SAS REVIPLAST 3 rue Jean Mermoz, Parc OCEALIM, 87 270 Tél. : 05 55 09 77 80 / Fax : 05 55 09 81 31 Email : [email protected]

REVIPLAST Partie 3 : Etude d’impact

Couzeix – Parc OCEALIM (87)

Date : janvier 17

Société d’Action et de Veille Environnementale ESTER Technopole Immeuble Antarès - BP 56 959 22 rue Atlantis - 87 069 Cedex T. +33 (0)5 55 35 01 38 E. [email protected]

www.ecosave.fr Partie 3 : Etude d’impact Couzeix – Parc OCEALIM (87)

SOMMAIRE

I. RAPPEL DU CONTEXTE DE L’ETUDE D’IMPACT ...... 1 I.1 METHODOLOGIE ...... 1 I.2 CONTEXTE ...... 2 I.2.1 LOCALISATION DU SITE D’EXPLOITATION ...... 2 I.2.2 OBJET DE LA DEMANDE ...... 4 II. ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX ...... 5 II.1 PAYSAGE ET TOPOGRAPHIE ...... 5 II.1.1 LE PARC OCEALIM ...... 5 II.1.2 LA ZONE D’ETUDES ...... 8 II.1.3 SITE ET PAYSAGE : SITES INSCRITS LES PLUS PROCHES ...... 9 II.2 SOL, SOUS SOL ET EAUX SOUTERRAINES ...... 10 II.2.1 CONTEXTE GEOLOGIQUE ...... 10 II.2.2 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ...... 12 II.2.3 EAUX SOUTERRAINES ...... 16 II.2.4 SITES ET SOLS POLLUES DANS LA ZONE D’ETUDES ...... 22 II.2.5 HISTORIQUE DU PARC OCEALIM ET DU SITE D’ETUDES ...... 25 II.3 EAUX DE SURFACE ...... 26 II.3.1 MASSE D’EAU DE SURFACE ...... 26 II.3.2 L’AURENCE ...... 28 II.3.3 COURS D’EAU A PROXIMITE DE LA ZONE D’ETUDE ...... 34 II.4 CLIMATOLOGIE ...... 35 II.4.1 ZONAGE CLIMATIQUE ...... 35 II.4.2 LES PRECIPITATIONS (P) ...... 35 II.4.3 LES TEMPERATURES ...... 36 II.4.4 LE VENT ...... 37 II.4.5 PHENOMENES CLIMATIQUES ...... 39 II.5 QUALITE DE L’AIR ...... 40 II.5.1 AGGLOMERATION LIMOGES ...... 40 II.5.2 ZONE D’ETUDES ...... 42 II.6 MILIEU NATUREL ...... 42 II.6.1 SITES NATURELS REMARQUABLES OU PROTEGES LES PLUS PROCHES ...... 42 II.6.2 MILIEUX NATURELS DANS LA ZONE D’ETUDES ...... 44 II.7 ENVIRONNEMENT HUMAIN ...... 51 II.7.1 POPULATION ...... 51 II.7.2 ACTIVITES INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES ...... 53 II.7.3 VOIES DE COMMUNICATION ...... 56 II.7.4 RESEAUX ...... 58 II.7.5 ENVIRONNEMENT SONORE ...... 59 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.7.6 CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET FONCIER ...... 61 III. ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 65 III.1 EFFETS ET IMPACTS BRUTS SUR LE MILIEU NATUREL ...... 65 III.1.1 LE PAYSAGE, LES RICHESSES NATURELLES ET HISTORIQUES ...... 65 III.1.2 LA FAUNE, LA FLORE, LES MILIEUX NATURELS ET LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES ...... 67 III.1.3 EVALUATION SIMPLIFIEE DES INCIDENCES NATURA 2000 ...... 68 III.2 EFFETS ET IMPACTS BRUTS SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 73 III.2.1 LES EAUX SUPERFICIELLES...... 73 III.2.2 LES SOLS ET LES EAUX SOUTERRAINES ...... 75 III.2.3 LES RESSOURCES ENERGETIQUES ...... 76 III.2.4 LE CLIMAT ...... 77 III.3 LES DECHETS D’ACTIVITE ...... 79 III.3.1 TYPOLOGIE DE DECHETS D’ACTIVITE ...... 79 III.3.2 MODALITES DE GESTION DES DECHETS D’ACTIVITE ...... 79 III.3.3 EVALUATION DE L’IMPACT BRUT ...... 80 III.4 EFFETS ET IMPACTS BRUTS SUR LE MILIEU HUMAIN ...... 80 III.4.1 BRUIT ET VIBRATIONS ...... 80 III.4.2 POUSSIERES, AIR ET ODEURS ...... 87 III.4.3 ÉMISSIONS LUMINEUSES ...... 88 III.4.4 TRAFIC ROUTIER ...... 88 III.4.5 IMPACT SUR L’AGRICULTURE ...... 90 III.5 CONCLUSION SUR LES EFFETS ET LES IMPACTS BRUTS DE L’INSTALLATION ...... 90 IV. MESURES COMPENSATOIRES PRISES ET PREVUES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT .....95 IV.1 MESURES RELATIVES AUX POUSSIERES ...... 95 IV.1.1 GESTION DES POUSSIERES EMISES PAR LE BROYAGE ...... 95 IV.1.2 MAINTIEN DE LA PROPRETE DU SITE ...... 98 IV.1.3 IMPACT RESIDUEL LIE AUX POUSSIERES ...... 98 IV.2 MESURES RELATIVES A LA GESTION DES EAUX PLUVIALES DU SITE ...... 98 IV.2.1 GESTION HYDRAULIQUE ...... 100 IV.2.2 GESTION QUALITATIVE ...... 100 IV.2.3 IMPACT RESIDUEL ...... 101 V. EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES CHRONIQUES APRES MESURES COMPENSATOIRES...... 101 V.1 DEMARCHE D’ANALYSE DES EFFETS SUR LA SANTE ...... 102 V.2 ETAPE 1 : IDENTIFICATION DES SOURCES POTENTIELLES DE POLLUTION ET DES SUBSTANCES EMISES 103 V.2.1 INVENTAIRE DES SUBSTANCES SUSCEPTIBLES D’ETRE EMISES...... 103 V.2.2 DESCRIPTION DES EMISSIONS DE L’INSTALLATION ...... 103 V.3 ETAPE 2 : IDENTIFICATION DES ENJEUX SANITAIRES OU ENVIRONNEMENTAUX ...... 105 V.3.1 CARACTERISATION DES POPULATIONS ...... 105 V.3.2 CARACTERISATION DE L’ETAT DES MILIEUX ...... 107 V.3.3 USAGES DES MILIEUX D’EXPOSITION ...... 109 V.4 ETAPE 3 : IDENTIFICATION DES VOIES DE TRANSFERT ...... 110 V.5 SCHEMA CONCEPTUEL ...... 110 V.5.1 EVALUATION DU RISQUE SANITAIRE LIE AUX SUBSTANCES CHIMIQUES ...... 112

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

V.5.2 EVALUATION DU RISQUE SANITAIRE LIE AU BRUIT ...... 112 V.6 DISCUSSION DES INCERTITUDES ...... 117 VI. ESTIMATION DES DEPENSES LIEES A LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ...... 118 VII. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ...... 118 VIII. RAISONS DU CHOIX DE CE PROJET ...... 121 IX. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES ...... 122 IX.1 COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME ...... 122 IX.1.1 LE PLAN LOCAL D’URBANISME ...... 122 IX.1.2 LE PLAN D’AMENAGEMENT DE ZONE (PAZ) – REGLEMENT MAI 2009 ...... 130 IX.2 PLAN DE PREVENTION DES RISQUES (PPR) ...... 133 IX.3 PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES NON APPLICABLES AU PROJET ...... 134 IX.4 COMPATIBILITE AVEC LES PLANS DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS ...... 136 IX.4.1 COMPATIBILITE AVEC LES PLANS CONCERNES ...... 136 IX.4.2 PLAN DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX DE LA HAUTE-VIENNE 138 IX.5 COMPATIBILITE AVEC LES PLANS DE GESTION DES EAUX ...... 140 IX.5.1 COMPATIBILITE SDAGE LOIRE BRETAGNE ...... 141 IX.5.2 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE SAGE VIENNE ...... 144 X. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE ...... 147 XI. REALISATION DE L’ETUDE D’IMPACT...... 147 XI.1 METHODOLOGIE POUR L’ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ...... 148 XI.2 METHODOLOGIE POUR EVALUER LES EFFETS ...... 149 XI.3 DIFFICULTES TECHNIQUES OU SCIENTIFIQUES RENCONTREES POUR REALISER L'ETUDE ...... 149 XI.4 REDACTION DE L'ETUDE ...... 149

TABLES DES ILLUSTRATIONS

Tableaux

Tableau 1 : niveaux d'eau mesurés au niveau de la parcelle en août/septembre 2014 (source : geotec, 2014) ...... 15 Tableau 2 : eaux souterraines – données sur les points d'eau répertoriés par le BRGM (source : BSS EAU) ...... 18 Tableau 3 : eaux souterraines – Données sur les points d'eau sur le parc OCEALIM (source : BSS EAU) ...... 19 Tableau 4 : servitude d'utilité publique - périmètre de protection de captage d'eau potable dans un rayon de 2 km (source : cartelie - DDT87) ...... 21 Tableau 5 : site et sols pollués dans la zone d’études (source : BASIAS) ...... 24 Tableau 6 : l’aurence- données générales (source : Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles - 2012 – 2016)...... 28 Tableau 7 : L’Aurence à Isle– données hydrologiques de synthèse (source : banque hydro) .... 29 Tableau 8 : L’Aurence à Aixe sur Vienne– qualité biologique 2013-2014-2015 (source : station 04079700 – SIE Loire Bretagne) ...... 31

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Tableau 9 : L’Aurence à Aixe sur Vienne – Qualité physico-chimique en 2015 (source : station 04079700– SIE Loire Bretagne) ...... 32 Tableau 10 : L'Aurence - espèces piscicoles (source : Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles - 2012 – 2016)...... 33 Tableau 11 : sites naturels dans la zone d'étude ...... 43 Tableau 12 : Listes des espèces animales protégées susceptibles d'être présentes sur le territoire de la commune de Couzeix (source : PLU Couzeix, état initial de l’environnement, mars 2013)...... 47 Tableau 13 : population sur les communes de Couzeix et de (source : recensement 2012 INSEE) ...... 51 Tableau 14 : population sensible sur les communes de Couzeix et de Chaptelat ...... 52 Tableau 15 : ICPE soumises à Autorisation ou enregistrement sur les communes de Couzeix et de Chaptelat (source : base des installations classées sur le site installationsclassees.developpement- durable.gouv.fr) ...... 53 Tableau 16 : Activités industrielles dans un rayon de 100 m autour du site REVIPLAST ...... 55 Tableau 17 : trafic routier sur les axes proches du parc OCEALIM (source : DDE 87 et département de la haute-Vienne) ...... 58 Tableau 18 : modalités de desserte par les réseaux prévus dans le règlement du parc d’activité ...... 59 Tableau 19 : servitudes d'utilité publiques recensées dans un rayon de 2 km (source : cartélie) ...... 63 Tableau 20 : synthèse des risques naturels et/ou technologique présents autour du site REVIPLAST (source géorisque) ...... 64 Tableau 21 : caractère général du site Natura 2000 FR7401141 ...... 69 Tableau 22 : enjeux de protection de la zone natura 2000 FR7401141 ...... 71 Tableau 23 : Eaux pluviales - débits générés pour une pluie décennale ...... 73 Tableau 24 : consommation d'électricité actuelle et future (source : REVIPLAST) ...... 76 Tableau 25 : consommation de propane actuelle et future (source : REVIPLAST) ...... 77 Tableau 26 : liste et qualification réglementaire des déchets d'activité ...... 79 Tableau 27 : Emissions sonores – valeurs réglementaires en ZER (source : arrêté ministériel du 23/01/1997) ...... 81 Tableau 28 : étude acoustique - niveau sonore en limite de propriété (source : source : rapport ORFEA - mai 2016 ...... 83 Tableau 29 : sources remarquables d'émission dans l'air ...... 87 Tableau 30 : évaluation du trafic journalier lié au site REVIPLAST ...... 89 Tableau 31 : synthèses des effets et impacts bruts de l'installation sur l'environnement ...... 91 Tableau 32 : Identification des substances potentiellement émises ...... 103 Tableau 33 : Emissions atmosphériques - caractérisation des émissions ...... 104 Tableau 34 : Effluents aqueux – caractérisation des émissions...... 104 Tableau 35 : étude acoustique - niveau sonore en limite de propriété (source : source : rapport ORFEA - mai 2016) ...... 105 Tableau 36 : population sur les communes de Couzeix et de Chaptelat (source : recensement 2012 INSEE) ...... 105 Tableau 37 : population sensible sur les communes de Couzeix et de Chaptelat ...... 106

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Tableau 38 : principales caractéristiques de la zone et des milieux ...... 108 Tableau 39 : Usages des milieux d’exposition ...... 110 Tableau 40 : résumé des principales voies de transfert potentielles ...... 110 Tableau 41 : effets sanitaires immédiats retenus et niveaux de bruits seuils associés (source : avis Anses, février 2013) ...... 113 Tableau 42 : effets sanitaires associés à une exposition chronique au bruit retenus et niveaux de bruits seuils associés (source : avis Anses, février 2013) ...... 114 Tableau 43 : évaluation de l’exposition au bruit en journée (source : source : rapport ORFEA - mai 2016 et avis Anses – fév. 2013) ...... 115 Tableau 44 : évaluation de l’exposition au bruit la nuit (source : source : rapport ORFEA - mai 2016 et avis Anses – fév. 2013) ...... 116 Tableau 45 : ERS – discussion des incertitudes ...... 117 Tableau 46 : projets connus au 23/05/2016 – analyse des effets cumulés avec la présente demande ...... 120 Tableau 47 : compatibilité de l’installation REVIPLAST avec le PLU de la commune de couzeix – zone Uio ...... 123 Tableau 48 : compatibilité de l’installation REVIPLAST avec le règlement du plan d’aménagement de la zone ...... 130 Tableau 49 : plans, schémas et programmes non applicables au projet ...... 134 Tableau 50 : plans de prévention et de gestion des déchets sur la zone d’études ...... 136 Tableau 51 : déchets non dangereux pris en compte dans le Plan (source : document approuvé par le Conseil Général en date du 09 février 2015) ...... 138 Tableau 52 : Etude de compatibilité – SDAGE ...... 141 Tableau 53 : Etude de compatibilité – règlement du SAGE Vienne ...... 144 Tableau 54 : compatibilité avec les dispositions applicables du SAGE Vienne ...... 145 Tableau 55 : méthodologie pour analyse de l'état initial ...... 148 Tableau 56 : méthodologie pour l'évaluation des effets ...... 149

Figures

Figure 1 : principe de la méthodologie de l'étude d'impact ...... 1 Figure 2 : Localisation du Parc OCEALIM (source graphique : SIG Limoges Métropole) ...... 2 Figure 3 : Localisation du site d’étude au sein du parc d’activité OCEALIM (source : SIG LIMOGES METROPOLE) ...... 3 Figure 4 : Parcelle cadastrale concernée par le site REVIPLAST (source graphique : cadastre.gouv.) ...... 3 Figure 5 : géomorphologie du secteur d’étude (source : geoportail) ...... 5 Figure 6 : topographie de la zone d’étude, axe Ouest – est (source : googleearth) ...... 6 Figure 7 : topographie de la zone d’étude, axe Nord – Sud (source : googleearth) ...... 7 Figure 8 : composition paysagère – Parc OCEALIM (source : geoportail) ...... 8 Figure 9 : composition paysagère – zone d’étude (source : geoportail) ...... 8 Figure 10 : site inscrits (source : GéoLimousin) ...... 9

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Figure 11 : contexte géologique du site (source : geoportail – BRGM) ...... 10 Figure 12 : Parc OCEALIM - coupe géologique (source : Infoterre) ...... 13 Figure 13 : localisation des sondages et essais effectués sur la parcelle d’étude avant implantation (source : geotec, 2014) ...... 14 Figure 14 : Masse d'eau souterraine FRGG057 (source SIE Loire Bretagne) ...... 16 Figure 15 : eaux souterraines - localisation des points d'eau répertoriés par le BRGM (source : BSS EAU) ...... 17 Figure 16: eaux souterraines - localisation des points d'eau sur le parc OCEALIM (source : BSS EAU) ...... 19 Figure 17 : Parc OCEALIM – Fluctuation de la nappe (source : BSS Eau)...... 20 Figure 18 : captages AEP dans un rayon de 2 km (source : PLU Couzeix– Etat initial de l’environnement, 2015) ...... 21 Figure 19 : site et sols pollués dans la zone d’études (source : BASIAS) ...... 23 Figure 20 : zone du parc OCEALIM de 1974 à 2015 (source : geoportail) ...... 25 Figure 21 : réseau hydrographique de la zone d'étude (source : geolimousin) ...... 26 Figure 22 : profil en long de l'Aurence (source : Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles - 2012 – 2016)...... 28 Figure 23 : L'Aurence - ratios des différentes perturbations (source : Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles - 2012 – 2016) ...... 33 Figure 24 : ruisseau le Coyol (source : portail IGN) ...... 34 Figure 25 : Limoges Bellegarde – Précipitations annuelles – période 1973-2016 (source : infoclimat.fr) ...... 35 Figure 26 : Limoges-Bellegarde - précipitations mensuelles – période 1981 – 2010 (source : infoclimat.fr) ...... 36 Figure 27 : Limoges-Bellegarde - précipitations annuelles – période 1973 – 2016 (source : infoclimat.fr) ...... 36 Figure 28 : Limoges-Bellegarde – températures mensuelles – période 1981 – 2010 (source : infoclimat.fr) ...... 37 Figure 29 : Limoges-Bellegarde - vent annuel – période 1975 – 2015 (source : infoclimat.fr) ... 38 Figure 30 : Limoges-Bellegarde - vent mensuel – période 1981 – 2010 (source : infoclimat.fr) 38 Figure 31 : Rose des vents – Données Météo – Période 2000 – 2009 – Mois de Janvier à Décembre (vent horaire à 10 mètres, moyenné sur 10 mn) ...... 39 Figure 32 : Limoges-Bellegarde - phénomènes annuel – période 1975 – 2015 (source : infoclimat.fr) ...... 40 Figure 33 : calcul de l'indice Atmo (source : LImair) ...... 41 Figure 34 : Agglomération de Limoges – Historique de l’indice de la qualité de l’air depuis 2007 (source : Limair) ...... 41 Figure 35: sites naturels dans la zone d'étude – localisation (source : geolimousin) ...... 42 Figure 36 : cartographie des zones à dominante humide (Sources des données : Région Limousin - Gestionnaire des données : Etablissement Public du Bassin de la Vienne) ...... 44 Figure 37 : zone humide - parc OCEALIM - cartographie affinée réalisée le 27 juin et 3 juillet 2012 (source : Limoges Métropole - DAEN - Service des Espaces naturels) ...... 45 Figure 38 : drainage de la zone humide sur la partie aménagée du parc OCEALIM ...... 46

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Figure 39 : continuités écologiques sur la zone d'études (source : PLU Couzeix, état initial de l’environnement, mars 2013) ...... 50 Figure 40 : secteurs d'habitation dans un rayon d'1 km autour du parc OCEALIM ...... 52 Figure 41 : population dans l'environnement proche du site ...... 53 Figure 42 : ICPE soumises à autorisation ou enregistrement dans un rayon de 2 Km autour du site (source : géorisque.gouv.fr) ...... 54 Figure 43 : les entreprises sur le parc OCEALIM (source : plan limoges Métropole mis à jour) . 55 Figure 44 : accessibilité du parc OCEALIM (source graphique : CCI Limoges et Haute-Vienne) . 56 Figure 45 : comptages routiers – recensement de la circulation en 2005 – trafic moyen journalier annuel (source : DDE87 – mars 2006) ...... 57 Figure 46 : comptages routiers – 2013 (source : département de la Haute-Vienne) ...... 57 Figure 47 : classement sonore des infrastructures de transports terrestres (source : DREAL – application Cartelie) ...... 59 Figure 48 : extrait du plan d’exposition au bruit de l’aéroport Limoges Bellegarde (source : annexe de l’arrêté du 20 septembre 2007)...... 60 Figure 49 : Zonage PLU Couzeix (source : projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015 – plans graphiques, commune de Couzeix) ...... 62 Figure 50 : servitudes d'utilité publique dans la zone d'études (source : cartelie) ...... 63 Figure 51 : point de vue sur le site depuis l’entreprise les 3 ours et barrières végétales sur les autres limites du site ...... 66 Figure 52: Natura 2000 – localisation (source : geolimousin) ...... 69 Figure 53 : étude acoustique - emplacement des points de mesure (source : rapport ORFEA - mai 2016) ...... 82 Figure 54 : étude acoustique - descriptif des ZER retenues...... 84 Figure 55 : étude acoustique – résultats des mesures en ZER (source : rapport ORFEA - mai 2016)...... 85 Figure 56 : évaluation de trafic lié au site REVIPLAST ...... 89 Figure 57 : mesures compensatoires - gestion des poussières issues du broyage ...... 96 Figure 58 : schéma de principe d'un cyclone (source : INERIS, les dispositifs de dépoussiérage dans les silos et les risques associés) ...... 97 Figure 59 : les filtres à manche tissus - média tissé (source : depollunet.net) ...... 98 Figure 60 : mesures compensatoires existantes - gestion des eaux pluviales ...... 99 Figure 61 : secteurs d'habitation dans un rayon d'1 km autour du parc OCEALIM ...... 106 Figure 62 : population dans l'environnement proche du site ...... 107 Figure 63 : schéma conceptuel du site ...... 111 Figure 64 : localisation des projets connus au 23/05/2016 (source : SIG de l’autorité environnementale, géolimousin) ...... 119 Figure 65 : découpage du SAGE Vienne en 3 zones ...... 140

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

I. RAPPEL DU CONTEXTE DE L’ETUDE D’IMPACT

I.1 Méthodologie

Conformément au contenu des articles R 512-6 à R 512-9 du Code de l’Environnement, l’étude d’impact doit permettre pour chacun des grands types de nuisances (pollution de l’eau, pollution de l’air, bruit, déchet …) de connaître :  la situation existante avant la mise en service de l’installation projetée ;  les caractéristiques et les effets bruts sur l’environnement, la santé et la salubrité publiques pour chacune de ces nuisances ;  et les mesures prises pour atténuer les effets, et la situation prévisible après mise en service.

Principe de la méthodologie Pour répondre à ces objectifs, la démarche méthodologique appliquée à cette étude suit les étapes schématisées ci-dessous.

Etat initial de la zone et des milieux Description de l’environnement du site

Partie 2 : Descriptif de l’installation

Analyse Description précisant les dispositions actuelles d’aménagement et d’exploitation

Description des effets « bruts » de l’installation sur l’environnement

Présentation des mesures compensatoires

Description des mesures actuelles et envisagées pour supprimer,

limiter ou compenser les inconvénients de l’installation

Evaluation du risque sanitaire chronique après mesures compensatoires

Evaluer les effets de l’installation sur la santé des populations, en prenant en compte les connaissances scientifiques et techniques du moment

FIGURE 1 : PRINCIPE DE LA METHODOLOGIE DE L'ETUDE D'IMPACT

1

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

I.2 Contexte

I.2.1 Localisation du site d’exploitation Le site de REVIPLAST est situé sur le Parc d’activités OCEALIM, implanté le long de la RN520 (ancienne D2000), à mi-chemin entre la ZI nord de Limoges et l'aéroport international de Limoges- Bellegarde, et à environ 2 km au Nord-ouest du centre-ville de la commune de Couzeix dans le département de la Haute-Vienne (87).

A20 vers Zone Industrielle Parc d’activité Océalim Paris Nord de Limoges

Aéroport Limoges Bellegarde

La Vienne L‘Aurence

A20 vers Toulouse

FIGURE 2 : LOCALISATION DU PARC OCEALIM (SOURCE GRAPHIQUE : SIG LIMOGES METROPOLE)

Le Parc d’activités OCEALIM est une Z.A.C. (Zone d’Activité Concertée) créée par arrêté municipal de la commune de Couzeix en date du 15 avril 1997, et destinée à recevoir les opérations liées aux activités industrielles, artisanales, commerciales ou tertiaires. Ce parc d’activité, à vocation généraliste, s’étend sur 54 hectares dont 25 hectares conservés pour une possibilité d’extension.

La partie Nord du Parc d’activité OCEALIM est actuellement occupée par une quarantaine d’entreprises représentant environ 400 salariés.

2 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

La société REVIPLAST, est située au centre du parc OCEALIM, rue Jean Mermoz.

Site d’étude

FIGURE 3 : LOCALISATION DU SITE D’ETUDE AU SEIN DU PARC D’ACTIVITE OCEALIM (SOURCE : SIG LIMOGES METROPOLE)

Le site REVIPLAST occupe une superficie de 8 000 m² correspondant à la parcelle 159 de la section cadastrale 000 CS 01 de la ville de Couzeix. L’entrée sur le site s’effectue depuis le 3 rue Jean Mermoz

FIGURE 4 : PARCELLE CADASTRALE CONCERNEE PAR LE SITE REVIPLAST (SOURCE GRAPHIQUE : CADASTRE.GOUV.)

3

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Le propriétaire du terrain concerné est la SCI M.J.T.R., créée en 2014 et domiciliée 19 rue Docteur Desourteaux à Limoges. Le gérant de la SCI est Thierry DUFOURCQ (pétitionnaire exploitant).

I.2.2 Objet de la demande

L’exploitation du site REVIPLAST est actuellement déclarée au titre des ICPE pour :  les l’activité de broyage de déchets plastiques visée par la rubrique 2791 de la nomenclature des ICPE relative au traitement de déchets non dangereux ;  le transit de déchets plastiques sur le site visé par la rubrique 2714 de la nomenclature des ICPE relative aux installations de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux.

La présente demande d’autorisation est effectuée :  dans le cadre d’une augmentation prévisible du niveau d’activité conduisant au changement de régime ICPE de l’installation sur les rubriques actuellement déclarées (pas de nouvelles rubriques) ;  sur le périmètre de l’installation existante sans projet d’extension ni géographique, ni de bâtiment ;  sans implantation de nouveaux équipements sur le site.

4 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II. ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX Il s’agit de faire un descriptif du contexte environnemental dans lequel s’inscrit le site d’exploitation.

II.1 Paysage et topographie

II.1.1 Le Parc OCEALIM Le territoire de Couzeix se situe sur l'interfluve entre les vallées de la Glane (au nord) et de L'Aurence au sud.

La zone de plateau (au nord du territoire) est légèrement vallonnée avec des reliefs peu marqués. Le point haut se situe au nord du lieu dit Chambousat avec une altitude de plus de 420 mètres. Le reste du plateau se trouve quant à lui à une altitude moyenne de 380 mètres. Au sud de la commune, le plateau est profondément marqué par les vallées du Coyol et du ruisseau du mas Gigou. Ces deux vallées sont orientées globalement nord-sud, perpendiculairement à la vallée de L'Aurence qui, elle, est orientée nord-est sud-ouest.

Vallée de la Glane Parc Océalim

Vallée de L’Aurence

FIGURE 5 : GEOMORPHOLOGIE DU SECTEUR D’ETUDE (SOURCE : GEOPORTAIL)

5

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les figures suivantes présentent les profils d’élévation selon 2 coupes traversant le parc OCEALIM et le site REVIPLAST

COUPE SELON UN AXE OUEST – EST

266 m

398 m

Ruisseau 391 m Le Coyol 392m 389 m 388 m Parc OCEALIM

FIGURE 6 : TOPOGRAPHIE DE LA ZONE D’ETUDE, AXE OUEST – EST (SOURCE : GOOGLEEARTH)

Le parc OCEALIM est localisé entre la N520 à l’ouest et la vallée du ruisseau Le Coyol à l’Est. Sur cette zone, le terrain descend sur environ 800 m avec une pente régulière (1,2% en moyenne). Après le ruisseau Le Coyol, le terrain remonte avec une pente de 2% vers la D947 (route de Poitier) située 200 m à l’est du Parc OCEALIM.

COUPE SELON UN AXE NORD – SUD La partie Nord du Parc OCEALIM, actuellement aménagée, se situe à une altitude de l’ordre de 394 m et reste plane sur une distance d’environ 300 m depuis la D125 au Nord. Le terrain ensuite descend avec une légère pente de l’ordre de 1% sur une distance de l’ordre de 370 m pour arriver à la zone d’OCEALIM prévue pour une future extension. Le terrain continue à descendre avec une pente un peu plus importante de 1,3% jusqu’à la zone d’habitation située Sud.

6 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

391 m 394 m 391 m

388 m

384 m Parc OCEALIM

FIGURE 7 : TOPOGRAPHIE DE LA ZONE D’ETUDE, AXE NORD – SUD (SOURCE : GOOGLEEARTH)

La partie nord du Parc OCEALIM est donc située sur un terrain à 394 m d’altitude qui descend avec une légère pente régulière sur un dénivelé de 10 m vers la vallée du ruisseau Le Coyol. Le site REVIPLAST se situe sur cette pente à la limite de la partie Nord aménagée, à une altitude de 390 m et à une distance de l’ordre de 370 m de la vallée du ruisseau de Coyol.

Le milieu rural est prédominant tout autour de Limoges, à moins de 10 Km du centre de la ville. Presque tous les éléments du paysage Limousin sont représentés aux portes de la ville : vallées, bocages, forêts, étangs. Dans ce secteur périurbain, les zones résidentielles et les zones d’activités s’opposent au milieu naturel.

Comme illustré sur la figure page suivante, le parc OCEALIM est situé dans ce contexte :  à environ 4 km de la Zone Industrielle Nord de Limoges à l’est et de l’Aéroport Limoges Bellegarde à l’ouest ;  au nord du secteur d’habitation correspondant au centre-ville de Couzeix, et qui s’étend le long de la D947 (axe Limoges – Poitiers) ;  en bordures de parcelles agricoles, zones rurales.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Zone à prédominance d’habitat

Zone d’activité (commerciales, industrielles, loisirs ..)

Site d’étude

FIGURE 8 : COMPOSITION PAYSAGERE – PARC OCEALIM (SOURCE : GEOPORTAIL)

II.1.2 La zone d’études L’environnement proche de la zone d’études est prédominé par des espaces laissés naturels, des parcelles agricoles et des secteurs d’habitation diffus.

Autres bâtiment : équipements publics, habitations

Bâtiments à caractère industriel, commercial, agricole

Site d’étude

FIGURE 9 : COMPOSITION PAYSAGERE – ZONE D’ETUDE (SOURCE : GEOPORTAIL)

8 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.1.3 Site et paysage : sites inscrits les plus proches Un site est un espace homogène, naturel ou bâti, réunissant un ensemble d’éléments de qualité, artistiques, historiques, scientifiques, légendaires ou pittoresques dont la préservation ou la conservation présente un intérêt général.

On distingue deux niveaux de protection :

 le site classé : le classement concerne des sites de qualité exceptionnelle qui ont vocation à être maintenus en l’état ;  le site inscrit : l’inscription est une mesure de protection plus souple qui permet de suivre l’évolution d’un secteur sensible qui, sans présenter un intérêt exceptionnel justifiant le classement, appelle néanmoins une protection et dont l’évolution doit être suivie attentivement en fonction des critères qui ont motivé la protection.

Les sites inscrits les plus proches de la zone d’étude sont localisés sur la figure suivante :

Site inscrit : Château Site inscrit : Vallée de Site inscrit : Vallée de de la Glane à Nieul la Mazelle

Site inscrit : Vallée de l’Aurence FIGURE 10 : SITE INSCRITS (SOURCE : GEOLIMOUSIN)

Le parc OCEALIM et donc le site d’étude ne sont pas concernés par ces sites inscrits.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.2 Sol, sous sol et eaux souterraines

II.2.1 Contexte géologique Les principales formations géologiques présentes sur le territoire communal de Couzeix sont 1:

 Substratum altéré non identifiable et colluvions de plateaux ;  Association de gneiss amygdalo-rubanés grossiers avec feldspaths potassiques, biotite, muscovite ou sillimanite et de Gneiss rubanés à grain moyen ou fin avec feldspaths potassiques, biotite, muscovite ou sillimanite ;  Association de gneiss rubanés à grain moyen ou fin avec feldspaths potassiques le plus souvent dominants, biotite, muscovite ou sillimanite et de Gneiss fins à structure parfois planaire, souvent linéaire à lépidomélane ;  Dépôts de fonds de vallées (alluvions et colluvions).

Zone d’études

FIGURE 11 : CONTEXTE GEOLOGIQUE DU SITE (SOURCE : GEOPORTAIL – BRGM)

La première formation est principalement localisée sur le nord du territoire communal en position de plateau. On trouve les deux associations de gneiss sur les pentes des vallées des principaux cours d'eau de la commune (le Champy, le Coyol, le ruisseau du Mas Gigou et l'Aurence).

1 Notice explicative de la feuille géologique de LIMOGES - 0688N - BRGM 1977

10 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FORMATIONS SUPERFICIELLES

퓐 : Substratum altéré non identifiable, colluvions de plateaux. Les surfaces les plus aplanies des plateaux portent un manteau pratiquement continu d'altérites parfois déplacées en surface, manteau qui semble « terminer » les arènes. La roche saine n'y affleure que de manière exceptionnelle et ses traits structuraux ou texturaux ne sont identifiables qu'en de rares points.

L'effacement des « traits » du substratum résulte de l'altération proprement dite, d'une pédogénèse, parfois d'un remaniement et déplacement des horizons superficiels.

Sur les surfaces très aplanies et mal drainées, l'arène subit une transformation superficielle qui aboutit à des sols hydromorphes épais par endroits de plus de 3 mètres, avec un horizon superficiel limoneux gris, un horizon sous-jacent tacheté à fort pourcentage de limons et argiles (kaolinite, montmorillonite, interstratifiés).

Sur les surfaces faiblement ondulées, ces altérites ont souvent été superficiellement désagrégées et entraînées à faible distance comblant de petits ravinements ou formant de minces placages.

ASSOCIATIONS DE GNEISS

ퟑ 풐휻 : Gneiss grossiers. Ils sont hétérogènes dans leur ensemble et hétérogranulaires, généralement à texture amygdalo-rubanée et structure planaire plus ou moins marquée. Les lamelles de biotite qui soulignent leur orientation sont le plus souvent alignées, dessinant des plis en chevrons centimétriques. Par endroits, foliation et linéation se résorbent et la roche prend un caractère granitoïde. Mais ces faciès, qui résultent d'anatexies partielles, sont toujours très localisés.

La structure de ces roches dérive par écrasement d'une structure nettement porphyroïde, selon le processus suivant : les phénocristaux de feldspath potassique se brisent et, à partir de leurs bords et de leurs fissures, sont peu à peu envahis par un microcline en mosaïque ; les yeux monocristallins évoluent vers des lentilles plurigranulaires plus ou moins aplaties. De même la matrice se granule : les plagioclases en une fine poudre, le quartz en grains à extinction roulante tend à former des feuillets plastiques, les micas se fragmentent en paillettes qui s'alignent.

L'intensité de l'écrasement se traduit par différents faciès avec, à l'extrême, des « schistes » très finement granulés (blastomylonites). Le faciès courant est un faciès rubané, à grains moyens, qui correspond à une granulation complète ou presque des porphyroblastes, à texture hétérogène avec lits micacés différenciés.

Dans ces formations subsistent quelques lentilles de gneiss schisteux à sillimanite, sans doute septa de roches préexistantes au métamorphisme général.

