14 Lot-et-Garonne Vendredi 1 juin 2018 SUD OUEST Marmandais : le ciel leu r est tombé sur la tête SUR LE NET INTEMPÉRIES Le violent épisode orageux de la nuit de mercredi à hier Meilhan - - plus a provoqué la sidération dans plusieurs de deux heures - tout est communes, envahies par l’eau et la boue inondé - la falaise se répand sur la route - MATHILDE CURIEN plaire qui donnait un coup de épuisée ! [email protected] main depuis 21 heures ». Anne Mahieu, conseillère Route de La Roque, jouxtant le e ciel noir menaçant de la fin ruisseau Tord, les parents du Meilha- municipale à Marmande de journée de mercredi a dé- nais indiquent que leur fils, qui tra- Lversé sur le Marmandais, vaille à la Compagnie des eaux, a été l’équivalent pluvial d’un mois de appelé par le Conseil départemen- En raison mai à , en six-sept heures. Sa- tal pour participer aux opérations de mazan, Marcellus, Gaujac, Meilhan- pompage. Eux, ont les yeux fixés sur des pluies sur-Garonne, , Sainte- la voie face à leur maison où la boue diluviennes qui se sont Bazeille, ont été particulièrement a tout recouvert sur son passage et touchées. Hier matin, ces commu- des monticules de terres et gravats abattues sur Meilhan- nes se réveillent groggy, ses habi- ont été déposés dans l’attente d’être sur-Garonne hier soir, tants les yeux tirés, la mine inquiète. dégagés. « La dernière fois que le ca- Toute la nuit, une centaine de sa- nal avait débordé, c’était le 7 juillet le festival Saveur des peurs-pompiers ont été mobilisés 1977. Mais c’était en fin d’après-mi- mots est annulé ! au cours de cet épisode orageux ex- di, il faisait encore jour. Et c’était trêmement localisé, et d’une rare moins impressionnant qu’au- De nombreux intensité (lire ci-dessous). Au total, jourd’hui où même le bitume a été éboulements coupent une cinquantaine d’interventions arraché. On espère que la météo va a été nécessaire pour porter secours être un peu plus clémente désor- certaines routes [...] à des personnes bloquées dans leur mais. Car vous savez ce que l’on dit : Compagnie Rosemonde, véhicule par la montée des eaux, ou “S’il pleut à la Saint-Médard (11 juin), de Meilhan-sur-Garonne au sein même de leurs maisons. il pleut quarante jours plus tard.” » « De mémoire de Meilhanais, on n’avait jamais vu ça. » Régine Pove- Routes toujours inondées da, maire de cette commune de À moins d’un kilomètre en lon- Une famille 1 350 habitants, partagée entre co- geant le canal en direction de de Marcellus, teaux et Garonne et canal, est à Couthures-sur-Garonne, les habi- sinistrée avec l’image de tous, encore marquée tants du lieu les inondations, est à la « par la soudaineté des choses. Le dit Les Graviè- canal a débordé, un bout de falaise res, voisins de recherche de vêtements « Vers 20 h 30, de la départemental a cédé, tout est l’eau rentrait par l’écluse, éco- et sous-vêtements parti du plateau et a ruisselé vers le pent l’eau, ou garçon 6/8 ans, bas, entraînant d’importantes cou- la porte, ça a duré plutôt net- lées de boue. Entre 23 heures et jusqu’à 1 h 30 du toient la boue chaussures garçon 7 heures du matin, on était coupés au pied des pointure 31 ; vêtements du monde. On a eu très peur pour matin. Il y avait meubles qui et sous-vêtements fille une personne âgée qui habite à cô- bien 10 cm dans n’ont pu être matin. On était sans lumière, et il y partemental étaient mobilisés, aux 12/14 ans et chaussures té de la digue de Bacqueron, que la maison » surélevés, et avait bien 10 centimètres dans la côtés des pompiers, pour rétablir l’on a réussi à convaincre d’être con- tentent de maison… » les voies de circulation au plus vite. fille pointure 37 (tout duite au centre