Ampersand &La Perluète
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AMPERSAND && LA PERLUÈTE Editors’ Association of Canada (EAC) Association canadienne des réviseurs (ACR) Newsletter Bulletin of the Quebec/Atlantic Canada Branch (QAC) de la section Québec-Atlantique (RQA) Winter-spring 2011 Hiver-printemps 2011 & Editor-in-Chief/Editor (English): Alison Burch & Rédactrice (volet français) : Marie-Ève Mador & Design/Conception graphique : Alison Burch & Contributors/collaborateurs : Roberto Blizzard, Barbara Dylla, David Johansen, Nathalie Vallière, Carolyne Roy, Viviane Segers & Nature photography/photographie de la nature : Mikaela Asfour, Joan Curran & Translation/traduction : Siham Barakat, Nathalie Vallière In this issue/Dans ce numéro : QAC Moves and QAC Calls/ Nouvelles du conseil de direction et appels à tous • Sous les projecteurs/Spotlight • Prochaines soirées/Montreal socials • Profil : Carolyne Roy • Coming Up! QAC Seminars • Recent Montreal Networking Events • Close Up: Elizabeth MacFie on Networking • Editors at Play: Part I • Séminaires présentés récemment à Montréal/Recent Montreal Seminars • Forum: Social Media • Le coin des nouveaux membres/New Voices • Your Move!/Avancez une pièce ! • Contest/concours Is there an editor in the house? (Answer: p. 11) Seminars and socials are blooming in this issue of Dans ce numéro, Ampersand & La Perluète font un Ampersand & La Perluète. La Perluète looks at compte-rendu de leurs séminaires et activités. La editors in search of professional recognition, while Perluète jette un regard sur les réviseurs Ampersand (getting with the spring thing) recherchant une reconnaissance professionnelle, considers editors at play. Our guest coordinator of alors que Ampersand s’intéresse aux réviseurs en La Perluète offers an interview with Carolyne Roy, exercice. Par le biais d'une entrevue, La Perluète the EAC francophone affairs director. In a new vous invite à découvrir Carolyne Roy, la directrice regular feature, we will meet some of the des affaires francophones de la RQA. Mais, members who have joined QAC recently. A word, auparavant, voici quelques nouvelles de notre first, about what the executive did this winter. conseil de direction. Photo—Joan Curran QAC Moves and QAC Calls Looking up, looking outward: QAC’s financial situation has improved, and the executive is considering ways of promoting the branch, including better advertising in such publications as the Montreal Review of Books. Members with marketing savvy, please step up to help create a PowerPoint presentation for conferences and speaking engagements. Social media buffs, we need your inspiration too. To share your ideas to promote editing as a career as well as our association, please contact Nathalie Valliere: [email protected]. Seminars and administration: At its February 17 meeting, the QAC executive congratulated the French and English seminar chairs for an outstanding debut and approved payment for extra hours needed by the QAC administrator to keep pace. Karen Schell now doubles as webmaster, nominally in five hours per week. Periodical Writers Association of Canada (PWAC) Conference: Mediaville had requested that QAC present an editing workshop in English at PWAC’s national conference in Montreal this June. QAC will call for a speaker via the email hotline and work to increase its visibility at other such events. Members are welcome to submit suggestions to [email protected]. Nouvelles du conseil de direction Les séminaires et l'administration: Lors de la réunion du 17 février dernier, le conseil de la RQA a tenu à féliciter les responsables du perfectionnement professionnel, tant du côté anglais que français, pour le travail qu’elles ont réalisé dans l’organisation des séminaires offerts au cours de la première partie de 2011. De plus, le conseil a approuvé le paiement d'heures supplémentaires requises par l'administratrice de la RQA pour pallier le surplus de travail. Karen Schell ajoute maintenant le rôle de webmestre à ses fonctions, à raison de cinq heures par semaine. Actualité et regard vers l'avenir: la situation financière s'est améliorée à la RQA, et le conseil d'administration pense à faire la promotion de la région par différents moyens, y compris par une meilleure publicité. Appels à tous • La valorisation de notre profession La valorisation? Quelle bonne idée! Mais, par où commencer? Une présentation PowerPoint, bien sûr! Nous sommes à la recherche d’une personne qui aurait envie de rédiger un document promotionnel pour décrire succinctement l’Association et ses services, les qualités d’un réviseur et la pertinence de ses interventions, etc. Ce fichier servirait à promouvoir notre association dans le cadre des diverses activités auxquelles elle participe. Des membres pourraient également faire connaître l’ACR-RQA à l’aide de ce document électronique fort utile. • L’ACR-RQA et les médias sociaux Vous êtes bien branché sur les médias sociaux et avez de bonnes idées pour promouvoir non seulement notre