휻ퟑ : Gneiss à grains moyens ou fins. Les gneiss de ce groupe sont leucocrates, isogranulaires avec la même association minérale : biotite, muscovite ou sillimanite, à côté de quartz, microcline et oligoclase. Le microcline domine l'oligoclase. Ils sont à grains moyens ou fins mais ces deux faciès passent insensiblement de l'un à l'autre.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Leur texture est, soit granoblastique avec une répartition homogène des minéraux, soit granulée ou engrenée avec une distribution de minéraux en lits différenciés.

ퟓ 풇휻 : Gneiss fins à lépidomélane. Bien que ces gneiss et les gneiss fins à biotite rouge soient deux associations minérales différentes, il est impossible d'en préciser les gisements tant leur aspect est voisin dans des affleurements de qualité médiocre.

Ces roches semblent assez rares et uniquement dans les zones nord et sud. Elles ont un aspect caractéristique : massives, assez sombres, toujours à grains fins, très homogènes avec des bancs à petits yeux étirés en amande selon la foliation. Leur structure est linéaire et le microcline quadrillé est en proportion équivalente à l'oligoclase. La muscovite est absente et la biotite de type lépidomélane est disséminée.

II.2.2 Contexte hydrogéologique

II.2.2.1 Le bassin versant

L’entité hydrogéologique définie pour la zone d’étude (source : BDLisa) est intitulée « Socle Métamorphique Dans Le Bassin Versant De L'Aurence Et Ses Affluents De Sa Source À La Vienne (Unités Métamorphiques Du Limousin) - 201AI11 ».

Tout le bassin versant est constitué par des gneiss avec des intercalations de banc d’amphibolites et des filons de quartz. Sur les plateaux, ces roches sont altérées en un tuf sableux perméable dans lequel s’établit une nappe aquifère. Cette nappe :

 alimente directement quelques sources situées à la tête des thalwegs ;  est le plus souvent drainée vers les thalwegs par des couches amphibolites ou des filons de quartz jouant le rôle de drain naturel.

Le tuff sableux d’altération du gneiss assure la filtration de l’eau au cours de la circulation en profondeur

II.2.2.2 Le parc OCEALIM

Les forages réalisés sur le Parc OCEALIM, à environ 250 m au nord-ouest du site d’étude (cf. Figure 16 page 19) ont permis d’établir les coupes géologiques présentées page suivante :

12 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FIGURE 12 : PARC OCEALIM - COUPE GEOLOGIQUE (SOURCE : INFOTERRE)

L’arrivée d’eau a été détectée entre 7 et 10 m de profondeur sur les 2 forages. Les mesures de la profondeur des eaux souterraines en ces 2 points sont présentées page 20.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.2.2.3 Le site d’étude

Avant son implantation, la société REVIPLAST a fait réaliser en septembre 2014 des investigations sur la nature des sols dans le cadre d’une étude géotechnique de conception confiée à l’entreprise GEOTEC à Limoges. Le rapport complet de cette étude est fourni en annexe 4.

FIGURE 13 : LOCALISATION DES SONDAGES ET ESSAIS EFFECTUES SUR LA PARCELLE D’ETUDE AVANT IMPLANTATION (SOURCE : GEOTEC, 2014)

14 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

A partir des 6 sondages géologiques à ciel ouvert (F1 à F6) réalisés par ouverture de puits à la pelle mécanique (profondeur comprise entre 2,60 et 2,80 m par rapport au Terrain Naturel Actuel (TA)), le bureau d’études GEOTEC a décrit la nature des sols et l’hydrogéologie comme suit :

 La campagne de reconnaissance réalisée à mis en évidence les formations suivantes : - De la terre végétale sur 10 à 30 cm ; - Des sables argileux à argiles sableuses à niveaux graveleux et à passage limoneux gris/marron identifiés dans tous les sondages jusqu’à une profondeur comprise entre 2,6 et 7,5 m/TA. On peut attribuer cette formation à des colluvions de plateau ; - Des argiles sableuses marron à graviers à niveaux compactes identifiés dans les sondages SP1 à SP4 jusqu’à une profondeur d’arrêt des reconnaissances. On peut attribuer cette formation à l’altération du substratum.

 Les niveaux d’eau suivants ont été observés lors de la campagne de reconnaissance en août/septembre 2014 :

TABLEAU 1 : NIVEAUX D'EAU MESURES AU NIVEAU DE LA PARCELLE EN AOUT/SEPTEMBRE 2014 (SOURCE : GEOTEC, 2014)

GEOTEC précise dans ses conclusions que ces relevés ayant un caractère ponctuel et instantané :

 ils ne permettent pas de préciser l'amplitude des variations du niveau d'eau qui peut remonter fortement en période pluvieuse.  des circulations d'eau superficielles peuvent également se produire en période pluvieuse.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.2.3 Eaux souterraines

II.2.3.1 Masse d’eau souterraine FRGG0 57

La masse d’eau souterraine associée à la zone d’études, selon le Référentiel Masse d’eau souterraine – Etat des lieux 2013, est :

Bassin versant de la Vienne - GG057 - FRGG057

Type : Socle

Ecoulement : libre Surface : 5 412 Km² (100% affleurante) Eco région : plaines occidentales District : la Loire, les cours d’eau côtiers vendéens et bretons Commission territoriale : Vienne – Creuse Région principale : Limousin Régions : Limousin, Poitou Charente Codes départements : 87, 23, 16, 86, 19

FIGURE 14 : MASSE D'EAU SOUTERRAINE FRGG057 (SOURCE SIE LOIRE BRETAGNE)  Evaluation de l’état (2013)

Evaluation de l'état Tendance

Tendance Etat chimique de paramètre paramètre Paramètre(s) Etat quantitatif significative et la masse d'eau Nitrate Pesticides déclassant(s) de de la masse d'eau 2 : bon état 2 : bon état 2 : bon état 2 : bon état durable à la l'état chimique 3 : état médiocre 3 : état médiocre 3 : état médiocre 3 : état médiocre hausse

2 2 2 Sans objet 2 Sans objet

 Objectif d'état de la masse d'eau – SDAGE 2016-2021

Motivation du choix de Motivation du choix de Paramètre(s) faisant Objectifs l'objectif chimique Objectif l'objectif quantitatif l'objet d'un report (CD=coût disproportionné, (CD=coût disproportionné, chimique objectif chimique CN=Conditions naturelles, quantitatif CN=Conditions naturelles, FT=faisabilité technique) FT=faisabilité technique)

2015 Sans objet Sans objet 2015 Sans objet

 Risque de non atteinte de l’objectif de bon état : caractérisation 2013 du risque 2021

Risque Nitrates Risque pesticides Risque chimique Risque quantitatif Risque global 1 : respect 1 : respect 1 : respect 1 : respect 1 : respect 0 : doute 0 : doute 0 : doute 0 : doute 0 : doute -1 : risque -1 : risque -1 : risque -1 : risque -1 : risque 1 1 1 1 1

16 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.2.3.2 Eaux souterraines – les captages

FORAGES REPERTORIES DANS UN RAYON DE 2 KM AUTOUR DU SITE Après consultation de la base de données du sous-sol BSS du BRGM, 23 points d’eau ont été identifiés dans un rayon de 2 km autour du site. Ils sont positionnés sur la carte ci-dessous :

Site d’étude

Points d’eau avec périmètre de protection

FIGURE 15 : EAUX SOUTERRAINES - LOCALISATION DES POINTS D'EAU REPERTORIES PAR LE BRGM (SOURCE : BSS EAU)

Les données relatives aux 20 points d’eau hors parc OCEALIM sont réunies dans le tableau page suivante.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 2 : EAUX SOUTERRAINES – DONNEES SUR LES POINTS D'EAU REPERTORIES PAR LE BRGM (SOURCE : BSS EAU) Distance par Profondeur Code national de Lieu dit Localisation rapport au d'investigation Nature Utilisation point d'eau site en Km maximale atteinte (m) 06882X0259/F RUE DU PUY PEZARD Sud est - D947 1,15 25,5 Forage Eau domestique 06882X0245/F BOSMATHE Sud est - D947 1 Non renseigné Sonde géothermique Pompe à chaleur 06882X0033/111111 MERAUD E Sud est - D947 1,4 Non renseigné Source Eau collectivité - Périmètre protection 06882X0034/111111 PARAUD E Sud est - D947 1,4 Non renseigné Source Eau collectivité - Périmètre protection 06882X0252/F AVENUE DE LIMOGES Sud est - D947 1,7 15 Forage Non renseignée 06882X0278/F CHEMIN DE VILLAGEAS Sud est - D947 1,7 15 Forage Eau domestique 06882X0036/111111 DELHOUME Sud 1,6 Non renseigné Source Non exploitée 06882X0037/111111 AYMARS (ARTHUGERAS) Sud 1,3 Non renseigné Source Eau collectivité - Périmètre protection 06882X0249/P1 LE PUY DAUREIX Sud ouest - N520 1,3 22,5 Piézomètre Fluctuation nappe VALLON DE COYOL 06882X0071/HY Sud ouest- N520 1,4 15 Puits Eau service public (ARTHUGERAS) NOUAILHAS 06882X0041/111111 THOMAS (ARTHUGERAS) E Sud ouest- N520 1,9 Non renseigné Source Non exploitée 06882X0201/F1 ARTHUGERAS Ouest 1,9 32 Forage Eau collectivité 06882X0206/HY Non renseigné Ouest 2 Non renseigné Prise d’eau Non renseignée 06882X0042/111111 NIEUL.1.(ARTHUGERAS) Ouest 1,8 Non renseigné Source Eau collectivité - Périmètre protection 06882X0043/111111 NIEUL.2.(ARTHUGERAS) E Ouest 2 Non renseigné Source Eau collectivité - Périmètre protection 06882X0248/P1 VERGNOLLE Ouest 1,7 23 Piézomètre Fluctuation nappe 06882X0078/S LAVAUD Ouest 1,7 23,5 Sondage Non renseignée

06646X0040/F NARMONT Ouest 2 20 Puits Eau collectivité 06646X0033/HY LAVAUD Nord Ouest 1,7 Non renseigné Source Non exploitée 06646X0051/S2 BOURDELAS Nord est 1,9 90 Sonde géothermique Pompe à chaleur

18 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FORAGES SUR LE PARC OCEALIM Les 3 points d’eau situés sur le parc OCEALIM sont localisés sur la figure suivante :

FIGURE 16: EAUX SOUTERRAINES - LOCALISATION DES POINTS D'EAU SUR LE PARC OCEALIM (SOURCE : BSS EAU)

Les données relatives à ces 3 points d’eau sont réunies dans le tableau suivant :

TABLEAU 3 : EAUX SOUTERRAINES – DONNEES SUR LES POINTS D'EAU SUR LE PARC OCEALIM (SOURCE : BSS EAU)

Profondeur Code national de Altitude d'investigation maximale Descriptif technique point d'eau (NGF) atteinte (m) 2003 - piézomètre 06882X0213/F1 395.90 22 Utilisation : fluctuation de la nappe 2005 - piézomètre 06882X0214/P2 396.24 63 Utilisation : fluctuation de la nappe 2009 - Forage 06882X0251/F 395.00 40 Utilisation : eau-aspersion, incendie Q soufflage = 20 m3/h

La fluctuation de la nappe mesurée sur les 2 piézomètres (à 250 m au nord-ouest du site d’études) est présentée page suivante.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Point Période de mesures Prof. Moy (en m) Prof. Max (en m) Prof. Min (en m) Battement (en m) 06882X0213/F1 du 15/12/2003 au 21/12/2015 3,13 6,04 0 3,66 06882X0214/P2 du 27/04/2005 au 21/12/2015 3,11 5,67 0,3 3,96

FIGURE 17 : PARC OCEALIM – FLUCTUATION DE LA NAPPE (SOURCE : BSS EAU).

20 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

CAPTAGE D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP) La commune de Couzeix dispose de plusieurs captages avec mise en place de périmètres de protection. Les différents captages faisant l’objet d’un arrêté préfectoral ainsi que leurs périmètres de protection sont repérés sur la figure suivante.

Site d’étude

Rayon de 2 km autour du site

FIGURE 18 : CAPTAGES AEP DANS UN RAYON DE 2 KM (SOURCE : PLU COUZEIX– ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, 2015)

Les données reprises dans le tableau ci-dessous pour chaque captage situé dans un rayon de 2 km autour du site sont extraites de la base de données Cartelie qui recense les Servitudes d’Utilité Publique

TABLEAU 4 : SERVITUDE D'UTILITE PUBLIQUE - PERIMETRE DE PROTECTION DE CAPTAGE D'EAU POTABLE DANS UN RAYON DE 2 KM (SOURCE : CARTELIE - DDT87)

Périmètre de Nom installation surface ha Code ARS COMMENTAIRE ACTE Protection Eloignée 9.04 804 D.U.P du 23.10.1983 modifié par PUITS DES VERGNOLES Rapprochée 25.77 804 l'arrêté n° 2006/649 du 11 avril 2006. Immédiate 1.34 804

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Périmètre de Nom installation surface ha Code ARS COMMENTAIRE ACTE Protection Rapprochée 1.44 938 LES THERMES arrêté de DUP du 21 janvier 1987 Immédiate 0.60 938 CHENEVILLAS PUITS (2) Immédiate 0.67 936 arrêté de DUP du 21 janvier 1987 AUREIX Immédiate 1.74 940 arrêté de DUP du 21 janvier 1987 Immédiate 0.21 939 BRONDEAU-PRATT arrêté de DUP du 21 janvier 1987 Rapprochée 44.79 939 Immédiate 0.67 942 LA FEUILEE arrêté de DUP du 21 janvier 1987 Eloignée 8.47 942 PRADEAU Immédiate 0.44 941 arrêté de DUP du 21 janvier 1987 Eloignée 9.04 944 Arrêté préfectoral n° 2006-648 du 11 FORAGE DE COUZEIX Rapprochée 25.77 944 avril 2006 Immédiate 1.83 944 Eloignée 9.04 943 Arrêté préfectoral n° 2006-647 du 11 PECHERIE Rapprochée 25.77 943 avril 2006. Immédiate 5.08 943 Rapprochée 25.77 1782 VERGNOLLES Eloignée 9.04 1782 AP n°2007-2273 Immédiate 1.06 1782

L'eau brute produite est traitée dans deux stations de traitement avant distribution :

 La station de Coyol, d'une capacité de 80 m3 par heure.  La station de Vergnolles, d'une capacité de production de 50 m3 par heure.

Les deux stations de traitement sont équipées des mêmes systèmes :

 Une neutralisation (filtre calcaire marin)  Une stérilisation (chloration et générateur d'ultraviolets)

La commune réalise des analyses régulières sur les eaux brutes et les eaux distribuées

II.2.4 Sites et sols pollués dans la zone d’études Les sites et sols pollués inventoriés sur les bases de données BASOL et BASIAS, dans un rayon de 2 km autour du site d’études, sont localisés sur la figure suivante :  BASOL : inventaire des sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif  pas de site inventorié sur la zone d’études ;  BASIAS : inventaires historiques régionaux (IHR) des sites industriels et activités de service, en activité ou non.

22 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Site d’étude

FIGURE 19 : SITE ET SOLS POLLUES DANS LA ZONE D’ETUDES (SOURCE : BASIAS)

23

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 5 : SITE ET SOLS POLLUES DANS LA ZONE D’ETUDES (SOURCE : BASIAS)

État État de N° Raison sociale Adresse d'occupation du Activité Produits connaissance site Hydrocarbures de type LIM Activité VIGNAUD Robert RN 147, Couzeix Garages, ateliers, mécanique et soudure. Carburant: fuel, Inventorié 8700142 terminée essence, acétylène...

Atelier de tôlerie et Lieu dit Carrosserie, atelier d'application de peinture sur LIM8706096 peinture automobile Nouailhas, Ne sait pas métaux, PVC, résines, plastiques (toutes pièces de Inventorié

(Soudana Maurice) Couzeix carénage, internes ou externes, pour véhicules...)

Stockage de produits chimiques (minéraux, Dépôt d'acide Gare de Couzeix, Activité Acides (minéraux ou LIM8702281 organiques, notamment ceux qui ne sont pas associés Inventorié sulfurique Couzeix terminée organiques) à leur fabrication, ...)

Garages, ateliers, mécanique et soudure Commerce de gros, de détail, de desserte de Garage avec station Lieu dit Anglard carburants en magasin spécialisé (station service de Hydrocarbures de type Activité LIM8701294 service (Soury frères, (La Croix d'), toute capacité de stockage) Carburant: fuel, Inventorié terminée Soury Pierre) Couzeix Forge, marteaux mécaniques, emboutissage, essence, acétylène... estampage, matriçage découpage ; métallurgie des poudres

Forge, marteaux mécaniques, emboutissage, Hydrocarbures de type Le Puy de l'eau, estampage, matriçage découpage ; métallurgie des LIM8701619 Forge (Aymard Robert) Ne sait pas Carburant: fuel, Inventorié Chaptelat poudres essence, acétylène, ... Dépôt de liquides inflammables (D.L.I.)

24 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.2.5 Historique du parc OCEALIM et du site d’études Le Parc d’activités OCEALIM est une Z.A.C. (Zone d’Activité Concertée) créée par arrêté municipal de la commune de Couzeix en date du 15 avril 1997, et destinée à recevoir les opérations liées aux activités industrielles, artisanales, commerciales ou tertiaires. Il s’est développé au début des années 2000 sur des terrains agricoles.

1974 1996

2001 2015 FIGURE 20 : ZONE DU PARC OCEALIM DE 1974 A 2015 (SOURCE : GEOPORTAIL)

Ce parc d’activité, à vocation généraliste, s’étend sur 54 hectares. A l’heure actuelle, seule la partie Nord du Parc a été aménagée avec l’implantation d’une quarantaine d’entreprises ; la partie sud de l’ordre de 25 hectares a été conservée pour une possibilité d’extension.

La parcelle d’implantation de l’activité REVIPLAST correspondait à un terrain libre, non aménagé au moment de sa vente en 2014. Lors de l’acquisition du terrain, une attestation relative à l’état de pollution des sols a été fournie par le Président de la Communauté de communes « L’Aurence et Glane Développement (cf. annexe 1). Cette attestation mentionne que la parcelle objet de la vente « n’a pas fait l’objet de pollution, qu’elle n’a pas accueilli d’activité industrielle, qu’elle n’a en aucun cas été remblayée et qu’elle a connu un usage strictement agricole ».

25

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.3 Eaux de surface

II.3.1 Masse d’eau de surface Les masses d’eau constituent le référentiel cartographique élémentaire de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). Le site est localisé sur le bassin versant de la masse d’eau «L’Aurence et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec la Vienne» (code européen FRGR0380) ».

FRGR0380 L’Aurence et ses affluents depuis la Parc Océalim source jusqu’à sa confluence avec la Vienne

Station hydrométrique Station hydrométrique Ouvrage hydraulique L061420 L061410 Lac d’Uzurat L’Aurence à Isle L’Aurence à Limoges

(Moulin Pinard)

FIGURE 21 : RESEAU HYDROGRAPHIQUE DE LA ZONE D'ETUDE (SOURCE : GEOLIMOUSIN)

26 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les données relatives à cette masse d’eau présentées ci-dessous sont extraites du SIE du bassin Loire Bretagne

 Etat écologique 2011 de la masse d'eau FRGR0380 (Données 2011-2012-2013)

MASSE D'EAU : BIOLOGIE indicateurs (classe MASSE D'EAU : ETAT ECOLOGIQUE d'état) Codes utilisés pour les colonnes avec des éléments de qualité de l'état écologique (état écologique, IBD, IBGN, IPR, Physico- chimiques généraux , ...) : Etat écologique = 1 : très bon état ; 2 : bon état ; 3 : moyen, 4 : médiocre ; 5 : mauvais ; U : inconnu /pas d’information ; NQ : non IBG IBGA IBMR IPR Etat pertinent pertinent pertinent pertinent Etat Niveau de Etat Etat physico- ou ou ou ou Ecologique confiance Polluants IBD Biologique chimie non(cas non(cas non(cas non(cas validé validé spécifiques générale MEFM/M MEFM/M MEFM/M MEFM/M EA) EA) EA) EA)

Synthèse état des eaux des état Synthèse

Détail de l'état masses d'eaux(classes) masses l'étatde Détail 3 3 3 2 2 3 3 3  Objectif d'état de la masse d'eau FRGR0380

OBJECTIF

Objectif Délai Objectif Délai écologique écologique chimique chimique

Sadge

Objectit du Bon Etat 2015 Bon Etat ND

 Caractérisation 2013 du risque 2021 de la masse d'eau FRGR0380

PRESSIONS CAUSE DE RISQUE

Risque ent

Global

Macropolluants Nitrates Pesticides Toxiques Morphologie Obstacles l'écoulem à Hydrologie R Respect Respect Respect Respect Risque Risque Respect

27

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.3.2 L’Aurence

II.3.2.1 Données générales - parcours

L’Aurence prend sa source à la confluence de 2 ruisseaux à 390 m d’altitude sur la commune de Chaptelat. Elle coule en prairie naturelle jusqu’à Grossereix puis rentre dans la ZI Nord de Limoges. Elle traverse alors la ZI Nord en aval de laquelle a été aménagé en 1980 – 81 un lac important désigné le « plan d’eau d’Uzurat ». Elle contourne ensuite le centre de Limoges par son côté ouest, selon un axe Nord-est Sud-ouest, du lieu-dit « Moulin Pinard » situé juste à l’aval du plan d’eau d’Uzurat, jusqu’au lieu-dit « Les Courrières » situé à l’entrée de la commune d’Isle.

A l’aval de la RD 79 (limite communale entre Limoges et Isle), l’Aurence retrouve le caractère d’une rivière « rurale » dans une vallée encaissée. Son parcours se termine environ 25 km en aval, sur la commune d’Aixe sur Vienne où elle se jette dans la rivière Vienne, en rive droite à Arliquet.

FIGURE 22 : PROFIL EN LONG DE L'AURENCE (SOURCE : PLAN DEPARTEMENTAL POUR LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE ET LA GESTION DES RESSOURCES PISCICOLES - 2012 – 2016)

Les données générales relatives à cet affluent de la Vienne sont présentées dans le tableau suivant :

TABLEAU 6 : L’AURENCE- DONNEES GENERALES (SOURCE : PLAN DEPARTEMENTAL POUR LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE ET LA GESTION DES RESSOURCES PISCICOLES - 2012 – 2016)

longueur totale de cours d'eau : 121,866 km Réseau superficie du bassin versant : 94,183 km2 hydrographique altitude amont : 412 m / altitude aval : 204 m Communes Aixe sur Vienne, Chaptelat, Couzeix, Isle, Limoges AAPPMA Aixe sur Vienne, Limoges "La Truite Montmailler", Structures locales Limoges "Beaublanc" de gestion SABV Syndicat d'aménagement du bassin de la Vienne LM Communauté de communes Limoges Métropole

28 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Principaux cours d'eau

Rivière classée : non Rivière réservée : non Mesures Classement au titre de l'article L214-17 du CE : non réglementaires NATURA 2000 : non ZNIEFF de type 1 : vallée de l'Aurence au Meynieux

II.3.2.2 Régime hydrologique

A l’heure actuelle, les débits caractéristiques de l’Aurence sont mesurés à la station d’Isle mise en service en 1995.

TABLEAU 7 : L’AURENCE A ISLE– DONNEES HYDROLOGIQUES DE SYNTHESE (SOURCE : BANQUE HYDRO)

L’Aurence à Isle - Station L0614020

Bassin versant 87 km²

Basses eaux 3 QMNA 5 = 0,27 m /s Débit mensuel minimal pour une données calculées sur 21 ans période de retour de 5 ans Crue QJ décennale = 15 m3/s Le plus fort débit journalier pour une données calculées sur 20 ans période de retour de 10 ans

Débits moyens mensuels (naturels) en m3/s

données calculées sur 21 ans Débit moyen mensuel = 1,23 m3/s

29

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

NB. Le suivi hydrographique de l’Aurence était également effectué par la station de mesures du Moulin Pinards en aval de la ZI Nord avec un bassin versant de 35 Km². Les mesures de débit à cette station ont été arrêtées en 1996.

Le régime hydrologique de la rivière l’Aurence est de type pluvio-évaporal océanique variable avec de hautes eaux en saison froide et de basses eaux en saison chaude. Il subit l’influence de l’imperméabilisation liée à l’urbanisation et est renforcé par les apports de nature urbaine importants, la presque totalité des eaux pluviales avoisinantes étant rejetées dans la rivière.

Les étangs présents sur le linéaire de la rivière et notamment le plan d’eau d’Uzurat ont un impact sur le régime hydrologique.

II.3.2.3 Qualité des eaux

ETUDES DE QUALITE

Les affluents de la Vienne, dont l’Aurence, ont fait l’objet de plusieurs études de qualité des eaux : juillet 1989, septembre 1991 par la DIREN Limousin et juillet 2004 par l’Agence de l’eau Loire- Bretagne et la ville de Limoges.

Les principales conclusions sur la qualité de la rivière sont présentées ci-dessous

Juillet 1989 – Etude DIREN Limousin La qualité des eaux de l’Aurence reste globalement acceptable, au regard des analyses physico- chimiques, et proche des objectifs de qualité qui semblent atteints sur la majorité de son cours. Toutefois, le prélèvement effectué en amont du plan d’eau d’Uzurat, le 10 juillet, laisse apparaître une pollution certaine que l’on peut de toute évidence rapporter à des rejets directs encore trop fréquents sur ce tronçon comme constaté lors des prélèvements : couleur blanche laiteuse, MES excessives (même s’il s’agissait d’une période pluvieuse), DCO élevée. Les données hydrobiologiques montrent, quant à elles, que la qualité n’est satisfaisante que sur le tronçon amont. Depuis l’aval de la zone industrielle Nord jusqu’à sa confluence avec la Vienne, la qualité reste médiocre, oscillant entre les classes 3 et 2 de telle sorte que les objectifs sont loin d’être atteints Septembre 1991 – étude DIREN Limousin Le secteur amont de la rivière l’Aurence se caractérise par un niveau de qualité acceptable. L’IBG de 15/20 la classe en effet en 1B. Compte tenu des débits particulièrement faibles et des caractéristiques morphodynamiques de ce secteur, on peut considérer que la rivière ne subit pas d’altération notable […]. Toutefois, on peut noter la présence, en densité non négligeable de certains genres de familles associés à de fortes teneurs en matières organiques. Le secteur aval est là aussi dégradé par les divers rejets de Limoges, avec un passage en classe 3 par suite d’un IBG de 7/20. Tous les groupes hiérarchiques supérieurs ont disparu de telle sorte que le groupe de référence n’est plus que de 3 […]. La diversité faunistique est également en baisse sensible, passant à 15 taxons (30 au secteur amont).

30 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

2003 – 2004 – étude Agence de l’eau Loire Bretagne et Ville de Limoges

La mesure en charge de polluants organiques de l’Aurence a montré : . des présences significatives en nitrates dès la station de référence amont . des teneurs en ammonium et surtout en nitrites qui déclassent la rivière lui conférant une qualité moyenne . en fermeture de bassin, l’Aurence présente surtout une pollution en composés azotés L’accumulation de fortes concentrations en polluants chimiques dans les sédiments du lac d’Uzurat démontre l’impact des activités actuelles et passées de la ZI Nord sur la qualité de l’Aurence. La qualité biologique de l’Aurence passe de bonne à moyenne durant la traversée de l’agglomération du fait d’une forte diminution de la diversité du peuplement puis remonte en aval de la zone urbanisée, du fait d’un faciès plus diversifié et d’une amélioration de l’oxygénation.

INDICES PHYSICO-CHIMIQUE ET BIOLOGIQUES

Une station de suivi de la qualité de l’Aurence est présente sur la commune d’Aixe sur Vienne, au lieu-dit Arliquet : station n° 4079700. Les résultats obtenus en 2015 sont repris dans les 2 tableaux suivants.

TABLEAU 8 : L’AURENCE A AIXE SUR VIENNE– QUALITE BIOLOGIQUE 2013-2014-2015 (SOURCE : STATION 04079700 – SIE LOIRE BRETAGNE)

Paramètres 2013 2014 2015 IBG RCS B1+B2 12 15 Macroinvertébrés aquatiques Richesse RCS B1+B2 15 26 GFI RCS B1+B2 8 8 I. polluosensibi. spécif. 15,3 16,6 14,1 Diatomées benthiques IBD 2007 17,4 18,9 14,8 Indice Poisson Rivière 18,9

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 9 : L’AURENCE A AIXE SUR VIENNE – QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE EN 2015 (SOURCE : STATION 04079700– SIE LOIRE BRETAGNE)

Sta_Numero_Station 4079700 Code couleur des classes d'état Très Bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Sta_Localisation_Precise AU LD ARLIQUET Inférieure ou égale à la limite de quantification

Limite analytique Date prélèvement Paramètre Unité Moyenne Mini Max Détection Quantification févr.-15 avr.-15 juin-15 août-15 oct.-15 déc.-15 Température Température de l'Eau °C 0 3,5 8,2 15,6 18,3 13,5 5,6 10,8 3,5 18,3 Acidification pH unité pH 0,5 1 7,3 7,5 7,4 7,2 7,5 7,4 7,4 7,2 7,5

Oxygène dissous mg(O2)/L 0,03 0,1 13 11,9 9,7 8,9 9,9 11,9 10,9 8,9 13,0 Taux de saturation en O % 0,3 1 101,8 102 98,9 97,1 97,9 99,9 99,6 97,1 102,0 Bilan Oxygène 2 DBO5 à 20°C mg(O2)/L 0,17 0,5 1,2 2,3 2,4 2,7 2,2 1,9 2,1 1,2 2,7 Carbone Organique mg(C)/L 0,07 0,2 3,5 3,2 3,7 4,3 4,4 3,1 3,7 3,1 4,4 Phosphore total mg(P)/L 0,003 0,01 0,053 0,051 0,12 0,1 0,12 0,081 0,088 0,051 0,120

Orthophosphates mg(PO4)/L 0,003 0,01 0,1 0,11 0,3 0,17 0,26 0,21 0,192 0,100 0,300

Nutriments Ammonium mg(NH4)/L 0,003 0,01 0,13 0,08 0,09 0,07 0,19 0,33 0,15 0,07 0,33

Nitrites mg(NO2)/L 0,003 0,01 0,06 0,07 0,27 0,06 0,33 0,23 0,17 0,06 0,33

Nitrates mg(NO3)/L 0,03 0,1 11,5 10,2 12,2 6,9 10,5 12,8 10,7 6,9 12,8 Phéopigments µg/L 0,3 1 2 1 3 1 1,75 1 3 Eutrophisation Chlorophylle a µg/L 0,3 1 2 1 7 2 3 1 7 Matières en suspension mg/L 0,7 2 6,2 6 5,6 9,4 3,2 2 5 2,0 9,4 Complémentaires Azote Kjeldahl mg(N)/L 0,2 0,5 0,56 0,5 0,5 0,73 0,61 0,61 0,6 0,5 0,7 Turbidité Néphélométrique NFU 0,03 0,1 7,2 6,8 7,5 8,4 3,7 4 6,3 3,7 8,4 Conductivité µS/cm 5 10 162,5 152,2 179,3 149,9 183 190,1 169,5 149,9 190,1 Matières Org. Volatiles mg/L 0,7 2 128 26 112 170 48 96,8 26 170 Teinte de l'eau X 7 6 6 6 6 6 6 6 7 Les données de qualité obtenues en 2015 ne montrent pas de dégradation de la masse d’eau au niveau de ce point de mesure à Aixe sur Vienne avant sa confluence avec la Vienne.

32 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.3.2.4 Données écologiques

L’Aurence est classée en 1ère catégorie piscicole sur l’ensemble de son bassin versant.

Les espèces piscicoles présentes sont réunies dans le tableau suivant :

TABLEAU 10 : L'AURENCE - ESPECES PISCICOLES (SOURCE : PLAN DEPARTEMENTAL POUR LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE ET LA GESTION DES RESSOURCES PISCICOLES - 2012 – 2016)

II.3.2.5 Perturbations

Le plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles sur la période 2012 – 2016 dresse un inventaire des facteurs limitants constatés sur cette rivière. Le bilan des différentes perturbations est illustré sur la figure suivante :

FIGURE 23 : L'AURENCE - RATIOS DES DIFFERENTES PERTURBATIONS (SOURCE : PLAN DEPARTEMENTAL POUR LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE ET LA GESTION DES RESSOURCES PISCICOLES - 2012 – 2016)

33

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.3.3 Cours d’eau à proximité de la zone d’étude Le parc OCEALIM se situe en tête du sous bassin versant du ruisseau Le Coyol qui se jette dans le ruisseau de l’Ane après un parcours de 3,5 km. Le ruisseau de l’Ane rejoint rapidement par sa rive gauche le Champy qui s’écoule ensuite sur 1,5 km jusqu’à l’Aurence.

Parc Océalim

Ruisseau Le Coyol

Ruisseau de l’Ane

FIGURE 24 : RUISSEAU LE COYOL (SOURCE : PORTAIL IGN)

34 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Ce sous bassin versant de l’Aurence :

 Ne possède pas de station de mesure de qualité ou de débit  aucune donnée concernant son régime d'écoulement et la qualité des eaux ;  Est associé aux perturbations suivantes identifiées sur l’Aurence : - Travaux hydrauliques (drainage, recalibrage) – affluents rives gauche de L’Aurence ; - Barrage hydro-électricité – ruisseau le Coyol ; - Plans d’eau - sur le bassin Champy – Coyol.

II.4 Climatologie

Les données climatiques de la station Limoges-Bellegarde ont été exploitées pour cette partie descriptive. Cette station météo est située à 8,7 km à l’ouest de la zone d’études.

II.4.1 Zonage climatique Situé à 200 kilomètres de l’océan atlantique, le Limousin constitue le premier obstacle naturel rencontré par les perturbations atmosphériques en provenance de l’ouest. Le climat y est donc à dominante océanique assez humide, avec des températures assez douces.

II.4.2 Les précipitations (P) Concernant les précipitations annuelles, sur la période 1991 – 2015 :  Les précipitations oscillent autour d’une valeur moyenne annuelle de 944 mm avec un minimum de 539 mm mesuré en 1998 et un maximum de 1232 mm mesuré en 1994. Elles sont supérieures à la moyenne nationale de 800 mm.  Le volume maximum tombé en 24 h est en moyenne de 38 mm avec un minimum de 23 mm en 1998 et maximum de 66 mm en 2007 ;  Le volume maximum tombé en 1 mois est en moyenne de 161 mm avec un minimum de 98 mm en 1997 et maximum de 233 mm en 1993.

FIGURE 25 : LIMOGES BELLEGARDE – PRECIPITATIONS ANNUELLES – PERIODE 1973-2016 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Concernant les précipitations mensuelles, sur la période 1981 – 2010 :  Les précipitations sont relativement bien réparties sur l’année avec une moyenne mensuelle de 78 mm ;  Les précipitations sont plus marquées durant le mois d’avril, et sur la période d’octobre à janvier. Le mois de novembre est le plus pluvieux avec près de 100 mm mesurés sur la période.

FIGURE 26 : LIMOGES-BELLEGARDE - PRECIPITATIONS MENSUELLES – PERIODE 1981 – 2010 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

II.4.3 Les températures Avec une température annuelle moyenne de 11,08 °C, la région bénéficie d'un climat tempéré.

FIGURE 27 : LIMOGES-BELLEGARDE - PRECIPITATIONS ANNUELLES – PERIODE 1973 – 2016 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

36 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Concernant les températures mensuelles, sur la période 1981 – 2010 :  Les températures moyennes mensuelles oscillent autour de 11 °C avec sur l’année un minimum moyen mesuré à 4,1 °C en janvier et un maximum moyen mesuré à 19°C en juillet/août ;  Durant l’été, les températures moyennes maximales ne dépassent pas les 24°C, mais la température estivale maximale relevée est de 50,6°C (record août 1994) ;  L’hiver est marqué. Toutefois, les températures minimales moyennes ne descendent pas en dessous des 1°C, mais la température hivernale la plus basse relevée durant la période est de –28,8°C (record janvier 2004).

