PRÉFECTURE de l'INDRE ENQUÊTE PUBLIQUE
Du 9 novembre au 11 décembre 2020 inclus
Commune de FONTGOMBAULT (36)
Enquête publique sur l’augmentation de puissance pour la production d’énergie hydroélectrique de l’usine de FONTGOMBAULT
CONCLUSIONS et AVIS du COMMISSAIRE-ENQUÊTEUR
Mr Lionel LALEVEE Commissaire-Enquêteur 19 La Boussinière 36170 St BENOIT du SAULT 02.54.47.54.89 06.88.24.23.73 [email protected]
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SOMMAIRE
SOMMAIRE ...... 1 1. OBJET DE L’ENQUETE ...... 2 2. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE FONTGOMBAULT (36)...... 10 2.1. Situation...... 10 2.2 Identification du demandeur...... 12 3. CARACTERISTIQUE DU SYSTEME EXISTANT ...... 12 4. CARACTERISTIQUE DE L’AMENAGEMENT DU SYSTEME EXISTANT...... 13 11. L’ENQUÊTE PUBLIQUE ...... 13 11.1. Cadre Administratif...... 13 11.2 Textes Règlementaires...... 13 12. COMPOSITION DU DOSSIER DE CONSULTATION...... 15 13. ORGANISATION DE L’ENQUETE ...... 16 13.1 Désignation du commissaire-enquêteur : ...... 16 13.2 Préparation et organisation de l’enquête : ...... 16 13.3 Période : ...... 17 13.4 Permanences : ...... 17 13.5 Registre : ...... 18 13.6 Contacts : ...... 18 13.7 Visite des lieux : ...... 19 13.8 Concertation préalable :...... 19 13.9 Publicité : ...... 19 13.10 Affichage : (article R 123-11 du code de l’environnement) ...... 20 13.11 Incidents survenus au cours de l’enquête : ...... 20 13.12 Climat de l’enquête : ...... 20 13.13 Clôture de l’enquête et modalités de transfert du dossier et registres : ...... 21 13.14 Notifications du procès-verbal des observations : ...... 21 13.15 Mémoire en réponse du maitre d’ouvrage :...... 21 14. DEROULEMENT DES PERMANENCES : ...... 22 13. MOTIVATIONS DE MON AVIS (PERSONNEL ET OBJECTIF) ...... 33
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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1. OBJET DE L’ENQUETE
DOSSIER (du CHARGE DE PROJET) DE
L’ENQUÊTE PUBLIQUE
VISANT À OCTROYER UNE PUISSANCE COMPLÉMENTAIRE AU DROIT FONDÉ EN TITRE
DE L’USINE DE L’ABBAYE DE FONTGOMBAULT
1) Historique de l’ouvrage et du site:
• 2 juillet 1791 : adjudication du moulin de Fontgombault (vente nationale) ;
• 6 mars 1858 : premier décret réglementaire fixant les modalités de gestion du moulin et de ses ouvrages (règlement d’eau) ;
• 20 décembre 1873 : décret réglementaire (règlement d’eau visant à l’usage de la force motrice) ;
• 6 septembre 1875 : procès-verbal de récolement (les ouvrages exécutés sont conformes aux prescriptions du décret réglementaire du 20 décembre 1873) ;
• 26 mai 1876 : arrêté préfectoral autorisant le directeur de la colonie de Fontgombault à reconstruire le pertuis de navigation, formant en même temps de « déchargeoir », en se conformant en tous points au décret du 20 décembre 1873 ;
• 10 mai 1893 : arrêté préfectoral autorisant le gérant de l’abbaye de Fontgombault à réparer le barrage de l’usine ;
• 27 septembre 1895 : arrêté préfectoral autorisant le gérant de l’abbaye de Fontgombault à réparer le barrage de l’usine ;
• 5 septembre 1900 : arrêté préfectoral autorisant le gérant de l’abbaye de Fontgombault à réparer le vannage de décharge de l’usine ;
• 5 septembre 1911 : arrêté préfectoral autorisant le propriétaire du moulin de Fontgombault à réparer le barrage de l’usine, à reconstruire le vannage de la porte marinière et à curer le canal de fuite ;
• 29 juillet 1913 : arrêté préfectoral portant autorisation d’installer une roue hydraulique ;
• 11 février 1949 : la société immobilière de Fontgombault déclare être propriétaire du moulin de Fontgombault ;
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• 28 janvier 1952 : arrêté préfectoral portant autorisation de transfert de l’autorisation accordée à Mrs Bonjean et Rivert de la société immobilière de Fontgombault (changement d’organisme gérant) ;
• 1954 : le moulin cesse d’exercer sa fonction première de Meunerie ;
• 15 février 1980 : arrêté préfectoral donnant l’autorisation de mettre en place des turbines ;
• 1994 : le barrage est restauré pour respecter la cote légale de retenue ;
• 1998 : autorisation et installation d’une turbine Kaplan (réalisé) ; • 16 juillet 2001 : arrêté préfectoral établi à partir du plan du barrage de 1873 reconnaissant l’installation fondée en titre dans son intégralité et autorisée pour une durée indéterminée.
Les clichés ci-après illustrent des cartes postales anciennes pouvant donner une idée de la configuration des
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lieux au début du XXᵉ siècle.
Figure 7. Copies de cartes postales anciennes sur le site de Fontgombault – Source : www.delcampe.net
Le seuil présente une poutre maçonnée en crête de 0.25-0.3 m de haut environ réalisée en 1994 dans le cadre de travaux de restauration du barrage.
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Ces derniers ont été autorisés par l’administration en 1993, considérant que le niveau de crête du seuil restauré envisagé (70.15 m NGF) coïncidait avec le niveau légal fixé à l’article 2 du décret du 20 décembre 1873 (un glyphe existant toujours dans la maçonnerie ayant servi de repère à la définition de cette cote).
2) Domanialité du cours d’eau :
Le cours de la Creuse est domanial en aval de Saint-Marin (commune d'Argenton-sur-Creuse) jusqu’à la confluence avec la Vienne et appartient au Domaine Public Fluvial, bien que cette section soit radiée depuis le décret du 26 décembre 1926 de la nomenclature des voies navigables ou flottables.
Les opérations d’entretien sont donc à la charge de l’État.
Le déversoir du moulin de l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault, bien que reposant sur le lit domanial de la Creuse fait bien partie intégrante de la propriété de l’abbaye.
3) Situation réglementaire actuelle :
La Creuse étant un cours d’eau domanial, l’existence légale des ouvrages sur le site de l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault peut être prouvée en montrant que le moulin utilise la force motrice de l’eau de la Creuse en vertu soit : • D’une réglementation officielle, antérieurement à la loi du 16 octobre 1919 relative à l’énergie hydraulique ; • D’une vente au titre des Biens Nationaux ; • D’une prise d’eau pratiquée dans cette rivière antérieurement à l’Édit de Moulins de février 1566.
La preuve de l’existence du moulin de l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault à une date antérieure à l’Édit de Moulins, a conduit l’administration à reconnaître le fondement en titre de l’ouvrage.
L’ouvrage a fait l’objet d’un règlement d’eau par décret du 20 décembre 1873, le procès-verbal de recollement ayant été réalisé par la suite le 6 septembre 1875.
Différentes autorisations ont par la suite été accordées par l’administration au moyen d’arrêté préfectoraux pour la réparation de diverses parties d’ouvrages ou l’équipement des prises d’eau (1893, 1895, 1900, 1911, 1913, 1980, 1998).
Le 16 juillet 2001, un arrêté préfectoral établi à partir du plan du barrage de 1873 reconnaît l’installation fondée en titre dans son intégralité et pour une durée indéterminée.
L’ouvrage est actuellement autorisé pour produire de l’énergie à une puissance de 119 kW.
Un dossier d’autorisation a été déposé le 17 décembre 2019 a été instruit et à reçu un avis favorable par arrêté préfectoral n° 36-2020-04-22-006 du 22 avril 2020 autorisant les travaux d’aménagement du seuil principal de répartition du moulin de l’abbaye de Fontgombault ainsi que l’installation d’une centrale hydroélectrique sur la commune de Fontgombault sur la Creuse, affluent de la Vienne Association Beata Maria Fontis Gombaudi (ABMFG). Les trois turbines de type kaplan ont été remplacées par une seule turbine de type VLH ichtyocompatible à la dévalaison.
