Sources : www.georisques.gouv.fr, macommune.prim.net, www.pyrenees-orientales.gouv.fr (DDRM), www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr, observatoire-regional-risques-paca.fr, participation.institut-auddice.com Le risque majeur Le risque majeur est la possibilité d’un évènement d’origine naturelle ou anthropique, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société.

L'existence d'un risque majeur est liée :

- d'une part à la présence d'un événement, qui est la manifestation d'un phénomène naturel ou anthropique ; - d'autre part à l'existence d'enjeux, qui représentent l'ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non monétaire) pouvant être affectés par un phénomène. Les conséquences d'un risque majeur sur les enjeux se mesurent en termes de vulnérabilité.

Un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par son énorme gravité.

Les risques naturels Feu de Forêt On parle de feu de forêt lorsqu'un feu concerne une surface minimale d'un hectare d'un seul tenant et qu'une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite. On étend la notion de feu de forêt aux incendies concernant des formations subforestières de petite taille : le maquis, la garrigue, et les landes. Généralement, la période de l'année la plus propice aux feux de forêt est l'été, car aux effets conjugués de la sécheresse et d'une faible teneur en eau des sols, viennent s'ajouter les travaux en forêt.

Pour se déclencher et se propager, le feu à besoin des trois conditions suivantes

- une source de chaleur (flamme, étincelle) : très souvent l’homme est à l’origine des feux de forêt par imprudence (travaux agricoles et forestiers, mégots, barbecues, dépôts d’ordures), accident ou malveillance, - un apport d’oxygène : le vent qui active la combustion et favorise la dispersion d’éléments incandescent lors d’un incendie, - un combustible (végétation) : le risque de feu est plus lié à l’état de la forêt (sécheresse, disposition des différentes strates, état d’entretien, densité, relief, teneur en eau...) qu’à l’essence forestière elle-même (chênes, conifères...).

Bien que les incendies de forêt soient beaucoup moins meurtriers que la plupart des catastrophes naturelles, ils n'en restent pas moins très coûteux en termes d'impact humain, économique, matériel et environnemental. Le mitage, qui correspond à une présence diffuse d'habitations en zones forestières, accroît la vulnérabilité des populations face à l'aléa feu de forêt. De même, la diminution des distances entre les zones d'habitat et les zones de forêts limite les zones tampon à de faibles périmètres, insuffisants pour stopper la propagation d'un feu.

L'impact environnemental d'un feu est également considérable en termes de biodiversité (faune et flore habituelles des zones boisées). Aux conséquences immédiates, telles que les disparitions et les modifications de paysage, viennent s'ajouter des conséquences à plus long terme, notamment concernant la reconstitution des biotopes, la perte de qualité des sols et le risque important d'érosion, consécutif à l'augmentation du ruissellement sur un sol dénudé. Le plateau montagneux de la Cerdagne et du Capcir présent un relief de plateau et de montagne. Le Capcir est largement plus forestier (63 %) que la Cerdagne (25 %).

La végétation forestière est surtout dominée par le pin à crochets (75 %) et le pin sylvestre (10%). La forêt y est en extension. Ce secteur est particulièrement sensible aux feux de forêts du fait d’un climat Méditerranéen avec un vent violent, la Tramontane, fortement présent sur le territoire.

De plus, les anciennes terres agricoles délaissées sont peu à peu colonisées par la végétation (friches agricoles) et parallèlement la forêt est de moins en moins exploitée ce qui forme des massifs de plus en plus vastes et combustibles.

Face au risque feu de forêt, la prévention consiste en une politique globale d'aménagement et d'entretien de l'espace rural et forestier (piste d’accès pompiers, pare-feux, points d’eau, débroussaillement organisé …), sur laquelle s’appuient des stratégies de surveillance et de lutte contre l’incendie.

Fontrabiouse La commune de est concernée par un aléa élevé de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal.

La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. La commune de La Llagonne est concernée par un aléa modéré de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal.

La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. La commune de Matemale est concernée par un aléa élevé de feu de forêt comme on peut le voir ci- dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal.

La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. La commune de Matemale est concernée par un aléa modéré de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal.

La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. Réal La commune de Réal est concernée par un aléa élevé de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal.

La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres.

Inondation Une inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Le risque inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel d’écoulement ou apparaître (remontées de nappes phréatiques, submersion marine…), et l’homme qui s’installe dans la zone inondable pour y implanter toutes sortes de constructions, d’équipements et d’activités.

On distingue trois types d’inondations :

- la montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique ;

- la formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes ;

- le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations.

Dans les Pyrénées-Orientales, les reliefs proches de la Méditerranée connaissent des épisodes pluviométriques de type abats d’eau d’une intensité telle qu’ils entraînent de très forts ruissellements de surface.

Ces épisodes sont générateurs de crues dans les cours d’eau qui atteignent alors un débit de pointe élevé dans un bref laps de temps. Le risque important de feux de forêt que connaissent les régions méditerranéennes peut aggraver le risque torrentiel, qui sera d’autant plus marqué si la couverture végétale ne joue pas son rôle tampon, d’où l’importance du maintien et de l’entretien du boisement existant et du reboisement après incendie.

Ces crues générées dans la plupart des cas par d’abondantes précipitations accompagnent des flux de sud-est se déplaçant rapidement et coïncident le plus souvent avec un régime de basse pression sévissant sur la Méditerranée.

Les événements pluviométriques catastrophiques sont principalement à redouter pour la période du 15 septembre au 15 décembre, mais ne pouvant être exclus pendant l’été.

Le département peut être concerné par plusieurs types d’inondations qui ne sont pas forcément indépendants : leur conjonction aggrave l’ampleur et la durée des submersions.

Par ailleurs, le réseau secondaire des Pyrénées-Orientales se caractérise notamment par la présence de nombreux passages à gué franchissant des rivières et des ruisseaux. Le niveau habituel de ces cours d’eau permet une utilisation quasi-permanente de ces ouvrages. Cependant, ces passages à gué sont facilement submersibles en cas de gros orages ou de crues soudaines. La montée des eaux souvent rapide peut surprendre les automobilistes voulant les emprunter. Les accidents dramatiques qui se sont produits lors des épisodes pluvieux de ces dernières années ont mis en exergue la dangerosité de ces ouvrages.

Pour la sécurité des usagers et des riverains, il est important de les prendre en compte dans le cadre de projet d’aménagement pour maîtriser le développement de l’urbanisation dans les zones desservies par un passage à gué.

Les Atlas des Zones Inondables Les Atlas des Zones Inondables (AZI) sont des documents réalisés par bassin versant via l’approche hydrogéomorphologique. Ils permettent la connaissance de la totalité des zones susceptibles d’être inondées par débordements des cours d’eau hors phénomènes non naturels et pérennes (issus de la présence d’ouvrages par exemple).

La zone du bassin versant étudiée pour l’élaboration des AZI par la DREAL LR est définie à partir du repérage des enjeux, notamment en terme de sécurité des personnes et des biens.

La connaissance des zones inondables est utile pour contribuer à l’information du public, garantie par le code de l‘environnement et renforcé par la loi "risques" du 30 juillet 2003, et comme aide à la décision pour l’aménagement du territoire. En particulier, l’AZI permet le repérage des territoires non inondables pour y envisager des aménagements sans risque inondation.

L’AZI est un élément d’information sans valeur réglementaire mais est porté à connaissance au sens de l’article R121.1 du Code de l’Urbanisme.

Les communes de Fontrabiouse, Puyvalador, Réal et Matemale sont concernées par l’AZI de l’ (extrait ci-dessous) tandis que la commune de La Llagonne est concernée par l’AZI de la Têt (extrait ci- dessous).

L’AZI du bassin versant de l’Aude (extrait)

L’AZI du bassin versant de la Têt (extrait)

Légende :

C’est en amont du lac des Bouillouses en Capcir, dont le barrage constitue la pièce maitresse du complexe hydroélectrique de la vallée et participe à l’irrigation de la plaine du Roussillon, que la Têt prend naissance. Evoluant tout d’abord au sein d’un paysage glaciaire hérité (petit cirque glaciaire) actuellement jalonné par une série de cuvettes lacustres, les ruissellements se concentrent au milieu des reliefs vigoureux du Carlitt et aboutissent à la formation de la rivière de la Têt.