FIGURE 28 : LIMOGES-BELLEGARDE – TEMPERATURES MENSUELLES – PERIODE 1981 – 2010 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

L’amplitude thermique, correspondant à la différence entre la moyenne du mois le plus chaud (19°C en juillet) et la moyenne du mois le plus froid (4,1°C en janvier), s’élève à 14,9°C.

II.4.4 Le vent Les vents affectant la région sont généralement faibles à modérés (le Limousin n'est pas une région très ventée).

Sur la période de 1975 – 2015 :  Des vents supérieurs à 100 km/h ont été mesurés sur 6 jours (1982, 1999, 2006, 2011) ;  Des vents supérieurs à 57 km/h sont restés inférieurs à 15 jours/an entre 1975 et 2005 et passent à 20 -25 jours /an à partir de 2005 ;  On observe également une augmentation à partir de 2005 pour les rafales maximales : de 1975 à 2005, elles oscillent autour de 80 km/h et à partir de 2005 autour de 100 km/h.  Le record a été mesuré en 1999 avec une rafale maximale à 148 km/h.

37

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FIGURE 29 : LIMOGES-BELLEGARDE - VENT ANNUEL – PERIODE 1975 – 2015 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

Concernant la répartition sur l’année, sur la période 1981 – 2010, les rafales maximales sont comprises :  entre 80 et 100 km/h sur les mois de janvier à août ;  augmentent à partir de septembre pour atteindre un maximum en décembre à 148 km/h.

FIGURE 30 : LIMOGES-BELLEGARDE - VENT MENSUEL – PERIODE 1981 – 2010 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

La répartition en direction indique que les directions privilégiées d’où vient le vent sont du sud à l'ouest et du nord -est. La lecture de la rose des vents révèle un couloir préférentiel bidirectionnel Sud-ouest/Nord-est. La force du vent est en général plus faible de juin à octobre et elle est par contre plus forte de février à mars. Les vents les plus forts ont lieu soit en été (orages), soit en hiver.

38 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FIGURE 31 : ROSE DES VENTS – DONNEES METEO FRANCE – PERIODE 2000 – 2009 – MOIS DE JANVIER A DECEMBRE (VENT HORAIRE A 10 METRES, MOYENNE SUR 10 MN)

Note : l’éloignement de station Météo France par rapport au site d’étude rend hasardeuse l’extrapolation des données liées au vent. Ces données sont donc à considérer avec prudence.

II.4.5 Phénomènes climatiques Sur la période de 1975 – 2015 :  Le nombre de jours de brouillard annuel augmente sur la période : il était inférieur à 100 avant 1980, de l’ordre de 120 entre 1980 et 2005 et s’approche des 140 jours/an ces dernières années. Le record a été enregistré en 2008 avec 171 jours de brouillards enregistrés ;  Le nombre de jour d’orage oscille entre 10 et 40 jours par an ; on constaterait une diminution de ce nombre de jour depuis 2007 avec une valeur restant inférieure à 25/an. Le record a été enregistré en 1983 avec 51 jours d’orage enregistrés.

39

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

 Le nombre de jour de neige oscille entre 3 et 30 jours/an sauf sur la période entre 2005 et 2010 avec des valeurs supérieures à 30 jours/an.

FIGURE 32 : LIMOGES-BELLEGARDE - PHENOMENES ANNUEL – PERIODE 1975 – 2015 (SOURCE : INFOCLIMAT.FR)

II.5 Qualité de l’air

La surveillance de la qualité de l’air du Limousin est assurée par l’association LIMAIR. Les stations fixes du réseau de surveillance sont situées sur les agglomérations de Limoges (87), Saint Junien (87), Saillat (87), Brive la Gaillarde (19), Tulle (19), La Nouaille (23) et Guéret (23).

II.5.1 Agglomération Limoges Mis en place par le Ministère en charge de l’Ecologie, l’indice Atmo est un indicateur de la qualité de l’air. En premier lieu l’indice Atmo est destiné à l’information de la population. Il permet de caractériser la pollution atmosphérique quotidienne, mesurée sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

Chaque jour, il est calculé pour les données relevées dans les stations urbaines et périurbaines représentatives de la pollution de fond. L’indice Atmo diffusé (caractérisant la qualité de l’air de l’agglomération) correspond au sous-indice le plus fort des quatre sous-indices calculés.

L’indice Atmo prend en compte la concentration des quatre polluants NO2, O3, SO2 et PM10.

Chaque indice Atmo coïncide avec une qualification qui permet de mieux appréhender la qualité de l’air de l’agglomération considérée. L’échelle des sous-indices utilisée pour l’indice Atmo (d’après l’arrêté du 22 juillet 2004 et l’arrêté du 21 décembre 2011 modifiant l’échelle de calcul pour les particules) est basée sur des niveaux de référence, qui découlent des seuils réglementaires et des données toxicologiques.

40 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FIGURE 33 : CALCUL DE L'INDICE ATMO (SOURCE : LIMAIR)

L’indice Atmo sur l’agglomération de Limoges est repris depuis 2007 sur la figure ci-dessous :

FIGURE 34 : AGGLOMERATION DE LIMOGES – HISTORIQUE DE L’INDICE DE LA QUALITE DE L’AIR DEPUIS 2007 (SOURCE : LIMAIR)

L’agglomération de Limoges a enregistré en 2015 de très bons et bons indices de la qualité de l’air pendant 80% des jours de l’année.

Un indice mauvais a été enregistré au cours du mois de mars, suite à un épisode printanier de pollution particulaire.

41

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.5.2 Zone d’études Il n’existe pas à ce jour de station de contrôle de la qualité de l’air sur le parc OCEALIM ou la commune de Couzeix.

Dans la zone d’études, la pollution de l’air provient essentiellement :  De la circulation automobile. Le site est implanté dans une zone d’activité avec un trafic de véhicules légers, de poids lourds et de cars. Les activités suivantes, comprises dans un rayon de 200 m, sont à ‘origine d’un trafic de véhicules significatifs : MASSY Voyages, RDTHV, Colas Sud Ouest et Transport RAVE.

 Des rejets industriels des installations proches du site. Les sites industriels les plus proches du site susceptibles d’émettre des rejets atmosphériques importants sont des entreprises du secteur de l’imprimerie : Lima adhésifs et SITCO

La topographie de la zone d’études et l’homogénéité du relief offrent des conditions favorables pour la diffusion des émissions gazeuses.

II.6 Milieu naturel

II.6.1 Sites naturels remarquables ou protégés les plus proches La carte et le tableau ci-dessous localisent les sites naturels répertoriés dans la zone d’études (Natura 2000, Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), sites emblématiques).

Site d’étude avec rayon de 2 km

FIGURE 35: SITES NATURELS DANS LA ZONE D'ETUDE – LOCALISATION (SOURCE : GEOLIMOUSIN)

42 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 11 : SITES NATURELS DANS LA ZONE D'ETUDE

Position par rapport Classement Nom Commune à OCEALIM Mine de Chabannes et souterrains Natura 2000 11 km nord est des monts d’Ambazac – FR7401141 Monts d'Ambazac : Bois et caves de ZNIEFF 1 12 km nord est Ambazac la zone centrale Site à chauves-souris des Monts ZNIEFF 1 12 km nord est Ambazac d'Ambazac : Les Courrières Vallée de la Vienne du Moulin de la ZNIEFF 1 10 km au sud ouest Verneuil sur Vienne Mie au Daumail Ruisseau de l'Auzette à l'amont de ZNIEFF 1 11 km sud est l'étang de Cordelas Marais et zones humides des ZNIEFF 1 10 km nord-ouest Valades

ZNIEFF 1 Tourbière du Petit moulin de 10 km ouest Veyrac

Monts d’Ambazac et vallée de la ZNIEFF 2 12 km nord-ouest Ambazac Couze

ZNIEFF 2 Bois des Landilles et du Mas Boucher 6,5 km ouest Saint gence

Site La Mothe, gentilhommière 18 ou 19 9 km Nord-ouest Peyrilhac emblématique s, allée de chênes, étang, bocage Manoir des bordes, 19 s, terrasse et Site Bonnac la Côte, Saint parc, 2 étangs entourés de prés et de 6 km nord emblématique Jouvent bois Site Ruisseau de la Glanette, vallon boisé 5,5 km nord Saint Jouvent emblématique encaissé Site Vallée de la Glane, paysage de Veyrac, Nieul, Saint 5 km nord-ouest emblématique bocage non dégradé Gence, Peyrilhac Site Vallée de l’Auzette, étang de Panazol, , Saint 10 km sud est emblématique Cordelas Just le Martel Site Ambazac, Rilhac , Château de bord, forêt enrésinée 9 km est emblématique Saint Priest Taurion Site Bonnac la Côte, Ambazac Monts d’Ambazac 7 km Nord est emblématique et … Site Vallée de la Vienne 8,5 km sud est Le Palais sur Vienne et …. emblématique

La zone d’étude n’est concernée ni par un site emblématique, ni par une ZNIEFF, ni par un site Natura 2000.

43

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.6.2 Milieux naturels dans la zone d’études

II.6.2.1 Les zones humides

Un inventaire et une caractérisation des zones à dominante humide ont été réalisés pour le compte de la Région Limousin et supervisé par l’EPTB Vienne (l’Etablissement Public Territorial du Bassin de la Vienne). Cet inventaire, résultant d’une analyse de diverses données (topographie, géologie, pédologie...) et de photo-interprétation d’orthophotoplans, a permis de cartographier à l’échelle 1/25 000ème des zones humides supérieures à 1000 m².

La cartographie des zones à dominante humide sur la zone d’étude est la suivante :

Site d’étude

Légende

FIGURE 36 : CARTOGRAPHIE DES ZONES A DOMINANTE HUMIDE (SOURCES DES DONNEES : REGION LIMOUSIN - GESTIONNAIRE DES DONNEES : ETABLISSEMENT PUBLIC DU BASSIN DE LA VIENNE)

44 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Des prairies humides sont localisées le long des ruisseaux s’écoulant jusqu’à l’Aurence : le ruisseau Le Coyol et le ruisseau de l’Ane. Le parc d’activité OCEALIM se situant à la tête du ruisseau le Coyol, des zones humides ont été identifiées sur ce parc.

Une note de synthèse relative à l’actualisation de la cartographie des zones humides sur le Parc d’Activité OCEALIM, réalisée par le service des Espaces Naturels de Limoges Métropole en 2012 est jointe en annexe 5 du présent dossier. Deux campagnes de prospection complémentaires ont été effectuées en été 2012, pour identifier l’emprise exacte des zones humides sur le secteur restant à aménager en 2012 (la partie nord était déjà aménagée).

La cartographie actualisée en 2012 est présentée ci-dessous. Site d’étude

FIGURE 37 : ZONE HUMIDE - PARC OCEALIM - CARTOGRAPHIE AFFINEE REALISEE LE 27 JUIN ET 3 JUILLET 2012 (SOURCE : LIMOGES METROPOLE - DAEN - SERVICE DES ESPACES NATURELS)

La partie nord de la zone est en très grande partie aménagée. La zone humide localisée dans la partie médiane de la zone a été drainée. Celle située dans la partie sud n'a pas été affectée par les aménagements déjà réalisés. Elle est principalement constituée de boisements humides (type saulaie humide) et de prairie humide non exploitées.

La parcelle d’implantation de REVIPLAST se situe dans la partie centrale du parc drainée par le fossé longeant la partie nord de la parcelle et rejoignant le bassin d’orage du parc.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Amont rue Antoine St Exupery Aval rue Antoine St Exupery Amont rue Maryse Bastié

Aval rue Maryse Bastié Bassin de rétention des eaux pluviales

FIGURE 38 : DRAINAGE DE LA ZONE HUMIDE SUR LA PARTIE AMENAGEE DU PARC OCEALIM

46 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.6.2.2 La faune, la flore et les habitats naturels

Le territoire communal est principalement composé d'une trame bocagère plus ou moins dégradée suivant les secteurs avec une présence assez importante de petits massifs boisés. Le réseau de haie borde les parcelles exploitées (principalement des parcelles en herbes et quelques cultures). Les zones urbanisées se sont développées le long de la majorité des axes routiers avec une plus importante concentration le long de la route départementale D947.

Aucun inventaire faunistique n’a été réalisé à ce jour dans la zone d’étude.

L’inventaire National du Patrimoine Naturel (base de données INPN) a recensé les espèces animales protégées suivantes susceptibles d’être présentes sur le territoire de la commune de Couzeix :

TABLEAU 12 : LISTES DES ESPECES ANIMALES PROTEGEES SUSCEPTIBLES D'ETRE PRESENTES SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE COUZEIX (SOURCE : PLU COUZEIX, ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, MARS 2013)

Nom valide Nom vernaculaire Mammifères Capreolus capreolus (Linnaeus, 1758) Chevreuil européen, Chevreuil Erinaceus europaeus Linnaeus, 1758 Hérisson d'Europe Sciurus vulgaris Linnaeus, 1758 Écureuil roux Talpa europaea Linnaeus, 1758 Taupe d'Europe Poissons - Actinopterigiens (Actinopterygii) Barbatula barbatula (Linnaeus, 1758) Loche franche Cottus gobio Linnaeus, 1758 Chabot, Chabot commun Gobio gobio (Linnaeus, 1758) Goujon Lepomis gibbosus (Linnaeus, 1758) Perche-soleil Phoxinus phoxinus (Linnaeus, 1758) Vairon Salmo trutta fario Linnaeus, 1758 Truite de rivière Oiseaux Carduelis carduelis (Linnaeus, 1758) Chardonneret élégant Carduelis chloris (Linnaeus, 1758) Verdier d'Europe Carduelis spinus (Linnaeus, 1758) Tarin des aulnes Erithacus rubecula (Linnaeus, 1758) Rouge-gorge familier Falco tinnunculus Linnaeus, 1758 Faucon crécerelle Parus caeruleus Linnaeus, 1758 Mésange bleue Parus major Linnaeus, 1758 Mésange charbonnière Passer domesticus (Linnaeus, 1758) Moineau domestique Prunella modularis (Linnaeus, 1758) Accenteur mouchet Turdus merula Linnaeus, 1758 Merle noir Carduelis carduelis (Linnaeus, 1758) Chardonneret élégant

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Insectes Aglais urticae (Linnaeus, 1758) Petite Tortue (La), Vanesse de l'Ortie (La), Petit-Renard (Le) Aphodius fimetarius (Linnaeus, 1758) Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758) Papilio machaon Linnaeus, 1758 Machaon (Le) Gamma (Le), Robert-le-diable (Le), C-blanc (Le), Dentelle (La), Polygonia c-album (Linnaeus, 1758) Vanesse Gamma (La), Papillon-C (Le) Vulcain (Le), Amiral (L'), Vanesse Vulcain (La), Chiffre (Le), Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758) Atalante (L') Aglais urticae (Linnaeus, 1758) Petite Tortue (La), Vanesse de l'Ortie (La), Petit-Renard (Le)

D’une façon générale, la diversité faunistique de la zone d’étude correspond classiquement à celle rencontrée dans les zones rurales et périurbaines du département.

Cet inventaire a pu être complété par les données fournies par le représentant de l'association de chasse local concernant les espèces chassées présentes sur le territoire communal :

. Chevreuils avec une population satisfaisante et stable (30 colliers par an). . Quelques sangliers (7 à 10 abattus par an). . Lapin et lièvres. . Population de renard importante. . Présence de bécasses.

Les membres de l'association de chasse ont constatés que le développement de l'urbanisation été un frein important à la circulation des espèces sauvages sur le territoire de la commune.

Les espaces naturels sont très importants sur le territoire communal avec 5 grands types de végétations présents :

. Les zones boisées, qui permettent d’observer les essences suivantes : chêne pédonculé, châtaigniers... . Les haies présentes dans le réseau de bocage, permettant d’identifier les mêmes essences composant la strate arborée. Elle s’enrichit au niveau de la strate arbustive d’aubépines, de sureaux, de noisetiers et de genêts. . Les prairies naturelles situées en position de butte sont composées de pâturin, fétuque rouge, plantain, pissenlit, dactile pour l’essentiel. . En position de bas de pente, les zones humides sont caractérisées par une flore qui évolue vers le jonc, la houlque laineuse, la renoncule, des orchidées ainsi que les espèces associées à ce cortège floristique. . Les prairies temporaires sont essentiellement à base de dactyle, ray-grass anglais et trèfle.

Aucun inventaire floristique spécifique n'est disponible sur le territoire communal.

48 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.6.2.3 Les corridors écologiques

Les corridors écologiques sont des liaisons ou des voies de déplacements empruntées par la faune et la flore. Ils relient les réservoirs de biodiversité (de manière physique et fonctionnelle) entre eux par le biais d’écosystèmes ou d’habitats naturels.

Les trames vertes et bleues sont le maillage de milieux terrestres et aquatiques spécifiques d'un territoire. Ce maillage permet de définir les continuités écologiques par lesquelles les espèces animales peuvent circuler entre les différentes zones de vie (repos, reproduction, chasse…).

Ces trames peuvent être définies en termes de :

 Milieux structurants constitués par : - Le linéaire de bocage et les continuums forestiers qui fournissent à la faune des habitats variés ; les haies, murets, fossés … jouent en plus le rôle de corridors permettant les déplacements et la dissémination de nombreuses espèces dans le paysage ; - Les linéaires de rivières et de ruisseaux ainsi que leurs milieux annexes qui constituent également des corridors importants pour les déplacements de la plupart des espèces de faune présente sur le territoire : mammifères, reptiles, amphibiens, insectes ….  Milieux répulsifs : zones urbanisées, grands axes routiers, zones anthropiques (carrières, remblais…).

La carte page suivante, extraite de l’état initial de l’environnement réalisé dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Couzeix (rapport du 15/03/2013), présente les éléments suivants sur la zone d’études :

 Les zones urbanisées et barrières physiques : correspondent aux zones où se sont implantées des constructions en continu. Les barrières physiques peuvent être tout aménagement ne permettant pas un déplacement normal des espèces terrestres entre différents secteurs du territoire.  Les boisements : correspond à des bois ou groupement d'arbre de taille variable.  Les haies fonctionnelles : sections de haies dont la structure permet de jouer un rôle de corridor biologique, permettant le déplacement des espèces.  Les haies dégradées : section de haies dont la structure ne permet plus de jouer un rôle de corridor biologique.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Site d’étude

Limites Parc OCEALIM

FIGURE 39 : CONTINUITES ECOLOGIQUES SUR LA ZONE D'ETUDES (SOURCE : PLU COUZEIX, ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, MARS 2013)

Le parc OCEALIM est caractérisé par la présence :

 de barrières physiques importantes essentiellement localisées au nord avec : - la confluence de plusieurs axes routiers : La N520, la D125, la D947 ; - la zone du parc aménagée et donc fortement urbanisée à l’heure actuelle.  de continuités encore présentes liées : - au ruisseau le Coyol. Ce cours d'eau ne présente pas d'interruption marquée des continuités écologiques en aval de la zone d'activité OCEALIM (secteur dans lequel il prend sa source). Il est à noter que l'urbanisation devient un peu plus importante à proximité au niveau du lieu-dit Le Villageas. - A la zone de boisements et de prairies humides sur la partie sud du parc non aménagée actuellement.

Le site REVIPLAST se situe à la limite de la zone aménagée et urbanisée.

50 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.6.2.4 Les équilibres biologiques

La zone d'étude correspond à un ancien écosystème agro-pastoral subissant une forte pression de l'urbanisation :

 La pression de l'agriculture sur les sols est raisonnable. On ne constate pas la présence de zones présentant des dysfonctionnements importants (érosion, présence de polluant, excédent structurel…) ;  La qualité de l'air est bonne ;  L'eau est présente en bonne quantité (cours d'eau, zones humides…) et sa qualité est satisfaisante ;  Il n'y a pas de problème de lumière pouvant engendrer une dégradation de la photosynthèse ;  La biocénose est déséquilibrée avec la présence d'espèces en surpopulation ;  Les habitats nécessaires au développement des espèces animales et végétales sont morcelés au milieu d’une urbanisation croissante de la zone.

II.7 Environnement humain

II.7.1 Population

II.7.1.1 Population des communes de Couzeix et de C haptelat

Les populations environnantes sont celles des communes de l’aire d’étude (définie par le rayon d’affichage de 2 km autour du site d’exploitation), à savoir les communes de Couzeix (commune d’implantation) et de Chaptelat.

Les résultats des recensements 2012 de l’INSEE de la population sont repris dans le tableau ci- dessous.

TABLEAU 13 : POPULATION SUR LES COMMUNES DE COUZEIX ET DE CHAPTELAT (SOURCE : RECENSEMENT 2012 INSEE)

Commune Couzeix Chaptelat de 0 à 14 ans 1 561 18% 392 20% Population par de 15 à 59 ans 4 756 55% 1 217 61% tranche d’âge plus de 60 ans 2 386 27% 386 19% Population totale 8 703 1 995

La population sensible a été évaluée au travers du recensement des établissements tels que les crèches, les écoles, les maisons de retraites … Ces populations sensibles représentent de l’ordre de 1955 personnes sur l’ensemble de l’aire d’étude, comme précisé dans le tableau ci-après.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 14 : POPULATION SENSIBLE SUR LES COMMUNES DE COUZEIX ET DE CHAPTELAT

Catégorie d'établissements Etablissements Commune Places Multi-accueil le Jardin à Malices Couzeix 22 Crèches et haltes garderies Multi-accueil le Manège Enchanté Couzeix 20 École élémentaire publique Couzeix 560 École maternelle publique Jean Moulin Couzeix 205 Ecoles, collèges et lycées (publics et privés) (1) École maternelle publique F Dolto Couzeix 116 École primaire publique Chaptelat 247 Collège Maurice Genevoix Couzeix 600 Hébergement social pour enfants en difficultés (2) FOYER PAUL NICOLAS Couzeix 15 Hébergement médicalisé pour enfants handicapés (2) IEM GERVAIS DE LAFOND Couzeix 91 Hébergement médicalisé pour personnes âgées (2) RESIDENCE EHPAD LES CHENES Couzeix 79 TOTAL 1955 (1) source : base de données du site www.education.gouv.fr. Aucun effectif n’est déterminé pour les collèges et les lycées (2) source : base de données FINESS. Aucun effectif n’était défini pour les établissements de santé et pour les établissements d’accueil de personnes handicapées

II.7.1.2 Populations dans la zone d’étude

Les secteurs d’habitation situés dans un rayon d’1 Km autour du Parc OCEALIM sont illustrés sur la figure ci-dessous. Ils sont concentrés essentiellement à l’est (le long de la D947) et au sud du Parc OCEALIM. Les lieux dits situés de l’autre côté de la N520, à l’ouest et au nord, sont moins denses.

FIGURE 40 : SECTEURS D'HABITATION DANS UN RAYON D'1 KM AUTOUR DU PARC OCEALIM

52 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les habitations les plus proches du parc d’activité et du site d’études sont celles du secteur du Ponteix, avec à l’est la première habitation située à :

- 60 m de la limite du Parc OCEALIM - 375 m de la limite du site REVIPLAST.

Ponteix

Habitations

Bâtiment à caractère industriel, commercial ou agricole

Rayon de 200 m autour du site REVIPLAST

FIGURE 41 : POPULATION DANS L'ENVIRONNEMENT PROCHE DU SITE

II.7.2 Activités industrielles et commerciales

II.7.2.1 Les ICPE recensées sur les communes de Couzeix et de Chaptelat

Le tableau suivant regroupe les 7 établissements classés ICPE sous le régime de l’autorisation ou de l’enregistrement recensés dans la base de données des ICPE sur les communes de Couzeix (commune d’implantation) et de Chaptelat :

TABLEAU 15 : ICPE SOUMISES A AUTORISATION OU ENREGISTREMENT SUR LES COMMUNES DE COUZEIX ET DE CHAPTELAT (SOURCE : BASE DES INSTALLATIONS CLASSEES SUR LE SITE INSTALLATIONSCLASSEES.DEVELOPPEMENT-DURABLE.GOUV.FR)

Statut Rubrique

Nom établissement Régime Activité Localisation Commune Seveso A ou E Centre de regroupement Parc d'activités ASL Assainissement Non Autorisation de déchets liquides et 2718 Economiques de Couzeix

Service Limousin Seveso pâteux d'hydrocarbures LAVAUD = OCEALIM COLAS+CAILLAUD Non Installations de stockage lieudit les Planchettes Enregistrement 2760 Couzeix

FRERES (ISDI) Seveso de déchets inertes de la Lande Non Impasse du Mas

Joseph CANO Enregistrement Centre VHU 2712 Couzeix Seveso Sarrazin REFUGE FOURRIERE Non Chiens (élevage, vente, Autorisation 2120 Le Mas du Loup Couzeix

SPA Seveso transit, garde, fourrières)

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Statut Rubrique

Nom établissement Régime Activité Localisation Commune Seveso A ou E CARRIERES DE Non Exploitation de carrières, 2510, Autorisation PUY PELAT Chaptelat

CONDAT Seveso broyage et concassage 2515, Non Installations de stockage

COLAS SUD-OUEST Enregistrement 2760 BOUTY Chaptelat Seveso de déchets inertes Non Centre de transit et de 2716,

STVL ONYX Autorisation Puymirat Chaptelat Seveso traitement de mâchefers 2791 Remarque : la base des installations classées ne recense pas les ICPE soumises à déclaration.

Seules 2 ICPE dans cette liste sont dans le rayon d’étude de 2 km autour du site : le centre de regroupement de déchets liquides et pâteux d'hydrocarbures exploité par ASL est le plus proche car sur le Parc OCEALIM à 200 m de REVIPLAST.

Site d’étude

ASL - Autorisation

COLAS+CAILLAUD FRERES (ISDI) - Enregistrement

FIGURE 42 : ICPE SOUMISES A AUTORISATION OU ENREGISTREMENT DANS UN RAYON DE 2 KM AUTOUR DU SITE (SOURCE : GEORISQUE.GOUV.FR)

54 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.7.2.2 Les activités sur le p arc OCEALIM et proches du site d’étude

Le parc OCEALIM présente une superficie de l’ordre de 50 ha dont 26 ha actuellement occupés :

- Cette zone est à vocation généraliste, artisanale, industrielle et logistique (pas de vocation commerciale). - Elle regroupe une quarantaine d’entreprises correspondant à environ 400 emplois

ASL

FIGURE 43 : LES ENTREPRISES SUR LE PARC OCEALIM (SOURCE : PLAN LIMOGES METROPOLE MIS A JOUR)

Les entreprises comprises dans un rayon de 100 m autour du site REVIPLAST sont détaillées dans le tableau suivant :

TABLEAU 16 : ACTIVITES INDUSTRIELLES DANS UN RAYON DE 100 M AUTOUR DU SITE REVIPLAST

Raison sociale Activité Conception, fabrication et installation de mobilier meublant et de MAVILLE mobilier commercial PRO PEINTURE Travaux de peinture en bâtiment LES 3 OURS Fournitures pour structure d’accueil petite enfance ELIAXIS Conseil en gestion de patrimoine OX ARCHITECTURE Cabinet d’architecture

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Raison sociale Activité SOLTECH Forages et sondages sol - Bureaux d'études ou industriels VILLEMONTEIL Entreprises générales de bâtiment HALARY SAS construction de réseaux pour fluides TEVELEC Installations électriques et hydrauliques VITALAIRE Location de matériel médical SOLIMAT Parcelle en cours d’aménagement – entreprise à confirmer TRANSPORT RAVE Transport routier

Remarques :

 Aucun Etablissement Commercial Recevant du Public (ERP) n’a été identifié dans le périmètre proche du site d’étude, ni sur le parc OCEALIM ;  Le site du Groupe SITCO est soumis à déclaration au titre des ICPE ;  Le site ASL soumis à autorisation est localisé à 200 m au nord du site REVIPLAST, rue Louis Blériot ;  Une déchèterie de Limoges Métropole est positionnée à l’entrée du parc OCEALIM.

II.7.3 Voies de communication

II.7.3.1 Les accès au Parc OCEALIM et au site d’étude

La desserte et les accès au parc OCEALIM sont assurés par :

 Route : - A20 sortie 31 en provenance de Toulouse, puis par la D250,

-A20 sortie 28 en provenance de Paris, puis par la N520.

 Aéroport : à 15 km de la zone d’activités.  Ferroviaire : gare de Limoges- Bénédictins à 8 km.  Bus : ligne TCL 20 (direction Z.I. Nord 3).

FIGURE 44 : ACCESSIBILITE DU PARC OCEALIM (SOURCE GRAPHIQUE : CCI LIMOGES ET HAUTE-VIENNE)

L’accès au site de REVIPLAST se fait depuis l’avenue Maryse Bastié puis la rue Louis Mermoz qui se termine en cul de sac.

56 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.7.3.2 Trafic sur les principaux accès

Le bilan des trafics enregistrés dans la zone d’étude sont illustrés sur les cartes ci-dessous :

Parc Océalim

FIGURE 45 : COMPTAGES ROUTIERS – RECENSEMENT DE LA CIRCULATION EN 2005 – TRAFIC MOYEN JOURNALIER ANNUEL (SOURCE : DDE87 – MARS 2006)

Parc Océalim

FIGURE 46 : COMPTAGES ROUTIERS – 2013 (SOURCE : DEPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE)

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 17 : TRAFIC ROUTIER SUR LES AXES PROCHES DU PARC OCEALIM (SOURCE : DDE 87 ET DEPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE)

2005 2013 Axe routier Trafic moyen journalier annuel Tous véhicules en véhicules/jour RN 520 (ancienne D2000)

- Section ZIN – RN147 13 414 véhicules dont 2309 Poids lourds (17,2%) - Section RN147 – RN 141 7 544 véhicules dont 1500 Poids lourds (19,9%) D947 (section Couzeix – RN520) 12 952 véhicules Entre 10 000 et 20 000 véhicules

D128 Entre 3 000 et 5 000 véhicules

Le parc OCEALIM se trouve à la confluence de 2 axes routiers importants :

- La RN147 qui relie Limoges à ; - La RN520, voie de contournement Nord de Limoges, qui relie l’A20 à la RN 147 (axe limoges Poitier) et à la RN141 (axe Limoges Angoulême).

II.7.4 Réseaux Le cahier des charges de cession de terrain sur la ZAC du Parc OCEALIM (annexe 6) mentionne que les terrains cédés sont raccordables au droit de la propriété ou sur le côté opposé de la voirie, sous voie publique, aux réseaux suivants :

. Eaux pluviales ; . Eaux usées ; . Eau potable ; . Electricité (alimentation basse tension) ; . Gaz naturel ; . France Telecom ; . Fibre optique.

Pour le site REVIPLAST, ces réseaux sont accessibles rue Jean Mermoz.

Concernant le parc OCEALIM :

. le réseau d’adduction en eau potable (AEP) est géré par la ville de Limoges en régie directe. L’usine de production d’eau potable située à la Bastide est alimentée par 5 retenues d’eaux brutes, situées au Nord de Limoges, d’une capacité totale de 10 645 000 m3 et délivre 80 000 m3 d’eau potable par jour ; . les eaux usées rejoignent le réseau d’assainissement Eaux Usées de Limoges Métropole qui débouche sur la Station d’Epuration de la Ville de Limoges. Cette dernière est située au bord de la Vienne (sur la rive gauche) en aval du centre-ville. Cette station est de type biologique (à boues activées et à moyenne charge). Les rejets épurés sont déversés dans la Vienne ; . un bassin de rétention des eaux pluviales a été aménagé sur le Parc OCEALIM, à l’est du site. Cet ouvrage de la zone d’activité tient compte de l’imperméabilisation des parcelles et se rejette dans le ruisseau « Le Coyol ».

58 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Le règlement du parc d’activité (annexe 6) précise les modalités suivantes pour la desserte par les réseaux :

TABLEAU 18 : MODALITES DE DESSERTE PAR LES RESEAUX PREVUS DANS LE REGLEMENT DU PARC D’ACTIVITE

Réseau d’amenée ou Modalités prévues d’évacuation Les constructions à usage d’habitation (logements de fonction définis à l’article 1), celles abritant des salariés ou employés, les établissements recevant du public et les constructions Eau Potable ayant un rapport soit avec l’alimentation humaine, soit avec des usages à but sanitaire, doivent obligatoirement être raccordés au réseau public de distribution d’eau potable. Réseaux d’électricité et de Les bâtiments doivent être raccordés en souterrain aux réseaux publics d’électricité et de téléphone téléphone. Assainissement – Eaux usées Toute construction doit être raccordée au réseau public d’assainissement.

L’évacuation des eaux usées d’origine industrielle ou assimilable dans le réseau public Assainissement – Eaux usées d’assainissement pourra être subordonnée à un prétraitement et le cas échéant à la mise en industrielles place d’un dispositif assurant la compatibilité avec le réseau existant. Assainissement - Eaux Les aménagements réalisés sur le terrain doivent garantir l’écoulement des eaux pluviales pluviales dans le réseau ou les fossés prévus à cet effet vers les bassins de rétention et décantation

II.7.5 Environnement sonore

II.7.5.1 Infrastructures routières

Le classement sonore des axes routiers dans la zone d’étude est illustré ci-dessous :

Site d’étude

FIGURE 47 : CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS TERRESTRES (SOURCE : DREAL – APPLICATION CARTELIE)

Les infrastructures de transports terrestres sont classées en 5 catégories selon le niveau de bruit qu’elles engendrent. Un secteur affecté par le bruit est défini autour de chaque infrastructure classée :

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

 Catégorie 1 : la plus bruyante engendre un secteur d’une largeur de 300 m de part et d’autre du bord, de la chaussée pour une route, ou du rail extérieur pour une voie ferrée.  Catégorie 2 : cette largeur passe à 250m.  Catégorie 3 : elle passe à 100 m.  Catégorie 4 : elle passe à 30 m.  Catégorie 5 : elle passe à 10 m. Cette zone est destinée à couvrir l’ensemble du territoire où une isolation acoustique renforcée est nécessaire. Le site d’étude n’est pas concerné par les secteurs définis autour de la RD947 et la RN520, classées en catégorie 3 sur cette portion pour leur niveau de bruit.

II.7.5.2 Plan d’exposition au bruit de l’aéroport Limoges Bellegarde

Le plan d’exposition au bruit de l’aéroport de Limoges-Bellegarde affectant les communes d'Aixe sur Vienne, de Chaptelat, de Couzeix, de Limoges, de Nieul, de Saint-Gence et de Verneuil sur Vienne a été approuvé par le Préfet le 20/09/2007

Site d’étude

FIGURE 48 : EXTRAIT DU PLAN D’EXPOSITION AU BRUIT DE L’AEROPORT LIMOGES BELLEGARDE (SOURCE : ANNEXE DE L’ARRETE DU 20 SEPTEMBRE 2007)

60 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Le site d’étude n’est pas concerné par les zones définies pour 4 valeurs Lden, indicateur du niveau de bruit global pendant une journée (jour, soir et nuit) utilisé pour qualifier la gêne liée à l'exposition au bruit.

II.7.5.3 Niveau de bruit résiduel

Le site REVIPLAST est situé sur le parc OCEALIM :

. à 4 km de l’aéroport Limoges Bellegarde ; . à proximité d’axes routiers (la RD947 et la RN520) ; . au milieu d’entreprises.

Dans le cadre d’une étude acoustique menée par le bureau d’études ORFEA en mai 2016 à la demande de REVIPLAST (rapport fourni en annexe 7), une mesure du bruit résiduel, c’est-à-dire sans le fonctionnement de l’installation, a été réalisée pour caractériser l’environnement sonore.