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4) Caractéristiques du nouvel équipement :
Pour le renouvellement des équipements de production hydroélectrique du seuil de Fontgombault, le choix s’est porté sur une turbine VLH (Very Low Head, c’est-à-dire très basse chute). Ce type de turbine a été développé et breveté en 2003 par l’entreprise française MJ2 Technologies, située dans l’Aveyron. La première machine a été mise en service en 2007 à Millau.
a) Généralités : (Sources : www.vlh-turbine.com)
La VLH se présente sous la forme d’une structure mécano-soudée autoportante de forme carrée. Elle reçoit les directrices ainsi que les raidisseurs. L’ensemble forme une grille dont l’emplacement des barreaux est conçu pour empêcher le colmatage. Les profilés de la grille assurent le maintien mécanique et la reprise des efforts du bulbe contenant le générateur et la turbine.
Au-dessus de cette grille, un dégrilleur rotatif dégage les débris par un mouvement de rotation très lent et intermittent. En dessous de la grille se trouve le bulbe contenant l’alternateur à attaque directe, vitesse variable et à aimants permanents. Le stator est en position centrale et les aimants du rotor sont montés à l’intérieur de la roue de turbine. L’ensemble est pressurisé. L’air comprimé est utilisé et asséché pour éviter la condensation.
Le moyeu de turbine est une pièce de fonderie dotée de 8 pales fermant sur elles-mêmes. Leur ouverture est commandée hydrauliquement en fonction du débit disponible et de la chute nette instantanée.
Cette structure autoportante confère à l’ensemble une rigidité suffisante qui lui permet d’être mise en place en une seule opération ou d’être relevée en position de maintenance par pivotement autour de ses appuis supérieurs.
b) Le turbogénérateur de Fontgombault :
S’agissant de la turbine devant être installée à Fontgombault, la machine se présente comme un grand cadre carré d’environ 5 mètre de côté, pesant 28 tonnes, et devant être disposé dans un ouvrage de génie civil adapté de manière à travailler en position inclinée (43°).
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c) Production d’énergie et injection :
La vitesse de rotation et l’ouverture des pales sont adaptées en permanence par un automate afin d’optimiser la production électrique en fonction des conditions variables de débit et de chute disponible, puisque la machine travaille au fil de l’eau, c’est-à-dire en se modelant sur les variations du cours d’eau.
Par conséquent, le courant qui sort de la turbine n’a pas les caractéristiques ni la stabilité nécessaires pour être injecté tel-quel sur le réseau, ou auto-consommé en l’état. Il doit être transformé en courant continu, lequel est ensuite ondulé par un variateur de fréquence pour être rendu conforme en permanence aux caractéristiques de l’énergie électrique proposée par le réseau ENEDIS (courant alternatif en 400 V, 50 HZ). Cette transformation a lieu dans un local attenant au moulin. L’énergie est ensuite injectée, via un poste de comptage situé en limite de
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propriété, dans un poste de transformation public appartenant à ENEDIS, et situé à proximité de l’armoire de répartition apprlée « df ».
Dans certaines circonstances (absence temporaire du réseau ENEDIS), l’énergie pourra être auto-consommée par les installations de l’Abbaye, sans passer par le transformateur.
d) Caractéristiques environnementales :
Parmi les différents types de turbogénérateurs disponibles sur le marché, la turbine VLH se distingue par les caractéristiques suivantes : • Un fonctionnement totalement silencieux, exempt de vibrations ; • Une implantation presque entièrement immergée, avec un génie civil apparent extrêmement réduit (point capital dans le périmètre protégé de l’Abbaye) ; • L’ichtyophilie : la vitesse de rotation et forme des pales ont été étudiées pour permettre aux poissons qui dévalent le cours de la rivière de traverser la turbine en fonctionnement sans dommages. En effet, de par son diamètre important, la roue dispose de grands espaces entre ses directrices et entre ses pales, ce qui permet aisément le passage de l’ensemble des espèces piscicoles présentes dans la rivière. Par ailleurs, la vitesse de rotation de la roue est très faible (<40 tr/min) et la vitesse d’écoulement de l’eau à l’intérieur de la roue reste inférieure à 2 m/s (une vitesse comparable à celle d’un poisson pendant son passage). De plus, le conduit Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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hydraulique est caractérisé par de très faibles variations de pression. Toutes ces données objectives permettent de s’affranchir de dispositifs de protection (grilles fines, flux de vidange, etc.) empêchant la dévalaison au travers de la turbine.
6 campagnes de test sur poissons vivants ont été conduites pour démontrer le caractère ichtyophile de la VLH et son faible impact sur la mortalité des poissons traversant le groupe en fonctionnement pendant leur migration en aval, en avril 2007 (smolts), décembre 2007-janvier 2008 (anguilles), février 2008 (smolts), octobre 2010 (anguilles), mai 2013 (petites et grandes truites), juin 2013 (petites et grandes carpes). Ces études et des tests sous supervision scientifique ont été conduits en collaboration avec l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) sur le site de démonstration de Millau, puis sur le site de Frouard sur la Moselle, et enfin à La Glacière, encore à Millau.
5) Continuité écologique :
Le respect des obligations réglementaires vis-à-vis de la continuité écologique est assuré par les dispositions de l’arrêté préfectoral n° 36-2020-04-22-006 du 22 avril 2020. Ce dernier prévoit notamment l’équipement de l’ouvrage par deux passes à poissons :
• Une passe à bassins successifs dont l’entrée piscicole est située au droit de l’exutoire de la turbine afin de permettre la montaison piscicole lorsque le débit d’attrait sera localisé en rive droite de la Creuse, du côté de la VLH ; • Une passe à macrorugosités permettant la montaison piscicole lorsque le débit d’attrait sera localisé en rive gauche de la Creuse, adjointe d’une passe à enrochements jointifs assurant la franchissabilité piscicole via ce dispositif même pour les débits les plus faibles ; • Une surverse de 1 cm en tous temps au-dessus du seuil de répartition principal.
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Les débits seront répartis entre la turbine, les dispositifs de franchissement piscicole et la surverse au seuil de la manière suivante : 6) Puissance autorisée du nouveau règlement d’eau :
L’arrêté faisant l’objet de la présente enquête publique vise à autoriser pour une durée de 20 ans une puissance complémentaire à la puissance fondée en titre de l’ouvrage, afin que la turbine installée puisse être utilisée à plein potentiel. Les caractéristiques du nouveau règlement d’eau seront les suivantes :
Caractéristiques liées à la hauteur de chute et au débit dérivé autorisé : • Cote normale d’exploitation : 70.16 m NGF ; • Hauteur de la chute d’eau au droit du moulin en période d’étiage : 1,9 m. • Débit dérivé maximal : 11,5 m³/s ; • Puissance maximale brute théorique : 214 kW (dont 119 kW fondés en titre) ;
Caractéristiques liées à la turbine : • Débit équipé : 11,3 m³/s ; • Débit d’amorçage : 3,2 m³/s ; • Débit de démarrage : 5,3 m³/s ; • Puissance installée autorisée au droit du moulin : 160 kW (soit une puissance complémentaire de 41 kW à la puissance fondée en titre).
2. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE FONTGOMBAULT (36)
2.1. Situation.
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La commune est située dans l'ouest1 du département, dans la région naturelle du Blancois, au sein du parc naturel régional de la Brenne. Les communes limitrophes1 sont : Sauzelles (2 km), Preuilly-la-ille (3 km), Lurais (4 km), Pouligny-Saint- Pierre (4 km) et Mérigny (7 km). Les communes chefs-lieux1 et préfectorales sont : Le Blanc (7 km), Châteauroux (56 km), La Châtre (77 km) et Issoudun (82 km). Voies de communication et transports
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 3, 43, 62, 95 et 950.
La ligne de Port-de-Piles à Argenton-sur-Creuse passait par le territoire communal, une gare desservait la commune. Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares de Châtellerault (42 km) et Argenton- sur-Creuse (47 km). Fontgombault est desservie par la ligne P du Réseau de mobilité interurbaine. L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre, à 70 km. Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne, par la voie verte des Vallées et par le sentier Rive Gauche, Rive Droite : les coteaux calcaires de la vallée de la
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Creuse, itinéraire fléché de 11 km, dont le départ est situé au pied du pont, sur la rive gauche de la Creuse et par le Chemin des Roches, chemin de 5 km, qui part du centre du bourg.
2.2 Identification du demandeur. Maitre d’ouvrage : Association beta Maria Fontis Gombaudi
Association Petrus à Stella
Adresse : Abbaye Notre Dame
36220 FONTGOMBAULT
Numéro de Tél : 02 54 37 12 03
Adresse mail [email protected]
Projet suivi par : Frère HENAUX Pierre
3. CARACTERISTIQUE DU SYSTEME EXISTANT
L’arrêté n° 36 2020-04- 22 0006 du 22 avril 2020 du Préfet de l’Indre – DDT, service planification, risques, eau, nature a autorisé les travaux d’aménagement du seuil principal de répartition du moulin de l’abbaye de Fontgombault, ainsi que l’installation d’une centrale hydroélectrique sur la commune de Fontgombault sur la Creuse, affluent de la Vienne.
