Montcuq En Quercy Et Son Canton. Regards Sur Le Passé... Cartes Postales
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Elie LOLMÈDE MONTCUQ EN QUERCY & SON CANTON wjyuzscàs /&âa&séi.. CARTES POSTALES Réédition avec mise à jour Décembre 2002 (lère édition juillet 1989) Achevé d'imprimer en Décembre 2002 sur les presses de l'Imprimerie de Boissor 46140 Luzech - FRANCE I.S.B.N. : 2-9503835-1-3 Elie LOLMÈDE MONTCUQ EN QUERCY & SON CANTON 9--Iq£ywyàl /&âa&sé<.. DLE-20030211-5442 CARTES POSTALES 2003-35381 PRÉFACE * L'attachement au passé local est un phénomène ancien mais, à notre époque, il a pris un grand développement. Comme si, coupé de ses racines par les technologies modernes qui encouragent la naissance d'une société anonyme, l'homme éprouvait le besoin de se "re-sourcer" aux modes de vie d'autrefois. Rien n'illustre mieux ce propos qu'une collection de cartes postales du début du siècle. Elles ont un parfum de pittoresque, comme si elles reflétaient la vie d'une autre planète, alors même que le cadre matériel a peu changé. S'agissant du canton de Montcuq, nous y retrouvons tous nos clochers, nos châteaux, nos allées, nos maisons. Mais leur environnement est différent: les chevaux occupaient le pavé. Les premières voitures n'étaient pas encore arrivées jusque-là. La conséquence en était un genre de vie, une relation de l'homme avec les distances et avec le temps sans commune mesure avec aujourd'hui. Il s'y ajoute enfin le charme un peu mélancolique de ces images naïves et souvent fanées qui trahissent les débuts de la photographie, c'est-à-dire un moment où cet art était rudimentaire. Tout cela crée une ambiance riche d'émotions si l'on songe qu'il s'agit du temps de nos grands- parents, il y a trois quarts de siècle seulement. C'est pourquoi je sais gré à Elie Lolmède, authentique amoureux de son "pays", d'avoir accompli le travail de fourmi qui aboutit à la collection qu'il nous offre avec un commentaire bref mais précieux. Nous feuilleterons ces pages avec passion, celle que l'on porte au passé et à la terre. Maurice FAURE Président du Conseil Général AncienMaire Ministre de Cahorsd'Etat * 1ère édition de 1989 Carte du Lot avant 1808. OortJ Jh J/r/rS. (Ir /hu\ AVANT-PROPOS La vie des sociétés se raconte de multiples manières, par les livres des historiens, par le cinéma, par la recherche scientifique... Parmi ces témoignages, il en existe un, modeste, humble, qui échappe à la rigueur de la logique et laisse ouverte la porte du rêve, c'est la carte postale. Son ambition est à sa mesure. Elle ne prétend pas s'élever au rang de fresque historique, mais entend bien rester à l'ombre des platanes ou des marronniers qui bordent les mails et les places des villages qu'elle représente, n'abdiquant en rien son rôle de témoin du passé. Bien au contraire, dans son territoire qu'elle veut limité, pour un public qu'elle veut local, elle lui raconte son histoire, lui montre l'évolution des gens et des choses et plante ainsi un jalon sur le chemin du temps qui passe... C'est ce que j'ai voulu faire en vous présentant cet album, cette excursion dans le canton de Montcuq, afin que les générations présentes et à venir sachent qu'avec le cœur et la passion, un enfant du pays leur dit : Vous êtes ici chez vous. E. LOLMÈDE liià WM.MM&M LE CANTON DE MONTCUQ Lot etLa divise Loi duson 4 territoire mars 1790, en 6décide districts. que l'ancienne province de Quercy formerait le département du Cahors - Figeac - Gourdon - Franc-Céré (Saint-Céré) - Montauban et Lauzerte. Le canton de Montcuq était un des 6 cantons (Bélaye - Bourg-de-Visa - Cazes - Lauzerte - Moissac et Montcuq) du district de Lauzerte et avait 21 communes : Montcuq Saint-Daunès Bagat Sainte-Croix-de-Vaux(2) Belmontet Saint-Félix Escayrac Saint-Génies Fargues et Farguettes Saint-Laurent (3) Lascabanes Saint - Matré-d u-Crucifix Lasbouygues Saint-Pantaléon Lebreil et Caminel Saint-Privat Lolmie Saux et Tourniac Montlauzun (1) Valprionde et Saint-Aignan Saint-Cyprien La commune Le Boulvé et Creyssens et celle de Ségos étaient du canton de Bélaye. La Loi du 28 Pluviôse An VIII (17 février 1800) confie l'autorité au Préfet, assisté de Sous- Préfets. Une nouvelle circonscription est créée : l'Arrondissement. Pour le Lot 4 arrondissements remplacent les 6 districts : Ce sont ceux de Cahors, Figeac, Gourdon et Montauban. Le canton de Montcuq devient canton de l'arrondissement de Cahors. Cette Loi prévoit aussi que les communes auraient un maire et un conseil municipal. En 1808, un sénatus-consulte retire l'arrondissement de Montauban du département du Lot, pour créer le Tarn-et-Garonne. Le