Le niveau de bruit résiduel mesuré est égal à :

 51 dB(A) en période diurne (comprise entre 7h et 22h) ;  40 dB(A) en période nocturne (comprise entre 22h et 7h).

La différence notable (de l’ordre de 10 dB(A)) entre les périodes jours et nuit reflète l’arrêt d’activité la nuit des entreprises situées sur le parc et l’absence de circulation.

II.7.6 Contexte réglementaire et foncier

II.7.6.1 Urbanisme

La commune de Couzeix dispose d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) en cours de révision ; l'enquête publique s'est déroulée du 7 octobre au 9 novembre 2015. Les documents du PLU utilisés pour cette partie du dossier sont ceux arrêtés au Conseil Municipal le 30/03/2015 et soumis à enquête publique. Le site REVIPLAST est localisé en zone Uio du PLU : zone Urbaine (dites « U ») - sous secteur activité économique. Le règlement du PLU (annexe 8) précise les occupations et utilisations du sol interdites en zone Ui suivantes :  Les exploitations de carrières ;  Les exploitations de terrain de camping ou de parc résidentiel de loisirs ;  Les dépôts de ferrailles et de matériaux de démolition et déchets divers ;  Les constructions nécessaires à l’activité agricole ;  Les affouillements et exhaussements du sol tendant à modifier le relief général du terrain, sauf s’ils sont nécessaires à la réalisation d’ouvrages d’infrastructures.  En sous-secteur Uio : - Les commerces de détails d’une surface de plus de 300m², sauf s’ils sont intégrés à un établissement exerçant sur le site une activité de fabrication ou de grossistes d’une superficie supérieure, - Les constructions à usage d’hébergements hôtelier, - Les dépôts et stockages sur les parcelles sur les parcelles longeant la RN520,

61

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

- Les activités entraînant des rejets polluants nécessitant des cheminées de plus de 10m.

Site d’études.

FIGURE 49 : ZONAGE PLU COUZEIX (SOURCE : PROJET ARRETE AU CONSEIL MUNICIPAL DU 30/03/2015 – PLANS GRAPHIQUES, COMMUNE DE COUZEIX)

La compatibilité de l’installation avec le document d’urbanisme est examinée page 121.

62 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.7.6.2 Servitudes d’Utilité Publique

Les servitudes recensées dans un rayon de 2 Km autour du site sur la base de données Cartelie sont résumées dans le tableau suivant : TABLEAU 19 : SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUES RECENSEES DANS UN RAYON DE 2 KM (SOURCE : CARTELIE)

Type de Servitude Libellé Radiogoniomètre VHF de l'aéroport de Limoges - Zone de protection et de garde contre les perturbations radioélectriques T8 – radioélectrique aérien Radiogoniomètre VHF de l'aéroport de Limoges - Protection contre les obstacles - zone secondaire Aérodrome de LIMOGES-BELLEGARDE (catégorie B) - zone de T5 – aéronautique de dégagement dégagement contre les obstacles" T1 – voies ferrées Limite d'emprise S.N.C.F. LIMOGES - LE-DORAT - POITIERS"

PT3 – Communications téléphoniques Passage en terrain privé du câble téléphonique souterrain n° 325

I3_gen Canalisation Veyrac - Limoges Nord

EL7 – servitudes d’alignement RN147 – traversée de Couzeix

As1 pr type_protection captages EP 10 captages avec périmètre de protection (cf. Tableau 4 page 21)

Le Parc OCEALIM et le site REVIPLAST ne sont concernés par aucune des servitudes publiques recensées sur la zone

Site d’études.

FIGURE 50 : SERVITUDES D'UTILITE PUBLIQUE DANS LA ZONE D'ETUDES (SOURCE : CARTELIE)

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

II.7.6.3 Plan de prévention des Risques (PPR)

L’inventaire des risques naturels et/ou technologiques présents autour du site REVIPLAST est issu du rapport Géorisque édité le 02/05/2016 depuis le site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Environnement.

TABLEAU 20 : SYNTHESE DES RISQUES NATURELS ET/OU TECHNOLOGIQUE PRESENTS AUTOUR DU SITE REVIPLAST (SOURCE GEORISQUE)

Site exposé ? Type de risque Descriptif Si oui, type d’exposition Commune soumise à un Plan de Prévention du Risque Oui (2007) Inondation (PPRN) Par remontée de nappe dans les sédiments Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que les nappes des Non formations sédimentaires affleurent et qu’une inondation Inondation spontanée se produise Par remontée de nappe dans le socle Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que les nappes Oui contenues dans les roches dures du sol affleurent et qu’une Forte inondation spontanée se produise. Non Mouvements de Un mouvement de terrain est un déplacement, plus ou moins Mouvements de terrain terrain brutal, du sol ou du sous-sol. recensés dans un rayon de 200 m : aucun

Les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux Retrait – gonflement Oui produisent des gonflements (période humide) et des tassements des argiles Aléa faible (période sèche), qui peuvent avoir des conséquences sur le bâti.

L’évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de Non gypse) ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) peut Cavités souterraines Cavités recensées dans un entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer une rayon de 200 m : aucune dépression en surface. Un séisme (ou tremblement de terre) correspond à une fracturation (processus tectonique aboutissant à la formation de Oui Séisme fractures des roches en profondeur), le long d’une faille Degré du zonage : 2 – FAIBLE généralement préexistante. Non Canalisation de Une matière dangereuse est une substance qui peut présenter Canalisations de transport de matières un danger grave pour l’homme, les biens ou l’environnement. matières dangereuses dangereuses Elle peut notamment être transportée dans des canalisations. recensées à moins de 100 m : aucune Site concerné par des Une installation classée pour la protection de l’environnement installations classées : 0 Installations classées est une installation fixe dont l’exploitation présente des risques site impacté par des pour l’environnement. installations classées : 1 (ASL) Sites pollués dans un rayon de Sites et sols pollués Sites et sols industriels recensés dans les bases BASOL et BASIAS 200m : Non Le tableau de synthèse conduit à identifier : • parmi les risques naturels : inondation par remontée de nappe dans le socle, séisme et retrait gonflement d’argile ; • parmi les risques technologiques : la présence d’une ICPE autour du site (localisation est présentée Figure 42 page 55).

64 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III. ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Ce chapitre présente l’évaluation des effets et impacts potentiels de l’ensemble de l’installation sur l’environnement. Il est important de rappeler que :

 conformément à la réglementation, cette partie d’étude traite des effets bruts de l’installation sur l’environnement, c'est-à-dire sans prise en compte des mesures compensatoires déjà existantes ou prévues ;  la notion d’impact est liée à une modification de l’environnement (état initial décrit dans le chapitre précédent).

Remarque : l’activité associée au présent dossier ne nécessite aucuns travaux pour sa mise en œuvre. Par conséquent, il n’y aura pas d’impacts « temporaires »associés à une phase de travaux.

III.1 Effets et impacts bruts sur le milieu naturel

III.1.1 Le paysage, les richesses naturelles et historiques

III.1.1.1 Aspect visuel du site REVIPLAST

Le point de vue des voisins les plus proches, positionnés face au site (entreprise les 3 ours de l’autre côté de la rue Jean Mermoz) est illustré sur la figure page suivante.

L’aménagement de la parcelle permet une visibilité sur les éléments suivants du site :

 le bâtiment maçonné d’une hauteur d’environ 3 m qui correspond aux bureaux et qui est enduit dans les tons ocre ;  la construction métallique dans les tons de gris d’une hauteur maximale de 8 m, qui correspond au auvent et au bâtiment d’activité  le parking et le bassin de rétention disposés entre la clôture et ces 2 corps de bâtiment.

Le reste du site est entouré de barrières végétales avec :

 un bois sur les côtés ouest et sud du site ;  le fossé de drainage de la zone humide à l’est qui est végétalisé sur son parcours au travers de la zone aménagée du parc OCEALIM.

Un arbre a été maintenu en limite de propriété et face au bâtiment d’activité.

Le projet d’augmentation d’activité ne modifiera pas l’aspect visuel du site :

 aucune construction supplémentaire n’est prévue  les stockages liés aux matières en transit sur le site seront localisées sur la partie sud du site, hors de la vue des voisins rue Jean Mermoz.

65

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Fossé végétalisé qui traverse la ZAC Arbre en limite est du site Bois en limite sud du site Bois en limite ouest du site

clôture

FIGURE 51 : POINT DE VUE SUR LE SITE DEPUIS L’ENTREPRISE LES 3 OURS ET BARRIERES VEGETALES SUR LES AUTRES LIMITES DU SITE

66 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III.1.1.2 Impact paysager

Le site d’implantation n’est concerné par aucune zone protégée en tant que paysage sensible ou que milieu naturel d’intérêt écologique, faunistique et floristique. De plus, il n’est compris dans aucun périmètre de protection attaché à un monument historique (inscrit ou classé).

Etant donnés :

 L’intégration du bâtiment dans le parc d’activité OCEALIM ;  La prise en compte dans l’organisation de la parcelle du point de vue sur le site des voisins les plus proches rue Jean Mermoz ;  Le maintien en très bon état du bâtiment et des extérieurs (voirie et espaces verts) ;  La présence de barrières végétales tout autour du site et au sein du Parc d’Activité ;

alors on peut retenir un impact non significatif de l’installation sur les richesses naturelles, historiques et le paysage du parc OCEALIM.

Impact non significatif de l’installation sur les richesses naturelles, historiques et le paysage.

III.1.2 La faune, la flore, les milieux naturels et les équilibres biologiques

III.1.2.1 Les effets de l’installation

Faune et flore

L’exploitation du site est à l’origine d’effets susceptibles de perturber une faune et une flore locales en raison essentiellement :

 des rejets atmosphériques diffus liés au trafic généré ;  des émissions sonores et lumineuses notamment la nuit (fonctionnement en « 3 * 8h »).

L’augmentation du niveau d’activité va augmenter ces 2 effets actuels.

Equilibres biologiques

Une perturbation des équilibres biologiques est caractérisée par une modification entre autres du milieu physique, des paramètres physico-chimiques de l'eau, du sol ou de l'air, de la faune ou de la flore. Cette perturbation provoque à sa suite une modification en cascade des écosystèmes et des équilibres biologiques qui y sont attachés.

Les effets de l’activité susceptibles de perturber les équilibres biologiques sont :

 les rejets des eaux pluviales dans le milieu naturel ;  les risques de pollution du sol, du sous-sol et des eaux souterraines.

L’augmentation d’activité ne modifie pas la situation actuelle concernant les rejets d’eaux et les risques de pollution du sol.

67

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Trames bleue et verte

La société REVIPLAST s’est installée sur une parcelle commercialisée du Parc OCEALIM et donc aménagée pour un usage industriel. La préservation des trames bleue et verte est assurée à l’échelle du parc d’activité, au travers du plan d’aménagement de la zone (PAZ) et plus particulièrement de la définition des espaces verts à conserver, des fossés paysagers et des plantations d’alignement à conserver ou à créer.

L’implantation de la société REVIPLAST n’a nécessité aucun défrichement, déboisement.

L’augmentation d’activité ne modifiera pas la situation actuelle puisqu’elle ne nécessite aucune extension géographique.

III.1.2.2 Evaluation des impacts bruts

En conclusion :

 La présente demande ne nécessite aucune extension, aucune modification du site actuel : pas d’atteinte au milieu naturel proche ;  Le site REVIPLAST s’inscrit dans un impact plus général lié au parc d’activité OCEALIM dans son ensemble.

Impact non significatif de l’installation sur les trames bleue et verte

Impact potentiel significatif de l’installation sur :

 La faune et la flore locales voir impacts sonore et atmosphérique  Les équilibres biologiques  voir impact sur les sols et les eaux souterraines

III.1.3 Evaluation simplifiée des incidences Natura 2000 Ce projet étant soumis à étude d’impact dans le cadre d’une demande d’autorisation au titre des ICPE, il doit faire l’objet d’une évaluation des incidences Natura 2000. Cette évaluation est l’objet du présent chapitre.

III.1.3.1 Localisation du site Natura 2000 le plus proche

Le site d’exploitation est situé :

 Hors zone Natura 2000 ;  A 11 km au sud-ouest de la Natura 2000 « FR7401141 - Mine de Chabannes et souterrains des monts d’Ambazac ». La fiche standard de données relative à cette Natura 2000 est fournie annexe 9.

68 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017 Natura 2000 FR7401141

Parc Océalim

FIGURE 52: NATURA 2000 – LOCALISATION (SOURCE : GEOLIMOUSIN)

III.1.3.2 Description du site Natura 2000 FR7401141

REGION : LIMOUSIN DEPARTEMENT : Haute-Vienne (100%) COMMUNES : Ambazac, Razès, Saint-Sylvestre. SUPERFICIE : 692 ha.

TABLEAU 21 : CARACTERE GENERAL DU SITE Natura 2000 FR7401141

Classes d'habitats Couverture Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 25% Forêts caducifoliées 25% Forêts de résineux 15% Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) 10% Prairies améliorées 10% Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) 5% Forêts mixtes 5% Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 5%

Ce site est constitué, entre autres, d'anciennes galeries minières qui ne sont plus exploitées.

69

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Qualité et importance

Situés dans les monts d'Ambazac, ces cavités et boyaux miniers disposent de populations denses de certaines espèces de chauves souris.

Grande richesse en termes d'hibernation dans un espace limité.

Intérêt supplémentaire du fait de la proximité de sites de reproduction et d'hibernation.

Vulnérabilité

Le principal risque est le comblement de ces cavités sans aucune précaution (système de grilles) et la dégradation des habitats de chasse.

III.1.3.3 Définition des enjeux du site Natura 2000 FR7401141

Les enjeux de protection, espèce par espèce, définis pour cette zone Natura 2000 sont présentés de manière détaillée page suivante.

Les principaux enjeux de préservation des espèces protégées par la zone Natura 2000 sont :

 Préservation des milieux ouverts à semi ouverts (zones bocagères, prairies).  Préservation des milieux forestiers.

III.1.3.4 Incidence du projet sur le site Natura 2000 FR7401141

Précision : un projet est susceptible d’avoir une incidence lorsque :

• Une surface relativement importante ou un milieu d’intérêt communautaire ou un habitat d’espèce est détruit ou dégradé à l’échelle du site Natura 2000

• Une espèce d’intérêt communautaire est détruite ou perturbée dans la réalisation de son cycle vital.

Dans le cas du site REVIPLAST, on peut conclure à l’absence d’incidence du projet sur la zone Natura 2000 au regard des éléments suivants :

• La zone Natura 2000 est située à 11 Km du site sur un autre bassin versant hydrographique

 pas d’incidence du projet à l’échelle du site Natura 2000 ;

• Les enjeux de protection associés à cette zone Natura 2000 sont liés à la préservation des habitats de chasse de certaines espèces de chauves-souris (milieux forestier, milieux semi ouvert, bocage)

 pas d’incidence du projet sur le cycle vital des espèces protégées : le site est localisé au sein du parc d’activité OCEALIM – aucun déboisement n’a été effectué lors de l’implantation de REVIPLAST sur la parcelle.

Pas d’incidence Natura 2000

70 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 22 : ENJEUX DE PROTECTION DE LA ZONE NATURA 2000 FR7401141

Enjeux sur la commune Espèce Habitat Alimentation Autre sensibilité de Couzeix Barbastella barbastellus (Barbastelle d'Europe)

Habitat estival : milieu bâti (volets, double poutres). Lépidoptères, diptères et Préservation des zones de Habitat hivernal : grottes, mines. petits coléoptères chasse (milieux forestiers). Lieu de chasse : massif forestier, bois.

Myotis bechsteinii (Vespertilion de Bechstein ou Préservation des zones de Murin) Vol : papillonnant près chasse (milieux forestiers). Habitat estival : massif forestier, bois (vieux arbres). Lépidoptères, diptères, de la végétation à Habitat hivernal : grottes, mines. coléoptères. faible hauteur. vol Préservation des habitats Lieu de chasse : massif forestier, bois. surplace. estivaux (milieux forestiers).

Myotis blythii (Petit murin) Distance des zones de Modification ou Habitat estival : cavités souterraines surtout en chasses : de 5 à 6 km. destruction de milieux période de reproduction. Arthropodes terrestres et rarement jusqu'à 11 propices à la chasse et/ou Habitat hivernal : grottes, mines. consomme essentiellement km si les milieux au développement de ses Lieu de chasse : lisières, prairies bordées de haies avec les arthropodes de la faune adéquats ne sont pas proies. des herbes hautes. épigée des milieux herbacées disponibles. L'espèce semble éviter les forêts, les zones agricoles et (prés de 70%). Vol : en chasse le vol se Préservation des zones de les vignobles fait près du sol (30 à70 chasse (prairies, haies, cm) bandes herbeuses)

71

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Enjeux sur la commune Espèce Habitat Alimentation Autre sensibilité de Couzeix Myotis emarginatus (Murin à oreilles échancrées)

Espèce sensible aux Arthropodes en vol ou dans pollutions lumineuses Préservation des zones de Habitat : lieux boisés et parc les arbres de ses zones de repos chasse (milieu forestier) et de reproduction.

Myotis myotis Préservation des zones de (Grand murin) chasse (milieux forestier, Habitat estival : milieu boisé présentant des espaces Lépidoptères nocturnes, de milieux semi ouvert, dégagés à proximité. coléoptères (hannetons ou bocage). Habitat hivernal : grottes, combles, arbres creux. carabes) capturés en vol ou Préservation des habitats Lieu de chasse : massif forestier, bois, bocages. au sol estivaux (milieux forestiers).

Rhinolophus ferrumequinum Vol : faible hauteur (4 Limitation de la pollution (Grand rhinolophe) Habitat hivernal : grottes, caves, mines (95 % Lépidoptère nocturne à 5 m). lumineuse des potentielles d'hygrométrie), températures constantes et élevées. (papillons), coléoptère Espèce sensible aux zones de repos. Habitat estival : milieu bâti chaud (grenier, combles (hanneton), orthoptère pollutions lumineuses Préservation des zones de d'église, château). (sauterelle, criquet) de ses zones de repos chasse (milieu semi ouvert et de reproduction. à ouvert).

Rhinolophus hipposideros Habitat hivernal : grottes, caves, mines. Petit lépidoptère, diptère, (Petit rhinolophe) Habitat estival : milieu bâti chaud (grenier, comble neuroptère, coléoptère, d'église, château). araignée. Le Petit Rhinolophe Préservation des zones de Lieu de chasse : Prairies, lisières. Il affectionne les Vol : faible hauteur (4 est polyphage: il calque son chasse (milieu semi bocages de prairies pâturées entrecoupées de haies. à 5 m). alimentation sur la ressource ouvert, bocage, haies). La présence de milieux aquatiques (rivières, zones en insectes la plus importante humides, point d'eau) semble importante en du moment. particulier pour les femelles reproductrices.

72 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III.2 Effets et impacts bruts sur le milieu physique

III.2.1 Les eaux superficielles Dans le présent document, sont définies comme eaux superficielles :

- les eaux ruisselant librement sur le sol ; - les eaux circulantes (ruisseau, rivière) ; - les eaux stockées dans des retenues naturelles ou artificielles.

III.2.1.1 Descriptif des caractéristiques et des effets de l’installation

La consommation en eau correspond aux usages sanitaires (vestiaire, réfectoire). Elle est stable et se situe en moyenne autour de 120 m3/an.

Le site est à l’origine des 3 types de rejets d’eaux suivants : - Les eaux vannes liées aux usages sanitaires : - Les eaux pluviales liées aux ruissellements sur le site ; - Les eaux d’égouttures dans le bâtiment d’activité. Aucune eau issue de l’activité ne peut être qualifiée « d’effluents industriels » :

Eaux de type « domestiques » Il s’agit des eaux vannes issues des usages sanitaires (douches, lavabo, toilettes). En considérant : - L’effectif présent sur le site : de l’ordre de 10 personnes ; - Le volume journalier d’effluents rejeté par un habitant habituellement considéré de l’ordre de 150 L ; - L’application d’un coefficient correcteur d’1/3 pour évaluer le débit des eaux usées domestiques engendrées par du personnel d’usine, de bureau ;

alors, le débit des eaux domestiques rejetées par le site REVIPLAST est de l’ordre de 500 L/jour. Cet effluent est essentiellement composé de matières organiques facilement biodégradables.

Eaux pluviales La validité de la formule superficielle étant très incertaine pour des petites surfaces, le débit d’eaux pluviales est calculé conformément à la norme NF.30.201 sur la base de 3 litres par minute et par mètre carré de projection : soit 5 l/s pour 100 m² pour une pluie de période de retour de 10 ans. Les débits d’eaux pluviales obtenus le site sont présentés dans le tableau suivant en distinguant les eaux de toiture et les eaux de voirie.

TABLEAU 23 : EAUX PLUVIALES - DEBITS GENERES POUR UNE PLUIE DECENNALE

Voirie Empierrement Toiture TOTAL goudronnée circulable Surface en m² 2 043 2 527 1 206 5 776

Débit eaux pluviales en L/s 102 126 60 289 35% 44% 21%

73

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Le lessivage par les eaux de pluies conduit :

 Pour les surfaces de voirie, à des rejets chargés en poussières avec des traces d’hydrocarbures laissés par la circulation et le stationnement de véhicules sur le site.  Pour les déchets plastiques en transit, à des rejets chargés en poussières.

Eaux d’égouttures

Il s’agit des eaux provenant des plastiques en attente de broyage dans le bâtiment. Les déchets plastiques peuvent avoir été stockés préalablement à l’extérieur sous les intempéries : par conséquent, les eaux d’égoutture correspondent à des eaux pluviales contenues dans ces déchets.

Rappels importants qui influent sur la nature des polluants susceptibles d’être contenus dans les eaux :

 La société REVIPLAST n'exerce pas l'activité de nettoyage des bidons ou fûts en matière plastique (polymères) visée par la nouvelle rubrique 2795 de la nomenclature des ICPE. Les emballages sont nettoyés chez le client avant collecte.  les principaux critères liés à la qualité du déchet entrant sont les suivants : - Non dangereux (codes déchets nomenclature annexée à l'article R541-8 non suivi du signe * et ne présentant aucune des caractéristiques de dangers exposées au même article) ; - Préalablement triés par catégories de polymères, - Pas de présence de "contaminants" extérieurs (ferrailles, bois, etc.), - Dépoussiérés et nettoyés le cas échéant.  En cas de présence (très rare) d'emballages souillés, la société REVIPLAST procède à la réexpédition des déchets non conformes vers la société productrice détentrice initiale, à ses frais

III.2.1.2 Evaluation de l’impact brut

Consommation d’eau potable

L’activité de REVIPLAST ne nécessite aucun prélèvement d’eau directement dans le milieu naturel : on peut donc conclure à l’absence d’impact sur les réserves et ressources en eau. Si on rapporte la consommation d’eau potable de l’ordre de 120 m3/an à celle admise en moyenne pour un Equivalent-Habitant 2, alors le site représente l’impact d’environ 2 EH sur l’adduction en eau potable de la ville de Limoges.

On peut donc conclure à une activité faiblement consommatrice d’eau.

2 Equivalent-Habitant : Le décret du 10 décembre 1991 a défini la quantité de pollution journalière rejetée par un habitant comme un équivalent -habitant. Un EH représente 80 g de MES, 60 g de DBO5, 15 g de matières azotées, 4g de matières phosphorées et 150 à 250 l d'eau.

74 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les eaux usées

Les eaux de type « domestique » (eaux sanitaires) sont déversées dans le réseau public des eaux usées du parc OCEALIM pour rejoindre la Station d’Epuration de la ville de Limoges. Le volume et la qualité des effluents rejetés représente un impact négligeable sur le système d’assainissement de la collectivité : environ 3 EH sur une station d’une capacité de 285 000 EH.

Les eaux pluviales et les eaux d’égouttures

Le site est desservi par le réseau d’assainissement du parc OCEALIM de type séparatif qui prévoit l’écoulement des eaux pluviales dans le réseau ou les fossés prévus à cet effet vers le bassin de rétention et décantation du parc d’activité avant rejet dans le Coyol.

Les aménagements du site REVIPLAST conduisent le rejet des eaux pluviales et des eaux d’égouttures dans le fossé par l’est qui longe la parcelle. Le rejet d’eaux pluviales présente un double impact potentiel sur un milieu naturel :

 un impact quantitatif avec, lors d’événements pluvieux, des rejets d’eaux de ruissellement plus importants ainsi que plus rapides et brusques dans le milieu naturel ;  un impact qualitatif avec le lessivage des surfaces de voirie et des stockages extérieurs entraînant des polluants dans le milieu.

Etant donné :

 l’importance de l’imperméabilisation de la parcelle (70% avec les bâtiments) ;  un rejet vers le ruisseau Le Coyol via les aménagements du parc OCEALIM ;

alors, on peut conclure à un impact potentiel « brut » significatif du rejet d’eaux pluviales issues du site d’exploitation sur les eaux de surface les plus proches (ruisseau le Coyol).

Impact potentiel significatif de l’installation sur les eaux superficielles, lié au rejet des eaux pluviales

III.2.2 Les sols et les eaux souterraines

III.2.2.1 Descriptif des effets de l’installation

Les polluants susceptibles d’être rencontrés dans les eaux pluviales sont également une source potentielle de contamination du sol et des eaux souterraine par infiltration.

Il s’agit donc essentiellement des poussières et traces d’hydrocarbures entraînées par le lessivage de la voirie et des déchets plastiques en transit.

III.2.2.2 Evaluation de l’impact brut

Il n’existe pas de captage d’eau souterraine destiné à la production d’eau potable concerné par un périmètre de protection et les servitudes afférentes sur la zone d’études.

On peut conclure à un impact potentiel « brut » significatif de l’ensemble de l’unité sur les compartiments « sol et eaux souterraines » au regard :

75

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

 Des activités extérieures : trafic de véhicules et déchets plastiques en transit ;  de la présence d’une nappe d’eau souterraine mesurée à 3 m de profondeur au niveau du parc OCEALIM.

Impact potentiel significatif de l’installation sur les eaux souterraines lié à une infiltration des eaux pluviales.

III.2.3 Les ressources énergétiques

III.2.3.1 Descriptif des effets de l’installation

Deux sources d’énergie sont utilisées dans le cadre de l’activité :

 L’électricité pour l’éclairage, le chauffage des bureaux et le broyage, ce dernier représentant plus de 90% de la consommation d’électricité ;  Le gaz pour les chariots (bouteilles de propane).

Consommation d’électricité

Le tableau ci-dessous reprend :

 les consommations mesurées sur les 3 dernières années de l’ordre de 190 MWh  et le prévisionnel de 357 kWh pour un niveau d’activité maximum à 20 T/j.

TABLEAU 24 : CONSOMMATION D'ELECTRICITE ACTUELLE ET FUTURE (SOURCE : REVIPLAST)

Ancien site Stuart MILL Site actuel OCEALIM

Année 2013 2014 2015 Projection avec niveau d'activité maximum

Consommation MWh 197 190 190 357

Production en T/an 2 000 2 200 2 200 5 100 Niveau d'activité prévisionnel max Objectif avec nouvelles Ratio KWh/Tonne broyée 99 86 86 70 installations et équipements

Le changement de site et le choix de la construction neuve avaient également pour objectif pour REVIPLAST de réduire les consommations d’électricité constatées sur le site en location rue Stuart Mill grâce :  à des constructions avec une meilleure performance énergétique et notamment permettant le respect de la Réglementation Thermique RT2012 : les attestations correspondantes sont fournies en annexe 10 ;  à la mise en service d’une deuxième ligne de broyage qui permet de « lisser » la production sur 2 équipements et ainsi éviter les pics de consommation liés aux phases de démarrage.

REVIPLAST s’est fixé un objectif de consommation de 70 kWh/T broyée soit une réduction de l’ordre de 18% de cet indicateur énergétique.

76 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Consommation de propane

Le tableau ci-dessous reprend :  les consommations mesurées sur les 2 dernières années de l’ordre de 600 bouteilles de propane ;  et le prévisionnel de 510 bouteilles pour un niveau d’activité maximum à 20 T/j.

TABLEAU 25 : CONSOMMATION DE PROPANE ACTUELLE ET FUTURE (SOURCE : REVIPLAST) Ancien site Stuart MILL Site actuel OCEALIM Année 2014 2015 Projection avec niveau d'activité maximum Conso en nombre de bouteilles 525 630 510 Production en T/an 2 200 2 200 5 100 Niveau d'activité prévisionnel max Objectif avec nouvelles installations et Ratio nombre de bouteille/Tonne broyée 0,24 0,29 0,1 équipements

L’estimation du niveau maximum prévisionnel a été réalisée par REVIPLAST en prenant en compte :  un chariot supplémentaire pour le niveau d’activité prévisionnel maximum  la suppression d’un grand nombre de manœuvre sur le nouveau site. L’organisation du nouveau site avait pour objectif de rationnaliser et limiter les déplacements de matières plastiques sur le site.

III.2.3.2 Evaluation de l’impact brut

Concernant l’utilisation rationnelle de l’énergie, le choix de construction d’un nouveau site d’exploitation sur le parc OCEALIM permet à REVIPLAST des économies d’énergie à la tonne broyée.

Concernant l’évolution de la consommation d’électricité sur le site, elle va augmenter avec celle du niveau d’activité et restera compatible avec l’implantation sur le parc d’activité OCEALIM.

On peut donc conclure à impact non significatif de l’activité de REVIPLAST sur les réseaux d’amenées de la collectivité.

Impact non significatif de l’installation sur les ressources énergétiques locales.

III.2.4 Le climat

III.2.4.1 Pollution de l’air : échelles spatiales

Selon que l'on se place dans un espace clos, dans la rue, à l'échelle d'une région, d'un continent ou de la planète, on ne va pas s'intéresser aux mêmes polluants et aux mêmes effets. On distingue :  La pollution de proximité : c'est la pollution locale qui se manifeste à proximité des sources émettrices. Elle caractérise la pollution des centres villes (circulation de véhicules, chauffage, activité domestique, industrie ... ). Elle affecte en premier lieu la santé des populations de façon chronique sur le long terme, ou de façon aiguë lors des pointes de pollution  Cet aspect est traité dans les volets « commodités du voisinage » et « impact sanitaire ». 77

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

 La pollution planétaire : les polluants émis au niveau du sol notamment ceux qui présentent une très grande stabilité, sous l'effet des déplacements d'air à grande échelle, peuvent gagner les hautes couches de la troposphère, voire de la stratosphère au bout de plusieurs années. Deux effets sont aujourd'hui identifiés : l'effet de serre additionnel et la diminution de l'ozone troposphérique.

III.2.4.2 L’effet de serre

L'effet de serre est un phénomène physico-chimique, qui résulte de la présence dans l'atmosphère de gaz absorbant le rayonnement infrarouge thermique émis par les surfaces terrestres, et sans lequel la température moyenne du globe s'établirait aux alentours de -18°C au lieu des +15°C que nous connaissons.

L'observation, au début des années 1970, d'une augmentation notable de la concentration de certains des gaz à effet de serre (GES), en lien évident avec l'activité humaine, a permis la prise de conscience des problématiques liées à cette augmentation.

Les prévisions des spécialistes du climat se sont alors progressivement à la fois affinées et affermies. Les effets possibles seraient :  L'augmentation de la température du globe entre 2° et 6° (suivant les modèles, mais

aussi suivant les hypothèses d'évolution du CO2) ;  sur la pluviométrie, une tendance à son augmentation dans les situations en contexte déjà humide et inversement un renforcement des situations sèches ;  une tendance à l'accroissement de la variabilité et des épisodes extrêmes.

III.2.4.3 Sources d’émissions de GES

Les polluants atmosphériques responsables de l’effet de serre (GES) sont les suivants : Dioxyde de carbone (CO2), Méthane (CH4), Protoxyde d’azote (N2O), HydroFluoroCarbures (HFC),

PerFluoroCarbures (PFC), HexaFluorure de Sulfure (SF6). Que ce soit au niveau national, régional ou départemental, le CO2 représente 99% des émissions de gaz à effet de serre.

Dans le cadre de l’activité de REVIPLAST, la principale source de GES est liée au transport induit par son activité (personnel, livraison, expédition). REVIPLAST ne réalise pas le transport avec ses propres véhicules – il fait appel à des transporteurs.

III.2.4.4 Evaluation de l’impact brut

La contribution de l’activité de REVIPLAST à la production de GES est très difficile à évaluer dans l'état actuel des connaissances. Toutefois, on peut donner les 2 indications suivantes :  le niveau de trafic généré par l’activité de REVIPLAST reste faible sur le parc OCEALIM ;  l’activité même de REVIPLAST permet de diminuer les transports grâce au broyage et au reconditionnement en big bag des plastiques.

Impact non significatif de l’installation sur le climat.

78 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III.3 Les déchets d’activité

III.3.1 Typologie de déchets d’activité Les déchets présents sur le site de REVIPLAST peuvent être catégorisés en deux familles :

 les matières plastiques avant et après broyage sur le site (considérés réglementairement comme des déchets) ;  et les déchets directement générés par le fonctionnement de l’entreprise.

Ce chapitre relatif aux déchets n’aborde que les déchets d’activité c'est-à-dire ceux liés à l’exploitation du site :

 les dispositions d’hygiène mise en place pour le personnel ;  les activités administratives ;  l’activité de broyage (refus et poussières) ;  les activités de maintenance ;

Les Déchets Dangereux et Déchets Non Dangereux identifiés à partir de la Décision n°2000/532/CE du 03/05/00 établissant une liste de déchets, sont réunis dans le tableau suivant.

TABLEAU 26 : LISTE ET QUALIFICATION REGLEMENTAIRE DES DECHETS D'ACTIVITE

Désignation Activité à l'origine du Quantité max Déchets influencés par le niveau Code Déchet Filière d'élimination déchet sur le site d’activité DECHETS DANGEREUX (*) Déchets d’emballages plastiques Valorisation des retour pour non- 1 palette = 50 kg éventuellement contaminés par des plastiques 15 01 10* conformité vers le max substances dangereuses non recyclables Refus de tri client 15 01 10* et Bombes aérosols, chiffons souillés Maintenance 10 kg APROVAL - Limoges 15 02 02*

Tubes néons provenant de l'atelier Maintenance 20 01 21* 10 néons APROVAL - Limoges DECHETS NON DANGEREUX Plastiques non broyables (polymères) ne Valorisation des pouvant entrer dans le procédé de plastiques 12 01 05 10 T APROVAL - Limoges valorisation (perte) Refus de tri Poussières de broyage aspirée et Valorisation des 12 01 99 2 big bag  1,2T APROVAL - Limoges conditionnée en BIG BAG plastiques Service public de Déchets de papiers (bureaux) Administrative 20 01 01 10 L collecte Hygiène, conditions de Service public de Déchets de réfectoire 10 L travail collecte

III.3.2 Modalités de gestion des déchets d’activité La catégorie «Déchets d’emballages plastiques éventuellement contaminés par des substances dangereuses non recyclables » correspond aux déchets non conformes (ferrailles, bois, ou emballages plastiques souillés) repérés par contrôle visuel lors du déchargement de chaque livraison de déchets plastiques. Suite à leur retrait du lot, ces déchets sont stockés sur palette, filmée si

79

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017 besoin, sur une zone dédiée sur la dalle béton à côté des bureaux. Leur enlèvement du site est effectué, à la charge du fournisseur, dans les 48 h suivant la livraison (retour fournisseur ou expédition vers filière d’élimination).

La gestion des déchets ainsi que les collecteurs et filières d’élimination respectent les règles générales de gestion des déchets industriels.

