Département des Côtes d’Armor

Rapport de la commission d’enquête suite à l’enquête publique relative au projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, sur les communes d’, LA MEAUGON, , PLE- RIN, , SAINT-BRIEUC, TREMU- SON et YFFINIAC

Du lundi 27 juin au 30 juillet 2016

Commission d’enquête Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU Roger LOZAHIC Catherine DESBORDES Suppléant : Jean-Pierre VALIDZIC

Arrêté préfectoral du 7 juin 2016

Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport SOMMAIRE

I. Objet de l'enquête ...... 3 I-1. Présentation du périmètre d'étude ...... 3 I-2. Démarche d'élaboration du PPRL-i de la baie de Saint-Brieuc ...... 3 I-3. Portée du PPRL-i ...... 4 I-4. Projet soumis à enquête publique ...... 5 II.Cadre juridique ...... 6 III.Composition du dossier d'enquête ...... 6 IV.Analyse du dossier ...... 8 V.Déroulement de la procédure ...... 10 V-1. Désignation de la commission d’enquête ...... 10 V-2. Arrêté de mise à l’enquête ...... 10 V-3. Modalités d’organisation ...... 10 V-4. Visite des sites concernés par le PPRLi ...... 11 V-5. Information du public (publicité donnée à l’enquête publique) ...... 12 V-5.1. Parution réglementaire ...... 12 V-5.2. Parutions complémentaires dans les communes ...... 13 V-6. Déroulement de la consultation (dates – lieux – évènements)...... 14 V-7. Notification au Préfet du P.V. de fin d’enquête ...... 18 V-8. Mémoire en réponse de la préfecture ...... 18 VI.Expressions des collectivités, des conseils municipaux, du public et de la commission d’enquête.. 19 VI-1. Expression des élus ...... 19 VI-2.1 Par commune ...... 20 VI-2.2. Questions de la commission ...... 20 VI-2.3.Par thèmes...... 21 VI-3. Réponses du pétitionnaire ...... 22 VI-3.1 Règlement...... 23 VI-3.2. Demande de modification de zonage / remise en cause du zonage ...... 31 VI-3.3. Zone de concomitance, aléa fluvial/aléa maritime/isolignes ...... 44 VI-3.4. Parcelles/bâtiments concernées par un double zonage ...... 46 VI-3-5. Glossaire/définitions ...... 48 VI-3-6. Diagnostic de vulnérabilité ...... 49 VI-3-7. Ouvrages de rétention ...... 51 VI-3.8. Entretien et travaux sur les cours d’eau ...... 52 VI-3-9. Contre-propositions ...... 56 VI-3.10. Divers ...... 58 ANNEXES ...... 73

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport Le Plan de Prévention des Risques (PPR) est un outil élaboré et mis en application par l’État sous l'autorité du Préfet de département. La répétition d'événements catastrophiques a conduit à l'adoption d'une série de textes législa- tifs qui définissent la politique de l’État dans le domaine de la prévention des risques naturels afin d'en prévenir les conséquences humaines, matérielles et socio-économiques. Dans la baie de Saint-Brieuc, le littoral des communes de SAINT-BRIEUC, PLERIN, LAN- GUEUX, YFFINIAC et HILLION est susceptible d'être touché par des phénomènes de sub- mersion marine et d'éboulements de falaise sous l'effet de la mer (« recul du trait de côte »). Ces mêmes communes ainsi que les communes de LA MEAUGON, PLOUFRAGAN et TRE- MUSON peuvent également subir des inondations lors des crues. Des arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle pour inondations et actions des vagues sont fréquents sur ces communes.

Pour prévenir ces risques, le préfet des Côtes-d'Armor a prescrit, par arrêté du 14 octobre 2011, l'élaboration d'un Plan de Prévention des Risques Littoraux et d'Inondation (PPRL-i) sur le pé- rimètre des huit communes du fond de baie.

I. Objet de l'enquête

I-1. Présentation du périmètre d'étude

La baie de Saint-Brieuc est située en bordure de la Manche et forme une échancrure sur la façade maritime du Nord de la Bretagne. Son littoral est constitué de deux côtes quasi-linéaires qui forment un angle droit. Il s'étend à partir de Saint-Brieuc vers l'archipel de Bréhat à l'Ouest et vers le Cap Fréhel à l'Est, distants d'une cinquantaine de kilomètres. Le secteur d'étude s'étend sur environ 140 km² de Plérin à l'Ouest jusqu'à Hillion à l'Est.

I-2. Démarche d'élaboration du PPRL-i de la baie de Saint-Brieuc

L'élaboration du Plan de Prévention a comporté plusieurs phases :  L'analyse préalable du site ;  La caractérisation des aléas. L'aléa est le phénomène naturel qui est à l'origine du risque.  Les aléas étudiés dans le cadre de ce PPRL-i concernent les risques de recul du trait de côte, de débordement des cours d'eau et de submersion marine ainsi que la concomitance des deux risques précédents ;  La définition des enjeux et de leur vulnérabilité. Les enjeux sont les personnes, les biens, les activités et le patrimoine menacés par un ou plusieurs aléas, et susceptibles de subir Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 3 sur 108

Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport des préjudices et dommages. Ils s'apprécient aussi bien pour le présent que pour le futur.  L'élaboration des règlements et la cartographie des zonages réglementaires suite au croisement aléa/enjeu.

L'ensemble de ces phases a été suivi par un comité technique composé de représentants de l’État, des communes, de Saint-Brieuc agglomération, du Conseil départemental des Côtes d'Armor, du SAGE de la baie de Saint-Brieuc et du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS). Un comité de pilotage composé de représentants de l’État, des élus des communes concernées, des élus de Saint-Brieuc agglomération, des élus du Conseil départemental des Côtes d'Armor, du comité technique a entériné les différentes étapes de l’élaboration du PPRL-i. Une concertation avec le public a été menée conformément aux articles 4 et 5 de l'arrêté préfectoral de prescription du plan de prévention des risques littoraux et d'inondation de la baie de Saint-Brieuc du 14 octobre 2011.

L'objet de ce plan de prévention est précis et limitatif : le PPRL-i de la baie de Saint-Brieuc ne prend pas en compte le risque d'inondation par ruissellement (d'origine agricole ou pluvial urbain) ou par remontées de nappes souterraines. Les risques de mouvements de terrain provoquant des érosions de falaise ne sont pas pris en compte si leur origine est seulement de nature continentale.

I-3. Portée du PPRL-i

Le plan de prévention :  délimite les zones directement exposées aux risques littoraux et d'inondation en tenant compte de l'intensité des risques encourus,  délimite les zones non directement exposées où de nouveaux ouvrages, aménagements ou constructions pourraient aggraver les risques ou en créer de nouveaux,  réglemente dans l'ensemble de ces zones tout type de construction, d'ouvrage, d'aménagement ou d'exploitation agricole, forestière, artisanale, commerciale ou industrielle,  définit les mesures de prévention, de protection, de sauvegarde qui doivent être prises dans les zones directement exposées aux risques et dans celles qui le sont indirectement,  définit les mesures auxquelles sont obligatoirement soumis l'aménagement, l'utilisation ou l'exploitation des constructions, des ouvrages ou des espaces cultivés existant à la date de l'approbation du plan.