Cet arrêté accorde une puissance instantanée de 119kW.
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4. CARACTERISTIQUE DE L’AMENAGEMENT DU SYSTEME EXISTANT.
L’objet de l’enquête est simplement l’augmentation de puissance qui est souhaitée à 160 kW soit 41 kW de plus.
Les installations et le fonctionnement sont identiques.
5. L’ENQUÊTE PUBLIQUE
5.1. Cadre Administratif. Par arrêtés PREFECTORAL du 2 octobre 2020 n° 36 2020 10 02 003 et 36 2020-10-26-001 du 26 octobre 2020, signé par Monsieur le directeur départemental adjoint des territoires, Mr Remy LAURANSON et Florence COTTIN (préfecture de l’Indre), il est prescrit l’ouverture d’une enquête publique préalable portant sur :
L’augmentation de puissance pour la production hydroélectrique de l’usine de Fontgombault.
5.2 Textes Règlementaires.
o Vu la désignation par le Tribunal administratif de Limoges, le 15 septembre 2020 n° E20000039/87 EAU du commissaire enquêteur.
- Code de l’Environnement et notamment les articles L 123-1 à L 123-17-8, L 211-1 à L 211-2, L 123-10, L 123-13, R 211-11-1 à R 211-11-3, R 211-9, L 211-7, L 214-1 à L 214-6, R 123-1 à R 123-27, R 214-1 à R 214- 31, R 214-41 à R 214-56, R 122-1 à R 122-8 ;
- Arrêté du 24 Avril 2012 fixant les caractéristiques et dimensions de l'affichage de l'avis d'enquête publique mentionné à l'article R 123-11 du Code de l'Environnement ;
- Ordonnance n°2016-1060 du 3 août 2016 et décret n°2017-626, portant réforme des procédures destinées à assurer l’information et la participation du public à l’élaboration de certaines décisions susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement ;
- Ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier 2017 et Décret n° 2017-81, relatifs à l'autorisation environnementale pour les installations, ouvrages, travaux, activées soumis à autorisation au titre de l’article L214-3 du Code de l’Environnement ; Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Les décisions qui seront prises à l'issue de l'enquête publique sont une autorisation environnementale unique ainsi qu'une déclaration d'intérêt général. Dans les deux cas l'autorité décisionnaire est le Préfet de département.
Vu Ie Code do I' Environnement et notamment les articles L 214-1 a L 214-6, L 214-17, L 214-18, R 214- 1 et R214-31, R214-41 à R214-56, R214-71 à R214-84, L 181-1, L 181-14, R 181-44 et R 181-46, R 181- 49, D 181-15-1 ;
Vu le Code de I' Energie, et notamment ces articles relevant de la loi du 16 octobre 1919 relative à I ‘utilisation de L’énergie hydraulique ;
Vu les dispositions relevant de l'application des articles L 122-1, R 122-1 et R 122-8 du Code de l'Environnement relative à la réalisation d'une étude d'impact ;
Vu les dispositions relevant de I ‘application des articles L341-7 à L341-10 du Code de l'Environnement relatives aux demandes d'autorisation au titre des sites classes ou en instance de classement ;
Vu les dispositions relevant de I ‘application du 4q de I ‘article L 411-2 du Code de l'Environnement relatives à la dérogation aux interdictions édictées pour la conservation de sites d'intérêt géologique, d'habitats naturels, d’espèces animales non domestiques au végétales non cultivées et de leurs habitats;
Vu les dispositions relevant du régime d'évaluation d'incidence Natura 2000 en application du VI du L 414-4 du Code de l'Environnement ;
Vu le décret 2004-374 du 29 avril 2004 modifie, relatif aux pouvoirs des préfets, à !'Organisation et à I ‘action des services de l'Etat dans les régions e t départements ; '
Vu l'arrêté ministériel du 10 juillet 2012 portant sur !a liste I et 1a liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau Ou canaux classes au titre de l'article L 214-17 du Code de l'Environnement du bassin Loire- Bretagne;
Vu l'arrêté du 23 avril 2008 fixant la liste des espèces de poissons et de crustacés et la granulométrie caractéristique des frayères en application de l'article R 432-1 du code de I ‘environnement ;
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Vu l’arrêté n020 14024-00 1 du 24 janvier 2014 portant inventaires relatifs aux frayères et aux zones de croissance Ou l’alimentation de faune piscicole et des crustacés en application de l'article L 432- 3 du Code de l'Environnement;
Vu l'arrêté n036-2019-07-04-006 du 04 juillet 2019 portant approbation du règlement d'eau des chutes d'Eguzon et Roche-au-Moine ;
Vu !a directive européenne sur l'eau du 23 octobre 2000, fixant les objectifs d'atteinte du bon état écologique des masses d'eau ;
Vu les dispositions du Schéma Directeur d' Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.) du bassin
Loire-Bretagne approuve par arrêté du préfet coordonnateur de bassin le 18 novembre 2015 ;
6. COMPOSITION DU DOSSIER DE CONSULTATION.
Le dossier établi par l’association Beata Maria Fontis Gombaudi
domicilié à
Abbaye Notre Dame
36220 FONTGOMBAULT
comprend :
Pièce 1 : Note de présentation de 4 pages
Pièce 2 : un rappel des principaux textes régissant l’enquête de 1 page.
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Ce dossier remis par le pétitionnaire est satisfaisant.
La partie la plus importante a déjà été traitée par l’arrêté n° 36 2020 04 22 0006 du 22 avril 2020.
Ce dossier est consultable sur le site :
Publications/enquête (autre que ICPE)/enquête publique loi sur l’eau et intérêt général/EP- augmentation de puissance pour la production d’énergie hydroélectrique de l’usine de Fontgombault.
La partie administrative comprend :
le registre d’enquête (16 pages) déposé à la mairie de FONTGOMBAULT. l’arrêté d’ouverture et d’organisation de l’enquête publique, en date du 2 octobre 2020 n° 36 2020 10 02 003, et l’arrêté 36-2020-10-26-001 en date du 26 octobre 2020 de monsieur le Préfet de l’Indre.
7. ORGANISATION DE L’ENQUETE
7.1 Désignation du commissaire-enquêteur :
Par décision N°E 20000039/87 EAU du 15 septembre 2020, Madame la vice-présidente du Tribunal Administratif de LIMOGES m’a désigné comme commissaire enquêteur titulaire pour cette enquête. Conformément à l’article R 123-4 du code de l’environnement j’ai signé une déclaration sur l’honneur de non intérêt personnel au projet, plan ou programme.
7.2 Préparation et organisation de l’enquête :
Faisant suite à l’arrêté préfectoral de la préfecture de l’Indre, un contact mail a été réalisé afin d’établir le planning des permanences.
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7.3 Période :
L’enquête publique s’est déroulée du lundi 9 novembre 2020 au vendredi 11 décembre 2020 soit pendant 33 jours entiers consécutifs.
(Article R 123-6 du code de l’environnement)
Pendant toute la durée de l’enquête, les personnes intéressées ont pu consulter le dossier et formuler éventuellement des observations soit :
sur le registre d’enquête spécialement ouvert à cet effet la mairie de FONTGOMBAULT (36)
. Du lundi au samedi de 9h00 à 12h . La mairie est fermée le mercredi.
par note ou lettre, remise directement à la mairie de FONTGOMBAULT, et annexée au registre afin d’éviter des écritures longues et des ratures sur celui-ci.
par correspondance adressée, à l’attention du commissaire-enquêteur, en mairie de FONTGOMBAULT, siège de l’enquête.
Par mail sur le site de préfecture à l’adresse suivante :
Un ordinateur a été mis à la disposition du public afin de pouvoir consulter le dossier (celui de la bibliothèque).
7.4 Permanences :
Je me suis mis à la disposition du public pour le renseigner utilement et pour recevoir ses observations orales et écrites durant les trois (3) permanences suivantes à la mairie de FONTGOMBAULT (36) : Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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. Le lundi 9 novembre 2020 de 14 à 18h
. Le jeudi 26 novembre 2020 de 14 à 18h
. Le vendredi 11 décembre 2020 de 14 à 18h.
(Article R 123-10 du code de l’environnement)
7.5 Registre :
J’ai coté et paraphé les pages du registre d’enquête.
Conformément à l’article 5 de l’arrêté préfectoral j’ai clos et signé le registre après la dernière permanence en mairie de FONTGOMBAULT (36).
