الجمهوريـــة الجزائريـــة الديمقراطيـــة الشعبيـــة République Algérienne Démocratique et Populaire

وزارة التعليم العالي والبحث العلمي Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique جامعة قاصدي مرباح - ورقلة UNIVERSITE KASDI MERBAH – OUARGLA كلية علوم الطبيعة والحياة Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie قسم العلوم الفالحية Département des Sciences Agronomiques

THESE

Présentée en vue de l’obtention du diplôme de Doctorat 3ème cycle en Sciences Agronomiques Spécialité Phytoprotection et environnement

Bioécologie de quelques espèces de lépidoptères en milieux agricoles

sahariens (Cas des régions d’Ouargla et de Biskra)

Présentée et soutenue publiquement le 20/10/ 2019

Par : BOURAS Asma

Devant le jury composé de :

Président GUEZOUL Omar Professeur Univ. K.M. Ouargla Directeur de thèse SEKOUR Makhlouf Professeur Univ. K.M. Ouargla Co-directeur SOUTTOU Karim Professeur Univ. de Djelfa Rapporteur IDDER Mohamed Azzedine Professeur Univ. K.M. Ouargla Rapporteur ABABSA Labed Professeur Univ. de Oum El Bouaghi

Année Universitaire : 2018/2019 Remerciements

Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à mon promoteur Monsieur le professeur. Makhlouf SEKOUR qui n’a ménagé aucun effort pour m’apporter son soutien à l’élaboration de ce modeste travail malgré ses nombreuses charges. Sa compétence, sa rigueur scientifique m’ont appris beaucoup, je le remercie aussi pour ses encouragements, ses orientations, ses conseils et sa gentillesse

Je remercie mon Co- promoteur M. Karim SOUTTOU professeur à l’université de Djelfa pour l'attention qu'il a porté à la réalisation de mon travail

J’adresse mes remerciements à Monsieur le professeur Omar GUEZOUL d’avoir accepté de présider le jury de ma thèse, ainsi qu’à Monsieur le professeur Mohamed Azzedine IDDER et Monsieur le professeur Labed ABABSA qui ont accepté d'examiner et de faire partie de jury de ma thèse.

Je tiens également à remercier Mr. EDOUD A. pour ses contribuions et son aide à l’identification des plantes.

Mes remerciements vont aussi aux propriétaires dès exploitations agricoles (choisies comme des stations d’étude) qui m’ont accueilli durant la période d’étude ce qui me permettait de réaliser mon protocole expérimental je les remercie aussi pour leur sympathie et leur générosité particulièrement Mr. BOURAS Omar (Biskra), Mr.ATTEIBI A.R., Mr. KHWILD Ahmed et Mr. KHDIMOU (Ouargla) .

Je tiens à remercier monsieur le professeur Romain Julliard -centre d’écologie et des sciences de la conservation- (MNHN), monsieur le professeur Joël Minet et madame Gui Guai Olmi, de m’avoir accueilli dans la bibliothèque d’entomologie du muséum national d’histoire naturelle de paris et de m’avoir permis de travailler dans des bonnes conditions

Je tiens à remercier particulièrement ma mère, mon mari, mes frères, mes sœurs et toute ma famille pour leur compréhension, leur aide et leur encouragement.

Ce travail n’aurait pu être mené à bien sans l’aide de mon père BOURAS Lazhar car il a toujours été là pour me soutenir et me conseiller, son aide et sa disponibilité permanente me permettaient d’effectuer mes sorties d’étude et d’accomplir mon protocole expérimental, je tiens à le remercier de plus profond de mon cœur pour sa patience et son encouragement

Il m’est impossible d’oublier les enseignants de mon promotion « Phytoprotection et environnement » qui nous ont beaucoup aidé et orienté particulièrement, Mme. KHERBOUCHE Y., et Mme. IDDER-IGHILI H.

Bien sûr, j’adresse toute ma gratitude à toutes les personnes qui ont pu m'aider, m'encourager, me soutenir, me remotiver pendant ces années de travail

BOURAS Asma

Table des matières

Table des matières

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Liste des tableaux………………………………………..………………………. k Liste des figures………………………………..………………………………… m Liste des photographies…………………………..……………………………… p Liste des abréviations….…………………………..……………….…………… q Introduction 2

Chapitre 1- Présentation des régions d’Ouargla et de Biskra 6 1.1.- Situation géographique des régions d’étude………………………………. 6 1.1.1.- Position et limites géographiques de la région d’Ouargla……….……. 6 1.1.2.- Position et limites géographiques de la région de Biskra……………... 6 1.2.- Facteurs édaphique des régions d’étude…………….…………….………. 6 1.2.1.- Caractéristiques pédologiques et géologiques de la région d’Ouargla… 7 1.2.2.- Caractéristiques pédologiques et géologiques de la région de Biskra…. 8 1.3.- Facteurs climatique des régions d’étude…………………………………... 8 1.3.1.- Températures………………………………………………………….. 8 1.3.2.- Précipitations…………………………………………………………... 9 1.3.3.- Synthèse climatique…………………………………………………… 10 1.3.3.1.- Diagramme d’ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN... 10 1.3.3.2.- Climagramme d’EMBERGER………………………………….. 11 1.4.- Données bibliographiques sur la flore des régions d’étude……..……….... 12 1.4.1.- Flore de la région d’Ouargla …………………………………..……… 13 1.4.2.- Flore de la région de Biskra …………………………………………... 13 1.5.- Données bibliographiques sur la faune des régions d’étude ..………..…… 13 1.5.1.- Faune de la région de Ouargla ………………………………………….. 14 1.5.2.- Faune de la région de Biskra …..……………………………………… 14 Chapitre 2- Matériel et méthodes 2.1.- Choix et description des stations d’étude………………………………….. 17 2.1.1.- Choix et description des stations de la région d’Ouargla.……..………. 17 2.1.1.1.- Station 1 (Chott)…………………………………………………. 17 2.1.1.2.- Station 2 (Rouissatt)………...………………………………..….. 18 2.1.1.3.- Station 3 (Aїn beida)……………………………………...…..…. 19

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2.1.2.- Choix et description des stations de la région de Biskra………………. 20 2.1.2.1.- Station 4 (Ain naga)………………...…………………………… 20 2.1.2.2.- Station 5 (M’ziraa)…..……………………………………… . … 21 2.2. -Méthodes d'échantillonnages des lépidoptères utilisées sur terrain……….. 22 2.2.1.- Méthode des pièges colorés...……………………………………….…. 22 2.2.2.- Méthode du fauchage à l’aide d’un filet fauchoir……………………… 23 2.2.3.- Pièges lumineux………...……………………………………………… 24 2.2.4.- Pièges sucrés………...…………………………………………………. 24 2.2.5.- Pièges à phéromones…………………………………………………… 25 2.2.6- Méthode de transport des lépidoptères ……………..…………..……… 25 2.3.- Méthodes utilisées au laboratoire……………..…………………………… 27 2.3.1.- Conservation et préparation des lépidoptères au niveau du laboratoire… 27 2.3.2.- Détermination et l’identification des différentes espèces de lépidoptère.. 27 2.4.- Méthode d’étude de la bioécologie de quelques espèces de lépidoptères…………………………………………………………………. 27 2.4.1.- Première partie (Biologie)……………………………………………… 28 2.4.1.1.- Durée des différents stades …………………….………………… 28 2.4.1.2.-Taille de ponte et la ponte pendant 24h………..….……………… 28 2.4.1.3.-Taux d’éclosion ……..………………………….………………… 28 2.4.1.4.- Taux d’émergence ……..………………………….……………… 29 2.4.1.5.- Morphométrie U. pulchella………………………………..……..... 29 2.4.1.6.- Méthode d'étude des génitalias……………………...……………. 29 2.4.2.- Deuxième partie (ecologie)…..…………………………..…………….. 29 2.4.2.1.- Infestation de U. pulchella sur les plants H. europaeum………….. 29 2.4.2.2.- Consommation pendant 24h/ unité de surface……………...…….. 30 2.5. – Exploitation des résultats par les indices écologiques…………..……...…. 30 2.5.1.- Indices écologiques de composition………………………………....…. 31 2.5.1.1.- Richesse totale (S)………………..……………………………..… 31 2.5.1.2.- Richesse moyenne (Sm)……………………………………….….. 31 2.5.1.3.- Abondance relative (AR%)……………………………………….. 31 2.5.1.4.- Fréquence d'occurrence (Fo %)…………………………………… 31 2.5.2.- Indices écologiques de structure………………...……………………... 32 2.5.2.1.- Indice de diversité de Shannon-Weaver…………………………... 32

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2.5.2.2.- Indice d’équitabilité………...……………………………………... 33 2.6.- Exploitation des résultats par les méthodes statistiques……………..……... 33 2.6.1.- Analyse en composantes principales (A.C.P.) ……………..…………… 33 2.6.2.- Classification ascendant hiérarchique (C.A.H.) ……………..………… 34 2.7. – Exploitation des résultats d’étude de bioécologie de quelques espèces de lépidoptères………………………………………………………….……. 34 2.7.1.-Biologie de l’espèce Utetheisa pulchella…………………………………... 34 2.7.1.1.- Taux d’éclosion ……………………………………………….…. 34 2.7.1.2.- Taux d’émergence…………………………………………….….. 35 2.7.2.-Taux d’infestation de l’espèce Utetheisa pulchella (TI%)……….…….. 35 2.7.2.1.-Taux d’infestation en fonction des carrés (TIC%)………………... 35 2.7.2.2.-En fonction des plants (TIP%)……………………………………. 35 2.7.2.3.-Densité ……………………………………………………………. 36 Chapitre 3 - Résultats sur l’inventaire des lépidoptères dans les deux régions d’étude et bioécologie de quelques espèces 38 3.1.- Liste globale des ordres capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations …………………………….…….…… 38 3.2.- Liste globale des espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude………….…………... 40 3.3.– Importance des lépidoptères au sein de l’arthopodofaune inventoriée dans les deux régions d'étude…………………..……………………………….. 46 3.3.1. - Indices écologiques de composition…….…………………………….. 46 3.3.1.1. – Richesses totales et moyennes……….…………………………. 46 3.3.1.1.1. – Richesses obtenus grâce à la méthode des pièges colorés 46 3.3.1.1.2. – Richesses obtenus grâce à la méthode du fauchage….… 47 3.3.1.1.3. – Richesses obtenus grâce à la méthode des pièges lumineux …………………………………………….…. 49 3.3.1.1.4. – Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla ……………………… 50 3.3.1.2. – Abondance relative (AR%)……………………………………... 51 3.3.1.2.1. – Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges colorés ……………………………….……..….. 51

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3.3.1.2.2. – Abondances relatives obtenues grâce à la méthode de fauchage ………………………………………………… 54 3.3.1.2.3. – Abondances relatives obtenus grâce à la méthode des pièges lumineux…………………………………..…… 56 3.3.1.2.4. – Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés 59 installés dans la région d’Ouargla………… 3.3.1.3. – Fréquence d’occurrence et constance (FO%)…………………. 60 3.3.1.3.1. – Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges colorés………………………………….. 61 3.3.1.3.2. – Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode du fauchage……………………………………………… 64 3.3.1.3.3. – Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux …………………………………….. 67 3.3.1.3.4. – Fréquence d’occurrence appliquée aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla 69 3.3.2.- Indices écologiques de structures……………………………………... 71 3.3.2.1.- Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux ordres de l’arthropodofaune inventoriée dans les stations d’étude……………………………… …….…………… 71 3.3.2.2.- Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux espèces de lépidoptères…………………………… 72 3.3.3.- Exploitation des résultats par des méthodes statistique ………………… 72 3.3.3.1.- Analyse en composantes principales (A.C.P.)…………………….. 73 3.3.3.1.1.-Contribution globale (%) des variables et des observations .. 73 3.3.3.1.2.- Corrélation des variables de l’analyse en composantes 73 principales…………………………………………………. 3.3.3.1.3.- Contributions des variables (%)……………………………. 74 3.3.3.1.4.- Contributions des observations (%)………………………. 74 3.3.3.2.- Classification ascendant hiérarchique (C.A.H.)…………………… 75 3.4.- Résultat d'étude de la bio-écologie de quelques espèces de lépidoptères ….. 78 3.4.1.- Etude bio-écologique d’Utetheisa pulchella ……………………...…… 78 3.4.1.1.- Cycle de vie d’U. pulchella…………………………………...... 78 3.4.1.1.1- Taille de ponte et taux d’éclosion………………………….. 78

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3.4.1.1.2.- Morphométrie de U. pulchella…………….………..……. 81 3.4.1.1.3.- Génitalia de U. pulchella……………………………….…….. 82 3.4.1.2.- Infestation d’U. pulchella sur Heliotropium europaeum………….. 82 3.4.1.2.1.- Infestation en fonction de l’espace…………………….…. 82 3.4.1.2.2.- Variation de nombre d’individus fonction de temps…...… 82 3.4.1.2.3.- Consommation pendant 24h/ unité de surface…………….. 86 3.4.2.- Etude quelques paramètres bio-écologique de Tuta absoluta…….….… 86 3.4.2.1.- Etude de mâle génitalia de Tuta absoluta…………….………..… 87 3.4.2.2.- Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les serres de Tomate………………………………………………... 87 3.4.2.3.- Fluctuations de la population des adultes de T. absoluta en fonction de temps et des facteurs climatiques au niveau des stations d’étude…………………………………………………… 89 3.4.2.4.- Abondances relatives (AR%) de Tuta absoluta obtenues grâce 90 aux différentes méthodes de piégeages …………………………. 3.4.2.5.- Fréquence d’occurrence de T. absoluta capturée grâce aux différentes méthodes de piégeages………………………………. 90 3.4.3.- Étude de quelques paramètres bio-écologique de Pieris rapae……….. 91 3.4.3.1.- Plante hôte de Pieris rapae dans les stations d’étude…… …….. 91 3.4.3.2.- Morphométrie des adultes de Pieris rapae………………………… 92 3.4.3.3.- Etude de génitalia mâle de Pieris rapae…………………………… 92 3.4.3.4.- Parasitisme chez Pieris rapae………...……………………….…… 93 3.4.3.5.- Evolution des captures de P. rapae en fonction de quelques facteurs climatiques au niveau des deux régions d’étude……...… 93 3.4.3.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des stations d’étude et des méthodes de piégeages…………….………………… 94 3.4.3.7.- Fréquence d’occurrence de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau stations d’étude……..… 95 3.4.4.- Etude de quelques paramètres bioécologiques de Cynthia cardui …….. 95 3.4.4.1.-Plante hôte de Cynthia cardui dans les stations d’étude……….… 96 3.4.4.2.- Morphométrie des adultes de Cynthia cardui…………....….….. 96 3.4.4.3.- Etude de génitalia mâle de Cynthia cardui………………………… 97 3.4.4.4.- Parasitisme chez Cynthia cardui……………………………….…… 98

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3.4.4.5.- Evolution de nombre des individus de Cynthia cardui en fonction et le facteur climatiques du temps au niveau des stations d’étude…………………………………………………………… 98 3.4.4.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude….. 99 3.4.4.7.- Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude…... 100 Chapitre 4 - Discussions sur l’étude des lépidoptères dans la région d’Ouargla et de Biskra 4.1. - Discussions sur les ordres d’arthropodes capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude ………………….. 102 4.2.- Discussions sur les espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les cinq stations d’étude……………….. 103 4.3. – Importance des lépidoptères au sein de l’arthopodofaune inventoriée dans les deux régions d'étude ……..……………………………………………. 103 4.3.1. – Discussions sur les indices écologiques de composition appliqués aux lépidoptères piégés dans les différentes stations à Ouargla et à Biskra 103 4.3.1.1.– Richesses totales et moyennes …………………………………... 103 4.3.1.1.1.– Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges colorés 104 4.3.1.1.2. – Richesses obtenues grâce à la méthode du fauchage …... 104 4.3.1.1.3.– Richesses obtenus grâce à la méthode des pièges lumineux ……………….……………….………………... 107 4.3.1.1.4.– Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla………………………. 107 4.3.1.2. – Abondance relative ……………….……………….……………. 107 4.3.1.2.1.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges colorés ………………………………………….. 107 4.3.1.2.2.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode du fauchage………………………………………………….. 108 4.3.1.2.3.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux………………………………………….. 109 4.3.1.2.4.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés dans les trois stations d’étude à Ouargla… 110

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4.3.1.3. – Fréquence d’occurrence et constance (FO%)…………………... 110 4.3.1.3.1.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges colorés ……………….………………………. 110 4.3.1.3.2.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode du fauchage …………………………………………….. 111 4.3.1.3.3.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux ……………………….…………… 111 4.3.1.3.4.– Fréquence d’occurrence appliquée aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla ……………………………………..… 112 4.3.2. - Discussions sur les indices écologiques de structures ………………… 112 4.3.2.1. - Discussion sur les indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux ordres de l’arthropodofaune inventoriée dans les stations d’étude ……………………………. 112 4.3.2.2. - Discussion sur les indices de diversité de Shannon-Weaver (H’), et d’équitabilité appliqués aux espèces de lépidoptères………….. 113 4.3.3.- Discussion sur l’exploitation des résultats par des méthodes statistique. 114 4.3.3.1.- Analyse en composantes principales (A.C.P.) appliquée aux lépidoptères piégés par les différentes méthodes d’échantillonnages 114 4.3.3.2.- Classification ascendant hiérarchique (C.A.H.) …………………. 115 4.4.- bio-écologie de quelques espèces de lépidoptères………………. 116 …4.4.1.- Etude bio-écologique de Utetheisa pulchella dans la région de Biskra 116 4.4.1.1.- Cycle de vie de Utetheisa pulchella……………….…………… 116 4.4.1.1.1.- Taille de ponte et taux d’éclosion……………….……… 116 4.4.1.1.2.- Morphométrie de Utetheisa pulchella…………………… 117 4.4.1.1.3.- Infestation en fonction de l’espace……………….……… 118 4.4.1.1.4.- Infestation en fonction de temps……………...….……… 118 4.4.1.1.5.- Consommation pendant 24h/ unité se surface…………… 119 4.4.2.- Discussions sur l’étude quelques paramètres bio-écologique de Tuta 119 absoluta……………….……………….……………….………………. 4.4.2.1.- Etude de génitalia mâle de Tuta absoluta……………………………. 119 4.4.2.2.- Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les serres de Tomate………………………………….…………….. 120

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4.4.2.3.- Fluctuations de la population des adultes de T. absoluta en fonction de temps et des facteurs climatiques au niveau des stations d’étude…………………………………………………. 120 4.4.2.4.- Abondances relatives (AR%) de Tuta absoluta obtenues grâce aux différentes méthodes de piégeages……………….………... 121 4.4.3.- Étude de quelques paramètres bio-écologique de Pieris rapae ………… 121 4.4.3.1.- Plante hôte de Pieris rapae dans les stations d’étude…………….. 121 4.4.3.2.- Morphomtrie des adultes de Pieris rapae………………...………. 121 4.4.3.3.- Etude de génitalia mâle de Pieris rapae…………………..………. 122 4.4.3.4.- Parasitisme chez Pieris rapae ……………….…………...………. 122 4.4.3.5.- Evolution des captures de P. rapae en fonction de quelques facteurs climatiques au niveau des deux régions d’étude……….… 122 4.4.3.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des stations d’étude et des méthodes de piégeages…………….………………. 123 4.4.3.7.- Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude……... 123 4.4.4.- Etude de quelques paramètres bioécologiques de Cynthia cardui …….. 123 4.4.4.1.-Plante hôte de Cynthia cardui dans les stations d’étude……...…… 124 4.4.4.2.- Morphométrie des adultes de Cynthia cardui…… ………………. 124 4.4.4.3.- Etude de génitalia mâle de Cynthia cardui……………….….…… 124 4.4.4.4.- Parasitisme chez Cynthia cardui………………………………………. 124 4.4.4.5.- Evolution de nombre des individus de Cynthia cardui en fonction et le facteur climatiques du temps au niveau des stations d’étude.. 125 3.4.4.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude………………. 125 4.4.4.7.- Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude…… 126 Conclusion 128 Références bibliographiques…………………………………………………... 131 Annexes …………………………………………………………………………. 147 Résumé

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Liste des tableaux

Tableaux Titres Pages Températures moyennes, minimales et maximales de l’année 1 9 2006-2015 des régions d’étude Ouargla et de Biskra 2 Précipitations (en mm) mensuelle durant la période de 2006-2015 10 Liste globale des ordres capturés grâce aux différentes méthodes 3 d’échantillonnage dans les stations d’étude de la région 38 d’Ouargla et de Biskra Liste globale des espèces de lépidoptères capturées grâce aux 4 déférentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude 41 de la région d’Ouargla et de Biskra Richesses en ordres d’arthropodes obtenus grâce à la méthode 5 des pièges colorés dans les stations d’étude de la région 46 d’Ouargla et de Biskra Richesses en ordres d’arthropodes obtenus grâce à la méthode de 6 fauchage dans les stations d’étude de la région d’Ouargla et de 48 Biskra Richesses en ordre d’arthropodes obtenues grâce à la méthode 7 des pièges lumineux dans les stations d’étude de la région 49 d’Ouargla et de Biskra Richesses en ordre d’arthropodes obtenues grâce à la méthode 8 50 des pièges sucrés dans les stations d’Ouargla Abondances relatives des ordres d’arthropodes obtenues par la 9 méthode des pièges colorés dans la région d’Ouargla et de Biskra 51

Abondances relatives des ordres d’arthropodes obtenues grâce à 10 la méthode de fauchage dans les stations d’étude de la région 54 d’Ouargla et de Biskra Effectifs et abondances relatives en fonction des ordres 11 d’arthropodes obtenus par les pièges lumineux dans les stations 56 d’étude à Ouargla et de Biskra Effectifs et abondances relatives en fonction des ordres 12 d’arthropodes obtenus par les pièges sucrés dans trois stations 59 d’étude de la région d’Ouargla Fréquences d’occurrences (%) des ordres obtenues grâce à la 13 61 méthode des pièges colorés Fréquences d’occurrences des ordres d’arthropodes obtenues 14 64 grâce à la méthode du fauchage Fréquences d’occurrences des ordres obtenues grâce aux pièges 15 67 lumineux

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Fréquence d’occurrence des ordres d’arthropodes appliquée aux 16 résultats obtenus grâce aux pièges sucrés installés dans la région 69 d’Ouargla Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité (E) 17 appliqués aux ordres de l’arthropodofaune inventoriée dans les 71 stations d’étude Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité 18 72 appliqués aux des espèces de lépidoptères Caractéristiques de la ponte chez U. pulchella dans le Sahara 19 79 algérien (Biskra) Matrice de corrélation (Pearson) entre le nombre des œufs, 20 79 nombre des œufs éclos et la durée de ponte (r/p) 21 Durée (jours) de différents stades de cycle de vie d’U. pulchella 79 22 Taux d’émergence des chrysalides d’U. pulchella 81 23 Morphométrie des chrysalides et des adultes de U. pulchella 82 24 Consommation (mm²) des larves de U. pulchella pendant 83 Taux d’infestation de H. europaeum par U. pulchella fonction 25 86 des carrés Fréquences d’occurrences de T. absoluta en fonction de 26 91 différentes méthodes de piégeages et des stations d’étude 27 Morphométrie (mm) des adultes de Pieris rapae 92 Fréquence d’occurrence de Pieris rapae en fonction des 28 95 méthodes d’échantillonnages et des stations d’étude 29 Morphométrie (mm) des adultes de Cynthia cardui 97 Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des 30 100 méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude

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Liste des figures

Numéros Titres Pages 1 Situation géographique des régions d’étude 7 2 Diagramme Ombrothérmique de la région d’Ouargla 11 3 Diagramme Ombrothérmique de la région de Biskra 11 4 Place des régions d’étude dans le climagramme d’EMBERGER 12 (2006 à 2015) 5 Préparation et montage des lépidoptères 27 6 Schéma explicatif présente la méthode suivie pour l’estimation 30 de l’infestation de la plante herbacée Heliotropium europaeum au niveau de station d’étude 7 Variation du nombre d’individus des ordres d’arthropodes 39 obtenus durant la période d’échantillonnage 8 Répartition des ordres en fonction des stations d’étude 40 9 Fluctuation de l’ordre des lépidoptères dans les différentes 44 stations d’étude en fonction des mois 10 Comparaison des individus des sous ordres de lépidoptères 45 capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude 11 Importance des nombres d’individus en fonction des familles de 45 lépidoptères 12 Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de 47 lépidoptères échantillonnées par les pièges colorés dans les stations d’étude 13 Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de 48 lépidoptères échantillonnées par le fauchage dans les stations d’étude 14 Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de 49 lépidoptères échantillonnées par les pièges lumineux dans les stations d’étude 15 Abondances relatives (AR%) en fonction des espèces des 51 lépidoptères obtenus par les pièges colorés dans les stations d’étude 16 Abondances relatives en fonction des espèces des lépidoptères 53 obtenus par les piégés colorés dans les stations d’étude 17 Abondances relatives (AR%) des espèces des lépidoptères 55 obtenues grâce à la méthode du fauchage dans les stations d’étude

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18 Abondances relatives (AR%) en fonction des espèces des 58 lépidoptères obtenus par les pièges lumineux dans les stations d’étude 19 Abondances relatives (AR%) en fonction des espèces des 60 lépidoptères obtenus par les pièges sucrés dans trois stations d’étude de la région d’Ouargla 20 Fréquences d’occurrences (FO%) des espèces des lépidoptères 63 obtenues grâce à la méthode des pièges colorés 21 Fréquences d’occurrences (FO%) des espèces des lépidoptères 66 obtenues grâce à la méthode du fauchage 22 Fréquences d’occurrences (FO%) des espèces de lépidoptères 68 obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux 23 Fréquence d’occurrence (Fo%) des espèces des lépidoptères 70 appliqués aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés 24 Cercle de corrélation de l’analyse en composantes principales 81 (A.C.P.) appliqué aux stations d’étude 25 Carte factorielle des espèces de lépidoptères en fonction des 82 axes 1 et 2 26 Dendrogramme de similarité des stations d’étude appliqué aux 75 espèces des lépidoptères capturées avec différentes méthodes d’échantillonnages 27 Dendrogramme de similarité des espèces des lépidoptères 76 capturées dans les cinq stations d’étude avec différentes méthodes d’échantillonnages 28 Cycle de vie de Utetheisa pulchella ( lepidoptères, Arctiidae) 80 29 Variation de la durée de stades de vie chez d’U. pulchella 81 30 Génitalia du mâle d’U. pulchella 82 31 Nombre total / m² des adultes (NA), larves (NL) et œufs (NW) 84 de U. pulchella 32 Evolution de nombre d’individus (NA : adulte, NL : larve et 84 NW : œuf) de U. pulchella sur les plans de H. europaeum en fonction des mois 33 Evolution des densités des adultes de U. pulchella sur les plants 85 (DAP) de H. europaeum en fonction des mois 34 Génitalia de mâle de Tuta absoluta (G*4) 87 35 Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les 88 serres de tomate dans la région d’Ouargla 36 Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les 88 serres de tomate dans la région de Biskra 37 Evolution de nombre des individus en fonction du temps et les 89 facteurs climatiques au niveau de la région d’Ouargla (A) et de Biskra (B)

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38 Abondance relative de Tuta absoluta en fonction des méthodes 90 d’échantillonnages au niveau des stations d’étude 39 Génitalia de mâle de Pieris rapae (10*3) 92 40 Evolution de nombre d’individus de P. rapae en fonction des 94 températures et des précipitations dans les deux régions d’étud’Ouargla (A) et Biskra (B) 41 Abondance relative de Pierisn rapae en fonction des stations 95 d’étude 42 Photographies de quelques espèces de lépidoptères piégées au 154 niveau des régions d’Ouargla et de Biskra 43 Génitalia de mâle de Cynthia cardui 97 44 Evolution de nombre des individus de C. cardui en fonction du 99 temps et le facteur climatiques au niveau des stations d’étude de la région d’Ouargla (A) et de Biskra (B) 45 Abondance relative de Cynthia cardui en fonction des méthodes 99 d’échantillonnages au niveau des stations d’étude

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Liste des photographies

Numéros Titres Pages 1 Aperçu sur la station 1 (Chott) 18 2 Aperçu sur la station 2 (Rouissat) 19 3 Aperçu sur la station 3 (Aїn Beida) 20 4 Aperçu sur la station 4 (Ain naga) 21 5 Aperçu sur la station 5 (M’ziraa) 22 6 Mise en place des pièges colorés 23 7 Flet fauchoire pour le fauchage 23 8 Mise en place d’un piège lumineux 24 9 Mise en place d’un piège sucré 25 10 Mise en place d’un piège à phéromone 25 11 Papillote pour la conservation des papillons 26 12 Boites d’levage 28 13 Adulte et larve de Utetheisa pulchella 78 14 Adulte de Tuta absoluta (a) et les dégâts sur les feuilles de la tomate 86 (b) 15 Adulte (A) et larve de Pieris rapae (B) 91 16 Larve de Pieris rapae parasité 93 17 Adulte (A) et larve (B) de Cynthia cardui 96 18 sylvestris plante hôte de Cynthia cardui 96 19 Larve de Cynthia cardui (A) parasitée et hyménoptères parasitoïde (B) 98

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Liste des abréviations

A.C.P. : Analyse en composantes principales A.N.A.T. : Agence Nationale d’Aménagement du Territoire AR(%) : Abondance relative C.A.H. : Classification ascendant hiérarchique C.R.S.T.R.A. : Centre de la recherche scientifique et technique sur les régions arides E. : Est Fig. : Figure FR(%) : Fréquence d’occurrence HR(%) : Humidité I.N.R.A.A. : Institut National de la Recherche Agronomique d’Algérie I.T.D.A.S. : Institut Technique de Développement de l’Agriculture Saharienne N. : Nord Ni : Effectifs O.N.M. : Office National de la Météorologie P : Pluviométrie Photo : Photographie T : Température Tab. : Tableau

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Introduction

Introduction

Introduction

Les lépidoptères constituent environ 157.338 espèces dans le monde (DELFOSSE, 2016). Ils sont certainement les insectes les plus connus et les plus remarqués grâce à leur charme tout particulier et à leurs vives couleurs (ROBERT, 2001). Par ailleurs, c’est l’un des groupes les plus appréciés des collectionneurs, avec les coléoptères (ROTH, 1980). En outre, de très nombreuses espèces de chenilles peuvent être consommées et même très recherchées un peu partout dans le monde, surtout en zones tropicales (HARDOUIN, 2003). L’approvisionnement repose habituellement sur la simple cueillette dans la nature, ou à travers l'élevage des fermes à papillons, qui commence à prendre de l’ampleur ces derniers temps et constitue également un débouché non négligeable notamment avec la production de soie (HARDOUIN, 2003 ; FRAVAL, 2010). Alors que d’autres espèces (Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiffermüller, 1775), qui ne doivent jamais être sous estimées, présentent un dispositif externe venimeux qui causent ce qu’on appelle Lépidoptérisme et l’Érucisme (LAMY, 1984 ; WERNO et al. 2002 ; BÉNÉLUZ, 2003 ; PERROT et al., 2016 ; DUTAU, 2018). Aussi certains micro-lépidoptères () participent également dans la décomposition des cadavres et interviennent plus tardivement ce qui peut être utilisé en criminologie (MASSELIN, 1993). Dans les écosystèmes, le rôle des papillons est central. Certaines espèces sont d’excellents pollinisateurs du fait qu’elles sont des nectariphage. D’autres constituent des proies et occupent une position essentielle dans les chaînes trophiques, comme le cas de Piéride du chou (Pieris brassicae) indispensable pour la nourriture des parasitoïdes, notamment Hyposoter ebeninus (Ichneumonidae, Hymenoptera ; FIRAKE et al., 2012), ce qui permet de freiner, voir même supplanter l’emploi de pesticides (ROUSSELOT, 2011). D’autre part, les rhopalocères, appelés communément papillons de jour, figurent parmi les groupes d’insectes les plus recherchés en termes de pollution du fait de leur statut bio-indicateur (TANGUY et GOURDAIN, 2011).

Dans le domaine agricole, plusieurs espèces attirent l’attention, dont les plus importantes appartiennent aux familles des , Pyralidae et Tortricidae. D’une manière générale, les dégâts occasionnés par les chenilles de lépidoptères ressemblent beaucoup à ceux des adultes et des larves de coléoptères, du fait qu’ils ont le même type de pièces buccales (broyeur). On distingue les défoliateurs, les enrouleurs de feuilles et les tordeuses, les mineurs de feuilles, les foreurs de tiges et consommateurs de racines, de tubercules, de fleurs, de bourgeons, de fruits, de graines en plein champs et en stocks (CHAKALI et GHELEM 1998 ; ZAMOUM et al., 2002

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Introduction

; CALATAYUD et al., 2006 ; CHOUGAR, 2011). Parmi les espèces les plus importantes, Thaumetopoea pityocampa (Thaumetopoeidae) défoliateur des arbres du genre Pinus et Cedrus (JACTEL et al., 2015), Lymantria dispar Linnaeus, 1758 (Lymantriidae), Ephesia nymphaea Esper, 1787 (Noctuidae), Euproctis chrysorrhoea L., 1758 (Lymantriidae) et Orgyia trigotephras Boisduval, 1828 (Lymantriidae) défoliateurs de chêne (CHAKALI et al., 2002 ; ZAMOUM et al., 2014) et la fameuse mineuse de la tomate Tuta absoluta Meyrick, 1917 () qui est une mineuse très redoutable, sur tomate, aussi bien sous serre qu’en plein champ (CAMPOS, 2017 ; BIONDI et al., 2018).

Plusieurs travaux ont été réalisés un peu partout dans le monde. Il est à citer les travaux de GREHAN et MIELKE (2018) sur l’évolution biogéographique et l’histoire tectonique des familles de lépidoptères Hepialidae, Mnesarchaeidae, et Palaeosetidae (hétérocère) dans le pacifique sud-ouest, CALATAYUD et al. (2006) sur les espèces nuisibles aux graminées en Afrique sub-saharienne, LEBDI GRISSA et al. (2010) sur la mineuse de la tomate Tuta absoluta en Tunisie, MALLARD et BULTÉ (2018) sur le protocole de suivis des effets du changement climatique sur la biodiversité en région Nouvelle-Aquitaine - cas d’étude : les lépidoptères de la lande humide de Brousteyrot en . Par contre en Algérie, peu de travaux sont réalisés dans ce sens, où on cite ceux de CHAKALI et al., (2002) sur les insectes ravageurs des chênes Lymantria dispar, Ephesia nymphaea, Euproctis chrysorrhoea et Orgyia trigotephras Boisduval au nord de l’Algérie, de SAHARAOUI, 2001 sur Phyllocnistis citrella à Mitidja, de MORSLI et al. (2008) sur Bombyx disparate Lymantria dispar à Blida, de CHOUGAR (2011) sur la mineuse de la tomate Tuta absoluta à Tizi-Ouzou et de KACHA, al., (2017) sur la richesse et la diversité des lépidoptères dans les diffèrent habitats de parc national de Theniet El Had.

Au Sahara algérien, mise à part quelques travaux fragmentaires sur la mineuse de la tomate (ALLACHE et al., 2015 à Biskra et BOURAS et al., 2013 à Ouargla) et sur la pyrale des dattes (OUAMANE et al., 2017 ; IDDER et al., 2009 et IDDER-IGHILI, 2015 à Ouargla), notamment à Ouargla et Biskra peu de travaux qui ont été réalisé sur les lépidoptères et leurs importances dans les agrosystèmes sahariens (BOURAS et al., 2018 ; ZEGHTI et al., 2019 ; BOURAS et SEKOUR, 2019).

L’attention que nous portons aux lépidoptères dans le cadre de ce présent travail est déterminée par leur grand intérêt sur différents plans notamment écologique, agronomique et économique.

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Introduction

Il est à rappeler que le sud du pays offre un corpus qui n'est pas encore exploité dans son intégralité vu la rareté des travaux qui ont été réalisé sur cette thématique de recherche. C'est pourquoi nous nous y intéressons en particulier ambitionnant l’étude de statut de quelques espèces lépidoptères dans les milieux agricoles sahariens, afin de nuancer leur importance et leur rôle dans ces écosystèmes sahariens. Ce travail a pour objectif, l’essai de quelques méthodes d’échantillonnages des lépidoptères en milieux sahariens, l’évaluation de l’importance des lépidoptères en milieux sahariens tout en complétant les listes faunistiques de ces vastes étendus, la répartition et la structure de ce groupe en fonction de temps et de l’espace et enfin l’importance des espèces nuisibles en milieux agricole et leurs impacts, accompagnée par leurs bio-écologies.

