Essertines-En-Châtelneuf
Marie-Pierre Souchon Un très vieux village Essertines-en-Châtelneuf (notes d'histoire) Village de Forez Montbrison 2003 Mes vifs remerciements vont à Messieurs Claude et Armand Viallard, à Madame Marie Epinat, à Monsieur l’Abbé Mouterdre, à Madame Josette Martin, pour le prêt de précieux documents sans lesquels ce fascicule n’aurait pu voir le jour. Merci également à Monsieur Joseph Barou et à toute l’équipe de Village de Forez qui m’ont aidé dans la mise en forme du texte et qui ont contribué à sa rédaction et à son illustration. 2 Première partie Un très vieux village Essertines-en-Châtelneuf Lieu de promenade favori des Montbrisonnais, Essertines-en-Châtelneuf, comme une belle à son balcon, domine la plaine du Forez. A une quinzaine de km seulement de la ville, mais à sept cents mètres d’altitude moyenne, Essertines s’ancre sur les premiers contreforts des montagnes du Soir, plateaux bordiers de la Trézaillette et du Vizézy. Le Vizézy, Seine de Montbrison , partage d’ailleurs le territoire communal en deux sections de superficie sensiblement égales. Une quinzaine de hameaux s’éparpillent entre six cents et huit cent cinquante mètres d’altitude. La vallée sauvage n’abrite guère que le hameau d’Essertines-Basses et, tout à l’aval, là où elle s’élargit un peu, les quelques maisons de la Guillanche. Les hameaux donnent à cette vaste commune de mille cinq cent vingt hectares, une physionomie en quelque sorte éclatée. Chacun d’eux ne regroupent que quelques maisons, pour la plupart fort anciennes : toits de tuiles romaines en argile, brunies ou lessivées par le temps ; murs épais de pierres granitiques grossièrement appareillées, dont quelques-unes, de réemploi, sont parfois ornées d’un San Piero 1 ; linteaux de fenêtres, délicatement sculptés, en courbes élégantes, contrastant avec l’austérité des demeures : la commune d’Essertines est un très vieux village, qui porte les stigmates de son passé.
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