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CHAPITRE B. PROJET DE LA COOPERATIVE

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- En période printanière et estivale en direct, B.1. PLACE DE L'IRRIGATION - En période hivernale pour le remplissage d’une retenue de substitution à Château- DANS LE BASSIN CLOUERE Larcher (ASA de la Clouère), • Sur des prélèvements en eau souterraine en période printanière et estivale par des forages L'activité agricole du bassin versant de la Clouère recourt pour partie à l'irrigation. d’irrigation. Les prélèvements en rivière concernent la masse d’eau superfcielle « FRGR0395, la Clouère et ses Le projet de la coopérative SCAGE Clouère s'inscrit dans cette organisation des pratiques qui permet affuents depuis sa source jusqu’à la confuence avec le Clain ». Ils sont gérés par l’indicateur de un gain qualitatif des productions agricoles et une valeur économique renforcée. L’encadrement de Château-Larcher à la station limnimétrique du Rozeau et par l’indicateur de la Douce à l’exutoire de cette pratique et notamment la voie de la substitution, concourt à une valorisation optimale de la la source de Fontjoise. ressource tout en concourant à l’atteinte des objectifs quantitatifs voir qualitatifs de la nécessaire gestion de l’eau dans le secteur. La caractérisation et l'appréciation de place de l'irrigation dans le Les prélèvements en eau souterraine sont réalisés dans la masse d’eau souterraine « FRGG063, bassin de la Clouère s'appuie sur les études suivantes : calcaires et marnes du Dogger du bassin versant du Clain ». Ils sont gérés par les indicateurs de la • Impact économique de l'irrigation sur les activités de productions de denrées agricoles, ADIV, Charpraie (la Ferrière-Airoux) et du Petit Chez Dauffard (Magné). 02/2010 : étude sur le périmètre du département de la Vienne reposant sur un ensemble de La synthèse des prélèvements agricoles estivaux sur le bassin de la Clouères est la suivante : données statistiques Agreste, de renseignements structurels de l'ADIV et de données techniques d'Arvalis, • Enquête économique auprès des adhérents de la SCAGE Clouère, RES'EAU Clain, 09/2015 : enquête collectant un ensemble de données chiffrées et de données qualitatives déclaratives des adhérents, Des éléments socio-économique de l'irrigation ont été fournis par la Chambre d'Agriculture de la Vienne, (communes du bassin : St-Martin-l'Ars, Usson-du-Poitou, St-Secondin, La-Ferrière-Airoux, Magné, St-Maurice-la-Clouère, Gençay, Marnay, Château-Larcher, Aslonnes), reposant sur les données du recensement (RGA 2010) et la méthode d'évaluation économique de l'étude précitée Impact économique de l'irrigation.

B.1.1. CARACTÉRISATION DE L'ACTIVITÉ AGRI- COLE IRRIGUEE

Le bassin compte 206 exploitations agricoles parmi lesquelles 71 pratiquent l'irrigation. Le bassin totalise 293 UTA dont 85% sous forme familiale. Les 71 exploitations irrigantes regroupent 39% de la main d’œuvre totale et plus de la moitié de la main d’œuvre salariée et saisonnière. En moyenne les exploitations irrigantes mobilisent 1,62 UTA contre 1,31 en système sec.

B.1.1.1. IRRIGATION AGRICOLE

Sur le bassin de la Clouère, l’irrigation agricole est basée sur : • Des prélèvements en rivière :

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Le bassin du Clain est caractérisé par un défcit de la ressource en eau en période d’étiage conduisant à des mises en assec de cours d’eau et intensifant la baisse de niveau des nappes les plus sollicités. Depuis 1994, le bassin du Clain est une zone de répartition des eaux (y compris souterraines) fxée par le décret n°94-354. Dans le bassin du Clain, depuis 1996, la Chambre d’Agriculture de la Vienne a menée plusieurs études (démarche de progrès) pour la connaissance de son fonctionnement hydrogéologique et pour la mise en place d’outils de gestion de la ressource. Dans ce cadre une gestion volumétrique des prélèvements en période d’étiage a été mise en place sur le bassin du Clain à partir de 1999.

