Compte Rendu Du Conseil Municipal Du 17 Novembre 2008
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COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 NOVEMBRE 2008 Présents : M. le Maire, Mmes GILETTO, CACHAT, MM. DESPRAT, DUTRUC (à partir de 20h30), Mmes VIAL, MARIAUD, M. DURIAT, Mme LISBERNEY, M. DUMONT, Mme OLLIER, M. BERGERET, Mme CHATAIN, M. CLAME, Mme PEYSSONNEL, M. PALCZYNSKI, Mmes DIDELOT, GAULARD, M. SAMOU, Mme REBOLLAR, M. EYRAUD, Melle BENNIER et Mme MERMET. Absents : MM. CHEYNET, VALADOUX, COMTE et BOULON. Pouvoirs : M. CHEYNET qui a donné pouvoir à M. DURIAT M. VALADOUX qui a donné pouvoir à M. DUMONT M. COMTE qui a donné pouvoir à Mme MERMET M. BOULON qui a donné pouvoir à Melle BENNIER La séance est ouverte à 20h05 et selon l’article L. 2121-15 du CGCT, Madame MARIAUD est élue à l'unanimité secrétaire de séance, tandis que Monsieur LE DOUCE, Directeur général des services, assiste à la séance en tant qu’auxiliaire sans participer aux délibérations. Tout d’abord, Monsieur le Maire adresse ses vœux de prompt rétablissement à l’épouse de Monsieur CLAME. Puis, il annonce l’arrivée ce matin de Monsieur MALLOZZI, le nouveau Directeur des services techniques qui va remplacer Mademoiselle EYRAUD. Ensuite, il propose au Conseil d’approuver le compte-rendu de la séance du 20 octobre 2008, ce qui est fait à l’unanimité, après une rectification apportée par Madame CACHAT : c’est à l’occasion d’une prochaine commission des affaires scolaires et non d’une commission mixte, que sera retravaillé le projet de conseil municipal des jeunes. Enfin, Monsieur le Maire reprend les différents points inscrits à l’ordre du jour. I. ADMINISTRATION GENERALE Délégation d’attributions du Conseil municipal au Maire Depuis la réunion du mois d’octobre dernier, Monsieur le Maire a signé une seule concession funéraire d’une durée de 30 ans, le Conseil municipal prend acte à l’unanimité de ce rapport. Avis sur l’adhésion à la CCSV de la commune de Massieux (Arrivée de Monsieur DUTRUC à 20h30). Dans le cadre de la procédure prévue par l’article L. 5211-18 du Code Général des Collectivités Territoriales, la commune de Massieux a sollicité par une délibération en date du 16 octobre 2008, son adhésion à la Communauté de Communes Saône-Vallée. A cet égard, Monsieur le Maire salue l’attitude positive et constructive de la nouvelle équipe municipale de Massieux qui souhaite adhérer à la CCSV et qui comptera 3 représentants au sein du Conseil communautaire dans la mesure où la commune a dépassé les 2 500 habitants. Afin que cette adhésion puisse être effective à partir du 31 décembre prochain, Monsieur le Maire rappelle les conditions de majorité, qui sont alternatives : 2/3 au moins des Conseils municipaux représentant au moins la moitié de la population ou bien, au moins la moitié des Conseils municipaux représentant au moins les 2/3 de la population. Considérant l’intérêt commun de cette adhésion, dans la mesure où Massieux s’inscrit dans les orientations de la Communauté de Communes Saône-Vallée et accepte les mêmes droits et obligations que les 1 autres communes membres, le Conseil communautaire a accepté à l’unanimité cette proposition lors de sa réunion du 27 octobre 2008. Depuis lors, plusieurs communes se sont prononcées en faveur de l’adhésion. Pour sa part, Monsieur EYRAUD souhaite la bienvenue à Massieux et estime que le renforcement des intercommunalités passe par le développement de leur territoire. A l’unanimité, le Conseil municipal accepte à l’unanimité l’adhésion à la CCSV de la commune de Massieux. Dans la mesure où la CCSV est compétente en matière de zones d’activité économique, les conditions financières et patrimoniales seront décidées lors de la prochaine séance du mois de décembre. Vœu sur la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie souhaite que la date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie soit arrêtée au 19 mars, en lieu et place du 5 décembre, date instituée par un décret de 2003. Plus de 80 % des communes de l’Ain et une large majorité des communes de France ont déjà formulé le vœu de modifier la date officielle de commémoration. Monsieur le Maire rappelle qu’à Reyrieux, la FNACA lui demande chaque année l’autorisation de déposer une gerbe aux monuments aux Morts à l’occasion du 19 mars, tandis que l’UNC est plutôt favorable à la date du 5 décembre. Suite à une question de Monsieur BERGERET, Monsieur PALCYNSKI confirme qu’il s’agit bien d’une guerre et non plus d’événements intérieurs ou d’opérations de police. Madame CHATAIN évoque le récent rapport préconisant la diminution de 12 à 3 journées de commémoration, ce qui ajoute à la difficulté de choisir entre les 2 dates proposées. Après débat, le Conseil décide à l’unanimité de s’abstenir de trancher dans ce débat et n’adressera aucun vœu de changement de la date de commémoration. Désignation d’un correspondant défense C’est la circulaire du 26 octobre 2001 qui a institué la présence d’un conseiller municipal en charge des questions de défense dans chaque commune. Il constitue le relais d’information régulier du Ministère de la défense, il est l’interlocuteur privilégié des autorités civiles et militaires du département et de la région et sensibilise la population sur le recensement militaire et la réserve citoyenne. 