DL-01 031989-03756 Ces Images du Patrimoine et l'exposition qui les accompagne sont issues du pré-inventaire normalisé du canton d' réalisé par l'Inventaire Général des Monuments et des Richesses Artistiques de la — Région d' — (Direction Régionale des Affaires Culturelles) avec le concours du Conseil Général du Puy-de-Dôme, du Parc Naturel Régional Livradois-Forez et d'Etudes, Loisirs et Patrimoine.

Direction de la publication Françoise Uzu, Conservateur Régional de l'Inventaire Général. Recherches et textes Marceline Brunet, Conservateur de l'Inventaire Général. Brigitte Ceroni, Chercheur auprès du Service Régional de l'Inventaire Général. Jean-Paul Leclercq, Conservateur de l'Inventaire Général. Daniel Valarcher, Assistant de recherche.

Photographies Roger Choplain, Roland Maston, Photographes de l'Inventaire Général. Saisie Martine Veysset, Secrétaire de l'Inventaire Général. Relecture par la Sous-Direction de l'Inventaire Général. Catherine Arminjon, Nicole Blondel, Monique Chatenet, Joël Perrin, Nicole de Reyniès, Conservateurs de l'Inventaire Général. Claudine Cartier, Chercheur ITA.

Coordination technique Jacques Cailleteau, Conservateur de l'Inventaire Général. Remerciements Aux municipalités et habitants des communes d'Arlanc, Beurières, Chaumont-le-Bourg, , Dore-l'Église, Mayres, , Saint-Alyre-d'Arlanc et Saint-Sauveur-la-Sagne pour leur collaboration et leur accueil chaleureux. à l'abbé Allard, curé d'Arlanc, de Doranges, de Mayres, de Novacelles, de Saint-Alyre-d'Arlanc et de Saint-Sauveur-la-Sagne, à l'abbé Chartoire, curé de Beurières et de Chaumont-le-Bourg, à l'abbé Fournet, curé de Dore-l'Église, à Mesdames Compte, Coudret et Gay, à Edouard Lagrifolle, à Marie-Odile de Bary, Muséologie Nouvelle et Expérimentation Sociale. à Elisabeth Hardouin-Fugier, Professeur à l'Université Jean Moulin (Lyon III) à Marie-Reine Jaze-Charvolin, Chercheur ITA Inventaire Général Rhône-Alpes. à Francine Leclercq, Directeur du Service des Archives Départementales du Puy-de-Dôme. à Jean Michaud, Laboratoire d'études et de recherches sur le Moyen-Age CNRS Université de Poitiers. à Evelyne Salmon, Conservateur des Musées de Montbéliard et de Luxeuil.

Les dossiers d'architecture (112) et d'objets mobiliers (375) sont consultables à la Direction Régionale des Affaires Culturelles Inventaire Général — Hôtel de Chazerat — 4, rue Pascal — 63000 Clermont-Ferrand.

Réalisation technique Photocomposition, photogravure et impression : Siman Clermont-Ferrand

© Etude du Patrimoine Auvergnat 1989 Crédits photographiques : © Inventaire Général SPADEM 1989. Clichés Roger Choplain et Roland Maston sauf photographie bas p.4 et cartes postales p.47 et 49. Droits réservés. Dépôt légal : 1 trimestre 1989 Couverture: ARLANC, église Notre-Dame, vitrail de saint Jean-François Régis, détail. AUVERGNE

d'ARLANC

Vue générale du site d'Arlanc (600 m d'altitude environ), au pied des Monts du Forez.

