SAMEDI 25 JUIN – 20H

Arnold Schönberg Gurre-Lieder

Première partie entracte

Deuxième partie Troisième partie

Orchestre Philharmonique de Strasbourg Marc Albrecht, direction Czech Philharmonic Choir Brno Petr Fiala, chef de chœur

Ricarda Merbeth, Tove Lance Ryan, Waldemar Anna Larsson, la Colombe des bois Barbara Sukowa, la Narratrice , le Paysan Bauer Arnold Bezuyen, le Bouffon Klaus

Coproduction Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Salle Pleyel.

Ce concert est surtitré.

Fin du concert vers 22h15. | Samedi 25 juin 25 | Samedi | Gurre-Lieder Arnold Schönberg Arnold Schönberg (1874-1951) Gurre-Lieder

Première partie

Prélude orchestral « Nun dämpft die Dämmrung » (Waldemar) « O, wenn des Mondes Strahlen » (Tove) « Roß! Mein Roß! » (Waldemar) « Sterne jubeln, das Meer, es leuchtet » (Tove) « So tanzen die Engel vor Gottes Thron nicht » (Waldemar) « Nun sag ich dir zum ersten Mal » (Tove) « Es ist Mitternachtszeit » (Waldemar) « Du sendest mir einen Liebesblick » (Tove) « Du wunderliche Tove! » (Waldemar) Interlude orchestral « Tauben von Gurre! » (voix de la Colombe des bois)

Deuxième partie

« Herrgott, weißt du, was du tatest » (Waldemar)

Troisième partie

« Erwacht, König Waldemars Mannen wert! » (Waldemar) « Deckel des Sarges klappert » (le Paysan) « Gegrüßt, o König » (les Vassaux de Waldemar) « Mit Toves Stimme flüstert der Wald » (Waldemar) « Ein seltsamer Vogel ist so ’n Aal » (le bouffon Klaus) « Du strenger Richter droben » (Waldemar) « Der Hahn erhebt den Kopf zur Kraht » (les Vassaux de Waldemar) La Chasse sauvage du vent d’été « Herr Gänsefuß, Frau Gänsekraut » (Narratrice) « Seht die Sonne » (chœur)

2 Samedi 25 juin

Composition : 1900-1903 puis 1910-1911. Création : le 23 février 1913, au Musikverein de Vienne, sous la direction de Franz Schreker. Publication : Universal Edition, 1912. Effectif : solistes (Tove, soprano ; Waldemar, ténor ; la Colombe des bois, mezzo-soprano ou alto ; le Paysan, basse ; le Bouffon Klaus, ténor ; la Narratrice) – 3 chœurs d’hommes à 4 voix ; chœur mixte à 8 voix – 8 flûtes (dont 4 piccolos), 5 hautbois (dont 2 cors anglais), 7 clarinettes (dont 2 petites clarinettes et 2 clarinettes basses), 3 bassons, 2 contrebassons – 10 cors (dont 4 tubens wagnériens), 6 trompettes, trompette basse, trombone alto, 4 trombones ténor-basse, trombone basse, trombone contrebasse, tuba contrebasse – percussions (timbales, grosse caisse, cymbales, triangle, jeu de timbres, caisse claire, tambour, xylophone, crécelle, jeu de chaînes, tam-tam) – 4 harpes, célesta – cordes.

En 1900, lorsque Schönberg s’attaque à la composition des Gurre-Lieder, il n’a derrière lui que deux pièces de musique de chambre et une douzaine de lieder. Il ne craint pourtant pas d’abandonner bien vite son premier projet, un cycle de neuf lieder pour deux voix accompagné au piano, qui avait été pensé pour un concours de composition, au profit d’une œuvre pour orchestre considérablement élargie – et ceci, alors qu’il n’a jamais composé pour une formation symphonique.

Il remplace donc le piano par un orchestre… et quel orchestre ! Des pupitres de vents qui comptent de cinq à huit instrumentistes, quatre harpes et un célesta, un pupitre de percussions étoffé : Strauss lui-même n’ira pas aussi loin dans Salome ou Elektra, ni Mahler avec sa Symphonie « des mille » créée en 1910. Aux deux personnages originels, il ajoute quatre autres solistes ainsi que deux chœurs : un triple chœur d’hommes à quatre voix (les Vassaux de Waldemar) et un chœur mixte à huit parties pour La Chasse sauvage du vent d’été. Ce sont donc en tout près de quatre cents musiciens qui sont nécessaires à ces gigantesques Gurre-Lieder. N’allons pourtant pas penser que l’orchestration est massive sous prétexte que l’orchestre l’est ; comme Berlioz avant lui, comme Strauss ou Mahler, Schönberg varie au fil de la partition les couleurs et textures sonores : splendeur sensuelle du premier prélude, sonorités sinistres de « Es ist Mitternachtszeit », cor anglais à découvert de la mort de Tove, immenses cathédrales sonores du chœur à huit voix… Certains passages de la troisième partie, tout particulièrement, donnent à penser, avec James L. Zychowicz, que « le timbre devient un procédé structurel dans cette œuvre élaborée au moment où le compositeur travaille à sa fameuse Harmonielehre [Traité d’harmonie], dans laquelle il expose sa vision de la composition et notamment l’idée de la Klangfarbenmelodie [mélodie de timbres] ».

Gigantesques, les Gurre-Lieder le sont aussi par la durée : presque deux heures. Peu de cantates – car, n’étant pas destinés à la scène théâtrale, c’est à ce genre qu’ils appartiennent – atteignent ces proportions ; l’œuvre de Mahler à laquelle on serait tenté de les comparer, Das klagende Lied, dure presque moitié moins. Le modèle sous-jacent est en fait celui de l’opéra : c’est particulièrement visible dans la dernière partie. En outre, tant dans leur thématique (le texte choisi par Schönberg semble amalgamer Tristan et Isolde et Le Vaisseau fantôme) que dans leur construction sur un réseau de leitmotiv (Berg en dénombrera plus d’une trentaine dans son analyse de 1913), ces « chants » sont de dignes

3 héritiers de l’esthétique wagnérienne : on comprend mieux ainsi qu’ils aient besoin de ce cadre temporel élargi pour épanouir leur évasive dramaturgie.

