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e Le Numéro : 1 fr. 3 Année — N» 9 2 Mars 1923

Organe des Parait tous "Amis du Cinéma QMmagazine les Vendredis PUBLICATION HONORÉE D'UNE SUBVENTION DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES

ABONNEMENTS JEAN PASCAL ABONNEMENTS France Un an . . 40 fr Directeur-KéiLicieur en Chef Etranger Lu an . . 50 fr. — Six mois . 22 fr. Bureaux: 3, Hue Itussiiii, KAKIS ii) ). TH. : Guimhtri32-32 DOUGLAS — Six mois . 28 fr. — Trois mois. 12 fr. Les abonnements partent le 1er de chaque mois — Trois mois 15 fr. Cbèque pestai N" 309 OS (Lu publicité est reçue aux Bureaux du Journal) Paiement par ma ilat-partc iiiterjiaiiiuiàl ^IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII^ FAIRBANKS l -= SOMMAIRE l DANS — I atî**s • UXK PROOJJCTÎO'N GRANDIOSE : « ROBIN DES BOIS » (scénario) 3SS H x ROBIN DES BOIS » : (Réalisation Interprétation), par 'Albert Bonncau .... 357 — LA PRUSSE ET « RÔBIN DES BOIS » 360 = UNE DÉCLARATION DE GUERRE 362 E LA ROUE, par Emile Vuillermos 363 E Ci.\KMAGAZINE A LONDRES, par Maurice Rosell 366 E C i N É.M AGAZI NE A BRUXELI.ES, par Paul Max 365 E "ROSIS DES BOIS" COMMENT ON FAIT TOURNER LES POULES, par Z. Rollini 367 ï LES CONFÉRENCES : LE PROBLÈME nu LAIT, par Didier Monteluir 37- E AVEC CRËIGHTON HALE, par Robert Flarcy 373 E La production la plus grandiose CIN ÉM AGAZIN E A LLLLE 37Ô E « L'INSAISISSABLE HOLLWARD » 377 — CiNÉMAGAZiNE A HOLLYWOOD, par elles. Klipper 378 S qui ait jamais été tournée LES FILMS DE LA SEMAINE, par L'Habitué eh Vendredi 379 E LES PUÉSENTATION'S, par Lucien Doublon 381 E Nos LECTEURS NOUS ÉCRIVENT 382 . — Ci.xÉ.MAGAzixE A NICE, par L. D : 382 = 15.000 Artistes et V\ù,urat>ïs CI.XÉMAGAZINE A GËXÈVE, par Gilbert Dorsàs .' 3S3 E # LIBRES-PROPOS, par Lucien Wahl 384 E CE QUE L'ON DIT, par Lynx 384 E A coûte 20 Millions de Francs LE COURRIER DES AMIS, par Iris 385 ~ CONCOURS : Le Puzzle Ciiienuilbtjrapliitfue 3S7 —

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PATHÉ CONSORTIUM CINÉMA : | ! Tout le monde connaît présentera le 7 Mars } 4 •T* A une merveilleuse production française L'Affaire du Courrier de Lyon * T A O & Mais... qui la connaît bien ? Ciné-Roman en 10 épisodes de M. Arnould GALOPIN Adaptation et mise en scène de M. Gaston RAVEL Direction artistique de M. Louis NALPAS ? Opérateurs : MM. Cohendy, Lafont, Willy C'est à partir du 9 Mars I que VoU? pourrez Voir à l'écran \ L'ASIE - L'EUROPE L'AFRIQUE l'érnoUVante et Véritable pi?toire de do?epp ke?Urque? rnort ?ur incarnées par l'écrçataud le 9 BrUrnaire Ap IV,

Mary HARALD Andrée BRABANT M,le AÏCHA "Victime de la plu? déplorable de? y, erreur? pUrnaipe? " ain?i que le dit % entourées par t ?on tornbeaU érigé au père-Lacrçai^e. $ Gaston NORÈS Paul HUBERT

Tony LE H A M et André DEED 1 Première époque Deuxième époque | JOË HAMMAN LA HAINE L'AMOUR} Troisième époque % (Edition du 4 Mai) LA JUSTICE *

FILM DE LA SOCIÉTÉ Publié par " LE JOURNAL " IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ♦? % -. DES CINÉ-ROMANS FORMIDABLE PUBLICITÉ 't' Chronique romanesque ,r«£t>i Grande Production M\ | de LEON POIRIER ^jj^ G AUMO NT

♦ * * ♦ ♦ * ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ V « » » ♦ * I Vient de paraître S ■ L'AUANACH DU CINEMA • î A $ pour 1923 £\ A A APERÇU DU SOMMAIRE X 3 A *$• LETTRE PRÉFACE, de M. Brézillon, Directeur du Syndicat Français des Directeurs de *j* X Cinéma. A A POURQUOI LE CINÉMA DOIT ÊTRE DÉTAXÉ. A y LES DÉBUTS DU CINÉMA EN FRANCE, par Z. Rollini. y "Y LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE EN 1922, par Guillaume-Danvers. Y X L'EFFORT AMÉRICAIN EN 1922, par Robert Florey. A A LISTE GÉNÉRALE DES FILMS PRÉSENTÉS EN FRANCE EN 1922, avec leur genre, leur métrage, la A y Maison d'édition, etc. y Y LES BIOGRAPHIES ILLUSTRÉES DES METTEURS EN SCÈNES ET DES ARTISTES. Y X TOUTES LES ADRESSES DU MONDE CINÉMATOGRAPHIQUE FRANÇAIS ET ETRANGERS. .J. A ADRESSES PRATIQUA: Editeurs, Loueurs, Fabricants d'Appareils, Matériel, Studios, etc. A »> LISTE DE TOUS LES CINÉMAS DE FRANCE ET DES COLONIES. A A £ PRIX : 10 francs ; Cartonné : 15 francs f, | CINÉMAGAZINE-EDITION, 3, rue Rossini, PARIS | X (Envoi franco) A UJ^E PRODUCTION GRANDIOSE I II 11 11 II 1111111II11111 ■ 111111111 II 11 i ■ 1 ■ 11111M1111111111 ■ 11111 11 II I II 11 11 II I II 11111II 11 111111111111111111 II i 11111111 11 ROBIN DES BOIS

LE SCENARIO plus redoutables champions sont Guy de COLLECTIONNEZ Gisbourne, homme ambitieux, sans scrupule et le Comte de Huntingdon, favori du roi. pendant qu'il en est temps encore les numéros de « Cinémaga- DISTRIBUTION Après les premières passes d'armes. Gis- zine» qui forment une véritable encyclopédie du cinéma. Souvenez- Richard Cœur-de-Lion WALLACE BEERY bourne et Huntingdon se trouvent face à vous qu'une collection incomplète perd la plus grande partie de sa Le Prince Jean SAM DE GRASSE Ladij Marian Fitzwal- face. Leur rencontre est terrible, mais Hun- valeur. Nous vous recommandons de vérifier si vous possédez bien ter ENID BENNETT Sir Guy de Gisbnurne. PAUL DICKEY tingdon finit par triompher et, au milieu des les 111 numéros parus à ce jour. Les numéros anciens vous seront Le Grand Shérif de acclamations générales, Richard Cœur-de- WILLIAM LOWEHY fournis au prix de UN FRANC chaque (envoi franco). Noubliez pas, Le Bouffon du Roi .. ROY COUT.SON. Lion le proclame commandant-chef des croi- La Servante de Ladtj BILLIE BENNETT sés. Fêtes... Banquets... dans vos commandes, pour éviter toute erreur, d'indiquer première, Marian Au milieu de toutes ces réjouissances, Valets du Prince Jean.\ gg*« B^°E deuxième eu troisième année. CoRMICK Richard constate avec tristesse que Hun- Le Frère Tuck WILLARD LOUIS Petit Jean ALAN HALE tingdon au lieu de rechercher la présence Will Scarlett MAINE GEARY de quelque damoiselle, préfère la société des Pour acquérir la Collection complète Alan-a-Dale LLOYD TALMAN Le Comte de Hunting- soldats. Le Roi le fait attacher à Les exemplaires des deux premières années sont reliés par don, plus tard Ro- ■ une colonne de pierre et déclare qu'il est bin des Bois DOUGLAS FÀÏRBANKS trimestres et forment 8 volumes du prix de 15 francs chacun. prêt à doter en terres, château et écus celle On peut les acquérir avec 10 mois de crédit. Paiement : 20 francs qui parmi les dames de la cour saura tou- VANT de partir pour les Croisades, Ri- cher le cœur du noble chevalier. Toutes les à la commande et 5 traites postales de 20 francs (une tous les A chard Cœur-de-Lion a convié tous ses belles se précipitent vers Huntingdon et lui 2 mois). chevaliers à venir déployer leur force et leur prodiguent leur plus doux sourire. Mais... valeur dans un grand tournoi. Il a décidé de au fond de l'immense salle, le chevalier Au comptant lo o/o d'escompte, soit 108 francs net et franco. donner au vainqueur de la fête le comman- aperçoit le Prince Jean, frère du roi et son dement général de la Croisade. Les deux antagoniste de tantôt, Guy de Gisbourne, •§> :"XKK~XK~X~X";~XK":~XKK^~X*»XK~X «2» 356 (En 357 "igwvw%j%j,vvvvvbrvv%Affavv^* Qpmagazine faisant violence à la jolie Lady Marian. Revenu en Angleterre, il devient, sous Huntingdon se détache de la colonne, aban- le nom de Robin des Bois, le chef d'une magnifique... Il retrouve, en effet, sa fian- ainsi de la mort... Chargé de son fardeau donne son aimable entourage et sauve des bande de rebelles, vivant dans les forêts et cée Lady Marian. précieux, Robin des Bois atteint la cham- bre dans laquelle se trouve encore Gis- mains du Prince la jolie damoiselle. A ce livrant aux mercenaires du Prince une k • Mais un officier de Jean, espionnant le moment, un amour immense naît dans son couvent, aperçoit Lady Marian qu'il croyait bourne... Un formidable combat s'engage cœur pour Lady Marian. Il la présente au entre les deux adversaires, dont Robin des roi comme sa fiancée. Bois sort vainqueur. Mais sa présence a été signalée et la chambre dans laquelle il se Le prince Jean, qui convoite le trône de trouve est cernée par les soldats. son frère, fait promettre à son sinistre ami Les portes en sont enfoncées et une cen- Gisbourne de tuer Richard et de les venger taine de reitres se précipitent sur lui... La de Huntingdon : « La tête de Hun- lutte est par trop inégale, Robin des Bois tingdon contre la main de Lady Marian ! » se rend..., Il est traîné devant le Prince lui dit-il. Jean et condamné à mort, sur le champ ! ! ! Les Croisés sont à peine partis que déjà Vingt-quatre albalétriers visent Robin des le joug tyrannique de Jean se fait sentir sur Bois et lancent leurs flèches mortelles... tout le pauvre peuple « taillable et corvéa- mais un bouclier couvre la poitrine de ble à merci », les mercenaires dépouillent les Robin... C'est Richard Cœur-de-Lion lui- bourgeois, pendent « haut et court » tous même qui, revenu des croisades, sauve la les rebelles. Dans un message qu'elle fait vie de son officier fidèle... porter à son fiancé par un fidèle écuyer, Le bon Roi exige ensuite que Robin des Lady Marian pousse un véritable cri Bois, redevenu Comte de Huntingdon, d'alarme ! L'ayant appris, le Prince '.a con- épouse le jour même la ravissante Lady Ma- damne à mort. Epouvantée, la malheureuse rian Fitzwalter, et le mariage a lieu au mi- s'enfuit à cheval. Poursuivie, elle se réfugie lieu d'une pompe sans pareille... dans un couvent, alors que sa suivante laisse croire qu'elle s'est tuée en tombant dans un ALAN HALE (Petit Jean). ravin. SAM DE GRASSE (Prince Jean). RÉALISATION Indigné par le message qu'il a reçu, Hun- INTERPRÉTATION guérilla sans merci. Chaque méfait du morte avec le Comte de Huntingdon qu'il tingdon veut retourner en Angleterre, Prince Jean est vengé par Robin des reconnaît malgré sa petite barbe... mais comment faire connaître au roi la fé- Bois, véritable défenseur du faible et de Il se hâte d'aller faire part de sa dé- "T\ OUGLAS Fairbanks vient de doter la lonie de son frère ! Cela entraverait la l'opprimé ! couverte au Prince Jean lui-même et le ty- cinématographie d'une production marche en avant de la croisade !... II ran ordonne qu'on enlève la jeune fille du merveilleuse qui dépasse en splendeur, en brave donc l'autorité de Richard, encourt . Cependant, en Terre Sainte, Gisbourne couvent. magnificence, tout ce qui a été réalisé jus- sa disgrâce... subit la prison... mais sauve- n'a pas oublié la promesse qu'il fit au Robin des Bois décide d'organiser la qu'alors. gardera le trône de son Roi... Prince Jean. Une nuit, il pénètre dans la révolution dans Nottingham et de captu- Les Américains avaient déjà, depuis tente du Roi et le poignarde, puis... part rer le Prince Jean et ses officiers. pour l'Angleterre chercher sa récompense ? Guy de Gisbourne, revenu des Croisa- Mais le Roi n'est pas mort, c'est son bouf- des, annonce qu'il a assassiné Richard fon qui a été tué à sa place. Cœur-de-Lion en Terre Sainte, et Jean, Dans Nottingham en révolte, Robin des persuadé que son complice dit vrai, envoie Bois est partout à la fois et rend la vie dure des hérauts dans tous les coins du royaume au Prince Jean et à ses hommes. d'Angleterre pour annoncer qu'il règne maintenant sur le pays.-. Deux choses attristent cependant Robin Guy de Gisbourne demande sa récom- des Bois : la mort de celle qu'il chérissait pense : Lady Fitzwalter, et la pauvre jeune et la destruction complète du château de fille qui a été enlevée le matin du couvent ses ancêtres par les mercenaires du Prince. va être livrée à l'infâme assassin. Mais cela ne lui donne que plus de cou- Guy de Gisbourne ayant dérobé au rage pour combattre les félons qui gouver- Prince Jean la clef de la chambre dans la- nent l'Angleterre en l'absence du bon Roi Richard. quelle Lady Marian est enfermée, vient rendre visite à la prisonnière et essaye de Près de Nottingham, la bande de Ro- la prendre dans ses bras. bin des Bois surprend les soldats du Prince Il va la saisir... mais elle se jette dans Jean pillant un couvent dans la forêt. Ro- le vide de la haute tour du château... bin des Bois, après avoir rossé les soldats, Heureusement, Robin des Bois, qui restitue au couvent tous les objets dérobés, grimpait le long du mur du château, l'at- WALLACE BEERY (Richard Cœur-de-Lion). et sa bonne action lui vaut une récompense trape dans ses bras vigoureux et la sauve PAUL DICKEY (Guy de Gisbourne). (pmagazine 359 r--.-.---.---.-----.-.-.-.-.-.-.------.---.------"-"-'-"-^-"-"-"-"-"-"-"-' (jnemagazine longtemps, abordé les films historiques et à bin des Bois cette couleur locale que lui glandes figurations : Jeanne d'Arc, Les ont donnée, dans leurs ouvrages, Walter Conquérants, réalisés au début par Cecil B. Scott, Alexandre Dumas et la légende, ren- de Mille, l'inoubliable Intolérance de Grif- contraient maints obstacles. On songea mê- fith, La Reine de Saba, et, tout récemment, me, pour plus de facilité, à réaliser les exté- Les Deux Orphelines, nouvelle œuvre à rieurs du film en France, mais Douglas grand spectacle de D. W. Griffith, nous ne regardait pas à la dépense : l'immense avaient prouvé que, tout en dotant l'écran château de Richard Cœur-de-Lion fut de drames ou de comédies modernes, nos érigé à grands frais en Californie, et les amis d'outre-Atlantique ne dédaignaient pas vieux chênes de la forêt de Sherwood étant d'emprunter au passé des événements inté- plutôt rares sur la côte du Pacifique, on ressants. dut élever une forêt en décors. Cependant, on reprochait à la produc- Ce travail de géant accompli, les acteurs tion américaine une certaine négligence en et les figurants entrèrent en scène. Allan 03a ce qui concernait les détails, les costumes, Dwan ne pouvait suffire à diriger ces mil- les décors. Si les foules étaient bien réglées, liers d'hommes, il dut avoir recours à une parfois même admirablement dirigées, cer- organisation presque militaire. Muni d'un tains anachronismes nous choquaient, nous, téléphone, le réalisateur donnait ses ordres Européens, alors qu'ils passaient inaperçus à son premier régisseur : celui-ci les com- aux regards yankees... Nous allions même muniquait à deux aides placés plus loin, jusqu'à préférer certaines productions de qui, à leur tour, commandaient à d'autres Lubitsch qui, elles, tout en faussant les ca- assistants, disséminés çà et là au milieu de ractères, nous restituaient le passé avec plus la foule. En une minute, tous étaient pré- d'aisance, plus de vérité dans la reconstitu- venus. Des plus petits « extras » aux pre- tion, témoins La Femme du Pharaon et, miers rôles, chacun s'efforçait de bien faire ; surtout, Anne de Boleyn. chacun remplissait sa tâche avec convic- Nous n'aurons pas à faire ce reproche tion, obéissait aux ordres donnés et con- d'inexactitude à Robin des Bois. Les d;- tribuait, par sa discipline et sa persévé- cors, les détails ont été minutieusement ré- rance, au parfait achèvement d'une œuvre glés, et c'est dans la véritable atmosphère gigantesque. de l'époque que se déroule le captivant ro- Nous venons d'applaudir les résultats man du comte de Huntingdon et de la de cette méthode. Les épisodes du tournoi, charmante lady Marian Fitzwalter. du départ pour la croisade, du siège du Il fallait à Douglas Fairbanks un cou- château par les révoltés, ont été particuliè- rage peu ordinaire pour entreprendre une rement réussis, et la baguette magique d'Al- œuvre semblable, mais le célèbre artiste, dé- lan Dwan a fait défiler, devant nos yeux cidé à mener à bien son travail, n'hésita pas émerveillés, des tableaux de jadis si vi- à risquer une bonne partie de sa fortune vants que nous nous croirions transportés pour « tenter la chance ». Plus de vingt huit siècles en arrière. millions furent dépensés à l'exécution de Les salles immenses du château dans les- Robin des Bois qui dura à peine un an. quelles se mouvaient les artistes, véritables Après Le Signe de Zorro et Les Trois pygmées, merveilleusement reconstituées, Mousquetaires, Douglas connut de nouveau ont étonné par leurs dimensions. Nous le triomphe et les ovations qui le saluèrent, avions déjà vu un essai de ce genre dans il y a quelques semaines, à la présentation Le petit lord Fauntleroy, où Mary Pick- du film en Amérique, présentation à laquelle ford et Claude Gillingwater agissaient il assistait aux côtés de Mary Pickford, dans des pièces fort vastes. On eût pu prouvèrent au protagoniste sa réussite. Il craindre que cette représentation ne rendît avait conquis le public américain. moins intéressant le jeu des acteurs. Au DOUGLAS FAIRBANKS (Robin des Bois) et ENID BENNETT (Lady Marian Fitzwalter). Il vient de conquérir à son tour le public contraire, les intérieurs du château du roi français. Mais, dans son succès, grande part Richard, loin de nuire à l'interprétation, doit être faite à son ami Allan Dwan, le l'ont rehaussée, tout en nous montrant, avec un relief inusités. De nouveaux procédés départ pour la croisade peut être cité com- réalisateur de l'œuvre qui dirigea acteurs et exactitude, telles qu'elles étaient, les gran- nous ont permis d'admirer des effets de lu- me un tour de force photographique... Les figurants comme un général fait ordinaire- des demeures guerrières de l'époque féo- mière originaux et réussis. Le film, n'abon- guerriers s'éloignent, se perdent dans le loin- ment manœuvrer ses armées... dale. dant pas en gros plans, se trouve, en gran- tain, sans qu'il soit possible de fixer une de partie, composé de vues d'ensemble où limite... La tâche à entreprendre était rude. Re- La photographie merveilleuse de Robin se jouent les éclairages les plus divers. Le constituer un milieu féodal, restituer à Ro- des Bois possède une profondeur de champ, L'interprétation est de tout premier or- w ■wuw^^wvw^n^rtw-n^wuvs 360 (pïïiagazine 361