A mi-chemin des pôles d'attraction que sont pour cette ler la plaine d'Arlanc : outre la commune d'Arlanc, au partie de l'Auvergne , La Chaise-Dieu — et à centre, Beurières, Chaumont-le-Bourg et Dore-l'Eglise se quelque distance de là, Le Puy-en-Velay — la ville d'Ar- rattachent à l'est aux premières avancées de la chaîne du lanc, dernier bastion sud-est du département du Puy-de- Forez, tandis que Mayres, Novacelles, Saint-Sauveur-la- Dôme avant la Haute-Loire, a souvent été éclipsée au Sagne, Saint-Alyre-d'Arlanc et Doranges, à l'ouest, s'ins- cours de l'histoire par ses proches voisines. Sa position crivent dans le relief assez tourmenté des Monts du géographique, il est vrai, lui confère dans une certaine Livradois. mesure ce rôle un peu ingrat d'intermédiaire, mais elle a toujours su garder son identité au sein du Livradois-Forez. Cette partition en trois zones nord/sud correspond géologi- quement à des différences de nature des sols qui peuvent Le canton d'Arlanc, dans la configuration actuelle, repré- se résumer grossièrement à deux ou trois types de roches. sente neuf communes, de superficie assez inégale, et L'extrême ouest du canton — commune de Doranges — réparties de part et d'autre de ce qu'il est d'usage d'appe- ainsi que l'extrême est — limite des communes de Chau- mont, Beurières et Dore-l'Eglise — sont constitués de présence de l'eau, sous forme de sources, petits et gros granites (granites intrusifs côté Livradois, granite folié côté ruisseaux, et des principales rivières que sont la Dore et la Forez) ; la zone centrale est formée de roches métamorphi- . ques telles que gneiss, micaschistes, etc. Seule la plaine d'Arlanc, du nord d'Arlanc jusqu'à Dore-l'Eglise au sud, Suivant un cheminement parallèle dans toute la traversée présente des formations sédimentaires : alluvions, argiles, du canton, elles arrivent des hauteurs du nord-ouest, sables sédimentaires, correspondant au remplissage d'une coulent en direction de l'est, puis bifurquent brutalement cuvette lacustre à l'ère tertiaire. et pratiquement à angle droit près du fossé d'effondrement d'Arlanc, pour couler alors vers le nord, avant de se Les différences de nature du terrain vont de pair avec les rejoindre à quelques kilomètres seulement au-delà des variations d'altitude : de 600 mètres en moyenne dans la limites cantonales. Le régime torrentiel qu'elles ont encore pendant la première partie de leur parcours se stabilise plaine d'Arlanc, elles s'élèvent assez rapidement jusqu'à lorsqu'elles atteignent les sédiments de la plaine d'Arlanc 800 mètres à l'est et à l'ouest pour atteindre et même et on assiste alors à la formation de méandres, en particu- dépasser parfois 1000 mètres aux limites du canton, — en lier sur le cours de la Dore. particulier dans la région de Doranges. L'influence conju- guée de l'altitude et des différents sols se retrouve tout Tous ces aspects modèlent un paysage fort et contrasté, naturellement dans les formes et les techniques de cons- aujourd'hui presqu'entièrement recouvert dans ses parties truction. hautes par la forêt de résineux, vouée à l'exploitation du bois ; les cas les plus typiques sont peut-être Saint-Alyre- Du fait de l'imperméabilité des roches en place, une autre d'Arlanc et Doranges, où l'on trouve des scieries en assez caractéristique importante du "pays d'Arlanc" est l'omni- grand nombre. Il est vrai que le climat rude se prête peu à la culture, et les régions non boisées sont occupées par des prairies pour l'élevage de vaches laitières, le sol n'ayant guère produit traditionnellement depuis le XVIII siècle que du seigle, de l'avoine, des pommes de terre, parfois un peu de froment.

Conséquence de ce climat froid, les petits jardins potagers aux abords des maisons se sont presque systématiquement entourés de murs et créent, dans nombre de villages, un réseau typique qui quadrille le sol en petites parcelles réservées aux arbres fruitiers et aux légumes de consom- mation courante.

Ces entraves à une production agricole vraiment prospère ont poussé les habitants à se tourner vers l'artisanat et la petite industrie, avec pragmatisme et parfois sans peur devant l'innovation, même si beaucoup de tentatives ne se sont pas prolongées au-delà de quelques décennies. Ce fut le cas pour la mise en place de magnaneries avant la Révolution, l'installation de brasseries à la suite, semble-t- il, de l'occupation autrichienne de 1815, ou encore l'ex- ploitation, dans la deuxième moitié du XIX siècle, des Moellons de schiste appareillés en épi. Il s'agit ici du mur d'une nombreuses sources d'eau minérale jaillissant près du grange-étable d'Arlanc. bourg d'Arlanc et ailleurs dans le canton, ce qui attira une grande clientèle de malades dès 1840.