 Seuls les déchets assimilables aux déchets ménagers sont confiés au service public de collecte dans de faibles quantités ;  Tout déchet non dangereux souillé par un déchet dangereux (emballage, chiffon …) est effectivement éliminé comme un déchet dangereux ;  les prestataires (collecteur et/ou éliminateur) sont agréés et fournissent des « B.S.D. » (Bordereaux de Suivi des déchets Dangereux – formulaire Cerfa), qui sont archivés sur le site de l’entreprise ;  les prestataires en charge de la collecte et l’élimination des déchets ont fourni la copie papier de leur agrément, soumise à obligation de vérification par le producteur des déchets auprès de la Préfecture de la région d’origine du prestataire.

III.3.3 Evaluation de l’impact brut Les procédés mis en œuvre par REVIPLAST, ainsi que les installations et activités connexes, génèrent très peu de déchets d’activité, qui sont gérés conformément à la réglementation.

Impact non significatif de l’installation en tant que productrice de déchets.

III.4 Effets et impacts bruts sur le milieu humain

L’activité est organisée en 3*8h hors week end avec un accès aux camions uniquement du lundi au vendredi de 8h à 17h30.

III.4.1 Bruit et vibrations

III.4.1.1 Les sources de bruit et vibrations

Les sources de bruit identifiées sur ce site sont :

 Le transit des déchets plastiques avec les opérations de livraison, manutention et expédition (extérieur et intérieur) ;  Le broyage des déchets plastiques : deux broyeurs dans le bâtiment.

Les sources de vibration mécanique sont les 2 lignes de broyage situées dans le bâtiment d’activité.

L’augmentation d’activité va induire une augmentation de la durée de broyage sur le site.

80 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III.4.1.2 Rappel des valeurs réglementaires

VIBRATIONS

La circulaire du 23 juillet 1986 relative aux vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement, a pour objectif d’harmoniser ces moyens et méthodes et de fixer des normes pour éviter les gênes ressenties par les personnes ou les dommages subis par les constructions. Elle fixe les limites vibratoires à ne pas dépasser ainsi que la méthode de mesurage.

BRUITS

L’arrêté ministériel du 23 janvier 1997, relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les ICPE, établit que, le seuil admissible des émissions sonores émis par une installation au niveau des Zones à Emergence Réglementée (ZER) se détermine comme suit :

TABLEAU 27 : EMISSIONS SONORES – VALEURS REGLEMENTAIRES EN ZER (SOURCE : ARRETE MINISTERIEL DU 23/01/1997)

L’émergence est définie comme « la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'établissement) ».

Une zone à émergence réglementée étant définie comme :

 « l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l'arrêté d'autorisation de l'installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ;  les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l'arrêté d'autorisation ;  « l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l'arrêté d'autorisation dans les zones constructibles […]. »

D’autre part, l’arrêté ministériel précise que « l'arrêté préfectoral d'autorisation fixe, pour chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne), les niveaux de bruit à ne pas dépasser en limites de propriété de l'établissement, déterminés de manière à assurer le respect des valeurs d'émergence admissibles. Les valeurs fixées par l'arrêté d'autorisation ne peuvent excéder 70 dB(A) pour la période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. ».

81

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III.4.1.3 Etude acoustique

Le bureau d’étude acoustique et vibration ORFEA (Agence Limoges) a réalisé en mai 2016, à la demande de REVIPLAST, une expertise in situ pour vérifier le respect des valeurs limites réglementaires. Le rapport d’étude est joint en annexe 7.

VIBRATIONS

Suite à leur expertise in situ, ORFEA a estimé que les vibrations du broyeur ne se propagent pas dans l’environnement extérieur, l’ordre de grandeur des vibrations potentielles étant inférieur aux seuils définis dans la circulaire du 23/07/1986 relative aux vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les ICPE

BRUIT -EMPLACEMENT DES POINTS DE MESURES

L’étude acoustique a été réalisée les 24 et 26 mai 2016 avec l’emplacement des points de mesures suivants :

FIGURE 53 : ETUDE ACOUSTIQUE - EMPLACEMENT DES POINTS DE MESURE (SOURCE : RAPPORT ORFEA - MAI 2016)

82 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

BRUIT - EVALUATION DES EFFETS – NIVEAU SONORE EN LIMITE DE PROPRIETE

Les mesures ont été effectuées au niveau des 2 points en limite de propriété en période diurne et nocturne.

TABLEAU 28 : ETUDE ACOUSTIQUE - NIVEAU SONORE EN LIMITE DE PROPRIETE (SOURCE : SOURCE : RAPPORT ORFEA - MAI 2016

Période Résultats

Diurne (7h – 22h)

Nocturne (22h – 7h)

Le seuil réglementaire en limite de propriété est respecté en période diurne et nocturne

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

BRUIT - EVALUATION DE L’IMPACT – EMERGENCE EN ZER

Deux Zones à Emergence Réglementée (ZER) ont été définies dans le cadre le cadre de l’étude acoustique :

ZER 1 ZER 2

Il s’agit de l’entreprise voisine « Les 3 ours », Il s’agit de la zone d’habitation la plus voisin direct et le plus proche du site proche située dans l’allée du Charbonnier REVIPLAST. Elle est positionnée face à qui donne sur la route du Got. l’entrée du site, de l’autre côté de la rue Jean Mermoz

Parcelle zone d’habitation à 290 m de la limite de propriété du site REVIPLAST la plus proche. Bureaux des 3 ours à environ 20 m de la limite de propriété du site REVIPLAST la plus proche. Site REVIPLAST Etablissement fermé la nuit.

FIGURE 54 : ETUDE ACOUSTIQUE - DESCRIPTIF DES ZER RETENUES

84 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les résultats obtenus en périodes diurne et nocturne sont représentés ci-dessous :

ZER 1 ZER 2

Période diurne : Période diurne :

- Niveau ambiant = 52 dB(A) - Niveau ambiant = 47 dB(A) - Niveau résiduel = 50, 5 dB(A) - Niveau résiduel = 51, 5 dB(A) - Emergence = 1,5 dB(A) - Emergence = aucune  Respect du seuil réglementaire de 5 dB(A)  Respect du seuil réglementaire de 5 dB(A)

Période nocturne : Période nocturne :

- Niveau ambiant = 53 dB(A) - Niveau ambiant = 41 dB(A) - Niveau résiduel = 41 dB(A) - Niveau résiduel = 39 dB(A) - Emergence = 12 dB(A) - Emergence = 2 dB(A)  Non respect du seuil réglementaire de 3 dB(A)  Respect du seuil réglementaire de 3 dB(A)

Site REVIPLAST

FIGURE 55 : ETUDE ACOUSTIQUE – RESULTATS DES MESURES EN ZER (SOURCE : RAPPORT ORFEA - MAI 2016)

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Interprétation des résultats :

 Concernant le niveau de bruit au point ZER 1 plus élevé en période nocturne qu’en période diurne, la différence étant de 1,0 dB(A), elle n’est pas significative. Les niveaux sonores mesurés reflètent une activité identique période diurne comme nocturne, conformément au ressenti de l’acousticien in situ.  Concernant le niveau de bruit résiduel au point ZER 2 qui est plus élevé que le niveau de bruit ambiant, ceci est dû au fait que la mesure du bruit ambiant tient compte des horaires de fonctionnement de la société REVIPLAST, à savoir jusqu’à 22h00 en période diurne. L’environnement sonore diurne est plus calme à partir de 20h00 jusqu’à 22h00. Afin de prendre en considération une période représentative diurne pour le bruit résiduel, il a été considéré la période 17h40 à 18h15. Effectivement, compte tenu de la zone d’activité, l’environnement sonore est fortement impacté par l’activité des sociétés situées aux alentours ainsi que par la circulation routière de la RD947. Pour rappel, compte tenu de l’activité constante de la société REVIPLAST en périodes diurne et nocturne, la période nocturne est la période la plus défavorable pour la société (environnement sonore le plus calme), et donc la plus parlante en terme d’émergence sonore en ZER.

III.4.1.4 Conclusion sur les nuisances sonores et les vibrations

Les vibrations du broyeur ne se propagent pas dans l’environnement extérieur ; elles sont inférieures aux seuils réglementaires.

L’étude acoustique menée en mai 2016 présente les constats suivants :

 Période diurne - Aucun dépassement du niveau de bruit réglementaire en limite de propriété n’a été observé ; - Aucun dépassement du niveau de l’émergence réglementaire en Zone à Emergence Réglementée n’a été constaté ; - Aucune tonalité marquée n’a été détectée.

 Période nocturne - Aucun dépassement du niveau de bruit réglementaire en limite de propriété n’a été observé; - Un dépassement de l’émergence réglementaire en Zone à Emergence Réglementée a été constaté au niveau du point ZER1, correspondant à la société « Les 3 Ours ». Cependant, cette dernière n’est pas en activité en période nocturne. - L’émergence réglementaire au point ZER2 (zone résidentielle) est respectée ; - Aucune tonalité marquée n’a été détectée.

86 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Avec le fonctionnement des 2 broyeurs, la société REVIPLAST est donc conforme aux seuils réglementaires :

 En période jour et nuit ;  En limite de propriété ;  En zone à émergence réglementée la plus proche avec présence de tiers (les 3 ours le jour et la zone résidentielle la nuit).

On peut donc conclure à un impact non significatif de l’installation sur les nuisances sonores.

Impact non significatif de l’installation sur les nuisances sonores et les vibrations

III.4.2 Poussières, air et odeurs

III.4.2.1 Les sources remarquables d’émission d’odeurs

Les déchets pris en charge par la société REVIPLAST ne sont pas putrescibles. Aucune source de nuisance olfactive n’est donc identifiée sur le site d’exploitation.

III.4.2.2 Les sources remarquables d’émission dans l’air

Les 2 principales sources d’émission dans l’air identifiées sur le site sont :

TABLEAU 29 : SOURCES REMARQUABLES D'EMISSION DANS L'AIR

Localisation de Origine Nature du rejet Type de polluant Type d’émission l’émission

Trafic des véhicules Gaz d’échappement CO, NO2, SO2, particules Source diffuse Ensemble du site Dans le bâtiment Broyage plastique Poussières Particules plastiques Source diffuse d’activité

A noter que les matières plastiques broyées sont directement mises en big-bag et en attente d’expédition sous l’auvent : le risque d’envol est donc supprimé. L’augmentation d’activité va augmenter le niveau des 2 émissions.

III.4.2.3 Evaluation de l’impact brut

On peut conclure que l’activité de REVIPLAST ne modifie pas le contexte du parc OCEALIM dans le domaine de l’air et des odeurs. Seules les émissions de poussières plastiques pourraient se propager dans l’environnement proche.

Impact non significatif de l’installation sur les nuisances olfactives

Impact potentiel significatif de l’installation sur les émissions de poussières

87

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

III.4.3 Émissions lumineuses Le site REVIPLAST dispose des points d’éclairage extérieur suivants :

 2 projecteurs en haut de la façade de l’auvent, vers l’intérieur du site ;  3 projecteurs en haut de la façade du bâtiment d’activité, vers l’intérieur du site ;  2 projecteurs sur la façade des bureaux, vers le parking, reliés à un détecteur de présence.

Etant donné :

 Un voisinage proche constitué uniquement d’entreprise ;  Les barrières végétales autour du site ;

Alors on peut considérer un impact non significatif du site REVIPLAST sur la commodité du voisinage.

Impact non significatif de l’installation sur les nuisances lumineuses.

III.4.4 Trafic routier

III.4.4.1 Evaluation du trafic lié au site

Le trafic de véhicules sur site est lié :

 A la venue du personnel et des visiteurs soit environ 10 véhicules légers par jour  A la réception des déchets plastiques entrant (en vrac) et à l’expédition des matières plastiques broyées en big bag. L’évaluation du trafic de poids lourds (semi) est présentée sur la figure suivante : − Pour le niveau d’activité actuellement déclaré − Pour le niveau d’activité demandé dans le cadre du régime de l’autorisation − Avec l’application des ratios suivants : 5 T de déchets plastiques en vrac en moyenne par camion et 20 T de matières plastiques broyées par camion.

88 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FIGURE 56 : EVALUATION DE TRAFIC LIE AU SITE REVIPLAST

Le trafic journalier actuel et futur est synthétisé dans le tableau suivant :

TABLEAU 30 : EVALUATION DU TRAFIC JOURNALIER LIE AU SITE REVIPLAST

Nombre/jour Situation actuelle Situation future Véhicules légers 10 10 Poids lourds 3 6 Tous véhicules 13 16

III.4.4.2 Evaluation de l’impact brut

Etant donné :

 Le niveau de trafic prévisionnel lié au site REVIPLAST autour de 16 véhicules jours dont 6 poids lourds ;  L’implantation du site REVIPLAST sur le parc OCEALIM situé à la confluence d’axes routiers important : − la RN147 qui relie Limoges à Bellac ; − La RN520, voie de contournement Nord de Limoges, qui relie l’A20 à la RN 147 (axe limoges Poitier) et à la RN141 (axe Limoges Angoulême) ;  Le niveau de trafic journalier sur ces axes qui serait de l’ordre de 10 000 véhicules jours dont 2 000 Poids lourds ;  La compatibilité des voies du parc OCEALIM avec le trafic de Poids lourds ;

89

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

 Le trafic généré par les autres activités situées sur le parc OCEALIM (de nombreuses entreprises de transport notamment) ;

alors, on peut conclure à un impact faible de l’activité de REVIPLAST sur le trafic routier.

Impact non significatif de l’installation sur le trafic routier

III.4.5 Impact sur L’agriculture L’activité de REVIPLAST :  ne nécessite aucun prélèvement directement dans le milieu naturel ;  n’utilise aucune ressources naturelles locales ;  est implantée dans le Parc OCEALIM et l’augmentation d’activité ne nécessite aucune extension, aucune modification du site actuel.

Impact non significatif de l’installation sur l’agriculture.

III.5 Conclusion sur les effets et les impacts bruts de l’installation

A partir :

 des effets potentiels de l’ensemble de l’installation ;  de la sensibilité du milieu : contexte environnemental dans lequel s’inscrit l’installation ;

les impacts « bruts » sur les différents milieux ont été qualifiés de significatifs ou non significatifs. Une synthèse de cette partie de l’étude d’impact est présentée dans le tableau ci-dessous.

90 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 31 : SYNTHESES DES EFFETS ET IMPACTS BRUTS DE L'INSTALLATION SUR L'ENVIRONNEMENT Domaine Milieu Effets bruts de l’ensemble de l’installation Sensibilité du milieu environnant Conclusion sur l’impact brut impacté

Principales caractéristiques : Pas de zone protégée en tant que paysage Milieu non sensible  Site imperméabilisé à 70 % (bâtiment et voirie) ; sensible ou que milieu naturel d’intérêt écologique, faunistique et floristique.  Bureau = bâtiment maçonné et enduit dans les tons ocre, Le site REVIPLAST s’inscrit dans Paysage d’une hauteur d’environ 3 m ; Pas de périmètre de protection attaché à un un impact plus général lié au parc  auvent et bâtiment d’activité : construction métallique Richesses monument historique (inscrit ou classé). d’activité OCEALIM dans son dans les tons de gris d’une hauteur maximale de 8 m naturelles et ensemble  Paysage de zone d’activité. historiques Organisation de la parcelle pour limiter la vue des voisins immédiats rue jean Mermoz Impact non significatif sur les L’intégration paysagère du Parc OCEALIM est  Barrières végétales sur les autres côtés du site richesses naturelles et assurée au travers du plan d’aménagement de la historiques, et le paysage L’augmentation d’activité ne nécessite aucune modification du zone (PAZ) site actuel

Milieu sensible à l’échelle du Implantation sur une parcelle commercialisée du Parc OCEALIM Site non concerné par un site Natura 2000, par Parc OCEALIM et donc aménagée pour un usage industriel  aucun une ZNIEFF, par un site protégé ou par une zone Le site REVIPLAST s’inscrit dans défrichement, déboisement humide. un impact plus général lié au parc

Milieu naturelMilieu L’augmentation d’activité ne nécessite aucune extension d’activité OCEALIM dans son géographique Les principaux réservoirs biologiques sont La faune, la constitués par les bois, prairies, zones humides et ensemble flore, les Sources de perturbation de la faune : fossés situés au sein du Parc OCEALIM et plus milieux  rejets atmosphériques diffus liés au trafic de véhicules particulièrement dans la partie sud non naturels, les  émissions sonores et lumineuses aménagée. Pas d’incidence Natura 2000 équilibres  activité nocturne. biologiques La préservation des trames bleue et verte est Impact non significatif sur les L’augmentation d’activité va augmenter ces effets assurée à l’échelle du parc d’activité, au travers trames bleues et vertes du plan d’aménagement de la zone (PAZ) et plus Sources de perturbation des équilibres biologiques : particulièrement de la définition des espaces  les rejets des eaux pluviales dans le milieu naturel ; verts à conserver, des fossés paysagers et des Impact potentiel significatif sur la  les risques de pollution du sol, du sous-sol et des eaux plantations d’alignement à conserver ou à créer faune locale (bruit, air) et sur les souterraines. équilibres biologiques (eaux, sols) L’augmentation d’activité ne modifie pas la situation actuelle

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Domaine Milieu Effets bruts de l’ensemble de l’installation Sensibilité du milieu environnant Conclusion sur l’impact brut impacté Milieu non sensible pour Les eaux Aucun prélèvement d’eau directement dans le milieu naturel Réseau d’adduction en eau potable de la l’adduction superficielles - 3 Niveau de consommation = 120 m /an soit de l’ordre de 2 collectivité Impact non significatif sur prélèvement Equivalent-Habitant l’adduction en eau potable de la collectivité Eaux vannes : rejet de l’ordre de 3 Equivalent-Habitant Des zones humides ont été cartographiées au d’effluent de type « domestique » (charge organique) sein du parc OCEALIM (partie sud non aménagée). Pas d’effluents de type industriel Le ruisseau Le Coyol, milieu récepteur, longe le Eaux pluviales : débits : parc OCEALIM par l’est et se trouve à 300 m du Milieu sensible Les eaux  eaux de voirie : 186 L/s site REVIPLAST. superficielles -  eaux de toiture : 102 L/s Impact potentiel significatif sur les

rejets Le réseau de collecte du parc OCEALIM est de eaux superficielles (rejet eaux Source de pollution des eaux pluviales : type séparatif : pluviales)  lessivage des voiries : poussières et traces  Eaux usées  réseau puis station d’hydrocarbures laissées par la circulation et le d’épuration de la ville de Limoges d’une stationnement de véhicules capacité de 285 000 Equivalent Habitant  ruissellement sur les plastiques en transit : poussières  Eaux pluviales  réseau ou fossés prévus à Milieu physiqueMilieu NB. Aucun déchet avec présence de substances dangereuses cet effet vers le bassin de rétention du parc n’est accepté sur le site d’activité avant rejet dans le Coyol Sol :  Ancienne zone agricole avant l’implantation du Parc OCEALIM ;  Partie Nord du parc urbanisée Sources des pollutions : (imperméabilisation importante du Milieu sensible Les sols et les  poussières et traces d’hydrocarbures liées au trafic de secteur) ; eaux véhicules  Pas d’usage sensible des sols. Impact potentiel significatif sur souterraines  poussières liées aux déchets plastiques en transit Eaux souterraines : les eaux souterraines (infiltration  Nappe mesurée à une profondeur moyenne eaux pluviales) Vecteur : les eaux pluviales par infiltration de 3 m.  circulation d'eaux superficielles possible en période pluvieuse  Pas d’usage sensible des forages inventoriés dans la zone d’études.

92 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Domaine Milieu Effets bruts de l’ensemble de l’installation Sensibilité du milieu environnant Conclusion sur l’impact brut impacté Sources des consommations :  Electricité (l’éclairage, le chauffage des bureaux et le broyage) : - Plus de 90% liée au broyage - consommation actuelle de 190 MW/an - consommation prévisionnelle de 360 Milieu non sensible Les ressources MW/an Réseau enterré de lignes électriques la zone d’activité, Impact non significatif sur les énergétiques  Gaz (chariot) : consommation : rue Jean Mermoz. ressources énergétiques locales - actuelle de 600 bouteilles/an - prévisionnelle de 510 bouteilles/an NB. les données actuelles sont celles mesurées sur l’ancien site. Le changement de site et le choix de la construction neuve avaient pour objectif une utilisation rationnelle de l’énergie Parc d’OCEALIM en bordure d’un territoire à Le climat Emissions de CO2 liés au trafic induit par l’activité Impact non significatif sur le climat Milieu physiqueMilieu dominante rurale avec un couvert forestier important Sources des déchets : Les déchets Milieu non sensible d’activités  Les dispositions d’hygiène ; (non visés par  les activités administratives ; Filières de gestion des déchets existantes localement Impact non significatif de l’activité  l’activité de broyage (refus et poussières) ; l’installation en tant que productrice

Les déchets principale)  les activités de maintenance. de déchets  typologie « classique », faibles quantités Milieu non sensible Zone d’activité avec : Source de vibration mécanique : deux broyeurs dans le Pas de propagation dans  un voisinage constitué d’entreprises (industries bâtiment l’environnement extérieur des et bureaux) sans activité la nuit Sources des émissions sonores : vibrations  une zone résidentielle en limite du parc Océalim  Le transit des déchets plastiques avec les Site REVIPLAST conforme aux seuils avec un accès sur la route du Got. opérations de livraison, manutention et réglementaires : Bruits et Le niveau de bruit résiduel (sans REVIPLAST) est égal à expédition (extérieur et intérieur) ;  En période jour et nuit ; vibrations :  Le broyage des déchets plastiques : deux  En limite de propriété ; broyeurs dans le bâtiment.  51 dB(A) en période diurne ;

Milieu humainMilieu  En zone à émergence  40 dB(A) en période nocturne. réglementée la plus proche avec Horaires de fonctionnement en 3*8h La différence de l’ordre de 10 dB(A) entre les périodes présence de tiers. L’augmentation d’activité va induire une jours et nuit reflète l’arrêt d’activité la nuit des Impact non significatif sur les augmentation de la durée de broyage sur le site entreprises situées sur le parc. nuisances sonores et vibrations

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Domaine Milieu Effets bruts de l’ensemble de l’installation Sensibilité du milieu environnant Conclusion sur l’impact brut impacté Sources d’émissions :  Pas de sources d’émissions d’odeurs. Population sur le parc OCEALIM :  Pas de source d’émission dans l’air canalisée  quarantaine d’entreprises correspondant à  Sources diffuses : environ 400 emplois Milieu non sensible - gaz d’échappement des véhicules sur  pas d’établissement recevant du public Impact non significatif sur la l’ensemble du site Poussières, Sources de rejets atmosphériques dans commodité du voisinage et la qualité - poussière de broyage dans le bâtiment air, odeur l’environnement proche : de l’air d’activité.  entreprise du parc : activités imprimerie, L’augmentation d’activité va augmenter le niveau des Impact potentiel significatif sur les

transport, travaux public émissions de poussières 2 émissions  voies de communication : RD947 et RN520. NB. les matières plastiques broyées sont directement Conditions favorables pour la diffusion des émissions mises en big-bag et en attente d’expédition sous gazeuses : topographie, homogénéité du relief. l’auvent : le risque d’envol est donc supprimé

Milieu humainMilieu Parc d’activité avec un trafic de véhicules associés aux Milieu non sensible Evaluation du trafic journalier : établissements présents Trafic routier  actuel : 13 véhicules dont 3 poids lourds Impact non significatif sur le trafic De nombreuses activités de transport à proximité  futur : 16 véhicules dont 6 poids lourds routier du Parc OCEALIM (RDTHV, MASSY voyage, Transport Rave)

Aucun prélèvement directement dans le milieu naturel Parc OCEALIM s’est développé au début des années Aucune utilisation de ressources naturelles locales. 2000 sur des terrains agricoles. Milieu non sensible Implantation sur une parcelle commercialisée du parc Agriculture Secteur péri-urbain avec zones résidentielles, zone Impact non significatif sur OCEALIM d’activité et milieu naturel. Augmentation de l’agriculture locale L’augmentation d’activité ne nécessite aucune l’urbanisation ces dernières années. extension, ni modification du site actuel

94 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IV. MESURES COMPENSATOIRES PRISES ET PREVUES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Après la détermination et la description des effets bruts de l’installation sur l’environnement, ce chapitre présente les mesures permettant de supprimer, limiter et compenser les inconvénients de l’installation.

Rappel du contexte :  L’augmentation d’activité objet de la présente demande ne nécessite ni extension géographique, ni construction, ni modification de bâtiments, ni ajout d’équipements.  REVIPLAST a mené son projet de conception d’une unité de valorisation des matières plastiques (demande de Permis de Construire déposée en août 2014) avec l’objectif de réaliser une construction pleinement adaptée à son activité et susceptible de répondre aux impératifs d'une demande d'autorisation d'exploiter au titre des Installations Classées. En effet, avec ce déménagement et cet investissement, REVIPLAST s’est engagé dans une phase de développement de son activité qui, à court ou moyen terme, nécessiterait un changement de régime ICPE.

Par conséquent, les mesures compensatoires pour la protection de l’environnement présentées dans ce chapitre sont déjà en place sur le site. Ces mesures compensatoires correspondent aux dispositions prises en termes d’aménagement et d’exploitation de l’unité, dans les domaines pour lesquels les impacts « bruts » ont été considérés comme significatifs dans le chapitre précédent :  émissions de poussières  impact sur le milieu naturel, nuisance pour le voisinage ;  rejet des eaux pluviales  impact sur les eaux superficielles, les sols, les eaux souterraines et les équilibres biologiques associés.

IV.1 Mesures relatives aux poussières

IV.1.1 Gestion des poussières émises par le broyage Les lignes de broyage sont détaillées dans la partie 1 du dossier.

Chaque ligne de broyage est équipée :

 D’un système d’aspiration pour 2 big-bags présentant les caractéristiques suivantes : - Ventilateur à roue d’une puissance de 11 kW qui permet de décharger les granulés vers la station de remplissage - Cyclone diamètre 800 H 2400 mm avec embout double pour les big-bags - Air chaud capté et dirigé en sortie de cyclone vers le dispositif des 9 filtres à manche  D’un séparateur de particules fines présentant les caractéristiques suivantes : - Ventilateur de 2,2 kW - Cyclone diamètre 500 avec embout simple pour un big bag - Air chaud capté et dirigé en sortie de cyclone vers 3 filtres à manche

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

FIGURE 57 : MESURES COMPENSATOIRES - GESTION DES POUSSIERES ISSUES DU BROYAGE

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

PRINCIPE DU SEPARATEUR DE PARTICULES FINES COMPLET, TYPE FAS500

Les séparateurs de la gamme FAS sont utilisés pour dépoussiérer la matière broyée lors de sa chute par gravité. Une unité d'aspiration supplémentaire fait véhiculer/transporter la matière fine ou poussière vers un conteneur déporté. De plus, le nettoyage est simplifié car ces séparateurs sont équipés d'une porte d'entretien. Ces séparateurs fonctionnent selon le principe de la chute libre et n'exigent que peu de place. Le taux de séparation est modifiable par l'intermédiaire d'un volet réglable. Grâce à l'unité d'aspiration du FAS la matière nettoyée peut s'évacuer sans être sous pression.

PRINCIPE DU CYCLONE

La station de remplissage et le séparateur de particules fines sont tous les deux équipés d’un cyclone positionnés au-dessus des big-bags.

Le principe de fonctionnement du cyclone est schématisé ci-contre :

 Dans un séparateur à effet centrifuge, on va imprimer un mouvement de rotation à l’air chargé en poussières à éliminer.  L'effet de la force centrifuge va alors faire déplacer les particules vers la paroi où elles seront collectées.

On peut aussi voir un cyclone comme une chambre de sédimentation dans laquelle l'effet de la gravité serait augmenté par la force centrifuge.

FIGURE 58 : SCHEMA DE PRINCIPE D'UN CYCLONE (SOURCE : INERIS, LES DISPOSITIFS DE DEPOUSSIERAGE DANS LES SILOS ET LES RISQUES ASSOCIES 3)

PRINCIPE DES FILTRES A MANCHE

Les performances des cyclones (pris isolément, sans filtre à manche en aval) sont moins satisfaisantes que les performances des filtres à manches en matière de concentration de poussières au rejet.

Par conséquent, les unités de REVIPLAST sont équipées de filtres à manche vers lesquels l’air chaud issu des cyclones est dirigé :

 9 filtres à manches en aval du cyclone de la station de remplissage ;  3 filtres à manches en aval du cyclone du séparateur de particules fines.

Le média filtrant est agencé en manches constituées de grandes chaussettes de tissus suspendues par le haut.

3 INERIS - Compléments du guide état de l’art. ANNEXE C. Les dispositifs de dépoussiérage dans les silos et les risques associés.Version 3, 2008 97

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

L’air chaud issu des cyclones circule de haut en bas à l'intérieur des manches, qui collectent à l'intérieur les poussières. Ce dispositif permet une circulation de l’air avec mise en équilibre des pressions intérieur/extérieur et une filtration des fines particules. La qualité de la filtration dépend de la vitesse de passage de l’air à travers le média filtrant une fois le « gâteau » créé.

La filtration des fines particules est faite après un pré-bouchage du tissu par les plus grosses particules. Plus le filtre est colmaté, plus il est efficace.

Toutefois, son changement et son decolmatage sont nécessaires pour maintenir un équilibre de pression dans l’équipement.

FIGURE 59 : LES FILTRES A MANCHE TISSUS - MEDIA TISSE (SOURCE : DEPOLLUNET.NET)

L’air épuré diffuse donc dans le bâtiment d’activité : il n’est pas capté et donc non canalisé pour rejet à l’extérieur du bâtiment (pas de cheminée d’évacuation en toiture)

IV.1.2 Maintien de la propreté du site Les voies de circulation sont imperméabilisées ce qui supprime les émissions de poussières liées au trafic de véhicules sur le site.

Les matières plastiques broyées sont directement conditionnées en big bag et stockées en attente d’expédition sous l’auvent évitant ainsi les risques d’envol.

Le site est maintenu propre notamment avec l’utilisation d’une balayeuse industrielle.

IV.1.3 Impact résiduel lié aux poussières Les mesures en place permettent de limiter les émissions de poussières – aucun dépôt n’est constaté sur et autour du site. L’impact de l’activité de REVIPLAST sur la commodité du voisinage est donc négligeable.

Impact résiduel : Les mesures prises permettent de limiter les émissions de poussières et de supprimer les inconvénients pour le voisinage.

IV.2 Mesures relatives à la gestion des eaux pluviales du site

Le détail des aménagements est décrit dans la partie 2 du dossier.

98

FIGURE 60 : MESURES COMPENSATOIRES EXISTANTES - GESTION DES EAUX PLUVIALES

99 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

La figure page précédente représente :  L’aménagement des surfaces sur le site qui est organisé comme suit : - Voies de circulation imperméabilisées avec une voirie lourde pour la zone réservée aux poids lourds et une voirie légère pour le parking réservé aux véhicules légers - Zone de stockage des bennes sur dalle béton - Zone de stockage des plastiques entrants sur surface empierrée circulable.  Le réseau des eaux pluviales qui permet la collecte des eaux : - de toiture du bâtiment d’activité - de voiries - des surfaces empierrées (drains) - du pont bascule - d’égouttures avec 2 regards à l’intérieur du bâtiment d’activité.

Par conséquent :

 le réseau interne de collecte des eaux est séparatif avec une gestion spécifique des eaux pluviales ;  tous les effluents aqueux sont canalisés : eaux usées, eaux pluviales, eaux d’égouttures  le réseau de collecte des eaux pluviales est raccordé à un bassin de rétention de 150 m3 sur le site capable de retenir le premier flot des eaux pluviales ;  les eaux pluviales sont rejetées dans le fossé du parc OCEALIM prévu à cet effet qui s’écoule vers le bassin de rétention dédié à la partie Nord de la zone d’activité.

IV.2.1 Gestion hydraulique L’impact hydraulique sur le milieu récepteur « le Coyol » est maîtrisé par les 2 bassins de rétention :

 Le premier présent sur le site REVIPLAST ;  et le deuxième en limite du Parc OCEALIM, avant le rejet dans le cours d’eau. Cet ouvrage prend en compte l’imperméabilisation des parcelles commercialisées sur la partie Nord du Parc OCEALIM et donc celle du site REVIPLAST

IV.2.2 Gestion qualitative Le ruissellement des eaux pluviales sur les toitures, les aires de stockage, les voies de circulation, les aires de stationnement n’est pas susceptible de présenter un risque particulier d'entraînement de pollution par lessivage :

 aucune utilisation de produit pour l’activité de valorisation des matières plastiques (aucune activité de nettoyage sur le site)  Aucun stockage de produit à l’extérieur des bâtiments ;  seuls 3 bidons de litres de produits de maintenance (huiles) sont stockés dans le bâtiment d’activité. Ces bidons sont : - localisés dans un angle du bâtiment, éloignés des 2 regards d’accès au réseau des eaux pluviales situés au centre - maintenus dans un geobox étanche assurant une rétention en cas de rupture, fuite des contenants.

100 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Par conséquent, les eaux pluviales sont essentiellement chargées en poussières et traces d’hydrocarbures par lessivage des voiries et plus particulièrement lors des premières pluies.

Le bassin de rétention permet donc une élimination de cette pollution par décantation avant rejet dans le fossé du parc d’activité. Dans le domaine du traitement des eaux pluviales, ce type de dispositif permet de retirer 80% de la pollution (les hydrocarbures étant essentiellement liés aux matières en suspension qui décantent).

IV.2.3 Impact résiduel Les mesures compensatoires en place sur le site permettent :

 De protéger les sols et eaux souterraines de l’infiltration des eaux pluviales éventuellement polluées  De gérer l’impact sur les eaux superficielles lié à l’imperméabilisation de la parcelle d’un point de vue quantitatif et qualitatif.

Ces mesures arrivent en complément de celles prises à l’échelle du parc OCEALIM : l’impact de l’activité de REVIPLAST sur le milieu récepteur, le Coyol, est donc non significatif.

Impact résiduel : Les mesures prises permettent  de supprimer l’impact de l’activité sur la qualité des eaux souterraines  et de limiter l’impact sur les eaux superficielles et les équilibres biologiques liés.

V. EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES CHRONIQUES APRES MESURES COMPENSATOIRES

L’objectif de cette partie de l’étude d’impact est d’évaluer les effets de l’installation sur la santé des populations, en prenant en compte les connaissances scientifiques et techniques du moment. Cette étude des effets sur la santé doit :  aborder l’ensemble des agents chimiques, biologiques et physiques pouvant être émis dans l’environnement de façon canalisée ou diffuse du fait du projet en fonctionnement normal ;  être proportionnée à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par l’installation mais aussi à l’importance et à la nature des pollutions ou nuisances susceptibles d’être générées ainsi qu’à leurs incidences prévisibles sur l’environnement et la santé humaine.

L’évaluation des risques sanitaires s’applique :  aux effets potentiels sur la santé humaine liés à la toxicité des composés chimiques émis en fonctionnement normal (non accidentel) ou à l’exposition à des agents physiques ;  aux risques pour la santé liés à des expositions à long terme (supérieure à un an) ;  aux milieux d’exposition pouvant potentiellement représenter un risque sur l’homme exposé directement ou indirectement après transfert via les milieux environnementaux.

101

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

V.1 Démarche d’analyse des effets sur la santé

La démarche suivie est celle précisée dans la circulaire du 09/08/13 relative à « la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation ». Cette circulaire présente des modalités de mise en œuvre de la méthodologie d’évaluation des risques sanitaires actualisées et cohérentes avec les outils développés sur les sites et sols pollués, tels que décrits dans les textes du 8 février 2007.