dre. Collaborant souvent avec Allan Dwan, de nouveau le cinéma, qu'elle avait dû pour la mise en scène, le guidant et lui pro- abandonner un an pour jouer un rôle de diguant parfois de précieux conseils, véritable maman. Elle incarne Lady Ma- n'hésitant pas à aller de l'avant quand se rian Fitzwalter dans toute sa grâce. Tou- présentait une innovation, une découverte chante à certains moments, parfaite dans sa intéressante, courageux et audacieux dans scène avec le sire de Gisbourne, cette belle la production, Douglas Fairbanks a fait artiste nous fait souhaiter de plus fréquen- une inoubliable création de Robin des tes apparitions sur nos écrans. Bois. On eût pu craindre que, aux côtés de Abandonnant les rôles de traître qui îlui ce redoutable partenaire qu'est la foule, étaient familiers (ainsi que nous avons pu l'interprète du Signe de Zorro se trouvât en juger, tout dernièrement, dans Chagrin diminué, relégué au second plan. Il n'en de Cosse et Sublime Infamie), Wallace est rien, le célèbre artiste évolue au milieu Beery apporte au personnage de Richard de l'innombrable figuration, avec autant de Cœur-de-Lion toute la franchise, toute la facilité qu'il le fait dans les scènes à quel- rude autorité désirables. Il a su montrer, ques personnages. Dans 5a Majesié Dou- avec réalisme, qu'au douzième siècle les rois glas, Les Trois Mousquetaires, Fairbanks ne connaissaient pas la délicate et pompeuse avait eu à affronter des foules, certes moins étiquette qui régnait en maîtresse cinq cents nombreuses, et s'en était tiré avec aisance, ans plus tard dans les palais d'Europe. Robin des Bois le retrouve aussi sûr de Sam de Grasse, remarqué, l'an dernier, lui-même, s'élevant au-dessus de tous ses aux côtés de Stroheim, dans La Loi des partenaires, incarnant toujours ce type che- Montagnes, campe admirablement la si- valeresque, sans peur et sans reproches, si nistre silhouette du prince Jean, ambitieux, goûté du public français. féroce et criminel. Alan Haie, qui fut de Dans la première partie du film, le créa- la distribution des Quatre Cavaliers de teur de L'Excentrique a cependant paru l'Apocalypse et de Maison de Poupée, a quelque peu différent de ses interprétations fait, dans le rôle de Petit-Jean, l'écuyer de jadis, son rôle du comte étant plus sé- de Huntingdon, une création intéressante, rieux qu'amusant, mais dès l'apparition de bien différente de celles auxquelles il nous Robin des Bois, nous retrouvons le Dou- a habitués. glas de toujours, le sportif et l'acrobate. La charmante Mary Pickford a paru, L'inoubliable sourire reparaît. Nous avons elle-même, dans Robin des Bois, et ses ad- devant nous un Zorro du douzième siècle, mirateurs pourront la voir dans deux scènes, insaisissable, protecteur des faibles et des disséminée au milieu des compagnes de lady opprimés. Marian. Douglas Fairbanks s'est enthousiasmé au Paul Dickey (Gisbourne), William Lo- rôle de Robin des Bois comme il l'avait wery (le shérif de Nottingham), William fait jadis pour celui de d'Artagnan. Néan- Louis (le frère Tuck), et toute une pléiade moins le grand artiste ne cache pas ses pré- d'excellents artistes, contribuent avec talent férences pour le premier : « J'aime mieux au succès d'une bande qui, en attirant les incarner Robin des Bois, a-t-il déclaré. Ce foules, dès son apparition à la salle Mari- proscrit n'était pas un bravache comme le vaux, nous fait présager une longue carrière Gascon- Se sacrifiant pour les malheureux, et attendre impatiemment une prochaine il risquait chaque jour sa vie pour défendre production du grand artiste Douglas Fair- une juste cause, s'oubliant à chaque ins- banks, dont toutes les créations sont de vé- tant, prêt à mourir pour la justice et pour ritables triomphes. son roi... » ALBERT BONNEAU. Et Fairbanks a si bien étudié son per- sonnage qu'il l'a vécu en grand artiste, créant, dans Robin des Bois, un des « ty- Ce que la Presse pense de " Robin des Bois " DOUGLAS FAIRHANKS dans te rôle de « Robin des Bois ». pes » de sa carrière qui restera. Ses parte- naires ont secondé ce merveilleux protago- L'Intransigeant I/csprlt romantique de Douglas Fairbanks s'y tiste. Douglas Fairbanks a touché notre cœur niste, avec un indéniable talent. épanouit dans toute sa plénitude, fl faut ad- dans ce film qui pourrait n'être qu'une suite « Robin rlc.i Bois iRobin Hood). — Seul, mirer sans restrictions, parce qu'il y a de la Douglas Fairbanks pouvait réaliser cet admi- de cavalcades, de prouesses acrobatiques et La charmante étoile australienne, Enid beauté, de l'enthousiasme, du goût, de la bon- d'étalages somptueux. II est jeune, ardent et rable (Uni. Il y a attaché son nom et sa for- té, du charme, de la noblesse, de J'humour et Bennett, vedette de maints films, dont les tune : il a voulu faire une chose étonnante et gai, il est aimable. Il est délicat dans les de la richesse. scènes d'amour. ». — BOISYVON'. derniers présentés en France furent Su- il a gagné la gageure. Robin des Bois est la Je ne sais qui a dit autrefois que Douglas suite logique du Nouveau d'Artagnan, du Fairbanks avait l'air d'un palefrenier : il lvii Bonsoir prême Amour et Froufrous de Soie, aborde Signe de Zorro et des Trois Mousquetaires. suffira, je crois-, de voir Robin îles Bois pour « Robin des Bois, où s'exaltent tous les demander humblement pardon au grand ar- sentiments de noblesse, de grandeur qui s'é- (mémagazin^--™-^ 362 panouissaient au xii'" siècle, revit dans Dou- de ses prouesses par un rien d'humour bon glas Fairbanks, homme merveilleux, qui porte enfant. Tireur d'arc, cavalier scuteur, amou- sans faiblesse le fruit que désirent nos imagi- reux chevaleresque, devenu outlaw nations. On m* résiste pas à cet acteur, qui pour reconquérir sa belle et punir les félons est l'expression la plus parfaite des héros che- comment n'aimerait-on pas Douglas, lâché en valeresques. 11 coule dans ses veines un sang pourpoint de cuir dans la vaste forêt, riant généreux, fort, qui fait bondir l'homme ; et la aux sources et assuré du ciel ? » L'AVENIR. vie ruisselle, abondante, tumultueuse, frémis- sante ; elle déborde et remplit l'œil, l'esprit. I ! 11111111111111111111111 i 111111111111 f IJ11111111111111111 Dtuglas Fairbanks communique sa vitalité à une salle entière, qui le désire et le souhaite. » ÂuçusïE NARDY. Une Péclaration de Guerre