d’hébergement. consolider le chemin d’accès où les L’importance des précipitations ceci en don svp). Vous 15 lits étaient préparés au centre so- pieds s’enfoncent encore de 10 cm a inondé de nombreux axes rou- Informations croisées pouvez porter les dons cial. Je tiens à saluer les pompiers, de la vase, depuis la route défoncée. tiers, et hier après-midi, il était tou- Cœur du réacteur, le poste de con- les agents municipaux, Voies naviga- Le ruisseau jouxtant l’habitation de jours impossible d’emprunter les trôle installé au centre de secours à la boutique. D’avance, bles de , Val de Garonne Ag- François est sorti de son lit, à tel départementales 143, lieu dit Ber- des pompiers à Marmande coor- je vous remercie pour glomération qui ont œuvré formi- point que l’eau, chargée de terre, a nès à Marcellus, la D 259 à , donne les opérations, et reçoit les votre générosité. dablement ensemble. Et une men- pulvérisé le grillage sur la droite. la D 147 à et la D 106, en- appels des équipes déployées sur Nos P’tits Trésors tion spéciale à Nicolas Piovesan, « Vers 20 h 30, l’eau rentrait par la tre Ruffiac et . Près de une demi-douzaine de secteurs. riverain du canal, un citoyen exem- porte, ça a duré jusqu’à 1 h 30 du 40 agents des routes du Conseil dé- À la manœuvre, le colonel Michel

À À Marmande Sud, l’économie noyée Les orages, de la nuit de mercredi à hier, ont rudement frappé le secteur Une trentaine d’hectares de cette zone de 140 hectares étaient sous l’eau des Landes de Gascogne, et plus particulièrement le versant allant Ils n’ont vu que de l’eau, mais les en- des solutions de dépannage pour la Les 25 employés de Parmentine sur . La cause, le déborde- trepreneurs et les employés des so- poursuite de l’activité, à l’ancienne étaient à la tâche à nettoyer le bâti- ment du ruisseau Baloue, prenant ciétés de Marmande Sud, à , école de Coussan ou au centre tech- ment. « Ce sont 300 tonnes de pom- corps au lac de Beauziac, et sur le- avaient la gueule de bois, hier matin. nique municipal de Marmande. mes de terre que nous ne pourrons quel aucune retenue d’eau n’est pré- Il faut dire que la zone d’activités pré- pas livrer à nos clients. On a un peu vue en amont. À Casteljaloux, dans sentait un triste visage. Selon le dé- Redémarrer, une priorité de pertes sur le stock, mais on s’es- la zone de Baloue, l’entreprise de compte des sapeurs-pompiers à la Chez Garnica (150 employés, 10 ha), time heureux », indiquait Damien mécanique Vigneau est touchée mi-journée, 38 entreprises sur les 46 l’activité a dû être stoppée vers mi- Lajunie, chef de centre adjoint qui dans le nouveau bâtiment, où les de la zone ont été touchées par les nuit devant la montée des eaux. faisait contre mauvaise fortune bon machines outils sont nombreuses. inondations à des degrés divers. Soit Alors que les employés nettoyaient la cœur et louait le travail de ses sala- Sur la même zone, SCIM, qui fabri- une centaine de personnes qui pour- boue des installations, Juan Bezos, le riés. Le ton était tout autre chez SAS que des sertisseurs et décapsuleurs, raient se retrouver au chômage tech- directeur du site, espérait pouvoir re- Ducasse, qui s’était installé à Mar- l’eau est montée jusqu’à 48 cm. Pour nique, selon Daniel Benquet, prési- mettre la production en route ce ma- mande Sud, il y a un an, et dont tout ces deux entreprises, des mesures de dent de Val de Garonne Aggloméra- tin. « Si les machines fonctionnent. » le matériel est hors service. « Ça met chômage technique pourraient être tion (VGA). À Scofel Auchan, juste à côté, l’eau est un coup, mais on doit réagir vite. » Chez Parmentine, un camion décidées. Et au 22, route de Belloc, À