D.D.P.p.- RAJ.C.

18 OCT.2016 HAUTE-SAVOIE

DEPARTEMENTDE LAHAUTE-SAVOIE

COMMUNEDE LÀROCHESURFORON

Demande d’autorisation au titre des installations Mnde l’environnement (I.C.RE)

Enquêtepublique

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La Loin° 75-633 du 15 juillet 1975 reLative à l’éLimination des déchets et à La récupération des matériaux.

4 - NATUREET CARÂCTERISTIQUESDU PROJET.

FRUITEest une société anonyme simpLifiée (SAS),au capitaL de 14 781 824€, et ne porte ce nom que depuis 1997.

ILs’agit en réalité de l’ancienne société anonyme des VERGÉSDE SAVOIE,dont Les activités ont été conservées et étendues. Aujourd’hui, FRUITEest composé de deux sites de production.

L’unité de production concernée par La présente enquête occupe l’ancien site de fabrication de gLaceset de pâtisseries industrieLLesNOUKI.

Une fois Ladécision prise de fermer Lesite en 1997, les sociétés VERGÉSDESAVOIEet ALDIS/BURN!ARD(distributeur régionaL PROVENCIA)se sont réparti La jouissance des Locauxet des instaLLations.

En 2007, FRUITErachète Lapartie ALDIafin d’augmenter ses capacités de production et de stockage.

En 2010, FRUITEEntreprises est rachetée par le groupe angLais BRIWIC, l’un des deux premiers producteurs de boissons sans aLcootau Royaume Uni et en Irlande.

Présentation du demandeur.

- Identité du pétitionnaire: FRUITESAS

- Adresse de l’établissement : ZILaBaLme- 74800 LAROCHESURFORON

• Siège social: ZI les Afforêts - 74800 U ROCHESURFORON

• Signataire de la demande : M. Jean-Luc TIVOLLE,directeur général

W SIRET:404 430 647 00010

• CodeAPE:153C

3 Nature et volume des activités.

Le présent dossier a pour but de mettre à jour L’arrêté n° 2009-568 du 24 février 2009, arrêté d’autorisation de La société FRUITESAS, site de production de La BaLmeà LA ROCHESURFORON,suite à [‘augmentation de Lacapacité de production et de stockage.

Sur le marché des jus et nectars de fruits, ta sté FRUITESAS se distingue par une stratégie d’innovation de produits et embaLlages

- briquettes 20 cLSLimou Base Line spéciaLement conçues pour Lesenfants, ces briquettes de 20 cLsont munies d’une paiLLeet/ou d’un bouchon et contiennent des jus de fruits, nectars ou boissons parfumées pomme, orange, raisin et muLtivitaminé..

• briques 75 cL, 1 Let 1,5 L: iLs’agit de formats standards du marché des jus de fruits. La sté FUITE conditionne sous ces formats des produits à marques distributeurs et à marque propre.

Le volume de production est de 535 200 I/iour.

L’autorisation actuelle est fixée à 220 000 Ujour.

C’EST LE PREMIER OBJET DE U DEMANDE DE MODIFICATIONDU DOSSIER D’AUTORISATION.

Le stockage des emballages s’éLève à environ 300 tonnes de palettes stockées dans Les entrepôts. Sont compris dans La catégorie des embaLLages: Les bobines Tetrapak, Les bouchons, paiLLes,bobines de fiLms.

Les paLettes vides, servant à Lapalettisation des produits, sont stockées à L’extérieur.

En 2012, ont été reçues en moyenne 264 paLettes par semaine, réparties en majortié à moitié entre Les paLettes d’embaLLages Tétrapak (poids moyen d’une paLette 1000- 1100 kg) et Lescartons (300-400 kg).

Afin d’améliorer l’organisation des flux dans l’entreprise, un bâtiment de stockage industriel d’un volume de 7000 m3 a été ajouté en 2014 pour ces matières sèches.

L’objectif est de rationaLiser t’organisation des fLux (livraisons, expéditions et fLux internes) pour améLiorer Lesconditions de travail et répondre aux demandes des cLients.

Le permis de construire de ce bâtiment a été délivré par la mairie de U ROCHESUR FORONsous le n° PC 074-224-14-A-1022.

C’EST LE DEUXIÈMEOBJET DE LA DEMANDEDE MODIFICATIONDU DOSSIER D’AUTORISATION.

4 L’augmentation de production a engendré des besoins concernant te stockage, ce qui justifie Leprojet de réorganisation des flux avec des améliorations non négligeabLespour la sécurité du personnel et pour l’image de Lasociété vis à vis de ses cLients.

L’augmentation de production a également généré une augmentation du flux des rejets. Cette augmentation a été prise en compte dans la nouvelLeconvention de rejets signée en 2011 avec la communauté de communes du pays rochois (CCPR)et les flux autorisés ont été augmentés et confirmés dans l’arrêté municipal n° A2011-216 du 29mars2011.

LETROISIÈMEOBJETDE U DEMANDEDEMODIFICATIONDUDOSSIERD’AUTORISATION EST U MISEÀJOUR DESFLUXDE REJETSAUTORISÉSconformément à la convention de rejets en vigueur depuis 2011

Des évolutions significatives du site, au cours du dernier trimestre 2014 et du premier trimestre 2015, ont conduit à reformuLerun dossier initialement prévu en 2014

• décembre 2014: arrêt des lignes Cheerpack et Cubito, occasionnant une modification de Lacapacité de production, passant de 568 800 l/jour en 2014 à 535 200 l/j en 2015.

• mars/avril 2015 installation d’une nouvelle centrale de détection automatique de départ de feu (investissement de 115 000 €).

Activités classées de l’établissement (nomenclature des installations classées).

