EAUX DE VIENNE - SIVEER
SYNDICAT DES EAUX DE LA VIENNE
Périmètres de protection de la source « Les Bidoirs » située sur la commune de LA TRIMOUILLE
Pièce 5 : Rapports de l’Hydrogéologue agréé
Février 2015
SIAEP DE BRIGUEIL -LE -CHANTRE
SOURCE DES BIDOIRS
LA TRIMOUILLE (86290)
AVIS HYDROGEOLOGIQUE
DEFINITION DES PERIMETRES DE PROTECTION
ADRIEN BOULAIS Hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique pour le département de la Vienne
19 février 2015
AH-003-86290
Avis hydrogéologique et définition des périmètres de protection SIAEP de Brigueil-le-Chantre Source des Bidoirs - la Trimouille (86) AH-003-86290
SOURCE DES BIDOIRS
LA TRIMOUILLE (86290)
AVIS HYDROGEOLOGIQUE
DEFINITION DES PERIMETRES DE PROTECTION
SOMMAIRE
I. CADRE DE L’INTERVENT ION ...... 3 II. INFORMATIONS GENERAL ES SUR L’ALIMENTATIO N EN EAU...... 4 II.1 - La production...... 4 II.2 - Besoins en eau ...... 4 III. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET IDENTIFICATION DU CAPTAGE ...... 5 IV. CADRE GEOLOGIQUE ...... 5 V. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ...... 8 VI. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU CAPTAGE ...... 8 VII. QUALITE DE L’EAU BRU TE ...... 9 VIII. ENVIRONNEMENT ET VULNERABILITE ...... 10 IX. AVIS HYDROGEOLOGIQUE ET PRESCRITIONS ...... 11 IX.1 - Etat sanitaire et recommandations ...... 11 IX.2 - Disponibilité en eau ...... 11 IX.3 - Périmètre de Protection Immédiate (PPI) ...... 12 IX.4 - Périmètre de Protection Rapprochée (PPR) ...... 14 IX.5 - Périmètre de Protection Eloignée (PPE)...... 16 ANNEXE I : TABLEAU DES PRESCRIPTIONS ...... 18
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I. CADRE DE L’INTERVENTION
Cet avis est émis à la demande de l’ARS pour le compte du SIAEP de Brigueil-le- Chantre, dans le cadre de la procédure relative à la définition des périmètres de protection de la source des Bidoirs située sur la commune de la Trimouille (86290).
La source des Bidoirs a été mise en exploitation en juin 1941. Une première étude hydrogéologique préalable à la définition des périmètres de protection a été réalisée par le BRGM en décembre 1981. Des périmètres de protection ont été proposés mais la procédure n’a p as abouti à une Déclaration d’Utilité Publique. Afin de régulariser la situation du captage, le SIAEP de Brigueil-le Chantre a engagé une nouvelle procédure.
Le présent rapport a pour objet de formuler un avis hydrogéologique et définit de nouveaux périmètres de protection , conformément à l’’arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de demande d’autorisation d’utilisation d’eau des tinée à la consommation humaine.
Une étude hydrogéologique préalable à la mise en place de périmètres de protection a été réalisée par le Bureau d’études EGES (rapport R20130713 – juillet 2013).
Le SIAEP de Brigueil-le-Chantre a transféré au SIVEER (Syndicat des Eaux de la Vienne), les compétences de contrôles, d’entretien et d’exploitation des équipements. Une visite sur site s’est tenue le 18 décembre 2013 , en compagnie de Monsieur SIBILEAU, hydrogéologue au SIVEER.
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II. INFORMATIONS GENERAL ES SUR L’ALIMENTATIO N EN EAU
Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP) de Brigueil -le- Chantre est une structure territoriale du Sud-Est du département de la Vienne qui assure la production et la distribution d’eau destinée à la consommation humaine.
Le territoire desservi comprend les communes de Brigueil-le-Chantre, Bourg- Archambault, Coulonges, Journet, Liglet, Saint-Léomer, Thollet, Tilly et La Trimouille.
