Cambodge Soir
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> Disques Ludovic Beier, Pernille Bévort, Jim Black, Erin Bode, Bik Bent Braam, Christian Brazier, John Burrus, Cachao y su Ritmo Caliente, Calamity Jazz, Patrice Caratini, Charco, La Compagnie des musiques à ouïr & Heavy Spirits, Eddie Condon, Larry Coryell, Paolo Damiani, Tom Dempsey/Tim Ferguson, Dites 33, Flukt, Glerum, Caroline Henderson, Ixo, Horst Jankowski Quartett-Horst Jankowski Studio Orchestra, Trio Jauvain/ Ithursarry/Bras, Jazz Accordion, Kadoré, Goran Kajfe, Kif Kif, Koppel-Andersen-Koppel, Volker Kriegel, Joachim Kühn, Mini Compagnie Laccarrière, Byard Lancaster, Marimba Plus, Motian-Peacock-Kikushi, David-Olivier Mougel, Nanette Natal, Paris jazz Big Band, Stéphane Pinard Quintet, Damien Prud’homme Quartet, Pip Pyle’s Bash, Kurt Rosenwinkel, Simon Schott (2), Débora Seffer, Swingamajig, Trio Obscur (2), Rich West, Wood in di Fire, Le Workshop de Lyon rencontre Heavy Spirits Comp@cts on line Supplément au n°615 Novembre 2004 www.jazzhot.net - email : [email protected] comp@cts on line - supplément Jazz Hot n°615 - Novembre 2004 David-Olivier Mougel La chanteuse possède une gentille voix, elle (b), Montez Coleman (dm), Steve Nelson (vib), Les Enfants de Marguerite-Marie Théorie, Cat chante dans une tessiture très limitée comme on Adam Rogers (g), Meg Okura (vln), Adam Maness Dance, Dayom, Joho, New Siam, Orientation, le fait dans sa salle de bain. La bossa «Quiet (p), Sydney Rodway (ts), Jerry Barnes (voc) Nights» est bien enlevée et le ténor of course fait Cambodjazz, Valse pour Marie Guillaume Serre Enregistré les 3-4 décembre 2003, New York penser à Stan Getz. Le meilleur morceau, celui (ss, ts), David-Olivier Mougel (p), Ivan Rougau (b), Durée: 55’ 06” qui montre où ce groupe pourrait aller pour être Maxjazz 118 (www.maxjazz.com) Jean-Pierre Frelezeau (dm), Eric Minen (g), Chelo plus fort, c’est «Cat Club Kittens»: la basse naît Bilal (voc), Marie Fourreaux (voc) Enregistré les de bruits de conversation, puis on a une voix Elle a une très jolie voix, cette Erin Bode, tout à 20-21 novembre 2003, Annecy Durée: 50’ 55” chantée-parlée, ensuite un beau solo de sax de fait dans la même tessiture et dans le même Autoproduit (06 20 34 05 43) charme sur un arrangement en contre-chant très moule qu’une Norah Jones. Et le pop jazz qu’elle Ce CD est curieux. Les cinq premières plages chouette, et ça monte en puissance. A suivre. chante est tout à fait de la même veine. Une voix font état d’un jazz west coast de bonne facture, Serge Baudot chaude et sensuelle, propre à troubler les avec, notamment un Guillaume Serre aux saxes, hommes, mais on peut se demander si c’est bien particulièrement inspiré, aux inflexions frôlant Jim Black cela, le jazz? Cela dit, la chanteuse est parfois celles d’un Jackie McLean, ce qui n’est Alasnoaxis Habyor convaincante, avec un brin de blues («In the pas peu dire. J’ai écrit «west coast» à cause des Talk About, Z, Rade, Cha, Part Wolf, Hello Pines»), elle articule très bien, elle est très bien racines qui sont davantage européennes qu’afro- Kombiant, Let It Down, Be Real, Endgatherers, accompagnée et les morceaux qu’elle a choisis américaines et des ruptures de rythme qui passent Stay Go pour son répertoire sont superbes. Un (ou une?) du uptempo le plus frénétique