Sur son parcours jusqu’au lac des Bouillouses, la Têt collecte deux affluents de rive gauche : les ruisseaux de Puig Péric et de la Llose et un affluent de rive droite, le ruisseau de la Grave. Sur ce tronçon, la vallée présente un fond plat au sein duquel méandrent de nombreux petits chenaux faiblement encaissés, ce qui lui confère un caractère marécageux. Après avoir adopté un tracé plutôt rectiligne, la Têt bifurque dès l’aval du barrage en conservant toutefois ses caractéristiques de rivière montagnarde. Plusieurs niveaux d’érosions glaciaires (ruptures de pentes « régularisées » par des dépôts morainiques à fluvio-glaciaires) ponctuent son cours en amoindrissant sa déclivité au niveau du Pla des Avellans, du Pla de la Borde et enfin du Pla de Barrès.

Le cours encaissé de la Têt en amont du lac des Bouillouses ne permet pas une extension notable des différents lits. C’est uniquement après le barrage et principalement au niveau des surfaces d’érosion précédemment citées que les débordements peuvent s’exprimer et occuper, lors d’évènements majeurs, la quasi-totalité de l’espace disponible (divagations latérales, bras de décharge, etc…). Dans ce secteur montagneux, les enjeux sont minimes, excepté pour les emplacements du camping du Pla de Barrès les plus proches de la rivière en rive gauche. Sur l’aval, certaines crues peuvent être en partie amorties par le petit barrage de la Salita.

A partir de Mont Louis, aux clairières et espaces ouverts du Pla de Barrès succède une vallée plus profondément encaissée que dominent des versants abrupts. Le village, situé sur un promontoire granitique (sur lequel est bâtie une citadelle de type Vauban contenant le territoire communal) n’est pas exposé aux crues inondantes. Seules les infrastructures au niveau des berges de la Têt peuvent être touchées à l’exemple de la crue de 1719 qui emporta une partie du chemin de Villefranche (pont sur l’actuelle N116). Dans cette zone, les eaux du Rialet et de quelques ravines liées à du ruissellement rejoignent celles de la Têt en rive gauche organismes auxquels se rajoutent le rec de Moll, et le rec de Brulla en rive droite.

A l’aval immédiat de Mont-Louis, la vallée se heurte aux contreforts du massif des Cambres d’Aze dont le socle granitique l’oblige à se couder quasiment à angle droit sur une direction E-NE. C’est à cet endroit que confluent avec la Têt les eaux du Jardo en amont duquel se trouve l’agglomération de .

Inondation – Par une crue à débordement lent de cours d’eau

La rivière sort de son lit mineur lentement et peut inonder la plaine pendant une période relativement longue. La rivière occupe son lit moyen et éventuellement son lit majeur. De nombreux cours d’eau parcourent le département et peuvent être à l’origine de débordements plus ou moins importants.

Fontrabiouse La commune de Matemale est concernée par ce risque notamment sur Espousouille. Selon l’AZI de l’Aude, la commune est concernée notamment par une terrasse alluviale dans la vallée du Galbe, des talus nets, des ouvrages d’art, des bras de décharge, etc. La Llagonne La commune de La Llagonne n’est à priori pas concernée par ce risque. Selon l’AZI de la Têt, la commune est concernée notamment des zones inondables et des zones inondables de façon exceptionnelle en aval du barrage des Bouillouses (secteur non bâti) : lieux-dits La Prada, Pla dels Avellans, etc. On note aussi la présence d’un plan d’eau au-dessus du barrage de la Salita. Matemale La commune de Matemale est concernée par ce risque notamment au niveau du village. Selon l’AZI de l’Aude, la commune est concernée notamment par un seuil, des ouvrages d’art, des remblais d’infrastructures, des bras de décharge, un lit recalibré, un cône de déjection actif, etc.

Un cône de déjection est une structure géomorphologique résultant de l’accumulation des sédiments déposés par le torrent du fait de la réduction de pente au débouché dans la vallée. Sa forme en plan est approximativement celle d’un secteur de cercle, celle-ci résultant d’un apport de sédiments concentré en un point (le débouché du chenal torrentiel). Son extension est le résultat des divagations du torrent au cours des derniers millénaires (typiquement depuis la fin de la dernière glaciation).

Par ailleurs, bien que le barrage de Matemale limite les crues de l’Aude à un débit maximum estimé à 30 m3/s, il faudra tenir compte, dans la traversée du village, que de nombreux ouvrages présentent une section inférieure à 10 m². Des habitations récentes mais aussi certaines anciennes sont menacées par des débordements de l’Aude dont le lit mineur a une section très faible de l’ordre de quelques mètres carrés. Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par ce risque notamment au niveau de Rieutort. Selon l’AZI de l’Aude, la commune est concernée notamment par des ouvrages d’art, une terrasse alluviale dans la vallée du Galbe, des bras de décharge, un point de débordement, une ancienne carrière, une station d’épuration en zone inondable, des remblais, etc. Réal La commune de Réal n’est à priori pas concernée par ce risque. Selon l’AZI de l’Aude, la commune est concernée notamment par plusieurs ouvrages d’art, des remblais d’infrastructures, des talus nets et un cône de déjection actif.

Un cône de déjection est une structure géomorphologique résultant de l’accumulation des sédiments déposés par le torrent du fait de la réduction de pente au débouché dans la vallée. Sa forme en plan est approximativement celle d’un secteur de cercle, celle-ci résultant d’un apport de sédiments concentré en un point (le débouché du chenal torrentiel). Son extension est le résultat des divagations du torrent au cours des derniers millénaires (typiquement depuis la fin de la dernière glaciation).

Inondation – Par remontées de nappes

Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que la nappe affleure et qu’une inondation spontanée se produise. Ce phénomène concerne particulièrement les terrains bas ou mal drainés et peut perdurer.

Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par ce risque comme on peut le voir sur la carte ci- dessous. Les secteurs à enjeux sont Espousouille (zone bâtie), la vallée du Galbe en amont d’Espousouille, l’extrême Est de la commune avec un bâtiment agricole (zone bâtie), la zone humide au niveau du ruisseau El Torrent en dessous de l’élevage situé au Nord du village.

La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par ce risque comme on peut le voir sur la carte ci-dessous. Les secteurs à enjeux sont le camping, les lieux-dits la Prada et Els Fangots.

Matemale La commune de Matemale est concernée par ce risque comme on peut le voir sur la carte ci-dessous. Les secteurs à enjeux sont les abords du lac de Matemale (dont zones bâties), certains secteurs du village (zones bâties), l’aval du barrage, les abords de l’Aude, etc.

Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par ce risque comme on peut le voir sur la carte ci-dessous. Les secteurs à enjeux sont les abords de l’Aude, du Rec del Cirerol et du lac de Puyvalador (zones non bâties).

Réal La commune de Réal est concernée par ce risque comme on peut le voir sur la carte ci-dessous. Les secteurs à enjeux sont les abords du lac de Puyvalador et le village de Réal (zone bâtie).

Inondation – Par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d’eau Lorsque des précipitations intenses tombent sur tout un bassin versant, les eaux ruissellent et se concentrent rapidement dans le cours d'eau, d'où des crues brutales et violentes dans les torrents et les rivières torrentielles.

Le lit du cours d'eau est en général rapidement colmaté par le dépôt de sédiments et des bois morts peuvent former des barrages, appelés embâcles. Lorsqu'ils viennent à céder, ils libèrent une énorme vague, qui peut être mortelle. Les orages cévenols Un épisode « cévenol » se dit d'une situation météorologique durant laquelle soufflent des vents de Sud chargés d'humidité en provenance de Méditerranée vers les versants sud du Massif Central (Cévennes), des Alpes ou des Pyrénées. En arrivant sur le continent, l'air chaud rencontre de l'air froid, condition idéale pour que se forment des orages. De plus, en présence de reliefs, l'air chaud est forcé de s'élever en se refroidissant, ce qui aggrave considérablement le phénomène orageux. De fortes quantités d'eau se déversent alors.

Par abus de langage, le terme d'épisode « cévenol » est désormais utilisé pour désigner des épisodes à fortes pluies sur de petits bassins versants, ou sur des bassins versants à fort relief, situés entre la Catalogne et le Piedmont italien.

Les Pyrénées-Orientales ont connu des inondations torrentielles sur les reliefs : crue du Réart et des affluents de la Têt et Boulzane en 1992, du Verdouble en 1999 et 2005, sans oublier l’Aiguat de 1940 pour les bassins du Tech en haut Vallespir et celui du Cady en haut conflent.

Toutes les communes du département sont concernées par l’aléa inondation rapide. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par ce risque (source : DDRM). Matemale La commune de Matemale est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par ce risque (source : DDRM). Réal La commune de Réal est concernée par ce risque (source : DDRM).