Le présent travail est subdivisé en quatre chapitres. Commençant par l’introduction, qui est enchainée par le premier chapitre et dans lequel, une présentation géographique et climatique sur les différentes régions d’étude est détaillée. Le deuxième chapitre est consacré au matériel et méthodes utilisés dans l’étude de la biodiversité des lépidoptères dans la région d’Ouargla et de Biskra, ainsi que l’étude de bio-écologie de quelques espèces, comme le cas de Utetheisa pulchella et Tuta absoluta, sans oublier la partie réservée à l’exploitation des résultats par des indices écologiques et les analyses statistiques. Le troisième chapitre regroupe l’ensemble des résultats obtenus sur la place des lépidoptères au sein des arthropodes échantillonnés dans les milieux agricoles sahariens et surtout la bio-écologie de quelques espèces. Dans le quatrième chapitre, les résultats sont interprétés et comparés avec d’autres travaux réalisés sur la même thématique de recherche afin de parvenir à des résultats concluants. A la fin, la conclusion englobe tous les chapitres évoqués en donnant des repenses aux questions exposées en introduction de manière explicite sur l’importance de la biodiversité et l’influence des lépidoptères dans les milieux agricoles des régions sahariennes d’Algérie (Ouargla et Biskra).

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Chapitre 1 : Présentation des régions d’étude

Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

Chapitre 1- Présentation des régions d’Ouargla et de Biskra

La présentation des régions d’étude notamment la situation géographique, les caractéristiques édaphiques et climatiques ainsi que les spécificités floristiques et faunistiques sont développées dans ce chapitre.

1.1.- Situation géographique des régions d’étude La situation géographique des régions d’étude celle de Ouargla et de Biskra sont mises en évidence.

1.1.1.- Position et limites géographiques de la région d’Ouargla La région de Ouargla (29°13' à 33°42' N. ; 3°06' à 5°20' E.) est située au Sud-Est de l’Algérie (Fig. 1), ayant pour superficie un total de 163230m². Elle demeure de ce fait une des collectivités administratives les plus étendues du pays. Elle se trouve dans le Nord-Est de la partie septentrionale du Sahara à une altitude de 134m. Cette région septentrionale est le domaine du Bas Sahara (ROUVILLOIS-BRIGOL, 1975). Elle est limitée au Nord par Sebkhet Safioune, à l’Est par l’ergs Touil et Arifdji, au Sud par les dunes de Sedrata, à l’Ouest par le versant et la dorsale du M’Zab (ROUVILLOIS-BRIGOL, 1975).

1.1.2.- Position et limites géographiques de la région de Biskra La région de Biskra (34°47' à 34°53'N. ; 5°46' à 5°39'E.) appartient à la partie Nord du grand bassin sédimentaire des contres forts méridionaux de l’Atlas saharien et la bordure septentrionale saharienne. Elle est située à 425km au Sud-Est de l'Algérie (Fig. 1). Elle constitue la porte de l’espace saharien, où elle est située à l‘Est de pays et au pied du versant méridional du massif de l’Aurès, au confluent de deux vallées qui traversent ce massif (CRSTRA, 2009). Elle s'étend jusqu'à la zone du Chott Melghir au Sud-Est et jusqu'à l’Erg oriental au Sud-Ouest. Son altitude moyenne est de 98m et occupe une superficie de 21.671.2km2 (A.N.A.T.,2003 ; I.N.R.F., 2010).

1.2.- Facteurs édaphique des régions d’étude Les facteurs édaphiques caractérisant les régions d’étude, qui sont développés dans la partie suivante, sont les facteurs pédologiques et géologiques.

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

N

Echelle : 1/16.700.000

Figure 1. - Situation géographique des régions d’étude (Encarta 2006)

1.2.1.- Caractéristiques pédologiques et géologiques de la région d’Ouargla Les sols de la région d’Ouargla dérivent du grès argilo-quartzeux du Mio-Pliocène non gypseux. Ils sont constitués de sable quartzeux. Dans l'ensemble, les sols de cette région sont de squelette sableux, constitué en quasi-totalité par du quartz. La couleur devient moins rouge et l'épaisseur de la pellicule diminue dans les sols en aval et en particulier dans les dunes. Sur les sols de la dépression la masse basale argileuse présente un aspect poussiéreux. Elle est constituée d'un mélange de micrite détritique et de quelques paillettes de micas (HAMDI AISSA, 2001). Ils sont caractérisés par un faible taux de matière organique, un pH alcalin et une faible activité biologique (HAMDI AISSA, 2001 ; HALILAT, 1993).

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

Le relief est caractérisé par une prédominance de dunes. Il n’y a pas eu de plissements à l’ère tertiaire, si bien que le relief revêt fréquemment un aspect tabulaire aux strates parallèles (PASSAGER, 1957).

1.2.2.- Caractéristiques pédologiques et géologiques de la région de Biskra L’examen des sols de la région de Biskra montre l’existence de plusieurs types. Ces derniers ont comme traits pédologiques, la salinisation, les apports évolués, les remontées capillaires et les apports alluvionnaires et colluvionnaires (BOUGHERARA et LACAZE, 2009). D’après KHACHAI (2001), la partie Sud est surtout caractérisée par les accumulations salées, gypseuses et calcaires. Celle de l’Est est dominée par les sols alluvionnaires et argileux fertiles. Les zones du Nord (montagnes), sont occupées par des sols peu évolués et peu fertiles. La plaine du Nord-Ouest, est dominée par des sols argileux-sodiques et alimentée en permanence par des eaux fortement minéralisées. Généralement, les sols de Biskra, sont pauvres en éléments nutritifs, leur pH est alcalin (>7,5), leur taux de calcaire et leur perméabilité sont élevés. Leur faible teneur en argile, leur confère une faible capacitée d’échange cationique (DAOUD et HALITIM, 1994). La région de Biskra constitue la transition entre les domaines atlasiques plissés du Nord et les étendues plates et désertiques du Sahara au Sud (CHEBBAH, 2007). Elle est composée de Le relief cette région de Biskra est constituée de quatre grands ensembles géographiques : montagnes, de plaines, de plateaux et de dépressions. (GOUSKOV, 1964 ; DUBOST et LARBI, 1998 ; BOUGHERARA et LACAZE, 2009).

1.3.- Facteurs climatique des régions d’étude Le climat et un facteur limitant pas seulement pour l’évolution des différents milieux physiques mais aussi pour les êtres vivants, animaux et végétaux (RAMADE, 1984). La productivité primaire d’un milieu est directement liée aux facteurs climatiques sous l’influence d’un gradient latitudinal (ROSENZWEIG, 1992).

…1.3.1.- Températures La température est un facteur limitant de toute première importance, car elle influe sur la répartition de la faune et de la flore sur le globe (DAJOZ, 1985). Le tableau 1 représente les valeurs des températures moyennes, minimales et maximale pendant la période de 2006- 2015 au niveau de la région de Biskra et de la région d’Ouargla.

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

Tableau 1- Températures moyennes, minimales et maximales de l’année 2006-2015 des régions d’étude Ouargla et de Biskra Mois Régions Année T (°C) I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII Max 20,0 21,5 26,5 31,7 36,1 41,1 44,1 43,3 38,8 32,7 25,2 20,0 2006 à Min 6,4 6,3 10,0 14,5 19,5 24,2 27,6 27,3 23,0 16,7 9,8 5,5 2015 Moy 13,2 13,9 18,3 23,1 27,8 32,7 35,9 35,3 30,9 24,7 17,5 12,8 R1 Max 28,2 23,5 32,8 41,5 45,5 46,0 46,9 47,6 44,6 39,7 30,8 24,3 2015 Min -2,3 1,2 3,8 7,6 17,0 19,7 22,5 26,4 17,6 10,5 5,0 2,4 Moy 13,0 12,4 18,3 24,6 31,3 32,9 34,7 37,0 31,1 25,1 17,9 13,4 Max 17,7 18,9 23,0 28,0 32,8 37,8 41,0 40,6 35,0 29,7 22,9 18,3 2006 à Min 6,7 7,8 11,1 15,3 19,8 24,5 27,7 28,0 23,4 18,3 12,0 7,7 2015 Moy 12,2 13,4 17,1 21,7 26,3 31,2 34,4 34,3 29,2 24,0 17,5 13,0 R2 Max 18,0 17,4 22,9 28,9 34,8 37,6 41,0 40,2 35,1 28,8 23,6 19,2 2015 Min 5,5 7,5 10,7 15,9 20,3 24,2 27,3 28,4 23,7 18,5 12,6 6,6 Moy 11,8 12,5 16,8 22,4 27,6 30,9 34,2 34,3 29,4 23,7 18,1 12,9 R : région ; T : température en °C ; (O.N.M., 2016) Max : la moyenne mensuelle des températures maximales en °C ; Min : la moyenne mensuelle des températures minimales en °C ; Moy : est la moyenne mensuelle des températures en °C.

Pour la région d’Ouargla le mois le plus chaud durant la période de 10 ans (2006 à 2015) est le mois de juillet avec une température moyenne de 35,9°C et une température maximale qui peut atteindre 44,1°C (Tab. 1). Par contre le mois le plus froid dans cette période est le mois de décembre avec une température moyenne de 12,8°C. Concernant l’année 2015, le mois le plus chaud est le mois d’Août avec une température moyenne de 37,0°C et le mois le plus froid durant cette année est le mois de février avec une température minimale de 12,4°C (Tab. 1). Pour ce qui de la région de Biskra, le mois de Juillet est le plus chaud durant la période 2006 à 2015 avec des températures moyennes qui atteignent les 34,4°C et les températures maximales qui dépassent les 41°C (Tab. 1). Les températures de mois de Janvier sont les plus bases de l’année avec une moyenne d’environ 12,2°C et une température minimale de 6,7°C et de mêmes pour l’année 2015, le mois le plus chaud est le mois d’Août avec une température moyenne de 34,3°C et le mois le plus froid durant cette année est le mois de janvier avec une température minimale de 11,8°C (Tab. 1)

1.3.2.- Précipitations La pluviométrie constitue un facteur d’une grande importance écologique non seulement pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres, mais aussi pour

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude certains écosystèmes lémaniques (RAMADE, 1984). Les valeurs des précipitations mensuelles notées dans les deux régions d’étude sont placées dans le tableau 2.

Tableau 2- : Précipitations (en mm) mensuelle durant la période de 2006-2015 Mois Régions Année I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII Cumul 2006 à 9,4 3,2 2,9 1,8 1,6 0,8 0,4 0,6 3,7 4,1 1,2 3,8 33,5 Ouargla 2015 2015 0,8 24,5 4,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 0,0 0,0 0,0 31,3 2006 à 15,5 8,1 15,6 13,4 9,5 6,2 0,8 1,8 19,9 27,9 14,3 7,5 140,5 Biskra 2015 2015 1,3 17,5 28,0 0,0 2,0 1,3 0,0 2,0 18,3 35,3 4,1 0,0 109,8

La région d’Ouargla a connu durant l’année 2015 un cumul de précipitation égal à 31,3mm (Tab. 2). Le mois le plus pluvieux durant cette année est le mois de février (24,5mm). Néanmoins plusieurs mois s’avèrent très secs (avril, mai, juin, juillet, aout, octobre, novembre et décembre) avec 0 mm de précipitation. Durant la période allant de 2006 jusqu'à 2015, le mois le plus pluvieux est janvier avec 9,4mm et de 33,5mm de cumul annuel (Tab. 2). A propos de la région de Biskra durant l’année 2015, un cumul de précipitation égal à 109,8mm est noté (Tab. 2). Le mois le plus pluvieux durant cette année est le mois de mars (28,0mm) bien que plusieurs mois s’avèrent très secs (avril, juillet et décembre) avec 0 mm de précipitation. Durant la période allant de 2006 jusqu'à 2015, le mois le plus pluvieux est octobre 27,9 mm avec un cumul annuel qui atteint 140,5 mm (Tab. 2).

1.3.3.- Synthèse climatique Plusieurs indices peuvent décrire le climat d’une région donnée, à savoir l’indice d’Aridité de Martonne, l’indice des pluies de Thorntwaite, l’indice xérothermique, le diagramme ombrothermique de Gaussen et le climagramme d’Emberger (DAJOZ, 1971). Ces deux derniers sont utilisés dans le cadre de cette présente étude.

1.3.3.1.- Diagramme d’ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN Le diagramme ombrothermique est un mode de représentation classique de climat d'une région donnée, BAGNOULS et GAUSSEN (1953), DAJOZ (1985) et FRONTIER et al. (2004) considèrent que le mois est sec, lorsque le cumul des précipitations (P) mensuelles exprimées en mm est inférieure au double de la valeur de la température moyenne (T).

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

Les diagrammes ombrothermiques des régions d’étude sont réalisés à partir des données climatiques des tableaux 1 et 2. Le diagramme montre que durant l’année 2015 et la période 2006-2015, la région de Ouargla est caractérisée par une période sèche qui s’étale durant toute l’année (Fig. 2), il en est de même pour la région de Biskra (Fig. 3).

40 a: Ouargla 2006-2015 80 40 b: Ouargla 2015 80 C)

70 ° 70 C) ° 30 60 30 60 50 50 20 40 20 40 Période sèche 30 Période sèche 30

10 20 10 20 Températures Températures (

10 10 Précipitations (mm)

Températures Températures ( Précipitations (mm) Précipitations (mm) 0 0 0 0 I II III IV V VI VIIVIII IX X XI XII I II III IV V VI VIIVIII IX X XI XII

Mois Mois T (°C) P (mm) T (°C) P (mm)

Figure 2 (a et b) - Diagramme Ombrothermique de la région d’Ouargla

40 a: Biskra 2006-2015 80 40 b: Biskra 2015 80

70 70

C)

C) ° ° 30 60 30 60 50 50 20 Période sèche 40 20 Période sèche 40 30 30

10 20 10 20 Précipitations (mm) Précipitations (mm)

10 Températures ( Températures Températures ( 10 0 0 0 0 Précipitations (mm) I II III IV V VIVIIVIIIIX X XIXII I II III IV V VI VIIVIII IX X XI XII Mois Mois T (°C) P (mm) T (°C) P (mm)

Figure 3 (a et b) - Diagramme Ombrothérmique de la région de Biskra

1.3.3.2.- Climagramme d’EMBERGER

Le quotient pluviométrique d’Emberger Q3 permet le classement des régions en étages bioclimatiques (DAJOZ, 1971). STEWART (1969) à adapté une constante K = 3,43 pour l’Algérie qui assimile la moyenne des températures maximale et minimale. Ce quotient est exprimé par la formule suivante

Q3 = 3,43 P / M – m P : Pluviométrie moyenne annuelle mm ; M : Moyenne des températures maximales pendant le mois le plus chaud °C ;

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

m : Moyenne des températures minimales pendant le mois le plus froid °C. La région d’Ouargla durant la période 2006-2015 est classée dans l’étage bioclimatique saharien à hiver doux, avec un Quotient climatique de 2,3 et d’une température minimale du mois le plus froids de 5,5°C (Fig. 4). Il en est de même pour la région de Biskra, durant la même période (2006 à 2015), cette dernière est classée dans l’étage bioclimatique saharien à hiver doux, avec un Quotient climatique de 11,8 et une température minimale du mois le plus froids de 6,7 °C (Fig. 4).

Figure 4- Place des régions d’étude dans le climagramme d’EMBERGER (2006 à 2015)

1.4.- Données bibliographiques sur la végétation des régions d’étude En Algérie, le Sahara occupe plus de 80 % de la surface totale du pays (CHEHMA, 2011). De point de vue diversité, la flore apparait comme très pauvre si l’on compare le petit nombre des espèces à l’énormité de la surface qu’il couvre (OZENDA, 1977). Néanmoins, la végétation des zones arides, spécialement du Sahara est très clairsemée (SCHIFFERS, 1971). Dans ce qui va suivre sont détaillées les données floristiques sur les deux régions d’étude.

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

1.4.1.- Flore de la région d’Ouargla CHAHMA (2006) montre que la répartition des espèces végétales dans la région d’Ouargla est très irrégulière, conditionnée en fonction des différentes zones géomorphologiques sahariennes. Cette répartition est due beaucoup plus aux faits de la nature des sols et leur structure ainsi que le climat. En outre, OULD EL HADJ (2001) annonce que les familles botaniques les plus représentatives dans cette région sont composées par des Poaceae, des Fabaceae, des Asteraceae et des Zygophylaceae. De son côté KEMASSI (2004) déclare que la diversité floristique de la région d’étude est dominée par certaines espèces végétales notamment Phoenix dactylifera, album L., Tamarix sp. et Ifloga spicata Vahl. D’une manière globale, cette flore est estimée à 40 familles représentées par 171 espèces dans lesquelles les familles les plus riche en espèces sont la famille des Asteraceae telle que Anthemis stiparum (Pomel., 1874), herba-alba (Asso., 1779) et Atractylis flava (L., 1753), la famille des Poaceae telles que Zea mays (L., 1753) et Bromus rubens (L., 1753) (ZERROUKI, 1996 ; OULD EL HADJ, 2002 ; OZENDA, 2004 ; OULD EL HADJ, 2004 ; GUEDIRI, 2007 ; EDDOUD et al., 2018).

1.4.2.- Flore de la région de Biskra La structure du couvert végétal naturel est fortement liée aux sols et au climat. Les forêts boisées se trouvent seulement dans les massifs montagneux du Nord-Est de Biskra (DUBOST et LARBI, 1998). On en trouve aussi des zones steppiques constituées principalement de graminées cespiteuses ou en touffes (steppe à Stipa tenacissima L., steppe à Lygeum spartum L.), chaméphytique (steppe à Artemisia herba-alba L.) et les steppes halophytes. Cette végétation reflète les conditions édapho-climatiques, représentée par des steppes halophiles à Salsolacées et forêt-steppe à Tamarix articulata L. (LE HOUEROU, 1977 ; KAABECHE, 1990 ; KHACHAI, 2001 ; DIAB, 2011). Pour la flore spontanée, environ 38 familles sont notées d’une manière globale, dont les plus riches en espèce sont les Asteraceae telles que Chrysanthemum coronium L. et les Poaceae telles que Cynodon dactylon L (SANA, 2003 ; CRSTRA, 2013 ; DIAB et DEGHICHE, 2013 ; DEGHICHE-DIAB, 2016).

1.5.- Données bibliographiques sur la faune des régions d’étude Dans le Sahara algérien peu études sur la faune ont été menées (LE BERRE, 1989). Le nombre d’espèces qu’un désert peut abriter par unité de surface est relativement faible par

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude rapport à celui d’autres milieux de la planète (CATALISANO, 1986). La partie suivante va détaillée les taxons les plus importants qui peuplent les régions d’étude.

1.5.1.- Faune de la région de Ouargla La région d’Ouargla, abrite près de 132 espèces des arthropodes appartenant à 3 classes, 13 ordres (LAHMAR, 2008 ; HERROUZ, 2008 ; FEREDJ, 2009 ; CHENNOUF, 2009 ; KHERBOUCHE et al. 2015 ; ALIOUA et al., 2016 ; AOUIMEUR, et al., 2017 ; BOUROGA et al., 2018), parmi les familles les plus riche en espèces, on cite celle des Acrididae telles que Omocestus lucasi (Brisout 1851), les Carabidae telle que Anthia sexmaculata (Fabricius, 1778) les Gryllidae comme Gryllus domesticus (Linnaeus, 1758). Il faut rappeler que la majorité des espèces signalées sont des espèces relatives aux palmiers dattiers (IDDER, 2010 ; IDDER-IGHILI, 2015). En ce qui concerne les vertébrés de la région d’Ouargla, peu de travaux ont été réalisés. LE BERRE en 1989 a noté que les poissons signalés dans la région d’Ouargla sont représentés par 2 ordres, 3 familles et 4 espèces notamment Aphanius fasciatus (Humboldt et Valenciennes, 1821) et Astatotilapia desfontainesi (Lacepede, 1802). Pour les amphibiens, la région d’étude compte 2 ordres, répartis-en 3 familles et 4 espèces (Rana ridibunda, Pallas 1771). Par contre les reptiles sont représentés par 8 familles et 18 espèces, parmi les plus riche en espèces il a cité les Agamidae telles que Agama mutabilis (Merrem, 1820), les Gekkonidae telles que Stenodactylus stenodactylus (Lichtenstein, 1923) (LE BERRE, 1989).

Pour ce qui est de la richesse avienne, la région d’étude abrite 22 familles et 63 espèces (GUEZOUL et al., 2002 ; BOUZID et HANNI, 2008 ; ABABSA et al., 2013 ; GUEZOUL et al., 2017). La famille la plus riche en espèces est celle des Sylviidae comme Sylvia nana (Scopoli, 1769) et la famille de Leiothrichidae comme Turdoides fulva (Desfontaines, 1789). Alors que pour les rapaces nocturne SEKOUR (2010), on cite Bubo ascalaphus (Savigny, 1809) et Athena noctua saharae (Scopol, 1769). Pour les mammifères, il existe 25 espèces réparties sur 10 familles et 7 ordres dont l’ordre le plus important est celui des rongeurs, représenté le plus par la famille des Muridae telles que Gerbillus gerbillus (Olivier, 1800), Gerbillus nanus (Blanford, 1875) (LE BERRE, 1990 ; SEKOUR et al., 2008 ; KERMADI et al., 2010).

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Chapitre 1 Présentation des régions d’étude

1.5.1.- Faune de la région de Biskra La région de Biskra compte environ 195 espèces d’arthropodes, réparties entre 16 ordres (DEGHICHE-DIAB, 2015), dont les plus diversifiés sont les Coléoptères telles que la famille des Carabidae (Brachinus explodens Duftschmid, 1812) et les Hyménoptères comme la famille des Formicidae (Messor foreli , Santschi, 1923) et l’ordre des Orthoptera telles que la famille des Acrididae (Duroniella lucasi Bolivar, 1881) (LE BERRE, 1973 ; TARAI, 1991 ; FARHI et SOUTTOU, 2004 ; DEGHICHE-DIAB, 2009 ; ACHORA et BELHAMRA, 2010 ; MOUSSI, 2012 ; MENACER, 2012 ; DIAB et DEGHICHE, 2014 ; DJOUAMA et al., 2018°). De même ces dernières décennies les palmeraies des Ziban subissent les attaques d’un foreur de rachis des palmiers, Apate monacus (BENSALAH, 2000). Par ailleurs, HARRAT (2004) note que l’espèce acridienne Eyprepocnemis plorans (Charpentier, 1825) cause des dégâts importants sur les cultures dans les Aurès et dans la région de Biskra. Pour ce qui est des vertébrés de la zone d’étude LE BERRE (1989, 1990), FARHI et SOUTTOU (2004) mentionne la présence de 29 espèces de reptiles, 21 espèces de mammifères, 5 espèces d’amphibiens et 4 espèces de poissons. Pour les reptiles, on cite le fouette-queue (Uromastyx alfredschmidti Wilms et Böhme, 2001) et le Poisson des sables (Scincus scincus Linnaeus, 1758) (LE BERRE, 1973 et BRAHIMI et BELHAMRA 2016). Les mammifères sont représentés par les dromadaires (Camelus dromedarius), le fennecs (Fennecus zerda Zimmermann, 1780) ; les rongeurs comme (Gerbillus compestris Loche, 1867), les hérissons Erinaceidae comme Paraechinus aethiopicus (Hemprich et Ehrenberg, 1933) (BELHAMRA et al., 2014). Concernant l’avifaune de Biskra, un total de 32 familles est noté dont la mieux représentée en espèces est celle des Turdidae comme Œnanthe œnanthe (Linné, 1758) et Œnanthe deserti (Temminck, 1825) et des Sylviidae (Sylvia melanocephala Gmelin, 1789 et Sylvia deserticola Tristram, 1859) (LE BERRE, 1975 ; SOUTTOU et al. 2004 ; GUEZOUL, 2005 ; LAAMARI et HEBBEL, 2006 ; FARHI et BELHAMRA, 2012 ; GUEZOUL et al., 2017).

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Chapitre 2 : Matériel et méthodes

Chapitre 2 Matériel et Méthodes

Chapitre 2 - Matériel et Méthodes

Dans ce chapitre sont abordés le choix et la description des stations et les procédés utilisés sur le terrain et au laboratoire, ainsi que les techniques d’exploitation des résultats.

2.1.- Choix et description des stations d’étude Pour mener à bien cette étude, cinq stations sont choisies. Le choix de ces dernières est guidé par plusieurs contraintes parmi lesquelles il est à citer l'accessibilité et la sécurité des stations, caractéristiques floristiques et faunistiques, notamment les lépidoptères, conditions favorables de travail et autorisation accordée par les propriétaires des exploitations. Il est à mentionner que trois stations sont choisies à la région d’Ouargla (Chott, Rouissat et Aїn beida) et deux stations au niveau de la région de Biskra (Aїn naga, M’ziraa). La description de ces différentes stations est donnée dans ce qui va suivre.

2.1.1.- Choix et description des stations de la région d’Ouargla Trois stations d’étude ont été choisies au niveau de la région d’Ouargla à savoir Chott, Rouissat et Aїn beida.

2.1.1.1. – Station de 1 (Chott) Cette station (31°58'40''N. ; 5°48'20''E.) est distante de 5km de chef-lieu de la ville d’Ouargla (Photo. 1). C’est une palmeraie à plantation organisée caractérisée par une distance entre les pieds environ 10m. Elle se trouve à 133m d'altitude, s'étend sur une superficie de 1ha et comporte 100 pieds de palmier dattier. Il y a aussi quelques pieds d’olivier et d’arbres fruitiers comme le Grenadier Punica granatum L., Figuier Ficus carica L., Vigne vinifera L., l’abricot et des cultures fourragères telles que la luzerne Medicago sativa L. et l’orge Hordium vulgar L. Quelques cultures sont notées sous palmier en intercalaire comme l’oignon Allium cepa L., les épinards Spinacia oleracea L., la laitue Lactuca sativa L., les fèves Vicia faba L., la coriandre Coriandrum sativum L., le poivron Capsicum annuum L. et la menthe Mentha viridis (L.). D’autres plantes spontanées sont recensées dans cette station, notamment Cynodon dactylon (L.) Pers., Phragmites communis (Cav.) Trin., Oudneya Africana, Convolvolus arvensis L., murale L., Anagalys arvensis L. et Sonchos maritimus L., Polypogon monspeliensis L., Daucus carota (la carotte sauvage), Cornulaca monacantha

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes et Zygophyllum album. L’irrigation se fait par submersion à partir des rigoles bien organisées et entretenues. La station est entourée par une brise vent de palmes sèches.

BOURAS 2014

Photo 1 – Aperçu sur la station 1 (Chott)

2.1.1.2.- Station 2 (Rouissat) Cette station de Rouissat (31°53'26''N. ; 5°21'01''E.) est distante 8km de chef- lieu de la ville d’Ouargla (Photo 2). C’est une palmeraie à plantation organisée caractérisée par une distance entre les pieds environ 5 a 7m. Elle se trouve à 138m d'altitude, s'étend sur une superficie de 2has et comporte 1000 palmiers dattiers, avec une prédominance de Deglet- Nour. D’autres pieds d’olivier sont notés, avec quelques cultures fourragères telles que la luzerne Medicago sativa et l’orge Hordium vulgar. Pour les plantes spontanées, il est noté Cynodon dactylon, Anagalys arvensis, Sonchus oleraceus L., Chenopodium murale, Conyza canadensis L., Suaeda fructicosa L., Daucus carota carota (la carotte sauvage), Oudneya Africana, Cornulaca monacantha et Zygophyllum album. L’irrigation dans cette station se fait par submersion et le goute à goute pour certaines cultures.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

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Photo 2 - Aperçu sur la station 2 (Rouissat)

2.1.1.3.- Station 3 (Aїn Beida) Cette station (31°55'02''N. ; 5°29'46''E.) est distante 15km de chef lieu de la ville d’Ouargla (Photo. 3). C’est une palmeraie à plantation organisée caractérisée par une distance entre les pieds environ 5 à 7m. Elle se trouve à 145m d'altitude, s'étend sur une superficie de 20000m2 et comporte 150 pieds de palmier dattier avec une prédominance de Deglet-Nour et Ghers quelques pieds d’oliviers. Il y a aussi quelques cultures fourragères telles que la luzerne Medicago sativa et l’orge Hordium vulgar. Quelques plantes spontanées sont recensées notamment Daucus carota (la carotte sauvage), Oudneya Africana, Ogastemma pusillum, Cornulaca monacantha, Sonchus maritimus, Zygophyllum album et Spinacia oleracea. Pour l’irrigation, elle est faite par submersion à partir des rigoles organisées.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

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Photo 3 – Aperçu sur la station 3 (Aїn Beida)

2.1.2.- Choix et description des stations de la région de Biskra Nous avons choisi deux stations d’étude au niveau de la région de Biskra à savoir station d’Ain naga et celle de M’ziraa.

2.1.2.1.- Station 4 (Aїn naga) La 4ère station (34°40'37''N.; 06°3'29''E.) est située à 50km au nord de Biskra (Photo. 4). Elle se trouve à une moyenne de 124m d’altitude, occupant une superficie de 10ha, Les cultures sous serre sont très pratiquées dans cette station, avec un total de 20 serres, notamment le piment (Capsicum sp), Poivron (Capsicum annuum), Tomate (Solanum lycopersicum L.), Melon (Cucumis melo), pastèque (Citrullus lanatus) et courges (Cucurbita pepo). Les cultures de plein champ sont représentées essentiellement par la fève, le sorgo et les épinards. Parmi les principales plantes spontanées, il y a lieu, de Daucus carota, Amaranthus hybridus, Suida fruticosa, Chenopodium opulifolium, Sinapis arvensis, Rapistrum rugosum, Meyartman Pussilum, Heliotropium europaeum L., Citrullus colocynthis, Ricinus communis, Tamarix gallica, Artemisia herba-alba, Silybum marianum, Stipa retorta Cav, Setaria verticillata, Polypogon monspeliensis, Phragmites australis. L’irrigation se fait par submersion à partir des rigoles organisées et entretenues et le goute à goute.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

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Photo 4 – Aperçu sur la station 4 (Aїn naga)

2.1.2.2.- Station 5 (M’ziraa) La 5ème station (34,45'20'' N.; 06,13'22''E.) est positionnée à 75km au nord de Biskra (Photo. 5). La station se trouve à environ 290m d’altitude, occupé par une superficie de 2ha, avec 20 serres cultivées, 4 parcelles (fève et oignon). Les cultures pratiquées sont, le piment, Poivron, Tomate, Melon, pastèque, les courges (Cucurbita pepo) et l’oignon Allium cepa. Les plantes spontanées sont notées également de part et d’autre cette station, comme Amaranthus hybridus, Suida fruticosa, Chenopodium opulifolium, Moricandia arvensis, Sinapis arvensis, Rapistrum rugosum, Meyartman Pussilum, Heliotropium europaeum, Citrullus colocynthis, Silybum marianum, Stipa retorta Cav, Setaria verticillata, Polypogon monspeliensis. L’irrigation se fait par submersion à partir des rigoles bien organisées et entretenues et l’irrigation goutte à goutte pour les cultures sous serres.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

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s Photo 5 – Aperçu sur la station 5 (M’ziraa)

2.2. -Méthodes d'échantillonnages des lépidoptères utilisées sur terrain Les méthodes appliquées aux niveaux des stations d’étude pour l’échantillonnage des lépidoptères sont le piégeage par les pièges colorés, le fauchage à l’aide du filet fauchoir, les pièges lumineux pour l’ensemble des lépidoptères et les pièges à phéromone pour le suivie des populations de Tuta absoluta au niveau des serres de la tomate. Le détail portant sur l’ensemble des méthodes est donné dans la partie suivante.

2.2.1.- Méthode des pièges colorés C’est des récipients en matière plastique de couleur jaune (Photo. 6), dans lesquels on verse de l’eau mêlée avec un produit détergent (BENKHELIL, 1992). Ces récipients sont placés près de la végétation, soit au sol en herbe rase, soit sur des plateaux fixés à des piquets ou directement aux branches (ROTH et LE BERRE, 1963). Il est mentionné que trois couleurs sont utilisés (jaune rouge et bleu ; Fig. 10). Six répétitions pour chaque piège coloré sont placées mensuellement pour chaque station près de l’herbe rase, et la récupération des pièges après 2 jours (48H), durant 13 mois (2014-2015). Le contenu du piège est récupéré dans des boites de Pétri où sont mentionnés la date, le nom de la station, et le type de pièges. Les boites sont ensuite transportées au laboratoire pour la détermination des spécimens capturés.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

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Photo 6 – Mise en place des pièges colorés

2.2.2. -Méthode du fauchage à l’aide d’un filet fauchoir Cette méthode permet de récolter les insectes peu mobiles, souvent de taille moyenne à petits (BENKHELIL, 1992 ; Photo. 7). Le filet est formé d’une poche à grosse toile solide à mailles serrées. La profondeur du sac varie entre 40 et 50 cm. Son fond doit être plat ou légèrement arrondi afin de faciliter la récupération de son contenu. Le filet est fixé sur un cercle en file de fer d’un diamètre de 30 cm. Ce dernier est fixé sur un manche qui mesure entre 70 cm et 160 cm de long environ (BENKHELIL, 1992). Cette méthode est appelée aussi « Chasse au hasard » (KHELIL, 1995). Une sortie mensuelle est effectuée pour chaque station durant 13 mois. Le contenu du filet est récupéré dans une boite de Pétri où sont mentionnés la date et où le nom de la station. Les boites sont ensuite acheminées au laboratoire pour la détermination des spécimens capturés.

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Photo 7- Filet fauchoir pour le fauchage

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.2.3.- Pièges lumineux Ce type de piège a effet attractif de la lumière sur les insectes nocturnes (Photo. 8). C’est la façon la plus simple pour chasser durant la nuit. Il est très efficace pour la capture des insectes lourds qui se heurtent à la source lumineuse et tombent comme les noctuidés ou bien les insectes légers qui pénètrent accidentellement dans le piège attiré par la lumière (BENKHELIL, 1992). Il est composé d’un récipient contenant une petite quantité d’eau (2/5 du volume du récipient) pour faciliter la collecte et le recueil des insectes et dans ce récipient on met une lampe lumineuse et on fixe chaque piège à un piquet ou directement aux branches des arbres dont l’implantation de tous ces pièges autour de la station forment un triangle ce qui nous permet de maitriser mieux notre station en termes de captation. Un total de trois pièges sont placés chaque mois dans chaque station durant 13 mois. Le placement du dispositif se fait tard le soir et la récupération est tôt le matin.

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Photo 8 – Mise en place d’un piège lumineux

2.2.4.- Pièges sucrés Ce type de piège est utilisé pour la capture des insectes (Photo. 9), qui sont attirés par l’odeur de l’eau sucrée ou du miel, captés grâce à la présence des antennes et des pattes qui constituent le siège de l’odorat (ROBERT, 2001). Il s’agit d’une assiette en plastique à faible profondeur, dans laquelle on verse 1/3 d’eau sucrée (10g de sucre pour un litre d’eau). Cette méthode est réalisée au niveau des 3 stations de la région d’Ouargla à raison de 6 pièges par mois par station durant 13 mois. Les pièges placés pour une durée de 2 jours puis on récupère le contenu dans des boites de Pétri dont sont mentionnées toutes les informations nécessaires (date, numéro, station…).

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

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Photo 9- Mise en place d’un piège sucré

2.2.5.- Pièges à phéromone Pour le suivi des mâles de Tuta absoluta dans les serres de tomate, nous avons utilisé des pièges à phéromones (Photo. 10) installés dans chaque serre, à raison de 1 piège/serre/mois/station. Le comptage des mâles capturés se fait chaque mois avant le changement de la capsule à phéromone et de l’eau des pièges.

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Photo 10 – Mise en place d’un piège à phéromone

2.2.6- Méthode de transport des lépidoptères Sur le terrain, une fois le papillon capturé, on le mit dans une papillote (photo. 11), les ailes repliées sur le dos ensuite on le conserve dans une boite. La papillote comprend un morceau de papier de dimension qui s’adapte la taille du papillon. On plie le papier et l’on obtient une enveloppe triangulaire qu’on ferme en repliant les deux côtés (OLSOUFIEFF, 1935 ; FRANK, 2013). De cette façon, l’insecte très fragile est protégé contre les soubresauts du transport et les autres papillons qu'on ajoute ultérieurement au cours de la chasse. Il est possible de conserver les papillons vivants dans des papillotes lors d’une sortie de terrain. De

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes retour, les insectes sont alors tués par congélation. Cette méthode est cependant peu recommandable car, les papillons s’abîment quand même légèrement (FRANK, 2013).

Photo 11 – Papillote pour la conservation des papillons (ZEGHTI, 2015)

2.3.- Méthodes utilisées au laboratoire Dans cette partie, les méthodes utilisées au laboratoire, à savoir la conservation, la préparation et la détermination des différentes espèces de lépidoptère et des autres taxons capturés dans les milieux d’étude, ainsi que l’étude de biologie de quelques espèces de lépidoptères sont exposées.

