Direction départementale des Territoires de Lot et Garonne Service Urbanisme - Habitat Atelier d’urbanisme

COMMUNE DE GONTAUD DE NOGARET

PLAN LOCAL D’URBANISME

Révision n° 1 prescrite par délibération du Conseil municipal du 6 octobre 2011

PORTER À CONNAISSANCE

juillet 2013

Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

I - INTRODUCTION ...... 7

1 - Contexte et principes de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) ...... 7 2 - Contexte et principes des lois Grenelle...... 8 2.1 - Grenelle 1...... 8 2.2 - Grenelle 2...... 9 3 - Rappel du rôle de l’État dans l’élaboration des documents d’urbanisme ...... 12 3.1 - L’État gardien de la légalité...... 12 3.1.1 - Le porter à connaissance...... 12 3.1.2 - Le contrôle de la légalité...... 13 3.2 - L’État associé à l’élaboration des PLU...... 14 3.2.1 - L’association...... 14 3.2.2 - Les consultations ...... 15 3.2.3 - Les avis ...... 16

II - LE PLAN LOCAL D’URBANISME...... 19

1 - L’expression d’un projet territorial...... 19 2 - Un outil stratégique et opérationnel ...... 19 3 - Le contenu du PLU...... 20 3.1 - Le rapport de présentation ...... 20 3.2 - Le projet d’aménagement et de développement durables ...... 22 3.3 - Les orientations d’aménagement et de programmation ...... 23 3.4 - Le règlement ...... 24 3.5 - Les documents graphiques...... 27 3.6 - Les annexes...... 30 4 - La démocratisation des documents d’urbanisme ...... 31 4.1 - La concertation ...... 31 4.2 - Le débat au sein du conseil municipal...... 33 4.3 - L’enquête publique ...... 33 4.3.1 - Éléments de contexte...... 34 4.3.2 - Éléments principaux de procédure...... 34 5 - L’approbation du PLU ...... 37 6 - Les effets juridiques ...... 37 7 - Évaluation triennale de la satisfaction des besoins en logements ...... 39

III - LES DISPOSITIONS GENERALES ...... 41

1 - Les principes fondamentaux...... 41 2 - Dispositions applicables en l’absence d’un SCoT...... 45 3 - Cohérence entre les documents de planification...... 46

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Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

IV - LES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES...... 47

1 - Les prescriptions nationales ou particulières...... 47

Thématique n° 1 : Prévention des Risques et des Nuisances...... 47 1.1 - Prévention des risques...... 48 1.1.1 - Risques naturels 48 A - Inondation : 48 B - Retrait – Gonflement des argiles 50 1.1.2 - Risques technologiques et sanitaires 50 A - Les installations soumises à autorisation 50 B - Les installations soumises à déclaration 51 C - Les installations soumises au règlement sanitaire départemental 51 1.2 - Prévention des nuisances liées au bruit ...... 52 1.2.1 - Nuisances liées au bruit des infrastructures routières 53 1.2.2 - Nuisances liées au bruit des infrastructures ferroviaires 53 1.2.3 - Nuisances liées au bruit des établissements industriels, des élevages et de la vie quotidienne 54 1.3 - Nuisances olfactives...... 55

Thématique n° 2 : Environnement et Cadre de vie...... 57 2.1 - Droit de l’environnement ...... 57 2.2 - Protection et mise en valeur des paysages...... 58 2.3 - Patrimoine naturel ...... 71 2.3.1 - Sites classés 71 2.3.2 - Sites inscrits 71 2.4 - Protection des milieux naturels : ...... 72 2.5 - Espaces boisés :...... 75 2.6 - Paysages et entrées de villes :...... 76 2.6.1 - Études "Entrées de villes" 76 2.6.2 - Réglementation locale de la publicité 77 2.7 - Amélioration de la qualité de l’air :...... 79 2.8 - Traitement des déchets :...... 81 2.9 - Matériaux d’extraction : ...... 84

Thématique n° 3 : Agriculture et Consommation de l'espace...... 89 3.1 - Gestion économe de l’espace ...... 89 3.2 - Évolution et équilibre de l’espace rural :...... 93 3.2.1 - Analyse cartographique 93 3.2.2 - Données issues des déclarations pour la politique agricole commune(PAC), du recensement agricole 2010 et de l’agence Bio 96 3.3 - Commission départementale de la consommation des espaces agricoles : ...... 102

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Thématique n° 4 : Protection et Gestion de l’Eau...... 103 4.1 - Le cadre réglementaire et les documents de planification générale dans le domaine de l’eau...... 103 4.1.1 - Les lois sur l’eau, la directive cadre sur l’eau (DCE) et les lois « Grenelle »103 4.1.2 - Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 105 4.1.3 - Le SAGE Garonne 108 4.2 - La gestion des cours d’eau : ...... 109 4.2.1 - Les acteurs de la gestion des cours d’eau 109 4.2.2 - Les documents de planification spécifiques sur les cours d’eau 109 4.3 - La préservation des zones humides ...... 110 4.3.1 - Les enjeux stratégiques des zones humides 110 4.3.2 - Les acteurs au service de la préservation des zones humides 111 4.4 - La gestion quantitative de la ressource en eau ...... 111 4.4.1 - Les acteurs de la gestion quantitative de la ressource en eau 111 4.4.2 - Les documents de cadrage à prendre en compte 111 4.4.3 - Les données sur les prélèvements (eau potable, usage industriel, irrigation)112 4.5 - L’alimentation en eau potable ...... 112 4.5.1 - Les acteurs et structures compétentes pour l’organisation et la gestion de l’AEP 113 4.5.2 - Les documents de cadrage et de planification spécifiques à l’AEP 113 4.5.3 - Le patrimoine AEP de la commune 113 4.5.4 - La ressource AEP dans la commune 114 4.6 - Puits et forages domestiques ...... 117 4.7 - Eaux pluviales ...... 118 4.7.1 - Les documents de cadrage stratégique et de planification relatifs à la gestion des eaux pluviales 118 4.7.2 - Les données locales en matière de ruissellement pluvial 119 4.8 - Assainissement collectif et non collectif...... 121 4.8.1 - Les organismes gestionnaires de l’assainissement collectif et non collectif des eaux usées 121 4.8.2 - Les documents de cadrage ou de planification spécifique à l’assainissement des eaux usées 122 4.8.3 - Le système d’assainissement des eaux usées de la commune 125

Thématique n° 5 : Préservation du Patrimoine Archéologique...... 129

Thématique n° 6 : Architecture et Patrimoine ...... 131 6.1 - Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) :...... 131 6.2 - Monuments historiques : ...... 132 6.3 - PLU et prise en compte de l’architecture et de patrimoine : ...... 134 6.4 - Publicité et enseignes : ...... 134

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Thématique n° 7 : Habitat, Logement et Développement Urbain ...... 135 7.1 - Droit au logement, Mixité, Diversité et Renouvellement ...... 135 7.2 - Maîtrise de l’urbanisation :...... 142 7.3 - L’accueil des gens du voyage et les terrains familiaux ...... 144

Thématique n° 8 : Déplacement, Accessibilité et Limitation des émissions de gaz à effet de serres ...... 147 8.1 - Risques liés aux routes ...... 147 8.2 - La limitation des émissions de gaz à effet de serres...... 152 8.3 - Déplacements : ...... 153 8.4 - L’accessibilité aux personnes handicapées du cadre bâti, de la voirie, des espaces publics et des transports : ...... 157 8.4.1 - Les grands principes de la loi 157 8.4.2 - Commission intercommunale (ou communale) pour l’accessibilité aux personnes 158 8.4.3 - Synthèse des obligations portant sur la voirie, les espaces publics et les transports 158 8.4.4 - Synthèse des obligations portant sur les établissements recevant du public 159 8.4.5 - Synthèse des obligations portant sur les logements 159 8.4.6 - Les contrôles 160

Thématique n° 9 : Développement Économique ...... 161 9.1 - Implantations d'activités économiques : industrielles, artisanales, de service...... 161 9.2 - Équipement commercial:...... 161 9.3 - Équipements touristiques et de loisirs...... 162 9.4 - Développement des communications numériques: ...... 163 2 - Les projets d’intérêt général – Périmètre d’étude...... 165 2.1 - Les projets d’intérêt général ...... 165 2.2 - Mise en compatibilité de l’actuel PLU ...... 166 3 - Les servitudes d’utilité publique et contraintes :...... 167 3.1 - Réseaux et équipement de transport :...... 168 3.1.1 - Autre voirie départementale : ...... 168 3.1.2 - Voies ferrées :...... 168 3.2 - Réseaux techniques : ...... 169 3.2.1 - Réseau électrique :...... 169 3.2.2 - Réseaux de distribution d’eau potable et d’assainissement :...... 169 3.3 - La défense incendie ...... 169

V - CONCLUSION ET ENJEUX DE L’ÉTAT ...... 173

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PREAMBULE Le présent « porté à la connaissance » a été établi en prenant en considération les dispositions de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle 2 et de la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche et plus particulièrement les articles relatifs aux Plans Locaux d'Urbanisme, dispositions reprises dans la partie législative du code de l'urbanisme (articles L. 123-1 à L. 123-20).

I - INTRODUCTION

Afin de redéfinir l’affectation des sols, d’orienter l’aménagement du territoire communal et no- tamment pour poursuivre des objectifs de croissance maîtrisée de la population, d’équilibre de l’utilisation de l’espace et du développement urbain en intégrant les nouvelles démarches de dé- veloppement durable, de protection de la biodiversité, d’équilibre entre les types d’habitat et les autres activités, d’équilibre des moyens de transport et de la gestion des flux, de maîtrise des nui- sances sonores, de sauvegarde des ensemble remarquables bâti et de prévention des risques natu- rels et technologiques, le conseil municipal de Gontaud de Nogaret a décidé de prescrire la révi- sion du plan local d’urbanisme par délibération du 6 octobre 2011. 1 - Contexte et principes de la loi Solidarité et Renouvelle- ment Urbain (SRU)

L’attention de l’autorité compétente pour conduire la procédure est tout d’abord attirée sur la mise en application des principes qui guident dorénavant la planification territoriale, tels qu’ils ont été instaurés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) du 13 dé- cembre 2000 et réaffirmés par la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003. Ces principes se traduisent par trois objectifs majeurs : le renouvellement urbain, la solidarité sociale, la cohérence à l’échelle de l’agglomération entre la planification urbaine et les poli- tiques du logement social, des transports collectifs et de l’équipement commercial . Le paysage des documents d’urbanisme locaux a été fortement renouvelé par l’apparition du schéma de cohérence territoriale (SCoT), du plan local d’urbanisme (PLU) et l’affirmation de la carte communale.

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Le rôle de l’État dans l’élaboration de ces documents d’urbanisme a été clairement établi. Les principes de la planification et le cadre dans lequel doivent s’élaborer les documents d’urbanisme sont exprimés dans les articles L. 110 et L. 121-1 du code de l’urbanisme. 2 - Contexte et principes des lois Grenelle

2.1 - Grenelle 1

La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement, dite loi Grenelle 1 du 03 août 2009, énonce parmi les nombreux grands principes résolument engagés : P la reconnaissance renforcée de l’urgence écologique, PPP la nécessité d’une diminution des consommations en énergie, eau et ressources naturelles, et la nécessité de préserver les paysages, PPP la nécessité d’une gouvernance à long terme, avec institutionnalisation par la loi, du comité de suivi du Grenelle de l’Environnement. Ce texte législatif s’inscrit dans un changement radical de stratégie dans les transports, l’énergie, l’aménagement urbain, la construction, l’agriculture … avec pour objectifs : la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050, la réduction d’au moins 38 % de la consommation énergétique dans le bâti existant et la généralisation des « bâtiments basse consommation » en 2012, la réduction d’au moins 20 % des émissions de gaz à effet de serre de la communauté eu- ropéenne à l’horizon 2020, la réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 dans le domaine des transports afin de les ramener à cette date au niveau qu’elles avaient atteint en 1990, le renforcement des énergies renouvelables à hauteur d’au moins 23 % dans le bouquet énergétique en 2020, le doublement de la quantité de masses d’eau en bon état d’ici à 2015 pour atteindre les 2/3 au total, 50 % des exploitations agricoles engagées dans une démarche environnementale, la préservation de la biodiversité par la restauration et la création de continuités écologi- ques … Au travers de plus de 50 articles, ce texte fixe les objectifs et propose un cadre d’action, une gouvernance et des instruments de mesures renouvelés afin de lutter contre le changement climatique, de protéger et restaurer la biodiversité et les milieux naturels et de mieux pré- venir les risques pour l’environnement et la santé. Il vise à assurer ainsi une croissance du- rable qui ne compromette pas la capacité des générations futures à répondre demain à leurs propres besoins. Il impose que les politiques publiques promeuvent un développement durable en conciliant protection et mise en valeur de l’environnement, développement économique et progrès social.

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2.2 - Grenelle 2

Le texte correspond à la mise en application d’une partie des engagements du Grenelle : 105 articles initialement touchant 25 codes différents et 248 articles adoptés soit un texte large- ment enrichi par le Parlement 6 chantiers majeurs abordés: Amélioration énergétique des bâtiments et harmonisation des outils de planification en matière d’urbanisme Organisation de transports plus respectueux de l’environnement tout en assurant les be- soins en mobilité Réduction des consommations d'énergie et du contenu en carbone de la production Préservation de la biodiversité Maîtrise des risques, traitement des déchets et préservation de la santé Mise en œuvre d'une nouvelle gouvernance écologique Le plan local d’urbanisme (PLU) est renforcé autour de quatre axes : une meilleure prise en compte des objectifs de développement durable ; une réorganisation des dispositions du PLU en y intégrant politiques d’urbanisme, d’habitat et de transports ; la promotion des PLU intercommunaux ; le contrôle accru du préfet dans l’élaboration et le suivi du document. Le PLU doit toujours respecter les principes généraux d’urbanisme, et sa composition n'est prati- quement pas modifiée : des orientations d’aménagement et de programmation sont maintenant obligatoires. Outre les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement et d’urbanisme, le PADD devra désormais définir celles de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques.

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Il fixe également des objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain. Compatibilité/prise en compte des objectifs de développement durable Par ailleurs, s’ajoutent aux documents hiérarchiquement supérieurs au PLU que ce dernier doit prendre en compte en l'absence de SCoT approuvé, les schémas régionaux de cohérence écologi- que et les plans climat-énergie territoriaux (lorsqu’ils existent). Pour favoriser la maîtrise de la consommation d’espace et accompagner le renforcement des exi- gences environnementales dans le PLU, plusieurs possibilités peuvent désormais être prévues par le règlement : imposer dans des secteurs qu’il délimite et situés à proximité des transports collectifs existants ou programmés, une densité minimale de construction (l’objectif étant la lutte contre l’étalement urbain et la densification dans les zones les mieux desservies en infras- tructures de transports) ; imposer aux constructions, travaux, installations et aménagements, notamment dans les secteurs qu’il ouvre à l’urbanisation, de respecter des performances énergétiques et envi- ronnementales renforcées qu’il définit. Enfin, dans le cadre de l’évaluation environnementale, la commune ou l’EPCI compétent doit procéder, au plus tard à l’expiration d’un délai de six ans, à compter de la délibération portant approbation ou de la dernière délibération portant révision de ce plan, à une analyse des résultats de son application notamment du point de vue de l’environnement et de la maîtrise de la consommation des espaces. Cela reste une simple faculté qui doit conduire la collectivité à s’interroger sur l’efficacité de son PLU. Intégration au sein du document des politiques publiques d’urbanisme, d’habitat et de transports Les orientations d’aménagement et de programmation du PLU sont renforcées. Fixées dans le respect des orientations définies par le PADD, elles sont désormais clairement réparties en trois volets : aménagement : elles peuvent comporter un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants. Elles peuvent également porter sur des quartiers ou des secteurs à mettre en valeur, réha- biliter, restructurer ou aménager ; habitat : elles tiennent lieu du programme local de l’habitat (si le PLU est intercommu- nal); transport : elles tiennent lieu du plan de déplacements urbains (si le PLU est intercommu- nal). Pour chacun de ces volets, les orientations définissent les objectifs poursuivis et les actions à mettre en œuvre pour y parvenir

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Contrôle renforcé du préfet Dans les communes non couvertes par un SCOT, l’acte publié approuvant le PLU devient exécu- toire un mois après sa transmission au préfet (C. urb., art. L. 123-12). Dans un délai de deux mois courant à compter de la réception du document en préfecture ou en sous-préfecture, le préfet exerce un contrôle de légalité et peut notifier à la commune les modifi- cations qu’il estime nécessaires d’apporter au plan (ce dernier ne devient alors exécutoire que lorsque la commune a apporté les modifications demandées). De nouveaux motifs d’opposition sont introduits : le préfet pourra ainsi notamment agir si les dispositions du PLU : autorisent une consommation excessive de l’espace, notamment en ne prévoyant pas la densification des secteurs desservis par les transports ou les équipements collectifs ; ne prennent pas suffisamment en compte les enjeux relatifs à la préservation ou à la re- mise en bon état des continuités écologiques ; font apparaître des incompatibilités manifestes avec le programme local de l’habitat.

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3 - Rappel du rôle de l’État dans l’élaboration des docu- ments d’urbanisme

3.1 - L’État gardien de la légalité

L’article L. 121-2 du code de l’urbanisme expose le rôle régalien de l’État dans l’élaboration des documents d’urbanisme, à savoir le porter à connaissance. Il doit tout particulièrement veiller au respect des grands principes définis par les articles L.110 et L. 121-1 qui encadrent le SCoT, le PLU et les cartes communales.

3.1.1 - Le porter à connaissance

Le présent dossier de porter à connaissance, est élaboré en application des articles L.121-2, R.121-1 et R.121-2 du code de l’urbanisme, il est mis en œuvre de manière continue tout au long de la procédure . Il a pour objectif de faire connaître au Maire de la commune de Gontaud de Nogaret l'ensemble des contraintes supra-communales, prescriptions nationales, servitudes d'utilité publique et pro- jets d'intérêt général qu'il convient de prendre en compte dans le cadre de la révision du Plan Lo- cal d'Urbanisme. Les principaux établissements ou organismes publics susceptibles d’être intéressés par la procé- dure sont saisis. L’État fournit également les études techniques dont il dispose, tout particulièrement en matière de prévention des risques et de protection environnementale. Dorénavant, tout au long de la pro- cédure, il communique les éléments nouveaux visant à compléter le porter à connaissance. Depuis la loi SRU, le porter à connaissance est tenu à la disposition du public, de même que tout ou partie des documents annexés à ce porter à connaissance. Cette mesure va dans le sens de la démocratisation des documents d’urbanisme. La motivation essentielle du rapport de présentation des enjeux de l’État est de garantir tout à la fois les intérêts de celui-ci mais également, et tout autant, ceux de la commune. L’ensemble des éléments contenus dans celui-ci constitue donc à la fois un support de réflexion pour la révision du P.L.U, mais aussi le récapitulatif des enjeux prépondérants et des obligations légales et réglementaires pour lesquels l’État restera vigilant.

Code de l’Urbanisme - Article L. 121-2

Dans les conditions précisées par le présent titre, l'Etat veille au respect des principes définis à l'article L. 121-1 et à la prise en compte des projets d'intérêt général ainsi que des opérations d'intérêt national. Le préfet porte à la connaissance des communes ou de leurs groupements compétents le cadre législatif et réglementaire à respecter, ainsi que les projets des collectivités territoriales et de l'Etat en cours d'élaboration ou existants. Tout retard ou omission dans la transmission de ces informations est sans effet sur les procédures enga- gées par les communes ou leurs groupements. Le préfet leur transmet à titre d'information l'ensemble des études techniques nécessaires à l'exercice de leur compétence en matière d'urbanisme dont il dispose. Les porters à connaissance sont tenus à la disposition du public par les communes ou leurs groupements compétents. En outre, tout ou partie de ces pièces peut être annexé au dossier d'enquête publique.

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Code de l’Urbanisme - Article R. 121-1

I.-Pour l'application de l'article L. 121-2, le préfet porte à la connaissance de la commune, de l'établisse- ment public de coopération intercommunale ou du syndicat mixte qui a décidé d'élaborer ou de réviser un schéma de cohérence territoriale, un plan local d'urbanisme ou une carte communale les dispositions législatives et régle- mentaires applicables au territoire concerné. A ce titre, il communique notamment les directives territoriales d'aménagement et de développement dura- bles, les dispositions relatives aux zones de montagne et au littoral des chapitres V et VI du titre IV du présent livre, les servitudes d'utilité publique, le schéma régional de cohérence écologique, le plan régional de l'agriculture du- rable et le plan pluriannuel régional de développement forestier lorsqu'ils existent. En ce qui concerne les projets des collectivités territoriales et de l'Etat, le préfet communique notamment les projets d'intérêt général et les opérations d'intérêt national. En ce qui concerne les études techniques nécessaires à l'exercice par les collectivités territoriales de leur compétence en matière d'urbanisme dont dispose l'Etat, il transmet notamment les études en matière de prévention des risques et de protection de l'environnement. II.-Lorsque la collectivité compétente décide de modifier un schéma de cohérence territoriale, un plan lo- cal d'urbanisme ou une carte communale, le préfet lui communique toute disposition législative ou réglementaire ou tout projet intervenu depuis l'adoption du document et nécessaire à l'élaboration de la modification.

Code de l’Urbanisme - Article R. 121-2

Sous l’autorité du préfet, le service de État chargé de l’urbanisme dans le département assure la collecte des informations et la conservation des documents nécessaires à l’application des dispositions de l’article L. 121-2 et à l’association de État à l’élaboration des schémas de cohérence territoriale et des plans locaux d’urbanisme.

3.1.2 - Le contrôle de la légalité

L’obligation de transmettre au préfet les actes et délibérations des collectivités territoriales obéit à un double impératif. Il s’agit d’abord d’une mesure de publicité. La transmission conditionne l’opposabilité aux tiers de ces actes ou délibérations. Si la transmission est incomplète (oubli d’annexes …), elle est considérée comme inaboutie. L’attention de l’autorité compétente est attirée sur la nécessité de joindre le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur simultanément à la transmission de la délibération approuvant le plan local d’urbanisme et du document lui-même . Par ailleurs, dans le cadre de ce contrôle a posteriori, les actes ainsi transmis font l’objet d’un contrôle de la légalité , contrôle d’une part externe, c’est-à-dire portant sur des irrégularités de forme et de procédure, et d’autre part interne (violation de normes supérieures, de règles …). Il s’agit d’éviter les incohérences graves et de veiller à la prise en compte des intérêts des diffé- rentes collectivités.

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3.2 - L’État associé à l’élaboration des PLU

3.2.1 - L’association

L’autre facette de la participation de l'État à l’élaboration des documents d’urbanisme, outre le porter à connaissance, est l’ association.

Code de l’Urbanisme - Article L. 121-4

L'État, les régions, les départements, les autorités compétentes en matière d'organisation des transports urbains, les établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de programme local de l'habitat et les organismes de gestion des parcs naturels régionaux et des parcs nationaux sont associés à l'élabora- tion des schémas de cohérence territoriale et des plans locaux d'urbanisme dans les conditions définies aux chapi- tres II et III. Il en est de même des chambres de commerce et d'industrie, des chambres de métiers, des chambres d'agri- culture….Ces organismes assurent les liaisons avec les organisations professionnelles intéressées…

Cette phase a pour objectif d’ouvrir un dialogue fructueux entre l’autorité compétente et les personnes publiques grâce à un échange des points de vue de chacun sur l’aménagement et le développement durable du territoire communal, partie intégrante du territoire national, patri- moine commun de la nation. L’association est le moment où l'État, ou toute autre personne publique, exprime ses attentes et objectifs résultant des politiques nationales (transport, habitat, politique de la ville, aménagement du territoire, universités, environnement, etc.) et plus généralement son point de vue et ses ré- flexions stratégiques sur le territoire. Elle est l’occasion pour les services de État à la fois de confronter leur point de vue avec celui de la commune sur le développement de son territoire, et de rappeler les principes de fond de la loi SRU. Ainsi, les services à associer sont (a minima) : L'État, préfecture de Lot et Garonne, Le Conseil régional le Conseil général, La chambre de commerce et de l'industrie La chambre des métiers La chambre d'agriculture Les concessionnaires de réseaux

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3.2.2 - Les consultations

La loi organise la consultation de diverses personnes publiques conformément à l'article L 123.8 du code de l'urbanisme. Cette consultation se fait par deux voies différentes, à savoir, celle demandée par les organismes eux-mêmes (1) et celle organisée par la commune (2). 1) Il s’agit, en plus des personnes publiques associées mentionnées ci-dessus : l’EPCI porteur du SCOT, (syndicat mixte du SCOT Val de Garonne) le président de la communauté d'agglomération Val de Garonne Les maires des communes voisines (Agmé, Birac sur Trec, , , Longueville, , Sénestis et Varès) les organismes d’HLM intervenant sur le territoire de la commune. 2) La commune met en place une commission d'urbanisme pour suivre la réalisation du projet de PLU. Cette commission est constituée d’élus, mais aussi de toute personne que le maire juge utile d'inviter. En effet, les organismes suivants ont des informations qui pourraient enrichir le débat sur le pro- jet de PLU : Les association œuvrant sur le territoire (ARPE, Au fil des Séounes, SEPANLOG, Maisons rurales de …) le CAUE

Code de l’Urbanisme - Article L. 123-8

Le président du conseil régional, le président du conseil général, et, le cas échéant, le président de l'éta- blissement public prévu à l'article L. 122-4, le président de l'autorité compétente en matière d'organisation des transports urbains, le président de la communauté ou du syndicat d'agglomération nouvelle ainsi que ceux des organismes mentionnés à l'article L. 121-4 ou leurs représentants sont consultés à leur demande au cours de l'éla- boration du projet de plan local d'urbanisme. Il en est de même des présidents des établissements publics de coopération intercommunale voisins compé- tents, des maires des communes voisines, ainsi que du président de l'établissement public chargé, en application de l'article L. 122-4, d'un schéma de cohérence territoriale dont la commune, lorsqu'elle n'est pas couverte par un tel schéma, est limitrophe, ou de leurs représentants. Il en est de même, lorsque le plan est élaboré par une commune qui n'est pas membre d'un établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme, du président de cet établis- sement. Le président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, le maire, ou leur représentant, peut recueillir l'avis de tout organisme ou association compétent en matière d'aménagement du territoire, d'urbanisme, d'environnement, d'architecture, d'habitat et de déplacements, y compris des collectivités territoriales des Etats limitrophes. Si le représentant de l'ensemble des organismes mentionnés à l'article L. 411-2 du code de la construction et de l'habitation propriétaires ou gestionnaires de logements situés sur le territoire de la commune en fait la de- mande, le président de l'établissement public de coopération intercommunale ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, le maire lui notifie le projet de plan local d'urbanisme afin de recueillir son avis. Cet avis est réputé favorable s'il n'a pas été rendu dans un délai de deux mois.

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En ce qui concerne, les services consultés par l’État au préalable à l’élaboration du présent do- cument, ont précisé et demandé à être associés : le Directeur départemental des Territoires, le Président de la chambre d'agriculture, La Directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (Protection de l'Environnement et Missions Transversales) l’Architecte des Bâtiments de France, chef du Service territorial de l’Architecture et du Patrimoine du Lot-et-Garonne, le gestionnaire du réseau de transport et d’électricité à haute tension, le Directeur Régional de RFF, le Directeur Régional de l’environnement, de l'aménagement et du logement, le Directeur départemental des infrastructures, des transports et du logement (Conseil Gé- néral 47) le directeur du Service Départemental d'Incendie et de Secours L’association est l’occasion de faire connaître à la commune tout projet d’une autre collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités dont les services de État auraient connaissance et pouvant avoir une incidence sur le PLU en préparation. 3.2.3 - Les avis

• Sur l’évaluation environnementale

Le décret du 27 mai 2005 relatif à l’évaluation des incidences des documents d’urbanisme sur l’environnement précise la nature des documents d’urbanisme devant faire l’objet d’une évalua- tion environnementale (article L 121-10 du code de l’urbanisme). Code de l’Urbanisme - Article L.121-10

(…) II – Font également l'objet de l'évaluation environnementale prévue au premier alinéa du I les docu- ments qui déterminent l'usage de petites zones au niveau local suivants : 1° Les plans locaux d'urbanisme : a) Qui sont susceptibles d'avoir des effets notables sur l'environnement, au sens de l'annexe II à la directive 2001 / 42 / CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 juin 2001, précitée, compte tenu notamment de la super- ficie du territoire auquel ils s'appliquent, de la nature et de l'importance des travaux et aménagements qu'ils autori- sent et de la sensibilité du milieu dans lequel ceux-ci doivent être réalisés ; b) Ou qui comprennent les dispositions des plans de déplacements urbains mentionnés aux articles 28 à 28-4 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs ….

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Cette analyse fera l’objet d’un avis du préfet du département dans les conditions mentionnées à l’article R121-15 du code de l’urbanisme. Code de l’Urbanisme - Article R.121-15

I.- L'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement est : (…) 3° Le préfet de département, pour les schémas de cohérence territoriale et les plans locaux d'urba- nisme;(…) II.- L'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement est saisie par la personne publique responsable. Elle décide, en application de l'article R. 121-14-1, des cas dans lesquels l'élaboration et l'évolution du document est soumise à évaluation environnementale. Elle est consultée, selon la procédure fixée par les dispositions du III et du IV du présent article, sur l'évaluation environnementale et sur la prise en compte de l'environnement par le projet de document d'urbanisme. III.-Dès réception des documents qui lui sont soumis, l'autorité administrative de l'État compétente en ma- tière d'environnement consulte le ministre chargé de la santé pour les documents mentionnés aux 1° à 3° du I de l'article R. 121-14 ou le directeur général de l'agence régionale de santé pour les autres documents. Cette consulta- tion est réputée réalisée en l'absence de réponse du directeur général de cette agence dans le délai d'un mois à compter de la réception par l'agence de la demande de l'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement. En cas d'urgence, cette autorité peut réduire ce délai sans que celui-ci puisse être inférieur à dix jours ouvrés.(…) IV.- L'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement formule un avis sur l'éva- luation environnementale et le projet de document dans les trois mois suivant la date de sa saisine. L'avis est, dès sa signature, mis en ligne sur son site Internet et transmis à la personne publique responsable. Il est, s'il y a lieu, joint au dossier d'enquête publique ou mis à la disposition du public. A défaut de s'être prononcée dans le délai indiqué à l'alinéa précédent, l'autorité administrative de l'État compétente en matière d'environnement est réputée n'avoir aucune observation à formuler. Une information sur cette absence d'avis figure sur son site internet.

Au regard des critères énoncés : a) pour les communes qui ont un site NATURA 2000, le projet de Plan Local d’Urbanisme de la commune est soumis à une évaluation environnementale. b) les autres communes sont soumises au cas par cas. En cas d’évaluation environnementale, la commune peut demander une note de cadrage à l'auto- rité environnementale sur la base au moins du diagnostic et au mieux après le PADD. Après l'arrêt du projet, l'autorité environnementale, saisie formellement par la commune, remet son avis sur l'évaluation dans un délai de trois mois.

La commune de Gontaud de Nogaret entre dans le champ d’application du b), le projet de Plan Local d’Urbanisme est susceptible d’être soumis à une évaluation environnementale. La mairie transmettra à la préfecture, un dossier conforme au R121-14-1 après le débat du PADD afin de connaître sous un délai de 2 mois, si le projet est soumis ou pas à une évaluation environnemen- tale. • Sur le projet arrêté

Une fois le projet de PLU arrêté en conseil communal, ou communautaire, il est soumis pour avis aux personnes publiques associées ainsi qu'à la commission départementale de la consommation des espaces agricoles. Conformément au R 123-17 du code de l'urbanisme, si le PLU prévoit une réduction des espaces agricoles ou forestiers, l’avis de la chambre d'agriculture et le cas échéant de l'institut national de l'origine et de la qualité dans les zones d'appellation d'origine contrôlée et/ou du centre national de la propriété forestière sera requis.

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Si la prise en compte des avis des personnes publiques a pour effet de modifier substantiellement le projet de PLU et de remettre en cause la délibération du conseil municipal, ou communautaire, alors une nouvelle délibération arrêtant le PLU est nécessaire, suivie d’une nouvelle consultation des personnes publiques. Si les modifications à apporter sont mineures, alors une nouvelle délibération n’est pas néces- saire, il s’agit d’une simple modification du document après enquête publique et avant approba- tion. Ces dispositions viennent souligner l’importance à accorder à la phase de l’association lors de la révision du document. Plus qu’un simple énoncé de dispositions réglementaires, la participation de l'État vise à accompagner les élus dans la réalisation de leurs documents d’urbanisme, et à définir les enjeux essentiels pour État sur le territoire concerné. Code de l’Urbanisme - Article L. 123-9

(…) le conseil municipal arrête le projet de plan local d'urbanisme. Celui-ci est alors soumis pour avis aux personnes publiques associées à son élaboration ainsi que, à leur demande, aux communes limitrophes, aux établis- sements publics de coopération intercommunale directement intéressés à la commission départementale de la consommation des espaces agricoles prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, ainsi qu'à l'établissement public chargé d'un schéma de cohérence territoriale dont la commune est limitrophe, lorsqu'elle n'est pas couverte par un tel schéma. Ces personnes et cette commission donnent un avis dans les limites de leurs compétences propres, au plus tard trois mois après transmission du projet de plan ; à défaut, ces avis sont réputés favorables.

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II - LE PLAN LOCAL D’URBANISME

Les changements induits par la loi SRU, ainsi que par la loi « Grenelle II » nécessitent un rappel du contenu et des objectifs poursuivis par le nouveau document d’urbanisme local. 1 - L’expression d’un projet territorial

Les articles L. 123-1 et suivants du Code de l‘Urbanisme exposent que le PLU est l’expression, à partir d’un diagnostic de la commune, d’un projet d’aménagement, respectueux des principes de développement durable, et portant sur l’ensemble du territoire communal. Ces articles précisent les diverses possibilités de réglementation offertes aux P.L.U, qui concer- nent de nombreux aspects de l'urbanisme (zonage, composition urbaine, tracé des voies de des- serte, densité, nature, volumétrie et architecture des constructions, etc. ...) Ces même articles évoquent également les diverses obligations des P.L.U. et, notamment, celle de respecter, lorsqu'ils existent, les documents d'orientation d'initiative supra-communale, ainsi que les plans et programmes locaux relatifs au développement local, à l'habitat, aux déplace- ments, ... Le P.L.U. est donc un document de synthèse qui prend en compte de nombreux paramètres et qui permet d'afficher une véritable politique d'aménagement durable du territoire com- munal. 2 - Un outil stratégique et opérationnel

Le PLU possède une dimension stratégique (il peut identifier des centralités, des quartiers à déve- lopper…), ainsi qu’une dimension opérationnelle (il peut prévoir un programme d’actions à met- tre en œuvre…). Il présente également l’intérêt de pouvoir énoncer des mesures de sauvegarde dans l’attente d’une opération d’aménagement. Trois catégories de servitudes peuvent désormais être instituées dans les zones urbaines et à ur- baniser des PLU (article L. 123-2 du code de l’urbanisme) : celle qui permet à la commune de différer toute construction, installation ou travaux en attendant l’élaboration et l’approbation d’un projet d’aménagement global, celle qui organise la mise en place d’emplacements réservés pour la réalisation de loge- ments dans le respect des objectifs de mixité sociale, et celle qui permet l’identification préalable de terrains destinés à constituer de futures emprises publiques, Par ailleurs, la commune peut, à compter de la publication de la délibération prescrivant la révi- sion du plan local d’urbanisme et en application du dernier alinéa de l’article L. 123-6 du code de l’urbanisme, décider de surseoir à statuer sur les demandes d’autorisation concernant les cons- tructions, installations ou opérations qui seraient de nature à compromettre ou à rendre plus oné- reuse l’exécution du futur plan.

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3 - Le contenu du PLU

L’article L. 123-1 du code de l’Urbanisme fixe le contenu du dossier de plan local d'urbanisme. Il comprend un rapport de présentation, le projet d'aménagement et de développement durables de la commune, des orientations d'aménagement et de programmation et un règlement ainsi que des documents graphiques. Il est accompagné d'annexes. 3.1 - Le rapport de présentation 1

Il expose un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces agricoles, de dévelop- pement forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce, d'équipements et de services. Il analyse l’état initial de l’environnement naturel, présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers et justifie les objectifs de modération de cette consom- mation et de lutte contre l'étalement urbain arrêtés dans le projet d'aménagement et de dévelop- pement durables au regard, notamment, des objectifs fixés, le cas échéant, par le schéma de cohé- rence territoriale, et des dynamiques économiques et démographiques Il explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durables au regard de tout ce avec quoi il doit être compatible. Éventuellement, en cas de révision ou de modification, il expose les motifs des changements apportés. Il évalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur ; Il précise les indicateurs qui devront être élaborés pour l'évaluation des résultats de l'application du plan prévue à l'article L. 123-12-1. Le rapport de présentation, après l’exposé du diagnostic de la commune, doit justifier des choix effectués et des objectifs poursuivis dans le PLU. Dans la mesure où le PLU de Gontaud de Nogaret est susceptible d’être soumis à une évaluation environnementale, le contenu du rapport de présentation fait l’objet d’un contenu spécifique, fixé à l’article R. 123-2-1 du code de l’urbanisme dont les différences sont explicitées dans le tableau ci-dessous.

1 Le contenu du rapport de présentation est énoncé à l’article L. 123-1-2 , R 123-2 et R. 123-2-1 du Code de l’urbanisme.

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Comparaison du contenu des rapports de présentation entre un PLU soumis à une évaluation en- vironnementale et un PLU non soumis:

PLU « loi SRU » PLU « Évaluation environnementale » (R 123-2 CU) (R 123-2-1 CU): Le rapport de présentation : Le rapport de présentation : 1° Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de 1° Expose le diagnostic prévu au deuxième alinéa l'article L. 123-1-2 de l'article L. 123-1-2 et décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l'article L. 122- 4 du code de l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en considéra- tion ; 2° Analyse l'état initial de l'environnement, pré- 2° Analyse l’état initial de l’environnement et les sente une analyse de la consommation d'espaces perspectives de son évolution en exposant, no- naturels, agricoles et forestiers et justifie les objec- tamment, les caractéristiques des zones suscepti- tifs de modération de cette consommation et de bles d’être touchées de manière notable par la mise lutte contre l'étalement urbain arrêtés dans le pro- en oeuvre du plan ; jet d'aménagement et de développement durables au regard, notamment, des objectifs fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale, et des dynamiques économiques et démographiques ; 4° Évalue les incidences des orientations du plan 3° Analyse les incidences notables prévisibles de sur l'environnement et expose la manière dont le la mise en oeuvre du plan sur l'environnement et plan prend en compte le souci de sa préservation et expose les conséquences éventuelles de l'adoption de sa mise en valeur ; du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement telles que celles désignées conformément aux articles R. 414-3 à R. 414-7 du code de l'environnement ainsi qu'à l'article 2 du décret n° 2001-1031 du 8 no- vembre 2001 relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000 ; 3° Explique les choix retenus pour établir le projet 4° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable et, le d'aménagement et de développement durables, au cas échéant, les orientations d'aménagement et de regard notamment des objectifs de protection de programmation ; l'environnement établis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré par rapport aux autres solutions envisagées. Expose les motifs de la délimitation des zones, des Expose les motifs de la délimitation des zones, des règles et des orientations d'aménagement et de règles qui y sont applicables et des orientations programmation mentionnées au 1 de l'article L. d'aménagement. 123-1-4 des zones, des règles qui y sont applica- bles, notamment au regard des objectifs et orienta- tions du projet d'aménagement et de développe- ment durables. Justifie l'institution des secteurs des zones urbaines Justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superfi- où les constructions ou installations d'une superfi- cie supérieure à un seuil défini par le règlement cie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 123-2

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PLU « loi SRU » PLU « Évaluation environnementale » (R 123-2 CU) (R 123-2-1 CU): 5° Précise les indicateurs qui devront être élaborés 5° Présente les mesures envisagées pour éviter, pour l'évaluation des résultats de l'application du réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu, les plan prévue à l'article L. 123-12-1. conséquences dommageables de la mise en oeuvre du plan sur l'environnement ; il précise les indica- teurs qui devront être élaborés pour l'analyse des résultats de l'application du plan prévue par l'arti- cle L. 123-13-1, notamment en ce qui concerne l'environnement et la maîtrise de la consommation de l'espace ; 6° Comprend un résumé non technique des élé- ments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée. En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l’exposé des motifs de changements apportés. Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l'environnement figurant dans d'autres études, plans et documents. 3.2 - Le projet d’aménagement et de développement dura- bles 2

Le PADD expose les intentions de la municipalité en matière de politique d’aménagement et de développement durable de la commune pour les années à venir .. Ce document doit être établi dans le respect des articles L. 121-1 et L. 110 du code de l’urbanisme. C’est un document simple, non technique, compréhensible par la population et permettant un débat constructif . Il n’est pas opposable aux demandes d’autorisation d’occupation des sols. L’article L.123-1-3 du Code de l’Urbanisme assigne trois finalités au Projet d’Aménagement et de Développement Durable Il définit les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état de continuités écologiques. Il arrête les orientations générales concernant l’habitat, les transports et les déplacements, le dé- veloppement des communications numériques, l’équipement commercial, le développement éco- nomique et les loisirs, retenues pour l’ensemble de l’établissement public de coopération inter- communale ou de la commune. Il fixe les objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain.

2 Le contenu du projet d’aménagement et de développement durables est énoncé à l’article L.123-1-3 et R 123-3 du Code de l’urbanisme.

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3.3 - Les orientations d’aménagement et de programma- tion 3

Les orientations permettent de donner de précieuses indications sur les opérations de mise en valeur, réhabilitation, restructuration ou aménagement à entreprendre dans des sec- teurs particuliers . Elles peuvent prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser par exemple les principa- les caractéristiques des voies et espaces publics. Par rapport à cette dimension d’aménagement, ce document peut préciser un certain nombre de mesures : concernant les centres-villes et les quartiers et consistant à les développer, les créer ou les préserver, des actions ou opérations relatives à la restructuration ou à la réhabilitation d’îlots, de quartiers ou de secteurs de communes, des sens d’orientation des faîtages des constructions, des interventions prévues pour lutter contre l’habitat insalubre, les caractéristiques et le traitement des rues, des sentiers piétonniers, des pistes cyclables, des espaces ouverts au public, des principes d’implantation et de traitement d’équipements publics, des principes de tracé de voiries nouvelles, ou de requalification de voies existantes, ou encore des principes de maillage de voies, des actions ou opérations de nature à assurer la sauvegarde de la diversité commerciale des quartiers, les conditions d’aménagement des entrées de ville en application de l’article L. 111-1-4 du Code de l’urbanisme, des orientations concernant les plantations à conserver, mettre en valeur ou créer dans un secteur considéré des mesures de nature à assurer la préservation des paysages. Elles doivent être cohérentes avec le PADD. Elles s’imposent aux opérations de construction ou d’aménagement en terme de compatibilité. Ce qui signifie que les autorisations d’utiliser le sol et opérations d’urbanisme ne doivent pas remettre en cause ces orientations. Les orientations d'aménagement ne se limitent pas aux zones AU.

3 Les orientations d’aménagement et de programmation sont prévues à l’article L. 123-1-4 et R 123-3-1 du Code de l’urbanisme.

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3.4 - Le règlement 4

Document opposable aux tiers en terme de conformité, le règlement traduit les enjeux et ob- jectifs énoncés dans le rapport de présentation et le PADD, tout en composant avec les diverses règles et contraintes (lois, servitudes ...). Ainsi, il définit les zones urbaines, les zones à urbaniser, les zones agricoles et les zones naturel- les et forestières (articles R.123-5 à R.123-8 du code de l’urbanisme).

• les zones urbaines (U) Peuvent y être classés : les secteurs déjà urbanisés, les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capa- cité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

• les zones à urbaniser (AU) Peuvent y être classés les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être urbanisés. Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, le PADD et le rè- glement définissent les conditions d’aménagement et d’équipement de la zone. Les construc- tions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par le PADD et le règlement. Lorsque les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, son ou- verture à l’urbanisation peut être subordonnée à une modification ou à une révision du PLU.

