l’église de Louplande. Les tracés sont composés de chemins de terre ou empierrés ou en enrobé. Cette boucle peut également se faire à pied.

Tracé des chemins de randonnées Ce sont d’agréables parcours campagnards qui permettent la découverte de sites pittoresques. Ces circuits sont des parcours de découverte de la commune et du patrimoine au sens large : historique, culturel et architectural.

2) Dans le bourg

Dans l’ensemble, l’aménagement du bourg prend bien en compte les circulations piétonnes avec : - Un réseau de voies douces (cheminements, venelles…) qui garantit une bonne interconnexion des différents quartiers ; des liaisons faciles et agréables vers le centre bourg et les espaces verts publics - Une volonté de sécuriser et adoucir les circulations (notamment sur les zones de rencontre entre les différents modes)

Exemple de circulation piétonne sécurisée

Il y a ainsi un projet de liaison piétonnière traversant le ruisseau du Tombereau pour relier le lotissement de l’Arche 1 au centre bourg.

f – LE PAVE (Plan de Mise en Accessibilité de la Voirie et des espaces publics)

La loi du 11 février 2005 a été mise en application pour les voiries et espaces publics par le décret 2006-1657 du 21 décembre 2006 et l'arrêté du 15 janvier 2007 qui prévoient que tous les types de handicap (physique, sensoriel, mental, psychique et cognitif) soient pris en compte dans le principe d'accessibilité de ces ouvrages. L'article 2 du décret2006-1657 du 21 décembre 2007 précise que ce plan de mise en accessibilité doit être réalisé avant le 21 décembre 2009 pour toutes les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale.

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94 Cette étude a été réalisée par le bureau d’études Qualiconsult Sécurité en 2013.

« Secteurs à réaménager à court terme Aucune zone n'est en cours de travaux de réfection. Cependant, il est prévu en 2013 l'enfouissement des réseaux de la route de Souligné, le traitement des obstacles à l'accessibilité pourra y être intégré. De plus, nous estimons que les travaux suivants peuvent être réalisés en priorité et dont une grande partie par le service technique de la commune : - déplacements de panneaux (en interne) - remplacements de grilles (en interne) - traitement de la plupart des traversées pour piétons (pododactile / bande rugueuse) - création de places de stationnement adaptées (en interne) Toutes les rues de la ville qui ont été diagnostiqué sont donc concernées. Bien entendu, dans certains cas, ces types de travaux devront être réalisés en même temps que les travaux décrits dans la partie suivante. En effet, il est préférable d'éviter d'effectuer les travaux plusieurs fois si une rue ou un carrefour sera réaménagé dans le futur.

Étude d'aménagement d'ensemble à engager à moyen terme Certains secteurs diagnostiqués cumulent de nombreuses difficultés et en particulier des largeurs de trottoir, des traversés pour piétons et des revêtement de sol; n'en permettant pas la praticabilité sur le secteur à moindre coût. Il s'agira notamment des Rue du Stade (besoin de refaire la structure de la voirie également), Rue de la Suze et de la Rue St Léonard. Ainsi, afin d'assurer l'accessibilité de ces secteurs dans les conditions prévues par la loi, il conviendra de mener une réflexion d'ensemble qui permettra de régler la majeure partie des difficultés rencontrées (reprofilage complet ou création de zones partagées notamment).

Réflexion d'aménagements à long terme : La Route de Souligne présente également des contraintes d'accessibilité dues aux largeurs de trottoirs principalement. De même, le chemin des poules comprend de nombreuses non conformité nécessitant des travaux coûteux et ne représente pas une priorité pour la commune. Ces secteurs pourraient être envisagés dans un troisième temps et donc à plus long terme. Les aménagements sur la Route du Mans devront, quant à eux, faire l'objet d'un projet global en collaboration avec le conseil général de la Sarthe. Il pourrait être prévu d'étendre la mise aux normes sur le reste de la commune. De plus, il y aura lieu de se tenir au courant des mise à jour éventuelles des normes d'accessibilité. La sensibilisation des acteurs de la commune est également un atout pour les travaux / projets futurs.

Réflexion d'aménagements hors programmation (pour mémoire) : Il y aura lieu de réfléchir au traitement du parking « poids lourd » pour l'aménagement de places de stationnement handicapés ou d'étudier la mise en place de stationnements adaptés sur le parking de la bibliothèque. »

3 – LE STATIONNEMENT

La loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové du 24 mars 2014) impose d’établir un inventaire des capacités de stationnement ouvertes au public et des possibilités de mutualisation de ces espaces.

La mutualisation du stationnement peut permettre de :

• favoriser un meilleur équilibre entre l'offre et la demande de stationnement, Il convient de répondre aux besoins des différentes catégories d’usagers : résidents, visiteurs, travailleurs pendulaires, livraisons, personnes handicapées ou à mobilité réduite…. La mutualisation permet de prendre en compte l’alternance des usages, de courte ou longue durée, des places de stationnement en fonction du jour de la semaine ou de l’heure dans la journée. Il s’agit d’améliorer par la mutualisation le taux d’utilisation global, une même place pouvant correspondre à différents usages selon les moments (habitat/activités/loisirs…).

• maîtriser la place de la voiture en ville, Il apparaît que l’usage de la voiture tend à diminuer lorsque le stationnement ne se trouve pas à proximité immédiate du lieu de destination ou de départ. Réduire l’usage de la voiture particulière, et plus généralement réduire la part des véhicules motorisés dans les déplacements, doit permettre à terme d’améliorer les bilans « carbone » ainsi que la qualité de l’air. Cela nécessite toutefois une offre alternative suffisante et attractive (piétonne, cycliste, ou en transport en commun…) afin de faire changer les habitudes.

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95 La question du stationnement doit donc être intégrée dans une approche globale de la mobilité.

• économiser l'espace dédié au stationnement, Le partage des places de stationnement est un des moyens de mieux rentabiliser l’espace aménagé et d’économiser les espaces naturels et agricoles. Réduire le stationnement (notamment le long des voies) peut permettre de donner plus d’espace aux piétons et aux cyclistes, d’aménager des espaces publiques plus attractifs et conviviaux…. Grouper les parcs de stationnement de deux quartiers peut permettre de prévoir des espaces verts plus vastes dans les opérations…

• optimiser les coûts. Les raisons économiques sont a priori attractives, mais les expérimentations montrent la complexité des réalisations concrètes (contraintes réglementaires et difficultés pour trouver un équilibre financier…). Les négociations ne sont pas toujours faciles entre ou avec les promoteurs. Le portage du projet de mutualisation par une collectivité est un facteur clé de la réussite (définition de la norme, tout particulièrement au niveau de l’article 12 du règlement du PLU, organisation et gestion du projet…) Il apparaît nécessaire de faire de la démarche un outil de partage et de participation avec les autres collectivités, les partenaires institutionnels, et la population. De plus le stationnement doit être organisé en concertation avec les exploitants des commerces et services de proximité…

La première étape préalable à la mise en œuvre d’une politique de création ou de mutualisation de stationnement, c’est un diagnostic précis de toutes les places de stationnement déjà existantes, et si possible une évaluation de leur utilisation actuelle. La définition des besoins réels est également essentielle.

Inventaire des parcs de stationnement ouverts au public sur la commune de Louplande :

Cet inventaire concerne l’ensemble des parcs ouverts au public, c’est à dire les surfaces principalement dévolues au stationnement, accessibles librement.

Localisation du parking Nombre de places de stationnement Nombre de places de stationnement vacantes estimées (en moyenne) Parking de la mairie 7 places 50% Parking de l’église 35 places 50% Parking école – bibliothèque 12 places 50% Parking au Sud des équipements 100 places Occupation complète lors sportifs de manifestions sinon partiellement occupé matin et soir les jours d’école Parking du cabinet médical 5 places Aucune les jours d’auscultation Parking du cimetière 10 places Ponctuellement occupé Total 169 places

Pour le co-voiturage, un parking s’est créé naturellement à l’entrée de l’autoroute au lieu-dit « La Terrotière ». La commune possède une offre de stationnement bien adaptée et bien dimensionnée.

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96 f – UN RESEAU ASSOCIATIF DYNAMIQUE

On observe un désir partagé des élus locaux et de la population de se construire une identité. Les associations sont porteuses de nombreuses questions de société. L’offre culturelle est portée par le tissu associatif de Louplande. Les habitants de Louplande disposent d’un panel d’activités possibles au travers de multiples associations (cette liste n’est pas exhaustive) :

Association Président(e) Adresse ACPG (Ancien Combattants Rattachement au canton Prisonniers de Guerre) UNC – AFN (Soldats de France – Monsieur GAUDIN Gérard 12 rue du Stade Anciens d’Afrique du Nord) 72110 LOUPLANDE AINES RURAUX Madame Odette LEDUC 6 impasse des Mimosas COMITE DES FETES Monsieur BOUSSET Bertrand 11 – 13 route de Sablé CYCLOUPLANDAIS Monsieur LEROY Jean-Pierre Les Châtelliers 6 route des Durandières FCPE (Conseil de Parents d’Elèves) Madame DIEUL Suzy 7 rue de Bel Air ATTIRE D’L (Loisirs – Lecture – Monsieur Didier AILLERIE 13 rue des Mésanges Louplande) FOOTBALL Club de Louplande Monsieur Olivier MUSSARD 9 rue des Magnolias GYMNASTIQUE VOLONTAIRE Madame VALFRAMBERT Elisabeth 22 rue des Mésanges LANDE…MER (Chants et musique Monsieur VEILLON Christophe 4 impasse des Colibris celtes et bretonnes) LOUPLANDE DANSE (Cours de danse Monsieur Roger MILSENT 3 rue Marie Bignon « L’Enclos » de salon et de Country) 72 540 LONGNES Monsieur Serge BEAUCERON Le Pré de la Chesnaie Tennis Club de Louplande Madame SERDOT Christelle 32 route du Mans Madame BOULAY Fabienne 17 bis route de la Suze LA BOULE LOUPLANDAISE Madame FONTAINE MORIN 14 rue d’Anjou Laurence 72110 LOUPLANDE

V – LE PROJET COMMUNAL

LES GRANDS PRINCIPES A RESPECTER :

* Code de l’Urbanisme Article L 110 : Dispositions issues de la loi n°2009-967 du 3 août 2009

« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptationà ce changement. »

* Article L 121-1 : Dispositions issues de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 ; Modifié par loi n°2014-366 du 24 mars 2014 - art. 132

« Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;

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97 b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; d) Les besoins en matière de mobilité. 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ; 3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. »

A – LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT POUR L’HABITAT

1 – L’OBJECTIF DEMOGRAPHIQUE COMMUNAL

Les élus souhaitent encourager la croissance, et limiter ainsi les effets du vieillissement de la population et du desserrement des ménages, en classant suffisamment de terrains en zones d’urbanisation à court, moyen et long terme. Pour cela, il devra être tenu compte à la fois des multiples contraintes spatiales du territoire et des aspirations d’une population variée. La poursuite des efforts en matière de parc locatif social, et la mise en place de nouveaux lotissements permettront d’entretenir le dynamisme de la commune. Il est ainsi indispensable pour sa vitalité que Louplande prévoit une offre de logements et de terrains constructibles à la fois suffisante, attractive et variée, parallèlement à la mise en valeur de ses atouts (situation géographique, bonne accessibilité, emplois, équipements, loisirs, cadre paysager, patrimoine remarquable …).

Différentes hypothèses de croissance démographique ont été évoquées. Il convient d’être prudent en matière de prévisions dans ce domaine, car elles sont dépendantes de multiples facteurs économiques et sociaux. La croissance démographique suppose bien-sûr le maintien d’un potentiel d’emplois sur la commune et ses environs afin d’entretenir à la fois le solde migratoire et le solde naturel par l’accueil de jeunes actifs. De plus, le maintien d’une bonne qualité de vie sur la commune (équipements, services, liens sociaux, environnement…) jouera également un rôle important. S’il est difficile d’anticiper les évolutions futures, cette anticipation des tendances futures est nécessaire pour décider des actions à mener et utiliser les outils adéquats du PLU. Une prospective sur le long terme doit également permettre de mettre en œuvre la dynamique nécessaire pour atteindre la vision communale d’un futur souhaitable.

L’idéal pour les années à venir serait une progression régulière et modérée du nombre d’habitants de la commune afin de favoriser leur intégration et de limiter les problèmes en matière d’équipements. Eviter les accélérations trop brutales permettra d’éviter des investissements en équipements qui ne pourraient pas être rentabilisés par le maintien à long terme de leur fréquentation. Il ne faut pas que la commune soit débordée par son succès mais, à l’inverse, il ne serait pas non plus souhaitable qu’il y ait de trop longs temps « morts ». Ainsi, la commune devrait toujours disposer de réserves foncières pour lancer de nouvelles opérations avant de manquer de terrains constructibles.

La commune de Louplande a connu une très forte croissance démographique entre 1975: (769 habitants) et 2011 (1 505 habitants), soit une croissance de 736 habitants en 36 ans (+ 96 % en 36 ans , soit + 1,88 % par an en moyenne). Cette croissance a été due pour 47 % au solde migratoire et pour 53 % au solde naturel. Le recensement effectué en février 2013 a dénombré 1 483 bulletins individuels. La population de Louplande est estimée par l’INSEE au 1er janvier 2016 à 1 504 habitants dont une population municipale de 1 482 habitants et une population comptée à part de 22 personnes.

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

98 La croissance a été ralentie au cours de ces dernières années à cause de la station d’épuration. La commune a du construire une nouvelle lagune. Il n’y a eu que 34 logements autorisés en 10 ans de 2005 à 2014. La lagune étant maintenant en service, la commune pourrait retrouver une croissance plus rapide.

Si la population des ménages continue à croître au même rythme qu'entre 1990 et 2011 (+ 1,18 % par an), elle augmenterait de 15,1 % en 12 ans (2016-2027). Elle atteindrait donc 1 731 habitants en 2026 contre 1 504 en 2016, soit 227 personnes de plus.

Si la population des ménages continue à croître au même rythme qu'entre 2006 et 2011 (+0,78 % par an), elle augmenterait de 9,8 % en 12 ans. Elle atteindrait donc 1 651 habitants en 2026 contre 1 504 en 2016, soit 147 personnes de plus.

Si la population augmentait de 0,91 % par an en moyenne, elle augmenterait de 11,43 % en 12 ans (2016- 2027) et passerait de 1 504 habitants en 2016 à 1 676 habitants en 2027, soit 172 personnes en plus.

2 – DETERMINATION DES BESOINS EN LOGEMENTS

Le desserrement de la population devrait continuer à être important car le nombre moyen d'habitants par résidence principale est encore relativement fort (2,7). Ce nombre moyen d'habitants par résidence principale pourrait descendre à 2,536 en 2027. Pour assurer le desserrement de la population actuelle des ménages ordinaires, il faudrait : (1 504/ 2,536 ) - (1 504 / 2,7 ) = 593 - 557 = 36 logements pour compenser le desserrement

A raison de 2,536 personnes par résidence principale, il faudrait : 172*2,536 = 68 logements pour faire face à l’accroissement de la population.

Pour assurer le renouvellement du parc de logements qui ont plus de 100 ans (144 logements construits avant 1946) avec un taux de 0,2 % par an , il faudrait construire : 144 * 0,2 % = 0,28 logement par an , soit 3 logements en 12 ans pour le renouvellement du parc.

Les besoins en logements de Louplande pour les années 2016-2027 sont donc de : 36 + 68 + 3 = 107 logements, soit environ 8,9 logements par an.

Pour les communes du Réseau urbain, subissant l’influence de l’agglomération mancelle dont fait partie Louplande, le SCOT en cours d’études prévoit un taux de croissance maximal du parc de logements de 1,645 % par an: 601 logements * 21,6 % = 130 logements en 12 ans Afin de ne pas devoir consommer plus de terrain agricole que prévu initialement, les élus de Louplande ont décidé de ne pas retenir le pourcentage de croissance autorisé au plafond. L’objectif démographique de la collectivité est donc compatible avec le SCOT

3 – DETERMINATION DES BESOINS EN SURFACES A URBANISER

► Il faut d’abord essayer de remettre sur le marché le plus grand nombre possible des logements vacants, notamment dans le bourg : c’est le premier gisement qui ne coûte rien à la collectivité puisque les logements vacants sont déjà desservis par tous les équipements. Mais la collectivité a peu de moyens d’action pour inciter les propriétaires privés à remettre leurs logements vacants sur le marché. En 2011, les logements vacants représentent 3,3 % des résidences principales occupées ou non (19 sur 577), contre 5,4 % dans l'ensemble de la Communauté de communes du Val de Sarthe et beaucoup moins que la moyenne Sarthoise (8,3 %). Selon les élus, il resterait 5 logements vacants dont 3 en campagne (2 en travaux et 1 insalubre) et 2 dans le bourg dont les propriétaires sont en maison de retraite. Cela montre l’attractivité de la commune. Il semble difficile de diminuer ce nombre de logements vacants car le taux est très faible. On considère généralement qu’un taux de vacance de moins de 5 % est incompressible. On ne pourra donc pas compter sur la remise sur le marché de logements vacants pour diminuer les besoins en nouveaux logements.

► Les 3 logements du renouvellement urbain seront construits sur les anciennes constructions. Ils ne nécessitent donc aucun terrain. ► Il faut ensuite s’efforcer de privilégier le remplissage des dents creuses dans le tissu urbain (espaces disponibles déjà équipés au sein du bourg). Là aussi cela ne coûte rien à la collectivité puisque les dents creuses sont déjà desservies par tous les équipements.

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99 Là aussi les élus ont étudié finement ces dents creuses pour déterminer les surfaces qui pourraient être bâties dans les 12 ans. Les élus ont étudié les conditions pour que ces « dents creuses » puissent être urbanisables et accessibles (pas de difficulté majeure par rapport aux réseaux) et que les propriétaires soient intéressés pour vendre.

 Il y a : - 3 lots disponibles dans la première tranche du lotissement de l’Arche 2 - 13 lots dans la 2ème tranche du lotissement de l’Arche 2 : - 2,33 hectares en zone UPr qui pourraient accueillir 35 logements dont 7 logements locatifs sociaux près de l’église (densité moyenne de 15 logements à l’hectare, la densité plus forte près de l’église compensant des densités plus faibles ailleurs) . 3+13+35 = 51 logements (près de 50 % dans l’enveloppe urbaine) La moitié des logements serait donc réalisée dans le tissu urbain actuel.