Le PPRL-i est une servitude d'utilité publique annexée au Plan Local d'Urbanisme (PLU). Il s'impose au règlement du PLU et agit en addition des réglementations existantes.

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport I-4. Projet soumis à enquête publique

A partir de l'historique des événements maritimes et fluviaux recensés, l'analyse des phénomènes naturels (vents, courants, houle,....), l'analyse des systèmes de protection et des ouvrages hydrauliques, l'analyse des phénomènes fluvio-maritimes concomitants, la détermination de l'aléa submersion marine et l'aléa débordements des cours d'eau, l'étude des enjeux (surfaciques, spécifiques et linéaires) on distingue plusieurs zones de risque définies par le croisement des aléas et des enjeux qui conduisent au zonage réglementaire suivant : - La zone rouge d'interdiction R qui comprend également : le secteur Rc (hachures jaunes) : chocs mécaniques des vagues, le secteur Rp (hachures blanches) : bandes de précaution derrière les ouvrages, le secteur Rr(hachures noires) : recul du trait de côte. - La zone bleue d'autorisation sous conditions B qui comprend 3 secteurs : le secteur B1 exposé à des aléas faibles le secteur B2 exposé à des aléas moyens le secteur B3 exposé à des aléas forts

Le règlement précise pour chaque zone : - les mesures d'interdiction et les prescriptions applicables, - les mesures de prévention de protection et de sauvegarde : elles concernent les interventions à prévoir sur les équipements ou ouvrages jouant un rôle dans la protection ou la sauvegarde des populations exposée. Elles fixent des règles organisationnelles qui doivent être appliquées en cas de crise, - les mesures relatives à l'aménagement, l'utilisation ou l'exploitation des constructions, des ouvrages, des espaces mis en culture ou plantés existants à la date d'approbation du plan, - les mesures de réduction de la vulnérabilité des biens existants.

Une cote de référence doit être définie pour l'application des dispositions du règlement. Le tableau ci-dessous résume les différents cas :

ALEA FLUVIAL- cartes réglementaires Secteurs avec isolignes Cote de référence à calculer en tout point – schéma n°1 Secteurs sans isolignes Cote du terrain naturel + 0,50m (7 bâtis en zone rouge) ALEA MARITIME sauf Rosaires / Tournemine – cartes réglementaires Aléa « 2015 » Cote de référence « 2015 » = 7,47 m NGF-IGN 69. Aléa « 2100 » Cote de référence « 2100 » = 7,87 m NGF-IGN 69. ALEA MARITIME : Rosaires / Tournemine – annexe 3 au règlement Zones comprises entre mer et isoligne Aléa « 2015 » Rosaires : 8,30 m NGF-IGN 69 / Tournemine : 9,10m NGF-IGN 69.

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Aléa « 2100 » Rosaires : 8,50 m NGF-IGN 69 / Tournemine : 9,20m NGF-IGN 69. Zones comprises entre deux isolignes Aléa « 2015 » Cote de référence à calculer en tout point – schéma n°2 Aléa « 2100 » Zone de concomittance FLUVIO-MARITIME Aléa « 2015 » Cote de référence à calculer en tout point – schéma n°2 – annexe 1 au règlement Aléa « 2100 » Cote de référence à calculer en tout point – schéma n°2 – annexe 2 au règlement

Rappel : Le présent règlement ne s'applique pas aux espaces qui se trouvent en dehors des 2 zones, rouge et bleue, de la cartographie réglementaire.

II. Cadre juridique

Les Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles sont régis par les articles L562-1 à L562-9 du Code de l'Environnement. La procédure d'élaboration des PPR est codifiée aux articles R562-1 à R562-8 du code de l'Environnement. L’enquête publique portant sur le projet de PPRL est organisée conformément aux dispositions de l'article R562-8 du Code de l'Environnement.

III. Composition du dossier d'enquête

Le dossier mis à la disposition du public contenait les pièces suivantes :

- Une pochette avec : o Un document de 60 pages : Note de présentation, o Un document de 47 pages : Règlement, o Un document de 14 pages : Glossaire, - Rapports de présentation des études techniques o Un document de 457 pages : Rapport de la phase 1 : Analyse préalable du site, o Un document de 255 pages : Rapport de la phase 2 : Caractérisation des aléas, o Un document de 79 pages : Rapport de la phase 3 : caractérisation des enjeux et de la vulnérabilité, o Un document de 45 pages : Notes de synthèse non techniques des rapports des phases 1-2-3, o Un document de 25 pages : Rapport de caractérisation des aléas, des enjeux et

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport de la vulnérabilité sur la vallée du Douvenant, - Des cartes : o 8 Cartes réglementaires (projet) Commune de Hillion au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 1 Carte réglementaire (projet) Commune de la Méaugon au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 3 Cartes réglementaires (projet) Commune de Langueux au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 7 Cartes réglementaires (projet) Commune de Plérin au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 3 Cartes réglementaires (projet) Commune de Ploufragan au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 6 Cartes réglementaires (projet) Commune de Saint-Brieuc au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 1 Carte réglementaire (projet) Commune de Trémuson au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 7 Cartes réglementaires (projet) Commune de Yffiniac au 1/2 000 et un plan d'assemblage, o 8 cartes des aléas 2015 au 1/5 000, o 8 cartes des aléas à l'horizon 2100 au 1/5 000, o 8 cartes des enjeux et de la vulnérabilité au 1/5 000, - Des annexes o Annexe 1 : Carte des cotes de référence pour l'aléa actuel en zone fluvio- maritime au 1/4 000 vue 01 et au 1/2 000 vue 02, o Annexe 2 : Carte des cotes de référence pour l'aléa à l'horizon 2100 en zone fluvio-maritime au 1/4 000 vue 01 et au 1/2 000 vue 02, o Annexe 3 : Carte des cotes de référence aux Rosaires et à Tournemine -commune de Plérin- au 1/2 000, - Les arrêtés o Arrêté prescrivant le plan de prévention des risques littoraux et d'inondation de la baie de Saint-Brieuc en date du 14 octobre 2011, o Arrêté prorogeant le plan de prévention des risques littoraux et d'inondation de la baie de Saint-Brieuc en date du 25 août 2014, o Arrêté prescrivant une enquête publique relative au projet de plan de prévention des risques littoraux et d'inondation de la baie de Saint-Brieuc en date du 7 juin 2016, - Bilan de la concertation du public o Un document de 13 pages : Bilan de la concertation du public et de la consultation obligatoire, o Un document de 3 pages : Compte rendu de la réunion publique du 24 juin 2015, o Un document de 6 pages : Compte rendu de la réunion publique du 22 mars 2016, o Un document de 4 pages : Compte rendu de la réunion publique du 23 mars

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport 2016, o Un document de 5 pages : Compte rendu de la réunion publique du 29 mars 2016, - Pour chacune des huit communes, un registre d'enquête coté et paraphé par un membre de la commission d'enquête. - A titre d'information, demandé par la commission d'enquête, la copie des plaquettes distribuées au public lors des 4 réunions publiques.