La genèse (composition et orchestration) des Gurre-Lieder s’étendit sur une dizaine d’années et se passa en deux temps. Un an après le début du travail sur le cycle de neuf lieder, en mars 1900, l’œuvre telle qu’on la connaît aujourd’hui est quasiment entièrement composée. L’année 1903 y met un terme provisoire, Schönberg se tournant notamment vers Pelléas et Mélisande, et ce n’est pas avant 1910 que le compositeur ressort de ses tiroirs la cantate. Après une exécution de sa première partie (aux côtés de compositions plus récentes comme les lieder du Livre des jardins suspendus op. 15 et les Trois Pièces pour piano op. 11) dans une réduction pour deux pianos, en janvier 1910, il remet la main sur son papier à musique géant – 48 portées spécialement imprimées pour lui – et reprend l’orchestration où il s’était arrêté, au chant du Paysan de la troisième partie. Le chœur final doit encore attendre l’achèvement de son Traité d’harmonie ; la cantate est enfin terminée le 7 novembre 1911 et fait un triomphe à sa création, le 23 février 1913.

Fondée sur une traduction allemande des Gurresange de l’écrivain danois Jens Peter Jacobsen (1847–1885), l’œuvre s’organise en trois parties. Au centre, l’épisode où le roi Waldemar se dresse contre Dieu (« Ton nom est Tyran, et non Seigneur ! »), qui forme la totalité de la courte deuxième partie. L’avant, c’est le récit des amours du roi Waldemar et de la jeune Tove : neuf lieder où, par le biais d’une stricte alternance entre les deux voix, se dessinent, sur fond de nature, les retrouvailles des amants au château de Gurre et leur union. « Alors je te dis pour la première fois : “Roi Waldemar, je t’aime !” Je t’embrasse pour la première fois et te prends dans mes bras », chante Tove. Le merveilleux tableau de bonheur et d’exaltation profonde, tissé de rappels thématiques (le prélude, composé après ces neuf numéros, en est également émaillé), est cependant perméable à l’angoisse ; « Roß! Mein Roß! », où Waldemar pressait son cheval, l’avait laissé deviner. « Es ist Mitternachtszeit », avec son thème lugubre de violoncelles accompagnés d’un glas de harpe, cymbales, grosse caisse et contrebasses, préfigure le drame ; la réponse de Tove, « Du sendest mir einen Liebesblick », transforme l’anxiété en caresse, sans rien résoudre cependant : elle ne fait que réinterpréter l’aspiration de Tristan et Isolde à se fondre dans la mort. L’interlude orchestral qui fait suite au chant de joie de Waldemar (« Du wunderliche Tove ») malaxe les thèmes dans une atmosphère de plus en plus inquiétante, et le célèbre Chant de la colombe des bois, dont Schönberg donnera en 1922 une version pour voix et dix-sept instruments, confirme ce que nous venons d’entendre : « C’est le faucon d’Helwig [la reine] qui a cruellement déchiqueté la colombe de Gurre ».

L’après, c’est l’errance ; Waldemar a été condamné par Dieu à chevaucher toutes les nuits entouré de ses vassaux. L’on pense au Hollandais volant : à semblable péché d’hybris, semblable punition. Toujours partiellement pris en charge par Waldemar, que la haine ne quitte pas (« Du strenger Richter droben »), le récit fait également appel à de nouvelles voix. Celles, individuelles, d’un paysan, effrayé par le passage de la horde maléfique du roi, et du bouffon, aux sonorités acides – premier exemple du goût schönbergien du grotesque que l’on retrouvera dans Pierrot lunaire (1912) – répondent à celles, collectives, des hommes

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de Waldemar et du chœur final. Avant celui-ci, une introduction orchestrale grouillante de vie mêle des réminiscences de la première partie à un style moins homogène et introduit la Narratrice. Le court passage crié/parlé du chant du Paysan n’avait pas préparé à ce radical changement de style, qui donne à l’ensemble un caractère presque cinématographique. Ce mélodrame intitulé La Chasse sauvage du vent d’été préfigure les recherches du Pierrot lunaire, dont « la mélodie indiquée par des notes pour la voix parlée [Sprechstimme] n’est pas destinée au chant ». Comme dans Pierrot, l’interprète doit ici « se bien pénétrer de la différence entre la note chantée et la note parlée. La note chantée maintient invariablement la hauteur marquée ; la note parlée la donne à l’attaque, mais l’abandonne aussitôt par une chute ou une ascension du son » (introduction à la partition du Pierrot lunaire). L’exaltation qui gagne peu à peu la Narratrice explose bientôt dans l’énorme tutti du chœur final, où l’on entend des échos de la fin de la Symphonie « Résurrection » de Mahler.

