13NRH015

Décembre 2014

Élaboration du programme d’actions de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole sur le BAC de Gohier

Étape 3 : Synthèse du diagnostic et programme d’actions

BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

TABLE DES MATIERES

1 Préambule ...... 1

2 Cadre de la phase d’étude et définitions ...... 3 2.1 Cadre réglementaire ...... 3 2.2 La zone non agricole ...... 4 2.3 Contenu et phasage de la troisième phase d’étude ...... 6 2.3.1 Le diagnostic territorial ...... 7 2.3.2 Le plan d’actions ...... 8

3 ZPAAC et Vulnérabilité ...... 10 3.1 Périmètre d’étude et Zone de Protection de l’Aire d’Alimentation du Captage (ZPAAC) ...... 10 3.2 Zonage de la vulnérabilité dans le BAC ...... 12

4 Informations sur les pollutions diffuses ...... 15 4.1 Rappel sur la qualité des eaux ...... 15 4.2 Informations et réglementation sur les principales pollutions diffuses ...... 18 4.2.1 Les produits phytosanitaires ...... 18 4.2.2 Les nitrates ...... 26 4.2.3 Les autres pollutions et vecteurs considérés ...... 27

5 Recensement des activités à risques ...... 29 5.1 Communes et intercommunalités ...... 30 5.2 Assainissement ...... 32 5.3 Bassin Versants ...... 36 5.4 Déchets ...... 37 5.5 Activités industrielles et artisanales ...... 38 5.5.1 Industries ...... 38 5.5.2 Artisanat ...... 45 5.6 Infrastructures routières ...... 46

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5.7 Proposition d’acteurs non agricoles à diagnostiquer ...... 48 5.7.1 Communes ...... 48 5.7.2 Intercommunalités ...... 48 5.7.3 Transports ...... 49 5.7.4 Activités industrielles et artisanales ...... 49 5.7.5 Assainissement ...... 50 5.8 Synthèse ...... 50

6 Diagnostic des activités non-agricoles ...... 52 6.1 Méthodologie ...... 52 6.1.1 Communes ...... 53 6.1.2 Lutte contre les inondations ...... 59 6.1.3 Particuliers ...... 60 6.1.4 Assainissement collectif et non collectif ...... 67 6.1.5 Transports ...... 76 6.1.6 Activités industrielles et artisanales ...... 90

7 Plan d’actions non-agricoles ...... 96 7.1 Problématiques, enjeux et proposition d’actions ...... 96 7.2 Actions non-agricoles ...... 98 7.2.1 Communes et intercommunalités ...... 98 7.2.1.1 CO 1 : Formation du personnel ...... 98 7.2.1.2 CO 2 : Engager les collectivités dans une charte de réduction de l’usage des produits phytosanitaires et à leur diagnostic pour réduire les pratiques à risque ...... 100 7.2.1.3 CO 3 : Organiser des démonstrations de matériel alternatif, achat groupé de matériel et prêt entre collectivités ...... 102 7.2.2 Transport ...... 102 7.2.2.1 TR 1 : Communiquer les résultats du suivi annuel SAPN et améliorer la situation à Bermonville...... 102 7.2.2.2 TR2 : Échanges sur la gestion différenciée et la gestion des fossés ...... 103 7.2.3 Lutte contre les ruissellements ...... 104 7.2.3.1 RUI 1 : Poursuivre les études et travaux sur les zones sensibles ...... 104 7.2.3.2 RUI 2 : Mettre en œuvre les schémas de gestion des eaux pluviales (SGEP)104 7.2.3.3 RUI 3 : protection des bétoires en zone non-agricole ...... 106 7.2.4 Assainissement collectif ...... 107 7.2.4.1 AC 1 : études et travaux ...... 107 7.2.4.2 AC 2 : communication de la performance des stations de traitement des EU108 7.2.4.3 AC 3 : garder la maîtrise foncière après arrêt des STEP ...... 109 7.2.5 Assainissement non-collectif ...... 109

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7.2.5.1 ANC 1 : Sensibiliser les élus et responsables des SPANC sur la réhabilitation en zone vulnérable, cartographie des installations...... 109 7.2.5.2 ANC2 : Suivi des résultats des diagnostics et travaux de réhabilitation ...... 111 7.2.6 Particuliers ...... 112 7.2.6.1 POP 1 : Communication ...... 112 7.2.6.2 POP 2 : Rappel de la réglementation liée à l’usage des produits phytosanitaires ...... 113 7.2.6.3 POP 3 : Sensibilisation dans les jardins familiaux, les écoles et concours de jardins ...... 114 7.2.7 Industries et Artisans ...... 115 7.2.7.1 IND 1 : Diagnostic et sensibilisation des entreprises par la CRMA et CCI 115 7.2.8 Collectivités de l’eau ...... 116 7.2.8.1 AEP 1 : Suivi de la révision des DUP ...... 116 7.3 Synthèse ...... 117 7.4 Suivi du plan d'action ...... 119 7.4.1 Indicateur de résultat ...... 119 7.4.2 Fiches d’actions ...... 119

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TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 2-1 : Phasage et articulation de la troisième phase d’étude dans le projet global ...... 6

Figure 3-1: Délimitation du bassin d'alimentation des captages (Explor-e, 2011 modifié) ...... 10

Figure 3-2 : Présentation du territoire d’étude ...... 12

Figure 3-3 : Zonage de la vulnérabilité matricielle (Explor-e, modifié) ...... 13

Figure 3-4 : Zonage de la vulnérabilité karstique (Explor-e, modifié) ...... 14

Figure 4-1 : Évolution de la teneur en nitrates aux captages ...... 15

Figure 4-2 : Suivi des principales molécules pesticides sur les captages ...... 17

Figure 4-3 : Plaquette d’information relative à l’arrêté fossés ...... 24

Figure 4-4 : Schématisation de la composition des effluents domestiques ...... 26

Figure 5-1 : carte des communes et intercommunalités ...... 31

Figure 5-2 : synthèse assainissement ...... 33

Figure 5-3 : Zonage d’assainissement sur l’AAC ...... 35

Figure 5-4 : Carte des Syndicats de Bassin Versant ...... 36

Figure 5-5 : Localisation des déchetteries ...... 38

Figure 5-6 : Localisation des entreprises sur la vulnérabilité karstique ...... 43

Figure 5-7 : Localisation des entreprises sur la vulnérabilité matricielle ...... 44

Figure 5-8 : Exploitation des infrastructures routières ...... 47

Figure 6-1 : Assainissement et vulnérabilité karstique ...... 74

Figure 6-2: Assainissement et vulnérabilité matricielle ...... 75

Figure 6-3 : agences et centres d'exploitation du département ...... 77

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Figure 6-4 : Infrastructure routière et vulnérabilité matricielle ...... 80

Figure 6-5 : Infrastructure routière et vulnérabilité karstique ...... 81

Figure 6-6 : Schéma type d’un ouvrage de rétention des eaux pluviales de l’A29 ... 85

Figure 6-7 : Localisation des bassins avec vulnérabilité karstique + bétoires ...... 86

Figure 6-8 : Bassins du péage de Bermonville ...... 87

Figure 7-1 : Exemple de plan de communication (caisse des dépôts) ...... 112

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TABLE DES ANNEXES

Annexe 1 COORDONNES Acteurs TERRITOIRE

Annexe 2 Activités icpe

Annexe 3 Questionnaires

Annexe 4 Plaquettes informations

Annexe 5 Synthèse des diagnostics

Annexe 6 Diagnostic dechetteries

Annexe 7 Fiches d’actions

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Préambule

La Ville de Fécamp (coordonateur), le Syndicat Mixte de Production d’Eau Potable de Fauville Ouest en Cœur de Caux, et le Syndicat Mixte d’Adduction d’Eau Potable et d’Assainissement de la Région de Valmont exploitent les ouvrages d’eau potable suivant : V Champ captant de Gohier, à Fécamp (Source et Forage), V Forages F1 et F2 du SMAEPA de la région de Valmont, V Forage F2 du SMPEP de Fauville Ouest en Cœur de Caux. Les ouvrages captent tous l’aquifère de la craie, ils sont inclus dans un même bassin d’alimentation de captages, celui de Fécamp (Gohier) qui regroupe également celui des ouvrages amont : Valmont, Fauville et les ouvrages d’Angerville-Bailleul et St Maclou-la-Brière (ces derniers sont traités à part dans une autre étude, en cours SAFEGE) .

Dans leur ensemble, les ouvrages connaissent ou ont connu une dégradation lente et régulière des paramètres suivant :

V La teneur en nitrates approche la valeur du seuil réglementaire (seuil à 50 mg/l). V Des teneurs anormales en pesticides sont régulièrement détectées lors des analyses (résultats supérieurs à la norme de 0,1 µg/l pour les triazines notamment). Les trois syndicats se sont réunis afin d’engager une démarche de reconquête de la qualité de l’eau des différents ouvrages, et a confié à SAFEGE Ingénieurs Conseils la réalisation du diagnostic des pressions non agricoles sur les aires d’alimentation des captages.

Cette étude se déroule en trois étapes :

V Étape 1 : Délimitation du bassin d’alimentation de captage, définition de la vulnérabilité intrinsèque et analyse du risque. V Étape 2 : Diagnostic des activités, agricoles et non-agricoles, à risque et proposition d’actions V Étape 3 : Élaboration d’un plan d’action. L’étude correspondant à la première étape a été réalisée par Explor-e en 2011 . Elle comprenait la délimitation du bassin d’alimentation de captage, l’étude de sa vulnérabilité intrinsèque et l’analyse des risques liés à l’occupation des sols.

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Cette étude a en outre conduit à l’évaluation des périmètres de protection des deux ouvrages (procédure en cours) pour laquelle SAFEGE a également contribué. Le présent rapport concerne les étapes 2 et 3 pour les acteurs non-agricoles du Bassin d’Alimentation des Captages (BAC) du champ captant de Fécamp.

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2

Cadre de la phase d’étude et définitions

2.1 Cadre réglementaire

La préservation et la protection des ressources en eau est un enjeu majeur pour les collectivités dans le cadre de la gestion et de l'aménagement des territoires. Les dispositifs réglementaires permettant d'encadrer la protection des bassins d’alimentation de captage (BAC) sont :

V La Directive Cadre Européenne (DCE) sur l'eau ; V Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) ; V Les captages classés prioritaires pour la mise en place d'actions dans le cadre du Grenelle de l'Environnement (Grenelle 1). La Directive Cadre Européenne sur l’eau adoptée le 23 octobre 2000 (DCE), définit un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique au plan européen. Cette directive, transposée en droit français par la loi du 21 avril 2004, fixe des objectifs pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles (eaux douces et eaux côtières) et pour les eaux souterraines.

La Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 (LEMA) a introduit de nouvelles dispositions sur un périmètre plus large, en autorisant l’autorité administrative à délimiter des zones où il est nécessaire d’assurer une protection renforcée pour des captages d’eau potable : l'aire d'alimentation du captage. Elle a pour objectif de donner des outils aux acteurs de l’eau (administration, collectivités territoriales …) pour reconquérir la qualité des eaux et atteindre en 2015 les objectifs de bon état écologique fixés par la directive cadre européenne et retrouver une meilleure adéquation entre ressources en eau et besoins dans une perspective de développement durable.

L’article 21 de cette loi (L.211-3, II-5 du code de l’environnement), précisé par le décret du 14 mai 2007 relatif « aux Zones Soumises à certaines Contraintes Environnementales (ZSCE) », a renforcé les dispositifs de gestion de la ressource en créant « des zones de protection quantitative et qualitative des aires d’alimentation de captages particulières » (AAC). Ceci, dans le but de lutter contre les pollutions diffuses notamment d’origine agricole.

Les propositions du Grenelle de l’environnement, dite « Grenelle 1 » (LOI n° 2009-967 du 3 août 2009), prévoit la protection des aires d’alimentation de 507

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captages (sur environ 30 000 captages d’eau potable en ) les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et phytosanitaires, par l’engagement dans un plan d’action avant 2012.

Le plan Eco-phyto 2018 , mis en place par le Ministère de l'Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt à la suite du Grenelle de l'environnement, vise à réduire l'usage des produits phytosanitaires pour l’ensemble de la population dont 50% en agriculture à l'horizon 2018. Il s'agit à la fois de réduire l'usage de ces produits et de limiter l'impact de ceux qui resteront indispensables pour protéger les cultures des parasites, des mauvaises herbes et des maladies. Ce plan aborde également le retrait du marché des 53 substances actives les plus préoccupantes. Il préconise, entre autres, la diffusion de bonnes pratiques agricoles économes en pesticides au travers d’un réseau de 3000 fermes pilotes, de créer un réseau d’épidémio-surveillance accessible à tous les agriculteurs.

Les captages de Fécamp, Valmont et Fauville-en-Caux figurent dans la liste nationale des captages, citée dans le cadre de la démarche Grenelle. Ils sont également classés prioritaires dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Seine Normandie. L’élaboration et la mise en application par les Maitres d’Ouvrages d’un plan d’actions de reconquête de la qualité des eaux exploitées s’inscrit donc dans un cadre réglementaire précis et se traduit par :

V la constitution d’une étude hydrogéologique et environnementale préalable, dont les éléments importants et les conclusions sont rappelés dans l’état des lieux du territoire (cf. chapitre 3), V un diagnostic territorial « multi-pressions » dont le fondement est détaillé dans le chapitre suivant (chapitre 2.3.1), V un programme d’actions pertinent, réaliste et concerté qui permettra d’augurer d’une amélioration à plus ou moins long terme de la qualité de l’eau exploitée et d’une sécurisation de cette activité. Il est utile de préciser qu’ aucune disposition réglementaire n’est prévue pour rendre obligatoire l’application de tout ou partie du programme d’actions en zone non agricole .

2.2 La zone non agricole

On entend par « Zones Non Agricoles (ZNA) », l’ensemble des zones qui ne sont pas consacrées ou utilisées pour les productions agricoles. Ce sont notamment les zones d’espaces verts urbains ou péri-urbains, les zones occupées par des monuments ou des ouvrages d’art, les sites industriels et leurs abords, les voies de circulation et leurs abords, les sites de production, de stockage, et de transport d’énergie, les espaces naturels non exploités situés en zone rurale ouverts au public, les zones bâties et leurs abords immédiats (jardins de particuliers, etc.).

La prise en compte de ces zones dans le plan d’actions implique différentes catégories d’acteurs : les collectivités (communes, communautés de communes,

SAFEGE 4 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole conseil général), les particuliers, les exploitants d’infrastructures, les propriétaires et/ou gérants de sites industriels ou artisanaux, etc.

L’intégration de ces classes d’acteurs dans la démarche BAC , visant initialement à traiter les pollutions diffuses, tient notamment dans le fait que « l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en zone non agricole représente 5% environ des quantités de substances actives phytopharmaceutiques commercialisées chaque année en France ( Source : UPJ – Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics 1) ». Cette utilisation de pesticides, bien que peu importante en quantité par rapport aux usages agricoles, représente une source non négligeable de la contamination des eaux. Les pesticides utilisés en ZNA sont essentiellement des herbicides appliqués sur des surfaces imperméables ou peu perméables. Du fait d’une infiltration faible, les taux de transfert dans les eaux par ruissellement des herbicides utilisés en ZNA sont souvent bien supérieurs aux taux relevés dans les zones agricoles.

Une partie du plan Écophyto (cf. chapitre précédent) est dédiée aux ZNA. Sur les aires d'alimentation de captage, les actions de plan d'action spécifiques à ces zones peuvent s'intégrer dans les démarches initiées dans le cadre du plan Écophyto.

D’autre part, au vu de l’étude hydrogéologique préalable, il apparaît que le captage est exposé à des pollutions ponctuelles (turbidité notamment) et que la DUP, dans les termes établis en 1991, ne répond plus aux objectifs de protection de la ressource. Le maître d’ouvrage doit donc poursuivre ses investigations pour mieux connaitre les sources de pollution ponctuelle dans l’éventualité d’une procédure de révision de la DUP. Partant de ce constat, il apparaît capital d’ aborder l’ensemble des pratiques des acteurs non agricoles pouvant conduire à générer une pollution actuelle pour la qualité de la ressource, ou à représenter un risque potentiel pour celle-ci.

1 Source : http://draaf.franche- comte.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Accord_cadre_usage_professionnel_des_pesticides_ZNA__cle03aa37.pdf

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2.3 Contenu et phasage de la troisième phase d’étude

La troisième phase constitue la dernière étape de l’étude avant la prise en charge et l’application par la collectivité Maitre d’Ouvrage, du programme d’actions. Elle s’inscrit donc à la suite des études environnementales préalables ayant abouti au recensement et à la hiérarchisation des acteurs du bassin d’alimentation.

Cette phase d’étude nécessite d’être concertée afin de co-construire et ainsi de garantir la réussite de l’opération et son appropriation par l’ensemble des intervenants et acteurs. Elle est marquée de plusieurs étapes de concertation avec le Comité de Pilotage comme l’illustre la figure ci-dessous.

Figure 2-1 : Phasage et articulation de la troisième phase d’étude dans le projet global

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2.3.1 Le diagnostic territorial

Les éléments qui suivent sont issus du Guide « Protection des aires d’alimentation de captage en eau potable », Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, et Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Foret, avril 2013.

La protection ou la reconquête de la qualité de l’eau sur un territoire implique une gestion intégrée de la ressource en eau, c’est-à-dire reposant sur une approche globale qui permette de considérer à la fois :

V la réduction des pollutions ponctuelles et diffuses, quelles qu’en soient les origines, en agissant sur les diverses activités anthropiques pouvant correspondre à des sources potentielles de pollution (agricoles, industrielles, liées aux problèmes d’assainissement, à l’entretien des voiries...), V la diminution des risques de dysfonctionnement quantitatif (inondations, coulées de boues...), V le respect du fonctionnement de l’hydro-système (relations entre eaux superficielles et souterraines, pouvoir épurateur des zones humides...). La conception d’un plan d’action ne peut faire abstraction du contexte territorial. Il faut pour cela mettre en perspective ce plan d’action avec l’ensemble de ce qui est fait autour de la question de l’eau au niveau du territoire, s’appuyer sur la réalisation d’un diagnostic territorial relatif à l'ensemble des activités présentes, et considérer le contexte réglementaire et socio-économique local.

Le plan d’action doit intégrer l’ensemble des actions conduites sur le territoire pour assurer la protection ou la reconquête de la qualité de l’eau, vis-à-vis des différents usages et des diverses pollutions (action de lutte contre les pollutions diffuses en zone agricole et non agricole, assainissement, aménagement de l’espace...). L’ensemble des problèmes auxquels le plan d’action global doit répondre sont identifiés dans un diagnostic territorial « multi-pressions ».

Le diagnostic territorial des pressions s'exerçant sur le territoire est un préalable indispensable à la construction du plan d'action , au même titre que l'identification de l'aire d'alimentation du captage et de ses vulnérabilités.

Ce diagnostic doit permettre de :

V résumer et compléter «l’état des lieux» des connaissances sur l’état de la ressource en eau et l’impact sur cette ressource des activités en présence, V caractériser les pratiques agricoles et non agricoles, au regard de leur impact possible sur la ressource en eau, et les spatialiser, V recenser les actions déjà conduites sur le territoire, en dresser le bilan (freins rencontrés, thèmes mobilisateurs, efficience de chaque action, ...), et identifier les marges de manœuvre disponibles, V identifier des pistes pour l’action ,

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V identifier les réseaux de conseil et les réseaux d'acteurs mobilisables pour la construction et la mise en œuvre du plan d'action.

2.3.2 Le plan d’actions

Le plan d’actions constitue le recueil des actions que le bureau d’études et le Comité de Pilotage de l’étude jugent pertinent pour atteindre les objectifs qualitatifs du Comité de Pilotage. Il doit être structuré et doit s’appuyer sur des fondements contextuels locaux . Il représente l’argumentaire technique de la justification de la nature des actions envisagées, de leur application territoriale, de leur hiérarchisation, etc . En tout instant de la construction du plan, l’enjeu réel qualitatif existant sur le site de captage ne doit pas être perdu de vue : quelles pollutions doivent être considérées et quelles problématiques doivent-être résolues à l’échelle du bassin d’alimentation ?

Il s'agit donc de définir les actions dans leurs moindres détails afin de pouvoir faciliter ensuite leur mise en œuvre et leur suivi.

Cette phase de définition des objectifs à atteindre est d'ailleurs essentielle et doit être menée de façon partenariale, afin de s'assurer qu'ils sont partagés et de faciliter ainsi la mise en œuvre des actions. V indiquer à quel objectif environnemental l'action contribue. V définir la cible et la logique de l'action , afin d'en déduire à qui peut être confiée la mise en œuvre de l'action. Une fois ces contours dessinés, il s'agit de définir précisément le contenu technique de l'action.

Pour que le maître d'ouvrage puisse évaluer l'efficacité du plan d'action établi sur le territoire, il est essentiel qu'il dispose d'informations sur son avancement. Chaque action doit donc être associée à un indicateur de réalisation permettant de caractériser sans aucune ambiguïté sa mise en œuvre et son objectif associé.

Il est par ailleurs souhaitable de réaliser une hiérarchisation et une priorisation des actions en se basant sur les résultats du diagnostic des pressions.

Quelle que soit la stratégie adoptée, certains éléments sont communs à tous les plans d’action. En particulier, une place centrale doit toujours être donnée aux actions d’animation collective sur le territoire , relatives au pilotage des plans d’action ou destinées spécifiquement aux acteurs du territoire, afin d’initier, accompagner et faciliter les changements de pratiques. Cependant, l’animation est une action transversale qui doit obligatoirement s’appuyer sur d’autres actions. C’est donc un outil nécessaire mais non suffisant 2.

Les actions retenues sont rédigées sous forme de prescriptions applicables aux acteurs du Bassin d’Alimentation de Captage et sont ciblées sur des risques

2 Ces préconisations sont également extraites du guide du ministère cité page précédente.

SAFEGE 8 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole particuliers et/ou sur des zones prioritaires. Des fiches actions permettent de récapituler les mesures proposées, en rappelant la méthodologie et la planification à mettre en œuvre pour y parvenir, ainsi que des indicateurs de suivi de l’efficacité de l’action et une estimation du coût de celle-ci. Elles accompagnent la réglementation en vigueur concernant la protection de la ressource en eau : Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA), Directive Cadre dur l’Eau (DCE), Loi Grenelle 1 et 2, arrêté préfectoral « fossé » du 24 janvier 2012, etc.

SAFEGE 9 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole

3

ZPAAC et Vulnérabilité

3.1 Périmètre d’étude et Zone de Protection de l’Aire d’Alimentation du Captage (ZPAAC)

On renvoie le lecteur au rapport de phase 1 pour prendre connaissance des modalités de définition des contours du bassin d’alimentation du site de captage. La délimitation du BAC est reportée sur la figure suivante (Figure 3-1).

Figure 3-1: Délimitation du bassin d'alimentation des captages (Explor-e, 2011 modifié)

225 km²

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On rappelle que le BAC de Fécamp englobe les BAC de Valmont, Fauville et d’Angerville-St Maclou (hors périmètre d’étude pour ce dernier, la CCVS y assure l’animation). Tous les ouvrages évoqués sont classés Grenelle.

Quelques chiffres sur le BAC de Fécamp-Gohier:

V 225 km² V 22 500 ha V 46 communes Les services de l’État ont reporté sur le parcellaire Agricole (îlots PAC) ce bassin d’alimentation pour proposer une délimitation géographique de la ZPAAC.

Une ZPAAC a été désignée pour chaque captage et maître d’ouvrage. Elles ont été présentées par la DDTM76 et approuvés au COPIL du 22/03/2013. Ces surfaces sont représentées sur la figure page suivante.

C’est sur ce territoire, arrêté par le Préfet le___/___/____ , que la caractérisation des pratiques et des usages en vigueur est réalisée afin de définir le programme d’actions de protection de la ressource.

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Figure 3-2 : Présentation du territoire d’étude

3.2 Zonage de la vulnérabilité dans le BAC

La vulnérabilité aux pollutions diffuses et ponctuelles a été établie lors de la phase 1 de l’étude hydrogéologique préalable. Les cartographies sont reportées sur les figures suivantes.

Ce zonage du territoire, effectué selon des critères de sensibilité environnementale et hydrogéologique, permettra de proposer le cas échéant une application territorialisée et ciblée de certaines mesures du programme d’actions.

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Figure 3-3 : Zonage de la vulnérabilité matricielle (Explor-e, modifié)

ZPAAC

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Figure 3-4 : Zonage de la vulnérabilité karstique (Explor-e, modifié)

ZPAAC

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4

Informations sur les pollutions diffuses

4.1 Rappel sur la qualité des eaux

On constate sur les captages :

V Lente augmentation de la teneur en nitrates (+10 à 15 mg/l en 20 ans) V Pics de produits phytosanitaires (principalement des désherbants) V Une ressource parfois turbide (circulations karstiques) Dans le cadre de l’étude nous nous attacherons à étudier les risques possibles de contamination pour les pollutions diffuses qui ont été identifiées aux captages.

Les risques de pollutions ponctuelles seront également détaillés.

Figure 4-1 : Évolution de la teneur en nitrates aux captages, données DISE (ARS, AESN 2013)

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Figure 4-2 : Suivi des principales molécules pesticides sur les captages

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4.2 Informations et réglementation sur les principales pollutions diffuses

4.2.1 Les produits phytosanitaires

Les informations bibliographiques présentées dans ce chapitre sont extraites du « Guide technique sur les bonnes pratiques phytosanitaires », réalisé par la Fédération Régionale de Défense contre les Ennemis des Cultures (F.R.E.D.E.C.) Nord - Pas-de-Calais et du site internet : http://www.ecophytozna-pro.fr

A- Définition

Selon la directive européenne 91/414/CEE du 15 juillet 1991 (relative à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques ou AMM) et sa transposition en droit français (décret N°94-359 du 5 mai 1994 et arrêté du 6 septembre 1994), les produits phytosanitaires désignent les préparations contenant une ou plusieurs substances actives, ayant pour action de :

V Protéger les végétaux ou produits végétaux contre tout organisme nuisible. V Exercer une action sur les processus vitaux des végétaux (régulateur de croissance). V Assurer la conservation des végétaux. V Détruire les végétaux ou parties de végétaux indésirables. C’est essentiellement cet objectif qui est recherché dans le cadre de l’utilisation des produits phytosanitaires en ZNA.

B- Usages en ZNA

Les espaces verts (massifs floraux, arbustifs, terrains sportifs, parcs et jardins...), les cimetières, les voiries, doivent être entretenus aux yeux du public pour des questions d’esthétisme, de maintien des plantations paysagères, voire de santé publique et parfois pour des raisons de sécurité liées notamment au risque d’incendie ou de déstructuration des infrastructures (ballast des voies ferrées, sites industriels, etc.). Les produits phytosanitaires (herbicides, insecticides, fongicides...) sont utilisés en zone non agricole pour limiter la prolifération des herbes, pour lutter contre certains ravageurs ou maladies des plantes. L’utilisation de ces produits, quoique répandue, n’est pas sans risque, pour la santé de l’utilisateur et pour l’environnement : ils peuvent être une source importante de pollution des eaux. Ainsi, les conséquences potentielles pour l'homme et l'environnement de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques utilisés dans les zones non agricoles représentent aujourd'hui un enjeu de société majeur.

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Consommation à l’échelle nationale

La France représentait en 2005 le 3 ème marché mondial et le premier marché européen de vente de pesticides avec 78 300 tonnes de produits vendus. 10% des volumes étaient consommés en zone non agricole. La consommation était constituée à 34% d’herbicides (source : SRPV de Haute Normandie - Service Régional de Protection des Végétaux 3).

En 2010 , « l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en zone non agricole représente 5% environ des quantités de substances actives phytopharmaceutiques commercialisées chaque année en France ( Source : UPJ – Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics 4) ». En 2011, 62 700 tonnes étaient vendus en France (source UIPP – Union des industries pour la Protection des Plantes).

On remarque qu’entre 2005 et 2010 :

V La consommation nationale en France de produits phytopharmaceutiques a globalement diminuée de 15 000 tonnes (sans prise en compte des besoins réels liés aux conditions météorologiques de ces années). V La consommation spécifique en zone non agricole a baissée de moitié : de 7 830 tonnes à 3 135 tonnes. Ce constat est encourageant et révèle à minima :

V l’acquisition d’expérience de la part des utilisateurs qui leur permet de mieux cibler les besoins : fin du règne du traitement à tout va, V un contexte économique plus tendu pour les communes rurales dont le coût d’acquisition de ces produits pèse sur le budget communal, V une prise de conscience de la toxicité des produits utilisés.

C- Origine de la pollution constatée au captage

La présence de ces produits dans les eaux des captages a deux sources principales :

V La pollution diffuse Ce type de pollution est dû à l’entraînement des produits épandus vers les eaux souterraines ou superficielles, sans qu’il y ait d’erreur de manipulation de l’utilisateur. Lors de l’application des produits, une part des quantités appliquées non fixée par la plante se dissipe dans l’air, l’eau, le sol. Différents éléments entrent en jeu : les caractéristiques propres au produit, les mécanismes de transfert, les interactions entre le milieu et la substance active. La pollution diffuse peut être aussi

3 Source : http://draaf.haute- normandie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Reglementation_usage_pesticides_CNFPT_HN_dec_08_complet_cle094 99e.pdf

4 Source : http://draaf.franche- comte.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Accord_cadre_usage_professionnel_des_pesticides_ZNA__cle03aa37.pdf

SAFEGE 19 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole provoquée par une mauvaise application du produit ou un mauvais réglage du pulvérisateur, faisant intervenir le manque de connaissance de l’utilisateur .

V La pollution accidentelle Elle est due à des difficultés de manipulation des produits ou à des erreurs de pratiques de l’applicateur avant ou après le traitement (vidange de restes de saumure), ou encore à une mauvaise gestion des emballages vides de produits. Les effets de ces contaminations peuvent être immédiats (mortalité des organismes piscicoles, fermeture de captages, etc.).

Bien que l’application de ces produits soit saisonnière et limitée à la période printanière et estivale, les effets néfastes sont observés de manière durable pendant tout le cycle hydrologique. Ceci est du :

® à la forte capacité de stockage de l’eau souterraine dans la craie et l’hétérogénéité du sous-sol qui présente des zones d’inertie lente (longs temps de transfert à la nappe) et d’autres d’inertie rapide (temps de transfert à la nappe) ; la représentation cartographique de ces zones est représentée à la Figure 3-4 page 14 en ce qui concerne les écoulements matriciels, ® à la sensibilité du secteur d’étude aux phénomènes de ruissellement et de karst ; cette sensibilité à fait l’objet d’une cartographie proposée à la Erreur ! Source du renvoi introuvable. page Erreur ! Signet non défini. .

D- Modes d’actions des désherbants

Les herbicides de contact agissent à l’endroit de l’impact et détruisent la partie aérienne touchée.

V Les herbicides systémiques (foliaires et/ou racinaires) migrent dans la plante et la détruisent. Ils peuvent agir soit sur la partie foliaire, soit sur la partie racinaire. V Les herbicides sélectifs ont une efficacité limitée à un certain groupe de plantes et ne sont pas phytotoxiques pour le végétal à préserver. V Les herbicides antigerminatifs exercent une action avant la germination de la plante (de pré-levée). Ils sont utilisés en traitement préventif sur une surface perméable donnée. Les principes actifs de chaque produit ont donc un objectif précis et il convient en prime abord d’identifier cet objectif afin de choisir et appliquer un produit efficace.

E- Les modalités d’utilisation

Les pratiques intrinsèques d’utilisation des produits phytosanitaires sont ou seront encadrées par les dispositions réglementaires suivantes :

Au niveau national, de nombreuses dispositions issues du Code du Travail, du Code de la Santé Publique et de décrets et arrêtés spécifiques réglementent leur utilisation. Le tableau ci-après présente les principales mesures obligatoires prévues par cette réglementation.

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On précise également les textes de deux arrêtés de 2006 et 2011 encadrant l’usage de produits phytosanitaires et précurseurs de la réglementation telle qu’elle est définie aujourd’hui :

V L’arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits visés à l'article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime (version consolidée le 8 mai 2010). ® Dispositions générales relatives à l’utilisation des produits : conditions météorologiques d’épandage, délai de rentrée des produits 5, etc. ® Dispositions particulières relatives à la limitation des pollutions ponctuelles : remplissage du pulvérisateur, épandage, vidange et réutilisation des fonds de cuves, rinçage et nettoyage du matériel en contact des produits, filières d’élimination, etc. ® Dispositions particulières relatives aux zones non traitées au voisinage des points d'eau 6 : largeur des zones non traitées, modalités de protection des points d’eau, etc. V L’arrêté du 27 juin 2011 relatif à l'interdiction d'utilisation de certains produits mentionnés à l'article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime dans des lieux fréquentés par le grand public ou des groupes de personnes vulnérables. ® Interdiction de certaines catégories de produits phytosanitaires dans les parcs, les jardins, les espaces verts et les terrains de sport et de loisirs ouverts au public, dès lors qu’ils contiennent certaines matières actives. ® Interdiction d’accès du public aux zones traitées pendant la durée du traitement (délai de rentrée), ® Modalités de balisage et d’affichage des zones traitées ou en cours de traitement.

5 Durée pendant laquelle il est interdit aux personnes de pénétrer sur ou dans les lieux (par exemple : champs, locaux fermés tels que serres) où a été appliqué un produit.

6 Cours d'eau, plans d'eau, fossés et points d'eau permanents ou intermittents figurant en points, traits continus ou discontinus sur les cartes au 1/25 000 de l'Institut géographique national. La liste des points d’eau constitutifs de cette mesure de protection a été étendue régionalement dans le cadre de l’arrêté préfectoral dit « fossés » de janvier 2012 (Préfecture de Haute Normandie) à l’ensemble du parcours concentré des eaux pluviales (caniveaux, fossés, avaloirs, etc.

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Tableau 4-1 : Textes de références liés à l’utilisation des produits phytosanitaires

Limitation d’usage pour les collectivités et les LOI n° 2014-110 du 6 février 2014 particuliers dite Loi « Labbé »

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D’autre part, un certificat obligatoire pour les professionnels utilisant des produits phytopharmaceutiques sera mis en place au cours des années 2013 et 2014 7 : CERTIPHYTO .

Afin de renforcer la formation à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (ou phytosanitaires), tout utilisateur ou distributeur à des fins professionnelles devra posséder un certificat d’aptitude obligatoire :

V à partir d’octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil, V à partir d’octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales. À partir de 2015, le certificat Certiphyto devra être obligatoirement présenté pour l’achat de pesticides à usage professionnel.

Tous les usages de pesticides sont concernés, qu’ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...).

Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité.

Au niveau régional , l’arrêté préfectoral dit « fossés » du 24 janvier 2012 8. Dans l’objectif de préservation de la qualité des eaux souterraines par la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, cet arrêté vient compléter les arrêtés ministériels des 12/09/06 et 27/06/11.

Mesures prises par cet arrêté :

V L’application ou le déversement de tout produit phytosanitaire est interdit sur avaloirs, caniveaux et bouches d’égout. V L’application ou le déversement de tout produit phytosanitaire est interdit sur et à moins de un mètre du réseau hydrographique secondaire : fossés, mares, bétoires, marnières, cours d’eau, collecteurs et bassins d’eaux pluviales, points d’eau, puits, forages même à sec, n’apparaissant pas sur les cartes IGN 1/25000 ème ou non recensés par l’arrêté préfectoral du 09/08/07. Ces dispositions concernant l’ensemble de la population, l’arrêté prévoit l’affichage dans tout point de vente de produits phytosanitaire de l’affiche suivante.

7 Source d’information : http://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/00915.html

8 Délégation Interservices de l’Eau de la Seine Maritime (DISE) : http://dise.seine- maritime.agriculture.gouv.fr/Arrete-dit-fosse-etendant-l

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Figure 4-3 : Plaquette d’information relative à l’arrêté fossés

Un plan de communication a été mis en œuvre conjointement entre les services de la DISE et le Conseil Général de la Seine-Maritime.

F- Les modalités de stockage

Tous les utilisateurs de produits phytosanitaires doivent avoir un local spécifique permettant le stockage de ces produits. L’objectif est d’assurer la protection de l’utilisateur mais également d’éviter les pollutions ponctuelles qui pourraient nuire à l’environnement.