‘ 3642 préparation, conditionnement de boissons i 2253 préparation, conditionnement de boissons i 1510 entrepôts couverts i 1511 entrepôts frigorifiques ., 1530 dépôt de papier, carton ou matériaux combustibles i 2940-2 application de colles sur support quelconque par procédé de puLvérisation i 2910-À combustion (chaudières) i 4802 équipements frigorifiques ou climatiques i 2661-1 transformation de polymères i 4441 empLoiou stockage de Liquidescarburants ,, 2925 accumulateurs ‘ 1630 soude ou potasse caustique i 4510 stockage de substances dangereuses pour l’environnement (catégorie aigûe 1 ou chronique 1) i 4511 stockage de substances dangereuses pour L’environnement (catégorie chronique 2) i 2563 nettoyage, dégraissage de surfaces quelconques i 1532 stockage de bois (palettes stockées en extérieur) i 4331 stockage de liquides inflammables (catégorie 2 ou 3)

5 .‘ 4718 stockage de gaz inflammables Liquéfiés(bouteiLLesde gaz stockées en extérieur) i 4710 stockage du chLoreen récipients de capacité unitaire inférieur à 60 kg.

1510 - entrepôts couverts

Le stockage de matières combustibles s’effectue dans différents bâtiments et sous différentes formes : stockage de matières premières (fiLms, cartons, bouchons, embalLages...) ou comme éléments des produits finis:

stockage totaLen entrepôts couverts (hors dépôt papier/carton) 47 137 m3 - stockage Mont Blanc 16 712 m3 - stockage Buet 11 105m3 - stockage principaL 19 320 m3

dépôt papier/carton/matériaux combustibles (nouveau bâtiment) : 7 000 m3

2940-2 - apDlication de colles sur support queLconque

La consommation de coLle, pour L’année 2012, est comprise entre 14 et 10 tonnes, soit une consommation journaLière comprise entre 58 kg et 83 kg.

Cette colle est destinée à positionner les bouchons ou LespaiLLessur Lesbriques de jus de fruit et à colLerLesembalLagescartons.

4802 - équipements frigorifiques ou climatiques

équipements frigorifiques - 13 groupes froids sont présents sur Lesite - 5 groupes avec une quantité totale de 479 kg de R404A - 6 groupes avec une quantité totale de 198,7 kg de R407C - 1 groupe avec une quantité totale de 5 kg de R409 - 1 groupe avec une quantité totale de 60 kg de R22 remplacement par un équipement avec un fLuidefrigorigène fin 2020 (coût de remplacement 50 000 €)

• équipements climatiques - 12 petites unités de cLimatisation d’une capacité unitaire inférieure à 2 kg fonctionnent actuelLement avec du R22et seront remplacées à échéance fin 2018 (coût de remplacement de 10000€).

6 2661-1 - transformation de polymères

La consommation de film rétractable, pour le conditionnement des briques en lots, pour l’année 2012, est comprise entre 275 et 350 tonnes, soit une consommation journalière comprise entre 1,1 et 1,5 tonnes.

2925 - accumulateurs

La salle de charge a une puissance totale de 44,22 kw.

On note également la présence sur le site d’autres appareils situés dans d’autres zones de l’usine, éloignées de la salle de charge.

Les puissances de ces appareils sont

— en salle Bluet 2,52 kw

— congélateur 5,76 kw

— quais de chargement/bureau logistique 1,68 kw

— quai de chargement “rouge” 0,60 kw - appareil à chargeur embarqué 1,68 kw (nacelle + tables élévatrices)

Soit une puissance totale sur le site de 56,46 kw.

4510 - stockage de substances dangereuses pour l’environnement

Il s’agit de l’emploi du Deogen.

Ce produit nettoyant, classé très toxique pour l’environnement aquatique, n’est plus utilisé à ce jour sur le site, mais il reste un stock résiduel de 170 kg.

Procédé de fabrication.

La production des jus de fruits s’effectue à un rythme de travail 3x8 pour 24 heures effectives par jour.

Ces jus de fruits peuvent être étiquetés au nom de grands groupes de distribution (Carrefour, Auchan, etc...), à marques FRUITEou PRESSADE,ou industrielles (Nutrition et Santé...). °- I préparation des jus:

Le mélange des ingrédients est effectué dans la salle de préparation.

Ces ingrédients peuvent être contenus dans des fûts, des containers, des bidons, des citernes ou des sacs.

7 Lejus préparé est transféré en saLlede production dans Lescuves de conditionnement.

2°- conditionnement des jus:

Le jus est pasteurisé en continu (pasteurisations tubuLaires éLectriques ou vapeur) et immédiatement conditionné en aseptique dans des briques Tetrapak. L’usine (sites 1 et 2) compte sept Lignes de conditionnement Tetrapak dont 3 qui disposent de 2 conditionneuses reliées à un pasteurisateur commun.

ILy a donc 5 Lignesde production Tetrapak qui peuvent fonctionner en même temps sur Lesite 2.

Les briques de jus sont ensuite, seLon Le cas, filmées en Lots, mises en barquettes cartons, puis paLettisées manueLLementou automatiquement.

Les embaLlagesTetrapak sont pLatsà L’origineet Livrésen bobine.

Leur forme paraLtélépipédique est obtenue Lorsdu passage dans ta conditionneuse.

Le stériLisant utiLiséest Lepéroxyde d’hydrogène. PLusprécisément, Lepapier est formé en tube et rempLien produit sous vide d’air.

L’embaLLageest ensuite formé puis thermosoudé par soudures haute fréquence.

3° - stockage et expédition:

Les palettes des produits finis sont stockées dans L’entrepôt puis expédiées par camion chez Lesclients.

4°- nettoyage:

Pour Lenettoyage du réseau de cuves et de conduites, deux instaLLationsde nettoyage en place (NEP)sont situées au centre de L’usine(site 2).

Chaque NEPest constituée de trois cuves: cuve de soude, cuve d’eau récupérée, cuve d’eau.

Chaque station est reLiée à un automate qui gère L’envoiet le retour des soLutions, L’ouverture et la fermeture des éLectrovannes et le fonctionnement des pompes.

