Plan Local d'Urbanisme

Communauté de Communes ! des Bastides en ! Haut Agenais Périgord!

REVISION

DIAGNOSTIC

Date du PLUI arrêté le

Date du PLUI approuvé 1

diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

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Sommaire

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PREMIERE PARTIE

ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE p 7 2. ue 12 – LE PAYS DES PECHS p 77 1 - Un territoire rural organisé autour des bourgs de p 9

Monflanquin, Castillonnès, et Villeréal 2.1 p 83

2.2 p 87 2 - Une reprise démographique désormais bien installée, p 13 2.3 Moulinet p 93 mais qui reste subordonnée à l’attractivité du territoire 2.4 Cancon p 99

2.5 p 103 3 - De nouveaux résidents dont l’arrivé modifie p 21 2.6 Castelnaud de grattecambes p 107 progressivement le profil sociologique du territoire 2.7 Beauregard p 111

2.8 p 117

2.9 La Sauvetat sur lède p 123 4 - Une demande croissante de logements p 24 2.10 p 127

2.11 Savignac sur leyze p 133 5 - Une offre adaptée de commerces et de services p 34 2.12 St Aubin p 137 de proximité 2.13 Monségur p 141

2.14 p 145 6 - Une économie locale fondée sur la production p 39

agricole, le tourisme et les services à la population 3. ue 13 – LE PAYS DE LA LEMANCE p 149

3.1 p 153 7 - Une mobilité indispensable, aujourd’hui p 52 3.2 Salles p 157 exclusivement liée à l’automobile 3.3 p 161

8 - SYNTHESE p 54 3.4 Montagnac sur Lède p 165

4. UE 11 – LES DOUCES COLLINES DU TERREFORT p169

4.1 St Maurice de lestapel p 173 DEUXIEME PARTIE 4.2 p 177 4.3 Sérignac Péboudou p 181 4.4 p 185 ANALYSE PASAGERE 4.5 Montauriol p 189 4.6 Montaut p 193 1. Un paysage de terreforts dans le departement p 61 4.7 St Eutrope de Born p 197 4.8 St Etienne de Villeréal p 203 1.1 Un paysage construit sur un socle naturel p 62 4.9 p 207 1.2 Un paysage façonné par l’histoire humaine p 65 4.10 Dévillac p 211 1.3 Un paysage de co visibilité et de belvédère p 67 1.4 Un paysage agricole ancien p 69 1.5 Les sous unités du paysage p 74 de la communauté de commune diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

5. UE 9 – LA VALLÉE DU DROPT p 215

5.1 p 219 TROISIEME PARTIE 5.2 Cahuzac p 223 5.3 Castillonnès p 227 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT 5.4 St Quentin du dropt p 231 5.5 Carvac p 235 Préambule 5.6 p 239 5.7 p 243 ANALYSE DE L'ÉTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT ET p 397 5.8 p 247 PERSPECTIVES DE SON ÉVOLUTION 5.9 Mazières Naresse p 251 5.10 Villeréal p 255 1. Analyse de l'état initial de l'environnement p 399 5.11 Rives p 261 5.12 p 265 Milieu physique (=Ressources naturelles) p 400 5.13 p 269 Géologie, pédologie (potentiel agronomique) et 5.14 St Martin de villeréal p 273 topographie 5.15 p 277 Climatologie p 411 Risques naturels et technologiques p 414 6. LES ENJEUX PAYSAGERS DU TERRITOIRE p 281 2 . Les ressources en eau p 420 6.1 Enjeux et patrimoine paysager p 282 Ressources en eau p 420 6.2 Enjeux et patrimoine architectural p 286 Eaux souterraines p 420 6.3 Maitriser les extensions villageoises p 287 Réseau hydrographique et qualité des p 423 et le mitage sur les hauteurs eaux superficielles 5 6.4 Valoriser les espaces publics p 288! 3 - Qualité des milieux, nuisances et pollutions p 437 ESPACES PUBLICS - FORMES URBAINES Qualité de l'eau p 437 Qualité de l'air p 443 1. Les Formes urbaines - LEs espaces publics p 291 Ressources du sous-sol, risques industriels, p 445 sols pollués, L'implantation des constrcutions p 293 Gestion des déchets p 448 Les typologie de villages p 301 Les villages pech p 303 4 - Contexte sonore p 448 Les villages rue p 311 Les villages noyau p 325 5 - Flore, faune et milieux « naturels » p 451 Les villages carrrefour p 329 Contexte biogéographique p 451 Les villages diffus p 357 Territoires à enjeux environnementaux p 454 Autres données bibliographiques p 469 2. L'Architecture p 363 Faune et flore patrimoniale p 470 Le contexte local p 477 3. La consomation des sols p 371 La consomation passée p 372 6 - Les différents milieux et habitats présents p 479 Le potentiel des documents d'urbanisme p 374 Les exemples de consommation p 376 7 - Le fonctionnement écologique du secteur - p 524 trames verte et bleu 4. Les entrées de viilles p 383

5. Les enjeux p 393 diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

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ETAT SOCIO-ECONOMIQUE

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Un territoire rural organisé autour des bourgs de Monflanquin, Castillonnès, Cancon et Villeréal

La communauté de communes des Bastides en Haut Agenais – Périgord (-et-Garonne) regroupe quarante-trois communes, s’étend sur 65 945 hectares et accueillait en 2013 17 175 habitants.

Situé au nord de la vallée du Lot, aux portes du Périgord, ce territoire reste à l’écart des grands axes de communication. Il bénéficie cependant d’une position relativement favorable, à 9 proximité immédiate des bassins d’emploi de Bergerac, Villeneuve-sur-Lot et , et à 50 kilomètres d’une agglomération agenaise en fort développement (à l’échelle du département)

Le territoire, essentiellement rural (l’agriculture y procure encore 21% des emplois), s’organise autour des bourgs centres de Monflanquin, Castillonnès, Cancon et Villeréal, qui accueillent un peu plus de 2300 habitants pour le premier et autour de 1350 habitants pour les trois autres, et qui proposent l’essentiel des services de proximité.

Positionnement géographique de la communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord (fond de carte Michelin)

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Il est irrigué par quatre axes principaux qui le quadrillent de façon régulière et desservent deux par deux les quatre bourgs centres :

• deux axes nord-sud :

o la RN21 Limoges-Tarbes, dont la modernisation est régulièrement évoquée, traversant Cancon et Castillonnès mais aussi Castelnaud-de-Gratecambe et Lougratte ;

o la RD676 Villeneuve-sur-Lot- Villeréal, qui passe par La Sauvetat-sur-Lède et Monflanquin et se prolonge au nord vers le Périgord Noir.

• deux axes est-ouest,

o la RD124 qui relie Fumel à la vallée de la Garonne par Monflanquin et Cancon, traversant également Lacaussade, Boudy-de- Beauregard et Monbahus ; Les pôles d’emploi dans un rayon de 50 kilomètres autour o la RD2 qui relie le Périgord Noir de la communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord à la vallée de la Garonne par (représentation de l’emploi total 2012 par commune – source : INSEE RP) Villeréal et Castillonnès.

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Il est également traversé suivant un axe nord-sud par le GR654, chemin de Saint-Jacques de Compostelle (route de Vézelay). Il profite de la proximité des pôles de Bergerac au nord (28 000 habitants) dont l’aéroport international dessert de nombreuses destinations en particulier au Royaume-Uni, renforçant ainsi l’attractivité du territoire pour les ressortissants britanniques, de Villeneuve-sur-Lot au sud (23 500 habitants) et, pour sa partie est, de Fumel (5000 habitants). Ces pôles, s’ils captent une part du potentiel de consommation aux franges du territoire, le confortent aussi par leur offre d’emplois, de services et de commerces.

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La communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord Les bourgs qui structurent le territoire (fond de carte IGN) dans son environnement

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Saint-Quentin- Tourliac du-Dropt Doudrac Rayet Parranquet Cahuzac Lalandusse Rives Mazières- Saint-Martin- Ferrensac Naresse Villeréal de-Villeréal Douzains Castillonnès Bournel

Sérignac-Péboudou Dévillac Montauriol Saint-Étienne- Montaut de-Villeréal Saint-Maurice- de-Lestapel Lougratte Saint-Eutrope- Paulhiac de-Born Laussou Saint-Quentin- Monviel Gavaudun Tourliac Cancon du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet Monbahus Montagnac- Parranquet Moulinet Boudy-de- sur-Lède Cahuzac Beauregard Lalandusse Monflanquin Salles Mazières- Rives Saint-Martin- Castelnaud- Lacaussade Ferrensac Naresse Villeréal de-Villeréal de-Gratecambe Douzains Castillonnès Beaugas Bournel

La Sauvetat- Sérignac-Péboudou Dévillac Saint-Aubin Saint-Étienne- sur-Lède Montauriol Montaut Savignac- Monségur de-Villeréal Pailloles sur-Leyze Saint-Maurice- de-Lestapel Lougratte Paulhiac Saint-Eutrope- Laussou Monviel Gavaudun Population par commune en 2012 Cancon de-Born

Monbahus Montagnac- Moulinet Boudy-de- sur-Lède Beauregard Monflanquin Salles Castelnaud- Lacaussade de-Gratecambe 2350 Beaugas La Sauvetat- sur-Lède Saint-Aubin 850 Savignac- Monségur Pailloles sur-Leyze

400

150 Emplois par commune en 2012

Nombre d’habitants Nombre d’emplois

Bastides en Haut-Agenais Périgord : population et emploi par commune en 2012 (Source : INSEE RP)

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Une reprise démographique désormais bien installée, mais qui reste subordonnée à l’attractivité du territoire Comme nombre d’espaces ruraux, le territoire communautaire a connu de longue date une lente déprise démographique liée à la conjonction de différents phénomènes : dévitalisation des campagnes liée à la première guerre mondiale, exode rural, vieillissement progressif de la population … Ainsi, le nombre d’habitants y a diminué de près de 50% entre 1876 et 1975.