7.6 Contacts :
Avec le responsable du projet:
Le mercredi 14 octobre 2020 de 10 à 12H00 avec Mr Titouan FLAUX DE LA DDT de L’Indre et frère Pierre HENAUX DE L’ABBAYE Notre Dame.
Nous nous sommes entretenus sur les éléments du dossier, nous avons évoqué les tenants et les aboutissants du projet, objet de l’enquête. J’ai pu obtenir des éclaircissements aux questions soulevées par l’étude du dossier notamment les différentes mises aux normes.
J’ai également établi et transmis le 9 novembre 2020 un document d’informations, pour le maire et la secrétaire de mairie.
Pièce n° 2 Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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7.7 Visite des lieux :
Le 14 octobre 2020, en compagnie des personnes précitées, j’ai visité le chantier.
Lors de ma visite le 14 octobre 2020, les travaux étaient en cours. La passe à poissons côté rive gauche est en fonctionnement. L’autre passe à poissons et le gros œuvre concernant la centrale étaient en chantier.
Lors de ma dernière visite le 11 décembre 2020 je constate que le gros œuvre du chantier est terminé. La passe à poissons rive droite est en place prêt à l’emploi. L’embellissement des berges est installé.
7.8 Concertation préalable :
La concertation a été réalisée dans la phase initiale avec tous les intervenants.
7.9 Publicité :
Conformément à l’article R 123-11 du code de l’environnement, les avis de publicité de l’enquête ont été publiés, plus de quinze (15) jours avant le début de l’enquête, par les soins de la Préfecture de l’Indre dans les annonces légales de 2 journaux diffusés :
Le 24 octobre 2020 dans « La Nouvelle République», Le 23 octobre 2020 dans « l’Aurore Paysanne »
Ces publications ont été répétées, dans les huit (8) premiers jours de l’enquête et dans ces mêmes journaux:
Le 9 novembre 2020 dans « La Nouvelle République Indre », Le 13 novembre 2020 dans «L’Aurore Paysanne»,
Dans ces conditions, la publicité m’apparaît conforme à la réglementation.
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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7.10 Affichage : (article R 123-11 du code de l’environnement)
L’affichage de l’avis de l’enquête publique a été mis en place par le chargé de projet en caractère noir sur fond jaune au format A2.
L’affichage en mairie est confié au maire de la commune qui certifiera cette action.
Le 9 novembre 2020 je me suis rendu dans la commune afin de vérifier l’affichage de l’avis au public. Les affiches sont installées comme suit aux endroits suivants :
A la mairie sur la porte d’entrée, sur le panneau extérieur.
Par ailleurs, le Maire justifiera de l'exécution de cet affichage par la production d'un Certificat qu'il adressera directement à la Préfecture –Dans ces conditions les formalités d’affichage ont été respectées.
Un contrôle de l ‘ affichage sur le site a été effectué le 9 novembre 2020 :
De format A2 il comporte le titre « AVIS D’ENQUETE PUBLIQUE » en caractères gras majuscules.
J’ai également effectué des vérifications d’affichage du site et en mairie, avant le début des permanences. Le jour de la clôture de l’enquête, les affiches étaient toujours en place.
7.11 Incidents survenus au cours de l’enquête :
Aucun incident n’a été déploré durant l’enquête.
7.12 Climat de l’enquête :
L’enquête publique s’est déroulée dans de très bonnes conditions. L’accueil dans la mairie, où se sont tenues les permanences, a été cordial et coopératif et les locaux mis à notre disposition ont répondu aux besoins en temps et en heures.
Les permanences se sont effectuées dans le calme et dans un excellent rapport d’échanges avec toutes les personnes rencontrées.
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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7.13 Clôture de l’enquête et modalités de transfert du dossier et registres :
Après l’heure de fermeture de la mairie et à la fin de la dernière permanence, monsieur le maire de FONTGOMBAULT (36) m’a remis le registre avec les documents annexés. Conformément à l’article 5 de l’arrêté préfectoral, j’ai clos et signé le registre.
Afin d’éviter les envois, sources de retard et de perte de documents, le registre d’enquête, mon rapport avec mes conclusions et avis ont été remis directement, à monsieur le Préfet de l’Indre et par courrier au président du tribunal administratif de Limoges.
7.14 Notifications du procès-verbal des observations :
Conformément à l’article 5 de l’arrêté préfectoral, j’ai convoqué, sur place, la personne responsable du projet : Frère HENAUX chargé du projet, et ce dans les huit (8) jours suivant l’expiration du délai d’enquête, à savoir le vendredi 11 décembre 2020.
Pièce n° 3
Ceci afin de lui faire part des observations recueillies en cours d’enquête. Un procès- verbal de remise et de synthèse (pages) lui a été remis le 11 décembre 2020.
Pièces n° 4 et 5
Je lui ai également signifié que, conformément aux textes en vigueur, le responsable du projet disposait d’un délai de quinze (15) jours pour m’adresser son mémoire de réponse afin d’apporter le maximum de précision aux interrogations et remarques soulevées par les observations présentées.
7.15 Mémoire en réponse du maitre d’ouvrage :
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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J’ai reçu le mémoire en réponse du responsable du projet le 14décembre 2020 par courriel et par courrier recommandé, donc dans le délai imparti. Ce document, très complet, apporte des éléments de réponse substantiels au regard des remarques et interrogations formulées dans les observations.
Pièce n°6
8. DEROULEMENT DES PERMANENCES :
Permanence du 9 novembre 2020 : Je n’ai eu aucune visite. Le registre d’enquête est resté vierge.
Observation n° 1 : Mail reçu le 16 novembre 2020 de Mr DENIE Alain de ST HILAIRE SUR BENAIZE (36370). Il est favorable au projet.
Observation n ° 2 : courrier reçu en mairie le 19 novembre 2020 de la SMABCAC (syndicat mixte d’aménagement de la Brenne, de la Creuse, de L’Anglin et de la Claise.
Permanence du 26 novembre 2020 :
Observation n° 3 : Je reçois Mr Robert VIEILLARD demeurant Fontgombault. Il remet une lettre émanant de Mme Geneviève CENTIS –BATY demeurant FONGOMBAULT.
Réponse du porteur de projet :
Analyse du commissaire enquêteur :
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Le 9 décembre 2020, je reçois les mails suivants reçus sur la boite mail de la DDT 36 :
Observation n° 4 : de Mr DESCOUT Clément.
Observation n° 5 : de Mr AUBERY Gérard.
Observation n° 6 : de Mr FILLAUD Claude membre de la SCIC Force Hydro centre.
Observation n° 7 : de Mr Patrick LEGER, président de la fédération de l’Indre pour la pêche et la protection du milieu aquatique.
Observation n° 8 : de Mr Didier BOUREAUD demeurant Ceaulmont (36200).
Observation n° 9 : de Mr Claude DELOBEL demeurant Palluau sur Indre (36500).
Observation n° 10 : de la fédération départementale de la pêche à Châteauroux.
Observation n° 11 : (2ème observation) de Mme CENTIS / BATY/ VIEILLARD.
Observation n° 12 : (3ème observation) de Mme CENTIS BATY.
Observation n° 13 : de Mme PRUD’HOMME demeurant Fontgombault. Mr Giovanni de la DDT a déjà répondu aux questions;
Observation n° 14 : de Mme PRUD‘HOMME Frédérique Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Permanence du 11 décembre 2020 : Observation n° 15 : A mon arrivée je joints dans le dossier la lettre de Mr DALUS Christian demeurant CONCREMIERS.
9. ANALYSE DES OBSERVATIONS DU PUBLIC:
ANALYSE du DOSSIER, des OBSERVATIONS du PUBLIC et des RÉPONSES en MÉMOIRE -
L’augmentation de puissance pourrait-elle avoir une incidence sur : Le matériel (donc sur la centrale) :
Réponse du porteur de projet L’augmentation de puissance que nous demandons n’a pas d’incidence sur la disposition ni la taille des équipements installés, ni n’entraîne de modification du bâtiment ou des ouvrages de génie civil qui les contiennent. En effet, pour être exploitée à hauteur de 160 kW ou à 119 kW, la turbine actuellement installée n’a pas besoin d’être plus grande ou placée différemment dans le cours d’eau, ni ne requiert des travaux spécifiques sur le réseau électrique. L’augmentation de puissance ne se traduira que par la suppression d’un bridage électronique de la puissance délivrée au réseau. Cette opération se fait à l’intérieur du programme qui fait fonctionner les équipements. Analyse du commissaire enquêteur :
L’augmentation de puissance n’aura donc aucune incidence sur la turbine, il suffira de modifier un programme informatique.