Par leur gestation particulièrement longue et discontinue, les Gurre-Lieder posent de nombreuses questions esthétiques : au moment de leur première audition publique, le style compositionnel de Schönberg avait considérablement évolué. Ici, le langage harmonique reste lié à une idée de tonalité, bien qu’il en élargisse beaucoup le cadre par des accords altérés : mi bémol (majeur dans la première partie, mineur dans la dernière) forme le pôle autour duquel s’organise le discours. Or le premier thème à douze sons sans répétition (« essai préliminaire à la méthode de composition à douze sons », comme l’appellera plus tard Schönberg) a vu le jour en 1904 ; les Cinq Pièces pour orchestre op. 16 et les Petites Pièces pour piano op. 19, que tout semble opposer aux Gurre-Lieder, sont ensuite passées par là. Le triomphe de la première (un mois avant le scandale du « Watschenkonzert »1, le 31 mars 1913) rend ainsi Schönberg plus désabusé qu’heureux : « Après ce succès prodigieux, on me demanda si j’étais content. Je ne l’étais point ; je me sentais plutôt indifférent, peut-être même un peu contrarié. Je prévoyais que ce succès n’aurait aucune influence sur le destin de mes œuvres futures. Au long de ces treize années, j’avais développé mon style de telle façon qu’à un habitué des concerts classiques il devait sembler complètement différent de tout ce qui s’était écrit auparavant » (article Comment on devient un homme seul, 1937). Mais il n’y a pas là la cassure nette que l’on voudrait y voir : « Cette œuvre est la clé de toute mon évolution. […] Elle explique ce qui advint par la suite ; et il est capital pour ma production qu’on puisse suivre l’homme et son évolution à partir de là », affirme Schönberg à son éditeur Emil Hertzka en 1912. Il écrira en 1948 (article Auto-analyse) : « On se rend rarement compte qu’il y a nécessairement un lien entre l’écriture des anciens et celle des novateurs, qu’aucune technique nouvelle en art ne peut être créée qui n’ait trouvé ses racines dans le passé ». C’est en quelque sorte ce que sont les Gurre-Lieder : un pont entre deux rives.

Angèle Leroy

1. Watsche signifie « baffe » en dialecte viennois. Ce concert, organisé par Schönberg, devait faire entendre des œuvres de Webern, Zemlinsky, Berg, Mahler et la première Kammersymphonie de Schönberg. Il dégénéra en une véritable bataille rangée.

5 Ricarda Merbeth Noces de Figaro à Dresde, Elisabeth dans meilleurs chefs d’orchestre au monde : Originaire de Chemnitz en Allemagne, la le Tannhäuser à la Bayerische Staatsoper Giuseppe Sinopoli, Zubin Mehta, Marcello soprano lyrique Ricarda Merbeth de Munich, une nouvelle production du Viotti, Marc Albrecht, Peter Schneider, perfectionne sa formation vocale et Tannhäuser à Tokyo, de nouvelles Pinchas Steinberg, Myung Wung Chung, pédagogique au conservatoire productions du Vaisseau fantôme de Donald Runnicles, , Bertrand Mendelssohn de Leipzig. Elle est ensuite Wagner et d’Hélène d’Égypte de Strauss de Billy, Adam Fischer, Ralf Weikert, engagée en 1989 par le Théâtre de à la Deutsche Oper de , ainsi Frédéric Chaslin, Semyon Bychkov, Magdebourg, puis pour une année par le qu’une nouvelle production des Noces de , Valery Gergiev et Théâtre National de Weimar. En 1999 Figaro à Toulouse. La saison 2009/2010 Franz Welser-Möst. Son récent Ricarda Merbeth intègre la troupe de la s’ouvre pour elle avec une production enregistrement des Quatre Derniers Staatsoper de Vienne, où elle débute très applaudie de Die tote Stadt de Lieder et des Brentano-Lieder de Strauss avec Marceline dans Fidelio (Beethoven). Korngold à l’Opéra Bastille, suivie de avec la Staatskapelle de Weimar et Toujours à Vienne, elle chante Freia (L’Or Salomé de Strauss à la Staatsoper de Michael Halász (Naxos) a reçu un du Rhin de Wagner), Gutrune (Le Vienne, du Stabat Mater de Szymanowski excellent accueil critique. Crépuscule des dieux de Wagner), au Liceu de Barcelone, d’une tournée Giulietta (Les Contes d’Hoffmann avec la Deuxième Symphonie de Mahler Lance Ryan d’Offenbach), la Comtesse (Les Noces de sous la baguette de Mariss Jansons et de Après des études de chant avec Gianni Figaro de Mozart), Donna Anna (Don Lohengrin à la Deutsche Oper de Berlin. Raimondi et Carlo Bergonzi, Lance Ryan Giovanni de Mozart), Pamina Ricarda Merbeth incarne Elisabeth amorce sa carrière en Italie où il remporte (La Flûte enchantée de Mozart) et (Tannhäuser) à Turin sous la direction de en 2002 le Premier Prix du concours de Chrysothemis (Elektra de Strauss). Son Semyon Bychkov et Sieglinde l’Associazione Lirica Concertistica Italiana. interprétation de Daphne de Strauss (La Walkyrie) à l’Opéra Bastille. Elle En 2005, il part s’installer en Allemagne sous la direction de Semyon Bychkov est retrouve par ailleurs la scène de la et rentre dans la troupe du Badisches particulièrement remarquée. Staatsoper de Vienne avec le rôle de la Staatstheater de Karlsruhe où il débute On notera également ses débuts Maréchale (Le Chevalier à la rose de dans des rôles comme Siegmund (La viennois avec le rôle-titre de Jenúfa de Strauss). Elle y reçoit le titre de Walkyrie de Wagner), Cavaradossi (Tosca Janácek et Elsa dans Lohengrin de Kammersängerin. Ricarda Merbeth de Puccini) ou Florestan (Fidelio de Wagner. Dans le cadre du Festival de amorce la saison 2010/2011 avec une Beethoven). Aujourd’hui, il est l’un des ténors Bayreuth, Ricarda Merbeth participe en série très applaudie d’Ariane à Naxos de dramatiques les plus demandés de la scène 2000/2001 à une nouvelle production du Strauss à l’Opéra Bastille, suivie de sa musicale internationale et doit sa réputation Ring des Nibelungen, dans les rôles de première Leonore (Fidelio) à l’Opéra de notamment à ses prestations dans Strauss et Freia, Gerhilde/Helmwige et Gutrune. Zurich ainsi que de ses débuts dans le Wagner. Il a ainsi été un Siegfried remarqué En ouverture de ce même festival en rôle de Rezia (Oberon de Weber) à dans le récent Crépuscule des dieux présenté 2002/2003, elle interprète Elisabeth Toulouse. Parmi ses engagements à à l’Opéra national du Rhin dans une mise en dans une nouvelle production du venir on peut citer des contrats réguliers scène de David McVicar, sous la baguette Tannhäuser dirigée par Christian avec la Staatsoper de Vienne, de de Marko Letonja. Il avait déjà tenu ce rôle, Thielemann, rôle qu’elle reprend à nouvelles productions de Lohengrin à la dont il est actuellement un des meilleurs Bayreuth en 2004, 2005 et 2007. Parmi Deutsche Oper de Berlin et à Tokyo, le spécialistes, dans l’opéra éponyme, ses autres projets majeurs, on peut citer rôle de Chrysothemis (Elektra) à à Strasbourg et à Mulhouse en 2009, une nouvelle production de La Femme Amsterdam, Marseille et Madrid, ainsi et il l’a repris (aussi bien dans Siegfried que sans ombre de Strauss à Toulouse, avec que celui de Leonore (Fidelio) à Turin. dans Le Crépuscule des dieux) au Festival ses débuts dans le rôle de la Kaiserin, sa Que ce soit en concert ou à l’opéra, la de Bayreuth 2010. Il a en outre souvent été première Sieglinde dans La Walkyrie de carrière internationale de Ricarda ovationné en Bacchus, dans Ariane à Naxos Wagner à Cologne, la Comtesse dans Les Merbeth lui permet de travailler avec les de Strauss (au de Dresde et à