IV. Analyse du dossier

La note de présentation indique le cadre du PPRL-i, les secteurs géographiques concernés, la nature des phénomènes naturels pris en compte et leurs conséquences possibles.

Le règlement fixe les conditions d'utilisation et d'occupation du sol dans les secteurs exposés aux aléas, avec trois cartes annexes indiquant les cotes de référence pour l'aléa actuel, à l'horizon 2100 pour la zone fluvio-maritime de concomitance ainsi que les cotes de référence liées au secteurs particuliers des Rosaires et Tournemine. Le glossaire donne les définitions nécessaires à la compréhension des documents du dossier.

Les rapports de présentation des études techniques reprennent l'ensemble des rapports des différentes études techniques menées au cours de l'élaboration du plan : - phase 1 : présenter le secteur, décrire les événements significatifs survenus dans le passé ainsi que les fiches des ouvrages de protection du littoral, - phase 2 : analyser les concomitances (événements fluvio-maritimes), caractériser les aléas débordement de cours d'eau, caractériser l'évolution du trait de côte, caractériser et cartographier le recul du trait de côte et caractériser l'aléa submersion marine. L'échelle de la cartographie est adaptée, de nombreux schémas et photographies illustrent ces caractérisations. - phase 3 : présenter la méthodologie de caractérisation des enjeux et de la vulnérabilité, matérialiser la cartographie des enjeux par des planches au 1/5 000 mettre en évidence les zones d'expansion des crues. Les notes de synthèse non techniques des rapports des phases 1-2-3, résument les documents précédents. La caractérisation des aléas, des enjeux et de la vulnérabilité sur la vallée du Douvenant fait l'objet d'une étude à part entière puisque l'étude de ce secteur a été demandée postérieurement.

Les cartes réglementaires « projet » sont établies par communes et sont superposables, le cas échéant, de façon à assurer la continuité de la lecture. Elles délimitent, en fonction du niveau de risque : - une zone rouge dont le principe est l'inconstructibilité, avec toutefois certaines autorisations sous conditions, - une zone bleue dont le principe est la constructibilité sous conditions, avec toutefois Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 8 sur 108

Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport certaines interdictions.

Les 8 cartes des aléas 2015 au 1/5 000 sont établies par secteur d'étude et sont superposables. Elles identifient les zones exposées aux différents aléas en les hiérarchisant (aléas faibles, moyens, fort et très forts ainsi que les zones de précaution Rp, les zones soumises aux chocs mécaniques Rc et les zones soumises au recul du trait de côte Rc). La zone d'activité portuaire est également indiquée. Elles représentent la situation des aléas pour le présent.

Les 8 cartes des aléas à l'horizon 2100 au 1/5 000 présentent les mêmes caractéristiques que précédemment pour le futur.

Les 8 cartes des enjeux et de la vulnérabilité au 1/5 000 présentent les différents enjeux en distinguant les zones en fonction du niveau d'urbanisation et du type d'activités (les types d'occupation des sols, les établissements sensibles, espaces publics ouverts, autres ERP, activités, ouvrage et équipement d'intérêt général et les axes de communication).

Le bilan de la concertation fait état des 4 réunions publiques qui ont permis de présenter l'étude à la population des communes couvertes par le PPRL-i, de répondre à leurs questions et de recueillir leurs observations. Un tableau des observations par commune figure en annexe 1et 2. A chacune des questions posées correspond la réponse apportée. A noter que la plupart des questions du public sont considérées hors sujet d'enquête. Est joint à ce document le bilan des consultations obligatoires des 8 communes concernées ainsi que le Conseil départemental, le service départemental d'incendie et de secours (SDIS), la chambre d'agriculture et le centre national de la propriété forestière (CNPF). Un tableau des avis formulés et des observations figure en annexe 3.

Pour mémoire, des informations relatives à l'enquête étaient disponibles sur le site internet des services de l’État des Côtes d'Armor : http://www.cotes-darmor.pref.gouv.fr/Politiques- publiques/Risques-naturels-et-technologiques/Plans-de-prevention-des-risques-naturels-et- technologiques/Les-plans-de-prevention-des-risques-naturels-PPRN/Plan-de-prevention-des- risques-littoraux-et-d-inondation-de-la-baie-de-Saint-Brieuc-PPRL-i

Les observations du public pouvaient être adressées par messagerie électronique à l'adresse suivante : [email protected]

Le dossier ne faisait pas l'objet d'une Évaluation Environnementale.

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V. Déroulement de la procédure

V-1. Désignation de la commission d’enquête

Par décision de Mme la Président du Tribunal administratif de Rennes, en date du 24 mars 2016 :

- Présidente : Mme Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU ; - Membres titulaires : M. Roger LOZAHIC et Mme Catherine DESBORDES ; - Suppléant : M. Jean-Pierre-VALIDZIC.

V-2. Arrêté de mise à l’enquête

Le projet de PPRLi de la baie de Saint Brieuc a été mis à enquête par Arrêté préfectoral (Côtes d’Armor) en date du 07 juin 2016.

V-3. Modalités d’organisation

- Dates et durée de l’enquête : du lundi 27 juin au samedi 30 juillet 2016, soit une durée de 34 jours. - Siège de l’enquête publique : mairie de SAINT-BRIEUC. - Dates et horaires des permanences en mairies : - Saint Brieuc (1ère) Lundi 27 juin - 9h-12h - La Méaugon mercredi 29 juin 9 - 12h - Plérin (1ère) jeudi 30 juin 9h - 12h - Ploufragan jeudi 30 juin 14h -17h - Tremuson lundi 4 juillet 9h - 12h - Yffiniac (1ère) Lundi 4 juillet – 9 – 12 h - Langueux (1ère) Lundi 04 juillet 14 –17 h - Plérin (2ème) mercredi 6 juillet 9h - 12h - Hillion (1ère) Samedi 9 juillet 9 – 12 h - Langueux (2ème) Mardi 12 juillet 9 h – 12 h - Yffiniac (2ème) Mardi 12 juillet 14 – 17 h. - Hillion (2ème) Jeu 21 juillet 9 - 12 h - Saint Brieuc (2ème) samedi 30 juillet 9h -12h

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport V-4. Visite des sites concernés par le PPRLi

25 mai 2016 : De 14 à 17 heures, 2 membres de la commission d’enquête (Mme LE DREAN- QUENEC’HDU et M. LOZAHIC), pilotés par Mme Martine ROUXEL Chargée des études sur les risques naturels à la DDTM 22, ont visité les sites suivants : - la rivière du Gouët, du barrage de St-Barthélémy (au droit des communes de La Méaugon et de Ploufragan) jusqu’au port du Légué en commune de St-Brieuc, en suivant ce cours d’eau en communes de Trémuson et de Plérin, avec notamment le repérage des secteurs inondables.