• les zones agricoles (A) Peuvent y être classés les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agrono- mique, biologique ou économique des terres agricoles. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif, et ceux nécessaires à l’exploitation agricole, sont les seules autorisées dans cette zone. Le règlement peut désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l’objet d’un changement de destination, dès lors que ce change- ment ne compromet pas l’exploitation agricole ainsi que des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées, à la condition qu’elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agri- coles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels, et paysages, dans lesquels des constructions peuvent être autorisées.

4 Le règlement est énoncé à l’article L. 123-1-5 et R 123-4 du Code de l’urbanisme.

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Des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées, à la condition qu’elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et fo- restiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels, et paysages. Cependant le règlement de- vra préciser les conditions de hauteur, d’implantation et de densité des constructions afin d’assurer leur insertion dans l’environnement et leur compatibilité avec le maintien du carac- tère naturel, agricole ou forestier de la zone.

• les zones naturelles et forestières (N) Peuvent y être classés les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthéti- que, historique ou écologique, soit de l’existence d’exploitations forestières, soit en raison de leur caractère d’espaces naturels. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif, et ceux nécessaires à l’exploitation agricole et forestière, sont les seules autorisées dans cette zone. Peuvent y être délimités des périmètres à l’intérieur desquels s’effectuent les transferts des possibilités de construire prévus à l’article L. 123-4 du Code de l’urbanisme. Les terrains pré- sentant un intérêt pour le développement des exploitations agricoles et forestières sont exclus de la partie de ces périmètres qui bénéficie des transferts de COS. En dehors de ces périmètres, des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées, à la condition qu’elles ne portent atteinte ni à la préser- vation des sols agricoles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels, et paysa- ges.

Outre la délimitation des zones, le règlement fixe les règles applicables à l’intérieur de chacune de ces zones. Code de l’Urbanisme - Article R. 123-9

Le règlement peut comprendre tout ou partie des règles suivantes : 1° Les occupations et utilisations du sol interdites ; 2° Les occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières ; 3° Les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et d'accès aux voies ouvertes au public ; 4° Les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d'eau, d'électricité et d'assainissement, ainsi que, dans les zones relevant de l'assainissement non collectif délimitées en application de l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales, les conditions de réalisation d'un assainissement individuel ; 5° La superficie minimale des terrains constructibles, lorsque cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non collectif ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée ; 6° L'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ; 7° L'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives ; 8° L'implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété ; 9° L'emprise au sol des constructions ; 10° La hauteur maximale des constructions ; 11° L'aspect extérieur des constructions et l'aménagement de leurs abords ainsi que, éventuellement, les prescriptions de nature à assurer la protection des éléments de paysage, des quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger mentionnés au h de l'article R. 123-11 ; 12° Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d'aires de stationnement compa- tibles, lorsque le plan local d'urbanisme ne tient pas lieu de plan de déplacements urbains, avec les obligations définies par le schéma de cohérence territoriale en application des deuxième à quatrième alinéas de l'article L. 122- 1-8 ;

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13° Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d'espaces libres, d'aires de jeux et de loisirs, et de plantations ; 14° Le coefficient d'occupation du sol défini par l'article R. 123-10 et, le cas échéant, dans les zones d'aménagement concerté, la surface de plancher nette dont la construction est autorisée dans chaque îlot ; 15° Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de per- formances énergétiques et environnementales ; 16° Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière d'in- frastructures et réseaux de communications électroniques. Lorsque le plan local d'urbanisme est élaboré par un établissement public de coopération intercommunale qui est autorité organisatrice des transports urbains, le règlement délimite des périmètres à l'intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de la construction d'immeubles de bureaux. Lorsque le plan local d'urbanisme n'est pas élaboré par un établissement public de coopération intercom- munale qui est autorité organisatrice des transports urbains, il respecte les limitations fixées, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et le plan de déplacements urbains dans les cas suivants : a) Si le plan de déplacements urbains a délimité, en application de l'article L. 1214-4 du code des trans- ports, des périmètres à l'intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées par les plans locaux d'urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de la construction d'immeu- bles de bureaux ; b) Si le schéma de cohérence territoriale précise, en application de l'article L. 122-1-8, des obligations mi- nimales ou maximales de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules motorisés ou des obligations mini- males de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules non motorisés. Le règlement fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâti- ments à usage autre que d'habitation. Dans les secteurs mentionnés au deuxième alinéa du 14° de l'article L. 123-1-5, le règlement prévoit les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des constructions permettant d'assurer l'insertion de ces cons- tructions dans l'environnement et compatibles avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone. Les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les cons- tructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux, au commerce, à l'artisanat, à l'indus- trie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif. Les règles mentionnées aux 6° et 7° relatives à l'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux limites séparatives, qui ne sont pas fixées dans le règlement, doivent figurer dans les documents graphiques.

Il peut comprendre, pour chaque zone, tout ou partie des quatorze règles établies. Seuls les articles 6 et 7 (implantation des constructions) restent obligatoires , en vertu de l’article R. 123-9 (antépénultième alinéa) du Code de l’urbanisme.

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3.5 - Les documents graphiques

Le dossier du PLU comporte également des documents graphiques , opposables aux tiers, sur lesquels sont reportés les zonages évoqués ci-dessus, et les servitudes.

Code de l’Urbanisme - Article R. 123-11

Les zones U, AU, A et N sont délimitées sur un ou plusieurs documents graphiques. Les documents graphiques du règlement font, en outre, apparaître s'il y a lieu : a) Les espaces boisés classés définis à l'article L. 130-1 ; b) Les secteurs où les nécessités du fonctionnement des services publics, de l'hygiène, de la protection contre les nuisances et de la préservation des ressources naturelles ou l'existence de risques naturels, tels qu'inon- dations, incendies de forêt, érosion, affaissements, éboulements, avalanches, ou de risques technologiques justifient que soient interdites ou soumises à des conditions spéciales les constructions et installations de toute nature, per- manentes ou non, les plantations, dépôts, affouillements, forages et exhaussements des sols ; c) Les secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol, dans lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont autorisées ; d) Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général et aux espa- ces verts, en précisant leur destination et les collectivités, services et organismes publics bénéficiaires ; e) Les secteurs dans lesquels, pour des motifs d'urbanisme ou d'architecture, la reconstruction sur place ou l'aménagement de bâtiments existants peut être imposé ou autorisé avec une densité au plus égale à celle qui exis- tait antérieurement, nonobstant le ou les coefficients d'occupation du sol fixés pour la zone ou le secteur ; f) Les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants sur le terrain où l'implantation de la construction est envisagée ; g) Les périmètres, tels que délimités par le plan de déplacements urbains en application de l'article L. 1214-4 du code des transports , à l'intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de la construction d'immeubles de bureaux, ou à l'intérieur desquels le plan local d'urbanisme fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage autre que d'habitation ; h) Les éléments de paysage, les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique, et notamment les secteurs dans lesquels la démolition des immeubles est subordonnée à la délivrance d'un permis de démolir ; i) Les espaces et secteurs contribuant aux continuités écologiques et à la trame verte et bleue ; j) Les zones qui sont ou peuvent être aménagées en vue de la pratique du ski et les secteurs réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le cas échéant, les équipements et aménagements susceptibles d'y être prévus. Les documents graphiques peuvent également faire apparaître des règles d'implantation des constructions dans les conditions prévues à l'avant-dernier alinéa de l'article R. 123-9. Lorsque le plan local d'urbanisme comporte des plans de secteurs, le document graphique délimite ces sec- teurs.

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La structuration du zonage adoptera le principe suivant:

Zones Secteurs Caractéristiques

U Ua Secteur de zone U à vocation d'habitat dense de type centre urbain ou cœur de quartier et d'activités compatibles

Ub Secteur de zone U à vocation d'habitat moyennement dense (en général limitrophe aux secteurs Ua) et d'activités compatibles

Uc Secteur de zone U à vocation d'habitat mais avec une plus faible densité que les secteurs Ub (en général en assainissement autonome) et d'activi- tés compatibles

Ux Secteur à vocation d'activités économiques, commerciales, artisanales ou de services susceptibles notamment de générer des nuisances

Ul Secteur réservé aux activités de loisirs

Ue Secteur réservé aux équipements communaux (écoles, salle des fêtes …)

AU AUa Secteur équipé ou devant le devenir prochainement à vocation future d'habitat et d'activités compatibles, qui sera urbanisé lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble

AUb Secteur équipé ou devant le devenir prochainement à vocation future d'habitat et d'activités compatibles, qui sera urbanisé au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone

AUx Secteur équipé ou devant le devenir prochainement à vocation future d'activités économiques, commerciales, artisanales ou de services suscep- tibles notamment de générer des nuisances

AU0 Secteur d'habitat non équipé qui sera ouvert lors d'une modification ou révision du PLU ou si le règlement appose une condition spécifique à l'ouverture à l'urbanisation ( existence des réseaux par exemple)

AU0x Secteur non équipé à vocation future d'activités économiques, commer- ciales, artisanales ou de services susceptibles notamment de générer des nuisances qui sera ouvert lors d'une modification ou révision du PLU ou si le règlement appose une condition spécifique à l'ouverture à l'urbanisa- tion ( existence des réseaux par exemple)

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Zones Secteurs Caractéristiques

N N Secteur à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages,...

Na Secteur à protéger en raison de la présence de site archéologique

Nl Secteur à protéger en raison de la qualité des sites ou des paysages,... dans lequel des activités de loisirs sont autorisées sous certaines condi- tions (constructibilité limitée)

N1 Secteur naturel où des extensions ou des annexes peuvent être acceptées pour les constructions existantes

Nh Secteur à caractère naturel où les constructions sont autorisées dans des secteurs de taille et de capacités limitées

A A Zone de richesses agricoles

A1 Secteur agricole où des extensions ou des annexes peuvent être acceptées pour les constructions existantes des non agriculteurs

Ah Secteur à caractère agricole où les constructions sont autorisées dans des secteurs de taille et de capacités limitées et qui ne remet pas en cause le caractère agricole de la zone

Des sous-secteurs autres que ceux mentionnés dans le tableau pourront être admis en fonction des spécificités de la communes. Code de l’Urbanisme - Article R. 123-12

Les documents graphiques prévus à l'article R. 123-11 font également apparaître, s'il y a lieu : 1° Dans les zones U, les terrains cultivés à protéger et inconstructibles délimités en application du 9° de l'article L. 123-1-5 ; 2° Dans les zones A, les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole ; 3° Dans les zones N : Les secteurs protégés en raison de la qualité de leur paysage où est applicable le transfert des possibilités de construction prévu à l'article L. 123-4 ; 4° Dans les zones U et AU : a) (Supprimé) ; b) Les secteurs délimités en application du a de l'article L. 123-2 en précisant à partir de quelle sur- face les constructions ou installations sont interdites et la date à laquelle la servitude sera levée ; c) Les emplacements réservés en application du b de l'article L. 123-2 en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements en précisant la nature de ces programmes ; d) Les terrains concernés par la localisation des équipements mentionnés au c de l'article L. 123-2 ; e) Les secteurs où les programmes de logements doivent, en application du 15° de l'article L. 123-1-5, comporter une proportion de logements d'une taille minimale, en précisant cette taille minimale ; f) Les secteurs où, en application du 16° de l'article L. 123-1-5, un pourcentage des programmes de logements doit être affecté à des catégories de logement en précisant ce pourcentage et les catégories prévues ;

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5° Dans les zones U, AU, dans les secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées délimités en applica- tion de l'article L. 123-1-5, ainsi que dans les zones où un transfert de coefficient d'occupation des sols a été décidé en application de l'article L. 123-4, le règlement peut définir des secteurs de plan masse côté en trois dimensions ; 6° Les secteurs où, en application du 14° de l'article L. 123-1-5, des performances énergétiques et envi- ronnementales renforcées doivent être respectées ; 7° Les secteurs où, en application du 14° de l'article L. 123-1-5, des critères de qualité renforcés en ma- tière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques doivent être respectés.

3.6 - Les annexes

Enfin, le dossier comprend des annexes , recueil de documents liés aux informations mentionnées dans le PLU. Code de l’Urbanisme - Article R. 123-13

Les annexes indiquent, à titre d'information, sur un ou plusieurs documents graphiques, s'il y a lieu : 1° Les secteurs sauvegardés, délimités en application des articles L. 313-1 et suivants ; 2° Les zones d'aménagement concerté ; 3° Les zones de préemption délimitées en application de l'article L. 142-1 dans sa rédaction antérieure à la loi n° 85-729 du 18 juillet 1985 relative à la définition et à la mise en oeuvre de principes d'aménagement et de l'article L. 142-3 dans sa rédaction issue de la même loi ; 4° Les périmètres à l'intérieur desquels s'applique le droit de préemption urbain défini par les articles L. 211-1 et suivants , ainsi que les périmètres provisoires ou définitifs des zones d'aménagement différé ; 5° Les zones délimitées en application du e de l'article L. 430-1 à l'intérieur desquelles s'appliquent les dispositions relatives au permis de démolir prévues aux articles L. 430-2 et suivants (1) ; 6° Les périmètres de développement prioritaires délimités en application de la loi n° 80-531 du 15 juillet 1980 relative aux économies d'énergie et à l'utilisation de la chaleur ; 7° Les périmètres d'interdiction ou de réglementation des plantations et semis d'essences forestières, les périmètres d'actions forestières et les périmètres de zones dégradées à faible taux de boisement, délimités en appli- cation des 1°, 2° et 3° de l'article L. 126-1 du code rural et de la pêche maritime ; 8° Les périmètres miniers définis en application des titres II, III et V du livre Ier du code minier ; 9° Les périmètres de zones spéciales de recherche et d'exploitation de carrières et des zones d'exploitation et d'aménagement coordonné de carrières, délimités en application des articles 109 et 109-1 du code minier ; 10° Le périmètre des zones délimitées en application de l'article L. 111-5-2 à l'intérieur desquelles certai- nes divisions foncières sont soumises à déclaration préalable ; 11° Les périmètres à l'intérieur desquels l'autorité compétente peut surseoir à statuer sur les demandes d'autorisation en application de l'article L. 111-10 ; 12° Le périmètre des secteurs dans lesquels un programme d'aménagement d'ensemble a été approuvé en application de l'article L. 332-9 ; 13° Le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique ont été édictées en application de l'article L. 571-10 du code de l'environ- nement ; 14° Le plan des zones à risque d'exposition au plomb ; 15° Les périmètres d'intervention délimités en application de l'article L. 143-1 pour la protection et la mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains ; 16° Les secteurs où un dépassement des règles du plan local d'urbanisme est autorisé en application des articles L. 123-1-11, L. 127-1, L. 128-1 et L. 128-2 ; 17° Les périmètres fixés par les conventions de projet urbain partenarial visées à l'article L. 332-11-3 ; 18° Les périmètres délimités par une délibération du conseil municipal ou de l'organe délibérant de l'éta- blissement public de coopération intercommunale compétent dans lesquels le premier alinéa de l'article L. 111-6-2 ne s'applique pas ; 19° Le périmètre des secteurs relatif au taux de la taxe d'aménagement, en application de l'article L. 331- 14 ; 20° Le périmètre des secteurs affectés par un seuil minimal de densité, en application de l'article L. 331- 36 .

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Code de l’Urbanisme - Article R. 123-14

Les annexes comprennent à titre informatif également : 1° Les servitudes d'utilité publique soumises aux dispositions de l'article L. 126-1 ainsi que les bois ou forêts sou- mis au régime forestier ; 2° La liste des lotissements dont les règles d'urbanisme ont été maintenues en application du deuxième alinéa de l'article L. 315-2-1 ; 3° Les schémas des réseaux d'eau et d'assainissement et des systèmes d'élimination des déchets, existants ou en cours de réalisation, en précisant les emplacements retenus pour le captage, le traitement et le stockage des eaux destinées à la consommation, les stations d'épuration des eaux usées et le stockage et le traitement des déchets ; 4° Le plan d'exposition au bruit des aérodromes, établi en application des articles L. 147-1 à L. 147-6; 5° D'une part, les prescriptions d'isolement acoustique édictées, en application des articles L. 571-9 et L. 571-10 du code de l'environnement, dans les secteurs qui, situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, sont affectés par le bruit et, d'autre part, la référence des arrêtés préfectoraux correspondants et l'indication des lieux où ils peuvent être consultés ; 6° Les actes instituant des zones de publicité restreinte et des zones de publicité élargie, en application des arti- cles L. 581-10 à L. 581-14 du code de l'environnement ; 7° Les dispositions d'un projet de plan de prévention des risques naturels prévisibles rendues opposables en ap- plication de l'article L. 562-2 du code de l'environnement et les dispositions d'un projet de plan de prévention des risques miniers établi en application de l'article 94 du code minier ; 8° Les zones agricoles protégées délimitées en application de l'article L. 112-2 du code rural

4 - La démocratisation des documents d’urbanisme

4.1 - La concertation

La révision du P.L.U. est l’occasion de débattre, tant au sein du Conseil Municipal qu'avec la population, des objectifs de développement, des projets d'aménagement et des dispositions rete- nues pour les mettre en œuvre (articles L. 123-6 et L. 300-2 du Code de l'Urbanisme). Code de l’Urbanisme - Article L. 300-2

Le conseil municipal ou l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale dé- libère sur les objectifs poursuivis et sur les modalités d’une concertation associant, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées dont les représen- tants de la profession agricole, avant toute élaboration ou révision du schéma de cohérence territoriale ou du plan local d’urbanisme (…). A l’issue de cette concertation, le maire en présente le bilan devant le conseil municipal qui en délibère. Le dossier définitif du projet est alors arrêté par le conseil municipal et tenu à la disposition du public (...).

Quel est l’objet de la concertation ? Il s’agit : d’informer et d’associer les habitants en amont des décisions qui concernent leur cadre de vie, de permettre aux personnes intéressées de s’exprimer dès le stade des études préalables, avant que l’essentiel des décisions soit pris de façon irréversible, de mieux définir les objectifs d’aménagement et d’urbanisme de la commune, de légitimer les enjeux et actions envisagées. Quelles sont les modalités de la concertation ?

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Elles sont définies par le conseil municipal lors de la prescription de l’élaboration ou de la révi- sion du PLU. Les modalités d’organisation n’étant pas précisées par la loi, elles restent à l’entière appréciation de la commune. Ces modalités peuvent être très variées : réunion(s) publique(s) dont la date, le lieu et l’heure seront communiqués au public par voie de presse et d’affichage en mairie, information dans le bulletin municipal, information par voie de presse, brochures, lettres, expositions en mairie, permanence d’élus et de techniciens, affichage permanent en mairie des dispositions nouvelles proposées, ouverture d’un cahier d’observation accessible pendant les heures d’ouverture de la mai- rie, création d’un site Internet permettant de suivre l’évolution du projet, Le succès et l’efficacité de la concertation passent tout d’abord par les moyens mis en œuvre pour intéresser la population à la démarche et pouvoir ainsi la consulter. A quel moment doit-elle intervenir ? La concertation a lieu tout au long de la procédure. Toutefois, dans un souci d’efficacité et pour faciliter l’avancement du projet, il serait intéressant de définir des étapes-clefs pour la consulta- tion des habitants. Elles pourraient se situer lors : de la phase de diagnostic, de l’élaboration du PADD, de la détermination des orientations d’aménagement et de programmation, de la détermination des principes du zonage et du règlement, Qui participe à la concertation ? Toutes les personnes intéressées. Outre les moyens de concertation ouverts à l’ensemble de la population dont elles pourront se prévaloir, les associations et les autres personnes concernées seront à leur demande reçues par élus en charge de la procédure. Qui tire le bilan de la concertation ? Le bilan de la concertation est présenté par le maire ou le président de l’EPCI au conseil munici- pal ou communautaire, qui en délibère préalablement à l’arrêt du projet de PLU ou au plus tard de façon simultanée. Ce bilan est tenu à la disposition du public.

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4.2 - Le débat au sein du conseil municipal

Le premier alinéa de l’article L. 123-9 du Code de l’urbanisme prévoit qu’un débat sur les orien- tations du PADD est organisé au sein du conseil municipal. Code de l’Urbanisme - Article L. 123-9

Un débat a lieu au sein de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale et des conseils municipaux ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, du conseil municipal sur les orientations générales du projet d'aménagement et de développement durables mentionné à l'article L. 123-1-3, au plus tard deux mois avant l'examen du projet de plan local d'urbanisme. Dans le cas d'une révision, ce débat peut avoir lieu lors de la mise en révision du plan local d'urbanisme. L'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, le conseil municipal arrête le projet de plan local d'urbanisme. (…)

Quel est l’objet du débat au sein du conseil municipal ? Il porte sur les orientations générales du PADD et non sur le projet définitif. Il ne s’agit ni d’une présentation, ni d’une discussion sur les règles d’urbanisme, qui n’ont d’ailleurs pas à être défi- nies préalablement à ce débat. C’est une occasion pour les membres du conseil de débattre sur les orientations générales du pro- jet et de pouvoir émettre leurs observations avant que ne leur soit présenté le projet définitif, prêt à être arrêté. A l’issue de ce débat, le projet de PLU peut être modifié pour tenir compte des ré- sultats. A quel moment doit-il intervenir ? Le débat doit avoir lieu au plus tard deux mois avant que le conseil municipal ne se prononce sur l’arrêt du projet de PLU. Comment s’organise-t-il ? Le débat ne donne lieu à aucune délibération du conseil municipal, ni à un vote. Le maire pré- sente les orientations du PADD devant l’organe délibérant qui en débat. 4.3 - L’enquête publique

Code de l’Urbanisme - Article L. 123-10

Le projet de plan local d'urbanisme est soumis à enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre1er du code de l’environnement par le président de l'établissement public de coopération inter- communale ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, le maire. Le dossier soumis à l'en- quête comprend, en annexe, les avis des personnes publiques consultées. Après l'enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre1er du code de l’environnement, le plan local d'urbanisme, éventuellement modifié, est approuvé par délibération de l'organe déli- bérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, du conseil municipal. Le plan local d'urbanisme approuvé est tenu à la disposition du public.

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4.3.1 - Éléments de contexte

Le décret n° 2011-2018 du 29 décembre 2011 , pris en application de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite loi Grenelle 2 (articles 236 et suivants), définit la procédure applicable aux enquêtes publiques relatives aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement (dont notamment l’élaboration et la révision des Plans Locaux d’Urbanisme). Il a pour objectifs principaux de mettre un terme à la multiplicité des types d’enquêtes existants avant sa publication, et d’améliorer la participation du public. Il vise plus particulièrement à : améliorer l’articulation entre les concertations amont et l’enquête publique elle-même, développer le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communica- tion, faciliter le regroupement d’enquêtes en une enquête unique, si pluralité de maîtres d’ouvrage,

faciliter la prise en considération des observations du public et/ou les recommandations du commissaire enquêteur, et inciter à une plus forte implication de la personne respon- sable du plan (Président d’EPCI ou Maire), en lui permettant de produire ses observations éventuelles au vu des observations recueillies au cours de l’enquête. Son contenu, en ce qui concerne le champ d’application, la procédure et le déroulement de l’enquête publique, est codifié aux articles R 123-1 à R 123-46 du code de l’Environnement . Il est applicable aux enquêtes publiques dont l’arrêté d’ouverture et d’organisation est pu- blié à compter du 1 er juin 2012 . 4.3.2 - Éléments principaux de procédure

À quel moment organiser l’enquête publique ? L’enquête publique est organisée sur la base du projet de PLU arrêté , après formulation des avis des personnes publiques associées et, le cas échéant, de l’autorité environnementale, réunion et avis de la commission de consommation des espaces agricoles (CDCEA), désigna- tion du commissaire enquêteur ou des membres de la commission d’enquête par le Président du Tribunal Administratif, et publications de l’arrêté d’ouverture de l’enquête. Comment et par qui le commissaire enquêteur est-il désigné ? L’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête saisit , en vue de la désignation du commissaire enquêteur ou d’une commission d’enquête, le Président du Tribunal administra- tif qui dispose, pour ce faire, de quinze jours. La demande est faite en mentionnant l’objet de l’enquête et la période d’enquête proposée , et comporte : lorsque le PLU est soumis à évaluation environnementale, le résumé non technique de celle-ci, dans le cas contraire, une note de présentation précisant les coordonnées du responsable du PLU, l’objet de l’enquête , les caractéristiques les plus importantes du plan , et pré- sentant un résumé des principales raisons pour lesquelles , notamment du point de vue de l’environnement, le plan soumis à enquête a été retenu .

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Que comprend le dossier d’enquête publique ? Le dossier comprend principalement : les pièces réglementaires habituelles constitutives d’un PLU (rapport de présentation, PADD, orientations d’aménagement et de programmation, règlements graphique et écrit, plans de secteurs éventuels pour les PLUi, annexes ainsi que le cas échéant l’étude prévue à l’article L. 111-1-4 du code de l’urbanisme visant à lever l’inconstructibilité dont sont frappés les abords non urbanisés des autoroutes et voies à grande circulation notamment), les avis sur le projet arrêté émis par les collectivités ou organismes associés ou consul- tés (y compris ceux de la CDCEA et, le cas échéant, de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement), à la discrétion de la collectivité, tout ou partie des éléments du « Porter à Connais- sance » transmis par le préfet, si elle est requise , l’évaluation environnementale et son résumé non technique ou, dans le cas contraire, la note de présentation non technique indiquant les éléments pré- cités, la mention des textes régissant l’enquête, la façon dont celle-ci s’insère dans la procédure administrative relative au plan, les décisions pouvant être adoptées à l’issue de l’enquête, et les autorités compétentes pour approuver le plan, le bilan de la procédure de débat public et/ou de concertation .

Qui prend l’arrêté d’ouverture d’enquête publique et que contient-il ? Après la nomination du commissaire enquêteur et après concertation avec celui-ci, l’autorité compétente (Président d’EPCI ou Maire) prend un arrêté quinze jours au moins avant l’ouverture de l’enquête ; cet arrêté précise en particulier : l’objet de l’enquête , notamment les caractéristiques principales du plan, la date à la- quelle celle-ci sera ouverte et sa durée (minimum 30 jours, maximum deux mois), la décision pouvant être adoptée au terme de l’enquête et l’autorité compétente pour prendre la décision d’approbation du PLU, le nom et les qualités du commissaire enquêteur, les lieux, ainsi que les jours et heures où le public pourra consulter le dossier d’enquête et présenter ses observations sur le registre ouvert à cet effet; en cas de pluralité de lieux d’enquête (PLUi), l’arrêté désigne parmi eux le siège de l’enquête, où toute corres- pondance relative à l’enquête peut être adressée au commissaire enquêteur, les lieux, jours et heures où le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public pour recevoir ses observations, la durée et les lieux où, à l’issue de l’enquête, le public pourra consulter le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur , l’existence d’une évaluation environnementale , et celle de l’avis de l’autorité adminis- trative de l’Etat compétente en matière d’environnement ,

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l’identité de la personne responsable du plan ou de l’autorité auprès de laquelle des in- formations peuvent être demandées, le cas échéant, l’adresse du site internet sur lequel des informations relatives à l’enquête pourront être consultées, ou les moyens offerts au public de communiquer ses observa- tions par voie électronique. Quelle forme la publicité de l’arrêté d’ouverture d’enquête publique prend- elle ? Un avis portant les indications précitées à la connaissance du public est publié, quinze jours au moins avant le début de l’enquête et rappelé dans les huit premiers jours de celle-ci, dans deux journaux régionaux ou locaux . Cet avis est également publié par voie d’affiches dans la commune, ainsi que sur le site internet de l’autorité compétente qui dispose d’un tel site. Que se passe-t-il pendant l’enquête publique ? Pendant la durée de l'enquête, le public peut consigner ses observations, propositions et contre-propositions sur le registre d'enquête, ou bien les adresser par correspondance au com- missaire enquêteur. Ce dernier peut, entre autres, faire compléter le dossier par des documents qu’il estime utiles à la bonne information du public, visiter les lieux concernés par le plan , auditionner toute per- sonne ou service , estimer nécessaire l’organisation d’une réunion publique dont il propose les modalités et dresse le compte-rendu (ce dispositif est susceptible d’induire une prolongation de la durée d’enquête) sur la base éventuelle d’enregistrements audio ou vidéo à la charge de la per- sonne responsable du plan. Que se passe-t-il à l’issue de l’enquête publique ? La personne responsable du plan met à la disposition du commissaire enquêteur le registre d’enquête. Ce dernier le clos , dresse un procès verbal de synthèse des observations recueillies et le remet sous huitaine à la personne responsable du plan qui dispose de quinze jours pour pro- duire ses observations éventuelles. Ensuite, en principe dans le délai d’un mois, remet à la personne responsable du plan deux do- cuments, à savoir : un rapport, ses conclusions motivées (favorables, favorables sous réserves ou défavorables au projet). L’autorité compétente pour organiser l’enquête adresse une copie de ces documents au président du Tribunal administratif, les publie sur son site internet si elle dispose d’un tel site et les tient à la disposition du public pour être consultés.

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5 - L’approbation du PLU

Le plan local d’urbanisme est approuvé par l’organe délibérant compétent (conseil commu- nautaire ou conseil municipal), éventuellement après modifications pour tenir compte des ob- servations et/ou réserves formulées par le commissaire enquêteur. Sauf à fragiliser considérablement le plan et lui faire courir un risque juridique important d’annulation en cas de contentieux, ces modifications éventuelles devront être mineures , tant par leur nombre que leur objet, c’est à dire ne pas être de nature à bouleverser l’économie géné- rale du plan et/ou à s’avérer contraires aux objectifs et orientations définies par le PADD ou en- core par les orientations d’aménagement et de programmation. Si tel ne devait pas être le cas, alors il conviendrait de reprendre le plan pour tenir compte des observations et/ou réserves importantes émises par le commissaire enquêteur, ou encore de son avis défavorable, et de procéder à une nouvelle enquête sur la base d’un plan modifié en consé- quence. Le dossier de PLU comprend le rapport de présentation, le projet d’aménagement et de dévelop- pement durables, les orientations d'aménagement et de programmation, le règlement et des an- nexes. 6 - Les effets juridiques

La délibération approuvant le PLU fait l’objet de mesures de publicité, comme énoncé à l’article R. 123-24, mesures dont la réalisation conditionne en partie l’opposabilité du document. Elles sont définies à l’article R. 123-25. Code de l’Urbanisme - R. 123-25

Tout acte mentionné à l'article R. 123-24 est affiché pendant un mois au siège de l'établissement public de coopération intercommunale compétent et dans les mairies des communes membres concernées, ou en mairie. Men- tion de cet affichage est insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département. Il est en outre publié : a) Au recueil des actes administratifs mentionné à l'article R. 2121-10 du code général des collectivités ter- ritoriales, lorsqu'il s'agit d'une délibération du conseil municipal d'une commune de 3 500 habitants et plus ; b) Au recueil des actes administratifs mentionné à l'article R. 5211-41 du code général des collectivités ter- ritoriales, s'il existe, lorsqu'il s'agit d'une délibération de l'organe délibérant d'un établissement public de coopéra- tion intercommunale comportant au moins une commune de 3 500 habitants et plus ;(…) Chacune de ces formalités de publicité mentionne le ou les lieux où le dossier peut être consulté. L'acte qui institue ou qui supprime la limitation des droits à construire en cas de division d'un terrain bâti en application de l'article L. 123-1-11 est adressé au Conseil supérieur du notariat et à la chambre départementale des notaires. L'arrêté ou la délibération produit ses effets juridiques dès l'exécution de l'ensemble des formalités prévues au premier alinéa ci-dessus, la date à prendre en compte pour l'affichage étant celle du premier jour où il est effec- tué.

La date à laquelle devient exécutoire la délibération approuvant le PLU dépend également de l’existence ou non d’un SCoT.

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Dans les communes couvertes par un SCoT , le PLU est opposable : à compter de la réception en préfecture ou sous-préfecture de la délibération d’approbation accompagnée du dossier de PLU, et dès l’accomplissement des mesures de publicité obligatoires mentionnées à l’article R. 123-25. Pour l’affichage en mairie, la date à prendre en considération est le premier jour. Dans les communes non couvertes par un SCoT , outre la réalisation des formalités précitées, le PLU ne devient exécutoire qu’un mois après sa transmission au préfet, qui effectue dans ce délai un contrôle préalable, en vertu des dispositions de l’article L.123-12 du code de l’urbanisme.

Code de l’Urbanisme - Article L. 123-12

Dans les communes non couvertes par un schéma de cohérence territoriale, l'acte publié approuvant le plan local d'urbanisme devient exécutoire un mois suivant sa transmission au préfet. Toutefois, il ne devient exécutoire qu'après l'intervention des modifications demandées par le préfet lors- que celui-ci, dans le délai d'un mois mentionné au premier alinéa, notifie par lettre motivée à l'établissement public de coopération intercommunale ou à la commune les modifications qu'il estime nécessaire d'apporter au plan, lors- que les dispositions de celui-ci : a) Ne sont pas compatibles avec les directives territoriales d'aménagement maintenues en vigueur après la publication de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement ou avec les prescriptions particulières prévues par le III de l'article L. 145-7 et, en l'absence de celles-ci, avec les dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral mentionnées à l'article L. 111-1-1 ; b) Compromettent gravement les principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1, sont contraires à un projet d'intérêt général, autorisent une consommation excessive de l'espace, notamment en ne prévoyant pas la densification des secteurs desservis par les transports ou les équipements collectifs, ou ne prennent pas suffisam- ment en compte les enjeux relatifs à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques ; c) Font apparaître des incompatibilités manifestes avec l'utilisation ou l'affectation des sols des communes voisines ; c bis) Sont manifestement contraires au programme d'action visé à l'article L. 141-7 ; d) Sont de nature à compromettre la réalisation d'une directive territoriale d'aménagement maintenue en vigueur après la publication de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 précitée, d'un programme local de l'habitat, d'un schéma de cohérence territoriale, d'un schéma de secteur ou d'un schéma de mise en valeur de la mer en cours d'établissement ; e) Font apparaître une ou des incompatibilités manifestes avec l'organisation des transports prévue par l'autorité organisatrice des transports territorialement compétente ; f) Font apparaître une ou des incompatibilités manifestes avec le programme local de l'habitat.

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7 - Évaluation triennale de la satisfaction des besoins en lo- gements

La loi ENL (Engagement national pour le logement) du 13 juillet 2006 a créé un article L. 123- 12-1 du code de l'urbanisme qui prévoit d'organiser une analyse triennale de l'application du plan local d'urbanisme au regard de la satisfaction des besoins en logements. Code de l’Urbanisme - Article L. 123-12-1

Trois ans au plus après la délibération portant approbation du plan local d’urbanisme ou la dernière déli- bération portant révision de ce plan, un débat est organisé au sein du conseil municipal sur les résultats de l’application de ce plan au regard de la satisfaction des besoins en logements, et le cas échéant, de l’échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements corres- pondants. (…)

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III - LES DISPOSITIONS GENERALES 1 - Les principes fondamentaux

Trois articles du Code de l’Urbanisme posent les grands principes de l’aménagement, à savoir : L’article L. 110 pose le principe général de la gestion et de la planification de l’espace territorial ; Code de l’Urbanisme - Article L. 110

Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le ges- tionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimina- tion aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restaura- tion et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équi- libre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplace- ments, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le change- ment climatique et à l'adaptation à ce changement..

L’article L. 111-1-1 expose la « hiérarchie » existant entre les différents documents de planification spatiale : Code de l’Urbanisme - Article L. 111-1-1

« … Les plans locaux d'urbanisme doivent être compatibles avec les schémas de cohérence territoriale et les schémas de secteur. En l'absence de schéma de cohérence territoriale, ils doivent être compatibles, s'il y a lieu, avec (…) les chartes des parcs naturels régionaux et des parcs nationaux, les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux, ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux. Ils doivent prendre en compte les schémas régionaux de cohérence écologi- que et les plans climat-énergie territoriaux… »

L’article L. 121-1 fixe les objectifs que doivent mettre en œuvre les documents de planification Code de l’Urbanisme - Article L. 121-1

Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revita- lisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et fores- tières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capa- cités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances éner- gétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ;

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3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des conti- nuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

L’article L. 121-1 met l’accent sur le développement durable . Les plans locaux d’urbanisme, comme toutes les politiques publiques, doivent respecter ce principe.

« Le développement durable est le développement qui satisfait les besoins de la génération ac- tuelle sans priver les générations futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins ». 5

Autrement dit, il s’agit d’affirmer une double identité : - Dans l’espace : chaque habitant a le même droit humain aux ressources de la Terre ; - Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d’en as- surer la pérennité pour les générations à venir.

Le développement durable se situe donc à l’articulation de 3 piliers : L’économique, le social et l’environnemental.

Il s’agit donc d’un développement qui serait tout à la fois économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement durable.

5 Définition donnée par le rapport Brundtland, demandé par la Commission mondiale sur l’environnement et le déve- loppement, publié en 1987, et intitulé « Notre avenir Commun ».

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Un 4ème pilier du développement durable est la notion de gouvernance, c’est à dire la gestion économique, politique et administrative des affaires d’un pays, d’une entreprise ou d’une admi- nistration. Elle repose sur les idées de participation des citoyens (construire avec) et de transparence des modes de décision. Cette notion, qui peut paraître abstraite au premier regard, repose ainsi sur un certain nombre de principes : Participation des habitants Précaution / prévention Réversibilité (pouvoir retourner à un état antérieur sans dégradation) Subsidiarité ( traiter les problèmes au plus près de l’endroit où ils se posent) Équité sociale Solidarité spatiale et territoriale Solidarité avec les générations futures Évaluation et réorientation si nécessaire des actions engagées.

En quoi l’élaboration d’un PLU peut-elle et doit-elle constituer une démarche de dévelop- pement durable ? L’élaboration du PLU est l’occasion de porter un regard prospectif sur un territoire et de définir collectivement (élus et habitants) un véritable projet de territoire. Pour cela, il s’agit à l’occasion de cette démarche : de mobiliser les forces vives du territoire afin de définir ses spécificités, de trouver les conditions de son propre développement et, de se donner les moyens d’un pilotage de ce projet (évaluation) .

Ce projet de territoire devra répondre aux trois enjeux du développement durable :

Enjeux sociaux :

Tout projet de territoire doit influer sur le dynamisme et la qualité de vie au sein du territoire concerné. Le projet envisagé permet-il d’impulser des initiatives « partagées » et solidaires ré- pondant aux demandes légitimes de sa population ? Les questions à se poser pour ce type d’enjeux sociaux : Quelles sont les caractéristiques de l’attractivité résidentielle de ce territoire ? L’offre de logements répond-t-elle aux besoins actuels et à venir de tous les habitants ? Ce territoire présente-t-il une mixité fonctionnelle et sociale satisfaisante ? La mobilité des habitants est-elle assurée correctement ? Comment s’organisent les différents modes de déplacements, présentent-ils un niveau de sécurité satisfaisant ?

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Doit-on assurer une protection des habitants contre certains risques technologiques ou environ- nementaux ?

Enjeux environnementaux :

Ce projet de territoire doit veiller à l’équilibre entre son développement et la préservation de l’ensemble de ses espaces et ressources vitaux. Le projet préparé a-t-il identifié ce capital et anti- cipé sur les menaces potentielles de dégradation ? Les questions auxquelles renvoie ce type d’enjeux : Existe-t-il un équilibre entre les différents usages du territoire : habitat, loisirs, activités écono- miques, infrastructures ? Le projet de territoire propose-t-il un bon équilibre entre protection des espaces et développement du territoire ? Assure-t-il une bonne préservation des milieux naturels, des habitats (faune, flore) et de la biodi- versité ? Se donne-t-il les moyens et conditions d’une valorisation des atouts environnementaux du terri- toire en lien avec les enjeux économiques ( filière de l’agriculture énergétique, tourisme vert…) ? Le parti de développement urbain permettra-t-il une lutte efficace contre les gaz à effet de serre ?

Enjeux économiques :

Tout projet doit favoriser l’expansion économique du territoire. Le projet élaboré a-t-il un impact positif sur les différents secteurs économiques locaux ? Les questions que pose ce type d’enjeux : Quelles actions engager pour garantir une attractivité économique du territoire ? Quel gisement d’emplois développer et quelles sont les conditions au développement de ce gise- ment ? En quoi le projet de territoire peut-il répondre aux besoins des entreprises de tous les secteurs économiques présents sur le territoire : agriculture, commerce, industrie, tourisme et culture… ?

Le développement durable vise donc à développer des actions de gestion économe du territoire tout en veillant à renforcer la cohérence et l’efficacité des réponses apportées aux populations. La loi SRU a défini les obligations des documents d’urbanisme dans ce domaine, regroupées à l’article L. 121-1 : permettre le développement des milieux urbain et rural, tout en préservant les espaces naturels, satisfaire les besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'équipements publics, d'acti- vités économiques, sportives ou culturelles, en tenant compte en particulier de l'équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux, prendre en compte l’environnement et la lutte contre les nuisances et les risques.

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2 - Dispositions applicables en l’absence d’un SCoT

L’article L. 122-2 du code de l’urbanisme précise : Code de l’Urbanisme - Article L. 122-2

Dans les conditions précisées au présent article, dans les communes qui ne sont pas couvertes par un schéma de cohérence territoriale applicable, le plan local d'urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d'ou- vrir à l'urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle. Jusqu'au 31 décembre 2012, le premier alinéa s'applique dans les communes situées à moins de quinze ki- lomètres du rivage de la mer ou à moins de quinze kilomètres de la périphérie d'une agglomération de plus de 50 000 habitants au sens du recensement général de la population. A compter du 1er janvier 2013 et jusqu'au 31 dé- cembre 2016, il s'applique dans les communes situées à moins de quinze kilomètres du rivage de la mer ou à moins de quinze kilomètres de la périphérie d'une agglomération de plus de 15 000 habitants au sens du recensement général de la population. A compter du 1er janvier 2017, il s'applique dans toutes les communes. Dans les communes où s'applique le premier alinéa et à l'intérieur des zones à urbaniser ouvertes à l'urba- nisation après l'entrée en vigueur de la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 urbanisme et habitat, il ne peut être délivré d'autorisation d'exploitation commerciale en application de l'article L. 752-1 du code de commerce ou l'autorisa- tion prévue aux articles L. 212-7 et L. 212-8 du code du cinéma et de l'image animée. Il peut être dérogé aux dispositions des trois alinéas précédents soit avec l'accord du préfet donné après avis de la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites et de la chambre d'agriculture, soit, jusqu'au 31 décembre 2016, lorsque le périmètre d'un schéma de cohérence territoriale incluant la commune a été arrêté, avec l'accord de l'établissement public prévu à l'article L. 122-4. La dérogation ne peut être refusée que si les inconvénients éventuels de l'urbanisation envisagée pour les communes voisines, pour l'envi- ronnement ou pour les activités agricoles sont excessifs au regard de l'intérêt que représente pour la commune la modification ou la révision du plan. Lorsque le préfet statue sur une demande de dérogation aux dispositions du deuxième (1) alinéa du présent article, il vérifie en particulier que le projet d'équipement commercial envisagé ne risque pas de porter atteinte aux équilibres d'un schéma de cohérence territoriale dont le périmètre est limitrophe de la commune d'implantation du fait des flux de déplacements de personnes et de marchandises qu'il suscite. Le préfet peut, par arrêté motivé pris après avis de la commission de conciliation, constater l'existence d'une rupture géographique due à des circonstances naturelles, notamment au relief, et, en conséquence, exclure du champ d'application du présent article une ou plusieurs communes situées à moins de quinze kilomètres de la péri- phérie d'une agglomération de plus de 50 000 habitants jusqu'au 31 décembre 2012, ou de plus de 15 000 habitants du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2016. (…)

Votre commune est située à moins de quinze kilomètres de l’agglomération de qui compte plus de 15 000 habitants au sens du recensement général de la population ; elle est par ailleurs, incluse dans le périmètre du schéma de cohérence territoriale de Marmande, il vous ap- partiendra donc d’obtenir l’accord de l’EPCI chargé de l’élaboration du SCoT, pour ouvrir à l’urbanisation des zones naturelles ou agricoles et des zones d’urbanisation future, si le PLU est arrêté alors que le SCoT n’a pas encore été approuvé. Dans le cas contraire, cette règle ne s’appliquera plus.