Ce système permet de ne pas rejeter Lasoude dans Leseaux usées mais de s’en resservir en maintenant ta concentration automatiquement.

De même, Leseaux de rinçage finaLsont réutiLisées pour Lepré-rinçage suivant.

Les soLset les murs sont Lavésautomatiquement à t’aide de canons à mousse, de balais, de machines à soLou encore de nettoyeurs haute pression.

8 Le petit matériel (poubelle, seau...) est rincé à t’eau après chaque utilisation et nettoyé avec une solution alcaline en fin de semaine.

L’ensemble des nettoyages fait l’objet de procédures clairement identifiées.

Capacités techniques de l’exploitant.

La société FRUITESAS, anciennement ‘Vergés de Savoie” SAS,exerce son activité sur deux sites implantés à LAROCHESURFORON.

Actuellement, elle a la forme juridique de “société anonyme simplifiée” au capital de 14781 824€.

Les capacités de production sont les suivantes

— site 1: 216 000 litres! jour

— site 2 535 200 litres!jour (sur lequel porte l’enquête publique)

Les deux sites emploient 141 personnes réparties dans les services suivants - préparation - production

— maintenance - qualité

— logistique

— administration

FRUITEa rejoint, en 2010, le groupe Britvic, qui est spécialisé dans la création et Le développement de marques de boissons sans alcooL.

La société possède un porte feuille de marques cultes dans Lesboissons gazeuses et non gazeuses, et est partenaire de Pepsico depuis de nombreuses années.

Cette société est réputée pour ses innovations. Il s’agit d’un groupe fort de plus de 3000 collaborateurs, qui conditionne 1,7 milliards de litres par an.

Entre 2010 et 1015, de nombreux investissements ont été faits dans l’usine FRUITE, concernant la sécurisation du site, L’améliorationdes bâtiments, des équipements et des conditions de travail et la prévention des risques de pollution.

Les investissements réalisés ces dernières années, en lien avec le dossier d’autorisation, sont de l’ordre de:

- 378 500 € pour la préservation des eaux pluviales - 350 000 € contre le risque incendie

— 242 000 € pour la sécurisation de l’usine - 100 000 € pour l’amélioration de la gestion des eaux usées - 95 000 € pour limiter les rejets atmosphériques des chaudières - 87 000 € pour réduire les consommations d’énergie.

9 II - ANALYSEDU CARÂCTERECOMPLETDE L’ETUDED’IMPACTET DE L’ETUDEDESDANGERS

L’ÉTUDE D’IMPACTEST COMPLÈTEET COMPRENDLES DIFFÉRENTSCHAPITRES SUIVANTS:

L’anaLysede L’état initiaLdu site et de son environnement

L’analyse des inconvénients liés à l’exploitation et leurs effets sur L’environnement

L’évaLuationdes risques sanitaires

»- Les raisons qui ont motivé Lechoix du projet

». Les mesures envisagées pour supprimer/Limiter/compenser Lesinconvénients

Le résumé non technique.

Analyse de l’état initial du site et de son environnement.

L’usine est instaLlée rue de LaRoche ParnaLe, dans la zone industrieLLe“la Balme’ à LA ROCHESURFORON.

Située en zone industrielLe, elLe ne présente pas de vis à vis avec des résidences de particuLiers.

La zone se caractérise par un cLimat modéré de moyenne montagne, une pluviométrie homogène tout au Longde L’année.

Des zones écoLogiquessensibLessont présentes sur Lacommune de LAROCHESURFORON et Lescommunes avoisinantes.

Toutefois, aucune zone écologique sensible ne se situe dans le périmètre d’étude de I km, à proximité directe du site.

De même, Le riche patrimoine cultureL de Lacommune se situe au coeur de Laville, tandis que Lesite en est excentré.

Il est soumis au règlement d’aménagement imposé par le plan d’occupation des sols (POS)pour les zones d’activité: zones UX.

Le réseau hydrographique présente une forte densité sur Lesformations imperméables du pLateau des Bornes, et en particulier autour de LAROCHESURFORON.

Le site est d’ailLeursLongépar le ruisseau le MerLe,affLuentdu Nant de Sion.

10 Les milieux aquatiques proches sont très riches et ont un objectif d’atteinte du bon état des eaux en 2015.

Les ressources en eau sont satisfaisantes, tant en termes de qualité qu’en termes de quantité.

Les données issues de Transatpair montrent que La quaLité de L’air à LÀROCHESUR FORONest variable selon les jours de l’année.

L’installation a un faible impact sur la qualité de l’air, étant donné que seules deux chaudières sont utilisées, qu’elles sont contrôlées régulièrement et conformes à la réglementation.

Concernant le bruit en limite de propriétés, des mesures ont prouvé le respect des normes en vigueur.

Enfin, la commune est peu concernée par les risques naturels.

Analyse des inconvénients liés à l’exploitation et de leurs effets sur l’environnement.

1 °- Impacts visuels et sonores:

L’usineexistant depuis Longtempssur le site, aucun impact visuel n’a été relevé.

Les constructions sont conformes aux règles d’urbanisme en vigueur sur la commune.

De même, le bruit ne constitue pas un inconvénient majeur de l’installation et les dispositions prévues par la loi sont respectées.

2°- Impacts sur l’eau

Concernant [‘utilisation de L’eau, L’entreprise est alimentée d’une part par le réseau communal et d’autre part par un forage privé sur le site.

Cette eau est traitée de façon à garantir sa potabilité (filtration et chloration de l’eau forée) et une bonne qualité sanitaire des produits fabriqués (traitement par osmose inverse de l’eau de process).

Son utilisation est réduite par des procédés permettant sa réutilisation ou sa recirculation.

L’ensemble du site est desservi par un réseau d’eaux usées qui rejoint la station d’épuration d’,où l’eau est traitée.