6 BIOGRAPHIES

la Staatsoper de Vienne, entre autres), et de Daniel Barenboïm). Également Pierrot lunaire de Schönberg (qu’elle a c’est avec ce rôle qu’il a fait ses débuts au admirable dans Mahler, autre domaine notamment chanté à Los Angeles avec Metropolitan de New York en février dans lequel elle est devenue une Esa-Pekka Salonen avec lequel elle a 2010. Il a par ailleurs débuté à de référence, elle a abordé presque toutes également interprété les Gurrelieder). Milan en octobre 2010, dans Carmen de les pages pour contralto du répertoire En 2006, elle est apparue au Carnegie Bizet, incarnant Don José sous la baguette et a enregistré de nombreux disques Hall avec le Saint Louis Symphony de Gustavo Dudamel. Au mois de juillet 2011, parmi lesquels on peut citer Daphné de Orchestra sous la direction de David on le verra au Liceu de Barcelone dans une Strauss, avec le WDR Sinfonieorchester Robinson dans Cassandre, le monodrame production de Daphné de Strauss, où il sera de Cologne dirigé par Semyon Bychkov, de Michael Jarrell. En 2007, elle a donné, un Apollon des plus attendus. ainsi que la Rhapsodie pour contralto dans la même salle, sous la direction de www.lanceryan.com de Brahms, avec Gerd Albrecht et Reinbert de Leeuw, Im wunderschönen l’Orchestre national symphonique du Monat Mai, une adaptation de lieder de Anna Larsson Danemark. Schubert et Schumann. Elle est en outre À dix ans, Anna Larsson entre à l’École www.annalarsson.nu la chanteuse du groupe de rock Barbara de musique Adolf Fredrik de Stockholm Sukowa & The X-Patsys à qui l’on doit d’où elle sort diplômée neuf ans plus Barbara Sukowa Devouring time (Winter & Winter, 2010). tard. Dès l’âge de sept ans, elle avait L’actrice allemande Barbara Sukowa commencé à prendre des cours avec s’est forgée une belle réputation sur Albert Dohmen Florence Düselius qui jouera un rôle les scènes de théâtre européennes, Né en 1956 à Krefeld (Allemagne), fondamental dans son parcours : elle mais elle est surtout connue pour ses le baryton-basse Albert Dohmen est sera une source d’inspiration importante rôles forts dans les chefs-d’œuvre du aujourd’hui un des chanteurs les plus et constante et l’encouragera jusqu’à « nouveau cinéma allemand ». Elle intéressants de la scène musicale. Il sa disparition en août 2006. Anna fut la Mieze persécutée dans Berlin se fait remarquer en 1997 au Festival Larsson suit par ailleurs une formation Alexanderplatz (1980) de Rainer de Salzbourg dans le rôle-titre du à l’Operastudio 67 de Stockholm Werner Fassbinder pour lequel elle Wozzeck de Berg – dirigé par Claudio pendant trois ans avant d’intégrer incarna également le rôle-titre de Abbado et mis en scène par Peter Stein l’University College of Opera de la Lola (1981). Tout aussi mémorable – dont il donne une impressionnante capitale suédoise, où elle travaille avec est son interprétation de femmes interprétation. Depuis, celui qui affirme Anna Sims. Elle fait ses premiers pas indépendantes et radicales dans les films (dans un article du Temps paru en mars sur la scène internationale en 1997 de Margarethe von Trotta. Elle obtint le 2010) que « la voix est comme un bon dans la Symphonie « Résurrection » de Prix de la meilleure actrice à la Mostra vin, il lui faut du temps pour mûrir : le Mahler, avec le Philharmonique de Berlin internazionale d’arte cinematografica de corps, l’expérience, la personnalité… », et Claudio Abbado, et débute à l’opéra Venise pour Les Années de plomb (1981) s’est produit avec les plus grands chefs, en Erda, dans L’Or du Rhin de Wagner, et le Prix d’interprétation féminine au dont Zubin Mehta, Giuseppe Sinopoli sous la direction de Daniel Barenboïm, Festival de Cannes pour Rosa Luxemburg et James Conlon. Reconnu comme l’un à la Staatsoper de Berlin. Parmi les (1986). Elle a en outre joué dans Europa des plus grands Wotan de sa génération, nombreux rôles qu’elle a explorés, Erda (1990) de Lars von Trier, Équateur (1983) il interprète le rôle dans des cycles est celui qui l’a propulsée sur le devant de Serge Gainsbourg ou Le Sicilien complets du Ring à Trieste (1999 et de la scène. Elle en est l’une des plus (1987) de Michael Cimino. Parallèlement 2000), Genève (1999, 2000 et 2001), grandes interprètes actuelles et l’a à son métier de comédienne, Barbara Catane (2000, 2001 et 2002), à la chanté dans les plus prestigieux opéras Sukowa est une chanteuse de réputation Deutsche Oper de Berlin et à l’Opéra de du monde (notamment à La Scala de internationale ; elle a, par exemple, Vienne (2003), au Nederlandse Opera Milan, en mai 2010, dans une mise en été acclamée par la critique pour son d’Amsterdam (2004 et 2005), ainsi scène de Guy Cassiers, sous la direction interprétation du rôle-titre dans le qu’au Metropolitan Opera de New York