Le local, ou armoire de stockage, doit nécessairement respecter les normes suivantes :

V Être réservé uniquement au stockage des produits phytosanitaires. Les EPI (Équipements de Protection Individuelle) ainsi que les semences doivent être stockés à l’extérieur du local. V Être fermé à clé. V Être ventilé ou aéré. Il s’agit d’avoir une grille d’aération basse et une grille d’aération haute pour permettre une circulation de l’air et ainsi éviter une accumulation des émanations de produits. V Conserver les produits dans leurs emballages d’origine. V Classer les produits selon leur toxicité. Les produits T (toxiques), T+ (très toxiques), Cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques doivent être identifiés et stockés à part des autres produits phytosanitaires dans le local de stockage.

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V Être identifié. Sur la porte du local phytosanitaire, un panneau reprenant les mentions « Interdit de fumer » et « Entrée interdite aux personnes non autorisées » doit être affiché.

G- Les emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP 9)

Les emballages, après avoir été vidés, contiennent toujours un reliquat de matières actives et ne peuvent être considérés comme des déchets banals ; les EVPP sont des déchets dangereux. Il s’agit principalement d’emballages plastiques rigides mais aussi de bouteilles de verre, de sacs en papier, de cartons ou de fûts métalliques.

Les résidus présentent de forts risques pour la santé humaine et le milieu naturel. Ils sont d’une part toxiques (et peuvent contenir des organochlorés, des organomercuriels, des phénols, de l’arsenic…) et sont parfois persistants et mobiles dans les sols et les chaînes alimentaires (rémanence de ces molécules ou de leur sous-produit de dégradation).

Les EVPP sont traités dans des centres habilités à traiter les déchets dangereux. Les emballages plastiques rigides sont généralement valorisés par incinération avec récupération d’énergie.

H- Responsabilités de l’applicateur

D’après l’arrêté du 25 février 1975, l’utilisateur de produits phytosanitaires doit utiliser des produits homologués pour l’usage qu’il souhaite en faire et prendre les précautions nécessaires pour ne pas entraîner ces produits notamment vers :

V les habitations, parcs et jardins, V les points d’eau consommables par l’Homme et les animaux ainsi que les périmètres de protection des captages ou encore les cours d’eau, lacs et étangs d’eau douce ou saumâtre, les bassins de pisciculture, aquaculture, les fossés d’assainissement de voies, V d’une façon générale, toutes propriétés et biens appartenant à des tiers.

I- Informations complémentaires pour les collectivités et les particuliers

A la demande des maîtres d’ouvrages, tel que prévu au cahier des charges, SAFEGE a réalisé une plaquette d’information sur l’utilisation des produits phytosanitaire à destination des élus et des jardiniers amateurs .

Cette plaquette est reportée en annexe 4.

9 Source d’informations : ADEME : http://www.ademe.fr/htdocs/presentation/Actionregionale/hnormandie/Guide_dechets/Ademe_Site/web- content/pages/246.htm

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Il est également précisé que la Loi n° 2014-110 du 6 février 2014 visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national dite loi « Labbé » devrait interdire à l’horizon 2020 l’utilisation des produits pour les collectivités et interdire la vente aux particuliers à l’horizon 2022.

4.2.2 Les nitrates

« En France, la présence de nitrates dans les eaux continentales provient à 66 % de l’agriculture, suite à l’épandage de doses massives d’engrais azotés et de lisier (effluents d’élevage), les zones les plus atteintes étant les plaines alluviales qui récoltent les eaux des grands bassins versants et sont des lieux privilégiés d’agriculture intensive. Le reste est issu des rejets des collectivités locales (22 %) et de l’industrie (12 %) » (source : CNRS 10 ).

Toutefois, en zone non agricole on peut être localement en présence de sources potentielles de pollutions diffuses ou ponctuelles par les nitrates ; c’est le cas respectivement :

V de l’azote organique issu des effluents domestiques dont la minéralisation et l’oxydation apporte une quantité diffuse de nitrates à la nappe. C’est le cas au droit des dispositifs d’assainissement non collectif et au droit du rejet des stations d’épuration collective.

Figure 4-4 : Schématisation de la composition des effluents domestiques

Source : AREHN ( http://www.arehn.asso.fr/dossiers/assainissement/assainissement.html )

10 http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/degradation/07_pollution.htm

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V des incidents, casses, fuites, lessivage, arrivant sur des installations de stockage d’engrais solides sous forme d’azote liquide sur des sites particuliers tels que les coopératives agricoles. Cet apport ponctuel est somme toute assez limité à l’échelle du territoire s’étude.

4.2.3 Les autres pollutions et vecteurs considérés

Dans le cadre de cette étude, on a porté une attention à l’ensemble des sources de pollution actuelle constatées et aux risques de pollution accidentelle.

Les pollutions étudiées ont été celles pouvant être générées :

V Par les circuits et rejets d’eaux de process utilisées dans le cadre de l’activité ; ces eaux ou effluents industriels peuvent contenir des concentrations non négligeables de pollution organique ou chimique, matières en suspension, de métaux, de composés organo-halogénés, etc. Au droit du territoire étudié, il existe peu de sites industriels mettant en œuvre des procédés tels qu’ils provoquent un rejet d’effluents (traité ou non) au milieu naturel.

V Par le lessivage des surfaces étanches : voiries, parkings, aménagement supportant un trafic de véhicules non négligeables. On distingue à ce titre les types de pollutions suivantes qui ont une incidence sur la qualité des eaux souterraines : ® La pollution saisonnière lors du salage en période hivernale, du désherbage des abords de la signalisation routière, etc. On précise à ce titre que le salage n’est pas retenu comme un facteur de risque pour le secteur d’étude bien que son rôle décomplexifiant sur les molécules du sol soit reconnu (vecteur de désorption des molécules adsorbées sur les particules de sol = remobilisation de pollution). ® La pollution chronique liée à l’usage des voiries par les véhicules et engins divers, générée par le lessivage régulier des éléments chimiques déposés sur la chaussée (usure de la chaussée, des pneumatiques, des gaz d’échappement, dépôt de métaux lourds, de plomb, de fines et d’hydrocarbures), ® La pollution accidentelle due à un déversement de matières dangereuses (accident de la circulation) dont la nature peut être très variée. De nombreuses infrastructures de transport du périmètre d’étude sont classées au titre du transport des matières dangereuses 11 .

11 Dossier Départemental des Risques Majeurs de Seine Maritime, Préfecture de Seine Maritime, 2008.

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Les vecteurs de contamination particulièrement néfastes sont :

V Les rejets directs d’effluents traités ou non au milieu naturel, notamment au moyen de puits d’infiltration, V L’interception des eaux de ruissellement par les bétoires et le karst, très présents sur le territoire étudié.

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5

Recensement des activités à risques

Sur le BAC nous nous sommes intéressé aux diverses activités qui peuvent représenter un risque potentiel pour la ressource.

Tableau 5-1 : Acteurs et activités visées par l'étude Thématique Risques diffus Risques accidentels Type de pollution Maitrise de l’urbanisation communale : - contraintes environnementales insuffisantes dans les règles d’urbanisme Diverses et liées à Mauvaise gestion des l’urbanisation : azote depuis Occupation des (imperméabilisation, assainissement, stocks de produits l’assainissement, pesticides sols / etc.), phytosanitaires (local) et depuis l’entretien des Urbanisation - protection insuffisante des couverts forestiers et des systèmes prairiaux. mauvaise pratiques espaces publics et privatifs. - Gestion des eaux pluviales urbaines Ruissellements -entretien des espaces publics et privés Risques liés à la sécurisation du process , Produits au stockage de produits liquides, à la Déversement, perte au sol, chimiques/dangereux, Activités gestion des déchets, à l’assainissement casses du confinement, phytosanitaires (entretien industrielles pluvial et sanitaire, à l’entretien des défaut de stockage extérieur), hydrocarbures, espaces extérieurs (désherbage) … matériaux divers Lessivage des voiries (communales, départementales et autoroutière) sans Accidentologie : Produits chimiques, Infrastructures traitement, rejet des bassins de collecte déversement de produits hydrocarbures, métaux routières Traitement des accotements et espaces divers lourds, sels. publics associés (désherbage) Infrastructures Fuites et pertes le long d’ouvrages de Rupture, casse de la de transport et transport et au droit de postes de canalisation et Hydrocarbures stockage livraison déversement d’hydrocarbures Dispositif défaillant présentant un risque Assainissement Matières organiques, MES, environnemental. Fuite ou mauvaise - non collectif nitrates, etc. performance de traitement des effluents. Mauvais état du réseau de collecte. Casse du réseau de Assainissement collecte. collectif Mauvaises performances de l’installation collective de traitement (STEP). Défaillance de la station Mauvaises conditions de stockage, Déchets - Produits divers aucune filière spécifique de traitement

Méthodologie :

Le travail consistait dans un premier temps à effectuer un recensement global des diverses activités afin de pouvoir les dénombrer et hiérarchiser. Un panel représentatif d’acteurs devant faire l’objet de visites diagnostiques dans un second temps.

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5.1 Communes et intercommunalités

Pour les communes, le risque principal de pollutions diffuses relève de l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces publics : espaces verts, cimetières, voiries,… de leur territoire.

La ZPAAC des 3 ouvrages recoupe le territoire de 45 communes , regroupées en 6 intercommunalités dont les compétences sont précisées ci-après :

Tableau 5-2 : Synthèse des compétences

Nombre de Compétences Lutte contre Aménagement communes Voirie les Déchets Eau Assainissement Urbain recoupées par inondations Intercommunalité le BAC

Campagne de X X X X 7 Caux

Fauville en Cœur X X X 15 de Caux

Caux Vallée de X X X X X X 2 Seine

Fécamp X X 3

Canton de X X X 17 Valmont

Côte d’Albâtre X X X X X X 1

Elles possèdent toutes la compétence lutte contre les inondations et déchets.

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Figure 5-1 : carte des communes et intercommunalités

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Certaines communes ont déjà fait l’objet d’un audit succinct sur l’usage des phytosanitaire réalisé en 2011 lors de l’étude préliminaire par le bureau d’étude Explor-e.

Nous avons également indiqué dans le tableau ci-dessous la liste des communes possédant leur bourg dans l’aire d’alimentation des captages ainsi que le nombre d’habitants estimés lors du recensement INSEE.

Tableau 5-3 : communes de l'AAC Nombre d’habitants Bourg dans Nom Commune Intercommunalité en 2009 l'AAC Déjà Audité ANGERVILLE-LA-MARTEL CC du Canton de Valmont 885 OUI NON ANNOUVILLE-VILMESNIL CC Campagne de Caux 453 OUI NON AUZOUVILLE-AUBERBOSC CC Cœur de Caux 267 OUI OUI BEC-DE-MORTAGNE CC Campagne de Caux 688 OUI NON BENARVILLE CC Campagne de Caux 239 OUI NON BENNETOT CC Cœur de Caux 197 OUI OUI BERMONVILLE CC Cœur de Caux 485 OUI NON BEUZEVILLE-LA-GUERARD CC Cœur de Caux 176 NON NON BOLLEVILLE CC Caux Vallée de Seine 523 OUI OUI CLEVILLE CC Cœur de Caux 161 OUI OUI COLLEVILLE CC du Canton de Valmont 729 OUI OUI CONTREMOULINS CC du Canton de Valmont 197 NON OUI DAUBEUF-SERVILLE CC Campagne de Caux 378 OUI NON FAUVILLE-EN-CAUX CC Cœur de Caux 2 147 OUI OUI FECAMP CC de Fécamp 19 348 OUI OUI FOUCART CC Cœur de Caux 361 OUI OUI GANZEVILLE CC de Fécamp 438 OUI NON GERPONVILLE CC du Canton de Valmont 370 NON NON HATTENVILLE CC Cœur de Caux 660 OUI NON LIMPIVILLE CC du Canton de Valmont 348 NON NON CC Campagne de Caux 247 OUI OUI NORMANVILLE CC Cœur de Caux 582 NON NON OURVILLE-EN-CAUX CC de la Cote d'Albatre 1 108 NON NON RAFFETOT CC Cœur de Caux 494 OUI NON RICARVILLE CC Cœur de Caux 313 OUI OUI RIVILLE CC du Canton de Valmont 310 NON NON SAINT-PIERRE-LAVIS CC Cœur de Caux 181 OUI OUI SAINTE-HELENE-BONDEVILLE CC du Canton de Valmont 740 NON NON SAINTE-MARGUERITE-SUR-FAUVILLE CC Cœur de Caux 254 NON NON SORQUAINVILLE CC du Canton de Valmont 165 NON NON THEROULDEVILLE CC du Canton de Valmont 573 OUI OUI THEUVILLE-AUX-MAILLOTS CC du Canton de Valmont 476 NON NON THIERGEVILLE CC du Canton de Valmont 363 NON NON THIETREVILLE CC du Canton de Valmont 355 NON OUI TOCQUEVILLE-LES-MURS CC Campagne de Caux 299 OUI NON TOURVILLE-LES-IFS CC de Fécamp 540 NON NON TOUSSAINT CC du Canton de Valmont 743 NON NON TREMAUVILLE CC Cœur de Caux 100 OUI NON VALMONT CC du Canton de Valmont 1 017 OUI OUI YEBLERON CC Cœur de Caux 1 376 OUI NON YPREVILLE-BIVILLE CC du Canton de Valmont 522 OUI OUI

5.2 Assainissement

L’assainissement sur les communes du territoire est réparti entre une gestion collective ou non collective. Cette gestion est faite par les syndicats d’assainissement ou les communautés de communes pour l’assainissement collectif. La gestion non- collective est gérée par des SPANC qui sont rattachés aux différents syndicats.

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Figure 5-2 : synthèse assainissement

Type d’assainissem Capacité Commune Syndicat Délégataire STEP ent : C / NC / C EH +NC OUI BOLLEVILLE C + NC SAUR 300 CC Caux Vallée de Seine lagunage RAFFETOT C + NC VEOLIA Eau OUI FECAMP Commune de Fécamp C + NC Eaux de Normandie Boues 40 000 Activées OUI AUZOUVILLE-AUBERBOSC C + NC VEOLIA Eau 220 Filtres BENNETOT C + NC Eaux de Normandie BEUZEVILLE-LA-GUERARD C + NC VEOLIA Eau OUI CLEVILLE C + NC VEOLIA Eau 500 lagunage OUI FAUVILLE-EN-CAUX SEPA Fauville en Coeur de Caux C + NC Eaux de Normandie Boues 2000 Activées FOUCART C + NC VEOLIA Eau OUI HATTENVILLE C + NC Eaux de Normandie Boues 1000 Activées RICARVILLE C + NC Eaux de Normandie TREMAUVILLE C + NC Eaux de Normandie YEBLERON C + NC Eaux de Normandie BERMONVILLE C + NC VEOLIA Eau NORMANVILLE C + NC VEOLIA Eau OURVILLE-EN-CAUX C + NC VEOLIA Eau SIAEPA Caux Central OUI RIVILLE C + NC VEOLIA Eau 300 lagunage SAINTE-MARGUERITE-SUR-FAUVILLE C + NC VEOLIA Eau SAINT-PIERRE-LAVIS C + NC VEOLIA Eau OUI ANNOUVILLE-VILMESNIL C + NC VEOLIA Eau 500 lagunage OUI BEC-DE-MORTAGNE C + NC VEOLIA Eau 350 SIAEPA de Bretteville Saint Maclou lagunage OUI BENARVILLE C + NC VEOLIA Eau 250 lagunage MENTHEVILLE C + NC VEOLIA Eau TOCQUEVILLE-LES-MURS C + NC VEOLIA Eau OUI COLLEVILLE C + NC VEOLIA Eau Boues 1450 SIAEPA de la région de Colleville Activées SAINTE-HELENE-BONDEVILLE C + NC VEOLIA Eau ANGERVILLE-LA-MARTEL C + NC VEOLIA Eau OUI DAUBEUF-SERVILLE C + NC VEOLIA Eau 750 lagunage GERPONVILLE C + NC VEOLIA Eau LIMPIVILLE C + NC VEOLIA Eau SORQUAINVILLE C + NC VEOLIA Eau THEROULDEVILLE C + NC VEOLIA Eau THEUVILLE-AUX-MAILLOTS SIAEPA de la région de Valmont C + NC VEOLIA Eau THIERGEVILLE C + NC VEOLIA Eau THIETREVILLE C + NC VEOLIA Eau OUI VALMONT C + NC VEOLIA Eau Boues 2000 Activées OUI YPREVILLE-BIVILLE C + NC VEOLIA Eau 450 lagunage TOURVILLE-LES-IFS SIAEPA Fécamp Sud Ouest C + NC Eaux de Normandie OUI CONTREMOULINS C VEOLIA Eau 170 Filtres GANZEVILLE C + NC Eaux de Normandie SIAEPA Toussaint Contremoulins OUI TOUSSAINT C VEOLIA Eau Boues 1200 Activées L’assainissement du territoire en quelques chiffres :

V Sur le territoire d’étude 9 Syndicats d’assainissement ont été répertoriés : ® SIAEPA de Toussaint Contremoulins, ® SIAEPA de Fécamp Sud-Ouest, ® SIAEPA de la Région de Valmont,

SAFEGE 33 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole

® SIAEPA de la Région de Colleville, ® SIAEPA de Bretteville St Maclou, ® SAEPA de Fauville en Cœur de Caux, ® SIAEPA Caux Central ® CC Caux Vallée de Seine, V Les Délégataires des services identifiés sont : ® Véolia Eau (31 communes), ® Eaux de Normandie (9 communes), ® SAUR (1 commune) V Le nombre de station d’épuration sur le territoire est important : 16 pour une capacité totale de 51440 EH pour les communes interceptées par le BAC. Les plus importantes sont celles de Fécamp, Fauville, Valmont, Colleville, Toussaint. Seules 2 communes sont en assainissement collectif seul (Contremoulin et Toussaint). Le reste des communes conjugue assainissement collectif et non- collectif.

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Figure 5-3 : Zonage d’assainissement sur l’AAC

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5.3 Bassin Versants

L’aléa érosion et coulées de boues a été reconnu comme important sur le territoire à l’échelle du BAC.

Le BAC s’étend sur le territoire des syndicats suivants :

V Syndicat Mixte de Bassin Versant de la Durdent-ST Valery-Veulette dont le siège est à Cany-Barville V Syndicat Mixte de Bassin Versant de la Valmont et de la Ganzeville, dont le siège est à Foucart. V Syndicat Mixte de Bassin Versant d’Étretat dont le siège est à . Ces trois acteurs ont la compétence étude en ce qui concerne la lutte contre l’érosion et les inondations et la maîtrise des ruissellements.

Toutefois, sur le BAC la maîtrise d’ouvrage des travaux revient aux communautés de communes.

Figure 5-4 : Carte des Syndicats de Bassin Versant

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5.4 Déchets

Sur le territoire, la collecte des ordures ménagères se fait les syndicats suivants :

V SMITVAD, stockage en centre spécialisé (hors BAC) V SEVEDE, valorisation énergétique Ecostu’air (hors BAC) Les ordures ménagères sont toutes évacuées en dehors de l’Aire d’Alimentation des captages.

Les emballages ménagers et le papier sont acheminés vers des centres de tri situés, en dehors de l’AAC . Les déchets verts sont traités sur des plateformes de compostage.

Les déchetteries réparties sur le territoire sont situées sur les communes suivantes :

V Goderville (hors BAC), pour la CC Campagne de Caux, V Epreville - St Léonard (hors BAC), pour la CC Fécamp, V Cany-Barville (hors BAC), pour la CC Côte d’Albâtre V Fauville en Caux, pour la CC Cœur de Caux V Theuville aux Maillots, pour la CC Canton de Valmont Les déchetteries de la CC Caux Vallée de Seine sont également situées en dehors du BAC.

Seules les déchetteries des communautés de communes de Fauville-en-Caux et du canton de Valmont sont situées sur le territoire, cf. illustration page suivante.

Ces déchetteries ont fait l’objet d’un diagnostic par les services du conseil général (cf. annexe 6).

De ces diagnostics, il en ressort plusieurs points d’amélioration communs : - L’amélioration des signalisations : marquage au sol, pictogrammes, affichage des consignes de sécurité, panneau d’information sur les déchets acceptés, etc. - La mise en place de garde-corps conforme pour les bennes - Des formations supplémentaires pour les agents - La mise en place de registres des incidents/accidents - La réalisation d’enquête de satisfaction.

Seule la déchetterie de Fauville-en-Caux est classée au titre des ICPE (communauté de communes) pour cette dernière l’exigence ICPE est indiquée comme non-respectée.

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Figure 5-5 : Localisation des déchetteries

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5.5 Activités industrielles et artisanales

5.5.1 Industries

Méthodologie :

Les Chambres de Commerces et d’Industries de Rouen et Fécamp-Bolbec nous ont fourni un listing des entreprises enregistrées sur les communes du BAC.

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Environ 62 entreprises étaient répertoriées. Nous avons effectué un tri par type d’activité (toutes les activités ne représentent pas un risque majeur pour la ressource), nous avons retenu 49 acteurs sur l’aire d’alimentation regroupés en 10 types d’activité différente.

Une liste des Installations Classées au titre de la Protection de l’Environnement (ICPE) par commune a été obtenue via la base des installations classées élaborée par le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (via DREAL).

La liste complète des entreprises ICPE fourni par la DREAL de Haute Normandie se situe en Annexe 2. Elles désignent toutes les installations susceptibles de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains. Selon l’importance des risques, ces installations sont soumises à différents régimes. Il existe cinq niveaux de classement :

V Non classé (NC), Toutes les activités de l’établissement sont en dessous des seuils de classement de la nomenclature. L’établissement n’est pas une installation classée. Il relève de la police du maire. V Déclaration (D), L’installation classée doit faire l’objet d’une déclaration au préfet avant sa mise en service. On considère alors que le risque est acceptable moyennant des prescriptions standards au niveau national, appelées « arrêtés types ». V Déclaration avec contrôle (DC), L’installation classée doit faire l’objet d’une déclaration au préfet avant sa mise en service, mais elle fait en plus l’objet d’un contrôle périodique (Code de l’environnement, partie réglementaire, livre V art. R512-56 à R512-66 et R514-5) effectué par un organisme agréé par le ministère du développement durable. V Enregistrement (E), L’installation classée dépassant ce seuil d’activité doit, préalablement à sa mise en service, déposer une demande d’enregistrement qui prévoit, entre autre, d’étudier l’adéquation du projet avec les prescriptions générales applicables. Le préfet statue sur la demande après consultation des conseils municipaux concernés et du public. V Autorisation (A), L’installation classée dépassant ce seuil d’activité doit, préalablement à sa mise en service, faire une demande d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement. Dans l’affirmative, un arrêté préfectoral d’autorisation est élaboré au cas par cas. V Autorisation avec servitudes (AS), Correspond à peu de chose près aux installations « Seveso seuil haut » au sens de la directive européenne « Seveso II ». Ces installations présentent des risques technologiques ; la démarche est la même que pour l’autorisation mais des servitudes d’utilité publique sont ajoutées dans le but d’empêcher les tiers de s’installer à proximité de ces activités à risque.

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NB : Il n’a pas été possible de localiser précisément l’ensemble des 128 entreprises classées fourni par la DREAL afin de vérifier leur position sur le BAC et s’ils se situaient sur des zones vulnérables ou non. Nous avons donc croisé la liste des ICPE avec celle des 49 acteurs fournis par les CCI. Seules 11 de ces activités recensées sur le BAC sont classées au titre des ICPE (sur 49).

Tableau 5-4 : Liste des activités répertoriées

REGIME NOM LOCALISATION TYPE D’ACTIVITE ICPE

APPLICATIONS INDUSTR. MISE EN OEUVRE TOUS MOTEURS FAUVILLE EN CAUX NC TUYAUTERIE DISTRIBUTION DE TOUS FLUIDES

TRAVAUX DE MENUISERIE BOIS ET ASMI MENUISERIE CATELAIN BOLLEVILLE NC PVC

MONTAGE CHARPENTES EN BOIS BARBARAY CONCEPTION AUZOUVILLE FABRICATION ARTICLES EN BOIS NC BOIS AUBERBOSC POUR L'INDUSTRIE DU BATIMENT FABR. BATIMENTS

CARREFOUR CONTACT FAUVILLE EN CAUX COMMERCE D

CARREFOUR CONTACT VALMONT COMMERCE NC

FABRICATION D'ALIMENTS POUR LE CAUX FAF BERMONVILLE NC BETAIL

COMMERCE DE MENUISERIE PVC BOIS ALU POSE SUR CHANTIERS CAUX FERMETURES FAUVILLE EN CAUX NC DEPANNAGE SAV ET ENTRETIEN SERRURERIE

FABRICATION COMMERCIALISATION CB PRE-MIX FAUVILLE EN CAUX D DE BETON PRET A L'EMPLOI

COLLECTI'VERT BERMONVILLE RECYCLAGE DECHET VERT D

FABRICATION DE PRODUITS INDUSTRIELS ROBINETTERIE D2FC THIETREVILLE NC INDUSTRIELLE REPRESENTATION COMMERCIALE PRESTATIONS

PLOMBERIE CHAUFFAGE RAMONAGE DELALANDRE CEDRIC COLLEVILLE ELECTRICITE ET ACCESSOIREMENT NC RENOVATION TOUS CORPS D ETAT

DENISE TP FAUVILLE EN CAUX TERRASSEMENT D

REPRESENTATION CCIALISATION REALISATION PRESTATIONS DE D-KTC FLUID CONTROL THIETREVILLE NC SERVICES FABRICATION DE PRODUITS INDUSTRIELS

CONSTRUCTION METALLIQUE ENTR DE METALLERIE PLANS FAUVILLE EN CAUX CHARPENTE METALLIQUE NC CHAUDR MECANIQUE SERRURERIE

TRAVAUX AGRICOLES POMPAGE CITERNAGE DIVERS TRANSPORT ENTREPRISE BARBARAY TREMAUVILLE NC PUBLIC ROUTIER DE MARCHANDISES LOCAT. MATERIEL

TRAVAUX DE MENUISERIE BOIS ET ESPRIT BOIS 76 TOURVILLE LES IFS NC PVC

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ESSO BOLLEVILLE STATION SERVICE D

VENTE ET REPARATION DE ETABLISSEMENTS ANSELIN BERMONVILLE NC MATERIELS AGRICOLES

ETUDE FABRICATION MISE EN ETS MAGNAN ARTS ET OEUVRE D'ELEMENTS DE CONTREMOULINS D CONSTRUCTION CONSTRUCTION NEGOCE DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION

COUVERTURE ZINGUERIE FAUVEL COUVERTURE THEROULDEVILLE NC ETANCHEITE

LECANU LIMPIVILLE C3 LIMPIVILLE CARRIERE A + D

TRAVX DE MACONNERIE CARRELAGE COUVERTURE LEPLAY VALMONT NC PLOMBERIE ISOLATION CHARPENTE MENUISERIE PLAQUES DE PLATRE

RÉALISATION DE COUVERTURES PAR LOZE COUVERTURE YEBLERON NC ÉLÉMENTS

M GOSSELIN ROMAIN YEBLERON MENUISERIE CHARPENTE NC

M LEMONNIER DIDIER TOUSSAINT PEINTURE NC NORBERT

MACONNERIE GENERALE M MACONNERIE SMONDACK CONSTRUCTION RESTAURATION HATTENVILLE NC FREDERIC AMENAGEMENT ASSAINISSEMENT TERRASSEMENT VOIERIES

MARECAL THEROULDEVILLE MENUISERIE NC

MATERIAUX FAUVILLAIS FAUVILLE EN CAUX MATERIAUX DE CONSTRUCTION NC

TOCQUEVILLE LES TRAVAUX DE MENUISERIE BOIS ET MENUISERIE LETELLIER NC MURS PVC

REPARATION DE MACHINES ET NOBECOURT DRMTPI SARL BEC DE MORTAGNE NC EQUIPEMENTS MECANIQUES

NC + DC + NORIAP FAUVILLE EN CAUX COOPERATIVE AGRICOLE D + A

PATRICK LEVERT MACONNERIE TOUX TRAVAUX DE TOUSSAINT NC CONSTRUCTION BATIMENT TERRASSEMENT

TRAVAUX DE REVETEMENT DES PTCR SARL DAUBEUF SERVILLE NC SOLS ET DES MURS

VTE GROS 1/2 GROS DETAIL FUMAGE SARL DE LA VALMONT COLLEVILLE ENSACH COMMERC SALMONIDES NC PECHE A LA TRUITE

MENUISERIE ELECTRICITE PLOMBERIE ENTRETIEN ESPACES SARL DUVAL VALMONT NC VERTS ENTRETIEN RENOVATION BIENS IMMOBILIERS

MAINTENANCE DEPANNAGE MATERIELS FRIGORIFIQUES SAV FROID CLIMATISATION COLLEVILLE TRAVAUX DE CLIMATISATION NC CHAUFFAGE PLOMBERIE ELECTRICITE

CHARPENTE CONSTRUCTIONS DE MAISONS BOIS TOUT ACTE DE SAVOIRS ET TRADITIONS HATTENVILLE NC RENOVATION ET TOUTE OPERATION S'Y RAPPORTANT

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SOCIETE VERMANDOISE COLLEVILLE PRODUCTION DE SUCRE NC + A INDUSTRIES (EX. SAFBA)

CONCEPTION PRODUCTION OUTILLAGES A MAIN INSTRUMENTS SOFOP COLLEVILLE NC TRACAGE ET CONTROLE POUR L'INDUSTRIE ET BTP

REALISATION DE TOUS TRAVAUX DE SPIR BAT VALMONT PEINTURE DANS LES DOMAINES DE NC L'INDUSTRIE ET DU BATIMENT

MACONNERIE BETON ARME STE BOLBECAISE DE FOUCART TRAVAUX PUBLICS ASSAINISSEMENT NC TRAVAUX DEMOLITION

STE COLLEVILLAISE DE TOUSSAINT ENFOUISSEMENT ET RECYCLAGE NC RECYCLAGE

STE NOUV ENTREPR FAUVILLE EN CAUX ENTREPRISE GENERALE DE PEINTURE NC PEINTURE LOISEL

SUPER U FAUVILLE EN CAUX COMMERCE D

CONSTRUCTIONS EN BOIS ET T.C. BOIS COLLEVILLE NC MATIERES PLASTIQUES

ASSEMB. FAB CONCEPTION VENTE MATERIEL RECYCLAGE TECHVAL TOUSSAINT NC COMPACTEURS DE DECHETS PLASTIQUE CARTON BOIS

MACONNERIE CARRELAGE FAIENCE TMC COLLEVILLE CHARPENTE COUVERTURE NC CHEMINEE PLOMBERIE

TRAPIL TRANSPORT D’HYDROCARBURE AS

COUVERTURE ZINGUERIE VALENTIN COUVERTURE THIETREVILLE NC ETANCHEITE BARDAGE CHARPENTE

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Figure 5-6 : Localisation des entreprises sur la vulnérabilité karstique

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Figure 5-7 : Localisation des entreprises sur la vulnérabilité matricielle

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La majorité des entreprises sont situées sur des zones de moyenne à forte vulnérabilité karstique et de forte à très forte vulnérabilité matricielle. Les audits doivent y être menés en priorité pour les entreprises situées sur ces zones.

En effet, une vigilance accrue doit être portée sur les potentielles pollutions diffuses générées par ces entreprises : stockage, assainissement, gestion des eaux pluviales et entretien des sites (usage de pesticides).

5.5.2 Artisanat

Méthodologie : La Chambre Régionale des Métiers et d’Artisanat nous a fourni un listing des activités enregistrées auprès de la Chambre de Métiers sur les communes du territoire d’étude.

Environ 560 artisans étaient répertoriés. Nous avons effectué un tri par type d’activité (toutes les activités ne représentent pas un risque majeur pour la ressource), nous avons retenu 72 acteurs sur l’aire d’alimentation regroupé en 24 types d’activité différente présentées ci dessous.

Il est à noter que certaines activités sont inscrites à la fois auprès de la Chambre de Commerce et de l’Industrie et auprès de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat (SAFEGE a exclu de la liste des industriels ceux étant inscrits sur les deux listes).

Ils sont répartis de la façon suivante :

Tableau 5-5 : Synthèse des activités à risque sur la zone d'étude ACTIVITE NOMBRE AUTRES TRAVAUX DE FINITION 4 CHAUDRONNERIE NUCLEAIRE 1 CONTRÔLE TECHNIQUE AUTOMOBILE 2 FABRICATION DE CAISSES ET DE PALETTES EN BOIS 1 FABRICATION DE STRUCTURES METALLIQUES ET DE PARTIES DE STRUCTURES 4 FABRICATION D'EQUIPEMENTS AERAULIQUES 1 FABRICATION D'EQUIPEMENTS DE REFRIGERATION INDUSTRIELLE 1 FABRICATION D'INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE 1 FORGE, ESTAMPAGE, MATRICAGE, METALLURGIE DES POUDRES 1 IMPRIMERIE DE LABEUR 1 LOCATION AVEC OPERATEUR DE MATERIEL DE CONSTRUCTION 1 MECANIQUE INDUSTRIELLE 2 MENUISERIE BOIS 22 METALLERIE, SERRURERIE 1 REPARATION AUTOMOBILE DE VEHICULES AUTOMOBILES LEGERS: CARROSSERIE 2 REPARATION AUTOMOBILE DE VEHICULES AUTOMOBILES LEGERS: ENTRETIEN COURANT 5 REPARATION AUTOMOBILE DE VEHICULES AUTOMOBILES LEGERS: MECANIQUE 6 REPARATION D'AUTRES MACHINES 2 REPARATION DE MATERIEL AGRICOLE 1 REPARATION DE MOTOCYCLES 1 TRAVAUX A FACON DIVERS: 2 TRAVAUX DE PEINTURE EXTERIEURE 3 TRAVAUX DE PEINTURE INTERIEURE ET PEINTURE PLATRERIE 6 TRAVAUX DE REVETEMENT DES SOLS ET DES MURS 1 Total : 72

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COMMUNE NB ARTISANS ANGERVILLE LA MARTEL 4 ANNOUVILLE VILMESNIL 1 BEC DE MORTAGNE 3 BOLLEVILLE 5 COLLEVILLE 5 DAUBEUF SERVILLE 2 FAUVILLE EN CAUX 17 FOUCART 1 GONFREVILLE CAILLOT 1 HATTENVILLE 3 MENTHEVILLE 1 NORMANVILLE 1 ROUVILLE 1 STE HELENE BONDEVILLE 2 STE MARGUERITE SUR FAUVILLE 1 THEROULDEVILLE 2 THIERGEVILLE 3 TOCQUEVILLE LES MURS 2 TOURVILLE LES IFS 1 VALMONT 4 YEBLERON 9 YPREVILLE BIVILLE 3 Total : 72 Le diagnostic et la sensibilisation de ces acteurs doit faire l’objet d’une convention entre les syndicats et la CRMA.

NB : Il n’a pas été possible, à ce stade de l’étude, de localiser précisément l’ensemble des 72 acteurs afin de vérifier leur position sur le BAC et s’ils se situaient sur des zones vulnérables ou non.

5.6 Infrastructures routières

L’entretien des routes départementales est assuré par les centres d’exploitation du Conseil Général de Seine-Maritime; il s’agit principalement d’un entretien par fauchages mécaniques, mais des désherbages chimiques, à base de glyphosate, peuvent être ponctuellement réalisés.

6 Centres se partagent la gestion des routes sur l’AAC comme le montre la figure page suivante.

Tableau 5-6 : importance des centre d'exploitation routière sur le BAC

Centre d’exploitation de Fauville-en-Caux ~ 110 km

Centre d’exploitation de Goderville ~ 4 km

Centre d’exploitation d’Ourville ~ 2 km

Centre d’exploitation de Valmont ~130 km

Centre d’exploitation de Fécamp ~ 90 km

L’entretien des voies communales est pris en charge par les communes ou les communautés de communes.

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L’AAC est de plus traversée d’est en ouest par l’A29. C’est la SAPN qui est en charge de son exploitation et de son entretien. Le BAC recoupe 8,5 km du tracé autoroutier.

Il n’y a pas de voies ferrées en exploitation sur la zone d’étude.

Figure 5-8 : Exploitation des infrastructures routières

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5.7 Proposition d’acteurs non agricoles à diagnostiquer

Les coordonnées des acteurs audités sont reportées en annexe 1.