Comoedia La <■ Lichtbild Buhnc », le plus important « Il nous arrive en France de médire •— des corporatifs allemands, publie en tète de c'est jalousie ! — des' dépenses vertigineuses son édition du 20 janvier une véritable décla- qu'engagent les einégraphistes d'outre- Atlan- ration de guerre au film français et belge. tique. Quand ces dépenses somptuaires sont L'article, publié -sous forme de manifeste, et ainsi employées, il n'y a plus qu'à s'incliner dont les principaux passages sont soulignés en et à envier davantage ! caratetère gras et intitulé : « Guerre écono- « Doug remplit la bande et la conduit dans- mique à la France et à la Belgique. — Une un élan de joie que sa nature exceptionnelle conférence au ministère du Commerce ». pouvait seule faire naître. On conçoit aisé- Voici la traduction littérale de cet article : ment, en le voyant paraître, l'influence irré- « Les détenteurs de la puissance militaire sistible qu'il a sur les foules : Douglas c'est de la France trouvent qu'il est opporlun de la santé, la gaité, et tout ce que la vie con- déclarer à la vie économique de l'Allemagne tient de beau, de bon, de sain, condensé dans une guerre mortelle. Bien que l'industrie fil- la force et l'adresse. Tl transpose tout cela mique soit une industrie internationale, on en- dans tous les tous, je veux dire sous tous les tend dire par de nombreuses personnalités costumes, et ce n'est pas une de ses moindres dirigeantes, qu'elle ne fait pas, dans cette prouesses que d'être un chevalier aussi inté- lutte, bande à part, mais qu'elle se déclare ab- gral, lui qui fut considéré comme le symbole solument solidaire avec les autres industries. des beaux côtés de notre temps moderne. Cette solidarité devrait ensuite être affirmée Cette aisance, cette simplicité qu'il apporte par l'industrie filmique tout entière en ce sens GABRIEL DE GRAVONS Miss Iw CLOSE SKVKRIX-MARS dans l'accomplissement des plus effarants que toutes les associations de cette branche (Elie) (Sonna) (Sistf) tours de force, il l'a communiquée à tous ses prendraient position contre la production fran- camarades. Wallaec Beery prête à Richard çaise par une déclaration commune : Aucun Cœur-de-1 .ion une stature farouche et puis- directeur de cinéma ne devra présenter au sante. Sam de Grasse, dans le prince Jean, public allemand un (11m français ; aucun UN FILM D ABEL GANCE fait preuve de grande intelligence et d'un réel loueur ne devra mettre sur le marché alle- talent de composition. Knid Bennett est tout mand un film français ; aucun importateur bonnement charmante. » J.-L. CROZE. ne devra introduire des films français ; aucun fabricant ne devra en produire avec de l'ar- Le Temps gent-:;l'rançais (sic). ILi J*L. ROUE3 tîn pareil procédé aura naturellement l'ap- fants brillent dans cette réalisation. A chaque tre part, que les pourparlers ont déjà eu lieu par Emile VUILLERJVIOZ instant éclatent des trouvailles de bonne hu- «m ministère du Commerce dans le but de meur qui assureront à cette page d'Histoire rompre toutes les relations entre les firmes al- un succès populaire inépuisable. Douglas, vous lemandes d'un côté, et les firmes françaises le pensez bien, anime toute l'action de sa pro- et belges de l'autre ; ensuite toute importa- I l'on désire, au contraire, émerveiller tion, nous avons pris l'habitude d'imposer tion de films français et belges, ainsi que dé digieuse activité et de ses étonnantes acroba- les artistes, il faudra expulser de à tout l'univers une discipline anthropocen- ties... Ce film, qui divertira prodigieusement toutes autres marchandises provenant de ces S le public, apporte aux professionnels des révé- pays, devra être prohibée. la bande l'élément romanesque qui y trique. Nous pratiquons couramment le fina- D'ailleurs nous apprenons qu'une grande lations techniques de la plus haute impor- tient trop de place, se priver des ser- ll-sme naïf de Bernardin de Saint-Pierre ; tance. ». EMILE WII.LEIIMOZ. firme allemande a signifié formellement à ses correspondants français que, vu la mentalité vices des clowns et ne conserver que nous finissons ainsi par n'apercevoir, dans les actuelle de l'Allemagne, elle ne sera pas en Le Journal mesure de porter sur le marché les films fran- les deux thèmes essentiels de cette sympho- choses, que la fonction artificielle, et souvent «. Cette fois, le prodigieux artiste (Douglas çais prêts a sortir et d'exiger des directeurs nie en noir et en blanc qui commence dans arbitraire, que notre égoisme prétend leur Fairbanks) a eu le sou.ci du décor et du décor qu'ils exposent leurs établissements aux res- imposer. fastueux. Il a exigé la reconstitution non seu- sentiments du public contre la France. la tragique tristesse de la poussière du char- lement des armes et des équipements, mais Nous sommes d'avis que, dans cette impor- bon et de la fumée et s'achève dans la pureté Une des premières trouvailles cinégraphi- celle du château-forteresse tic Richard Cœur- tante question, l'ensemble de l'industrie a la ques a consisté à mettre en lumière cette de-Lion avec son ponl-Ieyis énorme, ses tours parole et que la marche à suivre ne peut être et l'apaisement des neiges éternelles. Il ne géantes et ses salles intérieures immenses. 11 réglée que dans une assemblée générale des faudra garder qu'une trame légère reliant âme des choses, que le théâtre ne parvenait a fait de ce film une véritable attraction cons- industries cinématographiques. » pas à extérioriser. L'écran nous a montré tante pour les yeux. », — JEAN CIIATAIGNER. (La Xalion belge.) entre eux les tableaux splendides où se trouve révélée la beauté des choses. Cette beauté que les choses voient, que les choses pen- L'Avenir prend ici un accent inconnu, extraordinai- sent, que les choses souffrent. C'était un « Robin des liais ou, mieux — pourquoi ne rement émouvant. premier progrès. Il a fondé la technique lui a-t-on pas conservé son vrai titre ? — Ro- Abel Gance sait voir et sait faire voir. dr ce qu'on a appelé ironiquement les (• na- bin Hoo.d, est la dernière œuvre de Douglas LA 5EMAII1E PROCHAINE Fairbanks. L'humanité aveugle traverse, sans s'en dou- tures mortes expressives ». Bâtie à grands frais, grosse de figurants qui n'oubliez pas d'aller applaudir On en a, naturellement, bientôt abusé : vent en groupes cohérents, ça n'est point par ter, une féerie quotidienne dont elle ne soup- a côté « sensationnel » que le film touchera LE COURRIER de LYON çonne pas l'éblouissante griserie. Nous som- ia moindre fleur, le moindre bibe'ct d'éta- le public, mais par ce qu'il y a de sain, de gère, le plus modeste fauteuil se sont mis à joyeux, de bondissant dans l'illustration d'uné Chronique romanesque de Léon POIRIER mes trop accoutumés au visage des choses. légende si chère à tous et si propre à être il- Grandes productions GAUMOriT Avec notre orgueil naïf de rois de la créa- faire de la psychologie. En louant éperdu- lustrée. C'est aussi grâce à Douglas Fairbanks que ce film trouvera le succès qu'il mérite. /" Époque ment Abel Gance d'avoir su nous dévoiler Fairbanks, ici, est lui-même, c'.?st-à-dire un l'âme des choses, on ne lui fait qu'un bien grand garçon prompt au bien, allègre eu tous LA HAINE (1) Voir le début de cet article dans notre sports et tempérant, parfois, l'invraisemblable piécédent numéro. banal compliment. Son mérite principal ne (înemagazine 361 365 Qncmagazine consiste pas à nous montrer, comme il le lyser la beauté hallucinante de la vitesse, fait, un disque pourvu d'un visage humain, l'ivresse du travail intelligent des roues, de un sémaphore qui fait le geste impératif l'acier et des engrenages, la grande voix d'un bras, ou une locomotive dont le sifflet émouvante des organismes faits de tôle, de émet des interjections articulées. Tous les cuivre et d'acier. Sa « chanson de la Roue » metteurs en scène connaissent maintenant ces et sa « chanson du Rail » sont des nota- recettes de tout repos et ce symbolisme élé- tions d'une force et d'une beauté inoublia- bles. L'homme qui a su recueillir ce chant poignant de la matiè- re est un grand poète. Comme tous les poètes, il se laisse en- traîner parfois à cer- tains déséquilibres de composition. Vivant au milieu de symboles hautains et d'allégories magni- fiques, il se laisse trop facilement en- traîner à transposer ses personnages de plusieurs tons. Dans le même esprit exalté, on peut reprocher à son mécanicien Sisif d'être un surhomme, alors qu'il nous tou- cherait davantage s'il consentait tout sim- plement à être un homme. Le talent de Séve- nn-Mars, qui n'évite pas toujours l'accent mélodramatique è t l'amplification scéni- que, ne fait qu'ac- centuer ce caractère. Il y a un petit abus de sublime dans la SRVKRIN-MARS d'ans te rôle de Sisif conception du créa- teur et dans la réa- mentaire. Les trouvailles d'Abel Gance sont lisation, d'ailleurs fort belle, de l'in- d'un ordre à la fois plus subtil et plus pro- terprète. En face de cette nature et de cette fond. Il nous apprend à voir non pas l'âme atmosphère si juste et si sincère, les person- mais le véritable visage des choses ; i! fait nages d'Abel Gance apparaissent un peu la rééducation de notre œil ; il nous dévoile conventionnels. toute la beauté éparse autour de nous, en la Mais ces restrictions ne doivent pas faire Une des pins émouvantes scènes de « La Roue » :Ia mort d'Elie. soulignant et en l'exaltant sans !a déformer. oublier que nous nous trouvons, avec La La partie la plus belk, la plus émouvante Roiie, en présence d'une œuvre d'une qua- subit le sort d'Orphée, qui fut déchiré par des légères imperfections qui lui ont souvent et la plus neuve de son film est certainement lité exceptionnelle. Cette œuvre est actuel- été imposées par les circonstances. Il y a, les Ménades, mais, comme Orphée, elle > l'étude de la féerie mécanique, de la traction lement tiraillée en tous sens et écartelée par survivra à son supplice. dans cette composition, tous les éléments d un à vapeur et la description de la magie sur- les exploitants, les agents de publicité, les Il faut qu'on nous donne de La Roue chef-d'œuvre. C'est peut-être la première naturelle des paysages de neige. Il a su ana- amis maladroits et les artistes sincères. Elle une édition remaniée, resserrée, débarrassée fois qu'une réalisation cinégraphique con- 367 rw^^vw^^^w^^ (jpmagazine.—— 366: rjont des trouvailles aussi saisissantes et aussi persuasives. Tous ceux qui aiment le Ciné- j Çinémaja;ine à Bruxelles Comment on fait tourner les poules! matographe et ont confiance dans son ave- par Z. ROLLINI nir doivent léoamer cet « exemplaire d'ar- — Max I.inder est à l'honneur. Le cinéma tiste » de l'œuvre d'Abel Gance. des Princes a fait des salles combles avec « Soyez ma Femme », et le Cinéma de la Mon- Car, s'il y a eu jusqu'ici des œuvres plus naie est obligé de prolonger de semaine ci* raffinées, plus délicates ou plus ingénieuses, semaine « L'EIroil Mousquetaire ». 'AVAIS prématurément parlé, vers 1921, leur bien faire « sentir » leur rôle. Hâtons- — On vient de visionner « Les Opprimés », je ne me souviens pas d'avoir jamais con- le beau film de M. Henry Roussell dont presque J dans le numéro 8 de « Cinémaga- nous de dire que ces procédés n'ont rien de templé une réalisation aussi clairvoyante et tous les extérieurs sont pris en Belgique. Cette zine », des animaux au cinéma ; je m'étais comparable à ceux de la vivisection, prati- présentation a obtenu le plus vif succès. Ce- aussi forte dans un style exclusivement ciné- pendant, on dit que, présenté devant le grand étendu sur le travail des poules et des la- quée, au nom de la science, par nos savants, graphique. La Roue fera comprendre, à public, ce film suscitera des bagarres. Pour- pins, mais sans révéler les trucs employés, quoi ? Parce qu'il représente les Flandres ceux qui ne le soupçonnent pas encore, opprimées sous le joug espagnol... et que de- les films auxquels mon article faisait allu- l'avenir prodigieux de cette forme d'art puis l'histoire de la flamandisation de l'Uni- sion n'étant pas encore parus. versité de Gand et la réaction francophile qu'est la vision animée. On s'apercevra suscitée par cette malheureuse loi, la ques- Aujourd'hui qu'ils sont sortis du studio plus tard que La Roue était une prophé- tion flamande s'exacerbe. Il faut espérer que pour affronter les feux... de l'écran, il n'y cela ne sera pas vrai, car entre Flamands et tie. Pourquoi n'essayerions-nous pas d'en Flamingants, il y a une fameuse différence... a plus d'inconvénients à ce que le public comprendre immédiatement la portée ? et le seul rapprochement que ce film pourrait connaisse les petits secrets de ce dressage ou évoquer dans les cerveaux surchauffés de ceux- plutôt de ce truquage. Car vous devinez EMILE VUILLERMOZ. ci, c'est celui des souffrances imposées aux Flandres jadis par le duc d'Albe et, plus ré- bien qu'il est impossible d'obtenir, avec les cemment, par le nommé von Bissing. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiimiii — Un nouveau film belge : « Sang belge », habitants de la basse-cour ou du clapier, vient de sortir et obtient un succès flatteur. les résultats que vous avez pu voir à l'écran,, Il est joué par une danseuse de la Monnaie : (Binémagazine à ficridzes Mlle Bella Darms et par des artistes des théâ- sans tricher un peu. tres bruxellois : MM. Crommelynck, Darennes, Je ne parlerai pas aujourd'hui des chiens. etc.. — Le père de D. W. Griffith, M. Albert Grey, — Décidément, les films scientifiques ou Le sujet a été traité maintes et maintes fois, vient d'arriver à Londres. Il porte avec lui d'allures scientifiques sont à la mode à Bruxel- au cinéma comme au music-hall, et le pro- le négatif de « One exciting night » le nou- les. Le cinéma du Régent donne un film-inti- veau film du fameux metteur en scène rméri- tulé « Les Maladies sexuelles et leurs consé- fane sait comment on les dresse. Mais on cain. quences ». Le Trianon donne en séances spé- n'avait pas vu encore les poules et les la- D. W. Griffith est en pourparlers pour faire ciales « La Tuberculose ». Le Majestic donne passer sa nouvelle bande au « Lomlon Pavi- « Les Opérations du Dr Doyen et plusieurs pins — animaux doués d'une intelligence Fig. 2. — Le coq portant un toast. llon » où l'on joue toujours, avec beaucoup cinés annoncent « Hystérie »." médiocre — exécuter des tours qui semblent C'est très intéressant quand c'est bien pré- de succès « Robin des Bois ». tenir du prodige. Le Cinéma seul pouvait se Mais Griffith. devra attendre longtemps en- senté mais l'abondance de ces titres menaçants dans les laboratoires de bactériologie. Là, core et il est fort possible qu'il se décide à finit par vous faire passer le frisson de la pe- permettre cette fantaisie, parce que ses met- tite mort. on taille, on greffe, on recoud, on inocule choisir un autre théâtre. teurs en scène (je parle des vieux du métier) — Les exploitants anglais ne sont pas très — La coutume d'accompagner les séances ci- de pauvres cabots, d'innocents cochons contents de la façon de faire de D. W. Grif- nématographiques d'une « partie de concert » sont passés maîtres dans l'art du truquage. d'Inde ou d'inoffensifs lapins, martyrs ano- fith : celui-ci a déclaré — et il tient scrupu- ou d'un « hors-d'œuvre scénique » semble Grâce à eux, les poules qui, jusqu'alors, leusement sa promesse — que ses films ne se généraliser. C'est le Cinéma de la Monnaie nymes et involontaires du Progrès. La fin sont pas faits pour être montrés dans les ci- qui a marqué le premier pas dans cette voie, n'avaient « tourné » qu'à la broche, « tour- némas. Et les directeurs des salles, faisant justifie les moyens. en donnant, durant toute la saison dernière, nent » maintenant à l'écran : de la rôtis- « contre mauvaise fortune, bon cœur », ou- la série de prologues en vers qui accompagnè- Au cinéma, les procédés employés, abso- blient leur rancœur et acceptent quand même, rent ses grands films. Depuis que la vaste salle serie au cinéma, quel joli coup d'aile ! pour leur établissement, les films signés par lument anodins, ont également un but hu- de l'Agora a ouvert ses portes, il y a, cha- Ces pauvres gallinacés n'en sont pas plus le producer des « Deux Orphelines », malgré que semaine, soit une audition de musique par manitaire (mais oui) puisqu'il s'agit de gué- que ceux-ci aient été applaudis, au préalable, des solistes réputés, soit une audition de fiers : certains cœurs sensibles s'alar- dans des théâtres. rir notre neurasthénie, en provoquant le rire chant : Halberti, le ténor de la Scala de Mi- meraient même des procédés employés pour C'est que, maintenant, je l'ai du reste écrit lan vient d'y auditionner. Le Trocadéro pré- et en excitant l'intérêt. récemment, bien d'autres films sont représentés sente entre deux films, un numéro de music- dans des théâtres, des films qui sont cepen- hall : il y a quelques jours, c'était la voyante Le bon La Fontaine a, avec beaucoup de dant moins importants que ceux que met en Blanche de Paunac ; actuellement, c'est Géry finesse, décrit les animaux. Il leur a prêté scène Griffith. Cela est devenu une habitude : le « Je-sais-tout du music-hall ». Et au Queen's « il h'y a que le premier pas qui coûte ». Hall, c'est Dalbret qui détaille chaque soir des propos philosophiques, dont il a tiré — Le fils de Douglas Fairbanks, qui a as- son répertoire. des morales. Il a fait, de certains de ces sisté, l'autre soir, à une représentation de — La première projection de « Vingt Ans « Robin des Bois » au London Pavillon, a dé- après » vient de se terminer dans les établis- animaux, des sages avertis par l'expérience. claré que, se rendant au désir de son père, il sements appartenant à la Maison Pathé. Buffon a dépeint leurs mœurs, leurs carac- paraîtra dans trois films. Ceux-ci seront tour- — A part ça, comme distractions cinémato- nés dans les studios de « Doug » et ie jeune graphiques, on peut aller voir « Chagrin de tères. Un ingénieux metteur en scène nous Douglas a annoncé qu'il quittera bientôt Lon- Gosse » avec Jackie Coogan et une quantité les présente aujourd'hui avec nos travers, dres pour la Californie. d'anciens « Chariots », dont le meilleur est — Cette semaine, plusieurs cinémas missent certainement la réédition de « Portez Ar- nos manies, nos défauts. Ce sont, comme ' Mord Emly », le nouveau film dont la pro- mes ! » tagoniste est Miss Betty Balfour. dans Chantecler, des personnages de la Cette bande qui nous fut présentée il y a Paul MAX. comédie humaine. Mais, ici, le piquant de quelque temps déjà, mais qui n'a pu « sortir » »...... •.*..••.••.•*.*•»••.**.**.".••.*•..•.",♦•.•♦,..,.*,' avant maintenant », en raison du fameux l'aventure, c'est que ces personnages sont « block booking », dont nous parlions ici véritablement interprétés par des animaux. même, obtient un bon succès. Il est à remarquer que tout nouveau film de Voilà la nouveauté. Miss Betty Balfour ajoute à sa gloire et à Les Nouvelles Photographiques Certes, on avait déjà fait jouer des ani- celle du parfait metteur en scène qu'est George Fig. 1. — Une poule, au pupitre, apprenant Pearson. Journal des Professionnels à chanter à un jeune canai-d. maux au cinéma, le chien surtout- Cet ami Maurice ROSETT. 7, Rue Ro s s i pi - PARIS (9e) (Tnémagazine—— 369

dîner copieusement servi où le service était besoins du scénario et au commandement du fait par un maître queux... à queue. Dans metteur en scène. Il va sans dire que le ce dîner pantagruélique, où la volaille était verre est attaché à la patte droite. (jnémagazine vous intéresse-t-il ? dignement représentée, les poules battaient Faut-il faire prononcer le speech d'usage un ban et un convive levait son verre pour Dans ce cas ABONNEZ-VOUS. au convive ? Le truc est simple ; le réalisa- C'est la seule façon de lui témoigner votre sympathie