association, mais aussi le travail des réviseurs? Nous cherchons à faire rayonner l’importance de nos compétences. Toutes vos suggestions sont les bienvenues. Communiquez avec Nathalie Vallière : [email protected] 2 | A m p e r s a n d & La Perluète w i n t e r - s p r i n g 2 0 1 1 h i v e r - p r i n t e m p s Sous les projecteurs : La reconnaissance professionnelle Compte-rendu de la causerie « La Jonction » Le 3 décembre dernier se tenait au Café-bar, La Brunante de l’Université de Montréal, la dernière causerie « La Jonction » de 2010 organisée conjointement par les responsables des certificats de rédaction, de traduction et de journalisme de la Faculté de l’éducation permanente de l’université. La causerie, qui portait sur la reconnaissance professionnelle et le rôle des associations dans la valorisation des professions qu’elles représentent, se tenait en présence d’une trentaine de personnes, majoritairement des étudiants en rédaction, en journalisme et en traduction. Le panel invité était composé de Charles Girard, rédacteur agréé et représentant de la SQRP, de Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l’Agence Science-Presse et chargé de cours au Certificat de rédaction, de Paul Morisset, rédacteur agréé et fondateur de la SQRP et de Carolyne Roy, traductrice, rédactrice, réviseure et directrice des Affaires francophones de l’ACR. « Le marché du travail a bien changé pour les langagiers.… Par contre, les salaires et la reconnaissance n’ont pas toujours suivi. » Pourquoi parler de reconnaissance professionnelle? Le marché du travail a bien changé pour les langagiers : que ce soit les titres de postes (l’« agent de communication » a évolué en « rédacteur »); les études, qui se font davantage dans un programme structuré; ou les clients, qui cherchent de plus en plus de professionnels en se servant notamment d’Internet. Par contre, les salaires et la reconnaissance n’ont pas toujours suivi. Carolyne Roy le sait bien : étant pigiste, elle a appris qu’il faut savoir se vendre et se faire valoir, bien évaluer le travail à faire avant d’accepter un mandat pour être certain d’être payé à sa juste valeur et « éduquer » clients et employeurs. Paul Morisset a défini la reconnaissance professionnelle comme étant un ensemble de compétences en plus d’une valeur ajoutée, tout en faisant observer qu’elle dépend aussi de l’argent que le public est prêt à investir pour ces compétences. Il a souligné que la SQRP travaillait à faire reconnaître les rédacteurs techniques, profession malheureusement moins structurée au Canada qu’aux États-Unis. Photo—Viviane Segers « C’est là qu’une association professionnelle peut intervenir : encadrer la profession, protéger le gagne-pain de ses membres et leur assurer un certain prestige, qui se traduira dans la rémunération. » « La Jonction » 3 décembre 2010 3 | A m p e r s a n d & La Perluète w i n t e r - s p r i n g 2 0 1 1 h i v e r - p r i n t e m p s C’est là qu’une association professionnelle peut intervenir : encadrer la profession, protéger le gagne-pain de ses membres et leur assurer un certain prestige, qui se traduira dans la rémunération. L’appartenance à une association influe aussi sur le public : le mot « agréé » commence à avoir un effet, étant garant d’un minimum de compétences. Une association permet aussi d’échanger avec des collègues et de s’entraider, notamment en promouvant l’importance de la qualité de la langue, en menant un sondage sur les tarifs pratiqués et en en publiant les résultats. Car pour certains, les tarifs n’ont pas bougé depuis 25 ans! D’où le besoin pour une association d’éduquer ses membres, en leur fournissant des types de contrat à accepter ou à refuser et en les outillant pour les aider à se trouver du travail. À la question « Quel est le rôle de votre association dans la reconnaissance de votre profession? », voici ce que nos panélistes ont répondu : Pour les journalistes, Charles Girard a fait remarquer qu’ils ne jouissent toujours pas à ce jour d’un statut professionnel. Pour les rédacteurs, Paul Morisset a mentionné que la SQRP organise des formations afin que ses 2 000 membres puissent évoluer dans leur profession. « C’est une façon de les valoriser », a-t-il ajouté. La question salariale reste délicate, bien qu’on commence à en parler, et un plancher tarifaire a été proposé. Un site Web grand public a été créé pour faire connaître la profession; il renferme une foule de renseignements utiles, notamment des offres de service pour les membres, des formations, des modèles de contrat, des ressources aux entreprises. Carolyne Roy a soulevé la difficulté de créer un plancher salarial au sein d’une organisation pancanadienne comme l’ACR. En effet, on sait que les salaires alloués aux professionnels de la communication au Canada sont différents d’une région à l’autre. En outre, de plus en plus de professionnels réussissent à diversifier leur clientèle jusqu’aux États-Unis et en Europe et doivent donc ajuster leurs attentes salariales à la concurrence présente dans ces régions.