PROJET DE DECLARATION D’INTERET GENERAL ET AUTORISATION LOI SUR L’EAU

Syndicat du PIECES ACCOMPAGNANT LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE Réveillo n

SOMMAIRE

Partie administrative

A. Arrêté préfectoral du 24 octobre 2014

B. Avis d’enquête publique

C. Délibérations des syndicats relatives au lancement de l’enquête

1. Délibération SieraVL

2. Délibération du Syndicat Mixte du Réveillon

D. Recevabilité du dossier par la Direction Départementale des Territoires (DDT)

1. Accusé réception pour le SieraVL

2. Accusé réception pour le Syndicat Mixte du Réveillon

E. Parutions dans les journaux

1. La Nouvelle République du Loir-et-Cher du 31/10/14

2. La Renaissance du Loir-et-Cher du 31/10/14

3. La Nouvelle République du Loir-et-Cher du 21/11/14

4. La Renaissance du Loir-et-Cher du 21/11/14

F. Compte-rendu et diaporama des réunions publiques

Partie technique

A. Résumé du dossier

B. Dossier en trois parties remis par le bureau d’études

C. Glossaire

D. Avis technique de la Direction Départementale des Territoires (DDT)

E. Réponse du bureau d’études à l’avis de la DDT

Partie administrative

Préfecture de Loir-et-Cher

AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE

A la demande du Syndicat Intercommunal d’Etudes, de Réalisations et d’Aménagement de la Vallée du Loir (SIERAVL) et par arrêté préfectoral du 24 octobre 2014, une enquête publique unique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à l’autorisation loi sur l’eau sera ouverte du lundi 17 novembre 2014 au jeudi 18 décembre 2014 inclus : - sur le territoire des communes membres du SIERAVL : , , , Azé, Prunay-Cassereau, , , Brévainville, Les Roches-l'Évêque, Cellé, Saint-Arnoult, Coulommiers-la-Tour, Saint-Firmin-des-Prés, Couture-sur-Loir, Saint-Hilaire-la- Gravelle, Danzé, Saint-Jacques-des-Guérets, Épuisay, Saint-Jean-Froidmentel, Les Essarts, Saint-Martin- des-Bois, Fontaine-les-Coteaux, Saint-Ouen, , Saint-Rimay, Fréteval, Sasnières, , Savigny- sur-Braye, Houssay, , Lavardin, Sougé, Lignières, Ternay, Thoré-la-Rochette, Lisle, , Tréhet, Marcilly-en-Beauce, Troo, Mazangé, Vendôme, Meslay, , Montoire-sur-le-Loir, La Ville- aux-Clercs, , Villedieu-le-Château, Morée, , , Villiers sur Loir, Faye et Pray. - et sur le territoire des communes membres du Syndicat Mixte du Réveillon : Areines, Baigneaux, Beauvilliers, La Chapelle-Enchérie, Épiais, Faye, Meslay, Oucques, Renay, Rocé, Saint-Firmin-des-Prés, Sainte-Gemmes, Saint-Léonard-en-Beauce et Vievy-le-Rayé.

Le public pourra consulter le dossier et consigner ses observations sur le registre d’enquête déposé en mairies de Montoire-sur-le-Loir, Savigny-sur-Braye, Morée, Vendôme, Oucques et Azé.

Le dossier d’enquête publique peut également être consulté sur le site internet du SIERAVL à l’adresse : www.contrat-loirmedian.com.

Les observations pourront être adressées par correspondance aux commissaires-enquêteurs au moyen d’un formulaire de contact sécurisé disponible à l’adresse Internet : www.contrat-loirmedian.com.

Les commissaires-enquêteurs se tiendront à la disposition du public en mairies :

Lundi 17 novembre 2014 - de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Morée et Vendôme - de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Oucques et Savigny-sur-Braye Mardi 25 novembre 2014 - de 14 h à 17 h : mairie de Montoire-sur-le-Loir Mercredi 26 novembre 2014 - de 9 h à 12 h : mairies de Azé et Oucques - de 14 h à 17 h : mairies de Morée et Vendôme Jeudi 27 novembre 2014 - de 14 h à 17 h : mairie de Savigny-sur-Braye Jeudi 18 décembre 2014 - de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Oucques et Vendôme - de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Morée, Savigny-sur-Braye

Toute demande de renseignement complémentaire peut être adressée au SIERAVL, Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme ou auprès de Mme Mosnier, animatrice du Contrat Territorial, au 02 54 89 47 62 ([email protected]).

Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la disposition du public aux sièges du SIERAVL (Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme) et du Syndicat Mixte du Réveillon (Mairie de Oucques : 5 rue de la Salle - 41290 Oucques) ainsi qu’à la direction départementale des territoires (Service Eau et Biodiversité) pendant un an à compter de la date de clôture de l'enquête. Accusé de réception en préfecture 041-254101918-20141022-SIE-D-221014-03- DE Date de télétransmission : 23/10/2014 Date de réception préfecture : 23/10/2014 SIE-D-221014-03

SYNDICAT INTERCOMMUNAL D'ETUDES, DE REALISATIONS ET D'AMENAGEMENT DE LA VALLEE DU LOIR ------Siège social : Hôtel de ville et de communauté - BP 20107 - 41106 VENDOME CEDEX

EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU COMITE SYNDICAL -*-*-*-*-*-

Séance du mercredi 22 octobre 2014 IN/FV

Délibération Nombre de membres n° SIE-D- 221014-03 En exercice : 58 Présents : 40 Pouvoirs : 0 Votants : 40 Abstentions : 0 Pour : 40 Contre : 0 Objet : CONTRAT TERRITORIAL DE BASSIN : Dossier de Déclaration d'Intérêt Général (DIG) et du dossier d’autorisation au titre de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA)

L’an deux mille quatorze, le mercredi vingt-deux octobre à dix-huit heures quarante cinq, dûment convoqué par lettre en date du jeudi seize octobre, sous la présidence de Philippe CHAMBRIER, président, s'est réuni le Comité syndical du Syndicat intercommunal d’études, de réalisations et d’aménagement de la Vallée du Loir (SieraVL), salle de la Porte d’Eau, au Minotaure, 8 rue César de Vendôme à Vendôme.

Etaient présents : Commune de Fréteval : Jacky DURAND Commune de Meslay : Jean GUILLOT Commune de Naveil : Claude BORDIER (à partir de la délibération n° SIE-D-221014-03) Commune de Périgny : Jean-Paul CLAMENS Commune de Pezou : Aurélien LEMOINE Commune de Pray : Philippe LEFEVRE Commune de Selommes : Philippe BELLANGER Commune de St-Jean Froidmentel : Jean-François REYNAUD Commune de : Francis GOUSSEAU Commune de : Christine PALLY Commune de Villiersfaux : Gilles LEBERT Commune de Villiers sur Loir : Charles JUMERT Communauté du pays de Vendôme : Sylvie HASLE, Jean-Pierre REBOURS, Jean-Yves HALLOUIN, Jean-Pierre JOURDAIN, Marie-Claude FAY, Nathalie GAUTIER, Marie-Christine SAUVE, Alain GODILLON, Aline HACQUEL, Julie FRETRAY, Philippe CHAMBRIER, Christophe MAUGER. Communauté de Communes Vallées Loir et Braye : Michel NIEL, Michel DENIAU, Philippe LALIGANT, Pascal CHEVAIS, Michel PILLON, Vincent HASNI, David RAYMOND, Christian TREMBLAY, Anne CANTEGREIL, Samuel HUREL, Cécile CHEVEREAU, Hervé BINOIS, Denis BOURGUIGNEAU, Philippe MERCIER (jusqu’à la délibération SIE-D-221014-05), Marie-Caroline LANCE, Jean-Pierre MEUNIER. Absents : Commune d'Areines : Jean CALLU Commune de Brévainville : Jean-Paul GASNIER Commune de Lignières : Jean-Pierre MAUHAUDEAU Commune de Lisle : Marylèje GOUET Commune de Naveil : Claude BORDIER (jusqu’à la délibération n° SIE-D-221014-02) Commune de Mazangé : Loïc ESSERMEANT Commune de Morée : Jean-Pierre COYAU Commune de Prunay-Cassereau : Louis RICHARD Commune de Selommes : Etienne LEPAGE Commune de St-Hilaire-la-Gravelle : Rémi PENAIS Commune de Villetrun : Anne-Maire HUBERT Commune de Villiers sur Loir : Marlène MARTIN Communauté du pays de Vendôme : Thierry CORDIER, Marie-Christine BEAUDIER, Gabrielle SAFFRE, Isabelle MAINCION. Communauté de Communes Vallées Loir et Braye : Patrick HUGUET, Christophe HUBERT, Jean-Marie LOYAU, Philippe BRAEM, Patrick CAPPELE, Thierry FLEURY, Philippe COLART, Yves DOLBEAU, Eric ROULON, Laurent LOYAU, Guy COUTY, Franck HUGOT, David ETIENNE, Jacques CORNARD, Philippe MERCIER (à partir de la délibération SIE-D-221014-06), Petit Louis GILLARD. Secrétaires de séance : Aurélien LEMOINE et Vincent HASNI

Le Comité syndical, réuni au nombre prescrit par l'article L2121-17 du Code général des collectivités territoriales, nomme Aurélien LEMOINE et Vincent HASNI, pour secrétaires, conformément à l'article L2121-15 dudit code.

Philippe CHAMBRIER, président, donne lecture du rapport suivant :

Destinataires : - 1 ex. Dossier séance - 1 ex. Dossier - 1 ex. Finances - 2 ex. Trésorerie - 1 ex. Agence de l’eau - 1 ex. Région centre - 1 ex DDT SIE-D-221014-03 -2-

Exposé :

L’étude « milieux aquatiques », engagée depuis septembre 2011, a abouti à la proposition d’un programme quinquennal de travaux et d’actions en faveur de la restauration et de la préservation de nos cours d’eau.

Les actions visant le bon état des eaux peuvent bénéficier de subventions de la part de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et de la région Centre. Pour la majorité de celles-ci, le taux de subventions s’élève à 80 %.

Considérant que certaines de ces actions servent aussi l’intérêt particulier,

Considérant les moyens humains et financiers nécessaires pour répercuter la part restante sur les propriétaires,

Considérant les devoirs réglementaires des riverains (L214-16 du Code de l’environnement) et les classements des cours d’eau (L214-17 du Code de l’environnement), il est proposé, pour les opérations suivantes, de répercuter le montant de l’opération sur les propriétaires privés ou ayants droit concernés, déduction faite de la somme des subventions perçues : gestion des embâcles, aménagement de clôtures et d’abreuvoirs, études et travaux relatifs aux projets privés des ouvrages hydrauliques.

De plus, la loi sur l’eau de 1992 impose une procédure pour permettre à un maître d’ouvrage d’entreprendre l’étude, l’exécution et l’exploitation de tous travaux, ouvrages et installations sur des terrains privés ; il s’agit de la Déclaration d’Intérêt Général (art. L211-7 du Code de l’environnement). Le recours à cette procédure permet notamment : - d’accéder aux propriétés privées riveraines des cours d’eau ; - de faire participer financièrement aux opérations les personnes qui ont rendu les travaux nécessaires ou qui y trouvent un intérêt ; - de légitimer l’intervention des collectivités sur des propriétés privéEs avec des fonds publics ; - de simplifier les démarches administratives en ne prévoyant qu’une enquête publique.

Par ailleurs, la loi sur l’eau impose de disposer d’un dossier d’autorisation au titre des articles L214-1 à L214-11 du Code de l’environnement.

Par délibération du 2 juillet 2013, le comité syndical a pris acte du programme d’actions et des conditions de financement, a donné un accord de principe pour que le dossier de DIG soit établi sur ces bases, a autorisé le Président à signer tous documents ou actes nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

En tant que pétitionnaire des travaux, le SieraVL a ainsi constitué un dossier de DIG et un dossier d’autorisation au titre de la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques, dont les contenus sont fixés aux articles R214-6 et R214-99 du Code de l’environnement. Ce dossier a été transmis aux services de l’Etat pour instruction et en vue de procéder à une enquête publique (articles R123-1 à R123-27 du Code de l’environnement) le 24 janvier 2014.

…/… Accusé de réception en préfecture 041-254101918-20141022-SIE-D-221014-03- DE Date de télétransmission : 23/10/2014 Date de réception préfecture : 23/10/2014 SIE-D-221014-03 -3-

Proposition :

Il vous est proposé d’autoriser :

- le lancement de l’enquête publique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à la loi sur l’eau et les milieux aquatiques sur les bases du dossier établi et transmis aux services de l’Etat,

- le Président à signer tous documents ou actes nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

Décision : Conformément au Code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L2121-29 et L5211-1 qui disposent que le comité syndical règle par ses délibérations les affaires du syndicat, Cet exposé entendu, Après en avoir délibéré, A l'unanimité des votants, Le Comité syndical,

AUTORISE :

- le lancement de l’enquête publique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à la loi sur l’eau et les milieux aquatiques sur les bases du dossier établi et transmis aux services de l’Etat,

- le Président à signer tous documents ou actes nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

AINSI FAIT ET DELIBERE EN SEANCE, LES JOUR, MOIS ET AN QUE DESSUS,

POUR EXTRAIT CONFORME, LE PRESIDENT, Philippe CHAMBRIER.

DELAIS ET VOIES DE RECOURS L’intéressé qui souhaite contester la présente délibération peut saisir le Tribunal administratif d’Orléans d’un recours contentieux, dans les DEUX mois à compter de la date de notification ou de publication de la délibération. Il peut également saisir le Président du syndicat d’un recours gracieux. Au terme d’un délai de DEUX mois, le silence du Président vaudra rejet implicite du recours gracieux. L’intéressé pourra alors introduire un recours contentieux dans le délai de DEUX mois suivant la réponse du Président ou son rejet implicite.

ATTESTATION DE PARUTION

Cette annonce (Ref : NRCO162305, N° 70134653 ) est commandée pour paraître, sous réserve de conformité à son usage, dans :

AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE Edition : La Nouvelle République - Edition Loir et A la demande du Syndicat Intercommunal d’Etudes, de Réalisations et d’Aménagement de la Vallée du Loir(SIERAVL) et par arrêté préfectoral du 24 octobre Cher 2014, une enquête publique unique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à l’au- torisation loi sur l’eau sera ouverte du lundi 17 novembre 2014 au jeudi 18 décembre 2014 inclus : Département : 41 - sur le territoire des communes membres du SIERAVL : Areines, Artins, Pezou, Azé, Prunay-Cassereau, Bonneveau, Rahart, Brévainville, Les Roches-l'Évêque, Cellé, Saint-Arnoult, Coulommiers-la-Tour, Saint-Firmin-des-Prés, Couture-sur-Loir, Saint- Date de parution : 31/10/2014 Hilaire-la-Gravelle, Danzé, Saint-Jacques-des-Guérets, Épuisay, Saint-Jean-Froidmentel, Les Essarts, Saint-Martin des-Bois, Fontaine-les-Coteaux, Saint-Ouen, Fortan, Saint- Rimay, Fréteval, Sasnières, Les Hayes, Savignysur-Braye, Houssay, Selommes, Lavardin, Sougé, Lignières, Ternay, Thoré-la-Rochette, Lisle, Lunay,Tréhet, Marcilly-en- Beauce, Troo, Mazangé, Vendôme, Meslay, Villavard, Montoire-sur-le-Loir, La Villeaux- Clercs, Montrouveau, Villedieu-le-Château, Morée, Villiersfaux, Naveil, Villiers sur Loir, Faye et Pray. Fait à Tours, le 24 Octobre 2014 - et sur le territoire des communes membres du Syndicat Mixte du Réveillon : Areines, Baigneaux, Beauvilliers, La Chapelle-Enchérie, Épiais, Faye, Meslay, Oucques, Renay, Rocé,Saint-Firmin-des-Prés, Sainte-Gemmes, Saint-Léonard-en- Beauce et Vievy-le-Rayé. Le public pourra consulter le dossier et consigner ses observations sur le registre d’enquête déposé en mairies de Montoire-sur-le-Loir, Savigny-sur-Braye, Morée, Vendôme, Oucques et Azé.Le dossier d’enquête publique peut également être consulté sur le site internet du SIERAVL à l’adresse : www.contrat-loirmedian.com. Les observations pourront être adressées par correspondance aux commissaires- enquêteurs au moyen d’un formulaire de contact sécurisé disponible à l’adresse Internet : www.contrat-loirmedian.com. Les commissaires-enquêteurs se tiendront à la disposition du public en mairies : Lundi 17 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Morée et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Oucques et Savigny-sur-Braye Mardi 25 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Montoire-sur-le-Loir Mercredi 26 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Azé et Oucques- de 14 h à 17 h : mairies de Morée et Vendôme Jeudi 27 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Savigny-sur-Braye Jeudi 18 décembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Oucques et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Morée, Savigny-sur-Braye Toute demande de renseignement complémentaire peut être adressée au SIERAVL, Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme ou auprès de Mme Mosnier, animatrice du Contrat Territorial,au 02 54 89 47 62 (sieravl-anima- [email protected]). Le Président Directeur Général de NR Communication Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la dispo- sition du public aux sièges du SIERAVL (Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme) et du Syndicat Mixte du Réveillon (Mairie de Oucques : 5 rue de la Salle - 41290 Oucques) ainsi qu’à la direction départementale des territoires (Service Eau et Biodiversité) pendant un an à compter de la date de clôture de l'enquête

Pierre-Yves ETLIN

L'usage des Rubriques de Petites Annonces des Journaux doit être conforme à leur destination. NR Communication s'autorise à ne pas publier toute annonce ne respectant pas l'organisation éditoriale du Journal et ne respectant pas les conditions générales de vente. La présentation de l'annonce est à titre indicatif. Elle permet de valider les éléments du texte. Selon le support choisi, la présentation peut être différente. ATTESTATION DE PARUTION

Cette annonce (Ref : NRCO162308, N° 70134654 ) est commandée pour paraître, sous réserve de conformité à son usage, dans : ENQUÊTE PUBLIQUE Edition : La Renaissance du Loir et Cher AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE A la demande du Syndicat Intercommunal d’Etudes, de Réalisations et Département : 41 d’Aménagement de la Vallée du Loir(SIERAVL) et par arrêté préfectoral du 24 octobre 2014, une enquête publique unique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à l’au- Date de parution : 31/10/2014 torisation loi sur l’eau sera ouverte du lundi 17 novembre 2014 au jeudi 18 décembre 2014 inclus : - sur le territoire des communes membres du SIERAVL : Areines, Artins, Pezou, Azé, Prunay-Cassereau, Bonneveau, Rahart, Brévainville, Les Roches-l'Évêque, Cellé, Saint-Arnoult, Coulommiers-la-Tour, Saint-Firmin-des-Prés, Couture-sur-Loir, Saint-Hilaire-la-Gravelle, Danzé, Saint-Jacques-des-Guérets, Épuisay, Saint-Jean- Froidmentel, Les Essarts, Saint-Martin des-Bois, Fontaine-les-Coteaux, Saint-Ouen, Fortan, Saint-Rimay, Fréteval, Sasnières, Les Hayes, Savignysur-Braye, Houssay, Fait à Tours, le 24 Octobre 2014 Selommes, Lavardin, Sougé, Lignières, Ternay, Thoré-la-Rochette, Lisle, Lunay,Tréhet, Marcilly-en-Beauce, Troo, Mazangé, Vendôme, Meslay, Villavard, Montoire-sur-le-Loir, La Villeaux-Clercs, Montrouveau, Villedieu-le-Château, Morée, Villiersfaux, Naveil, Villiers sur Loir, Faye et Pray. - et sur le territoire des communes membres du Syndicat Mixte du Réveillon : Areines, Baigneaux, Beauvilliers, La Chapelle-Enchérie, Épiais, Faye, Meslay, Oucques, Renay, Rocé,Saint-Firmin-des-Prés, Sainte-Gemmes, Saint-Léonard-en- Beauce et Vievy-le-Rayé. Le public pourra consulter le dossier et consigner ses observations sur le registre d’enquête déposé en mairies de Montoire-sur-le-Loir, Savigny-sur-Braye, Morée, Vendôme, Oucques et Azé.Le dossier d’enquête publique peut également être consul- té sur le site internet du SIERAVL à l’adresse : www.contrat-loirmedian.com. Les observations pourront être adressées par correspondance aux commissai- res-enquêteurs au moyen d’un formulaire de contact sécurisé disponible à l’adresse Internet : www.contrat-loirmedian.com. Les commissaires-enquêteurs se tiendront à la disposition du public en mairies : Lundi 17 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Morée et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Oucques et Savigny-sur-Braye Mardi 25 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Montoire-sur-le-Loir Mercredi 26 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Azé et Oucques- de 14 h à 17 h : mairies de Morée et Vendôme Jeudi 27 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Savigny-sur-Braye Jeudi 18 décembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Oucques et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Morée, Savigny-sur-Braye Toute demande de renseignement complémentaire peut être adressée au SIERAVL, Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme ou auprès de Mme Mosnier, animatrice du Contrat Territorial,au 02 54 89 47 62 (sieravl-anima- Le Président Directeur Général de NR Communication [email protected]). Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la dispo- sition du public aux sièges du SIERAVL (Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme) et du Syndicat Mixte du Réveillon (Mairie de Oucques : 5 rue de la Salle - 41290 Oucques) ainsi qu’à la direction départementale des territoires (Service Eau et Biodiversité) pendant un an à compter de la date de clôture de l'enquête

Pierre-Yves ETLIN

L'usage des Rubriques de Petites Annonces des Journaux doit être conforme à leur destination. NR Communication s'autorise à ne pas publier toute annonce ne respectant pas l'organisation éditoriale du Journal et ne respectant pas les conditions générales de vente. La présentation de l'annonce est à titre indicatif. Elle permet de valider les éléments du texte. Selon le support choisi, la présentation peut être différente. ATTESTATION DE PARUTION

Cette annonce (Ref : NRCO162310, N° 70134655 ) est commandée pour paraître, sous réserve de conformité à son usage, dans : ENQUÊTE PUBLIQUE Edition : La Nouvelle République - Edition Loir et AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE A la demande du Syndicat Intercommunal d’Etudes, de Réalisations et Cher d’Aménagement de la Vallée du Loir(SIERAVL) et par arrêté préfectoral du 24 octobre 2014, une enquête publique unique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à l’au- Département : 41 torisation loi sur l’eau sera ouverte du lundi 17 novembre 2014 au jeudi 18 décembre 2014 inclus : - sur le territoire des communes membres du SIERAVL : Areines, Artins, Pezou, Date de parution : 21/11/2014 Azé, Prunay-Cassereau, Bonneveau, Rahart, Brévainville, Les Roches-l'Évêque, Cellé, Saint-Arnoult, Coulommiers-la-Tour, Saint-Firmin-des-Prés, Couture-sur-Loir, Saint- Hilaire-la-Gravelle, Danzé, Saint-Jacques-des-Guérets, Épuisay, Saint-Jean-Froidmentel, Les Essarts, Saint-Martin des-Bois, Fontaine-les-Coteaux, Saint-Ouen, Fortan, Saint- Rimay, Fréteval, Sasnières, Les Hayes, Savignysur-Braye, Houssay, Selommes, Lavardin, Sougé, Lignières, Ternay, Thoré-la-Rochette, Lisle, Lunay,Tréhet, Marcilly-en- Beauce, Troo, Mazangé, Vendôme, Meslay, Villavard, Montoire-sur-le-Loir, La Villeaux- Clercs, Montrouveau, Villedieu-le-Château, Morée, Villiersfaux, Naveil, Villiers sur Loir, Fait à Tours, le 24 Octobre 2014 Faye et Pray. - et sur le territoire des communes membres du Syndicat Mixte du Réveillon : Areines, Baigneaux, Beauvilliers, La Chapelle-Enchérie, Épiais, Faye, Meslay, Oucques, Renay, Rocé,Saint-Firmin-des-Prés, Sainte-Gemmes, Saint-Léonard-en- Beauce et Vievy-le-Rayé. Le public pourra consulter le dossier et consigner ses observations sur le registre d’enquête déposé en mairies de Montoire-sur-le-Loir, Savigny-sur-Braye, Morée, Vendôme, Oucques et Azé.Le dossier d’enquête publique peut également être consulté sur le site internet du SIERAVL à l’adresse : www.contrat-loirmedian.com. Les observations pourront être adressées par correspondance aux commissaires- enquêteurs au moyen d’un formulaire de contact sécurisé disponible à l’adresse Internet : www.contrat-loirmedian.com. Les commissaires-enquêteurs se tiendront à la disposition du public en mairies : Lundi 17 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Morée et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Oucques et Savigny-sur-Braye Mardi 25 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Montoire-sur-le-Loir Mercredi 26 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Azé et Oucques- de 14 h à 17 h : mairies de Morée et Vendôme Jeudi 27 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Savigny-sur-Braye Jeudi 18 décembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Oucques et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Morée, Savigny-sur-Braye Toute demande de renseignement complémentaire peut être adressée au SIERAVL, Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme ou auprès de Mme Mosnier, animatrice du Contrat Territorial,au 02 54 89 47 62 (sieravl-anima- Le Président Directeur Général de NR Communication [email protected]). Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la dispo- sition du public aux sièges du SIERAVL (Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme) et du Syndicat Mixte du Réveillon (Mairie de Oucques : 5 rue de la Salle - 41290 Oucques) ainsi qu’à la direction départementale des territoires (Service Eau et Biodiversité) pendant un an à compter de la date de clôture de l'enquête