L’incidence sur le débit ?
Réponse du porteur de projet Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Le fait de pouvoir exploiter la turbine à sa pleine puissance lui fera effectivement dériver un débit supérieur à celui qu’elle absorberait en restant bridée à 119 kW. Mais ce « plein débit » dérivable par la turbine est celui qui a été pris en compte dès le début du projet pour évaluer les incidences environnementales de l’opération et dimensionner les ouvrages de franchissement piscicoles (passes à poisson). Il faut remarquer que dans le cas des travaux de renouvellement de l’équipement hydroélectrique du seuil de Fontgombault, l’augmentation du potentiel productible (qui passe de 119 à 160kW) est uniquement dû au changement de technologie permettant, pour une chute d’eau et un débit dérivé conservés à l’identique, de produire plus d’énergie. Autrement dit, pour produire demain 160 kW, la turbine installée n’aura pas besoin de plus d’eau que les trois turbines en service avant la mise en œuvre du projet
Analyse du commissaire enquêteur :
Je prends acte de la réponse du porteur de projet. La turbine installée n’aura pas besoin de plus d’eau que les trois turbines en service avant la mise en œuvre du projet. Le fait de passer de 119 kW à 160 kW ne modifie pas le débit de la rivière.
L’augmentation de puissance a-t-elle une incidence sur le fonctionnement de la passe à poissons ?
Réponse du porteur de projet
OUI. Une fois débridée de 119 à 160 kW, la machine pourra absorber tout le débit pour lequel l’ensemble de l’installation (turbine + passe à poissons adjacente) a été conçu. Le fonctionnement de la passe sera donc optimisé par un niveau aval conforme à celui qui a été envisagé au cours de l’étude. Si la turbine demeure bridée à 119 kW, la passe fonctionnera quand même, mais sa dernière chute (celle par laquelle entre le poisson) sera plus importante et donc un peu plus difficile à franchir pour les espèces à faible capacité de nage, comme l’alose. D’autre part, l’attractivité de la passe à bassins se trouvera diminuée par la réduction
Analyse du commissaire enquêteur :
L’étude initiale concernant les passes à poissons prévoyait déjà un fonctionnement à 160 kW. A cette puissance, les passes à poissons sont fonctionnelles et adaptées à la remontée des poissons.
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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L’augmentation de puissance aura-t-elle un impact sur l’environnement ?
Quel sera le changement notable lié à l’augmentation de puissance ?
Réponse du porteur de projet
L’augmentation de puissance de l’installation hydroélectrique de Fontgombault n’entraînera aucun changement perceptible en matière d’incidence visuelle ou auditive : les personnes habitant ou se déplaçant à proximité ne remarqueront probablement absolument rien de nouveau. Le changement apporté par l’augmentation de puissance sera tout entier dans l’accroissement de la fourniture d’énergie délivrée par l’installation au réseau. La part d’énergie renouvelable produite localement sera ainsi augmentée, en cohérence avec les objectifs régionaux et nationaux de transition énergétique vers des sources d’électricité non polluantes.
Analyse du commissaire enquêteur :
L’augmentation de puissance n’aura aucune incidence sur l’environnement, aucune incidence sonore ou visuelle.
Observation n° 1 : Mail reçu le 16 novembre 2020 de Mr DENIE Alain de ST HILAIRE SUR BENAIZE (36370). Il est favorable au projet.
Observation n ° 2 : courrier reçu en mairie le 19 novembre 2020 de la SMABCAC (syndicat mixte d’aménagement de la Brenne, de la Creuse, de L’Anglin et de la Claise. Mr Louis CAMUS le président regrette de ne pas avoir été associé au projet. Ce seuil est le premier, sur la rivière la Creuse, dans le département de l’Indre, à se mettre en conformité avec la réglementation pour permettre la libre circulation piscicole et notamment celles des espèces de grands migrateur.
L’association émet un avis favorable à l’augmentation de puissance de cette centrale hydroélectrique en fonctionnement depuis de nombreuses années. Toutefois, nous soulignons que les passes à poissons doivent être maintenues fonctionnelles. Le propriétaire doit assurer un entretien régulier tout au long de l’année et sur le long terme.
Réponse du porteur de projet L’observation n°2 (SMABCAC) souligne l’importance de l’entretien des ouvrages de franchissement. La difficulté ou la périodicité de cet entretien ne sera pas impactée par l’augmentation de puissance. La
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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vanne existante en amont de la passe à bassins a été conservée dans le projet afin de faciliter sa mise hors d’eau à cet effet. L’entretien de la passe à macro-rugosités située en rive gauche est régulièrement assuré depuis sa mise en eau le 9 octobre 2020
Analyse du commissaire enquêteur :
Ces passes à poissons ne sont efficaces que si elles sont entretenues afin de permettre le libre passage. L’entretien sera assuré par le porteur de projet.
Observation n° 3 : Je reçois Mr Robert VIEILLARD demeurant Fontgombault. Il remet une lettre émanant de Mme Geneviève CENTIS –BATY demeurant FONGOMBAULT.
Synthèse de la lettre jointe au dossier.
Elle est contre la demande d’autorisation de production d’énergie de l’usine de FONTGOMBAULT. Cette usine utilisera gratuitement l’eau de la Creuse et revendra l’énergie produite à EDF ? Mais ne profitera qu’à l’abbaye et nullement au village de Fontgombault.
D’ailleurs, cette usine est propriété de l’association Beata Maria Fontis Gombaudi, association culturelle qui touche des subventions à ne plus finir de l’agence de l’eau Loire Bretagne. 12000 + 343 314 € pour cette seule usine hydroélectrique, soit 50 % des gros travaux pour les passes à poissons, alors que le tribunal de Limoges dans son arrêté en 2014 précisait en page 8 : le pétitionnaire, association culturelle ne peut obtenir une subvention de l’agence de l’eau. Depuis cette date, l’association a obtenu pas loin de 700 000 €, cherchez l’erreur.
Pourquoi, pour les mêmes raisons « restauration et gestion du milieu, habitat, écosystèmes », l’agence de l’eau subventionne avantageusement l’Abbaye pour faire des passes à poissons et de l’autre pour exactement les mêmes raisons procède à l’effacement du seuil du moulin appartenant à Mr et Mme GABORD à Yzeure sur Creuse.
Pourquoi le 22 avril 2020 pour la 2ème fois, le préfet de l’Indre a approuvé la demande d’installation d’une centrale hydroélectrique fait cette fois ci au nom de Beata Maria Fontis Gombaudi alors que la première fois, la même demande l’avait été au nom de Pétrus a Stella. Le préfet de l’Indre non seulement ne connaît pas la directive cadre sur l’eau, transposée en droit français par la loi 2006-1772 du 30 décembre 2006, mais ne tient pas compte de la politique générale des agences de l’eau qui est de détruire les moulins. Sauf bien sûr pour l’agence Loire Bretagne qui prend des décisions iniques et spécieuses et toujours en faveur de l’Abbaye.
D’ailleurs le rapport Sétec/hydratec indique parmi les inconvénients, une intégration paysagère limitée.
Les nouvelles turbines beaucoup plus puissantes devraient être beaucoup moins meurtrières mais ce n’est pas l’idéal. Alors pourquoi encore une fois permet-on cela en totale contradiction avec la politique des Agences de l’Eau.
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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En outre cette centrale est en totale contradiction avec le SAGE Creuse décidé par arrêt inter préfectoral n° 23-2019 07-08-001.
Le projet d’aménagement n’est pas de nature à améliorer les conditions pratiques du canoë kayak sur le site. Il pourra être décide de déplacer ou de supprimer cet aménagement par mesure de sécurité.
Cette turbine contrat 1 VLH 3550 commandée par Pétrus a Stella (association apparemment interchangeable avec Beata Maria Fontis Gombaudi). Alors que l’arrêté préfectoral du 22 avril 2020 autorisait les travaux ainsi que l’installation d’une centrale hydroélectrique à l’association Beata Maria Fontis Gombaudi, mais soulignait en son article 2 « le moulin de l’Abbaye de Fontgombault est fondé en titre pour une puissance maximale de 119 KM », comment se fait-il que les caractéristiques de la turbine soient en réalité de 158 KW.
