Les Risques Naturels
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Sources : www.georisques.gouv.fr, macommune.prim.net, www.pyrenees-orientales.gouv.fr (DDRM), www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr, observatoire-regional-risques-paca.fr, participation.institut-auddice.com Le risque majeur Le risque majeur est la possibilité d’un évènement d’origine naturelle ou anthropique, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société. L'existence d'un risque majeur est liée : - d'une part à la présence d'un événement, qui est la manifestation d'un phénomène naturel ou anthropique ; - d'autre part à l'existence d'enjeux, qui représentent l'ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non monétaire) pouvant être affectés par un phénomène. Les conséquences d'un risque majeur sur les enjeux se mesurent en termes de vulnérabilité. Un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par son énorme gravité. Les risques naturels Feu de Forêt On parle de feu de forêt lorsqu'un feu concerne une surface minimale d'un hectare d'un seul tenant et qu'une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite. On étend la notion de feu de forêt aux incendies concernant des formations subforestières de petite taille : le maquis, la garrigue, et les landes. Généralement, la période de l'année la plus propice aux feux de forêt est l'été, car aux effets conjugués de la sécheresse et d'une faible teneur en eau des sols, viennent s'ajouter les travaux en forêt. Pour se déclencher et se propager, le feu à besoin des trois conditions suivantes - une source de chaleur (flamme, étincelle) : très souvent l’homme est à l’origine des feux de forêt par imprudence (travaux agricoles et forestiers, mégots, barbecues, dépôts d’ordures), accident ou malveillance, - un apport d’oxygène : le vent qui active la combustion et favorise la dispersion d’éléments incandescent lors d’un incendie, - un combustible (végétation) : le risque de feu est plus lié à l’état de la forêt (sécheresse, disposition des différentes strates, état d’entretien, densité, relief, teneur en eau...) qu’à l’essence forestière elle-même (chênes, conifères...). Bien que les incendies de forêt soient beaucoup moins meurtriers que la plupart des catastrophes naturelles, ils n'en restent pas moins très coûteux en termes d'impact humain, économique, matériel et environnemental. Le mitage, qui correspond à une présence diffuse d'habitations en zones forestières, accroît la vulnérabilité des populations face à l'aléa feu de forêt. De même, la diminution des distances entre les zones d'habitat et les zones de forêts limite les zones tampon à de faibles périmètres, insuffisants pour stopper la propagation d'un feu. L'impact environnemental d'un feu est également considérable en termes de biodiversité (faune et flore habituelles des zones boisées). Aux conséquences immédiates, telles que les disparitions et les modifications de paysage, viennent s'ajouter des conséquences à plus long terme, notamment concernant la reconstitution des biotopes, la perte de qualité des sols et le risque important d'érosion, consécutif à l'augmentation du ruissellement sur un sol dénudé. Le plateau montagneux de la Cerdagne et du Capcir présent un relief de plateau et de montagne. Le Capcir est largement plus forestier (63 %) que la Cerdagne (25 %). La végétation forestière est surtout dominée par le pin à crochets (75 %) et le pin sylvestre (10%). La forêt y est en extension. Ce secteur est particulièrement sensible aux feux de forêts du fait d’un climat Méditerranéen avec un vent violent, la Tramontane, fortement présent sur le territoire. De plus, les anciennes terres agricoles délaissées sont peu à peu colonisées par la végétation (friches agricoles) et parallèlement la forêt est de moins en moins exploitée ce qui forme des massifs de plus en plus vastes et combustibles. Face au risque feu de forêt, la prévention consiste en une politique globale d'aménagement et d'entretien de l'espace rural et forestier (piste d’accès pompiers, pare-feux, points d’eau, débroussaillement organisé …), sur laquelle s’appuient des stratégies de surveillance et de lutte contre l’incendie. Fontrabiouse La commune de Fontrabiouse est concernée par un aléa élevé de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal. La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. La Llagonne La commune de La Llagonne est concernée par un aléa modéré de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal. La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. Matemale La commune de Matemale est concernée par un aléa élevé de feu de forêt comme on peut le voir ci- dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal. La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. Puyvalador La commune de Matemale est concernée par un aléa modéré de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal. La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. Réal La commune de Réal est concernée par un aléa élevé de feu de forêt comme on peut le voir ci-dessus. Le débroussaillement minimum de 50 m autour des constructions est obligatoire sur la totalité du territoire communal. La prise en compte du risque feux de forêt doit se faire à travers l'information des habitants sur les obligations légales de débroussaillement autour des bâtiments situés dans les espaces sensibles, ainsi que sur l'interdiction de construire dans ou à proximité de ces espaces pour éviter à la fois un phénomène de « mitage » (qui augmente les risques par déploiement des moyens de lutte) et les accidents dus à la chute des arbres. Inondation Une inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Le risque inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel d’écoulement ou apparaître (remontées de nappes phréatiques, submersion marine…), et l’homme qui s’installe dans la zone inondable pour y implanter toutes sortes de constructions, d’équipements et d’activités. On distingue trois types d’inondations : - la montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique ; - la formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes ; - le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations. Dans les Pyrénées-Orientales, les reliefs proches de la Méditerranée connaissent des épisodes pluviométriques de type abats d’eau d’une intensité telle qu’ils entraînent de très forts ruissellements de surface. Ces épisodes sont générateurs de crues dans les cours d’eau qui atteignent alors un débit de pointe élevé dans un bref laps de temps. Le risque important de feux de forêt que connaissent les régions méditerranéennes peut aggraver le risque torrentiel, qui sera d’autant plus marqué si la couverture végétale ne joue pas son rôle tampon, d’où l’importance du maintien et de l’entretien du boisement existant et du reboisement après incendie. Ces crues générées dans la plupart des cas par d’abondantes précipitations accompagnent des flux de sud-est se déplaçant rapidement et coïncident le plus souvent avec un régime de basse pression sévissant sur la Méditerranée. Les événements pluviométriques catastrophiques sont principalement à redouter pour la période du 15 septembre au 15 décembre, mais ne pouvant être exclus pendant l’été. Le département peut être concerné par plusieurs types d’inondations qui ne sont pas forcément indépendants : leur conjonction aggrave l’ampleur et la durée des submersions. Par ailleurs, le réseau secondaire des Pyrénées-Orientales se caractérise notamment par la présence de nombreux passages à gué franchissant des rivières et des ruisseaux.