5.7.1 Communes

Le choix des communes s’est effectué à partir :

V Du croisement des données : d’audit lors de la phase 1 de l’étude, de la vulnérabilité, de la taille de la commune. V D’un choix en réunion de travail avec la collectivité Les communes suivantes devront être auditées en priorité :

Tableau 5-7 : communes à auditer en priorité BEC DE MORTAGNE COLLEVILLE FAUVILLE EN CAUX BP15 VALMONT YEBLERON Soit un total de 5 communes , retenues pour préciser l’utilisation des produits phytosanitaires sur leur territoire.

5.7.2 Intercommunalités

Les intercommunalités suivantes ont été retenues pour leurs multi-compétences sur le territoire et leur représentativité territoriale sur le BAC.

CC.Coeur de Caux FAUVILLE EN CAUX Multi-compétences : Voiries , CC. Campagne de Caux GODERVILLE assainissement, lutte contre le ruissellement CC. Canton de Valmont THEUVILLE AUX MAILLOTS On ajoutera également l’audit du syndicat de bassin versant pour la thématique globale de ruissellement et de protection de la ressource en eau.

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5.7.3 Transports

Sur l’aire d’alimentation des captages, l’entretien des voiries se fait par :

V La SAPN pour l’autoroute A29, V Par le Conseil Général de Seine-Maritime pour les routes départementales dont le découpage se fait en 6 unités territoriales sur l’AAC. Chaque unité territoriale du LE DÉPPARTEMENT a un fonctionnement indépendant. V Par les communes et communauté de communes sur les voies communales. NB : Seules les communautés de commune de Fécamp et du Canton de Valmont n’assurent pas la compétence voirie sur leur territoire. Ces acteurs sont tous potentiellement des utilisateurs de produits phytosanitaires.

Nous proposons de retenir les 3 acteurs suivants :

Tableau 5-8 : Acteurs prioritaires pour l'entretien des voiries Centre d'exploitation de Fauville Centre d'exploitation de Valmont SANEP/SAPN Centre de Saint-Romain Communauté de Communes 5.7.4 Activités industrielles et artisanales

A ce stade, les entreprises suivantes ont été retenues pour réaliser un audit : 16 acteurs industriels et artisanaux.

A- Entreprises ICPE 1 LECANU LIMPIVILLE Carrière x 2 NORIAP FAUVILLE EN CAUX Coopérative Agricole x SOCIETE VERMANDOISE FONTAINE LE DUN Sucrerie x 3 INDUSTRIES 4 ESSO - Autoroute A29 BOLLEVILLE Station Service x 5 Société Collevilaise de Recyclage COLLEVILLE Déchets inertes x 6 Matériaux Fauvillais FAUVILLE EN CAUX Matériaux de Construction Centrale Béton - Matériaux de CB Premix FAUVILLE EN CAUX 7 Construction 8 Denise TP FAUVILLE EN CAUX Terrassement 9 Super U FAUVILLE EN CAUX Commerce x 10 Carrefour Contact FAUVILLE EN CAUX Commerce 11 Collecti'vert ST MARIE DES CHAMPS Recyclage déchets verts x 12 Nimauto VALMONT Garage 13 Carrefour Contact VALMONT Commerce 14 Durand THIETREVILLE Garage 15 Paysage'n Caux YEBLERON Paysagiste 16 TRAPIL - Transport Hydrocarbures x Le choix de ces acteurs s’est porté sur leurs localisations en zone vulnérable, leurs proximités d’un captage d’eau potable, ainsi que leurs activités à risque (ICPE) et importance (stockages, activités, rejets) et le risque de pollution ponctuelle qu’elles peuvent représenter

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5.7.5 Assainissement

Les stations d’épuration des eaux usées collectives ont déjà fait l’objet d’un diagnostic dans le cadre de la phase 1 de l’étude. Il n’est pas nécessaire de préciser leur fonctionnement à ce stade. Toutefois, la réalisation de diagnostics et les problèmes connus sur les réseaux peuvent être recherchés à ce stade.

Il apparaît que les SPANC n’ont pas fait l’objet d’un audit lors de la phase 1 de l’étude. Nous retiendront donc d’auditer ces services publics ou leurs délégataires pour préciser par commune la performance des dispositifs ayant fait l’objet d’un diagnostic.

Nous avons donc retenu d’auditer 6 syndicats et leurs délégataires soit 8 audits.

SIAEPA de Toussaint Contremoulins, Ganzeville

SIAEPA de Bretteville St Maclou, Bretteville du Grand Caux SIAEPA de Fécamp Sud-Ouest, Fécamp

SIAEPA de la Région de Valmont, Valmont SAEPA de Fauville en Cœur de Caux, Fauville SIAEPA de la Région de Colleville, Colleville Eaux de Normandie Fécamp Véolia Eau Buchy

5.8 Synthèse

Au total, ce sont donc 36 diagnostics qui seront menés sur le territoire d’étude par le biais d’enquêtes.

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Tableau 5-9 : Acteurs Non-Agricoles Audités NOMS VILLES THEMATIQUE A- Entreprises 1 LECANU LIMPIVILLE Carrière 2 NORIAP FAUVILLE EN CAUX Coopérative Agricole 3 SOCIETE VERMANDOISE INDUSTRIES FONTAINE LE DUN Sucrerie 4 ESSO - Autoroute A29 BOLLEVILLE Station Service 5 Société Collevilaise de Recyclage COLLEVILLE Déchets inertes 6 Nimauto VALMONT Ferrailleur 7 Matériaux Fauvillais FAUVILLE EN CAUX Matériaux de Construction Centrale Béton - Matériaux de CB Premix FAUVILLE EN CAUX 8 Construction 9 Denise TP FAUVILLE EN CAUX Terrassement 10 Super U FAUVILLE EN CAUX Commerce 11 Carrefour Contact FAUVILLE EN CAUX Commerce 12 Carrefour Contact VALMONT Commerce 13 Durand THIETREVILLE Garage 14 Paysage'n Caux YEBLERON Paysagiste 15 TRAPIL - Transport Hydrocarbures 16 Collecti'vert STE MARIE DES CHAMPS Recyclage déchets verts

B- Service Communaux 1 Bec de Mortagne BEC DE MORTAGNE 2 Colleville COLLEVILLE Entretien des espaces 3 Fauville en Caux FAUVILLE EN CAUX communaux 4 Valmont VALMONT 5 Yebleron YEBLERON

C- Service Intercommunaux 1 CC.Coeur de Caux FAUVILLE EN CAUX Multi-compétences : Voiries, 2 CC. Campagne de Caux GODERVILLE assainissement, 3 CC. Canton de Valmont THEUVILLE AUX MAILLOTS lutte contre le ruissellement

D- Route 1 Centre d'exploitation de Fauville FAUVILLE EN CAUX Centre d'exploitation de Valmont VALMONT 2 Entretien des voiries SANEP/SAPN ST ROMAIN DE COLBOSC 3 Centre de Saint-Romain

E- Assainissement Collectif et Non-Collectif (à hierarchiser) SIAEPA de Toussaint GANZEVILLE 1 Contremoulins BRETTEVILLE DU GRAND SIAEPA de Bretteville St Maclou 2 CAUX 3 SIAEPA de Fécamp Sud-Ouest FECAMP Incidences pollution diffuses SIAEPA de la Région de Valmont VALMONT 4 azotées SAEPA de Fauville en Cœur de FAUVILLE EN CAUX 5 Caux 6 SIAEPA de la Région de Colleville COLLEVILLE 7 Eaux de Normandie FECAMP 8 Véolia Eau BUCHY

F- Syndicats de Bassin Versant Lutte contre les pollutions SMBV Valmont-Ganzeville FOUCART diffuses et ruissellement

SAFEGE 51 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole

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Diagnostic des activités non-agricoles

6.1 Méthodologie

Après avoir sélectionné les acteurs à auditer en priorité, SAFEGE a procédé à la visite et au diagnostic de 35 activités.

POLLUTION DIFFUSES Désignation de l'acteur Type d'activité description du risque ou de l'activité Mairies, services - Utilisation des produits phytosanitaires Entretien espaces techniques des sur les espaces publics. communaux communes et - Gestion des eaux pluviales intercommunalités communales Entretien des espaces Particuliers Usage de produits phytosanitaires privés Assainissement non- Fonctionnalité/Efficacité du dispositif de collectif traitement Assainissement Fonctionnement et Rejet des stations Assainissement collectif d'épurations Déchets Plateformes de compost Lixiviation des dépôts, gestion des EP Centre d’exploitation - Traitement phytosanitaire des des routes du LE Routes et Autoroute accotements DÉPPARTEMENT et - Gestion des eaux pluviales SAPN Installations ICPE, Traitement sur zones imperméabilisées, Artisans/Industriels Activités potentiellement rejet au milieu, stockages de produits polluantes dangereux

Tableau 6-1 : Tableau de synthèse des pressions anthropiques (non-agricoles) Toutefois, le diagnostic portera aussi bien sur le risque pour la ressource vis à vis des pollutions ponctuelles que le risque de pollution diffuses (en particulier azote et pesticides).

Nous nous sommes appuyés pour cela sur des questionnaires établis par type d’activité afin de pouvoir faciliter la comparaison et la synthèse des informations recueillies.

SAFEGE 52 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole

Les comptes-rendus des visites réalisées figurent en annexe 5. Ils se présentent sous forme de fiches récapitulatives des échanges avec la ou les personnes interviewées. Une synthèse est proposée ci-après par type d’activité .

6.1.1 Communes

A- Généralités

L’usage de pesticides en zone non agricole représente environ 5 % du tonnage national estimé à 78 000 tonnes en 2008. Les collectivités, les jardiniers amateurs et les industriels sont les principaux acteurs en « zone non-agricole ».

L’usage de ces produits dans les espaces communaux se fait principalement sur :

V Cimetières : usage fréquent, en plein ou localisé, sur les surfaces « perméables » et drainées, d’herbicides totaux et antigerminatifs ; V Voiries, trottoirs : usage d’herbicides (principalement des désherbants non sélectifs) en traitement localisé, sur les surfaces « imperméables », V Parcs publics, jardins, arbres : usages divers, principalement sur les surfaces « perméables », désherbants totaux et sélectifs, et autres traitements parfois (fongicides, insecticides) ; V Terrains de sport ou de loisirs : usage d’herbicides en plein ou localisés, sur terrains drainés, avec herbicides sélectifs, parfois engrais sur les pelouses ; Pour la bibliographie, nous renvoyons le lecteur aux actes du colloque : « l’usage des désherbants par les collectivités, du constat aux bonnes pratiques » 2004, publié sur le site internet de la DREAL Haute-Normandie.

L’épandage de produits phytosanitaires au niveau des espaces communaux apparait comme une source potentielle de pollution diffuse à cause des traitements sur les zones imperméables ou à proximité des fossés.

A noter que le département de Seine-Maritime possède un arrêté préfectoral dit « arrêté fossé » qui réglemente l’usage des produits phytosanitaires autour des fossés, bétoires, etc… Il y est interdit de traiter les abords à l’aide de phytosanitaires.

Cet arrêté vient en complément de l’arrêté interministériel du 12 Septembre 2006 sur les Zones Non Traitées et les prescriptions d’usage.

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B- Résultats du diagnostic

Les diagnostics ont été réalisés sur les cinq communes sélectionnées lors de l’étape 1 :

V Bec de Mortagne V Colleville V Fauville-en-Caux V Valmont V Yébleron Les entretiens ont porté principalement sur l’usage des produits phytosanitaires. Mais également sur la gestion des eaux pluviales.

Concernant l’utilisation des produits phytosanitaires :

V La totalité des communes (5/5) utilise des produits phytosanitaires . L’utilisation de produits chimiques se fait toujours en complément du fauchage. Les surfaces traitées sont principalement le cimetière, les voiries, les équipements sportifs et espaces verts. V Les doses, utilisées par les communes utilisatrices de ces produits, sont indiquées comme étant conformes aux préconisations d’usage. Une seule commune nous a précisé faire procéder au réglage des appareils de traitement. V Les produits les plus utilisés sont des herbicides et des antigerminatifs. Concernant la pratique : V L’achat des produits est principalement lié à leur efficacité et orienté sur le conseil des vendeurs. Deux fournisseurs principaux ont été identifiés : Vert Cité (filiale de Cap Seine) et BHS V La présence d’un local phytosanitaire dédié et sécurisé n’est pas généralisé (3/5), le remplissage et le rinçage du pulvérisateur pose également problème dans 2 cas sur 5. Les communes indiquent ne pas avoir les informations sur la mise aux normes des locaux. V Le port d’équipements individuels de protection (EPI) est aujourd’hui généralisé et acceptée par les agents (5/5). V Les bidons vides sont envoyés en déchetterie ou récupérés par les fournisseurs (5/5). Concernant la perception du risque et l’évolution des pratiques : V Aucun agent municipal n’a reçu pour le moment la formation Certiphyto. L’information sur l’obligation de formation Certiphyto des agents communaux applicateurs a été donnée. 4 communes sur 5 envisagent la formation de leurs agents.

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Le Maire de Bec de Mortagne nous indique qu’il sous-traitera à l’avenir cette prestation car il ne souhaite pas engager des investissements vu le peu de produit utilisé : 2L/an. V Le risque écologique ou environnemental est quant à lui peu pris en considération, une majorité d’élus considérant l’impact de leur commune comme étant faible eu égard à la quantité de produit utilisée et aux faibles surfaces traitées. V Le risque sanitaire est reconnu pour les agents applicateurs, mais limité par le port des EPI. Par contre le risque pour les riverains est jugé comme faible par les collectivités. V Quatre communes essayent de limiter au maximum l’utilisation des produits phytosanitaires sur leurs surfaces : ® utilisation pour 3 d’entre elles des méthodes alternatives (paillage et/ou bâchage). ® Elles ont toutes estimé que leur consommation en produits phytosanitaires avait diminué sur les 10 dernières années (les doses applicables sont respectées). ® Volonté de passer au zéro-phyto pour l’une d’entres-elles. La commune de Thérouldeville avait également précisé en 2011 qu’elle ne traitait plus sur son territoire. V 4 communes sur 5 nous ont indiqué être intéressées par la démonstration et l’achat de matériel type thermique ou broyeur (paillage) pour palier en partie à l’utilisation des produits phytosanitaires.

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Tableau 6-2 : utilisation des produits phytosanitaires sur les communes Utilisation de Entretien Produits Espaces Utilisation du Local Méthodes Communes produits Remarques délégué utilisés* Traités pulvérisateur stockage alternatives phyto Église, Cimetière, Remplissage à Local Oui en partie par Round Up Espaces Verts, l’atelier, réemploi Bec de Mortagne Oui spécifique et Paillage la com.com 2 L/an Ecole, par dilution des Intéressé broyeur sécurisé Équipements produits de rinçage sportifs Remplissage à Espaces verts, l’atelier, pas de Round Up Équipements rinçage sur le A l’abri des Intéressé Colleville Non Oui Paillage 20 L/an sportifs et pulvérisateur à intempéries thermique Cimetière main dédié (1 seul produit) Touchdown Round Up Voirie, Espaces Local Stratège Remplissage au verts, Spécifique, Valdor robinet de l’atelier, Paillage Objectif zéro- Fauville-en-Caux Non Oui Équipements sécurisé, sur CitePro réemploi des Bâchages sportifs, dalle de phyto d’ici 5 ans Green Turf produits de rinçage Cimetière propreté Environ 25 L /an au total Floranid Touchdown Buffalo Remplissage au Local Réglage buse et Voiries, Cite Pro niveau de la station Spécifique, test matériel et équipements Valmont Non Oui 150 Kg/an de sel de lavage des sécurisé, sur - sportifs, jeux et pratiques pour les 2 véhicules, rinçage dalle de écoles, cimetière alternatives sans premiers et 30 au fossé propreté succès L/an au total pour le reste Algyphem Pulvé à main + Mustang Église, Local Agent incommodé tracteur rampe Stratège Cimetière, Stade, Spécifique, par l’utilisation

Yébleron Non Oui Environet Bourg, Maison sécurisé, sur Non Remplissage dans des produits suite Scanner de retraite, salle dalle de la cour de l’atelier, défaut port EPI environ 60 L/an des fêtes, bétoire propreté rinçage au fossé Intérêt broyeur au total

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C- Synthèse

Dans l’ensemble le diagnostic a permis de souligner :

V Une diminution dans l’ensemble de la quantité de produit utilisée depuis 10 ans. V La volonté de s’inscrire dans la démarche de formation certi-phyto rendue obligatoire pour les utilisateurs. Toutefois, aucune commune auditée n’a pour le moment engagée cette formation. V Un manque de connaissance de la réglementation liée à l’usage et au stockage des produits phytosanitaires. V Un défaut au niveau du stockage des produits en particulier sur les petites communes. V La prise en compte de la nécessité de porter des équipements de protection. Même si leur usage est aujourd’hui généralisé. V L’intérêt des acteurs pour les pratiques de désherbage alternatif. Toutefois, le coût d’acquisition du matériel, le temps supplémentaire lié à leur utilisation et l’efficacité de ces dispositifs peut représenter un frein à leur utilisation. Dans la majorité des cas 3/5 les communes ont indiqué être défavorable au partage de matériel. V Les communes montrent un intérêt particulier pour la sensibilisation de leurs administrés qui leur semble l’un des axes majeurs d’action pour progresser (éducation et sensibilisation pour changer la perception herbe = non entretenu) : ® Par le biais d’articles dans les journaux communaux, ® Par la mise en place de charte dans les jardins communaux (Colleville, Fauville ?) et avec certaines associations sportives. ® Par les écoles et autres jeunes publics. Pour la gestion des espaces communaux par les services intercommunaux se rapporter au chapitre transport ci après. Il est possible de hiérarchiser l’intervention sur le territoire, le tableau page suivante est proposé à la collectivité en première approche.

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Tableau 6-3: Croisement des informations relatives aux communes ------+ + + + + + + ++ ++ ++ ++ ++ ++ Classement 451 Population1999 OUI 672 OUI 385 OUI 258 OUI 318 - OUI NON 615 Vulnérabilité Karstique OUI OUI OUI OUI 169 OUI NON 703 OUIOUIOUIOUI NON OUI NON NON 127 371 506 322 OUI OUI OUI NON 209 OUI OUI 89 OUIOUIOUI OUI NON 1937 21027 OUI NON 1010 OUI OUI 1343 OUI NON 442 OUIOUI OUI NON 552 158 OUI OUI 128 OUIOUI NON OUI 475 306 NON NON 208 NONNON OUI NON 193 150 NON NON 356 NONNONNON OUI NON NON 457 378 293 NONNON NON NON 547 679 NON NON NON 300 NONNONNONNONNON NONNONNON NON NON NON NON 340 NON NON 589 1041 253 680 264 162 Vulnérabilité matriciel orpop, Mecoprop orpop, , Net ,Toit Net Professionnel UN overt, Pistol EV, Citépro, Opta EV, Pistol Citépro, overt, anid.eco, Touchdown, anid.eco, Chaux, , Flazon 25 DG, AmonFlazon , EV, Hortil ------Aucun Citépro Amitrole Herbicide Round up Glyphosate Glyphosate Glyphosate Glyphosate Illico TLIllico Express Ektarsol, Weedazol Désherbant,Débroussaillant Citepro.antimousse,R.P.D.Pistol Pelouse, Scanner, Pelouse, Greenor, Spicanet Uttilisation produitde phytosanitaire sport,Vivacroissance, parc, Opta Green Turf, Dichl Ektar Sol, EktarNovertexNufacote NS,Sol, Kali Resine, Paten Ektarsol, Buffalo.SH,Pavanett.EV, Fishme.ICE, Flor 1760, Citépro, Glifonet 360, Pistol EV, MustangGlifonet1760,Duo Citépro, 360, EV, Pistol AntigerminatifStratège L, Touch TurbRoundup Down, Déjà Déjà Audité 76013 NON 76021 NON 7608076181 NON 761837618776213 OUI OUI OUI NON Pro ArvlonEV, 9Shincie Pistol, 760767607876091 NON 76115 OUI NON OUI 76258 OUI 76044 OUI 76068 NON 76755 OUI 76686766887668976695 NON NON OUI NON 767067670876710 NON NON NON 76719 OUI 7625976279 OUI OUI 76751 NON 76298 NON 7629976342 NON NON 76386764257647076490 NON 76518 OUI NON 76529 NON 76639 NON 7658776607 NON 76680 OUI 76685 NON NON NON OUI 76525 OUI Numéro Nom ANGERVILLE-LA-MARTEL YPREVILLE-BIVILLE ANNOUVILLE-VILMESNIL BERMONVILLE CLEVILLE COLLEVILLE CONTREMOULINS DAUBEUF-SERVILLE BENARVILLE BENNETOT BEUZEVILLE-LA-GUERARD BOLLEVILLE FAUVILLE-EN-CAUX AUZOUVILLE-AUBERBOSC BEC-DE-MORTAGNE THEUVILLE-AUX-MAILLOTS THIERGEVILLE THIETREVILLE TOCQUEVILLE-LES-MURS TOURVILLE-LES-IFS TOUSSAINT TREMAUVILLE VALMONT FECAMP FOUCART YEBLERON GANZEVILLE GERPONVILLE HATTENVILLE LIMPIVILLE MENTHEVILLE NORMANVILLE OURVILLE-EN-CAUX RAFFETOT RIVILLE SAINT-PIERRE-LAVIS SAINTE-HELENE-BONDEVILLE SAINTE-MARGUERITE-SUR-FAUVILLE SORQUAINVILLE THEROULDEVILLE RICARVILLE

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6.1.2 Lutte contre les inondations

A- Généralités

La lutte contre les phénomènes d’érosion, de ruissellement et l’un des enjeux majeurs pour limiter les effets des inondations de plateaux et dans les fonds de vallée. De plus, cette lutte associée à la protection des bétoires et zones d’infiltrations permet de lutter efficacement contre les phénomènes de pollution diffuse aux captages : pesticides et turbidité.

B- SNCF et RFF

De nombreux problèmes de ruissellement en provenance de la voie ferrée (ligne Bréauté-Beuzeville / Fécamp) situé en limite Ouest du BAC ont été constatés. La SNCF et RFF ont été informés de ces problèmes situés en amont du captage de Foucart / Cléville pouvant impacter la qualité de la ressource en eau.

C- Communes

Concernant la gestion des eaux pluviales :

V Les communes de plateau comme les communes de vallées sont ou ont été affectées par des problèmes de ruissellement/coulées boueuses ou d’inondations. V Les communes de plateau connaissent des problèmes liées à l’engouffrement des eaux pluviales ou de ruissellement dans des bétoires. V Les exutoires des communes de vallée se fait principalement dans les cours d’eau. V Sur une partie des communes de Valmont et de Fauville un système de prétraitement des eaux pluviales aux abords des zones de distribution de carburant ou de parking existe. Toutefois ces dispositifs ne sont pas généralisés à l’ensemble de leur territoire. Dans une grande majorité, les eaux sont rejetées au milieu sans traitement. V Des projets d’aménagements de dispositifs de lutte contre les inondations sont en cours sur l’ensemble des communes. Dans la majorité des cas, il s’agit de réhabilitations ou mise en place de mares gérées par les communautés de communes avec l’aide technique du syndicat de bassin versant.

D- Intercommunalités

Toutes les intercommunalités du territoire ont la compétence travaux concernant la lutte contre les inondations.

Les communautés de communes suivantes ont été diagnostiquées : Campagne de Caux, Valmont, Fauville en Cœur de Caux.

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Des problèmes d’inondations sont encore identifiés sur les secteurs de Bec de Mortagne, Daubeuf, St Maclou, Colleville, Thiergeville et Thietreville (communes proches des vallées et des rivières). Des travaux sont en cours sur le secteur de Bréauté et de Mortagne et 7 bassins sur le secteur du canton de Valmont.

Sur le secteur de la communauté de communes de Fauville en Cœur de Caux, un recensement des mares et de leur rôle a été effectué avec le syndicat de Bassin Versant (secteur de plateau). Ce même recensement sera réalisé sur le territoire de la communauté de communes du Canton de Valmont courant 2014.

E- Syndicat Mixte de Bassin Versant Valmont-Ganzeville

Les compétences du syndicat concernent les études, la coordination, la lutte contre les inondations, l’érosion et les ruissellements.

Le SMBV intervient pour :

V Les actions préventives : lutte contre l’érosion avec les agriculteurs, réhabilitation de mares, développement de l’hydraulique douce en lien avec la révision des documents d’urbanisme. V Les actions curatives : participation au PPRI, recensement des mares, conseil techniques pour les études, recensement des espaces naturels sensibles. V Gestion des risques : révision des documents d’urbanismes (bilan hydrologiques), protection des bétoires V Communication Les études sont aujourd’hui orientées vers les schémas de gestion des eaux pluviales (SGEP) et les plans d’hydrauliques douces liées aux documents d’urbanismes (SCOT, PLU, …).

L’étude globale et intégrée ne permet plus aujourd’hui de mettre en œuvre des travaux.

Le syndicat Valmont-Ganzeville a étudié la possibilité d’acquérir la compétence travaux, entretien et aménagement ; et la possibilité de fusionner avec le syndicat de rivière ou d’autres SMBV voisins.

6.1.3 Particuliers

A- Généralités

Une estimation en tonnage de l’utilisation des produits phytosanitaires par les particuliers à l’échelle régionale (Haute-Normandie) indique que ceux-ci utilisent environ 8 tonnes de fongicides, 44 tonnes d’herbicides, 3 tonnes d’insecticides et 0,1 tonne de rodonticides. L’étude menée par la DREAL indique qu’environ 67 %

SAFEGE 60 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2 des apports d’herbicides par les acteurs non-agricoles sont apportés par les particuliers (Colloque sur l’usage des désherbants par les collectivités, Mont Saint Aignan, 2004). Ces chiffres sont extrapolables au cas de l’AAC de Fécamp-Valmont- Fauville.

Extraits de la synthèse d’une étude publiée par le ministère du développement durable, www.developpement-durable.gouv.fr

Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, le ministère du Développement durable, chargé de communiquer auprès des publics concernés par les zones non agricoles (collectivités locales, professionnels, jardiniers amateurs), a lancé une étude comportementale visant à identifier les motivations et les comportements des jardiniers amateurs pour mieux élaborer une campagne de sensibilisation nationale sur l’usage des pesticides. L’étude Jardivert réalisée par la société SYNAPSE s’est déroulée d’octobre 2009 à mars 2010, elle a permis d’identifier trois profils de jardiniers amateurs utilisateurs de pesticides et a démontré que seul un discours sur le risque sanitaire pouvait constituer un levier de changement de comportement important (MEEDDM, juin 2010).

Les principaux résultats de l’étude sont :

V Les jardiniers amateurs utilisateurs de pesticides n’ont pas conscience qu’ils utilisent des pesticides ou ne veulent pas avoir conscience : ils utilisent des produits de « traitement », des « médicaments », des « pschitt pschitt », granulés, etc. La sémantique est plutôt positive ; le terme pesticide n’est jamais employé par les jardiniers amateurs. V Parmi ces 17 millions de français qui jardinent, 32% seulement associent le qualificatif dangereux aux pesticides, 20% considèrent même que ces produits ne présentent aucun danger …. V Le produit phytosanitaire le plus utilisé est la bouillie bordelaise ou un produit pour lutter contre les pucerons ou autres parasites des plantes (respectivement 69 % et 68 % es jardiniers amateurs en utilisent). Viennent ensuite les produits anti-limaces (60 %) et les désherbants (50 %). 3 profils de jardiniers amateurs ont été établis :

V Le « producteur » ® homme à la retraite ou presque 50 à 65 ans ® possède un jardin de grande superficie et consacre beaucoup de temps au jardinage ® conscient du danger que représentent les produits phytosanitaires ® Les « producteurs » représentent 20% de la population française, souvent retraités, ils jardinent un grand potager en milieu rural. Pour eux, le jardinage est une passion et un mode de vie. Les plaisirs de produire et de récolter les fruits et les légumes et de les consommer ou les partager

SAFEGE 61 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

constituent une justification importante de leur engagement plusieurs jours par semaine dans cette activité. V « L’hédoniste » ® 30 à 50 ans, profil plutôt féminin ou jeunes couples ® possède un jardin de petite taille et considère le jardinage comme un loisir nouveau ® sensible aux messages sur la responsabilité vis-à-vis de l’environnement, mais utilise tout de même des produits chimiques. ® Il a généralement conscience du risque mais il utilise néanmoins des pesticides en cas de besoin. ® Les « hédonistes » représentent 10% de la population française, jardinent un petit potager (moins de 100m2), ont autour de 35 ans : le jardin et surtout le potager constituent une activité de plein air, devenue un vrai hobby. Le plaisir de la récolte constitue aussi une motivation forte pour cette population. Soucieuses de l’environnement, ces personnes utilisent toutefois des pesticides car le plaisir de voir les fruits de son travail est plus fort que l’idée de protéger la nature. V Le « désimpliqué » ® homme âgés de 35 à 50 ans en moyenne ® possède un jardin de taille variable et considère le jardin uniquement comme un lieu de détente fait à la fois preuve de conscience et d’indifférence face à la nocivité des produits phytosanitaires. ® Il a recours aux pesticides par nécessité sans avoir réellement conscience du danger. Bien souvent, il délègue l’entretien du jardin et ne possède pas de potager. ® Les « désimpliqués », professionnellement actifs, représentent 15% de la population française. Le jardinage est vécu comme une corvée. Le jardin est un lieu de détente pour les enfants ou pour recevoir des amis. A ce titre, il doit être une “vitrine” de la maison : propre, rangé, vecteur de statut social. Les « désimpliqués » peuvent avoir recours à des professionnels ou des associations pour l’entretien de leur jardin.

La prise de conscience de la toxicité des pesticides s’avère très faible chez les jardiniers amateurs qui recherchent avant tout des produits efficaces, plus que des produits « bio » ou « naturels ». Ce besoin d’obtenir des résultats à tout prix explique la tendance des utilisateurs à surdoser, notamment dans le cas de la bouillie bordelaise. Ainsi, n’ayant pas conscience des effets des produits utilisés, les jardiniers amateurs adoptent un comportement d’utilisation qui ne tient pas compte des dangers (peu ou pas de protection).

En revanche, l’étude met en lumière la prise de conscience émergente des risques sanitaires et des risques pour les jeunes générations. Cette prise de conscience est

SAFEGE 62 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2 notamment accélérée lorsque le terme pesticide est utilisé, et ce, quelle que soit la typologie : l’utilisation du mot pesticide a un pouvoir évocateur très puissant. Contrairement aux termes techniques insecticides, désherbants, etc., il renvoie à la santé humaine et contribue à combattre la “dédramatisation” des utilisateurs. Il présente aussi l’avantage de désigner de façon explicite la catégorie des produits phytosanitaires. Les hédonistes et producteurs montrent aussi une sensibilité accrue aux risques des pesticides du potager pour l’alimentation individuelle.

Cette prise de conscience émergente est d’autant plus immédiate lorsque la dangerosité des produits constitue une menace pour les proches des jardiniers amateurs et introduit la question de la responsabilité : enfants, petits enfants, animaux domestiques.

B- Résultats du diagnostic

L’habitat sur cette zone est principalement de type résidentiel comme l’indique les chiffres de l’INSEE dans le tableau ci-après.

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Tableau 6-4 : répartition des types d'habitats à l'échelle de la zone d'étude (INSEE, 2009) Nom Commune Logements

Nom Commune Maisons Appartements % Maisons ANGERVILLE-LA-MARTEL 359 0 100,00 ANNOUVILLE-VILMESNIL 163 2 98,79 AUZOUVILLE-AUBERBOSC 101 3 97,12 BEC-DE-MORTAGNE 286 4 98,62 BENARVILLE 65 1 98,48 BENNETOT 176 2 98,88 BERMONVILLE 245 2 99,19 BEUZEVILLE-LA-GUERARD 85 0 100,00 BOLLEVILLE 198 6 97,06 CLEVILLE 71 0 100,00 COLLEVILLE 316 13 96,05 CONTREMOULINS 88 3 96,70 DAUBEUF-SERVILLE 158 4 97,53 FAUVILLE-EN-CAUX 750 223 77,08 FOUCART 125 2 98,43 GANZEVILLE 191 5 97,45 GERPONVILLE 168 2 98,82 HATTENVILLE 233 3 98,73 LIMPIVILLE 149 1 99,33 MENTHEVILLE 81 0 100,00 NORMANVILLE 243 1 99,59 OURVILLE-EN-CAUX 439 36 92,42 RAFFETOT 193 1 99,48 RICARVILLE 125 1 99,21 RIVILLE 134 3 97,81 SAINT-PIERRE-LAVIS 78 1 98,73 SAINTE-HELENE-BONDEVILLE 287 0 100,00 SAINTE-MARGUERITE-SUR-FAUVILLE 87 4 95,60 SORQUAINVILLE 73 0 100,00 THEROULDEVILLE 219 23 90,50 THEUVILLE-AUX-MAILLOTS 206 1 99,52 THIERGEVILLE 145 8 94,77 THIETREVILLE 146 6 96,05 TOCQUEVILLE-LES-MURS 110 1 99,10 TOURVILLE-LES-IFS 208 8 96,30 TOUSSAINT 324 8 97,59 TREMAUVILLE 51 0 100,00 VALMONT 347 127 73,21 YEBLERON 453 107 80,89 YPREVILLE-BIVILLE 212 7 96,80 Total 8 088 619 92,89 NB : la commune de Fécamp n’a pas été ajouté car le territoire communal est situé en périphérie du BAC (à l’aval) et est de plus essentiellement urbain.

Il existe donc une très grande majorité d’habitations individuelles sur l’AAC dont on peut penser quelles sont associées à un jardin.

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Tableau 6-5 : Répartition des classes de population l'échelle de la zone d'étude (INSEE, 2009) Nom Commune Classe population

Total Nom Commune 30 -44 ans 45 -59 ans 60 ans et + population ANGERVILLE-LA-MARTEL 201 205 138 885 ANNOUVILLE-VILMESNIL 110 75 78 453 AUZOUVILLE-AUBERBOSC 50 61 45 267 BEC-DE-MORTAGNE 167 162 102 688 BENARVILLE 61 45 27 239 BENNETOT 48 43 24 197 BERMONVILLE 148 72 52 485 BEUZEVILLE-LA-GUERARD 36 46 34 176 BOLLEVILLE 111 120 87 523 CLEVILLE 31 45 33 161 COLLEVILLE 146 183 154 729 CONTREMOULINS 32 66 47 197 DAUBEUF-SERVILLE 89 80 60 378 FAUVILLE-EN-CAUX 347 390 666 2 147 FOUCART 88 65 69 361 GANZEVILLE 75 121 104 438 GERPONVILLE 89 74 87 370 HATTENVILLE 173 100 80 660 LIMPIVILLE 87 70 65 348 MENTHEVILLE 65 30 29 247 NORMANVILLE 132 135 106 582 OURVILLE-EN-CAUX 217 228 239 1 108 RAFFETOT 101 112 92 494 RICARVILLE 58 72 68 313 RIVILLE 71 63 59 310 SAINT-PIERRE-LAVIS 40 32 34 181 SAINTE-HELENE-BONDEVILLE 162 180 116 740 SAINTE-MARGUERITE-SUR-FAUVILLE 48 56 45 254 SORQUAINVILLE 35 36 42 165 THEROULDEVILLE 136 105 98 573 THEUVILLE-AUX-MAILLOTS 113 84 86 476 THIERGEVILLE 75 89 49 363 THIETREVILLE 80 76 63 355 TOCQUEVILLE-LES-MURS 72 47 54 299 TOURVILLE-LES-IFS 117 124 111 540 TOUSSAINT 134 168 209 743 TREMAUVILLE 21 29 26 100 VALMONT 195 204 248 1 017 YEBLERON 259 287 289 1 376 YPREVILLE-BIVILLE 123 93 91 522 Total 4 343 4 273 4 106 20 460 La répartition de la population entre différentes classes d’âges est relativement homogène sur le secteur d’étude. Toutefois, les classes d’âge les plus représentées sont entre 30 et 59 ans ce qui correspond à une population d’actifs.

Toutefois toutes les couches de la population sont représentées de manière relativement homogène.

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C- Synthèse

Bien qu’un diagnostic individuel ne puisse être réalisé à l’échelle du BAC pour l’ensemble des particuliers et sans leur faire de « procès d’intention » qu’ils soient ou non utilisateurs de ces produits. Toutefois, le risque de l’usage des produits phytosanitaire par les particuliers ne peut pas être négligé.

A noter que le département de Seine-Maritime possède un arrêté préfectoral dit « arrêté fossé » du 24 janvier 2012 qui réglemente l’usage des produits phytosanitaires autour des fossés, bétoires, etc… Il y est interdit de traiter les abords à l’aide de phytosanitaires.