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3 - Cohérence entre les documents de planification

Les orientations figurant dans le PLU doivent être compatibles avec les normes juridiques supé- rieures, en particulier avec les schémas de cohérence territoriale.

Code de l’Urbanisme - Article L. 123-1-9

…Le plan local d’urbanisme doit, s’il y a lieu, être compatible avec les dispositions du schéma de cohé- rence territoriale, du schéma de secteur, du schéma de mise en valeur de la mer et de la charte du parc naturel régional ou du parc national, ainsi que du plan de déplacements urbains et du programme local de l’habitat... Lorsqu’un de ces documents est approuvé après l’approbation d’un plan local d’urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans. Ce délai est ramené à un an pour permettre la réalisation d’un ou de plusieurs programmes de logements prévus dans un secteur de la commune par le pro- gramme local de l’habitat et nécessitant une modification du plan.

La commune de Gontaud de Nogaret appartient à l’aire du schéma de cohérence territoriale de Val de Garonne dont le périmètre a été publié par arrêté préfectoral le 15 mai 2008, périmètre modifié le 24 mars 2009, qui comprend les 34 communes suivantes : Beaupuy, , Saint Martin Petit, Birac sur Trec, , Saint Pardoux du Breuil, , Lagruère, Saint Sauveur de Meilhan, Caumont sur Garonne, Le Mas d’Agenais, , , Longueville, Sénestis, Couthures sur Garonne, Marcellus, Taillebourg, Fauguerolles, Marmande, , Fauillet, Mauvezin sur Gupie, Varès, Fourques sur Garonne, Meilhan sur Garonne, , Gaujac, , . Gontaud de Nogaret, Sainte Bazeille, Grateloup, Sainte Marthe,

Le SCoT de Val de Garonne a été arrêté le 26 juin 2013 et transmis aux personnes publiques as- sociées pour avis. Il sera probablement approuvé avant la fin de la procédure de révision du PLU. Ce dernier doit donc intégrer les objectifs et prescriptions du SCoT.

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IV - LES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

1 - Les prescriptions nationales ou particulières

Le plan local d’urbanisme devra être établi en intégrant les enjeux, objectifs et obligations décou- lant des différents textes législatifs s’imposant aux procédures d’aménagement et d’urbanisme. Ces prescriptions sont exposées par thématiques, dont le contenu est à compléter par la liste des servitudes énoncées à l’article R. 126-1 du Code de l’urbanisme. .

Thématique n° 1 : PRÉVENTION DES RISQUES ET DES NUISANCES

En application de l’article L. 121-1, les documents d’urbanisme doivent « déterminer les conditions permettant d’assurer la prévention des risques naturels prévisibles, des ris- ques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. » La prévention des risques et des nuisances, outre la protection des populations et de l’environnement, doit également faciliter la cohabitation de zones dédiées à des fonctions différentes (habitat, activités, agriculture ...). Plusieurs lois, décrets et circulaires, traduits dans les Codes de l’urbanisme et de l’Environnement pour la plupart, ont précisé les mesures et dispositions à prendre en conséquence. Les P.L.U. doivent donc délimiter les zones constructibles en prenant, entre autres, en considération l’existence desdits risques et nuisances. L'ensemble des risques naturels et technologiques est repris dans le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de Lot-et-Garonne que l'on peut trouver sur le site Internet de la préfecture dans le domaine défense et sécurité / Risques majeurs

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1.1 - Prévention des risques

1.1.1 - Risques naturels

A - Inondation :

Le SDAGE (mesures E27 et E37 ) réserve la création des nouvelles digues à la protection des secteurs actuellement densément urbanisés. La crue de projet, sauf cas particulier, est la crue cen- tennale. Le SAGE Vallée de la Garonne a donné lieu à une arrêté de modification du périmètre le 24/09/2007 et un arrêté de composition de la Commission Locale de l'Eau (C.L.E.) du 27/09/10. Une réunion institutive à eu lieu le 10/12/2010. Les 4 enjeux majeurs énoncés sont: la gestion raisonnée du ris- que inondation la restauration des fonction- nalités environnementales du corridor fluvial la gestion des étiages (res- source en eau superficielle et souterraine) l'amélioration de la qualité de l'eau (ressource en eau superficielle et souterraine) L’utilité des digues consiste à limiter la fréquence des inondations. Ce- pendant, les secteurs « protégés » ne doivent pas être considérés comme des zones non-inondables, car : une digue peut se rompre pour diverses causes (défaut d'entretien ou de surveil- lance, défaut de conception, causes accidentelles, galeries provoquées par des animaux, submersions,...) une digue sera, à coup sûr, submergée par une crue plus importante que celle pour laquelle elle a été dimensionnée. De plus le risque est augmenté en cas de submersion et de rupture de digue, notamment pour les secteurs situés juste derrière les digues. C'est pourquoi les secteurs situés derrière les digues sont soumis aux mêmes règles d'urbanisme que s'ils n'étaient pas endigués.

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La commune de Gontaud de Nogaret est concernée de manière marginale par l’atlas cartographi- que des zones inondables du Tolzac. Le territoire de la commune est traversé d'est en ouest par la Canaule. Sa zone inondable est a priori importante (cf dessin du PLU en vigueur et projet de l’atlas cartographique des zones inondables). Celle-ci passe à proximité de zones urbanisées, notamment entre le bourg de Gon- taud de Nogaret et le hameau de St Pierre de Nogaret. La partie sud de St Pierre de Nogaret serait inondable. Par ailleurs de nombreuses constructions se situent le long de la RD 299, qui longe elle-même la Canaule à l'aval du bourg. Le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret est donc a priori sensible au risque d'inonda- tion par débordement de cours d'eau. Cependant aucun arrêté de cat-nat pour un événement spé- cifique à la commune n'a été relevé. Le risque d’inondation qui constitue une contrainte d’importance devra être pris en compte dans le cadre de la révision du PLU, plus particulièrement à l’occasion de la définition des zones cons- tructibles. Dans l’ensemble des zones inondables connues ( définies par un atlas ou connues des élus), il y a lieu de ne pas étendre l’urbanisation afin de préserver le champ d’expansion des crues. Aussi, ne pourront figurer en zone constructible que les secteurs déjà fortement urbanisés (cen- tre-bourg) soumis à des aléas modérés (hauteur d’eau inférieure à 1 m lors des crues exception- nelles, ou vitesses de courant inférieures à 1m/s). Le rapport de présentation affichera le risque et justifiera la compatibilité du zonage avec les di- rectives exposées ci-dessus.

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B - Retrait – Gonflement des argiles

Bien qu’il n’y ait pas de plan de prévention des risques naturels prévisibles- mouvements diffé- rentiels de terrain liés au phénomène de retrait / gonflement des sols argileux approuvé, celui-ci a été prescrit le 21 décembre 2012 et la quasi-totalité du territoire de la commune est concernée par ce risque et constituent pour l’instant une contrainte (cartographie fournie dans le sous-dossier 2 et fiche de recommandations). Trois arrêtés de catastrophe naturelle (pour les années 2003, 2005-hiver et été-, et 2009) confir- ment la sensibilité du territoire de la commune à ce risque. Il est fortement recommandé : pour les projets courants, de mettre en oeuvre des dispositions constructives adaptées (cf. fiche de recommandations), pour les projets les plus importants, de faire réaliser une étude géotechnique de ni- veau G12

1.1.2 - Risques technologiques et sanitaires

La loi du 19 juillet 1976 instaure une réglementation visant l’implantation et la surveillance de certaines industries, dont l’activité est susceptible de présenter des dangers et inconvénients. Inti- tulée « loi relative aux installations classées pour la protection de l’environnement », ses articles ont notamment été codifiés dans le Code de l’Environnement. A - Les installations soumises à autorisation

Sont soumis au régime des installations classées pour la protection de l’environnement les usi- nes, ateliers, dépôts, chantiers et, d’une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité et la salu- brité publiques, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine ar- chéologique. Les dispositions relatives à la maîtrise de l'urbanisation autour des installations classées diffèrent suivant le régime administratif de celles-ci. Pour les installations classées soumises à autorisation avec servitudes (Sévéso seuil haut), l'éva- luation des risques est effectuée au travers de l'étude des dangers et réactualisée tous les cinq ans. Les dispositions législatives et réglementaires permettent aux pouvoirs publics d'imposer, sur la base de cette évaluation, des mesures de restrictions d'urbanisme autour des installations en rela- tion avec les collectivités locales, les industriels et les représentants de la société civile (transcrite dans les PPRT). La direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement valide la description des risques et leurs effets et la porte à la connaissance du préfet ; la traduction dans les documents d'urbanisme de ces risques est le fait des autorités chargées de la planification dans ce domaine. Pour les installations classées soumises à autorisation, l'évaluation des risques et des nuisances a lieu à travers les études d'impact et de dangers réalisées au moment de la demande d'autorisation. Les données de ces études ne sont pas systématiquement réactualisées au cours de la vie de l'éta- blissement.

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La description des risques et des nuisances éventuelles est donc nécessairement incomplète et essentiellement qualitative. Ainsi, il n'est pas possible de faire reposer, uniquement sur la base de ces éléments, les décisions relatives à la maîtrise de l'urbanisation autour de ces installations. Les exploitants des installations doivent donc également exercer une veille et apporter leur avis sur les projets qui pourraient émerger à proximité et remettre ainsi en cause, à terme, la pérennité et le développement de leurs activités. Il est important de noter que la maîtrise de l'urbanisation autour de ces installations soumises à autorisation incombe en premier lieu aux autorités locales chargées de l'urbanisme. A 1. Installation classée présentant des risques technologiques ou sanitai- res (relevant de la DDCSPS) Plusieurs installations classées soumises à autorisation existent sur le territoire communal, il s’agit de : Nom ou raison sociale Adresse Spécialités EARL de Bepi / Louvel Beyries Élevage de porcins GAEC de Wennus / Nusse Cambes Élevage de porcins

B - Les installations soumises à déclaration

Sont soumises à déclaration les installations qui, ne présentant pas de graves dangers ou in- convénients, doivent cependant respecter des prescriptions générales édictées par le préfet. Au titre des contraintes, les installations classées suivantes sont soumises à déclaration relevant de la direction départementale des services vétérinaires Nom ou raison sociale Adresse Spécialités Boudou Josette Dariscon Élevage de porcins Bidorff Gerard Lamaratone Culture et élevage associés Cusson Regis Latrayne Culture et élevage associés D'angelo Dino Petit Mayne Culture et élevage associés Desroziers Jean-Christophe Ricaud Culture et élevage associés EARL Les Sables Gontaudais 2 Latuque Élevage de volailles Moule de la Raitrie Robert Escages Transformation et conservation de fruits

C - Les installations soumises au règlement sanitaire départemental

Sont soumises au règlement sanitaire départemental, les installations qui, ne présentant pas de graves dangers ou inconvénients, doivent cependant respecter des prescriptions générales édic- tées dans ce règlement adopté par arrêté préfectoral le 26 octobre 1983.

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Au titre des contraintes, les installations classées suivantes sont soumises à déclaration relevant du règlement sanitaire départemental. Nom ou raison sociale Adresse Spécialités Audureau Yves Gajac Élevage Bamont Michèle Despé Élevage Dezanet Marie Angele Casterot Élevage Dezanet Marie-Angèle Casterot Élevage EARL de Boufferon Boufferon Élevage EARL du Clerc Au clerc Élevage Ferran Gerard Fausset Élevage Georgeault Regis Laubarede Élevage Goualc'h Raymond Vignoble Élevage Juszezak Alfred La teouliere Élevage Laubie Michel Brun Élevage Lejeune Yves Delage Élevage Papa Christophe Ladeveze Élevage Pouvereau Charles La grangeotte Élevage Quatrochio Joseph Haute mine Élevage SCEA de Nuras Capot Élevage Tamise Eric La plaine Élevage Vialate Jean Marc L'hopital Élevage

1.2 - Prévention des nuisances liées au bruit

Le bruit est une des préoccupations majeures des administrés et il doit faire l’objet d’une atten- tion particulière dans l’élaboration des PLU. Loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit – Article 1 er

Les dispositions de la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit ont pour objet, dans les domaines où il n’y est pas pourvu, de prévenir, supprimer ou limiter l’émission ou la propagation sans nécessité ou par manque de précautions des bruits ou des vibrations de nature à présenter des dangers, à causer un trouble excessif aux personnes, à nuire à leur santé ou à porter atteinte à l’environnement.

La loi sur le bruit poursuit trois objectifs majeurs : instaurer une réglementation pour les activités et objets bruyants qui en sont dépourvus, renforcer les obligations de protection préventive dans le domaine de l’habitat, instaurer un contrôle des grandes sources de bruit et prévoir des sanctions adaptées. Elle vise à renforcer la prévention de la nuisance d’une part, et à contraindre l’occupation des sols d’autre part, quand la nuisance ne peut être évitée.

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1.2.1 - Nuisances liées au bruit des infrastructures routières

Le titre VII du Code de l'Environnement relatif à la prévention des nuisances acoustiques et vi- suelles, et notamment son article L. 571-10, prescrit un recensement et un classement des infras- tructures de transports terrestres bruyantes. Sur la base de ce recensement, réalisé selon les prescriptions du décret n° 95-21 du 09 janvier 1995, et en application de l'arrêté du 30 mai 1996, des arrêtés préfectoraux en date du 17 juillet 2003 ont déterminé : la catégorie de classement de chaque tronçon de voie, la largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de cette voie ; cette largeur peut atteindre 300 mètres pour certaines infrastructures, le profil urbain de la voie, en tissu ouvert ou en forme de U. Des mesures d’isolation acoustique contre les bruits de l’extérieur seront appliquées aux bâti- ments d’habitation et tous autres locaux sensibles situés à l'intérieur des secteurs ainsi détermi- nés. En application des dispositions de l’article R. 123-13-13° du Code de l'Urbanisme, il conviendra de faire figurer dans les annexes du PLU, sur un ou plusieurs documents graphiques, le périmètre des secteurs affectés par le bruit et dans lequel s’appliquent des prescriptions d'isolement acous- tique, les dites prescriptions correspondantes, le ou les arrêtés préfectoraux désignés ci-après. Pour la commune de Gontaud de Nogaret, en application de l’arrêté préfectoral n° 2003-198-4 en date du 17 juillet 2003, est concernée : la RD 913 (ex RN 113), classée en catégorie 3, la largeur du secteur affecté par le bruit étant de 100 mètres de part et d’autre de l’infrastructure, Cette route départementale est repérée sur le plan des servitudes d’urbanisme. 1.2.2 - Nuisances liées au bruit des infrastructures ferroviai- res

Le titre VII du Code de l'Environnement relatif à la prévention des nuisances acoustiques et vi- suelles, et notamment son article L. 571-10, prescrit un recensement et un classement des infras- tructures de transports terrestres bruyantes. Sur la base de ce recensement, réalisé selon les prescriptions du décret n° 95-21 du 09 janvier 1995, et en application de l'arrêté du 30 mai 1996, un arrêté préfectoral en date du 17 juillet 2003 a classé la voie ferrée Bordeaux-Sète en catégorie 1 avec une largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de cette voie de 300 mètres. (voir arrêté en annexe 2). Des mesures d’isolation acoustique contre les bruits de l’extérieur seront appliquées aux bâti- ments d’habitation et tous autres locaux sensibles situés à l'intérieur des secteurs ainsi détermi- nés. En application des dispositions de l’article R. 123-13-13° du Code de l'Urbanisme, il conviendra de faire figurer dans les annexes du PLU, sur un ou plusieurs documents graphiques, le périmètre des secteurs affectés par le bruit et dans lequel s’appliquent des prescriptions d'isolement acous- tique, les dites prescriptions correspondantes, le ou les arrêtés préfectoraux désignés ci-après.

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Pour la commune de Gontaud de Nogaret, en application de l’arrêté préfectoral n° 2003-198-6 en date du 17 juillet 2003, la largeur du secteur affecté par le bruit est de 300 mètres de part et d’autre de l’infrastructure, repérée sur le plan de servitudes. 1.2.3 - Nuisances liées au bruit des établissements industriels, des élevages et de la vie quotidienne

Les nuisances sonores ne sont pas uniquement générées par les infrastructures de transports ter- restres et par le transport aérien, mais également par l'ensemble des activités humaines, comme l'industrie, les lieux musicaux, les commerces ou encore les activités de l'agriculture qui occupent une part importante du territoire.

Le bruit est donc une notion pluridisciplinaire qui peut être abordé par plusieurs thèmes : le cadre de vie, les activités (tertiaires, secondaires, loisirs…) les infrastructures de transports (routes, aérodrome) l'urbanisme (bruit de voisinage). Les nuisances sonores doivent être prises le plus en amont possible à plusieurs échelles : le SCoT, les PLU, les projets urbains ; ainsi il est important d’intégrer la notion du bruit au sein de la réflexion du PLU par son aspect pluridisciplinaire. En effet, le bruit peut devenir un enjeu prioritaire lorsque l’exposition de la population aux nui- sances sonores risque d’entraîner une dégradation importante de ses conditions de vie et de sa santé. Il est vrai que, outre la détérioration de la qualité de vie, le bruit, notamment en perturbant le repos, en provoquant fatigue physique, stress et troubles nerveux est susceptible de nuire grave- ment à la santé. Bruit des installations classées La législation des installations classées impose des prescriptions aux exploitants en matière de bruit (arrêté ministériel du 23 janvier 1997 pour les installations soumises à autorisation, arrêté ministériel du 20 août 1985 pour les installations classées soumises à déclaration), combinant deux approches : en terme de limite d'émergence par rapport à l'environnement sonore du site et en terme de limite d'émissions sonores. Les élevages Les élevages ne sont pas seulement susceptibles de générer des nuisances olfactives, mais égale- ment de nuisances sonores. L’article L. 111-3 du code rural précise qu’il convient d’éviter ou de limiter l’implantation d’habitations ou de bâtiments habituellement occupés par des tiers à proximité des bâtiments agricoles, mais impose également la réciprocité des distances lors de l’implantation d’élevages ou d’autres bâtiments sources de nuisances.

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Le règlement sanitaire départemental est applicable aux élevages non soumis à la réglementation des installations classées. Il prévoit que les bâtiments renfermant des animaux doivent respecter les règles suivantes : - Élevages porcins à lisier : 100 m des habitations occupées par des tiers, - Autres élevages : au moins 50 m des habitations des tiers. Bruit de la vie quotidienne Le document d’urbanisme doit être également un document préventif des situations de nuisances sonores, qui sont souvent sources de conflits. Il convient de parvenir à concilier dans une commune, les activités festives, de loisirs ou profes- sionnelles et la tranquillité publique. Pour cela les espaces bruyants devront être identifiés (salle des fêtes, ateliers municipaux…) afin de permettre de fixer éventuellement des emplacements réservés pour les futures réalisations, pour créer des espaces tampons au moyen d’espaces boisés classés par exemple, ou encore pour figer les emprises constructibles à des distances convenables des sources d’émissions sonores. Un certain nombre d’établissements et bâtiments (crèches, écoles, hôpitaux, …) sont, quant à eux, sensibles au bruit et devront également être inventoriés afin de délimiter également l’implantation de zones productrices de bruit.

1.3 - Nuisances olfactives

Pour les installations classées soumises à autorisation, l'arrêté intégré du 2 février 1998 fixe des prescriptions à respecter en terme de débit d'odeur en vue de limiter les pollutions corres- pondantes. Ces émissions proviennent souvent de rejets diffus, ce qui en rend d'autant plus diffi- cile le traitement. Parmi les activités les plus concernées, citons les élevages, les équarrissages, les installations qui mettent en oeuvre des composés organiques (vernis, peintures, solvants,..), certaines industries du secteur agroalimentaire ou de fabrication de produits chimiques à partir de telles productions et plus généralement l'industrie chimique (mettant en oeuvre des produits pouvant engendrer une nuisance olfactive). Un certain nombre d’élevages ne relèvent pas de la réglementation des installations classées et sont pourtant générateurs de nuisances olfactives. Comme pour les nuisances sonores, l’article L. 111-3 du code rural précise qu’il convient d’éviter ou de limiter l’implantation d’habitations ou de bâtiments habituellement occupés par des tiers à proximité des bâtiments agricoles, mais impose également la réciprocité des distances lors de l’implantation d’élevages ou d’autres bâtiments sources de nuisances. Le règlement sani- taire départemental applicable aux élevages non soumis à la réglementation des installations clas- sées prévoit que les bâtiments renfermant des animaux doivent respecter des distances minima- les. Depuis quelques années, une part croissante de la population « non agricole » choisit de s´installer en campagne loin des grosses agglomérations. La cohabitation entre l´éleveur et son voisinage est parfois difficile. Et les conflits liés à des problèmes d´odeurs peuvent aller jusqu´au refus ou même à l´arrêt de l´autorisation d´exploiter.

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Le problème des nuisances olfactives conditionne donc vraiment le développement voire le maintien des élevages. Par conséquent, pour faciliter la cohabitation, il convient de ne pas hésiter à éloigner encore plus que ne l’exige la réglementation, les futures zones constructibles des élevages. La pérennité des exploitations agricoles peut en dépendre.

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Thématique n° 2 : ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE

“ Les plans locaux d’urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévi- sions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en ma- tière d’environnement. Ils présentent le projet d’aménagement et de développement durable retenu, qui peut prévoir les actions et opérations d’aménagement à mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne les entrées de villes, les paysages et l’environnement. Ils fixent les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols permettant d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article L. 121-1. La protection et la mise en valeur de l’environnement doivent être appréhendées à travers leurs multiples composantes . Il s’agit tout autant de préserver les sites na- turels, de valoriser les conditions et le cadre de vie, de protéger la faune et la flore, ou encore de mettre en valeur les paysages, que d’améliorer la qualité de l’air que nous respirons.

2.1 - Droit de l’environnement

Le code de l’environnement affirme les principes généraux du droit de l’environnement : Code de l’Environnement - Article L. 110-1

I. Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualité de l’air les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la Nation. II. Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en état et leur gestion sont d’intérêt général et concourent à l’objectif de développement durable qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Elles s’inspirent, dans le cadre des lois qui en définissent la portée, des principes suivants : 1° Le principe de précaution , selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scienti- fiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable. 2° Le principe d’action préventive et de correction , par priorité à la source des atteintes à l’environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable.

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3° Le principe pollueur-payeur , selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur. 4° Le principe de participation , selon lequel chacun a accès aux informations relatives à l’environnement, y compris celles relatives aux substances et activités dangereuses, et le public est associé au processus d’élaboration des projets ayant une incidence importante sur l’environnement ou l’aménagement du territoire. III. - L'objectif de développement durable, tel qu'indiqué au II, répond, de façon concomitante et cohérente, à cinq finalités : 1° La lutte contre le changement climatique ; 2° La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ; 3° La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ; 4° L'épanouissement de tous les êtres humains ; 5° Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables. IV. - L'Agenda 21 est un projet territorial de développement durable.

Code de l’Environnement - Article L. 110-2

Les lois et règlements organisent le droit de chacun à un environnement sain et contribuent à assurer un équilibre harmonieux entre les zones urbaines et les zones rurales. Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde et de contribuer à la protection de l’environnement. Les personnes publiques et privées doivent, dans toutes leurs activités, se conformer aux mêmes exigences.

Le PLU doit assurer un équilibre harmonieux entre les zones urbaines et les zones rurales. L’environnement prend une place de plus en plus importante dans la gestion durable des territoi- res, propulsé par la montée des exigences sociales en matière de protection et de valorisation du patrimoine naturel des sites et des paysages. La protection de l’environnement, sa mise en valeur, sa remise en état et sa gestion sont d’intérêt général et concourent à l’objectif de développement durable énoncé à l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme. L’environnement doit être largement pris en compte dans les PLU. 2.2 - Protection et mise en valeur des paysages

La convention européenne du 20 octobre 2000 sur le paysage traduite en droit français par la loi n° 2005-1272 du 13 octobre 2005 a établi dans son article 5 des mesures générales par lesquelles chaque partie s’engage : a. à reconnaître juridiquement des paysages en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et na- turel et fondement de leur identité ; b. à définir et mettre en œuvre des politiques de paysage visant la protection, la gestion et l’aménagement des paysages par l’adoption de mesures particulières (…) ; c. à mettre en place des procédures de participation du public, des autorités locales et régio- nales, et des autres acteurs concernés par la convention et la réalisation des politiques du paysage mentionnées à l’alinéa b ci-dessus ; d. à intégrer le paysage dans les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et dans les politiques culturelle, environnementale, agricole, sociale et économique, ainsi que dans les autres politiques pouvant avoir un effet direct ou indirect sur le paysage.

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D’autre part, en application de la loi n° 93-24 du 8 janvier 1993 modifiée relative à la protection et la mise en valeur des paysages, le P.L.U. de Gontaud de Nogaret devra établir une véritable politique de maîtrise de ses paysages naturels et urbains et mettre en œuvre les prescriptions in- dispensables à la protection des éléments les plus caractéristiques ou sensibles d’entre eux. La loi fournit les moyens de conduire une telle politique puisque les paysages peuvent être proté- gés comme des éléments de patrimoine à part entière, dès lors qu'ils ont été identifiés en ce sens et inventoriés dans le P.L.U (article L. 123-1-5-7° du Code de l’Urbanisme). La commune devra donc, lors de la révision de son P.L.U, non seulement attacher une impor- tance particulière aux règles de constructibilité et d'implantation des lotissements et des immeu- bles individuels, mais aussi assurer la préservation des perspectives et des cônes de vue, l'intégra- tion la plus adaptée des infrastructures et des réseaux, le traitement paysager des campings et des aires de stationnement ainsi que la maîtrise des implantations publicitaires.

L'exposé qui suit reprend la lecture paysagère et les commentaires des unités au sens du guide Folléa et Gautier " Paysages et Urbanisation dans le Lot et Garonne " en se concentrant sur le paysage rural et en se basant sur un regard instantané sans réel approfondissement des évolutions territoriales ni des liens entre les unités paysagères. La notion de regard instantané, la lecture et l'analyse qui en découlent sont conditionnées par le choix d'un point de vue pertinent pour une interprétation paysagère non moins subjective. Il en est ainsi pour le choix des prises de vue et pour la perception des territoires. C'est pourquoi, il a paru important de préciser le point de focale à partir duquel notre argumentaire trouve sa place. Gontaud de Nogaret est une commune située dans "la vallée aval de la Garonne » et dans « les douces collines de Terrefort » La vallée aval de la Garonne Cette composante paysagère trouve ses limites, à l'ouest sur les Marches du Queyran et à l'Est sur les premiers reliefs des Terreforts. Depuis Tonneins, la vallée s'ouvre sur une plaine très large au paysage voué à l'agriculture ; les coteaux sont peu visibles d'un versant à l'autre. L'espace se compose de grandes parcelles ponctuées de fermes massives. En s'approchant de Marmande, l'agriculture se diversifie faisant place au maraîchage avec ses serres plastifiées ou vitrées et un parcellaire plus petit. Les alignements de fruitiers, les peupleraies et les structures végétales sou- lignant le réseau hydrographique enrichissent et apportent une note de diversité à ce paysage. Cette activité de maraîchage s'accompagne de constructions isolées qui donnent à la plaine une image très construite. A l'approche des grandes villes, les nouvelles constructions isolées sont de moins en moins liées à l'activité agricole. Implantées sur un terrain plat elles contribuent à la ba- nalisation et désorganisation du paysage. La RD 813, axe routier majeur parallèle à la Garonne est le "catalyseur" de l'urbanisation de la vallée de la Garonne à Marmande. Il a engendré une urbanisation linéaire de front de route où l'on trouve des greffes de bâtiments artisanaux ou commerciaux et de l'habitat individuel. Sur d'autres secteurs, le paysage de plaine est lu au tra- vers d'une urbanisation diffuse sur les axes secondaires transversaux dégagés. Peu d'espaces de respiration subsistent entre villages et villes, le long de la RD 813.

vue sur la vallée de la Garonne tonneinquaise depuis Farges (au sud de la commune de Gontaud de Nogaret)

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L'entité paysagère des Terreforts Encadrés par les vallées de la Garonne, du Lot et du Dropt, les Terreforts constituent l'entité la plus large du département. Il s'agit d'un vaste plateau au relief peu prononcé, rythmé par le mou- tonnement de douces collines molassiques, sillonné par un réseau hydrographique dense. Les Terreforts font preuve d'une grande diversité de cultures. Céréales et oléagineux occupent de vastes parcelles complétées par une arboriculture dominée par le prunier d'Ente. Les bas-fonds plus compacts restent ouverts aux prairies permanentes. L'ossature végétale est très présente : bois et bosquets morcelés et de petites dimensions complètent les haies et les sujets isolés. Ils constituent autant d'éléments naturels qui valorisent le paysage. Dans les Terreforts, l'unité de paysage des "Douces collines de Terrefort" Ce pays, aux douces ondulations étirées, est situé en plein cœur de la région naturelle des Terre- forts. Les vallées y sont peu marquées et les horizons peu lointains. Il forme une large bande, partant de la vallée de la Garonne, à la hauteur de Gontaud de Nogaret, et s'étirant jusqu'au pays des Bois, aux confins du département. Largement occupé par une agriculture découpée en grand parcellaire, ponctué de quelques boisements, ce paysage est formé sur des mollasses. Les villages restent peu marquants. Ce territoire est peu habité ; les fermes isolées y sont rares. Beaucoup de communes sur ce territoire des Terreforts ne forment pas de village ou de bourg. Leur centre se résume à l'église, la mairie et l'école. Ce sont des lieux où l'habitat isolé domine. Dans ce paysage agricole ponctué de quelques boisements, les maisons anciennes et nouvelles s'implantent à distance les unes des autres. Ce type d'urbanisme, très diffus et aéré, convient bien à ce paysage de collines. Chaque bombement peut accueillir une maison. Les structures végétales sont nombreuses. La vaste entité des Terreforts offre un paysage qui se transforme doucement en direction du Lot. Vers le Sud, le relief plus nerveux révèle une forte concentration de pechs.

les douces collines du terrefort vues depuis la vallée de la Canaule à Lantrou

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Géomorphologie du territoire communal

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Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

La commune est traversée du nord est à l'ouest par la Canaule. Ce cours d'eau entaille en amont les collines des Terreforts marquant le nord et l'est de la commune pour venir se " déverser " dans la large plaine composant la première " marche " de la large vallée de la Garonne, plate-forme préservée du risque d'inondation fluviale. Au pied des Terreforts, au bord de la Canaule s'installe le village de Gontaud de Nogaret ayant en vis à vis, sur les premières pentes des collines, le bourg de St Pierre de Nogaret. Préambule Les clés de lecture sont des outils de connaissance des territoires permettant, de faciliter le dia- gnostic communal et son analyse paysagère afin de dégager des enjeux de territoire, de croiser des thématiques, de dégager des problématiques ayant un rôle prépondérant dans la préservation, la valorisation ou la mutation des paysages.

Ces clés de lecture sont les suivantes : - l'organisation et l'implantation du bâti : structures des trames bâties, rapport au relief et aux voies routières, - lecture des réseaux : trames routières, réseau hydrographique, géomorphologie, - les ouvertures au paysage : les notions de co-visibilité et les profondeurs de champs, - le patrimoine naturel et bâti : atouts patrimoniaux, trames structurantes, - la composition de l'espace agricole : le rapport de l'activité humaine au paysage Organisation du territoire / Implantation du bâti et des espaces publics LE VILLAGE Deux entités principales composent le tissu urbain communal : le village de Gontaud de Nogaret et le bourg de St Pierre de Nogaret. Tous deux sont implantés au bord de la Canaule, marquant la limite entre la plaine et les collines des Terreforts. Le village de Gontaud de Nogaret est d'origine médiévale. Le patrimoine historique (château, cloitre, pièces de remparts, la halle), les types d'appareils présents sur certaines bâtisses (ossatu- res bois particulières, colombage, pièces de tuf) sont des témoins de ce pan d'histoire marquant. Le tissu urbain intramuros est dense avec une organisation de type castrum ayant inspiré par la suite les organisations des bastides. Les circulations s'appuient sur les deux principaux axes Nord-Sud et Est-Ouest avec des couloirs périphériques (anciens chemins de ronde). Les espaces publics sont contraints par la densité urbaine du coeur de bourg. Peu nombreux, de moyenne sur- face, ils sont positionnés tels des "parvis" au droit des édifices majeurs, proposant souvent des circulations transversales au grand axe routier traversant le village. Une ligne de rempart ceint le village ; certains vestiges étant encore visibles, notamment aux abords de la Canaule. Les équipements publics sportifs sont implantés en entrée d'agglomération, à quelques 500m du cœur de bourg. Entre ces deux espaces, s'implantent le long de la voie principale des bâtisses caractéristiques de faubourgs puis, se rapprochant du village médiéval, de l'habitat en bandeau, façades alignées et continues (impression de densité progressive jusqu'au cœur de bourg). Le bourg de St Pierre de Nogaret se situe lui en vis à vis du village, de l'autre côté de la Canaule, installé en terrasse. Il se compose principalement de l'église et du château de Lafitte avec une

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Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance frange bâtie le long de la RD 641 entre la Canaule et l'église.

Séquence d'approche du cœur de bourg de Gontaud par la RD641

La fontaine publique et sa place proche du cloître (intramuros)

Route de transition entre Gon- taud de Nogaret et St Pierre de Nogaretà travers le champs d'expansion de la Canaule

Village de Gontaud depuis St Pierre de Nogaret (RD 641)

LES HAMEAUX La qualification d'un hameau et de son évolution urbaine fait appel à la notion de centralité qui permet aux implantations récentes de se greffer à un tissu plus ancien. On retrouve cette valeur de centralité uniquement dans le bourg ancien et à St Pierre de Nogaret dans une moindre densi- té, les hameaux étant inexistants sur le reste du territoire. On parlera plutôt d'étalement urbain autour de noyaux ruraux originels le long des voies de circulation. L'HABITAT ISOLÉ La plaine du Sud-Ouest de la commune accueille des ensembles agricoles le long de réseaux se- condaires quadrillant le parcellaire, entre les Rd813, 641 et 299. Des habitations plus récentes sont venues compléter le pastillage agricole d'origine notamment le long des voies proches de la Rd 299 (à Jean de Peys ou Lajus-Fausset, par exemple). Sur les coteaux, les implantations s'y font plus rares. Les bâtisses agricole s'installent souvent en impasse cherchant des positions do- minantes et s'adaptant au relief (positionnement en terrasse) ou s'implantant à la limite des par- celles agraires inondables (vallée de la Canaule et du Vertignac).

Ensemble agricole de la grande plaine vu Ferme des premières pentes de la vallée de la Depuis "la carrerotte" : ferme et vergers des depuis Charrié Canaule collines des terreforts

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LES EXTENSIONS URBAINES "Une dilatation urbaine le long des axes de circulation" : le constat est flagrant le long de la Rd 299 reliant le bourg à Marmande où se lit une alternance de bâtiments agricoles, d'habitat pavil- lonnaire et de quelques hangars à vocation artisanale. Cet axe stratégique a pour avantage de "doubler" la RD 813 en direction de Marmande. Cela engendre cependant une banalisation des paysages et une multiplication des accès privatifs sur la route rendant cette dernière inamicale et dangereuse. Cette tendance à l'étalement le long des voies principales est générale sur la com- mune même si l'impact paysager est différent que l'on soit en plaine ou sur certaines voies de coteaux. Les implantations les plus récentes ont même investi les routes secondaires jusqu'alors épargnées pour chercher soit la proximité des grands axes routiers (en plaine), soit trouver des positions hautes, dominantes et valorisatrices (coteaux dominant la vallée).

Étalement urbain le long de la Rd 299

Implantation dominante dans les Terreforts en terrasse

Étalement urbain dans la plaine (1) : les vues latérales vers les coteaux des Terreforts sont souvent bloquées. Ce sont des espaces de circulation totalement banalisés avec une perte de lecture des transitions entre le " rural " et de " l'urbain " (zone rurbaine dégradée). Étalement urbain sur les coteaux (2) : risque de privatisation des vues, de dégradation des pentes avec parfois d'importants terrassements et de banalisation des crêtes dans le cas d'ouvertures au grand paysage. Étalement urbain dans les vallons (3) : risque de dégradation des pentes et d'artificialisation exagérée des surfaces avec des matériaux " voyants" mais possibilité d'adossement aux massifs boisés existants.

Aux abords du village, l'extension s'est effectuée en deuxième rideau le long des voies communa- les (route du cimetière, Cassan, Bringot) tout en maintenant une certaine proximité avec le cœur de village. Ce sont ces secteurs d'aménagement qui portent les enjeux de développement de la commune en mêlant les thèmes aussi variés que la proximité des services, l'économie de surfaces agricoles, la mixité sociale et générationnelle, la gestion raisonnée des dépenses publiques (non dispersion des réseaux d'énergie)...

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LES VOIES STRUCTURANTES Le réseau viaire est riche. Trois routes départementales traversent la commune desservant toutes directions notamment vers Marmande, Miramont de Guyenne et Verteuil d'Agenais. Le réseau secondaire de plaine est fortement représenté entre les Rd 813 et 299. Sur les coteaux, quel- ques axes de transit mais aussi de nom- breux voies en impasse desservant les domaines agricoles des Terreforts. - réseau de trame régulière en plaine car peu contraint par le relief - réseau épousant les courbes de niveau sur les coteaux

Ouvertures au paysage "Là où le regard nous porte." L'ouverture au paysage fait appel aux principes d'horizon visuel (notion de profondeur), de cô- nes de vue (notion de champs de vision) et de plans visuels (succession ou superposition de paysages liés aux deux précédents principes). La perception de ces ouvertures est subjective dans le sens où les points de focale (les origines de la perception) sont arbitrairement mais logiquement localisés le long des axes de circulation. PAYSAGE DE VALLEE La vallée de la Garonne : c'est un paysage de grand parcellaire composé de cultures ouvertes (es- sentiellement oléoprotéagineuses), de quelques peupleraies et des cultures sous serres. Paysage de vides et de pleins traversé par un important réseau viaire communal et une trame hydrographi- que (fossés ou ruisseaux) structurante. Les vues portent au loin vers les contreforts des Terreforts ou bien viennent buter sur les rideaux de peupliers et les rares sujets marquant les abords des fermes cossues de vallée.

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La vallée de la Canaule : elle s'inscrit dans les reliefs des Terreforts avec son affluent "le Verti- gnac". Caractérisée par un profil large aux douces pentes cultivées, les versants ouverts contras- tent avec les hauts de pente boisés.

Versant Est de la vallée de la Canaule depuis la Rd 641 PAYSAGE DE COTEAUX Les coteaux Nord : un paysage très vallonnée dans lequel les structures végétales soulignent à la fois les fonds de vallons mais aussi les crêtes isolées laissant les pentes aux cultures ou aux prai- ries permanentes et à l'élevage. Depuis les "routes crêtes", des vues vers les versants opposés sont offertes (versants de la "marche du Queyran").

Les coteaux Est : paysage au relief moins prononcé que les coteaux Nord mais offrant en perma- nence des vues ouvertes sur la plaine de Garonne (vers Tonneins et Aiguillon notamment).

Vue sur la vallée de Tonneins à Nicole depuis Fargues.

Vue sur la "douce colline des Terreforts" depuis Daspe. Patrimoine naturel et bâti Le patrimoine bâti Gontaud de Nogaret possède un patrimoine bâti privé de qualité, témoignage d'une histoire com- plexe et riche. Châteaux, moulins, pigeonniers, chapelles, anciens séchoirs à tabac composent le paysage rural de plaine et de coteaux.

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Le bourg de Gontaud de Nogaret complète cette qualité architecturale dont château, église et halle sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques.

Séchoir à tabac de la vallée de Garonne Moulin de Dumengey sur la Canaule Moulin de Gibra, (un site inscrit aux Mo- numents Historiques)

Chapelle de Bistauzac dans les Terreforts Vestiges des remparts face à la Canaule Pigeonnier au dessus du château d'Escages Le patrimoine naturel En vallée de Garonne : peu de structures végétales spontanées. En vallée de la Canaule et Vertignac : la ripisylve est présente mais d'une densité moindre. Dans les coteaux des Terreforts : les boisements recouvrent principalement les hauts des pentes ("Forêt Haute" au Nord de la commune - Bois de Touyre et Serres à l'Est). C'est un paysage varié : on apprécie le rythme donné par les compositions végétales agricoles (vergers notamment) et les boisements. Très belle palette chromatique.

Paysage varié des premières pentes des coteaux Nord des Terreforts

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Composition de l'espace agricole Hormis quelques prairies permanentes sur les coteaux Nord, quelques vergers dans les Terreforts et peupleraies en plaine, ce territoire accueille une agriculture céréalière en grand parcellaire.

Parcellaire varié cultivé des pentes des Terreforts

Paysage agricole de la vallée de la Canaule

Les enjeux de territoire : notions générales Les formes d'urbanisation en milieu rural : urbanisation linéaire le long des voies existantes, ur- banisation anarchique en dehors des centres bourgs ont des conséquences sur le long terme. La perte d'identité des paysages : la dispersion de l'habitat modifie les paysages et peut engendrer une perte d'attractivité du territoire et une perte de patrimoine identitaire alors que ces paysages constituent une valeur économique. Le coût des réseaux et des services publics : sur le long terme, la multiplication des cons- tructions nécessite des investissements de la part de la collectivité pour renforcer les ré- seaux devenus insuffisants. L'insécurité routière : l'implantation d'habitations en bordure des routes est un facteur d'insécurité pour les riverains mais aussi pour les usagers. La multiplication des déplacements : le choix d'une implantation éloignée a pour consé- quence la multiplication des déplacements des personnes aussi bien pour le travail que pour les besoins de la vie courante. La voiture est alors le seul mode de transport, source importante de production de gaz à effet de serre. L'urbanisme d'opportunité est en opposition avec le développement durable : autoriser la construction de quelques habitations isolées pour satisfaire des intérêts individuels c'est prendre le risque de ne pas pouvoir s'opposer aux demandes suivantes, ce qui finit à long terme par avoir des conséquences irréversibles. L'espace rural étant essentiellement voué à l'activité agricole, les pistes d'actions devront inscrire la préservation de cette activité comme une priorité territoriale. L'urbanisation peu consomma- trice d'espace devra être favorisée. Recommandations L'espace agricole De plaine - préserver l'espace ouvert agricole (zone inconstructible hors activité agricole) - limiter l'implantation de peupleraies (consommatrices de bonnes terres agraires) - maintenir et entretenir les structures végétales (haies, alignements, bosquets)

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- entretenir ou recréer un réseau hydrographique structurant (fossés, ruisseaux ou zones humides) - protéger et valoriser le petit patrimoine rural - préserver les cônes de vue vers les silhouettes remarquables (hangars séchoirs, fermes traditionnelles, pigeonniers) - émettre des prescriptions architecturales pour les bâtiments et fermes agricoles De coteaux - protéger les micro paysages des vallons affluents de la Garonne (Canaule, Vertignac) - préserver les structures végétales présentes dans le paysage des Terreforts (massifs des hauts de pente, ossatures végétales marquant le parcellaire agricole, sujets isolés) - émettre des prescriptions architecturales pour les bâtiments et fermes agricoles - garantir une agriculture diversifiée (préserver vergers et prairies permanentes) - organiser des promenades thématiques liées au patrimoine communal remarquable Le village, les extensions urbaines - maîtriser les extensions urbaines situées dans la couronne du vieux bourg (greffe, liai- sons, espaces de respiration entre des tissus de densité différente) - repenser ou améliorer la trame végétale de ceinture du cœur de bourg (au droit du "che- min de ronde") - valoriser le patrimoine bâti présent dans le bourg et aux abords - organiser des couloirs de circulation douce entre les nouveaux quartiers périphériques et le centre bourg - maîtriser les extensions urbaines sur les coteaux sans dispersement - proscrire les implantations en position dominante générant des "privatisations de vues" et banalisant le paysage - émettre des prescriptions architecturales pour les nouvelles implantations (volumes, pa- lette chromatique, ancrage du bâti dans la pente) Carte d'observation et de vigilance paysagère Sur ce support graphique sont reportés des périmètres de vigilance maximale dans lesquels il est déconseillé l'implantation de projets. Des périmètres de vigilance soutenue sont aussi proposés, dans lesquels une attention sera portée sur l'insertion paysagère des projets. La traduction dans les documents règlementaires portera sur le zonage et les règlements associés (volumes, hau- teurs, orientation, compositions collectives, caractères identitaires,...... ).