7 (2009) où il avait fait ses débuts au Faust de Philippe Fénelon lors de la Berlin, le Concertgebouw d’Amsterdam, cours de la saison 2003-2004 dans le création mondiale de l’œuvre au Théâtre le City of Birmingham Symphony rôle de Jochanaan (Salome de Strauss). du Capitole, le reprenant en mars 2010 Orchestra, l’Accademia di Santa Cecilia En 2007, Albert Dohmen est pour la à l’Opéra de Paris. Il chante aujourd’hui de Rome, le Chamber Orchestra of première fois sur la scène du Festival de avec le gotha de la direction d’orchestre Europe, la Staatskapelle de Dresde, Bayreuth, incarnant Wotan dans un Ring sur les plus importantes scènes de la l’Orchestre philharmonique de Munich, qu’il reprend en 2008, 2009 et 2010. planète et donne de nombreux concerts : l’Orchestre symphonique de Vienne et Parmi les moments importants de sa on a pu ainsi l’entendre dans Das l’Orchestre national de Lyon. En 2006, carrière, notons aussi, en janvier 2010, klagende Lied de Mahler avec l’Orchestre il fait ses débuts aux BBC Proms de une production d’Elektra de Strauss de la NDR à Hambourg, la Missa solemnis Londres avec le BBC Scottish Symphony (où il incarne Orest) au Festspielhaus de Beethoven à Saint-Jacques-de- Orchestra. Il s’est illustré récemment de Baden-Baden sous la direction de Compostelle ou encore la Neuvième en faisant ses débuts américains avec Christian Thielemann et la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein l’Orchestre symphonique de Saint Louis Symphonie de Beethoven avec le New de Vienne. et en dirigeant pour la première fois York Philharmonic sous la baguette de www.arnoldbezuyen.com l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas Kurt Masur. et l’Orchestre symphonique de la Radio Marc Albrecht de Stuttgart. Parmi les autres temps Arnold Bezuyen Marc Albrecht, qui est réputé pour ses forts de son planning récent, citons ses Le ténor hollandais Arnold Bezuyen interprétations des œuvres de Wagner débuts avec l’Orchestre philharmonique commence sa carrière lyrique à et de Strauss et son engagement pour la d’Oslo, l’Orchestre philharmonique royal Augsbourg et à Brême, interprétant musique contemporaine, est régulièrement de Stockholm et l’Orchestre national de notamment les rôles de Pinkerton invité par les plus prestigieux opéras France. Il retrouvera prochainement le (Madama Butterfly de Puccini), Rodolfo et orchestres d’Europe. Au début de sa Hallé Orchestra, l’Orchestre symphonique (La Bohème de Puccini) ou encore carrière, il a dirigé pendant plusieurs de Vienne et l’Orchestre symphonique Alfredo (La Traviata de Verdi). Il fait ses saisons à l’Opéra de Hambourg et à de la Radio de Berlin. Plusieurs tournées débuts aux Festival de Bayreuth en 1998, Dresde, il a également été chef assistant sont par ailleurs prévues avec l’Orchestre incarnant, sous la direction de James de Claudio Abbado au philharmonique de Strasbourg, notamment Levine, un Loge convaincant dans L’Or Jugendorchester de Vienne. En 1995, il est au Concertgebouw d’Amsterdam, au du Rhin. Il y reviendra chaque année, nommé directeur musical au Staatstheater Rheingau Festival, à la Philharmonie de reprenant, au cours de l’édition 2010, de , poste qu’il occupera Cologne et à la Salle Pleyel. le rôle de Loge sous la baguette de brillamment durant six ans. Depuis 2006, il Marc Albrecht se distingue également Christian Thielemann dans une mise en est directeur artistique et chef d’orchestre à l’opéra. Parmi ses prestations les plus scène de Tankred Dorst. Il a également principal de l’Orchestre philharmonique applaudies des dernières saisons figurent passé deux ans dans la troupe de l’Opéra de Strasbourg. En mars 2009, suite au une nouvelle production du Vaisseau de Vienne, une maison à laquelle il est triomphe recueilli par sa Femme sans fantôme au Festival de Bayreuth (2003 – toujours très lié. Au fil de sa carrière, ombre lors de l’ouverture de la saison de 2006), Die Bacchantinnen d’Egon Wellesz il a couvert un vaste répertoire, depuis l’Opéra des Pays-Bas en septembre 2008, au Festival de Salzbourg (2003) ainsi que Tamino (La Flûte enchantée de Mozart) il est nommé chef principal désigné de De la maison des morts de Janáček à chanté à Vienne, jusqu’à Noces de l’Opéra des Pays-Bas et, conjointement, de l’Opéra de Paris (2005). De 2001 à 2004, Stravinski avec l’Orchestre de Paris et l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas, Marc Albrecht a été premier chef invité à Pierre Boulez, en passant par David fonctions qu’il prendra en septembre 2011. la Deutsche Oper de Berlin où il a dirigé (Les Maîtres Chanteurs de Wagner) Marc Albrecht a dirigé de nombreuses des productions couronnées de succès interprété à Covent Garden. En 2007, formations prestigieuses en Europe, parmi parmi lesquelles Saint François d’Assise il a par ailleurs incarné le rôle-titre du lesquelles l’Orchestre philharmonique de de Messiaen. Il entretient par ailleurs des