2.3.1.- Conservation et préparation des lépidoptères au niveau du laboratoire Une fois au laboratoire, les échantillonnages sont déballés afin d’être traité. La méthode de séchage peut être utilisée et qui consiste de faire sécher directement les papillons dans les papillotes si on veut les conserver déshydratés (SYLVAIN, 2007). L’étalage des papillons est une étape cruciale pour l’identification. Une fois le papillon chassé et conservé dans une papillote, il doit être réhumidifié pour le manipuler sans le brisé. Pour cela, les papillotes seront placées dans une boîte en plastique hermétique (ramolissoir) avec des éponges et une petite grille en plastique pour y déposer au-dessus les papillotes. On ajoute de l’eau chaude et 3 ou 4 jours plus tard, les ailes et les antennes seront ramollies et l’étalage peut se faire le plus normalement possible (HANDFIEID, 2011). On fait sortir le papillon de sa papillote (Fig. 5A, B), en tenant le papillon avec deux doigts par l’abdomen corps, sous les ailes, on enfonce une épingle jusqu'aux trois quarts à travers du thorax. On pique l'épingle au fond de la rainure de l'étaloir, on fixe une bandelette de papier en haut du papillon (Fig. 5C), à l'aide d'une épingle, opération délicate surtout avec les petites espèces. Le séchage complet peut durer 1 à 3 semaines. Enfin, on retire toutes les aiguilles et épingles, sauf la centrale et on place le papillon naturalisé dans une boîte entomologique (HANDFIEID, 2011 ; Fig. 5 D).

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

A B

C D

Figure 5- (A, B, C, D) - Préparation et montage des lépidoptères (BOURAS 2019)

…2.3.2.- Détermination et identification des différentes espèces La consultation d’articles ou/et d’ouvrages spécialisés est indispensable pour la détermination (LAFONTAINE et TROUBRIDGE (1998), GILBERT et ZALAT (2007), BANZA et al., 2012 THIBAUDEAU et al., 2013). Pour déterminer les ordres d’arthropodes piégés et les espèces de lépidoptère, une loupe binoculaire est utilisée afin de noter tous les détails et les critères d’indentifications. Les espèces de lépidoptères de grande taille et à large répartition sont souvent facilement identifiées, par contre pour d’autres, elles ne sont déterminables qu’à partir les génitalias (DEMERGES, 2000). Plusieurs clés sont utilisées notamment celles de WOLFGANG et WERNER (2009) pour les ordres d’arthropodes, SMART (1999) et de LAFRANCHIS (2000), pour les Rhopalocères (papillons de jours) et celles de HEIKO (2006) et de HANDFIEID (2011), pour les Hétérocères (papillons de nuits).

2.4.- Méthode d’étude des statuts bioécologiques de quelques espèces de lépidoptères Cette partie comprend deux étapes, la première regroupe tout ce qui est biologie de quelques espèces de lépidoptères, telles U. pulchella et Cyntia cardui (taille de ponte, taux d’éclosion, durée des stades, morphométrie…). Alors que la deuxième partie concerne plutôt l’écologie de quelques espèces, notamment l’infestation, préférences alimentaires.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.4.1.- Première partie (Biologie) C’est l’étude du cycle biologique par l’élevage réalisé au laboratoire sous des conditions contrôlées (T = 25° to 27°; HR = 50% à 55%). Le matériel biologique (œufs, larves et adultes) est récolté sur le terrain sur des plantes spontanées, cas de Heliotropium. Europaeum (L., 1753). Ces dernières (spécialement les feuilles) ont été utilisées comme aliment de base pour le maintien de l’élevage des larves et avec d’eau sucrée pour les adultes. Les paramètres pris en considérations sont les suivants.

2.4.1.1.- Durée des différents stades Au niveau du laboratoire nous avons réalisé l’étude de cycle biologique et génitalia de quelques lépidoptères, comme U. pulchella par l’élevage (Photo. 12), les adultes, les œufs et les larves récoltés sont séparés dans des boites de Pétri et on leurs donnent à manger les feuilles de la plant hôte H. europaeum. Cela nous a permis de faire le suivi de chaque stade, surtout la durée.

Photo 12- Boites d’élevage

2.4.1.2.-Taille de ponte et la ponte pendant 24h Des femelles ont été mises dans des boites séparément avec du coton contenant une matière nutritive (eau sucrée) afin de déterminer la taille de ponte et la ponte pendant 24h.

2.4.1.3.-Taux d’éclosion : C’est le nombre d’œuf éclos par rapport au nombre pondus exprimé en pourcentage.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.4.1.4.-Taux d’émergence Il est déterminé par le rapport du nombre des chrysalides émergées sur le nombre total des chrysalides prises en considération. Il est calculé par la formule suivante :

Nombre des chrysalides émergées TEA(%) = x 100 Nombre total des chrysalides

T : taux E : emergence ; A : adulte.

2.4.1.5.-Morphometrie Nous avons mesuré la longueur et l’envergeures chez les adultes et les chrysalides de quelques espèces, cas de, U. pulchella, Cyntia cardui et Pieris rapae.

2.4.1.6.-Méthode d'étude des génitalias Les genitalia sont les pièces sclérotinisées des appareils reproducteurs mâle et femelle, ils jouent un rôle primordial dans l’identification des espèces et dans la systématique des lépidoptères en général (BADAOUI et BERKANI, 2011). Les dissections fines ont été effectuées après potassage (CARAYON, 1969 ; TRAN VINH LIEM, 1977). L’abdomen de l’insecte est séparé du reste du corps à l’aide d’une paire d'épingles entomologiques puis est macéré dans une solution de 10% de potasse et chauffé pendant presque 7 minutes pour dégraissage, afin d’obtenir un tégument transparent. Une fois l’opération de macération terminée, les génitalia sont séparés de l'abdomen par déchirure ou par coupure de la membrane qui relie les deux organes situés généralement à l'extrémité du 8ème segment abdominal chez les mâles et du 6ème ou 7ème chez les femelles. Un rinçage à l’eau distillée est obligatoire pour neutraliser l’effet du KOH. Les génitalia des mâles sont conservés dans des flacons en verre étiquetés et contenant du glycérol (TRAN VINH LIEM (1977). Les prises en considération sont U. pulchella, Cyntia cardui, Pieris rapae et Tuta absoluta.

2.4.2.- Deuxième partie (écologie) Elle concerne plutôt partie concerne plutôt l’écologie de quelques espèces, notamment l’infestation et les préférences alimentaires.

2.4.2.1.- Infestation de U. pulchella sur les plants H. europaeum Consiste à suivre la population de U. pulchella au niveau de la station d’Ain naga afin d’estimer ses densités et son impact sur l’évolution de H. europaeum. Pour cela il est choisi

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

3 carrés de 9m2 (Fig. 6), au niveau de chaque carré est compté le nombre de plants, des tiges et des feuilles infestés. Par la suite 3 plants infestés sont repérés, sur chaque plant où sont sélectionnées au hasard 3 tiges sur lesquelles est compté le nombre des œufs, des larves et des adultes. Il est à mentionner que la longueur des plants, le recouvrement et longueur des tiges sont prises en considération afin de calculer le Taux d’infestation des plants.

3m Les 3 tiges choisis 3m sur chaque plant

Les 3 plantschoisis (Infestés)

Figure 6- Schéma explicatif présente la méthode suivie pour l’estimation de l’infestation de la plante herbacée Heliotropium europaeum au niveau de station d’étude

2.4.2.2.- Consommation pendant 24h/ unité de surface Dans des boites de Pétri nous avons séparé des larves de stade 4 de celles de stade 5 afin de leur donner pour alimentaire des feuilles de H. europaeum et de Cucurbita pepo pour mettre en évidence les préférences alimentaires. Après 24h, nous avons examiné les boites pour la mesure de la surface foliaire consommée.

2.5. – Exploitation des résultats par les indices écologiques Les peuplements qui constituent une biocénose peuvent se définir par des descripteurs qui prennent en considération l’importance numérique des espèces (RAMADE, 1994). De ce fait, les résultats de la présente étude sont traités par des indices écologiques et des analyses statistiques.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.5.1. – Indices écologiques de composition Les résultats qui sont obtenus grâce à l'étude des lépidoptères dans les régions d’étude sont analysés par des indices suivants : la richesse totale (S) et moyenne (Sm), abondance relative (AR%) et la fréquence d’occurrence (Fo %).

2.5.1.1. - Richesse totale (S) Elle représente l’un des paramètres fondamentaux qui caractérisent un peuplement. Elle constitue nombre total des espèces que comporte un peuplement considéré dans un biotope donné (RAMADE, 2003).

2.5.1.2. - Richesse moyenne (Sm) Elle correspond (Sm) au nombre moyen d’espèces trouvées dans un échantillon du biotope (RAMADE, 2003). Elle est d’une grande utilité dans l’étude de la structure des peuplements (BLONDEL, 1979). Elle est donnée par la formule suivante :

Sm =Σ S / Nr

Σ S : Somme des richesses totales obtenues à chaque relevé ; Nr : Nombre total de relevés.

2.5.1.3. – Abondance relative (AR%) Elle permet d’évaluer, sous la forme d’un pourcentage, le nombre d’individus d’une espèce, d’une catégorie, d’une classe ou d’un ordre (Ni) par rapport à l’ensemble des peuplements toutes espèces confondues (N) dans un inventaire faunistique (FAURIE et al. 2003). Elle est calculée selon la formule suivante :

AR% = (Ni x100) / N

AR% : Abondance relative ; Ni : Nombre d’individu de l’espèce (i) rencontré ; N : Nombre total des individus de toutes les espèces.

2.5.1.4. - Fréquence d'occurrence (Fo %) Elle constitue le rapport, sous la forme d’un pourcentage, du nombre des relevés contenant l’espèce (Pi) prise en considération par rapport au nombre total des relevés (P) (DAJOZ, 1982).

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

D’après FAURIE et al. (2003), elle est définie comme suit :

Fo% = (Pi x100) / P

Fo % : Fréquence d'occurrence ; Pi : Nombre de relevés contenant l’espèce étudiée ; P : Nombre total de relevés effectués.

En fonction de la valeur de Fo %, on distingue les catégories suivantes (BACHELIER, 1978 ; DAJOZ, 1971 ; MULLER, 1985) : o Des espèces omniprésentes si Fo = 100 % ; o Des espèces constances si 75 % ≤ Fo < 100 % ; o Des espèces régulières si 50 % ≤ Fo < 75 % ; o Des espèces accessoires si 25 % ≤ Fo < 50 % ; o Des espèces accidentelles si 5 % ≤ Fo < 25 % ; o Des espèces rares si Fo < 5 %.

2.5.2. – Indices écologiques de structure Les indices qui sont utilisés dans cette étude sont l’indice de diversité de Shannon- Weaver, l’indice d’équitabilité.

2.5.2.1. – Indice de diversité de Shannon-Weaver Selon RAMADE (1984), il s'avère nécessaire de combiner l'abondance relative des espèces et la richesse totale afin d'obtenir une expression mathématique de l'indice général de la diversité de Shannon-Weaver. Elle est donnée par la formule suivante :

H’ = - Σ qi log2 qi

H’ : Indice de diversité de Shannon-Weaver exprimé en unité bit; qi : Fréquence relative de la catégorie des individus par rapport au nombre total des individus de toutes espèces confondues. Où :

qi = ni / N ni : Nombre total des individus de l’espèce (i); N : Nombre total des individus de toutes les espèces.

Cet indice n’a de signification écologique que s’il est calculé pour une communauté d’espèces exerçant la même fonction au sein de la biocénose (FAURIE et al., 2003).

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.5.2.2. – Indice d’équitabilité C’est le rapport de la diversité observée (H') à la diversité théorique maximale (H max), sans unité (BARBAULT, 1981). Elle est donnée par la formule suivante :

E = H' / H’max

H’max représente la diversité maximale.

H’max est donné par la formule suivante (MULLER, 1985 ; WEESIE et BELEMSOBGO, 1997):

H’ max = Log2 S

S : Nombre total des espèces d’arthropodes présentes.

Les valeurs de E varient entre 0 et 1. Elles tendent vers 0 quand la majeure partie des effectifs est concentrée sur une ou deux espèces. Elles tendent vers 1 lorsque presque toutes les espèces sont représentées par le même effectif (RAMADE, 2003). Dans le présent travail, cet indice permet de connaître l’éventuelle présence de la dominance des espèces qui constituent le peuplement de lépidoptères au niveau des différentes stations échantillonnées.

2.6.- Exploitation des résultats par les méthodes statistiques Afin d’analyser les résultats d’échantillonnage des arthropodes obtenus grâce à l’utilisation de défirent méthodes d’échantillonnages au niveau des cinq stations d’étude de la région d’Ouargla et de Biskra plusieurs logiciels sont utilisé notamment XSLstat (version 2014.5.03) et Statistica (statosoft, v.10.0).

2.6.1.- Analyse des composantes principale (A.C.P.) L’ACP a pour objectif de présenter, sous une forme graphique le maximum de l’information contenue dans une table de données, basées sur le principe de double projection sur les axes factoriels (LAGARDE, 1995). Cette technique factorielle fait des meilleures représentations plane des individus et des variables à partir des valeurs propres et vecteurs propres d’une matrice de variances ou corrélation en composantes principales (DUFOUR et LOBRY, 2010). Elle permet de transformer un nombre de variables quantitatives (q) plus ou moins corrélées en (n) variables quantitatives, indépendantes, appelées composantes principales.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.6.2.- Classification ascendant hiérarchique (C.A.H.) Cette approche utilise la mesure de similarité pour refléter l’homogénéité ou l’hétérogénéité des classes. Le processus basique des méthodes hiérarchiques a été donné par (JOHNSON, 1967) (LANCE & WILLIAMS, 1967). Ces classes sont construites d’une hiérarchie sur les individus qui se présente sous la forme d’un dendrogramme (CORNILLONS et al., 2012). Une hiérarchie peut être vue comme un ensemble de partitions emboîtées. Graphiquement, une hiérarchie est souvent représentée par une structure arborescente représentée par un arbre hiérarchique dit aussi dendrogramme. (JOLLOIS, 2003). Ce type de clustering consiste à effectuer une suite de regroupements en Clusters de moins en moins fines en agrégeant à chaque étape les objets (simple élément) ou les groupes d’objets (un Cluster- partition-) les plus proches. Ce qui nous donne une arborescence de clusters (CELEUX et al., 1989).

2.7. – Exploitation des résultats d’étude de bioécologie de quelques espèces de lépidoptères Dans cette partie l’exploitation des résultats par l’étude de biologie et l’infestation de l’espèce U. pulchella sur leur plante hôte (H. europaeum).

2.7.1.-Biologie de l’espèce Utetheisa pulchella Les résultats qui sont obtenus grâce à l'étude biologie de l’espèce Utetheisa pulchella sont exploités pour déterminer le taux d’éclosion et taux d’émergence. Il est calculé comme suit.

2.7.1.1.- Taux d’éclosion C’est le nombre d’œufs éclos par rapport au nombre pondus exprimé en pourcentage (BOURAS et al., 2018) :

Nombre d’œufs éclos TEc(%) = 푋100 Nombre total d’œufs pondus T : taux Ec : éclosion ; A : adulte.

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.7.1.2.- Taux d’émergence Il est déterminé par le rapport du nombre des chrysalides émergées sur le nombre total des chrysalides récoltées, Il est calculé par la formule suivante (BOURAS et al. 2018) :

Nombre des chrysalides émergées TEA(%) = x 100 Nombre total des chrysalides

T : taux E : emergence ; A : adulte.

2.7.2.-Taux d’infestation de l’espèce Utetheisa pulchella (TI%) Nous avons déterminé le taux d’infestation d’U. pulchella sur la plante spontanée H. europaeum dans la station d’Aїn naga (Biskra) par la formule suivante (BOURAS et al., 2018) : Nombre des plants attaqés TI(%) = x 100 Nombre total des plants T : taux I : infestation

2.7.2.1.-Taux d’infestation en fonction des carrés (TIC%) Le taux d’infestation en fonction des carrés (TIC%) a été calculé par la formule suivante (BOURAS et al., 2018):

Nombre des plants attaqés (au niveau de carré) TIC(%) = x 100 Nombre total des plants (de carré)

T : taux I : infestation C : carrés

2.7.2.2.-En fonction des plants (TIP%) Le taux d’infestation en en fonction des plants (TIP%) a été calculé par la formule suivante (BOURAS et al., 2018):

Nombre des tiges attaqés (sur les plants choisis) TIP(%) = x 100 Nombre total des tiges (sur des plants choisis)

T : taux I : infestation P : plant

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Chapitre 2 Matériel et Méthodes

2.7.2.3.-Densité Nous avons estimé la densité des individués d’U. pulchella sur la plante spontanée H. europaeum dans la station d’étude Aїn naga par la méthode suivante (BOURAS et al., 2018):

DIP = moyenne d’individus sur les 3 tiges X nombre des tiges attaqués sur plants

D : densité ; I : individus ; P : plant.

DIC = moyenne de densité d’individus sur 3 plants choisis X nombre des plants attaqués sur carré

D : densité ; I : individus ; C: plant.

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Chapitre 3 : Résultats

Chapitre 3 Résultats

Chapitre 3 - Résultats sur l’inventaire des lépidoptères dans les deux régions d’étude et bioécologie de quelques espèces

Ce chapitre porte sur les résultats obtenus suite à l’application de quatre méthodes pour le piégeage des lépidoptères dans 5 stations sises dans les régions d’Ouargla et de Biskra. Au début, l’importance de l’ordre de lépidoptères par rapport aux autres arthropodes est développée, suivi les espèces appartenant à cet ordre. Enfin, les espèces plus importantes en termes d’abondance, répartition et nuisibilité sont abordées bio-écologiquement.

3.1. - Liste globale des ordres d’arthropodes capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude Le tableau 3 regroupe les ordres recensés par les différentes méthodes d’échantillonnages dans les stations d’étude.

Tableau 3 -Liste global des ordres d’arthropodes capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude de la région d’Ouargla et de Biskra

Ouargla Biskra Classes Ordre St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari + + + + + + + Arachnida Araneae + + + + + + + Crustaceae Isopoda + - + + - + + Entognatha Collembola + + + + + + + Odonata + + + + - + + Orthoptera + + + + + + + Thysanouptera + + + + + + + Homoptera + + + + + + + Hemiptera + + + + + + + Coleoptera + + + + + + + Insecta Hymenoptera + + + + + + + + + + + + + + Nevroptera + + + + + + + Diptera + + + + + + + Dermaptera + + + + - + + Plecoptera - + - + + + + Global 15 15 15 16 13 16 16 + : présence ; - : absence ; St : station ; Glb: global.

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Chapitre 3 Résultats

L’échantillonnage d’arthropodes réalisé par l’utilisation des différentes méthodes dans les stations d’étude de deux régions d’étude d’Ouargla et de Biskra, nous a permis de recenser 16 ordres répartis en 4 classes (Tab. 3). Les Insecta sont les plus abondants avec 12 ordres, suivie par la classe des Arachnida avec 2 ordres, puis les Crustaceae et les Entognatha seulement avec 1 seul ordre. Les stations les plus riches en ordre sont, la station 5 de la région de Biskra avec 16 ordres, la station 3 d’Ouargla avec 15 ordres et la station 4 de Biskra avec 13 ordres. La plupart des ordres (10 ordres) sont enregistrés dans toutes les stations, notamment Hymenoptera, Diptera, Coleoptera et Lepidoptera. En revanche, les Isopoda ne sont enregistrés que dans les stations 1, 3 et 5 (Tab. 3).

2400 2200 2000 1800 1600 1400 1200

Ni 1000 800 600 400 200 0 -200

Median

Diptera

Araneae Isopoda Odonata 25%-75%

Hemiptera Plecoptera

Orthoptera

Coleoptera

Homoptera Nevroptera

Collembola Dermaptera Lepidoptera Non-Outlier Range

Hymenoptera

Thysanouptera Outliers Ordres Extremes Figure 7 – Variation du nombre d’individus des ordres d’arthropodes obtenus durant la période d’échantillonnage

D’après la figure 7 on constate que l’ordre le plus capturé et celui des Diptera avec un total de 16839 individus suivi par l’ordre de Homoptera (NI= 8197) et Collembola (NI=7108). Par contre l’ordre le moine piégé est celui de Plecoptera (NI=4) ainsi que les Isopoda avec un total de 6 individus. Il est à mentionner qu’il y a une disparité hautement significative (p<0,000) entre les ordres piégés durant la période d’échantillonnage (Fig. 7).

39

Chapitre 3 Résultats

4000

3500

3000

2500

2000

Ni 1500 S1 Outliers 1000 Extremes S2 500 Outliers Extremes 0 S3 Outliers -500 Extremes S4

Acari Outliers

Isopoda Diptera Araneae Odonata Extremes

Orthoptera Hemiptera Plecoptera

Homoptera Coleoptera Nevroptera

Collembola Dermaptera Lepidoptera S5

Hymenoptera

Thysanouptera Outliers Extremes Ordres Figure 8 - Répartition des ordres en fonction des stations d’étude

D’après la figure 8, on constate que la station 2 est la plus riche en individus avec un total de 10184 individus et l’ordre le plus piégé dans cette station est celui des Diptera (3757 individus) suivi par celui des Collembola (2574 individus). Cette répartition montre l’existence d’une différence très hautement significative (p = 0,0004) entre les ordres. Dans la station 1, également il y a une différence très hautement significative (p= 0,0001) et de même pour la station 4 (p = 0,0048) avec une différence hautement significative pour la station 5 (p = 0,0209). D’une manière globale, on constate que les diptères, homoptères, les collemboles et les hyménoptères, sont des ordres qui fréquentes presque toutes les stations de types exploitation en zones sahariennes (Fig. 8). Mais une certaine variabilité de présence absence est notée en fonction des stations. Quant aux lépidoptères, ils sont faiblement représentés dans toutes les stations par rapport aux ordres dominants (Fig. 8).

40

Chapitre 3 Résultats

3.2.- Liste global des espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les cinq stations d’étude Le tableau 4 regroupe toutes les espèces de lépidoptères capturées par les différentes méthodes d’échantillonnages dans les stations d’étude. Tableau 4- Liste Global des espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude des régions d’Ouargla et de Biskra Ouargla Biskra Familles Espèces St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Carcharodus flocciferus - + - + + + + Hesperiidae Gegenes pumilio + + + + - - - Gegenes nostradamus - + + + + - + Lycaenidae Lampides boeticus + - - + + + + Leptotes pirithous + - + + + + + Lycaena phlaeas - + - + - - - Tarucus rosaceus - - - - - + + Zizeeria kassandra + + + + - - - Nymphalidae Zizeeria knysna + + + + + + + Cynthia cardui + + + + + + + Danaus chrysippus + + + + + + + Vanessa atalanta + - - + - - - Colias croceus + + + + - - - Euchloe charlonia - - - - + + + Pieridae Pieris rapae + - + + + + + Pontia daplidice - - + + + + + Autostichidae Oegoconia quadriquncta - - - - + - + Eilema griseola + - - + - - - Arctiidae Utetheisa pulchella + + + + + + + Blastobasidae Holcocera immaculella - + - + + + + nemorana - + - + - - - ahenella + + - + + - + Coleophora clypeiferella + + - + - - - Coleophora salicorniae - + - + - - - bifidalis + - + + - - - Achyra nudalis - + + + - - - Cornifrons ulceratalis + + + + + + + sp. - + + + - - - Duponchelia fovealis + - - + - - - ocellea + - + + + - + Crambidae Hellula rogatalis + + + + + - + Hodebertia testalis + + + + + + + turbidalis + + + + + + + Pyrausta aurata + + - + - + + Pyrausta purpuralis + - - + - + + Udea ferrugalis - - - - + + + Elachistidae Elachista albifrontella + - - + + - + 41

Chapitre 3 Résultats

Caryocolum blandella + + + + - - - atrella + + + + + + + Eulamprotes + + - + + + + nigromaculella interrupta + + + + + + + Gelechiidae arundinetella - + + + + + + Phthorimaea operculella + + - + + + + Gelichidae sp. 1 + + - + + + + Gelichidae sp. 2 + + + + - - - Tuta absoluta + + + + + + + Eupithecia sp. - + - + - - - Geometridae sp. + - + + - - - biselata + - - + - - - Idaea fuscovenosa + - - + + - + Geometridae Rhodometra sacraria + + + + + + + Scopula deserta + + - + + + + Scopula immutata + - + + + - + Scopula serena + - - + - - - Xenochlorodes olympiaria + - - + - + + Momphidae Mompha langiella - - + + - + + lucida - - + + + + + Agrotis ipsilon + - - + - + + Anarta pugnax - + - + + + + hospes - - - - + + + Autographa gamma + + + + + + + Autophila dilucida - + + + + - + Azenia templetonae + - - + - - - Caradrina melanura - - + + - - - Cerocala rothschildi - - + + - - - Chrysodeixis chalcites - - - - + - + Cleonymia chabordis - - - - + - + cochylioides + + + + + - + Eublemma minutata + - - + - - - Noctuidae Eublemma ostrina - - + + - - - + - + + + + + Eublemma pura - + + + - - - Grammodes stolida - + - + - - - Helicoverpa armigera - - - - + - + Helicoverpa zea + + + + + + + nubigera + + + + + - + - + + + + - + Mythimna obsoleta - - + + - - - Pechipogo strigilata - - - - - + + Spodoptera exigua - + + + + + + Spodoptera littoralis - - - - + + + Thysanoplusia daubei + + + + + + + Trichoplusia ni + + + + + + + Plutellidae Plutella xylostella - - + + - - - 42

Chapitre 3 Résultats

Agdistis bennetii + - + + - + + Amblyptilia acanthadactyla + - - + - - - Hellinsia sp. - - - - + + + Stenoptilia zophodactylus - - + + - - - Actenia brunnealis - - - + + - + Aglossa sp. - - + + + + + Aporodes floralis + - + + + + + Cadra furcatella + - - + - - - Ectomyelois ceratoniae + + + + - + + Maradana fuscolimbalis + - + + + + + Pyralidae Nomophila noctuella + + + + + + + lineana - + + + - + + vitrealis - - - + + + + Pempelia palumbella + - - + - - - Plodia interpunctella - - - - + - + Pyralidae sp. + + + + + + + Spoladea recurvalis + - + + + + + punctalis + - + + - + + livornica - + - + + - + Macroglossum stellatarum - - + + - - - Stathmopoda auriferella + + + + - - - Stathmopodidae Stathmopoda elyella - + + + + + + Stathmopoda sp. - + - + - - - Tineidae Tineola sp. + + + + + + + Earias insulana + - - + - + + Tortricidae Lobesia botrana - - + + + + + Tortricidaes sp. + - - + - + + Yponomeutoidea Yponomeuta malinellus + + - + - - - Global 66 56 62 98 62 58 76 + : présence ; - : absence ; St : station ; Glb: global.

D'après le tableau 4, les espèces des lépidoptères rencontrées dans les différentes stations sont de l’ordre de 112 espèces réparties en 23 familles. La famille des Noctuidae (S = 27 espèces) est la plus riche en espèces, suivie par les Pyralidae (S = 15 espèces), les Crambidae (S = 12 espèces), les Gelechiidae avec les Geometridae (S = 9 espèces chacune) et les Nymphalidae (S = 8 espèces). D’autres familles ont des richesses faibles (Autostichidae, Arctiidae, Pieridae, Lycaenidae, Pterophoridae et Plutellidae). En fonction des stations à Ouargla, la plus riche en espèce est la station 1 (S = 66 espèces), suivie par les stations 3 (62 espèces) et station 2 (56 espèces). Quant à la région de Biskra, c’est la station 4 qui s’avère la plus riche (62 espèces ; Tab. 4). La fluctuation de l’ordre des lépidoptères dans les différentes stations d’étude en fonction des mois est développée dans la figure 9.

43

Chapitre 3 Résultats

35

30

25

20

15

Ni

10

5

0 Station: S1 Station: S2 Station: S3 -5 Station: S4 I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII I' Station: S5 Mois Figure 9 - Fluctuation de l’ordre des lépidoptères dans les différentes stations d’étude en fonction des mois Le suivi des fluctuations de l’ordre des lépidoptères au niveau des stations en fonction des mois, laisse constater que le nombre d’individus des lépidoptères varie d’une station à une autre et d’un mois à un autre (Fig. 9). Le nombre le plus élevé dans la station 1 est noté durant le mois octobre avec une différence significative entre les différents mois (p = 0,0264). Pour la station 2, l’importance des effectifs est observée durant la période comprise entre août et novembre avec une différence significative entre les différents mois (p = 0,0059). Alors que pour la station 3, les effectifs les plus élevés sont palpés durant les mois d’août et septembre (p= 0,0836) Cependant, les mois mai, octobre et janvier caractérisent les effectifs les plus importants dans la station 4 (p = 0,0107), contre mai et décembre pour la station 5 (p = 0,0318) ; Fig. 9).

La comparaison entre les nombres d’individus en fonction des sous ordres de lépidoptères est affichée dans la figure 10

44

Chapitre 3 Résultats

140

120

100

80

Ni 60

40

20

0 Median 25%-75% -20 Non-Outlier Range Rhopalocera Heterocera Outliers Extremes S/ordres

Figure 10 - Comparaison des individus des sous ordres de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude

En fonction des sous ordres, les Hétérocères (96 espèces) sont les plus capturés avec un total de 2042 individus (Fig. 10). Tandis que les Rhopalocères (16 espèces) sont représentés par 419 individus. Il est à mentionner qu’il ne y’a pas de différence entre le nombre d’individus des deux sous ordres (p=0,705 ; Fig. 10).

La variation de nombre d’individus en fonction des familles de lépidoptères est développée dans la figure 11.

140 120 100 80

Ni 60 40 20 0 -20

Pieridae

Tineidae Median

Arctiidae

Pyralidae

Noctuidae

Plutellidae

Crambidae

Tortricidae

Sphingidae Lycaenidae 25%-75%

Hesperiidae Gelechiidae

Momphidae

Choreutidae

Elachistidae

Geometridae

Nymphalidae

Autostichidae Blastobasidae

Pterophoridae

Coleophoridae Non-Outlier Range

Stathmopodidae

Yponomeutoidea Outliers Familles Extremes Figure 11 - Importance des nombres d’individus en fonction des familles de lépidoptères

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Chapitre 3 Résultats

En fonction des familles, les Gelechiidae sont les plus capturés (Fig. 11). Ces derniers sont suivis par la famille des Pyralidae, les Noctuidae. Par contre la famille la moins capturées est Chreutidae avec un seul individu. Il est à noter qu’il ne y’a pas de différence significative entre les effectifs des différentes familles (p > 0,05).

3.3. – Importance des lépidoptères au sein de l’arthopodofaune inventoriée dans les deux régions d'étude Les résultats concernant la place des lépidoptères au sein de l’arthopodofaune échantillonnée dans les stations d'étude, durant toute la période expérimentale, sont exploités par les indices écologiques de composition et de structure. Il est à mentionner que ces résultats sont développés en fonction des méthodes d’échantillonnage afin de montrer l’affinité des lépidoptères vis-à-vis de ces dernières.

3.3.1. - Indices écologiques de composition appliqués aux lépidoptères piégés dans les différentes stations à Ouargla et à Biskra Les indices écologiques de composition employés sont la richesse totale, la richesse moyenne, l'abondance relative et la fréquence d'occurrence.

3.3.1.1.– Richesses totales et moyennes Les valeurs des richesses totales et moyennes des lépidoptères, sont affichées en fonction des méthodes d’échantillonnage dans ce qui va suivre.

3.3.1.1.1.– Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges colorés Les résultats portant sur la richesse totale et moyenne des ordres d’arthropodes (Tab. 5) et des espèces de lépidoptères (Fig. 12), capturés grâce aux pièges colorées dans les stations d'étude sont notés dans ce qui suit.

Tableau 5 : Richesses en ordres d’arthropodes obtenus grâce à la méthode des pièges colorés dans les stations d’étude de la région d’Ouargla et de Biskra

Ouargla Biskra St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Ni 8454 8901 6803 24158 7643 6268 13911 S 14 13 14 15 12 15 15 Sm 5 4,75 5,32 5,02 4,78 4,86 5,16 SD 1,67 1,59 1,74 1,68 2,35 1,73 1,71 Ni : effectifs S : richesse totale ; Sm : richesse moyenne ; SD : déviation standard ; St : station ; Glb: global. 46

Chapitre 3 Résultats

La richesse totale en fonction des ordres varie entre 13 (station 2) et 14 ordres (station 1 et 3) pour la région d’Ouargla par contre à Biskra, les valeurs varient entre 12 (station 4) et 15 ordres (station 5 ; Tab. 5). La richesse moyenne varie entre 1,7 ± 1,7 (station 1) et 2,2 ± 2 ordres (station 2). Quant à la richesse totale de toutes les stations (global) des trois stations de la région d’Ouargla, elle est égale à 15 ordres (Sm =5,02 ± 1,7 ordres/piège ; Tab. 14). Il en est de même pour les deux stations de la région de Biskra (Sm = 5,2 ± 1,7 ordres/piège Tab. 5). Dans la figure 12 sont mentionnées les valeurs de la richesse totale et moyenne des espèces de lépidoptères capturées par les pièges colorés dans les différentes des stations.

S Sm

45 40 35 30 25 20 15

Nombre d'individusNombre 10 5 0 Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 12- Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de lépidoptères échantillonnées par les pièges colorées dans les stations d’étude

La figure 12 montre que la valeur de la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans la station 2 avec 43 espèces de lépidoptères (Sm = 1,7 ± 0,9 espèces/piège), suivie par la station 4 avec 40 espèces (Sm = 1,5 ±0,8). Par contre la valeur de richesse totale la plus faible est enregistrée dans la station 5 avec 33 espèces (1,5 ± 0,7 espèces/piège ; Fig. 12).

3.3.1.1.2. – Richesses obtenues grâce à la méthode du fauchage Les valeurs relatives aux richesses totales et moyennes des lépidoptères inventoriés grâce à la méthode de fauchage au niveau des deux régions d’étude sont représentées dans le tableau 6 et figure 13, affichées ci-dessous.

47

Chapitre 3 Résultats

Tableau 6- Richesses en ordres d’arthropodes obtenus grâce à la méthode de fauchage dans les stations d’étude de la région d’Ouargla et de Biskra

Ouargla Biskra Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Ni 722 385 567 1674 361 296 657 S 10 11 11 11 9 10 11 Sm 4,90 3,44 2,91 3,75 2,54 2,58 2,56 Ecartype 2,28 2,56 2,41 2,52 2,02 1,67 1,83 Ni : effectifs ; S : richesse totale ; Sm : richesse moyenne ; SD : déviation standard ; St : station ; Glb: global.

Pour ce qui concerne la richesse en ordres d’arthropodes, l’utilisation de méthode de fauchage au niveau des stations d’étude de la région d’Ouargla montre que les valeurs varient entre 10 et 11 ordres avec une richesse global de 11 ordres (3,8 ± 2,5 ordres/piège ; Tab.6). Alors qu’au niveau des stations de la région de Biskra la richesse varie entre 9 et 10 ordres avec un global de 11 ordres (2,6 ± 1,8 ordres /piège ; Tab.6). Dans la figure 13 sont mentionnées les valeurs de la richesse totale et moyenne des espèces de lépidoptères capturées par le fauchage dans les différentes stations.

S Sm

40 35 30 25 Nombre d'individusNombre 20 15 10 5 0 Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 13- Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de lépidoptères échantillonnées par le fauchage dans les stations d’étude

La figure 13 montre que la valeur de la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans les stations 1 et 3 de la région d’Ouargla avec 36 espèces de lépidoptères et une richesse moyenne de 5,2±3,5 espèces/piège (Fig.13) dans station 1 et 5,5 ± 2,7 espèces/piège dans la station 3, En ce qui concerne les stations de la région de Biskra la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans la station 4 avec 26 espèces (4,7 ± 2,9 espèces/piège). Alors que la station 2 est la moins

48

Chapitre 3 Résultats riche en espèces pour les 2 régions d’étude avec 15 espèces (Sm = 2,6 ± 1,9 espèces/piège ; Fig.13).

3.3.1.1.3.– Richesses obtenus grâce à la méthode des pièges lumineux Les résultats portant sur la richesse totale et moyenne des ordres (Tab. 7) d’arthropodes et des espèces (Fig. 14) de lépidoptères capturées à l’aide des pièges lumineux dans les cinq stations d'étude sont affichés la partie suivante.

Tableau 7- Richesses en ordre d’arthropodes obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux dans les stations d’étude de la région d’Ouargla et de Biskra

Ouargla Biskra Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Ni 819 898 1228 2945 969 685 1654 S 11 11 11 12 12 10 12 Sm 3,97 2,91 4,00 3,65 3,72 3,66 3,69 Ecartype 2,02 1,78 1,80 1,92 1,84 1,99 1,89 Ni : effectifs ; S : richesse totale ; Sm : richesse moyenne ; SD : déviation standard ; St : station ; Glb : global.