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2.3 - Patrimoine naturel

2.3.1 - Sites classés

Un site classé est un site de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque dont la préservation ou la conservation présentent un intérêt général. L’objectif de la protection est le maintien des lieux dans les caractéristiques paysagères ou patri- moniales qui ont motivé le classement. Toute modification de l’état des lieux est soumise à l’autorisation spéciale du ministre chargé de l’environnement, après avis de la commission départementale des sites. Un site classé produit une servitude d’utilité publique, il doit être annexé au PLU. Le zonage et le règlement doivent être compatibles avec la protection du site (un classement en N est recomman- dé). En effet, le document d’urbanisme doit empêcher toute atteinte au site et énoncer des règles conformes aux intérêts patrimoniaux en présence. Le non-respect de ces principes risque de conduire à des situations litigieuses pouvant déboucher sur un contentieux. Aucun site classé n’est répertorié sur le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret. 2.3.2 - Sites inscrits

Un site inscrit à l’inventaire des sites présente un intérêt du point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Il est susceptible d’être transformé à terme en site classé. L’inscription a pour objectif de permettre à État d’être informé des projets concernant le site, et d’intervenir de manière préventive, soit en vue de l’amélioration de ces projets, soit si nécessaire en procédant au classement du site. Tout projet de modification de l’état des lieux, à l’exception des travaux d’entretien normal des constructions ou d’exploitation courante des fonds ruraux, doit être porté à la connaissance de l’administration 4 mois à l’avance. L’architecte des Bâtiments de France émet sur le projet un avis simple ; si l’intérêt du site est menacé, le ministre chargé de l’environnement peut se saisir du dossier et procéder à un classement du site. Un site inscrit produit une servitude d’utilité publique, il doit être annexé au PLU. Le zonage et le règlement doivent être compatibles avec la protection du site (un classement en N est recom- mandé). En effet, le document d’urbanisme doit empêcher toute atteinte au site et énoncer des règles conformes aux intérêts patrimoniaux en présence. Le non-respect de ces principes risque de conduire à des situations litigieuses pouvant déboucher sur un contentieux. Un site inscrit est répertorié sur le territoire de la commune: Moulin de Boureille (voir annexe 2).

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2.4 - Protection des milieux naturels :

- Les espaces de nature représentent un potentiel à intégrer dans le projet urbain car ils partici- pent de la qualité de vie, de l’environnement et du développement durable. Ils concernent autant les grands paysages, les corridors biologiques que ceux de nature au cœur de la ville. La diversité des espaces naturels appelle ainsi la diversité de leurs usages : les activités agricoles et forestières, les activités de loisirs… Les ressources paysagères doivent être prises en compte dans leur plus large conception, c’est pourquoi il doit être tenu compte de leurs relations à l’habitat, leurs complémentarités avec le monde agricole, leurs liens avec les paysages plus lointains, et en n’oubliant pas que les espaces de nature ne se limitent pas au périmètre communal. Le projet urbain a pour objectif de les mettre en valeur, que ce soit par des actions de protection, de préservation, de prise en compte des risques qui les menacent mais aussi en accompagnant leur mutation par l’évaluation des potentialités révélées. Quelques procédures permettent de faire bénéficier les espaces naturels de mesures de protection spécifiques. Elles se basent essentiellement sur des inventaires du patrimoine naturel réalisés en application de directives communautaires ou de conventions internationales. Le paysage et la mosaïque d’espace qui nous entourent – des plus préservés aux plus artificialisés - sont le résultat d’interactions avec les activités humaines. Tous ces espaces accueillent la repro- duction, le séjour saisonnier et la migration des espèces sauvages en formant un vaste conti- nuum biologique, constitué schématiquement : - de zones réservoirs, riches du point de vue biologique, - de zones tampons, qui présentent des caractéristiques plus banales mais peuvent accueil- lir nombre d’espèces, - de corridors biologiques qui assurent le lien entre ces différents espèces. Ce système ne peut fonctionner que si chacun des éléments joue son rôle, c’est-à-dire si : les zones réservoir sont suffisamment vastes et non morcelées, les corridors biologiques ne sont pas coupés. Il existe plusieurs types de continuums, possédant chacun leurs corridors biologiques. Les princi- paux sont : le continuum aquatique dont les rivières, les fossés et les cordons boisés représentent les corridors et les zones alluviales, les marais et les prairies humides forment les réser- voirs. le continuum forestier , dont les haies représentent les corridors et les forêts et les bois forment les réservoirs. le continuum agricole extensif qui propose des habitats – prairies sèches ou humides, vergers – et des corridors – haies, chemins agricoles.

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L’importance et la nécessaire conservation des corridors biologiques sont reconnues au- jourd’hui. La reconnaissance de ces espaces et leur identification dans les documents de planifi- cation peuvent activement contribuer à leur préservation. La mise en place et la protection de ces « couloirs de vie » doivent être appréhendées comme un atout durable pour l’aménagement du territoire. Ces continuums et corridors ont une vocation biologique claire, leur établissement peut être me- né conjointement : - à l’amélioration du cadre de vie des habitants en favorisant les déplacements doux, en fa- cilitant les déplacements des personnes les moins mobiles, ou en répondant à la demande de nature qu’ont généralement les habitants urbains ; - à une gestion des eaux pluviales par des techniques alternatives au « tout tuyau » (fossés pour la récupération et zones humides pour le stockage, par exemple) et une gestion diffé- rente des espaces verts ; - au développement d’une agriculture extensive de qualité qui est un élément essentiel de l’identité paysagère du territoire et qui peut être à l’origine d’un tourisme vert de proximi- té. Par ailleurs, d’une manière plus générale, la disparition des espèces faunistiques et floristiques s’est considérablement accélérée ces dernières décennies ; c’est pourquoi la préservation de la biodiversité, par le biais de la protection des espèces ou de la conservation de milieux naturels remarquables est plus que jamais nécessaire. Cette préservation peut parfois montrer ses limites, voire échouer, du fait des nuisances (pollutions, invasions biologiques…) et des perturbations liées aux activités humaines (fragmentation et réduction des milieux naturels ) que subissent les écosystèmes. La fragmentation des écosystèmes terrestres peut être définie comme tout phénomène artificiel (route, urbanisation…) qui divise les espaces naturels, empêchant ainsi les espèces vivantes de se déplacer d’un milieu à un autre. Après la notion innovante d’infrastructure naturelle, puis celle de corridor écologique, pour maintenir et développer la biodiversité sauvage et domestique, le Grenelle de l’environnement a instauré des mesures de protection, de valorisation, de réparation et de compensation des mi- lieux, par la mise en place d’un outil d’aménagement du territoire qui permettra de créer des continuités territoriales : les trames vertes et les trames bleues . Ces trames bleues et vertes sont avant tout un outil indispensable au maintien de la biodiversité, mais il peut également être un levier efficace du développement touristique. Ces trames, à élaborer à l'échelle paysagère, ont un triple objectif : restaurer, protéger et gérer in situ la biodiversité.

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Elles s’appuient sur la construction ou l’existence de réseaux écologiques dont le principe est décrit ci-dessous.

- Trame Verte: La trame verte est une armature d’espaces naturels et cultivés dont la continuité assure aux espè- ces animales et végétales des possibilités de dispersion, migration et d’échanges génétiques. C’est aussi une composante importante de la qualité de vie. Certaines zones de la trame verte constituent des paysages remarquables. Elle est la somme des zones de connexion biologique (haies, bosquets,…) et des habitats naturels connectés (bois, coteaux calcaires,…). Les espaces agricoles de qualité ont un rôle primordial à jouer dans ce contexte. Elle permet de valoriser l'espace agricole dans des fonctions nouvelles de préservation de la biodiversité et des paysages. - Trame Bleue : La trame bleue correspond au réseau des cours d'eau présentant un intérêt écologique et permet- tant de préserver la biodiversité. La « trame bleue » est constituée des zones humides, des fleuves et des rivières. Elle est l'axe de vie des espèces aquatiques. Ces milieux aquatiques sont essentiels pour les poissons migrateurs ainsi que pour toute une faune piscicole et terrestre protégée. La vocation naturelle ou agricole de ces espaces de continuité, ainsi que la qualité des milieux aquatiques concernés, doivent dans toute la mesure du possible être préservées, en raison du rôle d’équilibre écologique qu’ils jouent, et des fonctions qu’ils assurent du point de vue des relations biologiques (migrations, déplacements, échanges génétiques). L’objectif des trames verte et bleue est d’assurer une continuité biologique entre les grands

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 74 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance ensembles naturels et dans les milieux aquatiques pour permettre notamment la circulation des espèces sauvages. La pérennité de ces espaces naturels de continuité, particulièrement les espaces ouverts, est sou- vent liée au maintien économique des activités agricoles. Des actions de gestion conservatoire de ces espaces, pourraient être envisagées par des Mesures Agro Environnementales (MAE) territo- rialisées avec les exploitants, nouveaux contrats souscrits avec l'Etat dans le cadre du Plan de Développement Rural Hexagonal 2007-2013 (PDRH). Les outils suivants doivent permettre protection, identification des corridors écologiques, et des espaces boisés : - espaces boisés classés, - classement en éléments remarquables du paysage, - classement en N ou A. Aucune ZNIEFF, site NARTURA 2000 ou arrêtés de protection de biotope n’est répertorié sur le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret. 2.5 - Espaces boisés :

Les espaces boisés occupent 257 hectares soit un peu moins d’un dixième de la superficie cadas- trée de la commune. Ces espaces boisés jouent un grand rôle dans le maintien des terres ou dans la retenue des eaux. Ils constituent des zones de refuge pour la faune ou certaines variétés végétales. Éléments du paysage, ils participent aussi au bien-être des habitants de la commune. L'urbanisation diffuse peut compromettre leur préservation qui est un enjeu important. C'est également dans cet esprit qu'il faut considérer la protection des lisières de ces espaces boi- sés. L’article 34 de la loi "Grenelle 1 " précise que "la biodiversité forestière ordinaire et remarquable doit être préservée et valorisée, dans le cadre d'un gestion plus dynamique de la filière bois et dans une perspective de lutte contre le changement climatique. La production accrue de bois, en tant qu'écomatériau et source d'énergie renouvelable, doit s'inscrire dans des projets de dévelop- pement locaux". Le recours aux dispositions de l'article L. 130-1 du Code de l'Urbanisme et au label "Espace Boi- sé Classé" pourra être utilement opéré pour protéger les bois, les arbres isolés, les haies, les plan- tations d'alignement, voire les parcs des maisons de caractère qui constituent, au même titre que les édifices, des composantes importantes du paysage. Dans le cadre de la révision du P.L.U., un recensement des boisements massifs ou d'alignement mais aussi des sujets isolés d'importance peut être mené en vue de la mise en œuvre de cette pro- tection . Les principaux effets du classement en EBC sont les suivants : • Il empêche les changements d'affectation ou les modes d'occupation du sol de nature à com- promettre la conservation, la protection ou la création des boisements. • Le défrichement est interdit La révision du PLU est l’occasion de se pencher sur ce classement et son adéquation aux évolu- tions du territoire.

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2.6 - Paysages et entrées de villes :

La loi n°2011-525 du 17 mai 2011 a renforcé la préservation de la qualité des entrées de ville en modifiant l'art. L 121-1 du code de l'urbanisme. Code de l’Urbanisme - Article L. 121-1

Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ;

De plus, l'article L123-12 du code de l'urbanisme a été modifié pour renforcer le contrôle du pré- fet sur la qualité des entrées de ville en vérifiant que le PLU ne comprend pas des dispositions applicables aux entrées de ville incompatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécu- rité, de la qualité urbaine, architecturale et paysagère. 2.6.1 - Études "Entrées de villes"

L’article L. 111-1-4 du Code de l’urbanisme, introduit par l’article 52 de la loi du 2 février 1995, prévoit la mise en place, en dehors des espaces urbanisés, d’une bande inconstructible de part et d’autre des voies structurantes . L’objectif premier est de promouvoir un urbanisme de quali- té dans des « entrées de ville » trop souvent déqualifiées. Code de l’Urbanisme - Article L. 111-1-4

En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de cent mètres de part et d’autre de l’axe des autoroutes, des routes express et des déviations (...) et de soixante-quinze mètres de part et d’autre de l’axe des autres routes classées à grande circulation.

Cette interdiction ne s’applique pas : aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières, aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières, aux bâtiments d’exploitation agricole, aux réseaux d’intérêt public. Elle ne s’applique pas non plus à l’adaptation, la réfection ou l’extension de constructions exis- tantes. Ces dispositions ne s’appliquent pas dès lors que les règles concernant ces zones, contenues dans le PLU, sont justifiées et motivées au regard notamment des nuisances, de la sécurité, de la quali- té architecturale, ainsi que de la qualité de l’urbanisme et des paysages.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 76 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Cet article a deux objectifs principaux : Lutter contre les désordres urbains le long des voies routières et autoroutières et no- tamment dans les entrées de ville , dus à une forte pression économique d'ordre com- mercial qui se traduisent par la prolifération de constructions à usage d'activité ou de ser- vice, implantées de façon linéaire en méconnaissance des préoccupations d'urbanisme, ar- chitecturales et paysagères et qui créent en outre de nombreux dysfonctionnements en matière de circulation et de sécurité routière par "un effet vitrine". Inciter les communes à promouvoir un urbanisme de qualité le long des voies rou- tières les plus importantes en engageant une réflexion préalable et globale sur l'aména- gement futur des abords de ces axes permettant de finaliser un véritable projet urbain. 2.6.2 - Réglementation locale de la publicité

L’activité commerciale alliée à la fréquentation de la voie appelle souvent une excessive suren- chère de la publicité et des enseignes. Les contradictions entre les deux fonctions de la voie (tran- sit et desserte locale) créent, de plus, de nombreux dysfonctionnements en matière de circulation et de sécurité routière. La RD 813 est un exemple caractéristique de voie concernée par ces désordres urbains. Elle gé- nère en effet à ses abords une urbanisation linéaire de faible qualité, où se concentre une longue et continue zone d’activité. La révision du PLU est donc l’occasion d’analyser les effets cumulatifs dans le temps de certains aménagements, transformations qui sans être spectaculaires ont au-delà d’un certain seuil et au bout d’un certain temps fait basculer le paysage. Code de l’Urbanisme - Article L. 111-1-4

(…)Un règlement local de publicité pris en application de l'article L. 581-14 du code de l'environnement est établi par l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urba- nisme ou la commune. L'élaboration et l'approbation des dispositions d'urbanisme et du règlement local de publici- té font l'objet d'une procédure unique et d'une même enquête publique.(…)

Code de l’environnement - Article L. 581-14

L'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou, à défaut, la commune peut élaborer sur l'ensemble du territoire de l'établissement public ou de la commune un règlement local de publicité qui adapte les dispositions prévues à l'article L. 581-9.(…)

Code de l’environnement - Article L. 581-14-1

Le règlement local de publicité est élaboré, révisé ou modifié conformément aux procédures d'élaboration, de révision ou de modification des plans locaux d'urbanisme définies au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'urbanisme, à l'exception des dispositions relatives à la procédure de modification simplifiée prévue par l'article L. 123-13 et des dispositions transitoires de l'article L. 123-19 du même code. Le président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme ou le maire peut recueillir l'avis de toute personne, de tout organisme ou association compétents en matière de paysage, de publicité, d'enseignes et préenseignes, d'environnement, d'architecture, d'urbanisme, d'amé- nagement du territoire, d'habitat et de déplacements, y compris, le cas échéant, des collectivités territoriales des États limitrophes. Avant d'être soumis à enquête publique, le projet de règlement arrêté par l'établissement public de coopé- ration intercommunale ou la commune est soumis pour avis à la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites. Cet avis est réputé favorable s'il n'est pas intervenu dans un délai de trois mois.

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L'élaboration, la révision ou la modification du règlement local de publicité et l'élaboration, la révision ou la modification du plan local d'urbanisme peuvent faire l'objet d'une procédure unique et d'une même enquête pu- blique dans les conditions définies par le chapitre III du titre II du livre Ier du présent code. Le règlement local de publicité, une fois approuvé, est annexé au plan local d'urbanisme ou aux documents d'urbanisme en tenant lieu. A défaut de document d'urbanisme, il est tenu à disposition du public.

Dans la réflexion sur les entrées de ville, il s’agira d’engager une réflexion préalable et globale sur l’aménagement futur des abords de ces axes permettant de finaliser un véritable projet ur- bain : s’inscrire dans une analyse d’ensemble du développement économique, redéfinir les limites de l’agglomération et son aménagement urbain et paysager, mieux articuler développement commercial, activités agricoles, habitat et qualité du paysage : • un paysage rural tenu à distance des locaux commerciaux, • des « fenêtres » réservées sur le grand paysage, le long de la RD 813, • un maillage de voiries secondaires efficace qui assure une perméabilité entre les zones commerciales et les zones pavillonnaires édicter des règles d’urbanisme justifiées et motivées au regard des nuisances, de la sécuri- té et de la qualité architecturale, urbaine et paysagère, élaborer un véritable projet architectural que traduiront notamment les schémas de secteur et les orientations particulières venant compléter le projet d’aménagement et de dévelop- pement durables (

En dehors des lieux qualifiés « agglomération » par les règlements relatifs à la circulation routière, toute publicité est interdite sauf dans des zones dénommées « zones de publicité autorisée ». Ces zones peuvent être instituées, sous réserve des dispositions de l'article L. 581-4, à proximité immédiate des établissements commerciaux et industriels, ou des centres artisanaux, ou dans des groupements d'habitations.

D’autre part, la publicité peut être, par sa surabondance ou sa démesure, synonyme d’agression visuelle et de nuisance. A ce titre, dans les entrées de villes et villages, de part et d’autre des principales voies de circulation, l’affichage publicitaire est bien souvent un facteur de dégrada- tion majeure du paysage et un vecteur d’accroissement de l’insécurité routière. La réglementation s'inscrit directement dans un objectif de « protection du cadre de vie » et tente de concilier la liberté d'affichage avec la protection de l'environnement et notamment du paysage La révision du P.L.U. peut être l’occasion d’une réflexion générale sur l'application effective de la loi du 29 décembre 1979 sur la publicité qui n’a connu depuis cette date qu’un complément notable avec la loi n° 95-101 du 2 février 1995, relative à la protection de l’environnement. Elle est également l’opportunité d’engager des réflexions sur les procédures de réglementa- tion de la publicité sur le territoire communal, tant pour préserver ses propres enjeux que pour participer à la qualité des entrées de ville.

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Le code de l’environnement renferme l’essentiel de la législation concernant la publicité et l’affichage extérieur. Toutefois, le code général des collectivités territoriales donne la compé- tence de réglementation du maire en cas de troubles à l’ordre public (art. L. 2212-2) ainsi que la possibilité pour la commune de taxer les affiches, les emplacements et les véhicules publicitaires. Face à cette multiplication d’éléments de signalétique, légitimes ou non, qui portent atteinte à l’intégrité du paysage et à la protection du cadre de vie, il sera indispensable de prendre en compte la réglementation en vigueur et d’anticiper sur les dispositifs qui seront mis en place avec le « Grenelle 2 », et qui normalement devront renforcer le code de l’environnement et le pouvoir de police des maires concernant l’affichage publicitaire. 2.7 - Amélioration de la qualité de l’air :

L’air est l’élément physique le plus important de notre environnement. Sa dégradation a un im- pact direct sur la santé, et sa protection est donc un enjeu majeur de santé publique. C’est pour- quoi la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE) du 30 décembre 1996 af- firme le droit reconnu à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé et prévoit une sur- veillance de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire national. Loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie – Article 1 er

L'État et ses établissements publics, les collectivités territoriales et leurs établissements publics ainsi que les personnes privées concourent, chacun dans le domaine de sa compétence et dans les limites de sa responsabilité, à une politique dont l'objectif est la mise en oeuvre du droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé . Cette action d'intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, à réduire ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l'air et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l'énergie.

La loi sur l’air de 1996, reprise dans le code de l’environnement, a été adoptée en réaction au développement constant du parc automobile et à l’augmentation de la pollution urbaine. Vérita- ble plan de bataille pour reconquérir un air de qualité, elle s’articule autour de plusieurs thèmes : généralisation de la surveillance de la qualité de l'air et de ses effets sur la santé, définition d’objectifs de qualité, de seuils d’alerte et de valeurs limites, information des populations, élaboration de plans de prévention afin de lutter contre la pollution atmosphérique, élaboration de mesures techniques (construction, consommation énergétique…) mesures fiscales et financières favorisant notamment les systèmes et les énergies peu pol- luantes. Les plans régionaux pour la qualité de l’air, prévus par la loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, ont pour objectif de fixer des orientations visant à prévenir ou à réduire la pollution atmosphérique. Ces orientations portent notamment sur la surveillance de la qualité de l’air, sur la maîtrise des pollutions atmosphériques et sur l’information du public. Celui de la région Aquitaine a été approuvé par arrêté du Préfet de la région Aquitaine en date du 18 mars 2002.

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Une quarantaine d’organismes en France, regroupant de manière partenariale les services de l’État, les collectivités locales, les industriels et les associations pour la protection de l’environnement, surveillent la qualité de l’air. Ils gèrent un réseau d’environ 2 200 analyseurs sur le territoire français Les données recueillies alertent les autorités et les industriels concernés en cas de pointe de pol- lution, et débouchent sur des actions correctives (réduction de l’activité, changement de combus- tible…). Des campagnes de mesure sont également réalisées, à l’aide de laboratoires mobiles pour évaluer la qualité de l’air dans des zones non couvertes par le réseau permanent. Les collectivités locales peuvent agir sur la qualité de l’air, notamment par l’intermédiaire des plans de déplacement urbain (PDU) qui doivent être compatibles avec le plan régional pour la qualité de l’air. En outre, est rendu obligatoire l'aménagement de pistes cyclables lors de la réalisation ou de la rénovation des voies urbaines. Les collectivités locales contribuent à la mise en oeuvre des orientations du plan régional pour la qualité de l’air.

L’AIRAQ est l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air en région Aquitaine. Son réseau de surveillance comprend 32 stations fixes réparties sur les cinq départements mais au- cune n’est implantée sur la commune de Gontaud de Nogaret (la plus proche est à ).

L’amélioration de la qualité de l’air passe par la gestion des déplacements ... Code de l’Urbanisme – Article L. 121-1

Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d’assurer (...)"la" diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs (... ), la réduction des émissions de gaz à effet de serre (…), la préservation de la qualité de l'air.

En effet, la gestion de la qualité de l’air allant de pair avec la maîtrise et l’organisation des trans- ports, l’obligation principale pour tous les documents d’urbanisme réside dans la maîtrise des besoins en déplacement et dans la prévention des pollutions et nuisances. La loi SRU impose la mise en œuvre d’une politique de déplacements au service du développe- ment durable.

L’amélioration de la qualité de l’air passe par la maîtrise des pollutions liées aux divers types de constructions et aux diverses activités. Dans le Code de l'urbanisme, certains articles permettent de refuser le permis de construire aux installations présentant des nuisances. Code de l’Urbanisme – Article R. 111-2

Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d’autres installations.

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Code de l’Urbanisme – Article R. 111-15

Le permis ou la décision prise sur la déclaration préalable doit respecter les préoccupations d'environne- ment définies aux articles L. 110-1 et L. 110-2 du code de l’environnement. Le projet peut n’être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si, par son importance, sa situation ou sa destination ; il est de nature à avoir des conséquences dommageables pour l'environnement.

Les documents d'urbanisme peuvent s'opposer, par le biais du refus du permis de construire, à l'implantation d’installations polluantes. En effet, l’article L. 421-6 du Code de l’urbanisme pré- cise que «le permis de construire ou d’aménager ne peut être accordé que si les travaux projetés sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires relatives à l’utilisation des sols, à l’implantation, la destination, la nature, l’architecture, les dimensions, l’assainissement des cons- tructions et à l’aménagement de leurs abords et s’ils ne sont pas incompatibles avec une déclara- tion d’utilité publique... ». 2.8 - Traitement des déchets :

Le cadre réglementaire Le code de l’environnement contient les dispositions des lois du 15 juillet 1975 et du 13 juillet 1992. Le code général des collectivités territoriales définit les obligations des communes en matière de collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés. Le livre V du code de l’environnement contient les dispositions législatives relatives aux installa- tions classées. Le décret du 21 septembre 1977 fixe les modalités d’application de la législation relative aux installations classées. Des décrets et arrêtés ministériels précisent le cadre réglementaire dans lequel s'exercent les acti- vités de collecte, gestion et traitement des déchets en fonction de leur catégorie : déchets indus- triels spéciaux, déchets ménagers...

L’arrêté ministériel du 9 septembre 1997 modifié précise les conditions d’aménagement et d’exploitation des installations de stockage de déchets ménagers. L’arrêté ministériel du 20 septembre 2002 précise les conditions d’aménagement et d’exploitation des unités d’incinération d’ordures ménagères. Les installations de stockage et de traitement de déchets sont réglementées par des arrêtés préfec- toraux. Pour les déchets ménagers , la loi du 15 juillet 1975 prescrit que chaque département doit être couvert par un plan départemental ou interdépartemental d’élimination. Le plan départemental des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) a été approuvé par arrêté préfectoral du 18 mars 2009.

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Les objectifs généraux du plan sont les suivants : Pour les déchets ménagers : Réduire la production d’ordures ménagères et freiner l’augmentation exponen- tielle des déchets collectés en déchetterie par la mise en œuvre d’un programme de prévention ambitieux, Réduire le tonnage de déchets résiduels par le développement des collectes de dé- chets recyclables, Réduire la toxicité des déchets résiduels en développant une communication en faveur de l’éco-consommation et en améliorant la collecte des Déchets Dangereux de Ménages (DDM), Réduire la quantité globale de déchets ultimes à enfouir par la stabilisation de la fraction organique et le développement de la valorisation organique permettant la production d’un amendement de qualité valorisable en agriculture, Mettre en place des installations de tri et de traitement permettant de respecter l’objectif d’autosuffisance du département. Pour les déchets de l’assainissement : Pour les boues de station d’épuration : - Développer les actions de prévention et augmenter la siccité des boues (la sicci- té est le pourcentage massique de matière sèche ), - Assurer le retour au sol de la matière organique ou le recyclage agronomique (cas des boues conformes), - Adapter la valorisation des boues au contexte local et aux équipements exis- tants, - Le cas échéant, disposer de filières d’élimination pour les boues non confor- mes, - Mettre en place un suivi de la gestion des déchets d’assainissement. Pour les sous-produits de l’assainissement collectif et non collectif : développer à terme l’accueil de 100 % des matières de vidange sur les installations réglementai- res. Pour les déchets non à la charge des collectivités : réduire le tonnage de déchets rési- duels par le développement des actions de prévention et de valorisation. La fermeture et la réhabilitation de l’ensemble des décharges non autorisées existantes dans le département.

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L’organisation de traitement des déchets résiduels en Lot-et –Garonne : L’incinération des déchets résiduels de la zone agenaise sur l’usine d’incinération existante du Passage (30 000 T/an), La mise en place d’un site avec TMB (tri-mécano-biologique) – compostage et un CSDU (centre de stockage des déchets ultimes) associé de capacité 50 à 60 000 T/an dans l’ouest du département (cette structure pourra éventuellement concerner le territoire du ScoT), La réalisation d’une installation de pré-traitement pouvant faire appel à des tech- niques « innovantes » sur l’ISDND ( installation de stockage de déchets ménagers et assimilés non dangereux) de , pour 30 000 T/an, et la poursuite de l’enfouissement sur ce site au-delà du 1 er juillet 2009, sous réserve de sa conformité réglementaire.

Le SMIVAL est l'acteur majeur dans ce domaine sur le secteur, il est chargé de l’organisation in- tercommunale pour la collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés. Concernant la collecte sélective des déchets, la commune fait partie de la zone ouest du départe- ment, en pénurie d'exutoires actuellement. Pour les déchets du BTP : le plan départemental de gestion des déchets de chantier du bâtiment et des travaux publics a été approuvé par arrêté préfectoral du 4 janvier 2007. Ce plan concerne les déchets inertes (déchets à dominante minérale), banals (ni inertes, ni dange- reux) et dangereux (déchets spéciaux, toxiques) issus du Bâtiment et des Travaux Publics. La gestion des déchets du BTP est de la responsabilité de ceux qui les produisent, cependant les collectivités ont un intérêt évident à leur bonne gestion. En outre, les maires doivent lutter contre les dépôts illégaux de matériaux et de déchets. Ce plan est consultable à la Préfecture d’Agen, dans les sous-préfectures de Marmande, Nérac et Villeneuve sur Lot. Il sera révisé au plus tard dix ans après son approbation.

L’articulation avec les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement La prise en compte des anciennes installations La réhabilitation ou la résorption des anciennes installations de traitement doit être décrite dans le document d’urbanisme, notamment les garanties quant à l'absence d'impacts résiduels sur le milieu. La reconversion des sites doit être compatible avec la présence de déchets. D'une façon générale, ces terrains ne sont pas constructibles et peuvent faire l’objet d’un zonage spécifique.

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La prise en compte des nouvelles installations dans le PLU La révision du PLU doit intégrer les réflexions pour déterminer le site le plus adapté quant à la localisation des sites de collecte ou de traitement en fonction des contraintes liées aux nuisances et à l’accessibilité en matière d’infrastructures. Les zones d’activités sont notamment des sites adaptés pour accueillir des installations comme les déchèteries. Il existe une relation d’opposabilité entre le règlement du PLU et l’ouverture d’une instal- lation classée. Cette dernière doit appartenir aux catégories mentionnées dans le docu- ment d’urbanisme. Cette nécessité renforce le besoin d’intégrer les réflexions relatives au traitement des déchets dans le document d’urbanisme, sauf à prévoir un règlement très permissif sur les installations classées, ce qui n’est pas recommandé. Le PLU peut permettre en outre de retenir le site par la mise en oeuvre d’un emplacement réservé. Les zones de développement de l'urbanisation doivent également prendre en considéra- tion la proximité des secteurs d'épandage compte tenu des risques de nuisances olfactives. Les annexes du PLU doivent reprendre les schémas des systèmes d’élimination de dé- chets existants ou en cours de réalisation en précisant les emplacements retenus pour le stockage et le traitement des déchets

2.9 - Matériaux d’extraction :

Le Schéma Départemental des Carrières, approuvé par arrêté préfectoral en date du 29 juin 2006, identifie les zones prioritaires pour la création des nouvelles carrières, en fonction des besoins recensés à échéance de 10 ans. Pour satisfaire les besoins en matériaux tout en protégeant l'environnement, les schémas dépar- tementaux des carrières ont pour objectifs-clés la préservation de la ressource, la promotion d’une utilisation rationnelle des matériaux, la réduction du recours aux matériaux alluvionnaires, la recherche de modes de transport adaptés, la prise en compte du devenir des sites, et la protec- tion de l'environnement. Le schéma lot-et-garonnais tient compte de toutes les contraintes recensées sur le territoire du département, et notamment de la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensi- bles. Il soutient une gestion rationnelle et équilibrée de l'espace, tout en promouvant une utilisation économe des matières premières. Il fixe également les objectifs à atteindre en matière de remise en état et de réaménagement des sites d'extraction. Outre le fait que cette activité est une installation classée relevant du code de l'environnement et qu'elle doit satisfaire en matière de nuisances à des conditions de fonctionnement définies par un arrêté ministériel du 22 septembre 1994, les projets d'ouverture de carrière doivent intégrer en amont plusieurs facteurs : - économique : le gisement à exploiter doit répondre à des critères de qualité et de quantité pour satisfaire les besoins d'un marché, ce qui nécessite, pour l'intérêt général, d'anticiper un éventuel besoin d'y accéder dans le futur ;

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 84 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

- géographique : le gisement doit se situer autant que possible à proximité de lieux de consommation, en vue de limiter l'impact du transport ; - d'urbanisme : le projet de carrière doit se situer dans un secteur compatible avec la vocation du sol réglementé notamment par les PLU ; - de protection de l'eau : les intérêts portant sur la préservation et la qualité de la ressource en eau doivent être conservés ; - de préservation des espaces naturels et du patrimoine : le projet de carrière ne doit pas remettre en cause la vocation de ces espaces et une attention particulière est à assurer lors de la phase de remise en état après exploitation. Pour répondre à ces enjeux, les projets d'implantation qui font l'objet d'une instruction au titre des installations classées doivent être compatibles avec les orientations du schéma départemental des carrières. Au-delà de ces éléments liés à des aspects d'occupation du territoire, les carrières engendrent classiquement des nuisances caractérisées en matière de poussière, de bruit, de vibrations et de transport.

Afin de limiter au minimum leur impact et la gêne occasionnée pour le voisinage un principe d'éloignement de l'habitat et des autres activités humaines est à privilégier de façon à rendre du- rable leur coexistence. Toute possibilité d’extraction de matériaux, prévue dans le P.L.U., doit être compatible avec les orientations du schéma départemental, et comme pour l’eau, avec les prescriptions du SDAGE.

Schéma départemental des carrières – Planches cartographiques

Ressources disponibles

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Enjeux environnementaux

Zonages de synthèse

La commune de Gontaud de Nogaret a un projet de carrière sur son territoire et sur le territoire de Fauguerolles.

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D’après les éléments ressortant des zonages de synthèse, le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret semble favorable à l’installation d’exploitations, à la condition de procéder à des étu- des spécifiques. Compte-tenu des gisements effectifs en Lot-et-Garonne, et des besoins internes et externes au département, il est indispensable d’adopter une utilisation raisonnée de la ressource naturelle en granulats, d’en limiter le transport routier voire l’utilisation même de cette matière première es- sentielle à la construction et aux travaux publics.

C’est pourquoi, dans le cadre des orientations prioritaires du schéma visant à préserver l’accessibilité aux gisements essentiels, à rechercher des gisements de proximité et à éco- nomiser la ressource en matériaux alluvionnaires, il conviendra, lors des réflexions straté- giques du PLU, d’examiner la possibilité d’inscrire ces zones en tout ou partie dans le do- cument d’urbanisme pour un tel usage du sol. La convention départementale, portant mise en oeuvre du plan départemental des déchets du BTP du Lot-et-Garonne et promouvant l’utilisation rationnelle des matériaux de construction et la valorisation des matériaux recyclés, signée le 7avril 2009, fixe les actions opérationnelles qui comportent des modes opératoires respectueux de la protection de l’environnement et des princi- pes du développement à optimiser. Ce document est disponible sur le site Internet de la préfec- ture et la commune est invitée à s’y reporter.

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Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Thématique n° 3 : AGRICULTURE ET CONSOMMATION DE L 'ESPACE

3.1 - Gestion économe de l’espace

Article L123-1-2 du code de l'urbanisme Le rapport de présentation (…) s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière (…) d'aménagement de l'espace, (…). Il présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers. Il justifie les objectifs compris dans le projet d'aménagement et de développement durables au regard des objectifs de consommation de l'espace fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques.

Article L123-1-3 du code de l'urbanisme Le projet d'aménagement et de développement durables (…) fixe des objectifs de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain.

Les articles L. 110 et L. 121-1 du Code de l’urbanisme énoncent les principes fondamentaux que doivent respecter les documents d’urbanisme. Ils préconisent notamment une gestion économe des sols et une limitation de l’utilisation de l’espace. La gestion économe des sols s’impose comme une problématique transversale. En effet, elle in- tervient à plusieurs niveaux : pour l’équilibre entre le développement urbain et la préservation de l’espace rural, dans la lutte contre l’étalement urbain, pour la préservation des activités agricoles, pour la protection des sites, milieux naturels et paysages. Cette préoccupation traduit une nouvelle approche du développement urbain fondée sur la re- cherche d’une ville organisée d’une manière plus économe, et ainsi plus respectueuse de son en- vironnement. L’espace qu’il soit urbain, périurbain ou rural, doit être considéré comme un bien rare, dont l’utilisation ne doit pas conduire au gaspillage. Le développement de l’offre nouvelle de logements se fait fréquemment de façon diffuse et dis- persée sur le territoire plutôt que de façon maîtrisée et structurée. Une absence de coordination

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 89 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance intercommunale de l’organisation du développement de l’offre foncière peut aboutir à une sura- bondance de zones futures d’urbanisation et à une concurrence entre projets, ce qu’il faut abso- lument éviter. L’urbanisation du territoire continue à se développer aux dépens de l’espace rural sous forme de lotissements pavillonnaires répétitifs et d’extensions diffuses, le plus souvent en rupture avec les structures existantes. L’urbanisation pavillonnaire affecte profondément les caractéristiques, les qualités patrimoniales et environnementales du paysage façonné au cours des siècles.

L’urbanisation pavillonnaire au coup par coup ou sous forme de lotissements est stigmatisée à juste titre pour plusieurs raisons : - mitage du territoire, perte d’identité, - impact paysager irréversible, - extension coûteuse des réseaux, - cohabitation difficile avec le monde agricole, - augmentation déraisonnable des déplacements automobiles. D’autre part les évolutions constatées des paysages montrent souvent une tendance à la banalisa- tion ou à la standardisation de certains nouveaux quartiers d’habitat, de commerce ou d’industrie urbains et périurbains, à la simplification de certains paysages ruraux ou à la déprise agricole. Il semble indispensable d’intégrer dans les projets, les conséquences de nos actes pour les futures générations, même si le schéma culturel actuel tourne autour de l’accession à la propriété. La société dans son ensemble doit faire la preuve de sa capacité à maîtriser, voire infléchir des tendances d’évolution fortes qui ne sont pas obligatoirement le fruit de dynamiques publiques mais souvent de choix individuels. Cette démarche ambitieuse doit inciter à programmer, financer, concevoir et réaliser des ouvra- ges et aménagements, répondant certes à l’usage immédiat mais aussi intégrant en amont la no- tion de durée de vie des constructions, les dommages irrémédiables éventuels, la mutation des usages. Pour cela, un certain nombre de conditions qui sont énoncées dans le présent « Porter à connais- sance » doivent être réunies : - avoir une forte volonté de maîtrise foncière, - empêcher le grignotage des terres agricoles, garder des possibilités de développement pour l’avenir, - éviter de créer de nouvelles poches d’urbanisation en dehors des bourgs, mais s’inscrire plutôt en continuité, - réduire les déplacements automobiles par le rapprochement des services et des équipe- ments de proximité et leur intégration à l’habitat, - renforcer la mixité générationnelle et sociale pour l’accueil d’une population variée en proposant une diversité d’offres de logements,

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 90 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

- s’engager à gérer sur le long terme, - commencer par reconquérir les centres anciens par la rénovation, la densification et la mise en valeur, - se rappeler sans cesse les enjeux liés aux paysages les plus remarquables, - ne plus faire du coup par coup et engager une démarche globale de prise en compte du paysage. L’analyse de la tache urbaine sur la commune de Gontaud de Nogaret montre que le développe- ment urbain au cours des vingt dernières années était fortement consommateur d’espace et avait conduit au fil du temps à un mitage plus poussé des coteaux, avec en particulier l’extension d’une urbanisation linéaire importante. Il conviendra d’être sélectif sur les zones à urbaniser, de fixer un cap d’accueil résidentiel maximum et de retenir des espaces à urbaniser correspondant à la réalité des besoins. La révision du PLU est l'occasion de porter un regard sur la consommation d'espace et de se pro- jeter à long terme dans un scénario différent de celui opéré ces dernières années. Aussi, les capacités d’urbanisation futures, la préservation des espaces naturels, l’économie des déplacements et l’amélioration de la vie sociale conduisent à s’interroger sur les formes actuelles de l’habitat. Ces préoccupations actuelles amènent à rechercher des nouvelles formes d’habitat plus resser- rées, plus compactes, à proximité des services, réduisant les distances et, par conséquence, le besoin de mobilité forcée. Du point de vue économique, la mise en œuvre de ce nouveau concept de forme urbaine permet de mieux gérer la rareté du foncier et de limiter les réseaux et les déplacements. Au-delà de l’aspect économique, la recherche d’une amélioration de la diversité favorise les échanges et en- richit le lien social. L'analyse des densités présentes sur le territoire et des modes d'occupation du sol les plus écono- mes en terme d'impact environnemental est à proposer en définissant au plus juste, les zones ur- baines en prenant en compte : le re-calibrage voire l’abandon de zones manifestement sur-dimensionnées au regard d’un recalage sur les besoins en logement de la population (démographie, nouveaux arrivants, desserrement...) la prise en compte des possibilités existantes en matière de renouvellement urbain, l’arbitrage nécessaire entre développement urbain et préservation des espaces qu’il convient de protéger en raison de leurs qualités patrimoniales évidentes d’une urbanisa- tion dispersée, peu maîtrisée ou peu économe (coteaux en particulier).

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3.2 - Évolution et équilibre de l’espace rural :

L'activité agricole demeure un secteur économique important sur la commune de Gontaud de Nogaret.

Au cours des vingt dernières années, elle a, là comme dans le reste du département, connu de profonds changements qui se sont, en particulier, traduits par une diminution sensible du volume de la main d’œuvre employée et un accroissement de la superficie moyenne des exploitations agricoles, par la concentration de la propriété foncière et par le développement du fermage.

Article L. 311-1 du code rural : définition de l’activité agricole

Sont réputées agricoles toutes les activités correspondant à la maîtrise et à l'exploitation d'un cycle biolo- gique de caractère végétal ou animal et constituant une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle ainsi que les activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l'acte de production ou qui ont pour support l'exploitation. Les activités de cultures marines sont réputées agricoles, nonobstant le statut social dont relèvent ceux qui les pratiquent. Il en est de même des activités de préparation et d'entraînement des équidés domestiques en vue de leur exploitation, à l'exclusion des activités de spectacle. Il en est de même de la production et, le cas échéant, de la commercialisation, par un ou plusieurs exploitants agricoles, de biogaz, d'élec- tricité et de chaleur par la méthanisation, lorsque cette production est issue pour au moins 50 % de matières prove- nant de ces exploitations. (…)

3.2.1 - Analyse cartographique

o Occupation du sol (cf : Corine Land Cover 2006 et carte des pentes) : le territoire de cette commune des Coteaux Nord est essentiellement occupé par l’agriculture. Localisé au centre de la commune, le bourg constitue la zone de transition entre, à l’ouest, le secteur de terrasse de la vallée de la Garonne et à l’est la région des coteaux. (partagée elle même selon un axe sud-ouest/nord-est par la vallée de la Canaule).

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Une lecture plus attentive permet de dégager les principales caractéristiques agricoles de ces deux secteurs:

- La zone de terrasse de la vallée de la Ga- ronne où les sols présentent une très bonne valeur agronomique. Les potentialités en ir- rigation permettent la production de cultu- res légumières (notamment pommes de terre) et de maïs irrigué.

- La zone centrale de coteaux au parcellaire argilo-calcaire dont les qualités agronomi- Secteur terrasse de la vallée de la Garonne ques sont parfois limitées par le taux d’argile et les pentes. A des productions de plaine, succède donc sur ce secteur, divisé par la vallée de la Canaule, un assolement plus marqué par les cultures de blé et tournesol mais aussi les prairies.

Vallée de la Canaule Secteur coteaux

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o Irrigation : avec 32% de la SAU irriguée déclarée à la PAC 2009 le taux de surface irri- guée se révèle supérieur à la moyenne départementale (24%). Par ailleurs, il est à noter que les surfaces irriguées concernent essentiellement le maïs (60% des surfaces irri- guées)et les cultures légumières(40% des surfaces irriguées).