Mais la principale production de la région d'Arlanc, et aussi la plus connue, reste sans conteste la dentelle. En 1778, le sieur Jubié, inspecteur des manufactures, dresse un mémoire sur l'état de la production dentellière dans la généralité de (actuels Puy-de-Dôme, Cantal et partie nord-ouest de la Haute-Loire).

Cette activité se répartit en deux zones : le Cantal où les villes d'Aurillac, Mauriac, Murat et Saint-Flour produi- sent de la dentelle de lin ; et les environs d'Arlanc (Arlanc, Chaumont-le-Bourg, Dore-l'Eglise et Marsac-en-Livradois) où se fabriquent, aux fuseaux, des dentelles de soie noire ou blanche nommées blondes. D'après Jubié, la soie utili- sée provient de Lyon. Il semblerait donc que les pépinières de mûriers blancs créées à Arlanc en 1751 et 1774 n'aient pas contribué à la production dentellière locale. Cette production, regroupée au Puy-en-Velay, s'expédie ensuite vers les colonies espagnoles d'Amérique et les Antilles. Porte et fenêtre d'une étable, détail (L'Olme, Arlanc).

Les conditions de fabrication n'ont pas varié du XVIII au XX siècle. Les dentellières sont des ouvrières spécialisées qui travaillent à domicile pour le compte d'un marchand. Celui-ci doit tout d'abord se procurer les dessins qui serviront de base pour l'exécution des motifs. Jubié pré- tend qu'il n'existe pas, en 1778, de dessinateur valable dans toute la région ; aussi les marchands utilisent-ils des dessins anciens ou font-ils copier les motifs de dentelles provenant d'autres régions. Jubié voit dans cette lacune le principal frein au progrès de ce secteur économique. Au siècle dernier, les marchands emploient des dessinateurs qui signent et déposent leurs créations à la chambre syndicale ou au conseil des prud'hommes du Puy. Certains marchands exécutent eux-mêmes leurs dessins comme Claude Ferry, Sébastien Chabrier ou Gaston Balade.

La matière première (lin, soie, laine, fils d'or, plus tard coton) fournie par le marchand, ainsi que les dessins transposés sur cartons et piqués, sont distribués aux den- tellières par la "leveuse", intermédiaire entre le marchand et les ouvrières dispersées dans les villages et les fermes. Celle-ci répartit le travail en fonction de la difficulté du Mur d'enclos en pisé à solin en moellons de granite. Ce type de mise en dessin et de l'habileté de la dentellière, elle explique la oeuvre se retrouve couramment dans les fermes du canton. réalisation des points complexes ou des motifs nouveaux, effectue le ramassage des ouvrages exécutés et rétribue les ouvrières.

Jusqu'à la fin du XIX siècle, il n'y a donc jamais eu dans la région d'Arlanc, de fabrique de dentelle à proprement parler bien que les négociants s'intitulent toujours fabri- cants. Les productions du XVIII siècle ne sont pas parve- nues jusqu'à nous et nous ne connaissons qu'un seul nom de fabricant, Claude Bravard, marchand de dentelles à Arlanc en 1754.

