Mauritanie République Islamique PROFILE
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Mauritanie République Islamique PROFILE La République islamique de Mauritanie est un pays situé dans le nord-ouest de l’Afrique. Elle fait partie de l' Union africaine, l'Union du Maghreb arabe, de la Ligue arabe et de l'OMVS. Elle est située sur la côte nord-ouest du continent et se situe entre 15 et 27 degrés de latitude nord et 5 et 17 degrés de longitude ouest. La Mauritanie est un pays de l'Afrique de l'ouest. Sa superficie est de1 030 700 km2. Elle possède des frontières avec l'Algérie (463 km), le Sahara occidental (1 561 km), le Mali (2 237 km) et le Sénégal. Celles-ci ont été tracées par les colonisateurs français, ce qui explique les lignes droites, sauf pour le fleuve Sénégal qui constitue une frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal. Elle est bordée à l'ouest par l'océan Atlantique (700 km). La Mauritanie se divise en quatre régions naturelles : Le long de la côte atlantique s’étend un grand désert sablonneux, le Sahara. La région centrale est parsemée de plateaux escarpés : à l’Est s’ouvrent de larges cuvettes dunaires. Le fleuve Sénégal a creusé une vallée le long de la frontière sud du pays. La Mauritanie est également traversée par le Karakoro. L'est est constitué de zones de pâturage, alors que le sud constitue la zone agricole grâce aux alluvions du fleuve Sénégal. La majorité du territoire se trouve dans le désert du Sahara avec des plaines et des reliefs peu accidentés avec quelques regs (roches). Pourtant au Nord, il existe de hauts plateaux avec un sommet à 915 m d'altitude : le mont Kedia d'Idjil. Dans le centre du pays, la cuvette du Hodh est bordée au sud-est par des plateaux gréseux (Adrar, Tagant). La façade maritime a une longue bande de dunes de sable. La Mauritanie est divisée en 12 wilayas, auxquelles s'ajoute le district de la capitale Nouakchott. La Mauritanie constitue un point de passage entre l'Afrique du Nord et l'Afrique noire. Elle est peuplée d'Arabes originaires du Nord du continent, de Harratins, de Peuls, de Wolofs et de Soninkés. Generic Information: Wikipedia Country Information http://www.en.wikipedia.org/Mauritania; IMF Country Information http://www.imf.org/external/Mauritania; Economist Intelligence Unit http://country.eiu.com/Mauritania.aspx Humanitarian Info: Office for Coordination of Humanitarian Affairs: http://www.unocha.org/mauritania; Climat Son climat est extrêmement aride, ce qui explique la faible densité de population. De plus, des sécheresses successives ont accentué la désertification du pays. Les écarts de température peuvent être très importants entre le jour et la nuit. Les températures sont plus tempérées sur la côte grâce aux vents venant du large et la région du fleuve est plus humide. Un vent de sable chaud balaye parfois des régions, ensevelissant des cultures, voire des villages qui luttent contre l'avancée du désert. IL existe trois saisons: novembre à avril : saison des vents de sable avec une température tempérée le jour et fraîche la nuit ; mai à juillet : le harmattan, vent du nord-est, souffle un air chaud et sec. Les temperatures sont élevées ; août à octobre : c'est l'hivernage avec des orages et des pluies courtes mais abondantes. Le climat est alors très humide avec des températures de l'ordre de 45°. L'hygrométrie se situe entre 50 et 70 %. Environnement Le plus grand parc national mauritanien, en termes de surface et de paysages, est le Parc national du banc d'Arguin3. Il présente un paysage extrêmement contrasté, entre désert et océan, ainsi qu'un riche patrimoine naturel. Le banc d'Arguin est également un site exceptionnel pour la Historique : La Mauritanie indépendante [modifier | modifier le code] Après le référendum de 1958, la Constitution mauritanienne adoptée l'année suivante instaure un régime parlementaire. L'indépendance est proclamée le 28 novembre 1960. Le pays est reconnu officiellement par l'Organisation des Nations unies(ONU) le 27 octobre 1961 et devient membre fondateur de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en 1963. Mokhtar Ould Daddah (1960-1978) Reprendre l'œuvre inachevée de l'unification des diverses ethnies est l'objectif premier de cette jeune république. Son président Mokhtar Ould Daddah devra s'imposer face aux dissensions internes et l'influence de ses voisins tels que le Maroc ou l'Algérie. En août 1966, il est réélu à la présidence. Il est confronté à une contestation syndicale marxiste et maoïste qui finit par intégrer l'unique parti au pouvoir quelques années plus tard en 1975. Le partage du Sahara occidental entre le Maroc et la Mauritanie va générer de graves crises pour le pays. Le conflit avec lefront Polisario soutenu par l'Algérie plonge la Mauritanie dans une misère noire (et une famine à cause de la sécheresse de 1978). Malgré le soutien de l'armée française