Led Zeppelin, Une Illustration Du Heavy Metal. Suivi D'une Étude

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Led Zeppelin, Une Illustration Du Heavy Metal. Suivi D'une Étude led zeppelin rock folk Collection dirigée par Jacques Vassal ALAIN DISTER LED Une illustration du Heavy Metal suivie d'une étude discographique par BENOÎT FELLER albin michel/rock folk DL - 1 6 -04- 1980 - 1 0 2 7 9 DU MÊME AUTEUR Dans la même collection : Les Beatles (5 édition) Le Rock anglais Frank Zappa et les Mothers of Invention Le Livre du Pink Floyd (en collaboration) Traduction : Les Who de George Tremlett Jimi Hendrix. Nouvelles Éditions Polaires (épuisé). Pop & Rock & Colegram (co-produit avec Solé et Gotlib). Fluide Glacial. Traduction : Les Barons de Brooklyn de Harlan Ellison. Speed 17/Humanoïdes Associés. Collaborations régulières : Rock & Folk. Le Nouvel Observateur. Fluide Glacial. Stéréoplay. © Éditions Albin Michel, 1980 22, rue Huyghens, 75014 Paris I.S.B.N. 2-226-00793-8 — So, how did you go ? — 'Cor, we went down like a Lead Zeppelin. (conversation entre deux groupes, après une tournée). Quand Zeppelin se pointe, numérotez vos abattis ! GEORGE HARRISON Au punter inconnu Prologue Évidemment, le champagne était dégueulasse. Mais comme c'était Noël, on n'avait rien à dire. Ça faisait partie des tra- ditions. Et le patron de la boîte s'y prêtait de bon cœur. Sûr qu'après il allait se rincer le gosier au Veuve Clicquot millésimé. Chacun dégustait donc son rôteux, un petit doigt en l'air, façon bien élevée, un peu snob, show-biz'. Et les potins allaient bon train. Cette fiesta avait tous les avantages : le petit personnel côtoyait les huiles, et les attachés de presse faisaient leur bou- lot auprès des invités. Alors, l'homme un peu chauve, barbiche pointue et regard pétillant derrière des paupières bridées, s'avança vers nous, dans un mouvement coulé que seuls pratiquent à l'aise les habi- tués des cocktails d'affaires. Arrivé à notre hauteur, après un échange de politesses mielleuses dans le ton de l'époque — love, peace, far out, beautiful et tout ça — il glissa, content de lui et matant l'effet produit par sa remarque sur nos visages, dans nos yeux vaguement ailleurs : « Je lance un nouveau groupe, un truc extraordinaire. Une super-formation avec Jimmy Page, vous savez, le guitariste des Yardbirds. Les Cream ont trouvé des remplaçants ; pour nous c'est une affaire fantastique... » Ahmet n'était pas le genre bavard. Mais quand il avait quelque chose à dire, il fallait que ça parte. Que ça ait des répercus- sions. Dans la presse, autant que possible. Nous, on avait gobé l'information : bof, encore un super- groupe, une grosse machine commerciale. On était dans le trip californien, bonnes vibrations, concerts gratuits, on fait notre truc ensemble... Alors les stars, le show-biz' et tout le cirque, très peu pour nous. Pourtant, l'endroit était chouette; le vieil immeuble d'Atlantic, avec ses grandes baies vitrées, surplom- bait Central Park. Tout le gratin du rhythm-and-blues défilait dans ses bureaux moelleux : Wilson Pickett, Don Covay, Sam and Dave ; et des créatures d'un jour, beautés noires propulsées par une armée de musicos et de managers, puis tombant dans l'oubli dès qu'elles se fanaient. Pour cette veille de Noël 68, on avait racolé tout ce qui se faisait de plus freaky, funky, flashy, dans les communautés du Village et les appartements chics d'Uptown. Pour décorer. Pour faire joli au milieu des businessmen encravatés et des secrétaires en tenue soignée. Pour avoir l'air d'être dans le coup aussi. Ça ne pouvait pas nuire à l'image de marque de la boîte. L'alcool aidant, tout ce petit monde se sentait à l'aise et se laissait aller à plus d'humanité. Quelques joints circulaient, généreusement suçotés de ci, de là, sans distinction de vête- ment ni de rôle