- Le littoral de la plage des rosaires en commune de Plérin, avec ses fragilités évidentes (Cf. photo gauche ci-dessous falaise attaquée par les vagues à Tournemine – côtes en zone de précaution) et ses protections actuelles (photo à droite).

- Le port du légué et l’estuaire, en desserte maritime pour Plérin et Saint-Brieuc. - Les zones basses littorales des communes de Langueux et d’Yffiniac, avec notam- ment le muret et la digue de terre enherbée pour la protection contre les inondations marines (Cf. photos ci-dessous)

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport 16 juin 2016 : De 9 h 30 à 12 h 30, achèvement de la visite des sites par deux membres de la commission d’enquête (M. LOZAHIC et Mme DESBORDES), en compagnie de Mme Martine ROUXEL de la DDTM 22, avec notamment une reconnaissance de toute la zone de fond de baie enserrée entre les communes littorales d’Yffiniac et d’Hillion, caractérisée par des zones basses recouvertes par les marées à fort coefficient, notamment entre le fond de baie (secteur de « les Grèves » et le lieu-dit « Pisse-Oison » en commune de Hillion. (Voir photos ci-dessous)

V-5. Information du public (publicité donnée à l’enquête publique)

V-5.1. Parution réglementaire

- Parution de l’avis d’enquête dans les annonces officielles des quotidiens Télégramme et Ouest- du vendredi 10 juin 2016, soit plus de 15 jours avant le début de la consultation publique.

- Parution du même avis d’enquête, dans ces mêmes quotidiens, le 29 juin 2016 pour l’Ouest-France et le 28 juin 2016 pour le Télégramme, en rappel dans les 8 premiers jours d’enquête.

- Affichage de l’avis d’enquête réglementaire (selon modèle A2 ci-après), sur les sites concernés dans toutes les communes concernées par le présent projet de PPRLi, 15 jours avant le début de l’enquête. Les points d’implantation d’affichage de l’avis d’enquête figurent sur un

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport dossier Pdf consultable sur le site de la préfecture présentant le projet de PPRLi (par commune, photographies des points d’affichage).

V-5.2. Parutions complémentaires dans les communes o Saint-Brieuc : site internet de la commune, article dans le télégramme du 24 juin 2016 et dans l’Ouest-France du 28 juin 2016, panneaux lumineux, courrier personnel à toutes les personnes potentiellement concernées. o La Méaugon : dans le bulletin municipal de juin 2016, un article signalant le déroulement de l’enquête publique du PPRLi. o Plérin : site internet de la commune : explication de l’enquête avec dates de permanences et arrêté d’avis d’enquête, article en page locale du Télégramme du 24 juin 20916. o Ploufragan : Avis d’enquête en page 10 du mensuel N° 342 de juillet 2016. o Trémuson : Publication de l’avis d’enquête sur le bulletin communal de juillet 2016 et sur le site internet de la commune. o Yffiniac : . annonce de l’enquête publique (en intermittence) sur les panneaux numériques de la ville. . Mairie affichage intérieur (accueil principal et service urbanisme/aménagement).

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport . Publication dans le bulletin communal : mention de l’avis favorable sous réserves, en page 11 du journal communal « Le Sillon » de juin 2016, concernant le projet de PPRLi de la baie de St-Brieuc. o Langueux : . Mairie affichage extérieur sur panneau administratif (1) . Publication dans le bulletin communal « Langueux les brèves » n° 299 : rappel de l'enquête et dates et horaires de permanences du CE sur la commune. o Hillion :

. Avant le début de l’enquête, diffusion vers toutes les personnes impactées par le PPRLi d’une fiche d’information sur le déroulement et la période de la consultation. . Dès avril 2016, une demi-page dans le bulletin municipal pour une présentation succincte du PPRLi. . Parution de l’avis d’enquête dans le bulletin municipal de juin 2016.

V-6. Déroulement de la consultation (dates – lieux – évènements)

 Le tableau présentant par mairie toutes les contributions du public (résumés – synthèses) concernées par le PPRLi, et cité en fin de rapport. Lundi 27 juin 2016 - Mairie de Saint-Brieuc (siège de l’enquête) :

- 1ère Permanence assurée par les trois membres titulaires de la commission d’enquête de 09 à 12 heures. - A 9 heures, ouverture de l’enquête publique. - Rajout de l’arrêté préfectoral (constaté manquant au dossier d’enquête). - Entretien avec M. J.Y. LE MORVAN du service communication de la mairie de St- Brieuc et Mme ROBERT (en charge de la logistique) sur les conditions d’accueil du public et l’affichage des plans grand format pour information du public, ainsi qu’avec M. PROVOST qui a participé à l’élaboration et au suivi du dossier PPRLi pour St- Brieuc ; - Visite de 2 personnes pour consultation du dossier d’enquête (M. A. CARO de Plérin et M. D. BONNOT, en qualité de gérant de SCI) – Pas d’observations ce jour, mais des contributions prévues avant la fin de l’enquête. Mercredi 29 juin 2016 - Mairie de La Méaugon :

- Permanence tenue par Roger LOZAHIC, membre de la commission, de 09 à 12 heures. - Affichage, dans la mairie, du plan réglementaire des zones impactées par le PPRLi, pour une lecture plus facile par le public.

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport

- Entretien avec Mme Armelle BOTHOREL, maire de la commune, qui porte ses observations sur le registre en page 2 - (enregistrées sous L.M.O1). - Remise de la délibération N° 2016-030 du conseil municipal de La Méaugon (3 pages A4), portant avis favorable sur le projet de PPRLi présenté (Enregistrée sous L.M. C1). - Pas d’intervenant durant cette permanence. Jeudi 30 juin 2016 - Mairie de Plérin :

- 1ère permanence tenue par Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU, présidente de la commission, de 09 à 12 heures. - Accueil du public dans une petite salle à l’étage. - Affichage en place à la mairie. - 2 personnes venues pendant la permanence, 1 personne qui enverra un courrier ultérieurement, 1 personne qui dépose dans le registre. - Entretien avec un agent du service urbanisme qui précise qu’il indique aux personnes venant déposer, une présentation du projet et les dates d’enquête.

Jeudi 30 juin 2016 - Mairie de Ploufragan :

- Permanence tenue par Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU, de 14 à 17 heures. - Accueil du public dans une grande salle au rez-de-chaussée. - Affichage en place à la mairie - Un courrier déposé dans le registre (PLOUFC1). - Rencontre avec M. L’adjoint à l’urbanisme puis avec M. le Maire (voir paragraphe sur l’expression des élus). Lundi 04 juillet 2016 - Mairie de Trémuson :

- Permanence tenue par Roger LOZAHIC, de 09 à 12 heures. - Affichage réglementaire en place (en mairie sur porte d’entrée et sur site au village des Mines). - Entretien avec M. Yvon ORGEBIN, 1er adjoint (maire absent), sur les 2 endroits du village des Mines impactés par le zonage réglementaire (zone rouge). - A venir, la délibération du conseil municipal de ce jour, qui portera l’avis de la commune sur le présent projet de PPRLi. - Aucun intervenant durant cette permanence.