Pierre-Yves ETLIN

L'usage des Rubriques de Petites Annonces des Journaux doit être conforme à leur destination. NR Communication s'autorise à ne pas publier toute annonce ne respectant pas l'organisation éditoriale du Journal et ne respectant pas les conditions générales de vente. La présentation de l'annonce est à titre indicatif. Elle permet de valider les éléments du texte. Selon le support choisi, la présentation peut être différente. ATTESTATION DE PARUTION

Cette annonce (Ref : NRCO162311, N° 70134658 ) est commandée pour paraître, sous réserve de conformité à son usage, dans : ENQUÊTE PUBLIQUE Edition : La Renaissance du Loir et Cher AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE A la demande du Syndicat Intercommunal d’Etudes, de Réalisations et Département : 41 d’Aménagement de la Vallée du Loir(SIERAVL) et par arrêté préfectoral du 24 octobre 2014, une enquête publique unique relative à la Déclaration d’Intérêt Général et à l’au- Date de parution : 21/11/2014 torisation loi sur l’eau sera ouverte du lundi 17 novembre 2014 au jeudi 18 décembre 2014 inclus : - sur le territoire des communes membres du SIERAVL : Areines, Artins, Pezou, Azé, Prunay-Cassereau, Bonneveau, Rahart, Brévainville, Les Roches-l'Évêque, Cellé, Saint-Arnoult, Coulommiers-la-Tour, Saint-Firmin-des-Prés, Couture-sur-Loir, Saint-Hilaire-la-Gravelle, Danzé, Saint-Jacques-des-Guérets, Épuisay, Saint-Jean- Froidmentel, Les Essarts, Saint-Martin des-Bois, Fontaine-les-Coteaux, Saint-Ouen, Fortan, Saint-Rimay, Fréteval, Sasnières, Les Hayes, Savignysur-Braye, Houssay, Fait à Tours, le 24 Octobre 2014 Selommes, Lavardin, Sougé, Lignières, Ternay, Thoré-la-Rochette, Lisle, Lunay,Tréhet, Marcilly-en-Beauce, Troo, Mazangé, Vendôme, Meslay, Villavard, Montoire-sur-le-Loir, La Villeaux-Clercs, Montrouveau, Villedieu-le-Château, Morée, Villiersfaux, Naveil, Villiers sur Loir, Faye et Pray. - et sur le territoire des communes membres du Syndicat Mixte du Réveillon : Areines, Baigneaux, Beauvilliers, La Chapelle-Enchérie, Épiais, Faye, Meslay, Oucques, Renay, Rocé,Saint-Firmin-des-Prés, Sainte-Gemmes, Saint-Léonard-en- Beauce et Vievy-le-Rayé. Le public pourra consulter le dossier et consigner ses observations sur le registre d’enquête déposé en mairies de Montoire-sur-le-Loir, Savigny-sur-Braye, Morée, Vendôme, Oucques et Azé.Le dossier d’enquête publique peut également être consul- té sur le site internet du SIERAVL à l’adresse : www.contrat-loirmedian.com. Les observations pourront être adressées par correspondance aux commissai- res-enquêteurs au moyen d’un formulaire de contact sécurisé disponible à l’adresse Internet : www.contrat-loirmedian.com. Les commissaires-enquêteurs se tiendront à la disposition du public en mairies : Lundi 17 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Morée et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Oucques et Savigny-sur-Braye Mardi 25 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Montoire-sur-le-Loir Mercredi 26 novembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Azé et Oucques- de 14 h à 17 h : mairies de Morée et Vendôme Jeudi 27 novembre 2014- de 14 h à 17 h : mairie de Savigny-sur-Braye Jeudi 18 décembre 2014- de 9 h à 12 h : mairies de Montoire-sur-le-Loir, Oucques et Vendôme- de 14 h à 17 h : mairies de Azé, Morée, Savigny-sur-Braye Toute demande de renseignement complémentaire peut être adressée au SIERAVL, Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme ou auprès de Mme Mosnier, animatrice du Contrat Territorial,au 02 54 89 47 62 (sieravl-anima- Le Président Directeur Général de NR Communication [email protected]). Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la dispo- sition du public aux sièges du SIERAVL (Hôtel de ville et de communauté : BP 20107 - 41106 Vendôme) et du Syndicat Mixte du Réveillon (Mairie de Oucques : 5 rue de la Salle - 41290 Oucques) ainsi qu’à la direction départementale des territoires (Service Eau et Biodiversité) pendant un an à compter de la date de clôture de l'enquête

Pierre-Yves ETLIN

L'usage des Rubriques de Petites Annonces des Journaux doit être conforme à leur destination. NR Communication s'autorise à ne pas publier toute annonce ne respectant pas l'organisation éditoriale du Journal et ne respectant pas les conditions générales de vente. La présentation de l'annonce est à titre indicatif. Elle permet de valider les éléments du texte. Selon le support choisi, la présentation peut être différente.

Contrat Territorial « Loir médian et affluents »

Réunions publiques préalables à l’enquête publique portée par le SieraVL et le Syndicat Mixte du Réveillon • le 27 octobre à La Chapelle Enchérie Syndicat du Réveillon • le 28 octobre 2014 à Montoire-sur-le-Loir • le 29 octobre à Pezou

Objectifs des réunions :

1. Présenter le contenu du dossier d’enquête publique 2. Informer du déroulement de l’enquête et répondre aux questions

Déroulement des réunions : Etape 1 : Présentation générale Etape 2 : Etat des cours d’eau Etape 3 : Les actions pour restaurer les milieux Etape 4 : La procédure d’enquête publique et le contenu du dossier

Étaient présents : le 27 octobre : 10 personnes, le 28 octobre : 31 personnes, le 29 octobre : 16 personnes M. Chambrier, Président du SieraVL, M. Nouvellon, Président du Syndicat du Réveillon (le 27 octobre), Mme Mosnier, animatrice du Contrat Territorial et M. Soulard du bureau d’études Hydroconcept.

Ce compte-rendu reprend le contenu des échanges des trois réunions.

Introduction

M. Chambrier (présents aux trois réunions) et M. Nouvellon (présent à La-Chapelle-Enchérie) remercient les communes pour leur accueil. M. Chambrier rappelle les raisons qui justifient le projet de Contrat Territorial « Loir Médian et affluents » et remercie les membres de la commission d’enquête publique d’avoir permis la réalisation de l’enquête avant la fin de l’année en cours, condition exigée par le calendrier fixé par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

Ce contrat s’inscrit dans un plan qui concerne la totalité du cours du Loir et de ses affluents dont le cadre est donné par le SAGE du bassin du Loir : • à l’amont, en Eure-et-Loir, un syndicat unique met en œuvre un contrat territorial • en aval, les conseils généraux de la Sarthe et du Maine-et-Loire ont également conclu un contrat. Quelques syndicats de rivière s’occupent de petits affluents.

D’autres cours d’eau concernés par des actions d’amélioration de leur état écologique (Cisse, Brenne...) ont enregistré de bons résultats.

Mme Maincion, présente à la réunion de Pezou, souligne l’intérêt d’engager une action commune inter-syndicale. Plusieurs syndicats ayant adhéré à l’étude préalable qui a porté sur 1500 km de réseau hydrographique, n’ont pas adhéré au programme d’actions qui, dans l’immédiat se limite au SieraVL et au Syndicat Mixte du Réveillon et s’échelonnera sur une période de 5 ans.

Compte-rendu des réunions publiques – octobre 2014 1/5

Etape 1 : Présentation générale

Mme Mosnier rappelle le contexte : Les actions de restauration de cours d’eau concernées par l’enquête publique s’inscrivent dans un projet global dénommé Contrat Territorial. Une étude globale a identifié les altérations du milieu et a permis de définir un programme d’actions visant l’atteinte des objectifs environnementaux (quantités d’eau, continuité écologique et fonctionnement du milieu). Le contrat de 5 ans sera conclu entre l’Agence de l’Eau, la Région Centre et le ou les maîtres d’ouvrage portant sur les typologies et volumes d’actions et les enveloppes financières nécessaires à leur réalisation.

M. Soulard rappelle les exigences réglementaires introduites par la Directive européenne cadre sur l’eau de 2000, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) de 2006 ainsi que la notion de bon état.

Pourquoi une déclaration d’intérêt général et un dossier d’autorisation avec enquête publique ? Du strict point de vue juridique, la DIG est un préalable obligatoire à toute intervention du maître d’ouvrage en matière d’aménagement et de gestion de la ressource en eau, pour deux raisons :  d’une part, les textes règlementaires n’habilitent les collectivités à intervenir en matière de gestion de cours d’eau que dans l’hypothèse où les travaux qu’elles envisagent présentent un caractère d’intérêt général (ou d’urgence), qu’il est donc nécessaire de déclarer par le biais d’une procédure adaptée (la DIG),  d’autre part, la DIG permet de légitimer l’intervention des collectivités publiques sur des propriétés privées au moyen de deniers publics.

Etape 2 : Etat des cours d’eau

La méthode utilisée pour qualifier l’état des cours d’eau est basée sur une expertise de l’ensemble du réseau hydrographique (1500 km). Les données relatives aux 6 compartiments morphologiques sont renseignées : Lit, berges, Lit majeur, Continuité, ligne d’eau, débit. L’évaluation de la qualité des habitats est basée sur les exigences des espèces, l’étendue et l’intensité des altérations.

Les diaporamas présentent les synthèses de l’état des cours d’eau pour le territoire du SieraVL et du syndicat du Réveillon.

Etape 3 : Les actions pour restaurer les milieux

Monsieur Soulard présente l'ensemble des travaux susceptibles d'être réalisés pendant les 5 prochaines années.

Les types d’actions sont : l’amélioration de la diversité des habitats, la restauration de la continuité écologique, le reconnexion de zones humides, la lutte contre les espèces envahissantes, la gestion des embâcles, la réduction du colmatage par l’aménagement de clôtures et d’abreuvoirs, la restauration de la végétation des berges…

Vous trouverez en page suivante un tableau présentant le montant global des actions pour le contrat territorial et ce qui concerne le syndicat du Réveillon et le SieraVL.

Compte-rendu des réunions publiques – octobre 2014 2/5

Programme prévisionnel du CTMA Loir Médian et affluents : 11 M€ HT 8 000 000 € Actions non concernées par la DIG 7 000 000 € Actions concernées par la DIG 6 000 000 €

5 000 000 € 5 015 902 € 4 000 000 €

3 000 000 €

2 000 000 € 3 382 939 € 1 000 000 € 2 132 441 € 160 100 € 0 € 366 991 € SieraVL Syndicat du Réveillon Autres syndicats

Etape 4 : La procédure d’enquête publique et le contenu du dossier

Le dossier contient : • Un résumé non technique Permet au grand public de prendre une connaissance « générale » du projet • Un dossier principal : La Déclaration d’Intérêt Général des travaux (L211-7 du CE) Le dossier d’autorisation (L214-1 du CE) • Les annexes : Les cartes générales nécessaires à la compréhension du dossier Les annexes cartographiques pour situer les travaux Les plans d’avant-projet détaillés de certaines catégories de travaux

Pour connaître les travaux susceptibles d’être effectués sur sa commune, sur sa parcelle, il convient de se référer aux grands plans (annexes cartographiques). La légende donne les types de travaux. Avec le numéro de travaux indiqué sur ces cartes, il est ensuite possible de regarder la description et les plans d’avant projet des travaux.

L’enquête publique s’inscrit dans un calendrier permettant de signer le contrat en avril avec les partenaires financiers et de débuter les premières actions l’année prochaine : Avis de la Avis au public commission d’enquête Commissions Enquête publique 2015 AELB et RC 31 oct. 17 nov8 déc. 18 déc Fin janv Mars Avril ACTIONS

Comité syndical Signature Délibération Contrat du Contrat Transmission projet de contrat aux financeurs [accompagné des avis des CLE des SAGE]

Compte-rendu des réunions publiques – octobre 2014 3/5

Mme Mosnier présente le déroulement de l’enquête qui se tiendra du 17 novembre au 18 décembre 2014. Les dossiers d’enquête publique seront consultables et les registres seront tenus à disposition du public dans les communes ci-dessous. Le contenu des dossiers et un formulaire dématérialisé sont également disponibles sur le site internet : www.contrat-loirmedian.com

Les commissaires enquêteurs pourront être rencontrés sur les séances suivantes :

La parole est donnée à la salle suite à la présentation. Vous trouverez ci-dessous les principales questions et réponses :

Question : Peut-on couper les aulnes le long des rivières ? Réponse M. Soulard : il était important de rajeunir et de renouveler la ripisylve arborée et qu'il était préférable de couper un arbre avant qu'il ne tombe dans la rivière.

Question : Comment est organiser la lutte contre les ragondins ? Réponse M. Bordier, maire de Naveil : Pour le territoire du SieraVL, un agent coordonne la lutte coordonnée par tronçon. C'est l'affaire de tous mais au sein d'une action concertée. Des cages sont mises à disposition de piégeurs bénévoles et des points de collecte (congélateur et bac d’équarrissage) sont installés sur les communes. Interrogation : Ces actions ponctuelles sont elles efficaces ? Pourquoi les sociétés de chasse n’interviennent pas dans ce domaine ?

Question : Comment les propriétaires riverains sont prévenus des dates de l'enquête pour se déplacer en mairie ? Réponse Mme Mosnier : Plusieurs avis d’enquête vont paraître : Nouvelle République et La Renaissance. Chaque commune doit afficher l’avis d’enquête. Dix panneaux sur les secteurs d'importants travaux sont installés. Les communes sont invitées à relayer l’information sur leur site internet le cas échéant.

Questions : Qui est responsable de l'enlèvement des embâcles ? Pourquoi n’est-ce pas une obligation de les retirer ? Qui peut intervenir : entreprises spécialisées ou le syndicat ? Réponses : Pour rappel, le SieraVL a réalisé une prospection du Loir en canoë ce qui a permis d’identifier les embâcles. 300 propriétaires ont été destinataires d’un courrier pour le retrait d’embâcles. Les maires ont été destinataires des copies des courriers. Concernant la réglementation, le code de l’environnement précise les droits et devoirs des riverains et le devoir d’entretien y figure. Le Contrat Territorial permettra d’accompagner les propriétaires.

Le syndicat réalisera un marché public avec plusieurs lots par type de travaux pour choisir un / des entreprises. Elles seront ensuite mandatées par le biais de bons de commande.

Compte-rendu des réunions publiques – octobre 2014 4/5

Remarque : Des participants sont contre l'intervention du syndicat sur certains ouvrages complexes du fait du coût important des travaux et de l'inutilité de certains travaux. Des personnes connaissant bien les secteurs se sont proposés pour accompagner le syndicat sur les différents lieux. Réponse de M. Chambrier : Des études complémentaires sont prévues et les actions sur les ouvrages complexes ne sont pas encore définies. Pour répondre à la réglementation relative) la continuité écologique, il faudra trouver des solutions acceptables et adaptées aux situations (Loir des villes et Loir des champs).

Remarque : Certains sites hydrauliques concernent plusieurs propriétaires.

Question : Des dates butoirs ont-elles été fixées pour la réalisation des travaux et la création des abreuvoirs et des clôtures le long des rivières ? Les propriétaires peuvent-ils bénéficier des aides pour la réalisation de certains travaux ? Réponse : Les crédits pour la réalisation de ces travaux seront disponibles pendant 5 ans. Les propriétaires bénéficieront de 80% de financement.

Remarque : Des participants ont des projets similaires à la proposition de frayères à brochet au niveau du site de Saint Martin des Bois, ils seront bien sûrs à associer à la définition des travaux.

Remarque : il faudra veiller à la coordination avec les travaux programmés par certaines collectivités locales.

Question : Pour restaurer la qualité de l’eau, restaurer les milieux aquatiques ne suffit pas. Pourquoi n’agir que sur les milieux aquatiques ? Réponse : Le SieraVL mène une opération pour accompagner les communes vers une diminution des produits phytosanitaires dans la gestion des espaces verts : ateliers sur le terrain avec les agents et les élus avec le Domaine de Chaumont-sur-Loire. Des animations «jardins au naturel» sont par ailleurs proposées aux classes des écoles primaires. Enfin, le Contrat prévoit aussi des actions auprès des agriculteurs sur le bassin du Boulon : plate-forme collective pour des essais visant l’allongement des rotations, des cultures de printemps, l’association de cultures..., des formations, la mise en place de zones tampons.

Le thème de ces réunions aurait dû rassembler un public plus large ; différentes hypothèses d’explication sont avancées lors de la réunion de Pezou. Concernant la publicité relative à cette réunion, Mme Mosnier précise qu’elle a fait l’objet de deux parutions dans la Nouvelle République et a été annoncée sur PLUS-FM. Une affiche a été transmise à toutes les communes pour affichage. Par ailleurs, l’ensemble des organisations a été informé : fédération de pêche, associations, Chambre d’agriculture, syndicats agricoles, coopératives.

Les documents concernant l’enquête publique sont disponibles sur le site internet : www.contrat-loirmedian.com

Compte-rendu des réunions publiques – octobre 2014 5/5

13/11/2014

SYNDICAT INTERCOMMUNAL D’ETUDES DE REALISATIONS ET D’AMENAGEMENT DE LA VALLEE DU LOIR DEROULEMENT DE LA REUNION

• Etape 1 : Présentation générale

• Etape 2 : Etat des cours d’eau

• Etape 3 : Les actions pour restaurer les Le Boulon milieux

Le Loir • Etape 4 : La procédure d’enquête La La Cendrine Le Langeron publique et le contenu du dossier

Réunions publiques d’informations DU 27-28-29/10/2014 2

Présentation générale

Le SieraVL

Un syndicat mixte avec 17 communes 2 communautés de communes 55 communes PRÉSENTATION GÉNÉRALE (compétences travaux) Compétences •lutte contre les inondations •études et restauration des milieux aquatiques et de la qualité de l’eau •réalisation et entretien des travaux et ouvrages d’intérêt collectif •suivi de la qualité de l’eau, des milieux aquatiques et de la ripisylve. •sensibilisation sur les enjeux liés Siège social du SieraVL au Loir et à son bassin versant Hôtel de Ville et de Communauté Parc Ronsard – BP 20107 41106 Vendôme Cedex Tél. : 05 54 89 47 62 3 www.contrat-loirmedian.com 4

Présentation générale Présentation générale

Qu’est-ce qu’un Contrat Territorial de Bassin ? Historique du projet de Contrat Territorial « Loir médian et affluents » • Un outil de financement pour mettre en œuvre des actions sur les milieux aquatiques et la ressource en eau . • Une étude globale préalable identifie les altérations du milieu et propose un • 2009 : Pour pouvoir mettre en place des actions, les élus s’orientent vers programme d’actions quinquennal visant l’ atteinte des objectifs environnementaux un Contrat Territorial  Présélection du territoire de l’étude préalable par (quantités d’eau, continuité écologique et fonctionnement du milieu). l’Agence de l’Eau Le périmètre de cette étude est défini par l’Agence de l’Eau. • Contrat de 5 ans conclu entre l’Agence de l’Eau et le ou les maîtres d’ouvrage portant • 2010 : Préparation du dossier sur les typologies et volumes d’actions et les enveloppes financières nécessaires à leur réalisation. • 2011 : Conventionnement avec les syndicats de rivière du Réveillon, de la Grenne et du Couëtron • Une cellule d’animation doit accompagner la réalisation de ces actions. • L’ efficience de ces actions doit être suivie par des indicateurs et la réalisation d’une Lancement de l’étude préalable sous maîtrise d’ouvrage du SieraVL - étude à mi-parcours et d’une étude bilan. Prestataire : Hydroconcept

5 6

1 13/11/2014

Présentation générale Présentation générale Organisation de la consultation des partenaires

Instance décisionnelle maître d’ouvrage du projet

Comité Syndical Validation de chaque phase de l’ étude du SIERAVL

Structure porteuse Comité de pilotage Représentants des élus Représentants des usagers et associations Services de l’état Environ 35 membres 4 Commissions 8 réunions Géographiques : 9 réunions Loir, Braye, affluents rive + locales avec gauche, affluents rive droite les élus Comité Technique 2 fois 4 réunions Environ 12 membres 17 réunions Rôle de réflexion et de propositions Appui technique et remontée Echanges au plus près des territoires systématique des informations au Comité de Pilotage

7 8

Un cadre européen pour la politique de l’eau Présentation générale Présentation générale La DCE : Notion de bon état La Directive-Cadre sur l'Eau (DCE), du 23 octobre 2000 définit le cadre d'une gestion et d'une protection des eaux par bassin hydrographique ( ici le bassin Le bon état d’une masse d’eau de surface est atteint lorsque son état écologique Loire Bretagne ). La DCE fixe un cadre européen pour la politique de l'eau et son état chimique sont au moins bons

DCE Etat écologique :

• Qualité biologique : invertébrés, poissons, diatomés SDAGE • Qualité morphologique • Physico-chimie sous tendant la biologie : nitrates, phosphates, oxygène • Autres micro-polluants SAGE  5 classes : , , , , et

Etat chimique (concentration en polluants):

Elle fixe des objectifs clairs : • SubstancesLes actions dangereuses du :dossier Mercure, Tributylétain de l’enquête (TBT), Cadmium • atteindre le bon état écologique des eaux souterraines et superficielles en • Substances prioritaires : Plomb, Nickel, Atrazine Europe pour 2015  2 publiqueclasses : visentet l’amélioration(notion de norme) de la • réduire ou supprimer les rejets de certaines substances classées comme qualité morphologique et biologique dangereuses ou dangereuses prioritaires 9 10

Présentation générale Présentation générale Qu’est-ce que le bon état morphologique ? Qu’est-ce que le bon état biologique ?

Qualité biologique : déterminée à partir d’indicateurs  IBGN : Indice Biologique Global Normalisé

Ephémère Coléoptère Le Loir Très bon  IBD : Indice Biologique Diatomée Bon M oyen M auvais Très mauvais

 IPR : Indice Poisson Rivière

Le Réveillon

11 12

2 13/11/2014

Présentation générale Présentation générale

Pourquoi une Déclaration d’Intérêt Général et un dossier d’autorisation avec enquête publique?