basée à Dakar en décembre 1977, les attaques de villes dans le nord et même de la capitale Nouackchott par le front Polisario finissent par pousser les militaires mauritaniens à déposer le président Mokhtar Ould Daddah en 1978. Moustapha Ould Mohamed Saleck, Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Louly et Mohamed Khouna Ould Haidalla (1978-1984) Le 10 juillet 1978, le lieutenant-colonel Moustapha Ould Mohamed Saleck accède au pouvoir. Le Comité militaire de redressement national signe un cessez-le-feu avec le front Polisario. Ce nouveau dirigeant est en proie à des luttes intestines qui ont conduit, le 6 avril 1979, à des modifications transférant la réalité du pouvoir à un nouveau premier ministre le lieutenant-colonel Ahmed Ould Bouceif. Moustapha Ould Mohamed Saleck conserve toutefois son poste de chef de l’état. Un Comité militaire de Salut National est créé. À la suite de la mort du premier ministre Ahmed Ould Bouceif dans un accident d'avion le 2 juin 1979, une nouvelle direction est mise en place, Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Louly devient chef de l’état et Mohamed Khouna Ould Haidalla premier ministre. Un accord de paix est signé avec le front Polisario et la Mauritanie se retire du Sahara occidental. Le 4 janvier 1980, à la suite d'une nouvelle restructuration au sein du Comité Militaire de Salut National, Mohamed Khouna Ould Haidalla devient chef de l’état. Divers putschs sont déjoués, tandis que l'opposition ne cesse de se développer. Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya (1984-2005) Le 12 décembre 1984, le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, chef d'état major des armées — Premier ministre (1981-1984) et ministre de la Défense — accède au pouvoir par un coup d'État avec l'aide du Comité militaire de salut national dont il est président. Il libéralise l'économie, permet l'organisation des élections au niveau régional et départemental. En 1991, il proclame une nouvelle Constitution, instaure le multipartisme et créé le Parti républicain démocratique et social (PRDS). En 1992, il est élu président de la République, puis réélu en 1997, malgré de fortes contestations sur l'état des libertés dans le pays. Crise économique et corruption empêcheront le processus de démocratisation d'arriver à sa fin. Ely Ould Mohamed Vall (2005-2007) Le 3 août 2005, l'armée, au travers du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), prend le pouvoir pour, officiellement, « mettre fin au régime totalitaire du président Taya et mettre en place de véritables institutions démocratiques ». Ce putsch a lieu alors que le président est sur le chemin du retour de Riyad où il avait assisté la veille aux funérailles du roi Fahd d'Arabie saoudite. Après un court séjour au Niger et en Gambie, ce dernier se réfugie au Qatar où il obtient résidence permanente. Le nouvel homme fort du pays, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, a été l'un des plus fidèles compagnons de route du président déchu. En effet, responsable de la Sûreté nationale (police mauritanienne) pendant 18 ans, il était à la base de toutes les politiques de répressions successives. Le 21 avril 2006, il autorise l'ex-président Maaouiya Ould Taya, en exil au Qatar, à revenir dans son pays, lui interdisant toutefois de participer aux élections prévues dans le cadre d'une transition démocratique jusqu'en 2007. L'ex-président Maaouiya Ould Taya n'a toutefois pas regagné la Mauritanie. Conformément à ses engagements formulés lors de sa prise de pouvoir, Ely Ould Mohamed Vall ne se présente pas à l’élection présidentielle de mars 2007, ainsi que tous les militaires qui avaient participé au coup d'État. Aucun des candidats en lice ne pourra obtenir 50 % des suffrages lors du premier tour. Un second tour a lieu le 25 mars 2007. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (2007-2008) Le nouveau président de la République élu lors de ces élections est Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Il prête serment le 19 avril 2007. C'est le premier civil, depuis près de 30 ans, élu démocratiquement sans fraude massive depuis l'indépendance de la Mauritanie. Un vent d'espoir souffle sur le pays : les médias sont plus libres et de nouvelles organisations politiques sont acceptées dont un parti islamiste. Mais des émeutes à cause de la baisse du pouvoir d'achat et l'augmentation de l'insécurité dans le pays affaiblissent le pouvoir du président6. Le Premier ministre est Zeine Ould Zeidane mais le 6 mai 2008, il annonce sa démission ainsi que celle de tout son cabinet7. Le 11 mai 2008, le Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf forme son premier gouvernement d'ouverture avec des personnalités de l'entourage du président déchu, ce qui sera peu apprécié par les militaires qui étaient à l'origine du putsch de 2005 sans oublier l'entrée de deux membres islamistes.