Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme 5.LES DEPLACEMENTS Une commune connectée 209 Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme 5.1. LES LIENS TERRITORIAUX Une accessibilité optimale proche de grands axes routiers A. LES DEPLACEMENTS DOMICILE/TRAVAIL Revers de la médaille de son attractivité résidentielle, le Sud Essonne est en situation de «dépendance économique», le territoire du PID sud Essonne présentant un taux d’emploi relativement faible (0.6). Cela implique qu’une partie de ses actifs partent travailler à l’extérieur, 6 actifs sur 10 sortent du PID pour aller travailler, dont 3 dans la moitié Nord de l’Essonne (28 % des actifs du SUD y travaillent, principalement à Evry/Corbeil -4.5 %, Arpajon, BretignysurOrge, Massy, Les Ulis…), puis à Paris (qui capte 12.5 % des actifs), puis dans les Hauts-de-Seine (3.9 %) et le Val de Marne (4.2 %). Les navettes sortantes vers le 77, le 78, le 28 ou le 45 restent infimes (moins de 5 % cumulés). A l’intérieur du PID, c’est Etampes qui attire le plus d’actifs (15.5 %, soit 3 % de plus que Paris), suivi par Dourdan (qui polarise plus d’actifs qu’Evry/Corbeil, autant que toute l’agglomération d’Evry réunie). Parmi les 22 000 actifs du Sud Essonne se dirigeant quotidiennement dans le reste de l’Essonne pour se rendre sur leur lieu de travail, on observe 3 pôles de concentration : Le pôle Est, composé des communes d’Evry, Corbeil et Lisses est le 1er lieu de travail des navetteurs : il concentre près de 4 600 salariés sud essonniens. Le pôle central, composé des communes de Brétigny-sur-Orge, Arpajon et Sainte Geneviève-des-Bois constitue un pôle d’emplois de proximité pour les salariés résidant dans la moitié Sud grâce à sa desserte en RER et sa situation médiane. Ainsi, ce pôle emploie près de 3 000 salariés sud essonniens. Le pôle Ouest, composé des communes des Ulis et Massy attire 1 452 salariés sud Essonniens. Même si ces communes sont situées le long de l’A10, elles sont plus au Nord ce qui pourrait expliquer sa moindre influence par rapport aux habitants du Sud Essonne. A l’inverse, plus de 85 % des actifs travaillant dans le Sud Essonne sont Essonniens. Ils sont ensuite du Loiret (3.8 %), d’Eure-et-Loir (3.2 %) et de Seine-et-Marne (1.8 %). Les autres provenances ne concernent que 3 % du flux cumulé entrant. Le Sud Essonne se compose donc de bassins d’emploi qui 210 Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme restent principalement locaux et à portée quasi exclusivement essonnienne : seulement 1 actif sur 4 vient de l’extérieur du PID. Dourdan, second pôle d’emploi du Sud Essonne avec près de 5000 emplois et un taux d’emploi de 1.09, polarise, comme Etampes et malgré sa position excentrée limitrophe des Yvelines, un bassin d’emploi majoritairement essonnien. En effet, plus de 8 actifs sur 10 y travaillant sont essonniens, moins d’un sur dix vient des Yvelines, Moins de 5 % résident dans l’Eure-et-Loir. B. LES DEPLACEMENTS « NON-OBLIGES » Les déplacements personnels caractérisés de «non-obligés» concernent principalement ceux liés aux loisirs, achats, aux affaires personnelles), aujourd’hui majoritaires dans la mobilité quotidienne (58% des motifs de déplacements), se font pour beaucoup en dehors des périodes de pointe et conduisent souvent à des déplacements de proximité, et dont les flux sont plus diversifiés géographiquement. 211 Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme C. LA PLACE PREPONDERANTE DE LA VOITURE Les formes urbaines moins denses que l’on retrouve dans les espaces périurbains et ruraux tels que le Sud Essonne, sont le domaine privilégié de la voiture. Ainsi, les habitants de la Grande Couronne utilisent la voiture pour 90% de leurs déplacements quotidiens au sein de la grande couronne. L’utilisation des transports en commun est faible car l’offre de transports en commun classique est très peu adaptée. cependant, 40% des déplacements se font en transports en commun pour relier le cœur d’agglomération. L’utilisation de la voiture est d’autant plus onéreuse que les déplacements (vers l’emploi notamment) portent sur des distances longues, que ce soit à l’échelle des vastes bassins d’emplois du Sud Essonne ou vers le cœur dense de l’agglomération francilienne. D. LE TRANSPORT DE MARCHANDISES L’Essonne est : en seconde position (en Ile-de-France) relativement aux flux émis avec 20,55 tonnes par habitant ; en quatrième position (en Ile-de-France) au regard des flux reçus avec 23,06 tonnes par habitant. Les poids lourds (PL) circulant en Essonne sont pour l’essentiel concentrés sur les axes structurants du département qui sont : la RN 104, l’A6, l’A 10, la RN 20 (avec des trafics croissants du Sud vers le nord). 