 La DIG • La DIG (L211-7 du Code de l’Environnement) est un préalable obligatoire à toute intervention du maître d’ouvrage en matière d’aménagement et de gestion de la ressource en eau, pour deux raisons :  d’une part, les textes règlementaires n’habilitent les collectivités à intervenir en matière de gestion de cours d’eau que dans l’hypothèse où les travaux qu’elles envisagent présentent un caractère d’intérêt général (ou d’urgence) ,  d’autre part, la DIG permet de légitimer l’intervention des collectivités publiques sur des propriétés privées au moyen de deniers publics .  La Loi sur l’Eau et Milieux Aquatiques (LEMA )  Selon le type d’intervention, les installations, ouvrages, travaux sur les cours d’eau nécessitent une déclaration ou une autorisation (L214-1 du Code de l’Environnement)  Ils doivent également faire l’objet d’une évaluation des incidences au titre de Natura 2000

Présentation générale

Étape 2

ÉTAT DES COURS D’EAU

Réseau hydrographique étudié CTMA : 1500 km 16

ETAT DES COURS D’EAU ETAT DES COURS D’EAU Les compartiments des cours d’eau : DONNEES ISSUES DES PROSPECTIONS DE TERRAIN

Continuité • Les données relatives aux 6 compartiments Débit morphologiques sont renseignées Continuité – Lit, berges, Lit majeur Ligne d’eau Berges Débit et ripisylve – Continuité, ligne d’eau, débit Découpage • Evaluation de la qualité des habitats : Collecte des des cours – Basée sur exigences des espèces données sur d’eau en – Fonction de l’étendue, le terrain segments – et l’intensité des altérations Lit majeur Ligne d’eau et annexes

Masse d’eau Tronçon T1 Lit mineur étendue (% de surface en eau touchée) Intensité S1 <20% 20-40% 40-60% 60-80% 80-100% Segment T2 Faible 1 1 2 2 2 S2 Moyenne 1 2 3 3 4 S3 S4 Forte 2 3 3 4 5 S5 S6

Cours d’eau ⇒ L’évaluation est réalisée à l’échelle de chaque segment de cours d’eau et permet d’évaluer l’état hydromorphologique du cours d’eau, 17 composante de l’état DCE 18

3 13/11/2014

ETAT DES COURS D’EAU ETAT DES COURS D’EAU Ligne d’eau et continuité écologique Bilan des masses d’eau REH : s ynthèse du diagnostic (sur 1500 km) Différents types d’ouvrages : Répartition des ouvrages par type Rectification Les méandres sont supprimés pour un nouveau tracé rectiligne lavoir Lit mineur 2 8

8 3 moulin 17 6

Le profil en travers du cours d’eau est modifié pour augmenter sa capacité Recalibrage hydraulique . ouvrage de franchissement

Perturbations : ouvrage de régulation hydraulique • Travaux hydrauliques (recalibrage, 19 3 Un lit recalibré Reprofilage La pente du lit est uniformisée et souvent augmentée 86 plan d'eau

rectification, busage) • Colmatage 5 6 seuil fixe

Les berges sont rehaussées par la mise en place de digue ou de merlons de Endiguement terre, dans le but d’empêcher les débordements de l’eau en période de crue . La ligne d’eau : La configuration de certains ouvrages (hauteur de chute) provoque une modification des écoulements du cours d’eau en amont

Le Réveillon à Epiais

Berges ripisylve

Perturbations : • Pratiques d’entretien Franchissabilité de Franchissabilité pour la truite 5 Berge aménagée sur le Loir 14 • Les écoulements secondaires sont 12 l'anguille Classe 0 Classe 0 20 47 121 classe 1 entretenus au broyeur La continuité écologique : libre classe 1 159 212 151 classe 2 • Végétation plus dense en aval des principaux circulation des espèces aquatiques et classe 2 117 classe 3 cours d’eau transit sédimentaire classe 3 classe 4 Aménagements de berges le long du Loir 195 classe 4 209 • classe 5 • Piétinement des berges (bovins) Abreuvoir sur le Boulon classe 5 20

ETAT DES COURS D’EAU Bilan des masses d’eau REH : s ynthèse du diagnostic (réseau principal)

Niveau d'altération de l'habitat sur la zone d'étude

10 0 % 9 0 % 8 0 %

7 0 % très mauvais 6 0 % mauvais Étape 3 5 0 % moyen 4 0 % bon 3 0 % très bon 2 0 % 1 0 % 0 % lit berge rip lit majeur débit ligne d'eau continuité Les actions pour restaurer les milieux

Constat : aucun compartiment en bon état hydromorphologique

Compartiments les plus altérés : Linéaires à restaurer pour atteindre 75 % de bon état : • Lit mineur à 78% (environ 925 km) Berges Ligne Compartiment Lit mineur Lit majeur Débit Continuité • Berges à 60% (environ 750 km) ripisylve d'eau linéaire à • Débit à 52% (environ 700 km) restaurer 427 325 255 286 155 315 (kms) • Continuité 58% (environ 615 km) 21 22

Le programme d’action

Réduction de l’encombrement du lit mineur

 Objectif : réduire l’encombrement du lit mineur

 Secteurs concernés : les principaux cours d’eau de la zone d’étude (Loir, Braye, Boulon, etc…)

 Modalités d’interventions : « au coup par coup », selon les besoins

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Retrait d’embâcles Forfait annuel (80 000 €/an) 400 000 € 23 24

4 13/11/2014

Le programme d’action

Amélioration des habitats aquatiques

 Objectif : restaurer la diversité des habitats Exemple de secteur à restaurer  Secteurs concernés : cours d’eau ayant fait l’objet de travaux de recalibrage

 Types d’interventions : Renaturation lourde : réduction de section 1,8 km Renaturation lourde : recharge en granulats (2,3 km) Renaturation légère (10,5 km)

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Renaturation du lit 14,7 km 534 314 € 25 26

Le programme d’action

Réduction du colmatage

 Objectif : limiter le colmatage diffus lié aux traversées de cours d’eau par les engins agricoles et les animaux  Secteurs concernés : passages à gués, zones de piétinement  Types d’intervention o Passages à gués Gué à aménager o Passerelles o Hydro tube en PEHD

Hydro tube en PEHD Passerelle à aménager

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Guéou passerelle à aménager 18 534 314 €

27 28

Le programme d’action

Réduction du colmatage

 Objectif : limiter le piétinement des berges par les bovins

 Secteurs concernés : secteurs de berges piétinées

 Modalités : sur la base du volontariat

 Types d’interventions : Aménagement d’abreuvoirs Aménagement de clôtures

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Clôtures 25 km 250 000 € 30 Abreuvoirs 100 80 000 € 29

5 13/11/2014

Le programme d’action

Lutte contre les espèces envahissantes

 Objectif : Limiter la prolifération des plantes exotiques à caractère envahissant o Jussie o Renouée

Renouée du japon Arrachage de jussie  Secteurs concernés : zone de prolifération de la jussie et Renouée (principalement le Loir)  Types d’interventions : arrachage manuel ou mécanique  Mode de chiffrage : forfait annuel pour la lutte contre les espèces envahissantes Jussie sur le Loir à Villeprovert

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Plantes envahissantes aquatiques Forfaitannuel 70 000 € Plantes envahissantes de berges Forfait annuel 10 000 €

32 31

Le programme d’action

Restauration de la végétation rivulaire

 Objectif : restaurer la végétation fonctionnelle de bordure

 Secteurs concernés : ensemble du réseau

 Types d’interventions : Cours d’eau déjà pourvus de ripisylve : entretien / restauration

Grands cours d’eau : gestion des encombres

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Travaux sur la ripisylve : restauration 55,2 km 321 815 € Travaux sur la ripisylve : entretien 3,3 km 13 812 € 34 Plantations Forfait annuel 10 000 € 33

Le programme d’action Le programme d’action

Amélioration des connexions latérales avec le Loir Protections de berges

 2 sites concernés sur le Loir :  Fossé de la Renarderie à Saint-Martin-des-Bois  Objectif : limiter les zones d’érosion en bordure du Loir sur des zones d’aménagement public  Fossé dans le lit majeur du Loir au lieu-dit Le Noyer

 Secteurs concernés : 3 sites o Espace vert près de la plaque Ronsard à Couture-Sur-le-Loir o Bordure du sentier de randonnée aux Roches-L’Evêque o Rive gauche du Loir au camping de Thoré-la-Rochette

 Types d’interventions : o Mixtes végétal / génie civil

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Amélioration des connexions 2 sites 14 000 € Type d’action Quantité Coût total (€ HT) avec le Loir Protections de berges 3 sites 310 ml 124 000 €

35 36

6 13/11/2014

Le programme d’action

Actions pour améliorer la continuité écologique

 Le nombre important d’ouvrages à aménager a nécessité de définir des priorités

 Les actions retenues sur les ouvrages (année 1 à 5) : o Concernent principalement des cours d’eau classés pour la continuité écologique (liste 2 et/ou liste 1 au titre du Code de l’Environnement) o En priorité sur des cours d’eau avec objectif de bon état 2015 o Permettent de restaurer la continuité sur des axes de migration de la truite et ses espèces d’accompagnement o Sont définies en priorité sur des cours d’eau à fort potentiel biologique Rappel : les ouvrages hydrauliques complexes (moulins sur le Loir, la HouzéeHouzée,, Fontaine de SasnièreSasnière,, etc…) avec des enjeux liés aux usages ne sont pas concernés

37 38

Le programme d’action Le programme d’action

Actions pour améliorer la continuité écologique Les actions d’accompagnement

 Les différents types d’intervention :  Les indicateurs de suivi : o Franchissement piscicole des petits ouvrages au moyen de successions de micro-seuils ou de rampe d’enrochement o Les suivis biologiques (IBG, IBD, IPR) permettent de comparer la qualité du milieu avant / après travaux o Ouvrages de franchissement (busages) à remplacer par des ponts cadre ou des passerelles o Les stations de mesures de la qualité de l’eau déjà en place seront maintenues o Arasement partiel ou démantèlement total d’ouvrage  Privilégiée en l’absence d’enjeu ou d’usage associé à l’ouvrage  L’animation : o o Aménagement de seuil répartiteur et / ou de bras de Le suivi des travaux nécessite plusieurs techniciens de rivières contournement o Un montant forfaitaire annuel est prévu pour l’animation et la communication  Permet de garantir la continuité avec conservation des usages o Ouverture / gestion des vannes (s’ils existent)  Etudes complémentaires

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Arasement partiel 10 ouvrages 54 000 € Démantèlement d’ouvrage 10 ouvrages 45 000 € Franchissement piscicole des petits ouvrages 13 ouvrages 61 000 € Remplacementpar un pont cadre ou passerelle 4 ouvrages 35 000 €

39 40

Le programme d’action Le programme d’action

Coût du programme de travaux concerné par l’enquête publique Coût du programme de travaux concerné par l’enquête publique

 Coût global du programme d’action : o Un programme global a été proposé à l’échelle de l’ensemble du bassin du Loir en Loir-et-Cher o 2 syndicats ont délibéré pour lancer les travaux : o SieraVL o Syndicat Mixte du réveillon

Programme prévisionnel du CTMA Loir Médian et Coût du programme de travaux "milieux aquatiques" concerné affluents : 11 M€ HT par le dossier d'enquête publique - SieraVL 8 000 000 € Réduction de l'encombrement du lit Actions non concernées par la DIG 7 000 000 € Amélioration de la diversité des 195 000 € 124 000 € Actions concernées par la DIG habitats aquatiques 6 000 000 € 14 000 € 400 000 € Réduction du colmatage 5 000 000 € 5 015 902 € 345 627 € Lutte contre les espèces 4 000 000 € 534 314 € envahissantes 3 000 000 € Restauration de la végétation 439 500 € rivulaire 2 000 000 € 80 000 € 3 382 939 € Fonctionnalité du lit majeur 1 000 000 € 2 132 441 € 160 100 € Continuité écologique 0 € 366 991 € SieraVL Syndicat du Réveillon Autres syndicats Protection des biens et des personnes

41 42

7 13/11/2014

Le programme d’action

Coût du programme de travaux concerné par l’enquête publique

44 43

LA PROCÉDURE La procédure

Qu’est-ce qu’une DIG ?

Etape 3 • Procédure administrative de 9 à 12 mois

Principales étapes : La procédure d’enquête publique et le  Instruction du dossier par les services de l’Etat  Enquête publique contenu du dossier  Arrêté Préfectoral de Déclaration d’Intérêt Général des travaux prévus

• Contenu du dossier : détail des actions prévues (notamment présentant les parcelles concernées et la participation globale des propriétaires)

45 46

La procédure La procédure Contenu du dossier d’enquête publique Contenu du dossier d’enquête publique

 Extrait des cartes détaillées des travaux

 Un résumé non technique o Permet au grand public de prendre une connaissance « générale » du projet

 Un dossier principal : o La Déclaration d’Intérêt Général des travaux (L211-7 du CE) o Le dossier d’autorisation (L214-1 du CE)

 Les annexes :  Extraits des plans d’avant-projet détaillé des travaux o Les cartes générales nécessaires à la compréhension du dossier o Les annexes cartographiques pour situer les travaux o Les plans d’avant-projet détaillés de certaines catégories de travaux

47

8 13/11/2014

La procédure La procédure CALENDRIER Enquête publique Objectif : Actions mi 2015 17 novembre au 18 décembre 2014

6 lieux de consultation du dossier d’enquête + www.contrat-loirmedian.com Avis de la Montoire, Vendôme, Morée, Savigny, Azé, Oucques Avis au public commission d’enquête 18 permanences pour rencontrer les commissaires enquêteurs : Commissions Morée Oucques Azé Lundi 17 novembre de 9h à 12h Lundi 17 novembre de 14h à 17h Lundi 17 novembre de 14h à 17h Enquête publique 2015 AELB et RC Mercredi 26 novembre de 14h à 17h Mercredi 26 novembre de 9h à 12h Mercredi 26 novembre de 9h à 12h 31 oct. 17 nov8 déc. 18 déc Fin janv Mars Avril ACTIONS Jeudi 18 décembre de 14h à 17h Jeudi 18 décembre de 9h à 12h Jeudi 18 décembre de 14h à 17h Vendôme Savigny -sur -Braye Montoire -sur -le -Loir Lundi 17 novembre de 9h à 12h Lundi 17 novembre de 14h à 17h Lundi 17 novembre de 9h à 12h Mercredi 26 novembre de 14h à 17h Jeudi 27 novembre de 14h à 17h Mardi 25 novembre de 14h à 17h Signature Jeudi 18 décembre de 9h à 12h Jeudi 18 décembre de 14h à 17h Jeudi 18 décembre de 9h à 12h Comité syndical Délibération Contrat du Contrat Pour donner son avis : Transmission projet de contrat aux financeurs  Registres dans les six communes  Formulaire sur le site internet : www.contrat-loirmedian.com [accompagné des avis des CLE des SAGE]

49 50

Le Le Fargot

La La Houzée

• Vous pouvez télécharger cette présentation en allant sur : – http://contrat-loirmedian.com

Cliquer sur l’Onglet Contrat Territorial Cliquer sur l’Onglet Etude Milieux Aquatiques

51

9 13/11/2014

SYNDICAT MIXTE DU REVEILLON DEROULEMENT DE LA REUNION

• Etape 1 : Présentation générale

• Etape 2 : Etat des cours d’eau

• Etape 3 : Les actions pour restaurer les

Le Réveillon dans le Bois de Le Réveillon à Renay milieux Rochambeau Le Réveillon à Meslay / St Firmin

Réveillon • Etape 4 : La procédure d’enquête publique et le contenu du dossier

Réunions publiques d’informations DU 27-28-29/10/2014 2

Présentation générale

Le syndicat mixte du Réveillon

Un territoire

Pour la communauté de communes Beauce et forêt Beauvilliers Epiais Des compétences : PRÉSENTATION GÉNÉRALE Oucques Sainte-Gemmes •études Vievy-le-Rayé réalisation et entretien des travaux et Pour la communauté de communes Vendômois Rural • Meslay ouvrages d’intérêt collectif Autres communes •sensibilisation sur les enjeux liés au La-Chapelle-Enchérie Faye Réveillon et à son bassin versant Renay Rocé Saint-Firmin-des-Prés Total : 11 communes

3 4

Présentation générale Présentation générale

Qu’est-ce qu’un Contrat Territorial de Bassin ? Historique du projet de Contrat Territorial « Loir médian et affluents » • Un outil de financement pour mettre en œuvre des actions sur les milieux aquatiques et la ressource en eau . • Une étude globale préalable identifie les altérations du milieu et propose un • 2009 : Pour pouvoir mettre en place des actions, les élus s’orientent vers programme d’actions quinquennal visant l’ atteinte des objectifs environnementaux un Contrat Territorial  Présélection du territoire de l’étude préalable par (quantités d’eau, continuité écologique et fonctionnement du milieu). l’Agence de l’Eau Le périmètre de cette étude est défini par l’Agence de l’Eau. • Contrat de 5 ans conclu entre l’Agence de l’Eau et le ou les maîtres d’ouvrage portant • 2010 : Préparation du dossier sur les typologies et volumes d’actions et les enveloppes financières nécessaires à leur réalisation. • 2011 : Conventionnement avec les syndicats de rivière du Réveillon, de la Grenne et du Couëtron • Une cellule d’animation doit accompagner la réalisation de ces actions. • L’ efficience de ces actions doit être suivie par des indicateurs et la réalisation d’une Lancement de l’étude préalable sous maîtrise d’ouvrage du SieraVL - étude à mi-parcours et d’une étude bilan. Prestataire : Hydroconcept

5 6

1 13/11/2014

Présentation générale Présentation générale Organisation de la consultation des partenaires

Instance décisionnelle maître d’ouvrage du projet

Comité Syndical Validation de chaque phase de l’ étude du SIERAVL

Structure porteuse Comité de pilotage Représentants des élus Représentants des usagers et associations Services de l’état Environ 35 membres 4 Commissions 8 réunions Géographiques : 9 réunions Loir, Braye, affluents rive + locales avec gauche, affluents rive droite les élus Comité Technique 2 fois 4 réunions Environ 12 membres 17 réunions Rôle de réflexion et de propositions Appui technique et remontée Echanges au plus près des territoires systématique des informations au Comité de Pilotage

7 8

Un cadre européen pour la politique de l’eau Présentation générale Présentation générale La DCE : Notion de bon état La Directive-Cadre sur l'Eau (DCE), du 23 octobre 2000 définit le cadre d'une gestion et d'une protection des eaux par bassin hydrographique ( ici le bassin Le bon état d’une masse d’eau de surface est atteint lorsque son état écologique Loire Bretagne ). La DCE fixe un cadre européen pour la politique de l'eau et son état chimique sont au moins bons

DCE Etat écologique :

• Qualité biologique : invertébrés, poissons, diatomés SDAGE • Qualité morphologique • Physico-chimie sous tendant la biologie : nitrates, phosphates, oxygène • Autres micro-polluants SAGE  5 classes : , , , , et

Etat chimique (concentration en polluants):

Elle fixe des objectifs clairs : • SubstancesLes actions dangereuses du :dossier Mercure, Tributylétain de l’enquête (TBT), Cadmium • atteindre le bon état écologique des eaux souterraines et superficielles en • Substances prioritaires : Plomb, Nickel, Atrazine Europe pour 2015  2 publiqueclasses : visentet l’amélioration(notion de norme) de la • réduire ou supprimer les rejets de certaines substances classées comme qualité morphologique et biologique dangereuses ou dangereuses prioritaires 9 10

Présentation générale Présentation générale Qu’est-ce que le bon état morphologique ? Qu’est-ce que le bon état biologique ?

Qualité biologique : déterminée à partir d’indicateurs  IBGN : Indice Biologique Global Normalisé

Ephémère Coléoptère Le Loir Très bon  IBD : Indice Biologique Diatomée Bon M oyen M auvais Très mauvais

 IPR : Indice Poisson Rivière

Le Réveillon

11 12

2 13/11/2014

Présentation générale Présentation générale

Pourquoi une Déclaration d’Intérêt Général et un dossier d’autorisation avec enquête publique?

 La DIG • La DIG (L211-7 du Code de l’Environnement) est un préalable obligatoire à toute intervention du maître d’ouvrage en matière d’aménagement et de gestion de la ressource en eau, pour deux raisons :  d’une part, les textes règlementaires n’habilitent les collectivités à intervenir en matière de gestion de cours d’eau que dans l’hypothèse où les travaux qu’elles envisagent présentent un caractère d’intérêt général (ou d’urgence) ,  d’autre part, la DIG permet de légitimer l’intervention des collectivités publiques sur des propriétés privées au moyen de deniers publics .  La Loi sur l’Eau et Milieux Aquatiques (LEMA )  Selon le type d’intervention, les installations, ouvrages, travaux sur les cours d’eau nécessitent une déclaration ou une autorisation (L214-1 du Code de l’Environnement)  Ils doivent également faire l’objet d’une évaluation des incidences au titre de Natura 2000

Présentation générale

Étape 2

ÉTAT DES COURS D’EAU

Réseau hydrographique étudié CTMA : 1500 km 16

ETAT DES COURS D’EAU ETAT DES COURS D’EAU Les compartiments des cours d’eau : DONNEES ISSUES DES PROSPECTIONS DE TERRAIN

Continuité • Les données relatives aux 6 compartiments Débit morphologiques sont renseignées Continuité – Lit, berges, Lit majeur Ligne d’eau Berges Débit et ripisylve – Continuité, ligne d’eau, débit Découpage • Evaluation de la qualité des habitats : Collecte des des cours – Basée sur exigences des espèces données sur d’eau en – Fonction de l’étendue, le terrain segments – et l’intensité des altérations Lit majeur Ligne d’eau et annexes

Masse d’eau Tronçon T1 Lit mineur étendue (% de surface en eau touchée) Intensité S1 <20% 20-40% 40-60% 60-80% 80-100% Segment T2 Faible 1 1 2 2 2 S2 Moyenne 1 2 3 3 4 S3 S4 Forte 2 3 3 4 5 S5 S6

Cours d’eau ⇒ L’évaluation est réalisée à l’échelle de chaque segment de cours d’eau et permet d’évaluer l’état hydromorphologique du cours d’eau, 17 composante de l’état DCE 18

3 13/11/2014

ETAT DES COURS D’EAU ETAT DES COURS D’EAU Ligne d’eau et continuité écologique Bilan des masses d’eau REH : s ynthèse du diagnostic (sur 1500 km) Différents types d’ouvrages : Répartition des ouvrages par type Rectification Les méandres sont supprimés pour un nouveau tracé rectiligne lavoir Lit mineur 2 8

8 3 moulin 17 6

Le profil en travers du cours d’eau est modifié pour augmenter sa capacité Recalibrage hydraulique . ouvrage de franchissement

Perturbations : ouvrage de régulation hydraulique Travaux hydrauliques (recalibrage, 19 3 • Reprofilage La pente du lit est uniformisée et souvent augmentée 86 plan d'eau

rectification, busage) 5 6 seuil fixe • Colmatage Lit recalibréen aval de Selommes Seuil de la Chapelle Enchérie Passage du Gué aux AnesAnes

Les berges sont rehaussées par la mise en place de digue ou de merlons de Endiguement terre, dans le but d’empêcher les débordements de l’eau en période de crue . La ligne d’eau : La configuration de certains ouvrages (hauteur de chute) provoque une modification des écoulements du cours d’eau en amont

Le Réveillon à Epiais

Berges ripisylve

Perturbations : En amont du seuil de la • Pratiques d’entretien Chapelle Enchérie Franchissabilité de Franchissabilité pour la truite 5 14 • Les écoulements secondaires sont 12 l'anguille Classe 0 Piétinement des berges et du lit Classe 0 20 47 121 sur le Réveillon classe 1 entretenus au broyeur La continuité écologique : libre classe 1 159 212 151 classe 2 • Végétation plus dense en aval des principaux circulation des espèces aquatiques et classe 2 117 classe 3 cours d’eau transit sédimentaire classe 3 classe 4 Aménagements de berges le long du Loir 195 classe 4 209 • classe 5 • Piétinement des berges (bovins) classe 5 20

ETAT DES COURS D’EAU ETAT DES COURS D’EAU Bilan des masses d’eau REH : s ynthèse du diagnostic réseau principal) Bilan des masses d’eau REH : s ynthèse du diagnostic (réseau principal)

Niveau d'altération de l'habitat sur la zone d'étude Niveau d'altération de l'habitat Masse d'eau Réveillon