Il reste donc à trouver des terrains pour accueillir 104 – 51 = 53 logements

Sur la base d'une densité moyenne minimale de 17 logements à l’hectare imposée par le SCOT pour les communes du Réseau urbain, voirie et espaces verts inclus, la superficie maximale des zones constructibles nécessaires s'établit comme suit: 53 logements /17 logements/ha = 3,1 hectares maximum à répartir entre 1AUh et 2AUh (Programmation dans le temps)

La consommation d’espace pour les zones urbanisables immédiatement devra être limitée à environ 3,1 ha environ dans le PLU de Louplande.

Le SCoT devrait imposer que 30% des nouvelles constructions soient incluses dans le tissu urbain actuel ; ce pourcentage sera dépassé à Louplande.

4 – LES BESOINS EN TERMES DE DIVERSITE DE L’OFFRE

 Le PLU doit permettre de diversifier les offres en logements et de maintenir ou de renforcer la mixité sociale

Diversité sociale

Les opérations d’habitat devront s’efforcer de prendre en compte les besoins d’une population variée (jeunes actifs, jeunes ménages, mais aussi personnes retraitées, personnes âgées….). L’ensemble des caractéristiques sociales de la commune devra être considéré. Il s’agira notamment de varier la taille des terrains constructibles dans les opérations d’ensemble afin de satisfaire un large panel de population, de prévoir l’insertion d’opérations de locatifs sociaux ou de proposer de l’accession sociale à la propriété.

Le SCOT pourrait demander qu’une partie des logements soient des logements économes en espace et qu’ils consomment moins de 400 m² par logement. Cela peut être des logements individuels sur petites parcelles, ou des logements intermédiaires ou des logements collectifs.

Le SCOT pourrait demander qu’une partie des logements soient des logements aidés, soit des logements locatifs sociaux, soit des logements en accession sociale à la propriété.

La réalisation de logements locatifs « sociaux » et surtout à loyer modéré, au plus près du centre bourg pourrait permettre de consolider les possibilités d’un parcours résidentiel complet sur la commune en répondant aux attentes des jeunes actifs, des ménages modestes et des personnes âgées par exemple. Elle pourrait également permettre l’amélioration du parc ancien, et l’optimisation de l’utilisation des réseaux existants.

Les OAP répartiront les logements sociaux entre les grandes opérations d’urbanisation.

Etalement dans le temps Il faudra assurer l’étalement de la consommation de ces terrains dans le temps: d’où l’intérêt de bien répartir entre zones à court terme (1AUh) et zones à long terme (2AUh) ne pouvant être ouvertes à l’urbanisation que par une modification du PLU décidée par le Conseil Municipal. Diversification spatiale

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100 Les élus ont souhaité classer en zone UPr et 1AUh les terrains imbriqués dans le tissu bâti, que ce soit au Nord ou au Sud du bourg.

Les élus ont préféré classer en 1AUh la zone de la Claie et celle située à l’Ouest de la rue de Bel Air et en 2AUh celle située au Sud des Chatelliers car ils pensaient que cette dernière serait moins rapidement disponible.

B – LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT POUR LES ACTIVITES

1 – DISPOSER DE MOYENS D’ACCUEIL ET DE DEVELOPPEMENT

Les élus ont souhaité que le PLU soit l’occasion de conforter l’activité économique sur la commune dans la limite de ses possibilités réglementaires bien-sûr… les facteurs conjoncturels étant essentiels.

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101  Maintenir sur place les entreprises existantes Il s’agit de donner à chaque entreprise communale la possibilité de se développer, quelle que soit sa localisation sur le territoire communal. En effet, certaines entreprises, notamment artisanales, sont installées en dehors des zones d’activités à proprement parler. D’un autre côté, les zones d’activités aménagées par la collectivité doivent permettre les extensions d’une entreprise qu’elle accueille déjà ou son transfert depuis un autre site. Poursuivre le remplissage des zones d’activités déjà en place doit permettre de rentabiliser au mieux les investissements publics réalisés. La zone AUa doit permettre l’extension de 2 entreprises existantes, le garage et Léveillé

 Permettre l’accueil de nouvelles activités Il est également souhaitable pour une commune d’avoir, comme en matière d’habitat, une réserve de terrains disponibles pour pouvoir attirer de nouvelles entreprises. Il devrait rester 1 ou 2 terrains disponibles au centre de la zone AUa pour accueillir de nouvelles activités. Cette zone AUa est beaucoup plus réduite que ne l’était la zone NAz dans le POS.

Pour les activités, le SCOT propose de « Renforcer le commerce de proximité et le tissu artisanal alimentaire et de petite production dans les bourgs. »

 Mettre l’accent sur la qualité des aménagements Il est apparu nécessaire de porter une attention particulière à la qualité et à l’intégration des zones d’activités. L’article L 121-1 préconise la limitation de l’utilisation de l’espace mais également la prévision d’espaces constructibles suffisants pour accueillir des activités économiques. Dans son projet, la commune reprend certaines préoccupations de la Chambre des Métiers : « L’artisanat participe à la dynamique économique locale et au maintien de la population. Il est donc important de tenir compte des besoins que les entreprises artisanales peuvent exprimer en termes de développement, de modernisation, de transfert ou d’implantation de locaux d’activité. Pour ce qui concerne les entreprises déjà existantes, situées en zone naturelle ou en zone d’activité, il est donc apparu souhaitable que le règlement leur permette de poursuivre un développement sur site. L’existence d’une zone d’activité répond le plus souvent aux besoins exprimés en matière de création d’entreprise. »

 Soutenir l’activité agricole L’agriculture est une activité économiquement importante à l’échelle locale. La commune a souhaité que le PLU permettre le développement des exploitations agricoles. Le maintien d’une activité agricole est essentiel pour la commune, dont le territoire est en grande majorité rural.

2 – LES MOYENS DU PLU POUR ENCOURAGER LE DYNAMISME ECONOMIQUE

Il est apparu souhaitable que le règlement du PLU permettre l’extension de toutes les activités existantes dans toute la commune, sous certaines conditions visant notamment à limiter les nuisances au voisinage.

 Le PLU délimite une zone urbaine spécifique, réservée aux activités: La zone UA située à l’entrée Est du bourg au Sud de la RD 309 sur 3,9hectares. Elle est plus vaste que la zone UZ du POS car elle intègre tous les bâtiments construits, dont certains en zone NAz du POS

 Le PLU délimite une zone à urbaniser réservée aux activités : La zone AUa située à l’entrée Est du bourg au Sud de la RD 309 s’étend sur 2,2 hectares. La forme de la zone AUa a été revue pour moins pénaliser l’exploitation agricole du reste de la parcelle.

Le PLU délimite des secteurs spécifiques en campagne, les secteurs Aa. Il y en a 4 au total sur 2hectares. En effet la loi ALUR et LAAAF ont organisé les possibilités d’extension mesurée des habitations existantes en campagne. Par contre rien n’était prévu pour les activités existantes. Celles-ci ont donc été repérées par les élus qui ont délimité des secteurs où l’extension des activités est possible.

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102

C – LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT POUR LES EQUIPEMENTS

Les élus ont réfléchi à l’extension du complexe sportif. Celui-ci comprend un terrain de football homologué orienté Nord Sud, un petit terrain d’entrainement orienté Est Ouest qui n’est pas aux normes, des tribunes vestiaires et un terrain de tennis. Les élus souhaitaient pouvoir mettre aux normes le terrain d’entrainement, construire une salle multi activités, un city stade. Ils ont donc réfléchi lors de l’élaboration du PLU aux possibilités d’aménagement du complexe sportif.

L’une des solutions était de prolonger le terrain d’entrainement actuel vers l’Est en mordant sur la zone agricole, ce qui présentait l’avantage de dégager davantage de terrain au Nord des vestiaires pour y implanter la salle multi activités.

A la demande pressante de l’Etat et de la Chambre d’Agriculture de ne pas empiéter sur la zone agricole et donc de ne pas amputer la parcelle 252, les élus ont décidé d’implanter le terrain d’entrainement au Nord du terrain actuel en l’orientant Nord Sud. Cela laisse moins de délaissés. La réflexion sur la localisation de la salle multi activités n’a pas permis d’aboutir à un consensus. Il serait financièrement intéressant de la mettre en contiguïté des vestiaires actuels pour mutualiser ces équipements. Mais cela rapprocherait cette salle du futur lotissement de la Claie.

Il fallait aussi laisser beaucoup de terrains disponibles pour le stationnement, notamment lors de grandes manifestations sportives. Il est prévu de réorganiser le parking existant en aménageant un rond-point urbain à l’intersection de la route de Souligné, de la rue du stade et de l’entrée du parking. Il fallait aussi laisser beaucoup de terrains disponibles pour les grandes manifestations culturelles et sociales (fête du village, bric à brac…) qui pour l’instant occupent pleinement le site

La zone UE (Urbaine Equipements) a presque la même surface que la zone 2 ND du centre bourg du POS (4,2 hectares contre 4,3) mais elle a une forme moins rectangulaire et surtout elle n’impacte plus la zone agricole.

Des secteurs NL ont été créés en campagne pour permettre le développement des équipements de loisirs existants (étangs de pèche et centres équestres) sur 22,3 hectares

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103 D – LES OBJECTIFS DE MAINTIEN D’UNE AGRICULTURE DYNAMIQUE

Il est important de considérer l’agriculture comme une véritable activité économique, essentielle à l’identité rurale du territoire communal :

Les élus ont voulu maintenir une agriculture dynamique :  en protégeant les sièges d’exploitations pérennes : les élus ont repéré les sièges d’exploitation agricole et étudié leur pérennité : 11 exploitations pérennes et 3 exploitations en semi-retraite;  en permettant le développement des exploitations agricoles existantes au sein de zones spécifiquement réservées (zones A), et gêner le moins possible l’activité agricole lors des extensions urbaines ;  en donnant aux agriculteurs la possibilité de se moderniser et d’adapter leurs installations en fonction de la conjoncture et des réglementations ;  en encourageant les circuits courts (restauration scolaire…) ;  en préservant au maximum l’activité agricole des conflits de voisinage (ne pas mettre en place de zone constructible en campagne) ;  en ne permettant pas de changement d’affectation pour les constructions existantes qui ne sont pas à usage d’habitation  en délimitant des secteurs Aa spécifiques, relativement réduits, pour permettre l’évolution des constructions existantes à usage d’activités non liées à un siège agricole  en ne permettant en zone agricole qu’une extension modérée (30 %) de la partie habitation et une limitation et un regroupement des annexes à proximité de l’habitation pour limiter la gêne à l’activité agricole.  en encourageant une bonne intégration paysagère des bâtiments agricoles.

E – LES OBJECTIFS DE PROTECTION DES MILIEUX NATURELS

1 – LES ZONES NATURA 2000 ET LES ZNIEFF

Sur le territoire communal de Louplande, aucune protection réglementaire (Natura 2000, arrêté de biotope, réserve naturelle, Zone de Protection Spéciale,…) n’est recensée. La zone Natura 2000 la plus proche des limites communales est celle du site FR5202003 « Bocage à osmoderma eremita entre Sillé-le-Guillaume et Grande-Gharnie», à plus de 17 km, du centre-bourg de Louplande. On notera également qu’aucune ZNIEFF n’est identifiée sur la commune de Louplande.

Compte tenu de la composition de ces sites Natura 2000 et de leur éloignement par rapport aux sites d’urbanisation future définis au PLU, l’Etat a considéré qu’aucun impact lié à l’aménagement n’était à craindre sur les habitats et les espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation de ces sites (décret n°2010-365 du 09 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences NATURA 2000). Il n’a donc pas demandé que le PLU soit soumis à l’avis de l’Autorité Environnementale.

2 –LES ZONES HUMIDES FONCTIONNELLES

Conformément à la disposition 8A-1 du SDAGE Loire Bretagne, qui sera certainement reprise au SAGE Sarthe Aval, la pré-localisation de zones humides réalisée par la DREAL a été affinée sur le territoire de Louplande par une commission locale. Les zones humides potentielles situées le long des ruisseaux constituent des zones humides fonctionnelles repérées sur le document graphique et classées en zone naturelle protégée totalement inconstructible. La présence d’une zone humide fonctionnelle renvoie au respect des dispositions L 214-1 à L 214-6 du Code de l’environnement. Des mesures compensatoires seront demandées en cas de projet impactant tout ou partie d’une zone humide fonctionnelle. Les autres zones humides situées en zone agricole ont été repérées sur le document graphique. La localisation des zones humides est reprise dans les documents graphiques du PLU.

Aucun projet d’urbanisation ne viendra impacter les zones humides fonctionnelles. La seule zone humide identifiée autour de la mare dans la zone AUa du PLU sera protégée. Les autres zones humides n’ont pas vocation à être détruites par leur classement en zone naturelle ou agricole. La compatibilité avec le SDAGE Loire –Bretagne est donc assurée.

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104 3 – LES ZONES NATURELLES

« Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels. Des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la condition qu'elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages ».

Les motifs de classement en zone naturelle sont donc multiples : les zones humides, les prairies, les boisements, les ripisylves sont autant d’éléments biologiques d’intérêt écologique à protéger ou à restaurer pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement : identification des trames vertes et bleues (TVB).

F – LES CHOIX DU P.A.D.D. AU REGARD DU DIAGNOSTIC

UN PADD… UN PROJET QUI REPOSE SUR TROIS PILIERS

Axe 1 : Une croissance Axe 2 : Améliorer le Axe 3 : Protéger et maitrisée de la cadre de vie des valoriser le cadre

population et des Louplandais environnemental activités

Accueillir et maitriser Maintenir et Protéger et valoriser la croissance urbaine développer les le paysage équipements

Permettre une bonne Améliorer les Préserver les éléments mixité urbaine et déplacements identitaires paysagers sociale et patrimoniaux Limiter l’impact du

Maintenir et développement Prendre en compte développer les urbain les risques activités Promouvoir un économiques Maintenir une développement agriculture durable dynamique et protéger les espaces agricoles

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105 VI – LA TRADUCTION REGLEMENTAIRE

A – UN ZONAGE EQUILIBRE

Le projet de PLU doit permettre : => une répartition spatiale pertinente des territoires naturels à préserver pour leur qualité ou leur productivité économique, des espaces naturels en voie de mutation vers une urbanisation et des sites urbains. => une traduction dans chacun des articles du règlement des volontés de protection, de mise en valeur, de reconquête ou d’aménagement de ces espaces.

Zone Vocation Description UC Zone Urbaine centrale Zone urbaine ancienne du centre-bourg, dont le périmètre correspond à l’ensemble des maisons à l’alignement ou accolées. Sa vocation est mixte : habitat, activités artisanales, commerciales et tertiaires compatibles avec l’habitat, équipements d’intérêt général. UP Zone Urbaine Zone urbaine correspondant aux quartiers d’extension contemporaine de la périphérique commune où l’habitat pavillonnaire est dominant. Sa vocation est mixte : habitat, activités artisanales, commerciales et tertiaires compatibles avec l’habitat, équipements d’intérêt général. UPr Zone Urbaine Zone urbaine libre de toute construction comprise dans l’enveloppe urbaine. Sa périphérique vocation est mixte : habitat, activités artisanales, commerciales et tertiaires renouvellement urbain compatibles avec l’habitat, équipements d’intérêt général. UPa Zone Urbaine Zone urbaine correspondant aux quartiers d’extension contemporaine de la périphérique avec commune où l’habitat pavillonnaire est dominant. Cette zone est non desservie assainissement autonome par le réseau d’assainissement collectif. UA Zone Urbaine activités Zone urbaine dédiée aux activités artisanales, tertiaires et commerciales pouvant provoquer des nuisances particulières. 1AUh Zone d’urbanisation Zones à urbaniser à court terme, ouvertes à l’urbanisation dès l’approbation du groupée pour l’habitat PLU. L’aménagement de ces zones devra respecter les orientations d’aménagement et de programmation. Les zones 1AUh ont une vocation résidentielle et une fois aménagées deviendront des zones UP. 2AUh Zone d’urbanisation Zone insuffisamment desservie ou non desservie par les équipements publics et future pour l’habitat constituant une réserve foncière à long terme sur laquelle un développement ultérieur est envisagé. L’ouverture à l’urbanisation de cette zone est conditionnée par une modification du PLU. La zone 2AUh est à vocation d’habitat. AUa Zone d’urbanisation Zone à urbaniser à court terme pour les activités. L’aménagement de cette zone groupée pour les activités devra respecter les orientations d’aménagement et de programmation. La zone AUa a une vocation d’accueil d’activités et une fois aménagée deviendra une zones UA. A Zone réservée à l’activité Espaces agricoles à préserver. Dans la zone agricole les constructions nouvelles agricole sont interdites mais l’extension mesurée des constructions existantes et la construction d’annexes dissociées y sont autorisées. Aa Secteur de la Zone Secteur de la zone agricole dédié aux activités artisanales, tertiaires et agricole réservé au commerciales dont on permet l’extension. développement des activités existantes N Zone naturelle Dans la zone Naturelle les constructions nouvelles sont interdites mais l’extension mesurée des constructions existantes et la construction d’annexes dissociées y sont autorisées. NL Zone naturelle destinées Secteur de la zone naturelle destinés à accueillir des constructions liées aux aux équipements de équipements de sports, tourisme et loisirs. sports, tourisme et loisirs. Np Zone naturelle protégée Zone naturelle protégée en raison de la qualité des biotopes, des sites ou pour les sites et paysages comportant des risques et des nuisances (le long des ruisseaux et les bois).

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106 1 – LES ZONES URBAINES

Les zones urbaines sont des zones déjà équipées ou devant être équipées dans les 10 années à venir (durée de vie théorique du PLU). Ce niveau d'équipement (desserte par le réseau collectif d'assainissement, trottoirs, éclairage public....) permet aux zones urbaines d'être constructibles immédiatement au coup par coup.

Plusieurs types de zones urbaines sont distinguées au PLU, selon leur fonction, leur densité urbaine et leur utilisation souhaitée.