2 conseillers ayant proposé leur candidature, Le Conseil municipal désigne Monsieur BERGERET par 19 voix pour, une abstention et 7 voix pour Monsieur COMTE. Avis sur le projet de construction d’une station d’épuration intercommunale A l’occasion de l’enquête publique programmée du 3 novembre au 6 décembre 2008 inclus, le Conseil est amené à émettre un avis sur le projet de construction à Massieux d’une station d’épuration traitant les rejets des communes de Massieux, Parcieux, Reyrieux, Saint Bernard et Trévoux, le début des travaux étant prévu au 2ème trimestre 2009. Monsieur le Maire expose que ce nouvel équipement est prévu pour une population équivalente à 20 000 habitants et que les nouveaux procédés techniques permettront de traiter près de 90 % des effluents, contre environ 60 % avec la station actuelle. A cet égard, des entreprises de la zone industrielle avaient dû se mettre en conformité avec la réglementation et réguler leurs propres rejets. Messieurs BERTHAUD et EYRAUD s’accordent sur la priorité donnée à l’entretien des réseaux, sur lesquels environ 140 anomalies (réseau unitaire ou inversé, pour les eaux usées et les eaux pluviales) avaient été identifiées chez les particuliers en 2006. A cet égard, il conviendrait à l’avenir de s’assurer que la population a bien été prévenue des tests à la fumée mis en place pour détecter celles-ci. Evoquant les orages de 1993 qui avaient tout inondé, et notamment la commune de Toussieux, Monsieur DUMONT rappelle que le remembrement avait été évoqué comme l’une des causes probables. Ce dont Monsieur DESPRAT doute dans la mesure où la plus grande partie du remembrement date de 1977 avec la gestion des plus gros fossés, tandis que très peu de travaux a été effectué en 1992. 2 Par ailleurs, Monsieur DUMONT regrette que l’opération de plantation de haies ait été très rapidement interrompue, même si cet arrêt est consécutif à un bilan négatif en terme d’efficacité et surtout parce que ces plantations s’avéraient compliquer l’accès pour les agriculteurs. Le Conseil émet un avis favorable unanime à la construction d’une station d’épuration intercommunale. Vœu sur la réouverture de la ligne de train Lyon-Trévoux en Tram-train Monsieur le Maire rappelle que les études de faisabilité de réouverture de la ligne de TER Lyon-Trévoux se sont achevées il y a plus d'un an, le comité de pilotage, après examen des scénarii proposés, ayant proposé la solution Tram-Train électrique, la plus performante à moyen et long terme, la moins polluante et la moins bruyante. Le comité de pilotage avait demandé deux études complémentaires rapides, l'une pour actualiser les données de fréquentation, l'autre pour rechercher des solutions juridiques, techniques et financières innovantes, dans la mesure où les partenaires régionaux ne disposaient pas des financements nécessaires. Ces études, lancées à l'automne 2007, devraient être achevées aujourd'hui, mais les élus et la population ne voient pas d'avancées. La Communauté de Communes Saône Vallée, pourtant partie prenante, s'étonne de l'absence de rendu même partiel de ces études et donc de décisions, alors qu’il s'agit très clairement d'un projet de développement durable, avec ses dimensions économique, et surtout écologique et sociale, indispensable pour le Val de Saône: le trafic sur la ligne Lyon-Villefranche, qui croît rapidement, sera saturé dans quelques années. Il en sera de même sur Lyon-Villars les Dombes dont le cadencement, après le doublement de la voie qui s'achève, débutera en décembre 2008. Par ailleurs, la population subit de plein fouet la baisse du pouvoir d'achat et la hausse du prix de l'énergie, de l'essence en particulier. Il y a donc urgence à agir, à plus forte raison dans la mesure où les ratios économiques de cette ligne sont équivalents, ou même meilleurs que d'autres pour lesquels la décision d'ouverture ou d'aménagement a déjà été prise, comme pour l'Ouest lyonnais par exemple. Il est rappelé que les études techniques d'avant-projet sont inscrites dans le Contrat de Projet Etat Région (CPER) d’une part, que la Directive Territoriale d'Aménagement (DTA) de la métropole lyonnaise, document de planification édicté par l'Etat et qui s'impose à tous, y compris l'Etat lui-même, prévoit que « l'Etat soutiendra le projet de réouverture de la ligne Lyon-Trévoux … » d’autre part, et enfin, que le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) Val de Saône-Dombes intègre pleinement cette perspective.