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LES CONFERENCES En France, il n'est pas rare d'en trouver 12 à 13 milligrammes par litre, aucun règle- ment ne prescrivant une prohibition de quantité. M. Roëland, et là le conférencier se séjiare Le problème du Lait nettement de l'Institut Pasteur et d'un certain nombre de notabilités médicales, n'est pas par- D ASTEBR disait déjà que « le lait consti- tisan de faire bouillir le lait, estimant que * tuait le meilleur des aliments et le plus si l'on détruit certains hacilles on supprime subtil des poisons ». C'est en reprenant et en également des éléments nutritifs, sans pour amplifiant cette opinion faite sienne à juste cela annihiler l'effet des toxines qui ne dispa- titre que M. Roëland, conseiller municipal de raîtraient que par une ébullition plus com- Paris, a traité le travail du lait, le samedi plète. Et le conseiller particulièrement averti III février, aux Ecoles de garçons de la rue de préconiser : le lait caillé et le kéfir comme Milton, devant un auditoire ou se comptaient, des remèdes naturels excellents pour les fai- au nombre des notabilités, M. Legrand, maire- bles... avant de nous raconter ce qu'il vit au adjoint du 9» arrondissement, M. Guyon, direc- Congrès de Plymouth sur le travail du ■ lait : teur de l'Office public d'Hygiène Sociale du propreté des vaches, propreté des travailleurs département de la Seine, M. le Représentant du du lait, propreté des ustensiles qui servent Préfet de la Seine, M. Flament, délégué prin- à la traite, au transport, à la conservation du cipal à la Propagande de l'O. P. H. S., des Di- lait, et de conclure en réclamant une appli- rectrices et des Directeurs d'Ecoles parmi les- cation plus stricte d'un arrêté préfectoral et quels le très actif M. Métier, si dévoué aux ce, d'accord avec la Ligue du Lait. initiatives des Amis du Cinéma, Mme Arnaud, M. Roëland fut très applaudi. conférencière de l'Office Public, qui avait bien » * * voulu accepter de traiter, brièvement, la ques- Après la projection, par les soins des opéra- tion de l'Allaitement Maternel, problème con- teurs de l'Office Public d'Hygiène Sociale, d'une nexe de celui du lait. bande Paramount montrant comment, aux M. Roëland, spécialiste très autorisé puisque Filats-Unis, est compris et appliqué le règle- vétérinaire éminent et rapporteur de la Com- ment de la Ligue d'Hygiène Américaine con- mission d'Hygiène à l'Hôtel-de-Ville, ne cèle cernant le lait, Mme Arnaud, trop brièvement pas que nous sommes très en retard sur la au gré de tous, résume les raisons qui mili- prophylaxie du lait, et que, notamment, la sur- tent en faveur de l'allaitement maternel, su- veillance des vaches laitières plus ou moins périeur à tous les autres pour le présent et tuberculeuses — il en existe presque le tiers l'avenir des nourrissons de France. « Alors, atteintes de cette affection rédhibitoire — ne dir la très distinguée conférencière, que dans paraît pas assuré par des règlements efficaces. les dix plus grandes villes de notre pays, Pa- Et le conférencier démontre : 1° que le ba- ris y compris, il n'y a eu, en 1922, que" 93.891 cille tuberculeux des bovidés n'est pas le naissances, au lieu de 102.792, en 1921, en est même que celui des êtres humains ; 2° que le forcé de se soucier de cette redoutable éven- CREIGHTON HAI.E adore dresset les chevaux sauvages. pourcentage des tuberculeux, chez les enfants, tualité d'une diminution de naissances de dépend directement du genre d'alimentation : 71 0/0 qui s'augmente encore d'une recrudes- 17 1/2 0/0 seulement dans le cas d'allaite- cence de mortalité infantile constante. » Et ment maternel ; 35 0/0, hélas, dans celui où cet au're chiffre éloquent, argument décisif UN PIONNIER DU CINE-ROMAN l'allaitement mixte est employé (têtées de la pour les mères qui hésitent encore à nour- nourrice et biberons) ; 41 0/0 enfin dans les rir leurs bébés : « sur 2.500 enfants qui meu- circonstances où seule le lait de vache sert d'a- rent, 2.000, reçoivent l'allaitement artificiel, et liment aux petits. 500 sont nourris an sein ». La tuberculose n'est pas la seule maladie a Mais en cas d'obligation, par défaillance AVEC CREIGHTON H A LE que transmet le lait-poison, il véhicule parfai- de la nourrice idéale, la maman, comment tement les bacilles typhiques. Et il y réussit remplacer ce lait, nourriture essentielle : par par Robert Florey d'autant plus commodément, et entièrement, du lait d'ânesse, dont le prix malheureuse- que les personnes qui travaillent le lait de- ment apparaît prohibitif : 10 à 12 francs le puis la traite jusqu'à la mise en bouteille et litre ; par du lait de chèvre, pas toujours même jusqu'à la consommation, négligent les facile à trouver ; par du lait de vache, qu'il UI, mais qui est le Masque aux dents plus élémentaires principes de la propreté. Le ne convient de ne considérer que comme un pis- digieusement aux fantastiques exploits des vacher qui trait la vache a les mains souil- aller, Et, en passant, Mme Arnaud indique com- blanches ? « héros » de la troupe de Louis Gasnier, et lées ; la fermière, qui remplit les pots, a des ment les Américains... ont tenté de féminiser — Mon vieux, je n'en sais rien et je ne doigts aux ongles en deuil (allez sans provo- le lait de vache... sans y réussir du reste. » pour rien au monde les enthousiastes admi- quer le sourire dire à ces commerçants de se « Ce qu'il faut au petit qui vient de naître veux rien prédire. Tu as bien vu, dans Les rateurs de Pearl White, de Creighton Haie, brosser les mains), le détaillant qui vous sert et ne demande qu'à vivre c'est le sein mater- Mystères de New-York, je t'avais dit que eu boutique, ou le commis qui transporte les nel où il trouve un biberon naturel, gardant de Sheldon Lewis ou d'Arnold Daly n'au- bouteilles de lait déposées a votre porte ne la température, agissant pour la constipation, La Main qui étreint c'était Jameson, le se- raient voulu rater un épisode des sériais craignent ni d'y introduire des bacilles, ni et lui assurant le moyen de vivre. » même d'y ajouter les leurs s'ils sont atteints La conclusion de Mme Arnaud devrait être crétaire de Justin Clarel, alors que c'était « Pathé ». d'une alfection grave ! connue de toutes les mamans de France. l'avocat qui était fiancé à Elaine et que Jus- Je crois que les sériais américains favori- Et c'est pourquoi, en Amérique, tout se « Si nous voulons lutter avec quelque fait mécaniquement depuis la traite de la chance de succès contre ce véritable péril na- tin Clarel avait trouvé la piste grâce à la ma- sèrent, beaucoup plus que tous les autres vache jusqu'à la mise en bouteille incluse. tional qu'est la mortalité des tout petits, chez chine à écrire dont une lettre était abimée!... films de ce pays, l'importation, en France, Emaillée d'anecdotes et de traits pittores- nous, à l'heure présente, il faut que les mères ques, la conférence de VA pâtre du Bon Lait reviennent aux traditions familiales et sacri- Cette fois-ci je ne veux pas perdre mon des productions des studios d'outre-Atlanti- (c'est ainsi que l'on désigne dans les milieux fient, à leurs enfants, beaucoup de leur temps, pari... Nous sommes au cinquième épisode, que. Il serait impossible d'établir un recense- scientifiques M. Roëland), retint constamment un peu de leurs aises, et pensent que si elles l'attention de l'auditoire. Citons ces deux ne donnent pas le sein aujourd'hui, demain, attendons encore sept semaines et nous sau- ment exact du nombre des jeunes gens qui exemples : « Le Professeur Marfan ayant re- leurs filles risquent d'être frappées de sté- rons bien qui est : « Le Masque aux Dents ont été follement amoureux de la blonde marqué que les pulpes donnaient des maladies rilité d'allaitement. » aux vaches, conseilla aux fermiers de les sup- On applaudit longuement Mme Arnaud, et, Blanches »! ! ! Pearl White, et de la quantité de jeunes fil- primer, et il découvrit, au cours de son en- l'amabilité des Croix-Rouge et de Pathé-Con- les qui ont adoré le jeune et sympathique quête, ce petit détail que les veaux n'étaient pas sortium aidant, des films sur « Le lait con- nourris avec du lait provenant de vaches ali- densé », « Faites bouillir le lait » et o L'Al- Creighton Haie. mentées avec des tdùrteaux alors qu'on don- laitement maternel » furent projetés ainsi Ceci est un exemple des conversations que Mon vieil ami Louis Gasnier m'a bien nait ce lait aux nourrissons. qu'un fragment représentant « Une Visite des « Sauvons les veaux, disaient les paysans, Amis du Cinéma chez la Dame de Monso- l'on pouvait entendre, il y a sept ou huit ans, souvent raconté, dans son studio de « Mis- et que les enfants s'arrangent. » reau », au studio du Film d'Art. aussi bien devant les cinémas parisiens que sion Road », à Los-Angeles, comment il Ignorance ou mercantilisme ! En résumé, belle soirée, d'une parfaite te- Une loi, en Allemagne, autorise le lait à con- nue oratoire et d'une très complète documen- devant n'importe quel cinéma du monde en- confectionnait ses sériais, et je me propose tenir seulement cinq milligrammes de bouse tation cinématographique. tier !... La jeunesse s'intéressait alors pro- d'écrire bientôt une chronique intitulée : de vache (sic) par litre. Didier MONTCLA1R. 375 wwswwwwwwvv^w^ftw^wvwwwvwvvi Aux Premiers Jours des Ciné-Romans, qui des Mystères de New-York et le créateur (pmagazine ne manquera certainement pas d'intérêt... En du Masque aux dents blanches. deux petits enfants, car, contrairement à tout heures, en parlent encore six semaines inventant les ciné-romans, Louis Gasnier Depuis plus d'un an, mon vieil ami ce qui a été dit, je ne suis pas célibataire, après... Je suis moi-même un peu peintre et sauva la Pathé d'Amérique de la ruine, et « Iris », le « Answer-Man » de « Ciné- mais marié, et fort heureux depuis quelques sculpteur. Mes peintres favoris sont ceux de la vogue que connurent ces invraisemblables magazine » m'adressait, chaque semaine, années... Lorsque les spectatrices françaises quelques douzaines de lettres émanant des l'Ecole italienne... Etes-vous satisfait ? films dans le monde entier fut formidable. apprendront que je suis marié, peut-être ne « Amis du Cinéma » lui demandant de Les spectateurs qui se cassaient la tête pour m'enverront-elles plus autant de « Lettres savoir qui était La Main qui étreint ou qui publier une biographie du sympathique d'Amour )) (c'est insensé ce que je reçois Creighton ! Or, il est beaucoup plus facile était Le Masque aux dents blanches, de lettres d'amour de votre pays), mais je n'étaient, en somme, pas trop à plaindre, at- de trouver un billet de mille francs dans la ne veux plus passer plus longtemps pour tendu qu'ils finissaient toujours par appren- poche de gilet de mon sympathique direc- être célibataire ! dre la « vérité » ! ! Louis Gasnier, qui teur que de découvrir Creighton Hale aux —Vous avez parfaitement raison, et je confectionnait ces films, était beaucoup plus Etats-Unis. C'est en vain que je l'ai cherché le dirai aux Amis du Cinéma... ennuyé, lui, attendu qu'il ne savait jamais, à La Grange (le studio de Griffith!, à Ma- durant qu'il tournait le troisième épisode de maroneck), c'est en vain que j'ai essayé de — Je sais également que Vous allez me son film, ce qui allait se passer au quatrième le trouver dans les studios de Chicago ou de poser les 36 questions du petit recensement épisode, et ainsi de suite... On s'explique Los-Angeles, c'est encore sans résultats ap- que je connais bien, attendu que Ciné- alors pourquoi des personnages aussi inat- préciables que j'ai cherché sa piste à New- magazine constitute ma lecture favorite, tendus que des Chinois, des pieuvres, des York... Bref, je désespérais de donner satis- aussi vais-je vous répondre en bloc... Je nègres, des tarentules à la piqûre mortelle, faction à « Iris » quand, par hasard, j'ap- suis très gourmand, je fume beaucoup, je faisaient leur apparition au beau milieu d'un pris la présence de Creighton Hale et de suis fidèle. Ma devise est « Bien faire et épisode... Gasnier tournait en général deux Molly King (une autre héroïne des sériais) laisser dire » ; mon ambition est de jouer ou même trois épisodes en une semaine... Il à San Francisco... Frisco n'est qu'à quel- toujours des rôles comiques ; mon parfum commençait son sériai avec une idée générale ques heures de bateau de Los-Angeles, aussi préféré est celui des grandes forêts du du film, mais son idée s'arrêtait presque tou- n'ai-je pas hésité à me rendre dans cette Nord, en Alaska ; mon metteur en scène de ville pour trouver Creighton. prédilection est D. W. Griffith ; le premier film que j'ai tourné se nommait The Stain... Je suis né à Cork, en Irlande. Vous voulez encore connaître mes « hobbies » ? J'ai Un coquet bungalow dans la banlieue de beaucoup de « hobbies », d'abord je chéris- f.iiEiGHTON HAI.E dans « Les Deux Orphelines » Frisco. Sur une petite pelouse verte, un ■ les enfants, je passe des journées entières à jeune homme se promène « à quatre pat- m'amuser avec les miens lorsque je ne tra- — A peu près, mais vous avez oublié de tes », et deux enfants sont assis sur son dos vaille pas. Dernièrement, pendant deux me parler des sports ? et rient...'Le jeune homme pousse des cris jours, j'ai dû jouer spécialement pour eux — Je pratique tous les sports, vous vous inarticulés qui doivent être des cris « d'élé- le personnage de « Santa-Claus » (Père en êtes certainement rendu compte dans les phant » m'expliquera-t-il plus tard... Inter- Noël). J'aime beaucoup me promener à la sériais. Mon sport préféré est le « rough dit, mais amusé, je m'arrête devant la pe- campagne avec ma femme et mes petits, horseback riding » (monter les chevaux louse et je demande au jeune homme-élé- j'adore la tranquillité et c'est la raison pour sauvages). Je suis champion de natation et phant si cette demeure est bien celle de M. laquelle je demeure presque toujours dans de tennis. J'ai aussi fait beaucoup de cour- Creighton Hale ? la banlieue des grandes villes où mes tra- ses d'automobile sur piste, ainsi que de — Certainement, Monsieur, me répond le vaux cinégraphiques m'appellent. Une au- l'aviation. Mon amour de la mécanique « jeune homme-éléphant » en se redressant... tre de mes « hobbies » est la mécanique. m'a plus d'une fois amené à conduire de Je reconnais alors Creighton lui-même et J'aime toutes les machines, je reste pendant grosses locomotives sur la « Southern Pa- je me présente à lui... Les deux enfants des heures dans mon garage à démonter mes cific Line », et voilà !... blonds me regardent d'un air furieux en se deux automobiles et à les réparer. Lorsque A ce moment, Mme Hale entra dans le demandant de quel droit je viens troubler j'étais au collège, je passais le temps de mes salon, où nous étions avec Pat et Bob, les leurs ébats et les priver de leur «éléphant»... récréations à démonter non seulement ma enfants de Creigthon, et j'eus le plaisir de — Comment, vous venez de Los-Angeles montre, mais toutes les montres de mes ca- faire la connaissance de la charmante femme pour m'interviewer ? — me dit Greighton marades, si je n'étais pas devenu artiste je du sympathique acteur. — je vais justement me rendre à Hollywood Une très récente photographie serais certainement mécanicien... J'aime éga- — Nous allons en ville pour voir l'oncle, de CiiEiGirroN HALE. après-demain, et je passerai quelques se- lement beaucoup les arts et principalement dit Mme Hale. maines là-bas. Vous avez eu tort de vous dé- la musique et la peinture. Je ne manque ja- — L'oncle, c'est un de mes frères ■—• jours à la fin du premier épisode, aussi de- ranger, vous m'auriez rencontré sur « Hol- mais un concert classique, de même que je m'expliqua Creighton — il est officier de vait-il se creuser le cerveau pour qu'une ac- lywood Boulevard ». suis le « client » le plus assidu de toutes marine ainsi que mes deux autres frères, tion à peu près continue fasse agir ses per- — Je ne regrette pas mon dérangement, les expositions de peinture. J'aime voir et et il a promis à ses neveux, Pat et Bob, de sonnages à l'épisode suivant. Mais, aujour- puisque je vous ai enfin trouvé, cher étudier un beau tableau pendant une dizaine leur montrer son bateau... Vous pensez d'hui, je ne vous entretiendrai que de Monsieur ! de minutes, et je diffère, en cela, de beau- comme ils sont heureux mes petits bons- Creighton Hale, le sympathique Jameson — Permettez que je vous présente mes coup d'amateurs de peinture qui, après hommes !... avoir regardé un bon tableau pendant trois Pat et Bob embrassèrent leur papa qui 377 -Qnemagazine