Ces zones correspondent à des formes urbaines différentes sur lesquelles les règles d’implantation et les fonctions ne peuvent être les mêmes. L’urbanisation au coup par coup en zone urbaine permet de combler « les dents creuses » du tissu bâti. La loi SRU incite les communes à densifier au maximum le bâti existant et à s’étendre de façon modérée aux dépens du milieu rural. Quelques constructions au coup par coup pourraient ainsi prendre place dans le tissu urbain actuel. Ce type d’urbanisation ne nécessite pas l’intervention de la collectivité. Il ne présente pas de risque pour la commune, la zone étant déjà équipée ou sur le point d’être équipée.

a – LA ZONE URBAINE CENTRALE (UC)

La zone UC couvre près de 6 hectares : elle correspond au centre bourg ancien où les bâtiments sont implantés de façon relativement dense, souvent à l'alignement de la voie, et sur des terrains plutôt petits.

La vocation de la zone UC est de recevoir toutes les constructions et installations correspondant à la vie active d’un bourg : habitations, équipements collectifs, commerces et services, activités non nuisantes.

Cette zone est centrée autour de l’église et s’étire de part et d’autre de la route du Mans. La zone urbaine centrale a été délimitée en fonction de la densité des constructions et de leur implantation à l’alignement de la voie. Elle reprend les limites de la zone UA du POS.

En zone urbaine centrale nous retrouvons une part importante du tissu économique de proximité (commerces et services) ainsi que les équipements administratifs tels que la mairie.

Le centre ancien étant entièrement desservi par les réseaux, le raccordement à tous les réseaux, et notamment au réseau d’assainissement, est obligatoire pour toutes les nouvelles constructions.

Les élus ont fait le choix de soumettre l’ensemble des bâtiments de la zone centrale au permis de démolir obligatoire afin de préserver au maximum le caractère actuel du centre bourg.

L’objectif de l’orientation 2 du PADD est axé sur la capacité de la commune « à maintenir et développer les équipements».

LA ZONE URBAINE CENTRALE DE LOUPLANDE

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107 b – LA ZONE URBAINE PERIPHERIQUE (UP)

La zone UP comprend les extensions plus récentes du bourg de Louplande et correspond aux secteurs bâtis moins denses, et notamment aux lotissements pavillonnaires autour du centre historique de Louplande. La zone UP peut recouvrir également des terrains encore libres mais équipés ou devant être équipés prochainement par la commune.

Les zones UP se sont développées autour de la zone urbaine centrale. La zone UP est mixte puisqu’elle comprend de l’habitat, des services et activités et des équipements compatibles avec le caractère résidentiel de la zone. Cette zone se caractérise également par une forte présence du végétal. La zone urbaine périphérique est plus ou moins remplie. Elle est normalement entièrement desservie par les réseaux, et notamment par le réseau d’assainissement.

Dans cette zone urbaine périphérique, on peut distinguer des zones UPa et UPr. Les zones UPa correspondent aux quartiers d’extension récente de la commune qui ne sont pas desservis par le réseau d’assainissement collectif. Les zones UPr sont des zones urbaines d’une certaine taille, libres de toute construction et comprises dans l’enveloppe urbaine. Sa vocation est mixte : habitat, activités artisanales, commerciales et tertiaires compatibles avec l’habitat, équipements d’intérêt général. L’aménagement de cette zone devrait ne rien coûter à la collectivité car elle est déjà desservie par les réseaux et est dans un contexte urbain. Les zones UP ont une superficie totale de 38,5hectares. Les zones UPa ont une superficie d’environ 1,2 hectare. Elles concernent les terrains situés au Sud du lieu-dit « Les Châtelliers » ainsi qu’un terrain situé au Sud-Ouest du lotissement « L’Arche I ». Il y a 5 zones UPr qui ont une superficie totale de 2,3 hectares dans l’enveloppe urbaine de Louplande.

Exemple d’un lotissement de Louplande

La zone urbaine périphérique comprend l’école, la bibliothèque et la salle communale.

Salle communale - Bibliothèque – école de Louplande

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108 LA ZONE « UPr » SITUEE A L’OUEST DES EQUIPEMENTS SPORTIFS

Thème Contraintes à minimiser Potentiels à exploiter Gestion de l’eau Terrain non desservi par le Bonne desserte par le réseau d’adduction réseau d’assainissement. d’eau potable. Gestion des La voie communale n° 8 n’a pas Zone en enclave entre le lotissement de Bel déplacements le gabarit d’une rue Air et la zone d’équipements sportifs. Garder une capacité de Accès rapide à l’école. stationnement suffisante pour les grandes manifestations qui ont lieu sur le terrain des sports Impact agricole Terrain enclavé. Terrain qui n’est plus exploité. Biodiversité, Aucune végétation sur le terrain. paysage et patrimoine Environnement La parcelle a une forme Nord Protection de la zone par rapport aux vents climatique Sud qui ne facilite pas d’Ouest par les constructions du lotissement l’orientation des constructions de Bel Air. vers le Sud.

Conception & cartographie : X. DEWAILLY Bureau d’études Vue sur la zone Source : X. DEWAILLY Bureau d’études

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109 LES ZONES « UPr » SITUEES PRES DE L’EGLISE

Thème Contraintes à minimiser Potentiels à exploiter Gestion de l’eau Bonne desserte par le réseau d’adduction d’eau potable. Terrain desservi par le réseau d’assainissement. Gestion des Prévoir un accès par la Zone en enclave en déplacements route de Souligné car la plein cœur du bourg. maison située parcelle n°29 Proximité des est une ruine (voir commerces et services. photographie). Accès rapide à l’école. Impact agricole Terrains enclavés. Terrains qui ne sont plus exploités. Biodiversité, Aucune végétation sur paysage et le terrain. patrimoine Environnement La parcelle a une forme Protection des zones climatique Nord Sud qui ne facilite pas par rapport aux vents Conception & cartographie : X. DEWAILLY Bureau d’études l’orientation des d’Ouest par les futures

constructions vers le Sud. constructions du lotissement de l’Arche 2.

Maison en ruine située parcelle n°29 Source : X. DEWAILLY Bureau d’études

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110 LA ZONE « UPr » SITUEE AU SUD DU BOURG (ancien horticulteur)

Thème Contraintes à Potentiels à exploiter minimiser Gestion de l’eau Bonne desserte par le réseau d’adduction en eau potable. Terrain desservi par le réseau d’assainissement. Gestion des Zone enclavée dans la zone urbaine périphérique de déplacements Louplande. Remplissage d’une dent creuse dans bourg. Accès à la zone par la rue du Buisson ou la route de la Suze. Impact agricole Terrain qui n’est plus exploité par l’activité agricole.

Biodiversité, Pas de milieu naturel patrimonial sur la parcelle. paysage et patrimoine Environnement Protection de la zone par rapport aux vents d’Ouest par climatique les constructions des lotissements voisins.

Conception & cartographie : X. DEWAILLY Bureau d’études Vue sur la zone UPr (ancien terrain de l’horticulteur) Source : X. DEWAILLY Bureau d’études

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111

LA ZONE « UPr » SITUEE A l’EST DU RUISSEAU DU TOMBEREAU

Thème Contraintes à Potentiels à exploiter minimiser Gestion de Bonne desserte par le réseau d’adduction en l’eau eau potable. Terrain desservi par le réseau d’assainissement. Gestion des Accès sur la RD à Zone enclavée dans la zone urbaine déplacements sécuriser lors de périphérique de Louplande et en limite des l’aménagement espaces boisés du long du ruisseau du urbain de cette route Tombereau. Remplissage d’une dent creuse dans bourg. Accès à la zone par la route de la Suze. Impact agricole Terrain non exploité par l’activité agricole.

Biodiversité, Essayer de préserver si possible la végétation paysage et existante. patrimoine Environnement Protection de la zone par rapport aux vents climatique d’Ouest par les espaces boisés.

Conception & cartographie : X. DEWAILLY Bureau d’études

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112

c – LA ZONE URBAINE ACTIVITES (UA)

Les zones UA sont destinées à l’accueil d’activités économiques de toute nature, des lors que celles-ci ne présentent pas d’incompatibilité manifeste avec la présence de tiers dans le voisinage immédiat. 1 zone UA a été retenue au projet de PLU. La zone UA comprend plusieurs activités : électricien GARREAU, Dream Machine, un maçon, un garage / station service, l’entreprise Anjou Maine Céréales et l’établissement LEVEILLE SA (entreprise agricole). Cette ancienne zone déjà existante dans le POS a été tel quel car tous les terrains sont réellement utilisés par les entreprises. Les entreprises en place pourront ainsi continuer leur activité.

Dans la zone d’activités, aucune construction autre que liée et nécessaire à l’activité économique ne sera autorisée. Le logement de fonction éventuellement créé devra être intégré dans le volume du bâtiment de l’entreprise, l’objectif étant d’éviter la construction de logements dissociés de l’entreprise et une possibilité de revente à un tiers en cas de cessation d’activité.

L’enjeu est donc de soutenir les activités existantes et à venir pour garantir un essor économique à l’échelle de la commune et de l’intercommunalité (le développement économique sera de la compétence de la Communauté de communes à partir de janvier 2017). L’objectif de l’orientation 1 du PADD est axé sur « maintenir et développer les activités économiques». La zone UA a une superficie d’environ 3,9 hectares dans le PLU.

La zone d’activités de Louplande

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d – LA ZONE URBAINE EQUIPEMENTS (UE)

La zone UE englobe l’ensemble des emprises affectées à la pratique des sports et loisirs. Plus largement, elle délimite la surface du terrain de football, des tennis et des vestiaires. Cette zone a été diminuée par rapport au POS sur la partie Est mais a été agrandie pour ajouter la partie sud comprenant actuellement le parking et le PAV. Une partie de la zone est déjà réalisée (terrain de football, tennis, vestiaires, …).

Les règles d’urbanisme autorisent exclusivement les occupations et utilisations du sol compatibles avec la vocation de la zone. Les élus souhaitent avoir la possibilité daménager à terme dans cette zone un deuxième terrain de football aux normes, une salle multi activités, un citystade…. La zone UE s’étend sur 4,2 hectares.

La zone d’équipements sportifs Le terrain de football

2 – LES ZONES A URBANISER

a – LES ZONES A URBANISER POUR LES ACTIVITES (AUa)

Il y a une zone à urbaniser pour l’accueil d’activités. En effet la commune a souhaité conserver une partie de l’ancienne zone NAz du POS qui étaient déjà en partie occupée par les activités Anjou Maine Céréales et une extension des bâtiments de l’entreprise LEVEILLE. Cette zone a été redélimitée avec l’agriculteur exploitant afin de minimiser l’impact de cette zone AUa sur l’activité agricole.

Les élus ont indiqué que deux entreprises actuelles (le garage et l’entreprise LEVEILLE, entreprise de travaux agricoles), ont des projets d’agrandissement.

La zone AUa s’étend sur 2,2 hectares.

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114 Vue de la zone UA à gauche et AUa à droite en rentrant par la rue de la Molière

b – LES ZONES URBANISABLES IMMEDIATEMENT POUR L’HABITAT (1AUh)

Les zones à urbaniser peuvent se répartirent entre des zones urbanisables pour l’habitat immédiatement sous forme d’opérations d’ensemble (zones 1AUh) et des zones urbanisables pour l’habitat à plus long terme, après modification du PLU (zone 2AUh).

Les opérations groupées permettront de prendre en compte la diversité des souhaits de la population en matière d’habitat et de permettre à chacun l’accès au logement correspondant à ses besoins. De plus, il faut penser à un développement harmonieux et progressif, en continuité des zones déjà urbanisées.

Les deux enveloppes constructibles identifiées sont situées au lieu-dit « La Claie » et à l’Ouest du lotissement de « Bel Air ». Ces zones sont toutes insérées à proximité du tissu bâti. Ces zones permettent d’arrondir le bourg. Toutes les zones offrent suffisamment de foncier pour satisfaire le scénario de développement résidentiel.

Les constructions seront autorisées lors de la réalisation d’opérations d’aménagement d’ensemble en respectant les orientations d’aménagement et de programmation. Des objectifs de densité minimale (15 logements à l’hectare) devront être respectés ; la production de logements devra être diversifiée.

Dans les zones 1AUh (A Urbaniser pour l’habitat), sont seules autorisées les opérations groupées à condition qu’elles respectent les Orientations d’Aménagement et de Programmation et que l’aménageur prenne en charge la viabilité interne de l’opération. Elles peuvent se réaliser sous forme de lotissement (vente de terrains à bâtir) ou de groupe d’habitation (vente de terrains bâtis). Ces derniers donnent une image urbaine supérieure, par l’unité des formes et des matériaux. Dans le cas d’un lotissement, il y a trois solutions : - soit la commune propose elle-même des terrains à bâtir, - soit un lotisseur professionnel achète, viabilise et vend des terrains. - soit encore, les travaux sont réalisés par le propriétaire des terrains. Il peut être intéressant pour la commune de s’investir dans une politique communale de lotissement afin d’avoir toujours des terrains à proposer au fur et à mesure des besoins. Un lotissement communal permet également de maîtriser le rythme de l’urbanisation lorsque l’attractivité est trop forte, et d’être sûr de la qualité des équipements.

Les lotissements permettent de rentabiliser et d'organiser au maximum l'espace disponible pour l'habitat mais ce type d'urbanisation a parfois aujourd’hui tendance à repousser une certaine clientèle. Toutefois la mise en place d'écrans végétaux, pour créer de petites unités urbaines, peut être un élément important de la qualité du cadre de vie. Il est ainsi souhaitable de garder au maximum la végétation existante et de l’intégrer dans le plan masse des lotissements.

Les élus ont souhaité privilégier les zones d’extensions sous forme d’opérations d’ensemble et ils ont fait le tour du bourg pour déterminer les zones d’extension. Les élus ont également décidé de prendre en main l’urbanisation de la commune. Les élus ont préféré rentabiliser les dents creuses dans le bourg et arrondir le bourg au Nord.

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115 Les secteurs 1AUh sont donc les suivants :

• La zone 1AUh située au lieu-dit « La Claie », est destinée à recevoir des constructions sur une superficie de 6 827 m². Cette zone était en partie classée en zone UE et en partie en zone NAa du POS. Les élus ont souhaité reclasser en zone agricole l’ensemble de la parcelle 252 (bel ilot d’exploitation de plusieurs hectares, inscrit à la PAC). Cette zone se situe dans le prolongement du lotissement de « La Claie » est actuellement en verger. Cette zone est idéalement placée pour permettre de nouvelles constructions près du centre bourg.

• La zone 1AUh située à l’Ouest du lotissement de « Bel Air » est destinée à recevoir des constructions individuelles et intermédiaires sur une surface de 16 112 m². Cette zone était classée en zone NAa du POS qui avait commencé à être remplie par le lotissement de « Bel Air ».

Cette zone devra accueillir au moins 5 logements locatifs sociaux

Des orientations d'aménagement et de programmation ont été définies sur ces secteurs 1AUh ; elles donnent des principes d'accès et d'organisation pour chaque secteur (morphologies urbaines, marges de recul et espaces à paysager), principes avec lesquels les futurs projets devront être compatibles.

Un minimum de 15 logements à l’hectare devra donc être respecté dans l’ensemble des zones à urbaniser. La programmation de logements est établie en ce sens. Les commerces, équipements, services sont admis en zone 1AUh dans la mesure où ils s’inscrivent en harmonie avec l’environnement urbain et ne génèrent pas de nuisances incompatibles avec la présence de tiers. La ventilation de logements répond aux objectifs de mixité sociale exprimés au Code et déclinés au projet d’aménagement et de développement durables.

Les zones 1AUh s’étendent sur une surface de 2,3 hectares. Elles sont immédiatement constructibles.

Justification des surfaces classées en zone 1AUh Une surface minimale de 3,1 ha a été calculée comme devant être classée en zone d’urbanisation pour l’habitat afin que la commune puisse atteindre ses objectifs de croissance démographique avec une densité de 17 logements à l’hectare. La superficie de 2,3 hectares mise en zone d’urbanisation à court et moyen terme incitera les élus à ne pas gaspiller de terrains et à densifier leur urbanisation. Les règlements graphique et écrit encouragent la densification urbaine en mettant en place ces zones 1AUh qui permettront un remplissage cohérent des espaces laissés libres par l'urbanisation passée tout en restant à l’intérieur d’une enveloppe globale qui ne s’étend pas (gestion économe de l'espace).

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116 LA ZONE « 1AUh » SITUEE AU LIEU-DIT « LA CLAIE »

Thème Contraintes à Potentiels à exploiter minimiser Gestion de l’eau Bonne desserte par le réseau d’adduction d’eau potable et par le réseau d’assainissement. Gestion des Il faudra que le Zone accolée au Nord du lotissement de la Claie. déplacements projet prévoie la Accès automobile par la rue de la Claie. desserte de la Proximité immédiate des équipements sportifs. partie Nord de la Liaison pour aller à l’école au moins pour les piétons parcelle 152 en passant par la parcelle 188 Impact agricole Terrain proche des équipements sportifs. Terrain non utilisé par une exploitation agricole (verger). Biodiversité, Pas de milieu naturel patrimonial sur la parcelle. paysage et patrimoine Environnement La parcelle n’a pas Protection de la zone par rapport aux vents d’Ouest par climatique une forme le lotissement de Bel Air. facilitant l’orientation Nord Sud des parcelles

Vue sur la zone 1AUh de « La Claie »

Source : Impact et Environnement

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LA ZONE « 1AUh» SITUEE A L’OUEST DU LOTISSEMENT DE « BEL AIR »

Thème Contraintes à minimiser Potentiels à exploiter Gestion de l’eau Terrain non desservi par le réseau Bonne desserte par le réseau d’adduction d’eau potable. d’assainissement . Gestion des Zone enclavée entre le lotissement de Bel Air et la RD 212. déplacements Accès par la RD 212, la rue de Bel Air ou par le chemin rural n°75. Impact agricole Biodiversité, Essayer de préserver si possible la végétation existante. paysage et patrimoine Environnement Pas de protection de la zone par La parcelle peut en partie faciliter l’orientation Nord Sud climatique rapport aux vents d’Ouest. des parcelles.

Conception & cartographie : X. DEWAILLY Bureau d’études Vue sur la zone : Source : X. DEWAILLY Bureau d’études

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118 c – LES ZONES URBANISABLES A LONG TERME POUR L’HABITAT (2AUh)

Ce classement permet de donner à la commune le Droit de Préemption Urbain et lui permet donc de se constituer des réserves foncières au fur et à mesure des mutations. Une zone 2AUh a été délimitée au Nord-Est du bourg au sud du lieu-dit « Les Châtelliers ». Cette zone 2 AUh a une superficie de 0,8 hectares. Elle ne pourra être ouverte à l’urbanisation que par une modification ou une révision du PLU après enquête publique et devra respecter les Orientations d’Aménagement et de Programmation.