Lundi 04 juillet 2016 - Mairie de Yffiniac :

- 1ère Permanence tenue par Catherine DESBORDES, membre de la commission, de 09 à 12 heures (dans la salle des mariages). - Bonnes conditions d’accueil du public : le dossier est laissé à disposition dans la salle des mariages. Les cartes projets 2 et 3 sont affichées sur panneaux fixes à l'entrée de la mairie (les zones les plus urbanisées). Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 15 sur 108

Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport

- Visites de 4 personnes ci-après, avec dépositions au registre d’enquête (YFFO1, YFFO2, YFFO3, YFFO4, YFFO5). - Entretien avec M. HINAULT maire de la commune d'Yffiniac. (voir expression des élus) dépôt de l’observation YFF C.2

Lundi 04 juillet 2016 - Mairie de Langueux :

- 1ère permanence tenue par Catherine DESBORDES, de 14 à 17 heures. - Conditions d'accueil du public : o Le dossier est laissé à disposition dans l'annexe de la mairie. Les cartes projets sont affichées sur le mur. La salle est petite mais la proximité du bureau de l'urbanisme permet de consulter dans de bonnes conditions l'ensemble des documents. o Par mesure de sécurité, un document de présentation (copie du dossier présentation du PPRL-i, règlement et glossaire) est laissé à disposition dans la salle d'accueil, les pièces du dossier sont fournies sur demande au service de l'urbanisme. o La permanence s'est tenue en mairie dans la salle Eugène Guéno, les cartes projets étaient affichées sur un tableau. - 7 visites reçues dont 6 personnes qui déposent une observation dans le registre (LANC1, LAN C2, LAN C3, LANO1, LANO2) - Entretien avec Mme JOUSSEAUME maire de la commune, accompagnée de M. GRIVEAU directeur du service aménagement (voir expression des élus).

Mercredi 06 juillet 2016 - Mairie de Plérin :

- 2ème permanence tenue par Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU, de 09 à 12 heures. - 1 courrier d’un adjoint au maire (PLC.1). - 6 visites dont 5 observations (PLO1, PLO2, PLO3, PLO4, PLO5). Samedi 09 juillet 2016 - Mairie de Hillion :

- 1ère permanence tenue par Roger LOZAHIC, de 09 à 12 heures. - 2 longues observations constatées au registre d’enquête : o 5 pages (de 2 à 6), avec un extrait de plan – Enregistrée sous H O1. o 3 pages (7 à 9) avec 2 extraits de plan – Enregistrée sous H O2. - 3 visites, dont une pour dépôt de courrier, 1 pour expliquer HO2 et une qui déposera en fin d’enquête. - Entretien avec M. Mickaël COSSON, maire d’HILLION (voir expression des élus). Dépôt de cette délibération (5 pages) – Enregistrée sous H C2.

Mardi 12 juillet 2016 - Mairie de Langueux :

- 2ème permanence tenue par Catherine DESBORDES, de 09 à 12 heures. - Aucune observation ou courrier sur le registre, à enregistrer.

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport

- 3 personnes se renseignent sur le zonage de leurs parcelles.

Mardi 12 juillet 2016 - Mairie de Yffiniac :

- 2ème permanence tenue par Catherine DESBORDES, de 14 à 17 heures. - Les habitants du Pont Saint-Jean déposent deux documents YFFC3 et YFFC4 (YFFC3 Riverains de la rue Monseigneur Le Mée, YFFC4 Riverains de la rue des sports et Monseigneur Le Mée : pétition concernant les inondations causées par le saint Jean). - M. DAUNY Jean-Jacques Les Gréves Yffiniac dépose le document n°5 (YFFC5 M. DAUNY Jean-Jacques carte aléa zonage et carte projet réglementaire). - YFFO5 M. GUEGAN Daniel rue des Roches Douvres Yffiniac - M. Matthieu POUDER directeur d'usines LAITA Bassin 22 2 zone artisanale 22130 Crehen dépose un document concernant l'usine du Moulin Hery (YFFC6 Remarque dans le cadre de l'enquête publique sur la création d'un Plan de Prévention des Risques d'inondation de la baie de Saint-Brieuc et carte Géoportail de situation de l'usine). - Entretien avec Mme Lynda DESTOUCHES, chargée d'urbanisme à la mairie d'Yffiniac.

Jeudi 21 juillet 2016 - Mairie de Hillion :

- 2ème permanence tenue par Roger LOZAHIC, de 09 à 12 heures. - Depuis la précédente permanence du 09 juillet, 1 observation portée en pages 11 et 12 du registre – enregistrée sous H.O3. - Visite de 9 personnes de HILLION, avec : o 4 dépôts de courriers enregistrés sous H.C3 à H.C6. o 3 observations au registre en pages 13 et 14, enregistrées sous H.O4 à H.O6.

Samedi 30 juillet 2016 – Mairie de Saint-Brieuc : o 2ème Permanence assurée par les trois membres titulaires de la commission d’enquête de 09 à 12 heures.

- 2 courriers électroniques de particuliers, enregistrés sous SBCE 1 et 2 ; - 2 visites avec observations + 2 personnes pour renseignements ; - 3 observations au registre d’enquête, enregistrées sous SBO 1 à 3 ; - 3 courriers émanant : du maire de St-Brieuc (SBC.1) – du maire d’Yffiniac (SBC.2) – de la commune de St-Brieuc (SBC.3). - 1 courrier déposé par une intervenante (SBC.4).

Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 17 sur 108

Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport V-7. Notification au Préfet du P.V. de fin d’enquête

Cette notification a eu lieu le vendredi 05 août 2016, à 10 heures, au siège de la DDTM (Direction départementale des Territoires et de la Mer) – 5 rue Jules Valès. Le P.V. de fin d’enquête a été remis à M. Patrice DHEZ représentant le Préfet des Côtes d’Armor. En appui de ce document, sont joints, par mairie, toutes les contributions du public reçues durant le temps de l’enquête, ainsi que leur copie intégrale. A noter que devant le nombre d’observations ainsi que la nécessité de procéder à des vérifications techniques, la préfecture (DDTM) a fait connaître la nécessité d’une prolongation de délai pour produire le mémoire en réponse à la date du 22/09/2016. Par voie de conséquence, la présidente de la commission d’enquête a estimé la remise des rapports et conclusions vers la mi-octobre 2016 (Cf. courrier en annexe 2).

V-8. Mémoire en réponse de la préfecture

Il est parvenu à la commission d’enquête à la date du 22 septembre 2016. Toutes les ré- ponses sont intégrées dans le présent rapport, au chapitre V-3 ci-après (Réponses du pétition- naire) au regard des observations du public (sous forme de tableau). Ce mémoire fait l’objet de l’annexe 3. Les réponses complémentaires aux questions de la commission d’enquête et aux différents thèmes portant synthèse des observations du public sont parvenues à la commission par mail le 27 septembre et apparaissent dans l’annexe 4 du présent rapport. Le projet remanié du règlement du PPRLi, sur demande de la commission d’enquête et sur la base des demandes du public et des municipalités est parvenu par mail à la commission le 7 octobre. Il est reproduit par la préfecture (DDTM) et figure en annexe 5 du présent rapport.