't Fatty » Arbuekle, à laquelle le gros comé- CINÉNAGAZINE A HOLLYWOOD dien assistera en personne ; à cette occasion, « Fatty » a fait savoir, par la voie des jour- naux, que ce jour-là, il se tiendra à la dis- — Will H. Hays, le Grand Patron de l'In- pusition de ceux qui voudront lui poser n'im- dustrie Cinématographique américaine a, pour porte quelle question, et qu'il répondra à toutes la seconde fois cette saison, rendu visite à Hol- les objections qui lui seront faite?. M. Joseph lywood. Durant son séjour dans la Capitale SI. Schenk, le président des « Talmadges Pro- Mme NAZIMOVA dans « La Princesse inconnue ». mondiale du film, Mi;. Hays a eu plus!eurs ductions », a offert un contrat à Roscoe entretiens avec « Fatty » Roscoe Arbuekle. Arbuekle, et Jesse L. Lasky, le vice-président Avant son départ pour New-York, M. Hays des Famous Players-Lasky (Paramount), est cinégraphique, que Le Crime de Roger licier. Un corps-à-corps s'engage. D'un swing a officiellement annoncé que, comme étrennes également en faveur du retour à l'écran de magistral. Roger envoie son adversaire inor- pour 1923, il accordait au gros comédien la l'inimitable Fatty. Sanders. Roger Sanders goûte, pour la première dre la poussière. Le policier, en tomba.it, s'est permission de revenir à l'écran. Comme il ■— Wallace Beery, le célèbre acteur améri- fallait s'y attendre, des objections s'élevèrent cain, qui interpréta le rôle de Richard Cœur- fois de son existence, aux joies de l'automo- cogné la tête contre une pierre II gît, ina- de tous les côtés, et tout spécialement du coté de-Lion dans « », fut engagé par bilisme. Son père, qui doit s'absenter de New- nimé. Plus de doute : il est mort ! Roger, de l'Eglise et des « Woman's Clubs (Club des Douglas Fairbanks pour jouer le rôle princi- York durant une semaine, exhorte Roger à pris de panique, se sauve et n'ose regagner Femmes). Car, malgré son acquittement, pal dans un drame spécialement écrit pour « Fatty » est considéré comme « Fassas- lui, et intitulé « Les Aventures de Richard la prudence et à la modération dans les exer- New-York. sin » (?) de Miss Virginia Rappe, morte à C.o?ur-de-Lion ». Cette production est actuelle- cices du volant. Il échoue à Littletown, petite ville située l'issue d'une « party » donnée par le comé- ment eu préparation, et Wallace Beery y Voici Roger, fils obéissant, qui roule sur la non loin de la grande cité, et devient employé dien lors d'un séjour a San Francisco. > Vi- jouera le rôle stellaire. vre et laisser vivre» est la seule réponse que grande route, sans dépasser la première vi- chez le père Cyril, propriétaire du plus grand Will Hays donna aux quatre prêtres que les — Buster Keaton, Baby Keaton. Nathalie tesse. En chemin, il rencontre un médecin. Ce- magasin de la ville. Institutions religieuses de Los Angeles délé- Keaton (née Talmadge), Norma et Constance guèrent pour essayer de convaincre le « Tzar Talmadge, sont revenus à Hollywood, après lui-ci a rendez-vous avec un malade et est fort Pendant une semaine, l'existence du jeune o? the Novies », que le retour à l'écran du un voyage de plusieurs mois en Europe. pressé. Roger l'accueille dans sa torpédo et homme est un véritable roman. Il s'éprend gros Fatty, était une injustice. « Depuis son — La première production que Eric Von oublie immédiatement les sages recommanda- d'Hélène Andrews, la fille du banquier, qui acquittement, la conduite de Roscoe Arbuekle Slroheim réalisera pour la Goklwyn, est .utitu- tions de M. Sanders Senior. Il file à une le préfère au fat et prétentieux Léon Kim- est excellente, fit M. Hays, et cette conduite léc « Me Teague », adapté du roman portant mérite l'indulgence du public américain. » le même titre. vitesse vertigineuse, avec deux agents moto- ball. Une idylle délicieuse et pure unit les Une réunion monstre a été annoncée par Alex KLIPPER. cyclistes à ses trousses. Ayant déposé le mé- jeunes gens. Et, le soir d'une réception don- 381 380' Qnemagazine aussi différentes. Son jeu extraordinaire, son incarne la volupté ! née chez les Andrews, Roger, qui n'a pas de tout premier ordre. La vision des moines masque d'une rare mobilité m'ont considéra- La très grande artiste — par la taille —■ été invité, retrouve Hélène dans le jardin. du Mont Saint-Bernard qui, torches en mains, blement amusé, ému, terrifié. Tout l'amour qu'est Pina Menichelli, n'était, certainement, Les amoureux échangent des propos fort ten- recherchent dans la nuit le corps de l'alpi- d'un père est dans ses yeux, dans certaines pas en possession de tous ses moyens, quand dres lorsque Léon survient. La jeune fille niste perdu dans la neige, est admirablement scènes avec l'enfant ; toute la haine, toute la elle a tourné cette chose inutile, et j'ai cru s'éloignant, Roger donne à son rival l'ex- réalisée et du plus saisissant effet. férocité s'y lisent, lorsqu'il se venge. Et cela m'apercevoir, en outre, qu'elle était affligée plication demandée, et la dispute dégénère en Je regrette que l'on n'ait pas cru devoir est, je vous l'assure, fort beau d'un fâcheux torticolis, qui l'oblige à rejeter" un violent pugilat. Le bruit de la lutte finit donner, au début du film, la distribution des constamment la tête en arrière. Je crois mê- par ameuter hôtes et invités. Sur ces entre- rôles qui sont tous bien tenus. L'HABITUE DU VENDREDI. me, qu'elle devait souffrir terriblement, car faites survient le Shérif. Il vient de recevoir Une seule chose m'a profondément surpris chaque mouvement était accompagné d'un rou- une dépêche d'un détective new-yorkais lui et choqué : quels bizarres costumes portent, lement d'yeux tel, que de ceux-ci, l'on ne ordonnant d'arrêter le nommé Robert Smith en effet, les protagonistes de ce film ! Pour- voit plus que le blanc... — le nom d'emprunt de Roger. — Sans nul quoi, diable, a-t-on habillé ces Suisses en Mais laissez-moi vous raconter le scénario, doute, Roger a commis un crime. Le jeune Tyroliens ? Les Présentations qui vous résumera une idée de la simplicité homme, au lieu de nier, baisse piteusement, la *** recherchée par les scénaristes du pays de M. tête... Mussolini : Soudain, coup de théâtre !... Voici, en per- On a dit déjà trop de choses sur Nazimova Une jeune fille, qui est malheureuse chez sonne, le détective et... Mr. Sanders, le père pour que je recommence, ici. à chanter les Etablissements L. AUBERT sa tante — sa seuie parente— fuit pour épou- de Roger ! M. Sanders demande à son fils les louanges de cette parfaite artiste. Je me suis ser un vague littérateur, fainéant, qui m veut raisons de sa fugue. Roger répond : j'ai tué toujours associé aux compliments qui lui fu- jamais en f.. une datte. En peu de temps, le un homme ; et il raconte la scène dramati- rent prodigués, c'est dire à quel point je l'ad- L'OMBRE DU VATICAN. — Un joli ménage est couvert de dettes et plongé dans que entre le policier et lui. Mais Mr. San- mire, et que je ne pouvais manquer la sortie A film de Gaston Ravel, d'après un roman le maçasme... C'est alors que le mari se pro- ders éclate de rire. Les deux policiers sont d'un de ses films. de Marion Crawford. L'action se passe en cure de l'argent en vendant un tableau qui sains et saufs. Et le médecin a justifié les La Princesse inconnue est le titre de la pro- excès de vitesse de Roger. duction clans laquelle elle paraît cette se- Roger et Hélène retournent dans le jar- maine. din pour reprendre leur entretien interrompu Je cherche depuis un moment à rassembler qui, on le devine, sera le prélude d'un mariage et à classer mes souvenirs, afin de vous racon- d'amour... ter le scénario, mais j'avoue mon impuissance. Ce film, d'un réel intérêt, est émaillé de Il faudrait trop m'étendre ; un rapide .compte scènes charmantes, très joliment interprétées. rendu vous donnerait une très mauvaise idée Entre beaucoup d'autres, celle où la jeune de l'action. C'est surtout en détails qu'est riche Hélène, sollicitée par chacun de ses préten- cette comédie. • ..... dants, doit choisir entre la somptueuse auto de J'ai, naturellement, revu avec le plus v-.rand l'un ou la mauvaise charrette de l'autre, est plaisir l'étrange artiste qu'est Nazimova. particulièrement délicieuse. Une fois de plus, j'ai subi son charme atti- Patsy Ruth Miller, pimpante, jeune et jo- rant, subtil, aimé la profondeur de son regard, lie, met. dans cette production, toute sa grâce apprécié son jeu si personnel, si sincère. ensorcelante au service d'un jeu nature! et Les autres personnages sont bien, mais délicat. pourquoi l'un d'eux s'est-il affublé d'une mous- J'ai noté, avec soin, le nom de cette artiste tache aussi ridicule ! qui m'a charmé. Je ne la connaissais que Et pourtant, il existe une science du ma- peu, mais je ne manquerai, désormais, aucune quillage. Combien de nos artistes ne nous ont- de ses créations, tant elle s'est révélée parfaite ils pas émerveillés par leurs transforma- et idéale ingénue... américaine. tions ! Le record, dans cet art, appartient Cullen Landis (Roger Sanders), est un ex- certainement à Lon Chaney « l'homme aux cellent jeune premier au jeu personnel, fin, cent visages », un des plus curieux des ar- quelquefois ironique ou émouvant, toujours tistes américains. vrai. C'est dans Tu ne tueras point, étude sociale Une scène du « Jardin de la Volupté ». des plus- intéressantes, drame des plus poi- gnants, qu'une fois encore on peut admirer 186S, en Italie, ce qui nous permet de revivre ne lui appartenait pas, et qui s'appelle : Le Ah ! merveilleux pouvoir du cinéma de Lon Chaney, que d'importantes créations ont un peu de la vie des « lions » et des « bi- Jardin de la Volupté ! La femme l'apprend, nous transporter en une minute, sans secousse mis en vedette, ces temps derniers. ches », l'époque des crinolines et des panta- court chez sa tante (je n'ai pas écrit chez ni heurt, du boulevard triste et humide, aux Je l'ai beaucoup aimé clans la première par- lons à sous-pieds. Très bien étudié, recons- « ma tante »), et revient avec l'argent néces- plus beaux pays de soleil ; de Paris, que la tie du film où « trappeur, ayant poussé tomme titué et mis en scène. Une intrigue politique et saire. Mais personne ne saura jamais si elle a pluie transforme en cloaque, aux plu,; mer- un rosier sauvage, il abrite en son âme deux amoureuse à la fois. Tout est fait pour inté- été obligée de tuer la pauvre vieille pour se veilleux horizons de pics et de neige 1 fleurs sublimes : l'amour de la Nature et resser et captiver. procurer celui-ci, ou si ladite tante a été noyée C'est au Mont Saint-Bernard, dans les pro- l'amour de l'Humanité, et que pour tous les en- par un orage ? ? ? digieux décors des montagnes de glace, que fants du village, il est « l'oncle Gaspard ». Il Le malheur, c'est que la jeune femme réin- se déroule le beau drame Apres VAfalanchc, est fort bien aussi, par la suite, lorsque trompé, tègre le domicile conjugal, juste au moment dont le titre primitif était Apres la Tourmente. | PATHÉ-CONSORTIUM berné même par sa fiancée, « son âme droite, j où son faux littérateur de mari vient de se La tourmente, c'est la rivalité de deux hom- belle, pure jusqu'à ce jour, se transforme ; loger une balle de revolver dans la tête. mes, l'un, guide montagnard, l'autre, excur- que la haine s'en empare, qu'elle devient d'une T E JARDIN DE LA VOLUPTE. — Alors, Pina Menichelli, débarrassée subite- sionniste, tous deux amoureux de la même laideur effrayante et ne tend plus que vers un C'est la bellissima Pina Menichelli qui ment de son torticolis, s'écroule sur le corps jeun.e fille. but : se venger !» est la protagoniste de ce film — mais ce n'est du malheureux à la façon bien connue de toutes La photographie des scènes dramatkiues. Rarement interprète sut extérioriser, avec pas elle, je vous détrompe tout de suite, qui les « Tosca » de la terre.... auxquelles donnent lieu cette concurrent, est autant de justesse, de simplicité, des passions Qncmagazine— 382

NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT

■ Pourquoi les Américains-, qui font cepen- ï ONDRES LA NUIT, ou COCAÏNE. — dant de si bons films, sont si mal documentés ■ Ce film, dont on avait tant parlé, et qui lorsqu'il s'agit de mises en scène relatives a Part musulman? En effet, d'après les photos fut interdit en Angleterre, est une complète que j'ai pu voir, je me suis rendu compte que, désillusion. Encore que fort bien interprété dans le film « Le Cheik », Rudolph Valentino par des comédiens anglais, son affabulation était habillé comme un prince des Mille et une Nuits, chose qu'on ne voit pas en Algérie, mê- es, tellement enfantine que l'on ne supporte- me dans les plus somptueux palais indigènes. rait pas de le voir, d'un bout à l'autre, sans « Ces accoutrements sont, vis-à-vis de la sa mise en scène curieuse, évocatrice de lieux mode arabe . actuelle, ce que les feutres, les plumes et les rapières des Mousquetaires sont de plaisirs modernes bien reconstitués et pris à la nôtre. L'écart est même bien plus grand. sur le vif. « A ce même sujet, vous avez publié dans LUCIEN DOUBLON. u-, numéro de Cinémagazine un « Cheik » qui, habillé d'une manière extraordinaire, che- vauche une énorme monture (cheval pour le iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii moins percheron, à moins qu'il ne soit ré- formé de l'année américaine) harnachée de cuir excentriques et qui n'ont rien d'arabe. « Non, vraiment, nos amis exagèrent et, à DOUGLAS S'*MUSE mon avis, leur ignorance confine au ridicule. « Si les Américains acceptent cela, ce qui n'a rien d'extraordinaire, puisqu'ils n'ont au- cune idée de ce que peut être la vie et les mœurs des- Arabes ; nous, habitant l'Algérie, nous sourirons en voyant ces grosses fautes de goût défiler sur l'écran. « Au lieu de prendre, comme au théâtre de prise de vues, les dunes de Santa-Monica, si les Américains venaient tourner leurs films en Al- gérie ou au Maroc, ces- lacunes disparaîtraient et ils seraient, malgré tout, un peu plus dans Une scène curieuse de « L'Appel de la Montai.ne la vérité. « Mais la vérité est tellement laide qu'elle se cache au fond des puits... » que Miss Harding accepte de faire une ascen- « Monsieur Double-Mètre. » sion périlleuse en compagnie du comte et de Ginémagazine à Qenève deux amis ; la tempête les surprend, et les al- pinistes s'égarent. La corde casse ; par mira- cle, le comte et la jeune (111e parviennent à se Une nouvelle société suisse, la firme Zou- cramponner à un rocher, tandis que les deux buloff et Porchet, de Lausanne, vient de pré- autres compagnons trouvent la mort au fond senter, en séance privée, au théâtre Lumen, d'un couloir. son premier film dramatique : L'Appel de la Moret (E. Crettex), un guide qui avait accom- C'est avec grand plaisir que nous annon- Montagne, d'après le scénario de Miss Emette pagné Miss Harding dans ses précédentes ex- çons que l'Union des Artistes cinématographi- Tamm, mise en scène de M. Arthur A. Porchet. cursions, et qui conduisait une autre cara- ques de Nice va s'installer dans ses nouveaux Ce film, d'une longueur de 1.200 mètres, a vane, voit le danger. Au péril de sa vie, il locaux, 19, rue Masséna. parvient à sauver la jeune fille et le comte, Nous avons eu le plaisir de visiter la nou- été tourné dans les' hautes montagnes du Va- lais, à une altitude de 3.500 mètres. el à retirer le corps d'une des victimes tom- velle installation de ce groupement, qui sera bées dans le ravin. Quelques jours plus tard, d'une grande utilité pour nos metteur en scène Le metteur en scène, les opérateurs et les le comte demande la main de Maud. La jeune et nos artistes. artistes firent preuve d'une grande endurance. Américaine refuse avec indignation, car elle Les metteurs en scène trouveront à l'Union Ceux de nos lecteurs qui ne connaissent pas vient d'apprendre les véritables intentions de un bureau avec téléphone. Les régisseurs au- les cabanes du Club Alpin, s'en rendront l'aventurier à son égard. Maud Harding s'e ront toutes les' facilités pour établir leurs ser- compte en apprenant que l'on y couche sur rend au chalet du guide. Le comte furieux, vices et faire leurs paiements. une mince litière de paille, et que le confort y voyant sa proie lui échapper, la poursuit, pé- Les membres de l'Union disposeront d'une es* évidemment inconnu... nèire dans le chalet, et tente de violenter la salle de 14 mètres carrés, qui servira de salle Les scènes de haute montagne, qui deman- jeune fille, pour se venger. de réunion et de récréation. Tous les journaux dèrent- deux mois d'exécution, furent tournées A son tour, Moret, entendant la lutte, sauve locaux et corporatifs, ainsi qu'une biblio- aux mois de septembre et octobre. thèque dans laquelle ils trouveront un grand Miss Harding, et le comte reçoit le châtiment choix d'ouvrages, seront à leur disposition. Durant la réalisation du film, les artistes, qu'il méritait. Une permanence sera établie de 9 heures surpris' par une affreuse tempête de neige, Emue, Maud comprend combien le guide lui dii matin à 8 heures du soir. De ce fait, les durent se réfugier dans une cabane. La neige est dévoué. metteurs en scène seront certains d'avoir sous ayant atteint, en quelques heures, plus de trois mètres de hauteur, les porteurs ne purent se Les principaux interprètes de L'Appel de la la main, en téléphonant au bureau, les artistes Montagne sont : dont au dernier moment ils auront besoin. frayer un passage. La troupe, prisonnière de- Enfin, un poste de projection sera établi . puis quatre jours, fut obligée de se passer de Miss Emette Tamm (rôle de Miss Maud pour nos metteurs en scène qui désirent voir vivres pendant plus de 48 heures. Le jour, Harding), qui est également l'auteur du scé- le travail qu'ils ont fait. le vent s'étant apaisé, les artistes redescendi- nario. M. André Dejan (comte de Bellinsky), Nous rappelons que, pour faire partie de rent a la cabane d'Orny, et le lendemain à et M. Emile Crettex (guide diplôme du Club l'Union des Artistes Cinématographiques de Champex pour y manger et se reposer. Alpin Suisse), dans le rôle de André Moret. Nice, il faut avoir trois' années de métier, La descente fut longue et pénible, le glacier Nous ne pouvons qu'adresser nos sincères soit artiste de théâtre, music-hall ou cinéma. trçs dangereux obligeait les artistes à marcher félicitations au metteur en scène. M. A. Pnr- Avoir son casier judiciaire vierge. Une Com- prudemment et encordés. chet, qui a réalisé un film d'art avec des mission spéciale est chargée d'enquêter sur Le scénario de cette bande est fort simple : moyens d'exécution relativement modestes. les postulants qui sont impitoyablement refu- Une riche orpheline américaine, Miss Maud Nos meilleurs vœux accompagnent l'entre- sés si leur moralité laisse à désirer. Harding (Miss Emette Tamm), revient en prise Zoubaloff, et Porchet qui vient de com- Celte photo le représente dans le personnage Pour les demandes d'admission, écrire au Suisse pour faire quelques excursions. A l'hô- mencer la réalisation d'un nouveau film, La de tïephistbpHêïèi dont il donne l'esquisse Président de l'Union en envoyant ses réfé- tel, elle fait connaissance d'un aventurier, le Poupe du Grand Saint-Bernard, dont je me à Lubitseh. rences. ^ p comte de Billinsky (M. André Dejan), qui est ferai un plaisir de parler, dans un de nos à la recherche d'une riche héritière. Un jour prochains numéros. GILBERT DORSAZ. (jnémagazine 384 385 Qnémagazine A C&qoi a l 'on^. ait - Geneviève Félix li. Ce qnue, l'on. Bien des bruits ont couru sur les projets LE COURRIER DES "AMIS" de Geneviève Félix, la charmante Dame de Exclusivement réservi à nos abonnes et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma ». Monsoreau. La belle artiste nous écrit du Poitou où elle Chaque correspondant ne peut poser plus de "\ quistloDS par semaine. se repose, qu'elle va commencer très prochaine- ment à tourner La Porteuse de Pain sous G ta d'Arcij demande pourquoi les Amis du B. de Lattre de B. — Universal Pictures Cor- Ptminente direction de M. Le Somptier. . Cinéma d'un même quartier ou d'une même poration — Universal City, Californie. ville ne se retrouveraient pas à jour fixe Tinguett. — 1° Vous êtes, en effet, très dif- La prochaine Conférence des "Amis" dans un cinéma de manière à pouvoir, soit ficile si seuls, les dix artistes que vous me LIBRES-PROPOS Le samedi 10 mars, à 8 h. 3/4 du soir, dans pendant l'entr'acte, soit à la sortie, échanger citez vous satisfont. Il en est beaucoup d'au- la salle de la mairie du 9e, M. Delacommune, leurs idées et leurs impressions. L'idée me tres excellents, mais votre choix est très judi- ingénieur, donnera une causerie sur « Le Ciné- semble bonne. Qui veut donner le signal ? cieux ; 2° Une photo de Mathot dans Jean Pearl White nous donne aimablement là dis- d'Agrève ? N'y comptez pas, nous avons eu UELQUES spectateurs de La Roue on/ />«wé Pupitre », avec une démonstration de films synchronisés. Une importante partie musicale, tribution de l'Héritière du Rajah : Ruth Ro- nous-mêmes le plus grand mal à en possé- que l'exhibition de cheminots intempé- confiée à M. Steick, Grand Prix de Rome de land (Bessie Walton), Herbert Meyer (Garret), der une. Vous verrez bientôt ce sympathique rantQs pouvait offusquer une honorable corpo- Musique, ajoutera un intérêt délicat à cette Madeleine Cherfield,. Jack Dollor, André May- artiste dans Vent debout ; vous l'y verrez nr.rd (Les affiliés du Double Cercle). Merci. ration dont plusieurs représentants ont, pa- soirée à laquelle le Comité des Amis c'a Ci- plus... svelte et beaucoup plus animé ; en néma et Cinémagazine convient tous ceux qui Jeanne H. — 1° Je suis très surpris de ce un mot, très très bien. raît-il, été invités ensuite à voir le film afin désirent l'extension, chaque jour plus féconde, que vous me dites ; Henri Rollan et Aimé Si- Aramis de Guingand. — 1° II est très regret- d'en signaler, s'il y avait lieup les passages du cinéma éducateur. mon-Girard sont des et gentlemen » et je ne table que vous n'ayiez pu voir L'Absolution, indésirables. Cette censure professionnelle m'explique pas qu'ils ne vous aient jamais' re- film excellent, tant par sa technique, que par Echos tourné la photo que vous aviez envoyée à dé- son interprétation ; 2° Max Linder n'est pas n'est ni admissible, ni pratique. M. Antoine dicacer. Cela me semble pourtant la chose la encore reparti pour Hollywood. Je l'ai vu il y a déclaré judicieusement que l'exemple pré- La photographie de de Gravone que nous plus élémentaire ; 2° Vous aurez toutes ces- a quelques jours, II était tout à fait remis du avons publiée dans notre dernier numéro, à la sentai un danger. Il citait le cas de Mouzon, biographies ; mais prenez patience. Mon bon regrettable accident qui l'immobilisa en Suisse; ville et les deux très joliment éclairées de souvenir. H" Pourquoi tant de modestie ? Vous avez en le juge d'instruction de la Robe Rouge, vou- Rculetabille sortent des ateliers « Abel », 5, Leida Germaine. — 1° Cette pochette con- matière de films un excellent jugement que lant arracher à un innocent l'aveu d'un meur- boni. Montmartre. tient 12 portraits. Sa composition est variable. j'ai toujours plaisir à lire. Je répondrai à vo- tre ; aucun magistrat ne s'est ému de ce cas. Connaissez-vous notre édition de cartes pos- tre seconde lettre la semaine jirochalne. " Le Prince Diamant " à l'écran tales au bromure à 2 fr. 50 les six 1 2° Claire Une Smyrnienne. — Veuillez, je vous- prie, Faudrait-il désormais soumettre romans, co- Le Prince Diamant, le très beau roman d'a- Adams a interprété plusieurs films parmi les- joindre à vos questions, soit votre bande d'a- médies, films, à l'appréciation préalable de ventures et d'amour de Luc Durand, qui quels : Les Cavaliers de la Nuit, Satan, Le bonnement, soit votre numéro de carte d'amie. professionnels divers ? Quand un auteur ima- abonde en situations dramatiques et en scènes Chant du Cytgne, Le Carnet Rouge, Les Félins ; Il y a un bureau de l'Y. M. C. A., 16, avenue 3" Filmland paraîtra très prochainement. Le de Wagram. gine un personnage, il n'injurie pas une cor- sentimentales, ne tardera pas à passer à l'é- cran, car il vient d'en être tiré un scénario en prix en sera de 10 francs. Je suis très heureux Perceneige. — 1° On est en droit, j'estime, poration. On ne généralise pas, même en pré- trois époques. de vous compter parmi mes correspondants et d'attendre tout du cinéma. Voyez certains exté- sentant un groupe. Que diraient alors les jour- vous répondrai toujours avec plaisir. rieurs de Way Down East, quelle profonde La Garçonne Henri de J. — 1° Je n'ai hélas aucun ren- poésie, quelle sérénité souvent s'en dégage. nalistes? Combien en avons-nous vu, sur l'é- seignement à vous donner sur cette artiste qui Le scandale fait autour du regrettable ro- Allez voir maintenant La Roue, il y a dans la cran, se livrer à des besognes de police plutôt a, je crois, cessé de tourner ; 2° Madeleine première époque une vue de rails, de simples man de M. Victor Margueritte a suscité l'ému- Lyriss : 55, rue du Rocher. bizarres, et d'autres à du chantage, simplement ? lation d'un metteur en scène qui a pensé que rails photographiés un peu avant le coucher du Tom Hate. — 1° Lucie Doraine a tourné soleil ; tableau souligné de ce sous-titre « Les Nos confrères en ont-ils jamais éprouvé-Aine le gros tirage du volume pourrait être un d'autres films que Le Sixième Commande- élément de succès pour un film. Il y a loin rails d'argent deviennent des rails d'or... » et blessure ? D'abord, c'étaient des fictions-- en- ment ; vous les verrez bientôt ; 2° Oh ! non écrivez-moi ce que vous en pensez ; 2° Com- de la coupe aux lèvres et nous pensons qu'il je ne considère pas l'interprète dont vous me suite, nous ne sommes pas solidaires des sales il", doit pas exister ' beaucoup de' directeurs ment ! vous aviez honte d avouer retourner parlez, comme une artiste de valeur ! Je ne l'ai voir deux fois le même film ? Voilà qui est types — s'il y en a... — qui exercent ou pré- disposés a offrir à leur public une produc- aimée dans aucun de ses rôles ; 3° Quel âge tion de cette sorte. Nous ne voyons guère que indigne de vos cheveux blancs I II est peu de tendent exercer notre profession. Et pourtant leur donnez-vous ?... vous êtes tombé juste, bandes intéressantes que je ne voie deux fois ; les Allemands qui ont tourné Landru qui c'est exactement cela ! l'accusation serait beaucoup plus grave que pourraient peut-être accueillir La Garçonne. 