Néanmoins, depuis cette dernière date, le Bastides en Haut-Agenais Périgord : Evolutions démographiques du territoire 13 de 1876 à 2012, comparées aux tendances départementales (Source : INSEE RGP&RP) phénomène s’est inversé : alors que les zones en croissance étaient jusqu’alors essentiellement circonscrites aux principales agglomérations, de nombreuses communes de l’espace rural ont 2007-2012 Naissances progressivement retrouvé une dynamique positive Décès sous l’effet de l’arrivée de populations extérieures en 1999-2007 provenance dans un premier temps des principaux pôles urbains, mais aussi aujourd’hui d’autres régions de ou d’Europe. En ce qui concerne 1990-1999 le territoire communautaire, cette tendance, perceptible dès 1982, s’est confortée avec le temps, 1982-1990 le rythme de la croissance observée tendant à s’accentuer au cours de la dernière décennie. 1975-1982

-3 00 -200 -1 00 0 100 200 300 Bastides en Haut-Agenais Périgord : moyenne annuelle des naissances et des décès par période intercensitaire de 1975 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Evolutions démographiques par périodes intercensitaires (Source : INSEE RGP&RP)

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2007-2012 Cependant, cette rupture apparente vis-à-vis des tendances historiques ne masque en fait que le changement d’importance relative de deux 1999-2007 phénomènes profondément ancrés dans le temps : un solde naturel (écart entre les naissances et les 1990-1999 décès) fortement déficitaire qui, malgré l’arrivée de population extérieure, ne montre pas de signe d’atténuation, et un important excédent migratoire 1982-1990 (écart entre les arrivées et les départs) qui s’est Solde naturel particulièrement conforté sur la période 1999-2012. 1975-1982 Ainsi, le déficit naturel cumulé observé sur la Solde migratoire période 1975-2012 correspond à une perte de plus 15 de 2600 habitants, alors que, dans le même temps, -150 -100 -50 0 50 100 150 200 250 le gain lié aux migrations est proche de 4200 Bastides en Haut-Agenais Périgord : moyenne annuelle des soldes naturel et migratoire par période intercensitaire de 1975 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) personnes, dont plus de la moitié sur les treize dernières années. Le nombre de décès (de 210 à 230 par an en 1975- 1982- 1990- 1999- 2007- TOTAL moyenne par période intercensitaire) et de 1982 1990 1999 2007 2012 naissances (de 140 à 150 par an) étant relativement stable dans le temps, il est acquis que Solde naturel -461 -560 -631 -542 -441 -2635 le solde naturel demeurera négatif dans les années (-66 / an) (-70 / an) (-70 / an) (-68 / an) (-88 / an) à venir. Solde migratoire +477 +908 +511 + 1502 +779 +4177 En conséquence, la poursuite de la croissance démographique de la communauté de communes (+68 / an) (+114 / (+57 / an) (+188 / (+156 / restera subordonnée à sa capacité à attirer des an) an) an) populations extérieures en nombre suffisant. Evolution de la +16 +348 -120 +960 +338 +1526 population

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Au sein du territoire, la plupart des communes gagnent aujourd’hui des Saint-Quentin- habitants, et pour celles qui en Tourliac du-Dropt Cavarc perdent encore, le recul reste Doudrac Rayet Parranquet En hausse relativement limité. Cahuzac Lalandusse Rives Mazières- Saint-Martin- Stable Les progressions les plus importantes Ferrensac Naresse Villeréal de-Villeréal Douzains Castillonnès Bournel en valeur absolue concernent La En recul Sauvetat-sur-Lède, qui tire parti de la Sérignac-Péboudou Dévillac Montauriol Saint-Étienne- proximité de Villeneuve-sur-Lot, et Montaut de-Villeréal Saint-Maurice- Villeréal, qui a accueilli il y a quelques de-Lestapel Lougratte années une résidence pour seniors Saint-Eutrope- Paulhiac de-Born Laussou Monviel Gavaudun de 52 logements locatifs qui ont très Cancon 33 rapidement trouvé preneur. Monbahus Montagnac- Moulinet Boudy-de- sur-Lède Beauregard 5 Monflanquin 36 communes sur 43 ont un solde Salles Castelnaud- migratoire positif sur la période 1999- Lacaussade 3 de-Gratecambe Beaugas 2012, alors qu’elles ne sont que 14 à -3 connaître un excédent naturel sur la La Sauvetat- sur-Lède Saint-Aubin Gains et pertes d’habitants même période. Encore ce dernier Savignac- Monségur Pailloles sur-Leyze (moyenne annuelle) n’est-il réellement significatif que pour

La Sauvetat-sur-Lède, qui bénéficient Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolutions démographiques de l’implantation de jeunes ménages de 1999 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) en provenance de Villeneuve-sur-Lot.

Les quatre bourgs centres se caractérisent par des excédents migratoires très élevés et des soldes naturels fortement déficitaires, ceci pour partie en relation avec la présence de résidences pour personnes âgées dans chacun d’eux.

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Saint-Quentin- Tourliac du-Dropt Cavarc En hausse Rayet Doudrac Parranquet Cahuzac Stable Lalandusse Rives Mazières- Saint-Martin- Ferrensac Naresse Villeréal de-Villeréal En recul Douzains Castillonnès Bournel

Sérignac-Péboudou Dévillac Montauriol Saint-Étienne- Montaut de-Villeréal Saint-Maurice- de-Lestapel Lougratte Saint-Eutrope- Paulhiac de-Born Laussou Saint-Quentin- Monviel Gavaudun Tourliac Cancon du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet Monbahus Montagnac- Parranquet Moulinet Boudy-de- sur-Lède Cahuzac Beauregard Lalandusse Monflanquin Rives Salles Mazières- Saint-Martin- Castelnaud- Lacaussade Ferrensac Naresse Villeréal de-Villeréal de-Gratecambe Douzains Castillonnès Beaugas Bournel 17 La Sauvetat- Sérignac-Péboudou Saint-Aubin Saint-Étienne- Dévillac sur-Lède Montauriol Montaut Savignac- Monségur de-Villeréal Pailloles sur-Leyze Saint-Maurice- de-Lestapel Lougratte Saint-Eutrope- Paulhiac de-Born Laussou Monviel Gavaudun Solde migratoire 1999-2012 Cancon

Monbahus Montagnac- Moulinet Boudy-de- sur-Lède Beauregard Monflanquin Salles 33 Castelnaud- Lacaussade de-Gratecambe Beaugas

5 La Sauvetat- sur-Lède Saint-Aubin 3 Savignac- Monségur Pailloles sur-Leyze -3 Gains et pertes d’habitants (moyenne annuelle) Solde naturel 1999-2012

Bastides en Haut-Agenais Périgord : soldes migratoire et naturel de 1999 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP)

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En termes de pyramide des âges, la Moins de 15 ans Moins de 15 ans moyenne d’âge observée sur le 13% 15% 15% territoire communautaire s’avère 17% 15-29 ans 15-2 9 ans légèrement supérieure à la moyenne 15% 15% Moins de 15 ans départementale : 47 ans, alors qu’elle est de 45 ans en Lot-et-Garonne (ces 15-29 ans 18% 30-44 ans 12% 30-4 4 ans valeurs étaient respectivement de 45 15%12% 30-44 ans 21% et 43 ans en 1999). D’une façon 21% 45-59 ans 45-5 9 ans générale, les catégories d’âge les plus 45-59 ans jeunes sont sous-représentées (-2 16% points pour les moins de 15 ans, -3 60-7460-74 ans ans 16% 60-7 4 ans pour les 15-29 ans), alors que les plus 21% 17% 21% Plus de 75 ans âgées sont sur-représentées (+3 21% Plus de 75 ans Plus de 75 ans points pour les 60-74 ans, +2 pour les plus de 75 ans). La sous- Lot-et-Garonne Bastides en Haut-Agenais Périgord représentation des 15-29 ans trouve pour partie son explication dans le Bastides en Haut-Agenais Périgord et département de Lot-et-Garonne : répartition des habitants par classes d’âge en 2012 (Source : INSEE RP) départ souvent nécessaire des jeunes pour poursuivre leurs études ou trouver un premier emploi. Néanmoins, l’écart entre le nombre de Nombre de 15-29 Période de Nombre de Ecart constaté ans recensés naissance prise naissances sur la 15-29 ans recensés sur le territoire et en compte période (estimé) le nombre de naissances observées dans les années correspondantes tend aujourd’hui à s’atténuer : il atteignait Recensement 2012 2109 1983-1997 2207 -98 (-4%) 8% en 1999 et n’était plus que de 4% en 2012, les arrivées tendant aujourd’hui à mieux compenser les Recensement 1999 2215 1970-1984 2406 -191 (-8%) départs.

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Au sein même du territoire, les écarts sont importants. Les communes qui affichent les Saint-Quentin- Tourliac moyennes d’âge les plus basses sont d’une du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet part les communes situées les plus au sud (La Cahuzac Parranquet Sauvetat-sur-Lède, Pailloles, Savignac-sur- Lalandusse Mazières- Naresse Rives Saint-Martin- Leyze, …), qui participent au desserrement de Ferrensac Douzains Villeréal de-Villeréal l’agglomération villeneuvoise, d’autre part Castillonnès Bournel certaines des communes périphériques des Sérignac-Péboudou Dévillac Montauriol Saint-Étienne- bourgs centres (Boudy-de-Beauregard, Saint- Montaut de-Villeréal Etienne de Villeréal, Paulhiac, Rayet …), qui Saint-Maurice- de-Lestapel Lougratte ont bénéficié de l’arrivée de jeunes ménages Saint-Eutrope- Paulhiac Monviel de-Born Laussou souhaitant s’installer « à la campagne ». La Gavaudun Sauvetat-sur-Lède, dont la progression Cancon Boudy-de- 19 Monbahus Beauregard démographique a été très forte au cours de la Moulinet Montagnac- décennie écoulée, possède la plus faible sur-Lède Monflanquin Salles Beaugas moyenne d’âge (37 ans), et les moins de Castelnaud- quinze ans y représentent plus du quart de la de-Gratecambe Lacaussade population. De la même façon, Tourliac, où, au moins de 45 ans La Sauvetat- sur-Lède Saint-Aubin cours des dernières années, a été mis sur le Pailloles Savignac- Monségur de 45 à 49 ans sur-Leyze marché un nombre significatif de logements 50 ans et plus locatifs attirant de jeunes ménages avec enfants, a vu sa moyenne d’âge s’abaisser de Bastides en Haut-Agenais Périgord : moyenne d’âge par commune en 2012 44 ans en 1999 à 37 en 2012. (Source : INSEE RGP&RP)

A contrario, quelques communes situées dans le nord du territoire, essentiellement autour de Villeréal, connaissent des moyennes d’âge particulièrement élevées. Villeréal, qui comme indiqué plus haut a accueilli une résidence pour seniors et dispose d’une maison de retraite de 90 places, présente la moyenne d’âge la plus forte (56 ans).

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4000 1999 3500 2012 Enfin, si, entre 1999 et 2012, la population totale de la 3000 communauté de communes a augmenté de façon significative, l’évolution de la répartition des habitants par 2500 classes d’âge montre que la progression observée se 2000 concentre sur les plus de 45 ans (+20%), et plus particulièrement sur les 45-59 ans (+21%) et les plus de 1500 75 ans (+28%). Sur cette période, l’augmentation en 1000 valeur absolue du nombre de ces derniers (+657) 500 représente à elle seule 51% de la croissance totale du territoire (cette proportion est également très élevée à 0 l’échelle départementale : 44%) Moins de 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans Plus de 75 15 ans ans Inversement, le nombre des moins de 45 ans a Bastides en Haut-Agenais Périgord : répartition des habitants par classes d’âge globalement régressé de 5%. En effet, si les effectifs des en 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) moins de 15 ans ont légèrement progressé (+4%), ceux des 15-29 ans et surtout des 30-44 ans ont sensiblement 50% diminué (respectivement de 5 et 12%). 40% Si la population vieillit, ce n’est pas particulièrement lié à l’âge des nouveaux arrivants. Parmi les personnes qui n’habitaient pas l’année précédente sur la commune sur 30% laquelle elles ont été recensées, les 55 ans et plus ne représentent que 20%, la grande majorité étant constituée 20% de familles avec enfants.

