Informations Destinées Aux Médias
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Informations destinées aux médias Le 27 novembre 2012, Rolex a proclamé à New Delhi les noms de cinq Jeunes Lauréats des Prix Rolex 2012 à l’esprit d’entreprise. Ces jeunes pionniers, sensibles aux enjeux sociaux et désireux d’améliorer la vie de leurs semblables au sein de leur propre communauté et dans le reste du monde, recevront leur prix lors d’une cérémonie spéciale qui se déroulera le 29 mai 2013 au siège de Rolex, à Genève. Ces Jeunes Lauréats sont : • Karina Atkinson (Écosse) • Selene Biffi (Italie) • Sumit Dagar (Inde) • Arun Krishnamurthy (Inde) • Maritza Morales Casanova (Mexique) C’est en 2009 que Rolex a créé les prix pour Jeunes Lauréats, afin d’encourager la génération des dirigeants de demain. Selon le calendrier initial, ces prix auraient dû être attribués en 2014. Cependant, le nombre de candidatures soumises par des moins de 30 ans à l’édition 2012 du programme traditionnel des Prix Rolex s’étant avéré cinq fois plus élevé que jusqu’alors, le Jury a été prié de désigner aussi cinq Jeunes Lauréats. Rolex a reçu pour cette édition un nombre sans précédent de candidatures : 3512, provenant de 154 pays. Ce dossier de presse contient des fiches d’information détaillées sur chacun des projets, assorties d’une mise à jour sur les progrès réalisés par les Jeunes Lauréats au cours des six mois écoulés depuis que leurs noms ont été rendus publics. Par leur engagement et leurs qualités exceptionnelles de chef de file, ils surmontent tous des obstacles considérables pour atteindre leur but, qu’il s’agisse d’aider des millions d’aveugles en Inde à participer plus pleinement à la révolution numérique ou d’ouvrir de nouvelles voies, grâce à une école de conteurs, à des jeunes défavorisés dans un Afghanistan meurtri par la guerre. L’Espace presse en ligne (rolexawards.com/press) permet de télécharger des photographies, des films et des informations sur les Jeunes Lauréats. Contact: Anne-Sophie de Guigné Les Prix Rolex à l’esprit d’entreprise Case postale 1311, CH-1211 Genève 26, Suisse, [email protected] Tél. : +41 22 302 2200; Fax : +41 22 302 2585 THE ROLEX AWARDS FOR ENTERPRISE P.O. Box 1311 - 1211 Geneva 26 - Switzerland - Tel. +41 (0)22 302 22 00 - Fax +41 (0)22 302 25 85 - Email [email protected] rolexawards.com Encourager la recherche et le tourisme responsable dans un point chaud de la biodiversité au Paraguay Karina ATKINSON DATE DE NAISSANCE 30 septembre 1985 NATIONALITÉ Royaume-Uni PROFESSION / OCCUPATION ACTUELLE Biologiste, directrice exécutive de Para La Tierra SITE DU PROJET Paraguay DESCRIPTION DU PROJET Karina Atkinson, scientifique écossaise particulièrement inventive, s’est fixé un objectif ambitieux : faire du Paraguay une destination renommée pour le tourisme durable en protégeant et en développant – grâce à la recherche scientifique et à la participation des communautés locales – une réserve naturelle dans le centre du pays. Le Paraguay, pays de plus de 6 millions d’habitants, sans accès à la mer, est une des nations les plus pauvres d’Amérique du Sud. Son économie a bénéficié d’un essor de l’agriculture, mais l’élevage intensif ainsi que la culture du soja et de l’eucalyptus ont mis à mal le milieu naturel. Karina Atkinson a cofondé en avril 2010 Para La Tierra, organisme à but non lucratif dans le cadre duquel elle met en place un modèle de recherche et d’éducation environnementales qui soutient les communautés établies autour de Laguna Blanca, réserve naturelle de 804 hectares dans le centre du pays. La réserve – propriété de la famille Duarte, avec laquelle Karina entretient de bonnes relations de travail – se situe au confluent de trois grandes écorégions : la forêt atlantique du Haut Paraná, le Cerrado et le Bosque Central du Paraguay. Elle comprend un lac artésien et une grande diversité d’espèces végétales et animales, dont plusieurs sont menacées. À ce jour, plus de 300 espèces d’oiseaux y ont été recensées, dont 12 mondialement en danger et 4 quasi menacées. La réserve a été classée «zone ornithologique importante» par BirdLife International. Depuis mai 2010, Para La Tierra, qui dispose dans la réserve d’une station de recherche et d’un musée, a découvert près de 50 espèces animales jusque-là inconnues au Paraguay. Le projet de Karina comporte deux grands volets. Le premier est axé sur la conservation, la recherche scientifique, l’éducation et la sécurité. Grâce à trois collaborateurs à plein temps, deux employés à temps partiel et des bénévoles, l’action de Para La Tierra s’inscrit dans la durée. L’objectif à long terme est de constituer une assise scientifique pour la conservation des espèces et des habitats dans la réserve, et une source d’information pour les chercheurs. La Lauréate forme des gardes, recrutés dans la communauté locale, qui feront aussi un travail de vulgarisation et de sensibilisation. Les milliers d’habitants vivant