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16juin_pp1_27_Mise en page 1 23/05/11 14:53 Page1 DE L’ALIÉNISME AU SURRÉALISME DELABIBLIOTHÈQUE DE JULIEN BOGOUSSLAVSKY ET À DIVERS AMATEURS VENTE LE JEUDI 16 JUIN 2011 À 11H15 ET À 14H15 DROUOT RICHELIEU, SALLE 8 9, rue Drouot - 75009 Paris EXPERT Claude Oterelo Membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés +33 (0)6 84 36 35 39 - [email protected] CONSULTANTS Guy Loudmer & partenaires © +33 (0)6 03 13 07 68 - [email protected] Dagobert Asmara (pour l’aliénisme) +33 (0)6 37 91 50 45 - [email protected] EXPOSITION PUBLIQUE À L’HÔTEL DROUOT Mercredi 15 juin 2011 de 11h à 18h EXPOSITION PRIVÉE À L’ESPACE BERGGRUEN Sur rendez-vous du 7 au 10 juin 2011 de 14h à 18h 68-70 rue de l’Université - 75007 Paris - Tél : 01 42 22 12 51 - [email protected] CATALOGUE VISIBLE SUR INTERNET www.AuctionArtParis.com Pour les lots hors CEE (indiqués par u au catalogue), il convient d’ajouter la TV A à l’import (5,5% de l’adjudication et 19,6% pour les bijoux). La TVA sur commission ainsi que TVA à l’import peuvent être rétrocédées à l’acquéreur sur présentation d’un justi- ficatif d’exportation hors CEE. 9, rue de Duras - 75008 Paris y tél.: +33 (0)1 40 06 06 08 y fax: +33 (0)1 42 66 14 92 SVV agrément N° 2008-650 - www.AuctionArtParis.com - [email protected] 16juin_pp1_27_Mise en page 1 23/05/11 14:53 Page2 16juin_pp1_27_Mise en page 1 23/05/11 14:53 Page3 aliénisme Lots 1 à 310 16juin_pp1_27_Mise en page 1 23/05/11 14:53 Page4 RUBRIQUES ART ET FOLIE NEUROLOGIE PSYCHANALYSE PSYCHIATRIE (page précédente détails des lots 109 et 185) 16juin_pp1_27_Mise en page 1 23/05/11 14:53 Page5 u1 ACHILLE-DELMAS (François). LA MORT AVEC ICTUS DANS LA PARALYSIE GÉNÉRALE. Bonvalot-Jouve Grand in-8° relié pleine toile verte moderne, pièce de titre, 259 pages. ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur à René Sémelaigne, le grand historien de la psychiatrie française. Achille-Delmas, connu pour ses recherches sur l’instinct suicidaire, s’est consacré dans sa pratique hospitalière au traitement de la toxicomanie. On lui connait des patients célèbres : Roger Gilbert-Lecomte, Lucia Joyce, la fille de James Joyce, ou Antonin Artaud. On joint ACHILLE-DELMAS (François). PSYCHOPATHOLOGIE DU SUICIDE. Paris, Félix Alcan 1932 Grand in-8° broché, couverture imprimée verte, 237 pages. Petits manques angulaires sans gravité. ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur à Jacques Lévy-Valensi. 250/350 € u2 AJURIAGUERRA (Julian de). LA DOULEUR CENTRALE. Cahors, Imprimerie A. Coueslant 1937 Grand in-8° relié, pleine percaline verte moderne, pièce de titre contrecollée au dos, 150 [1] pages. Il s’agit bien de l’exemplaire de thèse de la Faculté de Médecine de Paris, soutenue devant Henri Claude, le « patron » de la neuropsychiatrie de l’époque, titulaire de la Chaire des Maladies Mentales et de l’Encéphale à l’hôpital Sainte-Anne. Elève de Jean Lhermitte et d’André-Thomas, il s’orientera plus tard vers la neuro-psychiatrie – sous l’impulsion d’Henri Ey – dans un spectre très large, allant de la psychanalyse avec Pierre Mâle (un camarade de l’internat, où il côtoiera aussi Daniel La- gache, Jacques Lacan et Henri Ellenberger) et Serge Lebovici ou René Diatkine, en passant par la psychologie du développement de l’enfant avec Jean Piaget et Henri Wallon, jusqu’à la physiopathologie cérébrale et les désorganisations psychiques du sujet âgé avec Henri Hécaen. En butte à des tracasseries administratives françaises scandaleuses, (il avait d’abord été agrégé à titre étranger, étant né à Bilbao, avant de prendre la nationalité française et de perdre par conséquent son titre de professeur), eu égard à son grand rôle dans la résistance à Sainte-Anne pendant la guerre, avec Henri Ey et Jean Talairach ; il finit par s’exiler à Genève où il dirigera la clinique universitaire de Bel-Air. Il ne reviendra en France qu’en 1976 à la création de la Chaire de neuropsychologie du développement que vient de lui confier le Collège de France. 200/300 € 3 ALLENDY (René). LE PROBLÈME DE LA DESTINÉE ÉTUDE DE LA FATALITÉ INTÉRIEURE. Paris, Gallimard, collection les documents bleus 1927 In-8° broché, 220 pages. ENVOI AUTOGRAPHE de René Allendy à Eugénie Sokolnicka. Eugènie Sokolnicka, issue d’une grande famille juive de Varsovie, très brillante intellectuellement, connut un destin mouve- menté. Elève d’abord de Pierre Janet, alors au Collège de France, elle alla ensuite travailler au Burghölzli dans le service d’Eugen Bleuler où elle côtoiera Eugène Minkowski et Carl-Gustav Jung. Elle s’installera même comme psychanalyste à Zurich avant de rejoindre le groupe de l’Evolution Psychiatrique et de fréquenter les milieux artistiques (elle est la Madame Sophroniska des Faux-monnayeurs d’André Gide). Henri Claude lui ouvre alors la porte de Sainte-Anne où elle établit la première consultation psychanalytique en milieu hospitalier et où elle prendra en analyse une grande partie des premiers analystes français. Elle se suicide chez Edouard Pichon qui l’avait accueillie chez lui en 1934. 