nombre des communes du canton est à cette époque de 16. Depuis 1801, certaines communes ont été réunies, une autre a changé de canton (Le Boulvé). Montcuq Lebreil Saint-Pantaléon Bagat Montlauzun Sainte Croix Belmontet Saint-Cyprien Saux Boulvé (Le) Saint-Daunès Valprionde Fargues Saint-Laurent et Lolmie Lascabanes Saint-Matré (1) Réunie à St-Laurent en 1795 (2) Réunie à Belmontet en 1795 (3) Appelée Laurent Caribens en 1795 Le Gouvernement rappelle, dans la circulaire N° 51 du 6 avril 1816, qu'il nomme les membres du ment.Conseil Général, sur des listes doubles de candidats, présentés par les collèges électoraux d'arrondisse- On peut lire ci-après l'ordonnance du Roi Charles X qui nomme le Sieur Joseph de Folmont Conseiller Général. Ce dernier était Maire de Belmontet de 1821 à 1825 et de Montcuq en 1826. En 1833, la Loi sur l'organisation des administrations municipales prescrit qu'il y aurait, dans chaque canton, un Conseiller Général élu au suffrage censitaire. novembreLe premier 1833. conseiller général élu du canton de Montcuq est le général Puniet de Montfort le 10 Le conseil municipal C'est en 1848 que les conseillers municipaux sont élus pour la première fois au suffrage universel. La Constitution de 1852 rend la nomination des maires et des adjoints au pouvoir exécutif (Préfet). Le décret du 1er mars 1852 réglemente le costume des maires et des adjoints, et à défaut de celui- ci, l'écharpe tricolore est le seul signe distinctif. Depuis 1870, début de la 3e République, c'est à nouveau le suffrage universel, excepté la période 1940-1944. En 1944, le droit de vote est accordé aux femmes, elles voteront pour la première fois en 1945. Procès-Verbal de l'élection départementale du Canton de Montcuq (Lot) Session du 10 novembre 1833 Election du Membre du Conseil Général Séance du 10 novembre 1833 L'an mil huit cent trente trois et le dix novembre les électeurs départementaux du Canton de Montcuq convoqués par arrêté de M. le Préfet du département du Lot, en date du seize octobre dernier à l'effet de procéder à l'élection d'un membre du Conseil Général, se sont réunis dans la salle de l'Hôtel de ville qui avait été ouverte à l'heure de huit du matin. En avant du bureau où doivent siéger les président, scrutateur et secrétaire, il a été placé une table entièrement séparée de ce bureau, et sur laquelle les électeurs doivent écrire leur vote. Le bureau a été disposé de telle sorte que les électeurs peuvent circuler à l'entour, pendant le dépouillement du scrutin. La liste des électeurs composant l'Assemblée a été affichée dans la salle de ses séances ; il en a été de même de celle des dix électeurs les plus âgés, avec l'indication de la date de leur naissance, et des dix électeurs les plus jeunes avec semblable indication. M. Dandrieu Jean-Pierre, Président de l'Assemblée, a pris place au bureau et a ouvert la séance. Il a donné lecture de l'arrêté de convocation et du titre six de la loi du vingt deux juin 1833, puis il a appelé les électeurs les plus âgés sur la liste dressée à cet effet, où ils avaient été inscrits par ordre descendant du plus âgé au plus jeune. M. Pignère Jean a été le seul des dix plus âgés qui a répondu à l'appel: M. Soubira Jésus, présent, s'était trouvé l'un des membres les plus âgés. M. le Président a invité MM. Soubira et Pignère à prendre place au bureau comme premier et second scrutateurs. Il a appelé ensuite les électeurs les plus jeunes sur la liste dressée à cet effet en remontant du plus jeune au plus âgé. MM. Foissac Alexis, Jean-François et Tachard Jean-Pierre Victor Mamert ayant répondu à l'appel, M. le Président les a invités à venir prendre place au bureau comme troisième et quatrième scrutateurs. M. le Président et les scrutateurs se sont réunis et ont nommé immédiatement pour secrétaire M. Pignère Jean-Baptiste, médecin. Le secrétaire a aussitôt ouvert le procès-verbal, et y a consigné les opérations qui avaient eu lieu jusqu'alors. M. le Président a annoncé qu'il allait être procédé à l'ouverture du scrutin pour l'élection d'un membre du Conseil Général : en même temps, il a prévenu MM. les électeurs qu'ils devraient inscrire un seul nom sur leur bulletin: que leur choix pouvait porter sur tout individu, qui, à leur connaissance était citoyen français, était âgé de vingt-cinq ans accomplis et payait, depuis un an au moins, deux cents francs de contribution directe dans le département. L'appel nominal des électeurs a été fait par le secrétaire au moyen de la liste qui en avait été faite et arrêtée par M. le Préfet. Le nombre des électeurs compris dans cette liste a été reconnu être de soixante et un.