Inondation – Par ruissellement pluvial L’imperméabilisation du sol par les aménagements (bâtiments, voiries, parkings …) et par les pratiques culturales limite l’infiltration des précipitations et accentue le ruissellement. Ceci occasionne souvent la saturation et le refoulement du réseau d’assainissement des eaux pluviales. Il en résulte des écoulements plus ou moins importants et souvent rapides dans les rues (13 octobre 1986 : toute la Salanque inondée par les eaux de ruissellement).

Une inondation par ruissellement pluvial est ainsi provoquée par les seules précipitations tombant sur l’agglomération, et (ou) sur des bassins périphériques naturels ou ruraux de faible taille, dont les ruissellements empruntent un réseau hydrographique naturel (ou artificiel) à débit non permanent, ou à débit permanent très faible, et sont ensuite évacués par le système d’assainissement de l’agglomération ou par la voirie. Il ne s’agit donc pas d’inondation due au débordement d’un cours d’eau permanent, traversant l’agglomération, et dans lequel se rejettent les réseaux pluviaux.

Ce type d’inondation se manifeste en cas d’épisode pluvieux intense. Il arrive que les bassins versants concernés n’aient jamais subi d’inondations connues, même modérées, et qu’ils soient subitement affectés par une inondation exceptionnelle.

Cette situation accroît la vulnérabilité des habitants exposés, qui n’ont pas conscience de l’existence d’un risque.

De nombreuses caractéristiques du bassin versant, morphologiques, topographiques, géologiques, pédologiques, hydrauliques peuvent influencer le développement et l’ampleur du ruissellement :

• sa superficie et la position des exutoires ; • la pente : les vitesses d’écoulement seront d’autant plus élevées que les pentes moyennes sur le bassin versant seront fortes ; • la nature, la dimension et la répartition des axes d’écoulement naturels (fossés, ...) et artificiels (réseau et ouvrages hydrauliques, configuration du réseau de voiries), courants et exceptionnels ; • les points bas, les dépressions topographiques qui peuvent constituer des zones de stockage (mares, ...), ouvrages souterrains ; • les lieux et mécanismes de débordement (influence des ouvrages et aménagements) ; • le couvert végétal des bassins est un élément important en zones rurales et périurbaines : bois et forêts, prairies, terres labourées, ... Un sol peu végétalisé favorisera le ruissellement des eaux et conduira à des temps de réponse beaucoup plus courts qu’un couvert forestier ou herbeux dense ; • L’imperméabilisation du sol : un sol goudronné produit immédiatement et en totalité le ruissellement de la pluie reçue ; • la nature du sol et son état sont déterminants : les sols secs et les sols saturés notamment, mais aussi le phénomène de battance (le sol devient compact et absorbe moins rapidement l’eau), favorisent l’apparition du ruissellement.

Par ailleurs l’érosion est un phénomène naturel, dû au vent, à la glace et particulièrement à l’eau. Elle peut faciliter ou provoquer des dégâts aux installations ou à la qualité de l’eau. A plus long terme, l'érosion a pour conséquence une perte durable de la fertilité et un déclin de la biodiversité des sols. Le phénomène des coulées boueuses à tendance à s’amplifier à cause de l’érosion. L’intensité et la fréquence des coulées de boues dépend de l’occupation (pratiques agricoles, artificialisation) et de la nature des sols, du relief et des précipitations. Les dommages dépendent notamment de l’urbanisation des zones exposées.

Le grand principe de la lutte à l’érosion des sols consiste à empêcher l’eau de devenir érosive. Trois approches sont possibles pour limiter le phénomène érosif. Mais le meilleur est et restera toujours la végétation. Il faut la préserver au maximum.

Les trois moyens de lutter contre l’érosion :

- Préserver la végétation (prairies, linéaire de haies…) ; - Empêcher l’eau d’atteindre sa vitesse d’érosion ; - Couvrir rapidement les sols mis à nu. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est potentiellement concernée par ce risque de par l’encaissement des secteurs bâtis et le relief communal. La Llagonne La commune de La Llagonne est potentiellement concernée par ce risque de par le relief communal et le dénivelé du village. Matemale La commune de Matemale est potentiellement concernée par ce risque de par l’encaissement et le dénivelé des secteurs bâtis ainsi que le relief communal. Puyvalador La commune de Puyvalador est potentiellement concernée par ce risque de par l’encaissement et le dénivelé des secteurs bâtis ainsi que le relief communal. Réal La commune de Réal est potentiellement concernée par ce risque de par l’encaissement et le dénivelé des secteurs bâtis ainsi que le relief communal.

Mouvement de terrain Les mouvements de terrain sont les manifestations du déplacement gravitaire de masses de terrain déstabilisées sous l'effet de sollicitations naturelles (fonte des neiges, pluviométrie anormalement forte, séisme, etc.) ou anthropiques (terrassement, vibration, déboisement, exploitation de matériaux ou de nappes aquifères, etc.).

Ils recouvrent des formes très diverses qui résultent de la multiplicité des mécanismes initiateurs (érosion, dissolution, déformation et rupture sous charge statique ou dynamique), eux-mêmes liés à la complexité des comportements géotechniques des matériaux sollicités et des conditions de gisement (structure géologique, géométrie des réseaux de fractures, caractéristiques des nappes aquifères, etc.).

Les volumes mis en jeu peuvent être compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour).

Selon la vitesse de déplacement, deux ensembles peuvent être distingués :

• Les mouvements lents, pour lesquels la déformation est progressive et peut être accompagnée de rupture mais en principe d'aucune accélération brutale : ▪ les affaissements consécutifs à l'évolution de cavités souterraines naturelles ou artificielles (carrières ou mines) sans mise à jour de vide en surface, évolution amortie par le comportement souple des terrains de couverture ; ▪ les tassements par consolidation de certains terrains compressibles (argiles, vases, tourbes) ; ▪ le fluage de matériaux plastiques sur faible pente ; ▪ les glissements, qui correspondent au déplacement en masse, le long d'une surface de rupture plane, courbe ou complexe, de sols cohérents (marnes et argiles) ; ▪ le retrait ou le gonflement de certains matériaux argileux en fonction de leur teneur en eau. • Les mouvements rapides qui peuvent être scindés en deux groupes, selon le mode de propagation des matériaux, en masse, ou à l'état remanié.

Le premier groupe comprend :

▪ les effondrements, qui résultent de la rupture brutale de voûtes de cavités souterraines naturelles ou artificielles, sans atténuation par les terrains de surface ; ▪ les chutes de pierres ou de blocs provenant de l'évolution mécanique de falaises ou d'escarpements rocheux très fracturés ; ▪ les éboulements ou écroulements de pans de falaises ou d'escarpements rocheux selon les plans de discontinuité préexistants ; ▪ certains glissements rocheux.

Le second groupe comprend :

▪ les laves torrentielles, qui résultent du transport de matériaux en coulées visqueuses ou fluides dans le lit de torrents de montagne ; ▪ les coulées boueuses, qui proviennent généralement de l'évolution du front des glissements. Leur mode de propagation est intermédiaire entre le déplacement en masse et le transport fluide ou visqueux.

Le contexte géologique du département conditionne la susceptibilité à l’apparition de mouvements de terrain.

En dehors des phénomènes de retrait-gonflement des sols argileux, dans les Pyrénées-Orientales, une grande partie des mouvements de terrain dits « gravitaires » est déclenchée suite à des précipitations exceptionnelles provoquant des inondations, les « aiguâts » dont le plus célèbre demeure celui d’octobre 1940. Le ruissellement de l’eau entraîne des ravinements des sols et leur charriage et son infiltration dans les terrains génère des pressions qui favorisent la chute des blocs instables ou le départ de zones de glissement notamment.

Le département est concerné par plusieurs types de mouvement de terrain.

Mouvement de terrain - Tassements et affaissements de sols compressibles hors aléa minier Certains sols compressibles peuvent se tasser sous l'effet de surcharges (constructions, remblais) ou en cas d'assèchement (drainage, pompage). Ce phénomène est à l'origine du tassement de sept mètres de la ville de Mexico et du basculement de la tour de Pise.

Les faciès susceptibles de provoquer de tels désordres sont :

- l’ensemble des terrains argileux dans des proportions variables : on vérifie alors l’admissibilité des déformations engendrées par les sollicitations (remblais, fondations …) ; - les formations littorales de remplissage lagunaires en particulier : vases, argiles littorales ou marines ; - les tourbes qui révèlent en général une compressibilité très élevée. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est potentiellement concernée par ce risque car elle accueille de nombreuses tourbières (cf partie sur les espaces naturels). La Llagonne La commune de La Llagonne est potentiellement concernée par ce risque car elle accueille de nombreuses tourbières (cf partie sur les espaces naturels). Matemale La commune de Matemale est potentiellement concernée par ce risque car elle accueille de nombreuses tourbières (cf partie sur les espaces naturels). Puyvalador La commune de Puyvalador n’est a priori pas concernée par ce risque. Réal La commune de Réal est potentiellement concernée par ce risque car elle accueille de nombreuses tourbières (cf partie sur les espaces naturels).