Le réseau d’eaux usées a connu une dégradation sur un regard, ayant donné lieu à une pollution de l’eau pluviale en septembre 2010, les deux réseaux étant géographiquement proches à certains endroits de L’usine.

11 Ce regard a été immédiatement rétanchéisé et un diagnostic complet des réseaux d’eaux usées a été effectué.

Des travaux d’étanchéité ont été effectués et continueront dans les années qui viennent afin de sécuriser totalement les canalisations.

3°- Impacts sur l’air

L’installation a peu d’impact sur la pollution de l’air, puisque Lesseuls rejets viennent des chaudières à gaz, régulièrement contrôlées et mises en conformité.

4°- Impacts sur les transports:

Concernant le transport et Le stationnement, l’entreprise dispose d’emplacements suffisants et n’empiète pas sur la voie publique.

Le trafic quotidien d’environ 25 camions n’est pas suffisamment important pour créer des perturbations sur le réseau routier (avenue des Voirons, RN203).

De façon ponctuelle (épisodes neigeux, ponts...), il y a possibilité que quelques camions attendent en amont de ta barrière d’entrée, ce qui a occasionné en 2012/2013 des remarques du voisinage.

Des améliorations ont été effectuées en interne pour atténuer ces effets (réorganisation par rapport à Laneige, meilleur affichage aux barrières pour les camions...).

5°- Impacts sur la gestion des déchets:

Une procédure de tri des déchets permet de limiter les inconvénients de ceux-ci sur l’environnement: ils sont en majorité recyclés.

6°- Impacts sur la pollution du sol:

Il y a peu de risque de pollution du sol, les matières utilisées étant majoritairement des produits organiques alimentaires et des produits chimiques qui sont stockés sur bacs de rétention.

Evaluation des risques sanitaires et impact sur la santé.

L’impact de l’exploitation sur la santé des populations avoisinantes est nul en conditions normales d’exploitation et très faible en cas d’incidents.

L’évaluation des risques sanitaires met en évidence l’absence d’émissions toxiques significatives et donc de risque pour la santé.

12 Concernant Lesmicro organismes potentielLement susceptibLes d’être présents dans Les jus Livrésou dans L’eauutilisée, Lerisque est maîtrisé par les traitements de l’eau et La pasteurisation des jus.

Raisons qui ont motivé le choix du projet.

Le projet a été motivé par de muLtipLesraisons sur Les pLans économique, social, technologique et environnementaL.

En effet, L’expLoitationde cette entreprise est bénéfique pour L’économie et L’emploi sur Lacommune, voire le département.

Les technologies utilisées (conditionnement aseptique Tetrapak) sont d’une haute technicité et permettent d’atteindre une bonne qualité de production.

Enfin, comme Le montre L’étude d’impact, le fonctionnement actuel de l’entreprise n’a pas d’effet néfaste sur l’environnement et des mesures sont mises en place afin d’améliorer sa performance environnementale (tri des déchets, économies d’eau).

Mesures envisagées pour supprimer les inconvénients liés à l’exploitation.

Les mesures prises antérieurement sur Lesite prouvent aujourd’hui Leurefficacité, par L’absenced’inconvénient majeur Liéà L’expLoitation.

Conformément à L’articLe34-1 du décret du 21 septembre 1977, l’expLoitant s’engage à éliminer tes sources de dangers pour Leshumains et pour L’environnement, au cas où il serait amené à quitter Lesite.

CeLui-cine présentant pas de poLlutionimportante, iLpourra être utiLiséen L’état pour toute entreprise agroaLimentaire ou autre,

Selon LePLUen vigueur, L’usagefutur du site pourra être un usage industriel, artisanal, commerciaLou de services.

Le résumé non technique est cLairet compréhensif par Lepublic.

L’ETUDEDESDANGERSESTCOMPLETEETCOMPRENDLESCHAPITRESSUIVANTS:

Prise en compte des risques accidentels.

Conformément aux articLes L 512-1 et R 512-9 du code de L’environnement, L’étude des dangers porte sur Lespoints suivants

Identification des risques Liésaux activités - incendie - expLosion - gaz

13 fLuidesfdgorigènes matières premières produits chimiques foudre accidents [lés à [a maLveilLance poLLutionaccidenteLLe

Pour chaque situation de risque potentiel, [es mesures de protection ou de prévention sont envisagées.

L’étude des dangers recense Les principaux risques présentés par L’activité. Les plus probables désignent les risques liés à l’incendie.

Des mesures de prévention des risques incendie ont été mises en oeuvre (formation du personnel, exercice d’évacuation, permis de feu...) et des dispositifs de désenfumage et de robinets d’incendie armés ont été installés.

Tout récemment, la société a mis en place une centrale de détection automatique de départ de feu.

Organisation de l’hygiène et de la sécurité dans l’établissement.

L’usineemploie environ 141 personnes.

Le rythme moyen de travail est de 5 jours par semaine en 3x8.

Le personneLadministratif travaiLLe5 jours sur 7 en 1x8.

Chaque saLarié est soumis à une visite médicaLe d’embauche et aux visites périodiques prévues par La[égisLationen vigueur.

Les mesures d’hygiène générales doivent être observées (désinfection, lavage des mains, port de la coiffe obligatoire ainsi que tous habits et surhabits nécessaires pour [‘hygiène).

Le personneLdispose d’armoires vestiaires munies de cadenas.

DesWCet urinoirs sont à Ladisposition du personneLà proximité immédiate des ateLiers.

Les principaux risques encourus par LepersonneLet liés à L’activitésont Lessuivants

risques Liésà l’utilisation de produits chimiques risques Liésà [‘utilisation d’appareiLs de levage et à Lachute d’objets transportés risques Liésà l’utilisation d’objets tranchants ou coupants risques Liésà l’utilisation d’appareils éLectriques risques de chute sur des sols g[issants.