Le Conseil Municipal a décidé de laisser classer en zone 2AUh la partie sud au niveau du lieu-dit « Les Châtelliers ». Ce choix a été fait pour éviter qu’un lotisseur privé ne vienne urbaniser trop rapidement cette zone de 8 226 m². Ce choix permettra de répartir l’ensemble des constructions dans la durée. La zone 2AUh s’étend sur une surface de 0,8 hectares. Elle ne sera constructible après modification du PLU et passage en 1AUh.

d – L’INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES DANS LES ZONES UPr, 1AUh et 2AUh Cet inventaire a été réalisé en septembre 2015 par le Bureau d’études Impact et Environnement situé à Baucouzé.

TOPOGRAPHIE Zone 1 : 16 180 m2 : Cette zone est située au Nord-Ouest du bourg de Louplande. La pente observée au Nord de la parcelle étudiée est quasi-nulle et orientée vers le Sud-Ouest (pente de l’ordre de 0,5%). On observe une légère dépression au sein de la parcelle 67. Zone 2 : 7 961 m2 : Située au Nord du bourg, cette zone possède un relief quasi-nul avec des pentes inférieures à 0,5%. A noter la présence d’une légère dépression au sein de la parcelle 214 probablement dû à un déblaiement / remblaiement ancien. Zone 3 : 5 320 m2 : Cette troisième zone se situe à l’Ouest du terrain de football de la commune. Ce terrain est plat sur son ensemble. Zone 4 : 6 881 m2 : Située à l’Est du complexe sportif, cette zone possède un relief orientée vers le Sud de l’ordre de 1 à 2% au travers du terrain étudié. Zone 5 : 21 707 m2 : Cette zone est située à l’Est du bourg de Louplande. Au Nord de la parcelle le relief est de l’ordre de 1% orienté vers le Sud-Est. En revanche, il est un peu plus important au Sud avec une pente de l’ordre de 2,5% orienté vers le Sud-Est et la mare existante. Zone 6 : 5 585 m2 : Cette sixième zone se situe en contrehaut du ruisseau du Tombereau. Au travers de la parcelle, les pentes sont quasi-nulles (inférieures à 0,5%). Un boisement en pente sépare la parcelle à investiguer et le ruisseau du Tombereau. Zone 7 : 8 008 m2 : Cette dernière zone située en extrémité Sud du bourg possède elle aussi un relief très peu marqué et est entouré par de nombreuses habitations.

HYDROGRAPHIE Aucun ruisseau classé sur IGN ne traverse ou jouxte les parcelles à investiguer. Les ruisseaux à écoulement permanent les plus proches sont le ruisseau « Haies » situé à 100 mètres environ de la zone 3 et le ruisseau du « Tombereau » situé à 30 mètres environ de la zone 6. D’une manière générale, ces deux ruisseaux appartiennent au bassin versant de la Sarthe. Quelques fossés ont été observés au sein ou à proximité des zones à étudier. Lors des investigations de terrain, ceux-ci n’étaient pas en charge. Une mare a été repérée en extrémité Sud-Est de la zone 5.

Mare de la zone 5 et ses abords

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119 GEOLOGIE La zone d’étude située en extrémité Sud-Ouest du Bassin Parisien repose directement sur le Cénomanien moyen (sables et grès du Maine), située non loin des alluvions liées aux différents ruisseaux situées à proximité. Lors de l’étude de terrain, les sondages ont révélé des sols limoneux, moyennement profond à profond et sain sur la majeure partie du profil.

ZONE 1 (Zone 1AUh Ouest) La zone à investiguer se situe au Nord du centre-bourg de Louplande et représente une surface de 16 180 m2. La zone est cultivée en maïs sur la parcelle 66 et conservée en prairie temporaire sur la parcelle 67. A noter que le relief est quasi-nul sur le Nord de la zone (0.5% environ orienté vers le Sud-Ouest).

Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. De la même manière aucune espèce caractéristique de zone humide n’a été observée.

Conclusion sur la zone 1 Aucune zone humide n’a été recensée sur la zone 1 d’une surface totale de 16 180 m2. Les pratiques culturales actuellement en place et la nature du sol permettent une évacuation correcte des eaux pluviales tombant sur la parcelle. Les sondages pédologiques ont révélé un sol limoneux battant sain au moins jusqu’à 40 cm de profondeur sur l’ensemble de la zone.

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ZONE 2 (Zone 2AUh) La zone à investiguer se situe au Nord du complexe sportif de Louplande et représente une surface de 7 961 m². La zone est conservée intégralement en prairie (probablement non pâturée mais fauchée). A noter que le relief est peu prononcé sur l’ensemble de la zone. Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. De la même manière aucune espèce caractéristique de zone humide n’a été observée.

Conclusion sur la zone 2 Ce sol est sain et ne présente aucune trace d’hydromorphie avant 50 cm (légère traces d’oxydations au-delà de 50cm). Par conséquent et sol la grille GEPPA, ce sol n’est pas caractéristique de zones humides. Aucune zone humide n’a été recensée sur la zone 2 d’une surface totale de 7 961 m² . La nature du sol permet une évacuation correcte des eaux pluviales en profondeur. Les sondages pédologiques ont révélé un sol limoneux battant sain au moins jusqu’à 40 cm de profondeur sur l’ensemble de la zone.

ZONE 3 (Zone UPr au Nord) La zone à investiguer se situe à l’Ouest du complexe sportif de Louplande et représente une surface de 5 320 m2. La zone est enherbée sur son ensemble et a probablement été remaniée durant les quinze dernières années au vu des caractéristiques du sol et de sa proximité avec les aménagements sportifs. A noter que le relief est quasi nul sur l’ensemble de la zone.

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121 Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. De la même manière aucune espèce caractéristique de zone humide n’a été observée.

Conclusion sur la zone 3 Aucune zone humide n’a été recensée sur la zone 3 d’une surface totale de 5 320 m2. Les sondages pédologiques ont révélé un sol limono-sablo-argileux avec présence de quelques cailloux. Le sol a probablement été remblayé durant les quinze dernières années.

ZONE 4 (Zone 1AUh Est) La zone à investiguer se situe à l’Est du complexe sportif et représente une surface de 6 881 m2. La zone est enherbée sur son ensemble et accueille de nombreuses plantations (arbres fruitiers ou non). Les pentes s’orientent en direction du Sud de l’ordre de 1 à 2%.

Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. De la même manière aucune espèce caractéristique de zone humide n’a été observée.

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Conclusion sur la zone 4 Aucune zone humide n’a été recensée sur la zone 4 d’une surface totale de 6 881 m2. Les sondages pédologiques ont révélé un sol limono-sablo-argileux brun sain homogène. La carte ci-avant permet de localiser les sondages pédologiques effectués.

ZONE 5 (Zone AUa) La zone à investiguer se situe à l’Est bourg de Louplande et représente une surface de 21 707 m2. On distingue deux occupations du sol différentes : une partie cultivée (70 % de la zone) et une partie en prairie temporaire fauchée (30% de la zone). A noter la présence d’une mare en extrémité Sud-Est d’une surface d’environ 280 m2. Les pentes s’orientent en direction du Sud-Est de l’ordre de 2 à 3% en direction de la mare existante.

Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. Quelques renoncules âcres (ranunculus acris) et joncs (juncus) ont été recensés au bord de la mare. A noter la présence de nombreux roseaux au sein de la mare.

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Conclusion sur la zone 5 Deux zones humides ont été recensées sur la zone 5 d’une surface totale de 21 707 m². La première zone est la mare existante d’une surface de 276 m² ; la seconde zone humide est constituée par le pourtour de la mare pour une surface globale de 214 m². Ainsi la surface globale de zone humide répertoriée sur la zone 4 est de 490 m². Cette zone devra être préservée au maximum. Les sondages pédologiques ont révélé un sol limono-sablo-argileux brun sain homogène parfois peu profond.

ZONE 6 (Zone UPr au Sud ) La zone à investiguer se situe sur la partie Sud-Ouest du bourg de Louplande et représente une surface de 5 585 m². La zone est enherbée sur son ensemble. Un boisement est présent entre la parcelle et le ruisseau du « Tombereau ». A noter la présence d’un dénivelé de plusieurs mètres entre le ruisseau et la parcelle.

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124 Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. De la même manière aucune espèce caractéristique de zone humide n’a été observée, seul quelques renoncules âcres (acris renunculus) sont présentes sur la parcelle.

Conclusion sur la zone 6 Aucune zone humide n’a été recensée sur la zone 6 d’une surface totale de 5 585 m². Les sondages pédologiques ont révélé un sol limono-sablo-argileux avec présence de quelques cailloux.

ZONE 7 (Zone UPr au Sud Ouest)

La zone à investiguer se situe sur la partie Sud du bourg de Louplande et représente une surface de 8 008 m². La zone est cultivée en maïs sur son ensemble. Au vu des photographies aériennes anciennes, le maraichage est également une pratique utilisée sur la parcelle. L’ensemble de la parcelle possède un relief quasi-nul.

Etant donné la période d’intervention, la nature du terrain et son occupation des sols, l’étude floristique n’a pas révélée la présence d’espèces patrimoniales importantes pouvant être impactées par le projet. De la même manière aucune espèce caractéristique de zone humide n’a été observée.

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Conclusion sur la zone 7 Aucune zone humide n’a été recensée sur la zone 6 d’une surface totale de 8 008 m². Les sondages pédologiques ont révélé un sol limono-sablo-argileux avec présence de quelques cailloux.

CONCLUSION GENERALE Deux zones humides ont été recensées sur l’ensemble des parcelles à investiguer pour une surface globale de 490 m². La majorité de la zone d’étude est donc constituée par un sol sain moyennement profond et homogène. En effet, il s’avère que les fossés situés dans ou à proximité des parcelles ainsi que la nature du sol et son travail permettent une évacuation correcte des eaux pluviales s’écoulant sur la parcelle et ce malgré les faibles pentes de la zone d’étude. Les sondages pédologiques ont révélé un sol homogène : limono-sablo-argileux régulièrement battant sur la partie supérieure, s’enrichissant en argile en profondeur. Des premières traces d’oxydations peuvent apparaître au- delà de 30 cm en faible quantité. L’étude floristique de la zone n’a pas révélé d’espèce patrimoniale majeure à conserver.

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126 3 – LES ZONES AGRICOLES

L’article L 121-1 du code de l’urbanisme garantit la protection de l’espace agricole, puisqu’il précise que les documents d’urbanisme déterminent Les conditions permettant d’assurer « L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières,… » L’article L123-1-5 stipule que “le Plan Local d’urbanisme délimite les zones agricoles à protéger”. L’article R 123-7, issu de la Loi Solidarité et Renouvellement urbains disposait que : « Les zones agricoles sont dites " zones A ". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. En zone A peuvent seules être autorisées : - les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ; - les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière dans l'unité foncière où elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. Les dispositions des trois alinéas précédents ne s'appliquent pas dans les secteurs délimités en application du deuxième alinéa du 14° de l'article L. 123-1-5. En zone A est également autorisé en application du 2° de l'article R.* 123-12, le changement de destination des bâtiments agricoles identifiés dans les documents graphiques du règlement. »

Les lois ALUR et LAAAF ont modifié le code de l’urbanisme et notamment certaines règles applicables en zone agricole. II.-Le règlement peut fixer les règles suivantes relatives à l'usage des sols et la destination des constructions : ………….. 6° A titre exceptionnel, délimiter dans les zones naturelles, agricoles ou forestières des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées dans lesquels peuvent être autorisés : a) Des constructions ; b) Des aires d'accueil et des terrains familiaux locatifs destinés à l'habitat des gens du voyage au sens de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage ; c) Des résidences démontables constituant l'habitat permanent de leurs utilisateurs. Le règlement précise les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des constructions, permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone. Il fixe les conditions relatives aux raccordements aux réseaux publics, ainsi que les conditions relatives à l'hygiène et à la sécurité auxquelles les constructions, les résidences démontables ou les résidences mobiles doivent satisfaire. Ces secteurs sont délimités après avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Cet avis est réputé favorable s'il n'est pas intervenu dans un délai de trois mois à compter de la saisine.

Dans les zones agricoles ou naturelles et en dehors des secteurs mentionnés au présent 6°, le règlement peut désigner les bâtiments qui peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de destination est soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, et, en zone naturelle, à l'avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites.

Dans les zones agricoles ou naturelles et en dehors des secteurs mentionnés au présent 6°, les bâtiments d'habitation peuvent faire l'objet d'une extension dès lors que cette extension ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le règlement précise les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des extensions permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone.

En matière d’activités agricoles, la commune s’est fixé comme objectif de ne pas gêner l’activité agricole et de permettre le développement des sièges d’exploitation sur son territoire. Il s’agit de préserver les terres cultivées et de pérenniser l’activité agricole, très présente sur la commune. Pour cela il convient de : - Limiter la consommation d’espaces agricoles par un aménagement équilibré du territoire qui privilégie les constructions dans le tissu urbain actuel, des extensions limitées (en fonction des besoins) en limite du bourg, sur des secteurs présentant un enjeu agronomiques moindre, et qui favorise la recherche d’une plus grande densité - Maintenir l’activité agricole en protégeant les sièges d’exploitation par un classement en zone Agricole strictement réservée à cette activité - Permettre l’évolution vers des pratiques agricoles innovantes et durables

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127 Lors de l’étude du PLU, les élus de Louplande ont été chargés de recenser les sièges d’exploitations agricoles de la commune et les constructions qui y étaient liées et d’évaluer leur pérennité.

L’objectif de l’orientation 3 du PADD vise « Maintenir une agriculture dynamique et protéger les espaces agricoles ». C’est pourquoi la zone A englobe l’ensemble du plateau agricole de la commune, soit plus des 3 quarts du territoire communal.

 14 sièges agricoles pérennes ont été recensés dont 3 sont en semi-retraite et repérés sur les plans de zonage. Ils ont tous été mis en zone agricole A du PLU.

Suite aux lois ALUR, LAAAF et MACRON, le règlement de la zone A jusque là réservée et protégée pour l'activité agricole a évolué. Les habitations existantes non liées à une exploitation agricole sont également classées en zone agricole et le règlement écrit permettra une extension limitée de ces habitations existantes (30 % maximum) et autorisera des annexes dissociées (maximum 50 m² et à moins de 25 m de l’habitation existante).

Les nouvelles lois permettent aux élus d’identifier les constructions désaffectées en campagne qui ne sont pas à usage d’habitation mais dont ils souhaitent permettre la transformation d’usage. Ces bâtiments doivent être repérés sur les plans de zonage. Dans la commune de Louplande, le Conseil Municipal a fait le choix de permettre la transformation de certains bâtiments selon une grille d’analyse précise.

Le changement d’affectation des bâtiments existants repérés sur les plans de zonage en constructions à usage d'habitation peut être autorisé en zone A à condition que : - le bâtiment existant soit construit dans des matériaux anciens et que sa conservation et sa restauration présentent un intérêt architectural et patrimonial - l'extension de ce bâtiment soit limitée à 30 % de la surface au sol existante et soit réalisée avec des matériaux anciens ou ayant l'aspect de matériaux anciens et respecte les proportions des volumes initiaux - ce changement d’affectation ne compromette pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site - que le bâtiment soit desservit en eau et électricité et par un chemin d’accès carossable - ……… Sur Louplande, cinq bâtiments pour lesquels le changement de destination sera autorisé ont été repérés et reportés sur les plans de découpage en zones. Ils sont situés en zone A, aux lieux-dits suivants : La Pageotière, Tournebride, La Bichetière, La Grande Artuisière et La Loilardière. Ils pourront faire l’objet d’une demande de changement d’affectation et être transformé en habitation.

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Les bâtiments repérés sur les plans de zonage par un hexagone orange passeront en CDPENAF lors de tout changement d’affectation.

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1 303 hectares environ sont classés en zone A, soit 70 % du territoire.

Il n’y a pas de siège en activité à proximité des zones d’extension du bourg. De plus, les critères de la valeur agricole des terres et de leur importance pour certaines exploitations ont été pris en compte dans le choix des zones d’urbanisation. Le siège le plus proche, la Chouannière, se trouve à 500 m environ de la zone à urbaniser dans le futur (2AUh) et à 600 mètres environ de la zone 1AUh de la Claie. Aucun siège ne se trouve à moins de 500 m d’une zone d’urbanisation 1AUh ou 2AUh .

En ce qui concerne les terrains classés en zone à urbaniser, il faut souligner que tant qu’il n’y a pas de projets opérationnels, les terres peuvent continuer à être exploitées par l’agriculture. Les plans de zonage ont pris en compte un repérage actualisé des sièges agricoles en activité. Ils sont signalés sur les plans par un symbole spécifique (un tracteur marron ou un cheval marron pour le centre équestre).

Le PLU s’est ainsi efforcé de protéger au mieux l’activité agricole sur l’ensemble du territoire et de limiter les gênes potentielles au développement des sièges.

Un équilibre s’instaure donc entre les zones urbaines et les zones agricoles, ménageant de grandes unités foncières qui facilitent l’exploitation des terres. La zone agricole est entrecoupée de zones naturelles protégées et d’espaces boisés ou de haies dont l’arrachage est soumis à une déclaration préalable, de façon à protéger les corridors écologiques et les cônes de vue sur les principaux éléments du patrimoine.

a – LES SECTEURS AGRICOLES PERMETTANT LE DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES (Aa)

Le règlement des secteurs Aa permet : « L'extension mesurée et la transformation des activités existantes ainsi que le changement d’affectation des bâtiments existants, sous réserve que soient mises en œuvre toutes dispositions utiles pour les rendre compatibles avec les milieux environnants et éviter ou réduire dans la mesure du possible les nuisances éventuelles. »

Le classement en « Aa » concerne, sur Louplande, quatres secteurs qui permettront le développement des activités existantes :

Ces secteurs sont délimités strictement et concernent au total 2 hectares.

Paysagiste

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Paysagiste

Paysagiste au lieu-dit « Beauchêne »

Plombier

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4 – LES ZONES NATURELLES « Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels. Des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la condition qu'elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages »

Préserver les caractéristiques et les fonctions de ces espaces en assurant leur gestion et leur mise en valeur est l’objectif poursuivi par l’élaboration de dispositions réglementaires adaptées à chaque type de lieux. La zone naturelle est une zone non équipée où la constructibilité est limitée. Elle comprend 2 sous-secteurs affectés à des usages divers.