social. Chouette moyen de se bloquer une grippe si jamais quelqu'un en portait les germes. En guise d'au revoir, Ahmet nous fit promettre d'assister au premier concert de son super-groupe, à un peu moins de deux semaines de là. Nous promîmes. Les occasions étaient rares d'aller au concert à l'œil, avec ce vieux radin de Bill Graham qui tenait la caisse du Fillmore. Les groupes du quartier avaient bien manqué de lui faucher l'endroit, au moins une fois par semaine, pour « faire leur truc ». Le Living Theatre leur avait même donné un sérieux coup de main. Toute la presse en avait parlé. Graham n'avait pas lâché pied, mais passait désormais pour un vieux réac. On se sentait un peu honteux d'aller se montrer dans son music-hall. Sans payer. En privilégiés. Heureusement, l'un des groupes annoncés faisait partie de « notre communauté » (sens élargi) — Iron Butterfly, des gars de Los Angeles, babas cali- forniens habillés et coiffés comme on devait l'être. Tout à la fois sympa, laisser-aller et vaguement délirant — pour la touche psychédélique. Pour achever de nous convaincre, Ahmet nous colla sous le bras une épreuve de chacun des albums des groupes program- més ce jour-là. Ils commençaient leur tournée de promotion au Fillmore East. Les galettes étaient donc toutes chaudes. Je ne me souviens plus du titre de l'Iron Butterfly. Mais l'autre m'a marqué pour la vie. Il s'appelait Led Zeppelin. Sans plus. Jimmy Page n'avait pas joué à New York depuis un moment. Les kids de cette génération ne le connaissaient pas. Ils étaient venus pour les babas de l'Ouest. Quand la silhouette mince du guitariste apparut au coin de la 7e Rue, personne ne lui prêta attention. Il longea la foule un moment, démarche souple, légèrement penché en avant. Ses longs cheveux bruns faisaient comme un écran, dissimulant un visage trop jeune, un sourire secret. La pluie collait quelques mèches sur ses joues pâles. Il frissonnait dans un costume léger, velours antique moiré de noir. Luxe incongru, élégance dandy, aux antipodes de la foule en uniforme tristement para-militaire — jeans ava- chis et treillis de surplus. La silhouette disparut dans une poterne au flanc de la grosse bâtisse. Vision des choses à venir. Le Fillmore fut vite rempli. Les kids se jetèrent sur les fau- teuils vermoulus, défiant les gros bras du service d'ordre en T-shirts vert et blanc. Des gosses de 16-17 ans, qui allaient quelques mois plus tard envahir une certaine prairie, à Wood- stock. Mais les « vieux » hippies, ceux qui avaient connu le Fill- more West, ou même le Palm Gardens de New York, n'ai- maient pas cette salle. Son agencement en sièges bien ordonnés, allées étroites, bal- cons, empêchait les mouvements du corps, la danse, toute cette extravagance qui avait fait les beaux jours des groupes califor- niens dans leur domaine. On flairait la réintégration, le retour à l'ordre, la reprise en main par le show-business, investi d'un nouveau pouvoir par un système désireux de voir rentrer ses enfants dans les normes. Et puis, le refus de Bill Graham de laisser la salle à la disposition des groupes et des communau- tés de l'East Village — qui, après tout, lui fournissaient la plus grande partie de son public — avait créé un climat un peu lourd, une gêne que connaissent bien, aujourd'hui, ceux qui fréquentent les Abattoirs de Pantin. Led Zeppelin, groupe annoncé à grands sons de trompe par les gens du métier, n'en apparaissait que plus suspect. La partie s'annonçait rude pour eux. Led Zep ouvrit le feu. Ils jouaient en première partie. Comme des débutants. La vedette, c'était Iron Butterfly, une époque finissante, un genre sur le déclin. Les quatre Anglais foncèrent bille en tête, attaquant avec les meilleurs morceaux de leur premier album. Entrée en scène sur les breaks fracas- sants de « Good Times — Bad Times », longues stridences