Des objectifs quantitatifs sont défnis par le SDAGE Loire-Bretagne aux points nodaux. Il n’existe pas de point nodal sur le sous-bassin de la Clouère, la totalité du bassin du Clain étant représenté par le point nodal de la station hydrométrique de Poitiers. L’atteinte du débit seuil d’alerte (DSA) sur le Clain déclenche des mesures correctives et celle du débit de crise (DCR10) interdit les prélèvements en rivière ou réduits les prélèvements en nappe. Sur le sous-bassin de la Clouère les prélèvements en rivière sont gérés par l’indicateur de Château-Larcher (le Rozeau) et les prélèvements en nappe sont rattachés aux indicateurs de la Charpraie (pour les communes de la Ferrière-Airoux et Magné) et le Petit chez Dauffard (pour les communes de Brion, Château-Garnier, Gençay, la Ferrière-Airoux, Magné, Marnay, Payroux, Saint-Martin-l’Ars, Saint-Maurice-la-Clouère, Saint-Secondin et Usson-du- Poitou). Des seuils débitmétriques et piézométriques sont défnis pour une gestion de printemps et une gestion estivale. Le franchissement du seuil d’alerte conduit à l’application d’un volume hebdomadaire prélevé réduit (VHR), alors que le dépassement du seuil de coupure engendre l’interdiction des prélèvements. Du fait des relations hydrologiques entre les eaux superfcielles et les eaux souterraines, les mesures de restrictions sont engagées sur la base des seuils d’alerte sur les piézomètres indicateurs et sur la base des seuils de coupure du liminigraphe indicateur.

B.1.1.2. ASSOLEMENT TERRITORIAL

La SAU du territoire s'élève à 24.695 ha, dont : • 50,6% est cultivé en céréales (17,7% pour le maïs grain & semence seul), • 21,2% est cultivé en oléagineux, • 23,7% est cultivé en surfaces fourragères.

Sur le territoire, des cultures spécialisées, horticoles ou de légumes existent mais s'inscrivent dans le secret statistique dû au nombre trop restreint d’exploitations concernées.

De plus, depuis la mise en place du CTGQE, on observe une augmentation des contrats de culture spécialisées, principalement conditionnés par l’accès à l’eau.

Les céréales se cultivent dans la quasi-totalité des exploitations. Les oléagineux sont cultivés dans près de trois-quart des exploitations, comme les surfaces en fourrages et en herbe (dont pour ces

08/2016 Page B4 TOME 2 ETUDE D'IMPACT – CHAPITRE B. LE PROJET DE LA COOPERATIVE SCAGE CLOUERE D EMANDE D ' AUTORISATION UNIQUE DE CREATION ET D ' EXPLOITATION DE 8 RESERVES DE SUBSTITUTION dernières 54% en ont une valorisation par une production animale et concentrent 94% de ces B.1.1.3. PRODUCTIONS ANIMALES surfaces). Sur le territoire du bassin de la Clouère, 111 exploitations élèvent des animaux, soit 53% de l’ensemble des exploitations du territoire. La production bovine est associée à 47% des exploitations d'élevage contre 50% pour la production ovine.

Les exploitations d’élevage qui ont recours à l’irrigation représentent un peu plus d’un quart des exploitations d’élevage mais totalisent 36% des animaux. L’élevage ovin est peu associé à l’irrigation.

B.1.2. GAIN QUALITATIF DES PRODUCTIONS IR- RIGUEES

B.1.2.1. SUR LES CULTURES DE VENTES & SEMENCES

Sur les cultures de vente, l’irrigation participe à : • La qualité sanitaire de la production, • L'homogénéité des grains, • La sécurisation des rendements par correction des stress hydriques climatiques, • L'amélioration de la transformation de l’énergie solaire en biomasse.

Par conséquent, les fuctuations annuelles de la collecte des céréales sont réduites. Les exploitations irrigantes représentent 34% de l’ensemble des exploitations. La surface irriguée couvre 17,2% de la SAU totale. La technique de l'irrigation est utilisée sur 32% de la surface en Outre l'augmentation de production nette à surface égale en cultures irriguées par rapport aux céréales dont 78% de la surface en maïs grain et semence et sur 43% de la surface en maïs fourrage cultures sèches et la sécurisation des rendements apportée par l'irrigation directement aux et ensilage. agriculteurs, elle contribue également aux activités en aval : régularité de collecte pour les organismes stockeurs et d’approvisionnement pour les usines de transformation.

