Marboz,Notre Village,P
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Marboznotrevillage Récapitulation(dates,événements,faitsdivers) etDocuments 974 Manassès,sire de Coligny,donne l'église de Marboz, Coligny ; ils lui en montrèrent une copie authen. sous le vocablede SaintMartin,à l'abbayede Gigny. tique, mais ils ne purent lui représenter les confirma- Près de cette église est établi un prieuré de la même tions de ces franchises, faites par ses prédécesseurs ; abbaye. elles avaient été brûlées dans un incendie. Le comte Marboz est alors possession des sires de Colignyqui de Savoie, considérant qu'il lui était avantageux que le tiennent en fiefdes comtes de Bourgogne. cette ville fut peuplée d'habitants (ut nostra villa gentibus populetur), leur accorda des franchises sem- 1259 Des Franchises et libertés sont accordées aux habi. blables à celles de Treffort. Cette concession fut faite tants de Marboz par Albert de la Tour du Pin à qui au Bourget le 3 août 1352." Marboz avait été apporté en dot par Béatrix de La Teyssonnière n (p. 351) Coligny. 1353 Impositions. Redevances 1289 Marboz au comte de Savoie. Une guerre de plu- « Les revenus perçus dans la châtellenie de Marboz sieurs années opposa Humbert de la Tour du Pin à pour le comte de Savoie par Guillaume de la Baume Othon, comte palatin de Bourgogne et à son allié, qui y avait placé un régisseur, se composaient de fr0- AméIVde Savoie.Le château de Marbozfut " pris de ment, seigle, avoine et millet, de 30 chars de foin, du vive force ,. par Amé de Savoie, mais pendant une produit des étangs, de la ferme, du pâturage des près trêve, selon son adversaire. après la récolte, et de la vente de la tonte des saules. " Aprèsarbitragedu roi Philippele Hardi (traité de Paris LaTeyssonnière n (p. 380-381) du 15 octobre 1289), puis échanges, Marbozest fina- Les habitants de Marboz subissaient d'autres lement attribué à Améde Savoie. impositions. « En 1533, les revenus seigneuriaux dus au comte de De 1289 à 1536, Marboz restera savoyard. Savoie dans sa châtellenie de Marboz, se compo. saient de tailles dues par les sujets ; impôt sur les De 1536 à 1559, il sera français (annexion de la Bresse par maisons en raison de /'étendue de leurs façades ; FrançoisI~. ferme des fours, gagerie, chaponage (il y avait donc déjà un marché et des foires dans ce bourg) ; De 1559 à 1601, il sera restitué à la Savoie (fraité de Cateau. ferme des papiers, «firma papyrerum JO,ces deux Cambresis). mots prouvent que le seigneur s'était réservé à Marboz le droit exclusif de la vente du papier. Cette En 1601, il deviendra définitivement français (conquête de la ferme rendait annuellement 2 florins d'or avant Bresse par Biron, sous Henri IV). 1349. Les revenus seigneuriaux se composaient encore de 1349 La Peste. Elle faisait alors de grands ravages en censives dues par lesJuifs; droits de peyssonage et de Europe. « Dans les comptes de gestion renduspar les glandage des forêts ;amendes pour les d~lits et pour châtelains de Marboz et de Foissiat des revenus de certains crimes, successions échues au seigneur pour ces châtellenies pour les années 1350 et 1351, ils diverses causes. déclarèrent qu'un grand nombre d'habitants étaient Les tailles ne changeaient point arbitrairement d'une morts sans héritiers, que plusieurs maisons étaient année à l'autre; elles étaient fixes et exigibles le 5 inhabitées. " août de chaque année. Il y avait des terres que les La Teyssonnière. Histoire de l'Ain habitants semaient en seigle une fois en deux années. 1352 Confirmationdes franchisesde Marboz Le seigneur percevait le droit de la dixième gerbe sur « Ùs habitants de Marboz demandèrent au comte de cette récolte... Les revenus des autres seigneuries Savoie la confirmation des andennes franchises qui étaient analogues à ceux de Marboz. Beaucoup de leur avaient été accordées par Albert, sire de seigneursavaient (aussi) despéages. » Guillaumede la Baume,châtelain de Marboz,régissait 1402 Hôpital de Chamonal. Tenu très anciennement par alors cette seigneurie, ainsi que celle de Foissiat, au les chevaliers de Saint Lazare de Jérusalem, il est nom du comte de Savoie, dont il était le conseiller. signalédans un acte de 1402,à une époque où on n'y Jean de Vallufin, son vice-châtelain, rendait ses hospitalisaitplus personne. comptes à Chambéry, comptes qui étaient faits et écrits parJean de Marboz,clerc... 1470 V1Sitede la paroisse de Marboz par l'auxiliaire du En cette année 1353, ce vice,.châtelain à cheval CardinalArchevêquede Lyon.L'égliseest encore bien et six hommes (d'armes) à Pied furent envoyés pauvre. «Le grand autel n'a pas été consacré. La de Marboz à Bourg, et de là à Pont d'Ain. messe est célébrée sur un autel portatif. » Chacun des hommes à pied reçut 3 sols par jour; le vice-châtelain à cheval reçut 5 sols. 1497 Date d'un vieux manuscrit conservé à la mairie de La Teyssonnière II (p. 382-383) Marboz et qui est l'acte de fondation de la chapelle de Saint Pierre par Guillaume de la Baume. 