212 Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme Les encombrements routiers sont polarisés sur les grands axes de trafics susmentionnés et dans le triangle construit par l’A 6, la Francilienne et l’A 10. De par sa proximité avec l’A 10, Dourdan subit de plein fouet les désagréments de cet important trafic En ce qui concerne le trafic de Poids Lourds lié au report de l’A10 sur la RN 20, selon les études disponibles, la mise en œuvre d’une éco-taxe pourrait résoudre en partie ce problème. En résumé, Le territoire est bien relié à la capitale et aux pôles d’emplois d’Evry et de Massy. Toutefois, les liaisons depuis les villages et villes voisines comme Rambouillet, Etampes, Arpajon, autour de Dourdan ne sont pas aisées autrement qu’en voiture : fréquence et amplitude des transports en commun trop faibles. La desserte interne en transport entre villes voisines et interquartier ne répond pas aux besoins. L’accessibilité est réalisée soit à pied, donc pour de courtes distances, soit en voiture pour des trajets plus longs. La caractéristique plus résidentielle qu’économique explique la faible densité de transport en commun. 5.2. LE RESEAU ROUTIER Un réseau local dense et un maillage routier pertinent Source : Diagnostic territorial Dourdan 2013 213 Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme Située entre plusieurs départements et traversée par de grandes infrastructures, avec un trafic compris entre 5 000 et 10 000 véhicules/jour, Dourdan est un territoire de transit. Ce trafic de transit entraîne des nuisances phoniques, une pollution de l’air et des risques d’accidents accrus. Dans le cadre du Schéma Directeur de la Voierie Départementale de l’Essonne, un projet de déviation Nord, sous maîtrise du Département visant à réduire ce trafic de transit à l’intérieur de l’agglomération est projeté au Nord de la commune. Elle relie la RD116, permettra : d’améliorer la liaison transversale vers la vallée de l’Orge de limiter les nuisances notamment de bruit et de pollution occasionnées de faciliter la desserte intra-muros, notamment les accès au centre-ville et à la gare. Dans le Sud Essonne, la CCI Essonne demande l’amélioration de la liaison entre les autoroutes A10 et A6, via une requalification (aménagements de sécurité) et un renforcement de capacité de la RN191 visant à améliorer le maillage des pôles urbains de l’espace rural (Milly-Maisse, Etampes, Dourdan) où les déplacements transversaux de personnes ne peuvent être assurés qu’en véhicule particulier/Transports en Commun routiers (cars interurbains), Dourdan se situe au sein d’un maillage dense couvrant l’ensemble du bassin parisien : La ville est reliée directement au réseau national par l’A 10 (axe Paris / Sud-ouest) située au Nord-Ouest du territoire, avec plus de 70 000 véhicules/jour en moyenne. La RN 20 (axe Paris/Orléans) est l’épine dorsale de ce réseau, complétée par la RD 838 sur la frange ouest du département, avec une liaison Angerville / Dourdan, auxquelles s’ajoute la RD 149 au nord de Dourdan en direction de Limours et du croissant économique nord-ouest (Rambouillet, St Quentin en Yvelines). La RD 836 est un axe transversal traversant les principaux pôles d’armature urbaine du Sud Essonne (Dourdan, Etampes, Milly-la-Forêt). Le réseau secondaire, complémentaire au réseau structurant, s’appuie sur un maillage plus fin qui irrigue le territoire ; il s’agit des RD 116 et RD 5. La RD 116 constitue un axe de transit important vers la vallée de l’Orge. 214 Commune de Dourdan - Plan Local d’Urbanisme 5.3. L’OFFRE DE STATIONNEMENT Une offre de stationnement globalement satisfaisante De manière globale, sur l’ensemble du territoire, l’offre quantitative en matière de stationnement est correcte : - plus de 450 places réparties à proximité des 2 gares RER, SNCF dont plus de 300 places à la gare de Dourdan - 515 places dans le centre-ville avec 2 espaces de stationnement principaux (place Général de Gaulle et l’esplanade du Québec) - un stationnement sur rue dans les quartiers résidentiels L’offre est plus problématique dans le centre-ville (en hypercentre) dû à un manque de visibilité. L’étude sur les commerces réalisée en 2009 montre que la place Général de Gaulle est sur-fréquentée (32% des automobilistes utilisent 13% de l’offre en stationnement) puisqu’il s’agit de l’espace central alors que l’esplanade du Québec située en contrebas représentant 24% de l’offre globale est sous-fréquentée (9% des automobilistes se garent sur cet espace). Des poches de stationnement de proximité au nord du centre ainsi qu’une restructuration de l’offre au niveau du supermarché permettraient de mieux répartir l’offre et de renforcer l’attractivité du centre. Le stationnement deux-roues est peu développé sur le territoire. Une offre limitée est présente au niveau des gares et des principaux équipements.