Les enjeux identifiés pour ces acteurs sont les suivants :

V Manque d’information sur le dosage et l’usage des produits V Manque d’information sur le risque sanitaire et environnemental V Manque d’information sur les pratiques alternatives V Manque de relai par les professionnels (jardineries et paysagistes)

A titre informatif nous avons indiqué ci après les jardineries les plus proches (toutes hors AAC) :

V Les Serres de Froberville , 2766 rue d’Etretat 76400 Froberville V Desjardins, Route de Fauville, 76210 Trouville-Alliquerville V Gamm Vert , route de Goderville 76110 Bretteville du Grand Caux V Lelaumier Pépinières , 32 rue de la Poste, 76110 Goderville V Sicap Vert , 169 rue du Haras, 76450 Ouinville V Point Vert, 1 place de la gare, 76540 Valmont (point de vente toujours ouvert?) V Gamm Vert, Hameau Daubeuf, 517 route de Sassetot, 76540 Angerville la Martel Les paysagistes intervenants sur l’AAC (liste non-exhaustive) :

V La Hétraie, 825 route de Valmont, 76400 Fécamp V Doré Raphaël, 2 chemin des Hatés, 76540 Valmont V Eco Paysage (Sarl) , Les Près de Rouxmesnil, 76540 Valmont V Dupré Anthony , 161 impasse de la Carrière, 76110 Mentheville V Cavelier Paysage , 997 route du Beau Soleil, 76640 Auzouville Auberbosc V Paysage’n Caux , 29 Sente rouelle, 76640 Yébleron V Arboré Sens, 16 route de la vallée, 76110 Daubeuf-Serville V Lefranc Jacky, 7 rue de la linerie, 76540 Valmont

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6.1.4 Assainissement collectif et non collectif

A- Généralités

Une mauvaise gestion des eaux usées peut-être à l’origine d’une contamination de la ressource en eau (azotée et bactériologique principalement). Les risques de pollution liés à l’assainissement peuvent provenir de :

V La vétusté de certains tronçons du réseau pouvant donner lieu à des fuites, V Un délestage technique, V Des déversoirs d’orage et bassin d’infiltration, V D’un assainissement autonome vétuste et peu efficace, V Du dysfonctionnement des stations d’épuration, V De l’absence d’assainissement. Afin de recenser les risques de pollution pouvant ainsi être engendrées, les données suivantes ont été analysées :

V La synthèse du fonctionnement des stations d’épuration du périmètre d’étude , les performances des réseaux de collecte et des sites de traitement sont directement visées (informations transmises par les syndicats et le SATESE), V La synthèse des contrôles de l’assainissement non-collectif , effectués par les SPANC. Pour mémoire, nous renvoyons le lecteur au chapitre 2.7.4 pour connaitre la liste des communes en assainissement collectif ou non-collectif et leur adhésion aux syndicats.

B- Assainissement collectif

V Pour la communauté de communes Caux Vallée de Seine : les travaux de transfert de la station d’épuration sont en cours en dehors du BAC. La gestion des parcelles de l’ancienne lagune reste un sujet à ce stade de l’étude. V Commune de Fécamp : la station d’épuration est en limite du BAC et de la station de pompage de Gohier. Toutefois son niveau de traitement est de bonne qualité et le rejet des effluents se fait dans la rivière Valmont. V Syndicat de Fauville en Cœur de Caux : Le fonctionnement de la station d’épuration d’Auzouville n’apparaît pas comme suffisant. La station de Cléville a un fonctionnement satisfaisant mais son rejet diffus vers une bétoire serait à améliorer. V Communauté de communes du Caux Central : Aucune observation à ce stade.

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V Syndicat de Bretteville St Maclou : L’abandon des lagunes d’Annouville et Bénarville au profit de la station de Bec de Mortagne devrait améliorer la situation qui n’était pas satisfaisante pour ces deux stations. V SIAEPA de la région de Colleville : Le rejet des effluents de la station est de qualité moyenne concernant le phosphore. De plus, certains postes de relevage connaissent des disfonctionnement. Une étude ou des travaux seraient utiles pour limiter ces dysfonctionnements qui restent toutefois limités dans leur ampleur. V SIAEPA de la région de Valmont : le fonctionnement de la lagune de Daubeuf n’est pas satisfaisant selon le SATESE qui préconise une réhabilitation (raccordement prévu à la STEP de Bec de Mortagne). La STEP de Theuville aux Maillots et d’Ypreville-Biville n’ont pas un fonctionnement satisfaisant selon le SATESE et le Syndicat. V SIAEPA de Fécamp Sud-Ouest : Aucune observation particulière à ce stade de l’étude. V SIAEPA de Toussaint-Contremoulin : Aucune observation particulière à ce stade de l’étude.

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Tableau 6-6 : informations sur l’assainissement collectif (2011-2013)

Postes de relevage Capacité Fonctionnement Commune Syndicat Délégataire STEP EH raccordés Rejet des EU Remarques EH (SATESE) sur le BAC

Niveau de rejet minimal dépassé pour tous les BOLLEVILLE CC Caux SAUR Lagune 300 315 bétoire transfert des effluents hors BAC paramètres, Vallée de Seine effluent de mauvaise qualité

RAFFETOT VEOLIA Eau Niveau de rejet Commune Boues respecté pour FECAMP Eaux de Normandie 40 000 22 374 Valmont STEP Hors BAC de Fécamp Activées l'ensemble des paramètres. Effluent rejeté Colmatage FAS, de mauvaise AUZOUVILLE-AUBERBOSC Filtres 220 173 infiltration recherche eau claire paraistes qualité pour MES recommandées par le SATESE et NTK BEUZEVILLE-LA-GUERARD VEOLIA Eau Niveau de rejet 5 respecté pour CLEVILLE Lagune 273 à 318 305 bétoire Regroupe avec Lagune d'Alvimare ? l'ensemble des paramètres . RICARVILLESEPA Fauville Eaux de Normandie FOUCART en Coeur de Caux VEOLIA Eau Niveau de rejet Boues 2500 respecté pour FAUVILLE-EN-CAUX 5900 infiltration Mise en service STEP en 2011 Activées 4000 (2014) l'ensemble des paramètres. Eaux de Normandie Boues HATTENVILLE 1000 - Abandon et déconstruction de la Activées STEP, travaux en cours YEBLERON 9 ex syndicat TREMAUVILLE d'Hattenville-Yébleron BENNETOT BERMONVILLE NORMANVILLE OURVILLE-EN-CAUX Niveau de rejet travaux de réparation SIAEPA respecté pour RIVILLE VEOLIA Eau Lagune 300 290 infiltration des membranes et de faucardage à Caux Central l'ensemble des prévoir selon le SATESE paramètres. SAINTE-MARGUERITE -SUR-FAUVILLE SAINT-PIERRE-LAVIS Effluent rejeté de mauvaise qualité ANNOUVILLE-VILMESNIL Lagune 308 445 infiltration 1 abandon STEP prévu pour MES, DBO et DCO SIAEPA de Boues Mise en service en 2012 BEC-DE-MORTAGNE 3200 1300 en 2014 Ganzeville - 2 Bretteville Saint VEOLIA Eau Activées raccord de Daubeuf Serville ? Maclou Effluent rejeté de mauvaise BENARVILLE Lagune 250 270 infiltration 2 abandon STEP prévu qualité pour MES et DCO MENTHEVILLE 1 TOCQUEVILLE-LES-MURS Effluent de Boues bonne qualité COLLEVILLE SIAEPA de 1450 680 Valmont 3 1 poste sujet à débordements VEOLIA Eau Activées sauf pour le la région de Colleville phosphore SAINTE-HELENE-BONDEVILLE Lagune 600 750 infiltration - 3 ANGERVILLE-LA-MARTEL 3

Niveau de rejet minimal dépassé pour tous les SATESE préconise DAUBEUF-SERVILLE Lagune 750 590 infiltration 2 paramètres, une étude de réhabilitation effluent de mauvaise qualité

GERPONVILLE 3 LIMPIVILLE 2 SORQUAINVILLE SIAEPA de THEROULDEVILLE VEOLIA Eau 2 la région de Valmont THEUVILLE-AUX-MAILLOTS 2 THIERGEVILLE Filtres 350 NC infiltration 2 Abandon ancienne lagune ? THIETREVILLE 2 Niveau de rejet Boues respecté pour VALMONT 4000 2000 Valmont 10 Mise en service STEP en 2011 Activées l'ensemble des paramètres . Effluent rejeté de mare mauvaise qualité YPREVILLE-BIVILLE Lagune 450 327 2 Etude en cours, pour la STEP puis infiltration pour MES, DBO et DCO SIAEPA TOURVILLE-LES-IFS Eaux de Normandie 2 Raccordement STEP Yport prévu Fécamp Sud Ouest Niveau de rejet respecté pour CONTREMOULINS VEOLIA Eau Filtres 170 100 infiltration 2 l'ensemble des paramètres. SIAEPA Toussaint GANZEVILLE Eaux de Normandie 4 Contremoulins Niveau de rejet Diagnostic réseau Boues respecté pour TOUSSAINT VEOLIA Eau 1200 718 Ganzeville 3 pour identifier les eaux claires Activées l'ensemble des parasites selon le SATESE paramètres.

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C- Assainissement Non-Collectif

Généralités

En ce qui concerne l’assainissement non-collectif celui-ci est à la charge des Services Publics d’Assainissement Non-Collectif.

Le SPANC est un service public local chargé de :

V Conseiller et accompagner les particuliers dans la mise en place de leur installation d’assainissement non collectif ; V Contrôler les installations d’assainissement non collectif. L’entretien et la rénovation des dispositifs est à la charge des propriétaires.

Les obligations pour ses derniers sont :

V Équiper l’immeuble d’une installation d’assainissement non collectif V Assurer l’entretien et faire procéder à la vidange périodiquement par une personne agréée pour garantir son bon fonctionnement. V Procéder aux travaux prescrits, le cas échéant, par le SPANC dans le document délivré à l’issue du contrôle, dans un délai de quatre ans. V Laisser accéder les agents du SPANC à la propriété, sous peine de condamnation à une astreinte en cas d’obstacle à la mission de contrôle. V Acquitter la redevance pour la réalisation du contrôle et, le cas échéant, l’entretien. V Rembourser par échelonnement la commune dans le cas de travaux de réalisation ou de réhabilitation pris en charge par celle-ci. V Annexer à la promesse de vente ou à défaut à l’acte authentique en cas de vente le document, établi à l’issue du contrôle, délivré par le SPANC, à compter du 1er janvier 2011. Ce document s’ajoutera aux 7 autres constats ou états (amiante, plomb, gaz, termites, risques naturels et technologiques, installations électriques, performances énergétiques). V Être contraint à payer une astreinte en cas de non respect de ces obligations V Être contraint à réaliser les travaux d’office par mise en demeure du maire au titre de son pouvoir de police. Résultat du diagnostic : Sur le territoire, la commune de Fauville-en-Caux et le SIAEPA de Colleville n’ont pas encore créé de SPANC pour la première et a été créé à l’été 2013 pour le second.

Les services ne sont donc pas encore opérationnels sur ces deux secteurs.

Les syndicats nous ont indiqué dans leur ensemble :

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V Avoir des difficultés à réaliser l’ensemble des diagnostics V Avoir des difficultés à trouver des particuliers pour réaliser les travaux préconisés eu égard au coût des réhabilitations ou travaux et à la difficulté de monter les dossiers de subventions. V Difficulté pour les élus à faire valoir leur rôle de police . Dans l’ensemble il n’existe pas non plus de service cartographique permettant de relier les informations sur l’état de fonctionnement des dispositifs et leur proximité avec les ouvrages, les périmètres de protection et la vulnérabilité sur le BAC. La communauté de communes Caux Vallée de Seine étudie la mise en place de ce dispositif à l’échelle de son territoire. Dans l’ensemble, 1675 installations ont été diagnostiquées sur 1914 installations estimées au total sur le territoire. Environ 12 % n’ont pas été diagnostiquées, environ 40 % sont fonctionnelles et 60 % non-fonctionnelles dont 12% à risque sanitaire . Les résultats sont indiqués par syndicat et par commune dans le tableau suivant.

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Nombre de Nombre de Nombre Non-Conforme Non-Conforme Non respect Nombre total Non-Conforme Syndicat Commune Diagnostics réhabilitation d'installations Conformes incluant risque incluant risque du code de la d'installations mais fonctionnel Syndicat de la région de Valmont effectués engagées non-controlées environnement sanitaire santé publique BOLLEVILLE CC Caux Vallée de Seine Non Diagnostiqué RAFFETOT Nombre d'installations Commune de Fécamp FECAMP Hors BAC 8% non-controlées AUZOUVILLE-AUBERBOSC 55 50 NC 5 11 17 13 8 0 18% Conformes BENNETOT 71 67 NC 4 NC NC 7 NC 11% BEUZEVILLE-LA-GUERARD ------Non-Conforme CLEVILLE 11 11 NC 0 3 3 2 3 0 mais fonctionnel FAUVILLE-EN-CAUX ------Non-Conforme incluant SEPA Fauville en Coeur de Caux FOUCART 92 89 NC 3 21 42 12 12 2 risque environnement HATTENVILLE 149 145 NC 4 NC NC 33 NC Non-Conforme incluant RICARVILLE 16 16 NC 0 4 3 4 4 1 14% risque sanitaire TREMAUVILLE 50 48 NC 2 NC NC 9 NC Non respect YEBLERON 166 162 NC 4 NC NC 47 NC 27% du code de la santé publique TOTAL 610 588 NC 22 39 65 3 BERMONVILLE NORMANVILLE OURVILLE-EN-CAUX 22% SIAEPA Caux Central Non Diagnostiqué RIVILLE SAINTE-MARGUERITE-SUR-FAUVILLE SAINT-PIERRE-LAVIS Syndicat de Toussaint-Contremoulins Nombre d'installations ANNOUVILLE-VILMESNIL 40 35 10 5 15 9 9 2 NC non-controlées BEC-DE-MORTAGNE 69 58 12 11 17 23 13 5 NC BENARVILLE 32 28 8 4 11 8 6 3 NC Conformes SIAEPA de Bretteville Saint Maclou MENTHEVILLE 68 65 21 3 11 19 11 3 NC 20% TOCQUEVILLE-LES-MURS 46 36 4 10 9 13 7 7 NC 21% TOTAL 255 222 55 33 63 72 46 20 - Non-Conforme COLLEVILLE NC 9 ------mais fonctionnel SIAEPA de la région de Colleville SAINTE-HELENE-BONDEVILLE NC 2 ------Non-Conforme incluant ANGERVILLE-LA-MARTEL 210 175 NC 35 49 51 39 21 15 risque environnement DAUBEUF-SERVILLE 19 18 NC 1 2 7 3 6 0 GERPONVILLE 41 33 NC 8 16 5 4 6 2 6% 13% Non-Conforme incluant LIMPIVILLE 22 19 NC 3 5 7 3 4 0 risque sanitaire SORQUAINVILLE 80 71 NC 9 42 13 11 2 3 THEROULDEVILLE 122 92 NC 30 29 27 14 13 9 SIAEPA de la région de Valmont 9% Non respect THEUVILLE-AUX-MAILLOTS 63 51 NC 12 20 9 7 5 10 du code de la santé THIERGEVILLE 73 51 NC 22 11 13 11 5 11 publique THIETREVILLE 51 41 NC 10 7 10 7 11 6 VALMONT 41 36 NC 5 8 6 4 6 12 31% YPREVILLE-BIVILLE 106 88 NC 18 31 32 14 11 0 TOTAL 828 675 NC 153 220 180 117 90 68 SIAEPA Fécamp Sud Ouest TOURVILLE-LES-IFS 80 77 NC 3 19 34 7 5 12 CONTREMOULINS 31 24 NC 7 1 10 4 1 8 Syndicat de Bretteville Saint Maclou GANZEVILLE 88 79 NC 9 17 28 9 7 18 SIAEPA Toussaint Contremoulins 9% TOUSSAINT 22 10 NC 12 1 4 0 1 4 14% Nombre d'installations TOTAL 141 113 NC 28 19 42 13 9 30 non-controlées 1914 1675 55 239 360 393 183 124 113 12% 19% 21% 10% 6% 6% Conformes 20%

Non-Conforme mais fonctionnel 27% Non-Conforme incluant risque environnement

Non-Conforme incluant risque sanitaire 30%

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D- Synthèse

V En ce qui concerne l’assainissement non-collectif : Les enjeux sont importants : peu de dispositifs sont fonctionnels à l’échelle de l’AAC. Seuls 40 % de dispositifs sont fonctionnels. Cependant, il est à noter un manque d’auto surveillance des lagunes sur le territoire d’étude pouvant entrainer un risque de pollution. De nombreux efforts restent encore à produire à ce stade sur l’ensemble du BAC. La majorité des secteurs en assainissement non collectif se trouve au sud du territoire d’étude, au niveau des zones à fortes vulnérabilités karstiques et matricielles. Il serait intéressant de cartographier l’état des dispositifs à l’échelle du BAC et de suivre la mise en place des derniers SPANC sur le territoire afin de faciliter la priorisation des réhabilitations.

V En ce qui concerne l’assainissement collectif : Dans l’ensemble la situation est plutôt satisfaisante, de nombreux travaux et aménagements ont été entrepris par les syndicats avec l’aide de leurs partenaires ces dernières années. L’enjeu concerne aujourd’hui le fonctionnement de la station d’épuration d’Auzouville et de Cléville pour le syndicat de Fauville en cœur de Caux. La STEP de Colleville et quelques postes de relevages pour le syndicat de Colleville. La lagune de Daubeuf-Serville nécessite également quelques aménagements pour le syndicat de Valmont. Sur les 16 STEP présentes sur le territoire d’étude, 5 se situent sur des zones à très fortes vulnérabilités karstiques et 9 sur des zones de fortes à très fortes vulnérabilités matricielles. Dans ces zones vulnérables, les dispositifs d’assainissement collectif (STEP et postes de relevages) devront être particulièrement contrôlés afin de parer à d’éventuelles pollutions diffuses.

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Figure 6-1 : Assainissement et vulnérabilité karstique

ZPAAC

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Figure 6-2: Assainissement et vulnérabilité matricielle

ZPAAC

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6.1.5 Transports

A- Généralités

Le territoire de l’AAC est parcouru par un réseau de nombreuses routes départementales et communales avec un trafic variable en fonction des axes, ainsi que l’autoroute (A29) qui traverse le territoire d’étude d’Est en Ouest.

Les risques les plus courants pour le milieu naturel présentés par ces infrastructures sont :

V Les risques de pollution chronique , qui correspondent aux éléments déposés sur la voirie puis lessivés par les précipitations à partir d’un certain seuil d’intensité. Il s’agit principalement de poussières, de métaux lourds comme le Plomb, le Zinc, et le Cadmium, et d’hydrocarbures. V Les risques de pollution accidentelle , liés au déversement d’une matière dangereuse transportée en quantité et de nature diverses. V Les risques de pollutions saisonnières , qui correspondent essentiellement aux actions de lutte contre le verglas en hiver, par dépôts de Chlorure de Sodium ou de Chlorures de Calcium sur la chaussée. Par ailleurs, des produits phytosanitaires pour l’entretien de la couverture végétale des bas côtés peuvent être déposés périodiquement en fonction du développement de la végétation (herbicides, limiteurs de croissance,...). Ainsi qu’au traitement chimique des voies ferrées contre l’enherbement. En ce qui concerne le risque accidentel, le risque majeur provient de déversements lors de la rupture d’une citerne routière (30 à 35 m 3) mais que dans 70% des cas, l’épanchement est d’un volume inférieur à 5 m 3 et que ce produit est non-miscible à l’eau dans 60% des cas (hydrocarbures par exemple).

La gestion des routes est assurée par :

V Les communes ou intercommunalités sur le réseau communal (cf. analyse pour les communes et intercommunalités). V Les centres d’exploitation routière du conseil général de Seine-Maritime pour les routes départementales, V La SAPN sur l’autoroute A29

B- Résultats du diagnostic

a- Centres d’Exploitation Routière

Sur le secteur d’étude, le Conseil Général de Seine-Maritime gère la totalité du réseau de routes départementales. Leur gestion est répartie sur plusieurs centres d’exploitation organisés comme suit :

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Figure 6-3 : agences et centres d'exploitation du département Les centres d’exploitation de Valmont et Fauville-en-Caux couvrent la majeure partie du territoire tel que présenté au chapitre 2.7.3. Le centre de Valmont dépend de l’agence de St Valéry-en-Caux. Ce centre devrait bientôt être fermé selon les informations qui nous ont été fournies. Le centre de Fauville dépend de l’Agence de St Romain de Colbosc.

Chaque agence a sa propre « politique » et son budget concernant l’entretien des routes. L’accent est mis en priorité sur la sécurité des usagers et la circulation sur le réseau selon sa hiérarchisation.

Les services de voierie interviennent pour le fauchage des accotements en fonction des conditions climatiques et des saisons.

Le traitement se fait principalement sous les glissières, les îlots et les pieds de panneaux non-équipés de plaques anti-herbe. Certains avaloirs en tête de bassins pluviaux étaient traités par le passé.

Les produits utilisés sont le PISTOL EV (Diflufenicanil, Glyphosate) sur Fauville : 60 L/an sont utilisés sur l’ensemble du réseau.

Sur le centre de Valmont ce sont également le PISTOL EV (60L/an) et aussi le SPICANET (2L/an, Triclopyr, Fluoxpyr) qui sont utilisés en 2 passages dans l’année.

Le département dispose de dosatrons pour le dosage des produits et leur utilisation (pas de mélange ou de risque de débordement lors du remplissage). Par contre, il n’existe pas de plateforme de remplissage dédiée sur les sites. Les responsables nous

SAFEGE 77 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2 ont indiqué que les stockages de produits phytosanitaires sont conformes à la réglementation (armoire spécifique). Les bidons vides sont envoyés en déchetterie.

Les agents ont connaissance de l’arrêté fossé, il est affiché dans les centres.

Les formations Certiphyto n’ont pas été engagées pour le moment par le département.

Le fauchage des accotements se fait en 3 fois sur l’année sur des périodes très cadrées (mise à disposition du matériel et du personnel). Les agents nous indiquent discuter avec les exploitants agricoles pour limiter les problèmes de chardons et humex. De plus, les espaces gravillonnés et goudronnés peu circulés sont petit à petit remplacés par de l’herbe ce qui permet de limiter petit à petit l’usage des produits.

Les centres estiment que l’usage des produits est en baisse de 50 % depuis 2006.

Des ouvrages de régulation des eaux pluviales sont implantés le long des routes suivantes : RD926 (Fauville-Fécamp). Très peu d’ouvrages sont équipés de systèmes de prétraitement des eaux. Les ouvrages récents sont équipés de cloisons siphoïdes pour piéger les hydrocarbures. En cas d’accident les ouvrages sont également équipés de vannes permettant de circonscrire une éventuelle pollution. Ces ouvrages sont étanches et sont curés mécaniquement.

Selon les services audités il y a peu de conflits aujourd’hui avec les agriculteurs à ce sujet, les problèmes constatés se concentrent d’avantage sur les fossés (remplissage ou retournement) qui alimentent les bassins.

Le département met également en place des mesures alternatives comme les prairies fleuries sur les grandes surfaces enherbées. Dans le cas présent notamment autour de l’autoroute. Des plaques anti-herbes sont installées autour des pieds de panneaux. Cependant, certains modèles engendraient des problèmes lors de la fauche (les plaques n’étaient pas assez lourdes). Le centre de Fauville a indiqué réaliser un couvert sous certaines glissières pour limiter la levée de plantes indésirables.

L’emploi de sels sur les voiries départementales n’a lieu que quelques jours dans l’année (10 environ pour 2012) avec une concentration de 5 à 10 g/m² en préventif et 20 à 25 g/m² en curatif. Les produits peuvent être entrainés par ruissellement vers le milieu naturel. Le stockage se fait sur site. Ils ne sont pas encore équipe d’une plate- forme dédiée. b- Les intercommunalités

Les communautés de communes de Campagne de Caux et Fauville interviennent pour réaliser l’entretien des voiries communales.

Elles interviennent principalement pour le fauchage sur les voies communales avec utilisation de produit phytosanitaires principalement dans les bourgs. La communauté de communes de Fauville indique également traiter autour des bassins d’eau pluviale. Les produits utilisés sont le PISTOL EV et CIBLE environ 50l/an et 10 l/an. La consommation est estimée en baisse de 40 % sur les dernières années.

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Les bâtiments intercommunaux sont également gérés : Piscine, Maison de personne âgées, etc…

La communauté de communes Campagne de Caux indique qu’elle réalise un passage par an et que le second passage est à la charge des communes. Dans ce cas l’employé communal attend le premier passage pour savoir où traiter en complément. Un doublon est toutefois possible, sur ces espaces. Il n’existe pas de plan de désherbage ou de cartographie indiquant les espaces traités ou à traiter.

La demande de passage est faite par les élus des communes.

Concernant l’utilisation des produits les agents disposent de moyens de protection, ils ne disposent pas pour le moment des formations Certi-phyto. Les produits sont stockés dans un local spécifique. Le remplissage se fait sur la plateforme de lavage du matériel. Des épanchements sont possibles vers le réseau d’eau pluvial (hors BAC pour la com.com Campagne de Caux à Goderville.

La communauté de communes de Campagne de Caux indique avoir fait l’acquisition d’un bruleur thermique dont elle se dit peu satisfaite. Un prêt du matériel aux communes intéressées est envisagé. Elle se dit également intéressée par les pratiques de gestion différenciées pour mieux gérer le temps de son personnel.

Sur le canton de Valmont, la gestion est à la charge des communes (cf. communes). c- Accidentologie

Avec plus de 330 km de voirie de compétence départementale à l’intérieur des limites du bassin d’alimentation, dont 30 km de voiries de premier ordre dépassant les 4 000 veh./j avec une moyenne de 11 % de poids lourd (RD926 et A29), l’une des principales sources de pollutions potentielles est le risque d’accident (déversement d’hydrocarbures et de produits divers).

La liste des accidents routiers transmis par la DDTM 76 et ayant eu lieu sur le territoire d’étude en 2011 et 2012, ne prend en compte que les accidents corporels. Les accidents matériels n’y sont pas répertoriés.

La localisation de ces accidents démontre que ceux-ci interviennent d’avantage aux niveaux des intersections des axes routiers particulièrement le long de la D 926.

Concernant ces axes, des moyens de rétention (vannes) équipent les bassins situés le long de la D 926 et de l’A 29. Celles-ci permettent d’isoler le flux en cas de déversement d’un polluant.

Pour les accidents situés en dehors de ces axes, le côté aléatoire de leur survenue ne permet pas de proposer des moyens de préventions. Il serait alors pertinent, en cas de déversement accidentel sur la chaussée, que les services de secours se mettent en relation avec les syndicats d’eaux afin que ces derniers prennent toutes leurs dispositions.

SAFEGE 79 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Figure 6-4 : Infrastructure routière et vulnérabilité matricielle

ZPAAC

SAFEGE 80 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Figure 6-5 : Infrastructure routière et vulnérabilité karstique

ZPAAC

SAFEGE 81 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2 d- SAPN

La SAPN (Société des Autoroutes de Paris Normandie), groupe SANEF, est concessionnaire et exploitant de l’autoroute A29 traversant le bassin d’alimentation du site de captage, sur sa partie amont au sud de Fauville-en-Caux.

Le risque principal considéré dans le cadre de l’exploitation du réseau autoroutier est la pollution chronique par les produits phytopharmaceutiques engendrée par l’entretien du réseau autoroutier et la pollution accidentelle provoquée par le risque d’accident routier.

Les éléments reportés ci-dessous ont été collectés auprès de SAPN (centre d’exploitation de Grand-Couronne / Les Essarts (76).

État des lieux local

Le tronçon autoroutier interceptant le bassin d’alimentation est entièrement étanche. Cela signifie que chaque goutte de pluie qui tombe sur la chaussée est collectée dans des bassins de rétention prévus à cet effet. Dans ces conditions, les effets d’un éventuel traitement phytosanitaire sont intimement liés à la gestion des eaux pluviales de la plate-forme.

Des dispositifs de récupération des eaux pluviales des eaux de voiries (caniveaux, bassins de rétention étanches) sont implantés à proximité de l’axe routier. La figure suivante présente la localisation de ces ouvrages.

8,5 km de voies autoroutières et leurs abords sont assainies par caniveaux et réseau de collecte ; soit environ 40 hectares d’emprises autoroutières. On note également la présence de l’aire de Bolleville sur le secteur d’étude. Cette aire de repos comprend également une station service ESSO qui a fait l’objet d’un diagnostic (cf. activités industrielles).

9 ouvrages de gestion des eaux pluviales sont répertoriés le long de ce linéaire. Il s’agit de bassins de rétention étanches.

Modalités d’entretien des espaces autoroutiers

Depuis les années 2002-2003, plus aucun produit phytosanitaire n’est utilisé par la SAPN pour l’entretien des voiries, de leurs accotements et de l’ensemble des ouvrages associés (bassins) . Seuls quelques traitements ponctuels sont effectués.

Le débroussaillage des clôtures se pratique localement à l’aide d’un débroussaillant phytosanitaire ; le traitement s’effectue au droit des clôtures qui sont exposées au développement de ligneux. Il est délégué à un prestataire privé dont les pratiques sont encadrées par le service Espaces Verts de la SAPN.

Le traitement est localisé et n’est pas effectué de manière systématique. Il répond à un besoin défini par des observations visuelles. Il a également pour objectif d’éviter la contamination des parcelles limitrophes (dissémination de graines). Les quantités appliquées annuellement ne sont pas calculées compte tenu des besoins relativement aléatoires et du caractère localisé des applications le long du linéaire de clôtures.

SAFEGE 82 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Le fauchage et la tonte mécaniques, le débroussaillage et le désherbage manuel restent les principaux modes de désherbage à l’échelle de l’infrastructure. La SAPN ne pratique plus qu’une fauche tardive en septembre / octobre. L’entretien des espaces verts est effectué en interne par un service spécialisé.

Le service s’occupe également de l’entretien des ouvrages pluviaux (collecte, bassins, puits), du contrôle et du nettoyage des organes hydrauliques (contrôle des vannages, nettoyage des filtres), et de la surveillance globale des équipements (état de l’étanchéité, contrôles des boues).

Par le passé, des traitements (désherbants) étaient effectués localement le long des cunettes de recueil des eaux pluviales pour maitriser tout départ de la végétation. Cette pratique aujourd’hui interdite a été remplacée par des interventions manuelles.

Modalités de gestion des eaux pluviales

Sur le tronçon interceptant le périmètre d’étude, l’assainissement autoroutier est entièrement étanche. L’ensemble des eaux pluviales est collecté dans 9 bassins de rétention et de régulation. Ils sont implantés à proximité de l’axe routier entre la commune de Bermonville et celle de Rouville.

Les 9 bassins de rétention des eaux pluviales présents sur le secteur d’étude sont équipés sur le même modèle :

V Les eaux de ruissellement de la chaussée sont collectées puis dirigées vers les bassins étanches de confinement munis de vannes manuelles de sectionnement. V Elles transitent par un ouvrage assurant une décantation et le déshuilage des effluents grâce à un déshuileur-débourbeur. V La régulation s’effectue en sortie d’ouvrage. V Les exutoires sont ensuite différents : ® 6 de ces ouvrages rejettent directement vers le talweg le plus proche, ® 1 ouvrage est équipé d’un puits d’infiltration pour évacuer le trop plein, ® 2 ouvrages sont équipés d’un bassin d’infiltration puis d’un puits d’infiltration pour évacuer le trop plein éventuel. Tous les bassins sont équipés de surverses vers le milieu hydrographique.

Ces éléments sont repris dans le tableau suivant

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Tableau 6-7 : synthèse des bassins autoroutiers présents sur le territoire

N° BASSIN Commune Volume Rejet Remarque

Rétention BR 59.4 Bermonville 900 m 3 Décennal, Qfuite Limite ext ZPAAC 5l/s

Rétention + puits BR 58 Cléville 1000 m 3 Décénal, Qfuite 5l/s

Rétention BR 57 Cléville 4000 m 3 Décénal, Qfuite 5l/s

Rétention Auzouville- BR 55 700 m3 Décénal, Qfuite Auberbosc 5l/s

Rétention BR 52.5 Bolleville 4000 m3 Décénal, Qfuite Aire de Service 5l/s

Rétention BR 52 Bolleville 4500 m3 Décénal, Qfuite 5l/s

Rétention BR 51.8 Bolleville 800 m3 Décénal, Qfuite 5l/s

Rétention BR 50.2 Raffetot 3000 m3 Décénal, Qfuite 5l/s

Rétention + infiltration + puits BR 49.3 Rouville 1200 m3 Limite ext ZPAAC Décennal, Qfuite 5l/s

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La figure suivante illustre l’aménagement type d’un ouvrage de bassin de rétention.

Figure 6-6 : Schéma type d’un ouvrage de rétention des eaux pluviales de l’A29

Source : SAPN

Les bassins de décantation ont 3 objectifs : V Le confinement des pollutions accidentelles via un ouvrage by-pass en tête et une vanne en sortie ; V Le traitement de la pollution chronique par sédimentation et déshuilage via un filtre en mousse polyuréthane en sortie de bassin ; V La limitation du débit de sortie vers le milieu récepteur à imposée à 5 l/s par l’État.

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Figure 6-7 : Localisation des bassins avec vulnérabilité karstique + bétoires

ZPAAC

Il est à noter que les bassins d’eau pluviale collectant les eaux de ruissellement de l’autoroute A 29 se situent en zone à très forte vulnérabilité karstique (nombreuses bétoires à proximité des bassins 51.8, 52 et 58). Le bon état de fonctionnement de ces bassins est donc à surveiller.

Au niveau du péage de Bermonville, L’exutoire des 2 bassins de régulation des eaux pluviales (plateforme de péage et plateforme autoroutière) se fait dans un troisième bassin qui récolte également les eaux de ruissellement du talweg situé à l’amont (franchissement de l’obstacle autoroutier). Ce dernier ouvrage est un bassin de « diffusion » qui joue un rôle tampon avant la restitution des eaux autoroutières et des eaux du talweg situé à l’amont.

Ce dernier bassin a fait l’objet de remarques sur son fonctionnement de la part des élus locaux. Des discussions sont en cours avec le SMBV, les élus et la SAPN à ce sujet.

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Figure 6-8 : Bassins du péage de Bermonville

Source : SAPN

Dans quelques cas relativement rares, les dispositifs d’assainissement ne sont pas soumis aux prescriptions du Code de l’Environnement (ouvrages et bassins de collecte non concernés par les rubriques de la Loi sur l’Eau). Ces bassins sont soumis à un suivi précis et à une fréquence d’analyse définis par un arrêté préfectoral. Les résultats d’analyse sont transmis au service de la Police de l’Eau de la DDTM de Seine Maritime. Seuls 3 bassins du réseau A29 y sont soumis et aucun ne se situe au droit du bassin d’alimentation.

La SAPN dispose également d’un laboratoire interne qui permet de contrôler fréquemment (2 fois par an) la qualité des eaux de rejet de certains autres bassins pour les principaux paramètres suivants : MES, DCO, HCT, Cl, Zn, Pb, conductivité, oxygène dissous, pH.

Toutefois, aucun des ouvrages situés sur le BAC, que ce soit réglementairement ou par le biais de l’auto surveillance. Aucun seuil réglementaire ne fixe la qualité des eaux traitées en sortie de bassin de décantation.

Les fréquences des différents contrôles et vidanges des ouvrages sont recensées dans le tableau suivant.

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Tableau 6-8 : Fréquence des contrôles et de vidanges des ouvrages d’eaux pluviales de l’A29

Contrôle / vidange Fréquence Prestataire Contrôle des orifices et récupération des flottants 1 fois/trimestre SAPN dans le bassin Visite de contrôle de 1 fois / an SAPN l’ensemble des bassins Vidange des séparateurs d’hydrocarbures (filtre en 2 fois / an (mars et septembre) Veolia propreté mousse) Pompage des bassins 2 fois / an Veolia propreté Source : SAPN

Un prestataire est chargé de l’inspection et du curage des canalisations d’eaux pluviales. Ils ne sont pas systématiques et sont effectués uniquement en fonction du résultat du contrôle des ouvrages hydrauliques.