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Enfn, la qualité des grains observée en culture irriguée participe à la qualité des débouchés • D'une réorganisation des activités de collecte, accroissant la collecte d'été et nécessitant commerciaux (amidonnerie, fabriques d’aliment du bétail, triturateurs divers). l'augmentation des volumes de stockage et des installations de réception réduisant l'effcacité de leur utilisation, La production de semence de maïs est contractualisée avec des coopératives qui travaillent pour des • D'une perte d'activité pour le séchage du maïs grain, obtenteurs assujettissant la contractualisation à l'irrigation des parcelles engagées. Ces dernières • De l'accentuation du déséquilibre de l'activité de moisson entre l'été et l'automne, années, ces contrats de productions spécialisées tendent à se développer dans le secteur, notamment • D'une répartition moins bonne du transport du grain (transport spécifque, peu compatible du fait de la mise en place du CTGQE. avec d'autres marchandises), • D'une diminution de la diversité culturale, B.1.2.2. SUR LES PRODUCTIONS ANIMALES • De l'arrêt des contrats de cultures spécialisés.

Sur les ateliers de productions animales, l’irrigation participe à : Pour les productions animales : • La régularité de production des fourrages par gommage des stress hydriques, Avec une suppression de l’irrigation, la déprise laitière menace en l'absence d’autonomie et de sécurité alimentaire et en s'exposant à des fuctuations de production ainsi qu’à des aléas de charges • La qualité de production des fourrages, annuelles alimentaires. Après une période de féchissement de la collecte de lait, l'arrêt de l’activité • La réduction des stocks de prévention d'un défcit fourrager ultérieur, laitière de certaines exploitations interviendra, engendrant des conséquences directes sur l'activité de • La limitation de l'extension des surfaces consacrées à l'alimentation du troupeau, augmentant transformation en aval. notamment le risque pour l'exploitation. Pour les productions de viande, l’estimation de l’économie générée par l’irrigation peut s’apprécier Dans les situations de restriction, l’eau est réservée à la production du maïs ensilage dont l'effcience par comparaison avec les productions végétales conduites en cultures sèches. Toutefois, toutes les de production de biomasse est supérieure à d’autres plantes. L’irrigation assure la constitution des surfaces dédiées à l'alimentation ne sont pas en mesure de produire en culture sèche l'équivalent du stocks fourragers annuels. L’irrigation sécurise la ressource alimentaire pour les productions rendement moyen de la culture irriguée pour des raisons pédo-climatiques. L'effet attendu est animales, participe à la viabilité économique des exploitations et à la modernisation des installations. l'augmentation de la sole nécessaire aux besoins des troupeaux naisseurs, et une baisse de l'activité d'engraissement. En aval des exploitations animales, pour les laiteries, les systèmes d’élevage avec de l’irrigation assurent une régularité d’approvisionnement permettant le meilleur dimensionnement des outils de transformation réduisant le risque de transformation vers des produits de moindre valeur ajoutée B.1.3. VALEUR ÉCONOMIQUE DE L'IRRIGATION (poudre de lait). L’évaluation économique s'appuie sur la valeur de production générée par la technique de B.1.2.3. SCHÉMAS TENDANCIELS EN L'ABSENCE D'IRRIGATION l’irrigation correspondant à la différence de production entre la technique sèche et le recours à l’irrigation pour les productions laitières et viandes ainsi que la céréaliculture. La dynamique créée par la réalisation du projet de la coopérative favoriserait le développement des L’absence de l’irrigation remet en cause la pertinence de la culture au sein des exploitations pour cultures spécialisées et le maintien ou le développement des emplois et de l'élevage selon les propos des motifs techniques, commerciaux ou économiques. La valeur économique des produits agricoles des adhérents durant l'enquête RES'EAU Clain en 2015. est évaluée à partir des observations réalisées dans les réseaux de référence INOSYS Vienne issus Toutefois, en l'absence d'irrigation, les schémas tendanciels qui se dégagent laissent apparaître : du suivi de fermes pour les productions animales (moyenne quinquennale) et du réseau INOSYS Poitou Charentes pour la céréaliculture (année 2014). Pour les cultures, la conversion en surfaces sèches des cultures de ventes s'accompagnerait : • Pour environ 66 % à 75 % de la surface par un remplacement par du blé, du colza, des Pour la culture du maïs, le gain de rendement apporté par la technique irriguée est adapté au bassin protéagineux entraînant une diminution de 153 000 t de collecte de céréales sur le de la Clouère considéré en globalité afn d’intégrer les spécifcités de nature de sol observées entre département, soit une perte de chiffre d’affaires de 17,7 millions d’€ pour le département de les territoires. la Vienne,