de « Dazed And Confused », blues langoureux piqués dans le répertoire traditionnel... Autant que la musique, la tenue en scène des musiciens était impressionnante. Robert Plant, cam- bré dans un très beau costume de velours vert bouteille, arra- chant du fond de sa gorge d'improbables vocalises, crinière blonde rejetée en arrière, évoquait un Daltrey plus beau, plus généreux, archangélique. Jimmy Page, penché sur sa Gibson (une vintage Les Paul), le visage noyé dans une cascade de cheveux bruns ondulés, concentré, impénétrable, frappait son manche à coups secs, précis. John Bonham, tapait furieuse- ment sur ses peaux, sans frime ni finesse, juste à la recherche du maximum d'efficacité. Et John Paul Jones, bassiste effacé, n'était pas moins lourd dans sa manière d'appuyer les tempos. Led Zeppelin semblait décidé à voler le show, tout en s'affir- mant les inventeurs d'un nouveau genre, le hard rock, heavy metal chargé de l'émotion du blues et de la grosse pulsation du rock and roll. Un cocktail d'une efficacité redoutable. Il ne manqua pas son but ce soir-là... Le public restait cloué de stu- peur sur ses fauteuils, hurlant son approbation entre chaque morceau — enfilés l'un après l'autre, sans trêve ni repos. Le délire explosa quand Jimmy Page, au milieu de « Dazed And Confused », offrit à chacun sa ration d'outrage, de défonce, de haute voltige « psychédélique ». Il s'empara d'un archet et se mit à frotter les cordes de sa Gibson. Le son prit de l'ampleur, balancement lancinant dans les cerveaux, déjà soumis aux effets des diverses substances ingurgitées par bon nombre de participants à la fête. Dépassés les feed-backs du Grateful Dead, les échos de l'Airplane, le vibrato de John Cippolina. Les kids de l'Amérique des sixties, gorgés de vibrations hippies, défoncés jusqu'aux sourcils, friands de sensations nou- velles, venaient de buter dans leur nouvelle planète.
Recommended publications
  • Décryptage Des Musiques Actuelles : Fusions, Mariages Et Métissages”
    1 - Présentation Dossier d’accompagnement de la conférence / concert du samedi 20 juin 2009 proposée dans le cadre du projet d’éducation artistique des Trans et des Champs Libres. “Décryptage des musiques actuelles : fusions, mariages et métissages” Conférence de Pascal Bussy Concert de Aïwa Depuis juin 2006, notre cycle de conférences concerts propose un état des Afin de compléter la lecture lieux des "musiques actuelles". Du blues aux musiques électroniques, du rock de ce dossier, n'hésitez pas aux musiques du monde, nous avons dégagé huit familles en faisant ressortir les nombreux liens et passerelles qui existent entre elles. à consulter les dossiers d’accompagnement des Aujourd'hui, au terme de ce décryptage, nous avons choisi de nous précédentes conférences-concerts concentrer sur les multiples mélanges qui sont autant de défis face à des ainsi que les “Bases étiquettes forcément réductrices. de données” consacrées Nous mettrons notamment l'accent sur le parcours de plusieurs artistes aux éditions 2005, 2006, 2007 inclassables, même s'ils sont tous à priori issus de l'une de ces familles de et 2008 des Trans, tous en base. Certains y restent ancrés tout en allant s'abreuver à d'autres sources, téléchargement gratuit, sur d'autres jonglent avec tellement d'éléments qu'ils créent leur propre esthétique, d'autres encore juxtaposent deux ou plusieurs styles qui forment un puzzle aux www.lestrans.com/jeu-de-l-ouie pièces identifiables ; ces typologies ne sont pas exclusives, elles peuvent se combiner et s'interpénétrer. En analysant quelques-uns de ces itinéraires, nous montrerons qu'ils contribuent tous à construire une nouvelle géographie musicale, et que l'ouverture artistique qui en est le socle engendre chez le public surprise et saveur de la découverte, et donc un plaisir de l'écoute renouvelé.