1359 Guillaume de la Baume mis en possession de Cette chapelle existera jusqu'en 1792. Marboz. Le 4 juillet 1359, Amé VI, surnommé le Comte Vert, donna à Guillaume de la Baume le château et la 1536 Occupaüon et annexion de la Bresse par Françoislet. seigneurie de Marboz, en récompense de ses services. Selon Dubouchet, les LaBaume «jouirent de cette belle 1536 Naissance à Marboz de Françoise de la Baume. En terre à titre de baronnie et comme une dépendance du 1548, elle épouse à Marboz (contrat signé le 17 comte de Montrevel jusqu'à la Révolution. » décembre) son cousin François de la Baume qui sera gouverneur de Bresse, Bugey et Valromey. François 1396 Condamnation des Marboziensqui avaient refusé de meurt en 1563. En 1566, Françoise de la Baume se monter la garde au château. remarie avec François de Carnavalet. Pour faire accep- Alors que Jean de la Baume, comte de Montrevel et ter cette union avec un gentilhomme breton, bien en seigneur de Marboz, craignait d'avoir à se défendre cour, mais qui n'était pas très riche, le roi Charles IX contre des voisins, il ordonna à plusieurs reprises à et son frère, le duc d'Anjou, avaient fait apporter au des gens de Marboz de venir garder son château. château de Marboz deux lettres promenant pensions Certainsd'entre eux, pour se soustraire à cette obliga- et honneurs. Françoise sera dame d'honneur de deux tion, déclarèrent reconnaître pour leur seigneur le reines de France, achètera à Paris un hôtel devenu comte de Bourgogne. aujourd'hui le musée Carnavalet. Après enquête, audition des parties et des témoins (Marboz,notre village,p. 14, et Bulletin municipal 1984). devant notaire, plusieurs Marboziens furent empri- sonnés dans la Tour de Marboz et condamnés à des amendes. Usdonnèrent au châtelain, les uns 3 francs, Inventaire du château de Marboz les autres 4 francsd'or, ou 3 florins, 1 gros, 10florins, 3 sols. 1555 En guerre contre Charles Quint, le roi de France Au cours de l'interrogatoire des témoins, l'un dit Henri II fait saisir les biens de François de la Baume, « avoir vu faire justice et exécution de corps, pendre comte de Montrevel, qui avait pris le parti de et ardre (brûler) des gens à la justice dudit lieu de l'Empereur. Marboz. » Les La Baume avaient certainement, avant la saisie, fait Un autre déclara « avoir vu faire exécution à la justi- enlever de leur château de Marboz ce qu'il contenait ce de Marboz d'une truie qui avait tué un enfant et de plus précieux. Mais il y restait encore un très grand d'un homme exécuté pour cause de larcin. » nombre d'objets qui, pour la plupart, étaient alors D'après La Teyssonnière m (p. 75) d'un usage courant, et dont l'inventaire fait une énu- mération très complète. On pourra trouver fastidieuse Vers la même époque, le prieur portait plainte contre la lecture de cette longue liste de meubles, d'outils, Jean de la Baume « le seigneur ayant fait contraindre d'ustensiles divers. Son intérêt est cependant de nous les hommes du lieu à contribuer aux fortification de informer des usages de l'époque. Et c'est aussi un Marboz et à venir guetter et garder en son château, document à placer dans les Notes sur Marboz : quoique ces hommes fussent de la dépendance du « Deux coutres, deux coussins, couverture de prieur en toute ancienneté. » Catalogne, petite table quarrée, buffet fermant à II fautdire que si « la hautejustice» appartenaitau clefs, petite chaise faite au tour, deux cendriers de seigneur, le prieur possédait « la basse justice» (pour fonte, deux chanlits dont un garni de trois broches les délits moins graves) sur les gens du prieuré. Ce de fer, un moteret, une table qui se plie, chayère qui pouVait être une source de conflits. ouvrée, chayère percée, cloche de relonge, ciel de lit L'affaire se prolongea et en 1417, le conseil du duc de en serge, cinq tables dans la chambre des tailleurs, Savoie se prononça en faveur du seigneur contre le une arbalète, la cage d'un perroquet, une grue de fer, prieur et les habitants de Marboz. un lit de camp, une girouette, lampe, demi-pique.~ ciel de lit en tapisserie, couverte en tapisserie, deux 1559 La Bresse est rendue au duc de Savoie par le traité de couvertes enpoil de chien, courtepointe, table avec Cateau-Cambresis, conclu entre Henri II de France et tréteaux et bancs, chenets de fer, coffre en bois, Philippe II d'Espagne. rideaux de sergerouge, chaudière, marmite, cassots, Le duc de Savoie avait été l'allié de Philippe II. crémaillère etpelleenfer, marmites enfonte grandes et petites, toitrière avec son couvercle, grils enfer, De 1580 à 1593 14 enfants des Couhardes, du Marlézay, du materet, table quarrée couverte d'un tapis vert.