10%

0% de 1 à 14 ans de 15 à 24 ans de 25 à 54 ans 55 ans et plus Bastides en Haut-Agenais Périgord : répartition des nouveaux arrivants par classes d’âge en 2012 (Source : INSEE RP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

De nouveaux résidents dont l’arrivée modifie progressivement le profil sociologique du territoire

Les mouvements résidentiels restent encore aujourd’hui moins 29% marqués dans l’espace rural qu’en milieu urbain, mais ils sont néanmoins importants et engendrent, par le jeu des arrivées et 54% des départs, un renouvellement sensible de la population : ainsi, Moins de 5 ans près de 1000 habitants s’installent chaque année sur le territoire de 5 à 9 ans et près de 850 le quittent. En 2012, 46% des habitants résidant dans la communauté de communes étaient installés dans leur 10 ans et plus commune de résidence depuis moins de 10 ans, 29% depuis 17% moins de 5 ans. Ces proportions restent cependant inférieures 21

à celles observées en moyenne sur le département de Lot-et- Garonne (respectivement 48 et 32%). Bastides en Haut-Agenais Périgord : ancienneté d’emménagement des habitants dans leur commune de résidence en 2012 (Source : INSEE RP) Comme indiqué plus haut, les nouveaux arrivants sont plutôt jeunes, la taille moyenne de leurs ménages est aussi plus importante : elle est de 2,3 personnes par foyer pour les familles ayant emménagé depuis moins de 5 ans, de 2,4 pour celles qui habitent le territoire depuis 5 à 10 ans, et de 2,1 pour les résidents de longue date (plus de 10 ans).

La part des étrangers parmi eux est relativement importante : en 2008, 13% des habitants installés depuis moins de 5 ans vivaient auparavant hors de France (cette moyenne n’était alors que de 7% en Lot-et-Garonne). Elle est particulièrement élevée au nord du territoire, du fait de la proximité de l’aéroport de Bergerac qui dessert en particulier plusieurs destinations au Royaume- Uni. Cette présence est perceptible entre autres sur les marchés, dans les associations locales (les danses folkloriques anglaises à Bournel) ou dans le secteur immobilier, plusieurs agences étant gérées par des ressortissants britanniques.

Au marché de Villeréal … diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Retraités La jeunesse relative des nouveaux arrivants permet au territoire communautaire de présenter un taux d’activité Inactifs proche de la moyenne départementale : 42% de la population est active, occupée ou non (Lot-et-Garonne : 44%). La Chômeurs proportion de retraités y est par contre assez nettement supérieure (33% pour 28%) alors que celle des scolaires et Actifs occupés étudiants est inférieure (18% pour 20%). En termes d’effectifs, la catégorie des retraités est d’ailleurs la seule qui progresse Scolaires et étudiants 1999 de façon significative sur la période 1999-2012, les autres restant quasiment stables dans le temps. Enfants non scolarisés 2012 Ce renouvellement progressif de la population engendre une 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 évolution des composantes socioprofessionnelles : le nombre Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution du nombre d’habitants par d’agriculteurs chefs d’exploitation diminue, celui des statut d’activité entre 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP & RP) « artisans, commerçants, chefs d’entreprise » stagne Agriculteurs exploitants Agriculteurs exploitants alors que les effectifs des 11% 4% 8% autres catégories Artisans, commerçants, chefs Artisans, commerçants, chefs d'entreprises augmentent. 27% Agriculteurs exploitants 27% 11% 11% d'entreprises 9% Par rapport à la moyenne 27% Artisans, commerçants,Cadres, professions chefs 11% d'entreprises Cadres, professions intellectuelles supérieures départementale, les intellectuelles supérieures agriculteurs chefs 7% Cadres, professions intellectuellesProfessions supérieures intermédiaires d’exploitation et les 7% Professions intermédiaires Professions intermédiaires « artisans, commerçants, 22% Employés chefs d’entreprise » sont sur- Employés Empl oyés 20%20% représentés, alors que les 25%25% 30% employés, professions Ouvriers Ouvriers intermédiaires et cadres sont Ouvri ers sous-représentés. Bastides en Haut-Agenais Périgord Lot-et-Garonne

Bastides en Haut-Agenais Périgord et département de Lot-et-Garonne : répartition de la population active par profil socio-professionnel en 2012 (Source : INSEE RP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

30000

Les revenus fiscaux des habitants (revenu fiscal de référence des 25000 foyers fiscaux) se situent environ 8% au-dessous de la moyenne départementale, dont ils suivent la progression dans le temps. 20000 Le pourcentage de ménages vivant au-dessous du seuil de pauvreté (17%) est proche de celui du Lot-et-Garonne (16,8%), 15000 bien supérieur à celui observé en Aquitaine (12,9%) ou en France métropolitaine (14,3%). Près d’un ménage de moins de 30 ans sur 10000 quatre se trouve dans cette situation, près d’un sur cinq entre 30 et 60 ans. Ce taux est particulièrement élevé chez les locataires, 5000 pour lesquels il atteint 30%, mais reste important chez les Bastides en Haut-Agenais Périgord Lot-et-Garonne propriétaires : 13% (Lot-et-Garonne : 10% - Aquitaine et France 0 métropolitaine : 7%). 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Bastides en Haut-Agenais Périgord et département de Lot-et-Garonne :

évolution du revenu fiscal de référence moyen des foyers fiscaux 23 de 2006 à 2013 (Source : DGIFP)

30 Lot-et-Garonne 25

20

15

10

5

0 Moins de 30 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou ans plus Bastides en Haut-Agenais Périgord et département de Lot-et-Garonne : taux de pauvreté en fonction de l’âge des ménages (Source : INSEE-Filosofi) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

4

3,3 3 Une demande croissante de logements 2,2 2 L’arrivée de nouveaux ménages n’a pas pour autant entraîné de rupture dans le phénomène historique de diminution du nombre moyen de personnes hébergées 1 par logement : profondément ancré dans le temps, celui- Lot-et-Garonne ci se poursuit toujours, comme il se poursuit à l’échelle Bastides en Haut-Agenais Périgord départementale et nationale. 0 1968 19 75 1982 1990 19 99 2007 2012 La décohabitation des jeunes générations, l’allongement Bastides en Haut-Agenais Périgord et département : évolution du nombre moyen de la durée de vie, le maintien des personnes âgées à de personnes par ménage de 1968 à 2009 (Source : INSEE RGP&RP) domicile, l’émergence des familles monoparentales sont autant de faits de société qui interviennent dans cette Nombre de évolution, dont il est admis qu’elle se prolongera dans les résidences principales Nombre d’habitants années futures. (tendance lourde définie par les 10000 20 000 démographes au niveau national). 17237 15695 La conséquence directe est qu’il faudra demain plus de 8000 16 000 logements pour héberger le même nombre d’habitants qu’aujourd’hui. Ainsi, entre 1975 et 2012, alors que sur le 6000 12 000 territoire communautaire la population progressait d’un peu plus de 1500 habitants (+10%), le nombre de 4000 8 000 résidences principales croissait pour sa part de 2600 7239 7596 6021 6495 unités (soit +52%). 4999 5422 2000 4 000

0 0 1975 1982 1990 1999 2007 2012 Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution comparée du nombre de résidences principales et du nombre d’habitants de 1975 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

700 Elément important participant à cette évolution, le nombre de personnes vivant seules a tout particulièrement augmenté : 600 1999 2012 30% des résidences principales, soit plus de 2200, sont 500 désormais occupées par une personne seule (cette proportion, qui reste inférieure de 5 points à la moyenne 400 départementale, était de 27% sur le territoire communautaire en 1999), soit une progression en valeur absolue de 587 300 unités (+35%) en 13 ans. La croissance concerne à des 200 degrés divers toutes les classes d’âge, mais est particulièrement sensible chez les 55-64 ans (+101%) et 100 surtout chez les plus de 80 ans (+110%), lesquels sont plus 0 de 500 à vivre seuls, 45% d’entre eux n’habitant pas les Moins de 40 40-54 ans 55-64 ans 65-79 ans 80 ans et ans plus bourgs centres de Monflanquin, Castillonnès, Cancon ou Villeréal, où se concentrent les services de proximité. Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution du nombre de personnes vivant seules par classe d’âge entre 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) 25 Par ailleurs si globalement le nombre de ménages croît de 17%, celui des foyers accueillant des enfants (couple ou famille monoparentale) stagne, ne progressant que de 2% : ils représentent désormais moins d’un ménage sur trois.

Parmi les ménages ayant des enfants, 43% en ont un, 41% en ont deux et 16% trois ou plus.

Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution de la structure des ménages entre 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) diagnostic

plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

12000 Le besoin de logements supplémentaires évoqué ci- Logements vacants dessus a trouvé une réponse partielle dans l’existence Résidences secondaires et logements occasionnels 10000 1061 d’un important parc de logements vacants : celui-ci Résidences principales 817 représentait en 1975, au plus fort de la déprise agricole, 1839 8000 683 1795 un peu plus de 1000 habitations, soit 15% du nombre 803 1327 total de logements. Sa résorption a participé jusqu’en 954 1178 1999 à la production de résidences principales ou 6000 1018 821 552 secondaires supplémentaires, mais le nombre 4000 d’habitations non occupées tend depuis cette date à 7239 7596 6021 6495 augmenter de nouveau, retrouvant en valeur absolue 4999 5422 son niveau de 1975, soit en valeur relative 10,1% du 2000 parc total 2012. Ce taux est très proche de la moyenne départementale, qui est de 10,5%. 0 1975 1982 1990 1999 2007 2012 En 2011, 45% des logements vacants l’étaient depuis Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolutions des différentes composantes du parc de logements de 1975 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) moins de 2 ans, 23% depuis 2 à 5 ans, et un tiers depuis plus de 5 ans (source : Filocom).