Dans la zone N qui n’est pas spécialement protégée, le règlement permet une extension mesurée (maximum 30%) des constructions existantes à usage d’habitation situées au sein des secteurs Np et la construction d’annexes dissociées (selon les mêmes règles qu’en zone A). Le présent PLU crée par ailleurs plusieurs secteurs spécifiques : - des secteurs NL où peuvent être autorisés des installations légères à usage de sports et loisirs ouvertes au public. - les secteurs Np relatifs à des secteurs protégés pour les sites et paysages remarquables, totalement inconstructibles.

a – LES ZONES NATURELLES (N)

Il y a 5 zones N qui ne sont pas spécialement protégées et qui permettent une extension mesurée (maximum 30%) des constructions existantes à usage d’habitation situées en zone Np et la construction d’annexes dissociées (selon les mêmes règles qu’en zone A).

Les bâtiments suivants ont été classés en zone naturelle (N) : le château de Villaines, la maison de Saint Hubert, une habitation au sud du lieu-dit « Le Pertuy » près de la RD 309, une habitation au sud du lieu-dit « Le bois du mordoigt » et l’ancienne zone NB du POS au niveau des Châtelliers.

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133 Les Châtelliers Le Château de Villaines

b – LES SECTEURS NATURELS POUR LES EQUIPEMENTS DE SPORTS, LOISIRS ET TOURISME OUVERTS AU PUBLIC (NL)

Quatres secteurs NL de 22,3 hectares ont été mis en place pour y permettre des aménagements à usage de sports, tourisme et loisirs : un au sud du lieu-dit « Le Creux », un au niveau du Château de Maquillé, un au lieu-dit « La Niessonerie » et un au sud du lieu-dit « Le Pré long ».

Ces secteurs ne sont pas constructibles pour de l’habitation, la réglementation visant simplement à permettre des activités touristiques ou de loisirs qui viennent renforcer le potentiel touristique de la commune ; Les plans d’eau ont été classé en zone NL, l’un au sud du ruisseau des Ménatres au lieu-dit « Le Pré Long » sert à la fédération des pêcheurs de la Sarthe et est accessible par la RD 233 et l’autre plan d’eau au sud du lieu-dit « Le Creux » est la propriété du Comité d’Entreprise de la coopération agricole (AGRIAL) qui est alimenté par le ruisseau de l’Auberdière. Dans ces deux zones NL, on y permettra des équipements légers. Ces deux zones NL s’étendent sur environ 7,7 hectares.

Dans les deux derniers secteurs NL, le but est de pouvoir permettre le développement de l’activité de loisirs des centres équestres : un au niveau du Château de Maquillé dont l’activité déborde de Souligné Flacé sur Louplande et le deuxième au niveau de la Niessonnerie. Les zones NL pour les centres équestres s’étendent sur 14,6 hectares.

Zone NL de la Niessonnerie

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134 Zone NL de Maquillé

Cette zone NL est en continuité de la zone NL de Maquillé sur la commune de Souligné Flacé. Cette zone va permettre le développement d’une écurie de propriétaires sur Souligné Flacé.

c – LES SECTEURS NATURELS PROTEGES (Np)

L'environnement naturel de la commune de Louplande est caractérisé par la présence de nombreuses entités naturelles telles que le réseau hydrographique et les bois de Villaines, de Maquillé et du Clos d’Artin. Ces espaces naturels sont très variés tant dans leurs caractéristiques géographiques que dans leurs fonctions écologique, paysagère, sociale ou économique nécessaires à l’équilibre de l’agglomération. Ces entités bénéficient donc d'une véritable richesse floristique et faunistique et la commune jouit d'un cadre de vie très agréable. Afin de préserver cet environnement privilégié, le PLU instaure une protection par un zonage "Np" ; celui-ci recouvre les espaces naturels remarquables qui font l'objet d'une protection particulière en raison notamment de la qualité des sites et paysages ou de la valeur des boisements.

Le secteur Naturel protégé est un secteur très important de la zone naturelle, avec 445hectares, soit environ 24 % de la commune. Les secteurs naturels Np concernent les sites paysagers et écologiques les plus intéressants. Ces secteurs sont vides de toute construction et toute construction y est interdite ; l’utilisation agricole des terres n’est pas réglementée par le PLU.

Les secteurs naturels protégés couvrent notamment les bords de ruisseaux et tous les espaces boisés classés. Ils constituent les corridors bleus et verts. Tous ces secteurs participent très largement à la richesse du paysage. A ce zonage, le PLU a superposé les espaces boisés classés dans certains cas.

La déclinaison réglementaire proposée dans le cadre de ce PLU (14 zones et secteurs différents) doit permettre de tenir compte des spécificités du territoire communal (patrimoine paysager, naturel et urbain remarquable) sans pour autant figer le territoire. La traduction réglementaire tient compte à la fois des outils et réglementations de rangs supérieurs (Loi SRU, SCoT, ...) et des ambitions communales. Le présent PLU veille donc à permettre un développement urbain cadré, structuré et échelonné dans le temps.

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135 B – LES ELEMENTS COMPLEMENTAIRES AU DECOUPAGE EN ZONES APPARAISSANT SUR LES PLANS DU REGLEMENT GRAPHIQUE

Les documents graphiques du PLU comportent un certain nombre d’inscriptions graphiques instaurées en application de différents articles du code de l’urbanisme, et que se traduisent par des règles spécifiques. Ces inscriptions graphiques sont récapitulées ci-dessous.  Les espaces boisés classés (Conformément aux articles L 130-1 et suivants du Code de l’Urbanisme) L’espace boisé classé permet de préserver durablement la vocation forestière d’un boisement. Le défrichement y est rejeté de plein droit et les coupes et abattages y sont soumis à autorisation. Les élus ont décidé de maintenir en espaces boisés classés comme dans le POS actuel les bois les plus importants, à savoir le bois de Villaines, le bois de Maquillé et le bois du Clos d’Artin : Il faut rappeler que le bois de Maquillé est considéré par le SRCE comme un réservoir de biodiversité, à protéger. Les élus ont voulu que tous les bois les plus importants soient sur un même pied d’égalité.

Il faut rappeler que sur Louplande comme dans toute la partie Nord du département de la Sarthe, en dehors des Espaces Boisés Classés, nul ne peut user du droit de défricher ses bois et forêts sans avoir obtenu au préalable une autorisation préfectorale (article L. 341-3 du code forestier) si son terrain est situé dans un massif de plus d’1 hectare (arrêté préfectoral n° 05-1502 du 18 mai 2005 sur les seuils de surface des massifs forestiers dans lesquels l'autorisation est obligatoire)

 les haies dont l’arrachage est soumis à déclaration préalable (éléments de paysage, repérés au titre de l'article L 123-1-5 III-2° du code de l'urbanisme). Les haies les plus importantes pour leur intérêt paysager, anti-érosif, de biodiversité…, ont été répertoriées et protégées en tant qu’éléments de paysage à préserver. Leur arrachage est soumis à déclaration préalable en mairie et la commune pourra demander une plantation compensatrice équivalente. Cet outil est plus souple que l’espace boisé classé. En aucun cas, le classement des haies en élément de paysage ne doit en effet constituer une gêne pour l’exercice d’une exploitation agricole. D’ailleurs la protection des haies identifiées sur les plans a été validée par les exploitants agricoles présents à la commission locale. Toute intervention nécessite un accord préalable de la collectivité, sauf pour les travaux d’entretien (coupe à blanc, élagage) ou pour des raisons de sécurité publique et sanitaires.

Les haies peuvent être différenciées selon 2 types : - les haies les plus intéressantes et dont les élus souhaitent le maintien à leur emplacement : la réponse sera un refus sauf exception (obligation d’y passer une voie ou une ligne électrique…) - les haies intéressantes mais dont le maintien peut gêner l’activité agricole : la réponse sera un accord si il y a des plantations compensatrices. Les élus de Louplande ont souhaité ne classer les haies que dans la catégorie : haies intéressantes.

 Les bâtiments soumis à permis de démolir Les élus ont réfléchi à la nécessité de protéger les constructions ayant une architecture intéressante. Le PLU permet de les repérer et de les soumettre à l’obligation d’un Permis de Démolir. Les élus ont fait le choix de soumettre certains bâtiments à l’obligation d’un Permis de Démolir pour connaître la volonté de certains propriétaires de vouloir démolir un bâtiment intéressant et de permettre de proposer des solutions au propriétaire. Des éléments de patrimoine « minéral » figurent sur les plans de zonage. Ils sont les témoins visibles de traditions rurales, aujourd’hui révolues. La destruction totale ou partielle de ces éléments de paysage est soumise a déclaration préalable. Des prescriptions sont indiquées au règlement écrit afin de préserver les éléments de patrimoine les plus caractéristiques, ayant entraîné une identification au plan graphique.

 Les sièges d’exploitation agricole Tous les sièges d’exploitation agricole encore en activité et jugés pérennes par les élus lors de l’étude de la révision du PLU, ont été repérés sur les plans de zonage par un tracteur marron ou un cheval marron (pour le centre équestre).

 Les secteurs de vestiges archéologiques Les secteurs indiqués par la DRAC ont été reportés sur les plans (secteurs « v ».

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136 Les demandes de Permis de construire dans ces secteurs seront transmises à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). En fonction de la nature des constructions envisagées (profondeur des fondations), des précautions particulières pourront être imposées. Le règlement indique que dans les secteurs « v » le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature, par leur localisation, à compromettre la conservation ou la mise en valeur d’un site ou de vestiges archéologiques.

 Les chemins de randonnée Afin notamment de prendre en compte la demande du Conseil Départemental, les chemins de randonnée sont repérés et sont signalés sur les plans du PLU comme chemins à préserver en l’état.

 Les zones humides Les zones humides validées par la commission locale et la zone humide proche de la mare identifiée par le bureau d’étude Impact et Environnement ont été reportées sur le plan graphique.

 Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général et aux espaces verts (Conformément à l’article R123-11 alinéa d du Code de l’Urbanisme). Cette réservation permet d’interdire toute utilisation du sol qui serait incompatible avec la destination définie et de garantir la réalisation de l’objectif prévu. Les emplacements réservés ont pour conséquence juridique d’interdire la délivrance de permis de construire mais n’ont aucune conséquence en matière de transaction et de mutation des terrains. - Si le propriétaire n’est pas vendeur et que la commune n’est pas pressée, rien ne se passe. - Si le propriétaire est vendeur, il peut mettre la commune en demeure d’acquérir. La commune a alors un an pour acheter et deux ans pour payer les terrains concernés. A défaut d’acquisition de la commune dans ce délai, soit l’emplacement réservé disparaît, soit un transfert d’office de propriété est effectué à la demande du propriétaire. - Si le propriétaire ne veut pas vendre et que la commune est pressée, la seule solution est la Déclaration d’Utilité Publique et l’expropriation.

La commune a souhaité mettre en place un emplacement réservé pour relier 2 chemins ruraux discontinus et ainsi permettre la mise en place d’un chemin de randonnée.

Ces différentes règles de protection qui seront mises en place par le PLU devront faire l’objet d’une information auprès de la population. Ces mesures devront être expliquées. La sensibilisation des habitants devra être permanente.

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VII – LES INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

A – VERS UNE PLUS GRANDE PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT ENTRE LE P.O.S. ET LE P.L.U.

1 – LES SURFACES DES ZONES : TRADUCTION D’UNE VOLONTE POLITIQUE

La commune de Louplande s’étend sur une superficie de près de 1844 hectares. Le tableau suivant détaille les superficies respectives de chaque type de zones identifiées dans le PLU.

SUPERFICIE DANS SUPERFICIE DANS ZONES LE POS LE PLU (approximative en (approximative en POS + ou – équivalent PLU ha) ha) ZONES URBAINES UA UC 5,9 5,9 UB UP 25,9 38,5 UBa UPa 2,2 1,2 UPr 2,3 UZ UA 2,3 3,9 UE 4,2 TOTAL ZONES URBAINES 36,3 56,0

ZONES A URBANISER …. 2AUh 0,8 NAa 1AUh 22,4 2,3 NAz AUa 3,9 2,2 TOTAL ZONES A URBANISER 26,3 5,3

ZONE AGRICOLE NC A 1 140,0 1 307,3 Aa 2,0 TOTAL ZONE AGRICOLE 1 140,0 1 309,3

ZONES NATURELLES N 10,2 NB 3,5 2ND NL 16,5 22,3 1ND Np 620,9 440,4 TOTAL ZONES NATURELLES 640,9 472,9

TOTAL GENERAL 1 843,5 1 843,5 dont EBC

Les zones urbaines représentent 3% du territoire communal.

Le souci de gestion économe de l’espace se traduit par la faible importance des zones à Urbaniser du PLU. Les zones à urbaniser pour l’habitat (1AUh) utilisables immédiatement s’étendent sur 2,3 ha environ contre 22,4 hectares dans le POS.

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138 La mise en place de 0,8 ha de zones à urbaniser sur le long terme montre la volonté communale de prévoir les possibilités d’extension du bourg. Les zones à urbaniser représentent au total 0,3 % du territoire de Louplande. La zone agricole représente près de 71 % du territoire communal. Les zones naturelles en représentent 26 % ; le secteur naturel protégé (Np) couvre 440 hectares Les élus ont fait le choix de permettre la densification à l’intérieur même du bourg par les zones UPr afin de retarder autant que possible l’urbanisation sur la zone encore agricole.

Un équilibre entre le développement organisé de l’habitat, et la protection du cadre environnemental de la commune a été trouvé dans le cadre de cette révision du PLU de la commune de Louplande.

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140 B – LA COMPATIBILITE DU P.L.U. AVEC LES LOIS ET LES REGLEMENTS

La délibération décidant la révision du PLU de Louplande a été votée le 1 septembre 2014, soit nettement après le 13 janvier 2011, date d’application des dispositions du Grenelle de l’environnement et peu après le vote de la loi ALUR (24 mars 2014) mais avant le vote de la loi LAAAF (13 octobre 2014) et MACRON (7 aout 2015). La collectivité se devait donc d’intégrer les dispositions du Grenelle 2 (loi Engagement National pour l’Environnement) dans la démarche de révision de son PLU. La «Grenellisation» et l’ »allurisation » du PLU ont été réalisées en fonction des informations d’ores-et-déjà publiées. Les règles de la LAAAF et de la loi MACRON ont également été prises en compte.

1 – LES LOIS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME

a – LES LOIS GRENELLE 1 ET 2

* Principales orientations définies au PLU en réponse aux exigences des lois Grenelle 1 et 2 :  Effort de construction centré entièrement sur le bourg pour favoriser une urbanisation de proximité, compacte. Le mitage de l’espace est supprimé.  Identification des principales « dents creuses » à l’intérieur des parties urbanisées du bourg et travail de densification, site par site selon les contextes rencontrés.  Maîtrise de l’évolution des entités satellites sur l’ensemble du territoire : aucune nouvelle construction à usage d’habitation ne sera autorisée à l’intérieur des quelques hameaux de la commune. L’extension et l’amélioration du bâti existant sont seules autorisées.  Principe d’une densité minimale de 15 logements à l’hectare pour les futurs secteurs à construire soumis à des Orientations d’Aménagement et de Programmation (document n°2bis). Ces orientations s’efforcent de répondre aux orientations fondamentales du Grenelle et visent à gérer de façon plus économe l’espace foncier.  Ventilation de logements à édifier en compatibilité avec les objectifs de mixité sociale et générationnelle à long terme. Le nombre de logements locatifs sociaux est fixé par opération par les OAP.  Développement et sécurisation des parcours piétons sur les parties urbanisées du bourg etc. pour compléter efficacement le maillage doux existant. A terme, tous les nouveaux quartiers seront desservis par des liaisons douces. L’accès au centre bourg, à ses commerces, ses services et ses équipements sera facilité.  Protection des espaces naturels sensibles, des zones humides fonctionnelles le long des ruisseaux et des autres éléments a valeur écologique avérée ou supposée par l’application d’un zonage suffisamment protecteur.  Protection des trames vertes et bleues jugées structurantes sur le territoire : ruisseaux et maillage bocager de qualité écologique, patrimoniale ou paysagère.  Ambition démographique raisonnée visant au renouvellement progressif des effectifs de population. Ouverture progressive des terrains à l’urbanisation avec la mise en place de réserves foncières (zone 2AUh).  Ecriture d’un règlement d’urbanisme permettant la mise en place d’installations de production d’énergies renouvelables, l’utilisation de matériaux renouvelables ou la mise en place de dispositifs de gestion des eaux pluviales.

b – LA LOI DE MODERNISATION DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE DU 13 JUILLET 2010 ET LA LOI D’AVENIR POUR L’AGRICULTURE, L’ALIMENTATION ET LA FORET DU 13 OCTOBRE 2014

Cette loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 13 juillet 2010 traduit des volontés stratégiques visant à améliorer la compétitivité des filières agricoles et de la pêche. Elle inscrit l’agriculture et la forêt dans un objectif de développement durable du territoire, en préservant et valorisant le capital et le savoir-faire, notamment par la lutte contre le gaspillage du foncier agricole. Ainsi, dans chaque département, une Commission Départementale de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA) a été créée. Elle est composée de représentant des collectivités territoriales, de l’état, de la profession agricole, des propriétaires fonciers, des notaires, d’associations agréées de protection de l’environnement, etc. et elle est présidée par le Préfet.

Les principaux objectifs de la loi :  Maintenir une agriculture durable  Tous les sites d’exploitation en activité ont été identifiés sur le territoire communal et intégrés à l’intérieur d’une zone exclusivement destinée au monde agricole, où tout autre usage est strictement interdit, à l’exception des constructions ou installations de services publics ou d’intérêt collectif et l’évolution modérée du bâti existant.

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141  Préserver le potentiel agronomique  Le PLU n’apporte que très peu de contraintes supplémentaires au fonctionnement des sites d’exploitation actuels. L’impact du développement urbain, sous toutes ses formes, est minime.  La collectivité avait déjà dans le POS fait le choix de ne pas permettre le mitage de l’espace agricole. Au- delà de considérations financières réelles, la commune a mis en avant le souhait de conforter le bourg en tant que polarité urbaine « d’avenir ». Cette orientation préserve des potentialités de production agricole durable sur des terres de plus en plus convoitées.