Assainissement

Des dispositifs d’assainissement non-collectifs sont présents sur ou en limite de BAC au niveau de l’aire de Bolleville et du péage de Bermonville (dir.Fécamp).

Tableau 6-9 : synthèse des dispositifs d'ANC autoroutiers présent sur le territoire d'étude

Localisation Année Capacité type Rejet Remarques

2 ANC en Décanteur/ Pluvial, Bolleville Aire 1997 20 EH Fosse/filtre à bassins - de repos 2 ANC en sable rétention 2008

Péage de Décanteur/ 2 ANC Pluvial, bassin Bermonville 10 EH Fosse/filtre à - 1997 de rétention (Fécamp) sable

Ces dispositifs sont dimensionnés de manière à être cohérents avec la consommation d’eau potable et le trafic attendu. Les effluents traités sont ensuite dirigés vers le réseau pluvial (fossé). Le temps de séjour des eaux traités est très court car il existe un fort renouvellement selon la SAPN.

Dans certains cas, les dispositifs d’assainissement font l’objet d’une déclaration ou d’une demande d’autorisation au titre du Code de l’Environnement, au vu notamment de la superficie du bassin de collecte. Des obligations de résultats en matière de surveillance et de mesure de la qualité des effluents en sortie de dispositif sont alors formulées. Aucun bassin suivi par la police des eaux n’est toutefois présent sur le bassin.

L’entretien des dispositifs d’assainissement est confié à Véolia qui intervient une à deux fois par an pour réaliser la vidange des fosses et d’éventuels hydrocurages.

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Gestion des pollutions accidentelles

L’autoroute A29 est munie d’un réseau de collecte continu des eaux pluviales le long du tronçon intercepté par le bassin d’alimentation et de bassins de confinement des pollutions accidentelles.

La SAPN assure elle même la surveillance du réseau autoroutier et la détection des accidents grâce à un réseau de télésurveillance et à des équipes de patrouilleurs. Ces moyens permettent de détecter rapidement l’apparition d’incidents ou d’accidents pouvant être à l’origine de pollutions accidentelles (fuites, déversements).

Lors d’un tel événement, les services du SDIS sont immédiatement prévenus et mis en relation de la SAPN dans le cadre d’une procédure normalisée (échange de données sur la localisation des bassins pluviaux par exemple). Les vannes d’entrée et de sortie du bassin étanche de décantation sont fermées afin de confiner la pollution, après avoir sécurisé et protégé le site de l’accident, conformément au Plan d’Intervention et Secours du concessionnaire. La SAPN précise que ces incidents sont très rares : de l’ordre d’un tous les 5 ou 10 ans (à l’échelle du réseau A29). La SAPN dispose d’un contrat d’intervention avec une entreprise de pompage qui permet d’intervenir en moins de 2 heures sur le site de l’accident. Le plus souvent la pollution est contenue dans le réseau de collecte avant qu’elle se répande dans le bassin pluvial le plus proche.

Lorsque la pollution est contenue dans le bassin, le prestataire opère une vidange du bassin et un curage des boues. Dans le cas où la pollution accidentelle implique des hydrocarbures, un écrémage de la surface du bassin de décantation sera réalisé ainsi qu’un hydrocurage du réseau depuis le point de l’accident.

Le nettoyage des hydrocarbures présents sur la chaussée est effectué dès détection par l’utilisation d’un absorbant (récupération et traitement des déchets), puis la chaussée est nettoyée (nettoyeur haute pression). Les effluents souillés sont pompés dans le bassin et évacués.

Synthèse SAPN

En termes de pollution chronique, la SAPN mentionne des teneurs en hydrocarbures et pollution métallique quasi nulles dans les eaux traitées en sortie de bassin de décantation sur les ouvrages autocontrôlés.

Les résidus de fauchage des abords des bassins de rétention provoquent une augmentation de la concentration en matières organiques de ces eaux ; mais le phénomène est limité à la période estivale (augmentation de la DCO, DBO5 notamment).

Le risque de pollution accidentelle est géré et maitrisé mais peut être ponctuellement significatif si les by-pass ne sont pas actionnés dans des délais raisonnables.

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Enfin la pollution par les produits phytosanitaires est quasi-nulle depuis plusieurs années l’utilisation des produits de traitement étant très peu utilisé et au cas par cas (élimination des ligneux notamment le long des clôtures).

On notera qu’en 2013, le groupe SANEF sort de 3 années d’engagements verts envers l’État appelé le « Paquet Vert », qui comprenait un important investissement financier sur des programmes de travaux innovants et améliorants l’insertion environnementale des infrastructures du groupe 12 . Ceux-ci portaient sur différentes thématiques environnementales comme la qualité de l’air, l’eau, le bruit, biodiversité, etc.

C- Synthèse Générale sur les transports

L’utilisation des produits phytosanitaires sur les routes et les accotements (par nature sensibles aux ruissellements) sont aujourd’hui limités et en diminution importante.

Le département et la SAPN se sont engagés depuis de nombreuses années dans une politique de réduction importante de l’usage des produits phytosanitaires. Leur usage est très limité aujourd’hui et va tendre encore à diminuer sur les années à venir. La gestion différenciée des espaces et l’utilisation des techniques alternatives permettent aujourd’hui de limiter l’usage de ces produits.

L’usage des produits a également diminué dans les intercommunalités, le mode de gestion y est plus proche de celui des communes. Des améliorations restent toutefois à apporter dans la localisation des secteurs à traiter et la communication avec les communes. Une réflexion sur la mutualisation du matériel et des personnels pourrait être engagée avec les communes.

6.1.6 Activités industrielles et artisanales

A- Généralités

Les entreprises représentent une catégorie d’acteurs retenue au titre de plusieurs thématiques potentiellement nuisibles pour la ressource :

V La gestion des eaux usées, V La gestion des eaux pluviales, V La gestion des eaux de process s’il y en a, V La gestion des déchets de l’activité, V La gestion des stocks de produits liquides facilement mobilisables,

12 Source : http://www.sanefgroupe.com/fr_instit/Responsabilite-Sociale-d-Entreprise/Nos-engagements- verts/Engagements-verts

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V Les modalités d’entretien des espaces extérieurs parfois importants dans le contexte industriel. En effet, ces pratiques lorsqu’elles sont mal maîtrisées peuvent être à l’origine de rejets accidentels ou chroniques (liquides, solides, gazeux) spécifiques qui peuvent, suivant le type d’activité et les volumes en jeu, représenter un risque plus ou moins important pour la qualité de la ressource en eau..

B- Résultats du diagnostic

15 acteurs ont été rencontrés :

V 2 Garage et Casse Automobile

V 2 Stations service et transport de carburant

V 1 Carrière

V 1 Coopérative Agricole

V 3 Entreprises de Commerces

V 4 Entreprises de Terrassement, travaux publics et traitement de Déchets inertes

V 1 Entreprise de Compostage

V 1 Entreprise de Stockage de Sucre

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Tableau 6-10 : Synthèse des activités

Assainisse Eaux de Entreprise Activité ICPE Produits stockés Produits Phyto ment Process Oui en petite quantité sur Garage Durand Garage NC Huiles, peintures, vernis ANC Non petite surface Garage- Casse Huiles, Hydrocarbures, Liquide Nimauto NC ANC Non Non, fauchage Auto refroidissement ANC, mini Oui , limites pistes, STEP et ROC France SAS (Esso) Station Service Oui (D) GPL, Gasoil, SP95, SP98, Fioul Non STEP enclos GPL Transport TRAPIL Oui (AS) Hydrocarbures - - Non Carburant WC Lecanu Carrier Oui (A) Aucun Non Non chimiques Oui (A) pour le Céréales, produits cultures, Coopérative site de Fauville Huiles, produits phytosanitaires Oui, limite pistes et NORIAP ANC Non Agricole (D) pour celui (Fauville uniquement), Engrais, bâtiments de Thiètreville Hydrocarbures, Semences SARL MC2C (Carrefour Non Contact) Commerce et NC Huiles, Engrais, produits SARL Faure (Carrefour Oui, entretien délégué, distribution phytosanitaires, hydrocarbures, Collectif Non Contact) limite parking et bâtiment carburant solvants Oui, entretien délégué SAS Faudis (Super U) Oui (D) limite parking et bâtiment Oui, limite pistes, SAS Denise TP NC Huiles Gasoil ANC Non bâtiments et clôtures SODEGRAVE SCR Oui (D) Huiles, Hydrocarbures Collectif Non Non Oui Terrassement Hydrocarbures, ADblue Adjuvants, possède Oui, limites pistes, CB Premix Travaux Publics Oui (D) ANC Béton son propre bâtiments et clôtures forage Peinture, solvants et acides, vernis, ANC bientôt Oui, clôtures, bâtiments et Les matériaux fauvillais NC Non hydrocarbures Collectif pistes Collecti’vert Compostage Oui (D) Déchets Verts Aucun Non Non ANC dans Huiles, Peintures, Solvants, GNR, Oui, délégué clôtures, Société Vermandoise Stockage Sucre Oui (A) bassin Non Dégraissants et Sucre bâtiments et pistes étanche

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Les points suivants peuvent être soulignés :

V L’entretien des systèmes d’assainissement individuels n’était en majorité pas ou peu suivi : Les entreprises s’en remettent aux contrôles effectués par les services de l’état ou les SPANC en ce qui concerne la performance du système d’assainissement. Dans une grande majorité, les responsables n’avaient pas connaissance du bon fonctionnement ou non de leur installation. C’est particulièrement le cas pour la mini-STEP de l’aire de Bolleville (Esso). V La gestion des déchets est aujourd’hui bien prise en compte , dans les différents secteurs d’activité visités. La collecte de déchets dangereux et non- dangereux est bien organisée et les filières efficaces (remise de BSD par les entreprises spécialisées), transport en déchetterie, etc... V La gestion des eaux pluviales est une difficulté identifiée : pour les commerces ayant une distribution de carburant, pour la centrale à béton, la plate- forme de compostage. L’entreprise CB Premix reconnaît cette difficulté et le risque de pollution, elle a demandé à l’AESN une aide à ce sujet. Une étude est en cours avec un bureau d’étude afin de définir les améliorations à mettre en œuvre. Les autres activités ayant une surface imperméable importante : coopérative agricole, sucrerie, carrière, matériaux fauvillais ont un bassin de gestion des eaux pluviales (infiltration qui ne possède pas de prétraitement ou étanche pour la sucrerie). La sucrerie dispose d’une autorisation de rejet dans l’avant port de Fécamp et réalise des analyses avant rejet. V Le stockage des produits n’appelle pas à des remarques particulières dans une large majorité des cas . Celui-ci est conforme (cuves doubles paroi ou bassin étanche, stockage différencié sur plateforme bétonnée). Seule le garage/casse-auto ne nous semble pas aux normes de ce point de vue. Toutefois les procédures en cas de fuite d’un liquide ne sont pas toujours établies ou connues de tous, notamment sur la destination des produits souillés. Des déversement ponctuels sont possibles mais restent limités à l’échelle du BAC. V La problématique d’utilisation des produits phytosanitaires n’est pas ou peu prise en compte (9/15 font appel aux produits chimiques). Les espaces à traiter sont souvent réduits par rapport à la surface d’activité, l’impact est jugé non- significatif par les gestionnaires. Les surfaces traitées sont dans la majorité : les clôtures, les limites de pistes ou parking et le pied des bâtiments Dans la majorité des cas, seule l’efficacité du travail est prise en considération. Sur les 9 entreprises utilisatrices, aucune n’avait connaissance de l’arrêté fossé. Les commerces de produits n’avaient pas connaissance de l’affichage obligatoire des plaquettes. 3 font appel à des délégataires. Donc le traitement se fait en majorité par les gestionnaires ou leurs employés

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C- Trapil

Le pipeline Le Havre Cambrai, exploité par TRAPIL, faisant l’objet de cette enquête transitent en aval hydraulique du captage de Fauville-en-Caux. Celui-ci fait partie du réseau d’Oléoduc de Défense Commune relevant de la Défense Nationale. Leur maintien dans un parfait état de fonctionnement est par conséquent indispensable. Cette installation pétrolière est un ouvrage public Déclaré d’Utilité Publique par les décrets du 14/05/1958 modifié par les décrets du 09/05/1961 et 04/07/1964.

Il existe une servitude de 12 mètre axé sur la conduite définie par le décret du 02/05/2012. Il existe en outre une bande de 50 m d’obligation d’adresser une DICT ou un Déclaration de Projet de travaux (DT) autour de l’axe de cette conduite.

Les données fournies par TRAPIL concernées nous ont permis de prendre connaissance des moyens de sécurisation et de surveillance des installations et de statuer sur l’absence de contamination chronique des eaux souterraines.

D’autre part, l’ensemble des mesures préventives limitant efficacement l’occurrence d’incidents pouvant générer des pollutions accidentelles est appliqué. Elles font l’objet d’une mission de contrôle technique (incluant un plan de surveillance) où le risque de pollution est pris en compte conformément aux dispositions de l’arrêté du 4 août 2006 sur le règlement de sécurité des canalisations de transport de combustibles « multifluides ».

La société TRAPIL dispose également d’une base de données indiquant, outre les coordonnées des services publics locaux d’intervention (pompiers, gendarmerie, SDIS, etc.), les coordonnées des exploitants des sites environnementaux sensibles : sites de captage d’eau potable, sites naturels, etc., dans le cadre de l’application d’une procédure d’information en cas d’incident ou de pollution constatée.

A terme, on envisagera de fournir à cet acteur les informations géographiques nécessaires pour compléter sa connaissance locale des territoires relevant d’un enjeu pour la protection des eaux souterraines exploitées pour la production d’eau potable : périmètres de protection de captage, périmètre du bassin d’alimentation, localisation précise des ouvrages d’exploitation, etc.

A la connaissance de TRAPIL aucune fuite n’a été enregistrée sur ce tronçon de l’ODC.

D- Synthèse

Le résultat des diagnostics montre qu’aucun dysfonctionnement majeur pouvant entrainer un risque pour la qualité de la ressource en eau n’a été identifié pour ces activités.

Toutefois, les enjeux suivants peuvent être soulignés pour ces activités : V Meilleure gestion de la problématique assainissement et de la gestion des ruissellements sur les surfaces imperméabilisées V Entretien des espaces verts et sensibilité environnementale.

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Les entreprises nous ont indiqué dans une grande majorité qu’elles avaient peu de contact ou de conseils de la chambre des métiers ou de la chambre de commerce et d’industrie sur ces sujets. Il n’a cependant pas été demandé si celles-ci les avaient déjà sollicitées. Il semble toutefois que les problématiques visées n’apparaissent pas comme prioritaires pour les gestionnaires en période économique difficile. Seules 5 entreprises nous ont indiqué être en mesure de réaliser des améliorations dont 4 à s’engager dans un plan d’action volontaire en concertation avec les syndicats d’eau et ses partenaires.

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7

Plan d’actions non-agricoles

7.1 Problématiques, enjeux et proposition d’actions

Les acteurs concernés par ces mesures correspondent à ceux diagnostiqués dans le chapitre précédant.

Les mesures proposées visent à limiter les risques en les supprimant, les prévenant ou tout simplement en maintenant des facteurs favorables à la protection de la ressource en eau.

Les actions découlent des enjeux et problématiques soulignées dans les chapitres précédents.

Les actions proposées peuvent, quant à elles, être de différents types : il peut s’agir d’actions de sensibilisation ou de formation, de rappels à la réglementation, d’opérations de suivi de la qualité des eaux, d’acquisition foncière ou de matériel, etc… Les propositions d’actions relatives aux pressions non-agricoles sur la ressource en eau et identifiées sur l’ensemble du BAC sont développées ci après par type d’activité dans le tableau page suivante.

Rappelons que ces propositions ont été débattues au sein du comité de pilotage.

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Tableau 7-1 : Enjeux et Proposition d'actions proposées en comité de pilotage

Cible Problématique Indicateur Etat 2013 Types d’actions proposées

- Connaissance de la réglementation Port des EPI est bon, local phyto et réglementation sur sur l’usage des produits - Formation du personnel l'usage n'est pas bien maitrisé (3 sur 5) phytosanitaires

Communes et - Pas de formations certiphyto du Aucune commune n'a engagé la formation pour le - Adhésion à la charte de la FREDON ou mise en œuvre d'une charte intercommunalités personnel ou autre formations moment. locale, diagnostic communal ou intercommunal par un organisme.

- Pratiques à risques pour Risque écologique peu pris en compte, intérêt pour - Organiser des démonstrations de matériel alternatif, organisation l'environnement parfois pour l’usage méthodes alternatives et achat de matériel des communes pour achat groupé et prêt de matériel des phytosanitaires

Pas de suivi sur les bassins du tronçon concerné par le Gestion des eaux pluviales sur - Communiquer le résultat du suivi qualité de la SAPN sur les BAC, assainissement des aires de repos fonctionne de Autoroute bassins, améliorer la situation à Bermonville (SAPN) manière satisfaisante. Transports Gestion différenciée (lutte contre la Passage au zéro-phyto et gestion différenciée, pas de - Echanges avec la direction des routes, les responsables des levée de plantes adventices) et problématique bétoire selon le personnel du CG ni de agences locales et SAPN sur la gestion différenciée et l'entretien des problématique fossés pluvial problème de ruissellement, gestion des fossés est plus fossés avec communes, SMBV et agriculteurs (comblement ou retournement) problématiques

Recensement des mares en cours pour le SMBV pour - Poursuivre les études et travaux sur les zones à problème (mares et la com.com du canton de Valmont, a été réalisé sur hydraulique douce sur les plateaux et ouvrages de lutte en vallée et Fauville. Programme de travaux à venir sur ses abords) : solidarité entre communes amont et aval. Lutte contre les ruissellements - Mettre en œuvre les schémas de gestion des eaux pluviales et les - Lutter efficacement contre Problèmes d'inondations sur Bec de Mortagne, inondations plans d’hydraulique douce lors des révisions des documents l’érosion, les ruissellements et les Daubeuf, St Maclou, Colleville, Thiergeville et (communes, d’urbanismes (SCOT/PLU/etc…) en rapport ou non avec les trames inondations Thietreville. intercommunalités, vertes et bleues. smbv) Bétoires recevant des eaux pluviales communales (ex : Protection des bétoires recevant de l'eau pluviale : Aménagement Yébleron, Fauville-en-Caux) d'une zone tampon et de filtration en amont des bétoires

- Etudes et travaux Fonctionnement non-satisfaisant de la lagune de - Performances non-satisfaisantes Theuville aux Maillots Ypreville-Biville, la STEP de pour certaines STEP Assainissement Colleville, Cléville et d'Auzouville collectif (syndicat - Communication des résultats des performances des stations de ou traitement et suivi de la performance intercommunailités)

Lagunes de la CVS et du syndicat de Bretteville St - Traitement des anciennes lagunes - Conserver la maîtrise foncière sur les sites d’anciennes lagunes Malcou et Syn Valmont vont être abandonnées et et gestion du foncier (bassin lutte contre le ruissellement ou baux environnmentaux réhabilitées

- Sensibiliser les élus et les SPANC pour réhabiliter les installations SPANC pour la commune de Fauville-en-Caux et le - Mise en œuvre de 2 SPANC dans les zones vulnérables (dont report cartographique des résultats SIAEPA de Colleville nouvellement créés Assainissement des diagnostics) non-collectifs (SPANC) Pas de chiffre précis sur les 1615 installations - Difficulté de mettre en œuvre les diagnostiquées. Les élus rencontrent des difficultés - Suivi du résultat des diagnostics réhabilitations pour trouver des volontaires.

Manque information sur le dosage des produits, le - Communications : connaître pour mieux traiter, traiter moins, ne risque sanitaire et environnemental, sur les pratiques plus traiter. alternatives

- Utilisation des produits Aucune jardinerie sur le BAC, manque de relai des Particuliers - Rappel de la réglementation (ar. Fossé notamment) phytosanitaires professionnels

Demande des élus de communiquer vers les citoyens, - Sensibilisations : jardins familiaux, scolaires, concours de jardins associations et points de vente de produits - Promotion des produits et pratiques "propres", alternatifs aux phytosanitaires pesticides

- Manque de connaissance de la 9/15 entreprises ont recours à l'usage des produits réglementation sur l’usage des phytosanitaires, aucune ne connaissait l'arrêté fossé ni produits phytosanitaires la réglementation associée.

La connaissance des réseaux d'assainissement pluvial - Diagnostic et sensibilisation par la CRMA et ou CCI. Sensibiliser les Industries et - Problème de maîtrise des eaux et eaux usées n'est pas connu. Fonctionnement et artisans et industriels sur le volet assainissement, eaux pluviales et Artisanat pluviales et de l’assainissment performance des dispositifs ANC non-connu. entretien des espaces verts.

- Peu de sollicitation des chambres Peu ou pas de contact avec la CRMA ou CCI sur ces représentantes (CRMA et CCI) problématiques.

Captages Grenelle : Avril 1998 (Fécamp), Mai 2000 (Valmont), Nov 1993 (Fauville) - Suivre la mise en œuvre des prescriptions des arrêtés. Syndicats d'eau - Révision des DUP Autres Captages : Cléville (DUP en cours), Bec de Accompagner les révisions de DUP Mortagne (Juin 2013), Colleville (Dec 1989), Yebleron (Dec 1990), Ganzeville (Juil 2002)

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7.2 Actions non-agricoles

Le programme d’action est proposé dans son ensemble sur une période de 5 années. L’ensemble des actions proposées n’a pas été retenu

7.2.1 Communes et intercommunalités

7.2.1.1 CO 1 : Formation du personnel

A- Efficacité

Les agents des communes utilisaient tous des produits phytosanitaires au moment du diagnostic en 2013. Par contre aucune commune n’avait engagé la formation de son personnel.

Dans le cadre de la démarche Ecophyto, la formation « certi-phyto » est devenue obligatoire pour tous les organes concernant l’utilisation, la distribution, le conseil, la vente de produits phytopharmaceutiques. Ce qui est confirmé dans l’Arrêté du 7 février 2012 : spécifique aux collectivités territoriales, il exige des agents « applicateurs » et « applicateurs opérationnels » l’obtention du certificat individuel d’utilisation à titre professionnel des produits phytopharmaceutiques, dit « Certiphyto territorial ».

Selon l’annexe I de la directive 2009/128/CE, cette formation a pour objectif :

V De faire un point sur la réglementation relative à l’utilisation des produits et apprendre à identifier des produits illégaux V De présenter les dangers et risques associés aux produits, pour les êtres humains et pour l’environnement, et moyens disponibles pour les détecter et les maîtriser. Et l’attention particulière dans les zones protégées. Approches basées sur le risque, tenant compte des variantes locales du bassin d’alimentation comme le climat, le type de sol et de culture, et le dénivelé. V D’initier les participants à l’évaluation comparative au niveau de l’utilisation, afin d’aider les utilisateurs professionnels à faire le choix le plus approprié de produits ayant le moins d’effets secondaires possibles sur la santé humaine et l’environnement et d’évoquer les stratégies et les techniques de lutte alternatives. V De présenter les mesures et la réglementation relative au stockage, à la manipulation et le mélange des produits, ainsi que pour l’élimination des emballages vides, des autres matériaux contaminés et des produits excédentaires (y compris les mélanges restant dans les cuves) ; méthodes préconisées pour limiter l’exposition de l’opérateur (équipements de protection individuelle). V De rappeler les procédures pour préparer le matériel d’application des produits avant utilisation, notamment pour l’étalonnage, et pour faire en sorte que son

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fonctionnement présente le moins de risques possibles pour l’être humain et l’environnement : utilisation et entretien du matériel d’application des produits, et techniques spécifiques de pulvérisation (par exemple, pulvérisation à faible volume et buses antidérive) ; objectifs du contrôle technique des pulvérisateurs en service, et méthodes pour améliorer la qualité de la pulvérisation. V De présenter les mesures d’urgence pour protéger la santé humaine et l’environnement en cas de déversement accidentel, de contamination ou d’événements climatiques exceptionnels pouvant donner lieu au lessivage de produits, structures de surveillance sanitaire et d’accès aux soins pour signaler tout incident ou incident supposé. On rappelle que la mise que la Loi n° 2014-110 du 6 février 2014 visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national dite loi « Labbé » interdit à l’horizon 2020 l’utilisation des produits phytosanitaires pour les collectivités. Cette échéance pourrait être raccourcie à 2016 suite à une ordonnance ministérielle (loi de transition énergétique).

Il nous semble important de mener à bien l’effort de formation réglementaire pour passer progressivement (sur 6 ans) de la démarche de traitement classique, au mieux traiter, moins traiter et ne plus traiter. Notamment, la formation peut complétée par des animations sur des points de gestion spécifiques pour les communes : cimetière par exemple.

B- Faisabilité

Pour les agents des collectivités, le certificat est à obtenir avant le 1er octobre 2014. Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité.

À partir de 2015, le certificat Certiphyto devra être obligatoirement présenté pour l’achat de pesticides à usage professionnel (acheteur et utilisateur).

On estime à environ 150 personnes le nombre de personnes à former pour l’ensemble des communes et des inter-communalités. On précise que le nombre de communes interceptées par le BAC est de 45 et le nombre d’intercommunalités de 6.

Divers organismes dont le CNFPT proposent ces formations. Des plans de formations à l’échelle locale (intercommunale) peuvent être proposés.

C- Coût

Le coût de la formation est à la charge des collectivités : 2 à 3j/agent 250 à 300 € par personne selon l’organisme formateur soit au global : 37 500 à 45 000 € pour les collectivités.

On estime à 5j/an le temps nécessaire au suivi et à l’aide apportée par l’animateur aux collectivités.

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A noter, si certaines collectivités souhaitent passer progressivement au zéro-phyto, d’autres formations peuvent être utilisées/programmées pour aider le personnel à organiser leur travail en conséquence en complément de l’action CO 2.

7.2.1.2 CO 2 : Engager les collectivités dans une charte de réduction de l’usage des produits phytosanitaires et à leur diagnostic pour réduire les pratiques à risque

A- Efficacité

La mise en œuvre d’une charte locale (type FREDON) est l’outil le plus adapté permettant de dialoguer entre les acteurs, prescripteurs et financeurs. Il s’agit également d’un outil de communication envers les autres acteurs, témoignant du parcours engagé par les collectivités.

La charte pourrait se développer selon 5 axes majeurs :

1- Sensibiliser sur le risque environnemental (à l’échelle du BAC) et sur le risque de santé publique les personnels et élus (y compris au niveau des communautés de communes) y compris sur le rappel de police de l’environnement du maire.

2- Diagnostiquer à l’échelle du territoire (Com.Com, communes, le département) les pratiques et les enjeux liés à l’environnement (Plan de désherbage),

3- Former, en complément de la formation certi-phyto, pour les applicateurs (obligatoire d’ici 2015).

4- Mise en œuvre d’un plan d’action local pour une meilleure gestion et application des produits phytosanitaires : définir des stratégies d’intervention en fonction du niveau de risque, améliorer la communication entre délégataires et opérateurs de même niveau. On peut également viser le « zéro phyto » au niveau des écoles puis progressivement à tout le territoire.

5- Aider à l’acquisition de matériel, ex : matériel de désherbage alternatif (bruleur thermique, paillage,…).

Il s’agit d’un axe d’action efficace visant à réduire l’usage des produits phytosanitaires tel que le prévoit le plan national Ecophyto 2018. Avant la suppression de leurs usages dans les collectivités à l’horizon 2020.

B- Faisabilité

Cette action est assez aisée à mettre en œuvre dans la mesure où elle s’appuie sur l’animation et la volonté des collectivités à s’engager dans la démarche. C’est un axe qui vise également un problème de santé publique lié à l’usage de ces produits.

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L’entretien des bourgs et des routes communales est particulièrement visé.

Cette action peut s’appuyer sur la démarche mise en œuvre par la FREDON en Haute-Normandie pour la mise en application de la charte. Toutefois, une charte locale équivalente est également envisageable.

Les diagnostics, formations, sensibilisations seront à mener par un prestataire en collaboration avec l’animateur BAC.

La contrainte de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires pour les communes se traduit par une augmentation de la charge de travail des agents d’entretien, à l’acquisition du matériel et à la formation des agents à leur bonne utilisation. Une autre contrainte identifiée est celle de la perception par le public des pousses d’adventices sur les espaces publics (saleté, nuisibilité) pour lesquels il nous paraît nécessaire de communiquer.

C- Coût

L’Adhésion à la charte de la FREDON est gratuite par convention avec l’AESN (adhésion obligatoire des collectivités en cas de financement de l’AESN).

L’intervention du prestataire pour le diagnostic communal peut se découper de la façon suivante :

V Une réunion de sensibilisation auprès des communes ; V La réalisation d’un plan de désherbage est estimé 1000 € par commune (coût variable en fonction de la surface et des enjeux : 380 € HT/jour). V Formations aux bonnes pratiques et à la mise en place de techniques alternatives (2 jours pour 10 à 15 personnes) : 1000 € HT V Aide à au choix et à l’acquisition de matériel (les besoins supplémentaires de matériel et/ou les charges de personnel ne peuvent être évalués à ce stade car dépendantes du choix des communes). On rappelle que les 40 communes sont concernées. On peut agir prioritairement sur les communes situées dans les zones vulnérables (25 communes au total sur les zones de vulnérabilité matricielle ou karstiques). Soit un coût total de 25 000 € pour le plan de désherbage et de 3 000 € pour la formation aux bonnes pratiques.

Du temps est également nécessaire pour le suivi par l’animateur : 5 j /an

Le coût d’investissement en matériel et en temps pour les agents d’entretien peut être reparti entre les communes, la communauté de communes et les producteurs d’eau. Celui-ci ne peut être évalué à ce stade car il dépend du degré d’implication des collectivités et du degré choisi par chacune d’elles pour réduire l’usage des produits phytosanitaires.

Aides financières : L’agence de l’eau finance ces projets tant dans l’animation que dans l’achat de matériel (jusqu’à 50 % pour le matériel).

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L’état peut également participer au financement de ces projets dans le cadre du plan végétal environnement (PVE).

7.2.1.3 CO 3 : Organiser des démonstrations de matériel alternatif, achat groupé de matériel et prêt entre collectivités

A- Efficacité

Dans le cadre de l’évolution réglementaire pour les collectivités territoriales vers le « zéro phyto ». Il nous semble particulièrement pertinent d’organiser des réunions de présentation de matériel alternatif et d’encourager l’achat groupé de matériel et le partage ou prêt entre collectivités.

B- Faisabilité

Pour être efficace, l’organisation de démonstrations peut se faire à l’échelle des différents BACs de la pointe de Caux, à l’initiative des animateurs et des collectivités locales (intercommunalités). L’organisation de ces rassemblements se fera en rotation sur le BAC à raison de 1 réunion par an, cette réunion peut se faire avec l’appui des organismes de type FREDON et en lien avec l’action CO 2.

De même l’achat groupé de matériel ou le prêt peut se faire dans des conditions similaires.

C- Coût

Le coût de l’organisation d’une telle manifestation n’est pas évalué à ce stade. Nous estimons le temps d’animation à 5 j/an pour le territoire (organisation et communication).

7.2.2 Transport

7.2.2.1 TR 1 : Communiquer les résultats du suivi annuel SAPN et améliorer la situation à Bermonville

A- Efficacité

L’autoroute est un axe structurant de l’amont du BAC. Elle est implantée dans une zone de vulnérabilité importante. La gestion des eaux pluviales et leur rejet au milieu est donc un enjeu important qu’il est nécessaire de connaître pour comprendre.

Des voies d’amélioration peuvent d’ores et déjà être envisagées par la SAPN sur le secteur de Bermonville qui pose problème.

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B- Faisabilité

L’action consiste à l’échange entre l’animateur, le syndicat de bassin versant, des résultats du suivi réalisé en interne par la SAPN sur les eaux des bassins, des difficultés rencontrées par les riverains de l’autoroute en ce qui concerne la gestion des eaux pluviales (trop plein et débit de fuite des bassins et qualité des eaux rejetées au milieu naturel).

C- Coût

Le coût consiste uniquement en un suivi par l’animateur avec remise d’un compte- rendu annuel des différents échanges sur ce sujet.

Le temps d’animation est estimé à 1 j/an.

Les éventuels aménagements à apporter sur les bassins sont à la charge du gestionnaire (la SAPN).

7.2.2.2 TR2 : Échanges sur la gestion différenciée et la gestion des fossés

A- Efficacité

Suite au diagnostic il nous paraît important de créer un échange entre la direction des routes, la SAPN, le SMBV et les agriculteurs afin de faire naître un cadre local de discussion :

V Pour améliorer la lutte contre la levée de plantes adventices sur les espaces connexes aux routes et à l’agriculture, notamment dans le cadre du développement de la gestion différenciée de l’espace public V Pour évoquer les problèmes de ruissellement rencontrés et notamment l’entretien des fossés.

B- Faisabilité

Une réunion annuelle serait nécessaire avec l’édition d’un compte-rendu des échanges et actions mises en œuvre.

C- Coût

Cette action nécessite uniquement du temps d’animation, estimée à 3 j /an

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7.2.3 Lutte contre les ruissellements

7.2.3.1 RUI 1 : Poursuivre les études et travaux sur les zones sensibles

A- Efficacité

La poursuite des études et travaux pour réguler les ruissellements dans les zones sensibles est l’une des priorités pour lutter efficacement contre l’infiltration rapide d’eaux de surface dans les eaux souterraines, vecteur de turbidité et de pollution diffuses aux captages.

B- Faisabilité

La réhabilitation des mares en est un bon exemple. Cette action vise à encourager ces initiatives, en particulier dans les zones vulnérables aux pollutions véhiculées par le karst. Toutefois un frein au développement de cette action a été identifié, il concerne les compétences entre études et travaux des différents organismes.

C- Coût

Non-chiffrés pour les études et travaux,

L’action consiste d’avantage à l’aide portée par l’animateur aux cellules en charge du suivi des études et travaux sur le BAC pour identifier les zones les plus sensibles et d’y encourager les travaux ou réhabilitations.

Cette aide est estimée à 5 j/an pour l’animateur en appui des structures compétentes.

7.2.3.2 RUI 2 : Mettre en œuvre les schémas de gestion des eaux pluviales (SGEP)

A- Efficacité

L’érosion des terres et le ruissellement sont à l’origine de désordres qui impactent fortement la qualité des eaux souterraines lors de l’infiltration des eaux dans le réseau karstique.

Les forts hivers pluvieux de 2012-2013-2014 en sont la preuve.

La limitation de ces phénomènes passe par une meilleure prise en compte de l’occupation du sol et des éléments hydrauliques permettant d’en limiter les effets, y compris pour le ruissellement sur les chaussées.

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B- Faisabilité

A ce sujet nous proposons la réalisation de Schéma de Gestion des Eaux Pluviales (SGEP) et plans d’hydraulique douce (voir plan d’action agricole) sur les communes du BAC.

Le SGEP et le plan d’hydraulique douce consiste en l’analyse et l’intégration des points suivants à l’échelle globale du BAC :

V Prise en compte des axes naturels de ruissellements, des zones naturelles d’infiltration, des surfaces imperméabilisées (bourg et routes), des zones d’expansion de crues, de régulation et de rétention. V La réalisation de plan de gestion des eaux pluviales actuelles et futures avec prise en compte de l’urbanisation, des ouvrages de régulation des ruissellements et des contraintes à l’aval. V Protection des ressources en eau souterraine et superficielle : érosion et transport des sols et limons, ruissellements,… On pense en particulier à la gestion des eaux de ruissellement provenant des parcelles agricoles, des bourgs et des chaussées.

Ces SGEP pourraient être inscrites dans les documents d’urbanismes (dont enquête publique pour une meilleure prise en compte au niveau local) et associé aux mesures du plan d’action agricole via les plans de gestion d’hydraulique douce. Cette étude peut d’ailleurs être associée à l’étude approfondie du milieu agricole et par la mise en application des Trames Vertes et Bleues au niveau local

La prise en compte de la Trame verte et bleue , notamment par le biais des documents d'urbanisme réalisés par les collectivités (SCoT et PLU), permet d'intégrer les continuités écologiques et la biodiversité dans les projets de territoire. Même si la Trame verte et bleue vise en premier lieu des objectifs écologiques, elle permet également d'atteindre des objectifs sociaux et économiques, grâce au maintien de services rendus par la biodiversité (production de bois énergie, production alimentaire, bénéfices pour l'agriculture, auto-épuration, régulation des crues...), grâce à la valeur paysagère et culturelle des espaces qui la composent (amélioration du cadre de vie, accueil d'activités de loisirs...), mais aussi grâce à l'intervention humaine qu'elle nécessite sur le territoire (gestion des espaces, ingénierie territoriale, etc.).