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport VI. Expressions des collectivités, des conseils municipaux, du public et de la commission d’enquête

VI-1. Expression des élus

SAINT BRIEUC : Entretien avec M. Jacky DESDOIGTS, adjoint urbanisme, accompagné de M. Le Provost, chargé des risques, le 27 juillet 2016. Il joint une observation au registre d’enquête (SBC3, annexes), qui reprend l’intégralité de nos échanges. Il souligne que la plupart des questions posées dans cette observation et lors de notre échange avait été posée avant l’enquête en comité technique ou en réunion publique et que les réponses n’ont pas été apportées. PLOUFRAGAN : entretien le 30 juin 2016 avec M. MOULIN maire de la commune qui indique ne pas avoir d’observations sur le PPRLi. Il demande toutefois une attention particulière à la demande de M et Mme Senda. PLERIN : entretien le 27 juillet 2016 avec M. FAISANT, adjoint à l’urbanisme. Il dépose une observation PLC1. Il insiste sur la crainte des élus et des services quant à l’application du règlement et sur la fragilisation juridique des documents d’urbanisme ainsi que du développement commercial, dans l’état actuel de la rédaction du règlement. LANGUEUX : le 4 juillet 2016, Mme JOUSSEAUME, maire de la commune commente la délibération du conseil municipal du 9 mai 2016. Elle insiste sur la difficulté pour les services instructeurs d'appliquer le règlement en l'état. Mme LEGUEN Françoise, chargée urbanisme et Mme SIMON Marie, stagiaire rédigeront un document qui sera annexé au registre d'enquête lors de la prochaine permanence. HILLION : 9 juillet 2916, entretien avec M. Mickaël COSSON, maire d’HILLION, sur le projet de PPRLi et sur la délibération communale du 23 mai 2016 portant avis défavorable sur le projet dans sa version actuelle. Dépôt de cette délibération, enregistrée sous H C2. YFFINIAC : le 4 juillet 2016, entretien avec M. HINAULT maire de la commune d'Yffiniac. Il dépose 2 pages d’observations en complément de la délibération du 13 mai 2016 de son conseil municipal, comportant diverses remarques sur les zonages et le dossier d’enquête – Enregistrées sous YFF C.2.

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport VI-2. Expression du public et de la commission d’enquête

VI-2.1 Par commune

Un total de 28 observations écrites, 2 observations orales, 27 courriers et 4 courriers électroniques, répartis comme suit, a été porté dans les 8 registres d’enquête mis à disposition du public. Dans la suite du texte les observations sont citées par leur numéro : les premières lettres pour la commune, O pour observation dans le registre, C pour courrier, CE pour courrier électronique, numérotation dans l’ordre chronologique

Commune initiale Observation Observation Courrier Courrier écrite orale électronique

Saint Brieuc SB 3 0 4 2

La Méaugon LM 1 0 1 0

Plérin PL 5 0 1 0

Trémuson TR 0 0 0 0

Yffiniac YFF 7 0 6 0

Ploufragan PLOU 0 0 1 0

Langueux LAN 2 2 6 0

Hillion H 10 0 8 2

VI-2.2. Questions de la commission

La commission d’enquête souhaite avoir des précisions sur les points suivants : 1. Sur la carte 5 Plérin, il manque l'isoligne aléa 2100 2. Sur la carte 6 Plérin, il existerait une butte perpendiculaire au fleuve et longeant parcelle n°63 rue de Beauregard, qui retiendrait l’eau. 3. Pouvez-vous préciser où sont situés les 7 bâtis, tous situés en zone rouge et jouxtant le cours d'eau Le Gouëdic 4. Pouvez-vous préciser le règlement page 34/37, titre III, chapitre 4 « opération de construction ou d’aménagement contiguës aux zones de danger » : la rédaction actuelle pose des problèmes d’interprétation. On pourrait comprendre que les obligations de la zone contiguë s’appliquent. 5. Pouvez-vous préciser pourquoi le dossier d’enquête n’est pas soumis à une évaluation environnementale

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport 6. L’aléa débordement de cours d’eau est établi entre autres à partir des aménagements de cours d’eau existants, pourquoi des mesures de prévention (obligation d’entretien des berges, nettoyage de cours d’eau) ne seraient-elles pas introduites dans le règlement ? 7. Comment allez-vous prendre en compte les observations des personnes publiques faites lors de la concertation ? 8. Concernant la concertation, Il a été répondu aux habitants d'Yffiniac que l’entretien des bassins de rétention pouvait être noté dans le futur règlement, et que dans le règlement, l'entretien des cours d'eau et des bassins sera prescrit dans le périmètre d'étude. Or, ces réponses n'ont pas été reprises dans le dossier projet (prescription pour le règlement sur l’entretien des bassins de rétention et l’entretien des cours d’eau) : pourquoi ? 9. Par quel moyen ou par quelle procédure les propriétaires concernés par les risques seront-ils informés des nécessités de travaux pour réduire la vulnérabilité de leurs habitations ?

VI-2.3.Par thèmes

L’ensemble des observations ainsi que les questions de la commission est classé en thèmes comme suit (une observation peut être citée dans plusieurs thèmes) (voir tableau en annexe).

1) Règlement : 8 observations + 1 question de la commission : SBC1, SBC3, PLC1, YFFO3, YFFC2, HC2, HO9, LANC6 2) Demande de modification de zonage / remise en cause du zonage : 24 observations : SBCE2, SBO2, PLO4, PLO5, PLOUFC1, YFFO2, YFFO5, YFFO6, YFFC3, LANC1, LANO1, LANC3, LANC5, HO1, HO2, HO3, HO7, HO8, HC1, HC3, HC4, HC7, HCE1. 3) Zone de concomitance Aléa fluvial/aléa maritime/isolignes : 2 observations + 1 question de la commission : YFFC2, SBC3 4) Parcelles/bâtiments concernées par un double zonage : 5 observations : YFFO1, YFFO4, YFFC3, SBC3, LANC6 5) Glossaire/définitions : 2 observations : SBC3, YFFC2 6) Diagnostic de vulnérabilité : 3 observations : PLO1, LANC6, YFFC2 7) Ouvrages de rétention : 2 observations SBC3, LANC6 8) Travaux et entretien des cours d’eau : 10 observations 1 question de la commission : SBO1, SBO3, YFFC3, HO4, HO5, HC1, HCE1, HCE2, HC8, LANC6 9) Contreproposition : 3 observations : SBCE1, YFFC6, HC3 10) Divers : 21 observations + 6 questions de la commission : SBC3, SBC4, LAO1, PLO1, PLO2, PLO3, YFFO7, YFFC3, LANC1, LANC2, LANC4, LANC5, LANO2, HO1, HO5, HO8, HC1, HC2, HC3, HC5, HCE1 11) Hors sujet : 3 observations : SBC4, LANO1, LANC3

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Enquête N° E16000081/35 – Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux et d’Inondation (PPRLi) de la baie de SAINT-BRIEUC, (Côtes d’Armor) Rapport VI-3. Réponses du pétitionnaire

Conformément à la demande de délai de réponse, le pétitionnaire a répondu aux observations du public et de la commission d’enquête par un courrier électronique en date du 22 septembre et un courrier papier reçu le 23 septembre. Un premier complément de réponse a été apporté par mail le 27 septembre. Un deuxième complément a également été apporté par mail le 7 oc- tobre. L’ensemble des réponses est reporté dans les annexes du présent rapport : on s’y reportera notamment pour les figures citées dans le texte. Les réponses sont reprises ci-après classées par thème. (Voir ci-après, dans le tableau, les réponses aux observations du public et de la commis- sion d’enquête).