Pour ce qui concerne la richesse en ordres d’arthropodes, l’utilisation de la méthode des pièges lumineux a permis d’obtenir une valeur pour les stations de la région d’Ouargla égale à 11 ordres, avec un global de 12 ordres (3,7 ± 1,9 ordre/relevé ; Tab. 7). Pour les stations de la région de Biskra, les valeurs varient entre 12 et 10 ordres avec un global de 12 ordres (3,7 ± 1,9 ; Tab. 7). Dans la figure 14 sont mentionnées les valeurs de la richesse totale et moyenne des espèces de lépidoptères capturées par les pièges lumineux dans les différentes des stations.

35 30 25

20 S 15 Sm

10 Nombre d'individusNombre 5 0 Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 14 - Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de lépidoptères échantillonnées par les pièges lumineux dans les stations d’étude 49

Chapitre 3 Résultats

La figure 14 montre que la valeur de la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans la station 5 avec 35 espèces de lépidoptères (Sm = 2,8 ± 1,8 espèces/piège), suivie par la station 4 avec 26 espèces de lépidoptères (Sm=2,9 ± 1,9 espèces/piège), les stations 1 et 2 avec 25 espèces chacune. Par contre la valeur la plus faible est enregistrée dans la station 3 avec 20 espèces (2,0 ± 1,3 espèces/piège ; Fig. 14).

3.3.1.1.4.– Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla Les résultats portant sur la richesse totale et moyenne des ordres (Tab. 8) d’arthropodes et des espèces (Fig. 15) de lépidoptères capturées grâce aux pièges sucrés dans les stations de la région d’Ouargla sont notés dans ce qui suit.

Tableau 8 - Richesses en ordre d’arthropodes obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés dans les stations d’Ouargla

Station 1 Station 2 Station 3 Global Ni 2873 2318 2850 8041 S 12 13 14 15 Sm 4,12 4,33 4,17 4,20 SD 1,84 1,52 1,83 1,74 Ni : effectifs ; S : richesse totale ; Sm : richesse moyenne ; SD : déviation standard.

Pour ce qui concerne la richesse en ordres d’arthropode, l’utilisation de la méthode de pièges sucrés montre que la richesse totale varie entre 12 (station 1) et 14 ordres (station 3 ; Tab. 8). La richesse moyenne varie entre 4,1 ± 1,8 (station 1) et 4,3 ± 1,5 ordres (station 2). Quant au global, la valeur de S est égale à 15 ordres (Sm =4,2 ± 1,7 ordres/piège). Dans la figure 15 sont mentionnées les valeurs de la richesse totale et moyenne des espèces de lépidoptères capturées par les pièges sucrés dans les différentes des stations.

La figure 15 affichée ci-dessous montre que la valeur de la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans la station 2 avec 16 espèces de lépidoptères (Sm = 1,8 ± 1,1 espèces/piège Fig. 15), suivie par la station 1 avec 10 espèces (Sm = 1,5 ±0,8). Par contre la valeur de richesse totale la plus faible est enregistrée dans la station 3 avec 9 espèces (1,3 ± 0,9 espèces/piège ; Fig. 15).

50

Chapitre 3 Résultats

S Sm 20

15

10

5

Nombre d'individusNombre 0 Station 1 Station 2 Station 3

Figure 15 - Richesses totales (S) et moyennes (Sm) des espèces de lépidoptères échantillonnées par la méthode des pièges sucrés dans la région d’Ouargla

3.3.1.2. – Abondance relative Les valeurs des abondances relatives, en fonction des ordres d’arthropodes et des espèces de lépidoptères, sont affichées en fonction des méthodes d’échantillonnage.

3.3.1.2.1.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges colorés Les résultats qui portent sur l’abondance relative des ordres (Tab. 9) d’arthropodes et des espèces (Fig. 16) de lépidoptères capturées grâce aux pièges colorés dans les stations d'étude sont notés dans la partie suivante.

Tableau 9- Abondances relatives des ordres d’arthropodes obtenues par la méthode des pièges colorés dans la région d’Ouargla et de Biskra Ouargla Biskra Classes Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari 0,01 0,02 0,01 0,02 0,17 0,08 0,13 Arachnida Araneae 0,51 0,38 1,19 0,65 0,64 0,88 0,75 Crustaceae Isopoda 0,04 - 0,01 0,02 - 0,03 0,01 Entognatha Collembola 30,45 27,15 17,13 25,48 8,35 4,99 6,84 Odonata 0,01 - - 0,004 - 0,03 0,01 Orthoptera 0,50 0,28 0,82 0,51 0,51 0,56 0,53 Thysanouptera 2,73 1,81 3,03 2,47 9,32 7,26 8,39 Homoptera 15,08 21,94 21,62 19,45 19,98 18,81 19,45 Hemiptera 1,66 1,55 3,94 2,26 2,87 1,45 2,23 Coleoptera 1,05 0,82 1,16 1,00 9,37 6,08 7,89 Insecta Hymenoptera 5,93 4,29 12,69 7,23 9,50 6,94 8,35 Lepidoptera 2,13 3,00 1,69 2,34 1,62 2,52 2,03 Nevroptera 0,06 0,01 0,32 0,12 0,07 0,05 0,06 Diptera 39,85 38,73 36,24 38,42 37,62 50,30 43,33 Dermaptera - 0,01 0,07 0,02 - - - Plecoptera - - - - - 0,02 0,01 Ni : effectifs ; AR : abondances relatives ; St ; station ; Glb: global ; - : absence.

51

Chapitre 3 Résultats

Dans la région d’Ouargla, l’ordre des Diptera est le plus abondant au niveau des stations 1, 2 et 3 (36,2 ≤ AR% ≤ 39,9 ; Tab. 9). Suivi par les Collembola (27,2 ≤ AR% ≤ 30,4) dans la station 1 et 2 et par les Homoptera (AR = 21,6%) dans la station 3. Pour les Lepidoptera, ils sont faiblement représentés (1,7 ≤ AR % ≤ 3,0). En fonction des stations de la région de Biskra, les Diptera sont toujours les plus abondants (37,6 ≤ AR% ≤ 50,3), suivis par les Homoptera (18,8 ≤ AR% ≤ 20,0). Pour les Lepidoptera, ils sont aussi faiblement représentés (AR ≤ 2,5%). Pour ce qui est de l’ensemble des régions, les abondances relatives les plus élevées sont notées pour les Diptera (38,4% à Ouargla et 43,3 à Biskra), suivi par les Collembola (25,5%) à Ouargla et les Homoptera (19,5%) à Biskra (Tab. 9). La figure 16 représente l’abondance relative des espèces des lépidoptères piégées avec des pièges colorés. Pour la région d’Ouargla au niveau de la station 1 (Fig. 16), on note que parmi les espèces les plus abondantes il y a Pyrausta aurata (AR = 24,4%) et Tuta absoluta (AR = 17,2%). En revanche parmi les espèces les moins abondantes, il faut signaler Gegenes pumilio, Zizeeria kassandra et Carcharodus flocciferus (AR% = 0,6% chacune). Cependant dans la station 2, parmi les espèces les plus abondantes il y a Eulamprotes atrella (AR = 28,1%), Autographa gamma (AR = 10,9%) et Tuta absoluta (AR = 9,4%). Par contre parmi les espèces les moins notées on cite Choreutis nemorana (AR = 0,4%). Quant à la station 3, parmi les espèces les plus abondantes, citant Autographa gamma (AR% = 11,3%), suivie par Nomophila noctuella (AR% = 7,8%). Pour les moins abondantes, on cite Leptotes pirithous (AR = 0,9% ; Fig. 16). A propos de la station 4 (Fig. 16), on note que parmi les espèces les plus abondantes il y a Tuta absoluta (AR 23,4%) et Autographa gamma (AR = 7,3%), contre Leptotes pirithous (AR =0,2%) et Heliothis nubigera (AR =0,9%), comme espèces les moins présentes. Alors que dans la station 5, les espèces les plus abondantes sont Tuta absoluta (AR = 20,2%), Eulamprotes atrella (AR = 12,7%) et Autographa gamma (AR = 12,0%). Par contre parmi les espèces les moins abondantes, il y’a Monochroa arundinetella (AR = 0,6%) et Thysanoplusia daubei (AR = 0,6% ; Fig. 16).

52

Chapitre 3 Résultats

Pièges colorés

30

25

20

15 AR% 10

5

0

Tineola sp. Tineola

Aglossa sp. Aglossa

Pieris rapae Pieris

Hellinsia sp. Hellinsia

Pyralidae sp. Pyralidae

Tuta absoluta Tuta

Athetis hospes Athetis

Crambidae sp. Crambidae

Agrotis ipsilon Agrotis

Tortricidae sp. Tortricidae

Colias croceus Colias pugnax Anarta

Cynthia cardui Cynthia

Achyra nudalis Achyra

Acontia lucida Acontia

Hyles livornica Hyles

Trichoplusia ni Trichoplusia

Zizeeria knysna Zizeeria

Udea ferrugalis Udea insulana Earias

Eublemma pura Eublemma

Achyra bifidalis Achyra deserta Scopula

Pyrausta aurata Pyrausta 1 sp. Gelichidae 2 sp. Gelichidae

Geometridae sp. Geometridae

Pontia daplidice Pontia

Agdistis bennetii Agdistis

Gegenes pumilio Gegenes phlaeas Lycaena

Helicoverpa zea Helicoverpa

Hellula rogatalis Hellula

Vanessa atalanta Vanessa

Aporodes floralis Aporodes

Eublemma parva Eublemma

Leptotes pirithous Leptotes immutata Scopula

Synaphe punctalis Synaphe

Euchloe charlonia Euchloe fuscovenosa Idaea

Lampides boeticus Lampides dilucida Autophila

Heliothis peltigera Heliothis

Actenia brunnealis Actenia

Zizeeria kassandra Zizeeria testalis Hodebertia

Mythimna obsoleta Mythimna

Spodoptera exigua Spodoptera

Heliothis nubigera Heliothis

Utetheisa pulchella Utetheisa

Euchromius ocellea Euchromius gamma Autographa

Eulamprotes atrella Eulamprotes recurvalis Spoladea

Pyrausta purpuralis Pyrausta

Azenia templetonae Azenia

Loxostege turbidalis Loxostege

Choreutis nemorana Choreutis

Caradrina melanura Caradrina

Spodoptera littoralis Spodoptera

Nomophila noctuella Nomophila

Coleophora ahenella Coleophora

Duponchelia fovealis Duponchelia

Plodia interpunctella Plodia

Rhodometra sacraria Rhodometra

Thysanoplusia daubei Thysanoplusia

Gegenes nostradamus Gegenes

Cornifrons ulceratalis Cornifrons

Caryocolum blandella Caryocolum

Chrysodeixis chalcites Chrysodeixis

Elachista albifrontella Elachista

Mirificarma interrupta Mirificarma

Holcocera immaculella Holcocera ceratoniae Ectomyelois

Eublemma cochylioides Eublemma

Coleophora salicorniae Coleophora

Carcharodus flocciferus Carcharodus

Maradana fuscolimbalis Maradana auriferella Stathmopoda

Coleophora clypeiferella Coleophora operculella Phthorimaea

Monochroa arundinetella Monochroa

Stenoptilia zophodactylus Stenoptilia

Amblyptilia acanthadactyla Amblyptilia Eulamprotes nigromaculella Eulamprotes

Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 16- Abondances relatives (AR%) en fonction des espèces des lépidoptères obtenus par les pièges colorés dans les stations d’étude

53

Chapitre 3 Résultats

3.3.1.2.2.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode du fauchage Les résultats qui portent sur l’abondance relative des ordres (Tab. 10) d’arthropodes et des espèces (Fig. 17) de lépidoptères capturées grâce à la méthode de fauchage dans les stations d'étude sont notés dans ce qui suit.

Tableau 10- Abondances relatives des ordres d’arthropodes obtenues grâce à la méthode de fauchage dans les stations d’étude de la région d’Ouargla et de Biskra

Ouargla Biskra Classes Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari ------Arachnida Araneae 1,2 1,8 1,2 1,4 1,9 - 1,1 Crustaceae Isopoda ------Entognatha Collembola ------Odonata 0,6 0,8 0,2 0,5 - 0,3 0,2 Orthoptera 8,2 1,6 2,1 4,6 0,8 5,1 2,7 Thysanouptera ------Homoptera 12,6 28,8 19,0 18,5 5,3 5,7 5,5 Hemiptera 24,2 18,7 21,5 22,0 15,2 26,4 20,2 Coleoptera 5,7 0,5 1,1 2,9 4,4 2,4 3,5 Insecta Hymenoptera 1,2 2,1 1,9 1,7 6,9 3,7 5,5 Lepidoptera 30,3 12,2 37,9 28,7 54,6 46,6 51,0 Nevroptera 2,9 15,8 3,5 6,1 1,4 1,4 1,4 Diptera 13,0 15,8 11,3 13,1 9,4 8,1 8,8 Dermaptera - 1,8 0,2 0,5 - - - Plecoptera - - - - - 0,3 0,2 Ni : effectifs ; AR : abondances relatives ; St ; station ; Glb: global ; - : absence .

Dans la région d’Ouargla, les Lepidoptera (30,3 ≤ AR% ≤ 37,9), Hemiptera (21,5≤ AR ≤ 24,2%) et Homoptera (AR = 12,6≤ AR% ≤ 19,0%) sont les plus inventoriés dans les stations 1 et 3 (Tab. 10). Alors que dans la station 2, c’est plutôt les Homoptera (AR=28,8%) qui occupent la tête de liste, suivis par les Hemiptera (AR=18,7%). Cependant, les Lepidoptera quant à eux, ils totalisent une AR=12,2%. Concernant les stations de la région de Biskra, les Lepidoptera sont toujours les plus abondants (46,6 ≤ AR% ≤ 54,6), suivis par l’ordre de Hemiptera (15,2 ≤ AR% ≤ 26,4 ; Tab. 10). Pour ce qui est de l’ensemble des régions, les abondances relatives les plus élevées sont notées pour les Lepidoptera (28,7% à Ouargla et 51,0% à Biskra) et les Hemiptera (22,0% à Ouargla et 20,2% à Biskra). Dans la figure 17 sont mentionnées les abondances relatives des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode du fauchage dans les deux régions d’étude.

54

Chapitre 3 Résultats

Fauchage 25

20

15 AR% 10

5

0

Aglossa sp. Aglossa

Pieris rapae Pieris

Pyralidae Pyralidae sp.

Tuta absoluta Tuta

Idaea biselata

Coliascroceus

Cynthia cardui Cynthia

Achyra nudalis Achyra

Acontia lucida Acontia

Hyleslivornica

Trichoplusia ni Trichoplusia

Zizeeria Zizeeria knysna

Tortricidaes sp. Tortricidaes

Eariasinsulana

Achyra bifidalis Achyra deserta Scopula

Eublemma pura

Pyrausta Pyrausta aurata

Lobesia botrana Lobesia

Pontia daplidice Pontia

Agdistis bennetii Agdistis

Gegenes pumilio Gegenes

Helicoverpa zea Helicoverpa

Hellula rogatalis Hellula

Vanessa Vanessa atalanta

Aporodes floralis Aporodes

Tarucusrosaceus

Eublemma parva

Plutella xylostella Plutella

Leptotes pirithous Leptotes immutata Scopula

Synaphe punctalis Synaphe

Euchloe Euchloe charlonia Idaea fuscovenosa

Lampides boeticus Lampides Autophila dilucida

Heliothis peltigera Heliothis

Eublemma ostrina

Zizeeria Zizeeria kassandra

Danaus chrysippus Danaus

Spodoptera exigua Spodoptera

Utetheisa pulchella Utetheisa lineana Nyctegretis

Grammodes stolida Grammodes

Euchromius ocellea Euchromius

Autographa gamma Autographa

Spoladea recurvalis Spoladea

Eulamprotes atrella Eulamprotes

Pyrausta Pyrausta purpuralis Eublemma minutata

Loxostege turbidalis Loxostege

Cerocala rothschildi Cerocala Spodoptera littoralis

Nomophila noctuella Nomophila

Duponchelia fovealis Duponchelia

Rhodometra Rhodometra sacraria chabordis Cleonymia

Thysanoplusia daubei Thysanoplusia

Gegenes nostradamus Gegenes

Cornifrons ulceratalis Cornifrons

Mirificarma interrupta Mirificarma

Holcocera immaculella Holcocera

Eublemma cochylioides

Carcharodus flocciferus Carcharodus

Maradana fuscolimbalis Maradana auriferella Stathmopoda

Phthorimaea operculella Phthorimaea

Oegoconia quadriquncta Oegoconia

Xenochlorodes olympiaria Xenochlorodes Macroglossumstellatarum Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 17- Abondances relatives (AR%) des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode du fauchage dans les stations d’étude

55

Chapitre 3 Résultats

Pour la région d’Ouargla, on note que Zizeeria knysna (20,1≤ AR% ≤23,4) est la plus abondante dans la station 1 et 2 (Fig. 17). Elle est suivie par Aporodes floralis avec AR = 13,7% (station 1) et Danaus chrysippus avec AR = 14,9% (station 2). En revanche, parmi les espèces les moins abondantes il y’a Colias croceus (0,5% à station 1 ≤AR% ≤ 2,1% à station 2). Or qu’en station 3, c’est plutôt Utetheisa pulchella (AR = 23,3%) et Zizeeria knysna (AR = 11,2%) qui sont très capturées, contre Acontia lucida (AR = 0,5%) qui est faiblement notée. Concernant la région de Biskra, Lampides boeticus (9,6 ≤AR% ≤ 14,1) et Pieris rapae (15,9 ≤AR% ≤22,3) sont les plus inventoriées. Alors que parmi les espèces les moins abondantes on peut signaler Oegoconia quadriquncta et Maradana fuscolimbalis (AR% =0,5 pour chacune à station 4), Rhodometra sacraria et Spoladea recurvalis (AR% = 0,7% pour chacune à station 5).

3.3.1.2.3.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux Les résultats qui portent sur l’abondance relative des ordres (Tab. 11) d’arthropodes et des espèces (Fig. 18) de lépidoptères capturées grâce aux pièges lumineux dans les stations d'étude sont notés dans ce qui suit.

Tableau 11 - Effectifs et abondances relatives en fonction des ordres d’arthropodes obtenus par les pièges lumineux dans les stations d’étude à Ouargla et de Biskra Ouargla Biskra Classes Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari ------Arachnida Araneae 1,1 0,3 0,5 0,6 0,1 0,1 0,1 Crustaceae Isopoda ------Entognatha Collembola ------Odonata ------Orthoptera 1,0 - 0,7 0,6 0,3 0,4 0,4 Thysanouptera 0,6 0,2 0,2 0,3 1,0 - 0,6 Homoptera 10,0 1,8 20,2 11,7 7,3 4,1 6,0 Hemiptera 6,8 1,6 4,1 4,1 30,2 17,7 25,0 Coleoptera 17,1 62,4 6,4 26,5 12,5 23,8 17,2 Insecta Hymenoptera 8,8 5,0 7,6 7,1 1,0 1,8 1,3 Lepidoptera 13,6 6,1 23,4 15,4 15,3 29,2 21,0 Nevroptera 4,0 1,9 9,9 5,8 0,4 1,6 0,9 Diptera 35,9 19,8 26,8 27,2 31,7 20,9 27,2 Dermaptera 1,1 0,8 0,2 0,6 - 0,4 0,2 Plecoptera - 0,1 - - 0,1 - 0,1 Ni : effectifs ; AR : abondances relatives ; St : station ; Glb: global ; - : absence .

56

Chapitre 3 Résultats

Au niveau des stations de la région d’Ouargla, les Diptera est le plus abondant notamment dans la station 1 (AR = 35,9% ; Tab. 11). Suivie par Coleoptera (17,1 ≤AR% ≤62,4) dans la station 1 et 2 et Lepidoptera (AR = 23,4%) dans la station 3. Par contre, ce dernier ordre totalise une abondance de 13,6% au niveau de la station 1 et 6,1 % dans la station 3. En ce qui concerne la région de Biskra, toujours les Diptères sont les plus inventoriés dans la station 4 (AR =31,7%), avec les Hemiptera (AR =30,2%). Pour les Lepidoptera, ils sont représentés par une abondance de 15,3% (Tab. 11). Par contre la station 5, c’est plutôt les Lepidoptera (AR =29,2%) et les Coleoptera (AR =23,8%) qui les plus fréquents. A propos de l’ensemble des stations, les abondances relatives les plus élevées sont notées pour les Diptera (27,2% chacune des deux régions), suivis par les Coleoptera (AR=26,5%) à Ouargla .et Hemiptera (AR=25,0%) à Biskra (Tab. 11). La figure 18 porte sur l’abondance relative des espèces des lépidoptères piégés avec la méthode de fauchage. Parmi les espèces les plus abondantes au niveau de la station 1 (Ouargla) il y a Tineola sp (AR=30,0%) et Thysanoplusia daubei (AR=17,2% ; Fig. 18). Par contre celles qui sont faiblement capturées il y’a Scopula serena et Agrotis ipsilon (AR=07,0% pour chacune). Dans la station 2 (Ouargla), c’est Stathmopoda elyella qui occupe la première place avec (AR=25,5 %), suivie par Autographa gamma avec (AR= 14,6%). Alors que parmi les espèces les moins abondantes on peut citer Tineola sp (AR= 1,8%). Quant à la station 3 (Ouargla), parmi les espèces les plus abondantes il y a Stathmopoda elyella (AR = 67,9%) et les moins abondantes sont représentées le plus par Ectomyelois ceratoniae (AR = 0,4%). Au niveau de la station 4 (Biskra), Tuta absoluta (AR = 38,5%) est parmi les espèces les plus abondantes. Elle est suivie par Tineola sp et Maradana fuscolimbalis (AR = 8,8%chacune). Quant aux espèces les moins abondantes, on cite Hodebertia testalis (AR = 0,7%). Alors que la station 5 (Biskra) se caractérise par Maradana fuscolimbalis (AR = 38,5%) et Tuta absoluta (AR = 20%) comme espèces très abondantes et par Athetis hospes (AR = 0,5%) comme espèce moins abondante (Fig. 18).

57

Chapitre 3 Résultats

Pièges lumineux 80

70

60

50

40 AR% 30

20

10

0

Tineola sp.

Aglossa sp.

Pyralidae sp.

Tuta absoluta

Athetishospes

Crambidae sp.

Agrotis ipsilon

Anartapugnax

Achyra nudalis

Acontia lucida

Scopulaserena Trichoplusia ni

Eilema griseola

Earias insulana

Scopuladeserta

Achyra bifidalis

Palpita vitrealis

Pyrausta aurata Gelichidae 2 sp.

Lobesia botrana

Stathmopoda sp.

Agdistisbennetii

Helicoverpa zea

Hellula rogatalis

Cadra furcatella

Aporodesfloralis

Eublemma parva

Synaphe punctalis

Mompha langiella

Heliothispeltigera

Hodebertiatestalis

Heliothisnubigera Spodoptera exigua

Utetheisa pulchella Nyctegretislineana

Euchromius ocellea

Autographa gamma

Eulamprotesatrella

Pyrausta purpuralis

Azenia templetonae

Stathmopoda elyella

Loxostege turbidalis Pechipogo strigilata

Spodoptera littoralis

Nomophila noctuella

Pempelia palumbella

Rhodometra sacraria

Thysanoplusia daubei

Helicoverpa armigera

Cornifrons ulceratalis

Chrysodeixischalcites

Mirificarma interrupta

Holcocera immaculella Ectomyelois ceratoniae

Yponomeuta malinellus

Eublemma cochylioides

Maradana fuscolimbalis Stathmopoda auriferella

Phthorimaea operculella

Monochroa arundinetella Eulamprotesnigromaculella

Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 18- Abondances relatives (AR%) en fonction des espèces des lépidoptères obtenus par les pièges lumineux dans les stations d’étude de

58

Chapitre 3 Résultats

3.3.1.2.4.– Abondances relatives (AR%) obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla Les résultats qui portent sur l’abondance relative des ordres (Tab. 12) d’arthropodes et des espèces (Fig. 19) de lépidoptères capturées grâce aux pièges sucrés dans les stations d'étude de la région d’Ouargla sont notés ci-dessous.

Tableau 12 - Effectifs et abondances relatives en fonction des ordres d’arthropodes obtenus par les pièges sucrés dans trois stations d’étude de la région d’Ouargla

St1 St2 St3 Glb Classes Ordres Ni AR% Ni AR% Ni AR% Ni AR% Acari - - 2 0,09 2 0,07 4 0,05 Arachnida Araneae 5 0,17 9 0,39 12 0,42 26 0,32 Crustaceae Isopoda 1 0,03 - - - - 1 0,01 Entognatha Collembola 925 32,20 200 8,63 711 24,95 1836 22,83 Odonata - - - - 1 0,04 1 0,01 Orthoptera 5 0,17 6 0,26 7 0,25 18 0,22 Thysanouptera 55 1,91 36 1,55 48 1,68 139 1,73 Homoptera 205 7,14 198 8,54 136 4,77 539 6,70 Hemiptera 20 0,70 53 2,29 44 1,54 117 1,46 Coleoptera 21 0,73 14 0,60 10 0,35 45 0,56 Insecta Hymenoptera 306 10,65 690 29,77 1143 40,11 2139 26,60 Lepidoptera 32 1,11 58 2,50 16 0,56 106 1,32 Nevroptera 5 0,17 2 0,09 7 0,25 14 0,17 Diptera 1293 45,01 1049 45,25 712 24,98 3054 37,98 Dermaptera - - 1 0,04 1 0,04 2 0,02 Plecoptera ------Ni : effectifs ; AR : abondances ; St : station ; Glb: global ; - : absence .

D’après le tableau 12, l’ordre des Diptera est le plus abondant au niveau de station 1 (AR = 45,0%) il est suivi par les Collembola (AR = 32,2%) par contre parmi les ordres les moins abondants on cite les Nevroptera (AR = 0,2%). Dans la station 2 les diptères sont toujours les plus abondants (AR = 45,3%) suivi par Hymenoptera (AR = 29,7%). Alors que ce dernier ordre (AR = 25%) occupe la première place au niveau de la station 3 suivie par Diptera et Collembola (AR = 25% chacun). Pour les Lepidoptera, leurs abondances sont faibles, variant entre 0,6 et 2,5 % (Tab. 12). Pour ce qui est de l’ensemble des stations, les abondances relatives les plus élevées sont notées pour les Diptera (AR = 38,0%) et les Hymenoptera (AR = 26,6% ; Tab. 12).

Dans la figure 19 sont mentionnées les abondances relatives des espèces des lépidoptères capturées par les pièges sucrés dans les trois stations d’étude à Ouargla.

59

Chapitre 3 Résultats

Pièges sucrés 40 35 30 25 20 AR% 15 10 5 0

Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3

Figure 19 - Abondances relatives (AR%) en fonction des espèces des lépidoptères obtenus par les pièges sucrés dans trois stations d’étude de la région d’Ouargla

Au niveau de la station 1, Loxostege turbidalis (AR = 34,4%) et Pyrausta aurata (AR = 31,2%) sont considérées comme les espèces les plus capturées, alors que Rhodometra sacraria (AR = 3,1%) est la moins capturée (Fig. 19). Par contre dans la station 2, l’espèce la plus représentées est Gelichidae sp2 et Ectomyelois ceratoniae (AR = 12,1% pour chacune), alors que parmi les espèces les moins abondantes, il y a (AR = 1,7%). Quant à la station 3, Tuta absoluta occupe la première place (AR= 37,5%) des espèces les plus abondantes, suivie par Euchromius ocellea et Plutella xylostella (AR =12,5% chacune). Or que les espèces les moins abondantes sont représentées le plus par Zizeeria knysna (AR =6,3% ; Fig. 19). Concernant le global des stations, Loxostege turbidalis (AR =13,2%) et Pyrausta aurata (AR=9,4%) sont les espèces les plus inventoriées (Fig. 19).

3.3.1.3. – Fréquence d’occurrence et constance (FO%) Les fréquences d’occurrences, en fonction des ordres d’arthropodes et des espèces de lépidoptères, sont développées pour chaque méthode d’échantillonnage dans ce qui va suivre.

60

Chapitre 3 Résultats

3.3.1.3.1.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges colorés Les résultats qui portent fréquences d’occurrences des ordres (Tab. 13) d’arthropodes et des espèces de lépidoptères (Fig. 20) capturés grâce aux pièges colorés dans les stations d'étude sont notés dans ce qui suit.

Tableau 13- Fréquences d’occurrences (%) des ordres obtenues grâce à la méthode des pièges colorés

Ouargla Biskra Classes Order St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari 0,85 0,85 0,43 1,14 2,56 2,14 4,70 Arachnida Araneae 29,06 9,40 18,38 28,21 13,68 15,38 29,06 Crustaceae Isopoda 2,56 - 0,43 1,14 - 0,85 0,85 Entognatha Collembola 95,73 45,30 43,16 90,88 24,36 22,65 47,01 Odonata 0,85 - - 0,28 - 0,85 0,85 Orthoptera 24,79 7,69 11,54 21,08 8,97 9,40 18,38 Thysanouptera 54,70 27,78 29,06 56,13 32,91 30,34 63,25 Homoptera 93,16 48,72 49,15 96,30 42,31 44,44 86,75 Hemiptera 43,59 22,65 33,76 52,14 25,21 21,37 46,58 Insecta Coleoptera 42,74 20,09 16,24 38,46 42,74 39,32 82,05

Hymenoptera 88,89 42,74 47,01 89,46 38,03 41,88 79,91

Lepidoptera 63,25 32,91 26,92 60,97 22,65 27,78 50,43 Nevroptera 2,56 0,43 4,70 4,27 1,71 1,28 2,99 Diptera 97,44 50,00 49,15 98,58 48,29 49,15 97,44

Dermaptera - 0,43 1,71 1,42 - - - Plecoptera - - - - - 0,43 0,43 Fo% : fréquence d’occurrence ; Pi : nombre d’apparition ; St ; station ; Glb : global ; - : absence.

Pour les stations de la région d’Ouargla, un total de 16 ordres est inventorié par la méthode des piégés colorés, représentés par 5 catégories (Tab. 13). Il y’a 4 ordres constants, comme les Diptera (Fo= 98,6%) et les Collembola (Fo= 90,9%), 3 ordres réguliers tels que les Lepidoptera (Fo= 61,0%) et Thysanouptera (Fo= 56,1%) et 3 ordres accessoires surtout le cas des Coleoptera (Fo= 38,5%). Ce qui concerne l’ensemble des stations de la région de Biskra, 5 catégories ont été enregistrées, dont 4 ordres sont constants, cas des Diptera (Fo= 97,4%) et Coleoptera (Fo= 82,0%), 2 ordres régulières qui sont Thysanouptera (Fo = 63,3%) et Lepidoptera (Fo = 50,4%), 2 ordres

61

Chapitre 3 Résultats accessoires qui sont Hemiptera (Fo = 46,6%) et Araneae (Fo = 29,1%), un seul ordre accidentel qui est Orthoptera (18,8%) et 5 ordres rares tel que Odonata (Fo = 0,9% ; Tab. 13). Les fréquences d’occurrences (FO%) des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode des pièges colorés sont développée dans la figure 20.

62

Chapitre 3 Résultats

Pièges colorés 30

25

20

15 FO% 10

5

0

Tineola sp. Tineola

Aglossa sp. Aglossa

Pieris rapae Pieris

Hellinsia sp. Hellinsia

Pyralidae sp. Pyralidae

Tuta absoluta Tuta

Athetis hospes Athetis

Crambidae sp. Crambidae

Agrotis ipsilon Agrotis

Tortricidae sp. Tortricidae

Colias croceus Colias pugnax Anarta

Cynthia cardui Cynthia

Acontia lucida Acontia

Hyles livornica Hyles

Trichoplusia ni Trichoplusia

Zizeeria knysna Zizeeria

Udea ferrugalis Udea insulana Earias

Scopula deserta Scopula

Achyra bifidalis Achyra

Gelichidae sp. 1 sp. Gelichidae 2 sp. Gelichidae

Pyrausta aurata Pyrausta

Geometridae sp. Geometridae

Pontia daplidice Pontia

Stathmopoda sp. Stathmopoda

Gegenes pumilio Gegenes phlaeas Lycaena

Helicoverpa zea Helicoverpa

Hellula rogatalis Hellula

Vanessa atalanta Vanessa

Cadra furcatella Cadra

Aporodes floralis Aporodes

Eublemma parva Eublemma

Scopula immutata Scopula

Leptotes pirithous Leptotes

Synaphe punctalis Synaphe

Euchloe charlonia Euchloe fuscovenosa Idaea

Lampides boeticus Lampides

Autophila dilucida Autophila

Heliothis peltigera Heliothis

Actenia brunnealis Actenia

Eublemma ostrina Eublemma

Zizeeria kassandra Zizeeria testalis Hodebertia

Heliothis nubigera Heliothis exigua Spodoptera

Utetheisa pulchella Utetheisa

Grammodes stolida Grammodes

Euchromius ocellea Euchromius

Autographa gamma Autographa

Spoladea recurvalis Spoladea

Eulamprotes atrella Eulamprotes

Pyrausta purpuralis Pyrausta

Azenia templetonae Azenia

Stathmopoda elyella Stathmopoda

Loxostege turbidalis Loxostege

Choreutis nemorana Choreutis

Spodoptera littoralis Spodoptera

Nomophila noctuella Nomophila

Coleophora ahenella Coleophora

Duponchelia fovealis Duponchelia interpunctella Plodia

Rhodometra sacraria Rhodometra

Thysanoplusia daubei Thysanoplusia

Gegenes nostradamus Gegenes

Helicoverpa armigera Helicoverpa

Cornifrons ulceratalis Cornifrons

Caryocolum blandella Caryocolum

Chrysodeixis chalcites Chrysodeixis

Elachista albifrontella Elachista

Mirificarma interrupta Mirificarma

Holcocera immaculella Holcocera ceratoniae Ectomyelois

Eublemma cochylioides Eublemma

Coleophora salicorniae Coleophora

Carcharodus flocciferus Carcharodus

Maradana fuscolimbalis Maradana auriferella Stathmopoda

Coleophora clypeiferella Coleophora operculella Phthorimaea

Monochroa arundinetella Monochroa

Amblyptilia acanthadactyla Amblyptilia Eulamprotes nigromaculella Eulamprotes Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 20- Fréquences d’occurrences (FO%) des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode des pièges colorés

63

Chapitre 3 Résultats

D’après la figure 20, il existe 4 espèces accidentelles dans la station 1, c’est le cas de Pyrausta aurata (Fo=24,8 %) et Tuta absoluta (Fo=19,7 %). Pour la station 2, on cite dans la même catégorie Nomophila noctuella (Fo=17,1 %) et Autographa gamma (Fo=14,5%) et une seule espèce accessoire, cependant dans la station 3, 5 espèces accidentelles notamment Zizeeria knysna (Fo=5,1%). Le reste des espèces appartiennent à la catégorie rare, surtout Gegenes nostradamus avec Fo=0,9% (station 1) et avec Fo=1,7% (station 2), ainsi que Pontia daplidice dans la station 3 avec Fo=0,9% (Fig. 20). Ce qui concerne la région de Biskra, 4 espèces appartiennent à la catégorie accidentelle telles que Tuta absoluta dans la station 4 (Fo=14,5 %) et la station 5 (Fo =19,7%). Alors que Eulamprotes atrella est classée comme une espèce accidentelle dans la station 5 avec Fo=12,0%, par contre au niveau de la station 4, la même espèce est classée dans la catégorie rare avec Fo=4,3% (Fig. 20).

3.3.1.3.2.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode du fauchage Les résultats portant sur la fréquence d’occurrence des ordres (Tab. 14) d’arthropodes et des espèces (Fig. 21) de lépidoptères capturées grâce au fauchage dans les stations d'étude sont développés dans ce qui suit.

Tableau 14- Fréquences d’occurrences des ordres d’arthropodes obtenues grâce à la méthode du fauchage

Ouargla Biskra Classes Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari ------Arachnida Araneae 23,1 19,2 19,2 20,5 15,4 - 7,7 Crustaceae Isopoda ------Entognatha Collembola ------Odonata 15,4 11,5 3,8 10,3 - 3,8 1,9 Orthoptera 53,8 11,5 23,1 29,5 11,5 15,4 13,5 Thysanouptera ------Homoptera 38,5 23,1 23,1 28,2 11,5 30,8 21,2 Hemiptera 65,4 26,9 34,6 42,3 30,8 30,8 30,8 Coleoptera 30,8 7,7 11,5 16,7 23,1 11,5 17,3 Insecta Hymenoptera 15,4 19,2 23,1 19,2 23,1 15,4 19,2 Lepidoptera 73,1 34,6 73,1 60,3 84,6 92,3 88,5 Nevroptera 34,6 30,8 15,4 26,9 11,5 11,5 11,5 Diptera 46,2 23,1 26,9 32,1 23,1 23,1 23,1 Dermaptera - 3,8 3,8 2,6 - - - Plecoptera - - - - - 3,85 1,9 Fo% : fréquence d’occurrence ; Pi : nombre d’apparition ; St ; station ; Glb : global ; - : absence.