Mouvement de terrain – Retrait/gonflement des argiles Les variations de la quantité d'eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (période sèche) et peuvent avoir des conséquences importantes sur les bâtiments à fondations superficielles notamment (dont maisons individuelles).

L’ensemble des sols argileux ou marneux sont susceptibles vis-à-vis de ce phénomène, dans des proportions variables. Les principaux critères déterminant la susceptibilité des terrains sont :

- la proportion d’argiles contenue dans le sol ; - la minéralogie des argiles (seuls certains minéraux – de la famille des smectites – réagissent fortement aux variations de teneur en eau du sol) ; - le comportement géotechnique des terrains et notamment vis-à-vis des variations de teneur en eau.

Les formations affectées principalement sont les dépôts d’âge tertiaire : argiles associées aux formations tertiaires et quaternaires (plaine du Roussillon). Géographiquement des sinistres liés au retrait gonflement des sols argileux (désordres aux structures bâties suite à des épisodes de sécheresse intense) sont répertoriés majoritairement sur ces deux ensembles. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par un aléa moyen de retrait/gonflement des argiles sur le secteur d’Espousouille (secteur bâti) et au niveau du bâtiment agricole à l’Est (secteur bâti).

La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par un aléa moyen de retrait/gonflement des argiles notamment sur les secteurs non bâtis du Pla de Llosent, de Mollera Cremada, de la Prada, de la Salita, etc.

Matemale La commune de Matemale est concernée par un aléa moyen de retrait/gonflement des argiles notamment sur les secteurs bâtis au Sud-Ouest et Sud-Est du village de Matemale, au niveau de la déchetterie, de la piscine, du hameau du Lac, etc.

Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par un aléa moyen de retrait/gonflement des argiles notamment sur le secteur non bâti le long de la RD 32.

Réal La commune de Réal est concernée par un aléa moyen de retrait/gonflement des argiles notamment sur les secteurs bâtis du village de Réal (partie Sud-Est) et d’Odelló (partie Nord-Ouest).

Mouvement de terrain – Eboulement, chutes de pierres et de blocs L'évolution des falaises et des versants rocheux engendre des chutes de pierres (volume inférieur à 1 dm3), des chutes de blocs (volume supérieur à 1dm3) ou des écroulements en masse (volume pouvant atteindre plusieurs millions de m3). Les blocs isolés rebondissent ou roulent sur le versant, tandis que dans le cas des écroulements en masse, les matériaux " s'écoulent " à grande vitesse sur une très grande distance (cas de l'écroulement historique du Mont Granier en Savoie en 1248 qui a parcouru une distance horizontale de 7 km).

Outre le caractère rocheux dominant des faciès concernés, la susceptibilité aux chutes de blocs est liée à l’état de fracturation du massif rocheux, et au contexte morphologique. Les déclencheurs des chutes de blocs sont principalement les phénomènes climatiques (précipitations, gel-dégel) mais également dans les Pyrénées-Orientales les secousses sismiques.

Les chutes de blocs sont favorisées par les morphologies de falaises associées principalement aux formations carbonatées massives et par les réseaux de discontinuités du massif rocheux. Les terrassements constituent un facteur aggravant au déclenchement de ces phénomènes dans ces formations "naturellement" sensibles à ce phénomène. On recense à ce jour 1612 zones d’éboulis dans le département (actifs ou non) et 118 évènements isolés clairement identifiés.

Les chutes de blocs sont essentiellement représentées sur les zones montagneuses du département. Elles affectent les matériaux dits « compétents » et en particulier les massifs paléozoïques et les plutons granitiques de la zone axiale pyrénéenne.

Dans le détail, les massifs paléozoïques du Canigou, de Carança et du Puigmal répertorient plus de la moitié des évènements (zone d’éboulis et évènements ponctuels). Si on exclue les zones d’éboulis (actifs ou anciens), les évènements se concentrent sur la vallée de la Têt et le Haut-Conflent (26 évènements), le Haut Vallespir et la haute vallée du Tech (8 cas) et les massifs paléozoïques des Albères et du Roc-de- (10 cas). Dans une moindre mesure, les Fenouillèdes et les Corbières sont concernées par des évènements récurrents.

Les communes les plus touchées en terme évènementiel sont : Amélie-les-Bains, , Fontpédrouse, et Thuès-entre-Valls notamment. La prise en compte des zones d’éboulis situés dans les versant montagneux module cette analyse et les communes suivantes apparaissent alors comme sensibles : Prats-de-Mollo-la-Preste, Porta notamment comptent plus d’une centaine de zone éboulées.

Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). On dénombre 19 chutes de blocs/éboulements comme on peut le voir ci-dessous. Elle compte de plus des mouvements de terrain non localisés.

La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). On dénombre 1 chute de blocs/éboulement comme on peut le voir ci-dessous.

Matemale La commune de Matemale est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). On dénombre 2 chutes de blocs/éboulements comme on peut le voir ci-dessous.

Réal La commune de Réal est concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). On dénombre 2 chutes de blocs/éboulements comme on peut le voir ci-dessous.

Mouvement de terrain – Glissement de terrain Ils se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terrain, qui se déplacent le long d'une pente.

Les glissements de terrain peuvent présenter des dynamiques variables :

- lente : fluage de matériaux sur faible pente (aussi dénommée solifluxion selon l’épaisseur de terrains mobilisés) ; - mixte : les glissements, qui correspondent au déplacement en masse, le long d'une surface de rupture plane, courbe ou complexe, de sols cohérents (marnes et argiles) avec des précurseurs indiquent l’évolution des déformations jusqu’à une rupture qui peut être brutale ; - rapide : tels que certains glissements rocheux (suivant une surface de rupture plane par exemple dans les schistes).

D’après les données répertoriées dans la base de données nationale des mouvements de terrain et de l’inventaire en cours des mouvements de terrain, on recense actuellement : 160 cas de glissements de terrain dans les Pyrénées-Orientales, répartis sur 55 communes.

Les glissements sont d’ampleur très variable, de quelques m2 le long des talus routiers par exemple à plusieurs millions de m3. En Vallespir, la cicatrice du glissement de la Baillanouse, survenu pendant l’aiguât de 1940, est aujourd'hui encore visible : entre 5 et 12 millions de m³ estimés de roches gorgées d'eau glissèrent dans le lit du Tech, formant un barrage et provoquant des dégâts importants en aval.

Les zones les plus affectées sont les secteurs de la zone de piémont, vallée du Tech et de la Têt ainsi que les reliefs de la Cerdagne :

- formations du Pliocène (argiles et marnes) notamment en Conflent : mais aussi à ou au Soler le long des falaises interceptant le Pliocène en bord de Têt par exemple; - schistes et micaschistes du Primaire présents sur la partie occidentale du département et notamment le Haut-Vallespir : Prats de Mollo, Arles sur Tech amis aussi Monferrer, ou Valcebollère et Porte-Puymorens ; et de manière plus ponctuelle les formations superficielles associés aux dépôts glaciaires ou alluvionnaires.

De manière générale, des glissements superficiels affectent la plupart des formations meubles, argileuses ou marneuses, lors d’épisodes pluvieux intenses particulièrement connus dans le département (« aiguâts »).

Dans les formations schisteuses, les glissements de terrain se produisent à la faveur d’une schistosité en pendage aval défavorable et/ou suite à la saturation de la tranche altérée souvent argileuse de caractéristiques géotechniques très médiocres.

Dans les formations plio-quaternaires, les glissements de terrain sont favorisés par l'hétérogénéité des faciès (marnes ; argiles et localement alternances sablo-gréseuses) créant des surfaces de ruptures préférentielles. Le fluage des terrains pliocène est particulièrement notable en Conflent où les versants sont fortement impactés. Fontrabiouse La commune de La Llagonne est potentiellement concernée par ce risque d’autant plus qu’elle compte des mouvements de terrain non localisés (sources : prim.net et DDRM). La Llagonne La commune de La Llagonne est potentiellement concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). Matemale La commune de Matemale est concernée par ce risque comme on peut le voir sur la carte ci-dessous. On dénombre 13 glissement de terrain sur la commune. Ils sont localisés au Nord du village et au niveau du village comme on peut le voir ci-dessous.