Réponse du porteur de projet :
L’observation n°3 (Centis-Baty, Vieillard, Prud’homme) note que la puissance évoquée par l’arrêté du 22 avril 2020 autorisant les travaux est de 119 kW, alors que la puissance maximale de la turbine est chiffrée à 158 kW. Il faut effectivement une autorisation supplémentaire pour exploiter la turbine à sa pleine puissance, et c’est l’objet du projet d’arrêté sur lequel porte la présente enquête publique. Ce deuxième temps administratif avait été envisagé dès le début du projet de travaux. La même observation conteste le fait que l’Agence de l’Eau subventionne les travaux de continuité écologique réalisés. Il est avancé que l’Association Beata Maria Fontis Gombaudi est une association cultuelle et qu’elle ne peut à ce titre toucher de subventions. La référence au jugement du Tribunal Administratif de Limoges du 10 juillet 2014 est trompeuse : cette affirmation ne se trouve que dans le résumé fait par le tribunal d’un mémoire produit par une des parties adverses, ce qui ne signifie en aucune façon que le juge l’ait reprise à son compte, d’autant qu’elle est factuellement erronée : ni l’Association Beata Maria Fontis Gombaudi, bénéficiaire de l’arrêté du 22 avril 2020 autorisant les travaux et l’exploitation de la force motrice de l’eau pour la puissance fondée en titre, ni l’Association Petrus a Stella à qui cette autorisation a été transférée par arrêté du 27 novembre 2020, ne sont des associations cultuelles. L’observation n°3 (Centis-Baty, Vieillard, Prud’homme) s’étonne que l’Agence de l’Eau participe à la fois au financement de passes à poissons à Fontgombault et à un effacement de seuil à Yzeure sur Creuse (en fait, il s’agit de la création d’une brèche). C’est le même objectif est poursuivi par ces différentes opérations (faciliter la continuité écologique), mais dans chaque cas il est tenu compte des circonstances de l’ouvrage : usage avéré ou non, valeur patrimoniale, état du seuil, configuration des lieux. Dans le cas de l’ouvrage de Fontgombault, le seuil était un ouvrage en bon état, exploité pour la production d’énergie renouvelable, et présentant un enjeu patrimonial fort (périmètre protégé au titre des Monuments Historique). Pour toutes ces raisons, la solution de l’aménagement du seuil a été retenue de préférence à un arasement ou à un effacement.
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Analyse du commissaire enquêteur :
Les réponses du porteur de projet sont explicites. L’enquête objet de cette conclusion ne porte que sur l’augmentation de puissance. L’autorisation des travaux a été actée par l’arrêté préfectoral du 22 avril 2020.
L’agence de l’eau subventionne les travaux de l’usine de Fontgombault. Les associations Beata Maria Fontis Gombaudi ou Petrus a Stella ne sont pas CULTUELLES.
Enfin le dossier objet de l’enquête ne concerne que l’usine de FONGOMBAULT. L’effacement du seuil à Yzeure sur Creuse n’est pas concerné.
Le 9 décembre 2020, je reçois les mails suivants reçus sur la boite mail de la DDT 36 :
Observation n° 4 : de Mr DESCOUT Clément qui apporte son soutien au projet.
Observation n° 5 : de Mr AUBERY Gérard, qui apporte son soutien au projet.
Observation n° 6 : de Mr FILLAUD Claude membre de la SCIC Force Hydro centre qui apporte son soutien au projet.
Observation n° 7 : de Mr Patrick LEGER, président de la fédération de l’Indre pour la pêche et la protection du milieu aquatique. Il confirme l’envoi d’un avis.
Observation n° 8 : de Mr Didier BOUREAUD demeurant Ceaulmont (36200) : qui donne un avis favorable en argumentant.
Observation n° 9 : de Mr Claude DELOBEL demeurant Palluau sur Indre (36500) qui argumente son avis favorable.
Observation n° 10 : de la fédération départementale de la pêche à Châteauroux : qui apporte un avis favorable mais nous demande de prendre en compte 2 réserves :
1°) Sur l’optimisation de franchissement des poissons migrateurs. Par exemple est ce que l’arrêt de la turbine (entrainant une augmentation du débit sur le seuil déversoir) serait favorable à la montaison des poissons, si c’est le cas, nous demandons 2 semaines d’arrêt aux semaines 2 et 3 du mois de mai. Ce serait notre unique demande compensatoire, uniquement si elle s’avérait techniquement fonctionnelle.
2°) nous rappelons l’arrêté n° 36-2020-04-22-006 du 22 avril 2020. Cet arrêté rappelle bien dans ses considérants que le débit réservé a été fixé à 3,1m3/S sauf du 15 décembre au 15 juin où il est relevé 5
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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m3/S. Nous demandons que cette réglementation soit évidemment rappelée dans le prochain arrêté et que le tableau de répartition des débits présenté au chapitre 5 du dossier soit adapté en fonction (colonne DMR).
Réponse du porteur de projet :
L’observation n°10 (Fédération départementale de Pêche) assortit son avis favorable du souhait d’un arrêt de turbinage annuel de 15 jours pendant les 2e et 3e semaines du mois de mai, si cela s’avère techniquement fonctionnel pour favoriser la remontée des poissons migrateurs. Cette demande a été, en amont du projet d’arrêté présentement soumis à enquête publique, adressée par la Fédération à la DDT de l’Indre, qui l’a fait examiner par l’Office Français pour la Biodiversité (OFB) pour avis d’expert. Attendu que cette disposition n’a finalement pas été retenue dans le projet d’arrêté, on peut en conclure que l’OFB n’a pas estimé que cette mesure apporterait un gain biologique significatif. Ceci peut s’expliquer du fait que les ouvrages de franchissement ont été dimensionnés pour être pleinement fonctionnels en association avec la turbine en marche pour les débits supérieurs à 5,3 m³/ s.
Analyse du commissaire enquêteur :
Je prends acte de la réponse du porteur de projet. Toutefois une attention particulière et une concertation à ce sujet avec la fédération de pêche de l’Indre me parait judicieuse.
Observation n° 11 : (2ème observation) de Mme CENTIS / BATY/ VIEILLARD « veuillez trouver les commentaires d’un collectif de citoyens très étonnés que l’on peut considérer usine l’abbaye de Fontgombault : les mêmes qui travaillent pendant des années pour empêcher un tel emplacement sur le territoire de la commune et pour ce faire avoir classé le site en utilisant des prétextes fallacieuse, bien sûr.
Un fichier PDF est joint, il a été évoqué à l’observation n° 3.
Réponse du porteur de projet :
L’observation n°11 (Centis-Baty, Vieillard, Prud’homme) s’offusque de la construction d’une « usine » à proximité de l’Abbaye de Fontgombault. Il y a là manifestement méprise sur le terme utilisé dans l’arrêté d’enquête publique. Dans le cadre de la réglementation des cours d’eau, le terme « usine » est traditionnellement utilisé pour désigner tout bâtiment abritant des équipements utilisant la force motrice de l’eau, même quand ce bâtiment est un moulin pittoresque du XVIIIe ou du XIXe siècle, comme c’est le cas à l’Abbaye de Fontgombault. Quant au classement du site qui aurait été obtenu pour des
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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raisons fallacieuses, l’objectant est invité à se pourvoir en justice contre l’administration compétente pour la décision qu’elle a prise il y a plusieurs décennies
Analyse du commissaire enquêteur :
L’observation n° 11 n’est pas un élément déterminant pour l’enquête. Le classement du site avec des prétextes fallacieux ne sont pas de mon ressort.
Observation n° 12 : (3ème observation) de Mme CENTIS BATY demeurant Bruxelles qui nous demande de trouver une vision augmentée. L’intégration paysagère est limitées ce qui va dans le sens du site classé ; bientôt les canoës kayaks ne seront plus les bienvenus.
Un fichier PDF est joint, il a été évoqué à l’observation n° 3 et 11.
Réponse du porteur de projet
La même observation soulève le fait que le projet n’est pas de nature à favoriser la pratique du canoë- kayak sur le site. Il faut répondre qu’il ne l’empêchera pas non plus, et que la rampe à canoë maintenue contre la rive gauche, devenue moins accessible depuis la construction de la passe à macro-rugosités, n’était que très rarement empruntée par les kayakistes, qui ont toujours préféré descendre leurs embarcations sur le déversoir du barrage, ce qui leur sera toujours possible de faire aussi aisément qu’auparavant.
Analyse du commissaire enquêteur :
Les sportifs avec leurs embarcations réussissaient à franchir le barrage. La physionomie du passage n’a pas changée, le déversoir est praticable, les berges sont accessibles et le passage par la passe à poissons rive gauche est peut-être envisageable. La pratique du canoë kayak pourra continuer dans de bonnes conditions.
Observation n° 13 : de Mme PRUD’HOMME demeurant Fontgombault. Mr Giovanni de la DDT a répondu ;
« Elle pose des questions sur le fait que le dossier technique ne comporte que 8 pages. Ensuite elle demande si elle pourra consulter le dossier compte tenu des mesures sanitaires. Elle constate que les travaux n’ont pas été soumis à enquête mais que l’augmentation de puissance fait l’objet d’une enquête.