II.1 - La production
Quatre sites de production sont exploités de manière permanente par le SIAEP :
Exercice 2011 (m 3) Exercice 2012 (m 3)
Basses Roches 162 151 128 113 Les Gâts Liglet 198 697 209 862 Les Gâts Direction Tilly 37 459 31 872 Les Bidoirs 43 461 39 740 Total 441 768 409 587
Sur les exercices 2011 et 2012, la source des Bidoirs représentait près de 10 % de la production totale d’eau du SIAEP de Brigueil -le-Chantre.
II.2 - Besoins en eau
La population desservie par le syndicat s’élevait à 3 177 habitants lors du recensement de 2009 ; la population a diminué de 7 % en 10 ans (2 957 abonnés en 2012 contre 2 968 en 1999).
Le syndicat ne réalise aucun achat d’eau. Sur l’exercic e 2012, 12 679 m 3 d’eau ont été vendus aux communes de Azats-le-Ris, Verneuil-Moustiers, Saint-Martin-le-Mault et Saint- Benoit-le-Sault.
En 2012, le rendement du réseau atteignait 82,4 % et l’ indice linéaire de perte était de 0,623 m3/km/jour.
Depuis 2009, les volumes vendus à la population desservie par le syndicat et aux autres collectivités fluctuent entre 335 597 m 3 et 376 750 m 3.
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III. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET IDENTIFICATION DU CAPTAGE
La source des Bidoirs se situe sur la commune de la Trimouille, à 350 m au Sud-Est du bourg et au droit de la parcelle 510 de la section AC. La source est implantée en pied de coteau et au droit de la vallée de la Benaize qui s’écoule vers le Nord (figure 1 ). La station de pompage est implantée à une cote altimétrique de 104,10 m NGF.
Le captage est accessible via le chemin rural carrossable des Bidoirs qui rejoint le bourg de La Trimouille.
Source des Bidoirs
Indice national de classement 05918X0002/HY
Département Vienne
Commune La Trimouille (86290)
Lieu -dit les Bidoirs
Situation cadastrale Section AC - Parcelle 510 Coordonnées Lambert 93 X = 549 980 m Y = 6 597 885 m
Cote altimétrique Z entrée station de pompage : 104,10 m Masse d’eau FRGG068 : Calcaire et marnes du Dogger en Creuse
IV. CADRE GEOLOGIQUE
Le captage est concerné par la feuille géologique n°591 La Trimouille, de la carte géologique de la France à l’échelle 1/ 50 000 (figure 2 ).
La commune de la Trimouille se situe au Nord-Est du Seuil du Poitou où les formations sédimentaires forment un plateau d'altitude moyenne variant de 120 m NGF à 140 m NGF. Le secteur se caractérise par la présence des calcaires du Jurassique moyen (Dogger).
La vallée de la Benaize entaille les calcaires du Dogger et plus précisément les calcaires de l’Aalénien et du Bajocien, qui reposent sur les calcaires argileux et les marnes du Lias supérieur (Toarcien). Ces formations présentent un pendage faible, orienté vers le Nord. Le captage intéresse quant à lui les formations du Bajocien.
Les calcaires du Dogger sont recouverts par des formations continentales et lacustres tertiaires qui se composent de sables plus ou moins argileux, à graviers de quartz. Des alluvions anciennes (Quaternaire) constituées de sables, de galets et de graviers sont identifiées à l’Ouest et en a mont du captage.
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N
0 300 m
Figure 1 : Situation du captage sur fond topographique IGN
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N
0 600 m
Figure 2 : Situation géologique - feuille n°591 « La Trimouille »
V. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
Le captage des Bidoirs exploite une résurgence de la nappe du Dogger qui constitue la principale ressourc e en eau souterraine du secteur (masse d’eau FRGG068 : Calcaire et marnes du Dogger en Creuse).