10 0 % 100% 9 0 % 90% 80% 8 0 % très mauvais 70% 7 0 % très mauvais mauvais 6 0 % 60% mauvais moyen 5 0 % 50% moyen bon 4 0 % 40% bon très bon 3 0 % 30% très bon 2 0 % 20% 1 0 % 10% 0 % 0% lit berge rip lit majeur débit ligne d'eau continuité lit berge rip lit majeur débit ligne d'eau continuité

Constat : aucun compartiment en bon état hydromorphologique Constat : aucun compartiment en bon état hydromorphologique

Compartiments les plus altérés : Compartiments les plus altérés : Linéaires à restaurer pour atteindre 75 % de bon état : Linéaires à restaurer pour atteindre 75 % de bon état : • Lit mineur à 78% (environ 925 km) • Lit mineur à 87% (environ 17,6 km) Berges Ligne Berges Ligne Compartiment Lit mineur Lit majeur Débit Continuité Compartiment Lit mineur Lit majeur Débit Continuité • Berges à 60% (environ 750 km) ripisylve d'eau • Berges à 61% (environ 12,5 km) ripisylve d'eau linéaire à linéaire à • Débit à 52% (environ 700 km) restaurer 427 325 255 286 155 315 • Débit à 42% (environ 2,6 km) restaurer 12,5 7,4 0 3,5 0 0,3 (kms) (kms) • Continuité 58% (environ 615 km) • Continuité 27% (environ 8,6 km) 21 22

Étape 3

Les actions pour restaurer les milieux

23 24

4 13/11/2014

Le programme d’action

Réduction de l’encombrement du lit mineur

 Objectif : réduire l’encombrement du lit mineur

 Secteurs concernés : les principaux cours d’eau de la zone d’étude (Loir, Braye, Boulon, etc…)

 Modalités d’interventions : « au coup par coup », selon les besoins

Arbre en travers sur le réveillon

Maître d’ouvrage Type d’action Quantité Coût total (€ HT) SieraVL Retrait d’embâcles Forfait annuel (80 000 €/an) 400 000 € 26 25

Le programme d’action

Amélioration des habitats aquatiques

 Objectif : restaurer la diversité des habitats Exemple de secteur à restaurer  Secteurs concernés : cours d’eau ayant fait l’objet de travaux de recalibrage

 Types d’interventions : Renaturation lourde : réduction de section 1,8 km Renaturation lourde : recharge en granulats (2,3 km) Renaturation légère (10,5 km)

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Renaturation du lit 3,3 176 130 € (Réveillon) 28 27

Le programme d’action Le programme d’action

Réduction du colmatage Réduction du colmatage

 Objectif : limiter le piétinement des berges par les bovins  Objectif : limiter le colmatage diffus lié aux traversées de cours d’eau par les engins agricoles et les animaux  Secteurs concernés : secteurs de berges piétinées  Secteurs concernés : passages à gués, zones de piétinement  Types d’intervention  Modalités : sur la base du volontariat o Passages à gués Gué à aménager o Passerelles  Types d’interventions : o Hydro tube en PEHD Aménagement d’abreuvoirs Aménagement de clôtures

Hydro tube en PEHD Passerelle à aménager

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Guéou passerelle à aménager 11 77 000 € Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Clôtures 2,5 km 25 000 €

29 Abreuvoirs 15 12 000 € 30

5 13/11/2014

Le programme d’action

Lutte contre les espèces envahissantes Action sur le SieraVLuniquement  Objectif : Limiter la prolifération des plantes exotiques à caractère envahissant o Jussie o Renouée

Renouée du japon Arrachage de jussie  Secteurs concernés : zone de prolifération de la jussie et Renouée (principalement le Loir)  Types d’interventions : arrachage manuel ou mécanique  Mode de chiffrage : forfait annuel pour la lutte contre les espèces envahissantes Jussie sur le Loir à Villeprovert

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Plantes envahissantes aquatiques Forfaitannuel 70 000 € Plantes envahissantes de berges Forfait annuel 10 000 €

31 32

Le programme d’action

Restauration de la végétation rivulaire

 Objectif : restaurer la végétation fonctionnelle de bordure

 Secteurs concernés : ensemble du réseau

 Types d’interventions : Cours d’eau déjà pourvus de ripisylve : entretien / restauration

Grands cours d’eau : gestion des encombres

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Travaux sur la ripisylve : restauration 11,6 km 64 496 € Travaux sur la ripisylve : entretien 0,5 km 2 365 € 33 34

Le programme d’action

Amélioration des connexions latérales avec le Loir Action sur le SieraVLuniquement

 2 sites concernés sur le Loir :  Fossé de la Renarderie à Saint-Martin-des-Bois  Fossé dans le lit majeur du Loir au lieu-dit Le Noyer

Maître d’ouvrage Type d’action Quantité Coût total (€ HT) SieraVL Amélioration des connexions 2 sites 14 000 € 35 avec le Loir 36

6 13/11/2014

Le programme d’action

Protections de berges Action sur le SieraVLuniquement

 Objectif : limiter les zones d’érosion en bordure du Loir sur des zones d’aménagement public

 Secteurs concernés : 3 sites o Espace vert près de la plaque Ronsard à Couture-Sur-le-Loir o Bordure du sentier de randonnée aux Roches-L’Evêque o Rive gauche du Loir au camping de Thoré-la-Rochette

 Types d’interventions : o Mixtes végétal / génie civil

Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Protections de berges 3 sites 310 ml 124 000 € 38 37

Le programme d’action Le programme d’action

Actions pour améliorer la continuité écologique Actions pour améliorer la continuité écologique

 Les différents types d’intervention : o Franchissement piscicole des petits ouvrages au moyen de  Le nombre important d’ouvrages à aménager a nécessité de définir des successions de micro-seuils ou de rampe d’enrochement priorités o Ouvrages de franchissement (busages) à remplacer par des ponts cadre ou des passerelles  Les actions retenues sur les ouvrages (année 1 à 5) : o Arasement partiel ou démantèlement total d’ouvrage o Concernent principalement des cours d’eau classés pour la continuité  Privilégiée en l’absence d’enjeu ou d’usage associé à écologique (liste 2 et/ou liste 1 au titre du Code de l’Environnement) l’ouvrage o En priorité sur des cours d’eau avec objectif de bon état 2015 o Aménagement de seuil répartiteur et / ou de bras de o Permettent de restaurer la continuité sur des axes de migration de la truite contournement et ses espèces d’accompagnement  Permet de garantir la continuité avec conservation des o Sont définies en priorité sur des cours d’eau à fort potentiel biologique usages o Ouverture / gestion des vannes (s’ils existent)

Rappel : les ouvrages hydrauliques complexes (Seuil de la Chapelle Maître d’ouvrage Type d’action Quantité Coût total (€ HT) Enchérie) avec des enjeux liés aux usages ne sont pas concernés SieraVL Arasement partiel 10 ouvrages 54 000 € SieraVL Démantèlement d’ouvrage 10 ouvrages 45 000 € SieraVL Franchissement piscicole des petitsouvrages 13 ouvrages 61 000 € SieraVL Remplacementpar un pont cadre ou 4 ouvrages 35 000 € passerelle Syndicat Réveillon Remplacementpar un pont cadre ou 1 10 000 € 39 passerelle 40

Le programme d’action Le programme d’action

Les actions d’accompagnement Coût du programme de travaux concerné par l’enquête publique

 Coût global du programme d’action :  Les indicateurs de suivi : o Un programme global a été proposé à l’échelle de l’ensemble du bassin o Les suivis biologiques (IBG, IBD, IPR) permettent de comparer la qualité du du Loir en Loir-et-Cher milieu avant / après travaux o 2 syndicats ont délibéré pour lancer les travaux : o Les stations de mesures de la qualité de l’eau déjà en place seront o SieraVL maintenues o Syndicat Mixte du réveillon

 L’animation : Programme prévisionnel du CTMA Loir Médian et Coût du programme de travaux "milieux aquatiques" concerné o Le suivi des travaux nécessite plusieurs techniciens de rivières affluents : 11 M€ HT par le dossier d'enquête publique - Syndicat Mixte du Réveillon o 8 000 000 € Réduction de l'encombrement du lit Un montant forfaitaire annuel est prévu pour l’animation et la Actions non concernées par la DIG 7 000 000 € communication 10 000 € Amélioration de la diversité des Actions concernées par la DIG habitats aquatiques 6 000 000 € 66 861 € Réduction du colmatage 5 000 000 € 5 015 902 € 176 130 €  Etudes complémentaires Lutte contre les espèces 4 000 000 € envahissantes 114 000 € 3 000 000 € Restauration de la végétation rivulaire 2 000 000 € 3 382 939 € Fonctionnalité du lit majeur 1 000 000 € 2 132 441 € 160 100 € Continuité écologique 0 € 366 991 € SieraVL Syndicat du Réveillon Autres syndicats Protection des biens et des personnes

41 42

7 13/11/2014

Le programme d’action Le programme d’action

Coût du programme de travaux concerné par l’enquête publique Coût du programme de travaux concerné par l’enquête publique

43 44

Etape 3

La procédure d’enquête publique et le contenu du dossier

45 46

LA PROCÉDURE La procédure La procédure Contenu du dossier d’enquête publique Qu’est-ce qu’une DIG ?

 Un résumé non technique • Procédure administrative de 9 à 12 mois o Permet au grand public de prendre une connaissance « générale » du projet

Principales étapes :  Un dossier principal : o La Déclaration d’Intérêt Général des travaux (L211-7 du CE)  Instruction du dossier par les services de l’Etat o Le dossier d’autorisation (L214-1 du CE)  Enquête publique  Les annexes :  Arrêté Préfectoral de Déclaration d’Intérêt Général des o Les cartes générales nécessaires à la compréhension du dossier travaux prévus o Les annexes cartographiques pour situer les travaux o Les plans d’avant-projet détaillés de certaines catégories de travaux • Contenu du dossier : détail des actions prévues (notamment présentant les parcelles concernées et la participation globale des propriétaires)

47

8 13/11/2014

La procédure La procédure CALENDRIER Contenu du dossier d’enquête publique Objectif : Actions mi 2015  Extrait des cartes détaillées des travaux

Avis de la Avis au public commission d’enquête Commissions Enquête publique 2015 AELB et RC 31 oct. 17 nov8 déc. 18 déc Fin janv Mars Avril ACTIONS  Extraits des plans d’avant-projet détaillé des travaux

Comité syndical Signature Délibération Contrat du Contrat Transmission projet de contrat aux financeurs [accompagné des avis des CLE des SAGE]

50

La procédure Enquête publique 17 novembre au 18 décembre 2014

6 lieux de consultation du dossier d’enquête + www.contrat-loirmedian.com Montoire, Vendôme, Morée, Savigny, Azé, Oucques Le réveillon

18 permanences pour rencontrer les commissaires enquêteurs : Morée Oucques Azé Lundi 17 novembre de 9h à 12h Lundi 17 novembre de 14h à 17h Lundi 17 novembre de 14h à 17h Mercredi 26 novembre de 14h à 17h Mercredi 26 novembre de 9h à 12h Mercredi 26 novembre de 9h à 12h Jeudi 18 décembre de 14h à 17h Jeudi 18 décembre de 9h à 12h Jeudi 18 décembre de 14h à 17h Vendôme Savigny -sur -Braye Montoire -sur -le -Loir Le Réveillon Lundi 17 novembre de 9h à 12h Lundi 17 novembre de 14h à 17h Lundi 17 novembre de 9h à 12h Mercredi 26 novembre de 14h à 17h Jeudi 27 novembre de 14h à 17h Mardi 25 novembre de 14h à 17h Jeudi 18 décembre de 9h à 12h Jeudi 18 décembre de 14h à 17h Jeudi 18 décembre de 9h à 12h

Pour donner son avis : • Vous pouvez télécharger cette présentation en allant sur :  Registres dans les six communes – http://contrat-loirmedian.com www.contrat-loirmedian.com  Formulaire sur le site internet : Cliquer sur l’Onglet Contrat Territorial Cliquer sur l’Onglet Etude Milieux Aquatiques

52 51

9

Partie technique

A

Octobre 2014

CONTRAT TERRITORIAL Loir Médian et affluents VOLET « MILIEUX AQUATIQUES »

Dossier d’enquête publique relatif à la Déclaration d’Intérêt Général Dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement

Résumé du dossier

Maîtres d’ouvrage :

 Syndicat Intercommunal d’Etudes de Réalisation et d’Aménagement de la Vallée du Loir (SieraVL)

 Syndicat Mixte du Réveillon

D’après le dossier d’enquête publique réalisé par le bureau d’études Hydroconcept

SOMMAIRE

1. Objet et contenu du dossier ...... 3

1. Pourquoi une Déclaration d’intérêt Général (DIG) ? ...... 3

2. Contenu du dossier d’enquête publique ...... 3

2. Dans quel cadre s’inscrivent ces actions ? ...... 4

1. Des exigences réglementaires ...... 4

2. Un outil de financement ...... 4

3. Un territoire d’actions ...... 4

3. Présentation des actions ...... 5

1. Orientations, objectifs et choix des actions ...... 5

2. Volumes de travaux par syndicat ...... 7

4. Conclusion ...... 9

Résumé du dossier d’enquête publique 2/9

1. Objet et contenu du dossier

Ce dossier constitue le dossier de déclaration et d’enquête publique relatif aux travaux du Contrat Territorial Milieux Aquatiques (CTMA) portés par le Syndicat intercommunal d’études, de réalisations et d’aménagements de la Vallée du Loir (SieraVL) ainsi que par le Syndicat Mixte du Réveillon. Le dossier d’enquête publique concerne deux volets distincts :

- La Déclaration d’Intérêt Général des travaux au titre de l’art. L211-7 du Code de l’Environnement

- La procédure au titre de la Loi sur l’Eau et Milieux Aquatiques (LEMA) et NATURA 2000 (art. L214-1 du Code de l’Environnement)

1. Pourquoi une Déclaration d’intérêt Général (DIG) ?

La Déclaration d’intérêt Général (DIG) est un préalable obligatoire à toute intervention du maître d’ouvrage en matière d’aménagement et de gestion de la ressource en eau, pour deux raisons :

 d’une part, les textes règlementaires n’habilitent les collectivités à intervenir en matière de gestion de cours d’eau que dans l’hypothèse où les travaux qu’elles envisagent présentent un caractère d’intérêt général (ou d’urgence). Il est donc nécessaire de les déclarer d’intérêt général par le biais d’une procédure adaptée,

 d’autre part, la DIG permet de légitimer l’intervention des collectivités publiques sur des propriétés privées au moyen de deniers publics.

2. Contenu du dossier d’enquête publique

• Un dossier de présentation contenant les pièces nécessaires à la constitution du dossier d’enquête publique :

Nom et adresse du demandeur Mémoire explicatif et calendrier prévisionnel des travaux Mémoire justifiant l’intérêt général Dispositions relatives aux opérations pour lesquelles les riverains participent aux dépenses

• Un dossier de présentation contenant les pièces nécessaires à la constitution du dossier d’autorisation :

Cadre juridique, références à la nomenclature Nom et adresse du demandeur Emplacement sur lesquels les travaux doivent être réalisés Nature, consistance et volume des travaux Etat initial et Incidence des travaux Incidence du projet au regard des objectifs de conservation du site NATURA 2000, incluant les incidences sur les habitats et espèces et mesures compensatoires associées Compatibilité du projet avec le SDAGE et le SAGE Mesures compensatoires Moyens de surveillance et d’intervention

• Les annexes cartographiques nécessaires à la compréhension du dossier :

Cartes générales nécessaires à la compréhension du dossier en fin de document ANNEXE A : Plan de situation des travaux sur l’IGN au 1/12500ème ANNEXE B : Plans d’avant-projet détaillés des travaux sur un dossier annexe

Résumé du dossier d’enquête publique 3/9

2. Dans quel cadre s’inscrivent ces actions ?

1. Des exigences réglementaires

La Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE) de 2000 demande d’atteindre le bon état des milieux aquatiques et des eaux souterraines pour 2015. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire Bretagne définit notamment la mise en œuvre d’un programme de mesures par territoire. Les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du Loir, en cours d’approbation, et de la Nappe de Beauce donnent les grandes orientations à suivre pour une gestion globale et coordonnée de la ressource en eau et des milieux aquatiques. La loi Grenelle 2 de 2010 vise à mettre en œuvre la trame bleue pour préserver la biodiversité par la restauration des continuités écologiques. L’article L214-17 du Code de l’environnement introduit le classement des cours d’eau pour restaurer la continuité écologique, c'est-à-dire la libre circulation des organismes vivants dans les rivières et leur accès aux zones pour leur reproduction, croissance, alimentation ou abri ainsi que le bon transport des sédiments le long du cours d’eau.

2. Un outil de financement

Ce projet s’inscrit dans un outil de financement de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne (en partenariat avec la Région Centre) : le « Contrat Territorial ». Une étude globale préalable a identifié les altérations du milieu naturel et propose un programme d’actions visant la restauration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques.

Le contrat est conclu pour 5 ans entre l’Agence de l’Eau, la Région Centre et le ou les maîtres d’ouvrage.

3. Un territoire d’actions Périmètre présélectionné le 25 juin 2009 par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne

1 200 km² 122 communes Cinq syndicats de rivières

Le dossier d’enquête publique ne concerne que les actions prévues sur les périmètres de compétence de deux syndicats : le Syndicat Intercommunal d’Etudes de Réalisation et d’Aménagement de la Vallée du Loir (SieraVL) et le Syndicat Mixte du Réveillon. Il ne concerne pas les autres territoires.

Résumé du dossier d’enquête publique 4/9

3. Présentation des actions

Ce projet est le fruit d’une démarche d’élaboration concertée impliquant l’ensemble des acteurs locaux (élus, usagers, administrations, associations, pêcheurs…) réunis au sein d’un comité de pilotage, d’un groupe technique et de commissions géographiques.

Les quatre critères de priorisation des actions pour commencer à tendre vers le bon état sont : • Echéances règlementaires les plus courtes (2015 et 2021) • Zones à enjeux biologiques • Efficience des actions : meilleur rapport coût / efficacité • Les usages : zones où possibilités d’interventions les plus simples La priorité a été donnée à des actions permettant un gain rapide, sur des secteurs stratégiques pour tendre vers le bon état.

1. Orientations, objectifs et choix des actions

Orientations Objectifs visés

Réduction de l’encombrement du Diversifier les habitats du lit mineur lit (embâcles = obstructions d’un cours Reconquérir une dynamique hydraulique diversifiée d’eau formées, le plus souvent, par des Réduire le risque d’inondation au niveau des infrastructures branches, des troncs et des détritus divers.) Action : Retrait manuel ou, si besoin, à la pelle mécanique.

Orientations Objectifs visés

Amélioration de la diversité des Diversifier les habitats pour les espèces aquatiques habitats aquatiques Reconquérir une dynamique hydraulique diversifiée Favoriser le pouvoir d’autoépuration de la rivière Actions :

Mise en place de blocs Recharge en granulats Réduction de la section

Orientations Objectifs visés

Réduction du colmatage du cours Diversifier les habitats du lit mineur pour les espèces aquatiques d’eau. Dans les zones lentes ou Retrouver des substrats grossiers et réduire le piétinement recalibrées, les particules en suspension Limiter l’accès au bétail dans le lit mineur dans l’eau se déposent sur le fond qui Reconquérir une dynamique hydraulique diversifiée devient colmaté. Favoriser le pouvoir d’autoépuration de la rivière

Résumé du dossier d’enquête publique 5/9

Actions :

Abreuvoir à aménager Clôtures à installer Gué ou passerelle à aménager

Orientations Objectifs visés

Lutte contre les espèces Favoriser le développement de la végétation aquatique locale envahissantes Restaurer la fonctionnalité des bras secondaires Favoriser l’usage pêche Actions :

Lutte contre les plantes Lutte contre les plantes envahissantes aquatiques envahissantes de berge (exemple : la Jussie) (exemple : la Renouée du Japon)

Orientations Objectifs visés

Création d’un corridor écologique Restauration de la ripisylve Limiter les zones d’effondrement de berge Ripisylve = Formations végétales sur les Retirer les arbres ou arbustes dépérissant mal implantés bords des cours d'eau : zone frontière entre l'eau et la terre. Constituées de Améliorer la qualité de la végétation et donc son fonctionnement peuplements particuliers en raison de la Réduction du coût d’entretien et de gestion des embâcles présence d'eau sur des périodes plus ou moins longues : saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes en hauteur, chênes pédonculés et charmes en haut des berges. Actions :

Plantation de ripisylve : Restauration de la ripisylve Sélection des rejets

Résumé du dossier d’enquête publique 6/9

Orientations Objectifs visés

Fonctionnalité du lit majeur Restaurer des habitats aquatiques et réhabiliter les zones de frayères Favoriser la capacité de rétention des parcelles adjacentes Limiter les inondations Action : reconnecter deux zones humides au cours d’eau

Orientations Objectifs visés

Techniques de protection de Pas de gain écologique et hydromorphologique berges Maintien des berges dans les zones à fort enjeux

Trois sites : • L’aire de loisirs de Couture-sur-le-Loir (plaque Ronsard) ; • La rive droite du Loir au niveau des Roches l’Evêque ; • La rive gauche du Loir au niveau du camping de Thoré-la-Rochette.

Orientations Objectifs visés

Restauration de la continuité Permettre d’améliorer le cycle biologique des espèces piscicoles écologique Assurer la montaison et la dévalaison des poissons Redonner une valeur piscicole pour la pêche Restauration des écosystèmes d’eau courante Amélioration des capacités auto-épuratoires Restaurer le profil, la pente et la dynamique naturelle de la rivière Développement de nouvelles pratiques de pêche Actions :

Franchissement piscicole Ouvrage à remplacer par Arasement partiel ou Démantèlement de des petits ouvrages pont cadre / passerelle total de l’ouvrage l’ouvrage

Les actions de restauration de la continuité écologique pour les ouvrages complexes (type moulins) ne sont pas dans le dossier d’enquête publique car ils nécessitent des études complémentaires pour définir les actions.

2. Volumes de travaux par syndicat

Les volumes d’actions et leurs montants sont des évaluations, ils sont estimatifs et non définitifs. Les taux de subvention concernant les actions tendant au rétablissement du bon état écologique sont de l’ordre de 80 % (50 % par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et 30 % par la Région Centre).

Les tableaux suivants présentent, par syndicat, les montants estimés des travaux inscrits au dossier d’enquête publique par typologie d’actions en détaillant les aides financières.

Résumé du dossier d’enquête publique 7/9

SieraVL - montants estimés et arrondis des travaux inscrits au dossier d’enquête publique

Typologie des actions Montants Subventions Amélioration de la diversité des habitats 534 000 € 427 500 € Continuité écologique 195 000 € 156 000 € Lutte contre les espèce envahissantes 80 000 € 64 000 € Reconnexion de zones humides 14 000 € 11 000 € Protection des biens et des personnes 124 000 € 0 € Embâcles 400 000 € 320 000 € Réduction du colmatage 440 000 € 352 000 € Restauration de la végétation rivulaire 346 000 € 274 500 € TOTAUX 2 133 000 € 1 605 000 €

16% 25% Amélioration de la diversité des habitats Continuité écologique Lutte contre les espèce envahissantes

20% Reconnexion de zones humides 9% Protection des biens et des personnes Embâcles 4% Réduction du colmatage 6% Restauration de la végétation rivulaire 19% 1%

Syndicat du Réveillon - montants estimés et arrondis des travaux inscrits au dossier

Typologie des actions Montants Subventions Amélioration de la diversité des habitats 176 000 € 140 800 € Continuité écologique 10 000 € 8 000 € Réduction du colmatage 114 000 € 91 200 € Restauration de la végétation rivulaire 67 000 € 53 600 € TOTAUX 367 000 € 293 600 €

18% Amélioration de la diversité des habitats 48% Continuité écologique

Réduction du colmatage 31% Restauration de la végétation rivulaire

3% ------Le programme d’actions du Contrat Territorial contient également des opérations qui ne sont pas dans le dossier d’enquête publique, il s’agit des opérations :  qui ne nécessitent pas de Déclaration d’Intérêt Général : les études complémentaires pour les ouvrages complexes, le volet « animation » et « communication », le suivi de la qualité de l’eau… ;  qui ne sont pas encore suffisamment précises pour apparaître dans le dossier de DIG.