3" Vous aurez votre nom gravé sur le monu- celle dont se croient victimes — à tort — de Mme R. A. — Georges Melchior est à Paris ment que dans' un temps plus ou moins éloi- Victor Sjostrom en Amérique eu ce moment. II vient de terminer Le Moineau gné on élèvera au cinéma (...et à Iris). Votre braves cheminots. de Paris avec Gaston Roudès. dévouement à amener de nouveaux abonnés à LUCIEN WAHL. Voici, après Ernst Lubitsch qui fut appelé à Myriam Ever. — Comme vous êtes amer, et Cinémagazine et de nombreux correspondants Los Angeles par Mary Pickford. Victor Sjos- ironique I 1° Vous pouvez dès maintenant à votre serviteur vous y donnera droit. trom au talent duquel la Goldwyn Pictures fait réclamer votre scénario. Ils ont eu grande- Totote et Chipctte. — 1° Je ne pense pas que " Sherlock Holmes contre Moriarly " appel. ment le temps de le lire, et si cela n'est pas nous fassions un concours de photogénie pour Victor Sjostrom qui tourna en Suède tant encore fait, il est bon de leur rafraîchir enfants. On en emploie relativement peu au On parle beaucoup de la sortie prochaine comme acteur que comme directeur les films la mémoire. Mon bon souvenir « ronchon- cinéma et les « cadres » de cet emploi son au d'un grand film tiré de l'œuvre célèbre d'un excellents que nous connaissons ne peut man- neuse ». moins aussi encombrés que ceux d'ingénues ; auteur anglais dont le nom a parcouru le quer avec les moyens dont il disposera en Amé- Pauletle. — 1° Je suis toujours à la re- 2' La Bâillonnée : Leubas (Antoine de Rcvcl), monde et qui jouit dans son pays d'une im- cherche de ces deux interprètes ; 2° Les Mys- mense popularité. rique, de réaliser de très intéressantes pro- J. Dehelly (Christian de Revel), Rardou (Pa- ductions. tères de Paris finissent bien comme vous me le turet). Frcsnny (Raymond Mégret), Montis Il s'agit de « Sherlock Holmes », une pro- dites. Il y a là une entorse au roman, mais (Henri Megret), Delmondc (Jean de Revel), duction des Films lîrka, tirée du roman de Le mariage Megri-Chaplin c'est moins triste ainsi, et ce n'est pas plus Sir Arthur Conan Doyle. Le héros immortel Paul Guidé (de Taverny), Irène Wells (Isabelle Au moment de mettre sous presse, nous re- mai, quoique un peu brusquj. de Revel), Gisèle Mundo (Germaine de Revel), du grand auteur anglais renaît à l'écran dans Cécile Bing (Irma de Bretiany), Jalabert (Mme l'une des aventures les plus tragiques de sa cevons de Robert Florey, un câble nous an- merveilleuse carrière de détective. Il s'est atta- nc néant comme officielles les fiançailles de MirillIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIMIIIIIIIIIIHII Blandin), Andrée Lionel (Pauline Mégret); 3° qué, cet'e fois, au plus grand bandit de l'é- Charlie Chaplin et de Pola Negri. Le mariage Pourquoi Iris ? et pourquoi pas ce nom-là n'aurait lieu que dans quelques mois. D'ici là... plutôt qu'un autre. Ignorez-vous' donc, Mlle To- poque, au professeur Moriarty, sinistre figure to'e l'impatiente, que l'iris est l'une des piè- dont la puissance redoutable et le génie démo- On tourne... on va tourner Pour paraître en Mars ces principales' d'un appareil de prise de vues? niaque en ont fait un chef de l'armée du crime. Ami 1518. — On retarde, en effet, en Rhéna- La lutte est émouvante, angoissante, remplie — M. Luitz-Morat met; en ce moment, la der- nie si l'on vous offre en ce moment « Le Se- de tragiques péripéties. Les deux adversaires nière main au scénario qu'il va prochainement cret du Sous-Marin » I Mon bon souvenir. y déploient toute leur puissance et leur éner- réaliser. Picciola. — J'ai d'autant mieux compris et gie, l'un pour aboutir à ses machiavéliques Le titre de ce film n'est pas encore défini- FILMLAND excusé votre le'tre que j'étais moi-même dans projets, l'autre pour faire triompher la Jus- tivement fixé. M. G. de Gravone et la petite tice et le Droit. cet état d'esprit. 1° La Dame aux Camélias a, Régine Dumien en seront les principaux i in- par Robert FLOREY je trouve, beaucoup perdu d'avoir été trans- Un excellent scénario, une photographie par- terprètes. . ' faite, un souci de réalisme et de naturel poussé posée à notre époque. A bientôt ? à l'extrême, une interprétation remarquable en — C'est Richard Barthelmess qui sera le par- le premier ouvrage publié sur la Senor Alvarez de Fez. — Votre carte vous a tête de laquelle il faut, placer John Barrymore tenaire de Lilian Gish dans « The Yellow capitale mondiale du Film bien été envoyée ainsi que 9 timbres représen- dans le rôle de Sherlock Holmes, font de. ce Shàïv '(Le châle jaune ) qu'ils commenceront tant votre cotisation jusqu'à fin mars. A votre à tourner très prochainement. CINÉMAGAZINE-ÉDITION prochain envoi, nous vous enverrons une nou- film une œuvre admirable à tous points de velle carte pour 1923. Merci pour vos aima- vue. LYNX. bles renseignements. (jnemagazine- 386 4 * Bob Mauric'o. — Je viens de lire vos deux Chéri Bibi. — Hourrah ! pour votre guéri- lettres à la suite ; il me faudrait tout recom- son. 1° Max Leuville et non Neuvielle ; 2" X LES CONCOURS PE " ÇINEM*G*ZIHE " mencer pour vous répondre point par point, Pola Negri est allemande. Elle est... devenue * cela serait trop long. Le principal est que vous polonaise comme d'ailleurs tous les Allemands Y sachiez que vos lettres me font plaisir, qu'elles qui s'expatrient ! Bizarre mentalité que de re- % sont pleines de bon sens et prouvent un juge- nier à ce point sa nationalité ; 3° Née en 1905! ment sain en toutes choses. Merci pour vos en 1895 est plus exact. ?* LE PUZZLE CINÉMATOGRAPHIQUE photos, je les ai épinglées au mur entre celles Yves José. — Bienvenue 1 et merci pour ? de Geneviève Félix et de Claudine. vos aimables compliments. 1° Les extérieurs y C. J. A. — Vous en vouloir ? Moi ? et pour- de Son Excellence le Bouif ont été tournés à y RÈGLEMENT DU CONCOURS quoi donc ? 1° Tous les films allemands dits Fécairip. y » historiques » qu'ils s'appellent Anne de Bo- Gabriel Fcrrières. — 1° J'ai fait suivre vo- X 'TVx portraits de notre collection de photographies d'étoiles ont été décou- leijn, Danton, La Dubarry ou Catherine II tre lettre à Gaston Glass ; 2° Je réponds à pés en de nombreux morceaux. sont des films à tendance où toujours sont vos autres questions dans le corps du courrier. exaltés, et présentés sous le jour le plus dé- X Voici quelques-uns de ces morceaux. Gardez-les précieusement. Nous pu- favorable, les défauts ou les vices d'une épo- Rose du Rail. — Votre pseudo me plaît beau- blierons chaque semaine une planche semblable, et il faudra, à la fin du coup. Vous n'Ignorez pas qu'il était le titre y que ou d'un personnage ; 2° Tous mes compli- concours, en découpant ces morceaux et en les collant sur une feuille, ments pour la comx^osition de vos programmes, primitif de « La Roue » d'Abel Gancc. 1° Oui, qui est parfaite. joignez aux bons les portraits reconstitués ; t reconstituer le plus grand nombre possible de portraits pour gagner Simone. — Vous pouvez envoyez votre co- 2° L'amabilité ne me surprend pas davantage un des nombreux prix que nous offrirons à nos lecteurs. - tisation soit en billets de banque, soit en man- que la négligence d'autres. Les aimables sont, dat ou en timbres de 0,25. Je serai très heu- heureusement, les plus nombreux ; 3° Impos- reux de vous convpter parmi nos « amis » et sible de vous dire le film qui m'a le plus dé- Conserver le bon ci-contre qui mes correspondants. plu, ne restant jamais jusqu'à la fin si je m'en- BON IM° 5 nuie. : sera exigé avec la réponse : Ballet Egyptien. — 1° Très intéressantes et yI très justes vos critiques de films ; 2° L'E- Pearl White. — Je continue mes recherches. y preuve du Feu est, en effet, un film admirable. Vous seriez tout à fait aimable de répéter vos Les Suédois sont arrivés à la maîtrise dans questions dans chacune de vos lettres. Il m'est t l'art des images mouvantes. Ne manquez pas impossible de me reporter à vos anciennes y d'aller voir, si vous en avez un jour l'occasion, lettres. Mon bon souvenir. X Le Trésor d'Arne et le Monastère de Sando- Robert Mathé. — 1° Si le livre dont vous me mtr, parlez ne date pas de 20 ans, ces objurgations y Eisa l'Egyptienne. — 1° L'Homme sans nom : sont à mourir de rire ! 2» L'Ecuyère : Gladys Harry Morey, Jean Paige ; 2° Gina Relly a Jennings (Ailda Campbell), Maupain (Camp- été assez soutirante, dernièrement, et a subi bell), Henry Houry (Jack Corbin), Albert Mayer I une opération chirurgicale dans une maison de (Le Vagabond), Jean Angelo (Guy de Maligny), y santé de Paris. Je ne crois pas qu'elle soit re- Valentine Petit (Mme de Maligny), Marcya Ca- y* partie en Allemagne ; 3° J'ignore sa date de pri (La Barienta), J. Devigne (Mlle d'Albia'cj, naissance. Jane Faber (Mme Tournade). ? Vivette. — Thank you, very, very much ! Shimmy-doll. — Je n'ai trouvé à la photo Mona Lisa. — Je trouve au contraire que que vous m'envoyez, aucune ressemblance avec X certains journaux, les américains entre autres, Gloria Swanson. Jolie ? on ne peut juger com- y ont beaucoup trop fait de bruit sur la fin de me cela. Charmante, c'est certain. y Wallace Reid. Gardons de cet artiste l'excel- Le cinéphile anversois. -— 1° La Flamme y lent souvenir que nous laissent ses films et verte a été éditée par Les Grandes Productions y n'insistons pas sur le reste, d'autant que, Cinématographiques. quoique vous pensiez, cela ne servirait en rien Ardente Française. — 1° Vous trouverez les ¥ d'exemple. adresses des' artistes auxquels vous désirez Jaqu'Line. — 1° Il y a dans Don Juan et écrire dans 1' « Almanach du Cinéma » 1923 ; Faust de grandes et d'indéniables qualités de 2° Je suis très heureux que les filins français mise en scène. L'interprétation, surtout celle et nos interprètes soient si appréciés à Porto- de Jaque Catclain dans la deuxième partie, Rico et suis surpris que tous les artistes aux- Marcelle Pradot et Philippe Hériat est parfaite; quels vous avez aimablement écrit ne vous 2° Nous n'avons jamais donné 40 ans à de aient pas répondu. Gravone 1 Cet artiste doit avoir 32 ou 33 ans, Iris des Montagnes. — Méfiez-vous ! outre pas davantage. Il envoie sa photo ; 3° Je ne que cela n'est pas très sérieux, voux ferez de vois pas du tout de qui vous voulez parler ; votre professeur de géométrie un terrible ci- 4" Je trouve, comme vous, que les artistes qui nephobe s'il vous prend à lire Cinémagazine ne répondent pas aux demandes de photos ac- pendant son cours ! 1° Pierrette Madd et Jane compagnées d'argent ou qui ne renvoient pas I'ierly sont en effet sœurs. les photos qu'on leur envoie à dédicacer, sont Sa Sainteté. — Votre bel enthousiasme, jus- d'une délicatesse... très douteuse. Ce que vous tifié d'ailleurs, m'a fait le plus grand plaisir. rat dites ne me surprend pas de Mme P. Madd, Nous sommes capables en France de faire les qui est d'une amabilité relative, il m'étonne plus belles choses, mais pourquoi iaut-il de la part de H. Rollan et Simon Girard. qu'une grande majorité ait le snobisme de l'é- Gaby d'Yrdnal. — 1° Oui, toutes ces adresses tranger et ne veuille reconnaître le talent que sont exactes ; 2° Vous pouvez écrire à Gloria de metteurs en scène ou d'artistes d'outre- Swanson et Agnès Ayrcs aux Famous Players Rhin ou d'outre-Atlantique ? Studios Hollywood et à Armand Tallier, 8, rue des Cloys prolongée ; 3° Les artistes amé- Lakmé. — 1" Les Travailleurs de la Mer : ricains envoient généralement leur photo. N'est- Romuald Joubé, Andrée Brabant ; 2° Je vous ce pas d'ailleurs une excellente publicité ! retourne la coupure du journal. Le portrait Chouchou. ■—■ J'ai lu cette critique, mais ne qui y est représenté doit être pris dans La m'y associe pas. Vous jugerez vous-même de faute d'Odette Maréchal. Mon bon souvenir. sa partialité lorsque vous aurez vu le film. M. Double-Mètre. — Toutes les scènes de J'attends les • six pages » annoncées. Mon bon Mamnn sont magnifiques, celle dont vous me souvenir. parlez est spécialement bien ; 2° Le metteur M. R. •—■ 1° Il est indispensable que vous eu scène s'est attaché à rechercher des entants gardiez un exemplaire de votre manuscrit ; ayant une légère ressemblance avec les artistes 2° J'ai vu Le Rachat et comprends très bien qui devaient représenter ces mêmes enfants que l'on aime Pola Negri. Moi, personnelle- 211 ans plus tard ; 3° Je ne sais pas si Joce- ment, je ne l'apprécie pas, mais lui reconnais lyn passera l'Atlantique, je le souhaite vive- de grandes' qualités ; 3° Oui, film allemand. ment. Nomis Dranff. — 1° Oui, joignez une bande Farigouletto. — Vous-avez droit à la palme d'abonnement a chacune de vos lettres ; 2° des martyrs ! Mais vous avez été bien récom- J'ai entendu dire la même chose sur la pro- pensée, Nanouk étant un film admirable. Très chain film de Fcuilladc. bien l'écriture 1 (pmagazine- 3E8 t Les Billets de « Cinémagazine " | Poupée brune. — 1° Armand Tallier : 8, rue Mouche. — 1° Navrante, en effet, cette fin * Y des Cloys prolongée ; 2" 32 à 35 ans- ; 3° A prématurée. La chose est assez triste en elle- y ? peu près le même âge ; 4° Beaucoup de ciné- même sans s'appesantir encore sur les détails. ? mas ont passé Le Mauvais Garçon. La Semaine Ne trouvez-vous pas ? 2° Pourquoi n'achetez- •f y à Paris, petit guide des spectacles que vous vous pas l'« Almanach du Cinéma » où vous ? y pouvez vous procurer, indique chaque semaine trouverez toutes les adresses désirables. Mar- V DEUX PLACES ? le programme de toutes les salles parisiennes. cel Vibert est de tout premier ordre dans Les ? Amie... toujours. — 1° Les bandes qui ont Opprimés. Son adresse : 75 bis rue de Flandre. t été projetées à notre conférence du 10 février, Venise provençale. ~— N'oubliez pas de join- A à Tarif réduit y ont été tournés : Le Travail du Lait, par Pa- dre à vos lettres soit votre bande d'abonne- X ramount d'Amérique, et L'Allaitement Mater- ment ou le numéro de votre carte d'Amie. 1° * Valables du 2 au 8 Mars 1923 ? nel par Pathé ; 2° Nous ferons très probable- Mary Pickford studios-Hollywood ; 2° Douglas X ? ment passer à nouveau le bout de film pris est le second mari de Mary Pickford ; 3° Il ? av. Film d'Art lors de la visite des Amis, à faut reconstituer les portraits, ainsi que nous y CE BILLET NE PEUT ÊTRE VENDU En aucun cas il ne pourra être perçu y notre conférence prochaine du 10 mars. l'expliquons dans le règlement. I Ellen. — Mettez-vous en règle, je vous prie, A avec ce billet une somme supérieure ? JJ?/S. à 1 fr.75 par place pour tous droits. y si vous voulez que je vous réponde. Mes cor- * t respondants « réguliers » attendent déjà assez longtemps- leurs réponses pour que je n'en- combre pas les colonnes en répondant aux i n'ayant pas droit ». 1° Aucune nouvelle j Qui reut correspondre avec... j d'Henri Rollan ; 2° Non ; 3° Ce n'est pas la Léon de Clercq, 25, rue Louise, Anvers (Bel- même pose. gique). Détacher ce coupon et le présenter dans l'un des établissements ci-dessous où il sera Morice 1487. — 1° Il est extrêmement rare que les à-côtés du film soient tournés. A peine Daniel Alrivie désirerait remercier Claudine reçu aux jours spécialement indiqués pour chacun d'eux. prend-on quelques photographies, que nous re- de sa carte, mais elle omit de joindre son produisons d'ailleurs dans Cinémagazine lors- adresse. qu'elles sont intéressantes ; 2° Je n'ai pas vu PARIS LE CAPITOLE, pl. de la Chapelle. — Pathé- ce film, mais ne l'aime pas, par principe, s'il iiimiiiiiiiiimiiimimimiiiiiiiimmiimmiiii Journal. La Ferme. Paramount-Ville. Les est tel que vous me le racontez. 