8 BIOGRAPHIES

liens étroits avec le Semperoper de Dresde composition et direction d’orchestre. En Alain Lombard, Theodor Guschlbauer, Jan où il a dirigé deux productions en 2007, 1971, il achève sa formation à l’Académie Latham-Koenig et, depuis 2006, Marc La Damnation de Faust de Berlioz et La Janáček de la ville, où il a eu pour Albrecht. Des chefs invités de renommée Femme sans ombre de Strauss, qui ont professeur Jan Kapr. Il devient ensuite internationale ont dirigé l’OPS, au nombre reçu un accueil élogieux du public comme membre d’un cercle de compositeurs desquels figurent Felix Mottl, Edouard de la presse. Au printemps 2008, Marc souhaitant réaliser une synthèse des Colonne, Paul Paray, Hermann Scherchen, Albrecht a été réinvité à Munich pour une nouvelles techniques – s’agissant du timbre Ernest Ansermet, Charles Munch et Wilhelm nouvelle production des Bassariden de en particulier – et des meilleures traditions Furtwängler, dont le Te Deum a été créé à Henze et à l’Opéra du Rhin à Strasbourg du XXe siècle. Son catalogue comprend Strasbourg en 1911. Berlioz, Brahms, Saint- pour Fidelio de Beethoven. En 2009, il est aujourd’hui plus de 180 opus, notamment Saëns, Mahler, , Reger, retourné à Dresde pour diriger Elektra et plusieurs cycles vocaux ou instrumentaux d’Indy, Boulez, Lutoslawski et Penderecki à l’Opéra des Pays-Bas pour Carmen. Il a pour enfants et adolescents, cinq quatuors ont dirigé leurs œuvres à la tête de aussi fait ses débuts à Covent Garden avec à cordes, de nombreuses pages de musique l’orchestre. Au cours de la saison 2005- Le Vaisseau fantôme et a dirigé Le Prince de chambre, des concertos (pour orgue, 2006, l’OPS a présenté un programme de Hombourg de Henze au Theater an der piano, accordéon, alto et orchestre), varié pour célébrer son 150e anniversaire Wien à Vienne. Sur son agenda figurent trois symphonies, des cycles choraux, (exposition, livre de photos, concert en outre Fidelio à l’Opéra des Pays-Bas, des oratorios, des cantates, le ballet The exceptionnel etc.) et a aussi accueilli, dans Lulu au Festival de Salzbourg et à l’Opéra Burning Stone, l’opéra La Belle et la Bête… ce cadre, le Forum européen des Orchestres. de Genève, ainsi que le Freischütz et un Outre ses activités de compositeur et Composé de 110 musiciens, l’Orchestre double programme comprenant Eine de pédagogue – il a été professeur au philharmonique de Strasbourg a acquis Florentinische Tragödie et Der Zwerg de Conservatoire de Brno –, Petr Fiala mène une solide réputation internationale grâce Zemlinsky au Liceu de Barcelone. également une carrière de chef depuis à ses nombreuses tournées à l’étranger, En 2008-2009 sont parus les premiers trente ans. Régulièrement invité par ses enregistrements et ses prestations enregistrements de Marc Albrecht différentes phalanges, il fonde le Chœur télévisées. Il a parcouru de nombreux pays avec l’Orchestre philharmonique de philharmonique tchèque de Brno en 1990. européens (Autriche, Allemagne, Suisse, Strasbourg, notamment les poèmes Il le dirige notamment pour un très beau Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, symphoniques de Strauss, les concertos disque (depuis sa création la formation Croatie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Italie, pour piano de Dvořák et de Schumann en a gravé plus de cinquante) enregistré Grèce, Pologne) et s’est rendu plusieurs avec Martin Helmchen, un album Berg avec l’Orchestre de chambre de Prague fois au Japon, au Brésil et en Argentine. avec la participation de Christiane Iven et regroupant deux pages religieuses, le Il a également pris part à des festivals (Drei Orchesterstücke, Sieben Frühe Requiem de Fauré et le rare Otče Náš (Notre renommés comme ceux de Paris, Montreux, Lieder, Altenberg-Lieder) et un disque Père) de Janáček. Sous sa direction et Ascona, Londres, Bratislava, Besançon, de musique française Dukas-Kœchlin- dans un laps de temps très court, le Chœur Orange, Aix-en-Provence, Montpellier, Ravel (primé au Japon par le magazine philharmonique tchèque est devenu l’une Saint-Denis, Athènes, Grenade, ou ceux des The Record Geijutsu). Récemment est des plus intéressantes formations chorales Canaries et des Flandres. Il a aussi participé paru un CD consacré à Korngold qui a d’Europe. aux manifestations organisées à Lisbonne été distingué par un Diapason d’or en et Luxembourg quand ces villes avaient le novembre et a été « disque du mois » sur Orchestre philharmonique de titre de Capitale européenne de la culture. ClassicsTodayFrance. Strasbourg-Orchestre National Dans sa ville, l’OPS donne plus de trente L’Orchestre philharmonique de Strasbourg concerts par an et assure conjointement Petr Fiala (OPS) existe depuis 1855 et doit sa grande une importante mission de décentralisation Né en 1943, Petr Fiala est un musicien renommée à des chefs comme Hans au plan régional. Il participe également à la éclectique diplômé du Conservatoire Pfitzner, , George Szell, saison lyrique de l’Opéra national du Rhin et de Brno où il a suivi des cours de piano, Hans Rosbaud, Ernest Bour, Alceo Galliera, à de nombreuses manifestations musicales