Puyvalador La commune de Puyvalador est potentiellement concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM). Réal La commune de Réal est potentiellement concernée par ce risque (sources : prim.net et DDRM).

Mouvement de terrain – Affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) L'évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de gypse ou de roche carbonatées) ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains : mines, carrières) peut entraîner l'effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface une dépression généralement de forme circulaire.

On distingue deux types de mouvements associés à la présence de cavités souterraines :

- effondrements brutaux : fontis lorsque localisé se manifestant sous la forme d’un entonnoir ou d’un cratère ou généralisé sur des grandes surfaces ; - les affaissements : déformation souple sans rupture et progressive de la surface du sol, se traduisant par une dépression topographique en forme de cuvette.

Un recensement (non exhaustif) des cavités souterraines (hors mines) du département des Pyrénées- Orientales a été réalisé en 2009. On répertorie au moins :

- 615 cavités naturelles liées à la présence de terrains karstiques ; - 85 cavités d’origine anthropique (anciennes carrières souterraines abandonnées ou ouvrages civils).

La répartition du nombre de données par commune montre que 98 communes des Pyrénées- Orientales (soit 43%) sont concernées par la présence de cavités souterraine sur leur territoire.

Les formations géologiques concernées, hors des nombreux ouvrages civils répertoriés (ancien tunnel ou aqueduc), sont :

- pour carrières souterraines principalement ayant exploité le gypse ou la barytine : respectivement les terrains du Trias (argiles bariolées à gypse du Keuper) et les formations cambriennes de la zone nord-pyrénéenne (schistes, quartzites, dolomies) ; - pour les quelques anciens sites rattachés au patrimoine minier (puits, galeries…) dans les formations primaires ; - pour les cavités naturelles dans les faciès carbonatés à potentiel karstique présents en particulier des secteurs des Fenouillèdes et des Corbières (karst secondaire) et du Conflent (karst primaire).

L’apparition de désordres en surface est essentiellement liée à la nature du recouvrement des cavités existantes et à la stabilité interne des cavités. Cependant il s’avère délicat de tirer des enseignements directs du recensement des cavités pour l’évaluation des aléas en raison de la méconnaissance de l’état actuel de la plupart des sites.

Le comportement de ces cavités dans le temps est lié en particulier à leur dimension, aux conditions hydrogéologiques y régnant et à la nature des terrains encaissants et de recouvrement. A ce titre, les principaux désordres sont naturellement constatés au sein des recouvrements réputés de comportement géotechnique médiocre tels que par exemple les argiles bariolées du Trias encaissant des carrières de gypse.

Les manifestations d’affaissement dans les formations karstiques sont décrites comme des dolines, les effondrements comme des avens (ou barrencs). On en dénombre au moins 250 dans le département. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par le risque d’affaissements et d’effondrements liés aux cavités souterraines comme on peut le voir sur la carte ci-dessous.

On dénombre 9 effondrement sur cette commune. Elle compte de plus des mouvements de terrain non localisés. Par ailleurs, on compte 14 cavités souterraines naturelles sur la commune :

- Aven de Fontrabiouse - Aven du Mondial - Aven de Galbe - Aven de la Chèvre - Aven de la Crête - Grotte de Fontrabiouse - Résurgence de Fontrabiouse - Perte des Bassettes - Doline des Serrats Verds - Trou qui Aspire - Aven du Fifidus Actif - Exsurgence des Bassettes - Gouffre du Coll de Terres - Perte (sans nom)

8 ce sont déjà effondrées précédemment. La Résurgence de Fontrabiouse se trouve au niveau du village, au Sud. De plus, la commune compte des cavités souterraines non répertoriées.

La Llagonne La commune de La Llagonne n’est a priori pas concernée par ce risque. Matemale La commune de Matemale n’est a priori pas concernée par ce risque. Puyvalador La commune de Puyvalador n’est a priori pas concernée par ce risque. Réal La commune de Réal est potentiellement concernée par le risque d’affaissements et d’effondrements liés aux cavités souterraines car elle possède une cavité souterraine naturelle nommée résurgence de Réal. Elle est située à l’Est du village de Réal comme on peut le voir sur la carte ci-dessous.

Mouvement de terrain - Coulées boueuses et torrentielles Elles sont caractérisées par un transport de matériaux sous forme plus ou moins fluide. On distingue :

- les laves torrentielles, qui résultent du transport de matériaux en coulées visqueuses ou fluides dans le lit de torrents de montagne ; - les coulées boueuses, qui proviennent généralement de l’évolution du front des glissements. Leur mode de propagation est intermédiaire entre le déplacement en masse et le transport fluide ou visqueux. Les coulées de boue constituent le type de glissement de terrain le plus liquide. Associées aux pluies torrentielles, elles peuvent atteindre une vitesse de 90km/h et constituent à ce titre un danger réel pour les personnes.

On recense historiquement une vingtaine de cas de ravinement / coulées de boue au sens strict dans le département et plus de 600 cas de crues torrentielles occasionnant charriage de matériaux (www.rtm-onf.ifn.fr) et ce pour une large période : 1er évènement majeur noté en l’an 879 engendrant la destruction du premier site de Vernet-les-Bains, implanté en contre bas du bourg actuel et le plus récent suite aux pluies de mars 2011 sur la commune de Vira qui a emporté plus de 800 m3 de matériaux et engendré des dépôts locaux de 1,3 m d’épaisseur sur une piste forestière. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est potentiellement concernée par ce risque de par sa localisation dans le massif pyrénéen (relief et fonte des neiges) et la fréquence d’épisodes de pluies importantes (cf paragraphe sur les arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle). La Llagonne La commune de La Llagonne est potentiellement concernée par ce risque de par sa localisation dans le massif pyrénéen (relief et fonte des neiges) et la fréquence d’épisodes de pluies importantes (cf paragraphe sur les arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle). Matemale La commune de Matemale est potentiellement concernée par ce risque de par sa localisation dans le massif pyrénéen (relief et fonte des neiges) et la fréquence d’épisodes de pluies importantes (cf paragraphe sur les arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle). Puyvalador La commune de Puyvalador est potentiellement concernée par ce risque de par sa localisation dans le massif pyrénéen (relief et fonte des neiges) et la fréquence d’épisodes de pluies importantes (cf paragraphe sur les arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle). Réal La commune de Réal est potentiellement concernée par ce risque de par sa localisation dans le massif pyrénéen (relief et fonte des neiges) et la fréquence d’épisodes de pluies importantes (cf paragraphe sur les arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle).

Séismes La France dispose depuis le 24 octobre 2010 d’une nouvelle réglementation parasismique, entérinée par la parution au Journal Officiel de deux décrets sur le nouveau zonage sismique national et d’un arrêté fixant les règles de construction parasismique à utiliser pour les bâtiments de la catégorie dite « à risque normal » sur le territoire national.

Ces textes permettent l’application de nouvelles règles de construction parasismique telles que les règles Eurocode 8. Ces nouveaux textes réglementaires sont applicables de manière obligatoire à compter du 1er mai 2011.

Ce nouveau zonage apporte quelques changements notoires par rapport à l’ancien en vigueur depuis 1991 :

- nouvelle dénomination des zones de sismicité et des classes de bâtiment ; - zonage sismique communal et non plus cantonal ; - modification de l’étendue des différentes zones et de la réglementation associée ; - modification des paramètres du spectre de réponse du sol …

Les Pyrénées-Orientales, sont intégralement concernés par la prise en compte du risque sismique et sont à ce titre soumis à la réglementation parasismique.

Les conséquences de cette prise en compte du risque sismique porte sur les constructions nouvelles et sur les modifications de l’existant pour l’ensemble des bâtiments pour l’ensemble des communes du département.

Un séisme est une vibration du sol transmise aux bâtiments, causée par une fracture brutale des roches en profondeur le long d’une faille se prolongeant parfois jusqu’en surface.

Les séismes sont, avec le volcanisme, l'une des manifestations de la tectonique des plaques. L'activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d'une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l'énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le retard du mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille.

Un séisme peut se traduire à la surface terrestre par la dégradation ou la ruine des bâtiments, des décalages de la surface du sol de part et d'autre des failles, mais peut également provoquer des phénomènes induits tels que des glissements de terrain, des chutes de blocs, une liquéfaction des sols meubles imbibés d’eau, des avalanches, etc.

Plusieurs échelles d’intensité de séisme existent dont :

- échelle MSK’1964: utilisée pour les séismes anciens qualifiés d’historiques tels que recensés dans SisFrance (tableau ci-dessous) ; - échelle EMS’98 : qui est une actualisation de l'échelle MSK plus adaptée aux constructions actuelles (notamment les constructions parasismiques).