Les communes de l’est du territoire présentent des taux de vacance relativement faibles, à l’exception de Villeréal, et de Monflanquin et ses voisines : Castelnaud- de-Gratecambe, Paulhiac , Montagnac-sur-Lède et Lacaussade. En particulier, le nord-est (Tourliac, Parranquet, Rayet, …) et le sud (Savignac-sur-Lèze, Saint-Aubin, Monségur, Pailloles …) sont très peu touchés par la vacance. A contrario, les proportions les plus élevées sont observées parmi les communes situées au nord-ouest, à l’exception de Lalandusse et Cahuzac. Dans les bourgs traversés par la RN21, à ses abords, nombreux sont les bâtiments vacants ou souffrant d’un défaut d’entretien, ce qui ne contribue pas Abords de la RN 21 à Cancon. à véhiculer une image positive du territoire auprès des usagers de cet axe très fréquenté. diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Saint-Quentin- Tourliac Les quatre bourgs centres et les du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet communes de Monbahus et Parranquet 170 Cahuzac Castelnaud-de-Gratecambe Lalandusse Mazières- Rives Naresse Saint-Martin- concentrent 53% des logements Ferrensac Villeréal Douzains de-Villeréal 60 vacants alors qu’ils n’accueillent que Castillonnès Bournel

45% des habitations. Dévillac 20 Sérignac-Péboudou Montauriol Montaut Saint-Étienne- Parmi ces six communes, Monbahus Saint-Maurice- de-Villeréal Nombre de logements est celle qui présente le taux de de-Lestapel Lougratte vacants en 2013 Paulhiac vacance le plus élevé (19%), les Monviel Saint-Eutrope- Laussou Cancon de-Born Gavaudun logements vides étant, pour la grande Boudy-de- Montagnac- majorité d’entre eux, situés en centre Monbahus Beauregard sur-Lède Moins de 7% bourg, le long de la RD 124. Moulinet Monflanquin 27 Salles De 7 à 10% Cependant, plusieurs de ces Beaugas Castelnaud- Lacaussade logements ont été rachetés de-Gratecambe De 10 à 15% récemment par des particuliers, soit La Sauvetat- Pailloles sur-Lède Saint-Aubin pour y habiter eux-mêmes, soit pour y Savignac- Monségur Plus de 15% réaliser un investissement locatif. Les sur-Leyze Taux de vacance en 2013 prix de vente ont en effet désormais suffisamment baissé, au moins pour Bastides en Haut-Agenais Périgord : nombre et taux de logements vacants certains biens, pour les rendre par commune en 2013 (Source : INSEE RGP&RP) attractifs, en particulier dans l’optique d’un développement programmé de la coopérative Unicoque à Cancon, susceptible d’augmenter à court terme la demande de logements locatifs dans le secteur.

D’une façon générale, l’offre d’habitations à la vente est relativement abondante et diversifiée. Les maisons de ville sont le plus souvent proposées entre 50 000€ et 120 000€, suivant leur état et l’existence ou non d’un jardin, les maisons individuelles de type pavillonnaire « classique » dans une gamme de prix allant de 130 000 à 220 000€, les maisons en pierre rénovées autour de 250 000€ et les biens haut de gamme (maisons de maître, grandes propriétés, châteaux, …) à partir de 300 000€ jusqu’à 1M€, voire plus.

diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Le nombre de résidences secondaires et logements occasionnels (gîtes ruraux …) a 200 Tendances départementales connu pour sa part une forte progression tant 180 sur le long terme qu’au cours des dernières 160 années : il a été multiplié par plus de 3 en 40 140 ans, et a augmenté de près de 40% depuis 120 1999. Leur part dans le parc de logements atteint aujourd’hui 18%, bien supérieure à la 100 moyenne départementale (6%). L’achat 80 d’anciennes fermes dispersées dans la 60 campagne en vue d’y installer une résidence 40 secondaire, la valorisation sous forme de gîtes 20 d’un important patrimoine bâti (ferme de 0 Couderc à Pailloles …), mais aussi la 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 construction de résidences de tourisme Bastides en Haut-Agenais Périgord et département de Lot-et-Garonne : les logements (résidence du lac à Monflanquin, résidence du neufs (hors résidences) autorisés de 1999 à 2014 (Source : METL – Sit@del2) golf de Castelnaud-de-Gratecambe, domaine de Gavaudun …) ont chacun pour leur part contribué à cet essor.

Ce sont ainsi près de 2000 logements supplémentaires qui ont été comptabilisés sur le territoire entre 1999 et 2012, répartis comme suit : + 1100 résidences principales, + 512 résidences secondaires ou logements occasionnels, + 378 logements vacants.

Dans le temps, la construction neuve a connu de fortes fluctuations, très nettement corrélées à celles du département : le nombre de logements autorisés (hors résidences de tourisme et maisons de retraite) est resté stable de 1999 à 2002, autour de 100 logements par an. Il a ensuite connu une vive croissance entre 2003 et 2008, période très favorable à la construction du fait de la baisse marquée des taux d’intérêt bancaires, dépassant alors 140 logements par an. Depuis 2008, l’impact de la crise économique sur les nouvelles installations est de plus en plus sensible en Bastides Haut-Agenais Périgord comme il l’est à l’échelle départementale, le nombre de permis de construire ne cessant de décroître pour atteindre 42 logements autorisés en 2014.

diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Saint-Quentin- Les constructions nouvelles autorisées Tourliac 200 du-Dropt Cavarc au cours des quinze dernières années Doudrac Rayet Parranquet (1999-2014) se sont localisées Cahuzac Lalandusse Mazières- 70 Rives préférentiellement sur les bourgs de Naresse Saint-Martin- Ferrensac Villeréal de-Villeréal Monflanquin, Villeréal et Cancon, et Douzains Castillonnès 25 Bournel sur La Sauvetat-sur-Lède, ces 4 Dévillac communes regroupant plus de 30% Sérignac-Péboudou Nombre de logements Montauriol Montaut autorisés de 1999 à 2014 Saint-Étienne- des autorisations de construire du Saint-Maurice- de-Villeréal territoire sur la période 1999 – 2014. de-Lestapel Lougratte Paulhiac Monviel Saint-Eutrope- Laussou Gavaudun Les deux secteurs les plus Moins de 15% Cancon de-Born Boudy-de- dynamiques en la matière sont Montagnac- Monbahus Beauregard sur-Lède De 15 à 25% Villeréal et ses environs d’une part, le Moulinet Monflanquin sud de la communauté de communes Salles De 25 à 35% Beaugas 29 d’autre part. L’ensemble constitué par Castelnaud- de-Gratecambe Lacaussade Villeréal, Rayet, Tourliac, Parranquet, Plus de 35% La Sauvetat- Saint-Martin de Villeréal, Saint-Etienne Pailloles sur-Lède Saint-Aubin Ratio « logements autorisés de Monségur de Villeréal, Devillac et Laussou, partie Savignac- 1999 à 2014 / logements sur-Leyze nord-est du territoire, représente 22% recensés en 1999 » de la construction neuve 1999-2014 Bastides en Haut-Agenais Périgord : les logements neufs (hors résidences) pour 14% de la population 1999 : alors autorisés de 1999 à 2014 (Source : METL – Sit@del2 – INSEE RP) qu’à Villeréal, la dynamique est principalement liée à des opérations orientées vers l’accueil de personnes âgées, les communes voisines ont bénéficié à la fois de l’attractivité attachée au Périgord noir et du souhait de ménages en provenance de Villeréal, ou de Monflanquin pour les communes les plus au sud, de vivre « à la campagne ». Cette activité de la construction ne s’est accompagnée que d’une faible augmentation du taux de vacance, de 6% en 1999 à 7% en 2012, qui reste ainsi nettement inférieur à la moyenne communautaire (10%). Un phénomène comparable mais d’intensité plus faible est perceptible au nord-ouest, où Cahuzac, Douzains et Lalandusse ont également bénéficié d’un rythme de construction soutenu, alimenté par des ménages en provenance de Castillonnès mais aussi de la voisine (suivant les communes, 25 à 35% des actifs qui ne travaillent pas sur place exercent leur activité en Dordogne). Enfin, la frange sud du territoire (Pailloles, La Sauvetat-sur-Lède, Savignac-sur- Leyze, Monségur …), accueille essentiellement des familles attirées par la qualité de vie et des coûts du foncier et une fiscalité inférieurs à ceux de l’agglomération villeneuvoise. diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

L’offre en terrains constructibles reste peu étoffée, les promoteurs proposant une offre structurée étant encore rares sur le territoire. De plus, plusieurs lotissements communaux peinent à trouver preneur (Doudrac, Moulinet, Saint-Aubin …). Les terrains mis à la vente s’inscrivent pour l’essentiel dans une gamme de prix qui va de 20 000 à 40 000€ par parcelle, alors que la fourchette est de l’ordre de 35 000 à 60 000€ à Villeneuve-sur-Lot et dans sa périphérie proche. Le coût au m² dépend de l’équipement du terrain, de sa superficie et de sa situation géographique : il est de l’ordre de 40 à 45€ pour des parcelles en lotissement à La Sauvetat-sur-Lède, de 25 à 37€ à Monflanquin, et de 12 à 20€ sur les autres communes, pour des terrains ne bénéficiant pas de l’assainissement collectif et de superficie inférieure à 4500 m² (au-delà, le prix au m² décroît rapidement). La surface moyenne des biens présents sur le marché est d’environ 2750 m² : rares sont les parcelles de moins de 1000 m², la majorité d’entre elles étant comprises entre 1200 et 2500 m². Une part significative des terrains de plus de 4500 m² comprend désormais une partie non constructible.

Les résidences principales sont essentiellement des maisons individuelles, pour la plupart de grande taille : les appartements ne représentent que 6% du parc (Lot-et-Garonne : 19%), et les logements de trois pièces et moins 20% (moyenne départementale : 27%), leur nombre ayant régressé de 4% sur la période 1999-2012. Ainsi, au cours des dernières années, l’augmentation du nombre de résidences principales s’est concentrée exclusivement sur les logements de 4 pièces et plus.

Les deux-tiers des constructions ont été 4500 réalisés avant 1975, ce qui laisse à penser 1999 2012 qu’une part importante d’entre elles présente 4000 des caractéristiques médiocres sur le plan 3500 énergétique. Par ailleurs, l’Etat identifie sur le 3000 territoire de l’ordre de 700 « logements potentiellement indignes », c’est-à-dire de 2500 logements qui sont classés comme de qualité 2000 médiocre par les services fiscaux et habités par 1500 des personnes à faible revenu. Il s’agit là d’un 1000 pré-repérage statistique qui doit faire l’objet d’enquêtes de terrain pour identifier 500 précisément les logements réellement 0 « indignes », en l’occurrence : 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces ou plus • les locaux et installations utilisés à des Bastides en Haut-Agenais Périgord : répartition du nombre de résidences principales par nombre de pièces en 1999 et 2012 (Source : INSEE RP&RGP) fins d’habitation et impropres par nature à cet usage (caves, sous-sols, diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

combles…) ;

• les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans 8000 Locataires Propriétaires lequel ils sont situés, exposent leurs occupants à des 7000 risques manifestes pour leur santé ou leur sécurité 1653 6000 (logements, immeubles et locaux insalubres, locaux + 22% où le plomb est accessible, immeubles menaçant 5000 1353 ruine, hôtels meublés dangereux, habitats précaires 4000 ….). 3000 Les habitations « potentiellement indignes » sont occupées 5663 4549 + 24% pour moitié par des ménages de plus de 60 ans, et pour 2000 56% par des foyers propriétaires de leur logement. 1000

Globalement, sur la communauté de communes, 74% des 0 31 1999 2012 habitants sont propriétaires de leur logement, 21% sont locataires (Lot-et-Garonne : 34%), 3% occupants à titre Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution du nombre de ménages locataires gratuit, et 2% vivent en résidence (maisons de retraite de et propriétaires entre 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) Monflanquin, Cancon, Castillonnès et Villeréal, foyer de vie pour adultes handicapés de La Ferrette à Castillonnès, …).