9 strasbourgeoises, comme le Festival Musica national par le Ministère français de la Emmanuelle Accardo ou le Festival de Musique de Strasbourg. Culture. En février 2006, il a obtenu aux Malgorzata Calvayrac L’Orchestre philharmonique de Strasbourg a Victoires de la musique classique une Alexandre Pavlovic beaucoup enregistré le répertoire du XVIIIe distinction toute particulière : la Victoire Katarina Pavlovic au XXe siècle et a reçu plusieurs distinctions de l’enregistrement de l’année pour le CD César Guigue et récompenses pour ses disques. En 2005 consacré aux œuvres de Jean-Louis Agobet. Isabelle Hermann sont sortis trois disques : un choix d’œuvres Céline Froelich de Jean-Louis Agobet, alors compositeur en Premier violon supersoliste résidence à Strasbourg, un CD anniversaire Luc Hery Altos avec des enregistrements des trois Harold Hirtz derniers directeurs musicaux (Lombard, Violons I solos Boris Tonkov Guschlbauer et Latham-Koenig), et des Evelyne Alliaume Gérard Pacholski extraits de Roméo et Juliette de Berlioz et Philippe Lindecker Danielle Hugon Prokofiev sous la direction de Kirill Karabits. Jean Haas En 2008-2009 sont parus les premiers Violons I Roland Cheney enregistrements avec Marc Albrecht, Hedy Kerpitchian-Garzia Florence Jemain-Kaercher notamment les poèmes symphoniques de Evelina Antcheva Françoise Mondésert Strauss, les concertos pour piano de Dvořák Martine Gaudefroy Ingrid La Rocca et de Schumann avec Martin Helmchen, Marc Schaefer Bernard Barotte un album Berg avec la participation de Patricia Schaefer Odile Siméon-Drevon Christiane Iven (Drei Orchesterstücke, Marc Muller Agnès Maison Sieben Frühe Lieder, Altenberg-Lieder) et Serge Nansenet Cécile Le Divenach un disque de musique française Dukas- Tania Sakharov Delphine Miesch Kœchlin-Ravel (primé au Japon par le Claire Boisson magazine The Record Geijutsu). Récemment Fabienne Demigné Violoncelles est paru un CD consacré à Korngold qui Sylvie Brenner Alexander Somov a été distingué par un Diapason d’or en Christine Larcelet Véronique Fuchs novembre et a été « disque du mois » sur Muriel Dolivet Olivier Roth ClassicsTodayFrance. Véronika Durkina Jean-François Guyot En 2001 a été fondée l’Association Euterpe Marc Bender Tanguy Rioche qui a pour objectif de promouvoir le Thomas Gauthier Philippe Belguedj rayonnement de l’orchestre. Euterpe a ainsi Christophe Calibre vocation à rassembler les admirateurs, les Violons II Juliette Farago mélomanes, les auditeurs des concerts Anne Werner Olivier Garban de l’OPS, tout comme les partenaires, Serge Sakharov Agnès Lindeker sponsors, mécènes et entreprises Ethica Ogawa Anne-Catherine Dupraz-Strub souhaitant soutenir l’orchestre. L’OPS a Gilles Bramant Frank van Lamsweerde obtenu en novembre 1996 le Prix Européen Florence Kunzer Stéphanie Meriglier d’Orchestre Symphonique décerné par le Olivier Renault Annabelle Brey Forum Européen de la Culture et, en juin François Lucas 1999, le Prix Claude Rostand (meilleure Odile Obser Contrebasses représentation lyrique en province) pour la Florence Togonal Stephan Werner production du Dialogue des Carmélites. En Eric Rigoulot Gilles Venot 1994, il s’est vu décerner le titre d’Orchestre Agnès Vallette Thomas Kaufman

10 BIOGRAPHIES

Jean-Pierre Alliaume Kévin Cleary Pierre Schumpp Patrick Caillieret Claire Bidault Rémy Abraham Jean-Yves Benichou Sébastien Lentz Élodie Peudepièce Jean-Marc Perrouault Pierre Feyler Sylvain Guillon Didier Meu Virginie Maillard Hristina Fartchanova Nadja Helble Pierre Rizenthaler Flûtes Sandrine François Trompettes Anne Clayette Vincent Gillig Sandrine Poncet Jean-Christophe Mentzer Aurélie Becuwe Daniel Stoll Mélanie Panel Angela Anderlini Fleur Gruneisen Ludovic David Édouard Sabo Frédéric Schiel Aurélie Burgos Laurent Larcelet

Hautbois Trombones Sébastien Giot Nicolas Moutier René Bellier Renaud Bernad Guillaume Lucas Régis Carrouge Pierre Carette Amélie Caron Jean-Michel Crétet Maxime Delattre Rémi Barberon Clarinettes Joël Castaingts Sébastien Koebel Pierre Brégeot Tuba Jérôme Salier Micaël Cortone Stéphanie Corre Alain Acabo Timbales / Percussions Jean-Marc Foltz Denis Riedinger Michel Raison Norbert Jensen Stephan Fougeroux Bassons Olivier Pelegri Jean-Christophe Dassonville Grégory Massat Philippe Bertrand Claire Litzler Daniel Sablayrolles Mattéo Bonanni Mathieu Caro Étienne Bille Alain Deleurence Sébastien Leimacher Christophe Dietrich Cors Enrico Pedicone Jérôme Hanar