64

Chapitre 3 Résultats

Dans la région d’Ouargla un totale de 11 ordres sont inventoriés par la méthode de fauchage représentés par 4 catégories (Tab. 14), un seul ordre régulier qui est Lepidoptera (Fo = 60,3 %), 5 ordres accessoires notamment les Hemiptera (Fo = 42,3%) et les Diptera (Fo = 32,1%), 4 ordres accidentels tel que Araneae (Fo = 20,5%) et Hymenoptera (Fo = 19,2%) et un seul ordre rare qui est Dermaptera (Fo = 2,6 %). De même pour les stations de la région de Biskra un total de 11 ordres sont inventoriés par cette méthode, répartis sur 4 catégories. Un ordre constant Lepidoptera (Fo = 88,5%), un autre accessoire qui est Hemiptera (Fo = 30,8 %), 3 accidentels comme Diptera (Fo = 23,1%) et Hymenoptera (Fo = 19,2%) et 3 ordres rares comme Odonata (Fo = 1,9%) et Plecoptera (Fo = 1,9% ; Tab. 14).

Les fréquences d’occurrences (FO%) des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode du fauchage sont représentées dans la figure 21.

En ce qui concerne les espèces des lépidoptères piégées par la méthode de fauchage, la catégorie la plus notée dans les trois stations (Fig.21), est celle des espèces accidentelles qui est représentée par Pyrausta aurata (Fo = 23,1%) dans la station 1, Zizeeria knysna (Fo = 7,7%) dans la station 2 et Cynthia cardui (Fo = 15,4%) dans la station 3. Cependant nous avons enregistré 3 espèces accessoires dans les stations 1 comme Aporodes floralis (Fo = 30,8%) et 4 espèces dans la station 3 telle que Eublemma cochylioides (Fo = 38,5%), une seule espèce régulière est enregistrée dans la station 3 qui est Utetheisa pulchella (Fo = 50% ; Fig. 27). Le reste des espèces appartiennent à la catégorie rare, notamment Thysanoplusia daubei dans la station 1 et Spodoptera exigua station 2 et 3 avec Fo = 3,9% pour chacune. Concernant les stations de la région de Biskra, 2 espèces sont classées constantes dans la station 4, à savoir Pieris rapae (Fo = 53,9 %) et la station 5 (Fo =30,8% ; Fig. 21) et Utetheisa pulchella (Fo =57,7%), 2 espèces accessoires Lampides boeticus (Fo =30,8 %) et Cynthia cardui (Fo =42,3%), alors que 4 espèces accessoire sont enregistrées au niveau de la station 5, on peut citer Pieris rapae et Zizeeria knysna avec (Fo =30,8 % chacune). D’autres espèces sont accidentelles telle que Pontia daplidice avec Fo =23,1% (station 4) et Fo =15,4% (station 5) et d’autres sont rares comme Tarucus rosaceu (Fo = 3,9% ; Fig. 21).

65

Chapitre 3 Résultats

Fauchage 70

60

50

40 FO% 30

20

10

0

Aglossa sp. Aglossa

Pieris rapae Pieris

Pyralidae Pyralidae sp.

Tuta absoluta Tuta

Idaea biselata

Tortricidae sp. Tortricidae

Coliascroceus

Cynthia cardui Cynthia

Achyra nudalis Achyra

Acontia lucida Acontia

Hyleslivornica

Trichoplusia ni Trichoplusia

Zizeeria Zizeeria knysna

Eariasinsulana

Achyra bifidalis Achyra deserta Scopula

Eublemma pura

Pyrausta Pyrausta aurata

Lobesia botrana Lobesia

Pontia daplidice Pontia

Agdistis bennetii Agdistis

Gegenes pumilio Gegenes

Helicoverpa zea Helicoverpa

Hellula rogatalis Hellula

Vanessa Vanessa atalanta

Aporodes floralis Aporodes

Tarucusrosaceus

Eublemma parva

Leptotes pirithous Leptotes immutata Scopula xylostella Plutella

Synaphe punctalis Synaphe

Euchloe Euchloe charlonia Idaea fuscovenosa

Lampides boeticus Lampides

Autophila Autophila dilucida

Heliothis peltigera Heliothis

Eublemma ostrina

Zizeeria Zizeeria kassandra

Danaus chrysippus Danaus

Spodoptera exigua Spodoptera

Utetheisa pulchella Utetheisa lineana Nyctegretis

Grammodes stolida Grammodes

Euchromius ocellea Euchromius gamma Autographa

Spoladea recurvalis Spoladea

Eulamprotes atrella Eulamprotes

Pyrausta Pyrausta purpuralis Eublemma minutata

Loxostege turbidalis Loxostege

Cerocala rothschildi Cerocala Spodoptera littoralis

Nomophila noctuella Nomophila

Duponchelia fovealis Duponchelia

Rhodometra Rhodometra sacraria chabordis Cleonymia

Thysanoplusia daubei Thysanoplusia

Gegenes nostradamus Gegenes

Cornifrons ulceratalis Cornifrons

Mirificarma interrupta Mirificarma

Holcocera immaculella Holcocera

Eublemma cochylioides

Carcharodus flocciferus Carcharodus

Maradana fuscolimbalis Maradana auriferella Stathmopoda

Phthorimaea operculella Phthorimaea

Oegoconia quadriquncta Oegoconia

Xenochlorodes olympiaria Xenochlorodes Macroglossumstellatarum Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 21- Fréquences d’occurrences (FO%) des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode du fauchage

66

Chapitre 3 Résultats

3.3.1.3.3.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux Les résultats sur la fréquence d’occurrence des ordres (Tab. 15) et des espèces (Fig. 22) de lépidoptères inventoriés grâce aux pièges lumineux dans les stations d'étude sont développés dans ce qui suit.

Tableau 15- Fréquences d’occurrences des ordres obtenues grâce aux pièges lumineux

Ouargla Biskra Classes Ordres St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Acari ------Arachnida Araneae 15,4 5,1 10,3 10,3 2,6 2,6 2,6 Crustaceae Isopoda ------Entognatha Collembola ------Odonata ------Orthoptera 7,7 - 10,3 6,0 5,1 7,7 6,4 Thysanouptera 10,3 2,6 5,1 6,0 12,8 - 6,4 Homoptera 33,3 20,5 43,6 32,5 38,5 15,4 26,9 Hemiptera 38,5 23,1 30,8 30,8 43,6 28,2 35,9 Coleoptera 35,9 17,9 41,0 31,6 41,0 43,6 42,3 Insecta Hymenoptera 30,8 23,1 30,8 28,2 17,9 20,5 19,2 Lepidoptera 69,2 46,2 84,6 66,7 61,5 64,1 62,8 Nevroptera 28,2 28,2 59,0 38,5 10,3 15,4 12,8 Diptera 71,8 66,7 71,8 70,1 69,2 69,2 69,2 Dermaptera 5,1 2,6 2,6 3,4 - 5,1 2,6 Plecoptera - 2,6 - 0,9 2,6 - 1,3 Fo% : fréquence d’occurrence ; Pi : nombre d’apparition ; St ; station ; Glb : global ; - : absence.

En ce qui concerne la région d’Ouargla, un total de 12 ordres est inventorié par les piégés lumineux (Tab. 15), représentés par 2 ordres réguliers qui sont Diptera (Fo = 70,1%) et Lepidoptera (Fo = 66,7%), 5 ordres accessoires notamment Nevroptera (Fo = 38,5%) et Coleoptera (Fo = 31,6%), 2 ordres accidentels comme Thysanouptera (Fo = 6,0 %) et 3 ordres rares tel que Dermaptera (Fo = 3,4%) et Plecoptera (Fo = 0,9%). Concernant la région de Biskran il est recensé 4 catégories, représentées par 2 ordres réguliers qui sont Lepidoptera (Fo = 62,8%) et Diptera (Fo = 69,2%), 3 ordres accessoires comme Coleoptera (Fo = 35,9%) et Hymenoptera (Fo = 42,3%), 2 ordres accidentelles Hymenoptera (Fo = 19,2%) et Nevroptera (Fo = 12,8%) et 2 ordres rares qui sont Dermaptera et Araneae (Fo = 2,6% chacun ; Tab. 15).

A propos des fréquences d’occurrences des espèces des lépidoptères obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux sont développé dans la figure 22.

67

Chapitre 3 Résultats

Pièges lumineux 50

45

40

35

30

25 FO% 20

15

10

5

0

Tineola sp. Tineola

Aglossa sp. Aglossa

Pyralidae Pyralidae sp.

Tuta absoluta Tuta

Athetis hospes Athetis

Crambidae sp. Crambidae

Agrotisipsilon

Anarta pugnaxAnarta

Achyra nudalis Achyra

Acontia lucida Acontia

Scopula serena Scopula

Trichoplusia ni Trichoplusia

Eilema griseola Eilema Eariasinsulana

Achyra bifidalis Achyra deserta Scopula

Palpita vitrealis

Gelichidae sp. 2 sp. Gelichidae

Pyrausta Pyrausta aurata

Lobesia botrana Lobesia

Stathmopoda sp. Stathmopoda

Agdistis bennetii Agdistis

Helicoverpa zea Helicoverpa

Hellula rogatalis Hellula

Cadra furcatella Cadra

Aporodes floralis Aporodes

Eublemma parva

Synaphe punctalis Synaphe

Mompha langiella Mompha

Heliothis peltigera Heliothis

Hodebertia testalis Hodebertia

Heliothis nubigera Heliothis exigua Spodoptera

Utetheisa pulchella Utetheisa lineana Nyctegretis

Azenia templetonae Azenia

Euchromius ocellea Euchromius

Autographa gamma Autographa

Eulamprotes atrella Eulamprotes

Pyrausta Pyrausta purpuralis

Stathmopoda elyella Stathmopoda

Loxostege turbidalis Loxostege Pechipogo strigilata

Spodoptera Spodoptera littoralis

Nomophila noctuella Nomophila

Pempelia palumbella Pempelia

Rhodometra Rhodometra sacraria

Thysanoplusia daubei Thysanoplusia

Helicoverpa armigera Helicoverpa

Cornifrons ulceratalis Cornifrons

Chrysodeixis chalcites Chrysodeixis

Mirificarma interrupta Mirificarma

Holcocera immaculella Holcocera ceratoniae Ectomyelois

Yponomeuta malinellus Yponomeuta

Eublemma cochylioides

Maradana fuscolimbalis Maradana auriferella Stathmopoda

Phthorimaea operculella Phthorimaea

Monochroa arundinetella Monochroa Eulamprotes nigromaculella Eulamprotes Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5

Figure 22- Fréquences d’occurrences (FO%) des espèces de lépidoptères obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux

68

Chapitre 3 Résultats

Au niveau des stations de la région d’Ouargla (Fig. 22), il existe une seule espèce accessoire Stathmopoda elyella (Fo = 43,6%) dans la station 3, alors que la plupart sont accidentelles notamment Thysanoplusia daubei (Fo= 23,1 % en station 1) et Autographa gamma (Fo= 10,3% en station 1), le reste des espèces appartiennent à la catégorie rare telle que Achyra nudalis Fo= 2,6%. Pour les stations de la région de Biskra, une seule espèce est accessoire Tuta absoluta qui varie entre Fo= 30,8% (station 5) et Fo= 41,0% (station 4), d’autres espèces sont accidentelles, on cite Maradana fuscolimbalis avec Fo qui varie entre 15,4% (station 4) et 23,1% (station 5) et d’autres sont rares telle que Nomophila noctuella (Fo = 2,6% ; Fig. 22).

3.3.1.3.4.– Fréquence d’occurrence appliquée aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla Les résultats portant sur la fréquence d’occurrence des ordres (Tab. 16) d’arthropodes et des espèces (Fig. 23) de lépidoptères capturées grâce aux pièges sucrés dans les stations d'étude sont développés dans ce qui va suivre.

Tableau 16- Fréquence d’occurrence des ordres d’arthropodes appliquée aux résultats obtenus grâce aux pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla

Station 1 Station 2 Station 3 Global Classes order Na Fo% Na Fo% Na Fo% Na Fo% Acari - - 2 2.6 2 2.6 4 1.71 Arachnida Araneae 5 6.4 8 10.3 10 12.8 23 9.83 Crustaceae Isopoda 1 1.3 - - - - 1 0.43 Entognatha Collembola 56 71.8 48 61.5 50 64.1 154 65.81 Odonata - - - - 1 1.3 1 0.43 Orthoptera 5 6.4 5 6.4 6 7.7 16 6.84 Thysanouptera 21 26.9 18 23.1 21 26.9 60 25.64 Homoptera 35 44.9 43 55.1 42 53.8 120 51.28 Hemiptera 17 21.8 10 12.8 21 26.9 48 20.51 Coleoptera 15 19.2 12 15.4 9 11.5 36 15.38 Insecta Hymenoptera 46 59.0 47 60.3 59 75.6 152 64.96 Lepidoptera 15 19.2 20 25.6 10 12.8 45 19.23 Nevroptera 3 3.8 1 1.3 4 5.1 8 3.42 Diptera 61 78.2 62 79.5 64 82.1 187 79.91 Dermaptera - - 1 1.3 1 1.3 2 0.85 Plecoptera ------Fo% : fréquence d’occurrence ; Pi : nombre d’apparition ; - : absence.

69

Chapitre 3 Résultats

A Ouargla, on a enregistré 5 catégories pour les ordres d’arthropodes (Tab. 16). D’une manière globale, 2 ordres sont classés comme constants, comme Diptera avec des Fo variant entre 78,2% (station 1) et 82,1% (station 3), des ordres sont régulières qui sont Hymenoptera (59% ≤Fo ≤60,3%), des ordres accessoires tels que Homoptera (Fo = 44,9%) en station 1, Lepidoptera (Fo = 25,6%) en station 2 et Hemiptera (Fo = 26,9%) en station 3, des ordres accidentels notamment Lepidoptera en station 1 (Fo= 19,2%) et station 2 (Fo = 12,8%), alors que certains ordres sont rares tels que Nevroptera avec Fo= 1,3% (station 2 ; Tab. 16).

Dans la figure 23 est mentionnée la fréquence d’occurrence (Fo%) des espèces des lépidoptères appliqués aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés.

Pièges sucrés 12 10 8

6 FO% 4 2 0

Espèces de lépidoptères

Station 1 Station 2 Station 3

Figure 23 - Fréquence d’occurrence (Fo%) des espèces des lépidoptères appliqués aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés

D’après la figure 23, la plupart des espèces capturées dans les trois stations appartiennent à la catégorie rare, sauf quelques espèces qui sont classées dans la catégorie accidentelle comme le cas de Zizeeria knysna (Fo= 5,1%), Ectomyelois ceratoniae (Fo= 5,1%), Loxostege turbidalis (Fo= 5,1%), Pyrausta aurata (Fo= 10,3%) et Gelichidae sp 2 (Fo= 5,1%), Tuta absoluta (Fo= 5,1%), Ectomyelois ceratoniae (Fo= 5,1%) dans la station 2 et Tuta absoluta (Fo= 5,1%) dans la station 3 (Fig. 23).

70

Chapitre 3 Résultats

3.3.2. - Indices écologiques de structures Les indices écologiques de structures sont représenté par la diversité de Shannon- Weaver (H’) et l’équitabilité (E) appliqués aux ordres des arthropodes ainsi aux espèces de lépidoptères dans ce qui va suivre.

3.3.2.1. - Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux ordres de l’arthropodofaune inventoriée dans les stations d’étude Les résultats concernant les indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux ordres d’arthropodes échantillonnés grâce aux différentes méthodes sont mentionnés dans le tableau 17.

Tableau 17- Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité (E) appliqués aux ordres de l’arthropodofaune inventoriée dans les stations d’étude

Ouargla Biskra St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb Méthodes H' E H' E H' E H' E H' E H' E H' E PC 2,2 0,6 2,2 0,6 2,5 0,7 2,3 0,6 2,6 0,7 2,3 0,6 2,5 0,6 F 2,7 0,8 2,7 0,8 2,4 0,7 2,7 0,8 2,2 0,7 2,2 0,7 2,2 0,6 PL 2,7 0,8 1,8 0,5 2,6 0,8 2,7 0,7 2,3 0,6 2,4 0,7 2,4 0,7 PS 2,0 0,6 2,1 0,6 2,1 0,5 2,2 0,6 - St : station ; Glb : global ; PC : pièges colorés ; F : fauchage ; PL : pièges lumineux ; PS : pièges sucrés ; - : absence.

D’après le tableau 17, les valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver, obtenues pour les ordres d’arthropodes capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnages pour les trois stations d’Ouargla, varient entre 2,0 bits (station 1 ; pièges sucrés) et 2,7 bits (station 1 ; pièges lumineux). Pour le global de la même région, les valeurs H’ varient entre 2,2 bits (pièges sucrés) et 2,7 bits (fauchage). Dans la région de Biskra, les valeurs de H’ varient entre 2,2 bits (station 4 et 5 ; fauchage) et 2,6 bits (station 4 et 5 ; pièges colorés). Pour l’équitabilité, toutes les valeurs enregistrées pour toutes les méthodes et dans toutes les stations tendent vers 1 (0,5 ≤ E ≤0,8 ; Tab. 17). De ce fait, cela veut dire qu’il y a une tendance vers l’équilibre entre les effectifs des ordres d’arthropodes recensés dans toutes les stations d’étude.

71

Chapitre 3 Résultats

3.3.2.2.- Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’), et d’équitabilité appliqués aux espèces de lépidoptères Les résultats concernant les indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux espèces de lépidoptères inventoriés grâce aux différentes méthodes sont mentionnées dans le tableau 18.

Tableau 18- Indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux des espèces de lépidoptères Ouargla Biskra St1 St2 St3 Glb St4 St5 Glb H' E H' E H' E H' E H' E H' E H' E PC 4,1 0,8 4,1 0,8 4,7 0,9 4,8 0,8 4,5 0,8 4,1 0,8 4,6 0,8 F 4,2 0,8 3,4 0,9 4,1 0,8 4,7 0,8 3,7 0,8 3,8 0,8 3,9 0,8 PL 3,7 0,8 3,7 0,9 2,0 0,5 3,3 0,6 3,5 0,7 3,4 0,7 3,7 0,7 PS 2,5 0,7 3,7 0,9 2,8 0,9 3,9 0,9 ------St : station ; Glb : Global ; PC : pièges colorés ; F : fauchage ; PL : pièges lumineux ; PS : pièges sucrés ; - : absence.

À propos des valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver, obtenues pour les espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnages appliquées à Ouargla (Tab. 18), elles varient entre 2,0 bits (station 3 ; pièges lumineux) et 4,7 bits (station 3 ; pièges colorés). Alors que pour l’ensemble des stations, les valeurs varient entre 3,3 bits (pièges lumineux) et 4,8 bits (pièges colorés). Dans la région de Biskra, les valeurs de H’ varient entre 3,4bits (station 5 ; pièges lumineux) et 4,5bits (station 4 ; pièges colorés ; Tab. 18). Pour l’équitabilité, toutes les valeurs enregistrées pour toutes les méthodes et dans toutes les stations tendent vers 1 (0,5 ≤ E ≤ 0,9 ; Tab. 18). De ce fait, on peut dire que cela exprime une certaine tendance vers l’équilibre entre les effectifs des espèces de lépidoptères recensées dans toutes les stations (Tab. 18).

3.3.3.-Exploitation des résultats par des méthodes statistiques Dans cette partie sont développées les analyses statistiques appliquées aux résultats d’échantillonnages des lépidoptères inventoriés dans la région d’Ouargla et de Biskra.

72

Chapitre 3 Résultats

3.3.3.1.-Analyse des composantes principales (A.C.P.) appliquée aux lépidoptères piégés par les différentes méthodes d’échantillonnages Elle est réalisée selon les observations (espèces) en fonction des variables (stations d’étude), qui sont affichées dans le tableau 19 (Annexe 1).

3.3.3.1.1.-Contribution globale (%) des variables et des observations La contribution globale des observations et des variables pour la construction des axes est égale à 46,1% pour l’axe 1 et 18,1% pour l’axe 2. Alors que le pourcentage cumulé pour les deux axes (1 et 2) est de 64,2%, ce qui permet l’interprétation des données 3.3.3.1.2.- Corrélation des variables de l’analyse en composantes principales Dans la figure 24 sont présentées les corrélations des stations selon les abondances des espèces de lépidoptères.

Variables (axes F1 et F2 : 64,20 %)

1 S3

0,75

0,5

0,25 S2 S/ordres- Hétérocera 0 S/ordres-

Rhopalocera F2 (18,15 %) (18,15 F2 -0,25 S5 S4 S1 -0,5

-0,75

-1 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1 F1 (46,05 %)

variables actives Variables supplémentaires

Figure 24- Cercle de corrélation de l’analyse en composantes principales (A.C.P.) appliqué aux stations d’étude

Il est a remarqué qu’il y a une corrélation entre la station 2 et station 3 avec (r =0,24), les espèces de la station 2 sont plus proche de la variable supplémentaire Rhopalocères (Fig. 24) ce qui laisse dire que la plupart des espèces de la station 2 sont des Rhopalocères alors que les espèces 73

Chapitre 3 Résultats de la station 3 la majorité sont des Hétérocères car ils sont plus proche de variable supplémentaire de cet sous ordre. Par contre il existe une corrélation entre station 4 et 5, qui sont orientées beaucoup plus vers les Rhopalocères, ce qui signifie que c’est les plus capturés dans ces stations (Fig. 24).

3.3.3.1.3.- Contributions des variables (%) La contribution des variables (stations) dans la formation des deux axes est la suivante : -Axe 1 : les stations qui contribuent le plus dans la formation de cet axe sont station 3 (78,8%). -Axe 2 : les stations qui contribuent le plus dans la formation de cet axe sont station 4 (30,0%) et station 5 (31,4%), station 2 (18,1%) et station 1 (11,7%).

3.3.3.1.4.- Contributions des observations (%) La contribution des observations (espèces) dans la formation des deux axes est la suivante (Fig. 25) :

74

Chapitre 3 Résultats

Observations (axes F1 et F2 : 64,20 %)

12

sp106

8

4

F2 (18,15F2%) sp102 sp39sp19 sp30sp26spsp31sp93sp9668sp95 spsp13sp41sp228sp45sp3sp27 spsp65sp104sp70sp78spspsp47sp62spsp110sp107sp77spsp112spspsp38648884485672sp75sp8324sp1176801058 sp61 0 sp98 sp21sp50sp14spsp22sp12spsp1sp5204016 sp18sp49sp54sp69sp86sp6sp73sp17sp99sp111sp7sp79sp63sp58sp81spsp67sp74sp89sp37spsp85sp55spsp97sp59sp66sp43sp71sp90sp103spsp87sp23sp2536sp92109sp516032spsp1005210144sp10 sp9 sp57sp53sp35sp42sp29sp82sp33 sp108 sp94 sp91sp4 sp15 sp34 sp46 -4 -12 -8 -4 0 4 8 12 16 F1 (46,05 %)

Actives / S/ordres-Rhopalocera Actives / S/ordres-Hétérocera Supplémentaires Supplémentaires / S/ordres-Hétérocera

Figure 25 - Carte factorielle des espèces de lépidoptères en fonction des axe 1 et 2

-Axe 1 : les espèces qui contribuent le plus dans la formation de cet axe sont, Stathmopoda elyella (sp106 = 49,4%) et Phthorimaea operculella (sp34 = 20,3%). -Axe 2 : les stations qui contribuent le plus dans la formation de cet axe sont, Tuta absoluta (sp46 = 27,6%) et Maradana fuscolimbalis (sp94 = 65,1%). Pour la répartition spatiale en fonction des axes (1 et 2), il est à constater que la plupart des espèces de lépidoptère sont concentrées près de l’origine, ces dernières sont représentées par celles qui sont capturées dans toutes les stations (Fig. 25). Alors que certaines espèces sont très liées à une ou deux stations, c’est le cas de Duponchelia fovealis (sp29) qui caractérise la station 1, Eulamprotes atrella (sp39) et Ectomyelois ceratoniae (sp93) fortement capturées dans la station 2, Stathmopoda elyella (sp106) et Synaphe punctalis (102) fortement inventoriées dans la station 3, Pieris rapae (sp15) et Monochroa arundinetella (sp42) caractérisent la station 4, il faut signaler la forte présente de Utetheisa pulchella (sp19) dans les 3 derniers station (Fig. 25).

75

Chapitre 3 Résultats

3.3.3.2.- Classification ascendant hiérarchique (C.A.H.) D’après la figure 26, la répartition des stations montre la présence de 3 classes. La 1ière classe compte les stations 4 et 5, qui présentent une grande similarité (0,75). Sur cette dernière est griffée la classe 2 représentée par la station 2, puis la classe 3 avec la station 1 et en fin la 4ème classe avec la station 3, avec la plus faible similarité qui existe (0,22).

Dendrogramme

0,1987175

0,2987175

0,3987175

0,4987175

0,5987175 Similarité 0,6987175

0,7987175

0,8987175

0,9987175

2

S3 S1 S S4 S5

Figure 26 - Dendrogramme de similarité des stations d’étude appliqué aux espèces des lépidoptères capturées avec différentes méthodes d’échantillonnages

En fonction des similarités des stations en termes d’espèces de papillons, la CHA montre la formation de trois classes (Fig. 27). La première classe regroupe un total de 34 espèces, parmi lesquelles on cite Lampides boeticus (sp4) et Cynthia cardui (sp10). Cette première classe est suivie par la classe 2 qui compte spécialement un nombre de 52 espèces, comme le cas de Gegenes pumilio (sp2) et Zizeeria kassandra (sp8). Alors que la dernière classe renferme près de 26 espèces, parmi elles on cite Utetheisa pulchella (sp19) et Achyra nudalis (sp26).

76

Chapitre 3 Résultats

Dendrogramme

-0,291989

-0,091989

0,1080112

0,3080112 Similarité

0,5080112

0,7080112

0,9080112

4 7 2

81 15 97 67 51 62 41 96 84 65 58 23 35 34 69 32 27 75 61 24

sp sp sp5 sp1 sp3 sp9 sp8 sp sp6

103 101 102 108 112

sp46 sp57 sp94 sp43 sp79 sp87 sp20 sp sp16 sp59 sp sp14 sp36 sp60 sp sp42 sp10 sp99 sp89 sp74 sp sp66 sp17 sp50 sp sp90 sp71 sp37 sp19 sp80 sp sp83 sp48 sp68 sp sp26 sp28 sp56 sp31 sp72 sp30 sp sp88 sp sp78 sp70 sp64 sp sp77 sp sp11 sp sp33 sp22 sp91 sp sp55 sp52 sp53 sp sp98 sp92 sp86 sp sp63 sp54 sp49 sp sp29 sp12 sp18 sp25 sp82 sp85 sp sp13 sp95 sp sp93 sp45 sp40 sp44 sp sp39 sp38 sp76 sp73 sp47 sp sp21

sp sp sp sp106 sp104 sp110 sp111 sp109 sp sp100 sp105 sp sp107

Figure 27 Dendrogramme de similarité des espèces des lépidoptères capturées dans les cinq stations d’étude avec différentes méthodes d’échantillonnages

77

Chapitre 3 Résultats

3.4.- Résultats d’étude de bio-écologique de quelques espèces de lépidoptères Cette partie concerne l’étude de la bio-écologie de quelques espèces de lépidoptères, qui présentent une importance numérique (nombre d’individus élevé), écologique et surtout agronomique.

3.4.1.- Etude bio-écologique de Utetheisa pulchella dans la région de Biskra Utetheisa pulchella L. (Photo. 13), est une espèce cosmopolite et migratrice, elle est considérée dans plusieurs régions comme un ravageur important de plusieurs plantes herbacées (WILSON, 1960 ; PANDE, 1972 ; MURZIN, 2003 ; CHUPRAPHAWAN, 2007 ; JULIEN et al., 2012). C’est une défoliatrice de pas mal d’espèces notamment Crotalaria burhea (SHARMA et al., 2013) et C. juncea (L.) qui est utilisée comme engrais vert en Inde (PANDEY, 1975). Elle cause aussi la défoliation de plusieurs plantes, notamment Malva neglecta, Crotalaria persic, C. longipes, Echium khuzistanicum et Anchusa iranica (AJAMHASSANI et al., 2012 ; JAYANTHI, 2012). Vue sa grande appétit, elle est proposée dans le programme de lutte biologique contre Heliotropium europaeum en Australie (WILSON, 1960 ; JULIEN et al., 2012) et H. indicum en Thaïlande (CHUPRAPHAWAN, 2007).

a A B

Photo 13 - Adulte (A) et larve (B) de Utetheisa pulchella (BOURAS 2015)

3.4.1.1.- Cycle de vie de Utetheisa pulchella Cette partie porte sur les résultats de l’élevage de l’espèce de U. pulchella.

3.4.1.1.1- Taille de ponte et taux d’éclosion Dans le tableau 19 sont mentionnées les données sur les propriétés de la ponte chez U. pulchella dans le Sahara algérien (Biskra)

78

Chapitre 3 Résultats

Tableau 19 - Caractéristiques de la ponte chez U. pulchella dans le Sahara algérien (Biskra) Durée de Taux Œufs / 24h Œufs pendus Œufs éclos ponte (jrs) d’éclosion (%) Min 1 30 30 25 72 Max 6 50 310 310 100 Moy 2,23 40,56 105,92 104,55 92,80 SD 1,54 8,08 84,88 90,68 8,19 CV(%) 68,85 19,92 80,13 86,74 8,83 Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation.

Les femelles de Utetheisa pulchella pendent leurs œufs sur les feuilles de Heliotropium europaium sous forme de petits paquets. La taille de ponte varie entre 30 et 310 œufs (moy = 105,9 ± 84,9 œufs ; Tab. 19). La ponte dure entre 1 et 6 jours (CV = 68,9%) soit 40,6 ±8,1 œuf/24h. Pour ce qui est de taux d’éclosion, les valeurs varient entre 72 et 100% (CV = 8,8%). Le tableau 20 représente la matrice de corrélation de Pearson entre le nombre des œufs pondus, des œufs éclos et la durée de ponte.

Tableau 20- Matrice de corrélation (Pearson) entre le nombre des œufs, nombre des œufs éclos et la durée de ponte (r/p)

Durée de ponte (jrs) Nombre des œufs Œufs éclos Durée de ponte (jrs) - 0,0081982 0,059493 Nombre des œufs 0,6963 - 1,3E-6 Œufs éclos 0,5351 0,9435 - Les valeurs en gras sont différentes de 0 à un niveau de signification alpha=0,05

De point de vue relation entre les paramètres de ponte, il y’a une corrélation positive (r = 0,9) entre les œufs pendus et le taux d’éclosion (p = 1,3E-6 ; Tab. 20). Il en est de même pour la durée de ponte et le nombre des œufs pendus (r = 0,7 ; p = 0,008). La durée en jours de différents stades de cycle de vie de U. pulchella (25 ≤ T °C ≤ 27) est développé dans le tableau 21.

Tableau 21 - Durée (jrs) de différents stades de cycle de vie de U. pulchella (25 ≤ T °C ≤ 27)

Incubation L1 L2 L3 L4 L5 Chrysalide Min 5 5 5 5 5 7 7 Max 6 8 8 8 10 10 13 Moy 5,25 6,38 6,5 6,5 7,13 8,13 9,5 SD 0,46 0,92 0,93 0,93 1,46 1,25 1,85 CV (%) 8,82 14,37 14,24 14,24 20,46 15,34 19,49 Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation ; L : stade larvaire.

79

Chapitre 3 Résultats

Le cycle de vie de U. pulchella comprend 5 stades larvaires (Tab. 21 ; Fig. 28), après la ponte, les œufs passent par une période d’incubation qui dure entre 5 et 6 jours (moy =5,3 ± 0,5 jours ; Tab. 21). Juste après, vient la larve du premier stade, qui ne reste pas moins de 5 jours pour passer au deuxième et au troisième stade, ayant presque la même durée (min = 5 jrs ; max = 8 jrs). Puis la durée augmente pour le quatrième stade (moy = 7,1 ± 1,5 jrs), suivi par le cinquième (moy =8,1 ± 1,3 jours) et la nymphe (moy = 9,5 ± 1,9 jours). L’incubation (CV = 8,8%) présente moins de variations alors que la L4 (CV = 20,5%) est celle qui est la plus variable en termes de temps (Tab. 21). De ce fait, on peut dire chez cette espèce, chaque stade est caractérisé par une durée relativement propre.

Figure 28- Cycle de vie de Utetheisa pulchella (Lepidoptera, Arctiidae)

Il est constaté également qu’il y’a une différence très hautement significative (p = 1,21E-07) entre les différents stades. La durée augmente en temps avec l’âge de la larve (Fig. 29). L’intervalle de variation de la durée de la chrysalide (étendu = 6 jours) est relativement élevé par rapport aux autres stades, il en est de même pour le stade L4 (E = 5 jours). Alors que l’étendu de la durée de l’incubation est le plus faible (E = 1 jours ; Fig. 29).

80

Chapitre 3 Résultats

Figure 29- Variation de la durée de stades de vie chez d’U. pulchella

Le taux d’émergence des chrysalides de U. pulchella est consigné dans le tableau 22.

Tableau 22 - Taux d’émergence des chrysalides de U. pulchella

Nombre de chrysalides Emergence Taux d'émergence (%) Min 3 2 27,78 Max 18 5 75 Moy 7,25 3 54,86 SD 7,18 1,41 20,83 CV(%) 99,06 47,14 37,97 Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation.

Le taux d’émergence des chrysalides varie entre 27,8 et 75% soit une moyenne de 54,9 ± 20,8% et CV = 38,0% (Tab. 22).

3.4.1.1.2.- Morphométrie de U. pulchella Le tableau 23 détail la morphométrie des chrysalides et des adultes de U. pulchella. La longueur des adultes de U. pulchella varie entre 17 et 19mm (moy = 17,7 ± 0,7mm), alors que l’envergure varie entre 38 et 42mm (moy = 39,5 ± 1,4mm ; Tab. 23). Il est à mentionner qu’il existe une différence très hautement significative entre les deux paramètres (p = 1,57E- 23). Contrairement chez les chrysalides où les longueurs (moy =15,1 ± 0,5mm) sont nettement supérieures aux grands diamètres (moy = 5,5 ± 0,5mm ; p = 1,57E-21).

81

Chapitre 3 Résultats

Tableau 23 - Morphométrie (mm) des chrysalides et des adultes de U. pulchella

Chrysalides Adultes Longueur Largeur Longure Envergure Min 14,5 5 17 38 Max 16 6 19 42 Moy 15,14 5,5 17,73 39,45 SD 0,48 0,5 0,72 1,44 CV (%) 3,14 9,09 4,06 3,65 Test t pour l’égalité des 9,84E-14*** 1,57E-21*** moyenne Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation. *** : niveau de signification qui très hautement significative.

3.4.1.1.3.-Genitalia de U. pulchella La figure 30 présente le génitalia du mâle de U. pulchella, qui a une longueur de 3mm, les valves (a) sont presque à la même hauteur que le gnathos (b), qui sont aplaties légèrement et courbées ver l’extérieur. Par ailleurs, le uncus (b) est long et courbé vers l’intérieur, alors que l’edeage (c) ou le pénis est épais, plus large à la base (Fig. 30).

b a c

(BOURAS 2015)

Valves (A) ; Uncus(B) ; Vinculum (C) ; Edéage (pénis) (D).

Figure 30- Génitalia du mâle d’U. pulchella

3.4.1.2.- Infestation de U. pulchella sur Heliotropium europaeum L’infestation de U. pulchella sur Heliotropium europaeum est développée dans ce qui va suivre en fonction de l’espace et le nombre d’individus fonction de temps.

3.4.1.2.1.- Infestation en fonction de l’espace Le tableau 24 représente le taux d’infestation de H. europaeum par les larves de U. pulchella fonction des carrés. 82

Chapitre 3 Résultats

Tableau 24-Taux d’infestation de U. pulchella sur la plante H. europaeum fonction des carrés Nombre de plants attaqués Taux d’infestation (%) Min 6 50 Max 12 100 Carré 1 Moy 8,5 70,83 (n = 12) SD 2,26 18,82 CV(%) 26,57 Min 8 44,44 Max 18 100 Carré 2 Moy 12,67 70,37 (n = 18) SD 4,27 23,74 CV(%) 33,74 Min 12 40 Max 29 96,67 Carré 3 Moy 22,33 74,44 (n = 30) SD 6,35 21,15 CV(%) 28,41 Min 6 40 Max 29 100 Global Moy 14,5 71,88 SD 7,37 20,13 CV(%) 50,80 28 Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation ; n : nombre des plants dans le carré.