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Le taux d’équipement en irrigation des parcelles est un bon indicateur de la valeur agro- nomique des terres. Les parcelles irriguées doivent faire l’objet d’une attention toute par- ticulière lors de la révision du document d’urbanisme : ces secteurs devront être préservés de toute urbanisation pour garantir la pérennité des exploitations et leur accès à la res- source en eau.

3.2.2 - Données issues des déclarations pour la politique agri- cole commune(PAC), du recensement agricole 2010 et de l’agence Bio

La Surface Agricole Utilisée (SAU) des exploitations dont le siège est dans la commune a été évaluée lors du RA 2010 à 2186 ha. Cette SAU a perdu depuis 2000 environ 128 ha soit un rythme de 5.5% de pertes de SAU sur 10 ans, un peu inférieur à celui du département (-5.9%). Cette tendance est cependant à moduler au vu des évolutions des surfaces déclarées à la PAC qui donnent des baisses beaucoup moins marquées. En 2010, 23 ha de SAU étaient recensés en agriculture biologique sur la commune (source : agence bio) ce qui donne un ratio de 1% de la SAU, chiffre inférieur à la moyenne départemen- tale ( 5% de la SAU en agriculture biologique). La sole communale en 2009 se caractérise par une forte présence de grandes cultures (principa- lement maïs, blé et tournesol) qui occupent 70% de la SAU. Cet assolement est complété essentiellement par des cultures de légumes et pommes de terre (10% de la SAU- moyenne du 47: 2% de la SAU) ainsi que par des surfaces fourragères (10% de la SAU – moyenne du 47 : 20% de la SAU) dont l’exploitation est assurée par des éleveurs lai- tiers ou bovins allaitants. Il est à noter par ailleurs que l’activité d’élevage se retrouve également sur le territoire dans la production porcine et avicole. Enfin, comme il a été précédemment indi- qué, la distribution de l’assolement suit les potentialités d’irrigation, les qualités de sol et les contraintes topographiques Les résultats du RA 2010 montrent que 37% des exploitations sont en sociétés (la moyenne dé- partementale étant de 32%). Par ailleurs, la diminution du nombre d’agriculteurs (82 en 2000 et 64 en 2010 soit 22% de baisse sur la période) est très proche de celle enregistrée dans le dépar- tement. Enfin, la population des chefs d’exploitation apparaît plus jeune que sur l’ensemble du département (43% de moins de 50 ans sur la commune contre 38% sur le département) Conclusions Ces données dressent un portrait d’une agriculture partagée entre système de production de vallée et de coteaux où trois grandes orientations dominent : grandes cultures cultures légumières élevage et polyculture élevage

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 96 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Malgré un parcellaire pouvant être difficile à cultiver dans le secteur des coteaux et des filières traversant des difficultés conjoncturelles (élevage, production légumière), l’agriculture de la commune de Gontaud possède un certain nombre d’atouts : part importante de parcelles irrigables sols de bonne qualité nombreuses exploitations en formes sociétaires chefs d’exploitation plus jeunes que la moyenne départementale Compte tenu de ces éléments, la préservation du parcellaire agricole va constituer un enjeu pri- mordial pour conserver la rentabilité d’exploitations qui seront amenées à augmenter leur SAU dans les prochaines années. Il est donc indispensable de préserver ce capital agricole communal afin de conserver une activité économique durable sur le territoire. Une attention toute particulière devra également être appor- tée pour garantir l’accès aux parcelles agricoles, limiter le mitage et se prémunir de tout risque de conflits entre nouveaux habitants et agriculteurs. Enfin, le projet de PLU devra intégrer une analyse de la consommation des espaces agricoles. Elle s’articulera autour d’un diagnostic fin des espaces agricoles existants et si possible de leur évolution récente(10 ans). Le projet de PLU devra ensuite mesurer la consommation future en la justifiant au vu des projections démographiques et économiques. Ce diagnostic devra être présenté et soumis pour avis à la Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles, mise en place par l’article 51 de la loi de modernisation agricole du 27 juillet 2010. - Qualité et diversification : De nombreuses Indications Géographiques Protégées (IGP) sont autorisées sur le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret : IGP Pruneau d’Agen IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest IGP Volailles de Gascogne IGP Jambon de Bayonne. L'IGP établit un lien géographique entre le produit et le territoire et doit posséder un cahier des charges lié soit à un label soit à une certification de conformité de produits (CCP). - Agriculture biologique : L’agriculture biologique est un système de production agricole spécifique qui exclut l’usage d’engrais chimique, de pesticides de synthèses, et d’OGM et limite l’emploi d’intrants. Elle se développe avec XX exploitations certifiées sur le territoire pour 229 en Lot et Garonne. La présence de nombreux débou- chés pour les producteurs en agriculture biologique doit être soulignée ; des transformateurs spécialisés dans le bio sont bien identifiés dans le paysage local par les acteurs et les consommateurs.

Le Grenelle de l'Environnement a mis en avant un objectif de 20% de la SAU en agriculture bio- logique à l'horizon 2020 .

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 97 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Le territoire possède de nombreux atouts agricoles et peut développer une agriculture durable, mais des incertitudes globales pèsent sur l’activité : orientations agricoles européennes, fluctua- tions du prix des denrées agricoles…

Dans le cadre du développement durable, 5 grands enjeux pour l'agriculture de demain s'imposent: : l'énergie : prise en compte de la raréfaction des énergies classiques fossiles, développement des énergies renouvelables (biomasse, solaire…) et des économies d'énergie dans la conduite des exploitations agricoles. Adaptation au changement climatique : capacité à adapter la production aux nouvelles conditions climatiques, nouvelles cultures ou nouveaux itinéraires techniques. Gestion de l'eau : gouvernance locale des usages de l'eau, arbitrage entre les différents ac- teurs ( agriculture, eau potable, préservation de la faune piscicole…). Couverture des besoins alimentaires : ceux de la population régionale, française, euro- péenne voire mondiale, quel rôle joue l'agriculture aquitaine dans cette perspective ? Préservation de la biodiversité : l'agriculture participe au maintien de la biodiversité au travers des haies, des prairies permanentes et autres milieux favorables à la biodiversité.

Le foncier agricole est confronté à des difficultés multiples, dont : - le phénomène global de déprise agricole lié au morcellement progressif de la sur- face des exploitations qui augmente les coûts de production, les temps de trans- port et rend les exploitations intransmissibles aux jeunes, - le maintien d’une pression liée à la péri-urbanisation ; à la comparaison des reve- nus d’exploitation et des perspectives de plus-values foncières, qui freinent éga- lement la location de terres à des agriculteurs, compte-tenu du statut du fermage, - la persistance des difficultés de transmission des exploitations familiales et d’installation de jeunes agriculteurs sur des exploitations viables, - la dissociation entre certaines activités agricoles (élevage) et l’utilisation des sols (épandage des effluents), - l’impact fort de certaines infrastructures et d’un développement mal maîtrisé de l’habitat sur les structures agricoles induisant une fragilisation des exploitations. L’organisation d’un développement durable du territoire impose de développer et / ou de maintenir des structures foncières garantes d’une activité agricole viable et pérenne.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 98 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Les réflexions sur le PLU doivent conduire à une approche plus globale et plus intégrée du sec- teur agricole. Il s’agit de : - concilier aménagement et développement local, - maintenir le potentiel de l’économie agricole pour préserver l’équilibre d’ensemble avec les espaces bâtis et le potentiel écologique, - valoriser l’exploitation agricole des sols en terme de qualité paysagère per- çue par les urbains, - permettre de co-gérer l’espace rural avec les autres espaces naturels, ur- bains et péri-urbains, - impliquer une démarche intercommunale. Les politiques de développement de l’agriculture, même pratiquées au niveau communal, auront donc tout intérêt à s’impliquer dans une vision globale liée au devenir des espaces ruraux, qu’ils soient soumis à de fortes pressions et / ou à la menace de déprise agricole favorisant l’enfrichement. « Un patrimoine territorial peut très bien ne pas être utilisé comme ressource, si le modèle socio- culturel dominant ne lui accorde ni intérêt, ni valeur, mais s’il est, à ce titre, détruit, il ne pourra être utilisé par les générations à venir, qui auraient pu lui attribuer une valeur nouvelle et l’interpréter comme une ressource ». - La loi d’orientation agricole n° 99-574 du 9 juillet 1999 fixe les orientations au niveau national en matière de maintien et de pérennisation de l’agriculture, en liaison avec les contraintes envi- ronnementales et sociales. L’aménagement et le développement durable de l’espace rural consti- tuent une priorité essentielle de l’aménagement du territoire. La mise en valeur et la protection de l’espace agricole et forestier prennent en compte ses fonctions économiques, environnementale et sociale. Pour parvenir à la réalisation de ces objectifs, la politique d’aménagement rural devra no- tamment : - favoriser la mise en valeur durable des potentialités et des caractéristiques locales de l’espace agricole et forestier ; - maintenir et développer la production agricole et forestière tout en intégrant les fonc- tions environnementales et sociales de ces activités et en organisant leur coexistence avec les activités non agricoles ; - assurer la répartition équilibrée des diverses activités concourant au développement du milieu rural ; - assurer la mise en valeur et la protection du patrimoine rural et des paysages. Le principe de développement durable constitue, de ce fait, un préalable incontournable, rejoi- gnant en cela les nouveaux textes sur l’urbanisme. Cette loi crée par ailleurs la possibilité de mettre en place des Zones Agricoles Protégées.

- La loi n° 2005-157 du 23 février 2005 sur le développement des territoires ruraux fixe les orien- tations visant à développer le monde rural. Elle instaure des mesures nouvelles en faveur des zones de revitalisation rurales, de l’emploi et de l’activité économique, du logement et des servi- ces publics.

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De nombreuses mesures de soutien au monde rural se basent sur le zonage des Zones de Revitali- sation Rurale (maintien des services de santé, accès aux services de premières nécessité...). La loi permet par ailleurs aux départements qui le souhaitent de créer des périmètres de protec- tion et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) . Cette disposition n'a pas encore été utilisée en Lot-et-Garonne.

- La loi n° 2006-11 du 05 janvier 2006 d’orientation agricole vise à consolider l’activité agricole et à favoriser son adaptation à un contexte de réforme de la Politique Agricole Commune et des négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce. Elle comporte des mesures d’ordre éco- nomique et social (sur le statut des entreprises agricoles et la préservation des revenus), sanitaires (qualité des productions, respect de l’environnement), d’aménagement et de valorisation du terri- toire (gestion du foncier, agriculture de montagne, valorisation de la forêt) . En particulier, en lien avec la planification, l’article 36 de la loi : - élargit la possibilité d’initiatives des Zones Agricoles Protégées ( ZAP ) aux établisse- ments publics compétents en matière de PLU, - désigne explicitement l’agriculture comme un volet à prendre en compte dans l’établissement des PLU. Cette loi d’orientation agricole consacre un titre à la protection et à la valorisation de l’espace agricole et forestier. Ces mesures ont notamment pour objet d’assurer une meilleure prise en compte de l’agriculture dans la planification des usages du foncier, soumis à des pressions crois- santes : elles visent à assurer une maîtrise du foncier agricole. Ces mesures portent sur les documents d’urbanisme et sur les dispositifs de protection tels que les ZAP dont la préservation présente un intérêt général en raison de la qualité de leur produc- tion, ou de leur situation géographique.

Désormais, l’agriculture figure explicitement parmi les volets à prendre en considération dans l’établissement des plans locaux d’urbanisme, notamment dans l’établissement du diagnostic qui constitue une composante essentielle de ces documents. L’ensemble de ces mesures conduit à permettre de prendre en compte la destination agricole des terres en tant que telle et à les protéger dans les documents d’urbanisme.

Ces constats portant sur l'évolution de la profession agricole et la prise en compte des nouvelles pratiques qui en résultent devraient conduire à maintenir un maximum d'espace rural en zone agricole A, voire en N. En résumé, il est nécessaire de préserver au maximum les zones à vocation agricole pour assurer la pérennité de cette activité, en évitant le mitage de l’espace et en plaçant les zones constructibles à des distances suffisantes des zones agricoles afin d’éviter les conflits de voisinage, par exemple.

Un certain nombre d’articles du code rural sont à considérer lors d’une démarche d’élaboration de document d’urbanisme, notamment la possibilité d’instaurer des zones agricoles protégées.

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Article L. 112-1 du code rural

Il est établi dans chaque département, dans des conditions fixées par décret, un document de gestion de l'espace agricole et forestier qui, une fois approuvé par l'autorité administrative, est publié dans chaque commune du département. Il comporte un volet relatif à la conservation et la gestion de la qualité des habitats de la faune sauvage. Ce document doit être consulté lors de l'élaboration des documents d'urbanisme et des schémas départe- mentaux des carrières..

Article L. 112-2 du code rural

Des zones agricoles dont la préservation présente un intérêt général en raison soit de la qualité de leur production, soit de leur situation géographique peuvent faire l'objet d'un classement en tant que zones agricoles protégées. Celles-ci sont délimitées par arrêté préfectoral pris sur proposition ou après accord du conseil municipal des communes intéressées ou, le cas échéant, sur proposition de l'organe délibérant de l'établissement public com- pétent en matière de plan local d'urbanisme ou sur proposition de l'établissement public compétent en matière de schéma de cohérence territoriale après accord du conseil municipal des communes intéressées, après avis de la chambre d'agriculture, de l'Institut national de l'origine et de la qualité dans les zones d'appellation d'origine contrôlée et de la commission départementale d'orientation de l'agriculture et enquête publique. L'existence de parcelles boisées de faible étendue au sein d'une telle zone ne fait pas obstacle à cette délimitation. Tout changement d'affectation ou de mode d'occupation du sol qui altère durablement le potentiel agrono- mique, biologique ou économique d'une zone agricole protégée doit être soumis à l'avis de la chambre d'agriculture et de la commission départementale d'orientation de l'agriculture. En cas d'avis défavorable de l'une d'entre elles, le changement ne peut être autorisé que sur décision motivée du préfet. Le changement de mode d'occupation n'est pas soumis aux dispositions de l'alinéa précédent lorsqu'il re- lève d'une autorisation au titre du code de l'urbanisme et lorsque le terrain est situé à l'intérieur d'un plan d'occu- pation des sols rendu public ou approuvé ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu. La délimitation des zones agricoles protégées est annexée au plan d'occupation des sols dans les condi- tions prévues à l'article L. 126-1 du code de l'urbanisme. Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil d'État.

Article L. 112-3 du code rural

Les schémas directeurs, les plans d'occupation des sols ou les documents d'urbanisme en tenant lieu et les documents relatifs au schéma départemental des carrières prévoyant une réduction des espaces agricoles ou fores- tiers ne peuvent être rendus publics ou approuvés qu'après avis de la chambre d'agriculture, de l'Institut national de l'origine et de la qualité dans les zones d'appellation d'origine contrôlée et, le cas échéant, du centre régional de la propriété forestière. Il en va de même en cas de révision ou de modification de ces documents. Ces avis sont rendus dans un délai de deux mois à compter de la saisine. En l'absence de réponse à l'issue de ce délai, l'avis est réputé favorable…

Dans les zones à vocation agricole (A), seules sont autorisées les constructions ayant un lien di- rect avec l'exploitation agricole et nécessaires à celle-ci, mais non les constructions destinées à autre usage réalisées par des agriculteurs ou, à plus forte raison, par un membre de leur famille, notamment leurs enfants non-agriculteurs. D’autre part, le Conseil État, dans un arrêt n° 282398 du 14 février 2007, a considéré que la construction d’un gîte rural, assimilé à un édifice hôtelier, n’est pas nécessaire à une exploitation agricole au sens de l’article R. 123-7 du code de l’urbanisme, relatif aux zones agricoles, dites zones « A ». En conséquence, la règle est qu’en zone agricole, seul l’aménagement de gîtes ru- raux dans des logements existants ou par changement de destination de bâtiments présentant un intérêt architectural est envisageable. Il convient donc de vérifier la conformité du règlement de la zone A avec ces dispositions.

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Cela étant, la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003 a prévu, en son article 15, que dans les zones agricoles, le règlement peut désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l’objet d’un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l’exploitation agricole. Si les élus désignent de tels bâtiments lors de l’élaboration du PLU, la liste et la justification de l’intérêt architectural ou patrimonial (avec photo de préférence) de chacun d’eux devront figurer dans le rapport de présentation du PLU et leur localisation devra figurer sur la planche graphique du zonage. Enfin, est rappelée l’importance que revêt la notion de préexistence des activités et des habita- tions qui impliquait notamment l'éloignement des activités nuisantes agricoles par rapport aux habitations et qui est renforcée par l'application de la réciprocité.

3.3 - Commission départementale de la consomma- tion des espaces agricoles :

Article L123-6 du code de l'urbanisme (…) Toute élaboration d'un plan local d'urbanisme d'une commune située en dehors du périmètre d'un schéma de cohérence territoriale approuvé et ayant pour conséquence une réduction des surfaces des zones agrico- les est soumise pour avis à la commission départementale de la consommation des espaces agricoles prévue à l'arti- cle L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime.

Article L112-1-1 du code rural et de la pêche maritime

Dans chaque département, il est créé une commission départementale de la consommation des espaces agricoles. Cette commission, présidée par le préfet, associe des représentants des collectivités territoriales, de l'État, de la profession agricole, des propriétaires fonciers, des notaires et des associations agréées de protection de l'environnement. Elle peut être consultée sur toute question relative à la régression des surfaces agricoles et sur les moyens de contribuer à la limitation de la consommation de l'espace agricole. Elle émet notamment, dans les condi- tions définies par le code de l'urbanisme, un avis sur l'opportunité au regard de l'objectif de préservation des terres agricoles de certaines procédures ou autorisations d'urbanisme. (…)

La commission émet un avis sur le projet arrêté de plan local d’urbanisme dans un délai de trois mois à compter de sa saisine. L’avis émis par la commission est un avis simple. Passé le délai de trois mois, l’avis est réputé favorable. Vous trouverez en annexe 2, le dossier de synthèse type à remettre avec le courrier de saisine de la commission.

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Thématique n° 4 : P ROTECTION ET GESTION DE L ’E AU

“ Les plans locaux d’urbanisme […] déterminent les conditions permettant d’assurer, dans le respect des objectifs du développement durable […] la préservation de la qualité de l’eau , du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystè- mes […] ” (extraits de l’article L. 121-1 du Code de l’urbanisme) Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 - Article 1 er

L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général.

4.1 - Le cadre réglementaire et les documents de planification générale dans le domaine de l’eau

4.1.1 - Les lois sur l’eau, la directive cadre sur l’eau (DCE) et les lois « Grenelle »

La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de la politique de l’environnement, tant au niveau communautaire que national. Elle a notamment pour objectif d’assurer et de réhabiliter la qualité des eaux du territoire. Les principes fondamentaux en sont la reconnaissance de la valeur patrimoniale de l’eau, le res- pect de l’équilibre des écosystèmes aquatiques, des zones humides et de leur richesse spécifique, l’adéquation de toute opération ou projet dans le domaine de l’eau et l’implication plus grande de l’État et des collectivités territoriales dans la gestion de l’eau. Loi sur l’eau du 3 janvier 1992- Article 2

Les dispositions de la présente loi ont pour objet une gestion équilibrée de la ressource en eau. Cette gestion équilibrée vise à assurer : la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides ; (...) la protection contre toute pollution et la restauration de la qualité des eaux superficielles et souterraines et des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales ; le développement et la protection de la ressource en eau, la valorisation de l’eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource. (...)

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Cette gestion doit être assurée de manière à satisfaire ou concilier les exigences liées à la pré- sence humaine et aux activités économiques et de loisirs. La directive cadre sur l’eau de décembre 2000 (DCE), transposée en droit français par la loi du 21 avril 2004 , demande aux États membres d'atteindre d'ici à 2015 le bon état des ressources en eaux. Ce texte permet d'harmoniser toute la politique de l'eau communautaire développée de- puis 1975 (plus de 30 directives ou décisions) ; il introduit de nouvelles notions (masses d'eau, milieux fortement modifiés,...) et de nouvelles méthodes (consultation du public, analyse écono- mique obligatoire,...) qui modifient l'approche française de la gestion de l'eau. L’objectif général est ambitieux : atteindre le bon état écologique de toutes les masses d'eau (cours d'eau, lacs, eaux côtières, eaux souterraines..) d'ici à 2015 et de manière plus détaillée : • gérer de façon durable les ressources en eau • prévenir toute dégradation des écosystèmes aquatiques • assurer un approvisionnement suffisant en eau potable de bonne qualité • réduire la pollution des eaux souterraines et les rejets de substances dangereuses • supprimer les rejets des substances dangereuses prioritaires. Sous certaines conditions, des reports de délai pour l'obtention des objectifs ou des objectifs moins ambitieux peuvent être fixés (cas des milieux artificiels ou fortement modifiés). La DCE prône une gestion par bassin versant. Dans chaque bassin est désigné une autorité com- pétente : le préfet coordonnateur de bassin. Pour le bassin Adour-Garonne, c'est le préfet de la région Midi-Pyrénées. Elle demande enfin que chaque bassin se dote d'un ou plusieurs SDAGE (schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux ) fixant les orientations stratégiques d'une gestion équili- brée de la ressource en eau. La loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 s’est donnée pour ambition d’atteindre les objectifs de la DCE, et plus particulièrement le retour à un bon état des eaux d’ici 2015. Elle reconnaît le droit à l’eau pour tous et la prise en compte de l’adaptation au change- ment climatique dans la gestion des ressources en eau. Elle permet la reconquête de la qualité écologique des cours d’eau et renforce la gestion locale et concertée des ressources en eau. Elle accroît enfin les compétences des communes en matière de contrôle et de réhabilitation des dis- positifs d’assainissement non collectif ou des raccordements aux réseaux, ainsi que de contrôle des déversements dans les réseaux. Les lois Grenelle 1 et 2 ont enfin à leur tour consolider l’intégration des politiques publiques de l’eau dans la planification de l’urbanisme. La loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement énonce l’objectif de « retrouver une bonne qualité écologique de l’eau et assurer son caractère renouvelable dans le milieu et abordable pour le citoyen ». Son article 27 rappelle que « dans le domaine de l’eau, le premier objectif est d’atteindre ou de conserver d’ici 2015 le bon état écologique ou le bon potentiel , au sens de l’article 2 de la directive du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communau- taire dans le domaine de l’eau, de l’ensemble des masses d’eau , tant continentales que marines . […] Le second objectif dans ce domaine est de garantir l’approvisionnement durable en eau de bonne qualité propre à satisfaire les besoins essentiels des citoyens. A ce titre, l’État promeut des actions visant à limiter les prélèvements et les consommations d’eau ».

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Certaines actions sont ainsi programmées, par exemple : • les prélèvements seront adaptés aux ressources, par le biais de la gestion collective des prélèvements et la création de retenues visant au développement et à une meilleure ges- tion des ressources en eau ; • la fixation d’objectifs et de délais concernant la mise aux normes des stations d’épuration, conformément à la directive du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines ré- siduaires ; • l’instruction des demandes de permis de construire devra prendre en compte les modalités d’assainissement des eaux usées • le principe du développement de la récupération et de la réutilisation des eaux pluviales et des eaux usées, sous couvert du respect des contraintes sanitaires, est posé La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement complète la loi précédente sur un certain nombre de mesures ayant un impact sur la planification de l’urbanisme : • instauration d’un volet « eau » dans les schéma régionaux de cohérence écologique (SRCE) • dispositions nouvelles en matière d’assainissement et de ressources en eau • dispositions relatives à la gestion du risque d’inondation

4.1.2 - Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

Le SDAGE est un instrument de planification de l’eau créé initialement par la loi sur l’eau de 1992 et conforté par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006. Il fixe pour chaque bassin ou groupement de bassins les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau. D'une manière générale, les contenus des SDAGE comprennent des constats et des diagnos- tics, des objectifs arrêtés collectivement et la définition des moyens pour les atteindre. Ils prennent en compte les principaux programmes arrêtés par les collectivités publiques et définissent de manière générale et harmonisée les objectifs de quantité et de qualité des eaux ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre. Ils délimitent également le périmè- tre des sous-bassins correspondant à une unité hydrographique. Le ou les SDAGE sont élaborés, sur l’initiative du préfet coordonnateur de bassin, par le comité de bassin compétent dans un délai de cinq ans. La portée juridique du SDAGE a été redéfinie par la loi du 21 avril 2004 qui stipule que les documents d'urbanisme doivent être compatibles ou rendus compatibles , dans un délai de 3 ans après son approbation par le Comité de Bassin, avec les orientations et les objectifs de quan- tité et de qualité fixés par le SDAGE et avec les objectifs de protection des SAGE ( schémas d'aménagement et de gestion des eaux).

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Ce rapport de compatibilité a pour objectif : - de supprimer les risques de contradiction entre les contenus des documents d’urbanisme et le contenu du SDAGE (orientations, dispositions, zonages) - d’inscrire la réglementation applicable localement à l’utilisation des sols, dans le respect des orientations et objectifs de la planification liée à l’eau - si possible de favoriser par la réglementation locale de l’occupation des sols, la réalisation des objectifs relatifs à la gestion qualitative et quantitative et à la protection de la res- source en eau Les PLU en cours d’élaboration depuis 2010 et jusqu’à 2015 doivent être compatibles avec le SDAGE 2010-2015.

Schéma de compatibilité SDAGE/SAGE et documents d'urbanisme

EAU URBANISME

La gestion de l'eau, pour le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret, est assurée à l'échelle des bassins par le Schéma d'aménagement et de gestion des eaux Adour-Garonne.

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Le SDAGE 2010-2015 approuvé par le préfet coordonnateur le 1er décembre 2009 a été étudié dans la continuité du précédent. L’état des lieux du bassin avait dressé un constat de la situation des ressources en eau et permis de mettre en avant des difficultés à résoudre pour atteindre les objectifs prévus dans le SDAGE approuvé en 1996. De nouveaux enjeux étaient ainsi apparus qui n’étaient pas ou insuffisamment pris en compte : - Les pollutions diffuses de toute nature qui induisent des perturbations sur les milieux aquatiques et la production d’eau potable sur des secteurs très étendus ; - Les fonctions naturelles des milieux aquatiques : l’objectif de bon état des eaux ne pour- rait être atteint que par une politique volontariste de restauration des fonctionnalités des milieux aquatiques ; - La gestion concertée et partagée entre les acteurs de l’eau et la cohérence entre les incita- tions réglementaires et financières ; - L’eau et l’aménagement du territoire : réduction des risques d’inondation, protection des zones humides ; - Les pollutions toxiques : enjeu environnemental et sanitaire prioritaire. La teneur dans les eaux de certaines substances toxiques devra être réduite ou leurs rejets seront complète- ment supprimés. Par ailleurs, la perspective des changements globaux à moyen et long terme devait être intégrée dans les politiques de l’eau : - Climatiques : évolution de la répartition des précipitations et des températures, augmenta- tion de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes ; - Économiques : évolution des activités économiques du bassin, des filières et territoires associés ; - Démographiques : tendances d’évolution de la population générale et saisonnière ; - Énergétiques : diminution des énergies fossiles et développement nécessaire des énergies renouvelables ; - Réglementaires : politiques européennes, nationales et territoriales en matière d’eau, d’environnement et d’énergie Le nouveau Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne pour la période 2010-2015 préconise ainsi de privilégier une approche territo- riale dans le domaine de l'eau et de placer l'eau au cœur de l'aménagement du territoire. L'eau reste un facteur essentiel et souvent limitant du développement urbain mais aussi agricole. Les six orientations fondamentales qui constituent le socle du SDAGE 2010-2015 intègrent les objectifs de la Directive Cadre sur l’eau (DCE) ainsi que ceux spécifiques au bassin Adour- Garonne. Elles se déclinent ainsi : - Créer les conditions favorables à une bonne gouvernance ; - Réduire l’impact des activités sur les milieux aquatiques ; - Gérer durablement les eaux souterraines et préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides ;

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- Produire une eau de qualité pour assurer activités et usages ; - Maîtriser la gestion quantitative de l’eau ; - Privilégier une approche territoriale et placer l’eau au cœur de l’aménagement du terri- toire. Pour atteindre les objectifs fixés par ces six thèmes, 3 priorités principales sont affirmées : - Lutter contre les pollutions diffuses (nitrates, substances phytosanitaires…) ; - Restaurer le fonctionnement naturel des milieux aquatiques ; - Maintenir une quantité d’eau suffisante en été et en automne dans les fleuves et ri- vières. Les dispositions du SDAGE en lien direct avec l’urbanisme et qui sont à prendre en compte lors de l’élaboration ou la révision d’un document figurent dans le document « SDAGE » figurant dans le dossier 2 du présent porter à connaissance.

L’agence de l’eau Adour Garonne a publié un guide méthodologique intitulé L’eau dans les do- cuments d’urbanisme . Il est disponible auprès de l’Agence (cf. site internet www.eau-adour- garonne.fr ) . Il est vivement conseillé de consulter ce guide dans le cadre de la révision du PLU

4.1.3 - Le SAGE Garonne

Le SAGE, autre document institué par la loi sur l’eau de 1992, fixe les objectifs généraux d'utili- sation, de mise en valeur et de protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques, ainsi que de préservation des zones humides, dans un groupement de sous-bassins ou un sous- bassin correspondant à une unité hydrographique ou à un système aquifère. Le SAGE Garonne Le SMEAG (Syndicat Mixte d'Étude et d'Aménagement de la Garonne) est l'Établissement Pu- blic Territorial de Bassin de la Garonne. Cet établissement est le porteur du projet SAGE (Sché- ma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) de la Garonne. Les communes appartenant au lit majeur de la Garonne sont concernées par ce futur SAGE. 4 enjeux majeurs émergent dans cette démarche: • la gestion raisonnée du risque inondation • la restauration des fonctionnalités environnementales du corridor fluvial • la gestion des étiages (ressource en eau superficielle et souterraine) • l'amélioration de la qualité de l'eau (ressource en eau superficielle et souterraine) Ce document de planification est élaboré de manière collective. Il fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau. Il doit être compatible avec le SDAGE. Le SAGE est élaboré par la CLE Commission Locale de l'Eau, soumis à enquête publique et approuvé par le Préfet. Il est doté d'une portée juridique cer- taine, grâce à son règlement ; et ses documents cartographiques sont opposables aux tiers.

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4.2 - La gestion des cours d’eau :

La prise en compte de l’existence, de la qualité et du fonctionnement des cours d’eau présents sur le territoire est un préalable nécessaire à la révision du PLU. Il conviendra de consulter la fiche thématique « Gestion des cours d’eau » du guide de l’Agence de l’Eau Adour Garonne évoqué ci- dessus. 4.2.1 - Les acteurs de la gestion des cours d’eau

Les cours d’eau non domaniaux et leur gestion : La commune de Gontaud de Nogaret est traversée par les cours d’eau suivants (extraits du Sys- tème d’Information sur l’Eau de l’Agence de l’Eau consultable à l’adresse suivante : http://adour- garonne.eaufrance.fr ) - La Canaule - Ruisseau de Barboutan - La Croze - Le Vertignac La commune aura à se rapprocher de ces gestionnaires et de leurs techniciens et de les associer aux travaux du PLU le cas échéant.

4.2.2 - Les documents de planification spécifiques sur les cours d’eau

• Le SDAGE 2010-2015 Il prévoit des dispositions spécifiques à la gestion des cours d’eau (dispositions C15 à C29). Lors de l’étude du PLU, la commune sera particulièrement attentive à la disposition C18 relative au renforcement de la préservation et de la restauration des têtes de bassin et des « chevelus hydro- graphiques ». Le SAGE de la Vallée de la Garonne qui est en phase d’élaboration est à prendre en compte.

Enjeux et préconisations liés à la gestion des cours d’eau : La commune maître d’ouvrage du PLU portera une attention toute particulière aux enjeux sui- vants : - assurer la qualité et la bonne gestion des cours d’eau du territoire du PLU, et plus particuliè- rement des « corridors rivulaires », c’est à dire les bandes de terrain le long des cours d’eau dont la végétation naturelle boisée (ou ripisylve) est influencée par la rivière et interagit avec elle. Les outils réglementaires de protection de ces cours d’eau devront être étudiés, en lien avec les enjeux des continuités écologiques, puis retranscrits dans le règlement graphique par un zonage approprié à proximité (N) ou l’utilisation d’une mesure de protection spécifique (Espace Boisé Classé ou protection au titre du L123-1-5-7° du code de l’urbanisme). Il est conseillé de consulter le guide L’arbre, la rivière et l’homme du Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité, téléchargeable à l’adresse suivante : www.developpement-durable.gouv.fr (rubrique du CSPNB)

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- favoriser le cas échéant les accès aux cours d’eau pour les usages de loisirs (promenades, pê- che) en cohérence par exemple avec les itinéraires de randonnées inscrits au PDIPR - prendre en compte la protection des berges (érosion, …) et la cohabitation entre le lit de la rivière et les usages et activités humaines

4.3 - La préservation des zones humides

4.3.1 - Les enjeux stratégiques des zones humides

« Les zones humides jouent un rôle prépondérant dans la gestion qualitative et quantitative de la ressource en eau à l’échelle d’un bassin versant. Elles constituent des infrastructures naturelles qui contribuent aux fonctions suivantes : - soutien d’étiages, recharge des nappes - régulation des crues et prévention des inondations - filtre pour l’épuration des eaux - ralentissement du ruissellement et protection naturelle contre l’érosion des sols - source de biodiversité La surface globale des zones humides a diminué de 50% sur le territoire français ces trente der- nières années. Il convient donc de les préserver de toute urbanisation afin de conserver leurs différentes fonctions. L’article L211-1-1 du code de l’environnement a d’ailleurs qualifié la préservation et la gestion durable des zones humides d’intérêt général, et demande, à cet effet, que l’État, les Régions, les Départements et les collectivités locales veillent, chacun dans son domaine de compétence, à la cohérence des diverses politiques publiques sur ces territoires, en particulier des politiques d’aménagement des territoires ruraux […] Cette obligation pose la question de la traduction de cet intérêt général dans les documents d’urbanisme ». (extrait guide Agence de l’Eau).

Le SDAGE 2010-2015 comporte des dispositions spécifiques aux zones humides (C44 à C50 et F4 et F5). Le PLU devra plus particulièrement tenir compte des dispositions suivantes : C46 : éviter, ou à défaut, compenser l’atteinte grave aux fonctions des zones humides C49 : délimiter les zones humides d’intérêt environnemental particulier (ZHIEP) ou stratégiques pour la gestion de l’eau (ZHSGE) F4 : renouveler l’approche de la gestion de l’eau dans les documents d’urbanisme (zonage et réglementation locale applicable doivent être compatibles avec l’objectif de préservation de la biodiversité) F5 : respect par les règles d’utilisation des sols, définies par les documents d’urbanisme, des différents espaces de fonctionnalité des milieux aquatiques (dont les zones humides et leurs bassins d’alimentation)

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4.3.2 - Les acteurs au service de la préservation des zones humides

La commune se rapprochera des acteurs connus, publics (syndicats, etc.) ou privés (associations), oeuvrant à la restauration, la gestion et la reconquête des zones humides dont le Conservatoire Régional d’Espaces Naturels d’Aquitaine qui a déjà réalisé une étude en 2010 dont l’extrait est en annexe 2. enjeux et préconisations sur les zones humides dans le PLU - la problématique des zones humides sera tout d’abord étudiée dans le rapport de présentation (inventaire, localisation, état initial, enjeux) ; - les PADD veillera à ne pas être en contradiction avec les orientations du SDAGE en matière de zones humides et pourra intégrer la protection et la valorisation des zones humides dans son contenu ; - les outils réglementaires de protection et valorisation des zones humides seront étudiés afin d’être appropriés aux enjeux qui les concernent et aux orientations du PADD. Le classement en N sera privilégié et des mesures particulières dans le règlement écrit pourront être prescrites, concernant par exemple les affouillements, les exhaussements de sols, interdiction de remblaie- ment. Le classement en EBC pourra également être envisagé, plus particulièrement lorsque la zone humide est liée à un espace boisé (ex : ripisylve). - en cas de destruction ou d’atteinte aux fonctionnalités des zones humides en raison du parti d’aménagement du PLU, des mesures compensatoires seront alors proposées.

4.4 - La gestion quantitative de la ressource en eau

La préservation des ressources en eau constitue un enjeu essentiel puisque les activités humaines et l’équilibre des ressources en eau et des milieux aquatiques en dépendent.

4.4.1 - Les acteurs de la gestion quantitative de la ressource en eau

La commune de Gontaud de Nogaret pourra se rapprocher de la Fédération Départementale d'Adduction d'Eau Potable et d'Assainissement du 47 (997 Avenue Docteur Jean Bru, 47000 Agen) afin d’obtenir des informations utiles sur les capacités et la ressource en eau. Site internet : www.eau47.fr Il en est de même des éventuels gestionnaires de Plan de Gestion des Étiages.

4.4.2 - Les documents de cadrage à prendre en compte

• Le SDAGE 2010-2015 Il prévoit des dispositions spécifiques à la gestion quantitative de la ressource en eau, dans la perspective du changement climatique (dispositions E1 à E22).

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4.4.3 - Les données sur les prélèvements (eau potable, usage industriel, irrigation)

Les données sur les prélèvements dans la commune de Gontaud de Nogaret sont disponibles sur le site du système d’information sur l’eau : http://adour-garonne.eaufrance.fr La commune, dans le cadre de la révision de son PLU, étudiera également les éventuels projets économiques ayant un impact significatif sur la gestion quantitative de la ressource en eau afin d’anticiper au mieux les besoins futurs. Enjeux et préconisations : - vérifier la faisabilité du développement de la commune envisagé par le PLU au regard des ob- jectifs et du contenu du SDAGE et du SAGE. - évaluer les impacts d’urbanisation nouvelle (habitat, activités économiques) nécessitant des besoins supplémentaires en eau, sur la gestion quantitative de la ressource - favoriser des techniques économes en eau pour les activités industrielles, commerciales et agricoles

4.5 - L’alimentation en eau potable

La thématique de l’alimentation en eau potable (AEP) sera abordée par le PLU selon deux angles principaux : - la destination des terrains aux alentours de la ressource en eau et leur compatibilité avec la nécessité de ne pas altérer cette ressource par la présence d’activités polluantes liées à l’urbanisation - la mesure des besoins nouveaux en eau potable liés à l’augmentation de la population et des activités l’adéquation de ces besoins avec la ressource disponible tant en quantité qu’en qualité. Sur ce dernier point en effet, l’autorité compétente peut refuser un permis de construire ou l’assortir de prescriptions spéciales si le terrain destiné à recevoir la construction n’est pas convenablement équipé, notamment s’il n’est pas desservi par les réseaux d’alimentation en eau potable. Code de l’urbanisme – Article R. 111-8

L'alimentation en eau potable et l'assainissement des eaux domestiques usées, la collecte et l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ainsi que l’évacuation, l’épuration et le rejet des eaux résiduaires industriel- les, doivent être assurés dans des conditions conformes aux règlements en vigueur.

Code de l’urbanisme – Article R. 111-9

Lorsque le projet prévoit des bâtiments à usage d’habitation, ceux-ci doivent être desservis par un réseau de distribution d’eu potable sous pression raccordé aux réseaux publics.

Code de l’urbanisme – Article R. 111-13

Le projet peut être refusé si, par sa situation ou son importance, il impose, soit la réalisation par la com- mune d’équipements publics nouveaux hors de proportion avec ses ressources actuelles, soit un surcroît important des dépenses de fonctionnement des services publics.

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4.5.1 - Les acteurs et structures compétentes pour l’organisation et la gestion de l’AEP

La commune est compétente en matière d’eau potable. Elle a pour obligation d’assurer la péren- nité des ressources, de protéger les captages et donner la priorité aux usages de la consommation humaine et garantir les responsabilités en matière de distribution. Tout service assurant tout ou partie de la production par captage ou pompage, de la protection du point de prélèvement, du traitement, du transport, du stockage et de la distribution d’eau destinée à la consommation humaine est un service d’eau potable. La commune a délégué sa compétence à un établissement public, le syndicat des eaux du Nord du Lot. Le mode de gestion choisi par la commune est l’affermage à ce même syndicat qui sera associé par la commune à la révision du PLU. 4.5.2 - Les documents de cadrage et de planification spécifi- ques à l’AEP

• Le SDAGE 2010-2015 Il prévoit des dispositions spécifiques à l’alimentation en eau potable (dispositions D1 à D8). Le PLU devra plus particulièrement tenir compte des dispositions suivantes : - D3 : protéger les captages stratégiques les plus menacés - D5 : améliorer les performances des réseaux d’adduction d’eau potable : une obligation de résultats - D6 : sécuriser l’approvisionnement en eau potable - D7 : connaître l’utilisation des eaux distribuées pour mieux économiser et valoriser l’eau potable • Schéma départemental d’alimentation en eau potable Le schéma est en cours d’élaboration. La commune se rapprochera de la fédération départemen- tale ou des services du Conseil Général pour connaître l’état d’avancement ainsi que les mesures qui devront être prises en compte dans le PLU.

4.5.3 - Le patrimoine AEP de la commune

La commune établira une description détaillée du patrimoine et de son fonctionnement : plan du réseau à jour avec les caractéristiques de ses différents éléments (canalisations, réservoirs, etc.) Ces plans seront annexés au document final du PLU. Il pourra également être fait référence à la performance de ce réseau ou à ses faiblesses issues d’un diagnostic du système d’alimentation en eau potable, et à un éventuel programme de tra- vaux. Le syndicat des eaux du Nord du Lot est maître d’ouvrage du réseau. Le gestionnaire, la SAUR, détient les plans.

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4.5.4 - La ressource AEP dans la commune

Les différentes informations concernant la ressource en eau potable de la commune (quantité et qualité) devront être intégrées et analysées : • Protection des captages : Les installations, ouvrages, travaux et activités réalisés à des fins non domestiques entraînant des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines sont soumis à autorisation ou à déclara- tion. Loi sur l’eau du 3 janvier 1192 – Article 10

(…) Les installations, ouvrages, travaux et activités visés au I sont définis dans une nomenclature, établie par décret en Conseil État après avis du Comité national de l’eau, et soumis à autorisation ou à déclaration suivant les dangers qu’ils présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en eau et les écosystèmes aquatiques. (…)

En outre, les points de captage d’eau en vue de la consommation humaine font l’objet de protec- tions inscrites dans le document d’urbanisme (classement en zone naturelle et forestière, servitu- des d’utilité publique ...). Décret du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine- Article 4

L’utilisation d’eau prélevée dans le milieu naturel en vue de la consommation humaine est autorisée par arrêté du préfet, pris après avis du conseil départemental d’hygiène et, dans certains cas, du Conseil supérieur d’hygiène publique de France. L’arrêté d’autorisation fixe les conditions de réalisation, d’exploitation et de protection du point de prélè- vement.

Les périmètres institués pour la protection des points de prélèvement valent servitudes d’utilité publique. Les périmètres de protection comportent : o le périmètre de protection immédiate, o le périmètre de protection rapprochée, o le cas échéant, le périmètre de protection éloignée. L’utilisation et l’occupation du sol dans ces périmètres sont fixées par l’arrêté préfectoral instituant la protection. Votre commune est concernée par le forage de St Pierre. Ces protections sont reportées sur le plan des servitudes d’utilité publique en annexe du PLU Enjeux et préconisations en matière d’alimentation en eau potable : - la commune démontrera la bonne adéquation entre, d’une part, les besoins induits par le déve- loppement urbain futur envisagé de la commune (habitat et activité économique) et, d’autre part, la disponibilité de la ressource en eau et les capacités de traitement et de distribution de la col- lectivité en terme de quantité et de qualité. Les besoins futurs devront également être compati- bles avec les orientations des différents documents de cadrages évoqués ci-dessus. - il conviendra également de tenir compte des projets de développement des collectivités limitro- phes ou concernées par les mêmes sources d’approvisionnement, en se rapprochant de l’organisme intercommunal compétent le cas échéant

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- les mesures de protection des captages seront déclinées par un zonage approprié : * classement en N des terrains correspondant aux périmètres de protection immédiat. Prévoir un emplacement réservé le cas échéant (projet de captage) * classement en N ou A pour les périmètres de protection rapprochée et ne pas autoriser dans les zones concernées des occupations ou utilisations du sols incompatibles avec les protec- tion de la ressource en eau

Préconisations de l’Agence Régionale de Santé : L’annexe sanitaire devra comporter les éléments ci-après : Plan des réseaux et synoptiques de fonctionnement, Descriptif des ouvrages et du fonctionnement actuel et avenir par unité de distribution, Démonstration de l’équilibre entre ressources disponibles et besoins à satisfaire à l’échéance du document d’urbanisme, En cas d’insuffisance des ressources actuelles : présentation des alternatives, des études pros- pectives, échéancier, etc… Capacité des infrastructures de distribution (réservoir, réseau, etc…) à satisfaire à l’augmentation de la demande sur les secteurs à urbaniser. Bilan sur la qualité de l’eau et, si améliorations à apporter : présentation des travaux d’amélioration du réseau, traitement, etc…

Dans un souci sanitaire, le développement de l’urbanisation devra être subordonné à la prise en compte des aspects qualitatifs et quantitatifs liés à l’adduction en eau potable assurée par la commune.