11 Célesta directeur musical Emmanuel Krivine autour Jana Nešutová Naoko Perrouault de l’œuvre du compositeur contemporain Hana Ocetková Ivo Malec : Epistola / Arc-en-cello (2009). Eva Pintérová Harpe www.choirphilharmonic.cz Anna Sedláčková Pierre-Michel Vigneau Dita Stejskalová Marie Lachat Sopranos Dagmar Suchá Fanny Bouton-Frey Eva Adamová Stanislava Šoltýsová Jeanne Brachet Lenka Bartošová Veronika Tichá Lenka Brabcová Pavla Válková Czech Philharmonic Choir Brno Petra Hamerníková Marie Vrbová Fondé en 1990 par Petr Fiala, le Chœur Lenka Herzanová Pavla Zbořilová philharmonique tchèque de Brno appartient Bohdana Hlaváčková Eva Zbytovská déjà aux plus importantes formations de Eva Horňáková Miriam Zuziaková sa catégorie en Europe. Spécialisé dans Alena Kautová l’oratorio, la cantate et – depuis une date Markéta Marečková Ténors I plus récente – l’opéra, il déploie une activité Dagmar Mašková Roman Kopřiva intense sur la scène musicale internationale, Věra Melicharová Miroslav Lehečka donnant plus de soixante-dix concerts par Jarmila Miháliková Zdenek Nečas an et se produisant avec des phalanges Petra Olexová Tomáš Pažourek et des chefs de premier plan, comme Jiří Karolína Otýpková František Šudák Bělohlávek, Sir Charles Mackerras, Sir Veronika Pacíková Jiří Běluša Roger Norrington, Jean-Claude Casadesus, Romana Pávková Martin Fabián Zubin Mehta ou Kurt Masur. En 2007, Jana Plachetková Jiří Ressler il a été distingué dans deux catégories Alexandra Polarczyk Jan Růženecký (parmi quelque 3 000 enregistrements Věra Přibylová Milan Voldřich en compétition) pour le prestigieux prix Kateřina Říhová Jaroslav Bašus Echo Klassik : celle du « Meilleur ensemble Barbora Šturmová Jiří Markevič de l’année » pour un disque dédié aux Michaela Tománková Jan Mikolášek Motets de Bruckner et celle du « Meilleur Dana Vaculíková Pavel Prokš enregistrement de l’année » pour sa version Petra Vachová Ondřej Vykoukal de l’oratorio Christus de Liszt gravé avec le Jana Zachovalá Beethoven Orchester de Bonn. Le chœur Lenka Zářická Ténors II a en outre été récompensé, en 2009, par Pavel Drápal le Preis der deutschen Schallplattenkritik Altos Antonín Libicher (prix de la critique allemande du disque) Jana Bělonožníková Pavel Souček pour l’enregistrement du Requiem für einen Hana Blachutová Jaromír Votava jungen Dichter de Bernd Alois Zimmermann. Romana Crháková František Zbruš Au sein d’une discographie qui compte déjà Iva Furyová Tomáš Badura plus de cinquante références, on notera Jitka Hedijová Tomáš Dittmann également un intéressant Penthesilea de Lucie Hilscherová Petr Pytlík Schoeck (1999), avec le Sinfonieorchester Jana Janků Antonín Šenkyřík de Bâle placé sous la baguette de Mario Adriana Kozubíková David Vonšík Venzago, et un disque avec l’Orchestre Jana Matějů Petr Číhal philharmonique du Luxembourg et son Yvona Nejezchlebová Aleš Dosoudil

12 Salle Pleyel | et aussi…

SAMEDI 24 SEPTEMBRE – 20H DIMANCHE 9 OCTOBRE, 16H MARDI 6 MARS, 20H

Alban Berg Perspectives Pollini Anton Webern Sieben frühe Lieder Six Pièces op. 6 Johannes Brahms Giacomo Manzoni Richard Wagner Meine Liebe ist grün Il rumore del tempo Wesendonck Lieder Wiegenlied Ludwig van Beethoven Tristan et Isolde (Prélude et Mort d’Isolde) Von ewiger Liebe Vergebliches Ständchen Sonate pour piano n° 21 « Waldstein » Richard Strauss Claude Debussy Sonate pour piano n° 22 Mort et Transfiguration Harmonie du soir Sonate pour piano n° 23 Le Jet d’eau Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin Recueillement Maurizio Pollini, piano Marek Janowski, direction Richard Strauss Alain Damiens, clarinette Nina Stemme, soprano Der Stern Christophe Desjardins, alto Wiegenlied Anna Prohaska, soprano Allerseelen MARDI 1er MAI, 20H Frühlingsfeier

Karita Mattila, soprano VENDREDI 11 NOVEMBRE, 20H Claude Debussy Martin Katz, piano Nocturnes Karol Szymanowski Karol Szymanowski Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Concert – Ouverture op. 12 Concerto pour violon n° 1 Voix, Salle Pleyel. Frédéric Chopin Alexandre Scriabine Concerto pour piano n° 2 Symphonie n° 4 « Poème de l’extase » Felix Mendelssohn MARDI 27 SEPTEMBRE, 20H Symphonie n° 4 « Italienne » London Symphony Orchestra Pierre Boulez, direction Pierre Boulez Sinfonia Varsovia Orchestra Christian Tetzlaff, violon Pli selon pli - Portrait de Mallarmé Grzegorz Nowak, direction Rafal Blechacz, piano Ensemble intercontemporain MERCREDI 2 MAI, 20H Lucerne Festival Academy Avec le soutien du ministère de la culture et du Pierre Boulez, direction patrimoine national polonais, de l’Institut Adam Béla Bartók Barbara Hannigan, soprano Mickiewicz et de l’Institut Polonais à Paris, dans Musique pour cordes, percussions et célesta le cadre de la présidence polonaise de l’Union Concerto pour violon n° 2 européenne. Karol Szymanowski Symphonie n° 3 « Chant de la nuit »

London Symphony Orchestra London Symphony Chorus Pierre Boulez, direction Nikolaj Znaider, violon Steve Davislim, ténor : 1027391, 1027392, 1027393 1027392, : 1027391, | Licences R epro |Imprimeur france Imprimeur FOT Les partenaires média de la Salle Pleyel