à proximité de la réserve sont pour la plupart pauvres et peu instruits – six ans de scolarité tout au plus. Depuis la création de la réserve en février 2010, la population locale ne peut plus y chasser. Pour compenser le manque engendré, Para La Tierra va établir dans les villages limitrophes trois élevages de volaille, qui fourniront aux habitants de la nourriture et une source de revenus. La stratégie principale de mobilisation de la communauté locale, cependant, passe par l’éducation. Grâce à des ateliers et des activités environnementales, les habitants peuvent se rendre compte de l’importance de la réserve. Karina a mis en rapport une école primaire proche de Glasgow et une école voisine de la réserve, ce qui permet aux élèves d’échanger des informations sur leur habitat respectif. Elle organise aussi des stages d’une journée pour les élèves d’une école secondaire locale, afin qu’ils fassent l’expérience d’une station écologique. La deuxième priorité de Karina est l’écotourisme. Des touristes visitent déjà la réserve, mais elle veut organiser des visites pour des groupes allant jusqu’à 130 personnes, surtout des écotouristes et des chercheurs. La réserve a déjà accueilli plus de 150 volontaires, stagiaires et spécialistes du monde entier; 29 projets ont été menés à bien et 10 articles sont parus dans des revues scientifiques. PROFIL La biologiste Karina Atkinson a grandi à Glasgow. En 2008, elle découvre le Paraguay, et c’est la naissance d’une passion qui bouleverse sa vie. Vivant maintenant dans ce pays, elle a publié un livre (en vente sur Internet) sur son expérience et apprend le guarani, la langue locale. Elle met en pratique l’acquis de sa formation – Bachelor ès sciences de l’Université de Glasgow – et de son passage par des laboratoires d’Édimbourg et de Boston dans ses fonctions actuelles de directrice exécutive de Para La Tierra, ONG dédiée à la conservation de la réserve naturelle Laguna Blanca. COORDONNÉES Téléphone : +59 5985 260 074 Email : [email protected] MAI 2013 Karina Atkinson a été « bouleversée » par l’élan de sympathie avec lequel le public a accueilli son projet. Grâce à l’écho donné par les médias britanniques à son Prix Rolex, de nombreuses personnes – dont des responsables de projets dans le même domaine – lui ont demandé comment elles pourraient participer. Le montant du Prix a permis à Karina de construire avec son équipe, dans des communautés proches de la réserve naturelle Laguna Blanca, trois coopératives d’élevage de volailles qui fournissent des œufs et de la viande à 50 familles, pour leur propre consommation et pour la vente. La Lauréate a aussi mis sur pied un système d’aquaponie utilisant des matériaux recyclés qui donnera à la maison des volontaires de Laguna Blanca des légumes et du poisson. S’il tient ses promesses, elle devrait arriver à fournir davantage de nourriture aux communautés vivant près de la réserve. Elle prévoit aussi d’ouvrir une deuxième station de recherche biologique Para La Tierra, assortie d’un musée d’histoire naturelle et humaine, à 200 km de Laguna Blanca. Cette station sera un jalon important et une étape nouvelle dans l’expansion de son projet. Lorsqu’on lui demande où en est globalement celui-ci, elle répond : « Toujours au début ! Il faut que je le développe, pour qu’il y ait tout un réseau Para La Tierra [le nom de son ONG]. En fait, je crois que je ne pourrai jamais dire qu’il est achevé. Je veux faire tant de choses… Mais le Prix Rolex a vraiment été un tremplin décisif. » Revitaliser l’art traditionnel du conte au service du développement en Afghanistan Selene BIFFI DATE DE NAISSANCE 13 août 1982 NATIONALITÉ Italie PROFESSION / OCCUPATION ACTUELLE Fondatrice de Plain Ink SITE DU PROJET Afghanistan DESCRIPTION DU PROJET Selene Biffi est une entrepreneuse sociale italienne qui se consacre avant tout à l’autonomisation et à l’éducation des jeunes. Elle veut créer en Afghanistan une école de conteurs, qui préservera le patrimoine oral et les récits traditionnels afghans en permettant à des maîtres conteurs expérimentés de transmettre leur art aux jeunes. Les compétences et les connaissances pratiques acquises permettront aux étudiants de préserver cet héritage, mais aussi d’apprendre à créer des récits afin de transmettre aux communautés plongées dans la pauvreté des messages essentiels pour le développement. Bien des humanitaires hésiteraient à repartir en Afghanistan après en avoir été évacués à la suite d’une attaque où plusieurs de leurs collègues ont trouvé la mort. En 2009, pourtant, moins de trois mois après avoir vécu cette épreuve, Selene Biffi était de retour à Kaboul. Sa tâche – créer un manuel pour enfants et jeunes dans le cadre d’un programme des Nations Unies – s’annonçait difficile : dans un pays où trois habitants sur dix à peine savent lire et écrire, les programmes internationaux d’assistance ont du mal à concevoir des formules adéquates pour informer la population.