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VI-3.1 Règlement

Réfé- Nom Observation Réponse du pétitionnaire rence SBC1 M. JONCOUR, Il formule des remarques pour le bon fonctionnement de leurs services d’eau potable, eaux Le projet de règlement sera repris en pour Saint usées et assainissement des eaux pluviales en zone urbaine. Il cite le règlement du PPRLi tenant compte de ces observations. Brieuc Agglo- au titre II, chapitre I, article II.I.2. Les bassins d’orage font partie intégrante du fonction- mération nement du système de collecte et de gestion des temps de pluie. Ils sont nécessaires pour 12 juillet 2016 se prémunir des risques d’inondation par ruissellement d’eau de pluie en zone urbaine. Tout bassin ou système de rétention rattaché à un réseau doit être considéré comme concourant au bon fonctionnement et comme faisant partie intégrante du système de collecte. La né- cessité peut imposer qu’ils soient réalisés en zone inondable. Il conviendrait de revoir la rédaction de cet article du règlement dans ce sens, permettant l’implantation de bassin de rétention des eaux de pluie à l’endroit approprié. De même pour l’article II.2.3ème alinéa du chapitre 2 du titre II. Il cite le Titre II chapitre 3 article II.3.3 7ème aliéna. Les tampons de voiries ne sont norma- lement pas verrouillés afin de permettre le « relâchement » de la pression en cas de montée en charge. L’ouverture génère un écoulement sur voirie et non dans les habitations rive- raines. En cas de verrouillage, un exutoire sera toujours trouvé par les effluents, entrainant le risque de retrouver ces eaux chez les usagers. Enfin, un réseau d’assainissement n’est pas prévu pour être mis sous pression. Le fait de verrouiller les tampons/regards générera donc une montée en charge dans les collecteurs, une augmentation de la pression induite par les effluents et des risques de dégradation des voiries en cas de poussée trop importante. Il conviendrait d’enlever du règlement l’obligation de verrouiller les tampons. De même au titre IV, article IV-3, 4ème aliéna et titre V, article V-2, 1er alinéa. SBC3 Commune de 1) sur la forme du règlement 1) Le projet de règlement sera repris Saint Brieuc - Les articles L121-2 et L126-1 du code de l'urbanisme mentionnés dans le règlement ont en tenant compte de ces 27/07/2016 été recodifiés au 1er janvier 2016. observations (voir règlement - Dans les premiers paragraphes du chapitre 2, il est mentionné un article II-2-1 qui n'existe modifié joint en annexe) pas. 2-1 ;2 ;3 ;4 ;5) Il ne semble pas - Il semblerait plus pertinent de mettre les définitions (zones refuges, cotes) dans un article pertinent de procéder au lissage des plus général que seulement dans le titre III puisque ces notions sont utilisées dans plusieurs cartes d'aléas et ce pour différentes titres. raisons. Dans un premier temps, il

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- Il est souhaitable de mentionner les cartes annexes 1 à 3 (citées art III-2-1 p29/47) dans convient de rappeler que la la table des matières. cartographie des aléas ne constitue - Il serait intéressant de définir les termes "remblai" et "affouillement" et de préciser la pas un document réglementaire à part hauteur et dimensions à partir desquelles les dispositions du règlement s'appliquent. entière mais a simplement vocation à 2) sur le fond être un document purement 2-1) Il est indiqué art IV-1 du règlement, l'obligation d'alerte à destination des occupants informatif. Par conséquent, cette des habitations longeant les plages et les cours d'eau en cas de mise en vigilance « vagues- cartographie aurait pu ne pas être submersion », « pluie-inondation » ou « vigicrues » pour les niveaux jaune, orange et jointe au présent dossier. De plus, le rouge. Cet article créé une obligation pour les communes qui peut aller à l'encontre des zonage réglementaire est issu du organisations et des protocoles d'alertes actuels. Le problème est que le dispositif de vigi- croisement des aléas et des enjeux ; lance est établi pour le département alors que la configuration peut être tout à fait différente sur la base du croisement opéré, le d'une zone à l'autre. Ceci est d'autant plus vrai pour la vigilance jaune où peu d'indications zonage obtenu fait l'objet d'une sont données pour ce niveau d'alerte qui peut être relativement fréquent (plusieurs par an). simplification par lissage. Si les aléas Le dispositif vigicrues nouvellement instauré dans les Côtes d'Armor ne s’applique par étaient lissés au préalable, le zonage exemple pas en façade maritime et en aval des ouvrages de retenue d'eau. Cette obligation résulterait d'une information déjà peut être contre-productive en créant une lassitude et une perte de crédit dans le dispositif altérée et, in fine, les approximations d'alerte. Les collectivités territoriales concernées ne sauraient être tenues pour responsables seraient d'autant plus importantes. de la non application de cette obligation quand le niveau de vigilance local ne le justifie Nous avons fait le choix de pas. De plus pourquoi créer une différence entre habitations et autres occupants potentiels représenter les aléas avec sincérité et dans un dispositif d'alerte notamment des établissements sensibles qui peuvent être priori- de ne procéder à des traitements taires? Il ne faut d'ailleurs pas confondre vigilance et alerte, cette dernière n'étant déclen- faisant appel à l'interprétation chée que lorsque le danger est avéré (rappelé dans le schéma directeur de prévision des (comblement et suppression des crues). Ces dispositions semblent d'ailleurs contraires à la circulaire du 11 juin 2014 rela- isolats, lissage géométrique de tive à la mise en œuvre de la procédure de vigilance crues. l'enveloppe inondable, etc…) 2-3) Il faudrait nuancer les conditions trop contraignantes imposées en zones bleues selon uniquement sur le zonage la rédaction actuelle du projet de règlement et notamment le secteur B1 (surtout celui en réglementaire. Conserver les aléas aléa submersion marine 2015 nul) par rapport aux autres secteurs bleus. Dans le principe bruts garantit, par ailleurs, une de gestion du risque, il est possible de différencier les prescriptions / interdictions d'une traçabilité et une meilleure zone (B2) comprenant des hauteurs d’eau pouvant dépasser 2m et/ou des vitesses d’écou- compréhension de l'origine du lement pouvant dépasser 0,5m.s-1 d'une zone (B1) de hauteur d'eau maximale 0,5m et de classement retenu. Il convient de vitesse <0,2m.s-1. Cette demande est notamment établie pour la ville de Saint-Brieuc pour préciser que, dans tous les cas, une le Légué. Le but n'est pas d'ignorer le risque mais tout en étant responsable, de le gérer par cohérence parfaite entre les aléas et le des prescriptions adaptées. Une note en annexe apporte des précisions à ce sujet. Pour zonage ne pourrait être assurée puisque le zonage définitif ne