L’activité sismique de la région s’illustre au travers des principaux séismes recensés :

- un des plus forts séismes ayant affecté le territoire métropolitain a été ressenti dans les Pyrénées-Orientales (séisme historique de 1428 d’intensité IX à la frontière espagnole) ;

- récemment, séisme de Saint-Paul le Fenouillet en 1996, secousse d’intensité épicentrale VI, la plus importante survenue dans les P.O. depuis le début du 20ème siècle (magnitude 5,2 à 5,6) avec une estimation du coût des dommages de l’ordre de 15 M€ ;

- quelques secousses supplémentaires rappellent une sismicité bien réelle (1887, 1909, 1920, 1922, 1950, 1970)

Depuis 1980, ce sont plus de 700 séismes de magnitude faible (inférieure à 3 pour plus de 90% des enregistrements) qui sont enregistrés dans les Pyrénées Orientales ou en proximité immédiate. Durant cette période, sur environ 90 séismes de magnitude supérieure à 4 enregistrés en France, 5 sont situés dans le département. La magnitude maximale mesurée dans le département est de 5,6 lors du séisme de Saint-Paul de Fenouillet en février 1996, occasionnant des dommages aux constructions.

Ci-dessous, la liste des séismes ayant engendré des intensités locales dans les Pyrénées-Orientales de niveau V-VI et plus.

La cartographie de l’aléa sismique de la France révisée en 2005, place les Pyrénées-Orientales en zone d’aléa « modéré – zone 3 » à « moyen – zone 4 ». La réglementation parasismique s’applique donc à l’ensemble des bâtiments de catégorie d’importance II (dont maisons individuelles), III (dont les établissements scolaires) et IV (dont les bâtimnets contribuant au maintien des communications).

Sur les bâtiments neufs (ouvrages à « risque normal ») :

Les règles applicables aux bâtiments neufs dépendent de la catégorie d’importance du bâtiment et de la zone de sismicité dans laquelle il se trouve.

Sur les bâtiments existants (ouvrages à « risque normal ») :

La réglementation n’impose pas de travaux sur les bâtiments existants. Si des travaux conséquents sont envisagés, un dimensionnement est nécessaire avec une minoration de l’action sismique à 60% de celle du neuf. Dans le même temps, les maîtres d’ouvrage volontaires sont incités à réduire la vulnérabilité de leurs bâtiments en choisissant le niveau de confortement qu’ils souhaitent atteindre. Enfin, le cas des extensions avec joint de fractionnement est traité comme les bâtiments neufs. Pour limiter la vulnérabilité, l’ajout ou le remplacement d’éléments non structuraux dans le bâtiment doit s’effectuer conformément aux prescriptions de l’Eurocode 8 partie 3.

Pour les ouvrages à « risque spécial » (les installations classées, les barrages et les équipements et installations)

Les ouvrages à risque spécial, c'est-à-dire ceux dont les effets en cas de séisme ne peuvent être circonscrits au voisinage immédiat desdits ouvrages, font l’objet d’un cadre réglementaire spécifique. Ces ouvrages regroupent quelques équipements et installations, les barrages, les installations classées pour la protection de l’environnement et les installations nucléaires de base. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par une zone de sismicité moyenne (niveau 4). Le risque de séismes est donc important et la commune est à ce titre soumis à la réglementation parasismique. La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par une zone de sismicité moyenne (niveau 4). Le risque de séismes est donc important et la commune est à ce titre soumis à la réglementation parasismique. Matemale La commune de Matemale est concernée par une zone de sismicité moyenne (niveau 4). Le risque de séismes est donc important et la commune est à ce titre soumis à la réglementation parasismique. Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par une zone de sismicité moyenne (niveau 4). Le risque de séismes est donc important et la commune est à ce titre soumis à la réglementation parasismique. Réal La commune de Réal est concernée par une zone de sismicité moyenne (niveau 4). Le risque de séismes est donc important et la commune est à ce titre soumis à la réglementation parasismique.

Avalanche Une avalanche correspond à un déplacement rapide d'une masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture du manteau neigeux. Cette masse varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, pour des vitesses comprises entre 10 km/h et 400 km/h, selon la nature de la neige et les conditions d'écoulement.

Les pentes favorables au départ des avalanches sont comprises entre 30 et 55°.

Une avalanche peut se produire spontanément ou être provoquée par un agent extérieur. Trois facteurs sont principalement en cause :

- La surcharge du manteau neigeux, d'origine naturelle (importantes chutes de neige, pluie, accumulation par le vent) ou accidentelle (passage d'un skieur ou d'un animal) ; - La température : après des chutes de neige et si une période de froid prolongée se présente, le manteau neigeux ne peut se stabiliser. Au contraire, lorsqu'il existe des alternances chaud- froid (la journée et la nuit), le manteau se consolide. En revanche, au printemps, la forte chaleur de mi-journée favorise le déclenchement d'avalanches, car la neige devient lourde et mouillée ; - Le vent engendre une instabilité du manteau neigeux par la création de plaques et corniches.

D’une manière générale trois domaines présentent une forte vulnérabilité humaine vis-à-vis des avalanches :

- les terrains de sports de montagne en stations ou non (domaines skiables et hors-piste) y compris randonnées à ski ou raquettes, alpinisme. En station, leur sécurité relève de la responsabilité mêlée de l'exploitant et du maire. Celui-ci peut éventuellement fermer des pistes menacées. - les habitations sont sous la responsabilité de la commune qui peut entreprendre des travaux de protection dans la mesure où ceux-ci ne sont pas hors de proportion avec ses ressources. Le maire a le pouvoir et le devoir de faire évacuer les zones menacées. - les voies de communication communales, départementales et nationales, sont respectivement sous la responsabilité de la commune, du département et de l'État.

S'agissant d'un phénomène naturel, les avalanches participent à l'évolution du milieu. Elles peuvent cependant endommager des zones d'exploitation forestière, ce qui peut avoir pour conséquences de favoriser les avalanches futures ou les glissements de terrain en période non hivernale. Lorsqu'il s'agit d'avalanches lourdes, les sols peuvent également être emportés sur des épaisseurs importantes.

Le Département est situé à l’est de la chaîne des Pyrénées. Le risque avalanche concerne les massifs Capcir-Puymorens et Cerdagne-Canigou (zonage Météo France).

L’observation des avalanches qui combine : La carte de localisation des phénomènes d’avalanche (CLPA) et L’enquête permanente sur les avalanches (EPA).

Les cartes de localisation des phénomènes avalancheux (CLPA) ont été créées en 1971 suite à la catastrophe de Val-d’Isère. La CLPA est un inventaire des zones où des avalanches se sont produites dans le passé. Elle représente sur des cartes au 1/25.000 les limites extrêmes atteintes par les avalanches dans une zone d’étude. Elle recense actuellement plus de 15.000 emprises sur 750.000 ha cartographiés répartis sur 300 communes.

La CLPA est un document informatif et non une cartographie réglementaire, ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'être indispensable à la bonne gestion d'une route ou d'un domaine skiable, et à l'établissement de tout projet d'aménagement. La CLPA est déposée en mairie et mise à la disposition du public.

L’enquête permanente des avalanches recense tous les évènements qui se sont produits sur un site (date, type d’avalanche, nature des dégâts, …). Elle a été mise en place à la fin du 19ème siècle. Environ 4.200 sites sont suivis dans les Alpes et les Pyrénées et plus de 75.000 évènements sont recensés sur 540 communes. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par le risque avalanche toutefois il ne concerne pas directement des habitations. La Llagonne La commune de La Llagonne n’est a priori pas concernée par ce risque. Matemale La commune de Matemale n’est a priori pas concernée par ce risque. Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par le risque avalanche toutefois il ne concerne pas directement des habitations. Réal La commune de Réal n’est a priori pas concernée par ce risque.

Tempête Une tempête correspond à l'évolution d'une perturbation atmosphérique, ou dépression, le long de laquelle s'affrontent deux masses d'air aux caractéristiques distinctes (température, teneur en eau).

De cette confrontation naissent notamment des vents pouvant être très violents. On appelle tempête une dépression atmosphérique qui génère un vent moyen supérieur à 90 km/h/h (soit 48 nœuds, degré 10 de l’échelle de Beaufort).

Les tornades sont considérées comme un type particulier de manifestation des tempêtes, singularisé notamment par une durée de vie limitée et par une aire géographique touchée minime par rapport aux tempêtes classiques. Ces phénomènes localisés peuvent toutefois avoir des effets dévastateurs, compte tenu en particulier de la force des vents induits (vitesse maximale de l'ordre de 450 km/h).