L’aquifère contient une nappe libre ou semi-captive sous les placages argilo-sableux tertiaires, qui est drainée par la Benaize. La nappe circule dans un réseau de fractures en relation avec une karstification plus ou moins importante. Les eaux de la nappe sont de minéralisation moyenne à importante, de type bicarbonaté calcique et possèdent une dureté élevée.
Des relevés piézométriques ont été réalisés du 15 au 24 mai 2012 par le bureau d’études EGES afin de définir la configuration des écoulements de la nappe. Selon ces mesures, le bassin d’alimentation associé à la source s’étend vers le Sud -Ouest.
Les relevés ont également mis en évidence la présence d’une nappe perchée peu productive, au sein des formations tertiaires de recouvrement. Cette couverture argilo-sableuse joue un rôle tampon vis-à-vis de la nappe du Dogger sous jacente.
VI. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU CAPTAGE
Le captage des Bidoirs a été mis en service en 1941 après un avis géologique favorable daté du 6 Novembre 1937 de E. PATTE, Professeur à la faculté des Sciences de Poitiers. Le captage a été réalisé au droit d’une source dite "Fontaine à Perrin" qui alimentait un lavoir toujours présent en aval immédiat de la source.
L’aspiration se fait dans la bâche du captage construite sur le griffon de la source. La bâche de pompage correspond à un bassin rectangulaire de 3 m sur 4 m et d’ une profondeur de 3,6 m. La station de pompage dispose de 2 pompes de 35 m3/h chacune, fonctionnant alternativement. Le refoulement se fait par une conduite acier en ø 125 mm.
Les eaux de trop plein de la bâche de captage sont évacuées vers un lavoir, puis vers la Benaize. Les eaux non captées de la source sont recueillies par drainage sous la station et sont évacuées vers la Benaize. Un système de vannes permet de détourner une partie des eaux de trop plein pour l’alimentation d’un bassin à vocation piscicole , au Nord.
Le dispositif de traitement se compose d’un système de désinfection au chlore gazeux, installé sur la conduite de refoulement et d’un turbidimètre.
Lors de la visite sur site du 18 décembre 2013, le niv eau d’eau dans la bâche de captage se situait à 0,93 m par rapport au plancher béton. Les pompes n’étaient pas enclenchées et les eaux de trop plein s’évacuaient intégralement vers le lavoir.
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VII. QUALITE DE L’EAU BRUTE
Le contrôle sanitaire de la qualit é de l’eau brute de la source des Bidoirs est assuré par l’ARS Poitou -Charentes. Une analyse complète type RP est effectuée tous les ans ou tous les 2 ans dans le cadre du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine.
Depuis 1990, les résultats d’ analyses sur l’eau brute indiquent : § une conductivité comprise entre 448 µS/cm et 537 µS/cm et une bonne minéralisation des eaux de type bicarbonatée calcique ; § un pH compris entre 7,1 et 7,9 ; § une faible teneur en fluorures (0,11 mg/L en 2008, < 0,1 mg/L en 2010 et 2011) ; § des teneurs en arsenic et en sélénium inférieures aux seuils de détection ; § des traces récurrentes de déséthylatrazine (0,02 µg/L à 0,03 µg/L).
Une augmentation des teneurs des nitrates est observée entre 1990 et 2004. Au cours de cette période, les concentrations sont passées de 17 mg/L à 29 mg/L. Depuis 2004, les concentrations se stabilisent autour de 30 mg/L.
La présence de bactéries (coliformes, streptocoques fécaux) a été relevée en 2006, 2008, 2010 et 2012.
Les valeurs des paramètres bactériologiques, physico-chimiques et pesticides sont conformes aux limites fixées par l’arrêté du 11 Septembre 2007, relatif aux limites de référence des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine.
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VIII. ENVIRONNEMENT ET VULNERABILITE
L’environnement aux abords de la source des Bidoirs se caractérise par de petites parcelles de peupleraies et de feuillus, en îlots. Les activités recensées au droit du bassin d’alimentation de la source sont essentiellement agricoles.
Les terrains dominant la source sont occupés par un chemin rural et des parcelles agricoles (prairies, pâturages, céréales).