Ce dossier correspond au cas suivant identifié par la circulaire du 09/08/2013 :

« Cas d’une installation classée qui n’est pas mentionnée à l’annexe I de la directive n°2010/75/UE relative aux émissions industrielles (IED) et faisant l’objet d’un dossier d’autorisation d’exploiter ou d’une modification substantielle des conditions d’exploiter. »

Pour le cas d’une installation faisant l’objet d’une demande d’autorisation, la circulaire donne les directives suivantes concernant la méthodologie à appliquer pour l’analyse des effets sur la santé requise dans l’étude d’impact :  Elle sera réalisée sous une forme qualitative qui comprendra l’identification : - des substances émises pouvant avoir des effets sur la santé, - des enjeux sanitaires ou environnementaux à protéger - des voies de transfert des polluants.  Lorsque la situation le justifie, une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM) et/ou une Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) pourra être prescrite par arrêté préfectoral complémentaire. En l’absence d’un impact avéré sur l’environnement, la réalisation de telles études doit rester exceptionnelle.

L’analyse des effets sur la santé sera donc basée sur l’élaboration d’un schéma conceptuel qui doit, d’une manière générale, permettre de préciser les relations entre :  les sources potentielles de pollution ;  les différents milieux de transfert et leurs caractéristiques, ce qui détermine l’étendue des pollutions ;  les enjeux à protéger : les populations riveraines, les usages des milieux et de l’environnement, les milieux d’exposition, et les ressources naturelles à protéger.

La construction de ce schéma suit donc les 3 étapes suivantes : 1. identification des sources potentielles de pollution et des substances émises pouvant avoir des effets sur la santé ; 2. identification des enjeux sanitaires ou environnementaux à protéger ; 3. identification des voies de transfert des polluants.

Comme précisé par la circulaire du 09/08/2013, le schéma conceptuel est réalisé sur la base des éléments fournis pour l’analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par l’installation. Ces éléments sont détaillés dans le premier chapitre de l’étude d’impact.

102 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

V.2 Etape 1 : identification des sources potentielles de pollution et des substances émises

V.2.1 Inventaire des substances susceptibles d’être émises Cette première étape doit lister toutes les substances dangereuses pour la santé ou l’environnement utilisées ou produites sur site. L’inventaire présenté ci-dessous reprend les conclusions et constats émis dans le troisième chapitre de l’étude d’impact « analyse des effets directs et indirects du projet sur l’environnement ».

TABLEAU 32 : IDENTIFICATION DES SUBSTANCES POTENTIELLEMENT EMISES

Le procédé de valorisation des matières plastiques de REVIPLAST est mécanique (broyage) ; il ne conduit donc pas à l’utilisation de produits chimiques, ni à l’utilisation d’eau.

V.2.2 Description des émissions de l’installation Il s’agit de caractériser, en fonction des données disponibles, les polluants émis à la fois pour les émissions atmosphériques, les effluents aqueux ainsi que le niveau de bruit.

V.2.2.1 EMISSIONS ATMOSPHERIQUES

Les sources d’émissions dans l’air identifiées sont reprises dans le tableau suivant avec leur évaluation qualitative :

103

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 33 : EMISSIONS ATMOSPHERIQUES - CARACTERISATION DES EMISSIONS

Source Polluants Type Evaluation de l’émission Niveau de trafic prévisionnel lié au site Gaz d’échappement Sources diffuses – REVIPLAST : autour de 16 véhicules jours Trafic des véhicules (CO2, NOx, SO2 … extérieur – ensemble dont 6 poids lourds  Négligeable au particules) du site regard du trafic Parc Océalim Chargement, Sources diffuses – Négligeable : déchets entrants non déchargement, Poussières extérieur et intérieur – pulvérulents et matières broyées en big manipulations des déchets ensemble du site bag Négligeable : dispositif de dépoussiérage Broyage des déchets Sources diffuses – dans Poussières sur les lignes de broyage – pas de rejets plastiques le bâtiment canalisés Utilisation de produits de Négligeable au regard de la liste de COV Source diffuse maintenance produits et des faibles quantités utilisées

L’activité REVIPLAST ne conduit à aucun rejet atmosphérique canalisé.

Le passage en revue des émissions dans l’air conduit à ne retenir aucune des émissions diffuses identifiées dans la suite de la démarche. En effet, les quantités en jeu sont insuffisantes pour présenter un impact sur la santé des populations riveraines, ou pour modifier les caractéristiques du milieu (qualité de l’air du Parc Océalim, climat).

V.2.2.2 EFFLUENTS AQUEUX

Les rejets aqueux sont repris dans le tableau suivant avec leur évaluation qualitative.

TABLEAU 34 : EFFLUENTS AQUEUX – CARACTERISATION DES EMISSIONS

Source Polluants Type Evaluation de l’émission Rejet « eaux pluviales » Trafic des véhicules Hydrocarbures, MES Débit générés pour une pluie canalisé décennale – voirie et Transit de déchets – MES Rejet « eaux pluviales » empierrement circulable : 186 L/s stockage extérieur Substances organiques canalisé MES Négligeable au regard : Matières organiques et - des faibles quantités sur le Stockages des déchets Rejet « eaux pluviales » minérales site d’activité canalisé Métaux - des faibles temps de stockage Micro polluant - des modalités de stockage

Rappels importants qui influent sur la nature des polluants susceptibles d’être contenus dans les eaux :

 la société REVIPLAST n'exerce pas l'activité de nettoyage des bidons ou fûts en matière plastique : les emballages sont nettoyés chez le client avant collecte.  les principaux critères liés à la qualité du déchet entrant sont les suivants : - Non dangereux ; - Préalablement triés par catégories de polymères ;

104 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

- Pas de présence de "contaminants" extérieurs (ferrailles, bois, etc.), - Dépoussiérés et nettoyés le cas échéant.

En cas de présence (très rare) d'emballages souillés, la société REVIPLAST procède à la réexpédition des déchets non conformes vers la société productrice détentrice initiale, à ses frais

Le passage en revue des rejets aqueux conduit à retenir les poussières, les traces d’hydrocarbures et les substances organiques contenus dans les eaux pluviales ruisselant sur les zones extérieures (voiries et stockage) comme polluants potentiels.

V.2.2.3 EMISSIONS DE BRUIT

L’étude acoustique réalisée les 24 et 26 mai 2016 par le bureau d’étude acoustique et vibration ORFEA (Agence Limoges), a permis de quantifier les émissions de bruit provenant du site. Les résultats obtenus sont :  détaillés dans le rapport fournis en annexe 7 ;  présentés dans le chapitre III.4.1 page 80.

TABLEAU 35 : ETUDE ACOUSTIQUE - NIVEAU SONORE EN LIMITE DE PROPRIETE (SOURCE : SOURCE : RAPPORT ORFEA - MAI 2016)

Niveau sonore Respect du seuil Période Point en dB(A) réglementaire LP1 – Point n°1 en limite 58,5 Diurne de propriété REVIPLAST < à 70 dB(A) (7h – 22h) LP2 – Point n°2 en limite Conforme 59,0 de propriété REVIPLAST LP1 – Point n°1 en limite 58,0 Nocturne de propriété REVIPLAST < à 60 dB(A) (22h – 7h) LP2 – Point n°2 en limite Conforme 54,0 de propriété REVIPLAST

V.3 Etape 2 : identification des enjeux sanitaires ou environnementaux

V.3.1 Caractérisation des populations

V.3.1.1 Population des communes de Couzeix et de Chaptelat

Les populations environnantes sont celles des communes de l’aire d’étude (définie par le rayon d’affichage de 2 km autour du site d’exploitation), à savoir les communes de Couzeix (commune d’implantation) et de Chaptelat.

Les résultats des recensements 2012 de l’INSEE de la population sont repris dans le tableau ci- dessous.

TABLEAU 36 : POPULATION SUR LES COMMUNES DE COUZEIX ET DE CHAPTELAT (SOURCE : RECENSEMENT 2012 INSEE)

Commune Couzeix Chaptelat de 0 à 14 ans 1 561 18% 392 20% Population par de 15 à 59 ans 4 756 55% 1 217 61% tranche d’âge plus de 60 ans 2 386 27% 386 19% Population totale 8 703 1 995

105

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

La population sensible a été évaluée au travers du recensement des établissements tels que les crèches, les écoles, les maisons de retraites … Ces populations sensibles représentent de l’ordre de 1955 personnes sur l’ensemble de l’aire d’étude, comme précisé dans le tableau ci-après.

TABLEAU 37 : POPULATION SENSIBLE SUR LES COMMUNES DE COUZEIX ET DE CHAPTELAT Catégorie d'établissements Etablissements Commune Places Multi-accueil le Jardin à Malices Couzeix 22 Crèches et haltes garderies Multi-accueil le Manège Enchanté Couzeix 20 École élémentaire publique Couzeix 560 École maternelle publique Jean Moulin Couzeix 205 Ecoles, collèges et lycées (publics et privés) (1) École maternelle publique F Dolto Couzeix 116 École primaire publique Chaptelat 247 Collège Maurice Genevoix Couzeix 600 Hébergement social pour enfants en difficultés (2) FOYER PAUL NICOLAS Couzeix 15 Hébergement médicalisé pour enfants handicapés (2) IEM GERVAIS DE LAFOND Couzeix 91 Hébergement médicalisé pour personnes âgées (2) RESIDENCE EHPAD LES CHENES Couzeix 79 TOTAL 1955 (3) source : base de données du site www.education.gouv.fr. Aucun effectif n’est déterminé pour les collèges et les lycées (4) source : base de données FINESS. Aucun effectif n’était défini pour les établissements de santé et pour les établissements d’accueil de personnes handicapées

V.3.1.2 Populations dans la zone d’étude

Les secteurs d’habitation situés dans un rayon d’1 Km autour du Parc OCEALIM sont concentrés essentiellement à l’est (le long de la D947) et au sud du Parc OCEALIM. Les lieux dits situés de l’autre côté de la N520, à l’ouest et au nord, sont moins denses.

FIGURE 61 : SECTEURS D'HABITATION DANS UN RAYON D'1 KM AUTOUR DU PARC OCEALIM

106 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les habitations les plus proches du parc d’activité et du site d’études sont celles du secteur du Ponteix, avec à l’est la première habitation située à :

 60 m de la limite du Parc OCEALIM  375 m de la limite du site REVIPLAST.

Ponteix

Habitations

Bâtiment à caractère industriel, commercial ou agricole

Rayon de 200 m autour du site REVIPLAST

FIGURE 62 : POPULATION DANS L'ENVIRONNEMENT PROCHE DU SITE

V.3.1.3 Population du parc OCEALIM

Le parc OCEALIM est une zone est à vocation généraliste, artisanale, industrielle et logistique (pas de vocation commerciale). Elle regroupe une quarantaine d’entreprises correspondant à environ 400 emplois :

 aucun Etablissement Commercial Recevant du Public (ERP) n’a été identifié dans le périmètre proche du site d’étude, ni sur le parc OCEALIM ;  une déchèterie de Limoges Métropole est positionnée à l’entrée du parc OCEALIM.

V.3.2 Caractérisation de l’état des milieux Il s’agit de présenter l’état des milieux pour identifier les enjeux environnementaux associés :  l’état initial de la zone et des milieux est détaillé dans le deuxième chapitre de l’étude d’impact ;  les principales caractéristiques des milieux sol, eaux souterraines, eaux de surface et air sont présentées dans le tableau ci-dessous :

107

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 38 : PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE LA ZONE ET DES MILIEUX

Milieux Caractéristiques du milieu Contexte géologique La formation « substratum altéré non identifiable et colluvions de plateaux » est principalement localisée sur le nord du territoire de Couzeix en position de plateau, cas du parc Océalim. Les deux associations de gneiss sont elles situées sur les pentes des vallées des principaux cours d'eau de la commune (le Champy, le Coyol, le ruisseau du Mas Gigou et l'Aurence).

Parc Océalim et site d’exploitation Le parc Océalim s’est développé au début des années 2000 sur des terrains agricoles. Son périmètre est défini sur 54 ha mais avec uniquement 25 ha actuellement aménagés.

Aucun des sites inventoriés dans la base de données BASIA (base qui recense de façon large et systématique, tous les sites industriels abandonnés ou non, susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement), n’est situé sur le parc Océalim.

Sol, sous sol Les coupes géologiques effectuées sur le parc Océalim et sur la parcelle de REVIPLAST ont mis en évidence les formations suivantes : - De la terre végétale sur 10 à 30 cm ; - Des sables argileux à argiles sableuses à niveaux graveleux et à passage limoneux gris jusqu’à une profondeur comprise entre 2,6 et 7,5 m. Formation attribuée à des colluvions de plateau ; - Des argiles sableuses marron à graviers à niveaux compactes identifiés jusqu’à une profondeur d’arrêt des reconnaissances. Formation attribuée à l’altération du substratum.

La parcelle d’implantation de l’activité REVIPLAST correspondait à un terrain libre, non aménagé au moment de sa vente en 2014. Lors de l’acquisition du terrain, une attestation relative à l’état de pollution des sols a été fournie par le Président de la Communauté de communes « L’Aurence et Glane Développement ». Cette attestation mentionne que la parcelle objet de la vente « n’a pas fait l’objet de pollution, qu’elle n’a pas accueilli d’activité industrielle, qu’elle n’a en aucun cas été remblayée et qu’elle a connu un usage strictement agricole » Contexte hydrogéologique Tout le bassin versant est constitué par des gneiss avec des intercalations de banc d’amphibolites et des filons de quartz. Sur les plateaux, ces roches sont altérées en un tuf sableux perméable dans lequel s’établit une nappe aquifère. La masse d’eau souterraine associée à la zone d’études est « le Bassin versant de la Vienne» ; l’état de cette masse d’eau a été qualifié « en bon état » Eaux souterraines Parc Océalim et site d’exploitation La fluctuation de la nappe mesurée sur les 2 piézomètres présents sur le parc Océalim montre une nappe d’eau souterraine à une profondeur moyenne de 3 m avec un minimum à 0 m et un maximum à 6 m. Cette présence d’eau a été confirmée lors des sondages géologiques sur la parcelle REVIPLAST (niveau d’eau observé à 2,5 m). Contexte hydrologique Le site est localisé sur le bassin versant de la masse d’eau «L’Aurence et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec la Vienne» ; l’état de cette masse d’eau a été qualifié « en bon état »

Cours d’eau à proximité du parc Océalim Le parc OCEALIM se situe en tête du sous bassin versant du ruisseau Le Coyol qui se jette dans le ruisseau Eaux de surface de l’Ane après un parcours de 3,5 km. Le ruisseau de l’Ane rejoint rapidement par sa rive gauche le Champy qui s’écoule ensuite sur 1,5 km jusqu’à l’Aurence.

Qualité de l’Aurence mesurée à Aixe sur Vienne avant sa confluence avec la Vienne (station n° 4079700 située au lieu-dit Arliquet). Les données de qualité obtenues en 2015 ne montrent pas de dégradation de la masse d’eau au niveau de ce point de mesure. L’Aurence est classée en 1ère catégorie piscicole sur l’ensemble de son bassin versant.

108 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Milieux Caractéristiques du milieu Il n’existe pas à ce jour de station de contrôle de la qualité de l’air sur le parc OCEALIM ou la commune de Couzeix. Dans la zone d’études, la pollution de l’air provient essentiellement : - De la circulation automobile : contexte de zone d’activité avec un trafic de véhicules légers, de poids lourds et de cars notamment lié à l’activité des entreprises voisines comme MASSY Air Voyages, RDTHV, Colas Sud Ouest et Transport RAVE. - Des rejets industriels : les sites industriels les plus proches du site susceptibles d’émettre des rejets atmosphériques sont des entreprises du secteur de l’imprimerie (Lima adhésifs et SITCO) La topographie de la zone d’études et l’homogénéité du relief offrent des conditions favorables pour la diffusion des émissions gazeuses. La zone d’étude n’est pas concernée ni par un site emblématique, ni par un site inscrit, ni par une ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), ni par un site Natura 2000.

Zones humides Des prairies humides sont localisées le long des ruisseaux s’écoulant jusqu’à l’Aurence : le ruisseau Le Coyol et le ruisseau de l’Ane. Le parc d’activité Océalim se situant à la tête du ruisseau le Coyol, des zones humides ont été identifiées sur ce parc.  La partie nord de la zone est en très grande partie aménagée.  La zone humide localisée dans la partie médiane de la zone a été drainée.  Celle située dans la partie sud n'a pas été affectée par les aménagements déjà réalisés. Elle est principalement constituée de boisements humides (type saulaie humide) et de prairies humides non exploitées. La parcelle d’implantation de REVIPLAST se situe dans la partie centrale du parc drainée par le fossé longeant la partie nord de la parcelle et rejoignant le bassin d’orage du parc. Milieux naturels

Corridors écologiques : Le parc Océalim est caractérisé par la présence :  de barrières physiques importantes essentiellement localisées au nord avec : - la confluence de plusieurs axes routiers : La N520, la D125, la D947 ; - la zone du parc aménagée et donc fortement urbanisée à l’heure actuelle.  de continuités encore présentes liées : - au ruisseau le Coyol. Ce cours d'eau ne présente pas d'interruption marquée des continuités écologiques en aval de la zone d'activité OCEALIM (secteur dans lequel il prend sa source). Il est à noter que l'urbanisation devient un peu plus importante à proximité au niveau du lieu-dit Le Villageas. - A la zone de boisements et de prairies humides sur la partie sud du parc non aménagée actuellement. Le site REVIPLAST se situe à la limite de la zone aménagée et urbanisée.

V.3.3 Usages des milieux d’exposition Il s’agit de vérifier les usages des milieux d’exposition possibles que sont le sol, l’eau souterraine, l’eau de surface :  l’état initial de la zone et des milieux est détaillé dans le deuxième chapitre de l’étude d’impact ;  les principaux usages des milieux sol, eau souterraine, eau de surface et air sont présentés dans le tableau ci-dessous.

109

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 39 : USAGES DES MILIEUX D’EXPOSITION

Milieux Usages Aucun usage sensible des sols n’a été identifié dans l’environnement du site. La zone d’étude Sol, sous sol est fortement imperméabilisée avec la présence de nombreuses entreprises et sans aucune activité agricole, ni aucune habitation. Aucun usage sensible des eaux souterraines n’a été identifié dans l’environnement du site. Les Eaux forages répertoriés sur le parc Océalim sont 2 piézomètres pour la reconnaissance de la souterraines fluctuation de la nappe et 1 forage utilisé pour l’incendie. Aucun usage sensible n’a été identifié sur les eaux superficielles dans la zone d’études. On ne Eaux de surface peut pas exclure l’activité de pêche.

V.4 Etape 3 : identification des voies de transfert

Le tableau ci-après résume les principales voies de transfert concernées pour les différents milieux considérés. TABLEAU 40 : RESUME DES PRINCIPALES VOIES DE TRANSFERT POTENTIELLES

Milieu Voies de transfert potentielles vers les milieux

Sol Infiltration des polluants dans les sols avec ou sans entraînement par les eaux de pluie Eaux Nappe d’eau souterraine à une profondeur moyenne de 3 m avec un minimum à 0 m souterraines et un maximum à 6 m, écoulement vers le Coyol Eaux pluviales : transfert vers le cours d’eau le Coyol via leur écoulement dans les Eaux de surface fossés des eaux pluviales du parc Océalim

Air Dispersion, propagation

V.5 Schéma conceptuel

Le schéma conceptuel établi pour le site de REVIPLAST permet, d’une manière générale, en mode de fonctionnement normal, d’illustrer les relations entre :  les sources significatives de pollution retenues sur le site ;  les différents milieux de transfert et leurs caractéristiques, ce qui détermine l’étendue des pollutions ;  les enjeux à protéger : les populations riveraines, l’état et les usages des milieux.

Le schéma conceptuel obtenu à l’issu de cette démarche d’évaluation des risques sanitaires est présenté page suivante :

110 Partie 3 : Etude d’impact Décembre 2016

Emissions de bruit Propagation au voisinage : Site REVIPLAST salariés sur le parc Océalim et Bassin rétention eaux pluviales habitations en périphérie du parc / eaux extinction incendie Volume : 150 m3 Circulation poids lourds sur

Fossé eaux pluviales de la ZAC voirie lourde Point de rejet du réseau des Chargement/déchargement Bâtiment broyage Auvent plastiques eaux pluviales REVIPLAST Stockage Stockage plastique vrac plastique plastique sur surface big-bag Bassin de rétention des eaux empierrée pluviales de la ZAC A 300 m du site REVIPLAST Lessivage par les eaux de pluies des poussières, hydrocarbures, matières organiques Transfert potentiel vers les eaux de surface

Infiltration des eaux de pluies Nappe libre à une profondeur variable de l’ordre de 3 – 4 m Source potentielle de pollution du sol Des circulations d'eau superficielles peuvent également se produire en période pluvieuse Poussières, hydrocarbures

Pas d’usage identifié Transfert potentiel vers la nappe

Milieu récepteur final : ruisseau Le Coyol A 350 m du site REVIPLAST Usage potentiel : la pêche

FIGURE 63 : SCHEMA CONCEPTUEL DU SITE

111

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

V.5.1 Evaluation du risque sanitaire lié aux substances chimiques Concernant les agents chimiques, très peu de substances sont utilisées et rejetées par l’activité de REVIPLAST qui est assure la valorisation des matières plastiques par broyage uniquement.

De plus, les dispositions suivantes suppriment les transferts potentiels vers le milieu :

 dispositif de dépoussiérage sur chaque ligne de broyage ;  présence d’une dalle étanche dans le bâtiment ;  imperméabilisation des zones de circulation et de stationnement extérieures ;  collecte des eaux pluviales issues du site et rétention dans un bassin de 150 m3 sur le site avant rejet dans le fossé eaux pluviales du Parc OCEALIM.  Les fossés d’eaux pluviales du Parc Océalim rejoignent le bassin de rétention de la ZAC qui tient compte de l’imperméabilisation des parcelles et se rejette dans le ruisseau « Le Coyol ».

On peut conclure à l’absence d’effets sur la santé humaine de l’activité de REVIPLAST, en fonctionnement normal (non accidentel) et liés à des expositions à des substances chimiques à long terme (supérieure à un an).

V.5.2 Evaluation du risque sanitaire lié au bruit Les informations et données mentionnées dans ce chapitre sont issues de l’avis publié en février 2013 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) relatif à l’évaluation des impacts sanitaires extra-auditifs du bruit environnemental4.

V.5.2.1 Effets sanitaires liés au bruit et valeurs seuils

Le travail de l’Anses a permis de recenser les principaux effets sanitaires extra-auditifs du bruit à prendre en compte dans une évaluation des impacts sanitaires. Il convient de distinguer :

 les effets immédiats du bruit : perturbation du sommeil et gêne ;  des effets associés à moyen et à long termes : troubles de l’apprentissage scolaire et infarctus du myocarde.

EFFETS SANITAIRES IMMEDIATS

Les effets sanitaires immédiats sont ceux qui se manifestent lors de l’exposition au bruit ou dans un délai très court après celle-ci. Ces effets sont le plus souvent ressentis par les personnes exposées qui les attribuent généralement au bruit lui-même. Il est vraisemblable que ces effets immédiats puissent avoir une conséquence physiopathologique à long terme via l’impact du stress chronique.

Les valeurs seuils mentionnées dans le tableau ci-dessous extrait de l’avis de l’Anses correspondent aux données disponibles relevées dans la littérature scientifique et préférentiellement aux seuils préconisés par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), lorsque ces données sont disponibles.

4 Anses, Évaluation des impacts sanitaires extra-auditifs du bruit environnemental - Avis de l’Anses -Rapport d’expertise collective- Edition scientifique - février 2013, 313 pages

112 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 41 : EFFETS SANITAIRES IMMEDIATS RETENUS ET NIVEAUX DE BRUITS SEUILS ASSOCIES (SOURCE : AVIS ANSES, FEVRIER 2013)

5 LAmax : Niveau maximal de pression acoustique pondérée A

Lden : Day-evening-night assessment sound Level (niveau sonore équivalent jour – soirée – nuit)

Concernant les relations entre la qualité du sommeil et l’intensité des évènements sonores, l’OMS propose plusieurs seuils se rapportant à divers types d’effets sur le sommeil. Considérant à la fois les très faibles niveaux sonores concernés et la pertinence relative à assimiler des effets aussi fins tels que la modification de la structure du sommeil à une perturbation avérée du sommeil, l’Anses

recommande d’utiliser préférentiellement le seuil LAmax se rapportant aux éveils.

EFFETS SANITAIRES ASSOCIES A UNE EXPOSITION CHRONIQUE AU BRUIT

Les effets sanitaires à long terme se manifestent après des mois ou des années d’exposition au bruit. Ils ne sont pas toujours identifiés comme étant secondaires à l’exposition au bruit et des facteurs confondants sont souvent évoqués. Il est vraisemblable que ces effets sont également très dépendants d’une susceptibilité ou sensibilité propres aux personnes exposées.

De façon analogue à la sélection des seuils pour les effets sanitaires immédiats, les seuils de niveaux sonores retenus pour ces effets se rapportent préférentiellement aux recommandations de seuils préconisées par l’OMS lorsque celles-ci sont disponibles.

5 Décibel pondéré A L’oreille humaine n’est pas sensible aux différentes fréquences sonores de la même manière. Certains sons à certaines fréquences sont mieux perçus que d’autres à des fréquences différentes. L’oreille est plus performante dans les fréquences moyennes (medium). Pour en tenir compte, les divers textes normatifs et juridiques ont convenu d'une pondération « filtre A » privilégiant les fréquences moyennes par rapport aux basses et aux très aiguës. Les valeurs sont alors exprimées en dBA. La courbe de pondération A est la plus utilisée pour restituer la réaction de l’oreille humaine aux différentes fréquences.

113 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 42 : EFFETS SANITAIRES ASSOCIES A UNE EXPOSITION CHRONIQUE AU BRUIT RETENUS ET NIVEAUX DE BRUITS SEUILS ASSOCIES (SOURCE : AVIS ANSES, FEVRIER 2013)

A propos des atteintes du système cardiovasculaire, deux seuils ont été relevés concernant la période nocturne. L’Anses recommande de considérer préférentiellement la valeur la plus basse de 50 dBA, niveau en dessous duquel le risque de développer une pathologie cardiovasculaire attribuable au bruit est négligeable d’après l’OMS. Le second seuil suggéré de 55 dBA par l’OMS correspond au niveau sonore à partir duquel les effets cardiovasculaires attribuables au bruit deviennent un enjeu de santé publique, ce qui n’exclut pas totalement la survenue de quelques effets pour une exposition inférieure à ce seuil parmi les personnes dites sensibles dans la population totale.

V.5.2.2 Personnes concernées dans la zone d’étude et exposition

Le descriptif de la population est présenté au début de l’évaluation des risques sanitaire (cf. paragraphe V.3.1 page 105). Les principales caractéristiques de la population dans la zone d’étude sont :

 au sein du Parc Océalim : des entreprises avec des activités industrielles, artisanale, et logistique. Aucune activité n’a lieu la nuit au sein du Parc Océalim.  Autour du parc Océalim : des secteurs d’habitations concentrés autour des principales infrastructures routières D947

Aucun Etablissement Recevant du Public d’enseignement, de loisir, ou de santé n’a été recensé dans la zone d’étude.

On peut donc considérer que les personnes concernées par les émissions de bruits issus du site REVIPLAST sont :

 les salariés des entreprises du Parc Océalim en journée ;  les habitants des lotissements en bordure du parc Océalim la nuit essentiellement.

L’étude acoustique réalisée les 24 et 26 mai 2016 par le bureau d’étude acoustique et vibration ORFEA (Agence Limoges), a permis de mesurer les niveaux de bruit dans les 2 environnements suivants, représentatifs des 2 types de population concernées :  l’entreprise voisine « Les 3 ours », voisin direct et le plus proche du site REVIPLAST.

114 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Elle est positionnée face à l’entrée du site, de l’autre côté de la rue Jean Mermoz à environ 20 m de la limite de propriété du site- Etablissement fermé la nuit  la zone d’habitation la plus proche située dans l’allée du Charbonnier qui donne sur la route du Got La parcelle est située à 290 m de la limite de propriété du site REVIPLAST

Les résultats obtenus sont :  détaillés dans le rapport fournis en annexe 7 ;  présentés dans le chapitre III.4.1 page 80.

Exposition la journée

Les valeurs mesurées en période diurne par Orfea en mai 2016 sont reprises dans le tableau ci- dessous avec les valeurs seuils retenues pour les effets sanitaires immédiats et à moyen – long termes. Précaution importante dans la lecture du tableau : les indices acoustiques et les points de mesures ne sont pas identiques entre les valeurs mesurées en 2016 et les valeurs seuils retenues. La comparaison est donc inexacte, elle ne constitue qu’une approche.

TABLEAU 43 : EVALUATION DE L’EXPOSITION AU BRUIT EN JOURNEE (SOURCE : SOURCE : RAPPORT ORFEA - MAI 2016 ET AVIS ANSES – FEV. 2013)

Précision : concernant l’habitation la plus proche, le niveau de bruit sans REVIPLAST est plus élevé que le niveau de bruit avec REVIPLAST. Afin de prendre en considération une période représentative diurne pour le bruit sans REVIPLAST, il a été considéré la période 17h40 à 18h15. Compte tenu de la zone d’activité, l’environnement sonore est fortement impacté par l’activité des sociétés situées aux alentours ainsi que par la circulation routière de la RD947.

Les commentaires suivants peuvent être faits dans une première approche :

 les niveaux sonores mesurés sont proches sans et avec l’activité de REVIPLAST ;  les valeurs mesurées : - dépassent les seuils des effets sanitaires immédiats dans les 2 cas avec ou sans activité de REVIPLAST ; - sont proches du seuil des effets sur le système cardiovasculaire.

La situation mesurée en journée est le résultat de l’ensemble des sources sonores présentes sur le Parc Océalim ainsi que sur les axes routiers à proximité. Cet environnement sonore peut être

115 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017 source de gêne pour la population exposée (salariés dans le parc Océalim et habitants dans la périphérie).

Exposition la nuit

Les valeurs mesurées en période nocturne par Orfea en mai 2016 sont reprises dans le tableau ci-dessous avec les valeurs seuils retenues pour les effets sanitaires immédiats et à moyen – long termes. Précaution importante dans la lecture du tableau : les indices acoustiques et les points de mesures ne sont pas identiques entre les valeurs mesurées en 2016 et les valeurs seuils retenues. La comparaison est donc inexacte, elle ne constitue qu’une approche.

TABLEAU 44 : EVALUATION DE L’EXPOSITION AU BRUIT LA NUIT (SOURCE : SOURCE : RAPPORT ORFEA - MAI 2016 ET AVIS ANSES – FEV. 2013)

Les commentaires suivants peuvent être faits dans une première approche :

 les niveaux sonores mesurés sont proches sans et avec l’activité de REVIPLAST ;  les valeurs mesurées : - ne dépassent pas le seuil des effets sur le sommeil, donné pour une valeur mesurée en intérieur : les mesures de 2016 sont effectuées en limite de parcelle à l’extérieur de l’habitation ; - ne dépassent pas mais sont proches de la valeur d’effet lié à la gêne ; - ne dépassent pas le seuil des effets sur le système cardiovasculaire.

Compte tenu du maintien de l’activité de REVIPLAST en période nocturne, la période nocturne est la période la plus défavorable pour la société (environnement sonore le plus calme), et donc la plus parlante en terme d’émergence sonore. La situation mesurée peut être source de gêne pour la population exposée (habitants dans la périphérie).

V.5.2.3 Conclusion

L’évaluation du risque sanitaire lié au bruit montre que :

 La journée : la population au sein du Parc Océalim et en périphérie peut ressentir des effets immédiats du bruit avec une gêne provoquée par l’ensemble des émissions sonores issues des activités de la ZAC et du trafic sur les axes routiers ;  La nuit : la population des zones d’habitation en périphérie du parc Océalim peut ressentir des effets immédiats du bruit avec une gêne accentuée par l’activité de REVIPLAST.

116 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Les effets sanitaires restent faibles (immédiat et gêne) ; toutefois REVIPLAST prévoit de limiter la propagation des émissions de bruit de son unité en installant une nouvelle porte sectionnelle sur l’ouverture principale du bâtiment d’activité.

Cette Evaluation des Risques Sanitaires permet de conclure à un niveau de risque acceptable pour la population riveraine.

V.6 Discussion des incertitudes

Les incertitudes dans la démarche d’évaluation des risques sanitaires menée sont discutées dans le tableau suivant.

TABLEAU 45 : ERS – DISCUSSION DES INCERTITUDES

Etape Hypothèse posée – données utilisées Discussion

Chaque source a été évaluée au travers d’indicateur « indirect » permettant de donner un ordre de Inventaire et Les substances chimiques dans les rejets grandeur. description des d’eau n’ont pas fait l’objet de mesure Cette incertitude n’est pas préjudiciable aux sources pour leur quantification conclusions de l’ERS au regard des faibles enjeux liés à ces émissions L’écoulement de la nappe d’eau Cette incertitude n’est pas préjudiciable aux Voie de transfert superficielle au droit du site n’est pas conclusions de l’ERS car cette voie de transfert a été connu précisément. retenue dans l’ERS même si elle reste au conditionnel.

Aucune station hydrométrique n’est L’état de dégradation du milieu « air » et sa Caractéristiques positionnée sur le cours d’eau Le Coyol. compatibilité avec les usages n’ont pas pu être des milieux Concernant l’air, il n’y a pas de données vérifiés. Le contexte de la zone d’étude ne motive pas sur sa qualité dans la zone d’études la nécessité d’investigations supplémentaires.

Concernant le risque sanitaire lié au La comparaison des valeurs mesurées en 2016 lors de bruit, les indices acoustiques et les l’étude acoustique et les valeurs seuils retenues est Evaluation de points de mesures ne sont pas inexacte  elle ne constitue qu’une approche mais l’exposition identiques entre les valeurs mesurées en qui permet une première évaluation du risque lié au 2016 et les valeurs seuils retenues bruit.

117 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

VI. ESTIMATION DES DEPENSES LIEES A LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT REVIPLAST a mené son projet de construction d’une unité de valorisation de matières plastiques en intégrant dès la conception les prescriptions environnementales liées notamment au régime de l’autorisation pour son activité. Par conséquent, il est difficile d’individualiser dans l’opération globale les coûts liés à l’environnement.

Le groupe DGP (maître d’ouvrage avec la société REVIPLAST) a estimé au bilan de l’opération un surcoût de l’ordre de 30% liés aux mesures de protection de l’environnement par rapport à une opération « classique non ICPE » soit environ 350 000 €.

REVIPLAST projette de compléter les mesures compensatoires existantes sur ce site avec les 2 aménagements suivants :

 Installation d’une porte sectionnelle sur l’ouverture principale du bâtiment d’activité - cet aménagement est estimé à environ 15 000 € HT et envisagé à l’horizon 2020  Mise en place d’une dalle béton sous le auvent et au niveau des zones empierrées périphériques - cet aménagement est estimé à environ 200 000 € HT et envisagé à l’horizon 2025.

VII. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact :

 ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R. 214-6 et d’une enquête publique ;  ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public.

La consultation du site la DREAL Limousin permet de recenser 5 projets connus au 23/05/2016 dans la zone d’études. L’analyse des effets cumulés de la présente demande avec ces 5 projets connus consiste à déterminer si les changements résultant de la demande objet du présent dossier, compte tenu des impacts des projets connus situés à proximité, ne sont pas susceptibles d’aggraver les impacts négatifs de projets plus éloignés.