Résumé du dossier d’enquête publique 8/9

4. Conclusion

Le programme d’intervention préconisé va contribuer à améliorer la qualité des cours d’eau pour tendre vers le bon état écologique, objectifs fixés par la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE).

Il est en cohérence avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire Bretagne et les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du bassin du Loir, en cours d’approbation, et de la « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés » qui donnent les grandes orientations à suivre pour une gestion globale et coordonnée de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

Ces actions ont été définies par compartiment fonctionnel du cours d’eau : • Actions d’amélioration de l’état du lit mineur (favoriser la diversité des habitats aquatiques, réduire le colmatage du cours d’eau) • Actions d’amélioration de l’état des berges et de sa végétation • Actions d’amélioration de l’état des annexes et de la fonctionnalité du lit majeur : • Actions d’amélioration de la continuité écologique et de la ligne d’eau

Des études détaillées pour les ouvrages non inclus dans ce dossier d’enquête publique (ouvrages complexes) seront réalisées afin de définir les actions.

La majorité des actions sont situées sur des propriétés privées. L’investissement de fonds publics sur ces propriétés est justifié pour améliorer la qualité écologique des milieux aquatiques. Une participation des propriétaires peut être demandée en fonction du type d’actions.

Certaines actions sont soumises à déclaration et à autorisation au titre du code de l’environnement. A l’échelle du bassin versant, ces actions auront un effet bénéfique sur la qualité du milieu naturel.

D’autres actions ont été définies pour la mise en œuvre du programme de travaux et la communication auprès des usagers et riverains : technicien de rivière, information et communication.

Des indicateurs de suivi ont également été définis afin de suivre l’évolution du milieu avant/après travaux. Certains indicateurs reposent sur une analyse qualitative de l’évolution du milieu par les techniciens de rivières, d’autres consistent à évaluer la qualité physico-chimique et biologique par des prélèvements et mesures in situ.

La signature du Contrat Territorial est prévue pour le mois d’avril 2015, les premières actions pourront ainsi débuter sur le second semestre de l’année prochaine.

Avis de la Avis au public commission d’enquête Commissions Enquête publique 2015 AELB et RC 31 oct. 17 nov8 déc. 18 déc Fin janv Mars Avril ACTIONS

Comité syndical Signature Délibération Contrat du Contrat Transmission projet de contrat aux financeurs

[accompagné des avis des CLE des SAGE]

Résumé du dossier d’enquête publique 9/9

C

Glossaire

Extrait du glossaire sur l’eau de « Eau » (eaufrance.fr)

Agence de l'eau

Établissement public de l'État à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de l'environnement. Dans le bassin ou groupement de bassins, l'agence de l'eau met en oeuvre le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), en favorisant une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau et des milieux aquatiques, l'alimentation en eau potable , la régulation des crues et le développement durable des activités économiques. Elle mène, de plus, une politique foncière de sauvegarde des zones humides approuvée par le comité de bassin . Ses ressources proviennent essentiellement de la perception de redevances sur les prélèvements et la pollution des eaux. L'agence de l'eau apporte des concours financiers aux actions d'intérêt commun qui contribuent à la gestion équilibrée de la ressource en eau et des milieux aquatiques, par exemple de dépollution, de gestion quantitative de la ressource ou de restauration et de mise en valeur des milieux aquatiques. L'agence de l'eau fait partie du secrétariat technique de bassin et assure le secrétariat du comité de bassin.

Altération

Modification de l'état d'un milieu aquatique ou d'un hydrosystème, allant dans le sens d'une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, ionique, organique, toxique, bactériologique,...) et leur effet ( eutrophisation , asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements ,...). Le plus souvent ces altérations sont dues aux activités humaines, mais elles peuvent aussi être d'origine naturelle.

Amont

Partie d'un cours d'eau qui, par rapport à un point donné, se situe entre ce point et sa source.

Annexe hydraulique

Synonymes : Annexe fluviale.

Ensemble de zones humides alluviales en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles soit souterraines : îles, bancs alluviaux, bras morts , prairies inondables , forêts alluviales , ripisylves , sources et rivières phréatiques. Ces espaces constituent d'importantes zones de transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. Ils offrent une grande variété d'habitats, dans lesquels les communautés animales et végétales (insectes, poissons, amphibiens, oiseaux, mammifères) se répartissent en fonction du niveau de submersion des terrains. Les annexes hydrauliques ont un rôle déterminant dans le cycle de vie des espèces et notamment dans la reproduction des poissons. Selon leur nature et les espèces concernées, ce sont des zones de reproduction, de repos migratoire ou encore des aires de nourrissage. Les batraciens et les reptiles y sont aussi bien représentés que les oiseaux. La grenouille rieuse, la rainette verte ou méridionale, la couleuvre à collier, côtoient la poule d'eau, le grèbe castagneux, le martin pêcheur et quelques fois le héron cendré.

Aquifère

Synonymes : Nappe.

1/30

Formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable, constituée de roches perméables (formation poreuses ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage,...). 60% de l'eau potable distribuée en France provient des nappes souterraines.

Site ADES©

Arrêté de protection de biotope (APB)

Arrêté préfectoral pris après avis de la commission départementale des sites, il tend à favoriser sur tout ou partie du territoire d'un département la conservation des biotopes nécessaires à l'alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie des espèces animales et végétales à protéger. Les listes ont été fixées en application de divers arrêtés interministériels : à titre indicatif, on peut citer les poissons migrateurs , le brochet, l'écrevisse à pieds blancs et la loutre ainsi que les plantes rares nécessitant une protection.

Atterrissement

Synonymes : Banc alluvial.

Amas de terre, de sable, de graviers, de galets apportés par les eaux, créés par diminution de la vitesse du courant. Ce phénomène est généré par le cycle végétatif qui apporte chaque année une couche de litière (jusqu'à plusieurs tonnes par an). La plus grande partie de cette litière est transformée très lentement en sels minéraux par des bactéries et des champignons microscopiques. Les apports de sédiments et les dépôts végétaux venus de l'extérieur ajoutent encore au comblement le marais jouant ainsi le rôle de tampon biogéochimique pour les bassins versants.

Auto-épuration

Ensemble des processus biologiques, chimiques ou physiques permettant à un écosystème (cours d'eau, plans d'eau, mer et océan...) de transformer lui-même les substances le plus souvent organiques qu'il produit ou qui lui sont apportées de l'extérieur. Les organismes vivant dans les milieux aquatiques jouent dans ce processus un rôle important (bactéries, protozoaires, algues, poissons...). L'auto-épuration est limitée : Si les rejets concentrés de matières organiques dépassent un certain seuil, la capacité d'auto-épuration naturelle est dépassée et la pollution persiste. Par ailleurs, la présence de substances toxiques peut inhiber le phénomène d'auto- épuration.

Aval

Désigne la partie d'un cours d'eau qui, par rapport à un point donné, se situe après ce point, dans le sens de l'écoulement de l'eau.

2/30

Bassin versant

Surface d'alimentation d'un cours d'eau ou d'un plan d'eau . Le bassin versant se définit comme l'aire de collecte des eaux, considérée à partir d'un exutoire : elle est limitée par le contour à l'intérieur duquel toutes les eaux s'écoulent en surface et en souterrain vers cet exutoire. Ses limites sont les lignes de partage des eaux .

Glossaire Hydromorphologie©

Berge

Bord permanent d'un cours d'eau , situé au dessus du niveau normal de l'eau. La berge est caractérisée par sa forme transversale (berge en pente douce, berge abrupte), sa composition (sableuse, marneuse), sa végétation (herbacée, arbustive. Fréquemment soumises au débordement et à l'érosion du courant, les berges sont des habitats pour de nombreuses espèces. Elles permettent le passage d'animaux discrets comme le rat d'eau, le rat musqué, la musaraigne d'eau ou encore le desman des Pyrénées. Certaines ruptures de niveau permettent aux blocs rocheux d'apparaître et forment d'excellents perchoirs pour le cincle plongeur. Les hirondelles de rivages profitent des berges vives pour y faire leur nid. Les écrevisses, les poissons et les macro-invertébrés se servent des abris sous berges pour se cacher, se reproduire ou se nourrir.

Bief

Tronçon d'un cours d'eau ou d'un chenal, généralement compris entre deux sections intéressantes en matière d'aménagement. À l'origine, "bief" désigne un canal d'amenée à un ouvrage hydraulique. Appliqué à un cours d'eau, il doit garder la nuance de tronçon particulier, ne comportant notamment ni chute ni rapides.

Bois mort

Matière rassemblant des troncs isolés, des branches, des arbres entiers ou des accumulations de débris végétaux de dimensions hétérogènes. Le bois mort est un agent essentiel de modification des formes du chenal et donc de diversification des milieux. Il joue également un rôle important de support et de substrat pour la végétation et la microfaune, mais après le passage d'une crue , il peut constituer des embâcles . Il sert de gîte au lézard vert, à l'orvet fragile, au crapaud commun au crapaud accoucheur. Parfois suspendu dans les arbres après plusieurs saisons, il peut également servir de gîtes à des carnivores comme la fouine ou la genette.

Bon état

3/30

Objectif à atteindre pour l'ensemble des eaux en 2015, conformément à la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE, sauf en cas de report de délai ou de définition d'un objectif moins strict . Le bon état d'une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins "bons". Le bon état d'une eau souterraine est atteint lorsque son état quantitatif et son état chimique sont au moins "bons".

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

Bras mort

Partie relictuelle d'un ancien méandre ou d'une tresse . Les bras morts sont plus ou moins déconnectés du lit principal du fait du déplacement de celui-ci au fil des temps ou des mécanismes de sédimentation. Selon leur âge, la saison et le contexte météorologique, les bras mors peuvent être en eau ou asséchés. Ces milieux évolutifs très riches sont des zones de reproduction favorables aux poissons ou à certains amphibiens.

Catégorie piscicole des cours d'eau

Classement juridique d'un cours d'eau en fonction des espèces dominantes ou méritant une protection. En principe le cours d'eau est classé en première catégorie lorsque le groupe dominant est constitué de salmonidés (saumons, truites) et en deuxième catégorie, lorsque le groupe dominant est constitué de cyprinidés (carpes, barbeaux, gardons, etc.). Ce classement conditionne les pratiques de pêche.

Charriage

Synonymes : Débit de charriage.

Phénomène concernant le mouvement des matériaux sur le fond d'un cours d'eau . Souvent utilisé comme synonyme de « débit de charriage ».

Colmatage

Dépôt de fines particules dans les interstices d'un milieu poreux (sol), ayant pour effet de diminuer sa perméabilité. L'intensité du colmatage peut être variable : « Nulle » s'il n'y a pas de colmatage, « Faible » s'il existe un colmatage partiel sur un seul type de substrat (gravier, sable), « Moyenne » si le colmatage ne touche pas tous les habitats , ou « Forte » si le colmatage est généralisé.

Commission locale de l'eau (CLE)

Commission créée par le préfet, chargée de l'élaboration, de la révision et du suivi de l'application du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE). La commission locale de l'eau (CLE) comprend : des représentants des collectivités territoriales et de leurs groupements, des établissements publics locaux et, s'il existe, de l'établissement public territorial de bassin, situés en tout ou partie dans le périmètre du SAGE, qui désignent en leur sein le président de la commission (ils détiennent au moins la moitié du nombre total des sièges) ; des représentants des usagers, des propriétaires fonciers, des organisations professionnelles et des associations concernées, établis dans le périmètre du schéma (ils détiennent au moins le quart du nombre total des sièges) ; des représentants de l'État et de ses établissements publics intéressés.

Documents de référence:

4/30

Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau

Continuité écologique

Se définit par la libre circulation des espèces biologiques et le bon écoulement du transport naturel des sédiments d'un cours d'eau . La notion de continuité écologique qui jusqu'à la loi sur l'eau de 2006 ne prenait pas en compte le transport des sédiments.

Corridor écologique

Espace naturel (terrestre, aquatique ou aérien) assurant la connexion entre les milieux d'intérêt écologique, garantissant ainsi le déplacement, la dispersion des espèces et leur permettant d'exploiter au mieux ces milieux en fonction de leur besoin et de stabiliser leur population . Le Grenelle de l'environnement demande de stopper la perte de biodiversité notamment en mettant en place un réseau de corridors écologiques dénommés « trame verte » et « trame bleue ».

Cours d'eau classé (au titre du franchissement des migrateurs)

Cours d'eau ou partie de cours d'eau et canaux faisant partie d'une liste fixée par décret, après avis des Conseils Généraux rendus dans un délai de six mois après leur saisine. Tout nouvel ouvrage sur ces cours d'eau doit comporter un dispositif assurant le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs , et son exploitant est tenu d'assurer le fonctionnement et l'entretien de ce dispositif. Les ouvrages existants doivent être mis en conformité, avec ces dispositions, sans indemnité dans un délai de 5 ans à compter de la publication d'une liste d' espèces migrateurs par bassin ou sous-bassin fixée par le Ministre chargé de la Pêche en eau douce, et le cas échéant, par le Ministre chargé de la Mer.

Cours d'eau domanial

Cours d'eau faisant partie, avec les lacs domaniaux, du Domaine Public Fluvial (DPF). On distingue : les cours d'eau domaniaux inscrits à la nomenclature des voies navigables (gestion de la compétence du Ministre chargé des transports : l'État est tenu d'assurer l'entretien de ces cours d'eau et des ouvrages de navigation pour permettre la navigation), les cours d'eau domaniaux rayés de la nomenclature des voies navigables, mais maintenus dans le DPF (gestion de la compétence du Ministère chargé de l'Environnement : l'État est tenu de faire les travaux nécessaires au seul maintien de la capacité naturelle d'écoulement de ces cours d'eau), les cours d'eaux domaniaux concédés par l'Etat pour leurs entretiens et usages à des collectivités locales.

Cours d'eau non domanial

Cours d'eau non classé comme appartenant au domaine public fluvial (DPF). Les propriétaires riverains, propriétaires de la moitié du lit , doivent en assurer l'entretien régulier.

Crue

Phénomène caractérisé par une montée plus ou moins brutale du niveau d'un cours d'eau , liée à une croissance du débit . La crue ne se traduit pas toujours par un débordement du lit mineur. On caractérise d'ailleurs les crues par leur période de récurrence ou période de retour : la crue quinquennale ( fréquence une année sur 5 - Récurrence 5), la crue décennale (fréquence une année sur 10 - Récurrence 10), la crue centennale (fréquence une année sur 100 - Récurrence 100). Les crues saisonnières sont des phénomènes naturels. Elles sont essentielles au maintien de la diversité des hydrosystèmes et des services rendus par la nature.

5/30

Curage

Opération de nettoyage d'une aire polluée, envasée ou comblée en en retirant les matériaux indésirables pour la ramener à un état proche de l'état initial considéré comme plus avantageux.

Curage vieux fonds, vieux bords

Synonymes : Curage vifs fonds-vifs bords.

Expression consacrée des anciens règlements et usages locaux qui précisent les conditions et la périodicité avec lesquelles doit être remplie l'obligation de curage faite à chaque riverain d'un cours d'eau non domanial par l'article 98 du Code rural. Il constitue un entretien courant de la rivière par le riverain ou son ayant droit. On dit parfois "vifs fonds - vieux bords".

Débit

Volume d'eau qui traverse une section transversale d'un cours d'eau par unité de temps. Les débits des cours d'eau sont exprimés en m3/s avec au minimum trois chiffres significatifs (ex:1,92 m3/s, 19,2 m3/s, 192 m3/s) ou, pour les petits cours d'eau, en l/s. La précision d'un résultat de débit dépend de nombreux facteurs : type de méthode employée, soin apporté aux mesures, rigueur dans le dépouillement, influence du terrain. En hydrologie , le terme débit entre dans un grand nombre d'expressions à caractère descriptives : débit d'étiage , débit liquide , débit morphogène , débit solide .

Volume d'eau qui traverse une section transversale d'un cours d'eau par unité de temps. Les débits des cours d'eau sont exprimés en m3/s avec au minimum trois chiffres significatifs (ex:1,92 m3/s, 19,2 m3/s, 192 m3/s) ou, pour les petits cours d'eau, en l/s. La précision d'un résultat de débit dépend de nombreux facteurs : type de méthode employée, soin apporté aux mesures, rigueur dans le dépouillement, influence du terrain. En hydrologie, le terme débit entre dans un grand nombre d'expressions à caractère descriptives : débit d'étiage, débit liquide, débit morphogène, débit solide.

Débit d'étiage

Débit minimum d'un cours d'eau calculé sur un pas de temps donné en période de basses eaux. Ainsi pour une année donnée on parlera de : débit d'étiage journalier, débit d'étiage de n jours consécutifs, débit d'étiage mensuel - moyenne des débits journaliers du mois d'étiage (QMNA). Pour plusieurs années d'observation, le traitement statistique de séries de débits d'étiage permet de calculer un débit d'étiage fréquentiel. Par exemple, le débit d'étiage mensuel quinquennal (ou QMNA 5) est un débit mensuel qui se produit en moyenne une fois tous les cinq ans. Le QMNA 5 constitue le débit d'étiage de référence pour l'application de la police de l'eau.

Débit d'étiage de référence

Débit de référence légal, défini comme le débit mensuel d'étiage de récurrence 5 (ou de fréquence 1/5, c'est-à-dire se produisant une année sur cinq), désigné par le sigle QMNA 5 (fréquence 1/5).

Débit d'objectif d'étiage (DOE)

Valeur de débit moyen mensuel au point nodal (point clé de gestion) au-dessus de laquelle, il est considéré qu'à l' aval du point nodal, l'ensemble des usages (activités, prélèvements, rejets, ...) est en équilibre avec le bon fonctionnement du milieu aquatique. C'est un objectif structurel, arrêté dans les SDAGE, SAGE et documents équivalents, qui prend en compte le développement des usages à un certain horizon (10 ans pour le SDAGE). Il peut être affecté d'une marge de

6/30 tolérance et modulé dans l'année en fonction du régime (saisonnalité). L'objectif DOE est atteint par la maîtrise des autorisations de prélèvements en amont , par la mobilisation de ressources nouvelles et des programmes d'économies d'eau portant sur l'amont et aussi par un meilleur fonctionnement de l'hydrosystème.

Débit de crise (DCR)

Valeur de débit d'étiage au-dessous de laquelle l'alimentation en eau potable pour les besoins indispensables à la vie humaine et animale, ainsi que la survie des espèces présentes dans le milieu sont mises en péril. À ce niveau d' étiage , toutes les mesures possibles de restriction des consommations et des rejets doivent avoir été mises en oeuvre (plan de crise).

Débit morphogène

Synonymes : Débit de plein bord.

Plein remplissage du lit mineur . Le débit de plein bord est à l'origine de la formation et de la dynamique des faciès d'écoulement et des remaniements morphologiques du cours d'eau . C'est le débit liquide pour lequel le débit solide transporté est maximal. On parle ainsi de débit morphogène. Pour un grand nombre de rivières, le débit de plein bord correspond à une crue de retour de 1 à 3 ans.

Débit seuil d'alerte (DSA)

Synonymes : Débit d'alerte.

Valeur " seuil " de débit qui déclenche les premières mesures de restriction pour certaines activités. Ces mesures sont prises à l'initiative de l'autorité préfectorale, en liaison avec une cellule de crise et conformément à un plan de crise. En dessous de ce seuil, l'une des fonctions (ou activités) est compromise. Pour rétablir partiellement cette fonction, il faut donc en limiter temporairement une autre : prélèvement ou rejet (premières mesures de restrictions). En cas d'aggravation de la situation, des mesures de restrictions supplémentaires sont progressivement mises en oeuvre pour éviter de descendre en dessous du débit de crise .

Déficit hydrique

Différence cumulée entre l' évapotranspiration potentielle (évaporation du sol et transpiration de la végétation) et les précipitations pendant une période où ces dernières sont inférieures à la première.

Dévalaison

Action pour un poisson migrateur de descendre un cours d'eau pour retourner dans son lieu de reproduction ou de développement.

Diatomée

Algue brune microscopique pourvue d'un squelette siliceux.

Directive cadre sur l'eau (DCE)

Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau, communément appelée directive cadre sur l'eau (DCE). Elle fixe des objectifs environnementaux et des échéances pour améliorer l'état écologique et l'état chimique des masses d'eau de surface ainsi que l'état

7/30 quantitatif et l'état chimique des masses d'eau souterraine. Certaines masses d'eau, créées par l'activité humaine ou fondamentalement modifiées dans leurs caractéristiques par l'activité humaine, peuvent être désignées comme respectivement masses d'eau artificielles (MEA) ou masses d'eau fortement modifiées (MEFM). Dans ce cas, leurs caractéristiques et leur fonctionnement écologiques sont décrits par un potentiel écologique . La DCE fixe en particulier l'objectif général d'atteindre le « bon état » ou le « bon potentiel » des masses d'eau d'ici 2015, et établit une procédure de planification à cette fin. Suivant des cycles de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2022-2027...) et au sein de chaque bassin ou groupement de bassins, un état des lieux doit être réalisé, un programme de surveillance doit être défini, une participation du public doit être assurée dans le cadre de l'élaboration du calendrier, du programme de travail et de la synthèse provisoire des questions importantes, ainsi que des projets de plans de gestion (qui sont inclus dans un SDAGE ) et de programmes de mesures . Dans une logique de développement durable, les considérations économiques ont été explicitement prises en compte dans la directive. Ainsi, des exemptions sont prévues à l'atteinte du bon état et du bon potentiel d'ici 2015, qui peuvent être justifiées notamment par des coûts disproportionnés. Il doit, de plus, être fait état des mesures prises en matière de tarification de l'eau et de récupération des coûts des services de l'eau.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/ CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Liens vers d'autres définitions disponibles sur le web: Directive cadre sur l'eau (Wikipédia)

Directive Nitrates

Directive n° 91/676/CEE du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles, dite « Directive Nitrates ». Elle vise à réduire la pollution des eaux provoquée ou induite par les nitrates à partir de sources agricoles, et prévenir toute nouvelle pollution de ce type. Elle comporte : la désignation de zones vulnérables avant fin 1993, l'établissement d'un ou plusieurs codes de bonne pratique agricole (CBPA), l'établissement de programmes d'action avant fin 1995 applicables aux zones vulnérables et incluant de manière obligatoire les mesures arrêtées dans le ou les CBPA, la mise en oeuvre d'un programme de surveillance de la qualité des eaux au regard des concentrations en nitrates et du degré d'eutrophisation. Elle a été en partie transcrite en droit français par le décret du 27 août 1993.

Documents de référence: Directive 91/676/CEE du Conseil, du 12 décembre 1991, concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles

Divagation du lit

Déplacements latéraux du lit mineur à l'intérieur des limites du lit majeur ou du delta du cours d'eau et qui créent ce que l'on appelle "l'espace de liberté du cours d'eau".

Diversité biologique

Expression de la variété de la vie sur la planète à tous ses niveaux d'organisation. Elle comprend notamment les microorganismes , les espèces sauvages végétales et animales. Ce sont aussi

8/30 des milieux comme les eaux douces, les eaux marines, les forêts, les tourbières, les prairies, les marais, les dunes, etc.

Drainage

Évacuation naturelle ou artificielle, par gravité ou par pompage, d'eaux superficielles ou souterraines.

Dynamique fluviale

Partie de la potamologie (branche de l'hydrologie qui traite des cours d'eau et de leur régime) qui traite de l'écoulement dans les cours d'eau et de l'action, sur les matériaux du lit, des forces qu'il met en jeu.

Eau de ruissellement

Eau de pluie s'écoulant sur la surface du sol.

Echelle limnimétrique

Règle graduée permettant d'apprécier directement la cote du niveau de l'eau dans un réservoir, un cours d'eau, etc.

Ecosystème

Ensemble des êtres vivants (la biocénose ), des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques (le biotope ) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constitue une unité fonctionnelle de base en écologie. L'écosystème d'un milieu aquatique est décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique, et la physico-chimie de l'eau.