L'essentiel des tempêtes touchant la France se forme sur l'océan Atlantique, au cours des mois d'automne et d'hiver (on parle de « tempête d'hiver »), progressant à une vitesse moyenne de l'ordre de 50 km/h et pouvant concerner une largeur atteignant 2 000 km. Les tornades se produisent quant à elles le plus souvent au cours de la période estivale.

La tempête peut se traduire par :

- Des vents tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre autour du centre dépressionnaire. Ces vents sont d’autant plus violents que le gradient de pression entre la zone anticyclonique et la zone dépressionnaire est élevé.

- Des pluies potentiellement importantes pouvant entraîner des inondations plus ou moins rapides, des glissements de terrain et coulées boueuses.

D’une façon générale, du fait de la pluralité de leurs effets (vents, pluies, etc.) et des zones géographiques touchées souvent étendues, les conséquences des tempêtes sont fréquemment importantes, tant pour l'homme que pour ses activités ou pour son environnement.

Lors de la tempête Klaus de janvier 2009, les rafales de vent ont dépassé celles de 1999, atteignant ainsi des records dans les Pyrénées Orientales :

- Formiguères : 193 km/h - : 184 km/h (140 en 1999) - Saint-Paul de Fenouillet : 177/h

On note plus d’un millier d’interventions de pompiers pour des chutes d’arbres et des dégâts aux toitures (pas de victimes ni dégradations majeures). Les 2/3 de la population du département ont été privés d’électricité ; de nombreuses routes ont été coupées.

Toutes les communes peuvent être concernées par ce risque. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par ce risque comme le montre les différents arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle découlant de ce type de phénomènes météorologiques exceptionnels. La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par ce risque comme le montre les différents arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle découlant de ce type de phénomènes météorologiques exceptionnels. Matemale La commune de Matemale est concernée par ce risque comme le montre les différents arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle découlant de ce type de phénomènes météorologiques exceptionnels. Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par ce risque comme le montre les différents arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle découlant de ce type de phénomènes météorologiques exceptionnels. Réal La commune de Réal est concernée par ce risque comme le montre les différents arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle découlant de ce type de phénomènes météorologiques exceptionnels.

Les risques technologiques Rupture de barrage Un barrage est un ouvrage artificiel ou naturel (résultant de l'accumulation de matériaux à la suite de mouvements de terrain), établi le plus souvent en travers du lit d'un cours d'eau, retenant ou pouvant retenir de l'eau (de façon permanente ou non). Les barrages ont plusieurs fonctions qui peuvent s'associer : la régulation de cours d'eau (écrêteur de crue en période de crue, maintien d'un niveau minimum des eaux en période de sécheresse), l'irrigation des cultures, l'alimentation en eau des villes, la production d'énergie électrique, la retenue de rejets de mines ou de chantiers, le tourisme et les loisirs, la lutte contre les incendies…

On distingue deux principaux types de barrages selon leur principe de stabilité :

- le barrage poids, résistant à la poussée de l'eau par son seul poids. De profil triangulaire, il peut être en remblais (matériaux meubles ou semi-rigides) ou en béton ; - le barrage voûte dans lequel la plus grande partie de la poussée de l'eau est reportée sur les rives par des effets d'arc. De courbure convexe tournée vers l'amont, il est constitué exclusivement de béton. Un barrage béton est découpé en plusieurs tranches verticales, appelées plots.

Le décret 2007-1735 du 11 décembre 2007 codifié (art R214-112 du code de l’environnement) relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques a classifié les barrages de retenue et ouvrages assimilés, notamment les digues de canaux en 4 catégories en fonction de la hauteur de l’ouvrage et du volume d’eau retenue.

Actuellement les digues de canaux sont considérées par l’article R214-112 du code de l’environnement comme des ouvrages assimilés au barrage.

Classe A = Hauteur ≥ 20 m

Classe B = Hauteur ≥ 10 m et (Hauteur)² x √Volume ≥ 200

Classe C = Hauteur ≥ 5 m et (Hauteur)² x √Volume ≥ 20

Classe D = Hauteur ≥ 2 m

Le phénomène de rupture de barrage correspond à une destruction partielle ou totale d'un barrage. Les causes de rupture peuvent être diverses :

- techniques : défaut de fonctionnement des ouvrages (vannes, déversoirs, chenal) permettant l'évacuation des eaux, vices de conception, de construction ou de matériaux, vieillissement des installations ; - naturelles : séismes, crues exceptionnelles, glissements de terrain (soit de l'ouvrage lui-même, soit des terrains entourant la retenue et provoquant un déversement sur le barrage) ; - humaines : insuffisance des études préalables et du contrôle d'exécution, erreurs d'exploitation, de surveillance et d'entretien, malveillance.

Le phénomène de rupture de barrage dépend des caractéristiques propres du barrage. Ainsi, la rupture peut être :

- progressive mais rapide dans le cas des barrages en remblais, par érosion régressive, suite à une submersion de l'ouvrage ou à une fuite à travers celui-ci (phénomène de « renard ») ; - brutale dans le cas des barrages en béton, par renversement ou par glissement d'un ou plusieurs plots.

Une rupture de barrage entraîne la formation d'une onde de submersion se traduisant par une élévation brutale du niveau de l'eau à l'aval et dans la vallée.

D’une façon générale les conséquences sont de trois ordres : humaines, économiques et environnementales. L'onde de submersion ainsi que l'inondation et les matériaux transportés, issus du barrage et de l'érosion intense de la vallée, peuvent occasionner des dommages considérables.

Les risques de rupture des principaux barrages dans le département :

Le barrage de Puyvalador (cours supérieur de la rivière Aude, en aval de Matemale), en limite du département, concerne l’Aude au regard des ondes de submersion. Il n’est toutefois pas soumis à un PPI (plan particulier d’intervention) compte tenu de sa capacité de retenue inférieure à 15 millions de mètres cubes, mais il est pris en compte au titre des risques majeurs. En effet, situé à 9 kilomètres en aval du barrage de Matemale, il serait emporté par l'onde de submersion en cas de rupture brutale de ce dernier.

Les communes dans le périmètre des plans particuliers d’intervention sont concernées par les ondes de submersion en cas de rupture de barrages.

Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse n’est a priori pas concernée par ce risque. La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par le risque de rupture du barrage des Bouillouses (classe B) toutefois l’onde de submersion n’induit pas d’enjeux vis-à-vis des implantations humaines en dehors du parking et du camping situés en contrebas. Matemale La commune de Matemale est concernée par le risque de rupture du barrage de Matemale (classe A) ce qui induit des enjeux vis-à-vis des implantations humaines situées en contrebas (notamment village de Matemale). Puyvalador La commune de Puyvalador est concernée par le risque de rupture du barrage de Matemale (classe A) et du barrage de Puyvalador (classe C) ce qui induit des enjeux vis-à-vis des implantations humaines situées en bordure du lac (village de Puyvalador) et en contrebas notamment la carrière Areny et plusieurs communes du département de l’Aude. Réal La commune de Réal est concernée par le risque de rupture du barrage de Matemale (classe A) ce qui induit des enjeux vis-à-vis des implantations humaines situées en contrebas (notamment village de Réal).

Transport de marchandises dangereuses Le risque de transport de marchandises dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisation.

On peut observer trois types d'effets, qui peuvent être associés :

- une explosion peut être provoquée par un choc avec production d'étincelles (notamment pour les citernes de gaz inflammables), ou pour les canalisations de transport exposées aux agressions d’engins de travaux publics, par l'échauffement d'une cuve de produit volatil ou comprimé, par le mélange de plusieurs produits ou par l'allumage inopiné d'artifices ou de munitions. L'explosion peut avoir des effets à la fois thermiques et mécaniques (effet de surpression dû à l'onde de choc). Ces effets sont ressentis à proximité du sinistre et jusque dans un rayon de plusieurs centaines de mètres ; - un incendie peut être causé par l'échauffement anormal d'un organe du véhicule, un choc avec production d'étincelles, l'inflammation accidentelle d'une fuite (citerne ou canalisation de transport), une explosion au voisinage immédiat du véhicule, voire un sabotage. 60 % des accidents de TMD concernent des liquides inflammables. Un incendie de produits inflammables solides, liquides ou gazeux engendre des effets thermiques (brûlures), qui peuvent être aggravés par des problèmes d'asphyxie et d'intoxication, liés à l'émission de fumées toxiques ; - un dégagement de nuage toxique peut provenir d'une fuite de produit toxique (cuve, citerne, canalisation de transport) ou résulter d'une combustion (même d'un produit non toxique). En se propageant dans l'air, l'eau et/ou le sol, les matières dangereuses peuvent être toxiques par inhalation, par ingestion directe ou indirecte, par la consommation de produits contaminés, par contact. Selon la concentration des produits et la durée d'exposition, les symptômes varient d'une simple irritation de la peau ou d'une sensation de picotements de la gorge, à des atteintes graves (asphyxies, oedèmes pulmonaires). Ces effets peuvent être ressentis jusqu'à quelques kilomètres du lieu du sinistre.