Même si la densité des plants augmente par unité de surface, le taux d’infestation de U. pulchella sur les plants de H. europaeum varie faiblement entre 70,4 ± 23,7% (carré 2) et 74,4 ± 21,2% (carré 3), avec une moyenne globale 71,9 ± 20,1% (Tab. 24).

La figure 31 représente les nombres totaux des adultes (NA), des larves (NL) et des œufs (NW) de U. pulchella par m². Le nombre des œufs de U. pulchella par plants de H. europaeum varie entre 7,6 ± 20,5 œufs/plant (carré 2) et 19,1 ± 24,0 œufs (carré 1) avec une moyenne globale de 11,8 ± 21,2 œufs/plant (Fig. 31). Concernant les larves, elles varient entre 3,8 ± 2,4 larves/plant (carré 3) et 8 ± 10,3 larves/plant (carré 1) avec une moyenne de 5,6 ± 6,0 larves/plant. Par contre le nombre des adultes sur les plants infestés varie entre 4 ± 2 adultes/plant (carré 3) et 5,4 ± 2,9 adultes/plant (carré 2) avec un taux d’infestation global égal à 4,5 ± 2,6 adultes/plant. Il est à mentionner qu’il n’y a pas de différence entre les carrés, alors qu’il y’a une différence très hautement significative entre les mois (p ≤0,000).

83

Chapitre 3 Résultats

Figure 31- Nombre total / m² des adultes (NA), larves (NL) et œufs (NW) de U. pulchella

3.4.1.2.2.-Variation de nombre d’individus fonction de temps L’évolution de nombre d’individus (NA : adulte, NL : larve et NW : œuf) de U. pulchella sur les plans de H. europaeum en fonction des mois est developpé dans la figure 32.

Figure 32- Evolution de nombre d’individus (NA : adulte, NL : larve et NW : œuf) de U. pulchella sur les plans de H. europaeum en fonction des mois

Le nombre des œufs varie considérablement en fonction des mois (p < 0,000 ; Fig. 32). La plus faible valeur est notée en juillet (5 ± 8,7 œufs/plant) et la plus élevée est en août (43,8 ± 20,1

84

Chapitre 3 Résultats

œufs/plant). Il en est de même pour les larves (p < 0,000) et les adultes (p < 0,000) où les différences sont nettement visibles. Le nombre d’individus chez les larves varie entre 1,4 ± 0,9 larves/plant (décembre) et 10,7 ± 10,4 larves/plant (juillet). Concernant les adultes, la plus faible valeur est notée en juillet (1,9 ± 1,2 adulte/plant) et la plus élevée est en septembre (8,1 ± 2,0 adultes/plant ; Fig. 32), avec une moyenne globale égale à 6,2 ± 16 adultes/plant. Pour ce qui est de coefficient de variation, les variations des densités varient entre 25% (octobre) et 61,8% (juillet), avec une moyenne de 57,7%.

La figure 33 représente l’évolution des densités des adultes de U. pulchella sur les plants (DAP) de H. europaeum en fonction des mois.

Figure 33- Evolution des densités des adultes de U. pulchella sur les plants (DAP) de H. europaeum en fonction des mois

D’après le suivi des fluctuations de la population des adultes, U. pulchella a développé 2 générations sur H. europaeum, avec un pic en septembre (8,1 ± 2,0 adultes/plant) et en décembre (3,4 ± 1,0 adultes/plant ; Fig. 33).

3.4.1.2.3.-Consommation pendant 24h/ unité de surface Les résultats de consommation (mm²) deux espèces végétales Heliotropium europaeum et Cucurbita pepo par les larves de U. pulchella pendant 24h sont consignés dans le tableau 25.

85

Chapitre 3 Résultats

Tableau 25- Consommation (mm²) des larves de U. pulchella pendant 24h

Heliotropium europaeum (mm²) Cucurbita pepo (mm²) Min 90 57 Max 105 109 L4 Moy 97,67 74,67 SD 7,51 29,74 CV(%) 7,68 39,83 Min 160 67 Max 167 198 L5 Moy 164 146,67 SD 3,61 69,95 CV(%) 2,20 47,69 Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation.

Pour les deux plantes hôtes, la surface consommée par les larves d’U. pulchella augmente avec l’âge, notamment entre les deux derniers stades (Tab. 25). Pour les L4, la plante la plus consommée est H. europaeum avec une surface moyenne égale à 97,7 ± 7,5 mm²/24h. Pour les

L5, la même chose est observée, où H. europaeum (moy = 164 ± 3,6mm²) est plus consommée que Cucurbita pepo (moy = 146,7 ± 70,0mm²). Pour ce qui est de coefficient de variation, il est faible pour H. europaeum chez les 2 stades L4 (CV = 7,7%) et L5 (CV = 2,2%), alors qu’il est

élevé pour C. pepo avec CV = 39,8% pour les L4 et CV= 47,7% pour les L5 (Tab. 25).

3.4.2.- Etude quelques paramètres bio-écologique de Tuta absoluta La mineuse de la tomate, T. absoluta (Photo 13 ; a), provoque d’importants dégâts sur la culture de tomate (Photo 14 ; b). Cette partie comprend les résultats de suivi de l’évolution des captures de la mineuse de la tomate au niveau des serres et en plein champs dans les différentes régions d’étude.

B A Photo 14 - Adulte de Tuta absoluta (a) et les dégâts sur les feuilles de la tomate (b) (BOURAS 2014)

86

Chapitre 3 Résultats

3.4.2.1.- Etude de génitalia mâle de Tuta absoluta La figure 34 montre les différentes parties de génitalia mâle de la mineuse de la tomate.

D B A

C

Valves (A), le gnathos (uncus) (B), le vinculum (C) et le pénis (D) Figure 34- Génitalia de mâle de Tuta absoluta (G*4)

L'appareil reproducteur des mâles de T. absoluta (1mm) est composé de plusieurs pièces (Fig 34). Les deux valves sont symétriques et aplaties, avec une légère courbure. Entre les deux valves, on observe le gnathos qui se place à la même hauteur des valves. Le vinculum est plus long que large et le pénis, organe détachable du génitalia, traverse le vinculum jusqu’au gnathos. L'édéage de la mineuse de tomate est épais et est muni d’un organe crochu a son extrémité (Fig. 34).

3.4.2.2.- Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les serres de Tomate Les résultats obtenus par l’utilisation des pièges à phéromone sont présentés comme suit (Fig. 35).

87

Chapitre 3 Résultats

Ouargla 1500

1000

500

Nombre Nombre desmâles 0 février mars avril mai mois

CHOTT ROUISSAT

Figure 35- Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les serres de tomate dans la région d’Ouargla

Dans la région d’Ouargla, l’étude de l’évolution des captures des mâles de T. absoluta par les pièges à phéromone, montre l’apparition d’un pic de 1080 individus (station de Chott) et 1000 individus (station de Rouissait) durant le mois de mai (Fig. 35).

Biskra 2500

2000

1500

1000

Nombre Nombre desmâles 500

0 février mars avril mai M'ZIRAA AIN NAGA

Figure 36- Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les serres de tomate dans la région de Biskra

En ce qui concerne la région de Biskra, les captures les plus élevées sont notées en mois de mai avec des valeurs variants entre 975 individus (station M’ziraa) et 1090 individus (station Ain naga ; Fig. 36). Nous avons remarqué également que le nombre de capture augmente avec l’augmentation de la température. Il est à mentionner que ce nombre invasif a causé la perte totale de toute la production dans les deux régions d’étude.

88

Chapitre 3 Résultats

3.4.2.3.- Fluctuations de la population des adultes de T. absoluta en fonction de temps et des facteurs climatiques au niveau des stations d’étude Les résultats portant sur fluctuations de la population des adultes T. absoluta piégés par les quatre méthodes de piégeages en fonction de temps et quelques facteurs climatiques (températures et précipitations) sont présentés dans ce qui suit (Fig. 37).

Ouargla (A) Biskra (B) 40 80 40 80 35 70 35 70 30 60 30 60

25 50 25 50

c)

C) °

20 40 ° 20 40

T(

T( P(mm) 15 30 15 30 P(mm) 10 20 10 20 5 10 5 10

0 0 0 0

I I

I I

II

II

V X

V X

III

III

XI IV VI IX

IV VI IX XI

VII XII

VII XII

VIII VIII Mois Mois

Ni Tuta absoluta T° P Ni Tuta absoluta T° P

Figure 37- Evolution de nombre des individus en fonction du temps et les facteurs climatiques au niveau de la région d’Ouargla (A) et de Biskra (B)

L’évolution de nombre d’individus de Tuta absoluta en fonction de quelques paramètres climatiques dans la région d’Ouargla montre la présence de 3 pics dont les plus importants sont le pic de mars 10 individus (T =17,0°C) et celui de septembre (T =36,0 °C) et d’octobre (33,6°C) avec des captures maximales de 10 individus (Fig. 37 ; A). Ce qui concerne la région de Biskra, 4 pics sont à observés, dont les plus importants sont ceux du mois de janvier avec des captures de 22 individus à T = 12,7°C (Fig. 37 ; B) et celui de mai avec des captures de 29 individus à T = 26,9°C. Par contre le minimum de capture est enregistré au mois de juillet (Ni = 1) où T < 34,5 C°. Nous avons constaté qu’aucune capture n’a été enregistrée au mois de janvier, février, mais, juin et août (Fig. 37). En plus de ça, il y’a une nette relation entre les captures et les précipitations.

89

Chapitre 3 Résultats

3.4.2.4.- Abondances relatives (AR%) de Tuta absoluta obtenues grâce aux différentes méthodes de piégeages Les résultats portant sur l’abondance relative de Tuta absoluta au niveau des stations d’étude sont présentés dans ce qui suit (Fig. 38).

Tuta absoluta 50 40 30 20 AR% 10 0 Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5 Ouargla Biskra

Stations

PC F PL PS

Figure 38 - Abondance relative de Tuta absoluta en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude

D’après la figure 35, l’abondance relative la plus élevée est celle obtenue avec les pièges colorés variant entre 9,4% (station de Rouissat) et 23,4% (station de Ain naga), suivie par l’abondance obtenue par la méthode des pièges lumineux qui varient entre 5,4% (station de Chott) et 38,5% (station de Ain naga) par contre de la méthode de fauchage, aucun individu de cette espèce n’a été capturé dans les trois stations d’étude de la région d’Ouargla. En revanche dans les stations de Biskra, nous avons enregistré une abondance de 0,5 % au niveau de la station de Ain naga et 2,9% à M’ziraa avec le fauchage. Dans la même région l’abondance le plus élevé est enregistré dans la station 4 avec la méthode des piège lumineux (38,5%) suivie par celle obtenue avec les pièges colorés avec 23,4% (station 4) et avec 20,3% (station 5 ; Fig. 38).

3.2.2.5.- Fréquence d’occurrence de T. absoluta capturée grâce aux différentes méthodes de piégeages Les résultats portant sur la fréquence d’occurrence de T. absoluta capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d'étude sont développés dans ce qui suit (Tab. 26).

90

Chapitre 3 Résultats

Tableau 26- Fréquences d’occurrences de T. absoluta en fonction de différentes méthodes de piégeages et des stations d’étude

Ouargla Biskra Pièges St 1 Cat St 2 Cat St 3 Cat St 4 Cat St 5 Cat PC 12,82 Acc 5,13 Acc 15,38 Acc 41,03 Acs 30,77 Acs F ------3,85 Ra 3,85 - PL 10,68 Acc 8,55 Acc 3,85 Ra 7,69 Acc 10,26 Acc PS - - 5,13 Acc 5,13 Acc - - - - S : station ; Cat : categorie ; PC: pieges colories ; F : fauchage ; PL : pieges lumineux ; PS: pieges sucrés ; Acc : accidentelle ; Acs : accissoire ; Ra : rare ; - : absence.

D’après le tableau 26, T. absoluta est classée dans la catégorie des espèces accidentelles dans les stations de la région d’Ouargla spécialement pour les pièges colorés et les lumineux. Cependant dans la région de Biskra, cette même espèce est classée dans la catégorie accessoire dans les 2 stations avec la méthode des pièges lumineux, alors qu’elle est considérée comme une espèce rare avec la méthode de fauchage pour les mêmes stations.

3.4.3.- Étude de quelques paramètres bio-écologique de Pieris rapae Dans cette partie sont développés les résultats de suivi de Pieris rapae en plein champs dans les différentes régions d’étude ainsi que quelque paramètre biologique notamment le génetalia de cette espèce.

3.4.3.1.- Plante hôte de Pieris rapae dans les stations d’étude Au niveau des stations d’étude, les larves de Pieris rapae (Photo 15 ; A) sont notées spécialement sur les feuilles du chou (Brassica sp), alors que les adultes (Photo 15 ; B) sont observés sur plusieurs plantes de la famille des Brassicacées.

A B

Photo 15- Adulte (A) et larve de Pieris rapae (B) (BOURAS 2015)

91

Chapitre 3 Résultats

3.4.3.2.- Morphométrie des adultes de Pieris rapae Dans le tableau 27 sont motionnées les mesures de la morphométrie des adultes de P. rapae (longueur, envergeure et la longueur des antennes).

Tableau 27 - Morphomtrie (mm) des adultes de Pieris rapae Longueur du coprs Envergure Longueur des antennes Min 18 40 12 Max 24 54 13 Moy 20,9 46,7 12,67 SD 1,79 3,97 0,58 CV(%) 8,57 8,51 4,56 Min : minimum ; Max : maximum ; Moy : moyenne ; SD : déviation standard ; CV : coefficient de variation.

La longueur des adultes de P. rapae varie entre 18 et 28mm (moy = 20,9 ± 1,8mm) alors que l’envergure varie entre 40 et 54mm (moy = 46,7 ± 4,0mm ; Tab. 27). Quant à la longueur des antennes, elle varie entre 12 et 13mm (moy =12,7 ± 0,6mm).

3.4.3.3.- Etude de génitalia mâle de Pieris rapae La figure 39 montre les différentes parties de génitalia mâle de P. rapae.

D C

A B

Valves (A) ; Uncus(B) ; Vinculum (C) ; Edéage (pénis) (D).

Figure 39 - Génitalia de mâle de Pieris rapae (10*3)

L'appareil reproducteur des mâles de Pieris rapae (Fig. 39) est constitué globalement de plusieurs pièces : les valves (A), l’uncus (B), le vinculum (C) et l'édéage l’équivalent du pénis (D). Deux valves symétriques aplaties et légèrement courbées sont observées. Entre lesquelles

92

Chapitre 3 Résultats se trouve le vinculum sur une hauteur une peu plus élevée. L’uncus est plus large que long doté d’une extrémité pointue. Le pénis est l’organe détachable du génitalia, au repos il traverse le vinculum et arrive jusqu’au gnathos. L'édéage de Pieris rapae est épais, muni d’un organe crochu à son extrémité (Fig. 39)

3.4.3.4.- Parasitisme chez Pieris rapae Durant la période expérimentale, il est constaté que certaines larves de Pieris rapae (Photo 16) ont été parasitées par des micro-hyménoptères (endoparasitoïde) et sur ces lépidoptères apparaissent des excavations sous formes de trous localisés au niveau de l’abdomen (photo 16, A) et après quelque jour l’apparition d’une grappe des cocons jaune (de sois grappe de 1,3cm*7mm ; photo 16, B). Ces derniers appartiennent à la famille des Braconidae et Ichneumonidae.

A B

Photo 16 - Larve de Pieris rapae parasité (Amas des cocons de chrysalides d’un Hyménoptère parasitant la larve)

3.4.3.5.- Evolution des captures de P. rapae en fonction de quelques facteurs climatiques au niveau des deux régions d’étude Les résultats qui portent sur fluctuations de la population des adultes P. rapae piégés par quatre méthodes de piégeages en fonction de temps et quelques facteurs climatiques (températures et précipitations) sont affichés dans ce qui suit (Fig. 40).

93

Chapitre 3 Résultats

Ouargla (A) Biskra (B)

40 80 40 80

30 60 30 60

C C °

° 20 40 20 40

T T

P(mm) P(mm) 10 20 10 20

0 0 0 0

I I I I

II II

V X V X

III III

VI IV VI IX XI IV IX XI

VII XII VII XII

VIII VIII Mois Mois

Ni Pieris rapae T° P Ni Pieris rapae T° P

Figure 40- Evolution de nombre d’individus de P. rapae en fonction des températures et des précipitations dans les deux régions d’étude Ouargla (A) et Biskra (B)

L’évolution de nombre d’individus capturés en fonction de quelques facteurs climatiques montre que dans la région d’Ouargla cette espèce n’est capturée qu’en mois de mai avec un nombre de 4 individus à T = 27,7°C et P = 14mm (Fig. 40 ; A). Il est remarqué aussi qu’en cette période, l’espèce fortement capturée dans la région de Biskra (Fig. 40B). Dans cette dernière région, il est observé la présence de 3 pics dont les plus importants sont ceux du mois d’avril et de mai avec des captures maximale de 18 individus (22,7 ≤ T°C ≤ 26,9 ; 0 ≤ Pmm ≤ 1,1). Par contre durant les périodes à fortes températures, l’espèce est absente, notamment août septembre et octobre (Fig. 40B).

3.4.3.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des stations d’étude et des méthodes de piégeages Les résultats portant sur l’abondance relative de P. rapae au niveau des stations d’étude sont présentés dans ce qui suit (Fig. 41).

D’après la figure 41 affichée ci-dessous, l’abondance relative la plus élevée de P. rapae est celle obtenue avec le fauchage qui varie entre 0,4% (station 3) et 22,3% (station 4). Elle est suivie par l’abondance obtenue par la méthode des pièges colorés qui varient entre 5,6% (station 4) et 2,5% (station 5), sachant qu’aucun individu n’est capturé dans les stations de la région d’Ouargla avec cette méthode (Fig. 41). Dans les stations de la région de Biskra, les abondances de la méthode des pièges colorés varient entre 5,6% (station 4) et 2,5% (station 5).

94

Chapitre 3 Résultats

25 Pieris rapae 20

15

AR% 10

5

0 Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5 Ouargla Biskra

Stations/Régions PC F

Figure 41- Abondance relative de Pierisn rapae en fonction des stations d’étude

3.4.3.7.- Fréquence d’occurrence de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude Les résultats portant sur la fréquence d’occurrence de Pieris rapae au niveau des stations d’étude sont affichés dans ce qui suit (Tab. 28).

Tableau 28- Fréquence d’occurrence de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages et des stations d’étude Ouargla Biskra

Pièges St 1 Cat St 2 Cat St 3 Cat St 4 Cat St 5 Cat PC ------2,99 Ra 1,71 Ra F 3,85 Ra - - 3,85 Ra 53,85 Reg 30,77 Acs S : station ; Cat : catégorie ; PC: pièges colories ; F : fauchage ; Acs : accessoire ; Ra : rare ; Reg : régulière ; - : absence.

D’après le tableau 28, Pieris rapae est classée dans la catégorie des espèces rare dans les stations de la région d’Ouargla (fauchage). Par contre à Biskra, cette espèce est considérée comme régulière dans la station 4, accessoire dans la station 5 pour la méthode fauchage, alors qu’elle est classée comme une espèce rare dans la méthode des pièges colorés.

3.4.4.- Etude de quelques paramètres bioécologiques de Cynthia cardui Dans cette partie sont développés les résultats de suivi des captures de Cynthia cardui (Fig.42h, annexe 2) en plein champs dans les différentes régions d’étude ainsi que quelques paramètres biologiques.

95

Chapitre 3 Résultats

3.4.4.1.-Plante hôte de Cynthia cardui dans les stations d’étude Durant la période de suivi, les larves de C. cardui (Photo 17 A et B) sont observées en grand nombre sur la plante Malva sylvestris (Photos 18). Cette dernière leur assure abris où elles se cachent dans une toile (soie) à l’intérieur des feuilles pliées et roulées, pouvant contenir une à plusieurs larves.

A B

Photo 17 - Adulte (A) et larve (B) de Cynthia cardui

Photo 18 - Malva sylvestris plante hôte de Cynthia cardui

3.4.4.2.- Morphométrie des adultes de Cynthia cardui Dans le tableau 29 sont développé la morphométrie des adultes de C. cardui (longueur, envergeure et la longueur des antennes).

96

Chapitre 3 Résultats

Tableau 29- Morphométrie (mm) des adultes de Cynthia cardui Longueur du corps Envergure Longueur des antennes

Min 22 50 12 Max 30 64 16 Moy 27 58,7 14,3 SD 3,27 5,31 1,38 CV (%) 12,10 9,05 9,66 S : station ; Cat : catégorie ; PC: pièges colories ; F : fauchage ; Acs : accessoire ; Ra : rare ; Reg : régulière.

La longueur des adultes de Cynthia cardui varie entre 22 et 30mm (moy = 27 ± 3,3mm) alors que l’envergure varie entre 50 et 64mm (moy = 58,7 ± 5,3mm ; Tab. 32). Concernant les antennes, les longueurs varient entre 12 et 16mm (moy =14,3 ± 1,5mm ; Tab. 29).

3.4.4.3.- Etude de génitalia mâle de Cynthia cardui D’après la figure 43, l'appareil reproducteur des mâles de Cynthia cardui est composé de plusieurs pièces, à savoir les valves (A), le vinculum (B), la juxta (C), la harpe (D) et le pénis (E). Les valves, en nombre de deux, sont symétriques et légèrement courbées avec une harpe à la face intérieure (D), elles sont pointues dans leurs parties internes. La partie supérieure des valves portent 2 extensions à l’extrémité en forme de petites dents pointues. Entre les deux valves, on observe le vinculum. L'édéage de Cynthia cardui est épais à la base et pointue vers son extrémité (Fig. 43).

C E D A

B

. Valves(A) ; Vinculum (B) ; Juxta (C) ; Harpe (D) ; Pénis (E).

Figure 43 - Génitalia de mâle de Cynthia cardui

97

Chapitre 3 Résultats

3.4.4.4.- Parasitisme chez Cynthia cardui Durant la période expérimentale, quelques larves de Cynthia cardui parasitées sont observées (Photos 19 A et B). Ces dernières sont isolées dans des boites afin de voir la nature des parasitoïdes. Il s’agit des micro-hyménoptères appartenant à la famille des Braconidae et des Ichneumonidae. Après quelques jours de la récolte des larves, nous avons remarqué l’apparition des trous sur l’abdomen des larves en suite l’apparition d’une sois blanche autour des larves, suivie par l’émergence des endoparasitoïdes (L1 renferme 18 parasites ; L2 contient 11 parasites) et la mort des hôtes (Photos 19 A et B).

A B

Photo 19- Larve de Cynthia cardui (A) parasitée et hyménoptères parasitoïde (B)

3.4.4.5.- Evolution de nombre des individus de Cynthia cardui en fonction et le facteur climatiques du temps au niveau des stations d’étude Les résultats portant sur fluctuations de la population des adultes C. cardui piégés par les quatre méthodes de piégeages en fonction de temps et quelques facteurs climatiques (températures et précipitations) sont postés dans ce qui suit (Fig. 44).

L’évolution de nombre d’individus de C. cardui en fonction des températures et des précipitations montre la présence de 3 pics dans la région d’Ouargla dont les plus importants sont ceux du mois d’août 8 individus (T =36°C) et d’octobre avec des captures maximale de 10 individus à T = 25,0°C (Fig. 44). Par contre le minimum de captures est enregistré au mois d’avril (Ni = 1) T =23,3°C. Nous avons constaté dans certains mois, aucune capture n’a été enregistrée, comme en mai, juin, juillet et décembre.

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Chapitre 3 Résultats

Ouargla (A) Biskra (B)

40 80 40 80

30 60 30 60

C

C °

20 40 ° 20 40

T

T

P(mm) P(mm) 10 20 10 20

0 0 0 0

I I

I I

II

II

V X

V X

III

III

IV VI IX XI

IV VI IX XI

VII XII

VII XII

VIII VIII Mois Mois

Ni Cynthia cardui T° P Ni Cynthia cardui T° P

Figure 44- Evolution de nombre des individus de Cynthia cardui en fonction du temps et le facteur climatiques au niveau des stations d’étude de la région d’Ouargla (A) et de Biskra (B)

Ce qui concerne la région de Biskra, 2 pics sont notés en avril (3 ind ; T = 22,7°C) et le plus important en novembre (T = 18,5C ; Fig. 44). Les deux principaux pics ont une relation avec pluviométrie ils sont apparus après les 2 pic de pluviométrie, le 1ier en mois de mars (P = 16mm) et le 2ème en mois d’octobre (P=7,6mm). Nous avons constaté également qu’aucune capture n’a été enregistrée en janvier, février, mais, juin, aout et septembre (Fig. 44).

3.4.4.6.- Abondance relative de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude Les résultats portant sur l’abondance relative de C. cardui au niveau des stations d’étude sont présentés dans ce qui suit (Fig. 44).

Cynthia cardui 8 6 4

AR% 2 0 Station 1 Station 2 Station 3 Station 4 Station 5 Ouargla Biskra Stations

PC F

Figure 44- Abondance relative de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude

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Chapitre 3 Résultats

D’après la figure 44, l’abondance relative la plus élevée est celle obtenue avec le fauchage qui varie entre 2,1% (station 2) et 7,1% (station). En deuxième position sont placées les abondances obtenues par la méthode des pièges colorés qui varient entre 2,2% (station) et 3,2% (station 5). Concernant la méthode de piège lumineux, aucun individu de cette espèce n’a été capturé dans toutes les stations d’étude.

3.4.4.7.- Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude Les résultats portant sur la fréquence d’occurrence de C. cardui au niveau des stations d’étude sont exposés dans ce qui suit (Tab. 30).

Tableau 30- Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude Ouargla Biskra

Pièges St 1 Cat St 2 Cat St 3 Cat St 4 Cat St 5 Cat PC 1,71 Ra 1,28 Ra - - - - 2,14 Ra F 26,92 Acs 3,85 Ra 15,38 Acc 42,31 Acs 11,54 Acc S : station ; Cat : catégorie ; PC: pièges colories ; F : fauchage ; Acc : accidentelle ; Acs : accessoire ; Ra : rare.

D’après le tableau 30, Cynthia cardui est classée dans la catégorie des espèces rares concernant la méthode des pièges colorés dans les stations des deux régions et de même pour le fauchage de la station 2. En revanche cette dernière méthode dans les autres stations montre que cette espèce est classée comme accessoire dans la station 1 et la station 4 et alors qu’elle est considérée comme une espèce accidentelle dans la station 3.

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Chapitre 4 : Discussions

Chapitre 4 Discussions

Chapitre 4 – Discussions sur l’étude des lépidoptères dans la région d’Ouargla et de Biskra

Ce chapitre porte sur les discussions des résultats obtenues suite à l’application de quatre méthodes pour le piégeage des lépidoptères dans 5 stations sises dans les régions d’Ouargla et de Biskra. En outre, les discussions portent sur l’importance de l’ordre de lépidoptères par rapport aux autres arthropodes, sur le suivi des espèces appartenant à cet ordre et enfin, sur la bio-écologie des espèces les plus importantes en termes d’abondance, répartition et nuisibilité.

4.1. - Discussions sur les ordres d’arthropodes capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les stations d’étude L’inventaire des arthropodes dans la région d’Ouargla et de Biskra a permis de recenser 16 ordres répartis en 4 classes. Les Insecta sont les plus abondants avec 12 ordres. Ils sont suivis de loin par la classe des Arachnida (2 ordres), puis les Crustaceae et les Entognatha (1 ordre chacune). La plupart des ordres (10 ordres) sont enregistrés dans toutes les stations, c’est le cas des Hymenoptera, Diptera, Coleoptera et Lepidoptera. Ces derniers présentent une grande aire de répartition. En revanche, les Isopoda ne sont enregistrés que dans les stations 1, 3 et 5. Ces résultats confirment ceux de la plupart des auteurs ayant travaillé sur le même axe de recherche, comme DIAB et DEGHICHE (2014) à Biskra qui mentionnent un total de 17 ordres de différentes classes, dont les insectes (12 ordres) sont les plus capturés. Ces derniers sont suivis de loin par les Arachnida (3 ordres), Chilopoda et Isopoda (1 ordre chacun). De même, ACHOURA et BELHAMRA (2010), sur une période de six mois dans la zone d’El- Kantara (Biskra), signalent un total de 10 ordres avec l’importance des insectes qui sont représentés le plus souvent par les Orthoptères, les Coléoptères, les Hyménoptères et les Lépidoptères. BOUROGA et al. (2018), au niveau de la région d’Ouargla et de Souf ont enregistré la présence de 2 classes représentées par 14 ordres, avec une dominance de la classe Insecta. Par ailleurs. Cette importance en nombre d’ordre revient peut-être au nombre de méthodes, de stations et à la période d’échantillonnage.

En termes de nombre d’individus, l’ordre le plus capturé est celui des Diptera avec un total de 16839 individus, suivi par l’ordre de Homoptera (NI= 8197) et Collembola (NI=7108). Par contre l’ordre le moins piégé est celui de Plecoptera (NI=4) ainsi que les Isopoda (NI=6). Il est à mentionner qu’il y a une disparité hautement significative (p<0,000) entre les ordres piégés durant la période d’échantillonnage. Cependant DEGHICHE-DIAB (2016) a noté que l’ordre

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Chapitre 4 Discussions le plus abondant à Biskra est celui des Hyménoptères (NI=1051), suivi par les Lépidoptères (621 individus), les Hémiptères (620 individus) et les Orthoptères (512 individus). BOUROGA et al. (2018), a enregistré un totale de 2046 individus seulement avec la technique du fauchage dans la région d’Ouargla.

4.2.- Discussions sur les espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnage dans les cinq stations d’étude Dans les différentes stations, un total de 112 espèces réparties en 23 familles est échantillonné. La famille des Noctuidae (S = 27 espèces) est la plus riche en espèces, suivie par les Pyralidae (S = 15 espèces), les Crambidae (S = 12 espèces), les Gelechiidae avec les Geometridae (S = 9 espèces chacune) et les Nymphalidae (S = 8 espèces). Nos résultats sont deux fois plus élevés que ceux notés par ZEGHTI et al. (2015) qui ont recensé près de 62 espèces de lépidoptères au niveau des palmeraies d’Ouargla réparties en 13 familles. De même pour les résultats de DEGHICHE-DIAB (2016) qui ont noté que l’ordre des Lépidoptères est représenté seulement par 31 espèces et 11 familles. Ces différences reviennent sans doute à la durée de l’échantillonnage qui est très importante dans le cadre de la présente étude, ce qui a permis de recenser le max d’espèces.

Le nombre d’individus des lépidoptères dans la présente étude varie dans l’espace et dans le temps. Pour la station 2, l’importance des effectifs est observée durant la période comprise entre août et novembre avec une différence significative entre les différents mois (p = 0,0059). Alors que pour la station 3, les effectifs les plus élevés sont palpés durant les mois d’août et septembre (p = 0,0836). Cependant, les mois mai, octobre et janvier caractérisent les effectifs les plus importants dans la station 4 (p = 0,0107), contre mai et décembre pour la station 5 (p = 0,0318). Les travaux de ZEGHTI et al. (2019) montrent dans la région d’Ouargla la présence de quatre pics dont les plus importants sont ceux du mois d’avril et d’octobre avec des captures maximale de 183 et 184 individus en octobre. Par contre le minimum de capture est enregistré au mois de janvier (NI = 2) et février (NI = 13). Ailleurs BARKOU et al. (2017) mentionnent que les captures de papillons nocturnes obtenues à partir de données sur les pièges lumineux montrent une courbe qui nous donne 2 pics principaux. Le premier est en novembre avec une capture maximale de 207 individus. Le deuxième est enregistré en décembre avec 185 individus. Par ailleurs, la capture minimale est enregistrée en juin et septembre avec respectivement 39 et 43 individus. Il faut rappeler que ces fluctuations sont régies par plusieurs facteurs, notamment les facteurs du milieu, alimentaires, biologiques.

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Chapitre 4 Discussions

En fonction des familles, les Gelechiidae, les Pyralidae et les Noctuidae, sont les plus capturées. Par contre la famille la moins capturée est Chreutidae (NI =1). Il est à noter qu’il ne y’a pas de différence significative entre les effectifs des différentes familles (p > 0,05). Cependant, au niveau des palmeraies échantillonnées, ZEGHTI et al. (2019) montre que les familles les plus capturées sont Lycaenidae avec 266 individus (53,2 ± 81,5 individus) et les Nymphalidae avec 201 individus (67 ± 57,9 individus), avec l’existence d’une différence significative (p = 0,04). Ces différences ont été auparavant signalées par KACHA et al. (2017) dans le parc de Theniet El Had (Tessemsilte) note 851 individus recensés les Nymphalidae sont placés en première position (280 individus). Suivie par la famille des avec 149 individus, puis par Pieridae avec 147 individus. Après vient la famille des Lycaenidae avec 119 individus, les Notodontidae avec 58 individus.

En fonction des sous ordres, les Hétérocères (96 espèces) sont les plus capturés avec un total de 2042 individus. Tandis que les Rhopalocères (16 espèces) sont représentés par 419 individus. Il est à mentionner qu’il ne y’a pas de différence entre le nombre d’individus des deux sous ordres (p=0,705). Contrairement à ça, ZEGHTI et al. (2019) mentionne que l’ordre le plus recensé est Rhopalocera avec des valeurs variantes entre 1 et 190 individus (moy = 48,9 ± 59 individus). Alors que les Heterocera sont faiblement recensés avec des valeurs qui varient entre 1 et 143 (moy = 13,6 ± 23,6) et une différence significative (p = 0,0135). Ces résultats peuvent être justifiés par l’activité et le mode de vie des deux groupes ce qui nécessite pour leurs captures l’emploi de méthodes et d’effort d’échantillonnage complètement différents (LAAKSONEN et al., 2006). De même pour KACHA et al. (2017) qui signalent l’importance des rhopalocères (Ni=549 individus) par rapport aux hétérocères (Ni=302 individus) au niveau des forestiers d’Algérie.

4.3. – Importance des lépidoptères au sein de l’arthopodofaune inventoriée dans les deux régions d'étude Les discussions des résultats concernant la place des lépidoptères au sein de l’arthopodofaune échantillonnée dans les stations d'étude, durant toute la période expérimentale, qui sont exploités par les indices écologiques de composition et de structure, sont développées dans ce qui va suivre.

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Chapitre 4 Discussions

4.3.1. – Discussions sur les indices écologiques de composition appliqués aux lépidoptères piégés dans les différentes stations à Ouargla et à Biskra Les discussions sur les indices écologiques de composition portent sur, la richesse totale, la richesse moyenne, l'abondance relative et la fréquence d'occurrence.

4.3.1.1.– Richesses totales et moyennes La discussion des richesses totales et moyennes des lépidoptères, sont affichées en fonction des méthodes d’échantillonnage dans ce qui va suivre.

4.3.1.1.1.– Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges colorés La richesse totale en fonction des ordres varie entre 13 (station 2) et 14 ordres (station 1 et 3) pour la région d’Ouargla, alors qu’elle est entre 12 (station 4) et 15 ordres (station 5) à Biskra. Pour la richesse moyenne, les valeurs varient entre 1,7 ± 1,7 et 2,2 ± 2 ordres. De point de vue richesse en ordres d’arthropodes, GASMI (2014) a trouvé, dans trois régions, des richesses totales qui varient entre 7 (Oued Souf) et 9 ordres (Ouargla et Touggourt).

En fonction des espèces, les valeurs de la richesse totale varient entre 33 espèces (1,5 ± 0,7 espèces/piège) dans la station 5 et 43 espèces de lépidoptères (Sm = 1,7 ± 0,9 espèces/piège) dans la station 2. Ces variations sont déjà signalées par la plupart des auteurs un peu partout dans le monde (KUMAR, 2013) et même en Algérie (BARKOU et al., 2017 ; ZEGHTI et al., 2015).

4.3.1.1.2. – Richesses obtenues grâce à la méthode du fauchage Pour ce qui concerne la richesse en ordres d’arthropodes, l’utilisation de méthode de fauchage au niveau des stations d’étude de la région d’Ouargla montre que les valeurs varient entre 10 et 11 ordres avec une richesse global de 11 ordres (3,8 ± 2,5 ordres/piège). Alors qu’au niveau des stations de la région de Biskra, la richesse varie entre 9 et 10 ordres avec un global de 11 ordres (2,6 ± 1,8 ordres /piège). Dans la même région, KHERBOUCHE et al., 2015) mentionnent des valeurs variantes entre 9 et 12 ordres dans la région d’Ouargla. BOUROGA et al. (2018) ont inventorie 14 ordres par la méthode du fauchage, dans la région d’Ouargla, Cependant ZEGHTI (2015) n’a pu capturer que 5 ordres et dont Lepidoptera sont plus capturés par cette méthode.