118 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Aménagement – LGV Poitiers Limoges - 2013

ICPE – Société APROVAL - 2011

Aménagement – AFAF Site d’études Aménagement Urbanisme 2x2 voies de la RN141 - - Rénovation Parc d’activités

2014 de La Bastide - de la Grande 2012 Pièce - 2014

FIGURE 64 : LOCALISATION DES PROJETS CONNUS AU 23/05/2016 (SOURCE : SIG DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE, GEOLIMOUSIN)

Les effets cumulatifs peuvent être liés aux situations suivantes :

 connexité géographique ;  connexité fonctionnelle ;  effets de même nature sur un même milieu.

L’analyse des effets cumulés du site REVIPLAST avec les 5 projets connus identifiés est présentée dans le tableau page suivante.

119

TABLEAU 46 : PROJETS CONNUS AU 23/05/2016 – ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC LA PRESENTE DEMANDE

Année Projet connu Procédure Objet Lien avec la demande Demandeur Date avis AE 2014 Aménagement foncier Aménagement Le secteur à aménager représente une superficie de 638 Aucun agricole et forestier en Avis 23/07/2014 ha répartis sur les communes de Veyrac, Verneuil sur accompagnement de la Vienne et Saint Victurnien. Une quinzaine d’exploitation Il s’agit essentiellement de travaux d’aménagement et mise à 2x2 voies de la agricoles et une centaine de propriétés foncières sont de création de chemins de desserte des parcelles RN141 concernées. agricoles, d’arrachage et de plantation de haies et de Conseil Général 87 défrichement d’environ 3,3 ha de boisements 2014 Parc d’activités de la URBANISME Le projet concerne l’aménagement d’un parc d’activité Aucun Grande Pièce Avis du sur le secteur de la grande Pièce au nord-est de Les enjeux les plus importants concernent la sensibilité Communauté 27/02/2014 l’agglomération de Limoges. Il vise à proposer la des milieux naturels et espèces associées, le d’Agglomération Limoges commercialisation de 40 ha de foncier au sein d’un bouleversement du paysage local, la gestion des eaux Métropole vaste espace de 70 ha. pluviales ainsi que la prise en compte des riverains 2013 Projet de ligne à grande Aménagement Le projet de construction d’une ligne à grande vitesse, Aucun vitesse Poitiers - Limoges Avis 13/03/2013 sur 112 km, entre Poitiers et Limoges présenté par Les principaux enjeux environnementaux concernent le Réseau Ferré de France (RFF) traitement de la rupture des continuités induites par la Les travaux nécessiteront d’importants mouvements de ligne, notamment écologiques et hydrauliques. terre (déblais et remblais) liés à la topographie des lieux 2012 Rénovation urbaine de La URBANISME Revaloriser l’image et améliorer le cadre de vie des Aucun Bastide Avis du habitants par une intervention sur l’habitat, les services Ville de Limoges 10/04/2012 publics et commerciaux, les espaces verts et la voirie. Localisation : 3 quartiers au nord de Limoges

2011 Actualisation autorisation ICPE Augmentation significative des flux de déchets Même domaine d’activité mais éloignement d’exploiter – centre de tri Avis 17/06/2011 transitant sur le site, modifications des conditions géographique et de transfert des déchets d’exploitation, actualisation des prescriptions ICPE Société APROVAL Localisation en ZI Nord

Il n’y a donc pas d’effets cumulés de la présente demande avec les projets connus dans la zone d’études.

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

VIII. RAISONS DU CHOIX DE CE PROJET REVIPLAST a développé son projet de changement de site d’exploitation sur une période de 3 ans. Cette réflexion a porté sur les éléments de choix suivants :

CHOIX 1 : ACHAT D’UN SITE EXISTANT OU CONSTRUCTION REVIPLAST a envisagé au démarrage de son projet le rachat d’un site industriel existant pour installer son activité. Plusieurs visites de site en vente ont conduit aux constats suivants : . Sites positionnés dans les zones industrielles « première génération » avec des parcelles étroites et des bâtiments mitoyens ; . Bâtiments ne permettant pas de répondre, dans leur conception, aux prescriptions relatives au stockage de déchets plastiques notamment dans le domaine de l’incendie ; . Organisation des bâtiments industriels peu adaptée à l’activité de REVIPLAST nécessitant essentiellement des surfaces extérieures et de la voirie ; . Risque juridique lié à un potentiel passif environnemental ; . Travaux de mise aux normes et d’adaptation lourds économiquement dans le projet.

 REVIPLAST n’a donc pas retenu la possibilité d’installer son activité sur un site existant

CHOIX 2 : LOCALISATION D’UN TERRAIN POUR CONSTRUCTION. Le choix du site d’implantation a été fait à partir des critères suivants : . Localisation sur la commune de Limoges et les communes périphériques afin de maintenir une distance raisonnable domicile-travail pour les salariés ; . Localisation à proximité d’axes routiers importants favorables à la desserte du site ; . Implantation dans une zone d’activité prévue pour accueillir une installation dans le domaine des déchets et potentiellement bruyante c’est-à-dire : - zone avec des accès et des voiries adaptés à la circulation de poids lourds ; - zone sans habitation, ni établissement sensible à proximité ; - zone aménagée et équipée notamment au niveau des réseaux (amenée et évacuation) et des ressources incendie ;

 REVIPLAST a retenu la proposition de la Communauté de communes l’Aurence Glane Développement pour l’achat d’une parcelle sur la zone aménagée du parc OCEALIM – cette ZAC remplissant tous les critères de REVIPLAST

CHOIX 3 : CONCEPTION DU PROJET (PLAN DE MASSE ET BATIMENT). REVIPLAST a travaillé sur la conception et la réalisation du nouveau site industriel : . avec le Groupe DPG, spécialisé dans l’ingénierie de projet qui prend en charge la réalisation d'un projet immobilier à usage professionnel, de la définition du besoin à la mise en place du montage financier le plus adapté, de la conception à la livraison et à l'exploitation ; . En intégrant dès la phase conception les exigences ICPE notamment au travers des arrêtés ministériels applicables et de la demande d’autorisation planifiée à moyen terme ; . En consultant en amont des choix techniques le SDIS, les services de Limoges Métropoles et de la commune de Couzeix ;

121 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

. En prenant en compte le retour d’expérience des salariés sur les conditions et postes de de travail ; . Tout en garantissant la faisabilité économique du projet.

Ainsi les choix techniques suivants ont été effectués sur le projet : . Séparation des zones bureaux et activités ; . Installation d’un dispositif de détection, de désenfumage et d’intervention dans le bâtiment d’activité ; . Implantation d’un bassin permettant le confinement (rétention des eaux d’extinction d’incendie) pour répondre aux enjeux de protection des zones humides identifiées sur la partie non aménagée du parc Océalim.

IX. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES L’étude d’impact doit présenter les éléments permettant d’apprécier la compatibilité du projet avec :  l’affectation des sols définie par le document d’urbanisme opposable,  ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l’article R. 122-17.

Précision : « la notion de compatibilité est distincte de celle de conformité. Alors que cette dernière interdit toute différence entre la norme supérieure et la norme subordonnée (une opération ne pourrait être considérée comme conforme à un plan que si celui-ci l’avait prévue et si elle était réalisée à l’endroit indiqué), l’obligation de compatibilité est beaucoup plus souple. Elle implique qu’il n’y ait pas de contrariété entre ces normes. Ainsi une opération sera considérée comme compatible avec le plan dès lors qu’il n’y a pas de contradiction ou de contrariété entre eux. En d’autres termes, elle contribue à sa mise en œuvre et non à la mise en cause de ses orientations ou ses options ». Circulaire DPPR/SDPD du 27 décembre 1995.

IX.1 Compatibilité avec les documents d’urbanisme

IX.1.1 Le Plan Local d’Urbanisme La commune de Couzeix dispose d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) en cours de révision ; l'enquête publique s'est déroulée du 7 octobre au 9 novembre 2015. Les documents du PLU utilisés pour cette partie du dossier sont ceux arrêtés au Conseil Municipal le 30/03/2015 et soumis à enquête publique.

Le site REVIPLAST est localisé en zone Uio du PLU : zone Urbaine (dites « U ») - sous secteur activité économique.

122 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

TABLEAU 47 : COMPATIBILITE DE L’INSTALLATION REVIPLAST AVEC LE PLU DE LA COMMUNE DE COUZEIX – ZONE UIO

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation - Les exploitations de carrières ; - Les exploitations de terrain de camping ou de parc résidentiel de loisirs ; - Les dépôts de ferrailles et de matériaux de démolition et déchets divers ; - Les constructions nécessaires à l’activité agricole ; - Les affouillements et exhaussements du sol tendant à modifier le relief général du terrain, sauf s’ils sont 1. OCCUPATIONS ET nécessaires à la réalisation d’ouvrages d’infrastructures. UTILISATIONS DU - En sous-secteur UIo : SOL INTERDITES . Les commerces de détails d’une surface de plus de 300m², sauf s’ils sont intégrés à un établissement exerçant sur le site une activité de fabrication ou de grossistes d’une superficie supérieure, . Les constructions à usage d’hébergements hôtelier, . Les dépôts et stockages sur les parcelles sur les parcelles longeant la RN520, L’unité de REVIPLAST n’est concernée . Les activités entraînant des rejets polluants nécessitant des cheminées de plus de 10m. par aucune des occupations et utilisations des sols listées ci-contre - Toute opération liée aux activités industrielles, artisanales ou commerciales et les logements associés (interdites ou soumises à conditions destinés à l'hébergement de personnes pour la direction ou la surveillance des locaux sous réserve particulières) d'aménagement spécifique ramenant les risques de nuisances sonores à un niveau acceptable pour les résidents ; 2. OCCUPATIONS ET - Les réhabilitations et extensions des constructions à destination d’habitat présente dans la zone ; UTILISATIONS DU - Les constructions, travaux, ouvrages relatifs aux équipements techniques liés aux différents réseaux, SOL SOUMISES A voirie et stationnement, dès lors qu’ils s’intègrent dans le milieu environnant ; DES CONDITIONS - Dans le cas où un terrain est concerné par une zone humide figurant au plan de zonage ou par un fossé, PARTICULIERES les constructions, ouvrages et travaux sont autorisés à condition qu’ils ne soient pas de nature à porter atteinte à l’intégrité de cette zone humide ou de ce fossé, tant en termes de préservation des milieux que du fonctionnement hydraulique ; - En sous-secteur UiO, les entrepôts dès lors qu’ils sont directement liés à une activité industrielle ou artisanales présentes sur la zone

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation - Lorsque le terrain est riverain à deux ou plusieurs voies publiques, l’accès sera interdit sur la voie qui présenterait une gêne ou un risque pour la circulation au vue de l’avis du gestionnaire de réseaux concernés ; - Aucun accès direct ne sera autorisé sur les futures 2X2 voies et leurs bretelles d’échangeur en dehors des L’accès au site se fait depuis la rue carrefours aménagés à cet effet ; Jean Mermoz. - Toute voie nouvelle doit présenter les caractéristiques suivantes :

. être adaptée à l’importance et à la destination des constructions qu’elle doit desservir ;

. assurer la sécurité des usagers de cette voie ;

- En outre, son tracé et son traitement doivent être définis au regard de la morphologie du terrain

d'assiette du projet et de la composition de la trame viaire existante environnante ; 3. ACCES ET VOIRIE - L'aménagement des voies d'accès et de desserte peut être autorisé par tranches, en fonction du nombre

et de la situation des bâtiments à desservir, l'emprise devant être, néanmoins, réservée dans sa largeur La voie est adaptée à la circulation de totale ; Poids lourds. L’accès au site permet la - En supplément de ces largeurs, il y a lieu de prévoir, éventuellement, l'emplacement des plantations sécurité des usagers (visibilité, largeur d'alignement ou du stationnement sur chaussée ; de l’entrée, stationnements prévus à - Les voies en impasse ne sont autorisées qu’en l’absence d’autre solution. Elles doivent comporter en leur l’intérieur) extrémité une aire de manœuvre permettant notamment le retournement : . des véhicules d’urgence notamment de lutte contre l'incendie . des véhicules pour l'enlèvement des ordures ménagères. - En sous-secteur Uio, les accès directs sur la RN520 sont interdits 4. DESSERTE PAR LES Les constructions à usage d'habitation, les établissements recevant du public et les constructions ayant un Le site est raccordé aux réseaux RESEAUX rapport soit avec l'alimentation humaine soit avec des usages à but sanitaire doivent être obligatoirement d’adduction d’eau potable. EAU raccordées au réseau de distribution publique d'eau potable a) Eaux usées : Les eaux usées sont raccordées aux - Tous les bâtiments générant des eaux usées doivent être raccordés au réseau public dans les conditions réseaux de la collectivité rue jean prescrites par le règlement d'assainissement de Limoges Métropole. Mermoz – une attestation de - A défaut de réseau public, les eaux usées devront être gérées par un dispositif d’assainissement non conformité de l’assainissement a été collectif, respectant les prescriptions techniques en vigueur. Tout projet de construction devra être délivré à REVIPLAST soumis à l’avis préalable de conception et d’implantation du SPANC (Service Public d’Assainissement Non ASSAINISSEMENT Collectif) de Limoges Métropole.

b) Eaux pluviales : - Les aménagements réalisés sur le terrain doivent limiter au maximum l’imperméabilisation des sols. Les Les espaces verts représentent environ eaux pluviales sont conservées et gérées à la parcelle, leur infiltration étant à privilégier. Toutefois, si la 30% de la surface de la parcelle nature des terrains, l’occupation, la configuration ou l’environnement de la parcelle ne le permettent pas

124 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation ou si la réutilisation n’est pas possible, le surplus sera évacué dans le système de collecte existant (réseau Les eaux pluviales sont collectées et d’eaux pluviales ou fossé, dans la mesure où ils existent et si leur capacité hydraulique le permet) ou sur rejetées au fossé des eaux pluviales de les fonds inférieurs de la parcelle après accord notarié du propriétaire. Dans tous les cas, le débit de fuite la ZAC devra être régulé selon la réglementation en vigueur. Aucun rejet ne sera autorisé sur les voies publiques.

- Lorsque la construction envisagée est de nature à générer des eaux pluviales polluées dont l'apport Un bassin de rétention des eaux risque de nuire au milieu naturel ou à l'efficacité des dispositifs d'assainissement, le constructeur ou pluviales de 150 m3 est présent sur la l'aménageur doit mettre en œuvre les installations nécessaires pour assurer la collecte, les stockages parcelle. éventuels et le traitement de ces eaux ;

c) Eaux industrielles et artisanales : L'évacuation des eaux usées d'origine industrielle ou assimilable dans le réseau public d'assainissement devra L’activité n’est pas à l’origine d’eaux de se conformer au règlement d’assainissement de Limoges Métropole, et devra faire l’objet d’une autorisation type industriel. préalable..

CARACTERISTIQUES Non réglementé DES TERRAINS Les nouvelles constructions doivent être implantée à 5 m minimum à compter de l'alignement de la voie ; - Les extensions de bâtiments déjà implantés en deçà de la bande de 5 m pourront être autorisées dans le prolongement de ceux-ci ; IMPLANTATION DES - Les débords de toit sont acceptés dans la marge ; CONSTRUCTIONS PAR - En sous-secteur UiO : RAPPORT AUX VOIES Construction compatible . Les constructions nouvelles seront implantées à 10m minimum à compter de l’alignement de la ET EMPRISES voie de desserte interne. Cette règle ne s’applique pas aux ouvrages techniques, ni aux PUBLIQUES logements de fonction autorisés, . Les constructions seront implantées avec un recul de 25m par rapport à la limite d’emprise de la RN520 - Une distance minimum d'implantation entre les constructions et les limites séparatives du terrain est IMPLANTATION DES exigée. Cette distance est au moins égale à la moitié de la hauteur au faîtage de la construction, sans être CONSTRUCTIONS PAR inférieure à 5 m. Celle-ci sera portée à 10 m entre le bâtiment projeté et la limite séparative jouxtant une Construction compatible RAPPORT AUX LIMITES zone d'habitation ; SEPARATIVES - Dans la marge d'isolement, les débords de toit sont autorisés.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES Sous réserve des prescriptions spéciales des services de sécurité, la distance entre deux bâtiments ne doit en UNES PAR RAPPORT Construction compatible aucun cas être inférieure à 3 m. AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE L’emprise au sol des constructions EMPRISE AU SOL Le pourcentage d’emprise au sol autorisé pour la construction est de 60% de la superficie du terrain. représente 26% de la surface de la parcelle a) Principe général : - La hauteur se mesure depuis le sol naturel tel qu'il était avant la réalisation des travaux jusqu'au faîtage ; - En cas de terrain en pente, le point de référence de la hauteur est calculé un milieu de la façade de la construction. - Ne sont pas soumis aux règles de hauteur résultant du présent article les constructions d’intérêt public, Les constructions présentent les lorsque l’aspect architectural et/ou des contraintes techniques l’imposent. hauteurs suivantes : HAUTEUR DES b) Hauteur des constructions :  Bureau : 3,2 m CONSTRUCTIONS - La hauteur maximum des constructions est de 12 m ;  Auvent : 5 m - Les constructions à usage d’habitation sont limitées à R+1 avec possibilités d’aménager un étage  Bâtiment d’activité : 8 m supplémentaire en comble ; - En sous-secteur UiO, la hauteur maximum des constructions est de 12m, toutefois des éléments ponctuels du bâtiment principal pourront présenter une hauteur supérieure pour des raisons architecturales ou techniques

a) Principe général : - Conformément à l’article R111-21 du Code de l’Urbanisme, la situation des constructions, leurs architectures, leurs dimensions, leurs aspects extérieurs doivent être adaptés au « caractère ou à l’intérêt Les constructions ont été réalisées en des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels et urbains, ainsi qu’à la conservation des 2015 : elles s’intègrent au parc perspectives monumentales ». OCEALIM - Dès lors qu’une construction présente un intérêt architectural au regard notamment : ASPECT EXTERIEUR . de son ancienneté, . des matériaux constructifs utilisés, L’organisation de la parcelle a été . de sa composition, définie pour optimiser l’intégration . de son ordonnancement, paysagère du site - les travaux doivent mettre en valeur les caractéristiques de ladite construction. Ces dispositions ne font pas obstacles à la réalisation d’extension d’architecture contemporaine, à condition que les éléments remarquables de construction initiale, soient mis en valeur.

126 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation - Des volumes, des couleurs, des aspects ou des types de matériaux différents de ceux prescrits ci-après Les toitures sont : peuvent être mis en œuvre pour favoriser les économies d’énergie et l’utilisation des énergies  RAL 7037 (gris poussière) renouvelables, et intégrer la prise en compte des espaces naturels environnants. pour le bâtiment d’activité  RAL 9006 (aluminium blanc) b) Terrains et volumes : pour les bureaux et le auvent - Afin de faciliter l’intégration des gros volumes dans le paysage, les constructions et leurs installations  Planes pour le auvent et les doivent s’adapter au terrain naturel. En cas d’impossibilité technique, les remblais, déblais liés au bureaux terrassement doivent être en pente douce (30% maximum) et végétalisés ; - Tout effet de taupinière sera supprimé ; Les façades sont dans les tons : - Les constructions, leurs extensions et annexes situées sur la même unité foncière devront, par leur  de gris pour le bâtiment organisation, leur implantation, leurs matériaux, leurs couleurs, constituer un ensemble harmonieux, d’activité et l’auvent cohérent et autant que possible groupé.  d’ocres pour les bureaux

c) Couleurs : - Les toitures, façades et menuiseries doivent être traitées conformément aux règles du nuancier départemental et de son guide pratique des couleurs ; - Les façades blanches ou brillantes sont interdites. Le site est clôturé et fermé sur toute d) Toitures : sa périphérie - Tous les matériaux de couverture sont autorisés sous réserve qu'ils s'intègrent dans l'environnement ; - Toutefois, ne sont pas autorisées les utilisations de matériaux brillants et (ou) réfléchissants, excepté cependant dans le cas de capteurs solaires. - En sous-secteur UiO : . Les toitures peuvent être à un ou plusieurs versants, planes ou courbes, . Dans le cas de toitures planes à un ou plusieurs versants, la pente sera inférieure à 100% (soit 45°) et le versant principal sera orienté parallèlement à la RN520 pour les bâtiments implantés le long de cet axe, et à la voie de desserte interne dans les autres cas, . Les toitures terrasses sont autorisées si le projet architectural le justifie.

e) Façades : - Sont interdites les imitations de matériaux, ainsi que l'emploi extérieur, à nu, de matériaux fabriqués en vue d'être recouverts d'un parement ou d'un enduit tels que: carreaux de plâtre ou de briques creuses ; - Tous autres matériaux autorisés doivent, par leur couleur s'accorder avec l'environnement.

f) Clôture : - Les clôtures ne sont pas obligatoires ;

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation - Dans le cas de leurs réalisations, une attention particulière doit donc être apportée dans leur conception et leur réalisation. Elles seront constituées soit par des haies vives (de préférence) soit par des grilles ou grillages ou tout autre dispositif à claire voie, comportant ou non un mur bahut dont la hauteur ne doit pas excéder 1 m ; - Aux embranchements routiers ou à l'approche des traversées de voies ferrées, la hauteur des haies vives et des clôtures ne pourra, en outre, excéder 1 mètre au-dessus de l'axe des chaussées, sur une longueur de 50 mètres comptée de part et d'autre du centre de ces embranchements, carrefours, bifurcations ou passage à niveau. La même hauteur doit être observée du côté du petit rayon, sur tout le développement des courbes du tracé, et sur une longueur de 30 mètres dans les alignements droits adjacents ; - Les marges d'isolement sur limites séparatives jouxtant une zone d'habitation doivent être doublée de plantations d'arbres de haute tige ; - Les clôtures, tant à l'alignement des voies, que sur les limites séparatives, doivent être de forme simple et harmonieuse.

g) Couleurs : - La couleur des matériaux est déterminée par référence au nuancier départemental et à son guide pratique des couleurs - Le blanc est interdit . - Le constructeur doit aménager sur son terrain, en dehors des voies publiques, les surfaces de

stationnement des véhicules correspondant aux besoins engendrés par les constructions nouvelles ou

changements de destination ; Un parking de 16 places est situé en - En cas d'impossibilité totale ou partielle le constructeur peut éventuellement être autorisé soit à réaliser face des bureaux le stationnement sur un terrain peu éloigné, soit à bénéficier des dispositions compensatoires prévues à

STATIONNEMENT ce titre par le Code de l'Urbanisme ; Le sol est constitué d’une voirie légère - Le traitement de sol devra permettre l’infiltration des eaux pluviales. sur cette zone. - En sous-secteur UiO :

. L’implantation des parkings sera réalisée de préférence parallèlement aux limites séparatives,

. Il sera prévu la plantation d’un arbre de haute tige d’essence régionale pour 3 places de

stationnement. - Plantation des espaces libres divers : les espaces libres rattachés aux établissements commerciaux, ESPACES LIBRES ET La parcelle est entourée de barrière industriels ou artisanaux doivent être l'objet d'un aménagement paysager notamment le long des PLANTATIONS – végétale sur les côté ouest et sud clôtures ou des constructions dans les limites compatibles avec leur affectation. ESPACES BOISES Un arbre en limite de propriété a été - Plantation autour des dépôts et stockage existants: les dépôts soumis à autorisation doivent être CLASSES maintenu sur le côté Est. dissimulés à la vue par rapport aux terrains voisins et à la voie par des haies vives les dissimulant à la vue

128 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions applicables à la zone Uio (projet arrêté au Conseil Municipal du 30/03/2015) Compatibilité de l’installation à partir des terrains voisins et de la voie publique. - D'une manière générale, les espaces associés aux constructions doivent être plantés, si possible, d'une végétation champêtre, faisant une large part aux essences locales. COEFFICIENT D’OCCUPATION DU Non réglementé Sans objet SOL - Tout projet prévoyant l'utilisation des énergies renouvelables est autorisé, sous réserve de respecter les obligations et les règles d'implantation prévues à l'article 11 du PLU ; PERFORMANCES - De même, tout projet prévoyant l'utilisation de matériaux plus économe en terme d'énergie grise est L’opération de construction est ENERGETIQUES ET autorisé sous réserve de respecter les obligations en matière de performances énergétiques et conforme aux exigences de la RT2012 ENVIRONNEMENTALES environnementales ; - Les obligations en matière de performance énergétique et environnementales ne doivent pas remettre en cause les caractéristiques patrimoniales et paysagères de la commune. RESEAUX DE COMMUNICATION Non réglementé Sans objet ELECTRONIQUE

L’objet de la demande est donc compatible avec les dispositions applicables à la zone Uio du PLU de la commune de Couzeix (version soumise à enquête publique).

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.1.2 Le Plan d’Aménagement de Zone (PAZ) – règlement mai 2009 Conformément à l’article R 311.10 du Code de l’Urbanisme, le Plan d’Aménagement de Zone (P.A.Z.) qui fait partie du dossier de réalisation de la zone d’aménagement concerté du Parc d’Activités OCEALIM, constitue un ensemble de règles opposable à toute personne publique ou privée. TABLEAU 48 : COMPATIBILITE DE L’INSTALLATION REVIPLAST AVEC LE REGLEMENT DU PLAN D’AMENAGEMENT DE LA ZONE

Article Dispositions particulières (règlement mai 2009) Compatibilité de l’installation - Toute opération liée aux activités industrielles, artisanales, commerciales ou tertiaires et les logements associés destinés à l’hébergement de personnes pour la direction ou la surveillance des 1. OCCUPATION ET locaux. UTILISATION DES SOLS - La reconstruction de tout bâtiment détruit après sinistre. ADMISES - Les opérations et installations d’équipements publics lorsque des raisons techniques l’imposent. - Les dépôts et stockages dans les parcelles ne longeant pas la voie de contournement Nord-Ouest (RN520 ex RD2000). L’unité de REVIPLAST n’est concernée par aucune des occupations et - Les carrières. utilisations des sols listées ci-contre - Les bâtiments agricoles. (interdites ou soumises à conditions - Les dépôts et stockages de toute nature à l’air libre. particulières) 2. OCCUPATION ET - Toute nouvelle construction, tout aménagement et toute utilisation du sol à l’exception de ceux UTILISATION DU SOL visés à l’article 1. INTERDITES - Les commerces de détail d’une surface de plus de 300 m², sauf s’ils sont intégrés à un établissement exerçant sur le site une activité de fabrication ou de grossiste d’une superficie supérieure. - Les activités entraînant des rejets polluants nécessitant des cheminées de plus de 10 m.

Accès - Les accès directs sur la voie de contournement Nord-Ouest (RD 2000) sont interdits. - Sur les autres voies, les accès doivent être adaptés à l’opération et aménagés de façon à apporter la L’accès au site se fait depuis la rue moindre gêne à la circulation publique. Jean Mermoz. - Lorsque le terrain est riverain à 2 ou plusieurs voies publiques, l’accès sur celle de ces voies qui présenterait une gêne ou un risque pour la circulation peut être interdit. La voie est adaptée à la circulation de 3. ACCES ET VOIRIE Voirie Poids lourds. L’accès au site permet la - Les dimensions, formes et caractéristiques techniques des voiries doivent être adaptées aux usages sécurité des usagers (visibilité, largeur qu’elles supportent ou aux activités qu’elles doivent desservir. de l’entrée, stationnements prévus à - La création d’une voie d’accès en impasse peut être refusée si elle apparaît incompatible avec les l’intérieur) exigences des services publics, de la circulation ou de la sécurité

130 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions particulières (règlement mai 2009) Compatibilité de l’installation Eau Le site est raccordé aux réseaux Les constructions à usage d’habitation (logements de fonction définis à l’article 1), celles abritant des d’adduction d’eau potable. salariés ou employés, les établissements recevant du public et les constructions ayant un rapport soit

avec l’alimentation humaine, soit avec des usages à but sanitaire, doivent obligatoirement être raccordés Les eaux usées sont raccordées aux au réseau public de distribution d’eau potable. réseaux de la collectivité rue jean Assainissement Mermoz – une attestation de - Eaux usées : conformité de l’assainissement a été Toute construction doit être raccordée au réseau public d’assainissement. 4. DESSERTE PAR LES délivré à REVIPLAST - Eaux usées industrielles RESEAUX L’évacuation des eaux usées d’origine industrielle ou assimilable dans le réseau public Les eaux pluviales sont collectées et d’assainissement pourra être subordonnée à un prétraitement et le cas échéant à la mise en place rejetées au fossé des eaux pluviales de d’un dispositif assurant la compatibilité avec le réseau existant. la ZAC qui rejoint le bassin de - Eaux pluviales rétention du Parc OCEALIM Les aménagements réalisés sur le terrain doivent garantir l’écoulement des eaux pluviales dans le

réseau ou les fossés prévus à cet effet vers les bassins de rétention et décantation. Le site est raccordé aux réseaux EDF et Réseaux d’électricité et de téléphone. Telecom rue Jean Mermoz Les bâtiments doivent être raccordés en souterrain aux réseaux publics d’électricité et de téléphone. 5. CARACTERISTIQUES DES La superficie des lots n’est pas réglementée. Sans objet TERRAINS - Les constructions seront implantées avec un recul de 25 m par rapport à la limite d’emprise de la 6. IMPLANTATION DES voie de contournement Nord-Ouest. CONSTRUCTIONS PAR - L’implantation des constructions observera un recul de 10 m par rapport à l’alignement de la voie de Construction compatible RAPPORT AUX VOIES desserte interne. Cette règle ne s’applique pas aux ouvrages techniques, ni aux logements de fonction autorisés. 7. IMPLANTATION DES - Les constructions peuvent jouxter une des limites séparatives. CONSTRUCTIONS PAR - En cas contraire, la marge d’isolement ne pourra être inférieure à 5 m. RAPPORT AUX LIMITES - A l’exception des terrains longeant la RN 520, les constructions observeront un recul de 5 m par Construction compatible SEPARATIVES DU rapport à la limite de fond de parcelle qui sera porté à 10 m dans les terrains jouxtant la zone TERRAIN d’habitat située au Sud-Ouest de la ZAC 8. IMPLANTATION DES Une distance d’au moins 4 m est imposée entre 2 bâtiments non contigus. CONSTRUCTIONS LES Toutefois, les bâtiments pourront être aménagés de manière à créer des cours et patios de dimension Construction et aménagement de la UNES PAR RAPPORT inférieure au cœur des constructions. parcelle compatibles AUX AUTRES SUR UNE Les dépôts et stockages seront implantés en fond de parcelles. MEME PROPRIETE

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions particulières (règlement mai 2009) Compatibilité de l’installation L’emprise au sol des constructions 9. EMPRISE AU SOL L’emprise au sol ne devra pas excéder 70 % de la superficie du terrain. représente 26% de la surface de la parcelle Les constructions présentent les La hauteur des bâtiments sera inférieure à 10 m, calculée à l’égout des toitures. hauteurs suivantes : 10. HAUTEUR DES Toutefois, des éléments ponctuels du bâtiment principal pourront présenter une hauteur supérieure à la - Bureau : 3,2 m CONSTRUCTIONS maximale, pour des raisons architecturales ou techniques. - Auvent : 5 m - Bâtiment d’activité : 8 m Couleurs - Les toitures, façades et menuiseries en bac acier ou aluminium doivent s’inspirer des teintes du nuancier RAL : . Pour les parcelles longeant la RN 520 : références 1000, 1014, 5002, 5007, 5014, 5018, 6005, 6021, 7015, 7025, 7035, 7036, 7038. . Pour les autres parcelles de la ZAC : références 1000, 1013, 1014, 1015, 5002, 5007, 5014, Les toitures sont : 5018, 6005, 6021, 7015, 7026, 7035, 7036, 7038, 7047, 9016. - RAL 7037 (gris poussière) pour le - En maçonnerie traditionnelle, les bétons et enduits colorés s’inspireront des teintes du nuancier bâtiment d’activité régional (références Me 02 à 03, Mf 01 à 03, Mh 02 à 03, Mi 02 à 03, Mj 01 à 02), Mk 01 à 02). - RAL 9006 (aluminium blanc) pour Toitures les bureaux et le auvent - Tous les matériaux de couverture sont autorisés sous réserve qu’ils s’intègrent dans - Planes pour l’auvent et les l’environnement. Sont interdites les utilisations de matériaux brillants et (ou) réfléchissants, excepté bureaux dans le cas de capteurs solaires. 11. ASPECT EXTERIEUR, - Les toitures peuvent être à un ou plusieurs versants, planes ou courbes. Les façades sont dans les tons : ARCHITECTURE, - Dans le cas de toiture plane à un ou plusieurs versants, la pente sera inférieure à 100 % (soit 45 °) et - de gris pour le bâtiment d’activité CLOTURE le versant principal sera orienté parallèlement à la voie de contournement Nord- Ouest, pour les et l’auvent bâtiments implantés le long de cet axe, et à la voie de desserte interne dans les autres cas. - d’ocres pour les bureaux - Les toitures terrasses peuvent être autorisées si le projet architectural le justifie. - Les enseignes masquant les pentes de toiture sont interdites. Matériaux de façades - Sont interdites les imitations de matériaux telles que faux moellons de pierre, fausses briques, faux pans de bois, ainsi que l’emploi extérieur à nu de matériaux fabriqués en vue d’être recouverts d’un parement ou d’un enduit (carreaux de plâtre ou briques creuses). - En construction traditionnelle, les parpaings seront enduits, à l’exception de ceux préfabriqués et colorés dans la masse, destinés à être laissés apparents et rejointoyés. - En construction métallique, sont autorisés les bardages et parements en aluminium ou acier laqué, le verre, les menuiseries métalliques, le bois ou le PVC. - Les constructions en bois (laissé brut ou coloré suivant les teintes du nuancier RAL prévues à l’article

132 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Article Dispositions particulières (règlement mai 2009) Compatibilité de l’installation 11.1) sont autorisées sous réserve de leur insertion dans l’environnement et si le parti architectural le justifie. - Les dépôts et stockages (interdits sur les terrains longeant la RN 520) seront obligatoirement couverts et fermés. Le site est clôturé et fermé sur toute Clôtures sa périphérie - Les clôtures ne sont obligatoires qu’aux emplacements prévus sur le document graphique. - Sauf impératif de sécurité, les clôtures tant à l’alignement que sur les limites séparatives seront doublées de haies vives (en mélange d’arbustes à feuillage persistant et caduque, de préférence). Les murets en béton ou parpaings seront enduits (référence teinte conforme à l’article 11.1) et ne devront pas excéder 1 m. Ils pourront être surmontés d’une grille ou d’un grillage. - Les places de stationnement seront prévues en nombre suffisant selon les besoins engendrés par le projet. Un parking de 16 places est situé en 12. STATIONNEMENT - L’implantation des parkings sera réalisée de préférence parallèlement aux limites séparatives. face des bureaux - Il sera prévu la plantation d’un arbre de haute tige d’essence régionale pour 3 places de stationnement. - Les arbres existants seront signalés sur la demande de permis de construire et devront être conservés, sauf nécessité justifiée par le projet et pour des mesures de sécurité. - Les arbres remarquables et les espaces boisés, signalés sur le document graphique réglementaire ne pourront être supprimés, sauf nécessité justifiée par le projet et notamment pour l’ouverture de La parcelle est entourée de barrière 13. ESPACES LIBRES, voies publiques. végétale sur les côté ouest et sud PLANTATIONS, ESPACES - Des plantations et cloisonnements végétaux seront constitués afin de servir d’écran visuel, en limite Un arbre en limite de propriété a été BOISES des zones de stationnement ainsi que vis-à-vis de la voie de contournement Nord- Ouest (RN 520 ex maintenu sur le côté Est RD 2000). - Sur les lots bordant la RD 2000 (compris entre le bois conservé, la voie SNCF et l’entreprise Mettai) une bande de 5 m sera plantée d’arbres ou d’arbustes sur au moins la moitié de sa superficie. 14. COEFFICIENT D’OCCUPATION DES Non réglementé Sans objet SOLS (COS) 15. DEPASSEMENT DE COS Sans objet Sans objet Le projet de REVIPLAST est donc compatible avec le Plan d’Aménagement de Zone (P.A.Z.)