    [Show full text]
  • Radio France. France Inter. Archives Papier Des Émissions De Valli « Système Disque » (2003-2008), « POP Etc
    Radio France. France Inter. Archives papier des émissions de Valli « Système disque » (2003-2008), « POP etc. » (2008-2013), « I love USA (moi non plus) » (2004), « il était une femme » (2005), le prix Constantin (2004-2011). 2003-2013 Répertoire numérique détaillé du versement n° 20140302 Établi par Anne Briqueler, Service Archives écrites et Musée - Direction générale déléguée - Radio France Première édition électronique Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2014 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_055871 Cet instrument de recherche a été rédigé avec un logiciel de traitement de texte. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales, il a reçu le visa du Service interministériel des Archives de France le ..... 2 Archives nationales (France) Sommaire Radio France. France Inter. Archives papier des émissions de Valli. « Système 4 disque » (2003-2008), « Pop etc. » (2008-2013), « I love USA (moi non ... Émissions des grilles de rentrée : Système disque (2003-2008), Pop etc. (2008- 7 2013) Émissions de la grille d'été : I love USA (moi non plus) (2004), Il était une femme 28 (2005), Émissions animées par Valli à l'occasion du Prix Constantin 30 Carnets de notes de Valli 30 3 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 20140302/1-20140302/82 Niveau de description groupe de documents Intitulé Radio France. France Inter. Archives papier des émissions de Valli. « Système disque » (2003-2008), « Pop etc. » (2008-2013), « I love USA (moi non plus) » (2004), « Il était une femme » (2005), « Le Prix Constantin » (2004-2011) Date(s) extrême(s) 2003-2013 Nom du producteur • Valli • Radio France Importance matérielle et support Le versement comporte 22 cartons d'archives de type « Armic » soit 6,82 ml.
    [Show full text]
  • Combatrock Logo
    “EST-CE“EST-CE AINSI…”AINSI…” 6-126-12 FÉVRIERFÉVRIER 20082008 8es JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DIONYSIENNES CINÉMA L'ÉCRAN SAINT-DENIS Le rock’n’roll, cette sensualité nou- chanson des Rolling Stones et une révolution velle dans le rythme, prémisse d’un sociale en cours. nouveau style et d’un nouvel esprit Dans un autre registre, les films concerts occu- pent une place majeure. Gimme Shelter, qui allaient envahir la musique…* Monterey Pop, deux manières de filmer et de Dès 1955, débute une histoire à deux entre le rendre l’atmosphère d’un spectacle scénique rock’n’roll et le cinéma, deux formes d’expres- au cinéma. Le concert filmé devient une véri- sion artistique qui allaient évoluer ensemble table éthique de création caractérisée par et ébranler la société tout entière. Le parcours l’usage de la caméra portée, du son direct et de cinéma que nous vous proposons à l’Écran d’un montage très soigné. narre l’aventure de ce COMBAT ROCK et son Du réel au documentaire en passant par la fic- impact sur la société et dans le cinéma. tion, du cinéma à la musique en passant par le Quelques films marquent emblématiquement concert filmé, la boucle est bouclée, la musi- cette furieuse histoire en illustrant la “libéra- que rock a renouvelé l’esthétique et les genres tion des pulsions” qu’a représentée le rock. cinématographiques, elle a aussi marqué notre 1955, Graine de violence de Richard Brooks va histoire. La culture rock est ainsi l’une des for- tout d’abord créer un véritable genre cinéma- mes de contestation parmi les plus riches et tographique: des jeunes collégiens détruisent les plus profondes.