Entre 1999 et 2012, le nombre de ménages locataires et celui des propriétaires occupants ont progressé quasiment au même rythme, soit +22% pour les locataires et + 24% pour les propriétaires (moyennes départementales : respectivement + 19% et +22%).

L’accès à un logement locatif constitue souvent un premier pas dans la décohabitation pour les jeunes ménages qui s’installent, comme il est parfois nécessaire lors d’un « accident de la vie » (séparation, chômage, …) et comme il peut être un choix pour les seniors qui souhaitent se rapprocher des services d’un bourg centre.

Il est aussi souvent une étape pour ceux qui s’installent sur un territoire, avant de trouver un bien en accession à la propriété à leur convenance : ainsi, la durée moyenne d’emménagement d’un logement locatif dans le territoire est de 7 ans, alors que celle d’une résidence principale occupée par son propriétaire est de 22 ans.

diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Près de la moitié des ménages de moins de 40 ans, quelle que soit leur durée de présence sur la 60% communauté de communes, vivent en location. moins de 4 an s Cette proportion est encore de 40% chez les 40-60 50% ans installés depuis moins de 4 ans, et de 20% plus de 4 ans chez les plus de 60 ans dans la même situation. 40%

La taille des ménages locataires diffère peu de 30% celle des ménages propriétaires : 70% d’entre eux sont composés d’une ou deux personnes, ce qui 20% correspond sensiblement à la moyenne du territoire. Par contre, ils occupent plus souvent des 10% logements plus petits (30% des locataires vivent au-dessous du seuil de pauvreté) : près de 70% 0% Moins de 40 ans De 40 à 59 ans Plus de 60 ans des habitations de moins de 35 m² et un logement de 35 à 54 m² sur deux est en location, alors que Bastides en Haut-Agenais Périgord : proportion de ménages locataires en fonction cette proportion n’est que de 13% pour les maisons de l’âge et de l’ancienneté d’emménagement en 2011 (Source : Filocom) de plus de 95 m² . 70%

Les logements locatifs sont localisés pour 55% 60% dans les bourgs de Monflanquin, Cancon, Castillonnès et Villeréal. Leur représentation est 50% particulièrement forte dans les trois derniers cités 40% où la part du locatif dépasse 30%, et à Tourliac où elle est de 38%, en liaison avec l’investissement de 30% deux particuliers dans le domaine. 20%

10%

0% moins de 35 m² 35-54 m² 55-74 m² 75-94 m² 95 m² et plus Bastides en Haut-Agenais Périgord : pourcentage de logements locatifs en fonction de la surface des habitations en 2011 (Source : Filocom) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Le parc locatif social HLM ne représente que 1% des résidences principales. Il est composé de 73 logements implantés Saint-Quentin- Tourliac principalement à Monflanquin (27), mais Moins de 15% du-Dropt Cavarc aussi Villeréal (18), Castillonnès (11), Doudrac Rayet Parranquet Cancon (8), Boudy-de-Beauregard et La De 15 à 20% Cahuzac Lalandusse Mazières- Rives Sauvetat-sur-Lède. Par ailleurs, de Naresse Saint-Martin- Ferrensac De 20 à 30% Douzains Villeréal de-Villeréal nombreuses communes ont rénové des Castillonnès Bournel bâtiments communaux désaffectés Plus de 30% Dévillac Sérignac-Péboudou (presbytère, école …), constituant ainsi Montauriol Montaut Saint-Étienne- 33 un parc locatif d’une centaine Saint-Maurice- de-Villeréal d’habitations. Enfin, quelques logements de-Lestapel Lougratte Paulhiac privés conventionnés (loyers encadrés) Monviel Saint-Eutrope- Laussou Cancon de-Born Gavaudun Boudy-de- viennent compléter l’offre sociale. Montagnac- Beauregard Monbahus sur-Lède 280 Moulinet Monflanquin Salles Beaugas Castelnaud- 50 de-Gratecambe Lacaussade La Sauvetat- 10 Pailloles sur-Lède Saint-Aubin Monségur Savignac- Logements locatifs en 2012 sur-Leyze

Bastides en Haut-Agenais Périgord : nombre et taux de logements locatifs en 2012 (Source : INSEE RP)

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Une offre adaptée de commerces et de services de proximité

La diversité de l’offre proposée • La gamme de proximité (30 équipements) permet aux habitants du territoire Nombre de de disposer d’un très bon niveau communes dotées Cancon Castillonnès Monflanquin Villeréal de services de proximité, pour Banque, Caisse d'Epargne 4 x x x x l’essentiel accessibles en Bureau de poste, relais poste, agence postale 12 x x x x complémentarité à Monflanquin, Réparation automobile et de matériel agricole 20 x x x x Maçon 28 x x x x Cancon, Castillonnès ou Plâtrier, peintre 27 x x x x Villeréal, mais aussi à un degré Menuisier, charpentier, serrurier 33 x x x x moindre dans quelques bourgs Plombier, couvreur, chauffagiste 18 x x x x Electricien 16 x x x x relais (Monbahus, La Sauvetat- Entreprise générale du bâtiment 4 x sur-Lède, ...). Coiffure 10 x x x x Restaurant 15 x x x x Ainsi, les 30 équipements et Agence immobilière 3 x x x services à la population listés Soins de beauté 6 x x x x Epicerie, supérette 5 x x par l’INSEE au titre de « la Boulangerie 9 x x x x gamme de proximité » sont Boucherie, charcuterie 5 x x x x présents sur le territoire, de Fleuriste 4 x x x x Ecole maternelle 5 x x x x même que 27 des 33 Ecole élémentaire 19 x x x x équipements de la « gamme Médecin omnipraticien 4 x x x x intermédiaire ». Ne manquent, Chirurgien dentiste 3 x x x Infirmier 6 x x x x par rapport à cette dernière Masseur kinésithérapeute 4 x x x x catégorie, que les services Pharmacie 4 x x x x suivants : magasin Taxi 5 x x x x d'équipements du foyer, magasin Boulodrome 19 x x x x Tennis 13 x x x d'électroménager et de matériel Salle ou terrain multisports 12 x x audio-vidéo, laboratoire Salle de sport spécialisée 3 x x x d’analyses médicales, gare, Terrain de grands jeux 7 x x x parfumerie, horlogerie-bijouterie. TOTAL EQUIPEMENTS ET SERVICES PRESENTS 30 27 27 27 27

Bastides en Haut-Agenais Périgord : présence des équipements et services de la « gamme de proximité » sur le territoire (Sources : INSEE BPE – CCI – Pôle Emploi – Ministère des Sports RES) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Les services et équipements de la gamme de proximité sont principalement concentrés sur les quatre bourgs centres, où se situe l’essentiel des commerces, mais toutes les communes possèdent une offre minimale, pour l’essentiel liée aux équipements scolaires ou sportifs et à l’artisanat du bâtiment. Plusieurs d’entre Cancon Castillonnès elles disposent également d’une structure commerciale 35 plus ou moins étoffée, parfois réduite à une seule enseigne (épicerie, restaurant, boulangerie, …) : Saint-Aubin, Lougratte, Laussou, Montaut, Bournel, Montagnac-sur-Lède ….

Les marchés de plein vent très fréquentés qui se tiennent une fois par semaine au centre des Monflanquin Villeréal bourgs de Monflanquin, Castillonnès, Villeréal et Les marchés hebdomadaires des quatre bourgs centres Cancon, viennent compléter l’offre des commerces traditionnels.

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Dans la gamme intermédiaire, les services sont quasi- exclusivement réunis sur Monflanquin, Cancon, Castillonnès et Villeréal. Seules Monbahus (collège privé), Castelnaud-de-Gratecambe, Saint-Eutrope de Born et Salles (crèche, micro-crèche) et Douzains (entreprise de pompes funèbres) accueillent une activité s’inscrivant dans cette gamme.

Les services d’usage moins fréquents sont disponibles à Villeneuve-sur-Lot, Bergerac ou Fumel, voire dans l’agglomération agenaise, accessible en une heure environ, pour les plus rares d’entre eux.

Bastides en Haut-Agenais Périgord : présence des équipements et services de la « gamme intermédiaire» sur le territoire (Sources : INSEE BPE – CCI – Pôle Emploi – Ministère des Sports RES) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

En matière de santé, les quatre bourgs centres réunissent Bourgs centres 17 médecins, infirmiers, 19 kinésithérapeutes, pharmacie, Pôles de proximité 2 dentistes (à l’exception de Autres communes 3 2 1 Cancon pour ce dernier 4 7 2 27 1 27 praticien) On compte Castillonnès 4 4 également deux infirmières à 1 2 Laussou et à La Sauvetat-sur- 5 4 Villeréal 8 Lède, et une sage-femme à 3 4 7 Villeréal. 6 1 4 11 10 Afin de pérenniser dans le 4 Lougratte 12 20 7 7 37 temps ces services de 1 Saint-Eutrope- 6 proximité indispensables à la de-Born 2 27 population, une maison de Monbahus 2 Cancon 8 Monflanquin 1 27 9 santé, qui regroupe en un 15 1 5 même lieu les différentes 10 5 professions médicales autour 6 Castelnaud- de services mutualisés, vient de-Gratecambe 13 4 7 13 d’être achevée à Monflanquin Gamme de Gamme proximité intermédiaire 3 et deux sont en projet, à La Sauvetat- Saint-Aubin Cancon et Villeréal. Nombre d’équipements et de services sur-Lède

La prise en charge des Bastides en Haut-Agenais Périgord : présence des équipements et services sur le territoire personnes âgées s’effectue par (Sources : INSEE BPE – CCI – Pôle Emploi – Ministère des Sports RES) le biais de différents services (aide à domicile organisée par l’ADMR, Services de Soins Infirmiers à Domicile, accueil de jour …), avant qu’ils ne rejoignent l’une des quatre maisons de retraite médicalisées offrant globalement 306 places (soit 120 places pour 1000 habitants de plus de 75 ans – la moyenne lot-et- garonnaise était de 118 en 2008). Seul l’EHPAD de Castillonnès est doté d’une unité Alzheimer (en cours d’achèvement).