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Les valeurs économiques générées par les productions avec irrigation retenues sur le bassin de la Clouère sont les suivantes : B.2. ORGANISATION DE LA CO- OPÉRATIVE

Créée en février 2012, la Société Coopérative Anonyme de Gestion des Eaux du bassin de la Clouère a été créée en février 2012, sur la base du volontariat d'adhésion des irrigants.

Son périmètre est issu de l’étude de diagnostic et de propositions d’action pour la mise en place d’un contrat territorial de gestion quantitative de la ressource en eau sur le bassin du Clain par le bureau d’études ERM.

La SCAGE de la Clouère compte 29 adhérents dont 9 exercent une activité d'élevage et totalise 53 prélèvements actuels en eau souterraine sur le bassin. Le volume engagé par les irrigants dans la coopérative atteint 3.293.199 m3.

La valeur de production générée par la technique de l’irrigation sur le bassin versant de la Clouère est évaluée à 1,98 M€/an répartie comme suit : Céréaliculture : 1,75 M€ dont 1,62 M€ maïs grain Productions animales : 0,23 M€ dont lait :0,15 M€ dont viande : 0,07 M€ .

La céréaliculture représente 88% du gain économique (dont 82% par le maïs).

Le projet porté par la SCAGE Clouère s'inscrit dans un contexte de valeur économique avéré de l'irrigation accompagné par le CTGQE du Clain.

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La coopérative, au même titre que les autres SCAGE du bassin du Clain, adhère à une Union de Coopératives de Services RES’EAU CLAIN pour offrir les services suivants : • La tenue de la comptabilité et le suivi de la gestion fnancière et analytique. • Le service technique et la maintenance des réserves et des équipements de remplissage. • L’assistance, voire l’organisation, pour le remplissage des réserves en période hivernale. • La représentation professionnelle auprès des partenaires administratifs de l’Etat, des organisations professionnelles agricoles et locales, des institutions et organismes de gestion de l’eau, … • La coordination administrative des prélèvements au niveau du bassin. • L’assistance au développement agricole des exploitations lié à l’usage de l’eau. • La coopérative détient au niveau de « RES’EAU CLAIN » un montant de parts sociales La société coopérative a pour objet de : proportionnel aux volumes engagés de ses adhérents. • Mettre en place des réserves de stockage d’eau pour l’irrigation, participant au retour à l’équilibre et au bon état écologique du bassin, • Encadrer les prélèvements réalisés pour le remplissage des réserves qui lui appartiennent et B.3. OBJET DU PROJET qu’elle gère à des fns d’usage d’irrigation ; • Gérer au bénéfce de ses membres les opérations suivantes : - Les volumes souscrits par chaque irrigant, B.3.1. VOLUME DU PROJET DE LA SCAGE - Les installations techniques (stations de pompage, réseaux, …), La SCAGE de la Clouère poursuit le projet de construire et d'exploiter à terme huit réserves de - Effectuer toutes opérations pouvant se rattacher à l’objet de la SCAGE. substitution :

Du fait de son adhésion, chaque irrigant, payant une redevance dont le montant varie en fonction de • 1B – La Girouette : 2 raccordés, son raccordement ou non à une réserve, maintient son volume d’irrigation de façon proportionnelle • 3B3 – Les Brandes de la Forêt : 5 raccordés, au volume de stockage de la coopérative dans le cadre de la présente demande d'autorisation, au • 8D – La Roche du puits Moreau : 2 raccordés, moins jusqu’à la décision d’arrêt des prélèvements décidés en période estivale, et jusqu’à une limite • 15A – Les Chagneroux : 2 raccordés, liée au nombre d’adhérents et fxée par le conseil d’administration. • 19D2 – Bel Air : 2 raccordés, Les règles de répartition, à l’intérieur de l’autorisation sollicitée par le présent dossier, seront • 19F – Les Brandes de Pied Barau : 3 raccordés, complétées par les dispositions de l’OUGC qui sera titulaire de l’AUP sur l’ensemble du bassin du • 22- La Carte de Bagné : 4 raccordés, Clain. • 23A2- Les Brandes du Roi : 1 raccordé.