    [Show full text]
  • Le Projet De La Beat Generation
    Délivré par UNIVERSITE DE PERPIGNAN VIA DOMITIA 544 Préparée au sein de l’école doctorale Et de l’unité de recherche CRESEM Spécialité : Littérature générale et comparée Présentée par Julien Ortéga : le projet de la Beat Libérer l’écriture Generation Soutenue le 22 Mai 2018 devant le jury composé de M. Timothy D. ALLMAN, journaliste et écrivain M. Antoine COPPOLANI, Professeur d'Histoire contemporaine, Université Paul Paul Valéry, Montpellier III Mme Anne-Marie MAMONTOFF, Professeur de sociologie, UPVD, Perpignan M. Frédéric MONNEYRON, Professeur de littérature générale et comparée, UPV UPVD, Perpignan Mme Élisabeth RALLO, Professeur émérite de littérature comparée, Université ded de Provence, Aix-en-Provence (rapporteur) M. Frédéric ROBERT, Maître de conférences HDR de civilisation américaine, U Université Jean Moulin, Lyon III (rapporteur) 1 2 Remerciements Près de dix ans viennent de s’écouler depuis la découverte d’On the Road et le point final de cette histoire. Malgré les nombreuses embûches et le temps qui court, la fougue du voyage est toujours là, vivante. Nommer ici l’ensemble des personnes ayant contribué à bâtir cette entreprise serait une tâche vaine. Elles seules savent l’ampleur de leur présence dans ma vie et c’est la raison pour laquelle je les en remercie en priorité. Néanmoins, je tiens à exprimer ma reconnaissance à Monsieur Frédéric Monneyron, mon directeur de thèse, qui a accompagné ce projet de son éveil à son envol. Je veux rendre également hommage à ma famille, sans qui jamais le chemin n'aurait été clairement délimité. Merci tout particulièrement à mon oncle Jonathan, à sa richesse intellectuelle et à ses nombreux conseils quand la voie est devenue trop sombre.
    [Show full text]
  • Rapport De Stage
    Rapport de stage Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Licence Professionnelle Métiers du livre : documentation et bibliothèques 2018-2019 Le fonds Alain Dister : de l'héritage à la transmission Lucie Desmaret Stage effectué du 2 janvier au 31 mars 2019 Illustration 1: Photo d'Alain Dister, © Alain Dister Rapport de stage dirigé par Bernard Poupon Directeur adjoint de la bibliothèque Robert Desnos, et responsable du secteur musique Bibliothèque Robert Desnos de Montreuil À mon père Lucie Desmaret | Rapport de stage | Licence professionnelle MLDB | Université de Limoges | 2019 2 Il y a le connu. Il y a l'inconnu. Entre les deux, il y a la porte, et c'est ça que je veux être. Jim Morrison Lucie Desmaret | Rapport de stage | Licence professionnelle MLDB | Université de Limoges | 2019 3 Remerciements Tous mes remerciements vont à l'équipe du secteur musique de la bibliothèque Robert Desnos, qui m'a permis de vivre une expérience professionnelle très riche. À Richard Matera, pour son accueil chaleureux, sa patience, sa bienveillance, sa curiosité et son humour. À Édith Chango-Cabezas, pour sa gentillesse, son sens de l'organisation, ses conseils précieux et ses nombreuses idées pertinentes. À Bruno Arthur pour ses nuances et sa douceur. À Alain Brickx, pour son talent de mystificateur et ses conseils de mise en page. Enfin, à Bernard Poupon, pour sa spiritualité et ses associations d'idées improbables, sa clairvoyance, son érudition et son incroyable pédagogie. Et bien sûr, pour The Incredible String Band. À tous, merci pour le professionnalisme, la gentillesse, la bienveillance, les découvertes musicales et surtout l'humour.
    [Show full text]
  • ÉDITION 41 Quinzaine D’Ouverture Du 3 Au 13 Juillet Expositions Du 3 Juillet Au 19 Septembre
    ÉDITION 41 Quinzaine d’ouverture du 3 au 13 juillet Expositions du 3 juillet au 19 septembre Dossier de de presse - Mars 2010 Claudine Colin Communication / Albane Champey / 28 rue de Sévigné / 75004 Paris [email protected] / www.claudinecolin.com / tél. +33 (0)1 42 72 60 01 Les Rencontres d’Arles / 34 rue du docteur Fanton / 13200 Arles [email protected] / www.rencontres-arles.com / tél.+33 (0)4 90 96 76 06 Les Rencontres d’Arles sont organisées avec le soutien de : Ministère de la Culture et de la Communication : Direction générale de la création artistique et Centre national des arts plastiques, Service de la coordination des politiques culturelles et de l’innovation, Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre des monuments nationaux. Ministère de l’Éducation Nationale : Scérén-CNDP Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Ville d’Arles. Région Languedoc-Roussillon. Préfecture des Bouches-du-Rhône. Ambassade de France en Argentine. Ambassade d’Argentine en France. Consulat des Etats-Unis d’Amérique à Marseille. Les Rencontres d’Arles sont aussi organisées avec le soutien spécial de : BMW, Prix Pictet, HP, Fondation d’entreprise France Télévisions, Cercle des Mécènes des Rencontres d’Arles, SNCF, Air France, SAIF, ADAGP, Leica, Dupon Digital Lab, Picto, Fujifilm, Vranken-Pommery, Métrobus. Le soutien de : La Ligue de l’Enseignement, INJEP, Télérama, Le Point, Connaissance des Arts, Réponses Photo, La Provence, la Délégation générale du gouvernement du Québec, Circad, Jean-Pierre Gapihan, Lionel Fintoni, Ilford, STAR, le Mas de la Chapelle, Orange Logic.