IX.2 Plan de prévention des Risques (PPR)

Le site d’étude n’est pas dans une zone concernée par un plan de prévention des risques.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.3 Plans, schémas et programmes non applicables au projet

Ont été considérés comme non applicables au présent projet les plans, schémas et programmes présentés dans le tableau ci-dessous. L’étude de la compatibilité avec ces documents est donc sans objet.

TABLEAU 49 : PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES NON APPLICABLES AU PROJET PLAN, SCHÉMA, PROGRAMME, document de planification Programme opérationnel mentionné à l'article 32 du règlement (CE) n° 1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion et abrogeant le règlement (CE) n° 1260/1999 Schéma décennal de développement du réseau prévu par l'article L. 321-6 du code de l'énergie Schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables prévu par l'article L. 321-7 du code de l'énergie Document stratégique de façade prévu par l'article L. 219-3 code de l'environnement et document stratégique de bassin prévu à l'article L. 219-6 du même code Plan d'action pour le milieu marin prévu par l'article L. 219-9 du code de l'environnement Zone d'actions prioritaires pour l'air mentionnée à l'article L. 228-3 du code de l'environnement (1) Charte de parc naturel régional prévue au II de l'article L. 333-1 du code de l'environnement Charte de parc national prévue par l'article L. 331-3 du code de l'environnement Plan départemental des itinéraires de randonnée motorisée prévu par l'article L. 361-2 du code de l'environnement Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques prévues à l'article L. 371-2 du code de l'environnement Plans, schémas, programmes et autres documents de planification soumis à évaluation des incidences Natura 2000 au titre de l'article L. 414-4 du code de l'environnement à l'exception de ceux mentionnés au II de l'article L. 122-4 même du code Schéma mentionné à l'article L. 515-3 du code de l'environnement Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux d'Ile-de-France prévu par l'article L. 541-14 du code de l'environnement Plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics d'Ile-de-France prévu par l'article L. 541-14-1 du code de l'environnement Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs prévu par l'article L. 542-1-2 du code de l'environnement Programme d'actions national pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévu par le IV de l'article R. 211-80 du code de l'environnement Programme d'actions régional pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévu par le IV de l'article R. 211-80 du code de l'environnement Directives d'aménagement mentionnées au 1° de l'article L. 122-2 du code forestier Schéma régional mentionné au 2° de l'article L. 122-2 du code forestier Schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie prévu par l'article L. 222-1 du code de l'environnement Schéma régional de gestion sylvicole mentionné au 3° de l'article L. 122-2 du code forestier Plan pluriannuel régional de développement forestier prévu par l'article L. 122-12 du code forestier Schéma départemental d'orientation minière prévu par l'article L. 621-1 du code minier 4° et 5° du projet stratégique des grands ports maritimes, prévus à l'article R. 103-1 du code des ports maritimes

134 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Réglementation des boisements prévue par l'article L. 126-1 du code rural et de la pêche maritime Schéma régional de développement de l'aquaculture marine prévu par l'article L. 923-1-1 du code rural et de la pêche maritime Schéma national des infrastructures de transport prévu par l'article L. 1212-1 du code des transports Schéma régional des infrastructures de transport prévu par l'article L. 1213-1 du code des transports Plan de déplacements urbains prévu par les articles L. 1214-1 et L. 1214-9 du code des transports Contrat de plan Etat-région prévu par l'article 11 de la loi n° 82-653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification Schéma régional d'aménagement et de développement du territoire prévu par l'article 34 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements et les régions Schéma de mise en valeur de la mer élaboré selon les modalités définies à l'article 57 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, départements et régions Schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris et contrats de développement territorial prévu par les articles 2,3 et 21 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris Schéma des structures des exploitations de cultures marines prévu par l'article 5 du décret n° 83-228 du 22 mars 1983 fixant le régime de l'autorisation des exploitations de cultures marines Directive de protection et de mise en valeur des paysages prévue par l'article L. 350-1 du code de l'environnement Plan de prévention des risques technologiques prévu par l'article L. 515-15 du code de l'environnement et plan de prévention des risques naturels prévisibles prévu par l'article L. 562-1 du même code Stratégie locale de développement forestier prévue par l'article L. 123-1 du code forestier Zones mentionnées aux 1° à 4° de l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales Plan de prévention des risques miniers prévu par l'article L. 174-5 du code minier Zone spéciale de carrière prévue par l'article L. 321-1 du code minier Zone d'exploitation coordonnée des carrières prévue par l'article L. 334-1 du code minier Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine prévue par l'article L. 642-1 du code du patrimoine Plan local de déplacement prévu par l'article L. 1214-30 du code des transports Plan de sauvegarde et de mise en valeur prévu par l'article L. 313-1 du code de l'urbanisme Plan de gestion des risques d'inondation prévu par l'article L. 566-7 du code de l'environnement

Commentaire sur le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) du Limousin adopté par arrêté préfectoral. La portée du SRCE est rappelée dans son Résumé Non Technique :

 Le SRCE est un document cadre et de référence pour garantir la préservation ou la remise en bon état des continuités écologiques, le SRCE doit être pris en compte dans les documents d’urbanisme et les projets d’aménagement à l’échelle infrarégionale (SCoT, PLU ..). Il n’est pas opposable aux tiers.  Les cartes sont à l’échelle 1/100000ème et ne peuvent être utilisées qu’à cette échelle : elles ne doivent en aucun cas être zoomées ni projetées telles quelles à l’échelle locale.  Le SRCE lui-même prend en compte les actions inscrites dans les SDAGE Adour-Garonne et Loire-Bretagne en ce qui concerne les milieux aquatiques.

La compatibilité du projet objet de la demande avec les orientations du SRCE Limousin ne sera donc pas analysée dans les chapitres suivants.

135

Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.4 Compatibilité avec les plans de prévention et de gestion des déchets

IX.4.1 Compatibilité avec les plans conce rnés L’article R.512-3 du code de l’environnement prévoit que lorsque la demande d’autorisation « porte sur une installation destinée au traitement des déchets, la manière dont le projet est compatible avec les plans prévus aux articles L. 541-11, L. 541-11-1, L. 541-13, L. 541-14 et L. 541-14-1. » doit être présentée.

TABLEAU 50 : PLANS DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS SUR LA ZONE D’ETUDES

Plan, schéma et programme, concerné Références textuelles Compatibilité et remarques associées

R512-46-4 9°) Plan national de prévention des déchets prévu par R122-17 17°) l'article L. 541-11 du code de l'environnement R541-11 Code Env. Absence d'incompatibilité en raison du caractère très général du plan qui expose les principes généraux appliqués. Plan national de prévention et de gestion de R512-46-4 9°) Les objectifs nationaux sont pris en compte dans le plan départemental certaines catégories de déchets prévu par l'article L. R122-17 18°) 541-11-1 du code de l'environnement R541-11-1 Code Env. PREDD Limousin Document adopté par la commission permanente du Conseil régional du Plan régional ou interrégional de prévention et de R512-46-4 9°) Limousin le 23 juin 2009 gestion des déchets dangereux prévu par l'article L. R122-17 19°) L’activité de REVIPLAST ne vise pas les déchets dangereux  .non concernée par les 541-13 du code de l'environnement R541-13 Code Env. dispositions du PREDD

Plan départemental ou interdépartemental de R512-46-4 9°) Le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux a été prévention et de gestion des déchets non R122-17 20°) approuvé définitivement le 9 février 2015, par la Commission permanente du Conseil dangereux prévu par l'article L. 541-14 du code de R541-14 Code Env. général déléguée à cet effet. l'environnement

136 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Plan, schéma et programme, concerné Références textuelles Compatibilité et remarques associées Plan départemental de Gestion des déchets du BTP de la Haute Vienne, 2001 Ce document a été conçu comme un "guide pratique du traitement et de la valorisation des déchets du B.T.P.". Sous forme de classeur, il aide chaque acteur (maître d’ouvrage, prescripteur dont maître d’œuvre, entrepreneur ou artisans) à prendre en compte les contraintes liées à la gestion des déchets. Il ne mentionne ni objectifs, ni mesures prioritaires. Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets issus de L541-14-1 Le Conseil général a lancé l'élaboration d’un nouveau plan à la fin de l'année 2013. chantiers du bâtiment et des travaux publics Ce plan concerne la totalité des déchets susceptibles d'être produits par les chantiers que ce soit pour les activités du bâtiment (déconstruction, démolition, réhabilitation, construction neuve) ou des travaux publics (terrassements, canalisation, travaux routiers ou ferroviaires).

L’activité de REVIPLAST ne vise pas les déchets du BTP  .non concernée par les dispositions du plan

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.4.2 Plan de prévention et de gestion des déchets Non Dangereux de la Haute -Vienne

IX.4.2.1 L’activité de REVIPLAST dans l’organisation de la gestion des déchets d’activité économique

Les déchets peuvent être classés selon leur provenance (déchets des ménages et déchets d’activités économiques) ou selon leurs catégories (déchets dangereux, déchets non dangereux, déchets inertes). Les déchets considérés par le plan concernent les déchets non dangereux listés dans l’encadré rouge du tableau ci-dessous :

TABLEAU 51 : DECHETS NON DANGEREUX PRIS EN COMPTE DANS LE PLAN (SOURCE : DOCUMENT APPROUVE PAR LE CONSEIL GENERAL EN DATE DU 09 FEVRIER 2015)

L’activité de REVIPLAST :

. est concernée par les déchets d’activités économiques non dangereux. . Est recensée comme seule installation de broyage de plastique dans l’état des lieux du plan.

138 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.4.2.2 Valorisation des déchets d’activité économique

Objectifs fixés dans le Plan

La loi n° 2009-967 du 3 août 2009, dite « Loi Grenelle I », fixe un objectif de 75 % de valorisation matière et organique pour les déchets d’emballages et les déchets banals des entreprises hors bâtiment, travaux publics, agriculture, industries agro-alimentaires et activités spécifiques.

Sur la base du gisement de déchets d’activités économiques (208 300 tonnes) déduction faite des quantités de déchets issues des papeteries considérées comme une activité spécifique (65 000 tonnes) et des déchets agricoles (6 100 tonnes), l’application de cet objectif donne un tonnage valorisé de 103 000 tonnes : ce tonnage est légèrement inférieur à la quantité de déchets d’activité économique valorisés en sortie de centre de tri et par compostage (107 845 tonnes), ressortant du recensement réalisé dans l’état des lieux du Plan.

Le manque de lisibilité sur la composition et la gestion des déchets d’activités économiques ne permet pas de définir un objectif chiffré précis d’amélioration du taux de valorisation de ces déchets à horizon 2019 et 2024.

Le Plan retient l’objectif de 75 % de recyclage matière et organique des déchets d’activités économiques

Priorités fixées par le Plan

En termes de traitement des déchets d’activités économiques, le Plan ne fixe pas de priorité sur le nombre et la qualité des installations de tri et de valorisation des déchets d’activités économiques du fait de la réalité des flux dépassant le territoire de la Haute-Vienne (initiatives privées à l’échelle régionale voire interrégionale). Le plan recommande que les déchets d’activités économiques produits sur la Haute-Vienne utilisent préférentiellement les installations du département, dans un souci de limitation de leur transport. Ainsi, le recyclage et le traitement des déchets d’activités économiques s’appuieront de manière privilégiée sur les installations en service ou en projet.

IX.4.2.3 Compatibilité de la demande avec les dispositions du plan

L’activité menée par REVIPLAST et l’augmentation d’activité objet de la demande sont compatibles avec les objectifs et dispositions prévues dans le projet de plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux applicable en Haute Vienne.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.5 Compatibilité avec les plans de gestion des eaux

Le site d’étude est concerné par les documents de planification suivants : le SDAGE Loire Bretagne et le SAGE Vienne.

Les deux documents SDAGE et SAGE sont évidemment très liés puisque complémentaires :

- le SDAGE est l’outil de mise en œuvre de la directive cadre européenne sur l’eau et constitue une réponse aux principaux enjeux à l’échelle du bassin Loire-Bretagne ; - les SAGE constituent, eux, un outil indispensable à la mise en œuvre du SDAGE en déclinant concrètement les orientations et les dispositions, en les adaptant aux contextes locaux et en les complétant si nécessaire

Le site REVIPLAST est localisé dans la zone médiane du bassin de la Vienne.

FIGURE 65 : DECOUPAGE DU SAGE VIENNE EN 3 ZONES

140 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.5.1 Compatibilité SDAGE Loire Bretagne Le comité de bassin a adopté le projet de SDAGE 2016-2021 le 2 octobre 2014. Ce projet a été soumis à la consultation publique du 19 décembre au 18 juin 2015 avant d’être adopté dans sa version définitive avant la fin 2015. La rédaction du SDAGE 2016-2021 a conduit notamment à une restructuration du document pour en faciliter son utilisation. Ainsi, une « entrée par acteur » a été créée pour identifier les orientations et dispositions qui concernent chaque acteur (collectivité au travers de l’exercice de ses différentes compétences, la commission locale de l’eau, les agriculteurs …).

Le tableau suivant examine la compatibilité de l’installation REVIPLAST aux dispositions et orientations qui concernent les industriels à l’exclusion de celles visant :

- Les industries qui effectuent des prélèvements d’eau (REVIPLAST est raccordé au réseau d’adduction en eau potable du parc OCEALIM) ; - Les activités d’extraction de granulats ou de dragage en mer ; - Les activités de production d’hydro électricité ; - Les activités qui effectuent des épandages de sous-produits.

TABLEAU 52 : ETUDE DE COMPATIBILITE – SDAGE

SDAGE Loire Bretagne Projet concerné ? Commentaire / Mesure prise dans le cadre Orientations et dispositions Oui/Non du projet 8A Préserver les zones humides pour pérenniser leurs fonctionnalités

La préservation des zones humides contribue à l’atteinte de bon état. Elle implique de maîtriser les causes de leur disparition REVIPLAST n’est pas acteur dans la mise en et de soutenir des modes de valorisation compatibles avec leurs fonctionnalités. Les zones humides identifiées dans les Sage sont reprises dans les documents d’urbanisme qui leur associent un niveau de protection adéquat. œuvre de ces dispositions Les dispositions prévoient : Non La préservation des zones humides 8A-1 La compatibilité des documents d’urbanisme (SCOT-PLU) avec les objectifs de protection des zones humides identifiées sur le périmètre de la ZAC 8A-2 Des plans de préservation des zones humides dans le cadre des Sage 8A-3 l’interdiction de destruction de zones humides d’intérêt environnemental OCEALIM a été prise en compte : 8A-4 la limitation des prélèvements d'eau en zones humides - Lors de l’élaboration du plan d’aménagement de la zone 8B Préserver les zones humides dans les projets d'installations, ouvrages, travaux et activités - Lors de révision du PLU de Couzeix

Malgré les protections existantes, les zones humides continuent à disparaître ou à être dégradées. Pour inverser cette tendance, le Sdage prévoit un principe de compensation. Toutes les zones sont concernées, celles qui présentent un intérêt La partie actuellement aménagée du parc patrimonial et les zones ordinaires. Non OCEALIM a intégré le maintien de fossés Cette orientation comprend une seule disposition : aménagés, d’espaces boisées. 8B-1 Des mesures compensatoires minimum dans le cas de destruction de zones humides

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

SDAGE Loire Bretagne Projet concerné ? Commentaire / Mesure prise dans le cadre Orientations et dispositions Oui/Non du projet 3A Poursuivre la réduction des rejets directs des polluants organiques et notamment du phosphore La réduction des polluants organiques, dont fait partie le phosphore, doit être poursuivie par les collectivités et les industries. L’action porte en priorité sur les bassins versants situés en amont des plans d’eau et sur les eaux côtières avec risque d’eutrophisation. Les dispositions prévoient : L’activité de REVIPLAST ne génère pas de 3A-1 de poursuivre la réduction des rejets ponctuels de phosphore Non 3A-2 le renforcement de l’auto-surveillance des rejets par les propriétaires ou exploitants des stations d’épuration rejet contenant du phosphore 3A-3 de favoriser le recours à des techniques rustiques d'épuration (lagunes et filtres plantés de roseaux à écoulement vertical) pour les ouvrages de faible capacité 3A-4 l’élimination du phosphore à la source 3D Maîtriser les eaux pluviales par la mise en place d'une gestion intégrée Les rejets d’eaux pluviales dans les réseaux unitaires peuvent perturber fortement le transfert de la pollution vers la station La gestion des eaux pluviales a été intégrée d’épuration. Les ouvrages spécifiques qui doivent assurer la maîtrise du transfert des effluents ne sont pas toujours dès la conception de l’unité de REVIPLAST suffisants. Mieux adaptée, la gestion intégrée des eaux pluviales incite à travailler sur l’ensemble du cycle de l’eau d’un territoire. Elle vise principalement à : avec : - intégrer l’eau dans la ville, - La limitation de l’imperméabilisation de - maîtriser les inondations, la parcelle au strict nécessaire pour - éviter que l’eau de pluie ne se charge en polluants, Oui l’activité - réduire les débits collectés pollués et les débits rejetés au réseau et au milieu naturel, - adapter nos territoires aux effets du changement climatique. - La mise en place d’un bassin de rétention Les dispositions prévoient : des eaux pluviales pour limiter les 3D-1 la prévention du ruissellement et de la pollution dans le cadre des aménagements charges hydrauliques et polluantes vers 3D-2 de réduire les rejets d'eau de ruissellement dans les réseaux d'eaux pluviales 3D-3 de traiter la pollution des rejets d'eaux pluviales pour les nouveaux ouvrages le milieu lors de fortes pluies 5A Poursuivre l'acquisition et la diffusion des connaissances

Des campagnes d’analyse sont aujourd’hui menées pour identifier les sources d’émission de substances dangereuses et pour mesurer leur présence dans les milieux naturels. L’acquisition de la connaissance doit se poursuivre, notamment pour Non développer les modes opératoires d’analyse et d’interprétation des résultats de mesure dans le milieu. 5B Réduire les émissions en privilégiant les actions préventives REVIPLAST n’est pas à l’origine d’émission de La réduction à la source des rejets de substances dangereuses est à privilégier. substances dangereuses Cette démarche est déjà engagée dans l’industrie et l’artisanat. Les collectivités et l’agriculture doivent poursuivre la mise en œuvre de pratiques permettant de réduire leurs émissions de pesticides (cf. Chapitre 4). Non Les dispositions prévoient : 5B-1 des objectifs de réduction des émissions de substances dangereuses d’intérêt pour le bassin Loire-Bretagne 5B-2 la recherche de substances dangereuses dans les boues d’épuration

142 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

SDAGE Loire Bretagne Projet concerné ? Commentaire / Mesure prise dans le cadre Orientations et dispositions Oui/Non du projet 5C Impliquer les acteurs régionaux, départementaux et les grandes agglomérations

Le suivi de la réduction des rejets des substances dangereuses s’organise à l’échelle régionale. Les organisations REVIPLAST n’est pas à l’origine d’émission de professionnelles mettent en œuvre des solutions pour réduire ou supprimer ces rejets. Les collectivités locales sont aussi associées à ces actions. substances dangereuses Non Cette orientation comprend une seule disposition : REVIPLAST n’est pas acteur dans la mise en 5C-1 un volet « substances toxiques » dans les règlements des services d’assainissement des collectivités de plus de 10 000 œuvre de ces dispositions équivalents-habitants. 10B Limiter ou supprimer certains rejets en mer Non

L’activité menée par REVIPLAST et l’augmentation d’activité objet de la demande sont compatibles avec les objectifs et dispositions prévues dans le SDAGE Loire Bretagne.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

IX.5.2 Compatibilité du projet avec le SAGE VIENNE Le SAGE Vienne a été approuvé le 8 mars 2013. Le règlement du SAGE présente les règles de gestion déclinées dans 83 dispositions permettant d'atteindre les objectifs de qualité. Les tableaux ci-dessous présente l'état de compatibilité de l’installation de REVIPLAST avec :

- Dans un premier temps : le règlement du SAGE ;

- Puis les dispositions du SAGE applicables à REVIPLAST dans le cadre de son projet (entreprise = maître d’ouvrage potentiel)

TABLEAU 53 : ETUDE DE COMPATIBILITE – REGLEMENT DU SAGE VIENNE

Règle n°5 Compatibilité du projet Règles Compatibilité « Compte tenu de la nécessité d'optimiser la Réduction des rejets de phosphore diffus et ponctuels pour gestion quantitative des eaux et d'assurer la 1 les stations d'épuration dont la capacité est comprise entre Sans objet bonne qualité des eaux superficielles et 200 et 2 000 équivalent/habitant (EH) Pas de nouveau projet souterraines, sur l'ensemble du périmètre du Réduction de l’utilisation des pesticides pour l’usage d’aménagement associé à la 2 Sans objet SAGE : agricole demande  Règle ne concerne tout nouveau projet d’aménagement Limitation des flux particulaires issus des rigoles et fossés pas la demande de REVIPLAST 3 Sans objet (infrastructure, voirie, zone d’activités,…) agricoles sur le parc OCEALIM caractérisé par une emprise et un bassin Sans objet 4 Gestion sylvicole d’alimentation dont les surfaces cumulées sont Le site est aménagé pour la supérieures à 1 hectare, soumis à déclaration gestion des eaux pluviales issues 5 Mise en place d’une gestion des eaux pluviales Avec objet ou à autorisation au titre de l’article L. 214-1 du des surfaces d’activité avec : 6 Restauration de la ripisylve Sans objet Code de l’environnement,  Réseau interne de collecte Limitation du piétinement des berges et des lits par le doit : 7 Sans objet des eaux pluviale (eaux de bétail voirie et eaux de toiture) intégrer, si l'aptitude des sols le permet, la Sans objet  Rejet au fossé eaux 8 Encadrement de la création d'ouvrages hydrauliques mise en place de techniques favorisant pluviales du parc Gestion des ouvertures périodiques d'ouvrages l’infiltration (toiture végétalisée, noues 9 Sans objet hydrauliques enherbées, maintien de zones humides…)  Présence d’un bassin de rétention des eaux Gestion des Zones Humides d'Intérêt Environnemental et/ou des dispositifs de collecte, de rétention 10 Sans objet pluviales de 150 m3. Particulier (ZHIEP) et de traitement (MES, hydrocarbures) des Gestion des Zones Stratégiques pour la Gestion de l'Eau eaux pluviales. 11 Sans objet Maintien des zones végétalisées (ZSGE) En outre, les projets doivent, dans leur en périphéries du site Sans objet 12 Encadrement de la création des plans d'eau conception, privilégier le maintien des zones naturelles d'infiltration existantes ». 13 Gestion des plans d'eau Sans objet

144 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Dans le cadre du SAGE Vienne, les usagers « industriels et entreprises » sont maîtres d’ouvrage potentiels des dispositions n° 5, 8, 17, 34, 36, 41, 44.

TABLEAU 54 : COMPATIBILITE AVEC LES DISPOSITIONS APPLICABLES DU SAGE VIENNE

Dispositions du SAGE Vienne Champ d’application Mesures prises / compatibilité avec le N° Entreprises = Maître d’ouvrage Descriptif technique de l’action SAGE potentiel Thème A : Gestion de la qualité de l'eau

Objectif 2 : Diminuer les flux particulaires de manière cohérente

Champs d'application : Agglomérations de Châtellerault et Limoges, et parties médiane et aval Réduire les rejets industriels et Optimiser les réductions des flux de MES rejetés par les stations d’épurations, 5. domestiques de matières en Pas de rejets d’eaux industrielles les industries (notamment papeterie) ou les rejets d’eaux pluviales  Mise en suspension à l’échelle du bassin place d’ouvrages de traitement spécifiques tels que des bassins de décantation, des noues ou des fossés végétalisés ainsi qu’un entretien régulier

Objectif 3 : Maîtriser les sources de pollutions dispersées et diffuses

Le site d’implantation n’est pas répertorié Champs d'application : Tout le bassin Localiser et prendre en compte dans la Base de données BASOL sur les Mener les mesures de résorption de la pollution sur les sites industriels 8. les rejets sauvages de polluants sites et sols pollués (ou potentiellement désaffectés susceptibles de polluer les eaux superficielles ou souterraines et et les sites pollués pollués) appelant une action des pouvoirs considérés comme prioritaire en termes de réhabilitation. publics, à titre préventif ou curatif

Objectif 5 : Poursuivre la diminution des flux ponctuels de matières organiques et phosphore

Champs d'application : Partie médiane du bassin - principales industries de la Développer les filières Vienne moyenne : d’épuration des industries - communiquer annuellement le bilan des mesures d'auto surveillance des REVIPLAST n’est pas dans le champ 17. notamment des papeteries, pour rejets effectués à la CLE. d’application de cette disposition réduire les pollutions en matières - Selon l'évolution des flux de matière organique et de phosphore, organiques et phosphorées rechercher des solutions pour limiter les impacts.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Dispositions du SAGE Vienne Champ d’application Mesures prises / compatibilité avec le N° Entreprises = Maître d’ouvrage Descriptif technique de l’action SAGE potentiel Thème B : Gestion quantitative de la ressource en eau Objectif 9 : Sécuriser les ressources en eau et limiter l’augmentation des prélèvements Champs d'application : Bassin de la Vienne (eaux superficielles et souterraines) entre les confluences de l'Issoire et la Creuse. Mise en œuvre d’une étude de Evaluer les volumes prélevables détermination des volumes prélevables sur la Vienne aval REVIPLAST n’est pas dans le champ et la répartition entre les Les pratiques suivantes sont encouragées : 34. d’application de cette disposition : projet catégories d’usagers en Vienne - développement des cultures économes en eau, situé en Vienne médiane aval - utilisation d'équipements hydroéconomes et d'outils de pilotages de l'irrigation - récupération et utilisation d'eau pluviale ou d'eau brute selon les usages, - sensibilisation aux économies d'eau. Champs d'application : Vienne médiane et aval Mieux gérer Engager des opérations visant à réduire les volumes d’eau prélevés, dans le milieu quantitativement l’eau naturel et à développer le recyclage des eaux (refroidissement en circuit fermé, le 36. Pas de prélèvement dans le milieu naturel exploitée sur les sites recyclage de l'eau, l’arrêt automatique des pompes ou le nettoyage à sec seront industriels encouragées, prioritairement dans certains secteurs à forte consommation d'eau comme les papeteries, les laiteries ou les teintureries textiles) Thème C : Gestion des crises Objectif 11 : Prévenir et gérer les crues Mettre en place une démarche de réduction de la Champs d'application : Tout le bassin REVIPLAST n’est pas située en zone 41. vulnérabilité aux inondations Réaliser au sein des entreprises des diagnostics de vulnérabilité aux inondations inondable des activités économiques Objectif 12 : Prévenir les pollutions accidentelles Une vanne pompier manuelle Champs d'application : Les industries du bassin Mettre en place des bassins positionnée avant la sortie du terrain Développer une politique de protection de l’environnement en intégrant d’isolement des pollutions permet d’isoler le site et en assurant la 44. des moyens de lutte contre les pollutions accidentelles aux infrastructures accidentelles ou des eaux d’incendie rétention des eaux d’extinction des sites industriels (réalisation de bassins d’isolement des pollutions sur les sites industriels d’incendie (mise en charge du réseau et accidentelles et de bassins de rétention des eaux d’incendie) du bassin) L’activité menée par REVIPLAST et l’augmentation d’activité objet de la demande sont compatibles avec les objectifs et dispositions prévues dans le SAGE Vienne.

146 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

X. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE Afin de respecter les stipulations du Code de l'Environnement et en particulier les articles sus- cités, nous organiserons dans le cadre de la procédure de cessation d'activité prévue par la Sous- section 5 "Mise à l'arrêt définitif et remise en état" de la Section 1 "Installations soumises à Autorisation" du Chapitre II, Titre I du Livre V du Code de l'Environnement, Partie Réglementaire, ce, depuis les Décrets n° 2010-368 du 13 avril 2010 et 2011-828 du 11 juillet 2011, modifiés par le Décret n°2013-374 du 02 mai 2013" une remise en état et en sécurité du site comprenant notamment : - le démantèlement de l’outil de production ; - l'évacuation des produits dangereux et des déchets; - les interdictions ou limitations d'accès au site : les clôtures et le portail seront maintenus ; - la suppression des risques d'incendie et d'explosion : tous les réseaux d'énergie seront coupés et aucun stockage ne sera présent sur le site ; - la surveillance des effets de l'installation sur son environnement conformément aux mesures prescrites dans l'arrêté d'autorisation d'exploiter.

Dans tous les cas, la société REVIPLAST s’engage à restituer le site dans un état conforme à sa destination d’origine, c’est à dire permettant un usage industriel.

XI. REALISATION DE L’ETUDE D’IMPACT Cette partie de l’étude d’impact présente :  les méthodes utilisées pour établir l’état initial et évaluer les effets du projet sur l’environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;  Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées pour réaliser cette étude ;  Les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l’étude d’impact et des études qui ont contribué à sa réalisation.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

XI.1 Méthodologie pour l’analyse de l’état initial

TABLEAU 55 : METHODOLOGIE POUR ANALYSE DE L'ETAT INITIAL

Type source Sources Site internet  Cadastre : cadastre.gouv.fr Système  SIG LIMOGES METROPOLE d’information  Google earth, Geoportail et portail IGN Bases de  DREAL Limousin : Géolimousin et application Cartelie données  Base de données des Limites de Systèmes Aquifères (BD Lisa)  Base de données du BRGM : Info Terre, BSS, BASIAS, BASOL  SIE de l’Agence de l’eau Loire Bretagne  Banque hydro  Infoclimat.fr - station météo de Limoges Bellegarde  Association LIMAIR - www.limair.asso.fr  EPTB Vienne - Inventaire et une caractérisation des zones à dominante humide  INSEE : données de recensement  site www.education.gouv.fr : base de données collèges et lycées  site FINESS : base de données établissements de santé  Site des installations classées : Base de données des installations classées  Site CCI Limoges et Haute-Vienne  Site DDE 87 et département de la Haute Vienne  Site de la commune de Couzeix  Site Géorisque du MEEDDAT Autres Visites terrain

Etudes,  Plan 1/5000 (A3) à jour le 02/04/2014 – parc d’activité Océalim, Limoges Métrople Documents  Etude géotechnique de conception - GEOTEC - septembre 2014  PLU Couzeix – Etat initial de l’environnement – 2013  PLU Couzeix – zonage et règlement arrêtés au Conseil Municipal le 30/03/2015 et soumis à enquête publique  Plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles – 2012 – 2016  Etudes de qualité des eaux des affluents de la Vienne : juillet 1989, septembre 1991 par la DIREN Limousin et juillet 2004 par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et la ville de Limoges  Actualisation de la cartographie des zones humides sur le Parc d’Activité OCEALIM - Note de synthèse - service des Espaces Naturels de Limoges Métropole -2012  Cahier des charges de cession de terrain sur la ZAC du Parc OCEALIM – Communauté de communes L’Aurence et Glane développement – 2009  Etude acoustique relative aux ICPE – site Reviplast Couzeix (87) – mai 2016  Plan d’exposition au bruit de l’aéroport Limoges Bellegarde – annexe de l’arrêté du 20 septembre 2007

148 Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

XI.2 Méthodologie pour évaluer les effets

TABLEAU 56 : METHODOLOGIE POUR L'EVALUATION DES EFFETS

Type source Sources Données  Dossier de demande de Permis Construire – construction d’un bâtiment de traitement et de valorisation de matières plastiques et ses bureaux - – Spirale 87 – août 2014  Plan de récolement - Construction d’un centre de valorisation de matières plastiques – Groupe DPG, IONECO – septembre 2015  La fiche standard de données Natura 2000 « FR7401141 - Mine de Chabannes et souterrains des monts d’Ambazac ».  Données consommations REVIPLAST  Liste et Fiches de Données de Sécurité des produits  Décret du 10 décembre 1991 qui définit la quantité de pollution journalière rejetée par un habitant comme un équivalent -habitant Texte et  La validité de la formule superficielle étant très incertaine pour des petites surfaces, le méthodologies débit d’eaux pluviales est calculé conformément à la norme NF.30.201  Décision n°2000/532/CE du 03/05/00 établissant une liste de déchets  Arrêté ministériel du 23 janvier 1997, relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les ICPE  Circulaire du 09/08/13 relative à « la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation »  INERIS – DRC 12 125929 13162B – Evaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires, Démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées – Première édition, Août 2013  Anses, Évaluation des impacts sanitaires extra-auditifs du bruit environnemental - Avis de l’Anses -Rapport d’expertise collective- Edition scientifique - février 2013, 313 pages Etudes  Etude acoustique relative aux ICPE – site Reviplast Couzeix (87) – mai 2016 Autres  Visites terrain

XI.3 Difficultés techniques ou scientifiques rencontrées pour réaliser l'étude

La contribution de l’activité de REVIPLAST à la production de GES est très difficile à évaluer dans l'état actuel des connaissances.

XI.4 Rédaction de l'étude

La présente étude a été réalisée par le cabinet Eco SAVE :

Implanté à Limoges depuis 16 ans, son objet est l'étude scientifique (analyses de l'environnement, contrôle, suivi), l'étude juridique (élaboration de dossiers administratifs), le conseil, l'audit, l'expertise, la formation dans les domaines de l'environnement et de l'urbanisme.

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Partie 3 : Etude d’impact Janvier 2017

Un réseau départemental est à sa disposition, comprenant un hydrogéologue agréé, un géotechnicien, un bureau d’ingénierie en maîtrise d’œuvre, un ingénieur cartographe. Ce réseau de compétences permet à Eco SAVE de travailler en collaboration et/ou en association pour traiter des dossiers liés à l’environnement en fonction des thématiques impliquées et des spécialités rendues nécessaires.

Marie-Line CONDAT a été la principale responsable de l'étude et le principal rédacteur.

PRINCIPALES COMPETENCES

Chimiste spécialisée en traitement des eaux et des déchets Management Environnemental, Qualité et Sécurité

FORMATION UNIVERSITAIRE

2006 – D.U. (Diplôme Universitaire) – « Expertise judiciaire » - Faculté de Droit et des Sciences Economiques de Limoges

1998 - D.E.S.S. (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées) « Management Environnemental et Qualité des Eaux. » - Faculté des Sciences de Limoges.

1997 - D.E.A (Diplôme d’Etudes Approfondies) « Chimie et Microbiologie, option chimie de l’eau » - Université de Poitiers.

AUTRES COMPETENCES

2015 - STAGE DE FORMATION PROFESSIONNELLE : AFQP LIMOUSIN . Evolutions du référentiel ISO 9001 version 2015 (1 jour) . Evolutions du référentiel ISO 14 001 version 2015 (1 jour)

2013 – FORMATION REFERENTIEL ISO 29 990 : AFQP LIMOUSIN « Services de formation » - 2 jours

2012 – FORMATION AUDIT PROCEDURE C.A.L. : AFQP LIMOUSIN « Formation au club des auditeurs internes » - 2 jours

2011 – STAGE DE FORMATION PROFESSIONNELLE : CENTRE NATIONAL DE PREVENTION ET DE PROTECTION (CNPP) «FLUMILOG - logiciel de modélisation des flux thermiques en cas d’incendie » - 1 jour

2003 - STAGE DE FORMATION PROFESSIONNELLE : SOCOTEC Formation : « audit environnemental » - 5 jours

2002 - STAGE DE FORMATION PROFESSIONNELLE : Association Française de Normalisation (AFNOR) : « Construire son système de management environnemental » - 3 jours

1997 -STAGES DE FORMATION PROFESSIONNELLE : Office International de l’Eau (O.I.E.) dans le domaine de l’assainissement (zonage, diagnostic, filières)

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