11 faut pour Etablissements Aubert Opprimés. parodier beaucoup d'esprit, et tout le monde LOUXOR, 10, boul. Magenta. — Pathé-Journal. n'est pas Max Linder ; 3° Les coupures, telles La Ferme. Paramount-Ville. Les Opprimés. qu'elles sont faites dans certains films, soit STUDIO-FILM AUBERT-PALACE, 24, fioul, des -Italiens. — par la Maison d'Edition ou beaucoup plus sou- LYON-PALACE, 21, rue de Lyon. — Gaumont- Entreprise générale - Aubert-Actualilés. L'Atlantide. Actualités. Paramount-Ville. La Ferme. Les vent par les directeurs de salle soucieux avant e tout du métrage exact qu'ils doivent a caser » de travaux cinématographiques ELECTRIC-PALACE, 24, fioul, des Italiens — Pompiers de Paris, docum. (2 partiel. Les dans leur programme est un véritable abus Aubert-Journal. Pathé-Revue. Marguerite Opprimés. Essais pour débutants - Prise de vues à forfait - Carré et Maurice de Féraùdy dans Crain- SAINT-MARCEL, 0, boul. Saint-Marcel. — Les de confiance contre lequel on ne s'élèvera ja- quebille. En exclusivité sur les Boulevards. mais assez ; 4° Ecrivez à Gaston Glass direc- TRAVAUX A FAÇON POUR AMATEURS Cascades de Véline. Les Pompiers de Paris tement. FALAIS-ROCHECHOUART, 50, boul. Roche- docum. (2e partie). Vingt Ans après (10« chouart. — Vidocq (2° épis.)." Aubert-Jour- chap.). Gaumont-Actualités. Squibs gagne iiimimiNiiMimmimiiHiiimiimiiiiiiiiiiimi J. SCHCENMACKEKS nal. Brise-Tout. Aubert-Journal. La Roue la Coupe de Calcutta. (2« 'époque). LECOURBE-CINEMA, 155, rue Lecourbe. — 45, J?ue Grave/, 45 GRENELLE AUBERT-PALACE, 141, av. Emile- Pathé-Revue. Vingt Ans après (10« ebap.). RICHES Relations mondiales Zola. —■ Pathé-Revue. Les Pompiers de Pa- Le Cceur nous trompe. Squibs gagne la LEVALLOIS-PERRET - e % 7AMILIA", 14.r. de Sèvres. Paris,? {Seine) ris (2 partie). Vingt Ans après (10° chap.). Coupe de Calcutta. Gaumont-Actualités. ' 'Là Princesse Inconnue. Pour le Cçeur de BELLEVILLE-PALACE, 32, rue de Belleville. do 2 h à 1 heures et par correspondance Jenny. Gaumont-Actualités. Paramount-Ville. La ^iKiituiiiuiiiiniiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiuniiiiiiuniiiiiiiiiiiiii]iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiitiiiiiuiiniii)!3 VOLTAIRE AUBERT-PALACE, 95, rue de la Ferme. Les Pompiers de Paris, docum, (2» Roquette. — Les Pompiers de Paris, .dpeum, partie). Les Opprimés. (2e partie). Aubert-Journal. Pour le Cœur de FEERIQUE-CINEMA, 140, rue de Belleville. — ÉCOLE Professionnelle d'Opérateurs 1 LA RIYISTA GINEMATOGRAFIGA ( Jenny. Pathé-Revue. Vidocq. Manon-la-Blonde Pathé-Journal. Paramount-Ville. La Ferme. (2° épis.). 1 REVUE BI-MENSUELLE ILLUSTRÉE | Les Opprimés. 66, Rue de Bondy - Nord 67-52 GAMBETTA-PALACE, 6, rue Belgrand. — Pa- OLYMPIA, place de la Mairie, Clichy. — Du PROJECTION ET PRISE DE VUES LA PLUS IMPORTANTE I thé-Revue. Les Pompiers de Paris (2e partie). Lac d'Aydat à la Bourboule. Vingt Ans LA MIEUX INFORMÉE 1 . (2» partie). Pour le Cœur de Jenny. Aubert- après (10» chap.). Bonheur conjugal. Une r 1 DES PUBLICATIONS ITALIENNES 1 Journal. Vidocq (l» et 2° épis.). femme. r PARADIS AUBERT-PALACE, 42, rue de Bel- AVIS IMPORTANT 0vr{7 . ' ' leville.—*— Aubert-Journal. Les Gueux de Directeur-Editeur : A. de MARCO ■ Cawnpore. Les Pompiers de Paris, docum. (2e partie). Vidocq (2e épis.). Administration: Via Ospedale 4bis, TURIN (Italie) Pour les Etablissements Lutetia, il sera perçu 1 fr. 50 par place, du lundi au jeudi en ma- thibotofleniqu^ Pour les Etablissements ci-dessus, les billets tinée et soirée. (Jours et veilles de fêtes excep- Que faut-il ? De beaux yeux séduisants Abonnements Etranger : de Cinémagazine sont valables tous les jours, tés), sauf pour Lutetia et Royal où les billets et magnétiques. Vous atteindrez toutes matinée et soirée, sauf, sam., dim. et fêtes. ne sont pas admis le jeudi en matinée et ce but en employant le Velours Cillaire, 1 an : 60 francs - 6 mois : 35 francs l'Olympia où ils ne sont valables que le Secret d'une de nos plus belles Étoiles lundi en soirée (jours et veilles de fêtes ex- de Cinéma. Plus de sourcils, de cils ceptés). = Envol d'un numéro spécimen contre In snmme île 5 frs B pales et clairsemés. Le Velours Cillaire Etablissements Lutetia donne l'apparence d'une frange naturelle adressée à s et fournie. RIVISTA-CINEMATOGRAFICA | ALEXANDRA, 12, rue Chernoviz. — Mat. et BROCHURE N» 3 GRATUITE LUTETIA, 31, av. de Wagram. — Les jolis soir., sauf samedis, dimanches et fêtes. Via Ospedale 4 bis, TORINO (Italie) villages d'Alsace. Le Crime de Rofjer Sanders. 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FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. — soirée. de Strasbourg.- Tous les jours, excepté same- PAISME (Nord). — CINEMA CENTRAL. — Du lundi au jeudi. TAVERNY. — F AMI LIA-CINEMA. Dim. en soir. dis, dimanches, veilles et jours de l'êtes. Dimanche en matinée. FOLL'S BUTTES CINEMA, 46, avenue Mathu- VINCENNES. — EDEN, en face le fort. Ven- AI HAMBBA-CINEMA, 75, rue du Prés.-Wiison. RENNES. — THEATRE OMNIA, place d i Cal- rin-Moreau. — Samedi et jeudi en soirée. dredi et lundi en soirée. GRAND CINEMA DE GRENELLE, 86, avenue LE MANS. — PALACE-CINEMA, 101, av. ThiêrS. vaire. Tous les jours, excepté samedis, di- Emile-Zola. — Du lundi au jeudi, sauf re- Tous les jours, sauf samedis et dimanches. manches, veilles et jours de fêtes. LILLE. — CINEMA PATHE, 9, rue Esquci-noise, présentations théâtrales. DEPARTEMENTS ROANNE. — SALLE MARIVAUX (Dir. Paul GRAND-ROYAL, 83, avenue de la Gdc-Armée. mardi et vendredi en soirée. Fessy), r. Nicolas. Jeudi, vendredi et samedi. LE GRAND CINEMA, 55, av. 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Du lundi eu merc. et jeudi mat. et soir. thé-Journal. ARCACHON. — FANTASIO-VARIETES-CINE- veilles et jours de fêtes. TIVOLI-CINEMA DE MONT-SAINT-AIGNAN. — Tous les soirs à 8 h. 1/2 sauf samedis, di- MA (Dir. G. Sorius). Jeudi et vendredi, sauf CINEMA OMNIA, cours Chazelles. Tous les Dimanche matinée et soirée. veilles et jours de fêtes. jours, sauf samedis, dimanches et fêtes. manches et jours de fêtes. ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE. — Di- IMPERIA, 71, rue de Passy. — Tous les jours AUTUN. — EDEN-CINEMA, 4, pl. des Marbres FLECTRIC-CINEMA, 4, rue St-Pierre. Tous les manche en matinée. mat. et soirée, sauf samedis et dimanches. Samedis, dimanches et fêtes en soirée. jours, sauf samedis, dimanches et l'êtes. MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Gde-Armée. BAILLATiGUES (Hérault). — GRAND CAFE LYON. — BELLECOUR-CINËMA, place 1 éviste. SAINT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUX, 5, Tous les jours, matinée et soirée, sauf sam., DE FRANCE. — Le vendredi à 8 h. 1/2. IDEAL-CINEMA, 83, avenue de la République. rue Sadi-Carnot. Tous les jours, excepté sa- medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. dimanches, fêtes et veilles de fêtes. BELFORT. — ELDORADO-CINEMA. — Toutes MAJESTIC-CINEMA, 77, rue de la République. MESANGE, 3, rue d'Arras. séances, sauf représentations extraordinaires. Tous les jours, soirée à 8 h. 30 ; dimanches SAINT-ETIENNE.. — FAMILY-THEATRE, 8, r. et fêtes-, matinée à 2 h. 30. Tous les jours, sauf sam., dim. et fêtes. BELLEGARDE. — MODERN-CINEMA. — Di- Marengo. — Tous les jours, excepté samedis, MONGE-PALACE, 34, rue Monge MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de Lyon. dimanches, veilles et jours de fêtes. PALAIS DES FETES, 8, rue aux Ours. — manche matinée et soirée, sauf galas. BFRCK-PLAGE. — IMPERATRICE-CINEMA, Tous les jours, sauf sam., dim., veilles et SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. — Grande salle du rez-de-chaussée et grande jours de fêtes. Samedi en soirée. salle au premier étage. Matinées et soirées. rue de l'Impératrice. MARMANDE. — THEATRE FRANÇAIS Di- SAINT-GEORGES de DIDONNE. — CINEMA PYRENEES-PALACE, 129, rue de Ménilmon- BEZIERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue manche en matinée. Saint-Saëns. Du lundi au mercredi, jours et THEATRE VERVAL. Période d'hiver : Tou- tant. — Tous les jours en soirée, sauf sa- MARSEILLE. — TRIANON-CINEMA, 20. rue de tes séances sauf dimanche en soirée. Pt'riode medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. veilles de fêtes exceptés. la Darse. Tous les soirs, sauf samedis BIARRITZ. — ROYAL-CINEMA, 6, av. du d'été : toutes séances" sauf jeudi et dimanche VICTOBIA, 33, rue de Passy. — Tous les jours MAUGUIO. — GRAND CAFE NATIONAL. — en soirée. mat. »t soir., sauf sam., dimanches et fêtes. Maréchal-Joffre'. — Toutes représentations ci- Le jeudi à 8 h. 30. nématographiques-, sauf galas ; à toutes séan- SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA, 123, BANLIEUE ces, vendredis et dimanehes exceptés. MELUN. — EDEN. — Ts les jours non fériés. rue d'isle. Tous les jours, excepté samedis, BORDEAUX. — CINEMA-PATHE, 3, cours de MENTON. — MAJESTIC-CINEMA, avenue de la dimanches, veilles et jours de têtes. l'Intendance. — Ts les jours, mat. et soir., Gare. Tous les jours, sauf samedis, diman- ches et jours fériés. SAUMUR. — CINEMA DES FAMILLES, rue ASNIERES. — EDEN-THEATRE, 12, Gronde- sauf samedis, dim., lours et veilles de fêtes. Nationale. Jeudi, sam, dim. mat. et soirée. Rue. Vendredi. SAINT-PROJET-CINEMA, 81, rue Sainte-Cathe- MILLAU. — GRAND CINEMA PAILHOLS. Toutes séances. SOISSONS. — OMNIA PATHE, 9, rue de l'Ar- AUBERVILLIERS. — FAMILY-PALACE, place rine. Du lundi au jeudi. quebuse. Tous les jours, excepté samedis di- de la Mairie. Vendredi au lundi en soirée. BREST. — CINEMA SAINT-MARTIN, passage MONTLUÇON. — VARIETES CINEMA, 40, rue manches, veilles et jours de fêtes. BOULOQNE-SUR-SEINE. — CASINO, 4 bis, St-Martln. Tous les jours, excepté samedis, de la République. Tous les jours, excepté sa- dimanches, veilles et jours de fêtes. medis, dimanches, veilles et jours de l'êtes. SCUILLAC. — CINEMA DES FAMILLES, rue boul. Jean-Jaurès. Du vendredi au dimanche. Nationale. Jeudi, sain., dim. mat. et soirée. CHATILLON-SOUS-BAONEUX. — CINE-MON- THEATRE OMNIA, 11, rue'de Siam. — Ts les SPLENDID-CINEMA, rue Barathon. — Tous les jours, excepté sam., dim., veilles et fêtes. jours, excepté samedis, dimanches, veilles STRASBOURG. — BROGLIE-PALACE, place DIAL (Salle des Fêtes), rue Sadi-Carnot, et jours de fêtes. dimanche, matinée et soirée. CAEN. — CIRQUE OMNIA, avenue Albert-Sorel. Broglie. Le plus beau Cinéma de Strasbourg. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, MONTPELLIER. — TRIANON-CINEMA, 11, Matinée tous les jours à 2 heures. Sam.', CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PATHE, 13, av. dim. et fêtes exceptés. de l'Hôtel-de-Ville. Dimanche soir. veilles et jours de fêtes. rue de Verdun. Tous les jours, sauf samedis-, COLOMBES. — COLOMBES-PALACE, 11, rue SELECT-CINEMA, rue de l'Engannerie. Tous dimanches, veilles et jours de fêtes. U. T. — La Bonbonnière de Strasbourg, rue Saint-Denis. Vendredi. les jours, excepté samedis, dimanches, veilles MOULINS-SUR-ALLIER. — PALACE-CINEMA. des Francs-Bourgeois. Matinée et soirée et jours de fêtes. 12, rue Nationale. Tous les jours, excepté sa- tous les jours. Sam., dim. et fêtes exceptés. CORBEIL. — CASINO-THEATRE, vendredi en medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. soirée et matinées du dimanche (sauf fêtes). VAUXELLES-CINEMA, rue de la Gare. Tous les TARBES. — CASINO-ELDORADO, boul. Bcr- DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. Dim. en mat. jours excepté samedis, dimanches, veilles et MULHOUSE. — ROYAL-CINEMA. Du jeudi au trand-Barrère. Jeudi et vendredi. samedi, sauf veilles et jours de l'êtes. ENGHIEN. — CINEMA GAUMONT. — 2, 3 et jours de fêtes. TOURCOING. — SPLENDID-CINEMA, 17, rue 4 mars. — Son Excellence le Bouif, comédie. CAHORS. — PALAIS DES FETES. — Samedi. NANTES. — CINEMA JEANNE-D'ARC, rue des Anges. Toutes séances, sauf dimanches Vinyt Ans après ("■ chap.). CALVISSON (Gard.) GRAND ALCA7AR DU Pitre-Chevalier (anciennement rue Saint- et jours fériés. Rogatien). Billets valables tous les jours en HIPPODROME. — Lundi en soirée. CINEMA PATHE. — 2, 3 et 4 mars : I.aska, MIDI. — Le samedi à 8 h. 1/2. matinée, et soirée. drame. Le Vils du Flibustier (10» épis.). CHERBOURG. — THEATRE OMNIA, 12, rue TOURS. — ETOILE-CINEMA, 83, boul. Thiers. NICE. — APOLLO-CINEMA. — Tous les jours Samedi et dimanche en soirée. Billets non valables à la deuxième matinée du de la Paix. Tous les jours exeptés samedis, sauf dimanches et fêtes. dimanche. dimanches, veilles et jours de fêtes. FLOREAL-CINEMA, avenue Malausséna. VALLAURIS (Alpes-Maritimes). — CINEMA, FONTENAY-SOUS-BOIS. — PALAIS DES FE- ELDORADO, 14, rue de la Paix. Tous les jours, IDEAL-CINEMA, rue du Maréchal-Foch. Sauf place de l'Hôtel-de-Vlllc. Toutes les séances. TES, rue Dalayrac. Vendredi et lundi soir. sauf sam., dim., veilles et jours de fêtes. lundis et jours fériés. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — Samedi. OAQNY. — CINÉMA CACHAN. 2, place Gam- CLERMONT-FERRAND. — CINEMA PATHE, RIVIERA-PALACE, 68, av. de la Victoire. — bette. Vendredi soir., dim., mat. et soirée. 99, boul. Gergovie. T. 1. j. sauf sam. et dim. Sauf les dimanches et jours fériés. IVRY. — GRAND CINEMA NATIONAL, 116, ETRANGER DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, rue de NIMES. — MAJESTIC-CINEMA, 14, rue Fmile- boul. National. Vendredi et lundi en soirée. Villard. Lundi. Jamais. Lundi, mardi, merc, en soir., jeudi LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE, 148, r. Jean- DIJON. — VARIETES, 49, rue Guillaume-Tel. mat. et soir., sauf v. et j. de f. galâs exclus. Jaurès. Tous les jours, sauf. dim. et fêtes. Jeudi, matinée et soirée, dimanche en soirée. CINEMA PATHE, 82, rue Frazillau. — Toutes OULLINS (Rhône). — SALLE MARIVAUX, ANVERS. — THEATRE PATHE, 30, avenue les séances sauf sam. et dim. DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, rue Saint- rue de la Gare. Tous les jours, excepte sa- de Keiser. Du lundi au jeudi. Jacques. Tous les jours, excepté samedis, di- medis, dimanches, veilles et jours de fêtes. MALAKOFF. — FAMILY-CINEMA, place des manches, veilles et jours de fêtes. MONS. — EDEN-BOURSE. Du lundi au sa- Ecoles. Samedi et lundi en soirée. OYONNAX.. — CASINO-THEATRE, Grande Rue. medi (dimanches et fêtes exceptés). POISSY. — CINEMA PALACE, 6, boul. des DUIMKEROUE. — SALLE SAINTE-CECILE, Tous les jours, excepté samedis, dimanches, place du Palais-de-Justice. Tous les jours, veilles' et jours de fêtes. ALEXANDRIE. — THEATRE MOHAMED ALY. Caillots. — Dimanche. Tous les jours sauf le dimanche. SAINT-DENIS. — CINEMA-THEATRE. — 25, r. excepté sam., dim., veilles et jours de fêtes. FALAVAS-LES-FLOTS. — GRAND CAFE DES Catulienne et 2, rue Ernest-Renan. Jeudi en PALAIS JEAN-BART, place de la République, BAINS. — Le dimanche, soirée à 8 h. 1/2. LE CAIRE. — CINEMA METROPOLE. — Tous matinée et soirée et vendredi en soirée, sauf du lundi au vendredi. POITIERS. — CINEMA CASTILLE, 20, place les jours-, sauf le dimanche. veilles et jours de fêtes. ELBEUF. — THEATRE-CIRQUE OMNIA, rue d'Armes. Tous les jours, excepté samedis, di- Pour ces deux derniers établissements, les bil- SAINT-GRATIEN. — SELECT-CINEMA. Dim. Solférino. Tous les jours, excepté samedis, manches, veilles et jours de fêtes. lets donnent droit au tarif militaire. en soirée. dimanches, veilles et jours de fêtes-. SAINT-MANDE. — TOURELLE-CINEMA, 19 GRENOBLE. — ROYAL CINEMA, rue de Imprimerie de Cinémagazine, 58, rue J.-J.-Rousseau. Le Directeur-Gérant : Jean PASCAL. rue d'Alsace-Lorraine. — Dimanche soir. France. En semaine seulement.