Chronique De Disques Jacques Daigle

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Chronique De Disques Jacques Daigle Document generated on 09/25/2021 7:58 a.m. Intervention Chronique de disques Jacques Daigle Number 13, November 1981 URI: https://id.erudit.org/iderudit/57520ac See table of contents Publisher(s) Intervention ISSN 0705-1972 (print) 1923-256X (digital) Explore this journal Cite this review Daigle, J. (1981). Review of [Chronique de disques]. Intervention, (13), 47–49. Tous droits réservés © Les Éditions Intervention, 1981 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ Swallow et plusieurs autres ex­ The fictitious Sports ou Ama­ «Hot River»: on retrouve ici une membres ou membres actuels zing Friends. Allez demander à véritable pièce de Pink Floyd, Mason qui font quelques apparitions. CBS. Délicieux rôle de cheval longue ballade pop chantée par Nick Mason's/ D'autre part, le guitariste rock de Troie pour le nom de Nick Wyatt et Karen Kraft, avec Fictitious Sports Chris Spedding, la chanteuse Mason. toute la majesté un peu déma- Karen Kraft (et surtout le grand go de mise et jusqu'à Chris (CBS —Columbia) Robert Wyatt, un ex-«chanteur- Musicalement, toute question Spedding qui sonne exacte­ pop en chômage» et un habitué est balayée... On démarre sur ment comme David Gilmour. Si comme Spedding de l'entoura­ un ton qui ne laisse pas de dou­ on ne supporte pas cette pièce, ge de Caria Bley-Mike Mantler te. Rythme funk pesant, il n'y a qu'à changer le disque (cf. Hapless Child et Silence). appuyé par des cuivres débri­ de côté. De toute façon, sept Leur présence ajoute la touche dés, dialogues vocaux, clin- merveilles sur huit plages, le rock et même pop qu'il fallait d'oeil à Zappa et Beefheart (har­ compte est quand même bon. aux arrangements de Bley. monica aidant). Résultat: un album où on re­ Dans ce contexte plus rock, Comment ne pas aimer cet trouve aussi bien les climats avec un Nick Mason à la frappe album merveilleusement ten­ éthérovaporeux de Rock Bot­ lente, lourde mais précise, les dre, musclé, moderne et actuel. tom de Wyatt, un rock superbe­ cuivres, en ensemble et surfont Un pied-de-nez à toute forme ment dynamique et intelligent en solo, acquièrent une puis­ de purisme, une trop rare occa­ qui, allié au travail de composi­ sance nouvelle, particulière­ sion de réunification de l'esprit tion de Caria Bley, dégage une ment Gary Windo au saxo ténor électrisant du rock avec la re­ force intense et fait songer grondant, triturant et vrombis­ cherche musicale des arrange­ Le cheval de Troie plus d'une fois à Zappa et mê­ sant, avec une fougue qui rap­ ments à travers les meilleures me Beefheart, et pourquoi pas, pelle les grands crieurs aussi techniques de studio. une certaine dimension majes­ bien que les saxophonistes du Un album du batteur de Pink tueuse proche de Pink Floyd. soul music. Floyd. Rien pour attirer l'atten­ tion de ceux pour qui la musi­ Depuis le temps que Caria Bley Caria Bley, aux claviers, appor­ que du Flamand Rose n'évoque affirme se sentir plus familière te un soutien à la coloration plus que la résurgence des avec les musiciens de rock qu'a­ parfois dramatique, et Chris doux souvenirs anciens et qui vec les jazzmen... Spedding, en plus de s'éclater se méfient de la stature multi­ dans quelques solos énergi­ Bley nationale acquise par le groupe Et Nick Mason dans tout ça? Il ques, constitue un point d'ap­ aujourd'hui. est percussionniste, co-pro- pui important et très présent. Caria Bley/ ducteur avec Caria Bley et édi­ Social Studies Un autre «beau» produit de plus, teur (Nick Mason Overseas ltd). (Watt/ECM) pensais-je négligemment. Il au­ Ami de longue date de Robert La voix de Robert Wyatt consti­ ra fallu l'intervention d'un ami Wyatt, dont il avait produit ma­ tue une des forces majeures bouleversé pour éviter que ne gistralement le chef-d'oeuvre ici. Ton hypnotique dans «I'm a me passe sous le nez ce qui Rock Botton et co-produit plus Mineralist», pièce à l'architec­ constitue en réalité «le» disque tard Hapless Child de Mike ture très travaillée et minimale rock de Caria Bley que j'atten­ Mantler, son rôle est donc prio­ à la fois, proche de Satie pour dais depuis plusieurs années. ritaire ici, bien que toutes les le piano, de Philip Glass pour pièces soient de Caria Bley. les choeurs. Voix aérienne, Le Fictitious Sports est un éthérée, dédoublée dans pseudonyme sous lequel se «Siam»; tendresse dans «Do drape le Caria Bley Band avec Évidemment, il peut paraître Ya», ballade où on reconnaît la d'une part Gary Windo, Gary curieux que dans la présenta­ grande pompe typique à Caria Valente, Howard Johnson et tion du disque, on soit si dis­ Bley, avec la trompette de Man­ l'époux Mike Mantler aux cui­ cret sur le «Caria Bley Band» et tler surplombant ces riches vres, l'éternel bassiste Steve les autres, désignés ici comme arrangements. Intervention, octobre 81. 