La prise en compte de ces dispositifs (Trames Vertes et Bleues, SGEP et Plan d’hydraulique Douce) à l’échelle locale passe par son intégration dans les SCOT et PLU par les communes et les intercommunalités.

Par exemple : il pourra s’agir de conserver une continuité écologique sur les versants boisés des vallées sèches, de maintenir les alignements arbustifs ou de haies le long des chemins ou autour des bourgs (voir SCRE Haute-Normandie).

A l’échelle locale, l’animateur du BAC, pourra inciter les élus à mettre en place ces outils avec l’appui de la DDTM et de la DREAL et des comités techniques

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régionaux, principalement lors des révisions des documents de planification du territoire.

Le Syndicat Mixte de Bassin Versant Valmont-Ganzeville ne peut pas pour le moment porter cette action car la collectivité ne dispose pas statutairement des compétences.

C- Coût

On estime le temps d’animation pour l’ensemble du BAC à 10 j/an qui consistera essentiellement en l’analyse des documents d’urbanismes existants et au suivi des mises à jour pour intégrations des dispositifs de protection du BAC y compris également la sensibilisation des élus locaux en appui aux collectivité compétentes.

Le coût est estimé à : 18 000 € HT pour la réalisation d’un SGEP par commune + enquête publique 15 000 € HT. Le nombre de communes situées en zone vulnérable au karst est de 14. Le coût total est donc estimé à 462 000€ HT (une mutualisation des moyens est à envisager pour diminuer le coût global de l’opération).

Le coût est à répartir entre les communes et les intercommunalités, des économies d’échelles sont réalisables par commandes groupées.

Aides financières : L’agence de l’eau, apporte son concours financier à ces initiatives à hauteur de 80 %. Le conseil général peut également apporter son aide sous conditions

Les travaux peuvent être aidés entre 40 et 60 % et couplées à des MAET pour les agriculteurs pour la mise en place de haies, bandes enherbées ou prairies qui jouent également un rôle régulateur (cf. plan d’action agricole).

7.2.3.3 RUI 3 : protection des bétoires en zone non-agricole

A- Efficacité

Afin de lutter contre l’infiltration directe des eaux pluviales issues des espaces non- agricoles dans des bétoires sans traitement.

B- Faisabilité

Nous proposons :

V le recensement des différentes bétoires à risques sur le territoire. On pense en particulier à celle de Yébleron et Fauville pour les communes ayant fait l’objet d’un diagnostic.

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V L’étude et le suivi de la mise en œuvre d’un aménagement visant à la protection du point d’infiltration : mise en place d’une zone de filtration à l’amont par exemple, d’un débourbeur, etc…

C- Coût

Le coût des aménagements ne peut pas être chiffré à ce stade, il dépendra de la situation de chaque bétoire et des dispositifs choisis par la collectivité pour les protéger. On estime le nombre potentiel de point en zone vulnérable à 58 indices d’après l’étude Explor-e, ce chiffre regroupe toutefois les indices situés en zones agricoles.

Le recensement, l’étude et le suivi de la mise en œuvre des aménagements peuvent être réalisés par l’animateur avec l’aide du syndicat de bassin versant. Le coût consiste en du temps d’animation estimé à 10 j/an.

7.2.4 Assainissement collectif

7.2.4.1 AC 1 : études et travaux

A- Efficacité

Les actions à mener concernent le fonctionnement de la station d’épuration d’Auzouville et de Cléville pour le syndicat de Fauville en cœur de Caux. La STEP de Colleville et quelques postes de relevages pour le syndicat de Colleville. La lagune de Ypreville-Biville et la station de Theuville-aux-maillots nécessitent également quelques aménagements pour le syndicat de Valmont.

Dans le cadre de la réhabilitation de ces sites, il est conseillé à la collectivité de garder la maîtrise foncière des lagunes qui sont progressivement abandonnées car elles sont situées dans des zones particulièrement vulnérables afin de faciliter la mise en œuvre de baux environnementaux ou d’aménagement de bassin de gestion des eaux pluviales.

Concernant l’entretien du réseau, les débordements constatés sur certains postes de relevage des eaux usées du secteur de Colleville indiquent qu’un diagnostic du réseau serait nécessaire. La priorité serait donnée aux travaux réalisés sur le réseau et les postes situés dans les zones les plus vulnérables du BAC.

B- Faisabilité

Ces efforts vont dans le sens de la réglementation et méritent d’être poursuivis pour accélérer les travaux de mise aux normes dans le BAC.

L’action confère d’avantage au suivi, par l’animateur, du bon déroulement des diagnostics et des réhabilitations (réseaux et postes de relevage) et des priorités

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données aux communes des BAC, en particulier des installations situées dans les zones les plus vulnérables.

C- Coût

Non chiffré pour les travaux. Le coût du diagnostic est estimé à 4000 € HT pour un poste de refoulement. Le diagnostic a mis en évidence 1 disfonctionnement sur le poste de Colleville. Le coût est à la charge du syndicat.

L’action consiste en du temps de suivi pour l’animateur des études et travaux mis en œuvre, estimé à 5 jours par an.

Aides financières :

En fonction des types de travaux, l’Agence de l’Eau et le Conseil Général aident aux mises aux normes sous conditions. La mise en œuvre des travaux est à la charge des collectivités en charge de l’assainissement.

7.2.4.2 AC 2 : communication de la performance des stations de traitement des EU

A- Efficacité

Au même titre que les activités agricoles ou que les activités de transport pour le domaine non-agricole, il nous paraît important que les syndicats communiquent annuellement à l’animateur les résultats du suivi de la qualité des rejets des stations de traitement (STEP).

B- Faisabilité

Les autocontrôles ainsi que les résultats des diagnostics effectués par le SATESE, ou l’Agence de l’Eau seront compilés à l’échelle du BAC pour identifier les ouvrages présentant des problèmes de fonctionnement.

Cette synthèse pourrait faire l’objet d’une présentation aux financeurs et syndicats d’eau pour discussions sur l’évolution du fonctionnement de l’ensemble des ouvrages.

C- Coût

Le coût comprend uniquement à du temps d’animation correspondant à la compilation des données et la synthèse et l’établissement d’un compte-rendu.

Le temps estimé pour l’animation correspond à 3 j/an.

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7.2.4.3 AC 3 : garder la maîtrise foncière après arrêt des STEP

A- Efficacité

Les travaux de raccordement liés à la création de nouvelles station d’épurations plus performante à eu pour conséquence, l’abandon de plus petites unités devenues obsolètes, pour la plupart des lagunes.

Après l’arrêt de fonctionnement, le démantèlement des installations et la réhabilitation des sites (curage des lagunes). Il nous semble pertinent de conserver la maîtrise foncière sur ces sites qui se situent pour la plupart dans des zones vulnérables.

B- Faisabilité

Cette action est assez facile à mettre en œuvre, elle consiste à garantir une occupation des sols favorable à la ressource en eau. Plusieurs possibilités peuvent s’offrir aux collectivités et syndicats, parmi lesquels :

V Conserver les bassins et les rétrocéder aux collectivités en charge de la lutte contre le ruissellement et les inondations V Maintenir un couvert favorable : herbes ou arbres V Louer les parcelles en mettant en place des baux environnementaux (ex : limiter ou interdire les apports d’azote et de pesticides). A ce stade, nous avons identifié 5 STEP en cours d’abandon : Annouville, Bénarville, Thiergeville, Hattenville et Daubeuf-Sierville. L’animateur devra se mettre en relation avec les gestionnaires pour les conseiller.

C- Coût

Cette action consiste uniquement en un suivi par l’animateur que nous estimons à 4 jours/an.

7.2.5 Assainissement non-collectif

7.2.5.1 ANC 1 : Sensibiliser les élus et responsables des SPANC sur la réhabilitation en zone vulnérable, cartographie des installations

A- Efficacité

Cette action permet le report et le suivi des efforts engagés et de support de communication auprès des animateurs SPANC, élus, financeurs et particuliers.

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B- Faisabilité

L’action confère dans un premier temps au report cartographique (sous SIG) et à l’actualisation des données sur l’état des dispositifs et les éventuels travaux prévus.

L’objectif étant de fournir un état annuel d’avancement des réhabilitations afin de les hiérarchiser et prioriser en fonction des enjeux liés à la vulnérabilité de la ressource.

Exemple de rendu :

Cette information devra être superposée aux zones de vulnérabilité du BAC pour identifier les secteurs prioritaires.

Cette action nécessitera, pour l’animateur du BAC, de sensibiliser les animateurs des SPANC et les élus du territoire et de les aider à échanger avec les financeurs et les particuliers.

Il sera également nécessaire de souligner le rôle de police des élus sur ces dossiers notamment en termes de réhabilitation.

C- Coût

Le coût principal consiste en du temps de report des informations des SPANC sur logiciel cartographique SIG. Cet élément est à la charge des syndicats qui pourra ensuite être communiqué à l’animateur (hors coût d’achat du logiciel et de sa licence).

Le temps de suivi pour l’animateur, estimé à 5 jours par an (dont réunions de sensibilisation).

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7.2.5.2 ANC2 : Suivi des résultats des diagnostics et travaux de réhabilitation

A- Efficacité

Le mauvais fonctionnement des dispositifs d’assainissement non-collectifs à un impact certain et non-négligeable sur la qualité des eaux souterraines notamment pour le paramètre nitrate.

B- Faisabilité

Nous préconisons la poursuite des efforts entamés par les collectivités. Un état des lieux précis devra être réalisé sur le territoire de Fauville-en-Caux et du syndicat de la région de Colleville, pour lesquels la création des SPANC est récente.

Ces efforts vont dans le sens de la réglementation et méritent d’être poursuivis pour accélérer les travaux de mise aux normes dans le BAC et les contrôles périodiques des installations, en particulier dans les zones vulnérables.

L’action consiste au suivi du bon déroulement des réhabilitations et travaux et des priorités données aux communes des BAC, en particulier pour les installations situées dans les zones les plus vulnérables. Il sera également nécessaire de compléter l’état des lieux précis du nombre d’installations et de leur conformité.

On rappelle ici que les propriétaires ont 1 an pour se mettre aux normes dans le cadre d’une vente, 4 ans sinon sauf si l’installation est située en ZSCE.

Nous rappelons que la mise en conformité totale des dispositifs est attendue réglementairement pour 2018.

C- Coût

Non chiffré pour les travaux.

Le coût principal consiste en du temps de suivi pour l’animateur, estimé à 4 jours par an.

Aides financières :

En fonction des types de travaux, l’agence de l’eau et le conseil général aident aux mises aux normes des installations privées. La mise en œuvre des travaux est suivie au niveau des SPANC.

Des dispositifs d’aides existent pour les particuliers : AESN en fonction des priorités et le département sous conditions de ressources jusqu’à 20%.

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7.2.6 Particuliers

7.2.6.1 POP 1 : Communication

A- Efficacité

Les particuliers sont également à sensibiliser aux enjeux de qualité d’eau notamment en ce qui concerne les pratiques liées à la fertilisation et à l’usage des produits phytosanitaires (connaissance de l’arrêté fossé, des risques sanitaires et environnementaux).

La population concernée sur les 45 communes du BAC est d’environ 20 000 personnes pour 8500 foyers.

A ce stade, la réalisation d’un plan de communication nous semble nécessaire pour lier toutes les actions entre elles et créer une dynamique de territoire.

B- Faisabilité

Figure 7-1 : Exemple de plan de communication (caisse des dépôts)

Il nous apparaît important :

V De savoir quel outil utiliser, à quel moment, pour quelles cibles pour quels objectifs ?

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V De s’adresser à tous publics pour chaque action

V Que le plan soit évolutif : informer pour comprendre, enseigner et améliorer

V Qu’il ait une durée de 5 ans (2014 – 2018)

C- Coût

Le temps estimé pour suivre la réalisation de ce plan de communication et l’aider à le mettre en place est une action stratégique pour la collectivité : 10 j/an pour le suivi par l’animateur. Le coût externalisé est estimé à 10 000 € HT.

Aides possibles : peut être subventionné à hauteur de 50 % si externalisé.

Coûts pour la collectivité : non déterminé à ce stade si externalisé.

7.2.6.2 POP 2 : Rappel de la réglementation liée à l’usage des produits phytosanitaires

A- Efficacité

La population ne connaît pas ou mal la réglementation liée à l’usage des produits phytosanitaires. Une prise de conscience doit naître sur le risque sanitaire et environnemental.

Il est également important de trouver un relai sur le terrain auprès des vendeurs et conseils des particuliers (jardineries, entreprises horticoles et paysagistes). On rappelle que la loi Labbé prévoit l’interdiction de vente des produits aux particuliers à l’horizon 2022.

B- Faisabilité

L’animateur pourra communiquer par le canal qui lui semble le plus approprié et identifié dans l’action précédente pour présenter l’aspect réglementaire et proposer des améliorations. Animations, réunions, plaquettes d’informations, etc…

Un contact sera pris sur le terrain avec les relais professionnels identifiés au chapitre 6.1.3.

C- Coût

Le temps nécessaire pour l’animateur est estimé à 5 j/an.

Le coût pour la collectivité dépendra également des moyens mis en œuvre (cf. plan de communication).

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7.2.6.3 POP 3 : Sensibilisation dans les jardins familiaux, les écoles et concours de jardins

A- Efficacité

Lors du diagnostic, les élus nous ont fait part de pistes d’amélioration possible qu’il nous semble important de relayer.

B- Faisabilité

Il a été évoqué avec les communes des actions concrètes concernant :

V La sensibilisation des scolaires à la ressource en eau et sa vulnérabilité, aux risques. Sur le modèle de ce qui se fait déjà pour les déchets. V La mise en place de chartes « environnementales » avec les associations gérant les jardins familiaux (devant aboutir à la modification des règlements, pour des jardins durables sans pesticides). V La mise en œuvre de chartes avec les associations sportives qui gèrent leurs espaces d’accueil et de pratique (ex : pétanque). V La mise en œuvre d’animation : expositions-débats, concours de jardins, etc… V La promotion de produits « propres », alternatifs aux pesticides en s’appuyant en particulier sur les points de vente (jardineries, commerces).

C- Coût

Sur la base des exemples cités, le coût est estimé pour les communes du BAC à :

V Animation écoles (graphiste+jeux+imprimeur) : 1500 € V Sensibilisation des jardiniers (plaquettes évolutives) : 2500 € V Exposition itinérante et animation (débats avec associations) : 5000 € Le coût global d’une telle opération est estimé à : 9 000 € HT sur 5 ans

Le temps nécessaire pour l’animateur est estimé à 10 j/an.

Aides financières : L’agence de l’eau, le conseil régional et le conseil général apportent leur concours financier à ces initiatives, sous conditions.

SAFEGE 114 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole

7.2.7 Industries et Artisans

7.2.7.1 IND 1 : Diagnostic et sensibilisation des entreprises par la CRMA et CCI

A- Efficacité

Les activités artisanales et des entreprises représentent un risque pour la ressource. Le diagnostic a permis de mettre en avant : que les acteurs connaissaient mal le fonctionnement de leur assainissement (pluvial et eaux usées) et que l’entretien des espaces extérieurs pouvait dans certains cas être considéré comme à risque (tant pour l’application et le risque environnemental que le risque pour la santé des personnes).

Un partenariat est proposé avec la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat.

B- Faisabilité

Ce partenariat vise l’audit, le conseil, la proposition de travaux et le suivi des activités répertoriées. On rappelle à ce stade que 72 acteurs sont concernés.

L’action confère d’avantage au suivi, par l’animateur, et à la participation aux réunions ou entretiens de sensibilisation avec la CRMA et éventuellement de promotion du label d’entreprise éco-responsable. Éventuellement à l’aide à la contractualisation avec l’agence de l’eau pour l’achat de matériel.

L’animateur se chargera également d’identifier les entreprises les plus sensibles vis à vis de la ressource en eau et de les transmettre à la CRMA pour prioriser les visites.

C- Coût

Une convention avec la Chambre Régionale des Métiers et d’Artisanat pour l’intervention sur les communes du BAC est en cours de signature avec le maître d’ouvrage et l’AESN

Le temps d’animation estimé pour cette action est estimé à 5 j/an pour faire le bilan avec la CRMA et le diagnostic/sensibilisation de certaines entreprises.

Aides financières : Selon convention fixée entre la CRMA et l’AESN.

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7.2.8 Collectivités de l’eau

7.2.8.1 AEP 1 : Suivi de la révision des DUP

A- Efficacité

Cette action a un double objectif ; le premier est de suivre la procédure de révision des DUP engagées par les producteurs d’eau. Les ouvrages potentiellement concernés sont les suivants :

• Pour les Grenelle : Fauville (Nov 1993) et Fécamp (Avril 1998)

• Pour les non-Grenelle : Colleville (Dec 1989).

Concernant la procédure d’alerte, cette action est purement du ressort du producteur d’eau, même si la procédure en elle même peut être établie par l’animateur. Il s’agit de définir les procédures de communication en cas d’accident. Elle est établie en plusieurs étapes :

1. communication sur les périmètres de protection et les zones de vulnérabilité des captages auprès des cibles : service route du Département, voie ferrée et communes du bassin d’alimentation ; le support peut être une plaquette ;

2. mise en réseau des cibles, de l’ ARS et du gestionnaire des forages (syndicat ou son délégataire) : établissements de la liste des intervenants avec les moyens pour les joindre en cas d’accident ;

3. établissement d’une procédure d’alerte avec un logigramme de communication et d’intervention.

B- Faisabilité

L’action proposée vise à suivre cette démarche ainsi qu’à la bonne mise en œuvre des prescriptions édictées. On rappelle que la collectivité dispose d’un délai de 5 ans pour se mettre en conformité.

C- Coût

Le coût estimé pour la révision de la DUP (dont phase administrative) est estimé à 60 000 € HT par captage hors frais liés à la mise en œuvre des éventuelles prescriptions demandées par l’hydrogéologue agréé. Soit un coût global estimé à 240 000 € HT.

Le coût de mise en œuvre de la procédure d’alerte est estimé à : 6000 € HT (procédure d’alerte, graphiste, reprographie) pour l’ensemble des 4 ouvrages.

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Le temps d’animation correspondant est estimé à 10 j/ an pour l’ensemble des captages.

7.3 Synthèse

L’ensemble des informations est reprise dans le tableau de synthèse page suivante.

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Tableau 7-2 : Synthèse des actions à mettre en œuvre

Temps Indicateur de résultat N° Acteur visé Types d’actions proposées Objectifs Indicateurs de Suivi Effet Réglementation d'animation Coût estimé HT Aides (5 ans) estimé j/an 100 % des utilisateurs formés à 5ans : estimation de 20 % d'acteurs formés Tous les acteurs au moins Plan Ecophyto 2018 - Proposer un plan de Formation du personnel : Phytosanitaires 37 500 à 45 000 € sur 5 ans CO1 150 personnes à l'échelle du par an (35 à 40 pers engagés dans une Décret n°2011-1325 5 certiphyto, gestion différenciée, cimmetière ++ à charge des collectivités BAC pour 40 communes et 3 /an) formation (150 personnes) du 18/10/2011 intercom Zéro-phyto en 2016 pour les 20 % de communes 31 000 € diag territorial + 3 000 € 70 % AESN Communes et - Adhésion à la charte de la FREDON, diagnostic 25 communes en zone engagées par an (6 à Phytosanitaires Plan Ecophyto 2018 CO2 100 % en 2020 5 formation bonnes pratiques pour 31 jusqu'à 50 % intercommunalités communal ou intercommunal par un organisme. vulnérable, 100 % zéro-phyto 7/an) en priorité sur les ++ Loi du 23/01/2014 communes en zone vulnérable pour le matériel en 2020 zones vulnérables échanger sur l'utilisation Achat de matériel - Organiser des démonstrations de matériel alternat if, - 1 réunion annuelle du matériel alternatif et alternatif Phytosanitaires CO3 organisation des communes pour achat groupé et prêt -Achat de matériel - 5 organiser des démonstrations Prêt de matériel entre ++ de matériel -Prêt de matériel sur les BACs du territoire communes - Communiquer le résultat du suivi qualité de la SA PN connaître et amélioirer la Bon fonctionnement des Pollutions Code de TR1 sur les bassins, améliorer la situation à Bermonvil le situation du rejet des bassins Rapport Annuel 1 bassins ponctuelles l'Environnement (SAPN) autoroutiers Amélioration dans la Transports - Echanges avec la direction des routes, les connaître et amélioirer Phytosanitaires rencontre annuelle, gestion et la responsables des agences locales et SAPN sur la l'entretien des accotements et ruissellements TR2 édition d'un compte- communication entre - 3 gestion différenciée et l'entretien des fossés avec (talus, fossés, etc...) par les (pollutions rendu riverains, naissance communes, SMBV et agriculteurs gestionnaires et riverains ponctuelles) d'initiatives locales - Poursuivre les études et travaux sur les zones à - Nombre de réunions problème (mares et hydraulique douce sur les platea ux Suivre et encourager les Ruissellement, - Nombre d'ouvrages ou travaux engagés dans les RUI1 et ouvrages de lutte en vallée et sur ses abords) : créations ou réhabilitations phytosanitaires - 5 mares créés ou zones vulnérables à 50 % solidarité entre communes amont et aval pour limite r le dans les zones vulnérables ++ réhabilités risque de ruissellement . Suivre la mise en place des Nombre de réunions Lutte contre les - Mettre en œuvre les schémas de gestion des eaux Schémas de gestion des 100 % des schémas 18 000 € SGEP + 15 000 € Enquête Publique AESN 10 % + Dpt Nombre de communes ruissellements er pluviales (SGEP) lors des révisions des documents eaux pluviales dans le cadre terminés à l'échelle des 3 Ruissellement, Grenelle, X 19 communes en vulnérabilité karstique = 76 RUI2 engagées sur 14 en 10 inondations (communes, d’urbanismes (SCOT/PLU/etc…) en rapport ou non des révisions des docs BACs (1 schéma par BAC phytosanitaires Code de l'Urbanisme 627 000 € mutualisation nécessaire pour baisser 70 % sous zone vulnérable au intercommunalités, smbv) avec les trames vertes et bleues. d'urbanismes sur les 14 si possible) les coûts conditions karst communes visées - Recensement des Aménagement d'une zone tampon et de filtration en Phytosanitaires points vulnérables, Nombre d'aménagments amont des bétoires situées en zones non-agricoles, Lutte contre les pollutions et pollutions RUI3 - sensibilisation des réalisés ou en cours en Loi sur l'eau 10 pour éviter tout rejet direct des eaux pluviales ponctuelles et turbidité ponctuelles élus, zone vulnérable communales ++ - études et travaux Travaux et études de - Améliorer la performance des STEP et du réseau de Suivre et encourager les réhabilitation des 5 collecte (dont postes de refoulement) par la réalis ation Nitrates AC1 réhabilitations sur le réseau STEP - 5 4000 € pour le diagnostic du poste de Colleville 5 0 % AESN d'études et travaux : sur Colleville, Theuville aux 100 % des STEP doit ++ de Colleville et les 5 STEP Nombre de réunions de Maillots, Ypreville-Biville, Cléville et Auzouville respecter la sensibilisation réglementation Assainissement collectif Rapport annuel sur la - Communication des résultats des performances des AC2 (syndicat ou performance Rapport Annuel Nitrates - 3 stations de traitement et suivi de la performance intercommunailités) des STEP du BAC Suivi de la réhabilitation et - Conserver la maîtrise foncière sur les sites aide au conventionnnement si 1 bassin réhabilité/an 5 lagunes d’anciennes lagunes : Annouville, Bénarville, Nitrates, AC3 mise en place de baux Nombre de baux abandonnées doivent être - 4 Thiergeville, Hattenville, Daubeuf (bassin lutte co ntre le Phytosanitaires environnementaux des 5 environnementaux réhabilitées ruissellement ou baux environnmentaux) anciennes lagunes - Entre 50 et 100% de dispositifs cartographiés cartographier les ANC et leur Programme du nombre - Sensibiliser les élus et les SPANC pour réhabilit er les - 30 à 50 % d'installations fonctionnement d'installations à installations dans les zones vulnérables (dont repo rt à risque sanitaire et Nitrates ANC1 et prioriser les réhabilitations réhabiliter par an - 5 cartographique des résultats des diagnostics aide à environnemental + Assainissement non- dans les zones vulnérables Cartographie des ANC l'action ANC1) réhabilités (soit 60 % collectifs (SPANC) Communiquer aux élus sensibles par BAC d'ANC fonctionnel à l'échelle des 3 BACs) Rapport annuel sur la Rapport Annuel et suivi - Suivi du résultat des diagnostics et travaux sur le Diagnostic réalisé à 100 ANC2 performance de mise en place des 2 Nitrates - 4 BAC % des dispositfs ANC SPANC Réalisation et mise en œuvre d'un plan de plan de Expliquer la démarche BAC à communication par Plan Ecophyto 2018 POP1 - Mise en œuvre d'un plan de communication communication réalisé à ++ 10 10 000 € externalisé 50 % AESN l'ensemble des acteurs l'animation Loi du 23/01/2014 100 % Puis mise en œuvre +25 % par an 100% des abonnés ou 20 % par an aux 100 % des - Rappel de la réglementation aux usagers (ar. Foss é POP2 Envoi de plaquettes abonnés ou 1 habitants des 3 Phytosanitaires Ar. 24/01/2012 5 notamment) intercommunalité principales Particuliers intercommunalités Préparer les particuliers à l'interdiction de l'usage non 100 % des professionnel des - Sensibilisation des particuliers jardins familiau x, communes visées phytosanitaires en 2022 scolaires, concours de jardins Sensibilisation scolaires, Fertilisants et AESN + Dpt 76 POP3 Nombres d'animations 50 % à 100% des points - 10 9000 € sur 5 ans associations Phytosanitaires Sous Conditions - Promotion des produits et pratiques "propres", de vente de produits Concours de jardins alternatifs aux pesticides phytosanitaires Charte pour les jardins sensibilisés familiaux Sensibilisation Jardinerie Proposer des Diagnostic des artisans - Diagnostic et sensibilisation par la CRMA et ou C CI. Diagnostic des Nitrates, accompagnement pour le situés dans les zones Sensibiliser les artisans et industriels sur le vol et 72 artisans Phytosanitaires Code de IND1 stockage des produits vulnérables +20%/an 5 Convention CRMA et AESN AESN assainissement, eaux pluviales et entretien des Nombre de travaux et pollutions l'environnement dangereux, les travaux et le soit 14 ou 15 espaces verts. engagés ponctuelles suivi des travaux diagnostics Respecter les AP de Code de la Santé 240 000 € sur 5 ans pour la révisions - Suivre la mise en œuvre des prescriptions des captages et les PP, prendre Révision des DUP pollutions Publique des DUP de 4 captages AEP1 arrêtés. Compte-rendu Annuel 10 AESN + Dpt 76 en compte les résultats de des captages ponctuelles et Code de 6 000 € au global pour la procédure d'alerte : Accompagner les révisions de DUP l'étude BAC l'environnement réduction des coûts si mutualisation Suivre les effets de la Bilan annuel PA1 Inidcateur de résultat - Analyse qualité eaux mise en œuvre du plan Nitrates et Pesticides -- et évolution d'action

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7.4 Suivi du plan d'action

7.4.1 Indicateur de résultat

Nous proposons de suivre la qualité sur les points d’eau : Fécamp, Valmont et Fauville en complément des suivis déjà mis en œuvre.

Pesticides : Les mesures de teneurs en pesticides sont à intensifier avec un suivi de 9 analyses par an dont un suivi obligatoire pour les mois d’avril, de juillet, d’octobre et de décembre. Ce suivi est d’ores et déjà mis en œuvre avec l’appui de l’AESN pour 3 ans (2012-2015), il devra certainement être pérennisé dans les années à venir.

Nitrates : 1 par mois seulement

Les indicateurs de suivi proposés sont :

V Teneur moyenne annuelle en nitrates de l’eau brute (mg NO 3/l) V Fréquence annuelle de dépassement de limites de qualité (%) pour les pesticides L’Agence de l’Eau Seine-Normandie finance à 80% le suivi qualitatif (réseau DCE ou suivi complémentaire du contrôle de surveillance).

7.4.2 Fiches d’actions

Pour faciliter la mise en œuvre du plan d’action, ces dernières sont présentées et récapitulées sous forme de fiches et s’organisent de la façon suivante : V Le descriptif de l’action ; V La localisation géographique concernée ; V La méthodologie pour la mise en œuvre de la mesure proposée ; V L’estimation de son coût V Le suivi de l’efficacité de l’action, la mise en place d’indicateurs (techniques et de faisabilité); Les 20 fiches d’actions ont été reportées en annexe 7.

Un tableau de bord est fourni à l’animateur pour permettre d’assurer le suivi des actions mis en œuvre (renseignement des indicateurs) et de faire le bilan financier des actions.

SAFEGE 119 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ANNEXE 1

COORDONNES ACTEURS TERRITOIRE

RESERVE COLLECTIVITE

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ANNEXE 2

ACTIVITES ICPE

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Commune Société Affaire Adresse Statut Nomenclature ANGERVILLE-LA-MARTEL DOUTRELEAU Hameau Daubeuf Déclaration dépôt souterrain d'essence 255 / Métaux et alliages de résidus métalliques, etc. (stockages et ANGERVILLE-LA-MARTEL FEUGUERAY Xavier (Ets) Hameau de Miquetot Autorisation récupération de déchets de) / Papiers usés ou souillés (dépôts de) / Chiffons usagés ou souillés (dépôts ou ateliers de triage de)

Produits agro-pharmaceutiques (Dépôts de) et Silos de stockage de ANGERVILLE-LA-MARTEL LEPICARD ex. MAHIEU Hameau d'Ypreville Déclaration céréales Fabrication des engrais - Dépôts de fumiers, engrais - Broyage, ANNOUVILLE VILMESNIL déchèterie plate-forme de compostage COMMUNES DE CAMPAGNE DE CAUX Déclaration concassage, criblage des substances végétales et produits organiques naturels ANOUVILLE-VILMESNIL LEBERTOIS Raymond Déclaration dépôt souterrain liquide inflammable AUZOUVILLE AUBERBOSC VARNIER Emile Déclaration dépôt souterrain liquides inflammables BEC DE MORTAGNE DAMAVILLE Claude Déclaration dépôts de propane 3èmè Classe BEC DE MORTAGNE LEBOUCHER station-service Déclaration tôlerie carrosserie application de peinture BENARVILLE AUBER 265, grande rue Déclaration dépôt fuel et gazole / camions-citerne BERMONVILLE COLLECTIVERT plateforme de Bermonville lieu dit Cayenne Déclaration valorisation de biomasse en compost et en énergie BERMONVILLE SOUDAIS ET FILS Déclaration stockage réparation entretien machines agricoles BEUZEVILLE LA GUERARD SOUBLIN Georges Déclaration dépôt liquides inflammables Liquides inflammables – Installations de remplissage ou de BOLLEVILLE ESSO station service autoroute A 29 Déclaration distribution de liquides inflammables – Stations service BOLLEVILLE GEFFRAY Jacky RN 13 bis Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) II bis BOLLEVILLE LASNIER et BAILLEUL RN 13 bis BOLLEVILLE MALANDAIN et Fils Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) B - Gaz combustibles BOLLEVILLE PRIMAGAZ liquéfiés (Dépôts de) bis B2 BOLLEVILLE ROSAY Max CLEVILLE CHANDELIER Jacques Déclaration dépôt de ferrailles Broyage, concassage, criblage de pierres-Station de transit de COLLEVILLE BALLASTIERES MERCIER (les) Lieu dit Le Village Déclaration produits minéraux autres Liquides inflammables - Installations de remplissage ou de distribution COLLEVILLE DELALANDRE Didier Zone artisanale Déclaration de liquides inflammables COLLEVILLE MAIRIE DE COLLEVILLE pour information uniquement dossier suivii par DDE Autorisation autorisation d'exploiter une installation de déchets inertes COLLEVILLE SAFBA 555 Rue de la Sucrerie Autorisation Prise possession activités SUCRERIE station de transit de produits minéraux solides et installation de COLLEVILLE SOCIETE COLLEVILLAISE DE RECYCLAGE RD 68 76400 Colleville Déclaration broyage, concassage, criblage de produits minéraux COLLEVILLE SUCRERIE COLLEVILLE 555, rue de la Sucrerie Autorisation Agglomérés ou briquettes de houille de charbon de bois ou autres COLLEVILLE TOUTAIN Albert rue d'Orléans Déclaration combustibles (Fabrication de) COLLEVILLE VAUTIER CD 150 Déclaration dépôt liquides inflammables COLLEVILLE VAUTIER CD 150 Déclaration dépôt liquides inflammables COLLEVILLE VEZIER - GARAGE Déclaration 206 255 CONTREMOULINS DECHARGE LEGRAND hameau de Gruville Déclaration décharge sauvage CONTREMOULINS MAGNAN Jean Déclaration atelier fabrication de cheminées FAUVILLE-EN-CAUX BARON Léon Grande Rue Déclaration dépôt liquides inflammables FAUVILLE-EN-CAUX BOSSUYT Achille Grande Rue Déclaration dépôt souterrain liquides inflammables Stockage de matières, produits ou substances combustibles dans des FAUVILLE-EN-CAUX CENTRALE LINIERE CAUCHOISE Le Pot Cassé Déclaration entrepôts couverts - Broyage, concassage, criblage des substances végétales et produits organiques naturels

FAUVILLE-EN-CAUX CARREFOUR CONTACT ex CHAMPION rue Gaston Sanson Déclaration Liquides inflammables - Stations service

FAUVILLE-EN-CAUX Communauté des communes Cœur de caux RD 50 Déclaration Collecte de déchets apportés par le producteur initial FAUVILLE-EN-CAUX CREDIT AGRICOLE Déclaration dépôt liquides inflammables FAUVILLE-EN-CAUX CROCHEMORE Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés FAUVILLE-EN-CAUX DECHARGE DE FAUVILLE-EN-CAUX Déclaration Collecte de déchets apportés par le producteur initial FAUVILLE-EN-CAUX DELAUNE Louis hameau Roncherolles Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés FAUVILLE-EN-CAUX DENISE TRAVAUX PUBLICS Rue Bernard Thelu Déclaration Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur FAUVILLE-EN-CAUX DOUVILLE Henri Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés FAUVILLE-EN-CAUX DUBOC André Grande Rue Déclaration dépôt souterrain liquides inflammables FAUVILLE-EN-CAUX DUPONT GROSCAUX ZA du Parc Déclaration Installation de compression FAUVILLE-EN-CAUX DUVAL Alix hameau Roncherolles Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés FAUVILLE-EN-CAUX EMCP ZA du parc Déclaration pré-fabrication en métallurgie pour l'industrie FAUVILLE-EN-CAUX FOUACHE Déclaration dépôt de produits chimiques insecticides FAUVILLE-EN-CAUX FOURAULT JC Déclaration implantation d'un distributeur de carburant FAUVILLE-EN-CAUX FRADIS (CHAMPION) Déclaration implantation d'une surface commerciale Gaz combustibles liquéfiés (Installations de remplissage ou de FAUVILLE-EN-CAUX FRADIS SUPER U Rue de l'Europe Déclaration distribution de) FAUVILLE-EN-CAUX FRADIS SUPER U Rue de l'Europe Déclaration Installation de compression Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur b, FAUVILLE-EN-CAUX Garage GRIEU 973 rue G.de Gaulle A puis D 1432.2b, Installations de remplissage ou de distribution de liquides inflammables FAUVILLE-EN-CAUX GODEFROY AUBER 605 - rue Bernard Thelu Déclaration Ateliers de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur FAUVILLE-EN-CAUX GUILBERT route de Normanville + 127 rue du moulin Déclaration Broyage, concassage, criblage de pierres FAUVILLE-EN-CAUX HEDOU Jean – Garage FRED AUTOS 315 rue Bernard Thélu Déclaration dépôt souterrain liquides inflammables FAUVILLE-EN-CAUX HOSPICE Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés FAUVILLE-EN-CAUX LAITERIE Non classé plus de traitement de produits laitiers Produits agro-pharmaceutiques (Dépôts de)– Stockage et emploi de substances ou préparations dangereuses pour l'environnement – FAUVILLE-EN-CAUX LETHUILLIER SA Gonneville la Mallet ex. BENARD GABRIEL CD 228 construction RD 149 VOIR PC 076 258 12L0005 Déclaration Silos et installations de stockage de céréales, grains, produits alimentaires FAUVILLE-EN-CAUX LEVESQUE PRESSING Déclaration implantation d'un pressing FAUVILLE-EN-CAUX MASSON Gérard Grande Rue Déclaration dépôt liquides inflammables FAUVILLE-EN-CAUX MAUGER RN 26 Déclaration dépôt aérien de FOD FAUVILLE-EN-CAUX N.A.I.T.E. 15 rue mare du pré Non classé atelier de chaudronnerie FAUVILLE-EN-CAUX NOR AGRO autorisation FAUVILLE-EN-CAUX RABIOT Route d'Héricourt Déclaration atelier de menuiserie FAUVILLE-EN-CAUX SERVAIN Gérard Place G.Servain Déclaration réparation automobile et dépôt de carburants Liquide inflammable - Gaz combustibles liquéfiés (Installations de FAUVILLE-EN-CAUX STATION SERVICE SUPER U Carrefour de l'Europe Déclaration remplissage ou de distribution de) et Méthylènes (Raffinage des) FAUVILLE-EN-CAUX THIBAUT Jacques RN 26 Non classé renoncement au projet dépôt d'essence FAUVILLE-EN-CAUX TRANCHARD Grande Rue Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés