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Chapitre 4 Discussions

La valeur de la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans les stations 1 et 3 de la région d’Ouargla avec 36 espèces de lépidoptères et une richesse moyenne de 5,2±3,5 espèces/piège dans station 1 et 5,5 ± 2,7 espèces/piège dans la station 3. En ce qui concerne les stations de la région de Biskra la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans la station 4 avec 26 espèces (4,7 ± 2,9 espèces/piège). Dans une palmeraie à Ouargla, ZEGHTI et al. (2015) montrent que la valeur de la richesse totale la plus élevée est enregistrée par la méthode du fauchage avec 10 espèces de lépidoptères (Sm = 3 ± 1,7 espèces/piège),

4.3.1.1.3.– Richesses obtenus grâce à la méthode des pièges lumineux Pour ce qui concerne la richesse en ordres d’arthropodes, l’utilisation de la méthode des pièges lumineux a permis d’obtenir une valeur 12 ordres (Sm = 3,7 ± 1,9 ordres/relevé) pour l’ensemble des stations de la région d’Ouargla et de même pour celle de la région de Biskra (Sm = 3,7 ± 1,9 ordres/relevé). Nos résultats sont plus élevés par rapport ceux de ZEGHTI et al. (2015) 6 ordres avec les pièges lumineux au niveau de la palmeraie de la région d’Ouargla.

A propos des richesses des espèces de lépidoptères échantillonnées par les pièges lumineux, la richesse totale la plus élevée est enregistrée dans la station 5 avec 35 espèces de lépidoptères (Sm = 2,8 ± 1,8 espèces/piège). Par contre la valeur la plus faible est enregistrée dans la station 3 avec 20 espèces (2,0 ± 1,3 espèces/piège). De son côté, ZEGHTI et al. (2015) a marqués une richesse de 2 espèces (Sm = 1 ± 0,71) avec les pièges lumineux dans une palmeraie à Ouargla. Ailleurs BARKOU et al. (2017) déclarent une liste initiale de 25 espèces de lépidoptères au littoral Algérien.

4.3.1.1.4.– Richesses obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla Pour ce qui concerne la richesse en ordres d’arthropode, l’utilisation de la méthode de pièges sucrés montre que la richesse totale varie entre 12 (station 1) et 14 ordres (station 3). La richesse moyenne varie entre 4,1 ± 1,8 (station 1) et 4,3 ± 1,5 ordres (station 2). Dans la même région RAACHE et al. (2015), mentionne une richesse totale égale à 11 ordres avec les pièges sucrés. Pour les espèces, la valeur la plus élevée est enregistrée dans la station 2 avec 16 espèces de lépidoptères (Sm = 1,8 ± 1,1 espèces/piège), alors que la plus faible est enregistrée dans la station 3 avec 9 espèces (1,3 ± 0,9 espèces/piège). Contrairement résultats de SAGGOU (2009), qui n’a signalé aucune espèce de lépidoptères par ce type de piège. Par contre RAACHE et al. (2015), qui ont enregistré 7 espèces (Sm = 0,3±0,6) dans la même région.

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Chapitre 4 Discussions

4.3.1.2. – Abondance relative Les discussions sur les abondances relatives, en fonction des ordres d’arthropodes et des espèces de lépidoptères, sont affichées ci-dessous en fonction des méthodes d’échantillonnage.

4.3.1.2.1.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges colorés Dans la région d’Ouargla, l’ordre des Diptera est le plus abondant (36,2 ≤ AR% ≤ 39,9). Suivi par les Collembola (27,2 ≤ AR% ≤ 30,4) et par les Homoptera (AR = 21,6%). Pour les Lepidoptera, ils sont faiblement représentés (1,7 ≤ AR % ≤ 3,0). En fonction des stations de la région de Biskra, les plus recensés sont les Diptera (37,6 ≤ AR% ≤ 50,3) et les Homoptera (18,8 ≤ AR% ≤ 20,0), par contre des taux très faibles pour les Lepidoptera (AR ≤ 2,5%). AOUIMEUR et al. (2017) ont mentionné que l'ordre des Hyménoptères (AR = 39,2%) est le plus abondant, suivi de Homoptères (AR. = 17,1%). Il en est de même avec les résultats de ZEGHTI et al. (2015) qui notent que l’ordre de Hymenoptera est le plus recensé par les pièges colorés (AR = 82,6%). Aussi DEGHICHE-DIAB et al. (2015) ont déjà mentionné que parmi les ordres d’insectes les plus fréquents à Biskra il y’a les Coleoptera (44,42%), les Hymenoptera (20,86%) et les Lepidoptera (7,87%).

Pour ce qui est des espèces, les plus capturées à Ouargla sont Pyrausta aurata (AR = 24,4%), Eulamprotes atrella (AR = 28,1%) et Tuta absoluta (AR = 17,2%). Par contre les moins recensées telles que Choreutis nemorana (AR = 0,4%). Alors que dans la région de Biskra, les plus capturées sont Tuta absoluta (AR 23,4%), Eulamprotes atrella (AR = 12,7%) et Autographa gamma (AR = 12,0%). Par contre parmi les espèces les moins abondantes, il y’a Monochroa arundinetella (AR = 0,6%). Cependant GASMI (2014) qui en utilisant la méthode des pièges colorés à Ouargla, montre que dans les trois régions d’étude (Ouargla, Oued Souf et Touggourt) l’espèce la plus dominante est Tuta absoluta (60 ≤ AR% ≤ 100). Alors que ACHOURA et BELHAMRA (2010) noté que L’ordre de Lepidoptera avec un taux de 14,7%, 7 espèces ont été capturé notamment Pieris napi, Pieris rapae dans la région de Biskra.

4.3.1.2.2.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode du fauchage Dans la région d’Ouargla, les Lepidoptera (30,3 ≤ AR% ≤ 37,9), Homoptera (AR=28,8%) et Hemiptera (21,5≤ AR ≤ 24,2%) sont les ordres qui occupent la tête de liste. Concernant les stations de la région de Biskra, les Lepidoptera sont toujours les plus abondants (46,6 ≤ AR% ≤ 54,6), suivis par l’ordre de Hemiptera (15,2 ≤ AR% ≤ 26,4). Les résultats de ZEGHTI et al.

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Chapitre 4 Discussions

(2015) confirment nos résultats qui déclarent que l’ordre de Lepidoptera est le plus capturés par le fauchage (AR = 75,4%). Contrairement a ceux de KHEBOUCHE (2015), qui sont nettement diffèrent à nos résultats où elle a enregistré que les Diptères sont les plus capturés (AR =31,5%) et Hemiptera (AR =30,4%) dans la même région A propos des espèces des lépidoptères, pour la région d’Ouargla, on note que Zizeeria knysna (20,1≤ AR% ≤23,4) et Utetheisa pulchella (AR = 23,3%) sont les plus abondantes. En revanche, parmi les espèces les moins abondantes il y’a Colias croceus (0,5≤AR% ≤ 2,1). Concernant la région de Biskra, Lampides boeticus (9,6 ≤AR% ≤ 14,1) et Pieris rapae (15,9 ≤AR% ≤22,3) sont les plus inventoriées. Alors que parmi les espèces les moins abondantes on peut signaler Oegoconia quadriquncta et Maradana fuscolimbalis (AR% =0,5 pour chacune à station 4), Nos résultats sont proches a ceux de ZEGHTI et al. (2015), qui mentionnent que les espèces Utetheisa pulchella (AR = 32,7%) et Zizeeria knysna (AR = 30,6%) sont les espèces plus capturées par la méthode du fauchage dans la palmeraie d’Ouargla. Par ailleurs DEGHICHE- DIAB, et al. (2015) dans la région de Biskra elle motionne la capture de plusieurs espèces de lépidoptère dont Tuta absoluta et Pieris rapae.

4.3.1.2.3.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux Au niveau des stations de la région d’Ouargla, les ordres les plus abondants notamment Coleoptera (17,1 ≤AR% ≤62,4), Lepidoptera (AR = 23,4%) et les Diptera (AR = 35,9%). En ce qui concerne la région de Biskra, avec cette méthode toujours les Diptères sont les plus inventoriés (AR =31,7%), Hemiptera (AR =30,2%) et Lepidoptera (AR =29,2%). Cependant ZEGHTI et al. (2015) qui déclare que les Lepidoptera sont plus capturés par les pièges lumineux (AR = 52,4%) dans la région d’Ouargla. Il faut rappeler que les pièges lumineux sont spécifiques pour les lépidoptères nocturnes (Hétérocères), où ils sont capturés par attraction à cause de leur affinité à la lumière (HANDFIEID, 2011).

Parmi les espèces de lépidoptères les plus abondantes au niveau de la région d’Ouargla il y a Tineola sp. (AR=30,0%) et Stathmopoda elyella (AR=67,9%). Par contre celles qui sont faiblement capturées il y’a Scopula serena et Agrotis ipsilon (AR=07,0% pour chacune). Au niveau des stations de la région de Biskra, Tuta absoluta et Maradana fuscolimbalis (AR = 38,5% pour chacune). Quant aux espèces les moins abondantes, on cite Hodebertia testalis (AR = 0,7%) et Athetis hospes (AR = 0,5%). Avec l’utilisation de la même méthode d’échantillonnage dans la région d’Ouargla, ZEGHTI et al. (2015), ont mentionné 2 espèces

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Chapitre 4 Discussions de lépidoptères, Ectomyelois ceratoniae est l’espèce la plus capturée avec une abondance de 81,8%. Ailleurs BARKOU et al. (2017), montre que parmi les espèces les plus abondantes au littoral Algérien Spodoptera littoralis, représente un taux 12.83% Lacanobia oleracea, Discestra trifolii, Autographa gamma Helicoverpa armigera avec un taux de 6.14≤ AR≤ 7.14%.

4.3.1.2.4.– Abondances relatives obtenues grâce à la méthode des pièges sucrés dans les trois stations d’étude à Ouargla Les abondances relatives les plus élevées sont notées pour les Diptera (AR = 38,0%) et les Hymenoptera (AR = 26,6%) par contre parmi les ordres les moins abondants on cite les Nevroptera (AR = 0,2%) cependant RAACHE et al. (2015), a signalé que l’ordre de Hymenoptera (AR = 42,4%), les Nevroptera (AR = 37,8%) et les Diptera (AR% = 31,4%) est le plus recensé par ce type de piège.

Concernant les espèces de lépidoptères il est remarqué que les espèces les plus abondantes sont Loxostege turbidalis (AR =13,2%) et Pyrausta aurata (AR=9,4%) sont les espèces les plus inventoriées. Alors que RAACHE et al. (2015), ont mentionné l’application de cette méthode a permis la capture de 3 espèces de lépidoptères qui sont Tiniola sp est l’espèce la plus capturée (AR = 81,3%).

4.3.1.3. – Fréquence d’occurrence et constance (FO%) Les discussions des fréquences d’occurrences, en fonction des ordres d’arthropodes et des espèces de lépidoptères, sont développées pour chaque méthode d’échantillonnage dans ce qui va suivre.

4.3.1.3.1.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges colorés Plusieurs catégories sont notées dans les deux régions d’étude. Les espèces qui ont les valeurs de Fo(%) les plus élevées sont Pyrausta aurata (Fo=24,8 %) et Tuta absoluta (Fo=19,7 %). Et Nomophila noctuella (Fo=17,1 %), celles qui ont les valeurs les plus faibles sont Zizeeria knysna (Fo=5,1%), Gegenes nostradamus, ainsi que Pontia daplidice avec Fo=0,9% pour chacune. Par contre à Biskra, c’est Tuta absoluta (Fo=14,5 %), qui a la valeur le plus élevées, alors que Eulamprotes atrella Fo=4,3% parmi les espèces qui procèdent les (Fo) les plus faibles. Nos résultats sont nettement différents à ceux notés par ZEGHTI et al. (2016), qui a

109

Chapitre 4 Discussions noté qu’avec la méthode des pièges coloré sont capturées une seule espèce qui est Ectomyelois ceratoniae qui appartient à la catégorie accidentelle.

4.3.1.3.2.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode du fauchage En ce qui concerne les espèces des lépidoptères piégées par la méthode de fauchage plusieurs catégories sont notées dans les deux régions d’étude. Les espèces qui ont les valeurs de (Fo) les plus élevées sont Utetheisa pulchella (Fo = 50%, station 3), Aporodes floralis (Fo = 30,8%, stations 1), Eublemma cochylioides (Fo = 38,5%, station 3) et Pyrausta aurata (Fo = 23,1%, station 1) celles qui ont les valeurs les plus faibles telle que Thysanoplusia daubei dans la station 1 et Spodoptera exigua station 2 et 3 avec (Fo) = 3,9% pour chacune. Par contre à Biskra, c’est Pieris rapae (Fo = 53,9 %), Utetheisa pulchella (Fo =57,7%), 2 espèces accessoires Lampides boeticus (Fo =30,8 %) et Cynthia cardui (Fo =42,3%) dans la station 4 et Zizeeria knysna avec (Fo =30,8 %) au niveau de la station 5 qui ont les valeurs les plus élevées, alors que Tarucus rosaceu (Fo = 3,9%) parmi les espèces qui procèdent les (Fo) les plus faibles. Alors qu’avec la même méthode ZEGHTI et al. (2015) notent que Parmi Les espèces qui ont les valeurs de (Fo) les plus élevées sont Zizeeria knysna (Fo = 90%), Rhodometra sacraria (Fo = 40%) et Danaus chrysippus (Fo = 20%).

4.3.1.3.3.– Fréquences d’occurrences obtenues grâce à la méthode des pièges lumineux Plusieurs catégories sont notées dans les deux régions d’étude. Les espèces qui ont les valeurs de (Fo) les plus élevées sont Stathmopoda elyella (Fo = 43,6%) dans la station 3, Thysanoplusia daubei (Fo= 23,1 % en station 1) et Autographa gamma (Fo= 10,3% en station 1), celles qui ont les valeurs les plus faibles telle que Achyra nudalis Fo= 2,6%. Par contre à Biskra, c’est Tuta absoluta qui varie entre Fo= 30,8% (station 5) et Fo= 41,0% (station 4), Maradana fuscolimbalis avec(Fo) qui varie entre 15,4% (station 4) et 23,1% (station 5) qui ont les valeurs les plus élevées, alors que Nomophila noctuella (Fo = 2,6%) parmi les espèces qui procèdent les (Fo) les plus faibles. Selon ZEGHTI et al. (2015) Il existe seulement 2 espèces qui sont piégées par les pièges lumineux, l’une appartient à la catégorie constante qui est Ectomyelois ceratoniae (Fo = 80%) et l’autre Gelechinae sp. ind appartient à la catégorie accidentelle (Fo = 20%). Ailleurs BARKOU et al. (2017) mentionne que 91.67%. Des espèces considéré omniprésent, notamment Spodoptera littoralis, Acontia lucida, Agrotis segetum, des espèces constants tell que oleracea, Mythimna (Aletia) albipuncta, Tyta luctuosa, des espèces régulières

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Chapitre 4 Discussions

(Agroti sputa, Chrysodeixis chalcites, Helicoverpa armigera, Hoplodrina ambigua). Des espèces accidentelles (Dysgonia algira, Noctua comes et Xestia xanthographa).

4.3.1.3.4.– Fréquence d’occurrence appliquée aux résultats obtenus grâce à la méthode des pièges sucrés installés dans la région d’Ouargla La plupart des espèces capturées dans les trois stations appartiennent à la catégorie rare, sauf quelques espèces qui sont classées dans la catégorie accidentelle Les espèces qui ont les valeurs de (Fo) les plus élevées notamment Pyrausta aurata (Fo= 10,3%) et Gelichidae sp 2 (Fo= 5,1%), Tuta absoluta (Fo= 5,1%), Ectomyelois ceratoniae (Fo= 5,1%). Contrairement à ceux qui enregistré par RAACHE et al. (2015), ils mentionnent que l’espèce qui a la valeur de (Fo) la plus élevées est Tineola sp (Fo = 36,7%)

4.3.2. – Discussions sur les indices écologiques de structures La discussion sur les indices écologiques de structures appliqués aux ordres des arthropodes ainsi qu’aux espèces de lépidoptères est consignée dans ce qui va suivre.

4.3.2.1. –Discussion sur les indices de diversité de Shannon-Weaver (H’) et d’équitabilité appliqués aux ordres de l’arthropodofaune inventoriée dans les stations d’étude Les valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver, obtenues pour les ordres d’arthropodes capturés grâce aux différentes méthodes d’échantillonnages pour les trois stations d’Ouargla, varient entre 2,0 bits (station 1 ; pièges sucrés) et 2,7 bits (station 1 ; pièges lumineux). Pour le global de la même région, les valeurs H’ varient entre 2,2 bits (pièges sucrés) et 2,7 bits (fauchage). Dans la région de Biskra, les valeurs de H’ varient entre 2,2 bits (station 4 et 5 ; fauchage) et 2,6 bits (station 4 et 5 ; pièges colorés). Dans ce même concept il est à mentionner que ces valeurs sont relativement faibles si l’on compare cette diversité des milieux sahariens par la grandeur de la superficie de ces vastes étendues, qui sont les zones sahariennes dans notre cas (RAMADE, 2003). Nos résultats se rapprochent beaucoup de ceux trouvés dans le même type de milieu par MEDDOUR et al. (2015) qui enregistrent une valeur de H’ égal à 2,5 bits à Hassi Ben Abdellah. KHERBOUCHE (2015) a enregistré avec différentes méthodes d’échantillonnage (pots Barber, fauchage et assiette jaune) dans la région d’Ouargla que Les valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver varient entre 4,7 bits et 4,17 bits. BOUROGA et al. (2018), À Ouargla À Ouargla, les valeurs de l’indice de diversité de Shannon- Weaver varient entre 3,48 bits dans le jardin phoenicicole entretenu de Djellabi et 5,32 bits dans celui de Gouamid.

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Chapitre 4 Discussions

Pour l’équitabilité, toutes les valeurs enregistrées pour toutes les méthodes et dans toutes les stations tendent vers 1 (0,5 ≤ E ≤0,8). De ce fait, cela veut dire qu’il y a une tendance vers l’équilibre entre les effectifs des ordres d’arthropodes recensés dans toutes les stations d’étude. Cette remarque est déjà mentionnée par la plupart des auteurs comme KHERBOUCHE (2015) qui signale des valeurs de E qui varient entre 0,57≤E ≤0,73. De même BOUROGA et al. (2018), À Ouargla mentionnent de valeurs de E qui varient entre 0,90 et 0,93, ce qui signifie que les espèces d’arthropodes sont distribuées équitablement dans leurs aires d’échantillonnage.

4.3.2.2.- Discussion sur les indices de diversité de Shannon-Weaver (H’), et d’équitabilité appliqués aux espèces de lépidoptères À propos des valeurs de l’indice de diversité de Shannon-Weaver, obtenues pour les espèces de lépidoptères capturées grâce aux différentes méthodes d’échantillonnages appliquées à Ouargla, elles varient entre 2,0 bits (station 3 ; pièges lumineux) et 4,7 bits (station 3 ; pièges colorés). Alors que pour l’ensemble des stations, les valeurs varient entre 3,3 bits (pièges lumineux) et 4,8 bits (pièges colorés). Dans la région de Biskra, les valeurs de H’ varient entre 3,4bit (station 5 ; pièges lumineux) et 4,5bit (station 4 ; pièges colorés). D’ailleurs ayant travaillé dans une palmeraie de la même région d’étude ZEGHTI et al. (2019) ont noté que La diversité des palmeraies d’Algérie en lépidoptères est relativement importante où elle voisine les 3,17 bits (2,39 ≤ H’ (bits) ≤ 3,1 bits), les résultats notés par KACHA et al. (2017) pour les milieux forestiers du nord du pays, confirme nos résultats qui caractérisés par des valeurs qui varient entre 2,12 bits et 2,73 bits.

Pour l’équitabilité, toutes les valeurs enregistrées pour toutes les méthodes et dans toutes les stations tendent vers 1 (0,5 ≤ E ≤ 0,9). De ce fait, on peut dire que cela exprime une certaine tendance vers l’équilibre entre les effectifs des espèces de lépidoptères recensées dans toutes les stations, ce qui s’oppose à certaines études sur la faune des milieux sahariens en l’occurrence CATALISANO, (1986). ZEGHTI et al. 2019 a enregistré que les lépidoptères inventoriés dans la région d’Ouargla tend vers l’équilibre (0,74 ≤ E ≤ 0,88). Il en est de même ceux noté par ZEGHTI et al. (2015) dans la même région d’étude (0,68 ≤ E ≤ 0,76), ainsi que ceux de KACHA et al. (2017) au niveau des forestiers d’Algérie (0,68 ≤ E ≤ 0,79). Ces différences entre les résultats peuvent être justifiées par un effort d’échantillonnage relativement faible entre les différents travaux.

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4.3.3.- Discussion sur l’exploitation des résultats par des méthodes statistique Dans cette partie, la discussion des analyses statistiques appliquées aux résultats d’échantillonnages des lépidoptères inventoriés dans la région d’Ouargla et de Biskra, est présentée.

4.3.3.1.-Analyse en composantes principales (A.C.P.) appliquée aux lépidoptères piégés par les différentes méthodes d’échantillonnages Il est a remarqué qu’il y a une corrélation entre la station 2 et station 3 avec (r =0,24), les espèces de la station 2 sont plus proche de la variable supplémentaire Rhopalocères ce qui laisse dire que ce dernier groupe a une grande affinité pour la station 2, alors que les Hétérocères préfèrent plutôt la station 3, car ils sont plus proches de variable supplémentaire de cet sous ordre. En termes de stations, il existe une corrélation entre station 4 et 5, qui sont orientées beaucoup plus vers les Rhopalocères, ce qui signifie que c’est les plus capturés dans ces stations. Ces résultats peuvent être justifiés sans doute par plusieurs facteurs qui peuvent jouer un rôle déterminant sur la diversité des lépidoptères dans un biotope, notamment l’altitude, les saisons et la diversité florale (SUTRISNO, 2008).

Pour la répartition spatiale en fonction des axes (1 et 2), il est à constater que la plupart des espèces de lépidoptères sont concentrées près de l’origine, ce regroupement est régi par plusieurs caractères de ressemblances entre ces dernières, dont leurs captures dans toutes les stations. Alors que certaines espèces sont très liées à une ou deux stations, c’est le cas de Duponchelia fovealis (sp29) qui caractérise la station 1, Eulamprotes atrella (sp39) et Ectomyelois ceratoniae (sp93) fortement capturées dans la station 2, Stathmopoda elyella (sp106) et Synaphe punctalis (102) fortement inventoriées dans la station 3, Pieris rapae (sp15) et Monochroa arundinetella (sp42) caractérisent la station 4, il faut signaler la forte présente de Utetheisa pulchella (sp19) dans les 3 derniers station . On peut justifier cette liaison entre l’espèce et leurs stations par les propriétés des niches écologiques, la disponibilité de la plante préférable notamment Duponchelia fovealis (sp29) qui caractérise la station 1, qui se trouve souvent sur la culture de menthe dans la station 1. Utetheisa pulchella fortement capturées dans les stations 4 et 5 à cause de la présence de sa plante hôte Heliotropium europaeum dans ces stations. Selon RAMADE (2008), chaque milieu présente ces propres ressources qui agissent et contrôlent la diversité et la répartition des groupes faunistiques, notamment les arthropodes et leur interaction intra et interspécifique.

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4.3.3.2.- Classification ascendant hiérarchique (C.A.H.) La répartition des stations montre la présence de 3 classes. La 1ière classe compte les stations 4 et 5, qui présentent une grande similarité. Sur cette dernière on trouve la classe 2 représentée par la station 2, puis la classe 3 avec la station 1 et enfin la 4ème classe avec la station 3, avec la plus faible similarité qui existe. Cela peut être expliqué par l’appartenance des stations 4 et 5 à la même région (Biskra) et par conséquence une ressemblance de la diversité floristique, le climat…, les méthodes d’échantillonnage (on a utilisé la méthode des pièges sucrés qu’au niveau des station 1, 2 et 3 (alors qu’au niveau des station 4 et 5 en a pas utilisé cette méthodes). KHERBOUCHE (2015) a utilisé la CAH pour la répartition des espèces arthropode de 3 régions d’étude et a constaté que les méthodes et l’effort d’échantillonnage peuvent constituer un facteur déterminant pour exprimer les ressemblances et les dissemblances des stations.

4.4.- Statut bio-écologique de quelques espèces de lépidoptères Cette partie concerne les discussions sur l’étude de la bio-écologie de quelques espèces de lépidoptères.

…4.4.1.- Etude bio-écologique de Utetheisa pulchella dans la région de Biskra Cette partie porte sur les discussions des résultats de l’étude de bioécologie de de U. pulchella dans la région de Biskra.

4.4.1.1.- Cycle de vie de Utetheisa pulchella Les discussions des résultats de l’élevage de U. pulchella sont enregistrées dans la partie ci-dessous.

4.4.1.1.1.- Taille de ponte et taux d’éclosion Généralement, la ponte chez Utetheisa pulchella se fait sur les feuilles de Heliotropium europaium sous forme de petits groupes entourés par quelques œufs épars. Cela confirme les résultats des différents auteurs, notamment VIEIRA, (2012). Mais des fois, la ponte peut se faire d’une manière séparée (PANDE, 1972). La durée de la ponte est variable entre 1 et 6 jours, où la femelle dépose entre 30 et 310 œufs (105,9 ± 84,9 œufs), avec une cadence de 1/3 pondus le premier jour (32,3%). PANDE (1972) déclare des valeurs pour la fécondité de la même espèce variant entre 258 à 397 œufs par femelle (moy = 352 œufs) sur Crotalaria burhea très recensée dans les régions arides et semi-arides de Ra-jasthan (Inde). La durée de ponte varie entre 3 et 5 jours (moy = 4,2 jours). Le même auteur ajoute que près de

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60,0% des œufs sont pondus le premier jour. Par ailleurs, VIEIRA, (2012) signale une taille de ponte qui peut atteindre les 400 œufs étalés sur 5 jours. Pour ce qui est de taux d’éclosion, les valeurs obtenues dans la région d’étude varient entre 72 à 100% (CV = 8,8%). Ce qui confirme les résultats de VIEIRA, (2012) qui signale des valeurs qui fluctuent entre 90 à 98%. En outre, une relation positive est observée entre les œufs pendus et le taux d’éclosion (r = 0,9) et de même pour la durée de ponte et le nombre des œufs pendus (r = 0,7).

Le cycle de vie de U. pulchella comprend 5 stades étalés sur 46 à 53 jours. Ces valeurs sont trop élevées que ceux notés par les différents auteurs notamment PANDE (1972) (13 A 18 jours), PANDEY (1975) (15-18 jours) et VIEIRA (2012) (15 à 21 jours). Ces variations peuvent être dues aux conditions d’élevage et d’alimentation (RAZAFIMANANTSOA et al. 2013 ; WILMET et, 2013). En effet, les conditions de captivité au laboratoire ne sont pas toujours favorables pour un bon développement, ce qui influence directement la durée des stades larvaires (WILMET, 2013).

La durée de cycle biologique de U. pulchella est en fonction des différents stades, qui sont très variables (p = 1,21E-07) en fonction des différents facteurs notamment climatiques (BROAD, 1957 ; CAMPILLO, 1975). Il est constaté que la durée de stade augmente en temps avec l’âge de la larve. Après la ponte, les œufs passent par une période d’incubation qui dure entre 5 et 6 jours (moy = 5,3 ± 0,5 jours). PANDE (1972) signale une durée d'incubation variant entre 3 et 5 jours (moy = 4,2 jours). Sur Heliotropium europaium, la larve du premier stade, reste pas moins de 5 jours pour passer au deuxième et puis le troisième stade (min = 5; max = 8 jours).

Puis la durée augmente durant la L4 (moy = 7,1 ± 1,5 jours) et la L5 (moy =8,1 ± 1,3 jours).

PANDE (1972) déclare, 2 jours pour la L1, 2 à 3 jours la L2, 3 à 4 jours pour la L3 et L4 et 3 à 5 jours pour la L5. Pour la nymphe, la durée est 9,5 ± 1,9 jour. Cependant, PANDEY (1975) déclare 5 à 7 jours et PANDE (1972) motionne entre 6 et 7 jours.

4.4.1.1.2.- Morphométrie de Utetheisa pulchella Pour la biométrie des adultes, les longueurs de U. pulchella varie entre 17 et 19mm, avec des envergures variantes entre 38 et 42mm. Ces résultats concordent avec ceux notés par les différents auteurs concernant l’envergure, notamment PANDE (1972) avec environ 32 mm, MURZIN (2003) avec 35-40mm et VIEIRA (2012) avec 44mm. Pour la longueur, les résultats de la présente étude sont un peu élevés par rapport à ceux de PANDE

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(1972) qui mentionne 12 mm seulement. Pour les chrysalides, la forme est plutôt cylindrique allongée où la longueur est =15,1 ± 0,5 mm et le grand diamètre est 5,5 ± 0,5 mm. PANDE (1972) déclare que l’chrysalide mesure environ 11 mm de longueur et 4,9 mm de largeurs.

4.4.1.1.3.-Genitalia de U. pulchella Le génitalia du mâle de U. pulchella, qui a une longueur de 3mm, les valves sont presque à la même hauteur que le gnathos, qui sont aplaties légèrement et courbées ver l’extérieur. Par ailleurs, le uncus est long et courbé vers l’intérieur, alors que l’edeage ou le pénis est épais, plus large à la base. Ces caractéristiques de génitalia mâle sont similaires à ceux décrits par JORDAN et al. (1939) dans ses travaux, ce qui confirme donc qu’il s’agit bien de U. pulchella.

4.4.1.1.4.- Infestation en fonction de l’espace En fonction de l’espace, le taux d’infestation des plants de H. europaeum par U. pulchella est élevé mais il varie faiblement entre 70,4 ± 23,7% et 74,4 ± 21,2%. Plusieurs auteurs considèrent cette espèce comme un sérieux ravageur (PANDE, 1972). Dans la région nord-est de la Thaïlande, les chenilles présentent un taux d’infestation de 95% sur Heliotropium indicum (CHUPRAPHAWAN, 2007). D’ailleurs vue sa grande voracité, elle est proposée comme moyen de lutte biologique contre Heliotropium europaeum en Australie (WILSON, 1960 ; JULIEN et al. 2012) et H. indicum en Thaïlande (CHUPRAPHAWAN, 2007). En outre, il y’a une différence très hautement significative entre les mois (p < 0,0001). Le nombre des œufs varie considérablement entre 7,6 ± 20,5 et 19,1 ± 24,0 œufs/plant. Il en est de même pour les larves. Par contre le nombre des adultes sur les plants infestés varie faiblement entre 4 ± 2 et 5,4 ± 2,9 adultes/plant.

4.4.1.1.5.- Infestation en fonction de temps D’une manière globale, le nombre d’individus varie considérablement en fonction de temps. Le pique est noté en août (43,8 ± 20,1 œufs/plant) pour les œufs, en juillet (10,7 ± 10,4 larves/plant) pour les larves et en septembre (8,1 ± 2,0 adultes/plant) pour les adultes. PANDE (1972) a signalé que l'insecte est actif depuis mars jusqu’à octobre, mais sa population atteint son apogée entre avril et mai et entre août et septembre. D’après la cinétique des adultes de U. pulchella sur H. europaeum, il est observé de pics en septembre et décembre, ce qui laisse dire qu’il y’a deux générations.

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Chapitre 4 Discussions

4.4.1.1.6.- Consommation pendant 24h/ unité se surface La consommation des larves d’U. pulchella augmente en fonction de l’âge. D’une manière globale, Heliotropium europaeum est plus consommée que Cucurbita pepo. Les larves présentent une préférence plus au moins stable pour la première espèce de plante, notamment pour les L5 (CV = 2,2%). Le contraire s’observe pour C. pepo avec une consommation relativement importante surtout pour les L5 (CV = 47,7%). Il est cependant très fréquent que chez les insectes phytophages, certaines plantes soient plus favorables pour la croissance et la performance reproductive, cela explique sans doute le choix et les préférences alimentaires chez certaines espèces (BARROS et al., 1999 ; SAEED et al., 2010 ; ZHANG et al., 2011).

4.4.2.- Discussions sur l’étude quelques paramètres bio-écologique de Tuta absoluta Cette partie comprend les discussions sur le suivi de l’évolution des captures de la mineuse de la tomate au niveau des serres et en plein champs dans les différentes régions d’étude.

4.4.2.1.- Etude de génitalia mâle de Tuta absoluta L'appareil reproducteur des mâles de T. absoluta (1mm) est composé de plusieurs pièces. Les deux valves sont symétriques et aplaties, avec une légère courbure. Entre les deux valves, on observe le gnathos qui se place à la même hauteur des valves. Le vinculum est plus long que large et le pénis, organe détachable du génitalia, traverse le vinculum jusqu’au gnathos. L'édéage de la mineuse de tomate est épais et est muni d’un organe crochu a son extrémité. Ces caractéristiques de génitalia mâle sont similaires à ceux décrits par GONZALEZ (1989) et de BADAOUI (2017).

4.4.2.2.- Fluctuation des effectifs des mâles de Tuta absoluta dans les serres de Tomate Dans la région d’Ouargla, l’étude de l’évolution des captures des mâles de T. absoluta par les pièges à phéromone, montre l’apparition d’un pic de 1080 individus (station de Chott) et 1000 individus (station de Rouissait) durant le mois de mai. En ce qui concerne la région de Biskra, les captures les plus élevées sont notées en mois de mai avec des valeurs variants entre 975 individus (station M’ziraa) et 1090 individus (station Ain naga). Nous avons remarqué également que le nombre de capture augmente avec l’augmentation de la température. Il est à mentionner que ce nombre invasif a causé la perte totale de toute la production dans les

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Chapitre 4 Discussions deux régions d’étude. D’ailleurs KISSERLI et al. (2012) a mentionné que plus la température est élevée, plus le nombre de génération est élevé. De même KOUDJIL et al. (2015) à Chlef montrent que l’infestation par piégeage des mâles, capturés par les pièges à phéromones sexuelles, augmente progressivement au cours des mois et atteint une moyenne maximale de 1680 ± 336 par serre au mois de juin.

4.4.2.3.- Fluctuations de la population des adultes de T. absoluta en fonction de temps et des facteurs climatiques au niveau des stations d’étude L’évolution de nombre d’individus de Tuta absoluta en fonction de quelques paramètres climatiques dans la région d’Ouargla montre la présence de 3 pics dont les plus importants sont le pic de mars 10 individus (T =17,0°C) et celui de septembre (T =36,0 °C) et d’octobre (33,6°C) avec des captures maximales de 10 individus. Ce qui concerne la région de Biskra, 4 pics sont à observés, dont les plus importants sont ceux du mois de janvier avec des captures de 22 individus à T = 12,7°C et celui de mai avec des captures de 29 individus à T = 26,9°C. Par contre le minimum de capture est enregistré au mois de juillet (Ni = 1) où T < 34,5 C°. Nous avons constaté qu’aucune capture n’a été enregistrée au mois de janvier, février, mais, juin et août. En plus de ça, il y’a une nette relation entre les captures et les précipitations. Cependant l’étude de ALLACHE et al. (2012) à Biskra a montré que T. absoluta développe trois générations durant le cycle de la culture tomate. Trois pics où les maximums ont été enregistrés en mois de mars (60 adultes), avril (153 adultes) et enfin en mois de mai (315 adultes). BADAOUI (2017) mentionne que la mineuse de la tomate présente des effectifs importants durant la période printanière, à cause de la présence des conditions écologiques et nutritionnelles favorables au développement de cet insecte nuisible.

4.4.2.4.- Abondances relatives (AR%) de Tuta absoluta obtenues grâce aux différentes méthodes de piégeages L’abondance relative la plus élevée est celle obtenue avec les pièges colorés variant entre 9,4% (station de Rouissat) et 23,4% (station de Ain naga), par contre de la méthode de fauchage, aucun individu de cette espèce n’a été capturé dans les trois stations d’étude de la région d’Ouargla. En revanche dans les stations de Biskra, nous avons enregistré une abondance de 0,5 % au niveau de la station de Ain naga et 2,9% à M’ziraa avec le fauchage. Dans la même région l’abondance le plus élevé est enregistré dans la station 4 avec la méthode des pièges lumineux (38,5%). Notre résultat est inférieur à celui de GASMI (2014), qui en utilisant la

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Chapitre 4 Discussions méthode des pièges colorés à Ouargla, Oued Souf et Touggourt, a enregistré la dominance de T. absoluta (60 < AR% < 100).

4.4.3.- Étude de quelques paramètres bio-écologique de Pieris rapae Dans cette partie sont développés les discussions sur le suivi de Pieris rapae en plein champs dans les différentes régions d’étude ainsi que sur quelque paramètre biologique notamment le génetalia de cette espèce.