AUTRES RESSOURCES QUE LA DISTRIBUTION PUBLIQUE POUR L'ALIMENTATION EN EAU Il convient à ce sujet de rappeler que, comme énoncé par le Règlement Sanitaire Départemental (art. 2), à l’exception de l’eau potable provenant du réseau public de distribution et des eaux condi- tionnées, les eaux de toutes autres origines sont considérées a priori comme non potables et ne peu- vent donc être destinées qu’à des usages (industriels, commerciaux, agricoles, à titre d’agrément...) non en rapport avec l’alimentation en eau potable et les usages sanitaires.

Concernant les nappes d’eau souterraine , leur vulnérabilité et dans certains cas, leur contamina- tion sont incompatibles avec les exigences de qualité requises pour la consommation humaine. Les nappes peuvent être vulnérables compte tenu de leur faible profondeur et de la nature du sol et du sous-sol. Elles peuvent également être menacées sur le plan quantitatif du fait de leur su- rexploitation et sur le plan qualitatif à la suite de forage mal conçu ou mal réalisé. Les risques sanitaires sont aggravés par la présence fréquente d’un assainissement individuel à proximité qui peut constituer une source de pollution importante pour la ressource.

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URBANISATION ET ALIMENTATION EN EAU L’alimentation en eau à partir du réseau public doit être considérée comme prioritaire pour l’ensemble des habitants de la commune.

ZONES U et AU Le raccordement au réseau public d’eau devra être rendu obligatoire dans les zones urbai- nes et d’urbanisation future dites U et AU conformément aux articles R.123-5 et R.123-6 du Code de l’Urbanisme qui prévoient que dans ces zones, les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour admettre immédiatement des constructions. Si les capacités du réseau public existant sont insuffisantes pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de certaines zones AU, il conviendra de subordonner l'ouverture à l'urbanisation de ces zones : o à l’extension du réseau public d'eau. ou /et o au renforcement de l’alimentation en eau de la commune par de nouvelles res- sources pour satisfaire aux besoins actuels et futurs liés au développement de l’urbanisation.

Avant toute création ou extension de zones constructibles, il est indispensable que la collectivité s’assure auprès du maître d’ouvrage du réseau de distribution d’eau que la capacité du réseau com- munal est suffisante pour assurer un débit satisfaisant aux futures constructions. En tout état de cause, l’ouverture de nouveaux secteurs à l’urbanisation devra être subor- donnée à la desserte par le réseau d’adduction publique. Toutes autres formes d’alimentation en eau sont à proscrire.

ZONES A et N Dans les zones agricoles (dites «zones A ») et dans les zones naturelles (dites « zones N »), les secteurs susceptibles d’être desservis par le réseau public d’eau et ceux non susceptibles de l’être devront être délimités au préalable.

Dans ces zones, uniquement si l’impossibilité de desserte par un réseau public d’eau potable est démontrée et dans l’hypothèse de l’accueil du public, l’utilisation de captages privés pourra être exceptionnellement autorisée à condition que les possibilités d’alimentation en eau d’un point de vue quantitatif et qualitatif soient vérifiées avant la réalisation des constructions. Dans ce cas, l’alimentation en eau doit respecter les articles R.1321-1 et suivants du Code de la Santé Publique relatif aux eaux destinées à la consommation humaine. Nonobstant les dispositions de l’article L.2224-9 du Code Général des Collectivités Territoriales qui prévoient que tout prélèvement, puits, forage réalisé à des fins domestiques de l’eau doit être déclaré en mairie, l’utilisation d’eau prélevée dans le milieu naturel pour un usage alimentaire doit, préalablement à la demande de permis de construire, être déclarée auprès de mes services afin d’initier, au besoin, la procédure d’autorisation préfectorale réglementaire (article L.1321-7 du Code de la Santé Publique).

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Dans ce cadre, l’article 4 du Règlement doit être complété ainsi : « En cas d’impossibilité technique de branchement au réseau public d’eau potable, l’utilisation d’une ressource privée à des fins alimentaires peut être envisagée. Les modalités d’exploitation de cette ressource sont les suivantes : • Pour les constructions à usage unifamilial alimentées en eau à partir d’un point d’eau privé, cette alimentation est soumise à déclaration auprès de la Délégation Territoriale de l’Agence Régionale de Santé. • Pour les constructions à usage collectif ou agroalimentaire alimentées en eau à partir d’un point d’eau privé, cette alimentation doit faire l’objet d’une autorisation préfecto- rale. L’autorisation de construire ne pourra être délivrée qu’après vérification de la qualité de l’eau et de l’adéquation entre la capacité de la ressource et les besoins à satisfaire. »

PROTECTION DU RÉSEAU PUBLIC D’EAU CONTRE LES RISQUES DE RETOUR Dans le cas d’activités polluantes ou s’il existe un double réseau d’alimentation en eau (cas des bâtiments desservis à la fois par le réseau public et un captage privé), compte tenu du risque po- tentiel de pollution par retour d’eau du réseau public d’eau potable, celui-ci doit être protégé par l’installation, en concertation avec le gestionnaire du réseau, de dispositif adéquats en amont de chaque poste à risque (article R.1321-54 du Code de la Santé Publique). 4.6 - Puits et forages domestiques

Depuis la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006, la déclaration en mairie des puits et forages domestiques, existants ou futurs, est devenue obligatoire. Les services en charge de la distribution de l’eau potable se sont vus conférés la possibilité de contrôler ces ouvrages. Lors- que l’eau est destinée à une consommation humaine, une analyse préalable de sa qualité doit être réalisée. Dans le cadre de la révision du PLU de la commune de Gontaud de Nogaret, le recensement des puits et forage pourra être réalisé et cartographié. Un classement particulier pourra être étudié dans le cadre du règlement du PLU et des règles d’aménagement et / ou de protection pourront être établies. Une attention particulière sera portée, en cas de zones constructibles situées dans un secteur d’assainissement non collectif, sur les distance nécessaire entre le système d’assainissement au- tonome et le puits ou forage si ce dernier est utilisé pour une consommation humaine.

Site internet à consulter le cas échéant : www.foragesdomestiques.developpement- durable.gouv.fr

La commune pourra également se rapproche des services de l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA)

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4.7 - Eaux pluviales

Le développement de l’urbanisation s’accompagne généralement d’un accroissement de l’imperméabilisation des sols et donc du ruissellement des eaux pluviales. Ce ruissellement peut avoir pour conséquences : - d’accroître les risques d’inondation, en particulier dans les territoires déjà concernés par ce phénomène - d’augmenter les risques de pollution des milieux aquatiques (cours d’eau et eaux souter- raines) en raison du lessivage des sols artificialisés et de l’écoulement des eaux de pluies ainsi chargées de substances polluantes vers les nappes et rivières. La maîtrise du ruissellement des eaux pluviales est par conséquent un enjeu important à intégrer dans la révision du PLU.

4.7.1 - Les documents de cadrage stratégique et de planifica- tion relatifs à la gestion des eaux pluviales

• Le SDAGE 2010-2015 : Il prévoit des dispositions spécifiques à la gestion des eaux pluviales (dispositions B3, B4, D10 et E32). Le PLU devra plus particulièrement tenir compte de la disposition E32, en lien avec le risque d’inondation présent sur la commune, qui prévoit « d’adapter les programmes d’aménagement pour limiter les risques de crue (limitation de l’imperméabilisation des sols et maîtrise de l’écoulement des eaux pluviales ) ».

• Le zonage pluvial et le schéma d’assainissement pluvial En vertu de l’article L2224-10 du code général des collectivités territoriales, les communes doi- vent délimiter après enquête publique : - les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et assu- rer la maîtrise du débit des écoulements d’eaux pluviales et de ruissellement - les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement Le zonage pluvial a pour but de prévenir les effets de l’urbanisation et du ruissellement des eaux pluviales sur les systèmes d’assainissement et sur les milieux récepteurs. C’est une phase essen- tielle dans l’élaboration d’une stratégie de gestion des eaux pluviales. Elle s’inscrit dans une lo- gique de prévision et de prévention. Les communes peuvent réaliser des travaux afin de limiter les risques d’inondation par les eaux de ruissellement pour améliorer la sécurité des personnes et des biens.

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Les communes qui décident de maîtriser les eaux pluviales ont à leur disposition plusieurs ou- tils : agir sur le dimensionnement des réseaux, stocker les eaux pluviales (de façon temporaire dans des ouvrages type bassin de stockage à ciel ouvert ou enterré) afin de retarder l’arrivée d’un flux important vers les systèmes d’épuration, mettre en place des techniques alternatives (elles permettent de réduire le flux le plus en amont possible de façon à redonner aux surfaces de ruissellement un rôle régulateur fon- dé sur la rétention et l’infiltration des eaux de pluie) telles les chaussées réservoirs, les noues d’infiltration. Lorsque ce zonage a été réalisé, il sera repris et intégré dans l’étude d’élaboration / révision du PLU. Il pourra être reporté dans les annexes du PLU. Si ce zonage n’a pas encore été réalisé, son élaboration peut être concomitante à l’étude du PLU, comme l’autorise l’article L123-1-11° du code de l’urbanisme.

En outre, la rubrique B4 du SDAGE précise que : « Pour préserver les milieux aquatiques conti- nentaux et littoraux, les collectivités territoriales et leurs groupements de plus de 10000 habitants sont invités à évaluer avant 2013 les risques de pics de pollutions organiques et chimiques des eaux par temps de pluie. Si ces risques sont avérés, ils réalisent des schémas d’assainissement pluvial avant 2015 et prévoient des règles d’urbanisme spécifiques pour les constructions nou- velles, conformément à l’article L2224-10-4° du code général des collectivités territoriales ». L'élaboration d'un schéma directeur d'assainissement pluvial nécessite la réalisation d'un diagnos- tic des ouvrages existants (étude hydraulique) qui devra se baser sur un recensement des problè- mes relevés sur les territoires de chacune des communes (inondations, ravinements, mises en charge de réseaux, affouillements...).

4.7.2 - Les données locales en matière de ruissellement pluvial

La révision du PLU intégrera les dispositifs et ouvrages existants connus en matière de traitement ou rétention des eaux pluviales : bassins de rétention, bassins d’infiltration, noues paysagères, etc. Le recensement des réseaux d’eaux pluviales sera également intégré dans l’annexe sanitaire du PLU.

Enfin, si des secteurs n’ayant pas fait l’objet d’un zonage particulier mais reconnus comme sen- sibles pour le ruissellement pluvial , le PLU devra en tenir compte. Enjeux et recommandations en matière de gestion des eaux pluviales - intégrer le zonage pluvial lorsqu’il existe ou le réaliser en même temps que le PLU dans le cas contraire - limiter les risques de pollution par les eaux pluviales notamment pour l a protection des capta- ges : dans les périmètres immédiats et rapprochés de protection de captage, les eaux pluviales et les eaux de ruissellement sont systématiquement collectées et évacuées hors de la zone concer- née.

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Les ouvrages doivent également être étanches - instaurer des zones classées et servitudes : Par la définition de zones classées, le PLU peut assurer la protection d’éléments du paysage tels que les haies, les bois ou les arbres, contribuant à la bonne gestion du ruissellement : * le classement de haies (bocage), pour limiter les ruissellements de surface, voire de zones hu- mides au titre de l'article L123-1-5-7° du code de l'urbanisme, * le classement en zone inaltérable des cours d'eau, * le classement en espace boisé classé (EBC) des ripisylves. De nouvelles servitudes, issues notamment de la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages (dite loi Bachelot), peu- vent également servir à la gestion du pluvial : * des zones de rétention temporaire des eaux des crues ou de ruissellement par des aménage- ments permettant d’accroître artificiellement leur capacité de stockage des eaux afin de réduire les crues ou les ruissellements dans les secteurs situés en aval, * des zones de mobilité des cours d’eau, en amont des zones urbanisées, afin de préserver et res- taurer leurs caractères hydrologiques et géomorphologiques essentiels et ainsi de faciliter leurs déplacements naturels * des zones humides à préserver, dites « zones stratégiques pour la gestion de l’eau » - inciter à la réutilisation des eaux pluviales : Le PLU peut inciter à la mise en oeuvre de cuves de rétention d'eaux pluviales : * pour les particuliers dans les zones urbanisables * dans les projets d’aménagement d’espaces publics nécessitant la mise œuvre d’un système d’arrosage L'utilisation des ces eaux doit cependant être limitée aux usages prévus dans l'arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments. - développer les espaces végétalisés et la présence de l’eau en milieu urbanisé : Le PLU peut définir des règles en faveur de la gestion du pluvial, comme par exemple le main- tien et le remplacement des plantations existantes, l’obligation de plantations, le maintien des espaces verts dans les zones urbanisées et urbanisables Dans les opérations d’aménagement ou de constructions d’ensemble à dominante d’habitation, les ouvrages techniques de gestion de l’eau et leurs abords, communs à ces opérations (tels que le bassin de rétention ou d’infiltration…), pourraient (sous réserve de leurs caractéristiques propres, d’une emprise au sol suffisante et des contraintes de fonctionnement) : * faire l’objet d’un aménagement paysager à dominante végétale contribuant à leur insertion qua- litative et fonctionnelle dans leur environnement naturel et bâti * être conçu pour répondre à des usages ludiques ou d’agrément compatibles avec leur destina- tion (espaces verts de détente de jeux…).

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- promouvoir les techniques alternatives : Le PLU incitera à l'utilisation des techniques alternatives pour la gestion des eaux pluviales par- tout où cela est possible et souhaitable : noues, tranchées et chaussées drainantes, puits d’infiltration, bassins de rétention..., en évitant de recourir systématiquement à ces derniers. - instaurer des prescriptions particulières de gestion des eaux pluviales dans le règlement et les orientations d’aménagement et de programmation du PLU, en vue de favoriser l’infiltration ou le stockage temporaire : * gestion du taux d’imperméabilisation selon les secteurs géographiques * gestion des modalités de raccordement, limitation des débits * inscription en emplacements réservés des emprises des ouvrages de rétention et de traitement, * constructibilité limitée des zones inondables et des zones d’expansion des crues, * élaboration des principes d’aménagement permettant d’organiser les espaces nécessaires au traitement des eaux pluviales.

La commune pourra se reporter également au guide de recommandation Comment prendre en compte la gestion des eaux pluviales dans les PLU annexé au présent porter à connaissance.

4.8 - Assainissement collectif et non collectif

L'assainissement a pour objet d'assurer l'évacuation des eaux usées et pluviales ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels, sous des modes compatibles avec les exigences de la santé pu- blique et de la protection de l'environnement. Deux principes constituent le fondement de l'assainissement individuel ou collectif : o évacuer rapidement et sans stagnation, loin des habitations, tous les déchets d'origine hu- maine ou animale susceptibles de donner naissance à des putréfactions ou à des odeurs, o éviter que les produits évacués puissent souiller les eaux des nappes souterraines, cours d'eau, canaux, lacs et étangs et du littoral, et notamment les eaux de baignade et de conchyliculture. 4.8.1 - Les organismes gestionnaires de l’assainissement col- lectif et non collectif des eaux usées

Les communes sont compétentes en matière d’assainissement des eaux usées : Code général des collectivités territoriales - Article L. 2224-8

I.-Les communes sont compétentes en matière d'assainissement des eaux usées. Dans ce cadre, elles établissent un schéma d'assainissement collectif comprenant, avant la fin de l'année 2013, un descriptif détaillé des ouvrages de collecte et de transport des eaux usées. Ce descriptif est mis à jour selon une périodicité fixée par décret afin de prendre en compte les travaux réalisés sur ces ouvrages. II.-Les communes assurent le contrôle des raccordements au réseau public de collecte, la collecte, le transport et l'épuration des eaux usées, ainsi que l'élimination des boues produites. Elles peuvent également, à la demande des propriétaires, assurer les travaux de mise en conformité des ouvrages visés à l'article L. 1331-4 du code de la santé publique, depuis le bas des colonnes descendantes des constructions jusqu'à la partie publique du branchement, et les travaux de suppression ou d'obturation des fosses et autres installations de même nature à l'oc- casion du raccordement de l'immeuble.

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L'étendue des prestations afférentes aux services d'assainissement municipaux et les délais dans lesquels ces prestations doivent être effectivement assurées sont fixés par décret en Conseil d'Etat, en fonction des caracté- ristiques des communes et notamment de l'importance des populations totales agglomérées et saisonnières. III. - Pour les immeubles non raccordés au réseau public de collecte, la commune assure le contrôle des installations d'assainissement non collectif. Cette mission consiste : 1° Dans le cas des installations neuves ou à réhabiliter, en un examen préalable de la conception joint, s'il y a lieu, à tout dépôt de demande de permis de construire ou d'aménager et en une vérification de l'exécution. A l'issue du contrôle, la commune établit un document qui évalue la conformité de l'installation au regard des pres- criptions réglementaires ; 2° Dans le cas des autres installations, en une vérification du fonctionnement et de l'entretien.A l'issue du contrôle, la commune établit un document précisant les travaux à réaliser pour éliminer les dangers pour la santé des personnes et les risques avérés de pollution de l'environnement. Les modalités d'exécution de la mission de contrôle, les critères d'évaluation de la conformité, les critères d'évaluation des dangers pour la santé et des risques de pollution de l'environnement, ainsi que le contenu du do- cument remis au propriétaire à l'issue du contrôle sont définis par un arrêté des ministres chargés de l'intérieur, de la santé, de l'environnement et du logement. Les communes déterminent la date à laquelle elles procèdent au contrôle des installations d'assainissement non collectif ; elles effectuent ce contrôle au plus tard le 31 décembre 2012, puis selon une périodicité qui ne peut pas excéder dix ans. Elles peuvent assurer, avec l'accord écrit du propriétaire, l'entretien, les travaux de réalisation et les tra- vaux de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif prescrits dans le document de contrôle. Elles peuvent en outre assurer le traitement des matières de vidanges issues des installations d'assainissement non collec- tif. Elles peuvent fixer des prescriptions techniques, notamment pour l'étude des sols ou le choix de la filière, en vue de l'implantation ou de la réhabilitation d'un dispositif d'assainissement non collectif. Les dispositifs de traitement destinés à être intégrés dans des installations d'assainissement non collectif recevant des eaux usées domestiques ou assimilées au sens de l'article L. 214-2 du code de l'environnement et n'en- trant pas dans la catégorie des installations avec traitement par le sol font l'objet d'un agrément délivré par les ministres chargés de l'environnement et de la santé.

La commune a délégué sa compétence « assainissement » à une structure intercommunale, le syndicat des eaux du Nord du Lot (pour l’assainissement collectif et pour l’assainissement non collectif – SPANC) Dans le cadre de la révision du PLU, la commune se rapprochera de cette structure, et plus parti- culièrement dans le cadre de la définition du règlement graphique et écrit.

4.8.2 - Les documents de cadrage ou de planification spécifi- que à l’assainissement des eaux usées

• Le SDAGE 2010 –2015 : Il prévoit des dispositions spécifiques à l’assainissement (B1, B2, B5, B6, B7 et B8). La commune sera plus particulièrement attentive dans le cadre de son PLU aux mesures : - B1 : maintenir la conformité avec la réglementation - B2 : augmenter, si nécessaire, les performances épuratoires pour atteindre le bon état des eaux - B8 : promouvoir les techniques alternatives

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• Le zonage et le schéma d’assainissement des eaux usées Les communes doivent établir un zonage d’assainissement pour les eaux usées : Code général des collectivités territoriales - Article L. 2224-10

Les communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent, après enquête publique : 1° Les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ; 2° Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elles sont tenues d'assurer le contrôle de ces ins- tallations et, si elles le décident, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ;

Les dispositions du zonage d’assainissement, une fois ce dernier approuvé, doivent être rendues opposables aux tiers : soit en annexant le zonage au PLU à l'occasion de l'élaboration, de la révision ou de la mise à jour de celui-ci, Code de l’urbanisme - Article R. 123-14

Les annexes comprennent à titre informatif également (...) les schémas des réseaux d'eau et d'assainisse- ment (...), existants ou en cours de réalisation, en précisant les emplacements retenus pour le captage, le traitement et le stockage des eaux destinées à la consommation, les stations d'épuration des eaux usées et le stockage.

soit, en l'absence de document d'urbanisme, par l'édition d'un arrêté municipal ou du prési- dent de l’EPCI compétent. Comme pour le zonage pluvial, les zonages d’assainissement collectif ou non collectif peuvent être réalisées soit indépendamment de l’établissement du PLU, soit dans le cadre de l’élaboration ou de la révision de celui-ci. 6 Il est fortement souhaitable que les deux démarches, zonage d’assainissement et PLU, soient conduites simultanément, ou, tout au moins, que la définition d'un zonage d'assainissement en- traîne à court terme la révision des documents d'urbanisme si ces derniers contiennent des dispo- sitions qui lui sont contraires. Il est de l'intérêt même de la collectivité d'assurer la cohérence entre ces deux documents qui constituent des outils de son aménagement futur. En effet, lorsqu’il existe un réseau d’assainissement collectif, la localisation des zones construc- tibles est conditionnée par l’existence d’un réseau performant, suffisamment dimensionné ainsi que d’un ouvrage de traitement conforme à la réglementation et de capacité suffisante. L’assainissement doit donc faire l’objet d’une réflexion parallèle au type d’urbanisation souhai- tée pour la commune. Le développement de système d’assainissement (réseaux et station d’épuration) doit précéder l’apparition des besoins qu’entraîne le développement urbain. Les eaux usées générées par les activités artisanales ou industrielles doivent faire l’objet d’une étude particulière destinée à définir le pré traitement (avant rejet au réseau public) ou le traite- ment nécessaire (avant rejet au milieu naturel). Une convention de rejet avec la collectivité locale est nécessaire dès qu’il y a rejet dans le réseau urbain.

6 Cf. article L. 123-1 (11°) du Code de l’urbanisme.

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Dans le cadre d’une extension, le pétitionnaire doit justifier la capacité des ouvrages existants ou présenter un projet complémentaire. Le coût de traitement des eaux rejetées par les installations industrielles ne disposant pas de moyens de traitement autonomes peut être sensiblement plus élevé que le coût de traitement des eaux pluviales. La règle générale, en zone industrielle, est de séparer la collecte des eaux pluviales (faiblement polluées) de celles des eaux générées par les installations industrielles (potentiellement fortement polluées) ne disposant pas de capacités autonomes de traitement des eaux. D’une façon plus générale, la filière d’assainissement d’une zone artisanale ou d’activité est une des composantes du projet d’aménagement. Celui-ci nécessite une réflexion préalable intégrant les questions d’implantation, de proximité du bourg ou des habitations, l’acceptabilité des activi- tés, la filière d’assainissement possible ... Par ailleurs, certaines activités industrielles peuvent être incompatibles avec la présence de points de captage d’eau potable. Lors de l’élaboration des documents d’urbanisme, la définition des zones prévues pour l’accueil d’activités industrielles doit tenir compte de la présence de points de captage d’eau potable. De plus, l’existence et le bon fonctionnement du système d’assainissement , qu’il soit collectif ou individuel, conditionnent la délivrance du permis de construire.

Code de l’urbanisme - Article L. 421-6

Le permis de construire ou d’aménager ne peut être accordé que si les travaux projetées sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires relatives à l’utilisation des sols, à l’implantation, la destination, la nature, l’architecture, les dimensions, l’assainissement des constructions et à l’aménagement de leurs abords (...).

L’assainissement des eaux usées est donc un enjeu environnemental majeur du territoire ; il permet de préserver les ressources en eau. La qualité des eaux de surface mais aussi sou- terraines en dépend grandement. La commune de Gontaud de Nogaret dispose d’un zonage d’assainissement. La collectivité se rapprochera du Syndicat des eaux du Nord du Lot afin d’envisager la révision de ce zonage si cela s’avère nécessaire.

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4.8.3 - Le système d’assainissement des eaux usées de la com- mune

• caractéristiques du réseau et état de conformité La bonne connaissance du réseau est un préalable indispensable à la révision du PLU. Il sera par conséquent nécessaire d’indiquer dans le PLU : - la carte d’aptitude des sols pour les zones situées en assainissement non collectif. Cette carte sera insérée dans les annexes du PLU. - l’échéancier des travaux sur les réseaux d’assainissement s’ils existent et s’ils sont connus. La directive européenne du 21 mai 1991, dite directive ERU (relative au traitement des eaux urbaines résiduaires), impose aux États membres de s'assurer que les agglomérations sont équi- pées en système de collecte des eaux urbaines résiduaires et que ces eaux bénéficient d'un traite- ment approprié avant rejet au milieu naturel. Transposée par la loi sur l’eau et ses textes d’application (code de l'environnement et code géné- ral des collectivités territoriales), la directive impose à toutes les agglomérations d’assainissement de plus de 2 000 équivalents-habitants (EH) de mettre en oeuvre la collecte et le traitement de leurs eaux usées conformément à des exigences définies dans celle-ci. Les agglo- mérations de moins de 2 000 EH sont également soumises à cette directive lorsqu’elles ont mis en place un réseau collectif. La conformité des agglomérations d'assainissement de plus de 2 000 EH est examinée annuelle- ment par le SPEMA depuis 2003. Les critères pris en compte sont exposés ci-après.

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Le "guide de définition d'application de la directive ERU" établi par le Ministère de l'Écologie impose aux services de police des eaux de se pencher sur l'état de conformité des agglomérations de 200 à 2 000 EH à partir de 2008. Les critères de conformité définis par la directive pour cette catégorie d'installation sont les suivants : L'application de cette directive a connu en France un retard important, ce qui a amené la Com- mission européenne à engager plusieurs procédures contentieuses à son encontre. Le 31 janvier 2008, la Communauté européenne a adressé à la France un avis motivé dénonçant l'insuffisance des mesures prises pour exécuter l'arrêt de la Cour de justice des communautés européennes de 2004 relatif au retard d'application de la directive ERU. Il s'agit du dernier avertissement de la Commission avant condamnation. Le non-respect de la directive ERU peut entraîner un blocage de l'urbanisation des nou- veaux secteurs communaux. En effet, cette circulaire incite les services de l'État à stopper l'urbanisation des secteurs dépendant de systèmes d'épuration défaillant en utilisant les articles L. 121-1, L. 123-1 et R. 123-9 du code de l'urbanisme.

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• stations d’épuration : nombre, capacités et état de conformité Un autre point important concerne les ouvrages liés à l’assainissement, tels que les stations d’épuration. L’arrêté du 22 juin 2007 impose la prise en compte, lors de la conception et du choix d’implantation des ouvrages, des nuisances auditives et olfactives. Les équipements sont conçus et exploités de façon à ce que leur fonctionnement mini- mise l’émission d’odeurs, de bruits ou de vibrations mécaniques susceptibles de com- promettre la santé et la sécurité du voisinage et de constituer une gêne pour sa tranquillité. Les stations d’épuration ne doivent pas être implantées dans des zones inondables, sauf impossibilité technique. Cette impossibilité doit être établie par la commune ainsi que la compatibilité du projet avec le maintien de la qualité des eaux et sa conformité à la ré- glementation relative aux zones inondables, notamment en veillant à maintenir la station d’épuration hors eau et à en permettre le fonctionnement normal. Les ouvrages doivent être implantés à une distance des captages d’eau publics ou privés telle que le risque de contamination soit exclu. L’ensemble des installations de la station d’épuration doit être délimité par une clôture et son accès interdit à toute personne non autorisée. Les stations d’épuration doivent être conçues et implantées de manière à préserver les ha- bitants et les établissements recevant du public des nuisances de voisinage et des risques sanitaires. Cette implantation doit tenir compte des extensions prévisibles des ouvrages d’épuration, ainsi que des nouvelles zones d’habitations ou d’activités prévues dans les documents d’urbanisme en vigueur au moment de la construction ou de l’extension de la station d’épuration. A contrario, lorsqu’une station d’épuration est en projet de construction, il est préférable que les parcelles avoisinantes ne soient pas classées en zone constructible afin de minimiser au maxi- mum les plaintes des riverains dues à son fonctionnement. La circulaire du 17 février 1997 relative à l’assainissement collectif des communes précise par exemple, que pour les installations non soumises à autorisation (capacité < à 2 000EH), et sauf dispositions ou techniques particulières (notamment des procédés de traitement par le sol), il conviendra de retenir une distance de 100 mètres entre les ouvrages et les habitations , cette distance ne pouvant être réduite que si des précautions spécifiques sont prises (couverture de certains postes). La commune de Gontaud de Nogaret a approuvé un schéma d’assainissement et dispose d’une station d’épuration d’une capacité de 850 équivalents / habitants. • caractéristiques et sensibilités des milieux récepteurs pour l’assainissement non col- lectif La commune devra se rapprocher du SPANC afin de connaître les règles propres à l’assainissement non collectif et la sensibilité des milieux du territoire communal.

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Dans tous les cas de demande d’actes d’urbanisme pour une habitation ou autre en zone relevant d’un assainissement non collectif , il conviendra de demander au pétitionnaire de faire une étude de sol à la parcelle afin de réaliser une filière d’assainissement en adéquation avec la nature des sols. Les collectivités doivent établir deux zonages d’assainissement, un relatif aux eaux usées et l’autre aux eaux pluviales. Ces deux zonages font partie intégrante du schéma directeur d’assainissement . Dans les faits, rares sont les collectivités qui disposent d’un schéma englobant les deux problématiques. La problématique de l’assainissement intervient donc à plusieurs niveaux : - dans la réflexion sur le développement de la commune - dans la définition des zonages et des règlements de zones du PLU - dans la définition de réserves foncières pour les équipements (réservoirs, stations d’épuration, bassins de retenue...) - dans la délimitation des servitudes d’utilité publique

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Thématique n° 5 : PRÉSERVATION DU PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE

« Les PLU peuvent identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quar- tiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection. » (extraits de l’article L. 123-1-7° du Code de l’urbanisme)

Plusieurs secteurs du territoire de la commune de XXX sont à considérer comme des zones sen- sibles du point de vue archéologique. Code du patrimoine - Article L.510-1

Constituent des éléments du patrimoine archéologique tous les vestiges et autres traces de l'existence de l'humanité, dont la sauvegarde et l'étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, permettent de retracer le développement de l'histoire de l'humanité et de sa relation avec l'environnement naturel.

Code du patrimoine - Article L.521-1

L'archéologie préventive, qui relève de missions de service public, est partie intégrante de l'archéologie. Elle est régie par les principes applicables à toute recherche scientifique. Elle a pour objet d'assurer, à terre et sous les eaux, dans les délais appropriés, la détection, la conservation ou la sauvegarde par l'étude scientifique des élé- ments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles d'être affectés par les travaux publics ou privés concou- rant à l'aménagement. Elle a également pour objet l'interprétation et la diffusion des résultats obtenus

La liste de secteurs sensibles, qui figure en annexe 3 page 1 du présent dossier dans les observa- tions formulées par la Direction Régionales des Affaires Culturelles, ne pourra être considérée comme exhaustive. Elle ne fera mention que des vestiges actuellement repérés ; des découvertes fortuites en cours de travaux sont possibles. Les articles R. 123-8 et R. 123-11 h du Code de l'Urbanisme prévoient la prise en compte et l'identification, dans le zonage du P.L.U., des zones à protéger pour raison historique, dont ar- chéologique, par intégration en zone N, voire création de secteurs spécifiques.

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Ceci n’exclut pas pour autant la prise en compte de vestiges archéologiques dans d’autres zones ou secteurs du P.L.U. Le type de prescription pourra alors porter par exemple sur la limitation de la profondeur des fondations ou sur l’interdiction de construire un ouvrage souterrain. Les zones sensibles devront donc être explicitement mentionnées dans le rapport de présentation du P.L.U. et la cartographie de ces zones figurer dans les pièces annexes (la cartographie est re- portée sur le plan des contraintes figurant dans le sous dossier 2). Conformément aux dispositions de l’article L. 522-5 du code du Patrimoine, les projets d’aménagement affectant le sous-sol des terrains sis dans ces zones sensibles sont présumés faire l’objet de prescriptions archéologiques préalablement à leur réalisation. Code du patrimoine - Article L.522-5

Avec le concours des établissements publics ayant des activités de recherche archéologique et des collecti- vités territoriales, État dresse et met à jour la carte archéologique nationale. Cette carte rassemble et ordonne pour l'ensemble du territoire national les données archéologiques disponibles. Dans le cadre de l'établissement de la carte archéologique, État peut définir des zones où les projets d'aménagement affectant le sous-sol sont présumés faire l'objet de prescriptions archéologiques préalablement à leur réalisation

Dans le cas de découvertes fortuites en cours de travaux en dehors de ces zones, le Service Ré- gional de l’Archéologie doit être immédiatement informé, conformément aux dispositions de l’article L. 531-14 du code du Patrimoine . Code du patrimoine - Article L.531-14

Lorsque, par suite de travaux ou d'un fait quelconque, des monuments, des ruines, substructions, mosaï- ques, éléments de canalisation antique, vestiges d'habitation ou de sépulture anciennes, des inscriptions ou généra- lement des objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art, l'archéologie ou la numismatique sont mis au jour, l'inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l'immeuble où ils ont été découverts sont tenus d'en faire la déclaration immédiate au maire de la commune, qui doit la transmettre sans délai au préfet. Celui-ci avise l'autorité administrative compétente en matière d'archéologie. Si des objets trouvés ont été mis en garde chez un tiers, celui-ci doit faire la même déclaration. Le propriétaire de l'immeuble est responsable de la conservation provisoire des monuments, substructions ou vestiges de caractère immobilier découverts sur ses terrains. Le dépositaire des objets assume à leur égard la même responsabilité. L'autorité administrative peut faire visiter les lieux où les découvertes ont été faites ainsi que les locaux où les objets ont été déposés et prescrire toutes les mesures utiles pour leur conservation

Enfin, conformément à l’article R. 111-4 du code de l’urbanisme (article d’ordre public s’appliquant même en cas de PLU), un projet peut être refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s’il est de nature, par sa localisation et ses caractéris- tiques, à compromettre la conservation ou la mise en valeur d’un site ou de vestiges archéologi- ques.

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Thématique n° 6 : ARCHITECTURE ET PATRIMOINE

6.1 - Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) :

Les AVAP ont vocation à remplacer les ZPPAUP. Les AVAP peuvent être créées à l'initiative d’une ou de plusieurs communes ou, d'un EPCI sur un ou des territoires présentant un intérêt culturel, architectural, urbain, paysager, historique ou archéologique. Les AVAP ont pour objet, de promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans le respect du développement durable. Article L642-1 du code du patrimoine

Une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine peut être créée à l'initiative de la ou des communes ou d'un établissement public de coopération intercommunale lorsqu'il est compétent en matière d'élabo- ration du plan local d'urbanisme, sur un ou des territoires présentant un intérêt culturel, architectural, urbain, paysager, historique ou archéologique. Elle a pour objet de promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans le respect du dé- veloppement durable. Elle est fondée sur un diagnostic architectural, patrimonial et environnemental, prenant en compte les orientations du projet d'aménagement et de développement durables du plan local d'urbanisme, afin de garantir la qualité architecturale des constructions existantes et à venir ainsi que l'aménagement des espaces. L'aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine a le caractère de servitude d'utilité publique.

Article L642-2 du code du patrimoine

Le dossier relatif à la création de l'aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine comporte : un rapport de présentation des objectifs de l'aire. Ces objectifs sont fondés sur le diagnostic mentionné au deuxième alinéa de l'article L. 642-1 et déterminés en fonction du projet d'aménagement et de développement durables du plan local d'urbanisme s'il est entré en vigueur ; un règlement comprenant des prescriptions ; et un document graphique faisant apparaître le périmètre de l'aire, une typologie des constructions, les immeu- bles protégés, bâtis ou non, dont la conservation est imposée et, le cas échéant, les conditions spéciales relati- ves à l'implantation, à la morphologie et aux dimensions des constructions.

Le règlement de l'aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine contient des règles relatives :

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à la qualité architecturale des constructions nouvelles ou des aménagements de constructions existantes ainsi qu'à la conservation ou à la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces naturels ou urbains ; à l'intégration architecturale et à l'insertion paysagère des constructions, ouvrages, installations ou travaux visant tant à l'exploitation des énergies renouvelables ou aux économies d'énergie qu'à la prise en compte d'ob- jectifs environnementaux.

6.2 - Monuments historiques :

En France, le classement comme monument historique est une servitude d’utilité publique visant à protéger un édifice remarquable de par son histoire ou son architecture. Cette reconnaissance d’intérêt public concerne plus spécifiquement l’art et l’histoire attachés au monument. Le classement peut aussi s’appliquer à des objets mobiliers (soit meubles proprement dits, soit immeubles par destination) présentant un intérêt historique : mobilier ecclésiastique (cloches, calices, patènes) ou autre (ferrures de porte...). Il existe deux niveaux de classement : le classement comme monument historique et l'inscription simple comme monument historique (autrefois connue comme « inscription à l'inventaire sup- plémentaire des monuments historiques »). On dit d'un bien, dans le premier cas qu'il est « classé », et dans le second, qu'il est « inscrit ». Le classement et l’inscription sont désormais régis par le titre II du livre VI du Code du patri- moine, qui remplace, avec quelques aménagements, la loi du 25 février 1943. Cette dernière avait introduit un champ de visibilité de 500 m, considérant qu'un monument, c’est aussi l’impression que procurent ses abords. C'est pourquoi la loi impose une forme de vigilance à l’égard des projets de travaux dans le champ de visibilité des monuments historiques. C’est ainsi que tout paysage ou édifice situé dans ce champ est soumis à des réglementations spécifiques en cas de modification. Est considéré par la loi comme étant dans le champ de visibilité tout autre immeuble, nu ou bâti, visible du monu- ment ou visible en même temps que lui et situé dans un périmètre (en fait, un rayon selon la ju- risprudence) n’excédant pas 500 mètres. L’article 40 de la loi SRU, a introduit la possibilité de remanier le périmètre de 500 mètres relatif à la protection des abords des monuments historiques classés ou inscrits au cours de l’élaboration ou la révision du plan local d’urbanisme, pour l’adapter aux réalités topographiques et patrimo- niales, sur proposition de l’Architecte des bâtiments de France, après accord de la commune et enquête publique, dans le cadre de l'élaboration ou de la révision du Plan Local d'Urbanisme. Le périmètre est alors remplacé par un «périmètre de protection modifié» (PPM) sans modifier le contenu de la servitude du périmètre. Cette opportunité a été matérialisée dans l’article L. 621-30-1 du code du patrimoine.

Code du Patrimoine - Article L. 621-30-1

Est considéré ,…, comme étant situé dans le champ de visibilité d'un immeuble classé ou inscrit tout autre immeuble, nu ou bâti, visible du premier ou visible en même temps que lui et situé dans un périmètre de 500 mètres. Lorsqu'un immeuble non protégé au titre des monuments historiques fait l'objet d'une procédure d'inscrip- tion ou de classement ou d'une instance de classement, l'architecte des Bâtiments de France peut proposer, en fonc- tion de la nature de l'immeuble et de son environnement, un périmètre de protection adapté. La distance de 500 mètres peut être dépassée avec l'accord de la commune ou des communes intéressées. Ce périmètre est créé par l'autorité administrative après enquête publique.

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Le périmètre prévu au premier alinéa peut être modifié par l'autorité administrative, sur proposition de l'architecte des Bâtiments de France après accord de la commune ou des communes intéressées et enquête publi- que, de façon à désigner des ensembles d'immeubles bâtis ou non qui participent de l'environnement du monument pour en préserver le caractère ou contribuer à en améliorer la qualité. En cas de désaccord de la commune ou des communes intéressées, la décision est prise par décret en Conseil d'Etat après avis de la Commission nationale des monuments historiques. Lorsque la modification du périmètre est réalisée à l'occasion de l'élaboration, de la modification ou de la révision d'un plan local d'urbanisme ou d'une carte communale, elle est soumise à enquête publique par le maire ou le président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, en même temps que le plan local d'urbanisme ou la carte communale. L'approbation du plan ou de la carte emporte modification du périmètre. Le tracé du périmètre prévu par le présent article est annexé au plan local d'urbanisme dans les conditions prévues à l'article L. 126-1 du code de l'urbanisme. Les enquêtes publiques conduites pour l'application du présent article sont réalisées conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement du code de l'environnement.

La vigilance concerne donc, non seulement les immeubles adossés à un monument historique (art. L. 621-30), mais aussi ceux localisés dans le champ de visibilité (art. L. 621-31). Code du Patrimoine - Article L. 621-30

Lorsque les constructions ou travaux destinés à la création ou à la modification d'un immeuble adossé à un immeuble classé sont soumis à permis de construire, à permis de démolir, à permis d'aménager ou à déclaration préalable, la décision accordant le permis ou la décision de non-opposition ne peut intervenir sans l'accord de l'autorité administrative chargée des monuments historiques. Les travaux sur un immeuble adossé à un immeuble classé non soumis à permis de construire, permis de démolir, permis d'aménager ou déclaration préalable mais qui sont de nature à affecter la bonne conservation de l'immeuble classé ne peuvent être réalisés sans autorisation de l'autorité administrative chargée des monuments historiques.

Code du Patrimoine - Article L. 621-31

Lorsqu'un immeuble est situé dans le champ de visibilité d'un édifice classé au titre des monuments histori- ques ou inscrit, il ne peut faire l'objet, tant de la part des propriétaires privés que des collectivités et établissements publics, d'aucune construction nouvelle, d'aucune démolition, d'aucun déboisement, d'aucune transformation ou modification de nature à en affecter l'aspect, sans une autorisation préalable. (…)

Le classement d’un monument historique constitue une servitude d’utilité publique, et doit être annexé au PLU, conformément à l’article R. 123-13 du code de l’urbanisme. Votre commune a plusieurs secteurs de son territoire affecté par la protection de 3 monuments, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. L'église Notre Dame a été inscrite par arrêté ministériel du 30/12/1925, Le château a été inscrit par arrêté ministériel du 14/08/1958 La halle a été inscrite par arrêté ministériel du 14/08/1958

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 133 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

6.3 - PLU et prise en compte de l’architecture et de patrimoine :

L’article L. 121-1 du code de l’urbanisme fixe les objectifs que doivent mettre en oeuvre les do- cuments d’urbanisme. Les monuments, le mobilier urbain, quartiers … qui ne seraient pas protéger par une servitude d’utilité publique peuvent être valablement repérés au moyen de l’utilisation de l’article L. 123- 1-5-7°, qui dans ce domaine, comme celui de l’archéologie ou de l’environnement, se révèle un outil efficace.

Code de l’urbanisme - Article L. 123-1-5-7°

Les PLU peuvent identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection.

La commune de Gontaud de Nogaret possède du patrimoine bâti non protégé. Je vous invite à consulter la liste de ces éléments répertoriés par le Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine reprise dans leur lettre du 22/12/2011.