au lentissimo. Puis Chris Speed (s, cl, p, acc), Hilmar Jensson (g), excellent violoniste, Meg Okura, vient sur arrive la sixième plage. On est alors en pleine Sküli Sverrisson (b), Jim Black (dm, p) certains morceaux apporter sa nostalgie et l’on musique orientale (pas east coast), voix de Chelo Enregistré du 26 au 28 septembre 2002, doit signaler la présence d’un bassiste Bilal aussi bien que l’accompagnement. Rien à New York intéressant, Larry Grenadier et d’un guitariste voir ni de près ni de loin avec le jazz. La plage Durée: 51’ 52” aux accords plaisants, Adam Rogers («I Walk a sept revient au jazz des cinq premières, bien Winter & Winter 910 073-2 (Harmonia Mundi) Little Faster»). Elle nous chante des standards qu’elle s’appelle «Cambodjazz» et la huitième («But Not for Me», «Gee Baby Ain’t I Good to donne un début d’explication puisque Marie Dans l’univers de la batterie jazz Jim Black You», «Count Your Blessings»), mais aussi des Fourreaux, dans un texte en français, raconte la occupe une certaine marginalité, un peu comme reprises de Stevie Wonder («If It’s Magic») ou de vie ordinaire au Cambodge des enfants victimes Dave Weckl, mais dans un style plus rock. Il Cyndi Louper («Time After Time»). C’est des mines antipersonnel. Le livret indique que les affectionne le binaire, et avec ce groupe il crée propre, soigné, efficace. fonds recueillis par la vente de ce CD seront une sorte de nouveau jazz rock. C’est un disque Michel Bedin reversés à l’hôpital Marguerite-Marie de Phnom de batteur, en ce sens que les arrangements, sur Penh. Et le CD est très honorable. de belles mélodies de lui-même, mettent la Michel Bedin Motian-Peacock-Kikushi batterie en avant, sans pour autant sombrer dans Tethered Moon Experiencing « Tosca » les solos. Le groupe joue ensemble sur fond de Prologue, Pat i, I, II, Homage to Puccini, Ballad, Pernille Bévort batterie très appuyé. Rappelons que Jim Black a My Shop Blues For Tosca, Part IV été pour une grande part des réussites de Tim My Shop, Daydreaming, In My Dream, And In Paul Motian (dm), Gary Peacock (b), Masabumi Berne, Ellery Eskelin, ou encore Dave Douglas. The Meantime, Cat Club Kittens, Pigeons fall, Kikushi (p) Chris Speed dans ses interventions donne son Power Peach, Quiet Nights, Song For Barrel Enregistré les 14-15 décembre 2002, New York Organ poids de substantifique jazz au disque. Durée: 55’ 32’’ Winter & Winter 910 093-2 (Harmonia Mundi) Qarin Persson (voc), Mariane Bitran (fl), Haukur On se laisse vite prendre par cette musique si l’on n’a pas de préjugés stylistiques. Il y a Après Enrico Rava et quelques autres le trio Grondal (cl, as), Pernille Bévort (ts, ss), Jesper Motian-Peacock-Kikushi s’attaque à Tosca, comme une sorte de nostalgie d’on ne sait trop Lovdal (bcl, ts), Krister Palmquist (g), Gdran l’opéra de Giacomo Puccini. Disons-le tout de quoi parfois, qui fait que la mélodie se fixe en Schelin (b), Karsten Bagge (dm) suite, c’est une parfaite réussite. Pas étonnant Enregistré live à Copenhague en décembre 2003 nous. C’est aussi un retour à une musique puisque Motian et Peacock sont deux grands Durée: 54’ 53’’ simple, évidente à la première écoute, faites de musiciens et ils jouent ensemble depuis si Cope Records 088 (www.coperecords.com) riffs et d’ensembles bâtis sur des lignes longtemps, mais le point