La coopérative assure de façon autonome et en concertation avec les autres coopératives du bassin Le projet de la SCAGE CLOUÈRE se compose de : du Clain, périmètre du CTGQE Clain, les services suivants : 3 • La communication de proximité auprès de ses adhérents (informations sur les politiques de 8 réserves pour un volume global de 1,6 Mm . l’eau, organisation de l’installation des réserves du bassin du Clain, etc…). La réserve 23A2 présente la particularité d’être raccordée à une seule exploitation. De nombreuses • Le fnancement des réserves, des équipements de remplissage et de distribution. hypothèses de regroupement ont été étudiées. A l’issue de ces études, la création cette réserve dans • La coordination de la distribution de l’eau auprès des associés raccordés. un contexte très particulier a été maintenue pour les raisons suivantes :

• Ouvrage de regroupement avec adhérents aux parcellaires exploités les plus proches abandonné (Earl Billault, Earl Pelletier) compte-tenu du parcellaire Billault à intégrer et des

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points de prélèvements associés substitués, localisés le plus en amont du bassin versant trop B.3.2. VOLUME SUBSTITUÉ SUR LE BASSIN DE LA distant du parcellaire du GAEC du Chêne le Roi, ayant par ailleurs abouti à la seule combinaison collective envisageable de l'ouvrage 15A (Earl Billault, Earl Pelletier) sur la base CLOUÈRE du nécessaire volontariat (adhésion + raccordement). Le volume de stockage retenu au CTGQE pour la SCAGE Clouère s'élève à 1,9 Mm3 . • Ouvrage par extension d'un ouvrage existant étanché naturellement.

• Matériaux du sol adéquats pour permettre l'extension en étanchéité naturelle. Tel que précisé ci-avant, le volume du projet de la SCAGE est de 1,6 Mm3.

• Proximité du point substitué à l'ouvrage existant. Le bassin de la Clouère est également concerné pour 315.266 m3 substitués dans le cadre du projet • Eaux de drainage disponibles pour le remplissage, avec dispositif de contournement de la SCAG Clain Moyen, portant à 1,9 Mm3 le volume de substitution sur le bassin de la Clouère. garantissant qu'au delà du volume de la réserve et en dehors de la période de prélèvement Le projet collectif porté par la SCAGE Clain moyen comporte deux réserves de substitution autorisée, les eaux drainées sont transmises à l'aval sans retard ni altération, réserve étanche implantées dans le département de la Vienne, au sein du bassin du Clain (en rive droite) et du sous- et disconnectée du milieu naturel en période d'étiage. bassin versant de la Clouère sur la commune d'Aslonnes. Ce projet fait l'objet d'une demande • Ouvrage destiné à l'irrigation d'une exploitation de polyculture-élevage ; 215 ha cultivés dont d'autorisation séparée mais dont les principales caractéristiques sont rappelées icipour l'exhaustivité 4 ha de luzerne semences, et pour l'autoconsommation 10 ha de maïs, 30 ha de luzerne et des actions de substitution qui concernent le bassin d ela Clouère 10 ha de colza (sous forme de tourteau) ; 320 chèvres, lait et chevreaux repris par des coopératives ; 2 associés et 1 salarié (3ETP). Le projet de substitution de ces réserves porté par la SCAGE du Clain moyen concerne : • Un prélèvement dans la Douce, affuent en rive droite de la Clouère ; • Propriété de l'ouvrage (existant + projet) sera bien collective et assurée par la SCAGE • Un prélèvement dans la nappe libre du Dogger à l’amont du captage d’alimentation en eau Clouère. potable (AEP) de Fontjoise source (dans le périmètre de protection éloignée qui correspond • Adhésion de l'exploitation à la SCAGE selon les conditions du règlement intérieur applicables pratiquement au bassin d’alimentation de la source de Fontjoise selon l’arrêté préfectoral), à tous les adhérents, aucune disposition particulière. source qui donne naissance à la Douce ; • Coût m3 stocké le plus bas de la SCAGE comparativement au coût m3 stocké par ouvrage (sur • Quatre forages à l’Infra-Toarcien sur la commune d’Aslonnes proches et en connexion base estimatif AGEOS 06/2015 stade avant-projet détaillé). hydrogéologique avec le captage AEP de Fontjoise forage ; ils sont d’ailleurs implantés dans le périmètre de protection éloignée défni sur le critère de sensibilité réciproque des • Zone de substitution prioritaire d'après l'Etude Diagnostic et Propositions d'action pour la mise prélèvements. Ce captage AEP est l’indicateur de gestion du secteur pour l’Infra-Toarcien. en place du CTGQ d'ERM en 03/2012, en raison des enjeux recensés (amont captage AEP