6.4 - Publicité et enseignes :

Publicité et enseignes autour des Monuments Historiques et Sites : La pose d’enseignes et de pré-enseignes et la publicité sont réglementées selon les dispositions du code de l'environnement. Code de l’environnement - Article L. 581-4

Toute publicité est interdite : 1º Sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ou inscrits à l'inventaire supplémentaire ; 2º Sur les monuments naturels et dans les sites classés ; 3º Dans les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles ; 4º Sur les arbres…

Code de l’environnement - Article L. 581-8

I. ― A l'intérieur des agglomérations, la publicité est interdite : 1° Dans les zones de protection délimitées autour des sites classés ou autour des monuments historiques classés ; 2° Dans les secteurs sauvegardés ; 3° Dans les parcs naturels régionaux ; 4° Dans les sites inscrits à l'inventaire et les zones de protection délimitées autour de ceux-ci ; 5° A moins de 100 mètres et dans le champ de visibilité des immeubles classés parmi les monuments histo- riques ou inscrits à l'inventaire supplémentaire ou mentionnés au II de l'article L. 581-4 ; 6° Dans les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager et les aires de mise en va- leur de l'architecture et du patrimoine ; (…)

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Thématique n° 7 : HABITAT , L OGEMENT ET DÉVELOPPEMENT URBAIN

« Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer (...) la diversité des fonctions urbaines et rura- les et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réha- bilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat , d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en parti- culier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat , com- merces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des com- munications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs. » (extraits de l’article L. 121-1 du Code de l’urbanisme)

7.1 - Droit au logement, Mixité, Diversité et Renou- vellement

Le PLU doit permettre la mise en œuvre de textes législatifs particulièrement importants en ma- tière d'habitat et de logement.

La loi d'Orientation pour la Ville n° 91-661 du 13 juillet 1991 qui affirme la nécessaire prise en considération des préoccupations d'habitat des tous les documents d'urbanisme, dans le respect des principes d'équilibre, de diversité et de mixité, avec pour objectif général d'assurer, sans dis- crimination, aux populations résidentes et futures, des conditions d'habitat, d'emploi, de service

La loi Solidarité et Renouvellement Urbains n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 renforce en matière d'habitat les principes d'équilibre, de diversité et de mixité. Afin d'assurer une offre d'habitat diversifiée et de qualité (titre IV), la loi réaffirme la notion de droit au logement décent pour les personnes sur l'ensemble du territoire.

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La loi a renforcé les dispositions réglementaires sur l'insalubrité en précisant les responsabilités relatives au relogement des occupants et en permettant au préfet de se substituer, le cas échéant, au propriétaire pour la réalisation des travaux. Elle a également accru les mesures de protection des locataires en imposant au propriétaire de louer un logement décent. Celui-ci se définit comme un logement ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé de ses occupants, et doté d'éléments le rendant conforme à l'usage d'habitation. Un décret définit plus précisément cette notion de logement dé- cent.

La circulaire du 17 février 2006 relative à la prise en compte des besoins en logements dans les documents d’urbanisme précise l’importance de l’articulation des ScoT avec les program- mes locaux de l’habitat. Sur leurs périmètres, les SCoT doivent définir les objectifs relatifs à l’équilibre social de l’habitat et à la production de logements. Les PLH doivent décliner les orientations de la politi- que locale de l’habitat et des programmes d’actions territorialisées, en tenant compte des orienta- tions affichées dans les SCoT. Lors de l’élaboration des SCoT, l’établissement compétent devra se doter d’un volet programma- tique en matière de logement. Le plan local d’urbanisme doit être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale et du programme local de l’habitat.

La loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant Engagement National pour le Logement . La loi portant Engagement National pour le Logement constitue le principal volet législatif du pacte national pour le logement qui intègre, notamment la loi de programmation et d’orientation pour la Ville et la rénovation urbaine du 1 ier août 2003 et la loi de programmation pour la cohé- sion sociale du 18 janvier 2005.

Cette loi vise à : répondre à la crise du logement, en augmentant l’offre nouvelle dans le secteur social mais aussi dans les autres catégories de logements, notamment intermédiaires, augmenter la production de terrains constructibles, encourager les maires à construire, déve- lopper l’accession à la propriété, les logements locatifs privés, lutter contre l’habitat indigne et insalubre et faciliter le logement des personnes défavorisées…

Cette loi s’articule autour de 4 priorités :

1/ Faciliter la libération de terrains à bâtir, 2/ Développer l’offre locative privée, 3/ Favoriser l’accession à la propriété et, 4/ Faciliter l’accès au logement social.

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C’est sans doute dans le domaine fiscal qu’elle innove le plus. Sont développées ci-dessous les principales mesures s’adressant aux communes.

La fiscalité privilégiée pour lutter contre la rétention foncière Les communes qui souhaitent récupérer une partie des plus–values réalisées par les propriétaires, lors de la première vente d’un terrain classé en zone constructible, auront la possibilité d’instituer une taxe de 10 % sur les 2/3 du prix de vente du terrain. Les communes pourront également majorer la taxe foncière sur les propriétés non bâties applica- ble aux terrains constructibles, dans la limite de 3 % d’une valeur forfaitaire moyenne au mètre carré définie par décret. Pour financer les équipements publics rendus nécessaires par la construction de nouveaux loge- ments, les bases d’imposition de la TLE (Taxe Locale d’Équipement) seront majorées de 10 % environ à compter du 1 ier janvier 2007. Par ailleurs, les communes où ne s’applique pas la taxe sur les logements vacants auront la fa- culté d’assujettir à la taxe d’habitation les logements vacants depuis plus de 5 ans.

Favoriser la réalisation de logements et la mixité sociale La loi introduit des dispositions concernant les PLU : le rapport de présentation du PLU peut comporter un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants ; trois ans plus tard après l’approbation du PLU ou sa dernière révision, le conseil muni- cipal débat des résultats de l’application du PLU au regard des besoins en logements et le cas échéant, de l’échéancier prévisionnel. Ce débat est organisé tous les 3 ans dés lors que le PLU n’a pas été mis en révision et le conseil municipal doit délibérer sur l’opportunité d’une mise en révision ( complète ou simplifiée).

La loi n° 2009-179 du 17 février 2009, dite « Loi Fillon » pour l’accélération des program- mes de construction et d’investissement publics et privés. Après la loi de finances rectificative pour 2009, elle constitue le deuxième grand volet du plan de relance et comporte de nombreuses mesures intéressant directement les collectivités, notamment en matière d'urbanisme et de commande publique. Elle s’articule autour de deux objectifs centraux : o Faciliter la construction o Faciliter les programmes d’investissement La loi comprend aussi des dispositions en matière d’urbanisme telle la dérogation temporaire aux règles de construction en limite séparative prévues par les plans locaux d’urbanisme pour per- mettre la densification des secteurs constructibles.

La loi n° 2009 323 du 25 mars 2009, dite « Loi Boutin », de mobilisation pour le logement et de lutte contre l’exclusion.

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La loi expose des mesures en faveur du développement d’une offre nouvelle de logements. Elle met en place un nouvel outil de financement des équipements publics, le projet urbain parte- narial, permettant le préfinancement des équipements publics par les propriétaires fonciers, amé- nageurs ou constructeurs. Le PUP permet aux communes ou aux établissements publics compé- tents de signer une convention avec les propriétaires des terrains concernés par des opérations d'aménagement, les aménageurs ou les constructeurs, fixant le programme des équipements à réaliser pour répondre aux besoins de l'opération, ainsi que les conditions de leur prise en charge. Le PUP ne peut s’appliquer que dans les zones urbaines ou à urbaniser et peut être mis en oeuvre par les organismes HLM.

Article L.332-11-3 du code de l'urbanisme

Dans les zones urbaines et les zones à urbaniser délimitées par les plans locaux d'urbanisme ou les docu- ments d'urbanisme en tenant lieu, lorsqu'une ou plusieurs opérations d'aménagement ou de construction nécessitent la réalisation d'équipements autres que les équipements propres mentionnés à l'article L. 332-15, le ou les proprié- taires des terrains, le ou les aménageurs et le ou les constructeurs peuvent conclure avec la commune ou l'établis- sement public compétent en matière de plan local d'urbanisme ou le représentant de l'État, dans le cadre des opéra- tions d'intérêt national mentionnées à l'article L. 121-2, une convention de projet urbain partenarial prévoyant la prise en charge financière de tout ou partie de ces équipements. Cette convention ne peut mettre à la charge des propriétaires fonciers, des aménageurs ou des construc- teurs que le coût des équipements publics à réaliser pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le périmètre fixé par la convention ou, lorsque la capacité des équipements program- més excède ces besoins, la fraction du coût proportionnelle à ceux-ci. La convention fixe les délais de paiement. La participation peut être acquittée sous forme de contribution financière ou d'apports de terrains bâtis ou non bâtis.

En résumé de ce paragraphe, il conviendra de prendre en compte les notions suivantes :

Le PLU doit traduire les préoccupations de la commune en matière d’habitat, tout en respectant les principes de mixité sociale, de diversité de l’habitat et de renouvellement urbain. La loi SRU impose un quota de 20% de logements sociaux dans certaines communes. L’échelon intercommunal est réaffirmé comme pertinent pour traiter la question de l’habitat et du logement.

Démographie :

Au 1er janvier 2012, la population totale de la commune de Gontaud-de-Nogaret (Référence Re- censement Général de la Population 2009) est de 1617 habitants. - De 1999 à 2009, la commune de Gontaud-de-Nogaret a connu une légère hausse de population avec une variation annuelle moyenne sur la période de 0,5 %. Cette hausse s'explique à la fois par une variation de 0,2 % du solde apparent des entrées et des sorties et par une variation de 0,3 % du solde naturel. Les indicateurs démographiques de Val de Garonne Agglomération et du Département de Lot-et-

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Garonne affichent une variation positive de 0,8 %. - L'étude des tranches de population fait apparaître que le nombre des personnes de plus de 60 ans atteint 26,7 % (29,3 % pour le département) alors que pour les moins de 20 ans, ce chiffre atteint 22,5 % (21,9 % pour le département). A la lecture de ces chiffres, on constate que la population de la commune est plus jeune que celle du département. A l'échelle communautaire, les chiffres sont similaires à ceux du département avec 29,8 % pour les plus de 60 ans et de 21,9 % pour les moins de 20 ans. - Concernant les revenus et niveaux de vie, on observe que le taux de foyers fiscaux non imposés est de 53,9 % ce qui est légèrement inférieur au taux communautaire (55,4 %) et au taux dépar- temental (54,6 %).

Parc de logements :

- Le parc de logements comprend 793 unités dont quasiment 90 % sont des résidences principa- les. Le taux de résidences secondaires (3 %) est similaire à celui de Val de Garonne Agglomération (2,9 %) mais deux fois moins élevé que le taux du département (5,9 %). Le taux de logements vacants de 8,2 % est quant à lui en dessous du taux de vacance de loge- ments sur le département de Lot-et-Garonne (9,5 %) mais il est légèrement supérieur à celui de la communauté d'agglomération qui se situe à 9 %. - Le parc de logements est majoritairement constitué de maisons individuelles (93,3 %) comme à l'échelle communautaire où la part des logements de type individuel est de 80,7 %. - Le principal statut d'occupation des résidences principales est celui de propriétaire (68,2 %). Ce taux est supérieur de cinq points à celui de la communauté des communes (63,5 %) et du dépar- tement (63,7 %). - Le parc de logements est majoritairement (54,4 %) constitué de grands logements (5 pièces et plus). Le nombre moyen de pièces de résidences principales est 4,7. L'ancienneté moyenne d'emménagement dans la résidence principale est de 17 ans, Ces deux derniers chiffres sont proches des données communautaires et départementales.

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Parc social La commune dispose d'un parc public de neuf logements individuels dont la gestion est assurée par Habitalys. 15 logements conventionnés privés viennent compléter ce parc social.

Construction neuve et accession - Le nombre de logements ordinaires commencés entre 2006 et 2010 est de 28. La construction neuve moyenne annuelle sur cette période est de 5,6 logements. Le nombre moyen de Prêt à taux Zéro sur ces cinq années est de 7,6.

Habitat Indigne - D'après les chiffres issus du « CD-Rom Parc Privé Potentiellement Indigne 2007 », le taux de logements potentiellement indignes de la commune de Gontaud de Nogaret est de 14,4 % soit un taux supérieur d'environ quatre points à la moyenne départementale (10,3%) ce qui correspond à 99 logements. Le taux communautaire se situe à 11,0 %. Environ 83 % des logements du PPPI ont été construits avant 1949. 53,5 % du PPPI est occupé par des ménages propriétaires soit un taux de PPPI dans le parc PO de 10,9%. 39,4 % du PPPI est occupé par des locataires soit un taux de PPPI dans le parc LP de 22,2%. Dans le PPPI, on trouve essentiellement des ménages âgés (60 ans et plus). - Depuis la mise en place du dispositif partenarial de lutte contre l'habitat indigne (fin 2006), la commission a enregistré six saisines sur la commune de Gontaud, Quatre dossiers sont toujours actifs.

Opah Cette commune figure dans le périmètre de l'OPAH Énergie Val de Garonne Gascogne débutée en 2008 et se terminant en 2013. 19 dossiers ont été subventionnés dans le cadre de cette OPAH.

Les enjeux « habitat » : La commune doit apporter des réponses à tous en matière de logement. Elle doit penser l’habitat à tous les âges et à tous les moments de la vie. Le projet urbain doit permettre le parcours résidentiel et la liberté de choix que cela induit. Une typologie unique induit une population homogène et ne répond pas à l’ensemble des besoins d’une ville et d’une société. Les diverses typologies d’habitat permettent d’éviter les ghettos et de mélanger les types de po- pulations tout en les renouvelant. Cette diversité source de mixité sociale, permet également d’assurer la pérennité des équipements.

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Le projet urbain a pour objectif d’apporter des réponses à deux questions essentielles : quelle mixité des espaces et des fonctions construire ? Quelles réponses à donner aux besoins de cha- cun ? Par ailleurs, il convient de veiller au maintien ou à la création d’espaces publics qui sont des lieux de partage, d’urbanité et de mixité sociale. Ce sont aussi des prolongements des espaces de logements, des espaces de l’intime, des sociabi- lités… Un cadre urbain réfléchi nécessite un travail de composition urbaine et de conception des espaces publics comme des lieux d’activités et de rencontre pour mener vers la qualité des espaces pu- blics. Le projet urbain doit penser ou re-penser les espaces publics comme des espaces à part entière. L’architecture du « vide » est aussi importante que celle du « plein ». Au cours de l’étude préalable à la révision du P.L.U., la commune doit veiller à assurer la diver- sité et l’équilibre d’un point de vue social de l’habitat et à favoriser une offre diversifiée de lo- gements répondant aux besoins actuels et futurs. Les enjeux « habitat » à prendre plus particulièrement en compte dans le cadre de la révision du PLU, tels qu’ils ressortent de l’analyse effectuée, sont les suivants : assurer les besoins en habitat de toutes les catégories de population, veiller à la cohésion sociale et aux maintiens des liens entre le centre-bourg et les différents foyers d’habitat en hameaux, soutenir des opérations d'acquisition/réhabilitation des logements vacants les plus anciens par des particuliers ou des bailleurs sociaux pour résorber la vacance, diversifier l'offre logement sur la commune, et adapter cet habitat à des populations ciblées, telles que les personnes âgées enquête de logements en rez-de-chaussée ou avec ascenseur, à proximité des services essentiels, et les ménages défavorisés sans moyen de locomotion, Le développement futur de la commune ne doit pas se faire entièrement au bénéfice des loge- ments proposés en accession à la propriété et au détriment d'une offre de logements individuels en locatif privé.

7.2 - Maîtrise de l’urbanisation :

Le projet urbain s’ancre dans un territoire qui doit être considéré au sens le plus large possible. Doivent être repérées et analysées, toutes les informations qui ont vocation à identifier, expli- quer, distinguer, remarquer, comprendre, dépeindre, caractériser le site du projet urbain. Elles sont à intégrer dans le projet en tant qu’éléments de contexte. Le projet doit permettre d’inscrire la ville, qu’elle soit petite ou grande dans le rapport à son ou ses territoires, ce qui ne correspond pas obligatoirement aux limites administratives de la com- mune concernée. Il s’agit donc tout à la fois d’appréhender, de mettre en perspective et de traduire les différentes échelles territoriales existantes, tout en faisant apparaître les liaisons essentielles existant entre elles.

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L’objectif est de pouvoir lire les échelles territoriales existantes et de savoir si elles sont mises au service du projet de la commune.

Par ailleurs, la densité permet de réduire la consommation foncière et de préserver les espaces naturels et agricoles d’un territoire. Elle s’oppose à la ville diffuse et en cela renvoie directement à la question du développement durable et à la notion d’accessibilité. Penser la densité signifie : épargner du temps et de l’énergie, économiser l’espace, proposer de meilleures opportunités de lien social et de meilleurs services. La ville dense permet une multiplicité des pratiques et des usages sur un même territoire. La den- sité peut et ne doit pas être un facteur de promiscuité.

D’autre part, il convient de bien étudier si les besoins en habitat ne peuvent être pourvus par le renouvellement du tissu urbain, la conservation du bâti, sa reconversion ou sa démolition.

Le projet urbain doit permettre de répondre aux questions suivantes : comment utiliser les poten- tiels offerts par le cadre bâti avec des fonctionnements et des usages qui eux ont évolué ? Quelle part à consacrer au réinvestissement ? Celle de la démolition ou de préservation ?

La réflexion qui sera menée dans le cadre de la révision du P.L.U. pour définir de nouvelles zo- nes d’urbanisation devra notamment s’appuyer sur les éléments suivants : globalement, le souci de "gérer le sol de façon économe", selon l'article L.110 du Code de l'Urbanisme, conduit à prendre en compte la valeur de la "pression immobilière" qu'a connue la commune au cours des dernières années ; à Gontaud de Nogaret, cette valeur est de l'ordre de 7,4 logements commencés en moyenne par an au cours des huit dernières années. la superficie des zones à urbaniser (AU) doit être cohérente avec les besoins et les objectifs de développement arrêtés, notamment en termes de population et d'activités ; les zones d'urbanisation dispersée contribuent à nourrir le mitage ; ceci engendre, outre des dépenses publiques souvent disproportionnées, des nuisances en terme de qualité paysagère, voire sanitaire des sites concernés ; les constructions en linéaire, le long des voies routières, pénalisent les usagers de ces voies en terme de déplacement et accroissent l'insécurité routière ; les constructions en zone A doivent être strictement et exclusivement liées à l'activité agri- cole ; toute construction nouvelle en zone de risque est à proscrire.

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7.3 - L’accueil des gens du voyage et les terrains fa- miliaux

La loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des Gens du Voyage prévoit que les communes de plus de 5000 habitants figurent obligatoirement au schéma dépar- temental d'accueil des gens du voyage. Elle modifie aussi le dispositif départemental d’accueil des Gens du Voyage par une évaluation des besoins, un renforcement des obligations des com- munes, un rôle de substitution dévolu aux préfets, des normes techniques plus précises, des sub- ventions d’investissement plus incitatives, la création d’une subvention de fonctionnement, l’augmentation de la DGF, le renforcement des procédures contre le stationnement illicite. Elle conforte le dispositif instauré par la loi dite Besson du 31 mai 1990 en imposant des délais, renforce les moyens des maires pour faire cesser les stationnements illicites et modifie le Code de l’urbanisme. Loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil des gens du voyage - Article 1 er

Les communes participent à l’accueil des personnes dites gens du voyage et dont l’habitat traditionnel est constitué de résidences mobiles. Dans chaque département, au vu d’une évaluation préalable des besoins et de l’offre existante, notamment de la fréquence et de la durée des séjours des gens du voyage, des possibilités de scolarisation des enfants, d’accès aux soins et d’exercice des activités économiques, un schéma départemental prévoit les secteurs géographiques d’implantation des aires permanentes d’accueil et les communes où celles-ci doivent être réalisées. Les communes de plus de 5 000 habitants figurent obligatoirement au schéma départemental. Il précise la destination des aires permanentes d’accueil et leur capacité. Il définit la nature des actions à caractère social desti- nées aux gens du voyage qui les fréquentent. Le schéma départemental détermine les emplacements susceptibles d’être occupés temporairement à l’occasion de rassemblements traditionnels ou occasionnels et définit les conditions dans lesquelles État intervient pour assurer le bon déroulement de ces rassemblements.

Le département de Lot-et-Garonne s'est doté d'un schéma départemental d'accueil des gens du voyage, approuvé par arrêté préfectoral le 19 octobre 2002. Ce document prescrit, au vu d'une évaluation des besoins, les aires d'accueil à réaliser ou à réhabiliter, leur destination, leur capacité et définit la nature des actions à caractère social nécessaire aux populations concernées. Le schéma départemental d'accueil des gens du voyage de Lot-et-Garonne a été révisé et approu- vé le 26 février 2011, il conviendra que les documents d'urbanisme tiennent compte des nouvelles préconisations issues de cette révision.

La loi du 5 juillet 2000 prévoit également que, dans les zones constructibles, des terrains bâtis ou non bâtis peuvent être aménagés afin de permettre l’installation de caravanes constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs. Cette disposition est reprise par le code de l’urbanisme : Code de l’urbanisme – Article L. 444-1

L’aménagement de terrains bâtis ou non bâtis pour permettre l’installation de caravanes constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs est soumis, selon la capacité d’accueil de ces terrains, à permis d’aménager ou à déclaration préalable. Ces terrains doivent être situés dans des secteurs constructibles.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 144 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Ces terrains familiaux se distinguent des aires d’accueil collectives aménagées définies à l’article 2 de la loi, lesquelles sont réalisées par ou pour le compte d’une collectivité publique pour l’accueil des gens du voyage itinérants. L'aménagement de ces terrains par une collectivité locale peut faire l’objet d'une aide financière de l'État, dans les mêmes conditions que les aires d'accueil des gens du voyage, sous réserve que ces terrains répondent à un certain nombre de critères, en particulier en terme de localisation. En outre, l’article L 121-1 stipule que les PLU déterminent les conditions permettant d’assurer la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction sans discrimination des besoins présents et futurs en matière d’habitat … La caravane, domicile de son utilisateur, constitue une forme d’habitat, même si elle ne constitue pas strictement un logement. Dans l’objectif de mixité sociale ci-avant rappelé, il est nécessaire que certains secteurs du PLU révisé, éventuellement des zones AU, permettent le stationnement des caravanes et que l’article 1 des règlements correspondants soit rédigé en conséquence .

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Thématique n° 8 : DÉPLACEMENT , ACCESSIBILITÉ ET LIMITATION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRES

8.1 - Risques liés aux routes

Lors de l’élaboration du document d’urbanisme, et notamment du PADD, la sécurité routière doit être un objectif très important. Les préoccupations en la matière peuvent se traduire dans le document d’urbanisme par : - l’inscription d’emplacements réservés destinés à des aménagements de voirie, - une rédaction appropriée des articles 3 et 6 du règlement (conditions de desserte des terrains et d’accès aux voies ouvertes au public, et implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques), Il conviendra d’éviter de définir un zonage qui serait de nature à induire une multiplication d’accès individuels et de manœuvres de tourne-à-gauche sur les principales voies routières de la commune, étant précisé que des conditions de desserte et des modalités d'accès aux voies publi- ques peuvent toujours être opposées à toute demande d'occupation ou d'utilisation du sol aux fins d’assurer la sécurité routière. L'article R. 111-2 du Code de l'Urbanisme, applicable même en présence d'un document d'urba- nisme approuvé, précise en effet qu’un projet peut être refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son im- plantation à proximité d’autres installations. Préambule sur la sécurité routière en France Les grandes données de l’accidentologie En dix ans, depuis 2000, le nombre d’accidents a diminué de 42,4 %, celui des tués de 51,1 % et celui des blessés de 44,9 %. Depuis plus de 10 ans, le nombre de tués diminue même si la baisse de l'année 2010 (-5,56 %) est plus éloquente que celle de 2009 (- 0,3 %) et moins probante que celle de 2008 (– 7,5 %) ou celle de 2006 (– 11,5 %) qui fut une année exceptionnelle.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 147 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Les modes de déplacement : c’est la moto qui est d’assez loin le mode de déplacement le plus dangereux. Les motocyclettes ne représentent que 1,2 % du trafic mais près de 14 % des conducteurs impli- qués dans un accident corporel et 20,8 % des tués. L’âge : rapporté à la population, on constate l’importance du risque pour les jeunes de 18 à 24 ans et une forte gravité des accidents chez les plus de 75 ans. Le réseau : ce sont les routes de rase campagne qui prédominent en terme de risque. 85,2 % de la mortalité routière se produit sur les routes communales ou départementales. Les infractions : c’est l’alcool qui reste le premier facteur d’accident devant la vitesse. L’accident à un seul véhicule sans piéton correspondant à une sortie de chaussée reste le type d’accident le plus fréquent (21,6 % des accidents corporels) et le plus dangereux (39,9 % des tués). Les poids lourds : seulement 3,2 % sont impliqués dans les accidents corporels mais 8,7 % dans les accidents mortels. Le risque pour un usager de la route d’être tué par un poids lourd est im- portant (21,7 %). Accidents du travail : 55% des accidents mortels du travail de salariés sont des accidents de la route. La région Aquitaine et le département de Lot-et-Garonne Depuis dix ans, l’évolution de l’accidentalité dans la région Aquitaine suit une tendance cons- tante à la baisse même si son indice de gravité se maintient légèrement au dessus de la référence nationale. La baisse enregistrée est de 4,6 % en moyenne par an pour les accidents et de 5,9 % pour les tués. Cette tendance se retrouve au niveau départemental pour les tués. Pour la période 2006 à 2010 : - Région Aquitaine : 3,1% de tués sur autoroutes, 11,1 % sur routes nationales, 66,5 % sur rou- tes départementales et 25,6% en agglomération. - Département Lot et Garonne : 2,6% de tués sur autoroutes, 9,2 % sur routes nationales, 80,5% sur routes départementales et 16 % en agglomération. Le Document Général d’Orientation 2010-2012 du département de Lot et Garonne cible cinq enjeux : quatre définis au niveau national : l’alcool, la vitesse, les jeunes et les deux roues motori- sés. un défini au niveau local : les personnes âgées (+ de 65 ans), les études détaillées de l’accidentologie du département ayant mis en évidence les risques encourus par cette classe d’âge. La Sécurité routière et l’aménagement Aménager, anticiper Agir pour la sécurité routière à l’échelle d’un territoire, c’est tout faire pour éviter les accidents. La sécurité routière passe d’abord par la gestion des infrastructures. Prendre en compte la sécurité routière dans la politique d’aménagement, c’est participer active- ment à la lutte globale contre l’insécurité routière, plus que jamais d’actualité en 2011.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 148 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

L’intégration de la sécurité routière dans la politique d’urbanisme est également un levier fort de prévention. Prévoir par exemple, des abords sécurisés d’une future école ou imaginer des dépla- cements garantissant la sécurité à l’intérieur d’un nouveau lotissement permettront d’éviter faci- lement les accidents de demain. Il est prévu de nommer un correspondant Sécurité Routière dans chaque mairie/communauté de commune. Ce correspondant assiste le maire et devient l’interlocuteur privilégié de la Préfecture et des acteurs concernés. En matière d’aménagement, il pourrait apporter la connaissance du ter- rain et valide les projets d’aménagement avec les entreprises de travaux, le Conseil Général … Les tendances générales des analyses ayant trait à l’accidentologie pour le département entre 1996 et 2010 permettent d’enregistrer une diminution continue tant du nombre d’accidents que du nombre de tués avec une légère hausse en 2009 mais 2010 confirme la tendance à la baisse du nombre d’accidents.

Nombre d'accidents

900

795 800 768 700 700 651 654

600 531 510 500 460 443

400 359 346 306 300 250 229 198 200

100

0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 149 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Nombre de tués

90 85 82 80

70 67

58 57 58 60 55

50 46 47 43 39 36 40 35 34

30 27

20

10

0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

L’observatoire départemental de la sécurité routière a dénombré : Avril 2013 Depuis le début de l’année Tués 2 (-) 8 (+1) Blessés 13(-1) 56 (-8) Accidents 12 (+1) 47 (-) Entre () les variations avec l’année précédente

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 150 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Analyse accidentologique pour la commune de Gontaud de Nogaret Cette étude à été réalisée à partir des éléments contenus dans le fichier national des accidents corporels obtenu à partir des Bulletins d’Analyses des Accidents Corporels (Fiches BAAC). Elle porte sur la période allant du 1 er janvier 2006au 31 décembre 2011. Définitions Accidents corporels : accident survenu sur une voie ouverte à la circulation publique ayant im- pliqué au moins un véhicule et ayant causé au moins une victime. Ne sont pas inclus les acci- dents matériels qui n’ont pas provoqué de blessures corporelles. Tué (T) : v ictime décédée sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident. Blessé hospitalisé (BH) : v ictime admise comme patient dans un hôpital plus de 24 heures. Blessé non hospitalisé (BNH) : v ictime ayant fait l’objet de soins médicaux mais n’ayant pas été admis comme patient plus de 24 heures

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 151 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

4 accidents entre deux véhicules ont été répertoriés sur la commune provoquant à chaque fois 1 blessé hospitalisé. Aucun des accidents n’a eu lieu au même endroit, on ne peut donc pas repé- ré de zone particulièrement accidentogène.

La révision du P.L.U. reste l'occasion de poursuivre la réflexion sur la sécurité routière visant à : définir les aménagements adaptés pour améliorer la sécurité des usagers de la route et en mesurer les incidences foncières afin de les inscrire dans le document de planification, favoriser un usage partagé de la voirie par l’ensemble des usagers en poursuivant une po- litique de modération de la vitesse par des aménagements prenant en compte les diffé- rents modes de déplacement (véhicules, deux roues et piétons). De même, il serait nécessaire d’initier des actions de sensibilisation à la sécurité routière auprès des jeunes et des personnes âgées de plus de 60 ans : comportement lors de la conduite des deux roues motorisées pour les uns, adaptation de la conduite automobile et des déplacements à pied pour les autres. 8.2 - La limitation des émissions de gaz à effet de serres

En 1990, les émissions française de gaz à effet de serre s’élevaient à 560 millions de tonnes équivalent dioxyde de carbone (MteCO2). Dans le cadre du protocole de Kyoto, la France s’est engagée à maintenir ses émissions à ce niveau en 2010. Or, toutes les projections mettent en évi- dence que, si rien n’est fait, le niveau de 2010 sera de 619 MteCO2. Le bâtiment et les transports sont les principaux responsables. Ce sont en effet les deux seuls à avoir augmenté leurs émis- sions (+ 23 % pour les transports et + 9 % pour le bâtiment) entre 1990 et 2003. Ceci étant, les observations mettent en évidence la corrélation entre concentration de gaz à effet de serre et température, le réchauffement envisagé se situant, sur la base du rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) qui vient d’être publié, dans une fourchette de 1,8 à 4 degrés entre 1990 et 2100. Les conséquences prévisibles d’une telle élévation de température sont multiples, à savoir en particulier, pour la France, vagues de chaleur plus nombreuses, plus longues et plus intenses associées à des risques sanitaires élevés, épisodes de sécheresse estivale plus fréquents et plus marqués dans le Sud du pays créant des conflits d’usage de ressources en eau devenues plus rares, diminution du nombre de jours de neige et de gel avec impact sur le tourisme d’hiver de moyenne montagne et sur la gestion du risque dans le domaine des transports, élévation moyenne du niveau de la mer en fin de siècle estimée entre 20 et 60 centimètres et qui ne fera que s’accroître par la suite … Ce réchauffement climatique appelle deux réponses, à savoir l’adaptation au changement et la limitation des gaz à effet de serre. Il y a urgence d’une action face à ce réchauffement climatique et à ses conséquences, ainsi qu’à la nécessité de s’investir dans l’après pétrole, dans la sobriété énergétique et la lutte contre l’effet de serre. Compte tenu de ces éléments et du constat que les transports représentent aujourd’hui 27 % des émissions de dioxyde de carbone, la politique du Ministère des Transports, en matière de lutte contre le changement climatique, s’articule autour de cinq axes principaux : la politique des transports, l’économie des transports et la régulation, l’urbanisme, le logement, la recherche et la technologie.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 152 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

La révision du PLU de Gontaud de Nogaret doit être l’occasion d’une réflexion sur la qualité de l’air et sur la lutte contre le changement climatique qui nécessite l’action de tous les acteurs concernés, au premier rang desquels État, les collectivités territoriales et les établissements pu- blics de coopération intercommunale. Cette réflexion doit conduire, dans un esprit de développement durable, à la définition d’objectifs et de principes répondant à l’urgence d’une action pérenne en la matière, et s’inscrivant pleine- ment dans les objectifs de la loi Grenelle 1, promulguée le 03 août 2009, qui transcrit les enga- gements pris par les acteurs du Grenelle. Cela concerne tout à la fois l’opportunité de réaliser de nouvelles voies routières, les déplace- ments de proximité en mode non routier qui constituent un enjeu d’urbanisme (les habitants doi- vent avoir envie de se déplacer à pied ou à vélo ce qui implique le partage des voiries), les trans- ports en commun et « l’invention » de modes collectifs (taxis collectifs, covoiturage) dans des zones difficilement desservies, la politique foncière permettant d’éviter des éloignements qui n’ont parfois d’autres raisons que l’absence de maîtrise des sols, le développement des parcs de stationnement à proximité des gares et arrêts routiers, la maîtrise de l’implantation d’industries polluantes, la modernisation durable des bâtiments existants …

L’urbanisme d’aujourd’hui ne génère-t-il pas les déplacements de demain et, par là même, ne conditionne-t-il pas notre future qualité de vie ?

8.3 - Déplacements :

La révision du PLU nécessite une réflexion quant aux déplacements, en général, dès lors que, conformément aux dispositions de l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme, les PLU détermi- nent les conditions permettant d’assurer la maîtrise des besoins de déplacements et de la circula- tion automobile. La définition des zones constructibles, en particulier, ne peut être établie dans l’ignorance volon- taire des déplacements induits et des moyens de transport existants ou à prévoir . La plupart des déplacements des résidents de la commune de Gontaud de Nogaret se font en vé- hicule individuel et, notamment, les déplacements domicile-travail qui sont réalisés, à près de 93 %, par ce mode de transport, dès qu'il s'agit de sortir de la commune par contre seul 33 % des déplacements intra-muros sont fait en voiture. Par ailleurs, la réflexion doit aussi porter sur la prise en compte de l’élaboration d’un « code de la rue », dont l’objectif principal est d’assurer un meilleur partage de l’espace public entre toutes les catégories d’usagers, y compris les cyclistes, et d’offrir une plus grande sécurité des déplace- ments urbains aux usagers vulnérables et utilisateurs des modes doux. Axé sur la cohabitation et sur la réduction des vitesses au sein des quartiers où s’exerce la vie locale, ainsi que sur la réduction des vitesses les plus élevées, le projet vise à adapter et simplifier les règles du code de la route. Ce code devrait permettre de rééquilibrer l’usage des différents modes de déplacement, de conduire à une simplification de l’aménagement et de l’équipement des rues et d’assurer une meilleure sécurité et un meilleur confort pour l’ensemble des usagers et ce dans un esprit de res- pect mutuel.

Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne – SUH / AU 153 \\D47-data-1\suh\au\PLU\Révision\Gontaud de Nogaret\PAC\PLUGontaudDeNogaret_PAC_SUH_CDES_120710.doc Révision n° 1 du PLU de Gontaud de Nogaret Porter à connaissance

Un certain nombre de mesures qui faisaient l’objet d’un consensus ont été intégrées dans le code de la route, il y a quelques années. Indépendamment de l’introduction des zones 30, elles concer- naient essentiellement les piétons et les cyclistes : concernant les piétons, la priorité au piéton régulièrement engagé figure dans le code la route, concernant les cyclistes, les véloroutes et voies vertes, la possibilité de circuler en aire pié- tonne, de rouler sur la chaussée si l’aménagement cyclable n’est pas adapté à son usage, les double-sens cyclables et d’autres dispositions figurent dans le code de la route. Parmi les diverses mesures instaurées par le décret 2008-754 du 30 juillet 2008 modifiant le code de la route, les trois points forts ci-après introduisent de profonds changements culturels pour la mise en oeuvre d’une voirie mieux partagée entre les différents publics et usagers cohabitant en ville : l’introduction du principe de prudence rendant le plus fort responsable vis-à-vis du plus vulnérable, l’instauration de « zones de rencontre » , où la circulation, ouverte à tous les modes sans les séparer, à une vitesse maximale de 20 km/h et où le piéton, autorisé à circuler sur la chaussée, est prioritaire vis-à-vis des véhicules, la généralisation des double sens cyclables dans les zones de rencontres et les zones 30 exis- tantes ou en projet.

En outre, l’aménagement de pistes cyclables est rendu obligatoire lors de la réalisation ou de la rénovation des voies urbaines. Loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie – Article 20

A compter du 1er janvier 1998, à l'occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l'ex- ception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d'aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circu- lation. L'aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de déplacements ur- bains, lorsqu'il existe.

Cette mesure de la loi LAURE permet aux collectivités territoriales d’associer les associations d’usagers du vélo aux réflexions relatives à ces aménagements, mettant en place un partenariat de qualité et souvent constructif. La révision du PLU est un moment privilégié pour prendre en compte ces nouvelles données.

En conclusion, dans le cadre de la révision du PLU, il conviendra : - de favoriser un développement équilibré des différents modes de transport, en vi- sant à contenir l’usage de la voiture individuelle et, à contrario, à développer les transports collectifs et les transports « doux » que constituent le vélo et la marche à pied, - de définir une politique des déplacements avec son accompagnement des actions correspondantes, ainsi qu’une politique de gestion de la mobilité par la prise en compte de l’accès aux transports pour tous, la solidarité avec les personnes à mobili- té réduite, la sécurité des transports et l’accessibilité des entreprises.

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- d’instaurer le développement de l’urbanisation dans les secteurs desservis par les transports collectifs et vérifier la cohérence entre ouverture à l’urbanisation et créa- tion de dessertes en transports collectifs.

D’autre part, la loi SRU a modifié la législation relative aux implantations commerciales, en ajoutant trois nouveaux critères à l’examen des projets d’équipement commercial : l’impact global du projet sur les flux de voitures particulières et de véhicules de livraison, la qualité de la desserte en transports publics ou avec des modes alternatifs, les capacités d’accueil pour le chargement et le déchargement des marchandises.

Cette donnée est importante et, lors de la révision du PLU, une réflexion commune sur les implantations industrielles, commerciales et les déplacements devra être menée.

Les fondements législatifs porteurs d’enjeux et principes en lien avec l’urbanisme et les dépla- cements sont divers. En dehors du code de l’urbanisme et du code de l’environnement qui préco- nisent la maîtrise des déplacements et la prise en compte de leurs impacts sur l’environnement, deux lois importantes viennent compléter le dispositif. La LOTI : loi d’orientation des transports intérieurs du 30 décembre 1982 qui fixe le cadre géné- ral de la politique des transports et affirme plusieurs principes : - principes d’utilisation de l’existant , de complémentarité des modes, et de développement dura- ble du territoire : Article 1 de la LOTI

Le système de transports intérieurs doit satisfaire les besoins des usagers dans les conditions économiques, sociales et environnementales les plus avantageuses pour la collectivité. Il concourt à l'unité et à la solidarité na- tionales, à la défense du pays, au développement économique et social, à l'aménagement équilibré et au développe- ment durable du territoire.

Article 3 de la LOTI

La politique globale des transports de personnes et de marchandises assure le développement harmonieux et complémentaire des divers modes de transports individuels et collectifs, en tenant compte de leurs avantages et inconvénients en matière de développement régional, d'aménagement urbain, de protection de l'environnement, de défense, d'utilisation rationnelle de l'énergie, de sécurité et de leur spécificité. Elle tient compte des coûts économi- ques réels à la création, à l'entretien et à l'usage des infrastructures, équipements et matériels de transport et des coûts sociaux et environnementaux, monétaires et non monétaires, supportés par les usagers et les tiers. Elle établit les bases d'une concurrence loyale entre les modes de transport et entre les entreprises, no- tamment en harmonisant leurs conditions d'exploitation et d'utilisation. Elle favorise leur complémentarité et leur coopération, notamment dans les choix d'infrastructures, l'amé- nagement des lieux d'échanges et de correspondances et par le développement rationnel des transports combinés. Elle encourage, par la coordination de l'exploitation des réseaux, la coopération entre les opérateurs, une tarifica- tion combinée et une information multimodale des usagers. Elle optimise en priorité l'utilisation des réseaux et équipements existants par des mesures d'exploitation et des tarifications appropriées.

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- principe de transport public pour tous :

Article 3 de la LOTI

La politique globale des transports de personnes et de marchandises permet la desserte, par au moins un service de transport remplissant une mission de service public, des territoires de faible densité démographique, à partir des grands réseaux de transport.

La loi POPE (Loi de programme fixant les Orientations de la Politique Énergétique) du 13 juillet 2005 a défini un nouveau cadre pour une politique énergétique : ses objectifs transcrivent, voire dépassent les directives européennes. Elle réaffirme le rôle des collectivités locales dans le do- maine de la maîtrise de l’énergie. Mais surtout, elle fixe des priorités et introduit les notions de maîtrise de l’étalement urbain et d’optimisation des chaînes logistiques. Elle crée un article 3-1 de la LOTI qui fixe des priorités en faveur des transports en commun de personnes : Article 3.1 de la LOTI

Afin d'intégrer la nécessité de réduire les consommations d'hydrocarbures dans le domaine du transport des voyageurs et lutter contre l'émission de gaz à effet de serre, État accorde, en matière d'infrastructures pour ce type de transports, la priorité aux transports en commun dans les zones urbaines et aux investissements ferroviaires par rapport au développement de projets routiers ou aéroportuaires…

En matière de promotion de la maîtrise de la demande d’énergie, la loi POPE rappelle les princi- pes de maîtrise de l’étalement urbain et de recours aux transports en commun :

Annexe – Titre I- Chapitre A de la loi POPE

Les collectivités compétentes définissent des politiques d'urbanisme visant, par les documents d'urbanisme ou la fiscalité locale, à une implantation relativement dense des logements et des activités à proximité des trans- ports en commun et à éviter un étalement urbain non maîtrisé.

Annexe – Titre II- Chapitre B de la loi POPE

Le secteur des transports constituant la principale source de pollution de l'air et d'émission de gaz à effet de serre, État veille à réduire, autant que possible, toutes les émissions polluantes des véhicules et à faire prévaloir une organisation urbaine limitant les déplacements.

Par ailleurs, les orientations issues du document récapitulatif des tables rondes des 24 au 26 oc- tobre 2007 du Grenelle de l’environnement, reprises dans le projet de loi de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement préconisent : de réduire de 20 % d’ici 2020 les émissions de l’ensemble des transports ; de lutter contre l’étalement urbain avec : o obligation d’étude d’impact pouvant amener à l’interdiction d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation sans programmation de transports en commun adaptés, o inscription dans les documents d’urbanisme d’objectifs chiffrés en terme de ré- duction de consommation de l’espace.

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8.4 - L’accessibilité aux personnes handicapées du cadre bâti, de la voirie, des espaces publics et des transports :

8.4.1 - Les grands principes de la loi

La loi 2005-102 du 11 février 2005 pour «l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées», fixe le principe d’une accessibilité généralisée, intégrant tous les handicaps, qu’ils soient d’ordre physique, visuel, auditif ou mental.

Le chantier est important car tous les domaines de la vie sont concernés: vie citoyenne, déplace- ments, logement, scolarisation, emploi et formation, culture, loisirs, santé, etc... La loi prévoit notamment la mise en accessibilité du cadre bâti (établissements recevant du public, logements), de la voirie, des espaces publics et des transports et attribue donc de nouvelles obliga- tions aux décideurs et acteurs de la construction.

Définition élargie de l’accessibilité et du handicap «Est considéré comme accessible aux personnes handicapées tout bâtiment ou aménagement permettant, dans des conditions normales de fonctionnement, à des personnes handicapées, avec la plus grande autonomie possible, de circuler, d'accéder aux locaux, d'utiliser les équipements, de se repérer, de communiquer et de bénéficier des prestations en vue desquelles cet établissement ou cette installation a été conçu. Les conditions d'accès des personnes han- dicapées doivent être les mêmes que celles des personnes valides ou, à défaut, présenter une qualité d'usage équivalente». L'objectif est la mise en accessibilité pour l’ensemble des personnes handicapées et à mobilité réduite (personne avec poussette, personne âgée, personne handicapée temporairement, etc...), car la prise en compte des usagers vulnérables doit permettre d’améliorer la qualité d’usage pour tous .