Le musée Crozatier du Puy conserve quelques dessins d'ouvrages exécutés dans les années 1850 par Tardivel- Granet, fabricant à Arlanc, pour le compte des maisons Cholé à Caen et Lapersonne et Thomas à Toulouse. Ces ouvrages, les plus anciens connus pour Arlanc, sont des blondes genre Caen et Chantilly. D'après les oeuvres conservées, la production arlancoise, du XIX à nos jours, se situe dans la mouvance technique et stylistique de celle du Puy et il est très probable que cette dépendance a existé Métier à dentelle aux fuseaux dit "carreau à dentelle" avec un ouvrage de tout temps. C'est une dentelle à fils continus exécutée en cours et appartenant à madame Simone Gay, d'Arlanc. Bois, garnitu- re de tissu avec rembourrage de crin, chromolithographies, paillettes en en lin, coton ou soie noire dans quatre principaux genres : laiton ; début XX s. Tous les carreaux de la région étaient ainsi Chantilly, Cluny, Torchon (variété de Cluny), guipure du traditionnellement ornés de chromolithographies à iconographie souvent Puy. religieuse (Sacré-Coeur, Vierge, monogrammes, croix) sur lesquels on pouvait coudre des paillettes en laiton doré, argenté ou polychrome, en forme d'étoiles, de rosaces, de feuilles, de coeurs, de fleurs. L'originalité n'apparaît qu'à la fin du XIX siècle avec la fabrication de dentelles au lacet, dite dentelles Renaissan- ce. Vers 1875, Emile Chabrier fabricant de dentelles à Arlanc, a l'idée de former ses ouvrières à une nouvelle technique, la dentelle au lacet, que sa femme avait apprise dans une école religieuse de Clermont. Cet ouvrage de dame, très populaire dans la deuxième moitié du XIX siècle, est formé de points à l'aiguille lancés à partir de lacets tissés à la machine. Les spécialistes ne le considè- rent pas comme une véritable dentelle. A notre connais- sance, il n'en existe que deux versions "industrielles" : celle de Luxeuil, dans un genre bien particulier devenu célèbre et encore fabriqué de nos jours, et celle d'Arlanc, dans une version différente du Luxeuil mais aujourd'hui disparue et inconnue hors de l'Auvergne. La fabrique Chabrier a pourtant connu une phase de prospérité dont l'apogée se situe entre 1900 et 1920, mais la crise de 1929, entraînant un déclin des industries de luxe, a obligé l'éta- blissement à une triste reconversion dans la confection militaire.

Seule la dentelle aux fuseaux a perduré jusqu'à nos jours, et s'il ne reste plus qu'un seul fabricant-marchand en 1988, la tradition dentellière demeure vivante grâce à l'association des amis de la dentelle qui perpétue une activité plusieurs fois séculaire.

Cependant les activités économiques du canton ne sau- raient être limitées à la seule dentelle, et l'on trouve citée dans la "statistique industrielle et manufacturière" de 1811, la fabrication de draps, de toiles de chanvre et parfois de lin, en partie exportées par l'intermédiaire des grandes foires en direction du Midi de la France. Cette "statistique..." signale la présence de tuileries et de bri- queteries déjà en fonctionnement au XVIII siècle dans la commune d'Arlanc. La matière première provenait de carrières de marnes ou d'argile du bassin d'Arlanc. Ces tuileries artisanales, dont il ne reste plus rien aujourd'hui, étaient installées aux environs de Moranges et de la Revou- Arlanc, musée municipal de la dentelle. Portrait de dentellière, photo- graphie, fin XIX s. Les dentellières travaillent habituellement assises te (à la jonction des communes de Dore-l'Eglise et d'Ar- sur une chaise basse, leur métier sur les genoux. Ici, le carreau est posé lanc) et près du village de Cours (au nord de la commune sur un support à pieds et à traverses d'entrejambe réunies par des d'Arlanc), dont les maisons de pisé ont encore une colora- montants tournés. tion rouge orangé caractéristique. A ce travail de la terre s'est ajouté, au début du XVIII siècle et à peu près jusqu'à la Révolution, celui du cuir, avec les tanneries du village de Loumas au bord de la Dolore. Peu prospère, cette industrie déclina rapide- ment : quatre tanneurs étaient en activité en 1733/1734 (il y en aurait eu une quinzaine dans les années 1700), un seul en 1788. Enfin, il faut signaler le nombre important de moulins présents sur les cours d'eau du canton. De la plupart, il ne reste malheureusement bien souvent que des ruines ou un toponyme évocateur ; mais les traces que l'on retrouve témoignent malgré tout de l'activité de petits établissements, moulant le grain d'une clientèle générale- ment limitée aux habitants des villages les plus proches et permettant de subvenir aux besoins de la consommation ordinaire en farine.

En liaison directe avec ces moulins, puisque couramment réinstallées dans leurs locaux désaffectés, les féculeries — environ six à la fin du siècle dernier — traitaient une production de pommes de terre vraisemblablement floris- sante. Celle du village de Beurières, bien qu'ayant cessé toute activité, en est aujourd'hui l'exemple le plus typique.