l’échangeur autoroutier, c’est montée à 1,5 m de haut, emportant À 300 mètres de là, à Plastinov, le abandonné lors de la brusque l’agence de voyages Mondiapic a été toute la pépinière d’entreprises Eu- de lourdes bennes à plusieurs mè- directeur général Stéphane Kremer montée des eaux. PHOTO T. S. envahie par près de 1,5 m d’eau et de rêka ainsi que Sud Management qui tres. Un chauffeur routier a dû être restait hébété devant son usine en- boue. Hier matin, les employés sont approximativement sous secouru par les pompiers alors qu’il core sous 60 cm d’eau. Interdiction disait-il d’une voix blanche qui tra- étaient malgré tout au travail, balais 60 000 mètres cubes d’eau (soit était dans son camion. « C’est com- lui a été faite par les pompiers de ren- hissait son émotion. Sans produc- à la main. « Tout est à trier et à net- 24 piscines olympiques). L’Agglo et pliqué, mais on gère », rassurait Alain trer sur le site. « Il va nous falloir plu- tion, nos jours sont comptés. » toyer. » la mairie de Marmande ont proposé Trégret, le directeur du site. sieurs semaines pour redémarrer, J.-C. W. M. C. SUD OUEST Vendredi 1 juin 2018 Lot-et-Garonne 15 Marmandais : le ciel leu r est tombé sur la tête

À Marcellus, les habitants font déjà le tri entre ce qui peut être sauvé et ce qui devra être jeté. PHOTO T. S.

À Meilhan-sur-Garonne, le canal a largement débordé de son lit, et les écluses sont à leur plus haut niveau. PHOTO T. S.

Un habitant du lieu-dit Buros (Marcellus) venu constater, hier matin, les dégâts. PHOTO ÉLODIE VIGUIER

Thill détaille en temps réel, au sous- de la zone des moyens de pompage tants de l’État se rassérénaient au- préfet Francis Bianchi, les points de pour parvenir à dégager l’eau », pré- tour de la même considération : situation. « L’impact économique cise l’officier des sapeurs-pompiers. malgré la violence de l’orage, au- du côté de la zone d’activité de Sa- Les informations parviennent éga- cune victime n’est à déplorer. mazan risque d’être important (lire lement grâce aux échanges cons- ci-dessous). Les opérations de re- tants avec les gendarmes, eux aussi connaissance du site font déjà état déployés sur le terrain. Après une sur de 75 personnes en chômage tech- nuit intense, et des heures qui ris- sudouest.fr nique alors qu’elles n’en sont qu’à la quent elles aussi d’être longues, per- Nos vidéos à consulter sur moitié. Nous avons sollicité auprès sonnels de secours, élus et représen- sudouest.fr/lot-et-garonne/agen L’équivalent d’un mois de pluie

Mercredi, Météo France avait classé le Lot-et-Ga- Chez Parmentine, les employés s’affairent pour nettoyer ronne en vigilance orange pour les orages. Force l’entrepôt de conditionnement de pommes de terre. PHOTO J.-C. W. est de constater que les événements lui ont donné raison. Ainsi, selon les estimations des prévision- nistes de l’institut (les stations automatiques de mesure n’ont pas fonctionné), ce sont 50 à 60 li- tres d’eau par mètre carré qui sont tombés sur l’ex- trême ouest du département – approximative- ment, une ligne Casteljaloux-Lagupie – entre 20 heures mercredi et 2 heures du matin, hier. « Une quantité d’eau remarquable », estime Saïd Asbatri, prévisionniste de Météo France à Agen. À titre de comparaison, au cours d’un mois de mai classique, il pleut 76 litres par mètre carré à Agen. Il Gaujac était coupée en deux hier matin. É. V. en est tombé presque autant en six heures. Concrètement, que s’est-il passé ? Rien que des auto-alimentées », explique le prévisionniste. Les formations orageuses classiques de printemps. En précipitations abondantes sur un sol déjà gorgé réalité, tout a commencé par la formation de cellu- d’eau ont