Pouvez me dire pourquoi une enquête publique est demandée alors que les travaux sont commencés depuis plusieurs mois et sur le point d’être terminés. Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Réponse du porteur de projet :
L’observation n°13 (Prud’homme) demande pourquoi l’autorisation administrative de l’ensemble du projet fait l’objet d’un traitement en deux arrêtés, dont seul le deuxième est soumis à enquête publique. Cette procédure a été étudiée par le service juridique de la préfecture de l’Indre et validée comme étant conforme aux prescriptions du Code de l’Environnement. . Analyse du commissaire enquêteur :
Les travaux initiaux ne sont pas de mon ressort. La Préfecture de l’Indre par son arrêté du 22 avril 2020 a validé les travaux comme étant conformes à la législation.
Les mesures sanitaires n’ont pas été un handicap car le dossier était visible sur le site de Préfecture. Il l’était aussi au siège de l’enquête qui est distant de 50 m du garage des époux PRUD’HOMME. Toutes les mesures barrières ont été respectées. La possibilité de correspondre avec le commissaire enquêteur était réalisable soit par courrier, visite ou mail.
Observation n° 14 : de Mme PRUD‘HOMME Frédérique : pouvez-vous me dire la finalité du nouvel arrêté portant sur le transfert d’autorisation d’une association sur une autre. Pourquoi n’est pas l’association Petrus a Stella qui a déposé un dossier, c’est elle qui gère au final.
Réponse du porteur de projet :
L’observation n°14 (Prud’homme) s’étonne du transfert d’autorisation obtenu par l’Association Petrus a Stella le 27 novembre 2020. Ce transfert n’avait effectivement pas été prévu à l’origine. Il s’est cependant avéré nécessaire pour obtenir un contrat de rachat de l’énergie produite par l’installation. En effet, si c’est bien l’Association Beata Maria Fontis Gombaudi qui est propriétaire des lieux et à ce titre titulaire du droit d’eau attaché au moulin, c’est l’Association Petrus a Stella qui assure l’exploitation des installations, en vertu des dispositions d’un bail rural conclu entre ces deux Associations en date du 1er janvier 1999. C’est donc Petrus a Stella qui contracte pour la vente de l’énergie produite, et à ce titre il était réclamé qu’elle soit titulaire de l’acte administratif autorisant à exploiter la force motrice de l’eau
Analyse du commissaire enquêteur :
La réponse du porteur de projet est suffisante. L’association Beata maria Fontis Gombaudi est propriétaire des lieux et à ce titre titulaire du droit d’eau, c’est l’association Petrus a Stella qui assure l’exploitation.
Observation n° 15 : de Mr DALUS Christian qui est favorable au projet
Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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10. MOTIVATIONS DE MON AVIS (PERSONNEL ET OBJECTIF)
Qui tient compte des éléments suivants :
En ce qui concerne le déroulement de l'enquête :
Que l’association Béta Maria Fontis Gombaudi (Petrus a Stella) a fait les différentes demandes conformes aux textes en vigueur.
Que l’arrêté initial de la préfecture de l’Indre a été modifié par l’arrêté 36-2020-11-27-001 du 27 novembre 2020 transférant l’autorisation délivrée initialement à Beata maria Fontis Gombaudi à l’association Petrus a Stella.
Que ces demandes ont généré la présente enquête publique qui s’est déroulée en mairie de FONTGOMBAULT (36), siège de l’enquête.
Que le responsable du projet a procédé à l’affichage sur les sites, de l’avis de publicité dans les conditions réglementaires.
Que ces affichages ont été maintenus et vérifiés.
Qu’une information du public, répondant aux obligations légales, a été réalisée par publicité dans les annonces légales de 2 journaux diffusés dans le département de l’Indre.
Que le dossier, mis à l’enquête, m’apparaît conforme aux textes réglementaires en vigueur,
Qu’un dossier et 1 registre ont été mis à la disposition du public dans la mairie de FONTGOMBAULT (36).
Que le dossier a été mis à la disposition du public aux heures d’ouverture de la mairie et pendant toute la durée de l’enquête, y compris sur le site de la préfecture.
Que j’ai assuré les permanences, prévues par l’arrêté préfectoral du 9 novembre au 11 décembre 2020.
Qu’aucun incident n’a été constaté au cours de cette enquête,
Que j’ai convoqué et communiqué, dans le délai réglementaire, les observations au responsable du projet,
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Que le responsable du projet a remis son mémoire en réponse dans le délai imparti. Ce document apporte des réponses précises aux observations.
Que j’ai pris en compte toutes les observations formulées sur le registre et par courriers mail ainsi que les réponses du responsable du projet à ces observations et que je me suis attaché à donner un avis. (Voir rapport d’enquête),
Que la population et donc les membres de conseil municipal de FONTGOMBAULT ont eu la possibilité d’obtenir toutes les informations sur ce projet.
Que malgré le confinement il était possible de venir me rencontrer pendant les permanences, de consulter le dossier pendant les horaires d’ouverture de la mairie, de consulter le dossier et émettre une observation sur la site prévue à cet effet. Le public a pu s’exprimer et n’a pas été pénalisé durant cette période. Il faut préciser que la mesure de contrainte a été très nettement allégée à partir du 28 novembre 2020.
Que l’arrêté n° 36 2020 -04-22-006 du 22 avril 2020 et l’arrêté 36-2020-11-27-001 du 27 novembre 2020 de Mr le Préfet de l’Indre répondent à toutes les observations concernant les travaux de l’usine à savoir :
Considérant qu'il est reconnu que le seuil de !'Abbaye de Fontgombault est rattache au système
hydraulique de l'ancien moulin de I ‘abbaye de Fontgombault, dont Je droit d'usage de la force
motrice liée à la chute d'eau du Moulin est fonde en titre;
Considérant que Ie moulin de I ‘abbaye de Fontgombault a fait I ‘objet d'une vente nationale par adjudication Ie 2 juillet 1791 et que son propriétaire dispose d'un arrêté préfectoral en date du 16 juillet 2001 lui reconnaissant un caractère fondé en titre et autorisant son exploitation pour une durée indéterminée et une puissance brute maximale de 119 kW ;
Considérant que le projet d'aménagement de l'ouvrage prévoit le maintien du niveau légal d'exploitation à la côte réglementaire de 70,16 m NGF ;
Considérant que l e projet de restauration de la continuité écologique et d'installation d'une turbine hydroélectrique n'impactera pas directement le caractère classé ou inscrit du site;
Considérant que ce moulin a continué à produire de L’électricité jusqu'à présent ;
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Considérant que l e s données techniques contenues dans le dossier sont conformes aux dispositions du Code de I ‘Environnement en matière de continuité écologique et de débit réserve;
Considérant que la solution retenue de l’équipement du seuil de I ‘abbaye de Fontgombault, scénario apportant un gain écologique non optimal mais suffisant au regard des enjeux, permet le maintien de l'activité hydroélectrique ;
Considérant que ce projet d'équipement/aménagement a reçu I ‘accord d'engagement financier de I' Agence de l'Eau Loire-Bretagne ;
Considérant que les travaux n'impactent pas l'état de conservation des sites Natura 2000 situes dans le périmètre du projet ou à proximité ;
Considérant les conclusions de l'association Indre Nature sur I ‘absence d’impact avérée des travaux sur L’état de conservation des sites Natura 2000 situes dans ou la proximité du périmètre du projet, sur les espèces d'Intérêt communautaire et sur les espèces protégées en France, les espèces susceptibles d'être présentes sur site ayant été prise en compte lors d'une prospection réalisée sur place par I ‘association Indre Nature dans le cadre d'une prestation de service durant le mois d'octobre 2019, prestataire commissionnée par le pétitionnaire ;
Considérant que ce projet intègre dans l'étude diagnostique préalable au contrat territorial du bassin de la Creuse a fait I ‘objet de réunions d'un comité technique du projet restreint aux partenaires administratifs, après présentation à un comité plus élargi regroupant notamment les associations de protection de l'environnement;
Considérant que le projet n'a pas fait l'objet d'une demande de dérogation à l ’ i n t erdiction de destruction d'espèces non domestiques au non cultivées, ou d'habitats protégés, et n'impactera aucune espèce protégée, qu'aucune opération de défrichement ne sera réalisée, que le projet ne se situe pas dans le périmètre d'une réserve naturelle nationale, et ne concerne aucune installation visée à l'article L 181-2 du Code de l’Environnement ;
Considérant que cette opération participe à l'atteinte du bon état écologique des masses d'eau considérées, à la restauration des milieux aquatiques et leurs habitats piscicoles, à la remise en circulation des sédiments, l ’amélioration de la continuité écologique par une prise en compte de la libre circulation des poissons migrateurs, amphibiens et holobiotiques conformément aux articles L 211-1, L 214-1 et suivants Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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du code de l'environnement ;