Une canalisation d’eaux usées est relevée au droit du chemin rural des Bidoirs et en amont immédiat du captage.
Des habitation s raccordées au réseau d’assainissement collectif sont relevées 270 m en amont, le long de la RD 675.
Selon le Plan d’Occupation des Sols, la source des Bidoirs se trouve dans une zone dite "NAS" : zone naturelle non équipée destinée à l’urbanisation future à vocation d’habitation mais dont les principes d’aménagement ne sont pas définis.
L’activité touristique « Les Reptiles de la Vienne » également dénommée « l’île aux serpents », est répertoriée comme une installation classée 940 m en amont du captage.
La nappe du Dogger bénéficie d’une bonne protection sur le plateau, avec la présence du recouvrement tertiaire et d’une nappe perchée .
La vulnérabilité est plus importante à proximité de la source en raison de la quasi- disparition des formations d’âge Tertiaire. Les concentrations élevées en nitrates, la présence de pesticides et les perturbations de la qualité microbiologique témoignent de la vulnérabilité de l’aquifère vis -à-vis des pollutions de surface.
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IX. AVIS HYDROGEOLOGIQUE ET PRESCRITIONS
IX.1 - Etat sanitaire et recommandations
Le bâtiment associé au captage présente un aspect général correct.
La salle qui accueille les pompes est propre. Des grilles seront toutefois mises en place au niveau des bouches d’ aérations disposées à la base du plancher, afin d’éviter l’intrusion de petits animaux.
Le plafond de la bâche du captage sur lequel reposent les pompes, est localement désagrégé et fissuré ; sa réfection devra être étudiée.
La trappe de visite qui est dégradée sera remplacée et les abords seront nettoyés.
Le dispositif de traitement au chlore et le turbidimètre, actuellement en place, seront maintenus.
IX.2 - Disponibilité en eau
La source n’est pas équipée d’un dispositif de mesure du débit. Selon les données extraites de l’étud e préalable, le débit d’étiage est de l’ordre de 8 L/s , soit 28,8 m 3/h (ou 690 m3/jour).
En période hivernale, la source est exploitée 3 à 4 heures par jour, pour un prélèvement journalier fluctuant entre 100 m 3 et 150 m 3.
En période estivale, les besoins journaliers varient entre 150 m3 et 200 m 3 et les durées de pompages sont voisines de 6 heures.
Le prélèvement actuel, proche de 40 000 m 3 sur l’exercice 2012, représente 10 % de la production totale annuelle du SIAEP de Brigueil-le-Chantre. Ce prélèvement demeure nettement inférieur à la production totale de la source.
Eu égard à la qualité des eaux et à la productivité de la source des Bidoirs, la demande du syndicat pour un prélèvement d’eau à un débit maximal de 35 m3/h, sur une durée journalière maximale de 20 heures, est donc envisageable.
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IX.3 - Périmètre de Protection Immédiate (PPI)
Les limites du périmètre de protection immédiate (figure 3 ) sont établies afin d’interdire toute introduction directe de substances polluantes dans l’eau prél evée et afin d’empêcher la dégradation des ouvrages.
Le site de production des Bidoirs dispose actuellement d’un périmètre de protection immédiate, délimité par une clôture et équipé d’ un portail fermé à clef. Les équipements nécessaires au prélèvement sont protégés par un local technique fermant également à clé.
Le PPI intéresse une partie de la parcelle 510, section AC du plan cadastral de la commune de La Trimouille et s’étend sur une superficie approximative de 110 m 2. La parcelle appartient à la commune de La Trimouille.
Le périmètre de protection immédiate actuel de la source des Bidoirs sera conservé en l’état .
Ø Prescriptions :
Toutes les activités seront interdites sauf celles nécessaires à l’entretien des installations, au suivi du fonctionnement et aux aménagements visant à améliorer les conditions d’exploitation du captage.
Les accès seront strictement réservés au personnel de visite, d’entretien et d’exploitation.
