14. Secteur De Kelibia
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République Tunisienne Institut Français de Recherche Scientifique Ministère de l'Agriculture pour le Développement en Coopération Direction Génèrale des Ressources en Eau (ORSTOM) HOMOGENEISATION ET EXTENSION DES DONNEES PLUVIOMETRIQUES DE LA TUNISIE DU NORD. ( Première utilisation en TUNISIE du logiciel MVR ) 14 - SECTEUR DE KELIBIA - H.CAMUS Y.L'HOTE B.ABIDI Décembre 1991 République Tunisienne Institut Français de Recherche Scientifique Ministère de l'Agriculture pour le Développement en Coopération Direction Génèrale des Ressources en Eau ( ORSTOM ) HOMOGENEISATION ET EXTENSION DES DONNEES PLUVIOMETRIQUES DE LA TUNISIE DU NORD. ( Première utilisation en TUNISIE du logiciel MVR ) 14 - SECTEUR DE KELIBIA - H.CAMUS • Y.L'HOTE •• B.ABIDI··· AVEC LA COLLABORATION DE M.ALLAYA, RESPONSABLE DE L'ANTENNE DRE DE GROMBALIA. • - Hydrologue, Directeur de recherche ORSTOM Tunis. •• - Hydrologue, Ingénieur de Recherche ORSTOM Montpellier. ••• - Ingénieur-adjoint Direction des Ressources en Eau. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 SOMMAIRE 3 INTRODUCTION. 5 1 - CRITIQUE, HOMOGENEISATION ET EXTENSION DES DONNEES PLUVIOMETRIQUES. 7 1.1 - Présentation succinte de MVR, progiciel automatisé de la méthode du vecteur régional. 7 1.2· Application au secteur de KELIBIA. 11 2 - COMPOSANTE DU VECTEUR DE KELIBIA 21 3 - ETUDE STATISTIQUE DES PLUIES ANNUELLES 25 3.1 - Choix des échantillons. 25 3.2 - Choix des lois statistiques. 25 3.3 - Résultats des ajustements. 26 4· EVOLUTION DE LA ·PLUVIOSITE SUR LA PERIODE 1929-1983 43 5 - BIBLIOGRAPHIE 45 6 - ANNEXE 1 49 liste des modifications apportées au fichier vérifié, corrigé et complété. 7· ANNEXE 2 53 - Fichier pluviométrique annuel vérifié, corrigé et complété. 53 • Fichier pluviométrique annuel éténdu 8 - ANNEXE 3 61 Fiches signalétiques des postes pluviométriques du secteur de KELIBIA. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 INTRODUCTION Le présent rapport est consacré à l'homogénéisation de la pluviométrie annuelle des postes du secteur de KELIBIA. Ce secteur prend en compte l'ensemble des postes pluviométriques du Cap Bon, au Nord d'une ligne Korba-Korbous; les postes de la partie plus occidentale ayant été rattaché au secteur de Grombalia. La figure 1 donne (partie hachurée verticalement) la situation du secteur de KELIBIA dans l'ensemble du programme "Homogénéisation des données pluviométriques de la Tunisie du Nord". La figure 2 fournit l'emplacement des postes pluviométriques qui ont été observé, à des périodes différentes. Ce secteur compte une cinquantaine de postes pluviométriques dont la majeure partie n'a été mise en service que vers les années 1950, voire même 1960. Le poste le plus ancien est celui de KELIBIA Phare qui, d'après l'historique en notre possession, a été mis en service en 1890 ou un peu avant. En 1991, 20 postes pluviométriques sont observés. La répartition spatiale de ces postes est correcte mais, comme nous l'avons noté pour l'ensemble des secteurs, il n'y a que très peu d'observations en altitude. Au total, nous ne disposons que de 2 ou 3 postes ayant plus de 40 années d'observations continues ou non, à savoir DAR CHICHOU, MENZEL TEMIME et KELIBIA Phare. Comme l'avait déjà signalé Z.BENZARTI dans le rapport consacré à JENDOUBA édité en 1989, .. le fonctionnement de ces postes a été fortemment lié aux évènements historiques, raison pour laquelle il est quelquefois difficile de disposer de séries d'observations ininterrompues". Aussi, nous avons été amené dans certains cas à rassembler les données de plusieurs postes et à constituer un poste fictif représentant un lieu, dans le souci de sauver l'information. Nous fournissons en fin de document: - annexe 1, les corrections apportées au fichier vérifié, corrigé et complété; - en annexe 2, les valeurs annuelles obervées et les valeurs annuelles étendues pour les postes conservés; - en annexe 3, les fiches de renseignements de la plupart des postes du secteur. Compte tenu des caractéristiques climatogiques propres à cette région, nous avions dans un premier temps divisé le secteur de KELlBIA en deux sous-secteurs, l'un regroupant les postes pluviométriques situés sur la cote Ouest (sous le Jbel Abderhamane) prolongé jusqu'à la pointe du Cap Bon, l'autre sous-secteur comprenant les postes de la cote "Est" entre Kelibia et Korba. Cette division, pour logique qu'elle paraisse, s'est révélée difficile à appliquer du fait des lacunes inacceptables. 