14 Tout accident, même bénin, est porté à la connaissance du supérieur hiérarchique ou du service du personnel.

J Chaque salarié participe à L’effortde prévention des accidents: » en assurant un entretien correct du matériel qui lui est confié » en maintenant ordre et propreté à son poste de travaiL ] en signaLantLesrisques grâce aux fiches de risque de mises à disposition au port de blouses et de tenues de travail obligatoire au port de gants, de masques au port de bouchons d’oreiLlesindividueLsmouLés ». à L’interdiction stricte de fumer dans L’usine.

L’AVISDEL’AUTORITEENVIRONNEMENTALE:

Cet avis de la direction régionaLe de [‘environnement, de L’aménagement et du Logement (DREAL)de Rhône-Alpes est obLigatoire et porte sur ta qualité de L’étude d’impact et sur Laprise en compte de L’environnement dans Leprojet.

Pour LaDREAL,ce dossier présente une analyse correcte des impacts du projet sur Les différentes composantes environnementales.

Au vu de leur nature et de leur localisation, les installations comportent des enjeux environnementaux limités et (‘absence d’effets notables sur les différentes composantes de l’environnement.

L’autorité environnementale considère que Ledossier présenté par Lepétitionnaire prend j bien en compte Lesimpacts environnementaux générés par son instalLation et surtout ceux liés aux effLuents produits.

Cependant, il apparaît nécessaire, à cette autorité, de mettre en place un suivi attentif des installations de forage et de poursuivre les travaux d’amélioration des réseaux des eaux usées et des eaux pluviales qui se sont dégradés au cours du temps.

La société FRUITESASa bien pris en compte ces observations et a apporté Lesréponses suivantes

Eléments concernant le forage:

J’ impLantation et coupe du forage: information cLasséeconfidentieLLedans Lecadre de L’enquête pubLique,mais communiquée au commissaire enquêteur

.,‘ débit maximal des pompes: confirmation du débit maximaLinférieur à 30 m3/h en raison de LaLimitede capacité de la pompe de forage, Ledébit maximum 2016 constaté est de 21,62 m3Ih.

15 i suivi de La nappe: Le forage est bien équipé d’un enregistreur avec enregistrement en continu de La hauteur et du débit instantané, un reLevé hebdomadaire est effectué.

..‘ voLume maximaL: L’augmentation de capacité de production n’entraînera pas d’augmentation du voLume maximaLqui pourra être prélevé sur Le forage. Les seuiLsseront respectés et Leprélèvement demeurera inférieur. ILn’est pas prévu d’augmentation significative du voLumemaximaLpréLevésur Le réseau d’eau potable par rapport à Laconsommation actueLLe.

i La consommation moyenne annueLLe,pour Lapériode 2008-2014, s’éLèveà 70 600 m3 d’eau de réseau et 89 000 m3 d’eau de forage, soit une consommation moyenne journaLière de 282 m3/j d’eau de réseau et 356 m3/j d’eau de forage, bien inférieure aux 720 m3Ij autorisés.

Assainissement:

Concernant Les rejets du site qui sont traités par La station d’épuration (STEP) j d’ARENTHON,en effet, des dépassements de seuiLsde concentration et de fLuxsont observés.

Ces dépassements n’entraînent pas de dégradations des performances de la STEP.

Par ailleurs, la poursuite des travaux d’amélioration des réseaux des eaux usées et J des eaux pluviales est confirmée.

Le budget de L’année 2017 comprend déjà des travaux de réfection de canalisation des J eaux usées pour un montant de 35 000 € et iL est prévu une enveLoppe annueLLe d’envIron 30 000 € pour Les5 années à venir pour le maintien en état et L’amélioration des réseaux.

16 III - ORGANISATIONET DEROULEMENTDEL’ENQUÊTE

Le dossier m’a été remis par Mme Laurence SACHE1TINI,du pôLe administratif des instaLLationscLassées (PAIC).

Ce dossier était compLetet contenait Lespièces exigées.

Le 1er septembre 2016, j’ai procédé à une visite de [‘étabLissement en compagnie de Mme UFAURY.

1. Modification du dossier en cours d’enquête publique.

Par courrier en date du 8 septembre 2016, la société FRUITESASa fait parvenir, à la direction départementale des populations (DDPP) un complément à son dossier de demande d’autorisation ICPE.

La société souhaite rempLacer son parc de chariots éLévateurs actueLs (chariots fonctionnant à L’aide de bonbonnes de gaz) par de nouveaux chariots fonctionnant au gaz GPL.

A cet effet, iLest nécessaire d’instaLler, sur Lesite, une citerne GPL, d’une contenance de 3,2 tonnes et une instaLlation de distribution de GPLafin d’aLimenter ces chariots.

Ces dispositions entraîneront trois modifications du tabLeau des activités, teL que présenté dans Ledossier de demande d’autorisation dont L’enquête est en cours:

.i ajout de Larubrique 1414-3 “instaLLationet rempLissagede réservoirs aLimentant des moteurs ou autres appareils d’utilisation comportant des organes de sécurité (jauges et soupapes) à [‘aide de gaz inflammables liquéfiés” sous Le régime de déclaration soumis à contrôLe périodique,

‘s’ augmentation de Laquantité de gaz infLammabLeLiquéfiéstockée, qui passe ainsi de 1,1 T, sous forme de bonbonnes de gaz, à 3,2 T sous forme de gaz GPLdans une citerne, restant en dessous du seuil de décLaration,

i suppression, dès que LesinstaLLationsauront été mises en pLace, de LasalLede charge d’accumulateur d’une puissance de 44 kw, car Le parc de chariots électriques sera considérabLement diminué, entraînant La suppression de la rubrique 2925, qui se situe en dessous du seuil de décLaration.

17 Ces aménagements présentent Lesavantages suivants:

‘s’ amélioration des conditions de travail par suppression des manutentions des bonbonnes de gaz et des batteries

i gain économique par réduction du nombre de chariots élévateurs, baisse de La consommation éLectrique et énergétique gLobaLesuite à LameiLleure rentabiLité des nouveaux chariots.