des Roches, amont des assecs du Drion) et des effets attendus (prévention de défcits sur le Ces prélèvements appartiennent à des exploitants agricoles adhérents à la SCAG du Clain moyen. captage AEP, retardement de l'apparition d'assecs). Le prélèvement en rivière, dans la Douce, concerne la masse d’eau superfcielle «FRGR0395, la • Projet de substitution isolé dans le sous-bassin du Drion qui connaît des assecs récurrents à Clouere et ses affuents depuis sa source jusqu’a la confuence avec le Clain». Il est géré par l’étiage, même sur son cours aval. l’indicateur de la Douce. Le prélèvement en eau souterraine dans la nappe libre du Dogger est réalisé dans la masse d’eau souterraine «FRGG063, calcaires et marnes du Dogger du bassin • Projet de substitution à l’amont de deux captages AEP importants pour l’alimentation en eau versant du Clain». Il est géré par l’indicateur de la Vallée Moreau (les Roches-Prémarie-Andillé). Les potable du secteur du fait de leur qualité, notamment pour le captage le plus proche, La prélèvements en eau souterraine à l’Infratoarcien sont effectués dans la masse d’eau souterraine Prêle, dont l’eau brute est pratiquement dépourvue de nitrates et de produits phyto-sanitaires. «FRGG064, calcaires et marnes de l’Infratoarcien au Nord du seuil du Poitou», et sont gérés par • L’utilisation d’eau de drainage pour des volumes supérieurs à l’existant et la réduction des l’indicateur de Fontjoise (Infra). prélèvements en eau souterraine sera bénéfque tant pour les eaux souterraines que pour le Drion. Le projet de remplissage de retenues de substitution porté par la SCAG du Clain moyen concerne des prélèvements en eaux superfcielle et souterraine actuellement en période printanière et estivale L’ensemble de ces raisons techniques, économique et surtout environnementales semblent justifer le sur les bassins hydrologique et hydrogéologique de la Clouère. maintien de cette réserve au sein du projet de la SCAGE CLOUERE.

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Les prélèvements d'eaux en période printanière ou estivale sur le bassin de la Clouère des adhérents à la SCAG Clain Moyen sont les suivants :

La synthèse des volumes substitués sur le bassin de la Clouère est la suivante :

Eaux superfcielles Eaux souterraines (FRG0395)

Château TOTAL BASSIN Larcher Le Petit Chez La Vallée Fontjoise La Charpraie CLOUERE (609.000 m3 La Douce Dauffard Moreau Infra. FRGG063 déjà FRGG063 FRGG063 FRGG064 substitués)

Non adhérents 187.834 m3 51.641 m3 650.331 m3 1.446.397 m3 73.184 m3 242.082 m3 4.745.590 m3 SCAGE Clouère V3 réf. (max 2000- Adhérents 2010 SCAGE - - 495.047 m3 2.512.591 m3 - 3.007.638 m3 -20%) Clouère

Tous les 1.145.378 irrigants 187.834 m3 51.641 m3 3.958.988 m3 73.184 m3 242.082 m3 7.753.228 m3 m3

V3 substitués 0 51.641 m3 350.356 m3 1.252.899 m3 73.184 m3 242.082 m3 1.970.162 m3

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