150/250 € u4 ALZHEIMER (Aloïs). «ÜBER EINE ERKRANKRUNG EIGENARTIGE HIRNRINDE [publication princeps de la « découverte de la maladie d’Alzheimer »] ». Berlin, Georg Reimer 1907 Il s’agit du tout premier article où Aloïs Alzheimer décrit la démence présénile qui portera plus tard son nom. Sans doute l’un des trois plus célèbres articles de la neuropsychiatrie du XXe siècle avec celui de Babinski sur la contraction des orteils et celui de Bleuler sur la démence précoce qui donne la toute première description de la schizophrénie. On joint un tiré à part glissé par Ellenberger dans le volume extrait de Centralblatt Neurologische 1er décembre 1906, n° 23. Page 1134, une note indique qu’à une réunion de la société allemande des neurologues du sud ouest de l’Allemagne (Bavière), un certain Alzheimer a décrit « eigenartige eine der Erkrankung Hirnrinde » (une maladie particulière du cortex cérébral, la description clinique et neuropathologique d’une femme âgée de 51 ans qui était morte dans un asile de démence présénile 5 16juin_pp1_27_Mise en page 1 23/05/11 14:53 Page6 après en avoir eu les premiers symp- tômes cinq ans auparavant). Ellen- berger, infatigable chercheur, a donc réuni la première mention de la maladie d’Alzheimer, inconnue de toutes les bibliographies et publica- tions historiques (qui n’est pas un ar- ticle mais une note où l’on cite une communication) et le premier article qui la décrit. Le livre fut ensuite offert à Henri Ey, son vieux camarade d’internat, qui préparait peu avant sa mort une mo- numentale histoire de la psychiatrie, qui aurait été le pendant de l’histoire de la psychologie dynamique d’Ellen- berger. Dans cet article, Alzheimer décrit le cas d’une femme hospitali- sée, incapable de prendre le moindre soin d’elle-même et dont les symp- tômes sont désorientation, troubles de la mémoire, de la lecture et de l’écriture. Les symptômes ont augmentés progressivement pour laisser place peu à peu à des hallucinations et enfin à une perte des fonctions cérébrales supérieures. L’étude anatomo-pathologique a montré un rétrécissement du cortex cérébral, plus mince que la normale. Alzheimer révèle encore deux anomalies supplémentaires après avoir examiné attentivement le cerveau. L’une étant une plaque sénile, déjà décrite dans le cerveau des personnes âgées; l’autre, étant un enchevêtrement neurofibrillaire dans le matériel histologique de son cortex cérébral. Après coloration au Bodian, les cellules nerveuses apparaissent comme ayant pris une forme fibreuse. L’enchevêtrement n’ayant jamais été décrit, c’est surtout cette anomalie qui laissa penser à Alzheimer qu’il avait décrit une nouvelle maladie. D’abord considérée comme une variante de démences préséniles, contre l’avis d’Alzhei- mer, il faudra attendre, en 1910, la publication par Perusini de quatre cas supplémentaires pour apporter la preuve éclatante que cette maladie est complètement distincte. C’est Kraepelin, très impressionné, et Perusini qui insisteront pour que cette maladie porte tout de suite le nom de son inventeur. 5 ARNOLD (Friedrich). DER KOPFTHEIL DES VEGETATIVEN NERVENSYSTEMS BEIM MENSCHEN, IN ANATOMISCHER UND PHYSIOLOGISCHER HINSICHT BEARBEITET. Heidelberg und Leipzig, Karl Groos 1831 In-4° relié, cartonnage d’attente de l’époque, X, 204 pages. 20 planches hors-texte (en fait dix en deux états différents à chaque fois). HIRSH I, 210. GRAESSE I, 226. WALLER 485. 200/300 € u6 AXENFELD (Auguste). DES PRINCIPAUX ACCIDENTS QUE L’ON OBSERVE APRÈS LA TRACHÉOTOMIE CHEZ LES ENFANTS ATTEINTS DE CROUP. Paris, Imprimerie Rignoux 1855 Petit in-4° broché. Exemplaire de thèse de la Faculté de Médecine de Paris, soutenue à Paris en 1855. Né à Odessa en 1825, Axenfeld vient faire ses études en France où il prend la nationalité française. Il est reçu à l’internat de médecine en 1848, la même année que Charcot. Suppléant de Rostan à l’Hôtel-Dieu, puis médecin à Beaujon, il est ensuite nommé à la Chaire de pathologie interne où il finira sa carrière de façon précoce. La tradition veut que, sur le tard, il délirait en chaire à cause d’une infection syphilitique au dernier stade, tout comme Gilles de la Tourette, pour qui les mêmes causes produisirent les mêmes effets. Il a travaillé presque toute la deuxième moitié de sa carrière professionnelle à son monumental Traité des névroses. La première édition parut en 1863, mais la seconde, augmentée de quelques 700 pages, ne put paraître par les soins de son élève Huchard qu’en 1883. Il s’agit en quelque sorte de l’aboutissement du concept de névrose tel que l’avait imaginé Cullen pour désigner un ensemble d’affections du sentiment et du mouvement, sans lésions des organes, mais en relation avec un trouble du système nerveux.