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Dans le domaine scolaire, 19 communes accueillent des écoles primaires, dont 13 Crèche dans le cadre de huit regroupements Ecole primaire pédagogiques intercommunaux. Cet Saint-Quentin- Tourliac accueil est complété pour le plus jeune âge Collège du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet par les crèches de Monflanquin, Cancon, Cahuzac Parranquet Lalandusse Mazières- Castillonnès, Villeréal, Castelnaud-de- Rives Naresse Saint-Martin- Ferrensac Gratecambe, Saint-Eutrope de Born et Douzains Villeréal de-Villeréal Castillonnès Bournel Salles (micro-crèche), et pour les plus Sérignac-Péboudou grands par l’organisation de loisirs Saint-Étienne- Dévillac Blanquefort- Montauriol Montaut sur-Briolance périscolaires dans le cadre des Accueils de de-Villeréal Saint-Maurice- Loisirs Sans Hébergement de Cancon, Montignac- de-Lestapel Lougratte de- Saint-Eutrope- Paulhiac Castillonnès, Monflanquin et Villeréal. Monviel de-Born Laussou Gavaudun Cancon Les élèves de secondaire de la Boudy-de- Monbahus Beauregard communauté de communes sont reçus aux Moulinet Montagnac- sur-Lède collèges publics Joseph Kessel de Monflanquin Salles Monflanquin et Jean Boucheron de Beaugas Castelnaud- de-Gratecambe Lacaussade Castillonnès, ou au collège privé sous La Sauvetat- contrat Notre-Dame de Monbahus, doté sur-Lède Saint-Aubin Pailloles Savignac- Monségur d’un internat. Ils poursuivent ensuite leur sur-Leyze scolarité à Villeneuve-sur-Lot, Fumel, Bergerac ou . Le CFA « métiers du cheval » accueille à Villeréal les jeunes qui souhaitent s’orienter vers cette discipline. RPI Monbahus – Montignac-de-Lauzun RPI Castillonnès - Cahuzac RPI Casseneuil - Pailloles RPI Montaut – Saint-Eutrope de Born RPI La Sauvetat-sur-Lède – Savignac-sur-Leyze RPI Montagnac-sur-Lède – Paulhiac - Salles Ce chapitre sera ultérieurement complété RPI Lacaussade – Monségur – Saint-Aubin RPI Gavaudun – Blanquefort-sur-Briolance par des éléments relatifs au milieu associatif et à la culture. Communes isolées sans école Communes isolées avec école Bastides en Haut-Agenais Périgord : les établissements scolaires et l’organisation territoriale (Sources : communes) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Une économie locale fondée sur la production agricole, le tourisme et les services à la population

Comme dans la plupart des territoires ruraux, l’activité repose 7000 historiquement sur l’agriculture, qui constitue encore aujourd’hui le moteur économique local non seulement par les emplois directs 6000 procurés (plus de 1000, soit un sur cinq) mais aussi par les 4992 emplois induits engendrés (valorisation locale de la production 5000 5095 agricole, mécanique, transports, construction, services financiers 4000 …). Pendant de nombreuses années, la restructuration du monde 3000 39 agricole s’est traduite par une érosion démographique et une diminution sensible du nombre de postes de travail. Pour la 2000 communauté de communes de Bastides en Haut-Agenais 1000 Périgord, un nouvel équilibre s’est installé progressivement à partir de 1975. Alors que le nombre total d’emplois avait diminué 0 8 5 2 0 9 7 2 6 7 8 9 9 0 1 de 1500 entre 1968 et 1975 (soit une régression de près de 25% 9 9 9 9 9 0 0 1 1 1 1 1 2 2 en 7 ans), celui-ci est resté à peu près stable depuis, malgré Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolutions de l’emploi total quelques fluctuations. En effet, la proximité des pôles d’emploi de de 1968 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) Fumel, Bergerac et Villeneuve-sur-Lot, et tout particulièrement le confortement de ces deux derniers, a permis à la communauté de communes de capter progressivement de nouveaux résidents, travaillant pour l’essentiel à l’extérieur du territoire : cet apport extérieur a favorisé localement le développement des services à la population, compensant numériquement la régression encore à l’œuvre de l’emploi agricole.

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Evolutions de l’emploi par périodes intercensitaires (Source : INSEE RGP&RP)

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Si globalement l’emploi se stabilise sur le territoire, les disparités restent fortes en son En hausse sein : seuls les quatre bourgs centres et Saint-Quentin- Stable Saint-Quentin du Dropt gagnent des emplois Tourliac du-Dropt Cavarc de façon significative. Dans les quatre bourgs Doudrac Rayet En recul Parranquet centres, l’emploi progresse quasi- Cahuzac Lalandusse Mazières- Rives exclusivement dans le secteur tertiaire, sauf Naresse Saint-Martin- Ferrensac Douzains Villeréal de-Villeréal à Cancon, où la croissance de l’entreprise Castillonnès Bournel Unicoque (conditionnement de noisettes) Sérignac-Péboudou Dévillac participe de façon significative au résultat Montauriol Saint-Étienne- Montaut de-Villeréal positif. A Saint-Quentin du Dropt, le nombre Saint-Maurice- de postes de travail a fortement augmenté de-Lestapel Lougratte Saint-Eutrope- Paulhiac sous l’effet du développement des Monviel de-Born Laussou Gavaudun entreprises industrielles Maître Prunille Cancon Boudy-de- (transformation et conservation de fruits) et Monbahus Beauregard 41 Moulinet Montagnac- Orsol (production d’éléments préfabriqués sur-Lède Monflanquin Salles pour parements muraux, dallages, …), Beaugas 13 Castelnaud- installées toutes deux à proximité de la de-Gratecambe Lacaussade RN21. La Sauvetat- sur-Lède Saint-Aubin 5 Pailloles Savignac- Monségur Les autres communes, toujours affectées par sur-Leyze le recul de l’emploi agricole, progressent 2 faiblement ou régressent de façon mesurée, -2 à l’exception de Castelnaud-de-Gratecambe Gains et pertes annuels d’emplois en valeur absolue entre 1999 et 2012 où le retrait, lié à la fermeture en 2008 des établissements Laparre (transformation et Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolutions de l’emploi de 1999 à 2012 conservation de fruits, 104 salariés), est plus (Source : INSEE RGP&RP) marqué.

Les quatre bourgs centres confortent ainsi leur position de pôles d’emploi, concentrant désormais 57% des emplois pour 37% de la population. Comme indiqué ci-dessus, leur part est particulièrement importante dans le secteur tertiaire (71%) mais aussi dans le domaine de l’industrie (63%), plus faible en ce qui concerne la construction (43%), l’artisanat du BTP étant traditionnellement dispersé sur le territoire, et bien sûr l’agriculture (19%). diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

7000 1999 2012 +15% L’activité économique générée sur le territoire reste 6000 néanmoins notablement inférieure aux besoins des résidents +8% 5000 en matière d’emplois : ceux-ci sont supérieurs de 25% à l’offre locale, et en sensible augmentation (+ 15%) sur la période 4000 1999 – 2012, alors que dans le même temps le nombre de postes de travail ne progresse que de 8%. 3000

Toutes les communes sont déficitaires à l’exception des cinq 2000 précitées et de Saint-Martin de Villeréal qui accueille le siège 1000 social d’une importante société de transports, la SARL Mitrans. Elles sont ainsi dépendantes des pôles d’emploi de 0 proximité, qu’ils soient internes ou externes, comme Fumel Emplois sur le territoire Résidents ayant un emploi pour celles situées à l’est (Salles, Monségur, …), Villeneuve- Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution du nombre d’emplois sur-Lot pour celles situées au sud (Pailloles, La Sauvetat-sur- et d’actifs occupés entre 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) Lède, Savignac-sur-Leyze) ou Bergerac pour celles du nord (Cavarc, Lalandusse, Cahuzac …). 6000

Au fil du temps, la restructuration de l’activité économique du 5000 territoire s’est poursuivie : l’agriculture, qui procurait deux tiers Agriculture des emplois en 1968, n’en représentait plus qu’un sur cinq en 4000 2012, proportion qui reste néanmoins élevée au regard de la moyenne lot-et-garonnaise (8%). A contrario, le secteur 3000 tertiaire a vivement progressé dans le même temps : il ne 2000 comptait que 20% des emplois en 1968 et s’avère désormais Tertiaire majoritaire, représentant près de six emplois sur dix. Sa 1000 croissance a été soutenue sur la période 1999-2012, + 32%, soit 10 points de plus que l’évolution départementale. Industrie & BTP 0 8 5 2 0 9 7 2 Néanmoins, il ne représente encore qu’un emploi pour 6 6 7 8 9 9 0 1 9 9 9 9 9 0 0 habitants, alors que le Lot-et-Garonne compte en moyenne un 1 1 1 1 1 2 2 emploi tertiaire pour 4 résidents. Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolutions de l’emploi par secteurs d’activité de 1968 à 2012 (Source : INSEE RGP&RP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Du fait de l’importance relative de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat, secteurs privilégiant les petites structures, l’emploi non salarié occupe une place très importante, soit 36% des postes de travail Castillonnès (Lot-et-Garonne : 18%), alors que l’emploi Villeréal public, concentré aux quatre cinquièmes sur les quatre bourgs centres, y participe pour 15% (moyenne départementale : 19%). En conséquence, la part de l’emploi salarié privé reste relativement réduite (moins d’un emploi sur deux).

Néanmoins, l’analyse des évolutions de ce Cancon Monflanquin 43 dernier par secteur d’activité (hors agriculture) permet de détailler les tendances et de mieux cerner les particularités plus de 0,95 emploi par actif économiques du territoire : de 0,66 à 0,85 emploi par actif

• L’industrie contribue pour 18% à de 0,5 à 0,66 emploi par actif l’emploi salarié privé (hors moins de 0,5 emploi par actif agriculture), et compte des effectifs stabilisés autour de 300 Bastides en Haut-Agenais Périgord : comparaison par commune du nombre d’emplois salariés sur les 8 dernières et d’actifs occupés en 2012 (Source : INSEE RP) années. A noter que ne sont pas comptabilisés ici les employés des sociétés dépendant de la nomenclature agricole, dont Maître Prunille à Saint-Quentin-du-Dropt (transformation et conservation de fruits), la cave viticole des Sept-Monts à Monflanquin, et la coopérative agricole Unicoque à Cancon (60 à 120 salariés suivant la période de l’année), entreprise qui conditionne et commercialise des noisettes et porte un important projet de développement, prévoyant un quadruplement du tonnage traité à l’horizon 2030 (7000 tonnes en 2012, 30 000 en 2030) et un triplement de ses effectifs dans le même temps.

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Outre ces sociétés qui dépendent de la nomenclature agricole, le secteur de l’industrie repose principalement sur l’entreprise Pierra

600 600 600 Industrie Construction Transports 500 500 500

400 400 400

300 300 300

200 200 200

100 100 100

0 0 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

600 600 600 Hôtellerie-restauration Commerce Services 500 500 500

400 400 400

300 300 300

200 200 200

100 100 100

0 0 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Bastides en Haut-Agenais Périgord : évolution du nombre d’emplois salariés privés par secteurs d’activité (hors agriculture) entre 2007 et 2014 (source : ACOSS)

à Villeréal (fabrication d’éléments de construction en pierre reconstituée, 80 salariés en 2014), l’entreprise Orsol à Saint-Quentin-du- Dropt (production d’éléments préfabriqués pour parements muraux, dallages, …, - 37 salariés) ou la société Diffujour à Monflanquin (fabrication d’abat-jour – 22 salariés).