47 Une subtilité veloutée exactement comme Roswell n'atteint pas le sommet d'un Rudd. Même quand l'orgue et James Blood. la basse électrique s'infiltrent, Human Arts ce n'est que pour ajouter plus Les trois autres pièces de cet Après avoir exorcisé tout le cô­ de richesse sans rien enlever Ensemble album se révèlent comme une té rock de sa personnalité avec de l'esprit vieillot dépoussiéré rafraîchissante surprise acous­ Nick Mason, la prolifique Caria qui règne. Human Arts tique, une remarquable intégra­ Bley provoque une deuxième Ensemble/P'n/c J'zz tion des musiciens dans un surprise dans le même mois «Otviklingssang»: sous un tel esprit authentiquement afri­ avec la parution du nouvel al­ titre se cache une tendre balla­ (Muse) cain ou, dérobant vers des cou­ bum de son vrai groupe, avec le de qui nous permet de décou­ leurs arabes, des rythmes de retour de D. Sharpe, ex-batteur vrir particulièrement le nou­ calypso, de salsa ou de bop des Modem Lovers. veau saxophoniste ténor Tony libre (apportant une combinai­ Dagradi, qui arrive du grand or­ son soprano-trombone voisine Et voici maintenant que sa chestre de Cbunt Basie. À la des duos de Steve Lacy — Ros­ compagnie Watt Works est af­ puissance crue et joyeusement well Rudd). filiée avec la prestigieuse firme bavarde de son prédécesseur ECM (le «moi du beau»); coïnci­ Gary Windo s'est substitué un Les thèmes suggèrent des dia­ dence ou non, la musique se lyrisme exceptionnel, une so­ logues fluides, joyeux, les veut ici encore plus soignée, norité onctueuse, parfaitement solos de Julius Hemphill s'en­ aux contours plus polis, avec à point. Comme ECM les aime richissent de phrases arabi­ une énergie plus souvent se­ bien. santes, le trombone grince de reine qu'explosive. Heureuse­ tout son métal, caressé par un ment cette apparente sérénité souffle chaud et sauvage. Les n'étouffe aucune initiative, au­ «Valse sinistre» nous ramène à trois instruments à cordes con­ cune subtilité. Cette produc­ l'époque récente de Musique versent avec leurs doigts ou tion de luxe, le plus «parfait» mécanique mais les deux der­ Un titre trompeur, une tissent des filets de tissus album de Caria Bley, dégage un nières pièces se démarquent musique plus belle rythmiques. charme vieillot de grand salon nettement de ce côté doux que encore. d'époque. Tout le velours du nous avons connu jusqu'ici. Abdul Wadud transforme son son ECM entoure les sonorités violoncelle en violon, en gui­ des cuivres jusqu'à la batterie, tare ou en contrebasse. Man­ la basse électrique de Steve «Floater», peut-être la pièce la Temporairement reformé autour tuila utilise la guitare classique Swallow (un virtuose oublié ce­ plus accrocheuse, est nette­ du tromboniste Joseph Bowie de façon fort peu convention­ lui-là) possède un son feutré ment plus moderne et permet à et du batteur Charles Bobo nelle, particulièrement africai­ d'une rare qualité de présence, Steve Swallow de se révéler par Shaw, qui sont en même temps ne, sans rien enlever à la pureté l'orgue de la directrice se fait un travail exceptionnel à la bas­ deux piliers du groupe Defunkt, sonore de son instrument. Cet­ ronronnant et on retrouve avec se électrique. En échangeant le Human Arts Ensemble a tou­ te répétition du thème qui se plaisir ces belles et chaudes son rôle rythmique habituel jours varié sa musique d'un dis­ fond à la rythmique, puis cette sonorités du «Hammond B-3» avec le joueur de tuba, Swallow que à l'autre, tantôt dans une manière de s'en dégager s'ins­ trop rares depuis de nombreu­ conduit sereinement le thème improvisation libre très proche pire du kora, sorte de harpe de ses années. qui lui appartient tout entier. de l'école voisine de l'AACM de Gambie. Rarement bassiste n'a paru Chicago (inspiration des «bruits» aussi lyrique, aucun excès ni Social Studies se présente en de la nature), tantôt dans un Deux sortes de musiques assez tape-à-l'oeil, une sonorité ron­ six tomes tous différents, à tra­ funk teinté d'orientalisme. Pla­ différentes dans ce disque, de, apaisante, bien loin de tou­ vers toutes sortes de styles que tournante d'inspiration et mais l'originalité des instru­ te forme d'exhibitionnisme que musicaux, sorte de voyage géo­ de musiciens aussi.
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