    [Show full text]
  • VINYLES & MEMORABILIA Salle Des Ventes Favart
    VINYLES & MEMORABILIA Salle des ventes Favart Mardi 11 octobre 2016 GLOSSAIRE Graduations Pochettes: Graduations Vinyles: C : Sous Cellophane Complet C : Sous Cellophane Complet M : Parfait état M : Jamais joué EX : Trés bon état EX : Trés bon état, marques superficielles VG++ : Bon état VG++ : Label clean. Marques n’affectant pas l’écoute VG+ : Possibilité de marques sur le label. Vinyle avec des VG+ : Possibilité de marques sur le label. Vinyle avec des marques, joue bien marques, joue bien VG : Possibilité de marques sur le label, joue avec bruits de VG : Possibilité de marques sur le label, joue avec bruits de fond ou clics fond ou clics Nous remercions Monsieur Karim Belkedah pour son aide à l’élaboration du catalogue. Mardi 11 octobre 2016 à 14 heures Vente aux enchères publiques Salle des Ventes Favart 3, rue Favart 75002 Paris VINYLES Responsable de la vente : & Élodie DELABALLE [email protected] Tél : 01 78 91 10 16 MEMORABILIA Expositions publiques à la Salle des Ventes Favart Lundi 10 octobre de 10 h à 18 h AFFICHES - PHOTOS - SIGNATURES Mardi 11 octobre de 10 h à 12 h PROGRAMMES & TICKETS DE CONCERTS DISQUES VINYLES - ART COVER Téléphone pendant l’exposition : 01 53 40 77 10 Catalogue visible sur www.ader-paris.fr Enchérissez en direct sur www.drouotlive.com En 1re de couverture, est reproduit le lot 452 En 4e de couverture, est reproduit le lot 370 1. Ensemble de 10 disques Flexi. On y joint une 10. BILLY COLSON boîte de transport. Picture Disque Saturne «Une fille qui sourit». VG+ 40 / 60 € VG+ 40 / 50 € 2.
    [Show full text]
  • Alain Dister « Hippie Days (1966 — 1968) » Dates: 23 Mars — 6 Mai Lieu: Galerie &Co119 (Paris) Vernissage: Jeudi 23 Mars, 18H — 21H
    Alain Dister « Hippie Days (1966 — 1968) » Dates: 23 Mars — 6 mai Lieu: Galerie &co119 (Paris) Vernissage: Jeudi 23 Mars, 18h — 21h 3 juillet 1966. Fraîchement débarqué de sa banlieue parisienne, le jeune Alain Dister s'installe sur un trottoir new-yorkais à l'angle de la 5ème avenue et de la 42ème rue, pour tenter de négocier quelques dessins. Dans sa sacoche un boîtier Canon FP et trois objectifs. Les débuts sont rudes. Garnis miteux, baises de hasard. Mais le petit Frenchie n'a que 24 ans, l'époque permet encore de subsister dans les marges et le vrai voyage ne tarde pas à commencer. Un trip à la Kerouac: route 66 dans un cabriolet Pontiac rouge écarlate à livrer West Coast. Le trajet sera d'une certaine manière sans retour. One way. Dès l'arrivée à Los Angeles l'apprenti photographe décroche des rendez-vous incroyables avec des stars elles aussi débutantes: The Beach Boys, Sonny and Cher, Frank Zappa...Waooooh! C'est toute la Californie qui vient d'entrer en effervescence. L'épicentre du phénomène se situe au nord dans la vieille Frisco, au carrefour précis des rues Haight et Ashbury, qui voient converger des flux de plus en plus nourris et bigarrés de teenagers en rupture, de draft dodgers (déserteurs de la conscription pour le Vietnam), de poètes beat : colliers de fleurs, pieds nus, effluves de marijuana. On vit au ras du sol, assis sur l'herbe dans le Golden Gate Park ou dans l'une des communautés qui bourgeonnent sur les collines, dans des crash pads en planches repeintes de couleurs vives.