Ecoulement

Fait pour un fluide de se déplacer en suivant un itinéraire préférentiel.

Effet de serre

Echauffement de l'atmosphère terrestre causé par la présence de certains gaz qui retiennent la chaleur (dont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et le méthane). Ces gaz absorbent les rayons émis par la Terre, retardant de ce fait la déperdition d'énergie du système atmosphérique vers l'espace. L'effet de serre est un phénomène atmosphérique naturel depuis des millions d'années et permet de maintenir la Terre à une température suffisante pour que les êtres humains puissent y vivre.

Embâcle

Accumulation hétérogène de bois mort façonnée par les écoulements , entravant plus ou moins le lit et contre lesquels peuvent venir s'accumuler du bois dérivant et des déchets divers. A la fin de chaque période de crue , apparaissent des embâcles. Les embâcles participent à la diversification des écoulements et des habitats .

Erosion des berges

Phénomène naturel, généralement provoqué par le courant, participant au transport de la charge solide et à la recharge sédimentaire du cours d'eau . Les érosions de berges sont à l'origine 9/30 des migrations de méandres , et garantissent le fonctionnement dynamique du cours d'eau. Il existe cependant des érosions de berge d'origine non naturelle : piétinement de la rive par le bétail (affaiblie la berge et supprime la végétation), plantation non adaptée en rive (résineux et peupliers), terriers de ragondins et écrevisses exotiques (surtout clarkii). Ces érosions de berges d'origine non naturelles ont un impact grave sur le fonctionnement du cours d'eau quand il s'agit de linéaires importants.

Espace de liberté d'un cours d'eau

Espace du lit majeur à l'intérieur duquel le ou les chenaux fluviaux assurent des translations latérales permettant la mobilisation des sédiments ainsi que le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres.

Espèce cible

Espèce sur laquelle le pêcheur a, a priori, décidé de porter son activité de pêche et pour laquelle il a préparé un matériel approprié.

Espèce d'intérêt communautaire

Espèce en danger ou vulnérable ou rare ou endémique (c'est à dire propre à un territoire bien délimité) mentionnée dans l'annexe II de la directive Habitat et pour lesquelles doivent être désignées des Zones Spéciales de Conservation.

Espèce invasive

Espèce exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s'est établie. Il peut s'agir d'une espèce animale ou d'une espèce végétale.

Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI)

Regroupement de communes ayant pour objet l'élaboration de projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité. Ces regroupements sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles des collectivités locales. Les communautés urbaines, communautés d' agglomération , communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et syndicats mixtes sont des établissements publics de coopération intercommunale.

Etat chimique

Appréciation de la qualité d'une eau sur la base des concentrations en polluants incluant notamment les substances prioritaires. L'état chimique comporte deux classes : bon et médiocre. Le bon état chimique d'une eau de surface est atteint lorsque les concentrations en polluants ne dépassent pas les normes de qualité environnementale . Le bon état chimique d'une eau souterraine est atteint lorsque les concentrations de polluants ne montrent pas d'effets d'entrée d'eau salée, ne dépassent pas les normes de qualité et n'empêchent pas d'atteindre les objectifs pour les eaux de surface associées.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

10/30

Etat écologique

Appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface . Il s'appuie sur ces critères appelés éléments de qualité qui peuvent être de nature biologique (présence d'êtres vivants végétaux et animaux), hydromorphologique ou physico-chimique. L'état écologique comporte cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Pour chaque type de masse d'eau , il se caractérise par un écart aux conditions de références (conditions représentatives d'une eau de surface pas ou très peu influencée par l'activité humaine). Le « très bon » état écologique est défini par de très faibles écarts dus à l'activité humaine par rapport aux conditions de référence du type de masse d'eau considéré. Le « bon » état écologique est défini par de faibles écarts dus à l'activité humaine par rapport aux conditions de référence du type de masse d'eau considéré. Les limites de la classe bon état sont établies sur la base de l'exercice d'interétalonnage.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

Etat quantitatif

Appréciation de l'équilibre entre, d'une part, les prélèvements et les besoins liés à l'alimentation des eaux de surface, et d'autre part, la recharge naturelle d'une masse d'eau souterraine. L'état quantitatif comporte deux classes : bon et médiocre. Le bon état quantitatif d'une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques de surface, des sites et zones humides directement dépendants.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

Etiage

Période de plus basses eaux des cours d'eau et des nappes souterraines (généralement l'été pour les régimes pluviaux).

Eutrophisation

Enrichissement excessif des cours d'eau et des plans d'eau en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l'azote qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la décomposition provoque une diminution notable de la teneur en oxygène. Il s'en suit, entre autres, une diversité animale et végétale amoindrie et des usages perturbés (alimentation en eau potable, loisirs,...).

Évapotranspiration

Somme des flux de vapeur d'eau provenant d'une part de l'évaporation de l'eau des sols, des eaux de surface et de la végétation mouillée, d'autre part de la transpiration des végétaux. 11/30

L'évapotranspiration est une composante importante du cycle de l'eau. Elle dépend de paramètres météorologiques (rayonnement, vent, température, ...), de caractéristiques du sol (humidité, albedo, ...) et de la végétation. Elle est mesurée en hauteur d'eau rapportée à une durée, par exemple en mm/jour.

Exploitant d'installation classée

Toute personne, physique ou morale, qui exploite une installation classée (titulaire de l'arrêté d' autorisation ), ainsi que celle qui détient ou s'est vu déléguer un pouvoir économique déterminant sur celle-ci, conformément à la loi n° 76/663 du 19 juillet 1976, et le décret n°77/1133 du 21 septembre 1977.

Extraction

Action d'extraire les matériaux alluvionnaires (galets, graviers, sables,...) du lit des cours d'eau , vallées et terrasses principalement à des fins d'exploitation (activité économique) ou d' entretien des cours d'eau .

Exutoire

Cours d'eau par lequel se déversent vers la partie aval d'un bassin fluvial les eaux d'un lac ou de toute autre zone humide occidentale.

Faciès

Unité morphodynamique d'un cours d'eau , présentant une homogénéité longitudinale de la pente de la surface de l'eau et des distributions des hauteurs d'eau, des vitesses du courant et de la granulométrie du substrat . La longueur d'un faciès peut varier d'une à quelques fois la largeur du lit mouillé. A titre d'exemple, on peut citer trois grands types de faciès contrastés : les mouilles (pente relativement faible, fortes hauteurs d'eau, faibles vitesses), les rapides (pente élevée, fortes vitesses du courant, substrat composé majoritairement de gros blocs) et les plats (pente moyenne, vitesses moyennes et uniformes, hauteurs d'eau plutôt faibles, profil en travers symétrique et régulier, granulométrie moyenne et homogène).

Faune

Ensemble des espèces vivantes animales constituant un peuplement ou une zoocénose. Désigne aussi l'ensemble des animaux propres à une région ou à une époque géologique donnée.

Frayère

Lieu de reproduction des poissons , des amphibiens, des mollusques et des crustacés (ils y pondent leurs oeufs). Les bancs de graviers, les bras morts , les forêts alluviales , les prairies inondables , les racines d'arbres constituent ces zones de frai. Chaque espèce , en fonction de sa stratégie de reproduction se reproduit dans un habitat en particulier.

Géomorphologie

Discipline qui étudie les formes de relief et leur mobilité, leur dynamique. Dans le cadre des hydrosystèmes, l'analyse porte sur la géométrie du lit des cours d'eau et les causes de ses transformations spatiales (de l' amont vers l' aval ) ou temporelles en relation avec la modification des flux liquides et solides, la dynamique de la végétation riveraine, les interventions humaines. Il s'agit donc d'une science d'interface et de synthèse qui fait appel à des données naturalistes et expérimentales (hydraulique et hydrologie notamment) et à des données issues des sciences

12/30 humaines (histoire, économie agricole...). Géomorphologie fluviale : Science qui cherche à comprendre et décrire la structure du cours d'eau. Elle étudie les formes des cours d'eau et les conditions de leur formation. La géomorpho-dynamique conditionne le fonctionnement écologique des milieux aquatiques.

Habitat

Environnement physique conditionnant la vie d'une espèce à un stade donné. Il est généralement décrit par des variables physiques comme la hauteur d'eau, la vitesse de courant et le substrat . Au cours de la journée et selon l'activité de la journée, les poissons utilisent différents types d'abris : des sous berges , des macrophytes, des blocs. Au sens de la directive 92/43/CEE, milieu dans lequel vit une espèce ou un groupe d'espèces animales ou végétales (par exemple, les tourbières, les roselières d'estuaire, les chênaies, ...). Ce sont des zones terrestres ou aquatiques possédant des caractéristiques biogéographiques et géologiques particulières.

Onema©

Habitat d'intérêt communautaire

Habitat en danger ou ayant une aire de répartition réduite ou constituant un exemple remarquable de caractéristiques propres à une ou plusieurs des six régions biogéographiques, énumérés à l'annexe 1 de la directive Habitats et pour lesquels doivent être désignées des Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

Hétérogénéité du lit mineur

Alternance de courants lents et rapides, turbulences, variations des profondeurs.

Hydrobiologie

Science qui étudie la vie des organismes aquatiques.

Hydrodynamique des cours d'eau

13/30

Science qui étudie le comportement physique du fluide constitué par l'eau et les matériaux qu'elle contient. C'est une application aux cours d'eau de l'hydrodynamique, elle même branche de la mécanique des fluides. Elle permet d'appréhender les processus d'évolution des cours d'eau : action du fluide sur les matériaux du lit , caractéristiques de l' écoulement , dissipation de l'énergie du cours d'eau par transport de ces matériaux.

Hydrogéologie

Science des eaux souterraines , comprise dans les sciences de la Terre. L'hydrogéologie réunit la connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des lois physiques qui régissent l'origine, la présence, les mouvements et les propriétés des eaux souterraines, ainsi que les applications de ces connaissances aux actions humaines sur les eaux souterraines, notamment à leur prospection, à leur captage et à leur protection.

Hydrographie

Etude et la description des cours d'eau et des étendues d'eau ( océans , mers , lacs ...) qu'on peut observer à la surface de la terre. Le terme désigne aussi l'ensemble des cours d'eau d'une région donnée, organisés en bassins hydrographiques .

Hydrologie

Etude des propriétés physiques, chimiques et biologiques des eaux situées à la surface de la Terre et au-dessous de cette surface, en particulier du point de vue de leur formation, de leur déplacement, de leur répartition dans le temps et l'espace et de leur interaction avec l'environnement inerte et vivant. L'hydrologie continentale étudie les cours d'eau , plans d'eau et milieux humides, les eaux souterraines et les étendues d'eau solide des terres émergées, tandis que l'hydrologie marine s'identifie à l'océanographie.

Hydrolyse

Réaction chimique au cours de laquelle une liaison chimique est brisée. La réaction est induite par une molécule d'eau.

Hydromorphologie

Etude de la morphologie et de la dynamique des cours d'eau , notamment l'évolution des profils en long et en travers, et du tracé planimétrique : capture, méandres , anastomoses etc.

Ichtyofaune

Ensemble des poissons vivants dans un espace géographique ou un habitat déterminé.

Ichtyoplancton

Ensemble des organismes planctoniques, constitué par les oeufs et les larves de poissons .

Incision du lit

Désigne un enfoncement généralisé du fond d'un cours d'eau , résultat d'une érosion régressive ou d'une érosion progressive .

Indice biologique

14/30

Addition des rangs occupés par une espèce dans un peuplement dans tous les prélèvements effectués dans ce peuplement.

Indice Biologique Diatomique (IBD)

Indice qui permet d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse de la flore diatomique benthique .

Indice Biologique Global Normalisé (IBGN)

Indice permettant d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse des macro invertébrés. La valeur de cet indice dépend à la fois de la qualité du milieu physique (structure du fond, diversité des habitats, état des berges...) et de la qualité de l'eau.

Indice Poissons Rivière (IPR)

Indice permettant d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse de peuplements de poissons .

Infiltration

Quantité d'eau franchissant la surface du sol. Le phénomène d'infiltration permet de renouveler les stocks d'eau souterraine et d'entretenir le débit de l'écoulement souterrain dans les formations hydrogéologiques perméables du sous-sol. Par comparaison avec l'écoulement de surface, l'écoulement souterrain peut être lent, différé et de longue durée (quelques heures à plusieurs milliers d'années).

Inondation

Submersion lente ou rapide d'installations ou habitations, liée au débordement des eaux souterraines ou superficielles, lors d'une crue ou d'un ruissellement consécutif à des évènements pluvieux.

Documents de référence: Décret n° 2011-227 du 2 mars 2011 relatif à l'évaluation et à la gestion des risques d'inondation Directive 2007/60/ce du parlement européen et du conseil du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondation Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement

Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE)

Installation définie dans la « nomenclature des installations classées » établies par décret en Conseil d'Etat, pris sur le rapport du Ministre chargé des installations classées, après avis du conseil supérieur des installations classées. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation. Sont soumis aux dispositions de la loi "Installées classées" du 19 juillet 1976, les usines, ateliers, dépôts, chantiers et d'une manière générale les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé , la sécurité, la salubrité publique, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature et de l'environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments. Les dispositions de cette loi sont également applicables aux exploitations de carrières aux sens des articles 1er et 4 du code minier.

Documents de référence:

15/30

Décret n° 2007-982 du 15 mai 2007 relatif au commissionnement des agents au titre de la police de l'eau et modifiant certaines dispositions du code de l'environnement Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau Loi n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l'environnement Ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000 relative à la partie Législative du code de l'environnement (article 5)

Invertébré benthique

Organisme qui peuple le fond des cours d'eau et vit à la surface dans les interstices du substrat. Il s'agit en grande partie de larves, d'insectes, de mollusques et de vers.

Karst

Aquifère en terrain calcaire dont le comportement est caractérisé par une hétérogénéité et un compartimentage du réservoir qui se traduisent par deux grands types de fonctions : la fonction conductrice qui donne lieu à des écoulements rapides par les conduits karstiques interconnectés (fissures qui ont été élargies par dissolution) et qui explique la grande vulnérabilité aux contaminations de ces aquifères et la vitesse de déplacement des pollutions, et la fonction capacitive, assurée principalement par les zones fissurées et micro-fissurées, qui est le siège de vitesses d'écoulement plus lentes et autorise une capacité de stockage variable selon les calcaires.

Karstique

Se dit d'une formation géologique calcaire où prédomine l'érosion chimique. Plus précisément, un cours d'eau karstique est une voie d'eau naturelle à écoulement pérenne ou intermittent, superficiel ou souterrain traversant des terrains karstiques (constitués par des roches calcaires compactes et solubles) et pouvant subir des pertes ou bénéficier d'apports dus à des résurgences .

Laisse

Désigne la limite extrême atteinte par la mer en un jour déterminé. La Laisse des plus basses eaux (LBE) est la limite des terres toujours submergées. Elle est distante de plus de 100 mètres de la laisse des plus hautes eaux (sinon elle n'est pas saisie) et en dehors des estuaires (où une ligne arbitraire fermant l'estuaire est saisie à la place de la laisse des plus basses eaux). Dans le cas des îles émergées seulement à marée basse, elle n'est saisie que si elle délimite une zone d'une superficie supérieure ou égale à 4 hectares. La laisse des plus hautes eaux (LHE) est la limite des terres jamais recouvertes par la mer. La continuité est assurée sur l'ensemble de la banque de données Carthage (jeu de données de référence sur l'hydrographie). Dans le cas des îles, elle n'est saisie que si elle délimite une zone d'une superficie supérieure ou égale à 1 hectare.

Lame d'eau

Valeur d'un débit exprimée en mm. La lame d'eau est obtenue en divisant un volume écoulé en une station de mesure par la surface du bassin versant à cette station ; elle est très couramment exprimée en mm, ce qui permet de la comparer aux pluies qui en sont à l'origine.

Lessivage

Entraînement en profondeur par l'eau à travers les horizons de sols des substances fixées sur des particules fines. En particulier, les nitrates et certains produits phytosanitaires (ou leurs 16/30 produits de dégradation) peuvent ainsi atteindre les nappes d'eau et en altérer la qualité, jusqu'à rendre l'eau impropre à la consommation.

Ligne de partage des eaux

Ligne de part et d'autre de laquelle les eaux s'écoulent vers l'un ou l'autre de deux bassins versants juxtaposés.

Lit

Partie généralement située en fond de vallée dans laquelle s'écoule un courant d'eau sous l'effet de la gravité. En fonction du débit, on distingue le lit d'étiage , le lit mineur , le lit moyen, le lit de plein bord et le lit majeur .

Lit d'étiage

Synonymes : Chenal d'étiage, Lit d'été.

Partie du lit qui reste toujours en eaux. Il correspond au débit d'étiage . On parle aussi de « lit d'été ».

Lit de plein bord

Limite au delà de laquelle l'eau se répand dans la plaine d'inondation . Il correspond au débit de plein bord (ou débit morphogène ). Calculer la largeur du lit de plein bord (Lpb) constitue une unité de mesure commode pour décrire les relations entre la taille du cours d'eau et sa morphologie . Le développement d'un modèle de lit (rectiligne, méandre , tresse , anastomose) dépend en effet de la pente de la vallée et du débit de plein bord, deux facteur qui définissent globalement l'énergie de la rivière en crue .

Traductions : Bankfull discharge bed [en] , Lecho de sección llena [es] . Source: d'après Onema Thématiques associées : Cours d'eau , Hydromorphologie .

Glossaire Hydromorphologie©

Lit en tresse

Espace de divagation d'un lit mineur d'un cours d'eau comportant plusieurs bras en évolution permanente.

Lit majeur

17/30

Lit maximum qu'occupe un cours d'eau dans lequel l'écoulement ne s'effectue que temporairement lors du débordement des eaux hors du lit mineur en période de très hautes eaux (en particulier lors de la plus grande crue historique). Ses limites externes sont déterminées par la plus grande crue historique. Le lit majeur du cours d'eau permet le stockage des eaux de crues débordantes. Il constitue également une mosaïque d'habitats pour de nombreuses espèces. Cet ensemble d'habitats est aussi appelé « annexe hydraulique ».

Lit mineur

Partie du lit comprise entre des berges franches ou bien marquées dans laquelle l'intégralité de l'écoulement s'effectue la quasi totalité du temps en dehors des périodes de très hautes eaux et de crues débordantes. Le lit mineur englobe le lit d'étiage . Sa limite est le lit de plein bord . Dans le cas d'un lit en tresse , il peut y avoir plusieurs chenaux d'écoulement. Le lit mineur accueille une faune et une flore variée (poissons, invertébrés, écrevisses, moules, diatomées, macrophytes...) dont l'état des populations dépend étroitement de l'hétérogénéité du lit et des connexions avec le lit majeur et les annexes hydrauliques .

Macrophyte

Ensemble des végétaux aquatiques ou amphibiques visibles à l'oeil nu, ou vivant habituellement en colonies visibles à l'oeil nu.

Mare

Etendue d'eau superficielle de petite taille et de faible profondeur, permanente ou saisonnière. Les mares de l'estran abritent une flore et une faune d'une grande variété et notamment des juvéniles de nombreuses espèces de poissons. Petite étendue d'eau dormante, permanente ou temporaire, généralement de formation naturelle, plus petite qu'un étang.

Masse d'eau

Portion de cours d'eau , canal, aquifère, plan d'eau ou zone côtière homogène. Il s'agit d'un découpage élémentaire des milieux aquatiques destinée à être l'unité d'évaluation de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE. Une masse d'eau de surface est une partie distincte et significative des eaux de surface , telles qu'un lac, un réservoir, une rivière, un fleuve ou un canal, une partie de rivière, de fleuve ou de canal, une eau de transition ou une portion d'eaux côtières. Pour les cours d'eau la délimitation des masses d'eau est basée principalement sur la taille du cours d'eau et la notion d'hydro-écorégion. Les masses d'eau sont regroupées en types homogènes qui servent de base à la définition de la notion de bon état . Une masse d'eau souterraine est un volume distinct d'eau souterraine à l'intérieur d'un ou de plusieurs aquifères. On parle également, hors directive cadre sur l'eau, de masse d'eau océanique pour désigner un volume d'eau marin présentant des caractéristiques spécifiques de température et de salinité.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques Liens vers d'autres définitions disponibles sur le web:

Matière en suspension (MES)

Particule solide, minérale ou organique, en suspension dans l'eau. L'eau apparaît trouble et colorée.

Méandre 18/30

Tronçon compris entre deux points d'inflexion successifs. A l'extérieur de la courbe (ou extrados) la berge concave est érodée, abrupte, propice à l'érosion latérale. A l'intérieur de la courbe (ou intrados) la berge convexe est en pende douce, propice à la sédimentation des bancs alluvionnaires. Il existe deux grands types de méandres, les méandres encaissés et les méandres libres, et un type intermédiaire, les méandres contraints.

Micropolluant

Polluant présent généralement en faible concentration dans un milieu donné (de l'ordre du microgramme (µg) au milligramme (mg) par litre ou par kilogramme) et qui peut avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.

Montaison

Action de remonter un cours d'eau pour un poisson migrateur pour rejoindre son lieu de reproduction ou de développement.

Morphologie

Science qui étudie les caractéristiques, la configuration et l'évolution de formes de terrains et de roches. Les principaux éléments qui la caractérisent sont : le profil en travers, le profil en long , les sinuosités, les styles fluviaux, les vitesses d'écoulement, les successions des facies , les variations granulométriques, le corridor rivulaire , et la relation avec la nappe alluviale.

Nappe alluviale

Volume d'eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d'eau.

Nappe captive

Volume d'eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive. Les nappes captives sont souvent profondes, voire très profondes (1000 m et plus).

Nappe d'accompagnement

Nappe d'eau souterraine voisine d'un cours d'eau dont les propriétés hydrauliques sont très liées à celles du cours d'eau. L'exploitation d'une telle nappe induit une diminution du débit d'étiage du cours d'eau, soit parce que la nappe apporte moins d'eau au cours d'eau, soit parce

Nappe d'eau souterraine

Ensemble de l'eau contenue dans une fraction perméable de la croûte terrestre totalement imbibée, conséquence de l'infiltration de l'eau dans les moindres interstices du sous-sol et de son accumulation au-dessus d'une couche imperméable. Les nappes d' eaux souterraines ne forment de véritables rivières souterraines que dans les terrains karstiques. Les eaux souterraines correspondant aux eaux infiltrées dans le sol, circulant dans les roches perméables du sous-sol, forment des « réserves ». Différents types de nappes sont distingués selon divers critères qui peuvent être : géologiques ( nappes alluviales - milieux poreux superficiels, nappes en milieu fissuré - carbonaté ou éruptif, nappes en milieu karstique - carbonaté, nappes en milieu poreux - grès, sables) ou hydrodynamiques (nappes alluviales, nappes libres , ou nappes captives . Une même nappe peut présenter une partie libre et une partie captive.

19/30

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

Nappe libre

Volume d'eau souterraine dont la surface est libre c'est-à-dire à la pression atmosphérique. La surface d'une nappe libreb fluctue donc sans contrainte. Ces nappes sont souvent peu profondes.

Nappe perchée

Volume d'eau souterraine, dans une cuvette imperméable, et en tout temps à une côte supérieure à celle de la surface d'un cours d'eau.

Nappe phréatique

Première nappe rencontrée lors du creusement d'un puits. Nappe généralement libre, c'est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu'elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.

Natura 2000

Réseau de milieux remarquables de niveau européen proposés par chaque Etat membre de l'Union Européenne qui correspond aux zones spéciales de conservation (ZSC) définies par la directive européenne du 21 mai 1992 (dite directive « Habitat ») et aux zones de protection spéciale (ZPS) définies par la directive européenne du 2 avril 1979 (dite directive « Oiseaux »). Ces espaces sont identifiés dans un souci de lutte contre la détérioration progressive des habitats et des espèces animales et végétales d'intérêt communautaire. Chaque état doit assortir cette liste de plans de gestion appropriés et de l'évaluation des montants nécessaires dans le cadre de cofinancements communautaires.

Documents de référence: Directive 2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages

Passe-à-poissons

Synonymes : Ouvrage de franchissement piscicole.