provoqué les inondations que l’on sait. les orageuses qui ont touché l’est du département Pour les jours à venir, le temps devrait rester sec (dont Agen), aux alentours de 18 heures, mercredi. avec de possibles averses en fin de journée. Les Puis, ces cellules orageuses ont glissé vers l’ouest quantités d’eau ne seront toutefois pas compara- du département pour former une ligne orageuse bles à ce qui est tombé mercredi soir : 5 à 10 mm sur près de 200 km, du Gers jusqu’à la Dordogne. d’eau au maximum. « On va vers une amélioration Sébastien, pompier professionnel en Gironde, est venu porter « Les cellules sont restées stationnaires et se sont de la situation », estime Saïd Asbatri. secours aux habitants des hameaux Buros et Mancille. PHOTO É. V. 16 Lot-et-Garonne Vendredi 1 juin 2018 SUD OUEST

DERNIÈRE MINUTE

FUMEL : METALAQUITAINE « La sanctuarisation AU BORD DU GOUFFRE Quatre mois après sa sortie de redressement judiciaire, l’entreprise risque d’être liquidée pour ne pas des ruisseaux nous tue » avoir honoré son plan d’étalement de la dette auprès de l’Urssaf, qui l’a assignée devant le tribunal de Faute commerce. Il rendra sa décision d’entretien, l’Ourbise lundi. inonde les cultures de Frédéric Ghirard. FAITS DIVERS Il n’en peut plus Agen : Ils jettent du cannabis et un télé- phone par-dessus le mur de la prison. Il BLANDINE PHILIPPON était 17 h 45, mercredi, lorsque la police est [email protected] intervenue aux abords de la maison d’arrêt, où des individus avaient cru pouvoir jeter andis que son fils convoie pru- discrètement quelques objets à un détenu, demment le tracteur qui man- par-dessus le mur d’enceinte. Interceptés Tque s’embourber dans le che- quelques minutes après les faits, les trois min de terre inondé, Frédéric Ghi- auteurs ont fini par avouer qu’ils avaient jeté rard considère l’étendue des dégâts : du cannabis et un téléphone portable. La sur 12 hectares de noisetiers, quatre perquisition de leur véhicule, qui a permis de sont sous l’eau depuis lundi. Quatre mettre la main sur 40 g de cannabis, n’a évi- des huit hectares de tournesol subis- demment pas arrangé leur cas. Deux d’entre sent le même sort. Une perte sèche, eux, respectivement âgés de 20 et 21 ans, si l’on peut dire, de 10 000 euros au devront s’expliquer devant un officier de bas mot. « Tout ce qui est noyé, est police judiciaire le 5 décembre. Le troisième, perdu », sait trop bien Patrick Fran- âgé de 42 ans, a quant à lui rendez-vous ken, le président de la Coordination avec la justice en novembre, pour répondre rurale de Lot-et-Garonne, venu soute- de la conduite d’un véhicule en dépit d’un nir Frédéric Ghirard sur son exploi- « J’ai de plus en plus de mal à encourager mon fils à reprendre l’exploitation », se désole permis annulé. tation de Vialleton, à cinq kilomètres le paysan. PHOTO B.P. de et quelques centaines Agen : un coup de hache pour un chè- de mètres de la Réserve naturelle de Une pelle et un godet que rejeté. Mardi, deux jeunes de 19 ans, la Mazière. Il avait busé un fossé d’autorité Mais le dernier qui s’est risqué à net- habitant la banlieue toulousaine, se sont « Regardez ! », enjoint l’agriculteur toyer le ruisseau dont les déborde- rendus à Agen, dans le but de régler un litige en désignant depuis la remorque En novembre 2015, Mickaël Gibert, jeune agriculteur de , ments ruinaient les récoltes, s’est re- commercial. Quelque temps plus tôt, le duo du tracteur sur laquelle il est assis, le avait été reconnu coupable en première instance de délit d’exécution trouvé devant le tribunal (lire par avait vendu des accessoires auto, via une petit cours d’eau qui serpente au de travaux non conformes, pour avoir