 Protéger les continuités écologiques  Les principales continuités écologiques sont préservées de toute nouvelle urbanisation pour garantir leurs intégrités physiques, fonctionnelles et biologiques (colonisation, circulation, reproduction des espèces végétales et animales).  Les haies de qualité font l’objet de mesures de protection pour en préserver les linéaires et assurer les liaisons pérennes entre les zones refuges et les couloirs de circulation de la faune et de la flore.

 Réduire de 50% le rythme de consommation des terres agricoles d’ici à 2023  La consommation des terres agricoles dans le projet de PLU de Louplande ne concerne que des zones dédiées à l’habitat (zone 1AUh Nord Ouest en partie) et aux activités (zone AUa); elles sont situées dans des espaces interurbains.

 Assurer le développement équilibré des territoires  En Sarthe, la commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) a été créée par arrêté préfectoral du 11 mars 2011, suite au décret n°2011-189 du 16/02/2011. Elle était systématiquement consultée sur les projets de PLU des communes sarthoises conformément à l’article L 123-6 du Code de l’urbanisme. La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAAF) du 13 octobre 2014, a remplacé la CDCEA par la CDPENAF, Commission départementale de la Préservation des espaces Naturels, Agricoles et Forestiers.

Le projet de PLU de Louplande sera donc soumis à la consultation de la CDPENAF. Seront abordées les questions relatives à la régression des surfaces agricoles et sur les moyens de contribuer à la limitation de la consommation de l’espace agricole. L’avis formulé sera pris en compte dans la poursuite de la procédure de révision n°2 du PLU.

c – LA LOI ENGAGEMENT NATIONAL POUR LE LOGEMENT DU 13 JUILLET 2006

Cette loi renforce l’action en faveur du logement et créent des dispositions qui permettent aux collectivités de soutenir la création de logements sociaux. Elle permet notamment aux communes d’imposer réglementairement un pourcentage minimum de logements sociaux à réaliser dans les nouvelles opérations d’aménagement.

* Principales orientations définies au PLU en réponse aux exigences de la loi ENL:  Programmation de logements établie dans un objectif de mixité sociale.  Densité de logements à l’hectare fixée dans les orientations d’aménagement et de programmation (moyenne de 15 logements/ha préconisée par l’Etat et la Chambre d’Agriculture)

d – LES LOIS SUR l’EAU DES 3 JANVIER 1992 ET 30 DECEMBRE 2006

Elles visent à améliorer la gestion et la qualité de la ressource en eau potable et la gestion des rejets d’eaux pluviales et d’eaux usées. Elles imposent notamment pour chaque commune d’adapter les choix en matière d’urbanisation aux choix en matière d’assainissement et de définir les secteurs dans lesquels un assainissement est ou sera collectif et les secteurs dans lesquels l’assainissement sera autonome lorsque le raccordement présente des difficultés techniques.

Etude menée à l’initiative de la collectivité en application de la loi sur l’eau de 1992 : * Etude de zonage d’assainissement réalisée par le bureau d’études BETURE CEREC en 1999 : Ce document propose des solutions techniques allant de l’assainissement autonome à la parcelle à l’assainissement de type collectif. Quatre préoccupations majeures ont motivé la réalisation du schéma directeur : - Garantir à la population présente et à venir des solutions durables pour l’évacuation et le traitement des eaux usées. - Respecter le milieu naturel en cherchant à préserver les ressources en eaux souterraines et superficielles. - Assurer le meilleur compromis entre les différentes solutions envisageables. - S’inscrire en harmonie avec la législation.

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142 * Zonage d’assainissement et cohérence avec les dispositions du PLU

Le zonage d’assainissement a été validé le 29 septembre 2000. L’assainissement collectif recouvre l’ensemble du bourg actuel et des zones d’extension prévues au POS. La carte du périmètre actuel du zonage d’assainissement collectif est fournie dans le document relatif aux annexes sanitaires Cependant une cohérence entre le découpage en zones du PLU et le zonage d’assainissement sera nécessaire. Suite à l’élaboration du PLU, le zonage d’assainissement doit être modifié. Cette révision du zonage d’assainissement sera soumise à enquête publique en parallèle de l’enquête publique sur le projet de PLU.

* Assainissement autonome Toutes les autres entités de la commune, écarts ou hameaux doivent être équipées d’un dispositif d’assainissement autonome, conforme à la réglementation en vigueur. L’article 5 du PLU oblige le pétitionnaire à mettre en place un dispositif adapté à la nature et à la configuration de l’unité foncière sur laquelle elle s’implante. Cette obligation est étendue au permis de construire, dans le cas de division foncière, de réfection ou de changement de destination. Le contrôle des dispositifs est assuré par le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) de la Communauté de Communes du Val de Sarthe. Les coûts de maintenance ou de réhabilitation des systèmes sont à la charge des pétitionnaires. Aucune superficie minimum des terrains n’est imposée à l’article 5 du PLU, compte-tenu de l’évolution rapide des technologies de traitement individuel des eaux usées. La loi SRU interdit la fixation d’une superficie minimum de terrain pour l’assainissement individuel, sauf si elle est motivée de façon pragmatique dans un schéma directeur d’assainissement ou toute étude scientifique de nature similaire. Ce n’est pas le cas sur Louplande. Aucune valeur n’est communiquée à l’étude de zonage d’assainissement.

* Capacité des ouvrages de traitement La commune dispose depuis janvier 2015 d’une station d’épuration d’une capacité de 1 300 équivalents habitants.

La station est donc en mesure de traiter les eaux usées de la population que devrait accueillir le bourg au cours des prochaines années.

* La protection de l’eau potable La loi fait obligation d’instaurer officiellement, par arrêté préfectoral, des périmètres de protection de tous les captages publics utilisés pour l’alimentation en eau potable, dans un délai de cinq ans à compter du 3 janvier 1992. Ces périmètres doivent être retranscrits en servitudes dans les Plans Locaux d’Urbanisme. La délimitation se fait après étude par un hydrogéologue agréé. Trois périmètres sont institués : - Un périmètre de protection immédiat qui doit être acquis en pleine propriété par la Collectivité et où toute activité et construction sont interdites en dehors de celles inhérentes au prélèvement d’eau, - Un périmètre rapproché central, à l’intérieur duquel des précautions, quant à l’urbanisation et aux activités, sont prescrites et des acquisitions de parcelles sont souhaitables, - Un périmètre de protection rapproché périphérique, à l’intérieur duquel des contraintes peuvent être imposées.

Il n’y a pas de captage d’eau potable sur le territoire de Louplande ni dans les environs immédiats.

• Dans le domaine de la prise en compte des zones naturelles dans les PLU.

• Les services de l’Etat et du Département demandent que les rives des cours d’eau et les milieux humides intéressants soient protégés dans le PLU par un zonage et une réglementation adaptés dans un but de préservation de la qualité des eaux et d’amélioration des paysages.

•Volet Hygiène en milieu rural : l’article L 111-3 modifié du Code Rural s’applique. Afin de prévenir les nuisances éventuelles liées à l’agriculture, l’élaboration du PLU prend en compte les prescriptions suivantes : les limites des zones constructibles avec les zones agricoles seront situées à au moins 100 m de tout bâtiment d’exploitation agricole en activité ; en zone A ou N la transformation d’un bâtiment à usage agricole en habitation ne peut éventuellement être autorisée par un repérage par les élus qu’à condition qu’il soit situé à plus de 100 m de tout bâtiment d’exploitation agricole en activité.

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143 Tout projet d’aménagement sera soumis à un régime d’autorisation ou de déclaration conformément au Code de l’environnement (études loi sur l’eau). Ces études préalables examineront avec précision la problématique du pluvial a l’échelle d’îlot de projet. Des mesures compensatoires pourront être exigées le cas échéant.

e – LA LOI SUR LES PAYSAGE DU 8 JANVIER 1993

Elle a pour objet une meilleure prise en compte des paysages urbains et naturels. La mise en œuvre de cette loi est facilitée par la loi Solidarité et de Renouvellement Urbains qui insiste sur la prise en compte des paysages dans les documents d’urbanisme.

Plusieurs unités paysagères ont été relevées sur la commune de Louplande. Chacune d’elle résulte de conditions topographiques, d’humidité, de sol et de sous-sols particuliers, de mise en valeur séculaire par l’intervention humaine, etc. La combinaison de ces paramètres aboutit à la constitution de milieux paysagers spécifiques et fragiles, qu’il reste néanmoins difficile de qualifier. L’interprétation de la beauté d’un site ou d’un paysage résulte effectivement des représentations de chacun.

Un consensus a été trouvé pour préserver les éléments les plus emblématiques de la commune (les haies) , héritage d’un mode de valorisation ancestral de l’espace communal.

* Principales orientations définies au PLU en réponse aux exigences de la loi paysage :  Définition d’un règlement visant à protéger les caractéristiques architecturales et patrimoniales des bâtiments les plus intéressants.  Identification et protection d’un réseau de haies, élément constitutif de la commune. L’enjeu a été de repérer les haies les plus intéressantes sur le plan de l’action anti-érosive, de l’impact paysager ou de la biodiversité. Cet inventaire a été réalisé par une commission locale. Les propositions de linéaires de haies à protéger ont été examinées et validées par les exploitants agricoles de la commune. Au final, les haies d’intérêt sont repérées aux plans de zonage: 5,5 km de haies ont été classées comme des haies intéressantes soumises à une déclaration préalable (accord si plantations compensatrices). Tout arrachage d’une haie protégée est soumis à déclaration préalable. Des mesures compensatoires seront demandées au pétitionnaire (cf. art.13 du PLU).  Lutte contre la consommation excessive de terres agricoles ou naturelles et gel du mitage de l’espace.  Intégration des zones humides potentielles situées le long des ruisseaux au sein d’un zonage protecteur, le plus souvent Zone naturelle protégée (Np).  Régulation des implantations agricoles autour des sites d’exploitation.  Comblement des espaces non construits du bourg.

f – LA LOI SUR LE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DU 2 FEVRIER 1995 (LOI BARNIER)

L’article 52 de la loi du 2 février 1995 dite « loi Barnier » crée un nouvel article L111-1-4 du Code de l’Urbanisme. Il part du constat de la dégradation des paysages des entrées de ville ou de bourg. Afin de lutter contre un développement anarchique des constructions le long des axes routiers, la loi prévoit qu’en dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 75 mètres de part et d'autre de l'axe des routes classées à grande circulation (100 mètres pour les autoroutes, voies express et déviations).

Cette interdiction ne s'applique pas : - aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ; - aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ; - aux bâtiments d'exploitation agricole ; - aux réseaux d'intérêt public. Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, la réfection ou l'extension de constructions existantes.

La RD 309 n’étant plus une voie classée à grande circulation n’est plus concernée par cette loi.

g – LA LOI SUR LE BRUIT DU 31 DECEMBRE 1992

La loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit définit dans son article 13, des devoirs nouveaux pour tous les aménageurs et constructeurs dans le domaine de la lutte contre le bruit généré par les infrastructures terrestres (infrastructures appelées à supporter en 2015 plus de 5000 véhicules par jour).

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

144 Une zone de nuisances sonores concerne la commune de Louplande, le long de la voie ferrée. Cette zone de nuisances sonores est à l’écart du bourg et de son extension. La modification de sa largeur est en cours : elle devrait passer de 250 m à 100 m. Le règlement impose une isolation acoustique aux nouvelles constructions situées dans cette zone de nuisances sonores.

h – LA LOI DU 5 JUILLET 2000 RELATIVE A L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

Le schéma départemental d’accueil des gens du voyage de la Sarthe a été approuvé par arrêté préfectoral le 4 avril 2013. Il définit les obligations des communes en matière d’aires d’accueil à réaliser ou à réhabiliter. Il définit également la nature des actions à caractère social nécessaires aux populations concernées.

La commune de Louplande fait partie de la communauté de communes du Val de Sarthe qui dispose d’une aire d’accueil de 13 emplacements (2 places par emplacement) des gens du voyage sur la Commune de Roëzé sur Sarthe Cette aire d’accueil est gérée par le Syndicat mixte de la région mancelle pour le stationnement des Gens du Voyage (SMGV) : Les Services de l’état demandent de prévoir et de permettre le stationnement de caravanes dans les zones urbaines et à urbaniser. Le règlement n’interdira donc pas le stationnement des caravanes dans les zones urbaines.

i – LA LOI SUR L’ARCHEOLOGIE PREVENTIVE DU 1ER AOUT 2003 ET LE CODE DU PATRIMOINE

Ces entités sont concernées par les dispositions du Code du patrimoine : « Tous travaux situés à l’intérieur des zonages feront l’objet d’une saisine du Préfet de Région, Service Régional de l’Archéologie. Le Préfet de Région - Service Régional de l’Archéologie – sera saisi systématiquement au titre de l’article 1, alinéa 2 à 6 du décret 2002-90, pour les créations de ZAC, les opérations de lotissements, les travaux soumis à déclaration préalable en application de l’article R. 442-3-1 du code de l’urbanisme, les aménagements et ouvrages qui doivent être précédés d’une étude d’impact au titre de l’article L.122-1 du code de l’environnement, ainsi que les travaux sur les immeubles classés au titre des monuments historiques soumis à autorisation en application de l’article 9 de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques. Lorsque par la suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, ruines, (…) ou plus généralement des objets pouvant intéresser le préhistoire, l’histoire, l’archéologie ou la numismatique sont mis à jour, l’inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l’immeuble où ils ont été découverts sont tenus d’en faire la déclaration immédiate au Maire de la commune, lequel prévient la direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire. La loi n°2003-707 du 1er août modifiant la loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive a modifié certains aspects financiers concernant la prise en compte du patrimoine archéologique dans le cadre de l’aménagement du territoire. Ainsi, l’article 9-1 de cette même loi institue une redevance d’archéologie préventive due par les personnes publiques ou privées projetant d’exécuter, sur un terrain d’une superficie égale ou supérieure à 3000 m², des travaux affectant le sous-sol qui sont soumis à une autorisation ou une déclaration préalable en application du code de l’urbanisme, ou donne lieu à une étude d’impact en application du code de l’environnement ou, dans les cas des autres types d’affouillement, qui sont soumis à déclaration administrative préalable selon les modalités fixées par décret en Conseil d’Etat.

Le non-respect de ces textes est notamment sanctionné par l’article 322-2 du Code Pénal, qui prévoit une punition de 7 500 euros d'amende, lorsque le bien détruit, dégradé ou détérioré est « un immeuble ou un objet mobilier classé ou inscrit, une découverte archéologique faite au cours de fouilles ou fortuitement, un terrain contenant des vestiges archéologiques ou un objet habituellement conservé ou déposé dans des musées, bibliothèques ou archives appartenant à une personne publique, chargée d'un service public ou reconnue d'utilité publique ». L'infraction est également constituée si son auteur est le propriétaire du bien détruit, dégradé ou détérioré.

Enfin, les personnes qui projettent de réaliser des aménagements, ouvrages ou travaux peuvent déposer une demande pour obtenir les autorisations requises par les lois et règlements ou avant d’engager toute autre procédure, saisir le préfet de région afin qu’il examine si leur projet est susceptible de donner lieu à des prescriptions archéologiques.

De nombreuses entités archéologiques sont dénombrées sur la commune. Elles ont fait l’objet d’une saisine par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) à leurs abords : on parle alors de sites archéologiques (6 sur la commune).Elles font l’objet d’une trame spécifique sur les plans de zonage au présent document d’urbanisme.

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145 La zone 1AUh de La Claie et une partie de la zone UE et de la zone 2AUh des Chatellières sont concernées par un secteur de vestiges archéologiques. Avant tout projet il faudra s’assurer par des fouilles préventives que le projet ne compromettra pas des vestiges archéologiques.

C – LA COMPATIBILITE DU P.L.U. AVEC LES OBJECTIFS SUPRA-COMMUNAUX

1 – LES DOCUMENTS DE PORTEE SUPERIEURE

Afin d’assurer la cohérence entre les différentes politiques sectorielles d’urbanisme et d’aménagement, la loi SRU a renforcé les liens entre les documents d’urbanisme et les plans et programmes de normes hiérarchiquement supérieures.

Comme énoncé à l’article L 111-1-1 du Code de l’urbanisme, le PLU doit respecter un rapport hiérarchique avec les documents de portée supérieure : « […] Les plans locaux d'urbanisme, les cartes communales ou les documents en tenant lieu doivent être compatibles avec les orientations des schémas de cohérence territoriale et des schémas de secteur […] ». L’article L 123-1 est venu étendre le rapport de compatibilité* aux documents thématiques (PDU, PLH…) et rappelle qu’un délai de 3 trois ans est laissé aux communes, à compter de l’arrêté préfectoral rendant exécutoire le document SCoT pour ajuster le projet du PLU aux orientations du SCoT.

L’objectif de ce chapitre est de mettre en évidence les liens qui existent entre le présent PLU et les plans et programmes de portée supérieure. Chaque plan et programme mentionné, lorsqu’il s’applique au territoire communal de Louplande est repris ci-après afin de le mettre en relation avec les orientations et le projet de PLU.

A) LE SCoT

Louplande est intégré dans le périmètre du SCoT du Pays Vallée de la Sarthe dont le périmètre a été arrété le 29 janvier 2014 et applicable depuis avril 2014. Le Schéma de COhérence Territoriale organisera l’aménagement du territoire du Pays Vallée de la Sarthe pour une vingtaine d’années. Le lancement de la démarche de révision du présent PLU a été réalisé pendant l’étude du SCoT. L’association du comité syndical aux réunions de travail a permis de fixer le cadre de référence visant à tendre à la meilleure compatibilité possible entre le SCoT et le PLU.

Le SCoT se composera de 3 documents : Le rapport de présentation qui rappelle le cadre législatif et réglementaire du SCoT et qui comprend le diagnostic du territoire (comprenant l’état initial de l’environnement), l’articulation du schéma avec les autres documents d’urbanisme et plans de programmes soumis à évaluation environnementale, la justification des choix

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

146 retenus, une analyse des incidences notables prévisibles du schéma sur l’environnement, l’identification des mesures compensatoires et un résumé non technique. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) fixe les objectifs des politiques publiques en matière d’organisation de l’espace, d’habitat, de déplacement, de développement économique et commercial, de protection de l’environnement des paysages et du cadre de vie.

Le Document d’Orientations d’Objectifs (DOO) définit les mesures concrètes prescriptives et opposables aux documents d’urbanisme locaux (PLU, POS, Cartes communales) et aux schémas sectoriels (PLH, …).