• Le secteur de la construction représente un poids du même ordre que l’industrie en matière d’emplois salariés. Néanmoins, sa particularité réside dans la forte dispersion sur le territoire d’un grand nombre de structures (294 établissements au 31 décembre 2013, soit 12,1% des établissements recensés sur le territoire pour 7,4% de l’emploi salarié privé) dont les trois-quarts ne comptent aucun employé. Il reste l’un des secteurs les plus dynamiques en termes de création d’entreprises (20% des créations en 2014), même si la conjoncture économique est aujourd’hui moins favorable. Quelques sociétés plus importantes se dégagent : la SAS Simon Bonis à Castelnaud de Gratecambe (maçonnerie générale et gros-œuvre bâtiment), Pajot Entreprise à Villeréal (réalisation diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

d’ouvrages en béton pour l’assainissement), la SAS Gracia à Boudy-de-Beauregard (travaux de démolition), Renaud et fils à Cancon (construction de bâtiments), ….

• Le domaine des transports recense 14% des salariés du secteur privé, mais ces chiffres sont fortement influencés par le rattachement administratif au siège social de l’entreprise Mitrans, à Saint-Martin de Villeréal, de ses 96 employés, alors que la quasi- totalité des chauffeurs de la société est dispersée sur le territoire national. Quelques autres structures interviennent dans ce domaine sur le territoire communautaire : la société Lagravette à Monflanquin, les Transports Daurat à Saint-Maurice de Lestapel, la SAS Rousseau à Castillonnès …

• Après avoir marqué une progression sensible entre 2007 et 2012, l’emploi commercial (17% de l’emploi salarié privé) s’est stabilisé, voire tend à régresser au cours des deux dernières années. Les établissements les plus importants sont les supermarchés de Villeréal, Monflanquin et Castillonnès, la société Pneu-bis à Monflanquin (commerce et réparation de motocycles) ….

• Les chiffres publiés, comptabilisant les emplois au 31 décembre, ne rendent qu’imparfaitement compte de l’impact de l’hôtellerie et de la restauration sur l’économie locale du fait du caractère saisonnier de ces activités. Un chapitre spécifique leur est consacré dans ce document. 45 • Les services (hors fonction publique), qui se sont fortement développés au cours des quinze dernières années, tendent aujourd’hui à stagner, représentant 28% de l’emploi salarié privé. Les structures les plus importantes sont le foyer La Ferrette à Castillonnès (foyer de vie pour adultes handicapés), l’ADMR (services d’aide à domicile) qui, sur ses sites de Cancon, Monflanquin, Castillonnès et Villeréal proposait plus de 100 postes de travail en 2014 ou l’association Vacances Nature (animation socioculturelle et d'éducation populaire) à Saint-Eutrope de Born.

Afin de favoriser le développement des entreprises locales et l’accueil de nouvelles activités, plusieurs zones à vocation économique ont été équipées -principalement par les communes, seule celle de La Sauvetat-sur-Lède et de Villeréal étant de dimension intercommunale. Ces différentes zones, situées à Castillonnès, Cahuzac, Villeréal, Cancon, Monflanquin, Castelnaud-de-Gratecambe et La Sauvetat-sur- Lède ont permis l’installation d’entreprises nouvelles ou le développement de structures existantes. Plusieurs d’entre elles arrivent aujourd’hui à saturation. La zone d’activité communautaire de La Sauvetat-sur-Lède diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

L’agriculture reste pour sa part une activité fondamentale sur le territoire dont plus des deux Saint-Quentin- Tourliac tiers de la superficie, soit 23 700 hectares, sont du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet exploités, d’une part du fait de ses capacités Cahuzac Parranquet propres de production, mais aussi par la Lalandusse Mazières- Naresse Rives Saint-Martin- Ferrensac valorisation locale d’une partie de cette production Villeréal de-Villeréal Douzains Castillonnès (noisettes, prunes, raisin, …), et plus Bournel Sérignac-Péboudou généralement par toutes les activités induites Dévillac Montauriol Saint-Étienne- (mécanique agricole, transports, construction, Montaut de-Villeréal Saint-Maurice- services financiers, ...). de-Lestapel Lougratte Saint-Eutrope- Paulhiac Monviel de-Born Laussou Les éléments présentés ici, issus pour l’essentiel Gavaudun Cancon du Recensement Général de l’Agriculture (RGA) Boudy-de- Monbahus Beauregard 2010, restent partiels : ils seront complétés Moulinet Montagnac- sur-Lède ultérieurement par les résultats d’une enquête Monflanquin Salles Beaugas spécifique en cours auprès des chefs Castelnaud- de-Gratecambe Lacaussade d’exploitation du territoire. Moins d’une sur trois La Sauvetat- Entre une sur trois et une sur deux sur-Lède Saint-Aubin Ils mettent néanmoins en exergue une relative Pailloles Savignac- Monségur sur-Leyze stabilité des superficies mises en valeur : le recul Plus d’une sur deux de la Surface Agricole Utilisée (SAU) est limité à Bastides en Haut-Agenais Périgord : taux de disparition des exploitations agricoles 3% par rapport à 2000 (1380 hectares, soit 138 entre 1988 et 2010 (Ministère de l’Agriculture - RGA) par an) et 10% en référence à 1988, alors que les moyennes à l’échelle départementale sont sur les mêmes périodes de -6 et -15%.

A contrario, le nombre d’exploitations continue à diminuer notablement : 910 structures ont été comptabilisées en 2010 pour 1142 en 2000 et 1621 en 1988. Cette diminution se poursuit sur un rythme légèrement inférieur à celui observé à l’échelle départementale (-20% entre 2000 et 2010 – Lot-et-Garonne : -23%), et un peu atténué par rapport à la période précédente (-30% entre 1988 et 2000 – Lot-et-Garonne : -35%).

Le recul du nombre d’exploitations n’est pas homogène sur le territoire : près des deux-tiers des structures ont disparu entre 1988 et 2010 à Dévillac ou Saint-Martin de Villeréal, alors que dans le même temps, le recul était inférieur à 20% à Sérignac-Péboudou, Moulinet ou Monségur. diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

La SAU totale étant restée stable et le nombre d’exploitations ayant sensiblement diminué, la SAU moyenne des exploitations a connu une vive croissance : 31 hectares en 1988, 41 en 2000, 50 en 2010, alors que la moyenne départementale s’établit à 39 hectares (23 en 1988). D’importantes disparités sont constatées sur le territoire, où la moyenne s’étage entre 29 hectares (Gavaudun) et 71 hectares (Monviel).

Cette concentration des terres s’est accompagnée d’une professionnalisation des structures, qui évoluent progressivement vers des formes sociétaires (EARL, GAEC, SCAE …). Si le nombre de celles-ci n’a que peu augmenté (290 en 2000, 300 en 2010), elles représentent désormais un tiers des exploitations (25% en 2000) et mettent en valeur 61% de la SAU (51% en 2000), la SAU Elevage bovin à Tourliac moyenne s’établissant à 93 hectares pour 29 aux entreprises individuelles. En comparaison, la proportion de structures sociétaires en Lot-et-Garonne est de 32%, et la part de SAU valorisée de 60% pour une SAU moyenne de 75 hectares.

Le développement de la mécanisation, inhérent à l’agrandissement des structures, se traduit par 47 une forte régression du nombre d’Unités de Travail Annuel (équivalent d’un emploi à temps plein). En 1988, les exploitations agricoles du territoire généraient 2628 UTA et seulement 1373 en 2010 (soit un recul de 48%, alors qu’il atteint 53% à l’échelle départementale), ce qui correspond à la valorisation de 33 hectares par UTA aujourd’hui pour 19 en 1988.

En matière de production agricole, 69% de la surface du territoire sont valorisés. Les importants Elevage équin à Saint-Dizier boisements qui occupent une part significative de sa frange nord-est limitent ce taux moyen, les surfaces cultivées ne représentant que 24% de la superficie totale de la commune de Gavaudun et 32% de celle de Dévillac.

Hormis ces zones boisées, qui, bien qu’importantes, n’ont pas généré de filière d’exploitation locale, le territoire bénéficie principalement d’un terroir composé de sols argilo-calcaires présentant une bonne valeur agronomique.

La quasi-totalité des communes est caractérisée comme ayant une orientation technico-économique « polyculture-polyélevage » (RGA 2010). Les seules exceptions sont Rayet et Tourliac (« bovins mixtes »), Saint-Martin de Villeréal (« bovins lait »), Boudy-de-Beauregard et Saint-Maurice-de-

Lestapel (« fruits et autres cultures permanentes »), Dévillac et Laussou (« granivores mixtes »). Vergers à Montaut diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

De nombreuses structures combinent grandes cultures et élevage : les principales filières présentes sont les bovins viande, les vaches laitières, les palmipèdes et les poulets. Quelques élevages de porcs, moutons, chèvres, poules pondeuses, oies, perdreaux ou faisans sont également recensés. Le nord du territoire se caractérise par une tradition d’élevage équin très présente (Cahuzac, Rives, Cavarc, …), ancrée dans l’histoire du haras national de Villeréal, commune où un centre de formation des apprentis est consacré aux métiers du cheval.

Les pratiques culturales sont très diversifiées sur l’ensemble du territoire, sans qu’y apparaisse de spécialisation marquée. Elles se répartissent principalement entre grandes cultures (près des deux-tiers de la SAU), prairies (28%) et vignes, vergers et fruits à coque (8%), ces proportions étant très proches de la moyenne départementale. Culture de céréales à Douzains

Les surfaces consacrées aux grandes cultures excèdent 40% des terres valorisées dans chacune des communes, sauf à Gavaudun et Tourliac où elles ne représentent respectivement que 21 et 26%. Leur présence est 8% 3% particulièrement affirmée au nord du territoire, dépassant8% 3% même 80% de la SAU à Lalandusse, Doudrac et Saint-Quentin-du-Dropt. En 2012, Le blé tendre occupait 25% des surfaces, le maïs 14% et le tournesol 12% Grandes cultures Les vergers (essentiellement pruniers et noisetiers) occupent pour leur part Grandes cultures 28% 8% de la SAU totale, mais sont surtout28% implantés au sud-ouest, autour de Prairies Cancon, Moulinet et Castelnaud-de-Gratecambe, où ils représentent de Prairies l’ordre du quart des surfaces, et au sud-est, sur Monségur et Saint62%-Aubin. 62% Vignes et Vignes et vergers Quelques parcelles de vigne sont également recensées, occupant vergers quelques dizaines d’hectares. Div ers D iv ers Enfin, les prairies (23% de la SAU, dont 10% pour les prairies permanentes) sont plus particulièrement présentes au nord-est (Gavaudun, Parranquet, Tourliac, Paulhiac, …) et à l’ouest du territoire (Monbahus, Bastides en Haut-Agenais Périgord : répartition de la SAU par nature Monviel, Beaugas). de valorisation des terres (Registre Parcellaire Graphique - ASP)

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Castillonnès Villeréal

Cancon Monflanquin 49

Bastides en Haut-Agenais Périgord : mises en culture 2012 (Source : Registre Parcellaire Graphique – Géoportail IGN)

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moins de 30%

de 40 à 60% Castillonnès de 60 à 66% Villeréal plus de 66% Part des grandes cultures dans la SAU

Cancon Monflanquin

Castillonnès Villeréal

Cancon Monflanquin

Castillonnès Villeréal

de 9 à 15%

de 16 à 31%

de 34 à 45%

62% e t plus

Part des prairies dans la SAU Cancon Monflanquin

3% et moins

de 4 à 8%

de 10 à 18%

de 23 à 27%

Part des vergers dans la SAU Bastides en Haut-Agenais Périgord : part des différentes cultures dans la SAU (Source : Registre Parcellaire Graphique 2012 - ASP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Complément attendu de l’activité agricole, Taux de résidences secondaires l’économie touristique, fondée sur la qualité et logements occasionnels dans le parc de logements du cadre de vie et le classement de Monflanquin au titre des « plus beaux 25% et plus villages de France », est particulièrement Castillonnès de 18 à 25% développée sur le territoire. De nombreux Villeréal moins de 18% investissements publics et privés y ont été réalisés afin d’accueillir au mieux les vacanciers, proposant une gamme extrêmement large d’hébergements.