Hormis dans les cas très rares où les quantités en jeu peuvent être importantes, tels que celui des canalisations de transport de fort diamètre et à haute pression, les conséquences d'un accident impliquant des marchandises dangereuses sont généralement limitées dans l'espace, du fait des faibles quantités transportées.

Compte tenu de la diversité des produits transportés et des destinations, un accident de TMD peut survenir pratiquement n’importe où dans le département. Ainsi toute la population du département peut potentiellement être exposés à un accident de transport de matières dangereuses.

Les transports de marchandises dangereuses sont signalés, à l’extérieur, par des panneaux rectangulaires oranges (avec le numéro de la matière chimique transportée) et des plaques-étiquettes losanges avec différentes couleurs et différents logos indiquant s’il s’agit de matières explosives, gazeuses, inflammables, toxiques, infectieuses, radioactives, corrosives, etc.

Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est faiblement concernée par le risque de transport de matières dangereuses de par sa localisation comme on peut le voir sur la carte ci-dessus. Toutefois, ce risque n’est pas totalement écarté. La Llagonne La commune de La Llagonne est faiblement concernée par le risque de transport de matières dangereuses de par sa localisation comme on peut le voir sur la carte ci-dessus. Toutefois, ce risque n’est pas totalement écarté. Matemale La commune de Matemale est faiblement concernée par le risque de transport de matières dangereuses de par sa localisation comme on peut le voir sur la carte ci-dessus. Toutefois, ce risque n’est pas totalement écarté. Puyvalador La commune de Puyvalador est faiblement concernée par le risque de transport de matières dangereuses de par sa localisation comme on peut le voir sur la carte ci-dessus. Toutefois, ce risque n’est pas totalement écarté. Réal La commune de Réal est faiblement concernée par le risque de transport de matières dangereuses de par sa localisation comme on peut le voir sur la carte ci-dessus. Toutefois, ce risque n’est pas totalement écarté.

Installations classées pour la protection de l'environnement Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation ou de déclaration en fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés :

- Déclaration : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire. - Enregistrement : conçu comme une autorisation simplifiée visant des secteurs pour lesquels les mesures techniques pour prévenir les inconvénients sont bien connues et standardisées. Ce régime a été introduit par l’ordonnance n°2009-663 du 11 juin 2009 et mis en œuvre par un ensemble de dispositions publiées au JO du 14 avril 2010. - Autorisation : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L’exploitant doit faire une demande d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement.

La nomenclature des installations classées est divisée en deux catégories de rubriques :

- l’emploi ou stockage de certaines substances (ex. toxiques, dangereux pour l’environnement…). - le type d’activité (ex. : agroalimentaire, bois, déchets …) ;

La législation des installations classées confère à l’Etat des pouvoirs :

- d’autorisation ou de refus d’autorisation de fonctionnement d’une installation ; - de réglementation (imposer le respect de certaines dispositions techniques, autoriser ou refuser le fonctionnement d’une installation) ; - de contrôle ; - de sanction.

Sous l’autorité du Préfet, ces opérations sont confiées à l’Inspection des Installations Classées qui sont des agents assermentés de l’Etat. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse ne compte pas d’installations classées pour la protection de l'environnement. La Llagonne La commune de La Llagonne ne compte pas d’installations classées pour la protection de l'environnement.

Matemale Numéro Nom Code Statut Priorité Régime Etat d'activité inspection établissement postal Seveso nationale CC CAPCIR Haut Non En 0066.06424 66210 Enregistrement Non Conflent - ISDI Seveso fonctionnement

CC CAPCIR HAUT Non En 0066.02510 66210 Autorisation Non CONFLENT - EPCI Seveso fonctionnement

Non En cessation 0066.01424 PIDOUX Julien 66210 Inconnu Non Seveso d'activité

CC Capcir Haut Déclaration Non En 0066.06134 Conflent - 66210 Non Contrôlée Seveso fonctionnement Déchetterie

La commune de Matemale compte 4 installations classées pour la protection de l'environnement. Il s’agit d’installations de stockage de déchets inertes en fonctionnement et soumis au régime d’enregistrement situées au lieu-dit Coume Canal (ISDI), d’une déchetterie intercommunale en fonctionnement et soumis à déclaration contrôlée qui relève de la compétence de l’UT66 au titre de la législation de installations classées située au lieu-dit Coume Canal, d’un dépôt de bois ou de matériaux combustibles analogues utilisant des produits de préservation du bois et de ses dérivés (travail du bois, broyage, concassage, criblage, etc.) en fonctionnement et soumis au régime d’autorisation situé au lieu-dit Coume Canal (établissement intercommunal - scierie) et d’une ancienne scierie en cessation d’activité au 1 rue de la scierie ayant utilisé des produits de préservation du bois et de ses dérivés. Ces installations ne sont pas Seveso. Puyvalador Numéro Nom Code Statut Priorité Régime Etat d'activité inspection établissement postal Seveso nationale CARRIERE ARENY Non En 0066.01477 SAS 66210 Autorisation Oui Seveso fonctionnement PUYVALADOR

La commune de Puyvalador compte 1 installation classée pour la protection de l'environnement. Il s’agit de la carrière Areny SAS située au lieu-dit Bas de la Devesa de Camaratx. Elle est en fonctionnement et est soumise au régime d’autorisation. Cette installation n’est pas Seveso mais c’est une priorité nationale. Réal La commune de Réal ne compte pas d’installations classées pour la protection de l'environnement.

Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle Fontrabiouse Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Inondations, coulées de boue et effets 22/01/1992 25/01/1992 15/07/1992 24/09/1992 exceptionnels dus aux précipitations Inondations et chocs mécaniques liés à 24/01/2009 27/01/2009 28/01/2009 29/01/2009 l'action des vagues

La commune de Fontrabiouse est assez régulièrement touchée par des phénomènes météorologiques exceptionnels de type tempête (vents violents, pluies torrentielles, etc.). Elle a notamment subi la tempête Klaus de janvier 2009. La Llagonne Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Inondations, coulées de boue et effets 22/01/1992 25/01/1992 15/07/1992 24/09/1992 exceptionnels dus aux précipitations Inondations et chocs mécaniques liés à 24/01/2009 27/01/2009 28/01/2009 29/01/2009 l'action des vagues

La commune de La Llagonne est assez régulièrement touchée par des phénomènes météorologiques exceptionnels de type tempête (vents violents, pluies torrentielles, etc.). Elle a notamment subi la tempête Klaus de janvier 2009. Matemale Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Inondations, coulées de boue et effets 22/01/1992 25/01/1992 15/07/1992 24/09/1992 exceptionnels dus aux précipitations Inondations et coulées de boue 30/06/2000 30/06/2000 06/03/2001 23/03/2001 Inondations et chocs mécaniques liés à 24/01/2009 27/01/2009 28/01/2009 29/01/2009 l'action des vagues

La commune de Matemale est assez régulièrement touchée par des phénomènes météorologiques exceptionnels de type tempête (vents violents, pluies torrentielles, etc.). Elle a notamment subi la tempête Klaus de janvier 2009.

Puyvalador Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Inondations, coulées de boue et effets 22/01/1992 25/01/1992 15/07/1992 24/09/1992 exceptionnels dus aux précipitations Inondations et chocs mécaniques liés à 24/01/2009 27/01/2009 28/01/2009 29/01/2009 l'action des vagues

La commune de Puyvalador est assez régulièrement touchée par des phénomènes météorologiques exceptionnels de type tempête (vents violents, pluies torrentielles, etc.). Elle a notamment subi la tempête Klaus de janvier 2009. Réal Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Inondations, coulées de boue et effets 22/01/1992 25/01/1992 15/07/1992 24/09/1992 exceptionnels dus aux précipitations Inondations et chocs mécaniques liés à 24/01/2009 27/01/2009 28/01/2009 29/01/2009 l'action des vagues

La commune de Réal est assez régulièrement touchée par des phénomènes météorologiques exceptionnels de type tempête (vents violents, pluies torrentielles, etc.). Elle a notamment subi la tempête Klaus de janvier 2009.