7 1 - HOMOGENEISATION ET EXTENSION DES DONNEES PLUVIOMETRIQUES 1 - CRITIQUE. HOMOGENEISATION ET EXTENSION DES DONNEES PLUVIOMETRIQUES Lors de la phase de critique et d'homogénéisation des données. le Secteur de KELIBIA s'est révélé être une -région- pour laquelle nous avons rencontré de sérieux problèmes. par comparaison avec les autres secteurs déjà homogénéisés dans la zone Nord TUNISIE avec le vecteur et le programme VECREG présentés antérieurement. Dans un premier temps. l'étude du secteur de KELIBIA. réduit à Quelques postes. a été confiée en 1988 à H.MOEZ. étudiant de l'ESIER. dans le cadre de son mémoire de fin d'étude (1988). Par la suite l'homogénéisation a été reprise sur l'ensemble des données. par l'application classique du programme VECREG en divisant l'espace en deux sous - secteurs Est et Ouest. Les résultats obtenus se sont avérés difficiles d'exploitation (lacunes difficilement acceptables. séries annuelles très mal corrélées. déviations inexplicables...); aussi avons nous eu recours à un programme proche de VECREG dans son principe. mais dans lequel la moyenne des séries est remplacée par le mode. Cette méthode dite du Vecteur Régional (M.V.R) a été mise au point par G.HIEZ et est détaillée dans un article paru en 1977 (Cahiers ORSTOM. série Hydrologie. nO 2 - 1977. pp.129 - 172). La méthode MVR. dont nous donnons ci-dessous 'un aperçu succinct. a fait l'objet récemment d'une programmation très conviviale dont le résultat est un progiciel d'automatisation de la méthode du vecteur régional Qui devrait être publié dans la Collection LogORSTOM. sous les signatures de G.COCHONNEAU. G.HIEZ, P.SECHET, chercheurs en poste au Brésil, où la méthode a été employée à une grande échelle. 1.1 - PRESENTATION SUCCINCTE DU LOGICIEL MVR La méthode MVR, dont nous ne donnons ci-dessous Qu'un aperçu succinct. a fait l'objet de 1987 à 1991 d'une programmation assez poussée et conviviale dont le résultat est le logiciel MVR Qui devrait être publié dans la Collection LogORSTOM, sous les signatures de G.COCHONNEAU, G.HIEZ et P.SECHET. Ces chercheurs de l'ORSTOM ont amélioré la méthode en s'appuyant principalement sur des données brésiliennes, et en particulier sur des régions homogènes généralement assez vastes et à pluviométrie souvent abondante (bassin de l'Amazone....). Les essais effectués avec MVR sur des données de pluviométrie recueillies en France et sur treize Etats francophones d'Afrique de l'Ouest et Centrale nous ont montré Que la méthode trouvait ses limites dans des zones à pluviométrie annuelle relativement faible (en dessous de 400 - 500 mm.), en particulier là où le total annuel est formé du cumul d'un petit nombre de fortes averses. C'est le cas des régions à climats semi - aride ou sahélien ......(RépubIiQue Islamique de Mauritanie, Nord des Etats du Mali, Niger, Tchad; et vraisemblablement du Sud de la Tunisie, l'Algérie...). Aussi, l'utilisation en TUNISIE de cette méthode demandera a être approfondie avant d'entrer dans la pratique courante. Du point de vue théorique, la méthode du vecteur régional HIEZ (MVR) est basée sur deux principes fondamentaux: - les séries de totaux pluviométriques de postes voisins, situés dans une région climatique homogène, sont pseudo - proportionnelles entre elles; ceci signifie Que les 8 variations de pluviosité à tous les postes sont concomitantes: une année très arrosée le sera sur la quasi totalité des postes, et vice - versa pour une année sèche. - l'information la plus probable est celle qui se répète le plus fréquemment; ceci signifie que la pluviosité (Zj) d'une année donnée sera celle indiquée par le plus grand nombre de postes. Le processus de calcul utilisé, basé sur la méthode du maximum de vraisemblance, est conçu de manière à ce que toute l'information contenue dans chacune des séries pluviométriques constituent la matrice initiale A (figure 3). Cette matrice initiale (A) est -peu différente- (aux anomalies près) d'une matrice théorique (B), obtenue à partir du produit d'un vecteur colonne par un vecteur ligne - figure 4 -. Le vecteur ligne est celui des coefficients de stations (proche des valeurs modales), et le vecteur colonne est ~ série chronologique de référence -la plus probable-, appelée vecteur régional.(Z formé de la série des zi annuels, dont la moyenne des valeurs est proche de 1.00). Chaque poste pluviométrique est ensuite comparé à ce vecteur par l'intermédiaire d'un procédé graphique semblable au double cumul. Pour chaque année, l'écart entre le total annuel observé et la valeur calculée à partir du vecteur permet d'estimer si l'année est en concordance avec la tendance régionale, ou si elle est discordante, de connaitre l'amplitude de l'écart. lEGENO€ J:t PlUVIOWETRE _~ (Po.f.1 -:....-- REIIO. 1 1 Po.'. 1 Po.t. 2 •Po••• 3 Pol,... Oot.l .0.