    [Show full text]
  • Visual Literacy (Images and Photographs) Every Day, We See and Are Exposed to Hundreds, Perhaps Thousands, of Images That Pass Through Our Radar Screens
    Visual Literacy (Images and Photographs) Every day, we see and are exposed to hundreds, perhaps thousands, of images that pass through our radar screens. Everyone, it seems, is vying for our attention. Unfortunately, not many of us know how to "read images.’ One of the ways to teach critical thinking and "media literacy" is to start with the still image. In many arts classrooms, “visual literacy” is introduced: the methods and techniques artists use to create meaning in paintings: that knowledge can now be applied to photographs as well. SC State Department of Education Visual & Performing Arts Standards (link to 2010 revision) 2010 Media Arts Standard Standard 3 (Media Literacy): The student will demonstrate the ability to access, analyze, interpret and create media (communications) in all forms. Teachers will recognize “analyze,” “interpret” and “create” as three of the verbs belonging to the Bloom’s Taxonomy of Learning higher order thinking skills. Analyze (or analysis) is defined as: “breaking down objects or ideas into simpler parts and seeing how the parts relate and are organized” (source) Interpret is defined as: “to bring out the meaning of” whatever is seen (source) Creating is defined as: “putting the elements together to form a coherent or functional whole; reorganising elements into a new pattern or structure through generating, planning or producing” (Source) Creating sits at the top a new Bloom’s Digital Taxonomy. Take a look (see page 6 in the hyperlinked document) at all of the various ways your students can create media
    [Show full text]
  • La Contre-Culture Américaine Des Années 1960
    Les dossiers Histoire DOSSIER La vie rurale en Europe du 1er au XXe siècle et civilisation EN MARGE Volume 8 N°1 Automne 2014 La contre-culture américaine des années 1960 Marginalisation 101 La révolution de la chambre à coucher L’art de contester Vert le changement L’éveil des campus 1 DOSSIER titre de la Revue ici SOMMAIRE Les dossiers Dossier: La contre-culture Histoire et civilisation américaine des années 1960. Introduction: Une nouvelle culture florissante (p. 3) Marginalisation 101 (p. 6) Volume 8 N°1 La révolution de la chambre à Automne 2014 coucher (p. 13) L’art de contester (p. 20) LES DOSSIERS HISTOIRE ET CIVILISATION Vert le changement (p. 32) Document produit dans le cadre de l’Activité synthèse du programme Histoire et civilisation sous la supervision de monsieur Charles Bourget. L’éveil des campus (p. 38) Comité de rédaction: Marie-Anne Bergeron, Jérémie Dion, Benjamin Erb, Sarah Hadjou, Gabrielle Laberge, Anik Lopez, Kevin Ménard, Sara Morin-Chartier et Sa- muel Primard. Coordination du programme: Charles Bourget (819) 564-6350 poste 6387 [email protected] 475, rue du Cégep Sherbrooke, Qc Canada, J1E 4K7 ISSN 1916-4041 © Cégep Sherbrooke, 2014. Comité de lecture: Marie Bolduc Merci à nos commanditaires: la Direction des études du Cégep de Sherbrooke, les départements d’Arts plastiques, de Français, d’Histoire et Géographie, de Philosophie ainsi que le programme Histoire et civilisation. Couverture inspirée de l’affiche du festival musical de de musical du festival l’affiche de inspirée Couverture 1969. Woodstock, 2 DOSSIER La vie rurale en Europe du 1er au XXe siècle Introduction : Une nouvelle culture florissante par Marie-Anne Bergeron, Jérémie Dion, Benjamin Erb, Sarah Hadjou, Gabrielle Laberge, Anik Lopez, Kevin Ménard, Sara Morin-Chartier et Samuel Primard Dans une société en constante transformation, il est pertinent de s’interroger sur les moteurs de change- ments.