Les mesures concernant La gestion de l’eau et des déchets sont ceLLesqui sont présentées dans Ledossier d’autorisation.

Par courrier en réponse en date du 15 septembre 2016 à Lasociété FRUITESAS,Mme OdiLePETIT,inspecteur de L’environnement, spécialité instaLLationsclassées (DDPP),a formuLéL’avissuivant:

Compte tenu du respect de ces dispositions, l’impact de ces nouvelles installations sera négligeable et il n’est donc pas nécessaire d’organiser des mesures d’information concernant ces modifications qui apparaissent mineures au regard des autres activités de l’établissement.

En conséquence, ces modifications ne modifient pas, de manière substantielle, le dossier dont la recevabilité a été établie le 24 mai 2016, actuellement soumis à enquête publique.

Des documents complémentaires ont été fournis et pourront être Joints au dossier afin qu’ils puissent être consultés par le public qui en ferait la demande.

Ces documents ont été ajoutés, dès réception, au dossier d’enquête déposé à la consultation du public à la mairie de U ROCHESUR FORON, par le commissaire enquêteur.

2. La publicité de l’enquête.

Le public a été informé dans Lesconditions suivantes:

La pubLicitépar voie de presse a été diligentée par Lepôle administratif des instaLlations classées (PAIC) > pubLicationd’un avis d’enquête dans Lesjournaux: LeDauphiné Libéré du mardi 2 août 2016, annonce tronquée LeDauphiné Libéré du samedi 6 août 2016, erratum [‘Ecodes Pays de Savoie du vendredi 5 août 2016

»- renouveLLementde cet avis durant la première semaine de L’enquête: LeDauphiné Libéré du lundi 23 août 2016 LEcodes Pays de Savoie du jeudi 25 août 2016

18 L’affichagesur Les panneaux dédiés de La mairie de LAROCHESURFORON,aux emplacements prévus à cet effet

[‘affichage sur Les panneaux dédiés des mairies concernées, dans un rayon compris entre 1 km et 3 km : AMANCY,ARENTHON,CORNIER,rEAux,PERSJUSSY et SAINT51X1

3. Le dossier présenté à la consultation du public.

Le dossier présenté à la consuLtation du pubLicétait constitué des pièces suivantes:

,i Dossier d’autorisation au titre des instaLLationsclassées, version initiaLe janvier 2016, modifiée en mai 2016 i BiLande fonctionnement ICPE i BREF- comparaison aux meiLLeurestechniques disponibles i Annexesl-2-3-4. .,‘ Avisde L’autorité environnementaLe

4. Les modalités de consultation du public.

L’enquête s’est dérouLée durant 33 jours consécutifs, du lundi 22 août 2016 au samedi 24 septembre 2016 matin, en mairie de LAROCHESURFORON.

Conformément à LanouvelLedirective IED,ce projet concerne égaLement Lescommunes de AMANCY,CORNIER,ETEAUX,SAINTSIXT,ARENTHONet PERSJUSSY,situées dans un rayon de 1 km pour LAROCHESURFORON,ETEAUX,AMANCYet CORNIER,et dans Le rayon de 3 km pour SAINTSIfl, ARENTHONet PERSJUSSY.

Pendant la période d’enquête, LepubLica pu prendre connaissance des pièces du dossier et formuLerses observations aux jours et heures habitueLsd’ouverture des bureaux de La mairie de LAROCHESURFORON,du lundi au jeudi de 8h30 à 12h et de 14h à 17 h, Le vendredi de 8h30 à 12 h et de 14 h à 16 h et Lesamedi de 9 h à 12 h (sauf Lesjours fériés).

Un registre côté de feuiLLetsnon mobiLes,paraphé par Lecommissaire enquêteur, a été tenu à la disposition du public, à la mairie de LAROCHESURFORON,pendant toute La durée de l’enquête.

Le commissaire enquêteur s’est tenu à Ladisposition du pubLicà Lamairie de LAROCHE SURFORON:

,,‘ Lundi22août2016 (ouverture) de 14h à 17h i jeudi 1er septembre 2016 de 14 h à 17 h t samedi 10 septembre 2016 de 9 h à 12 h ,t vendredi 16septembre2016 de 15 h à 18h ,,‘ samedi 24 septembre 2016 (cLôture) de 9 h à 12 h.

19 5. Le déroulement de (‘enquête.

Le dossier présenté à LaconsuLtation du pubLicétait compLetet bien structuré.

Le résumé non technique de L’étude d’impact était cLairet tout à fait accessibLe à un pubLicnon initié.

À La fin de L’enquête, j’ai procédé à La cLôture du registre qui ne contenait aucune observation.

Conformément au décret du 21 septembre 1977, en matière d’ICPE, Le commissaire enquêteur est tenu de convoquer Ledemandeur dans Leshuit jours après LacLôture de L’enquête pour Luicommuniquer Lesobservations recueiLliesau cours de L’enquête.

Le demandeur doit produire son mémoire en réponse dans un déLaide douze jours.

Cette notification, par procès-verbal, est intervenue par courrier éLectronique à La société FRUITESAS,le 28 septembre 2016 (notification jointe au dossier).

Le mémoire de M. Bemard UGACHE,directeur de site, par déLégation de M. Jean-Luc TIVÀLLE,directeur général, joint au dossier, m’a été adressé, par courrier éLectronique, Le29 septembre 2016.

J’estime, sous Lesréserves habitueLLes,que L’ensembLedes règLesde forme, prévues par Lestextes régissant L’enquêtepubLique, a été respecté.

III - ANALYSEDESOBSERVATIONSDUPUBLIC

Personne ne s’est présenté au cours des permanences que j’ai tenues, ni d’ailleurs en dehors de celles-ci pour consuLter Ledossier.