Dispositif implanté sur un obstacle naturel ou artificiel ( barrage ) qui permet aux poissons migrateurs de franchir ces obstacles pour accéder à leurs zones de reproduction ou de développement. On distingue des dispositifs de montaison et de dévalaison . D'autres équipements de franchissement parfois assimilés à des passes à poissons sont par exemple des ascenseurs à poisson, des écluses particulières, etc.

Pélagique

20/30

Par opposition à « benthique », qualifie les organismes et les processus ayant lieu en milieu océanique (eaux libres), sans lien avec le fond.

Phytoplancton

Ensemble des organismes végétaux microscopiques qui vivent en suspension dans l'eau (algues...). Le phytoplancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire dans l'écosystème marin. Il existe environ 4 000 espèces phytoplanctoniques au niveau mondial. Certaines d'entre elles (environ 250) peuvent proliférer de façon importante en formant des eaux rouges, brunes ou vertes. D'autres espèces (environ 70) sont toxiques, mais la plupart d'entres elles sont totalement inoffensives.

Plan de Prévention des Risques (PPR)

Document de prévention ayant pour but de maîtriser l'urbanisation dans les zones exposées à un aléa . Etablis par l'État, les plans de prévention des risques (PPR) font servitude d'utilité publique et doivent être annexés aux Plans locaux d'urbanisme (PLU) des communes concernées. Les PPR permettent de délimiter des zones à l'intérieur desquelles des prescriptions peuvent être imposées aux constructions et à l'usage du sol. Les plans de prévention des risques naturels (PPRn) issus de la loi n°95-101 du 2 février 1995, définissent des zones d'interdiction (zone rouge) et des zones de prescription (zones bleues). Les plans de prévention des risques technologiques (PPRt) ont été créés par la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003. Ces plans concernent les établissements considérés comme potentiellement dangereux.

Plan Local d'Urbanisme (PLU)

Document d'urbanisme communal créé par la loi SRU du 13 décembre 2000, remplaçant le plan d'occupation des sols , le plan local d'urbanisme (PLU) fixe les règles de l'utilisation des sols. Il peut de plus contenir les projets d'urbanisme opérationnel tels que l'aménagement de quartiers existants ou nouveaux, d'espaces publics ou d'entrées de villes, etc. Les PLU doivent être compatibles ou rendus compatibles, dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE).

Documents de référence: Loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau

Poisson migrateur

Poisson qui se déplace périodiquement entre sa zone de reproduction et ses zones de développement (lieu de vie des juvéniles et des adultes). Certaines espèces vivent alternativement en eau douce et en eau de mer (poisson amphihalin), on les appelle « grands migrateurs ».

Poisson migrateur amphihalin

Espèce dont une partie du cycle biologique se fait en eau douce et une autre partie en eau salée.

Prairie inondable

21/30

Zone du lit majeur d'un cours d'eau . Les prairies inondables sont des zones très riche d'un point de vue biologique, de nombreuses espèces animales ou végétales protégées y étant présentes. Selon la richesse du sol et sa durée d'engorgement y fleurissent la gratiole, la fritillaire pintade, espèces protégées en France. La flore s'accompagne souvent d'un cortège animal composé d'amphibiens, de petits mammifères et surtout de nombreux insectes. Parmi ces derniers, des papillons patrimoniaux, comme la damier de la succise, l'azuré des mouillères, le cuivré des marais ou des criquets comme le criquet ensanglanté qui ne se rencontrent que dans ce type de milieu. De nombreux oiseaux, comme le courlis cendré, le tarier des prés, le râle des genêts, la pie-grièche écorcheur, le héron cendré ou l'aigrette garzette se reproduisent dans ces prairies. Des zones demeurant en eau plus longtemps et connectées à la rivière forment aussi de très bonnes frayères pour la reproduction du brochet et la grenouille rousse. Ces prairies ont aussi un intérêt fonctionnel en termes d'absorption des crues , de filtration et d'épuration des eaux.

Précipitations

Volume total des précipitations atmosphériques humides, qu'elles se présentent à l'état solide ou à l'état liquide (pluie, neige, grêle, brouillard, givre, rosée...), habituellement mesuré par les instituts météorologiques ou hydrologiques.

Profil en long

Profil qui permet de caractériser la pente du cours d'eau ou plus généralement le talweg d'écoulement. Cette pente tend à diminuer vers l'aval (profil concave), différents style fluviaux se succédant d'amont vers l'aval.

Programme de mesures (PdM)

Document élaboré à l'échelle du bassin ou groupement de bassins et pour la durée d'un cycle de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2022-2027...), qui identifie les mesures clefs à réaliser pour atteindre les objectifs définis dans le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), dont les objectifs environnementaux de la directive cadre sur l'eau . Les mesures sont des actions concrètes assorties d'un échéancier, d'un maître d'ouvrage et d'une évaluation financière. Elles peuvent être de nature réglementaire, financière ou contractuelle. Le programme de mesures intègre : les « mesures de base », qui sont les exigences minimales à respecter et qui correspondent à la mise en oeuvre des directives dans le domaine de l'eau (directive Eaux résiduaires urbaines, directive Nitrates, directive Baignade, ...), aux activités de police de l'eau et aux dispositifs de facturation de l'eau et de gestion des redevances des agences de l'eau , ainsi qu'à la mise en place et au fonctionnement des plans d'action sur les aires d'alimentation des captages « Grenelle », essentiellement ; et les « mesures complémentaires », qui sont les mesures à prévoir en sus des mesures de base, afin d'atteindre les objectifs définis dans le SDAGE. Le programme de mesures est arrêté par le préfet coordonnateur de bassin , après avis du comité de bassin . Il est élaboré en parallèle du SDAGE, objectifs et mesures étant définis de manière itérative, et fait l'objet de procédures de consultation et de concertation locale similaires. Le secrétariat technique de bassin constitue l'instance technique en charge de rédiger les éléments constitutifs du programme de mesures.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques

Protection des berges

22/30

Action visant à réduire tout type d' érosions des berges . Suivant l'objectif et les forces hydrauliques s'exerçant sur la berge, diverses méthodes peuvent être utilisées, du génie végétal à des interventions plus lourdes (perrés maçonnés, gabions , palplanches,...).

Radier

Partie d'un cours d'eau peu profonde à écoulement rapide dont la surface est hétérogène et « cassée » au-dessus des graviers/galets ou des substrats de cailloux.

Recalibrage de cours d'eau

Intervention sur une rivière consistant à reprendre en totalité le lit et les berges du cours d'eau dans l'objectif prioritaire d'augmenter la capacité hydraulique du tronçon . Cela implique l'accélération des flux et donc l'augmentation des risques de crues en aval . Il s'agit d'une intervention lourde modifiant profondément le profil en travers et le plus souvent le profil en long du cours d'eau, aboutissant à un milieu totalement modifié : suppression de la végétation des berges, destruction de l' habitat piscicole, etc.

Recharge

Volume total d'eau extérieure ajouté à la zone de saturation d'une nappe aquifère .

Rectification

Modification du tracé en plan du cours d'eau (raccourcissement d'une portion de cours d'eau sinueux ou méandriforme) permettant d'accroître sa capacité d'évacuation par augmentation de la vitesse du courant.

Règlement d'eau

Règlement qui régit les modalités d'exploitation des barrages ou des installations hydrauliques en général. Depuis 1995, approuvé par arrêté préfectoral, il est établi à l'issue d'une enquête publique. Il mentionne les règles de gestion des ouvrages (débit minimal, débit réservé, lachûre,...). Pour les ouvrages de soutien d'étiage (en situation normale et en situation de crise), il doit permettre de préciser comment la ressource en eau sera partagée entre les prélèvements et le débit maintenu dans les cours d'eau .

Repère de crue

Marque matérialisant les crues historiques d'un cours d'eau. Témoins des grandes crues passées, les repères de crue permettent de faire vivre la mémoire des inondations que le temps ou les traumatismes peuvent parfois effacer. Ils se présentent sous différentes formes (trait ou inscription gravée dans la pierre, plaque métallique ou un macaron scellé, etc .) et on les trouve sur différents types de bâtiments (bâtiments publics ou privés, quais, piles de pont, etc.

Reprofilage

Modification et homogénéisation du profil en long du cours d'eau (pente), toujours dans le but d'accroître sa capacité d'évacuation. Le reprofilage consiste à uniformiser la pente du cours d'eau, modifiant la zonation du profil en long. Cette opération nécessite la suppression de la végétation rivulaire et des embâcles du lit (Gross et Dutartre, in Legal & al 2000).

Réseau de mesures

23/30

Dispositif de collecte de données correspondant à un ensemble de stations de mesure répondant à au moins une finalité particulière (réseau de mesures hydrométriques, réseau de mesures piézométriques, ?). Chaque réseau respecte des règles communes qui visent à garantir la cohérence des observations, notamment pour la densité et la finalité des stations de mesure, la sélection de paramètres obligatoires et le choix des protocoles de mesure, la détermination d'une périodicité respectée. L'ensemble de ces règles est fixé dans un protocole.

Réservoir biologique

Au sens du 1°du I de l'article L. 214-17 du code de l 'environnement, cours d'eau , partie de cours d'eau ou canal qui comprend une ou plusieurs zones de reproduction ou d'habitat des espèces de phytoplanctons , de macrophytes et de phytobenthos , de faune benthique invertébrée ou d' ichtyofaune , et permettant leur répartition dans un ou plusieurs cours d'eau du bassin versant.

Ripisylve

Formation végétale qui se développe sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones). Elle est constituée de peuplements particuliers du fait de la présence d'eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges). On distingue : le boisement de berge (généralement géré dans le cadre des programmes d'entretien des rivières) situé à proximité immédiate du lit mineur, et la forêt alluviale qui s'étend plus largement dans le lit majeur. La nature de la ripisylve est étroitement liée aux écoulements superficiels et souterrains. Elle exerce une action sur la géométrie du lit, la stabilité des berges, la qualité de l'eau, la vie aquatique, la biodiversité animale et végétale.

Ruissellement

Partie des précipitations atmosphériques (pluie, neige) qui s'écoule à la surface du sol et des versants.

Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE)

Institué pour un sous-bassin, un groupement de sous-bassins correspondant à une unité hydrographique cohérente ou un système aquifère, le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) fixe les objectifs généraux et les dispositions permettant de satisfaire au principe de gestion équilibrée et durable de la ressource en eau ainsi que de préservation des milieux aquatiques et de protection du patrimoine piscicole. Il doit être compatible avec le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), ou rendu compatible dans un délai de trois ans suivant la mise à jour du SDAGE. Il est établi par une commission locale de l'eau (CLE) et est approuvé par le préfet. Le SAGE comporte un plan d'aménagement et de gestion durable ; de la ressource en eau et des milieux aquatiques (PAGD - avec lequel les décisions administratives dans le domaine de l'eau doivent être compatibles ou rendues compatibles) ainsi qu'un règlement (opposable, comme ses documents cartographiques associés, à toute personne publique ou privée pour l'exécution de toute installation, ouvrage, travaux ou activité mentionnés à l'article L. 214-2 du code de l'environnement). Les schémas de cohérence territoriale (SCOT), les plans locaux d'urbanisme (PLU) et les cartes communales doivent être compatibles, ou rendus compatibles dans un délai de trois ans, avec les objectifs de protection définis par le SAGE.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau

24/30

Loi n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/ CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau

Schéma de cohérence territoriale (SCOT)

Institué par la loi 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), le schéma de cohérence territoriale (SCOT) est l'outil de conception et de mise en oeuvre d'une planification intercommunale. Il est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques notamment sur l'habitat, les déplacements, le développement commercial, l'environnement, l'organisation de l'espace. Il en assure la cohérence tout comme il assure la cohérence des autres documents d'urbanisme (PLU, cartes communales , etc.). Les SCOT doivent être compatibles ou rendus compatibles, dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE).

Schéma départemental de l'alimentation en eau potable

Documents de planification réalisée à l'échelle du département, en général sous le pilotage du Conseil général, dressant un bilan de la situation de l'alimentation en eau potable et proposant des scénarios d'évolution dans un but (notamment) de sécurisation de la situation, aux plans qualitatif et quantitatif.

Schéma départemental de vocation piscicole (SDVP)

Document départemental d'orientation de l'action publique en matière de gestion et de préservation des milieux aquatiques et de la faune piscicole. Le Schéma départemental de vocation piscicole (SDVP) est approuvé par arrêt préfectoral après avis du Conseil Général. Il dresse le bilan de l'état des cours d'eau et définit les objectifs et les actions prioritaires.

Schéma départemental des carrières (SDC)

Document qui définit les conditions générales d'implantation des carrières dans les départements. Instauré par la loi du 4 janvier 1993, il est établi par la commission départementale des carrières et fait l'objet d'un arrêté préfectoral. Le Schéma départemental des carrières (SDC) prend en compte « l'intérêt économique national, les ressources les besoins en matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la nécessité d'une gestion équilibrée de l'espace, tout en favorisant une utilisation économe des matières premières ». Le SDC doit être compatible ou rendu compatible, dans un délai de trois ans, avec les dispositions du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et du schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), s'il existe.

Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU)

Synonymes : Schéma directeur.

Document de planification à valeur réglementaire fixant pour une agglomération des orientations fondamentales et harmonisant les programmes de l'Etat ainsi que ceux des collectivités locales et des établissements et services publics. Le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) constitue ainsi un cadre de cohérence pour les actions en matière d'extension de

25/30 l'urbanisation et de la restructuration des espaces urbanisés. Dans le code de l'urbanisme, l'expression "le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme" a été remplacé par l'expression « Schéma directeur ».

Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)

Document de planification de la gestion de l'eau établi pour chaque bassin ou groupement de bassins, qui fixe les orientations fondamentales permettant de satisfaire à une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, détermine les objectifs assignés aux masses d'eau et prévoit les dispositions nécessaires pour atteindre les objectifs environnementaux, pour prévenir la détérioration de l'état des eaux et pour décliner les orientations fondamentales. Les SDAGE, approuvés pour la première fois en 1996 en application de la loi sur l'eau de 1992, ont été mis à jour fin 2009 pour répondre aux exigences de la directive cadre sur l'eau (DCE). Ils incluent désormais les plans de gestion prévus par cette directive. Le SDAGE est élaboré et adopté par le comité de bassin , et approuvé par le préfet coordonnateur de bassin . Le secrétariat technique de bassin constitue l'instance technique en charge de rédiger les éléments constitutifs du SDAGE. Il est établi pour la durée d'un cycle de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2022-2027...) et est accompagné d'un programme de mesures qui identifie les mesures clefs permettant d'atteindre les objectifs définis. Les programmes et les décisions administratives dans le domaine de l'eau ainsi que les schémas départementaux de carrières (SDC) doivent être compatibles, ou rendus compatibles, avec les dispositions du SDAGE. Les schémas de cohérence territoriale (SCOT), les plans locaux d'urbanisme (PLU) et les cartes communales doivent être compatibles, ou rendus compatibles dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales et les objectifs de qualité et de quantité définis par le SDAGE.

Documents de référence: Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/ CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau

Servitude

Sujétion ou contrainte liée à l'usage d'un bien, d'un site, d'une installation . Des servitudes d'utilité publique peuvent être instaurées, par voie administrative légale après enquête publique, pour assurer la protection d'un bien commun (ressources en eaux souterraines, parc naturel, ....), ou des usagers, en limitant par exemple l'accès ou l'exploitation d'un site pollué.

Seuil

Ouvrage implanté dans le lit mineur d'un cours d'eau et permettant de rattraper un enfoncement excessif du lit lié à une extraction de matériaux ou à un ouvrage, par exemple. Il peut être un ouvrage bas, normalement submergé, construit à des fins diverses, éventuellement pour stabiliser la loi hauteur-débit d'un cours d'eau à une station, ou bien le dessus d'une digue ou de tout autre ouvrage, ou d'une levée naturelle, sur lesquels l'eau peut passer quand elle atteint un niveau suffisant.

Sinuosité

Rapport entre la longueur développée de cours d'eau dans sa vallée et la longueur de la vallée elle-même.

26/30

Site classé

Espace naturel ou bâti dont les travaux modifiant le site sont soumis à autorisation préfectorale ou ministérielle.

Substrat

Tout matériau servant de support physique à des organismes.

Surface Agricole Utile

Surface comprenant les grandes cultures, les superficies toujours en herbe, les cultures permanentes (vignes, vergers?), les jachères, les jardins et vergers familiaux. La surface agricole utile ne comprend pas les sols des bâtiments et cours, les landes non productives et les friches, les peupleraies en plein, les taillis, bois et forêts de l'exploitation, ainsi que les territoires non agricoles.

Symbiose

Association durable sinon constante nécessaire et à bénéfices réciproques entre deux organismes vivants. On distingue différents types de symbiose.

Syndicat de rivière

Syndicat regroupant les collectivités territoriales (communes, départements) compétentes géographiquement sur une vallée ou une partie importante de celle-ci, dont l'objet est de mener toutes actions concernant la gestion d'un cours d'eau et de ses affluents (assainissement, restauration des milieux, travaux d'entretien, animation de la politique locale sur ce thème, etc.).

Tête de bassin versant

Partie amont des bassins versants et par extension tronçon amont des cours d'eau qui, en zone de relief notamment, sont le plus souvent moins exposés aux pressions anthropiques que les parties aval (mais restent très fragiles) et qui de ce point de vue constituent des secteurs de référence à préserver.

Tronçon

Portion de cours d'eau de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres. Un changement de tronçon peut être défini par la confluence d'un tributaire, des modifications de la morphologie du lit ou de la vallée, ou par des changements de la végétation riveraine, ces différentes variables reflètant des évolutions de l'hydrologie, de la composition chimique de l'eau et du régime des perturbations.

Vulnérabilité

Fragilité ou susceptibilité face à un aléa donné ou une pression donnée.

Zone de Protection Spéciale (ZPS)

Zone reconnue par les Communautés européennes, par la Directive du 25 avril 1979, comme utile pour la protection des oiseaux. La dite Directive est remplacée par la Directive 2009/147/CE (appelée plus généralement Directive Oiseaux) . De nombreuses Zones de protection spéciale (ZPS) sont englobées dans des Zones d'importance communautaire pour les oiseaux (ZICO) et reprennent les contours des anciennes réserves de chasse maritime.

27/30

Documents de référence: Directive 2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages

Zone de répartition des eaux (ZRE)

Zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994. Les zones de répartition des eaux (ZRE) sont des zones où est constatée une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins. Elles sont définies afin de faciliter la conciliation des intérêts des différents utilisateurs de l'eau. Les seuils d'autorisation et de déclaration du décret nomenclature y sont plus contraignants. Dans chaque département concerné, la liste de communes incluses dans une zone de répartition des eaux est constatée par arrêté préfectoral. Pour mémoire ces zones sont situées dans le bassin Adour-Garonne (5 sous-bassins et 6 fractions de sous- bassins), dans le bassin Loire-Bretagne (7 sous-bassins), et dans le bassin Rhône-Méditerranée- Corse (2 sous-bassins).

Zone humide (ZH)

Zone où l'eau, douce, salée ou saumâtre , est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Les zones humides sont alimentées par le débit du cours d'eau et/ou par les remontées de nappes phréatiques et sont façonnées par l'alternance de hautes eaux et basses eaux. Il s'agit par exemple des ruisseaux, des tourbières, des étangs, des mares , des berges , des prairies inondables , des prés salés, des vasières, des marais côtiers, des estuaires . Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l'eau (ce sont des écotones). La végétation présente a un caractère hygrophile (qui absorbe l'eau) marqué. Comme tous ces types d'espaces particuliers, il présente une forte potentialité biologique (faune et flore spécifique) et ont un rôle de régulation de l'écoulement et d'amélioration de la qualité des eaux. La convention de Ramsar a adopté une optique plus large pour déterminer quelles zones humides peuvent être placées sous son égide. Les zones humides sont « des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres ».

Documents de référence: Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau Décret n° 2007-135 du 30 janvier 2007 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides figurant à l'article L. 211-1 du code de l'environnement Loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux

Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)

Appellation qui renvoie à un inventaire scientifique dressé en application d'un programme international de Birdlife International visant à recenser les zones les plus favorables pour la conservation des oiseaux sauvages. En France, cet inventaire a servi de base à l'inventaire des zones de protection spéciale (ZPS) conformément à la directive européenne 79/409/CEE, dite directive « Oiseaux ». Une nouvelle directive 2009/147/CE , du 30 novembre 2009. Elle remplace la première qui avait le même objet, intègre ses modifications successives et la codifie.

Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique ou Floristique (ZNIEFF)

Zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique (ZNIEFF) particulier ayant fait l'objet d'un inventaire scientifique national sous l'autorité du Muséum National d'Histoire

28/30

Naturelle (MNHN) pour le compte du Ministère chargé de l'environnement. Deux types sont ainsi recensés : les zones de type I d'intérêt biologique remarquable, les zones de type II recouvrant les grands ensembles naturels A ce jour, l'inventaire des ZNIEFF concerne par exemple : les zones humides , cours d'eau, marais , tourbières, landes, etc.

Zone protégée

Zone désignée comme nécessitant une protection spéciale dans le cadre des directives européennes. Un registre est établi à l'échelle d'un bassin hydrographique identifiant diverses zones protégées : zones vulnérables (directive « Nitrates »), zones sensibles (directive « Eaux résiduaires urbaines »), zones désignées au titre des directives « Habitat » et « Oiseaux », zones de baignade , zones conchylicoles , catégories de cours d'eau (directive 78/659/CEE). Le registre des zones protégées a été établi dans l'état des lieux des différents bassins et sera mis à jour régulièrement.

Zone Ramsar

Zone protégée en application de la convention de Ramsar. Ce traité intergouvernemental, signé le 2 février 1971 à Ramsar (Iran) et ratifié par la France en 1986, est relatif aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.

Documents de référence: Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau Directive 2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages

Zone remarquable

Milieu à considérer au plus haut degré dans une échelle de hiérarchisation (internationale, nationale, bassin, locale, ...) du fait de sa valeur patrimoniale, écologique, ... La notion de hiérarchisation par le terme « remarquable » introduit des notions de valeur.

Zone sensible

Au sens de la directive sur les eaux résiduaires urbaines 91/271/CE, bassin versant dont des masses d'eau significatives à l'échelle du bassin, sont particulièrement sensibles aux pollutions . Il s'agit notamment de celles qui sont sujet à l' eutrophisation et dans lesquelles les rejets de phosphore, d'azote, ou de ces deux substances , doivent être réduits. Les cartes des zones sensibles ont été arrêtées par le Ministre chargé de l'environnement et sont actualisées au moins tous les 4 ans dans les conditions prévues pour leur élaboration.

Zone tampon

Bande de terre entre des zones cultivées et un habitat naturel, aménagée pour limiter les effets de l'agriculture sur cet habitat (par exemple, une zone aménagée sur les rives d'un cours d'eau pour protéger l'habitat riverain et limiter l'apport de terre, d'éléments nutritifs et de pesticides dans les voies d'eau). L'agriculture peut avoir des effets négatifs sur l'environnement. Certains espaces contigus aux parcelles cultivées et occupés par une végétation permanente sont en mesure d'atténuer ces effets. Ce sont les zones tampons. Elles peuvent par exemple protéger la qualité de l'eau ou préserver la biodiversité. Elles sont de différents types : sèche (bandes enherbée, prairie, bois...) ou humides (mare, roselière...).Les zones tampons jouent un rôle primordial dans la protection de la ressource en

29/30 eau contre les pollutions diffuses d'origine agricole transportées par l'eau (ou par dérive de pulvérisation). Elles sont par ailleurs aussi susceptibles de remplir d'autres rôles en particulier de préservation de la biodiversité et du paysage. Le site internet http://captages.onema.fr/ présente la méthodologie pour protéger les captages d' eau potable vis-à-vis des pollutions diffuses

Zone vulnérable

Au sens de la directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991 dite directive « Nitrates », zone désignée comme vulnérable compte tenu notamment des caractéristiques des terres et des eaux ainsi que de l'ensemble des données disponibles sur la teneur en nitrate des eaux. Les zones qui alimentent les eaux sont ainsi définies comme : soit atteintes par la pollution (les eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrate est supérieure à 50 milligrammes par litre, ainsi que les eaux des estuaires , les eaux côtières et marines et les eaux douces superficielles qui ont subi une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote), soit menacées par la pollution (les eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrate est comprise entre 40 et 50 milligrammes par litre et montre une tendance à la hausse, ainsi que les eaux des estuaires, les eaux côtières et marines et les eaux douces superficielles dont les principales caractéristiques montrent une tendance à une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote). Le préfet coordonnateur de bassin après avis du Comité de Bassin arrête la délimitation des zones vulnérables.