Toute utilisation d’herbicides, notamment les désherbants totaux, fongicides, insecticides et autres produits phytosanitaires, est interdite.
La croissance des végétaux sera régulièrement limitée par des moyens mécaniques et les produits de la coupe évacués du terrain.
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Captage des Bidoirs La Benaize
Lavoir
PPI
0 20 m
Figure 3 : Délimitation cadastrale du périmètre de protection immédiate
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IX.4 - Périmètre de Protection Rapprochée (PPR)
Le périmètre de protection rapprochée (figure 4 ) vise les risques de pollution accidentelle et ponctuelle. Il apporte une protection à la ressourc e captée sur l’ensemble de la zone où les formations du Dogger sont affleurantes et où l’épaisseur de la couverture argileuse tertiaire est la plus réduite.
Les Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements (IOTA) soumises à déclaration au titre de l’ article R.214-1 du Code de l’Environnement seront soumises à autorisation.
Les activités interdites sont répertoriée s dans le tableau de l’ annexe I .
Les activités qui font l’objet d’une réglementation spécifique sont :
ü Point 4 : Le remblaiement d’excava tions existantes est admis uniquement avec des matériaux physiquement et chimiquement inertes, non solubles et biologiquement non polluants dans un délai de 2 ans maximum après la signature de l’arrêté préfectoral.
ü Point 6 : Les nouvelles constructions devront être raccordées au réseau d’assainissement collectif.
ü Point 7 : L’assainissement individuel est interdit pour tout nouveau projet de construction. Une vérification des assainissements existants sera effectuée en priorité et la mise en conformité (raccordement au réseau d’assainissement collectif) devra être réalisée dans les 3 ans maximum suivant la date de la signature de l’a rrêté préfectoral.
ü Point 8 : Etanchéité des conduites exigée pour les conduites de transport d’eaux pluviales et d’eaux usées brutes ou épurées et particulièrement celles nécessaires à l’assainissement.
ü Point 10 : Autorisées pour tout stockage ne relevant pas du régime des Installations Classées. En cas d’utilisation de fuel pour le chauffage, le stockage d’hydrocarbures devra être réalisé dans une cuve à double parois ou à simple paroi avec installation d’une cuvette de rétention étanche.
Une vérification des stockages existants sera effectuée en priorité et une mise en conformité devra être réalisée dans les 2 ans maximum suivant la date de la signature de l’arrêté préfectoral.
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ü Point 12 : Le stockage sur l’exploitation devra être réalisé :
- sur aire étanche avec bac de récupération étanche ou fosse étanche, conformément à la réglementation ;
- à une distance minimale de 35 m de tout point d’eau.
Pour les fumiers pailleux, les stockages en bout de champ seront autorisés uniquement pendant la durée du chantier d’épandage, pour une durée limitée à 72 h.
Point 12 bis : Le stockage sur l’exploitation de tous produits ou substances destinés à la lutte contre les ennemis des cultures. devra être réalisé :
- sur aire étanche avec bac de récupération étanche ;
- à une distance minimale de 35 m de tout point d’eau .
ü Point 13 : Le stockage des matières fermentescibles produisant des jus (ensilage d’herbe…) destinées à l’alimentation du bétail sera réalisé sur fond ou en réservoir étanche avec récupération des jus ou de manière à empêcher la fuite de ces substances vers le milieu naturel (stockage couvert).
Le stockage devra respecter les recommandations établies dans le cadre du programme de maîtrise des pollutions d’origine agricole (PMPOA).
ü Point 16 : L’épandage de produits phytosanitaires est interdit sur les parcelles 1 (section E), 504 à 507 et 509 à 515 (section AC) qui se situent aux abords immédiats du captage.
Une acquisition foncière est demandée pour ces parcelles.
ü Point 17 : Aucune création de nouveaux sièges d’exploitation agricoles n’est autorisée. Seules les extensions autour des bâtiments existants restent possibles.