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t Z: CONCLUSIONSMOTIVEES

L’enquête publique concernant Le dossier de demande d’autorisation d’expLoiter des instaLlations cLassées pour l’environnement (ICPE),présentée par Lasociété FRUITESAS (production et stockage de jus de fruit non aLcooLisés),s’est déroulée durant 33 jours, du Lundi22 août 2016 au samedi matin 24 septembre 2016 incLus.

En accord avec Lesservices préfectoraux, j’ai tenu cinq permanences dans Leslocaux de Lamairie de LAROCHESURFORON.

L’information a été assurée dans Les formes réglementaires (annonces LégaLeset affichage en mairies).

La participation du pubLica été inexistante. Je n’ai reçu aucune visite et personne ne s’est présenté en mairie pour consuLter le dossier et consigner ses observations sur Le registre.

Par ailLeurs,aucun courrier ne m’a été adressé.

RaDpeIsuccinct de l’objet de l’enquête.

Cette enquête concerne Lademande d’autorisation d’exploiter une installation cLassée pour La protection de l’environnement présentée par la société FRUITESAS, dont Les activités principaLes sont ta production de boissons sans alcooLet Lestockage de Leurs contenants.

La présente demande s’inscrit dans te cadre d’une réguLarisation de La situation administrative de l’établissement, rendue nécessaire du fait d’une augmentation importante de la production et du stockage de ceLLe-ci.

La société FRUITESASexpLoite une unité de production et de conditionnement dans La zone industrieLLede La Balme à LAROCHESURFORON.

ELLeproduit des briques et des briquettes de jus de fruits.

La demande a pour objectifs de modifier L’arrêté n° 2009-568 du 24 février 2009 autorisant L’expLoitationafin de

porter L’autorisation de production de 220 000 L/jour à 535 000 l/j, intégrer dans l’autorisation un bâtiment de stockage industriel de 7 000 m3, mettre à jour les fLuxà rejets autorisés suite à Laconvention de rejets signée avec ta communauté de communes du Pays Rochois. Les activités de préparation et de conditionnement de boissons teLlesque Lesjus de fruit sont soumises à l’autorisation prévue à L’article L 512-1 du code de l’environnement (rubrique n° 2253-1 de LanomencLature des ICPE).

Les modifications déjà mises en oeuvre sont substantieLLesmais L’augmentation de La capacité de La capacité de production soumet L’étabLissement à autorisation pour La rubrique 3652-2, ce qui induit Ledépôt d’un nouveau dossier.

L’unité de production concernée est implantée en zone d’activité économique La BaLme, à environ 1 300 m du centre viLLede LA ROCHESUR FORON, sur une surface de 42155 m2.

Aucune zone à sensibiLitéenvironnementale n’est présente dans Lepérimètre d’étude de 1 km autour de L’usine. La ZNIEFFdu Bois des Fournets La pLus proche est située à environ 3 km du site.

Aucun site Natura 2000 n’est situé dans un périmètre inférieur à 10 km et les réserves natureLLesnationaLes du département de la haute-savoie sont toutes situées à plus de 30 km du site.

L’impact des activités de (‘établissement sur les ZNIEFFet les sites Natura 2000 est donc très limité.

Après ce bref rappeL de L’objet de cette demande d’autorisation d’expLoiter des instaLlations cLassées, iLme paraît important de revenir sur le dossier qui était proposé à LaLecture du public pendant Les33 jours de l’enquête publique, dans LesLocauxde La mairie de LAROCHESURFORON.

CeLui-ci,présenté dans un dossier relié était suffisamment attractif et faciLeà manipuler pour intéresser LesLecteurs éventuels.

L’étude d’impact et L’étude des dangers étaient, chacune, accompagnées d’un résumé non technique, aisément accessibLeà un public non averti.

Tout un chacun pouvait y trouver Les réponses aux questions Légitimes que de telles instaLLationsne manquent pas de susciter à propos des impacts et des dangers potentiels directement ou indirectement Liésà cette activité.

La direction régionaLede l’environnement, de L’aménagement et du logement de Rhône ALpes(DREAL)a fait une analyse qui porte sur LaquaLité du dossier, en particuLier de L’étude d’impact et de L’étude des dangers et sur la prise en compte de l’environnement dans le projet.

Il ressort de cette analyse, ainsi que du dossier très approfondi présenté à l’enquête publique, que l’ensemble des enjeux environnementaux, définis par les articles R 512-8 et R 512-9 du code de l’environnement, ont bien été pris en compte de manière justifiée. Compte tenu des mesures prises par (‘exploitant pour supprimer, limiter et, si possible, compenser les inconvénients de l’installation, l’impact sur l’environnement reste très limité et acceptable.

Enfin, il est important de rappeler que la société FRUITESASest implantée en zone industrielle, sur un secteur de faible densité urbaine qui ne présente aucune sensibilité environnementale particulière.

Motivation et formulation de l’avis.

Après avoir:

i réceptionné Ledossier comportant L’ensembledes pièces constituant (e projet,

i analysé et étudié Ledossier mis à l’enquête,

.i vérifié et constaté que la procédure, en termes de publicité LégaLe et d’information du pubLic,a été respectée,

.ê’ ajouté Lademande de modification, en cours d’enquête, du dossier déposé en consultation, demandée par Lasociété FRUITESAS,

i adressé Leprocès-verbaLréglementaire à M. le directeur de Lasociété FRUITESAS, i assuré les permanences prévues dans L’arrêté préfectoral,

Considérant ensuite:

i qu’au pLanrégLementaire, L’enquête s’est dérouLée conformément aux textes qui La régissent, le contenu du dossier, Le dérouLement proprement dit de ta procédure et qu’elLea offert toute ta possibiLitéde s’exprimer;

i que le demandeur a répondu par un mémoire au procès-verbaL de synthèse des observations dans LedéLailégaLde douze jours;

i que Laréponse apportée prend acte de l’absence d’observation écrite ou orale;