Documents de référence: Directive 91/676/CEE du Conseil, du 12 décembre 1991, concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles

30/30

D

PRÉFET DE LOIR-ET-CHER

Direction Départementale , le 23 avril 2014 Des Territoires Se rvice Eau et Biodiversité Unité Hydromorphologie et Avis technique Prélèvements

Affaire suivie pa r Objet : avis sur dossier de DIG Dominique DUVAL dominique.duval@loir-et-cher,gouv.fr V/ Ref :

N/ Réf :

Synthèse des avis sur le dossier de Déclaration d’Intérêt Général (DIG) relatif au Contrat Territorial Milieu Aquatiques du Loir Médian et de ses Affluents, présenté par le Syndicat Intercommunal d’Études, de Réalisations et d’Aménagements de la Vallée du Loir.

Le dossier soumis par le Syndicat intercommunal d’études, de réalisations et d’aménagement de la vallée du Loir (41) présente un programme de restauration des cours d’eau du Loir et de ses affluents dans le département du Loir- et-Cher. Quatre principales thématiques sont abordées : la restauration de la continuité écologique, de la morphologie du lit mineur, des annexes et de la végétation rivulaire. Des actions complémentaires sont prévues pour traiter des problèmes de colmatage.

1. Compatibilité avec le SDAGE Loire-Bretagne Le secteur d’intervention intègre dix-huit masses d’eau dont l’objectif d’atteinte du bon état écologique est fixé par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Loire-Bretagne (SDAGE) à 2015 pour dix d’entre elles, à 2021 pour trois autres, et à 2027 pour les cinq dernières. Le secteur d’étude présente des enjeux importants en terme de restauration de la continuité écologique, le Loir et plusieurs affluents étant classés en liste 2 au titre de l’article L214-17 du code de l’environnement. Les actions contribuent à répondre de manière ambitieuse à l’objectif de restauration de l’état écologique des masses d’eau. Elles sont en adéquation avec les orientations « Repenser les aménagements de cours d’eau » et « Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs » du SDAGE Loire-Bretagne.

2. Continuité écologique : L’élaboration du programme d’actions repose sur un recensement exhaustif et un diagnostic systématique de l’impact des ouvrages. Celui-ci met en évidence qu’un nombre important de petits ouvrages sont sans impact sur la continuité écologique. La restauration de la continuité écologique porte sur 38 ouvrages et privilégie différentes solutions techniques : arasement partiel (10), démantèlement (10), mise en place d’un pont cadre (5) et création d’un dispositif de franchissement pour petits ouvrages (13). Ce programme d’actions permet de traiter une grande partie des petits ouvrages ayant un impact sur la continuité écologique. Il contribue ainsi à répondre aux obligations réglementaires induites par le classement en liste 2 au titre du L. 214-17. En complément de ce programme d’actions, près d’une quarantaine d’ouvrages nécessitent une étude complémentaire afin de définir au cas par cas une solution technique adaptée pour rétablir la continuité écologique. Il convient qu’un scénario global soit proposé à l’échelle du bassin pour traiter ces ouvrages complexes afin de prendre en compte l’impact cumulé des ouvrages et répondre aux objectifs de réduction du taux d’étagement fixé par le SAGE Loir.

3. Restauration du lit mineur : Le dossier intègre des actions de diversification des écoulements dans le lit mineur (mise en place de mini-seuils, de déflecteurs, de blocs dispersés) et de recharge sédimentaire. Ces propositions d’intervention appellent de ma part les remarques suivantes : - le projet est ambitieux en terme de linéaire cumulé 5environ 18 km), et porte sur des tronçons suffisamment longs pour escompter un gain écologique significatif. Néanmoins, certaines opérations sont ponctuelles et isolées. Leur gain écologique sera conditionné par la continuité écologique avec le reste du réseau hydrographique à l’amont et à l’aval, et la qualité des habitats dans un voisinage proche - concernant le type d’opération envisagé, la priorité est donnée à des opérations de restauration légère du lit par recharge localisée en granulats et mise en place de blocs - les actions sont décrites dans leur principe. Une description plus précise et une validation technique par le service police de l’eau en phase d’avant-projet serait nécessaire pour les opérations portant sur un linéaire important. En complément des données topographiques (profil en long et quelques profils en travers), il serait opportun de réaliser une caractérisation granulométrique afin de dimensionner au mieux les travaux de recharge en granulats sur ces tronçons.

4. Entretien et restauration de la végétation : Un effort très important porte sur la restauration de la végétation rivulaire (environ 66 kilomètres de cours d’eau). Il serait judicieux de prioriser ces actions en fonction du gain écologique escompté, en ciblant par exemple les parties de cours d’eau avec des habitats aquatiques actuellement fonctionnels et/ou en les articulant aux travaux de restauration du lit mineur.

5. Colmatage des cours d’eau : Un effort important est porté sur la mise en place d’abreuvoirs et de clôtures afin de réduire le colmatage dans le lit du cours d’eau. Or, le diagnostic souligne le rôle clé du réseau de drainage pour expliquer l’importance de ce colmatage dans le lit des cours d’eau du bassin du Loir. Une analyse complémentaire semble donc judicieuse pour cibler au mieux les secteurs pour lesquels la mise en place d’abreuvoirs et de clôtures permet effectivement de limiter le colmatage, et inversement les secteurs pour lesquels ces travaux n’auront qu’une efficacité limitée au regard des apports du réseau de drains. En outre, une étude globale pour mieux comprendre l’origine du colmatage à l’échelle du bassin semble s’imposer afin de définir des actions dans le cadre d’un futur programme d’actions.

6. Remarques sur l’Étude d’Incidence : Le projet sur l’aspect incidence Natura 2000, dans la conclusion du chapitre VI.3.4 en page 149, contrairement à ce qui est indiqué en page 196 reste soumis à évaluation des incidences , qu’il soit ou non dans un site Natura 2000. La description du réseau Natura 2000 en page 170, faisant référence aux zonages de types ZPS et ZSC et en application des directives Européennes ; − « Habitats » du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore sauvage, les propositions du SCI sont validées sur décision Européenne, pour devenir SCI et ensuite Zone Spéciale de Conservation. − « Oiseaux », la directive oiseaux 79/409/CEE, du 2 avril 1979 est remplacée par celle de 2009/147/CE du 30 novembre 2009 et concerne la conservation des oiseaux sauvages du territoire Européen, Zone de Protection Spéciale (ZPS). − La page 171 nous détaille les deux types de zonage, ZSC ( coteaux calcaires ) aux environs de Montoire et la ZPS en Petite Beauce. L’état initial des lieux fait en page 170 est particulièrement bien décrit, mais, a contrario, l’étude d’incidence du projet en page 198 est insuffisamment développée. Il faut apporter les précisions justifiant que l’impact des travaux n’aura aucunes incidences négatives sur la préservation des habitats et des espèces d’intérêt communautaire.

7. Prise en compte de la prise d'eau potable de l'agglomération vendômoise : Une prise d’eau se trouve dans le Loir au niveau de la commune d’Areine. Celle-ci est utilisée pour alimenter en eau potable le Syndicat Intercommunal d’eau potable et de transport d’Areines-Meslay-Saint Ouen-Vendôme. La procédure de périmètre de protection est en cours. Parmi les prescriptions envisagées, l’abreuvement direct des

animaux dans le Loir est proscrit. Dans la bande des 25 mètres, il est également recommandé de maintenir et réhabiliter les plantations arbustives et boisées le long du cours d’eau, remettre en état les prairies naturelles permanentes servant de zones tampon en agissant favorablement à la dénitrification et à la fixation du phosphore.

8. Remarques générales sur les actions du dossier de DIG : Les actions, leurs principes et les localisations qui sont envisagées dans le dossier de DIG, permettent la restauration de la continuité écologique au droit des ouvrages traités et l’atteinte des objectifs de bon état écologique des masses d’eau. Cependant, une attention particulière dans la mise en œuvre du programme d’actions devra être accentuée pour le dimensionnement des opérations de restauration du lit mineur, ainsi qu’une priorisation des travaux de restauration de la végétation et des actions vis à vis du colmatage des cours d’eau. Un scénario cohérent de restauration de la continuité écologique au droit des ouvrages complexes devra être défini à l’échelle du bassin du Loir.

9. Zone de Fréteval : Sur la zone de Fréteval sur le Loir, l’abaissement de la ligne d’eau due à la présence d’une brèche dans le déversoir favorise l’amélioration du lit mineur en créant de nouvelles zones de radiers, participe à l’auto-épuration de l’eau et favorise la continuité piscicole. Cet abaissement du niveau d’eau dans le Loir laisse apparaître des aménagements peu esthétiques de protection de berges.

10. Ouvrages de franchissement : Le dimensionnement des ouvrages de franchissement de type passerelle, pont cadre et hydrotube PEHD devra tenir compte des plus hautes eaux connues pour ne pas nuire au libre écoulement des eaux. Les actions complémentaires de protection de berges en enrochements à hauteur de 20 mètres par ouvrages sont à proscrire, impact négatif sur le milieu, création de points durs et pas toujours pertinentes : En page 14, la technique de franchissement utilisée est la recharge granulométrique, la protection de berges sur chaque rive n’est pas évidente. De même qu’en page 94 et 95, les longueurs annoncées de 9,99 ml seront elles tenables. Les protections de berges ne doivent être envisagées qu’en cas d’absolue nécessité, surtout pas de façon systématique et doivent rester facultatives.

11. Lisibilité du dossier : Le coût moyen annoncé en pages 72 et 74, parle de mise en œuvre et non de fourniture et mise en œuvre de matériaux. Dans le tableau page 74, les quantités sont exprimées en ML et dans les remarques, il est fait référence à un prix de œuvre estimé à 60 €HT/M3. Page 137, la protection de berge sur le Loir de 310 ml, le bilan doit être en autorisation. Page 244 le Gratteloup à La Ville Aux Clercs, renaturation légère de 382 ml, doit être en autorisation. Page 246, La Houzée à Selommes (121+60)=181ml au lieu de 187ml annoncé à la page 13. Page 56 à 59, pour les protection de berges, la rubrique 3.1.4.0 n’est pas visée au titre du cumul sur la même masse d’eau (Fontaine de Sasnières). Page 76, le coût moyen de mise en œuvre de 7€/ml, incohérent avec le tableau. La couleur des symboles jussie et renaturation lourde sur Le Loir et Autres prête à confusion.

Conclusion : J’émets un avis favorable sur le présent dossier car les actions envisagées permettent, dans leurs principes et leur localisation, de restaurer la continuité écologique au droit des ouvrages traités, et contribuent très significativement à l’objectif d’atteinte du bon état écologique des masses d’eau. Néanmoins, une attention particulière s’impose dans la mise en œuvre du programme d’actions concernant : - le dimensionnement des opérations de restauration du lit mineur ; - la priorisation des travaux de restauration de la végétation ; - la priorisation des actions vis-à-vis du colmatage des cours d’eau ; - la définition d’un scénario cohérent de restauration de la continuité écologique au droit des ouvrages complexes à

l’échelle du bassin du Loir. En conséquence, sous réserve de la prise en compte des remarques formulées aux paragraphes 6, 10 et 11, le projet reçoit un avis favorable.

le 23 avril 2014 Le chef de l'unité Hydromorphologie et Prélèvements

Vincent DORDAIN

E

SYNDICAT INTERCOMMUNAL D’ETUDES DE REALISATIONS ET D’AMENAGEMENT DE LA VALLEE DU LOIR

Le Boulon La Houzée Dossier d’enquête public relatif à la Déclaration d’Intérêt Général Dossier d’autorisation au titre du Code de l’Environnement Réponse aux remarques des services de l’état

Dossier rédigé par : Demande d’autorisation déposé par :

Parc d’activités du Laurier SieraVL 29 avenue Louis Bréguet Hôtel de Ville et de Communauté 85180 LE CHATEAU D’OLONNE Parc Ronsard Tél : 02 51 32 40 75 BP 20107 Fax : 02 51 32 48 03 41106 VENDOME Cedex Email : [email protected] Tel : 02 54 89 42 00 www.hydroconcept.eu Fax : 02 54 89 42 01

1/11

Introduction

Ce document constitue une réponse aux remarques des services de l’état sur le dossier de déclaration d’intérêt général relatif au contrat territorial milieux aquatiques du Loir Médian et de ses affluents, présenté par le SieraVL. Les réponses portent sur les remarques suivantes :

6. Remarques sur l’étude d’incidence :

Le projet, sur l’aspect incidence Natura 2000 reste soumis à évaluation des incidences. L’étude d’incidence NATURA 2000 sur les habitats et les espèces est complétée ci-après :

2/11

Incidence des travaux sur le site FR 2400564 (ZSC Coteaux calcaires de Montoire-sur-le-Loir)

Incidence sur les habitats d’intérêts communautaires

Type d’habitat Types de travaux Incidence et justification

Immédiat Permanent

6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia) (renaturation du lit) (* sites d'orchidées remarquables) -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) Absence d’incidence, les Absence d’incidence, les -Restauration de la végétation rivulaire travaux sont situés hors travaux sont situés hors du périmètre de l’habitat du périmètre de l’habitat 8310 - Grottes non exploitées par le tourisme -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) (lit majeur des réseaux (lit majeur des réseaux -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement hydrographiques) hydrographiques) d’embâcles)

3/11

Incidence sur les espèces d’intérêts communautaires

Espèces visées Nom vernaculaire Types de travaux Incidence et justification

Mammifères visés à l'annexe II de la directive 92/43/CEE du conseil

Immédiat Permanent

Rhinolophus Grand rhinolophe -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques non Impact positif ferrumequinum (renaturation du lit) -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) Rhinolophus Petit rhinolophe non Impact positif hipposideros -Restauration de la végétation rivulaire -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) Myotis emarginatus Murin à oreilles non Impact positif échancrées -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement d’embâcles) Myotis myotis Grand Murin non Impact positif

Myotis bechsteinii Murin de Bechstein non Impact positif

Autres espèces importantes de flore et de faune

Immédiat Permanent

-Amélioration de la diversité des habitats aquatiques Myotis daubentoni Murin de Daubenton (renaturation du lit) Impact positif -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) Absence d’incidence, les travaux sont situés et réalisés -Restauration de la végétation rivulaire Myotis nattereri Murin de Natterer hors du périmètre de vie de Impact positif -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) ces espèces. -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement Vespertilio murinus Sérotine bicolore d’embâcles) Impact positif

4/11

Amélioration de la diversité des habitats aquatiques Gymnadenia conopsea Orchis moustique (renaturation du lit) Pas d’impact -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) Absence d’incidence, les travaux sont situés et réalisés -Restauration de la végétation rivulaire Ophrys fuciflora Ophrys frelon hors du périmètre de vie de Pas d’impact -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) ces espèces. -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement Orchis militaris Orchis militaire Pas d’impact d’embâcles)

Conclusion : Les travaux ont pour finalité la restauration des fonctionnalités des hydrosystèmes continentaux (cours d’eau et ripisylves) du Loir médian ; cela passe par l’amélioration de la diversité des habitats aquatiques et rivulaires : diversification des faciès d’écoulement, restauration de la continuité écologique, des berges et des ripisylves, décolmatage des substrats, amélioration des processus naturels d’auto-épuration des cours d’eau. L’ensemble de ces travaux participe ainsi à favoriser la diversité biologique des écosystèmes aquatiques constitués par les habitats (biotopes) et les biocénoses (faune et flore) qui en dépendent. La richesse spécifique en invertébrés sera ainsi améliorée, ce qui aura une incidence positive pour la faune insectivore, et donc pour les chauves- souris qui se nourrissent d’insectes.

5/11

Incidence des travaux sur la zone de protection spéciale : FR 2410010 - Petite Beauce (ZPS) OISEAUX visés à l'Annexe I de la directive 79/409/CEE du Conseil

Espèces visées Nom vernaculaire Types de travaux Incidence et justification

Immédiat * (si travaux réalisés en Permanent dehors de la période de reproduction)

Ciconia ciconia Cigogne blanche Non* Impact positif

Falco columbarius Faucon émerillon Non Non TRAVAUX AU SEIN DU PERIMETRE NATURA Pernis apivorus Bondrée apivore 2000 : Non Non Milvus migrans Milan noir -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques Non* Impact positif (renaturation du lit) Milvus milvus Milan royal Non Non -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) Circus aeruginosus Busard des roseaux Non* Impact positif TRAVAUX EN DEHORS DU PERIMETRE NATURA Circus cyaneus Busard Saint-Martin Non Non 2000 : Circus pygargus Busard cendré -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) Non Non

Falco peregrinus Faucon pèlerin -Restauration de la végétation rivulaire Non Non -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement Burhinus oedicnemus Oedicnème criard d’embâcles) Non Non

Pluvialis apricaria Pluvier doré -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques Non Non (renaturation du lit) Asio flammeus Hibou des marais -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) Non* Impact positif Alcedo atthis Martin-pêcheur Non* Impact positif d'Europe

Dryocopus martius Pic noir Non Non

6/11

OISEAUX migrateurs régulièrement présents sur le site non visés à l'Annexe I de la directive 79/409/CEE du Conseil

Espèces visées Nom vernaculaire Types de travaux Incidence et justification

Immédiat Permanent *(si travaux réalisés en dehors de la période de reproduction)

TRAVAUX AU SEIN DU PERIMETRE NATURA Anas querquedula Sarcelle d'été 2000 : Non* Impact positif -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques (renaturation du lit) -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages) Coturnix coturnix Caille des blés Non Non TRAVAUX EN DEHORS DU PERIMETRE NATURA 2000 : -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) Vanellus vanellus Vanneau huppé -Restauration de la végétation rivulaire Non* Impact positif -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement d’embâcles) -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques Locustella luscinioides Locustelle luscinioïde (renaturation du lit) Non* Impact positif -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages)

7/11

Autres espèces importantes de flore et de faune

Espèces visées Nom vernaculaire Types de travaux Incidence et justification

Immédiat Permanent *(si travaux réalisés en dehors de la période de reproduction)

Athene noctua Chouette chevêche TRAVAUX AU SEIN DU PERIMETRE NATURA 2000 : Non* Non -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques (renaturation du lit) Perdix perdix Perdrix grise -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages)

TRAVAUX EN DEHORS DU PERIMETRE NATURA 2000 : -Réduction du colmatage (clôtures et abreuvoirs) -Restauration de la végétation rivulaire Non Non -Réduction de l'encombrement du lit (enlèvement d’embâcles) -Amélioration de la diversité des habitats aquatiques (renaturation du lit) -Continuité écologique (travaux sur les ouvrages)

8/11

Conclusion : Les travaux ont pour finalité la restauration des fonctionnalités des hydrosystèmes continentaux (cours d’eau et ripisylves) du Loir médian ; cela passe par l’amélioration de la diversité des habitats aquatiques et rivulaires : diversification des faciès d’écoulement, restauration de la continuité écologique, des berges et des ripisylves, décolmatage des substrats, amélioration des processus naturels d’auto-épuration des cours d’eau. L’ensemble de ces travaux participe ainsi à favoriser la diversité biologique des écosystèmes aquatiques constitués par les habitats (biotopes) et les biocénoses (faune et flore) qui en dépendent. La richesse spécifique en invertébrés, amphibiens, poissons et micromammifères sera ainsi améliorée, ce qui aura une incidence positive pour la faune qui en dépend, et notamment les limicoles et les fauvettes paludicoles (invertébrés), la cigogne blanche (gros insectes, amphibiens et micromammifères), les rapaces (micromammifères), le Martin pêcheur (ichtyofaune, invertébrés et amphibiens), et les anatidés (invertébrés et stock de graines d’hélophytes).

Cependant, afin de ne pas perturber certaines espèces durant la reproduction (Cf. tableaux ci-dessus), une attention particulière devra être portée sur la période de réalisation des travaux ; cette dernière s’étendra d’août à octobre.

9/11

10. Ouvrages de franchissement :

Les passerelles seront aménagées en surplomb de 10 cm par rapport au lit de plein bord des cours d’eau de manière à ne pas constituer d’obstacle à l’écoulement des crues. Les dimensions des ponts cadres et hydrotubes en PEHD indiqué dans le document de l’annexe B du dossier de DIG ont été calculées pour ne pas nuire au libre écoulement des eaux.

Une visite préalable de terrain par le technicien du syndicat permettra de vérifier ces dimensions et de les ajuster si nécessaire. Le cas échéant, les services de l’état seront informés des modifications apportées aux ouvrages par rapport aux dimensions indiquées dans le dossier d’autorisation.

Protection de berges :

Les protections de berge sont indiquées sur les plans mais ne sont pas obligatoires. L’objectif est de garantir la stabilité des ouvrages et d’éviter le risque d’affouillement en aval qui pourrait à terme compromettre la sécurité de ces ouvrages. Il est nécessaire, pour les voies de passage d’engins agricoles à fort tonnage, de prévoir un enrochement sur chaque rive en amont et en aval de l’ouvrage. Il est important de préciser que ces ouvrages sont indiqués le plus souvent pour remplacer des passages à gué et éviter le problème de colmatage du fond lié aux traversées d’engins et d’animaux dans le lit des cours d’eau.

La longueur annoncée de 9,99 ml est donnée à titre indicatif, l’objectif étant de ne pas dépasser 10 ml de longueur sur chaque rive (soit une longueur totale < 20 ml correspondant au seuil de déclaration). Cette longueur peut être réduite mais ne peut pas être augmentée. Les entreprises en charge de la réalisation des travaux devront vérifier que la longueur d’enrochement ne dépasse pas 10 ml.

10/11

11. Lisibilité du dossier :

- Le coût moyen annoncé en pages 72 et 74 correspond au coût de fourniture et mise en œuvre des matériaux - Le tableau page 74 indique le linéaire de cours d’eau concerné par ces travaux. Le coût HT des travaux a été calculé sur la base d’un prix unitaire de 60 € HT / m3 en tenant compte du volume de matériaux nécessaires (en fonction du linéaire, de la largeur du cours d’eau et de l’épaisseur de matériaux). Ce tableau indique la somme de tous les secteurs de renaturation par cours d’eau. Pour connaître le détail du calcul il est nécessaire de se référer aux fiches actions du document de l’annexe B qui précise pour chaque secteur de renaturation de cours d’eau le linéaire et le volume de matériaux.

- Page 137, la protection de berge sur le Loir de 310 ml est une autorisation (erreur dans le dossier) - Page 244, le Gratteloup à la Ville Aux Clercs, la renaturation légère de 382 ml est une autorisation (erreur dans le dossier)

- Page 246, la Houzée à Selommes : 121 + 60 = 181 ml au lieu de 187 ml annoncé à la page 13 (erreur dans le dossier)

- Page 143, pour les protections de berges, la rubrique 3.1.4.0. est visée au titre du cumul sur la masse d’eau Fontaine de Sasnières - Page 76, le coût moyen indiqué de mise en œuvre est de 7 € / ml et /ml de largeur du cours d’eau. Comme pour le tableau de la page 74, le tableau indique la somme de tous les secteurs de renaturation par cours d’eau. Pour connaître le détail du calcul il est nécessaire de se référer aux fiches actions du document de l’annexe B qui précise pour chaque secteur de renaturation de cours d’eau le linéaire, la largeur et le volume de matériaux.

- La couleur des symboles jussie et renaturation lourde sur le Loir et autres cours d’eau prête à confusion. De nouvelles cartes ont été réalisées avec des couleurs différentes et seront utilisées pour l’enquête publique.

11/11