SAFEGE 122 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

FOUCART LANGLOIS COMBUSTIBLES Déclaration Liquides inflammables Produits agro-pharmaceutiques (Dépôts de) - Stockage et emploi de FOUCART LETHUILLIER Déclaration substances ou préparations dangereuses pour l'environnement, très toxiques FOUCART SAILLOT Michel hameau du beau soleil Déclaration dépôt de gaz combustibles liquéfiés FOUCART LANGLOIS COMBUSTIBLES Déclaration Liquides inflammables GANZEVILLE DELAMARE Michel Déclaration 206 Bois ou matériaux combustibles analogues (Ateliers où l'on travaille GANZEVILLE HEBERT Bertrand Déclaration le) à l'aide de machines actionnées par des moteurs atelier bois RAFFETOT ORENGE Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) RIVILLE LAVIGNE Gilbert Riville Déclaration Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) Gaz combustibles liquéfiés (Installations de remplissage ou de SAINTE MARGUERITE SUR FAUVILLE LEPICARD Philippe Déclaration distribution de) - Dépôt gaz combustibles liquéfiés THEROULDEVILLE BAILLEUL Henri Déclaration Dépôt de gaz combustibles THEROULDEVILLE BAZILLE et BRETTEVILLE Quai des Pilotes - Rue du Clos Déclaration Matériels vibrants (Emploi de) Réfrigération ou compression (Installations de) fonctionnant à des THEROULDEVILLE CORNIC NEGOCE Zone Artisanale Déclaration pressions manométriques supérieures à 1 bar

THEROULDEVILLE S.H.R.R.P.P. Hameau du Haut et Loin Déclaration dépôt de pneumatiques

THEROULDEVILLE SCI de la Garenne (BAZILLE) cd17 Déclaration Liquides inflammables THEUVILLE-AUX-MAILLOTS MORIN GARAGE Déclaration dépôt souterrain d'essence THEUVILLE-AUX-MAILLOTS TESNIERE Chemin Départ n° 69 Autorisation THEUVILLE-AUX-MAILLOTS TESNIERE Chemin Départemental n° 69 Autorisation THEUVILLE-AUX-MAILLOTS AUGER Henri Déclaration Dépôt de gaz combustibles THEUVILLE-AUX-MAILLOTS Communauté Communes de Valmont RD 69 Déclaration Collecte de déchets apportés par le producteur initial THIERGEVILLE DURAND Philippe (garage) 7 rue Georges Colombel cabine de peinture THIERGEVILLE LELETTRE Gilbert Rue de l'Eglise Déclaration 255 Agglomérés ou briquettes de houille de charbon de bois ou autres combustibles (Fabrication de) - 119-2° - 206-1° b -Liquides halogénés et autres liquides odorants ou toxiques THIETREVILLE COLOMBEL ET SOUDAY St michel en caux Déclaration mais ininflammables (Ateliers où l’on emploie des, ou des produits à base de - Vernis, peintures, encres d'impression (Application à froid sur support quelconque), à l'exclusion de vernis gras THIETREVILLE DEGRENDEL SARL Zone d'activité de la plaine du Buc Déclaration Installation de compression THIETREVILLE LE LOGIS SAINT-FRANCOIS Déclaration Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) Silos et installations de stockage de céréales, grains, produits THIETREVILLE NOR AGRO / NORIAP route de Fécamp Déclaration alimentaires TOCQUEVILLE LES MURS DUMENIL Maurice Déclaration dépôt souterrain d'essence Silos et installations de stockage de céréales, grains, produits TOCQUEVILLE LES MURS LETHUILLIER lieu dit 8 rue de La Forge Déclaration alimentaires Silos et installations de stockage de céréales, grains, produits TOCQUEVILLE LES MURS LETHUILLIER CR N° 1 LIEU DIT LE ROME Déclaration alimentaires - Stockage de nitrate d'ammonium TOURVILLE-LES-IFS DEMARE Philippe Déclaration dépôt de gaz combustibles TOURVILLE-LES-IFS LEBARBE Claude Couvoir des ifs-Hameau de Beausoleil Déclaration dépôt de gaz combustible liquéfié Bois ou matériaux combustibles analogues (Ateliers où l'on travaille TOURVILLE-LES-IFS LOISEL CD 68 Déclaration le) à l'aide de machines actionnées par des moteurs TOUSSAINT DUTOT Bois de l'Epinay Autorisation exploitation de carrière (défaut d'autorisation) TOUSSAINT VALDEC Déclaration Déchets d'emballage Gaz combustibles liquéfiés (Installations de remplissage ou de VALMONT ABBAYE NOTRE DAME DU PRE Déclaration distribution de) Caoutchouc, élastomères, polymères (dépôts ou ateliers de triage de VALMONT CHRISTAL PNEUS Route d'Ourville Déclaration matières usagées combustibles à base de) Liquides inflammables et Installations de remplissage ou de VALMONT COMPTOIRS MODERNES ECONOMIQUES DE NORMANDIE Rue Albert Ballavoine Déclaration distribution de liquides inflammables VALMONT DAPO Route d'Ourville Autorisation VALMONT DESCHAMPS Gilbert CD, n° 150 Déclaration Bois et matériaux dérives (Dépôts de produits de préservation du) VALMONT DORE Marcel VALMONT FAURE (SARL) 9 rue A. Bellavoine Déclaration station-service 375 2° - Vernis, peintures, encres d'impression (Application à froid sur VALMONT FIQUET André (Ets) Route de Fécamp Déclaration support quelconque), à l'exclusion de vernis gras VALMONT FIQUET André (Ets) Route de Fécamp Déclaration Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) VALMONT HEURTEL Jean-Claude Route d'Ourville Déclaration Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) BII b VALMONT HEURTEL Jean-Claude Route d'Ourville Déclaration Salaison et transformation de produits carnés (Ateliers de) VALMONT LAMAUVE Kléber Rue d'Orléans Déclaration dépôt souterrain liquides inflammables Bois, papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues (Dépôts VALMONT LE GUEN Paul Elétot Déclaration de) VALMONT LELOUARD Jean Pierre Rue Bellavoine Autorisation dépôt de cartouches VALMONT MALANDAIN Roland Garage de la Gare Déclaration Bois, papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues (Dépôts VALMONT QUENEL Le bec au Cauchois Déclaration de) VALMONT SA SOUDRY (aux vergers de provence) Route de Fécamp Déclaration stockage de bois et cartons VALMONT THIBAUT Daniel rue J.Crochemore Déclaration dépôt souterrain de liquide inflammable VALMONT VALMONT AUTO (SARL) 4, rue Bellavoine Déclaration 254 A 2°C Bois ou matériaux combustibles analogues (Ateliers où l'on travaille VALMONT VAN HEE Claude Grand Rue Déclaration le) à l'aide de machines actionnées par des moteurs 33 bis

206 A 1°b 206 B 1° Vernis, peintures, encres d'impression VALMONT BELLIERE Place du Docteur Dupont Déclaration (Application à froid sur support quelconque), à l'exclusion de vernis gras B 1 ° 361 Liquide Inflammable YPREVILLE-BIVILLE GAEC MONVILLE Elisabeth MONVILLE 46 route de Fécamp Déclaration YPREVILLE-BIVILLE LECOEUR Déclaration Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) YPREVILLE-BIVILLE LOTHON Roger Déclaration Gaz combustibles liquéfiés (Dépôts de) Restaurant YPREVILLE-BIVILLE MARIE A Route d'Yvetot Déclaration dépôt aérien de FOD YPREVILLE-BIVILLE RAFFIN Garagiste Route de Fécamp Déclaration dépôt souterrain de 5.000 l de liquides inflammables

SAFEGE 123 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ANNEXE 3

QUESTIONNAIRES

RESERVE

SAFEGE 124 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ANNEXE 4

PLAQUETTES INFORMATIONS

SAFEGE 125 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Pour quoi faire ? Rappel sur la règlementation

Les produits phytosanitaires, qu’est-ce que c’est, au fait ? Constat sur le bassin

Les pesticides ou produits phytosanitaires sont des Jusqu’en 2012, les molécules détectées dans la produits chimiques ou naturels destinés à aider les plantes nappe phréatique étaient des molécules à lutter contre les espèces nuisibles. Ils sont classés en 3 aujourd’hui interdites d’utilisation : L’Atrazine, et catégories : ses dérivés ainsi que la Simazine. - Herbicides/Désherbants : lutte contre les « mauvaises Depuis l’interdiction d’utilisation de ces molécules herbes » en 2002-2003, la tendance de détection est à la - Insecticides : lutte contre les insectes et parasites baisse. Toutefois, leurs concentrations restent encore aujourd’hui proches du seuil réglementaire - Fongicides : lutte contre les maladies provoquées par de 0,1 µg/l dans les eaux des captages . les champignons Certaines molécules interdites depuis plusieurs années sont, à ce jour, encore retrouvées dans les nappes phréatiques. Elles ont été fixées par le sol et continuent à se diffuser très lentement contribuant ainsi à polluer les Leur faible pouvoir de dégradation naturel et les mauvais eaux plusieurs années après la fin de leur utilisation. dosages employés peuvent provoquer leur accumulation dans le milieu naturel : sols et eaux superficielles. Aujourd’hui on détecte ponctuellement des dérivés du Glyphosate dans les eaux souterraines. Certains de ces produits sont dangereux pour la santé humaine et celle de vos animaux (lisez bien les étiquettes, renseignez-vous sur les conditions d’usages et La réglementation ! les dosages) ! Le Grenelle Environnement, le plan Ecophyto 2018 fixent des objectifs, à moyen terme, de la Bien lire une étiquette d’un produit reconquête de la qualité de la ressource en eau phytosanitaire destinée à l’alimentation humaine. La diminution des pollutions diffuses de type engrais (nitrates) et pesticides en est la priorité.

DESHERBANT ® Le bon produit pour un bon usage ! Arrêté fossé : cet arrêté signé le 24 janvier 2012 Désherbant gazon par le préfet de Seine-Maritime prévoit l’interdiction sélectif d’utiliser tout pesticide (désherbant, fongicide, Suspension concentrée contenant : 150 g/l d’herbicide Bien respecter la dose indiquée insecticide) à moins de 5 mètres d’un plan d’eau et Dose autorisée : 2 l/ha Le dépassement des doses ne cours d’eau et à moins d’1 mètre des fossés, Numéro d’homologation rend pas l’effet plus efficace ! avaloires, caniveaux, bouches d’égout, puits et bétoires . Précautions d’emploi : S’informer sur la signalétique et la Recommandations d’utilisation dangerosité/toxicité et se protéger Période d’utilisation en conséquence avec du matériel adapté ! IMPORTANT Tous les acteurs sont • Nocif en cas d ’’ingestion Certains de ces produits peuvent • Irritant pour les yeux être classés comme concernés : particuliers, • Porter gant et lunette potentiellement dangereux voire • Attention à lala m étéo Cancérigènes, Mutagènes ou à collectivités, agriculteurs risque Reproductif (CMR) et entrepreneurs !

Bien employer ses produits Pour aller plus loin La Réduction Conditions d’utilisation Manifestation / Agenda des Produits Bien respecter les doses mentionnées sur le produit : un produit surdosé n’est pas plus efficace et peut Phytosanitaires même devenir toxique pour vos plantes ! Les bonnes conditions climatiques : dans nos Jardins -Température : éviter les fortes chaleurs, le produit n’est pas absorbé. Privilégier le matin ou le soir. -Humidité : éviter de traiter en présence de rosée (évaporation possible) et attention aux fortes pluies qui risquent de lessiver votre traitement (se Des conseils et des id ées pour pr éserver la bonne renseigner sur la météo). qualit é de l ’eau dans notre robinet -Vent : dispersion plus importante, risque de traiter des zones non-concernées, risque pour la santé !

Bonne Pratiques

Port d’équipements de protection : N’oubliez pas de vous protéger lors de l’utilisation de produits phytosanitaire (se couvrir, gants, masque et lunettes) et de rincer abondamment les parties du corps éventuellement exposées. Consultez un médecin en cas de troubles.

Pratiques alternatives pour limiter l’usage de ces produits : L’eau de pluie tombée sur le sol, s’infiltre Avez-vous déjà pensé au paillage ? C’est efficace et peut finir dans notre verre. pour lutter contre les mauvaises herbes. Il en existe de plusieurs sortes, biodégradables ou non. C’est une Faisons tous des efforts pour que notre alternative au binage qui reste encore le meilleur eau soit de la meilleure qualité possible ! atout du jardinier. Le savez vous ? Certaines associations de plantes permettent de lutter contre les insectes et parasites ! Aujourd’hui on peut même trouver dans le commerce des larves de coccinelles à « semer » dans son jardin pour lutter contre les pucerons. Vous trouverez à ce sujet de nombreux conseils dans vos jardineries ou sur internet. Syndicat Mixte des bassins versants de la Valmont et de la Ganzeville 248 route de la Gare 76640 FOUCART Tel : 02 35 70 01 15

SAFEGE 126 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SAFEGE 127 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SAFEGE 128 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ANNEXE 5

SYNTHESE DES DIAGNOSTICS

SAFEGE 129 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Centre d'Exploitation Routière (CER) de Valmont

Généralités Responsable du service : M. LAFOSSE Date et lieu de l'entretien : Valmont, 21/10/13 Personnes présentes M. LAFOSSE (Responsable CER Valmont), M. BASSOT (Animateur BAC), M. ROUSSEL (SAFEGE), Activité principale / raison du choix de l'enquête : Le CER de Fauville est responsable de l’entretien du réseau routier départemental de la région de Valmont. L’entretien des chaussées et leurs accotements, la gestion des eaux de ruissellement (sur certaines portions seulement) et la sécurité des usagés de la route.

Adresse postale : 1 rue des Jardiniers, VALMONT

Localisation du linéaire de route concerné

Entretiens des routes Linéaire d'entretien : 142 km sur le territoire du BAC Mode de désherbage : Mécanique et Chimique Sites traités : Seulement pour les ilots centraux.

Fréquence du traitement 2 fois / an Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage SPICANET Triclopyr, Fluoxpyr, 2 L Armoire atelier PISTOL EV Diflufénican, Glyphosates 60 L Armoire atelier

Poste de remplissage ou de lavage du pulvérisateur ? CER Valmont Destination des eaux de rinçage ? Aucun (dilution et réemploi) Gestion des fonds de cuves : Aucun (dilution et réemploi) Elimination des bidons ? collecte Vert-Cité Formation de l'opérateur ? Non remarques : CERTIPHYTO prévue Depuis 2006, très forte diminution de la consommation de produits phytosanitaire, aujourd'hui 2L/an pour les ilots directionnels Evolutions passées Evolutions futures Connaissance de la réglementation - D'après vous, les pratiques actuelles présent-elles un Non pour les agents et l'environnement et remarques : risque pour : les riverains Les agents portent des EPI (masque en papier)

Gestion de déchets vert Déchets du fauchage ? Laissé sur place Gestion des fauchages 3 passages par an en mai, en juin et une troisième fauche en septembre - octobre.

Gestion des eaux pluviales Type de bassin : Oui,11 bassins de stockage sur le canton de valmont. Entretien des bassins Curage (pelle mécanique) Prestataire : Entreprise spécialisée Fréquence d'entretien Variable (décision par la direction) Type d'entretien des abords : Fauchage Etanchéité des bassins : Oui Présence d'un réseau d'eaux pluviales le long de la chaussée ? Non

Gestion de l'assainissement Type d'assainissement : Aucun système d'assainissement

Salage de la chaussée Présence de stockage de sel sur le périmètre d'étude ? Stockage à l'air libre (aucun aménagement prévu à l'avenir) Consommation générale 5 à 10 g/m² en préventif et 20 à 25 g/m² en curatif, stockage au CER

Voies d'amélioration évoquées Aucune amélioration n'est évoquée en ce qui concerne le CER de Valmont, il devrait fermer ses portes dans les prochaines années

Projet en cours / Remarques Le CER de Valmont ne consomme quasiment plus de produit phytosanitaire, uniquement pour les ilots directionnels.

SAFEGE 130 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Centre d'Exploitation Routière (CER) de Fauville en Caux

Généralités Responsable du service qualité des eaux :: M. LEVASSEUR Date et lieu de l'entretien : Fauville en Caux, le 26/09/2013 M. LEVASSEUR (Responsable CER Fauville et Goderville), M. IDEE et M. ROUSSEL (SAFEGE), M. BASSOT Personnes présentes (Animateur BAC) Activité principale / raison du choix de l'enquête : Le CER de Fauville est responsable de l’entretien du réseau routier départemental de la région de Fauville en Caux. L’entretien des chaussées et leurs accotements, la gestion gestion des eaux de ruissellement (sur certaines portions seulement) et la sécurité des usagers.

Adresse postale : Route de Cany, 76640 Fauville-en-Caux

Localisation du linéaire de route concerné

Entretiens des routes Linéaire d'entretien : 118 km sur le territoire du BAC Mode de désherbage : Mécanique et Chimique Sites traités : Sous les glissières et panneaux, aire de repos RD926 pour le chimique

Fréquence du traitement 1 fois / an Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage PISTOL EV Diflufénican, Glyphosates 60 L Armoire atelier

Poste de remplissage ou de lavage du pulvérisateur ? CER Fauville-en-Caux Destination des eaux de rinçage ? Aucun (dosatron) Gestion des fonds de cuves : Aucun (dosatron) Elimination des bidons ? collecte Vert-Cité + dépôt en déchetterie Formation de l'opérateur ? Oui, par le fournisseur remarques : Pas de certiphyto Evolutions passées diminution de 50% des quantités de produits phytosanitaires depuis 2006 Evolutions futures plaques anti-herbes sous les panneaux (fonction des subventions) Connaissance de la réglementation Oui, y compris arrêté fossé D'après vous, les pratiques actuelles présent-elles un Oui pour les agents et l'environnement remarques : Les agents portent des EPI risque pour : Non pour l'environnement

Gestion de déchets vert Déchets du fauchage ? Laissé sur place

Gestion des eaux pluviales

Type de bassin : Oui, sur la RD 926 (route de Fécamp), sur la RD 40 à Foucard et le long de l'A29 à sur la commune de Cléville Entretien des bassins Curage (pelle mécanique) Prestataire : Entreprise spécialisée Fréquence d'entretien 1 fois / an Type d'entretien des abords : Fauchage

Etanchéité des bassins : -

Gestion de l'assainissement Type d'assainissement : Aucun système d'assainissement même sur l'aire de repos RD 926 Nombre d'ANC sur la portion d'autoroute incluse dans le BAC : - Dimensionnement : - Date de création : - Fréquence d'entretien -

Salage de la chaussée Présence de stockage de sel sur le périmètre d'étude ? Stockage à l'air libre pour le moment mais prévision de la construction d'un abris à sel avec toiture amovible Consommation générale 10 g/m² en préventif et 20 g/m² en curatif, stockage au CER, quantité : 400 T maximum

Voies d'amélioration évoquées Aucun traitement phytosanitaire n'est employé à proximité des bassins,le fauchage est privilégié. L'assainissement est régulièrement entretenu et aucun dysfonctionnement n'a été recensé. Emploi parfois de produits sur les avaloirs des fossés et sur certains endroits dans les cunettes en béton. Modification de la pratique des agents progressive, achat envisagé d'un bruleur thermique pour traiter ces zones,

Projet en cours / Remarques Mise en place de cloison syphoïde pour les hydrocarbures, remplacement au fur et à mesure des espaces gravillonés et goudronnés peu circulés par de l'herbe. Mise en place de prairies fleuries sur les espaces ouverts (ex: proximité de l'autoroute), l'achat de plaques anti-herbes par le conseil général est prévu.

SAFEGE 131 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SAPN Gestionnaire de l'A29

Généralités Responsable du service qualité des eaux :: M. BERTIN Date et lieu de l'entretien : Grand-Couronne, le 20/06/13 Personnes présentes M. BERTIN, Mme ASSA (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête : La SAPN est responsable de l’entretien de l'autoroute A 29 située sur le territoire d'étude. L’entretien des routes (par l'emploi de produit phytosanitaire), la gestion gestion des eaux de ruissellement ainsi que la gestion de l'assainissement des airs de repos, lorsqu’ils sont mal maîtrisés, peuvent-être source de pollutions diffuses.

Adresse postale : Echangeur des Essarts, 76530 GD-COURONNE

Localisation du linéaire de route concerné

Entretiens des routes Linéaire d'entretien : 8,5 km sur le territoire du BAC Mode de désherbage : Mécanique et traitement phytosanitaire ponctuel (aucun traitement autour des bassins) Site traité : Anciennement au niveau des cunettes en béton, de manière ponctuelle au jugé Ouvrages hydrauliques : uniquement fauchage

Fréquence du traitement 1 à 2 fois par an Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage Glyphosate NC Hors site, prestataire

Sous-traintance de l'entretien Prestataires habilités (diffèrents suivant la portion de l'autoroute) : fauchage + phytos

Gestion de déchets vert Déchets du fauchage ? Laissé sur place

Gestion des eaux pluviales Bassin dont les dimensionnements sont basé sur 'une pluie décennale, couplé à un bassin d'infiltration ou à un puits d'infiltration. Débit de fuite de Type de bassin : 5L/s. 7 ouvrages sur le BAC Entretien des bassins Curage Prestataire : Véolia Fréquence d'entretien 1 à 2 fois par an Type d'entretien : Fauchage, vidange, hydrocurage

Etanchéité des bassins : Tous les bassins sont étanches. Seule une marnière, actuellement comblée est présente sur l'aire de service de Bolleville

Gestion de l'assainissement Type d'assainissement : ANC : Fosse toutes eaux et filtre à sable. Rejet dans le réseau pluvial (bassin de rétention) Nombre d'ANC sur la portion d'autoroute incluse dans le BAC : 4 systèmes d'ANC sur l'aire de service de Bolleville. Dimensionnement : Les 4 systèmes ont été dimensionnés pour un volume de 20 EH chacun soit 10 % du trafic autoroutier Date de création : 2 en 1997 et 2 en 2008 Fréquence d'entretien En moyenne : 2 vidanges par an

Salage de la chaussé

Présence de stockage de sel sur le périmètre d'étude ? Non Consommation générale 1700 à 2000 T / hiver sur tout l'A29 soit une moyenne de 250 kg/j/km en période de salage intensif

Voies d'amélioration évoquées Aucun traitement phytosanitaire n'est employé à proximité des bassins, le fauchage est privilégié (sauf ponctullement sur cunettes). L'assainissement est régulièrement entretenu et aucun dysfonctionnement n'a été recensé. L'autoroute est parfaitement étanche sur toute la portion incluse dans le périmètre d'étude. Concernant le salage, la SAPN à une obligation de circulation sur les voiries autoroutières d'où un usage curratif et préventif du sel. Toutes autres techniques ne permet pas d'obtenir une efficacité aussi optimale.

Projet en cours / Remarques Mise en place d'un plan de fauchage en cours. L'assainissement est maîtrisé. Problème de salage difficilement résolvable à l'heure actuelle avec les technniques dites alternatives. Problème de bétoire ou marnière sur l'Aire de Bolleville, a été rebouchée.

SAFEGE 132 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SAS DENISE Travaux Publics

Généralités Directeur : Mr DENISE Date et lieu de l'entretien : 10/09/2013 Personnes présentes : Mr DENISE (SAS DENISE TP), Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête : Location de matériels de travaux publics et de terrassements, Installation Classée pour l'Environnement Non Catégorie de classement Nombre d'employés : 30

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Eaux usées Dispositif : Autonome Exutoire : NSP Type : Fosse et Drains ? mais non-contrôlé

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 11300m² + (700m² de toiture) Traitement : Déshuileur-débourbeur Destination eaux pluviales : Ouvrage de stockage (90m3), récupère 7000m²

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Neutralisé puis éliminé avec les déchets Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non, récupéré dans la cuve Prétraitement :

Gestion des produits utilisés Produits : Quantité annuelle Mode de stockage Huiles 5 à 10 m3 Bac de rétention A l'abri des intempéries Gasoil 20 m3 Cuve enterrée + Bac de rétention Détecteur de fuite

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets filtres vidanges ND Fûts Par filière spécialisée pneus, flexibles ND Benne Par filière spécialisée

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de CCI nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives Oui pour l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Non

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non, location de matériel Surface concernée 50 à 500 m² Fréquence d'entretien 2 x/an pour les haies, <15 jours tonte Désherbage chimique Oui, cloture et abords des bâtiments

Roundup, Fournisseur Foucart "Thuillier" : location d'un tracteur avec rampes et dosage déjà réalisé Produit utilisé pour désherbage chimique Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Aucun, location matériel désherbage

Voies d'amélioration évoquées Aucune, pas de connaissance de l'arrêté fossé. Eau déjà recyclée sur site. Pas de risque pour l'environnement, ni ses employés, risque pour la santé reconnu pas de port complet des EPI. Rien n'est envisagé pour l'assainissement car jugé "fonctionnel" par le responsable

Projet en cours / Remarques Acquisition récente nouvelle plateforme (anciens bâtiments agricoles), stockage de tout venant pour les chantiers, casiers ont été aménagés.

SAFEGE 133 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SOCIETE VERMANDOISE

Généralités Directeur : Mr MENAGER Date et lieu de l'entretien : 17/09/2013

Personnes présentes : Mr SOREL(Resp Site) / Mr CANIPEL (RQSE) / C.BASSOT (Animateur) / Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête : Stockage de sucre Installation Classée pour l'Environnement Oui AP : 22/05/2007 Surface : ND

Catégorie de classement Compresseur à air, Combustibles <500T, Stockage déchets<35m3, Tamisage Sucre, Chaudière Gaz Nombre d'employés : 30

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Rejet EP et EU

Eaux usées Dispositif : Autonome Exutoire : lagune avec EP Type : lagunage Diagnostic de l'installation Aucun, autocontrôle mensuel, résultats envoyés à la DREAL

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 3000m² (+5415 m² de toiture) Traitement : Aucun Destination eaux pluviales : Bassin de stockage, capacité 40 000 m3

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Dans un disposititf spécifique à la gestion de l'entreprise Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : - Prétraitement : Aucun

Gestion des produits utilisés Produits : Quantité annuelle Mode de stockage Huiles 600 L Bac de rétention + Dalle de propreté A l'abri des intempéries Peinture 50 L Bac de rétention + Dalle de propreté A l'abri des intempéries Solvants 10 L Bac de rétention + Dalle de propreté A l'abri des intempéries GNR 1500 L Cuve enterrée double paroi Dégraissants 20 L Bac de rétention + Dalle de propreté A l'abri des intempéries Sucre 40 000 tonnes Silos

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets divers 3T/an dans une benne NSP Déchets dangereux NSP rassemblé à Fontaine-le-Dun Entreprise spécialisée Feraille NSP en extérieur Férailleurs

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de AESN sur Fontaine-le-Dun nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour ND l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? ND

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Oui, Entreprise Tiffay Surface concernée 8000 m² 2 x/an , clotures, bâtiments et autour des pistes Fréquence d'entretien Pas de traitement près du cours d'eau ou près du bassin Désherbage chimique Oui Produit utilisé pour désherbage chimique NSP Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Pas de rinçage sur site

Voies d'amélioration évoquées Pas de connaissance de l'arrêté fossé. Laissent pousser les herbes autour du bassin (pas de surface traitée chimiquement autour du bassin)

Projet en cours / Remarques Le bassin de stockage de 40 000 m3, reçoit les eaux pluviales ainsi que les eaux usées de l'entreprise. Ce même bassin de stockage sert à récupérer les eaux en cas d'incendie. L'entreprise dispose d'une autorisation de vidange dans le port de Fécamp (vidange 1/an ou tous les deux ans, contrôle qualité avant rejet),

SAFEGE 134 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ROC France SAS (ESSO)

Généralités Directeur : Mr Guiguou Date et lieu de l'entretien : Personnes présentes : Mme VASNIER (Resp. Adjointe), C.BASSOT (Animateur), Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête : Station Service Autoroutière, Vente Carburant, Restauration, Vente Divers Installation Classée pour l'Environnement Oui AP : 09/12/2009 Surface : ND

Catégorie de classement Déclaration distribution de carburant, stockage de carburant Nombre d'employés : 16 employés + 4 gérants

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

STEP

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : mini-STEP enterrée Digesteur, Décanteur, Dégrilleur, stockage boues 6m3 Diagnostic de l'installation Contrôle par Nantaise des eaux tous les mois Suivi qualité des effluents Oui, rapport analyse mensuel

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : NSP Traitement : 2 déshuileursdébourbeurs, vidange 1/an Destination eaux pluviales : NSP

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Dans un disposititf spécifique à la gestion de l'entreprise Risque de pollution : Possible / Limité Prétraitement : Pas d'eau industrielles

Gestion des produits utilisés Produits : Volume cuves (m3) Mode de stockage GPL 20,6 Cuve enterrée double enveloppe Gasoil 110 Cuve enterrée double enveloppe SP 95 40 Cuve enterrée double enveloppe SP 98 40 Cuve enterrée double enveloppe Fioul 3 Cuve enterrée double enveloppe Produits ménagers <2 A l'abri des intempéries Dalle de propreté Produits phytosanitaires <2 A l'abri des intempéries Dalle de propreté

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (emballages …) NSP dans une benne Entreprise spécialisée Graisses alimentaires NSP benne bachée Entreprise spécialisée Huiles et hydrocarbures, anti-gel NSP Fûts Entreprise spécialisée

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Non

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de CCI nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour NSP l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Oui

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non 50 à 500 m², terrasse, STEP, enclos GPL et abords de la station service, Surface concernée pas dans les caniveaux Fréquence d'entretien 1 à 2 fois/an Désherbage chimique Oui

Produit utilisé pour désherbage chimique Roundup "express", achat en jardinerie Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Enlèvement par un prestataire : CHIMIREC

Voies d'amélioration évoquées Réglementation, utilisation et stockage des produits phytosanitaires, pas de connaissance de l'arrêté fossé ou de la réglementation générale. Possibilité acquisition matériel ? (thermique impossible, dangereux). Utilisation d'un produit dégraissant pour les surfaces bétonnées très "corrosif".

Projet en cours / Remarques Rejet des effluents de la STEP et du réseau d'eau pluvial non-connu 407 000 paiements ont été effectués en 2012 dans cette station service, la consommation d'eau en 2012 est de 5579 m3. Un rapide calcul permet de connaître la consommation moyenne : (5 579 000 / 407 000) ~ 13,5 L /pers Ces calculs sont donnés à titre indicatif

SAFEGE 135 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

CARREFOUR CONTACT FAUVILLE-EN-CAUX (SARL MC2C)

Généralités Directeur : Date et lieu de l'entretien : 05/09/2013 Personnes présentes : Mr MILE-CAUVEAU (gérant), C.BASSOT (Animateur), Mr IDEE (SAFEGE) Commerce Activité principale / raison du choix de l'enquête : Installation Classée pour l'Environnement Non Catégorie de classement NC Nombre d'employés : 19 employés + 2 gérants

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Station service

Eaux usées Dispositif : Collectif

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : env 2380 m² (1380 m² Toiture) Traitement : Débourbeur pour parking et station service (avec alarme) Destination eaux pluviales : Réseau communal

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Absorbant Risque de pollution : Possible pour la station service / Limité dans le magasin Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Bac à graisses, déshuileur à hydrocarbures

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Produits phytosanitaires ND A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Engrais <<< 5000 L A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté 2 cuves de 30 m3 Cuves enterrée, double paroi Hydrocarbures / Carburants et 1 de 20 m3 Produits ménagers et acides/bases et solvants A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté huiles véhicules < 5 m3 par an

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (emballages …) ND ND Commune Viande ND Benne extérieur Entreprise agréée

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Non

Oui Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour Non l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Oui

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non Surface concernée < 50m² Fréquence d'entretien 1 fois/an Désherbage chimique Non

- Produit utilisé pour désherbage chimique Gestion des bidons de produits de désherbage chimique -

Voies d'amélioration évoquées Problème d'épanchement des carburant sur la chaussée en dehors de la station service en direction d'un avaloir pluvial, Problème de pente sur la chausée de la station. Largeur insuffisante pour réaliser un aménagement simple (rebord) car sinon empiète sur la chaussée publique.

Projet en cours / Remarques Aucune sensibilisation aux questions environnementales de la part du groupe Carrefour.

SAFEGE 136 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SUPER U FAUVILLE EN CAUX (SAS FAUDIS)

Généralités Directeur : Mr. MENANT (Gérant) Date et lieu de l'entretien : 21/10/2013, Fauville en Caux Personnes présentes : Mr MENANT (Gérant), Mr BASSOT (Animateur BAC), Mr ROUSSEL (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête Commerce : Installation Classée pour l'Environnement Oui Date : NSP Catégorie de classement Stockage d'hydrocarbures Nombre d'employés : 39

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

2 1

3

1. Masagin, 2. Station Essence, 3. Station de Lavage Limite de propriété

Eaux usées Dispositif : Collectif Commentaire : Réseaux séparatif Prétraitement : Déshuileur / Débourbeur et Bac à graisse (vidangé 2 fois/an) Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 10 000 m² de parking, 5 000 m² (surface du magasin) Traitement : Séparateur à hydrocarbures à la station service et pour la station de lavage Destination eaux pluviales : Réseau communal

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Neutralisé (sciure) Risque de pollution : Inexistant Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Déshuileur / Débourbeur, Dégraisseur et séparateur à hydrocarbures

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Produits ménagers < 1 000 L A l'abri des intempéries Dalle de propreté 1 cuves de 20 m3 Double paroi Hydrocarbures / Carburants et 2 de 10 m3

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (emballages …) ND Benne extérieur Gardet et de Bezenac Ordure Ménagères ND Benne extérieur Commune Palettes non consignées ND - Récupéré par les clients

Piles et Cartouches d'encre ND Dans le magasin Récupéré par une personne (pour une école)

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de Non nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour Oui, dans la mesure du possible l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? -

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Oui, entreprise VINCENT Surface concernée >500 m² Fréquence d'entretien 2 fois/mois Désherbage chimique Non Produit utilisé pour désherbage chimique Aucun Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Aucune

Voies d'amélioration évoquées

Projet en cours / Remarques

SAFEGE 137 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SODEGRAVE (SCR)

Généralités Directeur : Mr DESJARDIN (Gérant) Date et lieu de l'entretien : 21/10/2013, Fécamp Personnes présentes : Mr DESJARDIN (Gérant), Mr BASSOT (Animateur BAC), Mr ROUSSEL (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête Stockage matériaux (gravier, tout vennant) : Installation Classée pour l'Environnement Oui Date : NSP Catégorie de classement Concassage, Lavage Nombre d'employés : 8 à 11 (sur Fécamp), 1 (sur Colleville)

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage Colleville Fécamp

Limite de propriété Limite de propriété

Eaux usées Dispositif : Collectif Prétraitement : - Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : environ 1ha (Colleville), 2 ha (Fécamp) Traitement : Aucun Destination eaux pluviales : Bassin de stockage (Fécamp), même bassin de rejet que la sucrerie (Colleville) Commentaire : Curage régulier (1 fois/an) du bassin de stockage de Fécamp

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Aucun traitment particulier Risque de pollution : Inexistant (Colleville), Possible (Fécamp) Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement :

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Huiles < 1 000 L A l'abri des intempéries Dalle de propreté 1 cuves de 20 m3 Hydrocarbures / Carburants Double paroi Avec rétention et 2 de 10 m3

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (emballages …) ND Benne extérieur Gardet et de Bezenac Déchets dangereux (Batterie, Ferraille) ND Benne extérieur Pascal LEFEVRE

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Oui (il y font attention de Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? manière générale)

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de Non nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour Non l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? -

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non (fauchage : débrousailleuse) Surface concernée 50 à 500 m² Fréquence d'entretien 1 fois/an Désherbage chimique Non Produit utilisé pour désherbage chimique Aucun Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Aucune

Voies d'amélioration évoquées

Projet en cours / Remarques Consommation d'eau potable très faible, à usage sanitaire uniquement. SAFEGE 138 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

CARREFOUR CONTACT (SARL FAURE)

Généralités Directeur : Date et lieu de l'entretien : 05/09/2013 Personnes présentes : Mr FAURE (Gérant), Mr BASSOT (Animateur BAC), Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête Commerce : Installation Classée pour l'Environnement Non

Catégorie de classement - Nombre d'employés : NC

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Limite de la propriété

Eaux usées Dispositif : Collectif

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 7500 m² surf totale dont 1100 m2 de toitures et 3600 m² de parking et voiries Traitement : Déshuileur - Débourbeur à la station service, NSP pour le parking Destination eaux pluviales : Réseau communal

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Neutralisé Risque de pollution : NSP Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Dégraisseur

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Solvant et produits ménagés < 1 000 L A l'abri des intempéries Dalle de propreté Produits phytosanitaires < 500 L A l'abri des intempéries Dalle de propreté 3 cuves de 20 m3 Cuves enterrée, double paroi Hydrocarbures / Carburants et 1 de 30 m3

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (emballages …) ND Benne extérieur Commune Viande+ Bac à graisse ND Benne extérieur "Saria, Socova" Piles ND Par les gérants

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de CCI nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour - l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Non

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Oui, Mr LEFRANC Surface concernée 50 à 500 m² Fréquence d'entretien NSP Désherbage chimique Oui

NSP Produit utilisé pour désherbage chimique Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Ramassage par un prestataire

Voies d'amélioration évoquées Présentation de l'arrêté fossé et de l'affichage obligatoire sur les points de vente.