busé un fossé en 2013, sans au- ailleurs). Condamné en première annonce sur le Bon Coin et pour un montant pied de ses champs. « Le fond du torisation préalable, et pour atteinte au milieu aquatique. Des faits instance, il n’a du son acquittement de 765 euros, à un Agenais de 20 ans. Au ruisseau est plus bas que le fond des relevés par un contrôle des agents de l’Office national de l’eau et des en appel, qu’à un vice de procédure. moment d’encaisser le chèque, celui-ci a été fossés censés milieux aquatiques (Onema). Reconnu coupable et condamné à des « La Sepanlog, qui s’est portée partie rejeté. Bien décidés à retrouver celui qu’ils absorber l’eau peines de 1 500 euros avec sursis pour exécution de travaux non con- civile, a même obtenu 3 000 euros considéraient comme un escroc, les jeunes « Le fond du qui déborde. » formes et de 500 euros, toujours avec sursis, pour atteinte au milieu de préjudice moral ! Mais le préju- vendeurs se sont donc rendus à Agen, à ruisseau est plus Le ruisseau aquatique, mais aussi à verser au total 3 100 euros à la Sepanlog et à dice moral, ce sont les agriculteurs l’adresse mentionnée sur le chèque en dont on parle, France Nature Environnement, associations qui s’étaient constituées qui le subissent ! », s’indigne Patrick blanc. À leur arrivée sur place, leur acheteur bas que le fond c’est l’Ourbise, parties civiles, il a finalement été relaxé en appel. Franken, tandis que Frédéric Ghi- a tenté de prendre la fuite en voiture. Une des fossés censés recalibrée en rard étrangle des sanglots, en évo- course-poursuite s’est alors engagée. Arrivés 1971, lors du re- tend parler d’études hydrologiques, « Nous ne sommes pas là pour quant son fils de 22 ans qui vient à la même hauteur, un des vendeurs a sorti absorber l’eau membre- mais on ne voit toujours rien venir. nous plaindre des caprices de la mé- d’obtenir son BTS agricole et ambi- une hache, avant de l’abattre sur la vitre de qui déborde » ment. À l’épo- Ce n’est pas l’eau de pluie qui sub- téo, mais pour dénoncer l’incurie de tionne de reprendre l’exploitation l’Agenais, qui a explosé en morceaux, ce der- que, on a arra- merge mes cultures, mais l’eau des ceux qui veulent soi-disant préser- familiale. « On fait un métier de nier parvenant tout de même à s’enfuir. Les ché les arbres et curé les fossés, pour cours d’eau qui ne sont pas entrete- ver la nature, en dépit du bon sens », con… » Toulousains ont finalement été interpellés évacuer les eaux arrivant en amont. nus, sous prétexte de préserver la accuse Patrick Franken, qui n’a de Si l’agriculteur de 48 ans est excé- au Passage-d’Agen, mardi soir vers 23 h 30, L’eau ne pouvait donc pas rentrer biodiversité. Les canards et les hé- cesse d’alerter les services de la dé, la Coordination rurale sent, elle avant d’être placés en garde à vue. La vic- dans les champs. rons qui barbotent dans mes préfecture sur ce qu’il appelle « la aussi, la moutarde lui monter au nez time, elle, s’est présentée au commissariat Mais ça, c’était avant. « Au- champs, on peut trouver ça joli. Mais sanctuarisation des ruisseaux ». « En- et prévient : « Si les choses ne bou- pour y être entendue. Les Haut-Garonnais jourd’hui, l’Ourbise est ensablée. Le quand vous replantez le maïs pour tretenir les ruisseaux, ce n’est pas gent pas, on va venir faire les cura- devront s’expliquer devant la justice le fond des ruisseaux est plus haut que la troisième fois, il y a un moment une atteinte à la nature, c’est natu- ges nous-mêmes avec une pelle et 18 juin. Quant à la victime, la lumière doit le fond des fossés ! Dix ans qu’on en- où on s’use. » rel ! » un godet. » encore être faite sur son chèque suspect.