Ainsi, la communauté de communes concentre 20% de la capacité d’hébergement Cancon Monflanquin du Lot-et-Garonne en résidences de tourisme et villages vacances, 40% de la capacité en hôtellerie de plein air, et en particulier les 4 campings 4* du département implantés à 51 Rives, Saint-Etienne de Villeréal, Paulhiac et Salles. La Résidence du Lac à Monflanquin (133 logements), le château de Sénezelles à Pailloles, les Résidences du golf à Castelnaud-de-Gratecambe, les nombreux Camping non classé ou 1 étoile Hôtel 1 étoile gîtes et chambres d’hôtes disséminés sur le Camping 2 ou 3 étoiles Hôtel 3 étoiles Village vacances territoire sont autant de formules susceptibles Camping 4 étoiles Golf Résidence de tourisme de répondre aux attentes et aux besoins de chacun. La capacité hôtelière reste a contrario limitée à 99 chambres réparties sur Bastides en Haut-Agenais Périgord : l’accueil touristique (carte à compléter) sept établissements (dont deux 3*), la commune de Monflanquin ayant par ailleurs à l’étude un projet d’auberge de jeunesse.

L’agritourisme reste cependant encore peu développé : on ne compte que deux fermes-auberges, à Paulhiac et Lougratte, un seul camping à la ferme (à Saint-Aubin), quelques exploitations qui pratiquent la vente directe. Les marchés hebdomadaires de producteurs (Monflanquin, Cancon, Castillonnès, Villeréal) et les marchés de nuit organisés pendant l’été dans diverses localités (Montaut, Laussou…) permettent néanmoins de mieux faire connaître les productions locales aux touristes et aux nouveaux arrivants.

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Une mobilité indispensable, aujourd’hui exclusivement liée à l’automobile

Les caractéristiques du territoire (habitat dispersé, concentration des commerces et services, déficit en emplois pour la quasi-totalité des 3500 communes…) font qu’à tout âge de la vie, ses habitants sont 1999 3000 amenés à se déplacer pour la plupart des actes quotidiens, et, en 2012 l’absence le plus souvent d’autre mode de transport envisageable (il 2500 n’existe aucun moyen de transport collectif sur le territoire autre que les transports scolaires), le font dans la quasi-totalité des cas en 2000 voiture. 1500

Ainsi, la mobilité domicile-travail est en particulier très forte : seuls 1000 39% des actifs occupés travaillent désormais dans leur commune de résidence (cette proportion était de 52% en 1999). 500

Cette forte mobilité domicile-travail s’explique en partie par la 0 dépendance globale du territoire -qui ne propose que quatre emplois Commune de Autre commune de Autre département résidence Lot-et-Garonne pour 5 actifs ayant un emploi- à l’égard des pôles d’emploi voisins Bastides en Haut-Agenais Périgord : lieu de travail des actifs ayant un (principalement Villeneuve-sur-Lot) mais elle traduit également le emploi en 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) phénomène plus général de dissociation du lieu de résidence et du lieu de travail, dès l’instant que la part de l’emploi agricole diminue : 4000 ainsi, plus d’un emploi sur deux en moyenne est occupé par un actif 1999 3500 ne résidant pas dans la commune (68% en 1999). Les quatre 2012 bourgs centres se caractérisent par des flux particulièrement 3000 importants que ce soit dans le sens entrant, du fait de leur rôle de 2500 pôle économique (globalement, 62% des postes de travail y sont 2000 tenus par des personnes n’habitant pas la commune), ou le sens sortant, expression de leur fonction résidentielle, puisque la moitié 1500 de leurs résidents exercent leur activité dans une autre commune. 1000 Celles dont la part d’actifs travaillant sur la commune est la plus 500 faible sont d’une part les plus proches de Villeneuve-sur-Lot et de Fumel (ce taux est de 16% à La Sauvetat-sur-Lède, 17% à 0 Une voiture Deux voitures ou plus Pas de véhicule Savignac-sur-Leyze, 21% à Pailloles, 22% à Monségur …), mais aussi, d’autre part, des communes périphériques de bourgs centres Bastides en Haut-Agenais Périgord : équipement automobile des comme Rayet (16%), Lacaussade (23%), Cahuzac (24%) ou ménages en 1999 et 2012 (Source : INSEE RGP&RP) diagnostic plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de communes Bastide Haut Agenais Périgord

Dévillac (25%).

La plupart des communes du nord du Saint-Quentin- Tourliac territoire voient une part significative de leurs du-Dropt Cavarc Doudrac Rayet Communes dont une actifs exercer en Dordogne : ainsi, 82% des Cahuzac Parranquet part significative des habitants de Tourliac qui ne travaillent pas Lalandusse Mazières- actifs travaille en Rives Naresse Saint-Martin- Ferrensac Dordogne dans la commune ont leur emploi dans ce Villeréal de-Villeréal Douzains Castillonnès département voisin. Cette proportion est de Bournel Sérignac-Péboudou 46% à Sérignac-Péboudou, de 36% à Dévillac Montauriol Saint-Étienne- Cavarc, de 35% à Castillonnès et de 31% à Montaut de-Villeréal Saint-Maurice- Villeréal, ce qui confirme, pour ces deux de-Lestapel Lougratte Saint-Eutrope- Paulhiac dernières communes, leur attrait sur le plan Monviel de-Born Laussou Gavaudun résidentiel, probablement en partie lié à Cancon l’existence d’un parc locatif important. Boudy-de- Monbahus Beauregard Moulinet Montagnac- 53 sur-Lède La concentration des commerces et des Monflanquin Salles Beaugas services sur les quatre bourgs centres Castelnaud- de-Gratecambe Lacaussade constitue également un motif de plus de 45% La Sauvetat- déplacement motorisé pour les 63% de 36 à 45% sur-Lède Saint-Aubin Pailloles Savignac- Monségur d’habitants du territoire qui ne vivent pas moins de 36% sur-Leyze dans une de ces communes, voire même Part des actifs travaillant dans leur pour une partie de leurs propres résidents, commune de résidence trop éloignés du centre-bourg. Bastides en Haut-Agenais Périgord : lieu de travail des actifs en 2012 (Source : INSEE RP) Le recours à l’automobile est donc indispensable pour la plupart des habitants : ainsi, 92% des foyers disposent d’un véhicule personnel, et 44% d’au moins deux véhicules.

Néanmoins, plus de 600 ménages (8%) n’ont pas de voiture personnelle, dont 37% n’habitent aucun des quatre bourgs centres. Le nombre de ces personnes « captives », le plus souvent prises en charge pour leurs déplacements par la famille ou les voisins, voire par les aides à domicile, n’a que faiblement régressé depuis 1999.

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SYNTHESE

Espace rural dont l’économie repose principalement sur les activités liées à l’agriculture, au tourisme et aux services à la population, la communauté de communes de Bastides en Haut-Agenais Périgord connaît depuis 1975 une croissance démographique qui se conforte progressivement, rompant avec un siècle de déprise.

Bénéficiant de la proximité des pôles d’emploi de Fumel, Bergerac et Villeneuve-sur-Lot et à moins d’une heure de l’agglomération agenaise, attractive par sa qualité de vie et le coût encore modéré de son foncier, elle capte une population nouvelle dont l’arrivée compense désormais un solde naturel historiquement déficitaire.

Le territoire, organisé autour des quatre bourgs centres de Cancon, Castillonnès, Monflanquin et Villeréal, propose à ses habitants une gamme adaptée de commerces et de services, en particulier dans les domaines scolaire, médical ou des loisirs. Le maintien du niveau de ces services reste cependant subordonné à celui du poids démographique, et donc à la permanence de l’excédent migratoire aujourd’hui constaté.

L’accueil de nouvelles familles a, au cours des dernières années, majoritairement reposé sur le modèle pavillonnaire en accession à la propriété. En conséquence, la proportion de logements de petite taille et de logements locatifs, indispensables pour répondre aux besoins de chacun à certains moments de la vie (jeunes souhaitant décohabiter, familles monoparentales, personnes du troisième âge voulant se rapprocher des services ...), reste modérée, même si le parc locatif progresse de façon régulière.

Le nombre total d’emplois s’est progressivement stabilisé, le développement des activités de service compensant aujourd’hui le recul de l’emploi agricole. Cependant, le territoire reste déficitaire en la matière, n’offrant que 4 emplois pour 5 actifs occupés. Cette configuration induit une forte mobilité qui, en l’absence de transports collectifs, implique un recours systématique à l’automobile.

La RN21 Limoges-Agen-Tarbes, qui traverse la communauté de communes suivant un axe nord-sud, favorise les déplacements même si ses caractéristiques routières restent banales. Principal axe du territoire, elle focalise quelques activités industrielles et commerciales et une part significative de l’offre locative (mais aussi des logements vacants), sans pour autant apparaître comme un vecteur déterminant de développement.

L’agriculture, qui associe polyculture (céréales, vergers …) et polyélevage, occupe plus des deux tiers du territoire. Malgré la fragilité économique du secteur, en particulier des activités d’élevage très présentes dans l’est du territoire, elle poursuit sa restructuration, résistant relativement bien, soutenue par le développement de la coopérative Unicoque à Cancon dont les projets à moyen terme, générateurs d’emplois, vont induire la plantation de nouveaux vergers.

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Bourg centre, L’économie locale se caractérise pôle d’emploi et également par une forte de services composante touristique fondée sur Pôle secondaire une forte proportion de résidences secondaires, un nombre élevé de Castillonnès Pôle d’emploi gîtes ruraux, et l’existence de nombreuses infrastructures Villeréal dédiées au tourisme : la communauté de communes concentre 20% de la capacité d’hébergement du Lot-et-Garonne en résidences de tourisme et villages vacances, 40% de la 55 capacité en hôtellerie de plein air, Cancon Monflanquin et en particulier les 4 campings 4* du département.

Espace agricole

Espace agricole fragilisé Territoire sous influence Activité agricole amenée à se externe (Villeneuve-sur-Lot, conforter Fumel, Bergerac, …) Composante touristique Axe RN21 à valoriser Diffusion résidentielle importante

Bastides en Haut-Agenais Périgord : carte de synthèse

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