Rappel Juridique : L122-1-4 du Code de l’Urbanisme : « Dans le respect des orientations définies par le projet d'aménagement et de développement durables, le document d'orientation et d'objectifs détermine les orientations générales de l'organisation de l'espace et les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces ruraux, naturels, agricoles et forestiers. Il définit les conditions d'un développement urbain maîtrisé et les principes de restructuration des espaces urbanisés, de revitalisation des centres urbains et ruraux, de mise en valeur des entrées de ville, de valorisation des paysages et de prévention des risques. Le document d'orientation et d'objectifs assure la cohérence d'ensemble des orientations arrêtées dans ces différents domaines. »

L122-1-5 du Code de l’Urbanisme : « Le document d'orientation et d'objectifs : o définit les objectifs et les principes de la politique de l'urbanisme et de l'aménagement ; o détermine les conditions d'un développement équilibré dans l'espace rural entre l'habitat, l'activité économique et artisanale, et la préservation des sites naturels, agricoles et forestiers ; o détermine les espaces et sites naturels, agricoles, forestiers ou urbains à protéger. Il peut en définir la localisation ou la délimitation. Il précise les modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiversité et à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques. Il arrête des objectifs chiffrés de consommation économe de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain, qui peuvent être ventilés par secteur géographique ; o précise les conditions permettant de favoriser le développement de l'urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs ainsi que celles permettant le désenclavement par transport collectif des secteurs urbanisés qui le nécessitent. »

L122-1-7 du Code de l’Urbanisme : « Le document d'orientation et d'objectifs définit les objectifs et les principes de la politique de l'habitat au regard, notamment, de la mixité sociale, en prenant en compte l'évolution démographique et économique et les projets d'équipements et de dessertes en transports collectifs. Il précise : 1° Les objectifs d'offre de nouveaux logements, répartis, le cas échéant, entre les établissements publics de coopération intercommunale ou par commune ; 2° Les objectifs de la politique d'amélioration et de la réhabilitation du parc de logements existant public ou privé. »

L122-1-8 du Code de l’Urbanisme : « Le document d'orientation et d'objectifs définit les grandes orientations de la politique des transports et de déplacements. Il définit les grands projets d'équipements et de dessertes par les transports collectifs. »

Qu’est-ce que le rapport de compatibilité avec le DOO ? Extrait Guide SCoT 2012 (Ministère de l’Egalité des Territoires et du Logement) : « Dans le cadre d’un rapport de compatibilité, l’autorité élaborant une décision n’est pas tenue de reproduire à l’identique la norme supérieure. Elle doit simplement veiller à ne pas remettre en cause les options fondamentales de la norme supérieure. En principe, le PLU devra donc respecter les options fondamentales du SCoT, sans être tenu de reprendre à l’identique son contenu. » Le Document d’Orientation et d’Objectifs et le Document d’Aménagement Commercial, sont les seuls documents opposables du SCoT. Les documents qui leurs sont subordonnés dont les Plans Locaux d’Urbanisme doivent s’inscrire dans un rapport de compatibilité.

Le Document d’Orientation et d’Objectifs contient des orientations de différentes natures (prescriptions, recommandations) et de différentes formes (écrites, cartographiques) : La prescription : Il s’agit des mesures qui précisent la mise en oeuvre des orientations du SCoT en étant directement opposables aux documents de rang inférieur. Le rapport de compatibilité avec le DOO s’exerce ici. La recommandation : Il s’agit de mesures incitatives qui faciliteront la mise en application des objectifs du PADD mais qui n’ont pas de caractère opposable.

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147 Les cartes qui figurent dans le document ont une valeur prescriptive.  Au vu de tous les éléments développés ci après, le PLU de Louplande est compatible avec les dispositions du SCoT du Pays Vallée de la Sarthe en cours d’élaboration.

B) LE SDAGE LOIRE BRETAGNE

Le PLU doit être compatible avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le S.D.A.G.E.

La commune de Louplande fait partie du S.D.A.G.E. du bassin Loire Bretagne, 2016-2021 qui a été adopté par le comité de bassin le 4 novembre 2015 et approuvé par arrêté du préfet coordonnateur de bassin du 18 novembre 2015. Les objectifs de ce document cadre sur l’eau, sont rappelés dans le rapport de présentation. Par ailleurs, il a guidé la définition des grands enjeux sur la commune, notamment la prise en compte de la valorisation de l’ensemble des cours d’eau (classement en Np des bords de rivière).  Par sa protection des bords des ruisseaux et des zones humides, le PLU de Louplande est compatible avec le S.D.A.G.E. du Bassin Loire Bretagne.

C) LE SAGE Sarthe Aval

La commune de Louplande est incluse dans le périmètre du SAGE Sarthe Aval qui est en cours d’élaboration.

Issus de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, les SAGE sont des outils de planification réglementaire qui visent a fixer les objectifs d'utilisation, de valorisation et de protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

A l’échelle d’un sous-bassin versant ou d’un groupement de sous-bassins, un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux ou SAGE est élaboré par une Commission Locale de l’Eau (CLE) dont la composition est arrêtée par le préfet. Le SAGE fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, des écosystèmes aquatiques, ainsi que les objectifs de préservation des zones humides.

Arrêté le 16 juillet 2009, le périmètre du SAGE couvre la totalité du bassin versant de la Sarthe Aval (2 727 km²) à cheval sur les départements de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire. Au total, ce sont 194 communes qui sont comprises en totalité ou en partie dans ce périmètre. Le bassin versant de la Sarthe Aval fait partie du bassin de la Sarthe (8 005 km², 636 communes, 679 500 habitants) : la Sarthe conflue avec la Mayenne et le Loir en amont d'Angers pour former la Maine (bassin de 22 000 km²).

Le PLU de Louplande respecte les grands axes de réflexion du SAGE en cours d’étude : Les cours d’eau sont préservés par un zonage spécifique du PLU et les zones humides ont été reportées sur les plans et protégées par le règlement écrit.

2 – LES STRUCTURES INTERCOMMUNALES

La commune de Louplande fait partie de plusieurs structures intercommunales dont elle respecte dans son PLU les principaux objectifs.

A) LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE SARTHE

L’étude du PLU de Louplande a été fait en liaison avec la Communauté de Communes . La Communauté de Communes du Val de Sarthe n’a pas encore pris la compétence « Planification ». La commune de Louplande est donc toujours compétente pour réviser son PLU.

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148 B) LE PAYS VALLEE DE LA SARTHE

Le Pays Vallée de la Sarthe est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) situé au Sud- Ouest de la Sarthe entre Le Mans et les limites du département de la Sarthe qui regroupe 3 communautés de communes (la CDC de Sablé sur Sarthe, la CDC Loué-Brulon-Noyen et enfin la CDC du Val de Sarthe), soit 62 communes et 72 000 habitants sur une surface de 1 150 km².

Le Pays Vallée de la Sarthe a prescrit l’élaboration d’un Schéma de Cohérence Territoriale en 2012.

Le SCoT est un document de planification stratégique du territoire qui exprime un projet global cohérent concernant l’aménagement pour les 15-20 ans à venir. Il a pour but la mise en cohérence des politiques locales en matière d’urbanisme, de logements, de déplacements ; de développement économique, touristique et culturel ; de protection et de mise en valeur des espaces naturels et des paysages, agricoles et forestiers. Il fixe aussi des objectifs de lutte contre l’étalement urbain, de préservation et de remise en état des continuités écologiques.

Le PLU devra être compatible avec les orientations et objectifs fixés par le SCoT. Actuellement, le SCoT de la Vallée de la Sarthe est en cours d’étude ; il en est à la phase du DOO.

L’étude du PLU de Louplande a été fait en liaison avec le Pays Vallée de la Sarthe. Celui ci a été invité à toutes les réunions de travail du PLU et a assisté à plusieurs d’entre elles dont celle pour la présentation du premier projet de PLU aux Personnes Publiques Associées et Consultées.

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D – EVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ENVIRONNEMENT

Le zonage et le règlement du PLU traduisent les grandes orientations du projet communal et visent à permettre le développement du bourg de Louplande tout en préservant la qualité du cadre de vie et les richesses naturelles.

1 – INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET BIOLOGIQUE

Dans le domaine de la qualité environnementale, un objectif principal est d’éviter l’artificialisation des paysages et de préserver les écosystèmes (les milieux et les espèces qui y vivent). Ainsi, la protection des milieux naturels, et des espèces végétales et animales, est un des objectifs affichés par les élus lors de l’étude du PLU de Louplande.

En effet, la commune comprend à la fois des milieux humides divers (abords des ruisseaux, ….), quelques zones boisées de différents types (massif boisé, petits bois dispersés, peupleraies…), de vastes zones exploitées plus ou moins intensivement par l’agriculture, mais aussi des milieux humanisés plus ou moins densément et pour des vocations diverses (habitat, activités…).

Ainsi, la préservation de ce panel varié des habitats possibles pour les espèces a été considérée comme nécessaire et cela suppose le respect d’un certain équilibre entre tous les usages du territoire.

a- LES ZONES NATURA 2000

La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable, et sachant que la conservation d'aires protégées et de la biodiversité présente également un intérêt économique à long terme

Il n’y a pas de zones Natura 2000 sur la commune de Louplande.

« Considérant que le territoire de la commune de Louplande n'est concerné par aucun zonage d'inventaire ou de protection réglementaire au titre des milieux naturels, mais par le site classé du parc du château de Villaines ; Considérant que le projet de révision de PLU a comme objectif d'augmenter la population communale de 142 habitants pour atteindre 1.658 habitants d'ici 2026, soit un rythme de croissance bien supérieur à celui de la décennie passée, toutefois limité du fait des capacités insuffisantes de la station d'épuration (depuis augmentées avec la construction d'une nouvelle lagune) ; que cet objectif se traduit par la construction de 91 nouveaux logements ; Considérant que le projet de PLU prévoit, sur la base d'une densité minimale de 15 logements à l'hectare, deux secteurs d'urbanisation immédiate à vocation d'habitat (1AUh) situés au nord du bourg, l'un au Sablon pour 1,6 ha et l'autre à la Claie pour 0,7 ha, mais aussi un secteur d'urbanisation à plus long terme (2AUh) de 0,8 ha ; Considérant que les projets d'urbanisation pour l'habitat apparaissent être en cohérence avec les besoins recensés et sont prévus en continuité du tissu urbain sur des espaces a priori sans enjeux environnementaux particuliers, notamment sans zones humides fonctionnelles d'après le recensement effectué par une commission locale ; Considérant qu'une zone AUa d'un total de 1,5 ha, en prolongement de la zone d'activités existante a été prévue pour le développement des entreprises existantes et l'accueil de nouvelles entreprises de petite taille ; Considérant en outre que le projet de PLU a identifié les composantes de la trame verte et bleue du territoire communal (vallées, boisements, maillage bocager, zones humides) qui ne sont pas remises en cause par le projet urbain ; Considérant ainsi que le projet de révision du PLU, au vu des éléments disponibles à ce stade, ne peut être considéré comme étant susceptible d'avoir des incidences notables sur l'environnement, au sens de l'annexe II de la directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 du Parlement européen et du Conseil ; l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2015 décide que : « La révision du PLU de Louplande n'est pas soumise à évaluation environnementale. »

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150 b- EAU ET MILIEUX AQUATIQUES

Le PLU, à travers ses règlements graphique et écrit s’est efforcé de protéger les zones humides fonctionnelles et les milieux aquatiques (classement en secteur naturel protégé des abords des cours d’eau et des zones humides fonctionnelles; …).

Quant à la qualité des eaux arrivant par ruissellement dans ces milieux, le PLU a renforcé les outils d’une meilleure gestion des eaux usées et pluviales.

 Le développement de l’habitat entraînera certainement une augmentation de la quantité d’eaux usées produites sur le territoire communal. Les installations de traitement de ces eaux usées avant leur évacuation vers le milieu récepteur doivent pouvoir répondre aux besoins du point de vue de la quantité et de la qualité. Le raccordement au réseau collectif d’assainissement étant obligatoire dans les zones urbaines et les zones à urbaniser, les eaux usées arrivant à la station d’épuration devraient augmenter, même si l’on peut espérer certaines économies d’eau liées à une évolution souhaitable des mentalités. Les eaux traitées rejetées dans le milieu naturel, augmenteront donc en volume. La surveillance de la qualité des eaux en sortie de station sera donc de plus en plus essentielle. La station d’épuration mise en service en 2015 a une capacité résiduelle suffisante pour traiter les eaux usées générées par l’augmentation de la population sur la commune.

En ce qui concerne les installations d’assainissement autonome, le PLU interdit les possibilités de nouvelles constructions au coup par coup de manière diffuse. Les risques nouveaux de pollution notamment des ruisseaux seront ainsi limités. De plus, l’évolution de la législation et le travail du SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) œuvreront progressivement pour une meilleure qualité des rejets à la nature.

 Le développement de l’habitat et notamment de l’habitat individuel, des équipements et des activités entraînera une imperméabilisation plus grande du sol et donc une augmentation de la quantité d’eaux pluviales à évacuer vers les ruisseaux. Le PLU prend en compte les évolutions nécessaires en matière de gestion des eaux pluviales (réduction de l’imperméabilisation, revêtements perméables privilégiés, encouragement à la récupération des eaux pluviales…).

L’obligation d’une étude de type « loi sur l’eau » pour toute zone d’urbanisation, avec notamment la mise en place de bassins de rétention des eaux pluviales devrait limiter les conséquences d’une imperméabilisation des sols et du phénomène accru du ruissellement. L’évacuation des eaux pluviales devra être réduite à la capacité résiduelle d’accueil des réseaux, des fossés ou des ruisseaux, quel que soit la taille des opérations.

Dans les zones 1AUh, le règlement recommande que la gestion des eaux pluviales soit réalisée au maximum au niveau des parcelles et que la mise en place de noues et de fossés soit privilégiée, si le terrain est suffisamment filtrant.

c- ARTIFICIALISATION DES SOLS

La commune ne dispose pas d’un patrimoine géologique ou pédologique particulier. Le relief est caractéristique de la géomorphologie locale. Toutefois, les liens entre géologie, relief, sols et végétation doivent être rappelés. Ils sont des éléments indissociables qui composent les milieux naturels.

 Le PLU s’efforce de limiter l’imperméabilisation, et donc l’artificialisation, des sols. L’urbanisation qui imperméabilise et transforme radicalement les sols sera principalement limitée sur Louplande à des espaces déjà inclus dans l’enveloppe globale du bourg. Lors des aménagements, la prise en compte et le respect de la topographie dans les aménagements permettra de limiter les mouvements artificiels de terrains. Les aménageurs devront essayer de tirer parti des caractéristiques topographiques des lieux. Le règlement du PLU prévoit que les nouvelles constructions doivent s’intégrer à leur environnement par leur adaptation au sol (limiter les apports de terre modifiant la topographie initiale). En zone 1AUh, l’emprise au sol des constructions (surface au sol des bâtiments) ne doit pas représenter plus de 60 % de la surface de la parcelle.

 Les impacts du PLU sur la qualité des sols et la gestion des déchets peuvent être également évoqués.

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

151 Le PLU n’a pas d’incidence directe sur la réduction des déchets et pollutions du sol. Certaines règles sont toutefois prévues pour faciliter le stockage et le ramassage des ordures ménagères. Il faut noter que le tri sélectif et le recyclage des déchets sont encouragés dans le cadre intercommunal. Aucune règle du PLU ne concerne les pollutions du sol de nature agricoles (engrais et pesticides). Cela ne relève pas du code de l’urbanisme… En ce qui concerne les activités, le règlement du PLU prévoit que par leurs impacts prévisibles, les établissements et installations soient rendus compatibles avec leur environnement.

d- QUALITE DE L’AIR

Les impacts du PLU en matière de qualité de l’air sont difficiles à évaluer, notamment en raison des incertitudes liées au trafic routier. Le territoire de Louplande ne présente pas de particularités climatiques remarquables. Comme partout, des mesures en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre seraient souhaitables. Le PLU n’a pas cette compétence. On peut noter toutefois que le PLU prévoit la prise en compte du climat en préconisant, dans les orientations spécifiques d’aménagements notamment, la recherche d’une exposition optimale favorisant le bio-climatique, la protection contre les vents dominants …

Le développement espéré de la population pris en compte par le PLU, et le taux de motorisation des ménages (qui devrait rester élevé du fait de la localisation de Louplande) auront certainement pour effet d’entraîner une augmentation de la circulation automobile sur la commune.

Toutefois, la concentration de la plus grande partie de l’urbanisation autour du bourg actuel aura pour effet de limiter les déplacements automobiles entre l’habitat et les équipements, et donc de limiter les émissions de gaz à effet de serre. La proposition de circulations alternatives par des déplacements à pied ou en vélo pourra aller également dans ce sens.

e- LES ESPECES ANIMALES ET VEGETALES

 Le PLU n’a pas d’action directe sur la protection des espèces animales. Toutefois son application peut avoir des répercussions sur les habitats potentiels des différentes espèces existantes sur la commune, fragiles ou non. En effet, tout aménagement, toute installation ou construction nouvelle perturbe le milieu préexistant et donc les hôtes qu’il abrite.

Aucune espèce en voie de disparition n’a été signalée sur la commune ni dans les espaces destinés à l’urbanisation future, concentrée autour du bourg actuel. Les zones d’extension empièteront sur l’habitat naturel de certaines espèces mais une gestion économe du territoire communal et une gestion « écologique » des espaces verts intra-urbains devraient en limiter les effets négatifs sur la diversité biologique. La préservation d’espaces verts tampons, la mise en place de liaisons vertes, le pré-verdissement des lotissements pourront être mis en œuvre dans le cadre des opérations d’ensemble.

 En ce qui concerne les espèces végétales, le PLU prévoit des mesures de protection graduées. Ainsi, de nombreux massifs boisés de la commune sont mis en espaces boisés classés et de nombreuses haies sont soumises pour leur arrachage à une déclaration préalable dans le PLU. Cela permettra, sous condition d’une bonne information de la population en général et des aménageurs œuvrant sur la commune, de mieux préserver le patrimoine végétal et paysager de la commune.

En matière de plantations nouvelles, le règlement écrit du PLU prévoit certaines règles qui vont en faveur d’une végétation adaptée aux caractéristiques locales (haies champêtres) plantations nouvelles le long des sentiers de randonnée à préserver composées obligatoirement d’essences locales (charme, noisetier…à l’exclusion des haies de conifères).