Projet en cours / Remarques Le magasin se fournit essentiellement grâce à sa centrale d'achat. Des accords avec des producteurs locaux existent mais seulement en ce qui concerne le cidre et la viande. Pas de problème de ruissellement sur le site, les eaux pluviales sont certainement dirigées vers les fossés entourrant le site. SAFEGE 139 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

Garage DURAND

Généralités Directeur : Mr DURAND Date et lieu de l'entretien : 21/10/2013 à Thiètreville Personnes présentes : Mr DURAND (Propriétaire), Mr BASSOT (Animateur BAC), Mr ROUSSEL (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête Garage : Installation Classée pour l'Environnement Non

Catégorie de classement NC Nombre d'employés : 2 apprentis

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage Limite la propriété

1

Propriété de Mr Durand (habitation) Limite du garage Durand 1. Magasin 2.1. Atelier Batiment (Garage) 3. Entrepôt divers

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : Drain d'infiltration Diagnostic de l'installation Oui Date : 2011

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 200 m² parking, 150m² de toiture Traitement : Non Destination eaux pluviales : Ruissellement jusqu'à la route

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Neutralisé par un absorbant Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Non

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Huiles < 5000 L A l'abri des intempéries(magasin) Sur dalle de propreté Peinture / Vernis < 1000 L A l'abri des intempéries(magasin) Sur dalle de propreté Solvant < 1000 L A l'abri des intempéries(magasin) Sur dalle de propreté

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Filtres à huiles ND ND Fournisseur Pneus ND ND Fournisseur Déchets non dangereux (cartons, plastiques) ND A l'intérieur Lui-même Batteries ND Intérieur Fournisseur

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de Non nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour En cours, nouveau site en construction à Thiergeville l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Non

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non Surface concernée <50 m² Fréquence d'entretien - Désherbage chimique Oui, sur quelques mètres seulement, le long d'une palissade Produit utilisé pour désherbage chimique NSP Gestion des bidons de produits de désherbage chimique -

Voies d'amélioration évoquées

Projet en cours / Remarques Construction d'un nouveau site à Thiergeville, les huiles moteur seront livrées "en vrac" et stockées dans des cuves prévues à cette effet. SAFEGE 140 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

SARL NIMAUTO

Généralités Directeur : Mr MAUJEAN (Gérant) Date et lieu de l'entretien : 10/09/2013 Personnes présentes : Mr MAUJEAN (Gérant), Mr BASSOT (Animateur BAC), Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête Garage : Installation Classée pour l'Environnement Non

Catégorie de classement NC Nombre d'employés : 1

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

1 2

3

1. Magasin 2. Atelier 3. Entrepôt divers

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : NSP, exutoire du système de traitement non connu Diagnostic de l'installation Oui Date : 2013

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 50 m² imperméable, 1400 m² toiture, 4300 m² surface perméable Traitement : Non Destination eaux pluviales : Bassin en dehors de la propriété, il n'y en a pas sur le site

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Neutralisé par un absorbant Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Non

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Huiles < 5000 L A l'abri des intempéries(magasin) Avec rétention Hydrocarbures / Carburants < 5000 L A l'abri des intempéries(magasin) Sur dalle de propreté Liquide de refroidissement < 2000 L - Sur dalle de propreté

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Ferraille ND Extérieur Récupéré Filtres à huiles ND ND Egoutés Pneus ND ND Evacués vers Fécamp Déchets non dangereux (cartons) ND Benne Brulés Batteries ND Recylcées Royer (Eure)

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de NSP nuisances? Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour Oui, mais cela dépend des types de l'environnement dépenses. Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Oui

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non Surface concernée >500 m² Fréquence d'entretien 1 à 2 fois / mois Désherbage chimique Non, tonte et fauche seulement Produit utilisé pour désherbage chimique Aucun Gestion des bidons de produits de désherbage chimique -

Voies d'amélioration évoquées

Projet en cours / Remarques L'entreprise essaye d'être le plus respectueuse possible avec les moyens qu'ils ont à disposition. Néanmoins, des aménagements pourraient être mis en oeuvres pour améliorer la gestion des eaux pluviales et le stockage des carcasses de véhicules. En effet, ces aménagements s'averreraient utiles compte tenu de la proximité du captage de Valmont. SAFEGE 141 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

LES MATERIAUX FAUVILLAIS

Généralités Directeur : Mr François Date et lieu de l'entretien : 05/09/2013 Personnes présentes : Mrs FRANCOIS (MATERIAUX FAUVILLAIS), Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête Négociation de matériaux : Installation Classée pour l'Environnement Non

Catégorie de classement NC Nombre d'employés : 4

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Bassin de réupération des eaux pluviales

Limite de propriété

Eaux usées Dispositif : Collectif Raccordé prochainement au réseau EU (installation récente) Type : NSP Diagnostic de l'installation Non

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 2000 m² manœuvre, 1500 m² toiture, 7500 m² surface perméable Traitement : Non Destination eaux pluviales : Bassin d'infiltration des eaux pluviales pour le site, toiture vers réseau EP communal

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Absorbant Risque de pollution : Possible / Limité Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Non

Gestion des produits utilisés Produits : Volumes annuels Mode de stockage Peinture < 1000 L A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Solvant + acides < 1000 L A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Vernis (lasures) < 1000 L A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Hydrocarbures / Carburants Cuve 20 + 5 m3 Enterrée, double paroi

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (emballages …) ND Benne Commune

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de Non nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour Pas pour le moment l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Non

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Oui Surface concernée ND Fréquence d'entretien 2 fois/an Désherbage chimique Oui NSP effectué par l'entreprise Produit utilisé pour désherbage chimique Gestion des bidons de produits de désherbage chimique hors site

Voies d'amélioration évoquées Fauchage autour du fossé entourant le site, pas de produit chimique : explication de l'arrêté fossé

Projet en cours / Remarques Reprise de l'entreprise depuis juillet 2013, démontage des anciennes colonnes à béton en cours. SAFEGE 142 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

CARRIERE LECANU

Généralités Directeur : Mr LECANU Date et lieu de l'entretien : 25/09/2013 Personnes présentes : Mr LECANU, Mr BASSOT (Animateur BAC), Mr IDEE (SAFEGE) Activité principale / raison du choix de l'enquête : Extraction de craie (amendement 6000t/an à 10 000t/an) Installation Classée pour l'Environnement Oui date : 2011 Surface : 2,5 ha Catégorie de classement Extraction de craie Nombre d'employés : 3

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Bassin d'infiltration

Limite de la propriété

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : Toilettes chimiques, mais non utilisées par les employés

Eaux pluviales Surface totale : 2,5 ha, aucune surface imperméable Traitement : - Destination eaux pluviales : infiltration sur place ou Bassin d'infiltration

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Neutralisé Risques de pollution : Limités Rejet des eaux de lavage en milieu naturel : - Prétraitement : -

Gestion des produits utilisés Produits : Quantité annuelle Mode de stockage Aucun produit stocké sur site -

Gestion des déchets Produits : Quantité Mode de stockage Enlèvement des déchets Papiers plastiques - Brulé sur site -

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui

Oui, mais pas de conseil Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de nuisances?

Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour Non concerné l'environnement Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Oui

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? - Surface concernée Non concerné Fréquence d'entretien 1 à 2/an Désherbage chimique Non, applanisasge avec les engins Produit utilisé pour désherbage chimique - Gestion des bidons de produits de désherbage chimique -

Voies d'amélioration évoquées Plantation d'arbres sur les parcelles au cours de l'exploitation, interdiction d'excaver sous la côte de 70 m NGF pour ne pas atteindre la nappe. Lutte contre le dépôt d'ordures sauvages sur site.

Projet en cours / Remarques Mélange magnésie pour adapter à la demande locale de craie magnésie pour amendement des sols

SAFEGE 143 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

NORIAP (Coopérative Agricole Site de Fauville en Caux)

Généralités Responsable du Site : Edouard LELIEVRE (Responsable Site) / Stéphan ACHER (Responsable Secteur) Date et lieu de l'entretien : 26/09/2013 Fauville en Caux Mr ACHER et Mme DUBAR (NORIAP), Mr BASSOT (animateur BAC), Mr IDEE et Personnes présentes : Mr ROUSSEL (SAFEGE), Activité principale / raison du choix de l'enquête : Approvisionnement et vente de produit agricoles, services et conseils aux agriculteurs, stockage et Installation Classée pour l'Environnement Oui date : 2003 et 2007 Surface : 41 337 m² Autorisation : stockage céréales Catégorie de classement Déclaration : Produits phytosanitaires Nombre d'employés : 7

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Limite de la propriété Zone utilisée par NORIAP

4 3 5 4

2

3

Terrain laissé à disposition d'un 1 agriculteur 1.Réserve à incendie, 2. Bassin de récupération Eaux Pluviales 3. Stockage et approvisionnement 4. Stockage grain 5. Bureaux

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : Fosse + Drain d'infiltration Diagnostic de l'installation Non

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 10 000 m² (5 000 m² toiture) Traitement : Non Destination eaux pluviales : Bassin de récupération des eaux pluviales + Réserve à incendie + Fossé

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Absorbant (placement dans un conteneur spécifique) Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Non

Gestion des produits utilisés Produits : Quantités annuels Mode de stockage Huile 100 L A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Produits phytosanitaires 5 à 10 T A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Engrais Max 600 T A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Hydrocarbures / Carburants (GNR) 1 500 L Enterrée, double paroi Semences 40 T A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Céréales, produits de cultures 32 500 m3 = 22 000 T A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Azote liquide NC - -

Pratiques de traitement phytosanitaire Mode de désherbage : Mécanique, Chimique

Site traité : Abords du site, fossés

Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage A l'abri des intempéries Bac de rétention Glyphosate 2 L Sur une dalle de propreté ADIVALOR

Gestion des déchets produits Produits : Quantités annuels Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets Non Dangereux (cartons et plastiques) ND A l'abri des intempéries NORIAP Ordures ménagères ND A l'abri des intempéries Commune de Fauville Déchets Dangereux : PPNU (Produits Phytrosanitaires Non- A l'abri des intempéries + ADIVALOR / CHIMIREC Utilisés) 400 kg Dalle de propreté Déchets Dangereux : EVPP (Emballage Vide de Produits A l'abri des intempéries + ADIVALOR / CHIMIREC Phytosanitaires) 3800 kg Dalle de propreté Autres : FAU (Films Agricole Usagé) ND Dalle de propreté ADIVALOR

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? ND Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de nuisances? Non Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour l'environnement NSP Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? NSP

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non Surface concernée ND Fréquence d'entretien 2 fois/an

Désherbage chimique Oui

Produit utilisé pour désherbage chimique Glyphosate, autour des fossés des batiments et accotement chaussée

Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Adivalor

Voies d'amélioration évoquées Durant l'entretien, il est apparut que Mr ACHER et Mme DUBAR n'étaient pas informés de l'arrêté "fossé" datant du 24 Janvier 2012, interdisant le traitement des fossés avec des herbicides. A la suite de cette discussion, Mr ACHER paraissait disposé à respecter cet arrêté et a proposé que les fossé soient fauchés dorénavant.

Projet en cours / Remarques Certiphyto des vendeurs en cours

SAFEGE 144 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

NORIAP (Coopérative Agricole Site de Thiétreville)

Généralités Responsable du Site : Edouard LELIEVRE (Responsable Site) / Stéphan ACHER (Responsable Secteur) Date et lieu de l'entretien : 26/09/2013 Fauville en Caux Mr ACHER et Mme DUBAR (NORIAP), Mr BASSOT (animateur BAC), Personnes présentes : Mr IDEE et Mr ROUSSEL (SAFEGE), Activité principale / raison du choix de l'enquête : Approvisionnement et vente de produit agricoles, services et conseils aux agriculteurs, stockage et Installation Classée pour l'Environnement Oui date : 2003 et 2007 Surface : 27 109m²

Catégorie de classement Déclaration : stockage céréales Nombre d'employés : 2 et 1 mi-temps

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Limite de la propriété

1 1 5

2

7 3 1. Réserves incendie 2. Stockage Céréales 6 3. Stockage Engrais 4. Aliments et approvisionnement 2 5. Plateforme de stockage céréales 4 6. Bureaux + WC 7. Approvisionnements divers

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : Fosse + Drain Diagnostic de l'installation Non

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 12 000 m² (4 500 m² toiture) Traitement : Décanteur sur plateforme stockage céréales Destination eaux pluviales : Réserve incendie + Fossé

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Absorbant (placement dans un conteneur spécifique) Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Non Prétraitement : Non

Gestion des produits utilisés Produits : Quantités annuels Mode de stockage Huile 100 L A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Engrais 1 050 T A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Hydrocarbures / Carburants (Fioul) 1 000 L Enterrée, double paroi Semences 550 T A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté Céréales, produits de cultures NC A l'abri des intempéries(magasin) Dalle de propreté 3 Azote liquide 40 ou 50 m - -

Pratiques de traitement phytosanitaire Mode de désherbage : Mécanique, Chimique Site traité : Abords du site, limite entre pistes goudronnées et herbe, fossés fauché uniquement Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage A l'abri des intempéries Bac de rétention Glyphosate 2 L Sur une dalle de propreté ADIVALOR

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? NSP Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de nuisances? Non Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour l'environnement NSP Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? NSP

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non environ 8000 m², pas de traitement dans les noues autour de Surface concernée la plateforme Fréquence d'entretien 2 fois/an Désherbage chimique Oui Produit utilisé pour désherbage chimique Round Up Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Adivalor

Voies d'amélioration évoquées Durant l'entretien, il est apparut que Mr ACHER et Mme DUBAR n'étaient pas informés de l'arrêté "fossé" datant du 24 Janvier 2012, interdisant le traitement des fossés avec des herbicides.

Projet en cours / Remarques Pas de stockage de produits phytosanitaires sur ce site.

SAFEGE 145 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

CB PREMIX

Généralités Responsable du Site : Mr SAVINO Dominique Date et lieu de l'entretien : 08/10/2013 Fauville en Caux

Personnes présentes : Mr LEBAIR (Responsable d 'exploitation CB PREMIX), Mr BASSOT (animateur BAC), Mr ROUSSEL (SAFEGE), Activité principale / raison du choix de l'enquête : Production de béton Surface : 8500 m² (CB PREMIX) + 9000 m² Installation Classée pour l'Environnement Oui Date : 3 mai 1995 (herbage) Déclaration : Broyage, concassage, criblage et opérations analogues de pierres, cailloux, minerais et autres produits Catégorie de classement minéraux naturels Nombre d'employés : 7

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage Zone laissée à disposition Limite de la propriété Limite de zone exploité de l'ancien propriétaire par CB PREMIX

4

3

2

1

1. Bureaux 2. Zone de contrôle 3. Zone de fabrication de béton 4. Zone de stockage

Eaux usées Dispositif : Autonome Type : Drain d'infiltration Diagnostic de l'installation Non

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : 4000 m² de voirie + 170 m² toiture + 3500 m² stockage Traitement : Non

Destination eaux pluviales : Les eaux de pluies sont dirigées vers l'extérieur du site mais pas vers le fossé le long de la route départementale

Process industriel Devenir d'un produit répandu sur le sol: Aucun traitement particulier pour le moment. A voir après l'étude menée par TAUW Risque de pollution : Possible Rejet des eaux de lavage en milieu naturel ? : Oui 3 bassins de décantation successifs puis rejet vers le fossé, 1 analyse faite chaque année, le curage des bassins de décantation est effectué tout les 3 mois par leur filiale CB SERVICE, les eaux de process sont recyclées et Prétraitement : reutilisées pour le rincage des camions et par la suite pour la fabrication du béton

Gestion des déchets produits Produits : Quantités annuels Mode de stockage Hydrocarbures / Carburants (GNR) 1 000 L Double paroi Produits phytosanitaires ND Sur le site de Petitville Adjuvants ND A l'abri des intempéries Caisson isotherme (chauffé) AD Blue ND En extérieur Mais bientôt sur le site de Petitville

Gestion des produits utilisés Produits : Quantités annuels Mode de stockage Enlèvement des déchets Déchets non dangereux (cartons, emballages …) NSP Aucun Employés emmènent chez eux Adjuvant NSP Aucun Vidangé par HALBOURG Issue de curage bassin de décantation, CLASSE 3 NSP Aucun CB SERVICE (Décharge) Bidons adjuvant NSP Extérieur CB SERVICE

Pratiques de traitement phytosanitaire Mode de désherbage : Mécanique et chimique

Site traité : Camps (animaux et agriculteur fauche), Abord du site (>500 m², 1 fois/an)

Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage NSP NSP

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de nuisances? Oui (AESN, CCI) Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour l'environnement Non (AESN) Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? Non

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Oui et non (délégué à la filiale CB SERVICE) Surface concernée >500 m² Fréquence d'entretien 1 fois/an Désherbage chimique Oui Produit utilisé pour désherbage chimique NSP Gestion des bidons de produits de désherbage chimique NSP

Voies d'amélioration évoquées CB PREMIX travail en ce moment avec l'Agence de l'Eau et le bureau d'étude TAUW, pour modifier ses pratiques environnementales et plus particulièrement le traitement et l'évacuation des eaux pluviales. De plus, la filiale CB SERVICE basée à Petitville va cesser toute activité, l'entretien du site sera donc à la charge de CB PREMIX. L'entreprise ne sait pas encore comment sera géré l'enlevement de certains déchets et l'entretien des engins et véhicules de service. L'étude menée actuellement répondra à la problématique

Projet en cours / Remarques Le responsable d'exploitation souhaite à l'avenir éviter tout traitement phytosanitaire, car cela est trop contraignant. En effet, l'entretien du site effectué en ce moment par CB SERVICE va bientôt cesser. Forage sur Place, consommation d'eaui ndustrielle, protection du point d'eau ? SAFEGE 146 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

COLLECTI'VERT

Généralités Responsable du Site : Mr DEHAYS (PDG), Mr BOUTEILLER (PDG) Date et lieu de l'entretien : 21/10/2013 à Sainte Marie des Champs Personnes présentes : Mr DEHAYS (PDG), Mr BASSOT (animateur BAC), Mr ROUSSEL (SAFEGE), Activité principale / raison du choix de l'enquête : Production de compost Installation Classée pour l'Environnement Oui Date : NSP Surface : 1,4 ha Catégorie de classement Déclaration : Valoraisation biomasse, composte énergie Nombre d'employés : 8

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Limite de la propriété

1

1. Bassin de stockage

Eaux usées Dispositif : Pas d'Assainissement sur site Type : - Diagnostic de l'installation -

Eaux pluviales Surface imperméable totale (hors toiture) : Variable (en fonction de la quantité de compost stockée sur le site) Traitement : Non Les eaux qui parviennent à ruisseller sont récoltés dans un bassin de stockage, muni d'un trop-plein Destination eaux pluviales : déversant dans le champ jouxtant la plate-forme.

Process industriel Risque de pollution : Inexistant Rejet des eaux en milieu naturel ? : Non dalle étanche Prétraitement : Aucun

Gestion des déchets produits Produits : Quantités annuels Mode de stockage Enlèvement Plastiques issues du compost ND - Gardet et de Bezenac Métaux issus du compost ND - Gardet et de Bezenac

Gestion des produits utilisés Produits : Quantités annuels Mode de stockage Enlèvement des déchets Aucun

Pratiques de traitement phytosanitaire Mode de désherbage : Mécanique

Site traité : Abord du site (50 à 500 m², 1 fois/an)

Type de produit appliqué Consommation annuelle Mode de stockage Aucun NSP

Implication dans une démarche de protection de l'environnement Politiques de l'entreprise portées vers les questions environnementales? Oui Engagement actuel auprès d'organismes de mise en œuvre d'actions de réduction des sources de nuisances? Non Situation économique de l'entreprise permet-elle d'investir dans des moyens de protection préventives pour l'environnement Oui (passage ISO 14001) Prêt à s'engager dans un plan d'action volontaire en concertation avec la maitre d'ouvrage? -

Espaces verts Entretien délégué à une société externe? Non Surface concernée 50 à 500 m² Fréquence d'entretien 1 fois/an Désherbage chimique Non (débrousaillage) Produit utilisé pour désherbage chimique Aucun Gestion des bidons de produits de désherbage chimique Aucune

Voies d'amélioration évoquées L'entreprise souhaite être cerftifiée ISO 140001 dans quelques temps, un gage de qualité qui lui permetterais de s'ouvrir de nouveaux marchés (selon le PDG) La qualité de l'eau du bassin de stockage du site de Bermonville sera donc analysé dans le cadre de cette certification.

Projet en cours / Remarques La société COLLECTI'VERT ne fait pas qu du compostage. En effet, elle intervient aussi dans la fabrication de copaux de bois à destination de chaufferies collective.

SAFEGE 147 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

TRAPIL

Généralités Date et lieu de l'entretien : 08/07/2013 Rouen

Personnes présentes : M. DRENO (TRAPIL), M. POSIADOL (SAFEGE) Propriétaire, exploitant et délégataire de la surveillance de réseaux de transport de matériaux bruts ou Activité principale / raison du choix de l'enquête : raffinés, gazeux ou hydrocarburés

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Diagnostic

L’exploitation de ce type d’infrastructure est très surveillée et rigoureuse. Les modalités sont les suivantes : • La construction, la mise en service, l’exploitation, etc. relèvent de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et sont soumises, dans le cadre du dossier de demande d’autorisation d’exploiter, à : - Étude de dangers - Plan de Surveillance et de Maintenance (PSM) - Plan de Surveillance et d’Intervention (PSI). Le service en charge du suivi des installations est la DREAL. • Passage d’un sonde / racleur tous les 10 ans pour prévenir toute apparition de fissures à l’intérieur de la conduite. En cas de singularités observées, les traitements sont soit le meulage de la surface de la conduite, soit le remplacement du tronçon affecté. • Gestion des déclarations de chantier : DR (demande de renseignement) et DICT (déclaration d’intention de commencement de travaux), • Surveillance pédestre tous les 15 jours en tout point du réseau et au droit du passage de la conduite : détection préventive de chantiers non déclarés à proximité du réseau, repérage d’indices visuels d’atteinte à l’environnement naturel (végétation, cours d’eau : Bruisseresse par exemple), constat de la stabilité des terrains (ouverture de bétoire par exemple), • Surveillance localisée sur certains sites / points spécifiques du réseau toutes les semaines (postes de sectionnement, sites environnementaux sensibles, etc.), • Surveillance aérienne toutes les semaines le long du réseau. • Protection cathodique en prévention de la corrosion de l’acier : - une campagne de surveillance semestrielle est réalisée avec un point de mesure du potentiel de l’acier tous les 2 km, - un contrôle hebdomadaire des postes de protection cathodique (vérification du bon fonctionnement des puits de décharge du potentiel vers le sous-sol). Toutes ces mesures garantissent le bon fonctionnement des installations et la limitation effective de leurs incidences sur l’environnement. On notera que certains pipelines transportent des produits sous forme gazeuse et qu’en cas de fuite la dissipation s’effectue vers l’atmosphère (oxygène, azote, etc.). Le risque pour l’aquifère est dans ces conditions relativement faible. Par ailleurs, on remarquera : • Que l’exploitant fait procéder à des analyses régulières d’eaux et de sols aux abords des pipelines. Les produits recherchés sont ceux transportés. • Que le délégataire en charge de la surveillance dispose d’un Système d’Information Géographique (SIG) interne recensant l’ensemble des sites environnementaux sensibles aux abords des tracés : sites Natura 2000, réserves naturelles, sites de captage d’eau, réseau hydrographique. Ceci constitue une mesure supplémentaire dans la gestion préventive spécifique aux abords des sites sensibles (fréquence et modalités de surveillance, chemisage des canalisations, etc.).

Le passage de ces canalisations génère des bandes de servitudes d’utilité publique en surface sur le foncier, les conditions de libre accès et sur l’entretien de ces bandes. Les modalités d’entretien de la bande en surface consistent au maintien d’une végétation rase sans développement de végétaux ligneux. Pour le tronçon concerné, le débroussaillage est délégué à une entreprise locale spécialisée et à un exploitant agricole. Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé dans le cadre de cette activité.

A ce titre, on peut noter que la société TRAPIL a récemment mis en place quelques mesures réductrices de l’incidence de l’exploitation de ses pipelines sur l’environnement : • Arrêt des traitements phytosanitaires autour des bornes d’indication du passage des conduites, • Remplacement des bornes au sol par des bornes aériennes visibles même lors des époques de développement végétal printanier et estival. • Mise en place de plaques anti-repousse au pied de la signalisation, • Remplacement des bornes cimentées peintes par des bornes colorées inertes, sans lessivage possible.

Les modalités d’exploitation de ces canalisations suivent les recommandations du GESIP (Groupe d’Etudes de Sécurité des Industries Pétrolières et chimiques) dont le but est l'amélioration continue de la sécurité sur les sites industriels. Ceci garantit l’usage des meilleures techniques de sécurisation de ces installations. Les recommandations techniques utilisées sont celles approuvées par la DREAL.

Enfin on rappellera que le transport de matériaux par pipeline est le mode d’acheminement le plus sécuritaire comparativement aux moyens terrestres ou fluviatiles.

Sytnhèse sur le risque

Les causes d’atteintes à l’intégrité physique de la canalisation sont : • La fatigue de la conduite due à l’usage de celle-ci, et notamment les effets de dilation ou compression subits selon le produit transporté, • Les aléas dus aux activités humaines non maitrisées en surface : engins de chantier notamment. SAFEGE 148 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

TRAPIL

Généralités Date et lieu de l'entretien : 08/07/2013 Rouen

Personnes présentes : M. DRENO (TRAPIL), M. POSIADOL (SAFEGE) Propriétaire, exploitant et délégataire de la surveillance de réseaux de transport de matériaux bruts ou Activité principale / raison du choix de l'enquête : raffinés, gazeux ou hydrocarburés

Localisation du site ou de l’activité sur le Bassin d’Alimentation de Captage

Diagnostic

L’exploitation de ce type d’infrastructure est très surveillée et rigoureuse. Les modalités sont les suivantes : • La construction, la mise en service, l’exploitation, etc. relèvent de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et sont soumises, dans le cadre du dossier de demande d’autorisation d’exploiter, à : - Étude de dangers - Plan de Surveillance et de Maintenance (PSM) - Plan de Surveillance et d’Intervention (PSI). Le service en charge du suivi des installations est la DREAL. • Passage d’un sonde / racleur tous les 10 ans pour prévenir toute apparition de fissures à l’intérieur de la conduite. En cas de singularités observées, les traitements sont soit le meulage de la surface de la conduite, soit le remplacement du tronçon affecté. • Gestion des déclarations de chantier : DR (demande de renseignement) et DICT (déclaration d’intention de commencement de travaux), • Surveillance pédestre tous les 15 jours en tout point du réseau et au droit du passage de la conduite : détection préventive de chantiers non déclarés à proximité du réseau, repérage d’indices visuels d’atteinte à l’environnement naturel (végétation, cours d’eau : Bruisseresse par exemple), constat de la stabilité des terrains (ouverture de bétoire par exemple), • Surveillance localisée sur certains sites / points spécifiques du réseau toutes les semaines (postes de sectionnement, sites environnementaux sensibles, etc.), • Surveillance aérienne toutes les semaines le long du réseau. • Protection cathodique en prévention de la corrosion de l’acier : - une campagne de surveillance semestrielle est réalisée avec un point de mesure du potentiel de l’acier tous les 2 km, - un contrôle hebdomadaire des postes de protection cathodique (vérification du bon fonctionnement des puits de décharge du potentiel vers le sous-sol). Toutes ces mesures garantissent le bon fonctionnement des installations et la limitation effective de leurs incidences sur l’environnement. On notera que certains pipelines transportent des produits sous forme gazeuse et qu’en cas de fuite la dissipation s’effectue vers l’atmosphère (oxygène, azote, etc.). Le risque pour l’aquifère est dans ces conditions relativement faible. Par ailleurs, on remarquera : • Que l’exploitant fait procéder à des analyses régulières d’eaux et de sols aux abords des pipelines. Les produits recherchés sont ceux transportés. • Que le délégataire en charge de la surveillance dispose d’un Système d’Information Géographique (SIG) interne recensant l’ensemble des sites environnementaux sensibles aux abords des tracés : sites Natura 2000, réserves naturelles, sites de captage d’eau, réseau hydrographique. Ceci constitue une mesure supplémentaire dans la gestion préventive spécifique aux abords des sites sensibles (fréquence et modalités de surveillance, chemisage des canalisations, etc.).

Le passage de ces canalisations génère des bandes de servitudes d’utilité publique en surface sur le foncier, les conditions de libre accès et sur l’entretien de ces bandes. Les modalités d’entretien de la bande en surface consistent au maintien d’une végétation rase sans développement de végétaux ligneux. Pour le tronçon concerné, le débroussaillage est délégué à une entreprise locale spécialisée et à un exploitant agricole. Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé dans le cadre de cette activité.

A ce titre, on peut noter que la société TRAPIL a récemment mis en place quelques mesures réductrices de l’incidence de l’exploitation de ses pipelines sur l’environnement : • Arrêt des traitements phytosanitaires autour des bornes d’indication du passage des conduites, • Remplacement des bornes au sol par des bornes aériennes visibles même lors des époques de développement végétal printanier et estival. • Mise en place de plaques anti-repousse au pied de la signalisation, • Remplacement des bornes cimentées peintes par des bornes colorées inertes, sans lessivage possible.

Les modalités d’exploitation de ces canalisations suivent les recommandations du GESIP (Groupe d’Etudes de Sécurité des Industries Pétrolières et chimiques) dont le but est l'amélioration continue de la sécurité sur les sites industriels. Ceci garantit l’usage des meilleures techniques de sécurisation de ces installations. Les recommandations techniques utilisées sont celles approuvées par la DREAL.

Enfin on rappellera que le transport de matériaux par pipeline est le mode d’acheminement le plus sécuritaire comparativement aux moyens terrestres ou fluviatiles.

Sytnhèse sur le risque

Les causes d’atteintes à l’intégrité physique de la canalisation sont : • La fatigue de la conduite due à l’usage de celle-ci, et notamment les effets de dilation ou compression subits selon le produit transporté, • Les aléas dus aux activités humaines non maitrisées en surface : engins de chantier notamment. SAFEGE 149 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ANNEXE 6

DIAGNOSTIC DECHETTERIES

SAFEGE 150 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

DECHETERIE DE FAUVILLE EN CAUX

Analyse hors taux de valorisation ATOUTS / POINTS POSITIFS POINTS D’AMELIORATION NIVEAU 1 Bâtiment de stockage des DMS en dur et sur - Renforcer la signalisation pour l’accès au site (panneau routier) rétention. Fermé aux usagers - Mettre en place une information pour les usagers concernant les déchets refusés Site bien entretenu. - Ajouter les pictogrammes manquants (benne TV et les 2 bennes gravats) Grande aire déchets verts avec séparation tontes et - Prévoir un affichage pour signaler le lieu de dépose des D3E branchages - Améliorer la signalisation sur le site : mieux matérialiser la circulation des VL pour empêcher les croisements Bavettes métalliques pour les gravats entre PL et VL, notamment au niveau des bennes gravats et du dépôt des DMS. Mettre un panneau STOP et une ligne blanche au bout des bennes gravats pour les PL. Panneau du type « réservé aux véhicules de service » pour le passage entre les bennes gravats et la plateforme de déchets verts. - Compléter l’affichage des consignes de sécurité : signalisation du risque de chute. - Mettre en place des barrières de sécurité pour les 2 bennes gravats - Mettre en place une comptabilisation des usagers - Couvrir la benne cartons NIVEAU 2 Tri de quatre matériaux en plus de ceux obligatoire - Mise en place un registre des incidents/accidents pour le niveau 1 - Mise en place d’une rétention et d’un abri pour la colonne à huile NIVEAU 3 Promotion du compostage au niveau de l’aire déchets - Réaliser une enquête de satisfaction verts - Mettre en œuvre un suivi des réclamations Informations sur la production de déchets au niveau de la benne TV et de l’aire déchets verts PROFESSIONNELS Conditions d’accès précisées dans le règlement - Etendre les horaires d’ouverture jusqu’à 18h en hiver ACCEPTES intérieur Tarification au volume en fonction du type de déchet Exigence ICPE non respectée

Préconisations complémentaires : La zone de dépôt des DMS pourrait être déplacée à côté de la colonne à huile de façon à faire un sens de circulation unique sans croisements possibles entre VL et PL ou entre VL venants des bennes gravats et du stockage tampon des DMS. Le site subi des problèmes de vols et d’intrusions régulièrement. Une réflexion autour de la mise en place d’une vidéosurveillance ou d’un gardiennage du site pourrait être envisagée.

SAFEGE 151 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

DECHETERIE DE THEUVILLE-AUX-MAILLOTS

Analyse hors taux de valorisation ATOUTS / POINTS POSITIFS POINTS D’AMELIORATION NIVEAU 1 Déchèterie entretenue et intégrée : haies et arbustes - Mettre en place un éclairage plus performant Comptage manuel des entrées - Mettre en place un panneau à l’entrée du site précisant les déchets acceptés - Signalisation au sol à reprendre - Affichage des consignes de sécurité : précautions à prendre pour la manipulation des DMS, interdiction de fumer, mesures à prendre en cas de fuite, moyens d’extinction à utiliser et procédure d’alerte. Signalisation du risque de chute. - Mettre en place des garde-corps conforme à la norme pour les bennes à quai NIVEAU 2 Tri de quatre matériaux en plus de ceux obligatoires - Prévoir au moins une formation supplémentaire pour le gardien pour le niveau 1 - Mise en place un registre des incidents/accidents - Mise en place d’une communication sur site - Mettre en place une rétention sous la colonne à huile NIVEAU 3 Tri de trois matériaux en plus de ceux obligatoires - Réaliser une enquête de satisfaction pour le niveau 2 - Mettre en œuvre un suivi des réclamations Compaction des bennes avec un télescopique - Rédiger un Document Unique PROFESSIONNELS Tarification au volume. Les conditions d’accueil sont - Etendre les horaires d’ouvertures en période hivernale ACCEPTES précisées dans le règlement intérieur Exigence ICPE non respectée

Préconisations complémentaires :

SAFEGE 152 Unité Ressources en Eau BAC Fécamp Valmont Fauville Élaboration du programme d’action de lutte contre les pollutions d’origine non-agricole Phase 2

ANNEXE 7

FICHES D’ACTIONS

SAFEGE 153 Unité Ressources en Eau