ê’ que Lesmesures apportées par Lepétitionnaire, décrites ci-dessus dans LerappeL de L’objet de L’enquête, pour prévenir, réduire, voire supprimer, dans toute La mesure du possibLe, Les inconvénients du projet, paraissent non seuLement pertinentes mais aussi efficaces si l’on considère qu’aucun incident grave n’a été recensé sur ce site, de même qu’aucune plainte n’a jamais été déposée à L’encontre de cette entreprise; i que L’étude d’impact conclut à un impact très Limité,voire nuL,sur la santé des populations avoisinantes et à L’absenced’émissions toxiques significatives;

t que, dans son commentaire concLusif, L’autorité environnementaLe souligne “qu’au vu de leur nature et de leur localisation, les installations comportent des enjeux environnementaux limités. L’étude d’impact conclut de façon justifiée à l’absence d’effets notables sur les différentes composantes de l’environnement. De ce fait, le dossier présenté par le pétitionnaire prend bien en compte les impacts environnementaux générés par son installation et surtout ceux liés aux effluents produits”;

.i que la modification de la demande d’autorisation, ajoutée en cours d’enquête pubLique, n’a généré aucune incidence particuLière sur La procédure réglementaire du dérouLement de l’enquête;

i qu’aucune des associations de défense de l’environnement ne s’est manifestée durant L’enquête;

i qu’aucune personne ne s’est présentée durant Lespermanences tenues en mairie, ni n’a émis d’observations sur Leregistre d’enquête;

i que, sur Les observations de L’autorité environnementale, Le pétitionnaire a formuLédes propositions;

t que M. Guy FLAMMIER,maire de LAROCHESURFORON,a émis un avis favorabLeà Lademande d’autorisation d’instaLlation cLasséede la société FUITE, ainsi que Le conseil municipal de CORNIER;

i que le développement de La société FRUITESASa une incidence favorabLe sur L’emploiet L’économie;

Je formule un AVISFAVORABLE à la demande d’autorisation, au titre des installations classées pour la protection de l’environnement, déposée par la société FRUITESAS concernant la régularisation administrative de l’unité de production de jus de fruit sans alcool et de l’installation d’un nouveau bâtiment de stockage situés en zone industrielle de LAROCHESURFORON

Annecy, le 10 oc bre 20t6—

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T Le 28 septembre 2016

PROCÈS-VERBAL des observations recueillies au cour de l’enquête publique concernant la demande de régularisation de M. Jean-Luc TIVOLLE directeur général de la société FRUITESASpour son installation classée pour l’environnement soumise à autorisation.

Conformément aux dispositions de L’articLe7 du décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977 modifié et à L’arrêté préfectoraL PAICn° 2016-0050 en date du 18 juiLLet2016,

Je soussignée Marie BERGER,commissaire enquêteur, décLare faire connaître à M. TIVALLE,directeur LaSASFRUITE:

qu’au cours des cinq permanences tenues en mairie de LAROCHESURFORON, durant t’enquête pubLique, qui s’est dérouLée du Lundi22 août 2016 au samedi matin 24septembre2016 inclus, personne ne s’est présenté pour consulter le dossier d’enquête et Je n’ai reçu aucune observation écrite ou orale.

• que M. Le maire de LA ROCHESUR FORONa donné un avis favorabLe à L’instatLationcLasséeFRUITESASLe24 septembre 2016

• qu’iLLuiappartient de me faire parvenir sa réponse sous forme d’un mémoire, dans le délai de douze jours à compter de la date en en-tête et en clôture de l’enquête.

Le commissaire enquêteur Marie BERGER. MEMOIREEN REPONSE I

I. ObJet du crésent mémoire

La société FRUflE SAS o déposé en préfecture un dossier d’autorisationau titre des Installations Classées pour la Protection de rewronnement pour une demande de régularisationde son site fl LaBalme. Conformémentà rarrêté préfectoral PAXCn 2016-0050 du 18juillet 2016: - le dossier o fait l’objet dune enquête publiqueà la Mairie de La Rochesur Foron du lundi22 aoOt2016ousamedi24 septembre 2016 - lu observations écrites au oroles émises dans le cadre de l’enquêtepubliquesont consignéesdans unprocès-verbalpar le commissaireenquêteur désigné. - le demandeur(Fruité 5A5) est Invitéà produire,donsundélaide 15jours maximum,un mémoireen réponse au procès-verbalétabli par le commissaireenquêteur. n. Péponsa au procès-verbal du 28 septembre 2016

bans le procès-verbal des observations recueillies au cours de l’enquête publique,le commissaireenquêteur MadameMarie Bergerdéclare en date du 28 septembre 2016: - e Personnene s’est présenté pour consulter le dossier d’enquêteet je n’aireçu aucune observationécrite au orale. * - « M. le maire de La Rochesur Forona donné un avis favorable à l’installationclassée Fruité SAS le 24 septembre 2016.*

Enréponse au procès-verbal du 28 septembre 2016,je soussignéM. BernardLagache,par délégationde M.Jean-Luc Tivolle,prends acte de l’absenced’observationécrite ou orale dans le dossier d’enquêtepubliqueet de l’avisfavorable émis par M. le maire de La Roche sur Foron. Par conséquent,le mémoirene comportepas de réponse oupropositionsupplémentaire.

Espérant que laconclusionfinale de reuête publiquesera favorable au dossier,

Nous ratons à votre dispositionet vousprions d’agréer, Madame,l’expressionde nos meilleures salutations. Fait à LaRochesur Foron,le 29/09/2016

BernardLAGACHE( •rectcur de site) Par Délégationde Jeon-Luc 011E (bir eur Général)

SASMICmTMDII4731924 C-SInTW4687QGO1O—KCMsu5 447— -cœibamnc.iwWA: FR4)4O442OÇ47—PlSW BRITV(