4.4.3.1.- Plante hôte de Pieris rapae dans les stations d’étude Au niveau des stations d’étude, les larves de Pieris rapae sont notées spécialement sur les feuilles du chou (Brassica sp), alors que les adultes sont observés sur plusieurs plantes de la famille des Brassicacées. D’ailleurs HIGGINS et al. (1991) note que les plantes hôtes de cette espèce sont Brassica sp et autre espèce Brassicaceae et Resedaceae.

4.4.3.2.- Morphométrie des adultes de Pieris rapae La longueur des adultes de P. rapae varie entre 18 et 28mm (moy = 20,9 ± 1,8mm) alors que l’envergure varie entre 40 et 54mm (moy = 46,7 ± 4,0mm). Quant à ceux qui mentionné par BALACHOWSKY (1935) mesure entre 40 et 45mm.

4.4.3.3.- Etude de génitalia mâle de Pieris rapae L'appareil reproducteur des mâles de Pieris rapae est constitué globalement de plusieurs pièces : Deux valves symétriques aplaties et légèrement courbées sont observées. Entre lesquelles se trouve le vinculum sur une hauteur une peu plus élevée. L’uncus est plus large que long doté d’une extrémité pointue. Le pénis est l’organe détachable du genitalia, au repos il traverse le vinculum et arrive jusqu’au gnathos. L'édéage de Pieris rapae est épais, muni d’un organe crochu a son extrémité. Ces caractéristiques de genitalia mâle sont similaires à ceux décrits par MEHTA (1933) dans ses travaux, ce qui confirme donc qu’il s’agit bien de Pieris rapae.

4.4.3.4.- Parasitisme chez Pieris rapae Durant la période expérimentale, il est constaté que certaines larves de Pieris rapae ont été parasitées par des micro-hyménoptères (endoparasitoïde) et sur ces lépidoptères apparaissent des excavations sous formes de trous localisés au niveau de l’abdomen et après quelque jour l’apparition d’une grappe des cocons jaune (de sois grappe de 1,3cm*7mm). Ces

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Chapitre 4 Discussions derniers appartiennent à la famille des Braconidae et Ichneumonidae. D’ailleurs CAMERON et WALKER (2002) mentionne un Braconidae Cotesia rubecula (Marshall) qui a été libéré pour la première fois en Nouvelle-Zélande pour le contrôle de Pieris rapae. Il note que les taux de mortalité par parasitisme allaient de 48 à 97% des larves hôtes dans certains sites d'étude. Dans ce contexte on doit noter le travail de DRIESCHE (2008) sur le contrôle biologique de Pieris rapae par l’utilisation de Cotesia glomerata et de C. rubecula (Hymenoptera, Braconidae) en Nouvelle-Angleterre.

4.4.3.5.- Evolution des captures de P. rapae en fonction de quelques facteurs climatiques au niveau des deux régions d’étude L’évolution de nombre d’individus capturés en fonction de quelques facteurs climatiques montre que dans la région d’Ouargla cette espèce n’est capturée qu’en mois de mai avec un nombre de 4 individus à T = 27,7°C et P = 14mm. Il est remarqué aussi qu’en cette période, l’espèce fortement capturée dans la région de Biskra. On a observé également la présence de 3 pics dont les plus importants sont ceux du mois d’avril et de mai avec des captures maximale de 18 individus (22,7 ≤ T°C ≤ 26,9 ; 0 ≤ Pmm ≤ 1,1). Par contre durant les périodes à fortes températures, l’espèce est absente, notamment en août, septembre et octobre. Nos résultats sont proches à ceux de ZEGHTI et al. (2019) qui mentionnent que le maximum des capturées de cette espèce au niveau des palmeraies est noté en mois d’avril avec (Ni = 43 ;T =24 C). De même GILBERT et RAWORTH (2005) notent de fortes activités de Pieris rapae à des températures variantes entre 17 et 29°C.

4.4.3.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des stations d’étude et des méthodes de piégeages L’abondance relative la plus élevée de P. rapae est celle obtenue avec le fauchage qui varie entre 0,4% (station 3) et 22,3% (station 4). Elle est suivie par l’abondance obtenue par la méthode des pièges colorés qui varient entre 5,6% (station 4) et 2,5% (station 5), sachant qu’aucun individu n’est capturé dans les stations de la région d’Ouargla avec cette méthode. Dans les stations de la région de Biskra, les abondances de la méthode des pièges colorés varient entre 5,6% (station 4) et 2,5% (station 5). Dans la région d’Ouargla ZEGHTI et al. (2019) ont noté que pieris rapae est parmi les espèces les plus abondantes (121 individus). De même pour ZEGHTI et al. (2016) qui déclarent près 33,3% comme abondance de la même espèce.

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Chapitre 4 Discussions

4.4.3.7.- Fréquence d’occurrence de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude Pieris rapae est classée dans la catégorie des espèces rares dans la région d’Ouargla (fauchage). Par contre à Biskra, cette espèce est considérée comme régulière (station 4) ou accessoire (station 5) pour la méthode fauchage et comme rare dans la méthode des piège colorés. Alors que ZEGHTI et al. (2016) ont enregistré cette espèce dans la catégorie constate (FO=60%) dans la palmeraie d’Ouargla.

4.4.4.- Etude de quelques paramètres bioécologiques de Cynthia cardui Dans cette partie sont développés les discussions sur le suivi des captures de Cynthia cardui en plein champs dans les différentes régions d’étude ainsi que quelques paramètres biologiques.

4.4.4.1.-Plante hôte de Cynthia cardui dans les stations d’étude Durant la période de suivi, les larves de C. cardui sont observées en grand nombre sur la plante Malva sylvestris. Cette dernière leur assure abris où elles se cachent dans une toile (soie) à l’intérieur des feuilles pliées et roulées, pouvant contenir une à plusieurs larves. De son côté, MATTU et al. (2017), a noté que les plantes préférentielles de ce papillon sont officinale et Debregeasia bicolor.

4.4.4.2.- Morphométrie des adultes de Cynthia cardui La longueur des adultes de Cynthia cardui varie entre 22 et 30mm (moy = 27 ± 3,3mm) alors que l’envergure varie entre 50 et 64mm (moy = 58,7 ± 5,3mm). Nos résultats confirment ceux de MATTU et al. (2017) qui note une envergure de 85mm. Concernant les antennes, les longueurs varient entre 12 et 16mm (moy =14,3 ± 1,5mm) affirme ce dernier auteur.

4.4.4.3.- Etude de génitalia mâle de Cynthia cardui L'appareil reproducteur des mâles de Cynthia cardui est composé de plusieurs pièces, les valves, en nombre de deux, sont symétriques et légèrement courbées avec une harpe à la face intérieure, elles sont pointues dans leurs parties internes. La partie supérieure des valves portent 2 extensions à l’extrémité en forme de petites dents pointues. Entre les deux valves, on observe le vinculum. L'édéage de Cynthia cardui est épais à la base et pointue vers son extrémité. Ces caractéristiques de génitalia mâle sont semblables à ceux décrits par MATTU et al. (2017) dans ses travaux, Uncus uniforme, gnathos long, sclérotisé; valva large, apex aigu, fixé, saccus au sens large arrondi, aedeagus mince et long.

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Chapitre 4 Discussions

4.4.4.4.- Parasitisme chez Cynthia cardui Durant la période expérimentale, quelques larves de Cynthia cardui parasitées sont trouvées. Ces dernières sont isolées dans des boites afin de voir la nature des parasitoïdes. Il s’agit des micro-hyménoptères appartenant à la famille des Braconidae et des Ichneumonidae. Après quelques jours de la récolte des larves, nous avons remarqué l’apparition des trous sur l’abdomen des larves en suite l’apparition d’une sois blanche autour des larves, suivie par l’émergence des endoparasitoïdes (L1 renferme 18 parasites ; L2 contient 11 parasites) et la mort des hôtes. Au Maroc, STEFANESCU et al. (2012) ont enregistré un pourcentage de parasitisme des larves de Cynthia cardui de 13,2% en automne et de 66,2% en hiver. Parmi les six espèces de parasitoïdes trouvé par cette dernière équipe, un Braconidae, considéré comme un facteur de mortalité important pour ce papillon

4.4.4.5.- Evolution de nombre des individus de Cynthia cardui en fonction et le facteur climatiques du temps au niveau des stations d’étude Chez C. cardui en fonction des températures et des précipitations, 3 pics dans la région d’Ouargla sont notés, dont les plus importants sont ceux du mois d’août 8 individus (T =36°C) et d’octobre avec des captures maximale de 10 individus à T = 25,0°C. Par contre le minimum de captures est enregistré au mois d’avril (Ni = 1) T =23,3°C. Nous avons constaté dans certains mois, aucune capture n’a été enregistrée, comme en mai, juin, juillet et décembre. A Biskra, 2 pics sont notés en avril (3 individus ; T = 22,7°C) et le plus important en novembre (T = 18,5C). Les deux principaux pics ont une relation avec pluviométrie ils sont apparus après les 2 pic de pluviométrie, le 1ier en mois de mars (P = 16mm) et le 2ème en mois d’octobre (P=7,6mm). Nous avons constaté également qu’aucune capture n’a été enregistrée en janvier, février, mais, juin, aout et septembre. Une analyse de régression par VANDENBOSCH (2003), montre que les fluctuations de la population sont fortement liées aux variations climatiques à des échelles de temps courtes (El Niño) et plus longues (Oscillation décennale du Pacifique). Reconnaître la sensibilité à ces échelles de temps est important pour prédire les effets à long terme du changement climatique dans le monde.

4.4.4.6.- Abondance relative de Pieris rapae en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude L’abondance relative la plus élevée est celle obtenue avec le fauchage où elle varie entre 2,1% (station 2) et 7,1% (station). En deuxième position sont placées les abondances obtenues par la

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Chapitre 4 Discussions méthode des pièges colorés qui varient entre 2,2% (station) et 3,2% (station 5). Concernant la méthode de piège lumineux, aucun individu de cette espèce n’a été capturé dans toutes les stations d’étude. Dans la même région (Ouargla), ZEGHTI et al. (2015) mentionnent que Cynthia cardui est souvent capturée par la méthode du fauchage (AR = 14,3%).

4.4.4.7.- Fréquence d’occurrence de Cynthia cardui en fonction des méthodes d’échantillonnages au niveau des stations d’étude Cynthia cardui est classée dans la catégorie des espèces rares concernant la méthode des pièges colorés dans les stations des deux régions et de même pour le fauchage de la station 2, avec zéro capture dans les autres stations. Ces résultats montrent que cette espèce est classée comme accessoire dans la station 1 et la station 4 et alors qu’elle est considérée comme une espèce accidentelle dans la station 3. Dans la région d’Ouargla, ZEGHTI et al. (2015), n’a enregistré que Cynthia cardui une espèce accessoire (FO = 40%) pour la méthode du fauchage.

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Conclusion

Conclusion

Conclusion

L’étude de l’importance des lépidoptères dans quelques stations dans les milieux saharienne, suite à l’application de cinq méthodes de piégeages, dans la région d’Ouargla a fait ressortir les déductions suivantes :

L’échantillonnage des ordres d’arthropodes effectués à l’aide des différentes méthodes ont permis de recenser seize ordres d’arthropodes réparties en quatre classes, l’ordre des lépidoptères est rencontré dans toutes les stations et avec toutes les méthodes de piégeage utilisés. Les espèces de lépidoptères piégées dans les cinq stations sont cent-douze espèces réparties en vingt-trois familles. Les Gelechiidae et Pyralidae sont les plus riches en espèces et les plus et abondantes ; En termes de stations, la plus riche en espèces est station Chott pour la région de Ouargla et la station Ain naga pour la région de Biskra ;

A propos des méthodes des pièges colorés à révéler des richesses totales très importantes dans les cinq stations notamment les micro-lépidoptères (Gelechidae) ainsi que l’utilisant de technique de fauchage donne des richesses importantes des lépidoptères notamment les rhopalocères comme Zizeeria knysna et les hétérocères qui ont une activité diurne tel que Utetheisa pulchella cependant la méthode des pièges lumineux est en 3ème position avec une richesse totale de (61 espèces) la plupart sont des espèces hétérocères tel que (Stathmopoda elyella , Maradana fuscolimbalis).

Ce qui concerne la technique des pièges sucrés qui ne donne pas des bons résultats sauf avec certaines espèces notamment Yponomeuta malinellus cette espèce n’est pas capturé qu’avec les pièges sucrés

Ces résultats d’échantillonnage sont influencés par plusieurs facteurs notamment le nombre des répétitions et la méthode utilisée, la stations d’étude ainsi que les conditions climatiques et le temps. Certaine espèce présente une grande distribution par contre d’espèce qui sont spécifique ou bien fortement échantillonné dans des station précise et ça revient surtout à la présence de leur plante préférable (hôte). Par exemple Duponchelia fovealis c’est une espèce spécifique de la station 1 chott de la région de Ouargla on a constaté qu’elle a une relation avec la culture de menthe, Pieris rapae des station 4 et 5 de la région de Biskra. Au sujet de l’étude de bio-écologie de quelques espèces de lépidoptère les résultats montrent que la durée de cycle biologique de U. pulchella est relativement importante au Sahara algérien

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Conclusion

et dépend de plusieurs facteurs notamment les différents stades, qui sont très variables et qui augmentent avec l’âge. • Pour les préférences alimentaires, la consommation des larves augmente en fonction de l’âge notamment pour les deux derniers stades larvaires, avec une préférence plus au moins stable pour H. europaeum par rapport à Cucurbita pepo ; • Elle compte environ 2 générations avec un pic en septembre et en décembre. En forte densité, cette espèce se développe sur les feuilles, puis sur les tiges de Heliotropium europaium après une défoliation totale ; • A propos de suivi de Tuta absoluta, les résultats d’utilisation des quatre méthodes de piégeage (piège coloré, piège lumineux, le fauchage et piège à phéromone) montrent une abondance de 5,6% de T. absoluta dans les stations de Ouargla et de 16,9% dans les stations de Biskra. Une évolution dans le temps de nombre d’individus a été constaté avec un pic en mois de mars, mai, septembre et octobre au niveau des stations de la région de Ouargla et 2 pics ont été enregistrés dans les stations de la région de Biskra le 1ier a été au mois de janvier et le 2ème au mois de mai. Concernant le cumul des captures des adultes mâles par les piégeages à phéromone sexuelle, les valeurs dépassent les 1000 individus au mois de mai au niveau des deux régions d’étude. A propos de l’étude de bio-écologie de Pieris rapae il est constaté que l’abondance de cette espèce à Ouargla et de 0,25% alors que à Biskra est de 7,98%. A la région de Ouargla elle n’apparue qu’en mois de mars alors que leur fluctuation à Biskra montre un pic en mois d’avril et de mai. Concernant l’espèce de Cynthia cardui montre une abondance de 1,87% à Ouargla et 2,49 % à Biskra avec une Fluctuation dans le temps qui montre un pic en mois d’Aout et d’octobre (Ouargla) et en mois de novembre (Biskra).

En perspective, on peut dire qu’il serait intéressant à l’avenir d’augmenter l’effort d’échantillonnage pour certaines méthodes (piège lumineux et le fauchage) et surtout il faut envisager l’utilisation d’autres techniques de piégeages, notamment les pièges à phéromones. Ceci dans le but d’obtenir des résultats qui seraient davantage plus proche de la réalité c'est-à- dire établir un inventaire faunistique et nuancer la place qu’occupent les lépidoptères au sein de cette faune des milieux désertiques. Il sera intéressant d’adopter de nouvelles techniques d’échantillonnage appliquées aux dénombrements des populations Ainsi l’utilisation des méthodes biomoléculaires pour la confirmation des espèces et d’établir une liste qui regroupe les espèces nuisibles afin d’avoir des idées plus claires sur les fluctuations cycliques de certaines espèces de lépidoptères susceptibles de causer des dégâts sur les plantes cultivées.

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Références bibliographiques

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143

Annexes

Annexes

Annexe 1

Tableau 19 – Effectifs des lépidoptères capturés dans les cinq stations (St) de deux régions d’étude grâce à quatre méthodes d’échantillonnages

S/ordres Familles Espèces Code St 1 St 2 St 3 St 4 St 5 Global Rhopalocera Hesperiidae Carcharodus flocciferus sp1 0 1 0 5 2 8 Rhopalocera Hesperiidae Gegenes pumilio sp2 1 2 1 0 0 4 Rhopalocera Hesperiidae Gegenes nostradamus sp3 0 1 2 2 0 5 Rhopalocera Lycaenidae Lampides boeticus sp4 2 0 0 21 22 45 Rhopalocera Lycaenidae Leptotes pirithous sp5 1 0 2 4 7 14 Rhopalocera Lycaenidae Lycaena phlaeas sp6 0 1 0 0 0 1 Rhopalocera Lycaenidae Tarucus rosaceus sp7 0 0 0 0 2 2 Rhopalocera Lycaenidae Zizeeria kassandra sp8 4 8 1 0 0 13 Rhopalocera Lycaenidae Zizeeria knysna sp9 53 25 31 13 12 134 Rhopalocera Nymphalidae Cynthia cardui sp10 11 9 10 14 10 54 Rhopalocera Nymphalidae Danaus chrysippus sp11 13 7 11 4 2 37 Rhopalocera Nymphalidae Vanessa atalanta sp12 5 0 0 0 0 5 Rhopalocera Pieridae Colias croceus sp13 1 2 2 0 0 5 Rhopalocera Pieridae Euchloe charlonia sp14 0 0 0 2 1 3 Rhopalocera Pieridae Pieris rapae sp15 1 0 3 51 26 81 Rhopalocera Pieridae Pontia daplidice sp16 0 0 3 6 8 17 Hétérocera Autostichidae Oegoconia quadriquncta sp17 0 0 0 1 0 1 Hétérocera Arctiidae Eilema griseola sp18 1 0 0 0 0 1 Hétérocera Arctiidae Utetheisa pulchella sp19 5 5 57 53 36 156 Hétérocera Blastobasidae Holcocera immaculella sp20 0 1 0 4 8 13 145

Annexes

Hétérocera Choreutidae Choreutis nemorana sp21 0 1 0 0 0 1 Hétérocera Coleophoridae Coleophora ahenella sp22 4 1 0 1 0 6 Hétérocera Coleophoridae Coleophora clypeiferella sp23 9 3 0 0 0 12 Hétérocera Coleophoridae Coleophora salicorniae sp24 0 4 0 0 0 4 Hétérocera Crambidae Achyra bifidalis sp25 11 0 5 0 0 16 Hétérocera Crambidae Achyra nudalis sp26 0 5 9 0 0 14 Hétérocera Crambidae Cornifrons ulceratalis sp27 1 6 1 1 5 14 Hétérocera Crambidae Crambidae sp. sp28 0 1 2 0 0 3 Hétérocera Crambidae Duponchelia fovealis sp29 19 0 0 0 0 19 Hétérocera Crambidae Euchromius ocellea sp30 2 0 15 1 0 18 Hétérocera Crambidae Hellula rogatalis sp31 1 3 12 1 0 17 Hétérocera Crambidae Hodebertia testalis sp32 3 1 1 1 1 7 Hétérocera Crambidae Loxostege turbidalis sp33 27 13 5 1 1 47 Hétérocera Crambidae Pyrausta aurata sp34 66 1 0 0 2 69 Hétérocera Crambidae Pyrausta purpuralis sp35 12 0 0 0 3 15 Hétérocera Crambidae Udea ferrugalis sp36 0 0 0 2 1 3 Hétérocera Elachistidae Elachista albifrontella sp37 2 0 0 2 0 4 Hétérocera Gelechiidae Caryocolum blandella sp38 1 9 3 0 0 13 Hétérocera Gelechiidae Eulamprotes atrella sp39 3 80 3 7 27 120 Hétérocera Gelechiidae Eulamprotes nigromaculella sp40 2 6 0 3 3 14 Hétérocera Gelechiidae Mirificarma interrupta sp41 0 3 5 0 2 10 Hétérocera Gelechiidae Monochroa arundinetella sp42 0 2 2 14 6 24 Hétérocera Gelechiidae Phthorimaea operculella sp43 0 1 0 2 15 18 Hétérocera Gelechiidae Gelichidae sp. 1 sp44 7 16 0 1 6 30 Hétérocera Gelechiidae Gelichidae sp. 2 sp45 4 8 4 0 0 16

146

Annexes

Hétérocera Gelechiidae Tuta absoluta sp46 37 35 21 87 76 256 Hétérocera Geometridae Eupithecia sp. sp47 0 3 0 0 0 3 Hétérocera Geometridae Geometridae sp. sp48 1 0 2 0 0 3 Hétérocera Crambidae Idaea biselata sp49 1 0 0 0 0 1 Hétérocera Geometridae Idaea fuscovenosa sp50 0 0 0 2 0 2 Hétérocera Geometridae Rhodometra sacraria sp51 2 1 4 8 3 18 Hétérocera Geometridae Scopula deserta sp52 7 1 0 1 1 10 Hétérocera Geometridae Scopula immutata sp53 11 0 1 1 0 13 Hétérocera Geometridae Scopula serena sp54 1 0 0 0 0 1 Hétérocera Geometridae Xenochlorodes olympiaria sp55 6 0 0 0 1 7 Hétérocera Momphidae Mompha langiella sp56 0 0 3 0 1 4 Hétérocera Noctuidae Acontia lucida sp57 0 0 1 9 9 19 Hétérocera Noctuidae Agrotis ipsilon sp58 2 0 0 0 1 3 Hétérocera Noctuidae Anarta pugnax sp59 0 1 0 3 2 6 Hétérocera Noctuidae Athetis hospes sp60 0 0 0 4 1 5 Hétérocera Noctuidae Autographa gamma sp61 20 37 15 13 22 107 Hétérocera Noctuidae Autophila dilucida sp62 0 2 2 1 0 5 Hétérocera Noctuidae Azenia templetonae sp63 3 0 0 0 0 3 Hétérocera Noctuidae Caradrina melanura sp64 0 0 1 0 0 1 Hétérocera Noctuidae Cerocala rothschildi sp65 0 0 1 0 0 1 Hétérocera Noctuidae Chrysodeixis chalcites sp66 0 0 0 6 0 6 Hétérocera Noctuidae Cleonymia chabordis sp67 0 0 0 3 0 3 Hétérocera Noctuidae Eublemma cochylioides sp68 14 7 20 3 0 44 Hétérocera Noctuidae Eublemma minutata sp69 1 0 0 0 0 1 Hétérocera Noctuidae Eublemma ostrina sp70 0 0 2 0 0 2

147

Annexes

Hétérocera Noctuidae Eublemma parva sp71 6 0 7 9 2 24 Hétérocera Noctuidae Eublemma pura sp72 0 1 5 0 0 6 Hétérocera Noctuidae Grammodes stolida sp73 0 1 0 0 0 1 Hétérocera Noctuidae Helicoverpa armigera sp74 0 0 0 3 0 3 Hétérocera Noctuidae Helicoverpa zea sp75 6 5 4 2 1 18 Hétérocera Noctuidae Heliothis nubigera sp76 1 5 1 1 0 8 Hétérocera Noctuidae Heliothis peltigera sp77 0 1 5 2 0 8 Hétérocera Noctuidae Mythimna obsoleta sp78 0 0 2 0 0 2 Hétérocera Noctuidae Pechipogo strigilata sp79 0 0 0 0 2 2 Hétérocera Noctuidae Spodoptera exigua sp80 0 1 4 2 4 11 Hétérocera Noctuidae Spodoptera littoralis sp81 0 0 0 1 2 3 Hétérocera Noctuidae Thysanoplusia daubei sp82 25 4 11 1 5 46 Hétérocera Noctuidae Trichoplusia ni sp83 8 3 10 6 7 34 Hétérocera Plutellidae Plutella xylostella sp84 0 0 3 0 0 3 Hétérocera Pterophoridae Agdistis bennetii sp85 5 0 2 0 1 8 Hétérocera Pterophoridae Amblyptilia acanthadactyla sp86 1 0 0 0 0 1 Hétérocera Pterophoridae Hellinsia sp. sp87 0 0 0 2 7 9 Hétérocera Pterophoridae Stenoptilia zophodactylus sp88 0 0 1 0 0 1 Hétérocera Pyralidae Actenia brunnealis sp89 0 0 0 3 0 3 Hétérocera Pyralidae Aglossa sp. sp90 0 0 1 5 1 7 Hétérocera Pyralidae Aporodes floralis sp91 31 0 2 3 8 44 Hétérocera Pyralidae Cadra furcatella sp92 5 0 0 0 0 5 Hétérocera Pyralidae Ectomyelois ceratoniae sp93 7 18 8 0 1 34 Hétérocera Pyralidae Maradana fuscolimbalis sp94 3 0 25 17 87 132 Hétérocera Pyralidae Nomophila noctuella sp95 9 17 14 7 3 50

148

Annexes

Hétérocera Pyralidae Nyctegretis lineana sp96 0 1 17 0 2 20 Hétérocera Pyralidae Palpita vitrealis sp97 0 0 0 4 1 5 Hétérocera Pyralidae Pempelia palumbella sp98 1 0 0 0 0 1 Hétérocera Pyralidae Plodia interpunctella sp99 0 0 0 1 0 1 Hétérocera Pyralidae Pyralidae sp. sp100 3 10 2 6 10 31 Hétérocera Pyralidae Spoladea recurvalis sp101 6 0 2 7 1 16 Hétérocera Pyralidae Synaphe punctalis sp102 3 0 21 0 6 30 Hétérocera Sphingidae Hyles livornica sp103 0 1 0 6 0 7 Hétérocera Sphingidae Macroglossum stellatarum sp104 0 0 2 0 0 2 Hétérocera Stathmopodidae Stathmopoda auriferella sp105 5 6 3 0 0 14 Hétérocera Stathmopodidae Stathmopoda elyella sp106 0 19 195 4 8 226 Hétérocera Stathmopodidae Stathmopoda sp. sp107 0 5 0 0 0 5 Hétérocera Tineidae Tineola sp. sp108 34 8 19 17 8 86 Hétérocera Tortricidae Earias insulana sp109 3 0 0 0 2 5 Hétérocera Tortricidae Lobesia botrana sp110 0 0 4 2 1 7 Hétérocera Tortricidae Tortricidaes sp. sp111 1 0 0 0 1 2 Hétérocera Yponomeutoidae Yponomeuta malinellus sp112 1 8 0 0 0 9 Total 542 427 633 469 496 2567

149

Annexes

Annexe 2

Photographies de quelques espèces de lépidoptères piégées au niveau des régions d’Ouargla et de Biskra

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019)

a- Colias creseuse b- Pieris rapea c- Pontia daplidice

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019)

d- Euchloe ausonia e- Lampides boeticus f- Zizeeria knysna

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019)

g- Vanessa atlanta h- Cythia cardui i-Utetheisa pulchella

150

Annexes

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019)

g- Chrysodeixis chalcites k- Autographa gamma l- Autophila dilucida

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019)

m- Thysanoplusia daubei n- Spodoptera littoralis o- Eublemma parva

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019) p- Cleonymia chabordis q- Phthorimaea operculella r- Nomophila noctuella

(BOURAS 2019) (BOURAS 2019) (BOURAS 2019)

s- Spoladea recurvalis t- Macroglossum stellatarum u- Earias insulana

Figure 42- Photographies de quelques espèces de lépidoptères piégées au niveau des régions d’Ouargla et de Biskra

151

Résumés

bio-écologie de quelques espèces lépidoptères dans les milieux agricoles sahariens, (Cas des régions d’Ouargla et de Biskra)

L’étude bio-écologique des lépidoptères est réalisée dans quelques milieux agricoles sahariens de la région d’Ouargla (3 stations) et de Biskra (2 stations). Afin de nuancer l’importance de ce groupe d’insecte, un inventaire des arthropodes en fonction des ordres et des espèces de lépidoptères est réalisé sur une période de 13 mois (janvier 2014 jusqu’à janvier 2015) tout en utilisant cinq méthodes de piégeages (pièges colorés, fauchage, pièges lumineux piège sucrés et piège à phéromone). Cette étude a permis de recenser 16 ordres, dont l’ordre Lepidoptera est positionné à la cinquième place avec 112 espèces réparties en 23 familles. La richesse totale la plus élevée est notée par la méthode des pièges colorés avec des valeurs variant entre S = 54 espèces (Biskra) et S=67 espèces (Ouargla). La station 1 est la plus riche en espèce de lépidoptères (S = 66 espèces) à Ouargla contre la station 4 (62 espèces) pour la région de Biskra. D’une manière globale, les espèces les plus capturées dans ces stations sont Tuta absoluta (256 individus), Stathmopoda elyella (226 individus) et Zizeeria knysna (134 individus) Utetheisa pulchella (156 individus). L’étude de bio-écologie de Utetheisa pulchella montre que la durée de cycle biologique de cette espèce est relativement importante au Sahara algérien (Biskra) et dépend de plusieurs facteurs qui conditionnent la durée des différents stades, très variables et qui augmentent avec l’âge de l’individu. Pour les préférences alimentaires, la consommation des larves augmente également en fonction de l’âge, surtout pour les deux derniers stades larvaires, avec une préférence plus au moins stable pour Heliotropium europaeum par rapport à Cucurbita pepo. Chez ce dernier papillon, environ 2 générations sont observées en septembre et en décembre. En forte densité, cette espèce (U. pulchella) se développe sur les feuilles, puis sur les tiges de H. europaium après une défoliation totale. Le suivi de Tuta absoluta montre une abondance qui varie entre 5,6% (stations d’Ouargla) et de 16, 9% (stations de Biskra). Une évolution dans le temps de nombre d’individus a été constaté avec un pic important en mois de mai (17 individus) enregistré au niveau des stations de la région de Biskra et un pic en mois de mars (8 individus) au niveau des stations de la région de Ouargla. Concernant les cumulés des adultes mâles dans les pièges à phéromone sexuelle, les valeurs dépassent les 1000 individus en mois de mai au niveau des deux régions d’étude. A propos de l’étude de bio-écologie de Pieris rapae, il est constaté que son abondance varie entre 0,3% (Ouargla) et 8,0% (Biskra). A Ouargla, cette espèce n’apparue qu’en mois de mars avec 4 individus alors sa fluctuation à Biskra montre un pic en mois d’avril et de mai avec 18 individus pour chaque mois. Concernant l’espèce de Cynthia cardui, ses abondances fluctuent entre 1,9% (Ouargla) et 2,5 % (Biskra). Les fluctuations mensuelles montrent un pic de 10 individus en octobre à Ouargla et de 7 individus en novembre à Biskra.

Mots clés : Lépidoptères, milieu agricole, espèce nuisible, bio-écologie, Algérie, Sahara.

bio-ecology of some lepidopteran species in Saharan agricultural environments (Case of Ouargla and Biskra) The bio-ecological study of Lepidoptera is carried out in some Saharan agricultural areas in the region of Ouargla (3 stations) and Biskra (2 stations). To qualify the importance of this group of insects, an inventory of according to the orders and species of lepidoptera is carried out over a period of 13 months (January 2014 until January 2015) while using five methods of trapping (Colored traps, mowing, sweet trap snare traps and pheromone trap). This study identified 16 orders, of which Lepidoptera is ranked fifth with 112 species in 23 families. The highest total richness is noted by the method of colored traps with values varying between S = 54 species (Biskra) and S = 67 species (Ouargla). Station 1 is the richest species of Lepidoptera (S = 66 species) in Ouargla against Station 4 (62 species) for the region of Biskra. Overall, the most commonly caught species at these sites are Tuta absoluta (256 individuals), Stathmopoda elyella (226 individuals) and Zizeeria knysna (134 individuals) Utetheisa pulchella (156 individuals). The bio-ecology study of Utetheisa pulchella shows that the life cycle duration of this species is relatively important in the Algerian Sahara (Biskra) and depends on several factors that determine the duration of the various stages, which are highly variable and increase with the age of the individual. For feeding preferences, larval consumption also increases with age, especially for the last two larval stages, with a more or less stable preference for Heliotropium europaeum compared to Cucurbita pepo. In this last butterfly, about 2 generations are observed in September and December. In high density, this species (U. pulchella) develops on the leaves, then on the stems of H. europaium after total defoliation. The monitoring of Tuta absoluta shows an abundance which varies between 5.6% (Ouargla stations) and 16.9% (Biskra stations). A change in the number of individuals over time has been observed with a peak in May (17 individuals) recorded at the stations of the Biskra region and a peak in March (8 individuals) at the stations of the region of Ouargla. For cumulative adult males in sex pheromone traps, values exceed 1000 individuals in May in both study regions. Regarding the bio-ecology study of Pieris rapae, it is found that its abundance varies between 0.3% (Ouargla) and 8.0% (Biskra). In Ouargla, this species only appears in March with 4 individuals, whereas its fluctuation in Biskra shows a peak in April and May with 18 individuals for each month. Concerning the species of Cynthia cardui, its abundances fluctuate between 1.9% (Ouargla) and 2.5% (Biskra). Monthly fluctuations show a peak of 10 individuals in October in Ouargla and 7 individuals in November in Biskra.

Key words: Lepidoptera, agricultural environment, pest species, bio-ecology, Algeria, Sahara.

بيوءكولوجيا بعض أنواع الفراشات )حرشفيات الجناح( في مناطق زراعية صحراوية جزائرية )منطقة ورقلة و منطقة بسكره(

الدراسة البيوءكولوجية لبعض أنواع الفراشات )حرشفيات الجناح( في مناطق زراعية صحراوية جزائرية، تم انجاز هذه الدراسة في ثالث محطات في منطقة ورقلة ومحطتين في منطقة بسكره على مدى 13 شهر من جانفي 2014 الى غاية جانفي 2015، مستعملين خالل هذه الفترة خمس انواع من المصيدات والفخاخ لالمساك واستقطاب االنواع التي هي قيد الدراسة وتتمثل هذه الفخاخ في، الفخاخ الملونة، الشبكة، الفخاخ المضيئة، الفخاخ الحلوة )بالسكر( وفخاخ بالفرومون، وقد تم نصب هذه الفخاخ على مستوى المحطات الدراسية الخمس. عن طريق هذه المصيدات تم تسجيل 16 رتبة واحتلت خاللها رتبة حرشفيات االجنحة )الفراشات( المركز الخامس وذالك بمجموع 112 نوع موزعة على 23 فصيلة. المحطة االولى كانت االكثر تسجيال بمعدل 67 نوع تمتليها المحطة الرابعة على مستوى بسكرة بمعدل 62 نوع لحرشفيات االجنحة .واكثر االنواع التي تم االمساك بها على مستوى هذه المحطات تتمثل فيTuta absoluta(256 فر ًدا( Stathmopoda elyell ، (Utetheisa pulchella ، (226 (156فر ًدا ( و Zizeeria knysna ) 134 فر ًدا(. الدراسة البيوءكولوجية ل U. pulchella بينت ان مدة الدورة لبيولوجية لهذا النوع من الفراشات جد متعلق بمختلف مراحل الدورة حيث تم التوصل الى ان هذا النوع يزداد استهالكها للنبات مع تقدم المراحل نم خالل دورتها خاصة في المرحلتين االخيرتين من هذه الدورة مع تسجيل استقرار نسبة االستهالك مع التقدم في مراحل النمو عند هذا النوع من النبات Heliotropium europaium بالمقارنة بنوعCucurbita pepo وسجلنا جيلين خالل العام مع ذروتين، واحدة خالل شهر سبتمبر وأخرى خالل شهر ديسمبر وتتواجد خالل دورتها على مستوى االوراق ثم السيقان بعد استهالكها لكل اوراق النبتة. تُظهر مراقبة Tuta absoluta وفرة تتراوح ما بين 5،6٪ )محطات ورقلة( و 16،9٪ )محطات بسكرة(. وقد لوحظ تغير في عدد األفراد بمرور الوقت، حيث بلغت ذروتها في شهر مايو )17 شخ ًصا( المسجلة في محطات منطقة بسكرة وقمة في شهر مارس )8 أفراد( في محطات منطقة ورقلة. بالنسبة للراشدين البالغين التراكميين في مصائد فرمون الجنس، تتجاوز القيم 1000 شخص في شهر مايو في كال المنطقتين. فيما يتعلق بدراسة البيئة الحيوية لـ Pieris rapae ، فقد وجد أن وفرة هذه المادة تتراوح بين 0،3 ٪ )ورقلة( و 8،0 ٪ )بسكرة(. في ورقلة، يظهر هذا النوع فقط في شهر مارس مع 4 أفراد، في حين يظهر تقلبه في بسكرة ذروته في أبريل ومايو مع 18 فر ًدا لكل شهر. فيما يتعلق بأنواع Cynthia cardui ، تتقلب وفرة بين 1.9 ٪ )ورقلة( و 2.5 ٪ )بسكرة(. تقلبات شهرية تظهر ذروة 10 أفراد في أكتوبر في ورقلة و 7 أفراد في نوفمبر بسكرة.

الكلمات الرئيسية : حرشفيات الجناح ، والبيئة الزراعية ، واألنواع الضارة ، البيئة و اإليكولوجية ، والصحراء ، الجزائر.