Chaîne de déplacement La volonté de la loi est de faire respecter la continuité de la chaîne de déplacement afin de permettre aux personnes handicapées et à mobilité réduite de se déplacer et d’utiliser l’ensemble des services à leur disposition avec la meilleure autonomie.

Concertation Cette démarche implique une grande transversalité entre les différents domaines concernés (trans- ports, bâtiments, voirie, espaces publics, mobilier urbain, éclairage, etc...) tout au long des projets. Elle nécessite également une concertation étroite avec les associations de personnes handicapées et les acteurs professionnels concernés.

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8.4.2 - Commission intercommunale (ou communale) pour l’accessibilité aux personnes

Elle est créée dans chaque établissement de coopération intercommunale (EPCI) ou commune de 5000 habitants et plus et composée notamment des représentants des élus, d'associations repré- sentant les usagers et les personnes handicapées. Elle dresse le constat de l'état d'accessibilité du cadre bâti existant, de la voirie, des espaces publics et des transports et organise un système de recensement de l'offre de logements accessibles. Elle établit un rapport annuel, présenté en conseil communautaire (ou municipal) et transmis notamment au préfet et au président du conseil général, et fait toutes propositions utiles de nature à améliorer la mise en accessibilité de l'existant. 8.4.3 - Synthèse des obligations portant sur la voirie, les espa- ces publics et les transports

Base réglementaire : Voirie/espaces publics : décrets n° 2006-1657&1658 du 21/12/2006, arrêté du 15/01/2007 Transports : directive nationale d’application du 13 avril 2006 Depuis le 1 er juillet 2007, les travaux d’aménagement de la voirie et des espaces publics doivent être réalisés de façon à en garantir l’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite avec la plus grande autonomie possible. Avant le 23 décembre 2009, un plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics est établi par la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ayant compétence à cet effet. Il précise les conditions et délais de réalisation des équipements et amé- nagements prévus et tient compte des dispositions du plan de déplacement urbain et du plan local de déplacement, s’ils existent. Les associations (personnes handicapées ou à mobilité réduite, commerçants…) sont, à leur demande, associées à son élaboration. Les autorités compétentes pour l'organisation du transport public (urbains, interurbains, départe- mentaux, régionaux) élaborent un schéma directeur d'accessibilité des services dont ils sont res- ponsables dans un délai de 3 ans à compter de la publication de la loi (soit février 2008). Ce schéma fixe la programmation de la mise en accessibilité (échéance réglementaire 2015) des ser- vices de transports et définit les modalités d’accessibilité des différents types de transports. En cas d’impossibilité technique avérée, des moyens de transports adaptés aux besoins des person- nes handicapées ou à mobilité réduite doivent être mis à disposition.

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8.4.4 - Synthèse des obligations portant sur les établissements recevant du public

Base réglementaire : Code de la construction et de l’habitation, articles R111-19 à R111-19-12 notamment Arrêtés du 1 er août 2006 modifié (neuf), du 21 mars 2007 (existant), du 22 mars 2007 (attestation de conformité), du 11 septembre 2007 (contenu du dossier de demande d’autorisation) Lors de la construction ou de la création par changement de destination, avec ou sans travaux, d'établissements recevant du public (ERP) et d'installations ouvertes au public, ceux-ci doivent être accessibles aux personnes handicapées, quel que soit leur handicap. L’obligation d'accessibilité porte sur les parties extérieures et intérieures des établissements et installations et concerne les circulations, une partie des places de stationnement automobile, les ascenseurs, les locaux et leurs équipements. Les établissements existants de 1e à 4e catégorie doivent avoir fait l'objet, à l'initiative de l'ad- ministration intéressée ou de l'exploitant, d'un diagnostic avant le 1er janvier 2011 de leurs conditions d'accessibilité. Ce diagnostic analyse la situation de l'établissement ou de l'installation, décrit les travaux nécessaires pour respecter les obligations d’accessibilité à l’échéance réglemen- taire 2015 et établit une évaluation du coût de ces travaux. Il peut y avoir des conditions particu- lières d'application des règles, lorsque les contraintes liées à la structure du bâtiment l'imposent. Pour les établissements existants classés en 5 ème catégorie, l'ensemble des prestations doit pou- voir être fourni dans une partie du bâtiment accessible aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015.

8.4.5 - Synthèse des obligations portant sur les logements

Base réglementaire : Code de la construction et de l’habitation, articles R111-18 à R111-18-11 notamment Arrêtés du 1 er août 2006 modifié (neuf), du 26 février 2007 (existant), du 22 mars 2007 (attesta- tion de conformité) Ces dispositions concernent d’une part les bâtiments d’habitation collectifs neufs ou en travaux, les bâtiments existants où sont créés des logements par changement de destination, les maisons individuelles neuves destinées à être louées, mises à disposition ou vendues (à l'exclusion de celles dont le propriétaire a entrepris la construction ou la réhabilitation pour son propre usage). L'obligation d'accessibilité concerne les circulations extérieures, les places de stationnement au- tomobile, les locaux et équipements résidentiels, ainsi que les logements. Pour les bâtiments existants, les travaux réalisés doivent, au minimum, maintenir les conditions d'accessibilité existantes. Les parties de bâtiments correspondant à la création de surfaces ou de volumes nouveaux, ainsi que les éléments des parties communes touchés par les travaux, doivent respecter les règles du neuf. Dans le cas de travaux dont le coût est supérieur ou égal à 80 % de la valeur du bâtiment, les aménagements doivent satisfaire aux obligations du neuf. Des adaptations peuvent être apportées aux exigences lorsque les aménagements modifient des éléments partici- pant à la solidité du bâtiment.

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8.4.6 - Les contrôles

Pour le compte de la Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité (CCDSA), la sous-commission départementale ou les commissions d’arrondissement compétentes examinent la conformité aux règles d’accessibilité des dossiers d’établissements recevant du public (ERP) neufs ou dans lesquels sont réalisés des travaux. Leurs compétences sont étendues à l’examen des dérogations aux dispositions relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des logements, de la voirie et des espaces publics. Ces dérogations doivent être réglementairement fondées et justifiées notamment du fait d'une impossibilité tech- nique, d’une disproportion manifeste entre l’amélioration et les conséquences sur une activité existante, pour la préservation du patrimoine, dans le cas de logements à occupation temporaire. Dans le cas d’opérations soumises à permis de construire, qu’il s’agisse d’un ERP ou d’un bâti- ment d’habitation, une attestation du respect des règles d’accessibilité, établie par un architecte ou un bureau de contrôle à l’initiative du maître d’ouvrage devra être jointe à la déclaration d’achèvement des travaux. Enfin, l’article L151-1 du code de la construction et de l’habitation permet la réalisation de contrôles ciblés des règles de construction (dont l’accessibilité) par des agents commissionnés à cet effet sur des constructions en cours de travaux ou pendant les trois ans suivant leur achève- ment.

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Thématique n° 9 : DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

9.1 - Implantations d'activités économiques : indus- trielles, artisanales, de service.

Ce n’est pas par l’offre foncière seulement qu’on génère le développement économique mais plutôt par la convergence des politiques publiques. La révision du P.L.U. doit être donc l’occasion de se poser les bonnes questions et d'examiner attentivement la compatibilité du zonage du P.L.U. et des activités industrielles pratiquées sur la commune, en développant la notion d'espace-tampon entre activités nuisantes et secteurs résiden- tiels, qu'il s'agisse de la création de nouveaux secteurs d'activités ou de l’extension de ceux exis- tants. Des règles précises doivent en conséquence figurer dans le règlement des zones d'activités (Ux et AUx), quant à la destination, l’importance et l’aspect des installations et des constructions sus- ceptibles d’y être érigés.

9.2 - Équipement commercial:

La loi de modernisation de l’économie n° 2008-776 du 4 août 2008 , publiée au journal officiel du 5 août 2008, a pour ambition de stimuler la croissance, l’emploi et de libérer les énergies. Les nouvelles libertés d’implantation prévues par la loi sont compensées par un renforce- ment des pouvoirs du maire qui se traduisent notamment par un droit de préemption « renforcé » sur certaines surfaces commerciales vacantes, la possibilité de dénoncer des abus de position dominante et par la même d’enrayer l’érosion des petits commerces, la possibilité dans les communes de moins de 20 000 habitants, et pour toute opération à partir de 300 mètres car- rés, de saisir la CDAC qui pourra bloquer certains projets de construction de grande surface. Ces mesures ont été traduites , pour partie, dans le Code de l’Urbanisme . Ainsi, les SCOT, les PLU et les cartes communales doivent permettre d’assurer la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat en tenant compte notamment de la diversité commerciale et de la préservation des commerces de proximité (article L. 121-1).

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Les SCOT peuvent comprendre un document d’aménagement commercial défini dans les conditions prévues à l’article L. 752-1 du code du commerce (article L. 122-1, nouvel alinéa 7°). Ce document est de nature, dans un périmètre élargi dépassant les limites communales, à préciser et préserver les grands équilibres quant au développement du commerce de centre ville et au développement commercial péri urbain, ainsi que la cohérence et la vocation des différentes zones commerciales de l’aire concernée, à une échelle supra communale. De plus, les PLU peuvent désormais identifier et délimiter les quartiers, îlots, voies dans lesquels doit être préservée ou développée la diversité commerciale, notamment à travers les commerces de détail et de proximité et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer cet objectif (article L. 123-1, nouvel alinéa 7° bis).

La révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Gontaud de Nogaret et la réflexion à mener en terme de développement commercial, doivent être menées avec le souci de la prise en compte des dispositions de cette nouvelle loi de modernisation de l’économie.

9.3 - Équipements touristiques et de loisirs

Élément contributif à l’économique d’un territoire, le tourisme et ses perspectives de déve- loppement devront être pris en considération dans le cadre de la révision du PLU. Une analyse précise et exhaustive de l’ensemble des équipements touristiques et de loisirs devra être menée dans le cadre du diagnostic territorial qui constitue la première phase de la révision du document de planification.

Il peut s’agir par exemple de monuments, de sites, mais aussi de musées, de piscines, de parcours ludiques … Les chemins de randonnées ne sont également pas à oublier : leur protection et leur mise en valeur paraît plus que souhaitable. Plusieurs circuits de randonnées sillonnent la com- mune Le PLU est l’outil idoine pour notamment : - arrêter, au travers du projet d’aménagement et de développement durable, les orientations générales concernant le développement économique et les loisirs (disposition nouvelle obligatoire créée par la loi ENE), - réserver un zonage adapté aux secteurs d’activités de tourisme et de loisirs, ou ceux y contribuant, assurant ainsi leur pérennité, et aux secteurs voués, à plus ou moins long terme, à de telles activités, - préciser le tracé et les caractéristiques des voies de circulation à conserver, à modifier ou à créer, y compris les rues ou sentiers piétonniers et les itinéraires cyclables, - identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter notamment les îlots, immeu- bles, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique ou écologique (et par voie d’extension touristique) et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection.

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9.4 - Développement des communications numéri- ques:

En dix ans, les usages créés par l’Internet et les réseaux numériques se sont imposés auprès de tous : particuliers, entreprises et services publics. Le haut débit est aujourd’hui un service essen- tiel. Demain, le très haut débit, dont le déploiement commence, constituera pour les territoires un enjeu majeur de compétitivité et de développement. Conscientes que la seule initiative privée ne suffit pas à apporter les services nécessaires partout sur leur territoire, les collectivités locales ont obtenu en 2004 la possibilité d’intervenir de façon opérationnelle dans ce domaine. Ainsi l’article L1425-1 du code général des collectivités territo- riales, adopté dans le cadre du vote de la loi pour la confiance dans l’économie numérique , permet-il aux collectivités d’investir dans les réseaux de communications électroniques en dé- ployant ou en faisant déployer pour leur compte des infrastructures actives neutres et mutuali- sées. Les collectivités locales interviennent dans le champ de l’aménagement numérique avec pour principaux objectifs : - le haut débit pour tous, avec la suppression des zones blanches (zones sans couverture ADSL) - l’extension du dégroupage avec l’arrivée de nouveaux acteurs, favorisant ainsi la concur- rence - le développement des pôles d’activité économique - l’amélioration de la performance et de l’accessibilité des services publics - la mise en place, à moyen et long terme, d’une offre de très haut débit fixe et mobile grâce à la fibre optique notamment. La loi du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique, dite loi Pintat, a créé le schéma directeur territorial d’aménagement numérique (SDTAN). Ce dernier définit une stra- tégie de développement des réseaux établie à l’échelle d’un département au moins. Il vise à sou- tenir la cohérence des initiatives publiques et leur bonne articulation avec les investissements privés. Pour le Lot-et-Garonne, c’est le Conseil Général qui est maître d’ouvrage pour l’élaboration du SDTAN. Ce dernier, intitulé Schéma Directeur d’Aménagement Numérique Très Haut Débit de Lot-et-Garonne , va être prochainement approuvé. Il prévoit notamment une mobilisation financière importante d’équipement des territoires en très haut débit, la création d’un syndicat mixte ouvert dédié à l’aménagement numérique, un schéma d’ingénierie, la pose systématique de fourreaux, la connaissance des réseaux ou encore le déve- loppement d’un pôle SIG départemental. Il est fortement conseillé à la commune de Gontaud de Nogaret de se rapprocher des services du Conseil Général qui ont piloté l’élaboration de ce schéma directeur d’aménagement numérique.

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En effet, le PLU devra intégrer la problématique de l’aménagement numérique car elle peut avoir des liens importants avec des dispositions d’urbanisme. C’est pourquoi la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement a, par son article 19, crée un nouvel article L123-1-3 du code de l’urbanisme, aux termes duquel : « […] Le projet d’aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant […] le développement des communications numériques, […] retenues pour l’ensemble de l’établissement public de coopération intercommunale ou de la commune »/ Aussi, une réflexion devra être conduite dans le cadre de la révision du PLU en matière de com- munications numériques, et ses conclusions devront être reportées dans le PADD. Dans la continuité, l’article L123-1-5 précise que « le règlement peut , notamment dans les sec- teurs qu’il ouvre à l’urbanisation, imposer aux constructions, travaux, installations et aména- gements de respecter en matière d’infrastructures et réseaux de communications électroniques des critères de qualité renforcés qu’il définit ». Cette possibilité offerte par la loi au PLU pourra être envisagée en fonction notamment des orien- tations générales qui auront été définies dans le PADD afin d’en assurer la mise en œuvre. Des principes visant à mettre en œuvre les objectifs du PADD en matière d’aménagement numé- rique peuvent enfin être intégrés dans les orientations d’aménagement de programmation.

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2 - Les projets d’intérêt général – Périmètre d’étude

2.1 - Les projets d’intérêt général

Certains projets d’ouvrage, de travaux ou de protection présentant un caractère d’utilité publique peuvent être qualifiés de « projets d’intérêt général ». Cette qualification constitue l’un des moyens dont disposent les collectivités publiques, autres que la commune, responsable de l’élaboration de son PLU, pour faire prendre ne compte des pré- occupations qui dépassent le cadre strict de cette commune. Cela permet d’éviter que les docu- ments d’urbanisme rendent plus difficile la réalisation de ces projets ou les remettent en cause. Pour organiser la conciliation entre le respect des règles locales d’urbanisme, d’autonomie des communes à l’origine de ces règles et l’intérêt général extra communal attaché à la réalisation de projets d’aménagement ou de construction portés par les autres personnes morales de droit pu- blic, l’État peut avoir recours à cette procédure spécifique dite des « projets d’intérêt général » mise en place par la loi du 7 janvier 1983. Les projets d’intérêt général doivent présenter un caractère d’utilité publique et répondre à cer- taines conditions fixées par le Code de l’urbanisme. Leur nature est fixée par décret en Conseil d’État. Code de l’urbanisme – Article R. 121-3

Peut constituer un projet d’intérêt général au sens de l’article L. 121-9 tout projet d’ouvrage, de travaux ou de protection présentant un caractère d’utilité publique et répondant aux conditions suivantes : • être destiné à la réalisation d’une opération d’aménagement ou d’équipement, au fonctionnement d’un service public, à l’accueil et au logement des personnes défavorisées ou de ressources modestes, à la protection du patrimoine naturel ou culturel, à la prévention des risques, à la mise en valeur des ressources naturelles ou à l’aménagement agricole et rural, • avoir fait l’objet : - soit d’une délibération ou d’une décision d’une personne ayant la capacité d’exproprier, arrêtant le prin- cipe et les conditions de réalisation du projet, et mise à la disposition du public, - soit d’une inscription dans un des documents de planification prévus par les lois et règlements, approuvé par l’autorité compétente et ayant fait l’objet d’une publication. Les projets relevant de l’initiative des communes ou de leurs groupements compétents pour élaborer un document d’urbanisme ou des communes membres de ces groupements ne peuvent être qualifiés de projets d’intérêt général pour l’application de l’article R. 121-4.

Code de l’urbanisme – Article R. 121-4

Le projet mentionné à l’article R. 121-3 est qualifié d’intérêt général par arrêté préfectoral en vue de sa prise en compte dans un document d’urbanisme. Cet arrêté est notifié à la personne publique qui élabore le docu- ment d’urbanisme (...). L’arrêté préfectoral devient caduc à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la notification prévue à l’alinéa précédent. Il peut être renouvelé.

Dans l’état actuel de nos connaissances, la commune de Gontaud de Nogaret n’est pas concernée par un projet d’intérêt général (PIG) au sens des articles L. 121-9, R. 121-3 et R.121-4 du code de l’urbanisme.

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2.2 - Mise en compatibilité de l’actuel PLU

Le code de l’urbanisme permet la mise en compatibilité de document d’urbanisme lorsque ce dernier ne permet pas la réalisation d’une opération d’utilité publique. Article L123-16 La déclaration d'utilité publique ou, si une déclaration d'utilité publique n'est pas requise, la déclaration de projet d'une opération qui n'est pas compatible avec les dispositions d'un plan local d'urbanisme ne peut interve- nir que si : a) L'enquête publique concernant cette opération a porté à la fois sur l'utilité publique ou l'intérêt général de l'opération et sur la mise en compatibilité du plan qui en est la conséquence ; b) L'acte déclaratif d'utilité publique ou la déclaration de projet est pris après que les dispositions propo- sées pour assurer la mise en compatibilité du plan ont fait l'objet d'un examen conjoint du représentant de l'Etat dans le département, du président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, du maire de la commune sur le territoire de laquelle est situé le projet, de l'établissement public mentionné à l'article L. 122-4, s'il en existe un, de la région, du département et des organismes mentionnés à l'article L. 121-4, et après avis de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou, dans le cas prévu par le deuxième alinéa de l'article L. 123-6, du conseil municipal. La déclaration d'utilité publique emporte approbation des nouvelles dispositions du plan. La déclaration de projet emporte approbation des nouvelles dispositions du plan local d'urbanisme lors- qu'elle est prise par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale compétent. Lorsqu'elle est prise par une autre personne publique, elle ne peut intervenir qu'après mise en compatibilité du plan par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale compétent, ou, en cas de désaccord, par arrêté préfectoral. Dès l'ouverture de l'enquête publique et jusqu'à l'adoption de la déclaration d'utilité publique, le plan local d'urbanisme ne peut plus faire l'objet d'une modification ou d'une révision portant sur les dispositions faisant l'objet de la mise en compatibilité.

Code de l’urbanisme – Article R.123-23-1

Les dispositions du présent article sont applicables à la déclaration de projet d'une opération qui n'est pas compatible avec un plan local d'urbanisme, lorsque cette opération est réalisée par la commune ou par l'établisse- ment public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme et ne requiert pas une déclaration d'utilité publique. Le maire ou le président de l'organe délibérant de l'établissement public mène la procédure de mise en compatibilité. L'examen conjoint prévu au b de l'article L. 123-16 a lieu avant l'ouverture de l'enquête publique à son initiative. Lorsqu'une association mentionnée à l'article L. 121-5 demande à être consultée, son président adresse la demande au maire ou au président de l'organe délibérant. L'enquête publique est organisée dans les formes prévues par les articles R. 123-1 à R. 123-33 du code de l'environnement. L'autorité chargée de la procédure exerce les compétences attribuées au préfet par les articles R. 123-7, R. 123-8, R. 123-13, R. 123-14, R. 123-18 et R. 123-20 à R. 123-23 de ce code. Le dossier de mise en compatibilité du plan local d'urbanisme, le rapport et les conclusions du commis- saire enquêteur ou de la commission d'enquête ainsi que le procès-verbal de la réunion d'examen conjoint sont soumis par l'autorité chargée de la procédure au conseil municipal ou à l'organe délibérant de l'établissement pu- blic de coopération intercommunale compétent, qui dispose d'un délai de deux mois pour approuver la mise en compatibilité du plan. En l'absence de délibération dans ce délai ou en cas de désaccord, la décision de mise en compatibilité appartient au préfet qui notifie son arrêté au maire ou au président de l'établissement public dans les deux mois suivant la réception en préfecture de l'ensemble du dossier.

Aucune procédure est en cours , cependant l'approbation du SCOT pourra entraîner la mise ne place de cette procédure

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3 - Les servitudes d’utilité publique et contraintes :

Les plans locaux d’urbanisme comportent d’autres servitudes que celles déjà énoncées dans la partie 1 des dispositions réglementaires. Elles sont instituées dans un but d’utilité publique et affectent l’utilisation des sols, d’où leur mention dans les documents d’urbanisme. Elles constituent des charges qui existent de plein droit sur tous les immeubles concernés et qui peuvent aboutir : soit à certaines interdictions ou limitations à l’exercice par les propriétaires de leur droit de construire, et plus généralement le droit d’occuper ou d’utiliser le sol, soit à supporter l’exécution de travaux ou l’installation de certains ouvrages, par exemple les diverses servitudes créées pour l’établissement des lignes de télécommunications, de transport d’énergie électrique, etc., soit, mais plus rarement, à imposer certaines obligations de faire à la charge des proprié- taires (travaux d’entretien ou de réparation, etc.). Ces limitations administratives au droit de propriété peuvent être instituées au bénéfice de per- sonnes publiques (État, collectivités locales, établissements publics), des concessionnaires de services ou de travaux publics (EDF, GDF, etc.), de personnes privées exerçant une activité d’intérêt général (concessionnaires d’énergie hydraulique, de canalisations destinées au transport de produits chimiques, etc.). Les servitudes d’utilité publique sont instituées par des lois ou règlements particuliers, indé- pendamment du Code de l’urbanisme. Le Code de l’urbanisme ne retient juridiquement que les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols, c’est-à-dire celles susceptibles d’avoir une incidence sur la constructibilité et plus largement sur l’occupation des sols. Les PLU doivent respecter ces servitudes, les reporter sur les documents graphiques et les an- nexer. Code de l’urbanisme – Article L. 126-1

Les plans locaux d’urbanisme doivent comporter en annexe les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation du sol et qui figurent sur une liste dressée par décret en Conseil État Le représentant de État est tenu de mettre le maire ou le président de l’établissement public compétent en demeure d’annexer au plan local d’urbanisme les servitudes mentionnées à l’alinéa précédent. Si cette formalité n’a pas été effectuée dans le délai de trois mois, le représentant de État y procède d’office. Après l’expiration d’un délai d’un an à compter, soit de l’approbation du plan, soit, s’il s’agit d’une servi- tude nouvelle, de son institution, seules les servitudes annexées au plan peuvent être opposées aux demandes d’autorisation d’occupation du sol. Dans le cas où le plan a été approuvé ou la servitude instituée avant la publica- tion du décret établissant ou complétant la liste visée à l’alinéa premier, le délai d’un an court à compter de cette publication.

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La liste des servitudes d’utilité publique est dressée par décret en Conseil État et énoncée à l’article R. 126-1 du Code de l’urbanisme. Code de l’urbanisme – Article R. 126-1

Doivent figurer en annexe au plan local d'urbanisme les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation du sol et appartenant aux catégories figurant sur la liste annexée au présent chapitre…ou complétant la liste visée à l’alinéa premier, le délai d’un an court à compter de cette publication.

3.1 - Réseaux et équipement de transport :

3.1.1 - Autre voirie départementale :

Les routes départementales n° 267, 299 et 641 sillonnent le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret. Leur gestion est assurée par la Direction des infrastructures, des transports et du lo- gement. Dans une note figurant dans le sous-dossier 3, la DDRN fait part d’informations et de demandes techniques à leur sujet. Entre autres que la section de la RD 299 comprise entre les PR 12 +600 et 12+980 ne pourra ad- mettre aucun accés, ceux-ci devront se faire via la voie communal n°12 ou les cemins ruraux de « Capots » ou de « Dumengey ». La révision du P.L.U. est l'occasion de mettre en œuvre les mesures nécessaires à une conception urbaine de qualité, de nature à offrir au visiteur en transit une image valorisante et non dégradée de l’entrée de l’agglomération. 3.1.2 - Voies ferrées :

La commune de Gontaud de Nogaret est concernée par la voie ferrée de Bordeaux - Sète qui constitue une servitude d’utilité publique de type T1. On se référera utilement à l’avis formulé par la SNCF (cf. sous dossier 3). Un certain nombre de consignes sont imposées aux riverains par cette servitude : obligation pour les riverains voisins d’un croisement à niveau de supporter les servitudes résultant d’un plan de dégagement, interdiction aux riverains de la voie ferrée de procéder à l’édification d’aucune construc- tion autre qu’un mur de clôture dans une distance de 2 mètres d’un chemin de fer, interdiction aux riverains de la voie ferrée de planter des arbres à moins de 6 mètres de la voie ferrée et des haies vives à moins de 2 mètres, interdiction aux riverains de la voie ferrée d’établir aucun dépôt de matières inflammables et de couvertures en chaume, à moins de 20 mètres d’un chemin de fer, interdiction aux riverains d’un chemin de fer qui se trouve en remblai de plus de 3 mètres au-dessus du terrain naturel de pratiquer des excavations dans une zone de largeur égale à la hauteur verticale du remblai mesurée à partir du pied du talus, interdiction aux riverains de la voie ferrée de déverser leurs eaux résiduelles dans les dé- pendances de la voie ferrée.

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3.2 - Réseaux techniques :

3.2.1 - Réseau électrique :

Le territoire de la commune de Gontaud de Nogaret est concerné par des lignes électriques moyenne tension constituant une servitude d’utilité publique de type I4B. Ces servitudes ne sont pas reportées sur le plan récapitulatif des servitudes. Par ailleurs, il est également affecté par XX lignes à haute tension, constituant servitude d’utilité publique de type I4A (voir avis RTE - sous dossier 3), à savoir : - ligne à haute tension 63 kV – Marmade - Roja - Tonneins - ligne à très haute tension 225 kV - Colayrac - "Gupie" (Castelnau-sur-Gupie)

Obligation est faite pour le propriétaire de réserver le libre passage aux agents de l’entreprise exploitante pour la pose, l’entretien et la surveillance des installations. Ce droit de passage ne doit être exercé qu’en cas de nécessité et à des heures normales et après en avoir prévenu les inté- ressés, dans la mesure du possible. 3.2.2 - Réseaux de distribution d’eau potable et d’assainissement :

Les canalisations de distribution d’eau potable et d’assainissement constituent une servitude d’utilité publique de type A5. Obligation est faite aux propriétaires et leurs ayants-droits de s’abstenir de tout acte de nature à nuire au bon fonctionnement, à l’entretien et à la conservation de l’ouvrage et notamment d’effectuer des plantations d’arbres ou d’arbustes ou des constructions. Les servitudes de type A5 ne sont pas représentées sur la carte des servitudes. 3.3 - La défense incendie

L’article L. 110 du code de l’urbanisme précise que les collectivités publiques harmonisent leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace afin d’assurer la sécurité et la salubrité publiques. Dans un contexte où la prise de décision s’accompagne d’une mise en jeu plus fréquente des res- ponsabilités, il est nécessaire de clairement prendre en compte dans les décisions d’urbanisme les risques associés à la défense contre l’incendie. Le Service départemental d’incendie et de secours est le service compétent pour apprécier et me- surer au cas par cas la pertinence de la défense contre l’incendie en amont d’un projet d’urbanisme ou de construction. Les textes : La défense externe contre l’incendie est encadrée par un ensemble de textes variés allant du code général des collectivités territoriales jusqu’à d’anciennes circulaires datant de 1951 toujours en vigueur. Les textes essentiels et leurs principes sont les suivants :

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- Le code général des collectivités territoriales : La lutte contre l'incendie s'inscrit dans le cadre des pouvoirs de police administrative du maire (article L2212-2, alinéa 5) et les dépenses correspondantes sont des dépenses obligatoires pour la commune (article L2321-2, alinéa 7). Ces dépenses englobent la fourniture, la pose (ou la construction), l'entretien et le renouvelle- ment des équipements ou ouvrages destinés à fournir l'eau pour la lutte contre l'incendie. La collectivité chargée de l'organisation du service pourra être déclarée responsable en cas de défaillance : non-fourniture d'eau, mauvaise organisation du service. La collectivité ne devra répondre que de l'aggravation des conséquences du sinistre par rapport aux dommages qu'ils auraient entraînés, si le service public avait été exécuté de manière nor- male. - Le code de l’urbanisme : Un permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de prescriptions spé- ciales si les constructions, par leur situation ou leurs dimensions, sont de nature à porter atteinte à la sécurité publique (article R111-2). - La circulaire interministérielle du 10 décembre 1951 : Ce texte compile quelques principes généraux sur les débits en eau à prévoir pour l'alimentation du matériel d'incendie et sur les mesures à prendre pour constituer des réserves d'eau suffisantes. Les trois principes de base de cette circulaire pour lutter contre un risque moyen sont : - le débit nominal d'un engin de lutte contre l'incendie est de 60 m3/h, - la durée approximative d'extinction d'un sinistre moyen est évaluée à deux heures. - La distance entre le projet et l’hydrant est inférieure à 200 mètres. Il en résulte que les services incendie doivent pouvoir disposer sur place et en tout temps de 120 m3. Ces besoins en eau pour la lutte contre l'incendie peuvent être satisfaits indifféremment à partir du réseau de distribution ou par des points d'eau naturels ou artificiels. On pourra également trouver d’autres textes plus spécifiques à l’univers des sapeurs pompiers comme l’arrêté du 1er février 1978 ou encore la loi du 03 mai 1996 et son décret d’application du 26 décembre 1997. On pourra également trouver des textes plus génériques sur la défense incen- die comme la circulaire interministérielle du 20 février 1957 ou la circulaire du 9 août 1967, sa- chant que la plupart des textes ne font qu’appuyer ou reprendre les trois principaux textes précé- demment développés en matière de défense incendie. Les Responsabilités : L’obligation principale de la commune est de posséder des équipements ou des ouvrages permet- tant la fourniture d'eau destinée à la lutte contre l'incendie. La réalisation, l’entretien, le contrôle et l’alimentation des hydrants et réserves artificielles ainsi que l’accès aux réserves naturelles sont donc du ressort de la commune, en application des pou- voirs de police administrative confiés au Maire.

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Dans la plupart des cas, le maire demande au service de distribution de l’eau d'installer sur le réseau d'eau potable des poteaux ou des bouches d'incendie. Ces appareils sont d’un usage rapide et efficace pour les sapeurs-pompiers à condition que le réseau soit effectivement en mesure d'as- surer le débit et la pression nécessaires (1 bar ou 1Kg/cm2), ce qui n'est pas toujours le cas. En outre, une telle solution peut être très coûteuse et peut également être à l'origine de la dégradation de la qualité de l'eau distribuée lorsque le réseau assure l’alimentation d’une population réduite. En confiant au distributeur d'eau le soin d'assurer l'approvisionnement en eau pour les besoins de la lutte contre l'incendie, le maire n'est pas pour autant dégagé de sa responsabilité, car il lui ap- partient de contrôler les conditions dans lesquelles celui-ci exécute ses obligations. Par conséquent la commune sera considérée comme responsable si, en cas d'incendie, les équi- pements se révèlent défectueux ou inaptes à assurer le débit d'eau ou la pression réglementaire et qu'il s'ensuit une aggravation du sinistre. La Règle : Les services de lutte contre l’incendie devront utiliser 60 m3 d’eau par heure pour éteindre un feu moyen et en limiter la propagation . Ce débit correspond aux performances des engins de lutte contre l’incendie équipant les centres de secours. Il est établi qu’il faut en moyenne 2 heures d’intervention pour maîtriser un sinistre, ce qui néces- site de disposer de 60 m3 d’eau par heure pendant 2 heures soit 120 m3. La distance entre le projet et l’hydrant ne doit pas être supérieure à 200 m pour permettre à l’engin de base des services de lutte contre l’incendie d’assurer l’alimentation des lances à hau- teur de 60 m3/h à l’aide des tuyaux dont il dispose, en sachant que 30 m3/h peuvent circuler dans un tuyau de refoulement (de 65 mm). Les services de lutte contre l’incendie ont besoin de 60 m3 d’eau par heure ou un volume d’eau de 120 m3 à moins de 200 mètres du risque à défendre. LLes services de lutte contre l’incendie ont besoin de 60 m3 d’eau par heure ou Les moyens : Conformément, à la circulaire du 10 décembre 1951, les besoins en eau peuvent être satisfaits indifféremment : ● soit par un réseau de distribution, ● soit par des points d’eau naturels, ● soit par des réserves artificielles. La défense extérieure peut également être mixte et utiliser les différents modes de défense préci- tés. Les réserves d’eau (naturelles ou artificielles) doivent être aménagées, entretenues et maintenues facilement accessibles aux véhicules et engins des services de lutte contre l’incendie et ce en tou- tes circonstances. Les emplacements des points d’eau devront être facilement accessibles, signalés conformes à la norme française, situés à 5 mètres au plus du bord de la chaussée ou de l’aire de stationnement des engins d’incendie.

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Certains projets d’urbanisme ou de construction peuvent présenter des risques particuliers. Le Service Départemental d’Incendie et de Secours est alors en mesure de demander la mise en oeu- vre de mesures constructives (murs coupe-feu, désenfumage,…) et de demander des aggravations à la règle dans les cas suivants : ● Zones d’activités industrielles ou commerciales ● Lotissements ● Industries à risques d’incendie ou d’explosion ● Installations classées pour la protection de l’environnement ● Établissements recevant du public.

- Caractéristiques techniques des voies permettant l’accès des véhicules et engins de lutte contre l’incendie : ● Les accès à partir des voies doivent être aménagés de telle manière que les conditions d’approche des bâtiments d’habitation permettent l’intervention et la mise en œuvre facile des véhicules et engins de secours en cas d’incendie, ● Les voies desservant les diverses constructions devront permettre parallèlement l’arrivée des secours (véhicules et engins de services de lutte contre l’incendie) et la mise en station de ceux- ci, ● Les voies doivent avoir une largeur minimale de 8 mètres comportant une chaussée répondant aux caractéristiques suivantes, quel que soit le sens de circulation suivant lequel elle est abordée à partir de la voie publique : - 3 m pour une voie dont la largeur exigée est comprise entre 8 et 12 m, - 6 m pour une voie dont la largeur exigée est égale ou supérieure à 12m.

Lors de la réflexion sur le PLU, il serait pertinent de mettre en place, en collaboration avec les services départementaux d’incendie et de secours un document spécifique au dimensionnement des besoins en eau. Son objectif est de proposer des méthodes qui permettent d’évaluer en fonc- tion du risque, les besoins en eau minimum nécessaires pour une intervention efficace des servi- ces de secours extérieurs. Ce document ne se substitue pas à la réglementation mais prend en compte les moyens de prévention et de protection existants ou éventuellement à mettre en place.

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V - CONCLUSION ET ENJEUX DE L’ÉTAT

L'ensemble des éléments exposés dans ce rapport, qui relèvent de dispositions légales et régle- mentaires mais également de recommandations, vise, d’une part, à minimiser le risque d’annulation du PLU en cas de contentieux et, d’autre part, à contribuer à une démarche de quali- té lors des différentes étapes de la procédure d’élaboration de ce document de planification, afin de réaliser un projet ambitieux et réglementaire répondant au double objectif de satisfaction des besoins communaux et de développement durable. Ce PLU devra être respectueux des principes du développement durable, rappelés dans l’article L.110 et L.121-1 du Code de l’Urbanisme, en portant un regard prospectif sur le territoire, per- mettant d’impulser des initiatives « partagées » et solidaires répondant aux demandes légitimes de la population, veillant à l’équilibre entre le développement du territoire et la préservation de ses espaces et ressources vitaux, favorisant l’accroissement économique du territoire, prenant en compte l’environnement et la lutte contre les nuisances et les risques. Ce porter à connaissance est ainsi de nature à servir de support, tout particulièrement, lors de la définition des grandes orientations que le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) édictera et lors de la réflexion sur le règlement écrit et graphique qui découleront de ce PADD. En résumé et en déclinaison des grands principes des articles L110 et L121-1 évoqués ci-dessus, l’État souhaite qu’une attention toute particulière soit accordée aux objectifs et enjeux suivants : En matière de mixité sociale et de prévision des capacités de construction et réhabilitation suffisantes pour la satisfaction des besoins présents et futurs en matière d’habitat : Prévoir un traitement adapté du parc potentiellement indigne dont la part dans la commune est supérieure à la moyenne départementale, par des actions de repérage et des interventions de sensibilisation des propriétaires occupants concernés Intervenir sur le logement vacant, principalement situé en centre-bourg afin de re- vitaliser ce dernier et de produire de nouveaux logements sans consommer de nouveaux espaces agricoles ou naturels : soutenir par exemple les opérations d’acquisition/réhabilitation des logements vacants les plus anciens par des particu- liers ou des bailleurs sociaux pour résorber la vacance, Renforcer la diversification du parc de logements composé essentiellement de maisons individuelles et favoriser la réhabilitation ou la production de logements adaptés, à proximité des principaux services pour tenir compte du vieillissement de la population, Prévoir dans au moins une des zones du PLU (U, AU, secteurs de taille et de ca- pacité d’accueil limité au sein des zones A et N) l’autorisation des stationnements de caravanes pour d’éventuels terrains familiaux de gens du voyage.

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En matière de gestion économe du sol et de développement urbain maîtrisé : Analyser la consommation des espaces agricoles des années précédentes, fixer des objectifs de modération de cette consommation des espaces agricoles et naturels dans le projet de PLU et lutter contre le mitage de l’espace rural qui a été une des caractéristiques du développement de l’habitat dans la commune depuis une tren- taine d’année (cf. carte de la tâche urbaine page 99) Être sélectif sur les zones à urbaniser et retenir une enveloppe foncière nouvelle ouverte à la construction qui corresponde à la réalité des besoins et des prévisions démographiques et qui tienne compte des interventions sur la résorption de la va- cance. En matière de préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières : Avoir une vigilance toute particulière sur les exploitations agricoles du territoires et notamment les élevages et les vergers en évitant les potentialités de conflits avec le voisinage résidentiel. Des espaces tampons suffisamment grands seront probablement nécessaires pour cela. Étant donné que la disponibilité d’un parcellaire agricole suffisant conditionne la rentabilité des exploitations agricoles de la commune et que ces dernières seront amenées à augmenter leur SAU dans les prochaines années, il est donc indispen- sable de préserver ce capital agricole communal afin de conserver une activité économique durable sur le territoire. Avoir une attention toute particulière pour garantir l’accès aux parcelles agricoles. Préserver le potentiel agricole des parcelles irriguées en les classant en zone agri- cole Assurer la pérennité des deux exploitations d’agriculture biologique présentes dans la commune : préservation du potentiel foncier agricole, protection contre les risques de pollutions des sols dues à d’éventuelles activités nuisantes à proximité En matière de protection des milieux naturels, de préservation de la biodiversité dont la conservation et la restauration des continuités écologiques, et de préservation de la qualité de l’air, de l’eau et du sous-sol : Assurer la compatibilité du projet de PLU avec les orientations du SDAGE Adour-Garonne Veiller à la protection des quatre cours d’eau de la commune et de leurs abords, en protégeant de manière significative les ripisylves existantes et en envisageant des restauration de ripisylves pour assurer les continuités écologiques Assurer la protection des haies existantes jouant un rôle dans la préservation des continuités écologiques et envisager d’éventuelles restaurations ou créations si ce- la s’avère nécessaire En matière d’alimentation en eau potable, démontrer la bonne adéquation entre, d’une part, les besoins induits par le développement urbain futur envisagé de la commune (habitat et activité économique) et, d’autre part, la disponibilité de la ressource en eau et les capacités de traitement et de distribution de la collectivité en terme de quantité et de qualité (la commune étant alimentée par le forage de St Pierre).

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En matière d’eau pluviale, veiller à une gestion plus durable en s’appuyant sur le guide annexé au présent PAC Délimiter les zones relevant de l’assainissement collectif et celles où un assainis- sement autonome est préconisé, et établir un projet de P.L.U. cohérent avec le schéma communal d’assainissement si celui existe ou, dans le cas contraire, éla- borer ce dernier en même temps que le PLU. Assurer la cohérence du projet avec le schéma départemental des carrières en ne prévoyant pas d’interdiction générale et absolue de développement de futures ex- tractions En matière de protection des sites, des paysages, de sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquable et de préservation de la qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de villes : Respecter les préconisations inscrites dans la carte de vigilance paysagère (page 76) et veiller notamment à assurer la pérennité de la qualité paysagère du site inscrit du village, la qualité des abords des deux monuments historiques clas- sés et la qualité paysagère des coteaux ; maîtriser les extensions urbaines situées dans la couronne du vieux bourg (greffe, liaisons, espaces de respiration entre des tissus de densité différente) repenser ou améliorer la trame végétale de ceinture du cœur de bourg (au droit du "chemin de ronde") valoriser le patrimoine bâti présent dans le bourg et aux abords maîtriser les extensions urbaines sur les coteaux sans dispersement En matière de rationalisation de la demande de déplacements, de diminution des obliga- tions de déplacements et de développement des transports collectifs : La commune n’étant pas desservie par un réseau de transports collectifs, l’effort en matière de diminution des déplacements motorisés portera essentiellement sur le développement des modes doux et notamment piétons au sein du centre-bourg et de ses extensions les plus proches. Ce renforcement des modes doux pourra être mis en relation avec le sentier de randonnée présent dans la commune. Mener des réflexions sur le développement du co-voiturage avec le cas échéant la réservation d’emplacement pour créer une aire spécifique Élaborer un plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics conjointement à la révision du PLU.

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En matière de prise en compte de la sécurité et de la salubrité publique, de prévention des risques naturels prévisibles et des risques technologiques et de prévention des pollutions et nuisances de toute nature Ne pas étendre l’urbanisation dans les zones inondables connues du Tolzac et de la Canaule, et plus largement éviter toute urbanisation trop proche des cours d’eau quel qu’ils soient Prendre en compte le risque retrait-gonflement des argiles Prendre en compte les risques associés à la défense contre l’incendie, afin d’assurer la sécurité et la salubrité publique, Améliorer la sécurité routière, en évitant en particulier la multiplication des accès individuels sur les routes, RD 299. En matière de satisfaction des besoins en développement économique, en services, activi- tés touristiques, sportives et culturels et en équipements publics et commerciaux Assurer la pérennité des activités existantes Mettre en valeur et préserver les circuits de randonnées existants. En matière de réduction des gaz à effet de serre, de consommation d’énergie, de produc- tion énergétique à partir de sources renouvelables, de lutte contre le changement climati- que et d’adaptation à ce changement Réfléchir à des mesures favorables aux économies d’énergie dans les construc- tions, qui pourront être retranscrites dans les orientations d’aménagement et de programmation et dans le règlement (favoriser l’architecture bio-climatique ou passive), en étudiant notamment la question de l’orientation des maisons, les for- mes urbaines, la compacité Respecter l’ensemble des servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation du sol et les reporter en annexe du P.L.U.

La conduite de la révision du Plan Local d’Urbanisme devra être menée avec le souci de la prise en compte de l’ensemble des dispositions, servitudes, contraintes, recommandations rappelées dans cette conclusion. * * * * * * *

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