Il faut noter que le PLU pourra également permettre la création de nouveaux biotopes intéressants (par exemple en aménageant des espaces semi-naturels autour de bassins de rétention paysagés…).

Plan Local d’Urbanisme de Louplande

152 f- CONSOMMATION DE L’ESPACE ET EVOLUTION DES PAYSAGES

Le PLU prévoit une consommation de l’espace limitée et rationalisée. L’objectif est, pour l’habitat, de remplir les espaces laissés libres en cœur d’îlots à l’arrière de l’urbanisation linéaire. Les besoins en espace pour l’urbanisation ont été évalués et la surface des zones 1AU est adaptée aux objectifs fixés par la commune.

Le relief de la commune est un élément important dans la qualité de l’environnement paysager et du cadre de vie des habitants. De plus, le relief conditionne en partie les formes de l’urbanisation et sa répartition spatiale. Les zones d’urbanisation mises en place dans le PLU devraient donc pouvoir s’intégrer facilement au paysage communal. Certaines particularités locales pourront orienter l’aménagement de certains quartiers. La préservation de certains cônes de vue par exemple pourra être prise en compte.

L’aménagement de nouveaux terrains, en bordure de la zone actuellement urbanisée, va transformer une partie du paysage pour l’instant presque rural (même s’il est compris dans l’enveloppe globale du bourg) en un paysage périurbain. Des règles d’implantation des constructions, de hauteur, d’aspect extérieur, et de réalisation d’espaces verts ….sont prévues et permettront l’intégration de ces futurs quartiers.

2 – INCIDENCES SUR LES RESSOURCES NATURELLES

La préservation des ressources naturelles constitue un enjeu moindre sur le territoire communal que la protection des milieux et de la biodiversité. Toutefois, assurer l’utilisation durable des diverses ressources naturelles en les préservant pour les générations futures a semblé être un objectif important à prendre en compte et à intégrer dans le PLU.

a- LA RESSOURCE EN EAU

En ce qui concerne la ressource en eau, le PLU pourra également permettre une amélioration de la qualité des eaux souterraines en favorisant l’amélioration de la qualité des eaux superficielles et de ruissellement (gestion des eaux pluviales, traitement des eaux usées…).

Les objectifs principaux du SDAGE et du SAGE ont été pris en compte.

L’évolution des mentalités vers une économie d’eau et l’utilisation des eaux pluviales pour certains usages domestiques (que prévoit le PLU, dans le respect du règlement du service de distribution d’eau potable et du service d’assainissement) permettront de préserver la ressource en eau.

b- LA PRESERVATION DE LA RESSOURCE AGRICOLE

En matière de préservation de la ressource agricole, de qualité agronomique des sols, il faut rappeler que la consommation de l’espace « périurbain » pour le développement futur du bourg de Louplande a été limitée aux besoins à venir.

On l’a vu, les terrains retenus pour le développement de l’urbanisation sont presque exclusivement situés à l’intérieur des parties actuellement urbanisées du bourg. L’impact sur les entités agricoles de production est donc très limité. La lutte contre le mitage de l’espace, tant pour les tiers que pour les agriculteurs est une volonté forte des élus pour protéger durablement les terres agricoles et naturelles. Le développement n’apportera donc aucune contrainte supplémentaire à l’agriculture.

Seule la zone AUa située au Sud Est du bourg empiète réellement sur l’espace agricole. Mais la délimitation de cette zone a été étudiée avec l’exploitant agricole.

L’agriculture, activité liée aux ressources du sol, tient une place très importante dans le PLU, et une zone spécifique (zone A) a été mise en place conformément à la loi SRU. Le maintien de l’activité dans des sièges agricoles viables à moyen terme a été par ce moyen encouragé. Mais si le PLU peut intervenir sur la quantité de terrains agricoles disponibles, il est sans effet sur la qualité des sols et notamment sur leur pollution par les divers produits utilisés par les agriculteurs pour améliorer leurs rendements.

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153 Il faut noter que la protection des ressources forestières est assurée sur le territoire communal. Aucune zone d’extension n’a été mise en place aux dépens de secteurs boisés.

c- ECONOMIE D’ENERGIE ET ENERGIES RENOUVELABLES

La proximité du Mans constitue une opportunité de développement pour Louplande. C’est dans ce sens qu’a été élaboré le projet de la commune en permettant le développement de la commune.

Le choix de rassembler les secteurs de développement de l’habitat uniquement sur le bourg ne peut qu’avoir un impact positif, tout comme l’obligation de renforcer les liaisons piétonnes dans les orientations d’aménagement.

Le développement de nouvelles habitations entraînera de nouveaux besoins énergétiques, en chauffage domestique notamment. Les orientations d’aménagement précisent là encore un certain nombre d’exigences de prise en compte de la question des consommations énergétiques des logements dans leur conception et dans leurs choix d’implantation. On favorisera ainsi les apports solaires par une orientation adaptée des constructions, et la mise en place de systèmes et matériaux permettant de réelles économies d’énergie. Le règlement est épuré sur ce point pour ne pas bloquer les projets « performants » des points de vue environnemental et énergétique. Le règlement du PLU permet aux aménageurs de prendre en compte dans les opérations la recherche d’une exposition favorable à l’utilisation maximale du solaire, l’implantation de constructions bio-climatiques ou encore l’utilisation de techniques innovantes en matière de consommation d’énergie et d’énergies renouvelables.

Il n’y a pas de particularité du territoire communal en matière de potentiel dans ce domaine. La révision du PLU a permis la levée de certains obstacles réglementaires au développement des énergies renouvelables. Les efforts de communication dans ce domaine, les incitations financières prévues au niveau national et les possibilités offertes par le PLU devraient avoir pour conséquences un développement important de l’utilisation des énergies renouvelables sur le territoire communal. Il faut noter que la recherche de formes urbaines plus compactes favorisera le bio-climatique. Le PLU et son rapport de présentation peuvent avoir un rôle pédagogique dans ce domaine.

3 – INCIDENCES SUR LES NUISANCES ET RISQUES

Un des objectifs du PLU a été de minimiser les impacts potentiels des risques sur la population et de ne pas nuire à la qualité de vie globale sur la commune. Il s’agit d’éviter ou de réduire les risques naturels et technologiques, et de lutter contre tout ce qui peut nuire à la santé de l’homme.

a- LES NUISANCES ET GENES DIVERSES

 En matière de bruit, aucun problème majeur n’est apparu sur la commune. La bande de nuisances sonores le long de la voie ferrée occupe en partie le territoire de Louplande mais ne concerne aucune zone d’urbanisation dense ; donc aucune gêne n’est signalée. Le développement prévu en matière d’habitat par le PLU devrait engendrer une augmentation de la circulation, et donc du niveau sonore lié. Des cheminements piétonniers seront prévus dans les zones d’urbanisation, et entre ces zones et le centre bourg, afin de limiter les transports motorisés et donc les nuisances et la pollution qui y sont liées. Les règles du PLU ne devraient pas permettre l’accueil d’entreprises trop polluantes et nuisantes pour l’environnement.

 En ce qui concerne l’exposition aux nuisances olfactives, le PLU prévoit une distance minimale de 100 m entre une installation agricole classée et les limites des zones urbaines ou à urbaniser.

 Une gêne « visuelle » peut être induite par les constructions nouvelles autorisées par le PLU. Les règles du PLU tendent vers une intégration des nouvelles constructions (aussi bien en zone urbaine qu’en agricole) mais cela ne peut pas résoudre toutes les contradictions visuelles se manifestant sur les territoires.

Il faut noter que les nuisances visuelles sont perçues de manière très subjective. Tout changement des paysages quotidiens peut être ressenti, souvent provisoirement, comme une nuisance. La perception du paysage se fait par rapport à un état supposé idéal, en fonction de jugements esthétiques dominants (temporairement, culturellement et socialement marqués).

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154 La collectivité, notamment à travers son PLU, ne peut pas contrôler tous les facteurs de transformations des paysages.

b- LES RISQUES

En matière de risques, quatre grands principes sont à prendre en compte : la prévision, la prévention, la protection, et la gestion de crise. Le PLU prend en compte les outils de prévision qui ont été portés à la connaissance du groupe de travail par les services de l’Etat.

 Le PLU participe à une certaine maîtrise de la vulnérabilité de la commune face à l’aléa retrait-gonflement des argiles: la carte des aléas a été reportée dans ce rapport de présentation ainsi que les recommandations aux candidats constructeurs en fonction de la nature du projet.

 En matière de risques liés à la circulation automobile, plusieurs règles ou projets permettront de ne pas aggraver l’insécurité routière et d’œuvrer pour une meilleure qualité de vie des habitants. Le règlement prévoit que les accès sur les voies publiques peuvent se voir imposer des aménagements spéciaux, que les voies doivent avoir des caractéristiques adaptées aux usages qu’elles supportent …. Des règles sont également mises en place en matière de stationnement. Dans les opérations nouvelles, les projets de voiries devront être conçus pour limiter la vitesse de circulation.

4 – LES IMPACTS DU PLU SUR LA VIE QUOTIDIENNE

Il est important pour la commune de rester attractive afin de pouvoir accueillir de nouveaux habitants. Le PLU a donc cherché à préserver ou améliorer si possible le cadre de vie quotidien des habitants, à conserver les éléments remarquables du paysage et du patrimoine, et à promouvoir les loisirs et le tourisme.

a- SANTE ET BIEN-ETRE

 Les facteurs environnementaux favorables ou défavorables à la santé des habitants ont déjà été évoqués (nuisances, pollutions, risques...). Le PLU peut également avoir une action en matière de promotion des sports et loisirs en plein air, favorables à une bonne hygiène de vie.

Les mesures en faveur des activités physiques prévues dans le PLU sont par exemple la préservation des chemins piétonniers, le renforcement des liaisons douces entre les quartiers et les zones d’équipements

 De plus, l’accès facile à la nature, à la campagne, permet la pratique de sports et de loisirs de proximité.

Inciter aux déplacements doux dans un souci de moindre impact environnemental, de santé publique et d’économie, nécessitera un effort d’information de la part de la collectivité.

b- ATTRACTIVITE ET IMAGE DE LA COMMUNE

 Le niveau d’équipement de la commune est satisfaisant et des possibilités de développement en matière de tourisme et de loisirs existent. Les équipements existants ont une capacité résiduelle suffisante pour accueillir la population nouvelle attendue sur la commune dans les années à venir.

 Il est essentiel pour son image et pour garder son attractivité, que la commune protège son patrimoine culturel et architectural. Le PLU a pris en compte cet objectif de protection et de mise en valeur du patrimoine archéologique et bâti de Louplande. Des secteurs « v » reprennent exactement les limites des entités archéologiques signalés par les services de la DRAC et des étoiles rouges repèrent les éléments intéressants à soumettre à permis de démolir.

Il faut noter que la notion de patrimoine doit être dynamique et évolutive. Cela ne concerne pas seulement ce qui est déjà dûment répertorié et protégé. C’est pour cela que le PLU, par les règles architecturales prévues dans le règlement, permet des formes architecturales innovantes (toitures végétalisées, nouveaux matériaux….) afin que puissent être créés aujourd’hui des patrimoines pour demain.

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155 c- L’IMPLICATION DE LA POPULATION

Le PLU peut également œuvrer à renforcer la citoyenneté et la participation du public à la préservation et à la gestion de l’environnement local et global. En effet, l’élaboration du PLU a été une occasion d’intéresser la population locale aux questions de développement durable et de protection de l’environnement, notamment par le biais d’une réunion publique d’information et de concertation. L’information faite par le biais de la presse, la période d’enquête publique, permettent également de sensibiliser les habitants au devenir de leur commune. La réflexion sur le PLU peut être l’amorce d’une réflexion plus générale sur les problèmes environnementaux et d’un changement progressif des mentalités.

D – LES MESURES COMPENSATOIRES ET DE SUIVI

La préservation de l’activité agricole et des richesses naturelles de la commune a été un des objectifs affichés dès le début de la procédure de révision du PLU par le Conseil Municipal de Louplande (PADD). De même, le développement démographique est apparu essentiel dans le projet. Aussi, le projet traduit cette recherche d’un équilibre entre le maintien d’une activité humaine dynamique et la préservation d’un patrimoine menacé.

1) TROUVER UN EQUILIBRE ENTRE DEVELOPPEMENT ET PRESERVATION

L’évaluation des incidences du PLU sur l’Environnement a été réalisée essentiellement à partir de l’analyse des potentialités de développement permises par les règlements graphiques et écrit du PLU de la commune de Louplande. En même temps que le PLU permet des constructions, extensions, installations nouvelles, il prévoit des conditions à ces développements. Les contraintes mises en place sont restrictives et ont pour but d’empêcher tout abus. Ainsi par exemple, les extensions permises sont limitées en surface, les transformations soumises à des conditions strictes, l’aspect architectural est très encadré notamment en ce qui concerne les bâtiments anciens de caractère…

Il faut souligner que le PLU n’est pas exclusivement un document à vocation environnementale. Les dispositions qu’il propose sur le territoire vont toutefois dans le sens d’une limitation des détériorations de l’environnement. L’objectif ambitieux énoncé dès les premières réflexions du PADD est de concilier développement et préservation. Le projet de PLU s’est efforcé de toujours trouver un équilibre entre la nécessité de permettre le développement économique et l’urbanisation de nouveaux quartiers d’habitation, et la préservation d’une cadre naturel de qualité.

Les développements possibles de l’habitat sont concentrés autour du bourg de Louplande sur des surfaces sans commune mesure avec l’étendue des zones naturelles et agricoles du territoire.

L’analyse des effets probables du PLU sur l’environnement a montré que les répercussions négatives devraient être limitées.

Il n’a donc pas semblé nécessaire de mettre en place des mesures correctrices spécifiques, le document de PLU par lui-même présentant à tous les niveaux des compensations environnementales aux risques potentiels sur l’environnement liés au développement recherché de l’habitat.

2) UNE ATTENTION A PORTER SUR LE LONG TERME

En application de l’article L 123-12-1, il faut rappeler que le PLU devra faire l’objet d’une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l’environnement, au plus tard à l’expiration d’un délai de neuf ans à compter de son approbation.

L’évaluation de l’efficacité des dispositions prévues en faveur de l’environnement dans le PLU sera faite au sein du Conseil Municipal, au fur et à mesure des évolutions sur le territoire communal.

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156 L’étude du nombre de permis délivrés chaque année, le calcul des surfaces consommées dans les zones à urbaniser, permettront aux élus de faire le point sur le rythme et la nature de l’urbanisation de la commune. La satisfaction ou non des besoins, par exemple des demandes exprimées ou reçues en Mairie, sera également un indicateur intéressant de l’efficacité du PLU et de la maîtrise par la commune de son développement. Un suivi des déclarations préalables concernant les haies soumis à cette réglementation sera également un indicateur intéressant.

Les élus devront être les relais sur le terrain des dispositions prises sur le papier. Si certaines corrections ou inflexions s’avéraient nécessaires, le Conseil Municipal aura la possibilité d’engager une procédure de modification ou de révision du PLU. L’activité du Conseil Municipal nécessite de faire des bilans réguliers de l’avancement des projets de mise en œuvre de la politique communale.

En matière de maintien des boisements et des haies, la comparaison entre les photos aériennes disponibles à différentes époques permettra de connaître au fil des années les répercussions des mesures protectrices mises en place dans le PLU. De plus, les élus veilleront à ce que l’action du SPANC (service public d’assainissement non collectif) concernant l’assainissement autonome soit particulièrement vigilante. La poursuite des contrôles réguliers de la qualité des eaux rejetées par la station d’épuration dans le milieu naturel est indispensable.

L’information et la communication auprès de la population (par le biais du bulletin municipal par exemple) permettra au plus grand nombre de s’approprier les objectifs environnementaux et de participer à leur mise en œuvre.

La vigilance de la commune sera d’autant plus grande dans ce domaine que sa population se montrera attentive à l’état de l’environnement communal.

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157 CONCLUSION

Cette étude s’est attachée à faire le bilan de l’état initial de la commune dans ses différentes composantes, naturelles et humaines, afin de pouvoir mieux évaluer les impacts des projets communaux exprimés dans le PADD et traduits plus concrètement dans les règlements graphiques et écrit du projet de PLU. Pour cela, différentes sources ont permis d’enrichir la réflexion et la rédaction de ce rapport, notamment dans le domaine de l’analyse environnementale. Des recherches sur Internet ont permis de compléter certains aspects du dossier. L’analyse théorique s’est bien-entendu enrichie des visites sur le terrain et des échanges entre le bureau d’études, les élus et les techniciens de la commune.

La volonté communale a été d’équilibrer les objectifs de développement et les objectifs de protection sur le territoire communal. Le développement démographique suppose un effort en matière de réhabilitation et de densification de la zone déjà bâtie, et la mise en place de zones d’extension périphériques visant à satisfaire les besoins d’une population variée dans des opérations de qualité.

La prise en compte des besoins en matière d’équipements et de déplacements participera à l’amélioration de la vie quotidienne des habitants.

Certaines de ces possibilités de développement prévues par le PLU auront des incidences sur l’environnement de la commune, notamment en matière paysagère. Toutefois, de nombreuses prescriptions ont été mises en place afin de limiter ces impacts potentiels. Le PLU s’est en effet attaché à protéger, dans la mesure de ses moyens, les richesses naturelles et patrimoniales de la commune. Une nette évolution de la part des préoccupations environnementales est ainsi à noter dans l’étude de cette révision du PLU par rapport au document d’urbanisme précédemment en vigueur. Du fait de la complexité territoriale et de la multiplicité des enjeux, les effets directs et surtout indirects de la mise en œuvre du PLU restent difficilement prévisibles.

Les élus ont effectué des choix entre différentes alternatives avec la volonté affirmée de viser un développement de qualité respectueux des enjeux environnementaux. Le PLU ne constituera qu’un outil parmi d’autres pour une prise en compte de plus en plus forte des objectifs de développement durable et de protection environnementale dans tous les aspects de la vie communale. La sensibilisation et l’information de la population dans son ensemble et des acteurs du développement en particulier (agriculteurs, entrepreneurs…) permettront une évolution progressive des mentalités dans ce domaine. Il est à souhaiter que la réflexion autour du PLU agisse sur la commune comme un déclencheur pour des démarches émergentes et innovantes dans le domaine de la protection de l’environnement.

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