    [Show full text]
  • Les Marges Et Avant-Gardes Dans Le Rock
    Présentation Dossier d’accompagnement de la conférence / concert du samedi 19 juin 2010 programmée dans le cadre du projet d’éducation artistique des Trans et des Champs Libres. Cycle : “Décryptage du rock” Conférence-concert # 2 “Le rock : marges et avant-gardes” Conférence de Pascal Bussy Concert de La Terre Tremble !!! Comme tous les arts, le rock possède ses marges et ses avant-gardes. Afin de compléter la lecture Les premières sont tissées par des créateurs particulièrement curieux qui, de ce dossier, n'hésitez pas sans négliger la tradition, l'associent à l'expérimentation et à la recherche. à consulter les dossiers Quant à ses avant-gardes, elles sont l'œuvre de musiciens qui marient d’accompagnement des le rock avec d'autres esthétiques, musicales ou non, augmentant par là conférences-concerts du sa capacité d'innovation. précédent cycle “Décryptage Au cours de cette conférence, nous aborderons l'histoire de ces courants des musiques actuelles” ainsi qui poussent le rock dans ses retranchements. Nous examinerons la diversité que les “Bases de données” de leurs influences, depuis les musiques extra-européennes jusqu'à la consacrées aux éditions 2005, musique électronique, en passant par le jazz libertaire, le minimalisme, et bien 2006, 2007, 2008 et 2009 des d'autres encore. Nous retracerons l'histoire de ces styles qui ont ainsi surgi aux Trans, tous en téléchargement frontières du rock, et dont les noms de code sont notamment rock progressif, gratuit, sur www.lestrans.com, rock industriel, avant-pop, post-rock, et rock bruitiste, chacune de ces familles rubrique Action culturelle. étant parfois marquée par des genres plus immédiatement identifiables comme le folk ou le psychédélisme.
    [Show full text]
  • Le Rock Dans La Société 08 04 2011-Def.Qxp
    Présentation Dossier d’accompagnement de la conférence / concert du vendredi 8 avril 2011 programmée en partenariat avec le Centre culturel de Cesson-Sévigné, dans le cadre du projet d’éducation artistique de l’ATM et des Champs Libres. Cycle : “Décryptage du rock” Conférence-concert “LE ROCK DANS LA SOCIETE” Conférence de Pascal Bussy Concert de The Wankin’ Noodles Dès son explosion à la fin des années cinquante, le rock se trouve Afin de compléter la lecture dans une situation ambigüe : d'un côté, il est en opposition avec les valeurs de ce dossier, n'hésitez pas puritaines de la société américaine ; de l'autre, il devient un produit à consulter les dossiers de consommation multiforme (disque, concert, radio, etc.) qui non seulement d’accompagnement des s'intègre rapidement dans le quotidien de toute une génération mais précédentes conférences-concerts qui en plus va peu à peu se trouver au centre d'une véritable industrie. ainsi que les “Bases de données” consacrées aux éditions 2005, Au cours de cette conférence, et avec le recul dont nous disposons 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010 aujourd'hui, nous évoquerons quelques moments forts de l'histoire du rock : des Trans, tous en téléchargement son rôle dans la contre-culture, son implication dans le champ politique - gratuit sur www.jeudelouie.com des luttes sociales aux révolutions modernes -, l'influence qu'il a eue dans des domaines comme l'art et la mode. Tout cela nous permettra d'analyser la richesse de son impact qui rime, aux Etats-Unis bien sûr mais aussi notamment en Angleterre et en France, avec plaisir, distraction, mais aussi avec engagement et utopie, ces notions n'étant pas forcément incompatibles.
    [Show full text]