ü Point 19 : L’installation d’abreuvoirs ou d’ abris destinés au bétail devra privilégier l’aire bétonnée avec récupération des jus ou mettre en œuvre une rotation pour limiter le piétinement et permettre le maintien d’un couvert végétal. En cas de dégradation du couvert végétal, un semis sera réalisé en période favorable.
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IX.5 - Périmètre de Protection Eloignée (PPE)
Le périmètre de protection éloignée (figure 4 ) correspond au secteur complémentaire au périmètre rapproché. A l’intérieur de ce pé rimètre, aucune prescription particulière n’est prononcée.
Ce périmètre représente une zone de vigilance destinée à attirer l'attention, notamment pour d’éventuelles activités industrielles et agricoles, susceptibles de générer une incidence quantitative (nouveau prélèvement) et/ou qualitative sur la ressource captée sur le site de la source des Bidoirs.
Fait à Ayron, le 19 février 2015
Adrien BOULAISBOULA IS
HydrogéologueHy dr og éolo gu e agréé pourur lel e départementdé pa rt em en t de lal a VienneVi en
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N
Périmètre de protection rapprochée 0 300 m
Périmètre de protection éloignée
Figure 4 : Délimitation des périmètres de protection rapprochée et éloignée
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ANNEXE I : TABLEAU DES PRESCRIPTIONS
Protection rapprochée Protection éloignée
N° DEFINITION DES ACTIVITES Réglementation Réglementation Interdiction spécifique spécifique
1 La création de forage ou de puits autres que pour l'A.E.P X
2 L'ouverture et l'exploitation de carrières ou de gravières X L'ouverture d'excavation autres que celles destinées au passage de canalisations d'A.E.P. ou 3 éventuellement d'assainissement ou à l'effacement des réseaux aériens
4 Le remblaiement des excavations ou carrières existantes X L'installation de dépôts d'ordures ménagères, d'immondices, de détritus, de produits radioactifs 5 et de tous produits ou matières susceptibles d'altérer la qualité des eaux X L'établissement de toutes constructions même provisoires, autres que celles strictement 6 nécessaires à l'exploitation et à l'entretien des points d'eau X
7 L'assainissement individuel X L'implantation d'ouvrages de transport d'eaux pluviales ou d'eaux usées, qu'elles soient brutes 8 ou épurées X L'implantation de canalisations d'hydrocarbures liquides ou de tout autre produit liquide ou 9 gazeux susceptible de porter directement ou indirectement atteinte à la qualité des eaux X
10 Les installations de stockage d'hydrocarbures liquides ou gazeux X Les installations de stockage d'eaux usées d'origine industrielle ou de tous produits chimiques 11 autres que ceux cités en 10, 12 et 13 X Le stockage de fumier, d'engrais organiques ou chimiques et de tous produits ou substances 12 destinées à la fertilisation des sols ou à la lutte contre les ennemis des cultures X
13 Le stockage de m atières fermentescibles destinées à l'alimentation du bétail X L'épandage de fumier, d'engrais organiques ou chimiques destinés à la fertilisation des sols 14 autres que ceux cités en 15 L'épandage de lisiers, de boues de station d'épuration, de matières de vidange, de jus d'ensilage 15 ou de toutes eaux usées brutes X L'épandage de tous produits ou substances destinés à la lutte contre les ennemis des cultures 16 (produits phytosanitaires ou apparentés) X
17 L'établissement d'étables ou de sta bulations libres X
18 Le pacage des animaux
19 L'installation d'abreuvoirs ou d'abris destinés au bétail X
20 Le drainage des terres agricoles X
21 Le déboisement en dehors des coupes d'entretien X
22 La création d'étangs X
23 Le camping (même sauvage) et le stationnement des caravanes ou camping-cars X La construction et la modification des voies de communication ainsi que leurs conditions 24 d'utilisation La création d'activités artisanales, industrielles ou commerciales, même temporaires, 25 susceptibles de générer des pollutions non domestiques
26 Autre s NB : En l'absence d'interdiction ou de réglementation spécifique, la réglementation générale s'applique.
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