d’interrogation venait de mélodiques. Kikushi. C’est un remarquable pianiste, faisant Pernille Bévort a réuni des musiciens de Serge Baudot différentes nationalités (danoise, française, parfois penser un peu à Paul Bley (donc pas suédoise, islandaise) pour jouer ses compositions étonnant qu’il soit dans ce trio), laissant résonner Erin Bode les notes comme lui, par exemple dans le et arrangements, et chanter ses paroles; seul Don’t Take Your Time «Quiet Nights» n’est pas d’elle mais de Jobim. prologue. Il fait preuve d’une grande sensibilité Don’t Take Your Time, Here There and «Sa boutique» est assez bien achalandée avec un feeling très gospel, et son jeu dégage une Everywhere, In the Pines, Tonight I’ll Be Staying puisqu’on y trouve des couleurs et des ambiances grande émotion, toutes qualités qui sont celles de différentes, c’est de la bonne marchandise, mais Here With You, Time After Time, But Not for Me, la «Tosca». Peacock n’a peut-être jamais aussi rien d’extraordinaire. Le guitariste a un petit côté Junior and Julie, If It’s Magic, I’ve Never Been in bien joué. Ecoutez son contre-chant perpétuel au Love Before, You, I Walk a Little Faster, Gee Baby Santana pas désagréable, écouter «Daydreams» piano dans «Part II». On connaît le drumming Ain’t I Good to You, Count Your Blessings Erin pour s’en convaincre, où il est soutenu par une insaisissable de Motian; il se sert de la batterie belle ligne de basse. Bode (voc), Bruce Barth (p, org), Larry Grenadier 10 j@zz hot internet Le bon de commande et le bulletin d’abonnement ci-dessous annulent ceux des numéros précédents La boutique de jazz hot < jazz hot > ® La revue internationale du jazz Bon de commande (prix unitaire en € TTC port inclus) fondée en 1935 par Charles Delaunay France Dom/CEE Tom/Europe Autres pays Montant Comp4ts on line - supplément au n° 615 Suisse hors CEE/ Novembre 2004-70e année Maghreb/ Directrice de la publication : Dominique Romano Rédacteur en chef : Yves Sportis Afrique fr. Correspondants : Charles Baschung, Serge Baudot, Michel Bedin, Ellen Bertet, Patrick Bivort, David Bouzaclou, Lucie Brasseur, Corinne Cartes postales (n° 481 à 518 selon disponibilité) Cecilia, Patrick Dalmace, André Fanelli, Stefano Galvani, Jean-Marie par lot de 8, n° Hacquier, Georges Herpe, Fernand Iza, Pascal Kober, Michel Laplace, 5 5,5 6,5 7 Michel Maestracci, Andrea Marceli, Thomas Marcuola, Philippe par 32 cartes 18 18,5 20 21,5 Mériaux, Anne Moyon, Gérard Naulet, Jérôme Partage, Pierre Racati, Guy Reynard, Philippe Richard, Pascal Rugoni, David Sinclair, Lorraine Tee-shirt jazz hot 11 12,5 14 15,5 Soliman, Félix W. Sportis, Hélène Sportis, Frank Steiger, Jean Taile : Il M 1l L Il XL 7 XXL Szlamowicz, Jean-Jacques Taïb, Josef Woodard Reliure 18,5 21,5 24,5 27,5 Hot news, agenda, CDs parus, petites annonces : Jérôme Partage Livres, larmes : Jean Szlamowicz Supplément internet 3 3 4 4 Maquette et mise en page : Jazzibao - 13015 Marseille à partir du n°557, précisez le(s) n° Impression et routage : Imprimerie des Deux-Ponts - 38326 Eybens Gestion des abonnements : Presse-Pluriel - 75020 Paris Vente au numéro (à l’unité) 9,5 11 12,5 14 (à partir du n° 481, sauf n° spécial) Rédaction [email protected] 66, rue Villiers-de-l’Isle-Adam - BP 405 - 75969 - Paris cedex 20 - numéro spécial (à l’unité) 11 14 15,5 18 Tél.