Considérant l'absence de saisine de l'autorité environnementale, Ie projet n'entrant pas dans le cadre de la procédure d'évaluation par L’autorité environnementale par la réalisation d'une étude d'impact dans Ie cadre de la demande d'examen au cas par cas en application de l'article R 122-3 du Code de l'Environnement ;
Considérant que la valeur du débit réserve a été fixée pour l'axe Creuse a 3,1 m3/s it l'aval du barrage de la Roche au Moine;
Considérant que Ie débit de base restitue a l'aval du barrage de Roche-an-Moine du 15 novembre au 15 juin est fixe à 5 m3/s. Considérant que Ie moulin est situé en prise directe sur la rivière Creuse ;
Considérant que Ie projet d'équipement prévoit l'installation d'une turbine VLH, ichtyocompatible à la devalaison ;
Considérant que les travaux prévus dans le cours d'eau et/ou a proximité représentent une perturbation limitée de la reproduction de la faune inféodée au milieu aquatique et un risque modéré de pollution en phase de travaux;
Considérant que les mesures de suivi et d'évaluation du gain écologique qui seront prises à la suite des opérations sont adaptées ;
Considérant l'absence d'espèces protégées sur Ie site au moment des travaux;
Considérant que le projet d’équipement n’aura aucune répercussion sur la ligne d’eau susceptible de nécessiter des travaux de consolidation des fondations des piles du pont de la RD 43 ;
Considérant qu'un bilan sera fourni par Ie pétitionnaire, sous forme d'un plan de récolement et que des mesures spécifiques supplémentaires pourront être prises ultérieurement afin d'apprécier et d'améliorer l'efficacité et la pérennité des travaux ;
En ce qui concerne l’enquête sur l’augmentation de puissance :
Considérant que l'Enquête Publique s'est déroulée selon les normes administratives et selon la réglementation spécifique en vigueur ; Considérant que les mesures de publicité dans la presse, sur le site internet de la Préfecture et l'Affichage ont été correctement exécutées ; Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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Considérant que les observations inscrites sur le Registre, les courriers et courriels, ont été insérés au registre par mes soins, ont été examinées (défavorables ou favorables);
Considérant que le site ne fait pas l’objet de prescriptions archéologiques. Considérant que le site classé dans un périmètre immédiat ne sera pas impacté par le projet. Considérant un impact sur la flore peu important. Considérant que le projet ne porte pas atteinte à la qualité des eaux souterraines et n’est pas concerné par un périmètre de protection de captage AEP. Considérant l’absence de canalisation « Gaz de France » et réseau souterrain ERDF. Considérant l’absence de captage d’eau dans la zone de projet. Le risque de pollution des sols en phase d’exploitation est qualifié de très faible car aucune production d’eau usée n’est envisagée. Considérant une absence d’ICPE dans le périmètre. Considérant l’absence d’établissement recevant du public. Considérant l’absence d’un établissement SEVESCO ni installation nucléaire dans ou à proximité du périmètre d’étude. Considérant l’absence de servitude radioélectrique. Considérant un risque de sismicité faible. Considérant l’absence d’espèce protégée dans le périmètre rapproché.
En ce qui concerne l’intérêt économique :
Considérant que les retombées financières, sous forme de taxes, représentent un montant non négligeable pour une commune rurale (ou communauté de communes) qui profitera indirectement à toute la population.
En ce qui concerne l'impact acoustique :
Considérant que les niveaux sonores respectent les prescriptions légales.
En ce qui concerne l'impact visuel :
Considérant que l’impact visuel sera très faible car très atténué par la végétation et le relief. Ce poste devrait s’intégrer parfaitement dans le contexte actuel. Le projet existait déjà et s’intègre parfaitement dans le paysage. L’aménagement des berges et de l’usine ont été embellis.
En ce qui concerne l'impact sur l'activité touristique :
Considérant que le projet n’aura aucune incidence négative sur l’activité touristique. Les activités telles que location de gites, chambres d’hôtes, campings, location diverses n’auront pas à subir un préjudice quelconque. La centrale n’engendrera aucune pollution (produits) bruit, ondes, et n’occasionnera aucune gêne pour le tourisme. Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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En ce qui concerne l’impact sur la santé :
Considérant que les ce projet dans sa phase exploitation ne produit pas de CO2 ou autre gaz, et qu’il n’engendre aucun impact notable sur l’environnement, sur les habitants et communes environnantes. Considérant qu’aucun impact notable n’est envisagé sur le climat.
En ce qui concerne l'impact sur le réseau routier :
Considérant qu’il n’y aura aucune répercussion sur le réseau routier.
En ce qui concerne la participation du Public :
Considérant que les objections formulées ont le mérite d'alerter les décideurs sur les points sensibles du dossier.
Considérant que les échanges entre les personnes d'avis contraires sont restées très courtois. Que j’ai analysé et donné mon avis sur toutes les questions posées.
En conséquence après avoir analysé tous les éléments du dossier et considéré tous les éléments énoncés ci-dessus :
de la proximité d’un raccordement sur un poste électrique pouvant recevoir la production de la situation économique et démographique qui ne sera pas impactée de l’impact sur la flore peu important que le projet ne porte pas atteinte à la qualité des eaux souterraines de l’absence d’installation ferroviaire, fluviale ou aérienne de l’absence de contrainte concernant les servitudes radioélectriques de l’absence de canalisation « Gaz de France » et réseau souterrain ERDF. de l’absence de captage d’eau dans la zone de projet de l’absence de structure d’accueil touristique (chambre d’hôtes, campings, gites, hôtels, etc.) de l’absence d’ICPE dans le périmètre de l’absence d’établissement recevant du public de l’absence d’un établissement SEVESCO ni installation nucléaire dans ou à proximité du périmètre d’étude D’être une solution efficace contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique
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De n’émettre aucun gaz à effet de serre D’avoir un bilan carbone positif De se situer dans le cadre législatif Qu’il n’existe pas un rejet massif au niveau local. De la concertation réalisée avec tous les intervenants. Que deux passes à poisson ont été installées. Que le paysage n’a pas modifié. Que le coût de production sera l’un des plus faibles du marché. Que la nouvelle turbine offrira un rendement accru. Par le fait qu’elle n’utilise aucun carburant de type fossile ou nucléaire, cette installation sera une des énergies les plus sûres en termes de production. Aucun risque d’explosion n’existe au sein de cette usine et le coût de la sécurité de cette centrale est nettement très faible par rapport à d’autres installations.
J’émets un AVIS FAVORABLE au projet compte tenu :
Des incidences positives centrées sur la non pollution de cette énergie, sur son caractère renouvelable et sur sa participation à une future indépendance énergétique.
De l’avis positif de la SMABCAC (syndicat mixte d’aménagement de la Brenne et de la Creuse, Anglin et Claise) car ce seuil est le premier sur la rivière Creuse à se mettre en conformité pour permettre la libre circulation piscicole et notamment celles des espèces de grands migrateurs.
De l’avis positif de la fédération de pêche de l’Indre qui précise l’importance des travaux réalisés, et qui apprécie l’évolution de la réflexion menée. La fédération tient à féliciter la qualité du travail mené ainsi que l’encadrement des Maitres d’œuvre.
Avec les observations suivantes :
o Que l’association respecte ses engagements en ce qui concerne les passes à poissons qui doivent être maintenues fonctionnelles avec un entretien régulier.
o Que l’association se rapproche de la fédération de pêche de l’Indre afin de faire le point, de trouver un compromis sur les 2 semaines d’arrêt demandées aux semaines 2 et 3 du mois de mai.
o Que l’arrêté n° 36-2020-04-22-006 du 22 avril 2020 soit respecté notamment dans la demande de la fédération de pêche. Cet arrêté rappelle bien dans ses Conclusion sur l’enquête publique pour une augmentation de puissance de l’usine de FONTGOMBAULT
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considérants que le débit réservé a été fixé à 3,1m3/S sauf du 15 décembre au 15 juin où il est relevé 5 m3/S. Nous demandons que cette réglementation soit évidemment rappelée dans le prochain arrêté et que le tableau de répartition des débits présenté au chapitre 5 du dossier soit adapté en fonction (colonne DMR).
Fait à SAINT BENOIT DU SAULT, le 16 décembre 2020. Le commissaire enquêteur. Lionel LALEVEE
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