Si les cours d'eau ont permis cette petite industrie meuniè- re, ils n'ont jamais été adaptés au transport des marchandi- ses et les communications se sont faites de tout temps par route. Là encore, le relief n'est pas favorable aux échan- ges. D'une commune à l'autre, en particulier dans l'ouest Vue générale de Novacelles : le village, dont les maisons sont groupées au bord de la Dolore, est une ancienne seigneurie dont le château a du canton, les routes ont parfois du mal à se frayer un disparu depuis plusieurs siècles déjà. passage. Les chemins de villages, très souvent en impasse, se raccordent alors à "l'épine dorsale" principale. C'est donc essentiellement à travers la plaine d'Arlanc qu'ont Ambert, Marsac, Arlanc et La Chaise-Dieu. Une autre toujours circulé les marchandises, en priorité en direction voie plus à l'ouest (Clermont-La Chaise-Dieu par Saint- du Languedoc et de la Provence, beaucoup moins en sens Germain-l'Herm et le nord de Saint-Alyre-d'Arlanc) aurait inverse. Malgré quelques variantes de tracé, l'itinéraire été utilisée dès le XIV siècle. Ces voies ont été complétées Ambert-Le Puy n'a pas considérablement changé, dans la à la fin du siècle dernier par la ligne de chemin de fer traversée du canton tout au moins : c'est à peu près celui de Ambert-Darsac, inaugurée pour son arrivée à Arlanc en l'ancienne R.N. 106 (actuelle D. 906), que l'on retrouve 1893 et qui traverse l'ensemble du canton, par Saint- au XVIII siècle sur la carte de Cassini, passant par Sauveur-la-Sagne et Saint-Alyre-d'Arlanc à partir de 1902.

L'occupation humaine a laissé des traces dès le paléolithi- que moyen et semble avoir été importante à l'époque gallo-romaine — de nombreuses fouilles en témoi- gnent — puis à l'époque mérovingienne, selon l'hypothèse d'un atelier frappant monnaie aux VI et VII siècles.

Pendant la période médiévale, les terres qui constitueront plus tard le canton, loin de former déjà un ensemble, se répartissent grosso modo en cinq grandes seigneuries : Arlanc, Clavelier, Issandolanges, Riols (près de Marsac) et Saint-Bonnet-le-Chastel, subdivisées elles-mêmes en pe- tits fiefs.Mais la domination des seigneurs de Cours, Montravel, Clavelier, Arlanc, Novacelles, etc., reste un souvenir historique plus qu'une réelle présence architectu- rale : les châteaux, dans le meilleur des cas, ne subsistent qu'à l'état de ruines ; le destin de plusieurs d'entre eux s'est achevé sur ordre de Richelieu en 1633. Seul celui de Mons, très remanié à diverses époques et en particulier au XVIIe siècle, existe toujours.

La lignée des seigneurs d'Arlanc telle que nous la connais- sons à ce jour, c'est-à-dire à partir des années 1120, Construit dans un site relativement encaissé, en lisière de forêt, le commence avec Pons d'Arlanc. Un siècle et demi plus moulin de Pierre, comme la plupart des moulins à eau du canton, n 'était tard, la seigneurie passe dans la famille de Vissac qui pas d'un accès facile. devait la conserver jusqu'en 1497. Entre cette date et la La collection «Images du Patrimoine»

L'Inventaire général des Monuments et des Richesses artistiques de la France est un service du Ministère de la Culture et de la Communication qui a reçu pour mission de recenser, d'étudier et de faire connaître le patrimoine historique et artistique de la France. Plus de deux cents personnes travaillent actuellement à cette vaste entreprise et rassemblent une documentation sur notre pays. L'Inventaire général publie les résultats de ses travaux dans plusieurs collections scientifiques. A la différence des collections de l' Indicateur du patrimoine et de l'Inventaire topographique qui tendent à l'exhaustivité dans les dénombrements, dans l'analyse et la recherche historique, la collection Images du patrimoine est née du souci de présenter au public les plus belles ou les plus intéressantes images recueillies par les chercheurs et les photographes de l'Inventaire. Les fascicules ou volumes de dimension variable de cette anthologie peuvent être consacrés soit à une œuvre de premier plan soit à un ensemble topographique ou thématique d'œuvres.

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