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d'éventuels ERP non concernés par l'aléa 2015 mais concernés par l'aléa 2100, il peut pa- s'obtient pas par simple superposition raitre surprenant dans le même principe de voir qu'ils doivent réaliser des travaux dans un géométrique des aléas et des enjeux. délai de cinq ans. Ils ne devraient être exposés que tardivement puisque l'aléa actuel prend Afin d'être simple à lire et ainsi déjà en compte +20cm pour le changement climatique et +25cm de - marge de sécurité. opérationnel, il suppose en effet Un tel diagnostic devrait plutôt être intégré dans le cadre d'une révision du PPRli avec une nécessairement des ajustements meilleure connaissance du scénario sur le changement climatique (préconisé dans le guide faisant appel aux types de traitements PPRl de 2014). mentionnés précédemment. Enfin, 2-4) Il leur semble incohérent à l'article II-2 de limiter toute extension à une surface assez nous prenons note du cas où un site réduite, par exemple de 30m2 en zone B1, tout en permettant de nouvelles constructions de se trouverait peu ou pas affecté par un surfaces plus importantes à partir du moment où l'ensemble (existant + nouveau projet) ne aléa et qui serait finalement soumis dépasse pas un certain pourcentage, par exemple 50 % y compris en zone B2, de l'unité aux contraintes du zonage après foncière…Ainsi un habitat de 100m2 par exemple se verrait refuser une extension de 31m2 lissage. Il convient de préciser que mais accepter une nouvelle construction de 100m2 voire plus. Il est proposé d'adopter aux cette situation ne concerne que des extensions qui dépassent les surfaces limites indiquées dans le règlement, les mêmes dis- secteurs de taille réduite et peut, par positions que celles des nouvelles constructions. exemple, se présenter dans le cas où 2-9) Quelle est la cote de référence pour les équipements complémentaires mentionnés au un bâtiment est partiellement mis en III-3-2 notamment en secteurs B1 et B2? eau par les aléas ; rappelons que dans 2-10) Les préconisations mentionnées à l'article IV-1 reprises ci-dessous ne devraient s'ap- la mesure où plus de la moitié du pliquer qu'aux mesures organisationnelles comme le plan de gestion de crise de l'établisse- bâtiment est considéré comme ment, sinon cela ressort plutôt des mesures sur l'existant en ce qui concerne les travaux (à inondable, l'intégralité de ce dernier condition que la volonté de rendre les travaux obligatoire soit confirmée pour les ERP). est alors retenue comme telle dans le "Réalisation de diagnostics de vulnérabilité dans les établissements recevant du public zonage. des catégories 1 à 4* par les propriétaires : mise en œuvre des préconisations définies par 2-6) Un PPR approuvé peut faire le diagnostic" l’objet d’une révision. 2-11) La limite des 10% maximum de la valeur du bien pour les travaux rendus obligatoires 2-9) Dans le projet de règlement, les est reprise uniquement au titre V. A partir du moment où il s'agit d'une disposition générale différentes cotes sont mentionnées. pour tout travaux de prévention, d'ailleurs citée à l'article 1.3.2, confirmer que ceci s'ap- 2-10), 2-11) pas de réponse plique bien aux autres titres. Il faudrait peut-être supprimer ce rappel au titre V afin d'éviter tout questionnement ou le reprendre à chaque fois qu'il s'applique. Ceci est également en rapport avec la question précédente pour les éventuels travaux des 4-1), 4-2) Pas de réponse ERP. 4) demande de confirmation 4-1) Les zones refuges sont prescrites au V-1. Cependant les zones refuges sont définies comme "Cette zone est destinée à accueillir les résidents ou occupants des constructions à

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usage d'habitation ou d'hébergement principalement." Ceci ne comprend donc pas les ERP et autres bâtiments qui ne sont pas à usage d'hébergement? 4-2) Suite aux réponses fournies lors des réunions publique rappelant que l'obligation de réaliser un diagnostic en zone rouge ou secteur B3 n'est imposée que pour les propriétaires qui réalisent des travaux. Selon les réponses apportées, le plus simple et moins coûteux (le plus risqué par contre) est de ne faire aucun travaux et donc aucun diagnostic. Il est donc demandé de confirmer que les propriétaires n'ont pas d'obligation de réaliser des travaux et que le diagnostic n'est obligatoire que s'ils envisagent des travaux (à part en zone Rp comme indiqué à l'articleV-3). Il a également été répondu que le diagnostic n'est obligatoire qu'en zone Rp or il est également obligatoire pour les ERP du premier groupe (y compris en zone bleue) en fonction de l'observation 2-10. La rédaction du préambule du titre V devrait être rédigée autrement. En effet ce dernier indique " Préalablement à tous travaux, les propriétaires devront procéder ou faire procéder à un diagnostic de leur bâti afin de permettre de sélectionner parmi les travaux prescrits…" Or le titre V prescrit justement des travaux (zone refuge, mise hors eau tableau élec- trique…)? PLC1 M. Faisant, ad- Après avoir délibéré sur le projet et rencontrer plusieurs porteurs de projets, la commune Le projet de règlement sera repris en joint au maire de Plérin souhaite apporter des compléments. Il explique que le règlement distingue 2 zones tenant compte de ces observations de Plérin, cartographiques prenant en compte le risque d’inondation et le risque de submersion ma- voir modifications apportées en an- 27/07/2016 rine : la zone bleue qui se décompose en 3 sous-secteurs et la zone rouge également en 3 nexe sous-secteurs. Son propos concerne le secteur du Légué et particulièrement le secteur his- torique qui fait l’objet au PLU adopté le 17/11/2014 de mesures de protection du bâti et des surfaces commerciales en rez-de-chaussée. Ce quartier fait l’objet depuis une dizaine d’an- née d’une attention particulière de la municipalité. Ces efforts ont permis de pérenniser et de développer l’offre commerciale et touristique du port de plaisance. Le légué présente aujourd’hui toutes les caractéristiques d’un fort potentiel de développement économique à l’échelle de l’agglomération briochine et du département. Or le règlement du PPRLi tel que rédigé bouleverse ce scénario encourageant sur 4 points essentiels : - non prise en compte réglementaire de l’importance du risque entre les zones B1 (aléa nul à faible) et B2 (aléa faible à moyen) - incompatibilité du PPRLi avec le code de la construction et de l’habitation, le code de l’urbanisme et le PLU

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- l’information sur les règles de constructibilité réparties sur les titres II et III du règlement nuit à la compréhension du texte que ce soit pour les services instruc- teurs ou pour les habitants - l’article III.4.1 du règlement, en mentionnant l’obligation à tous les porteurs de projet situés à proximité d’un zonage PPRLi de vérifier la hauteur altimétrique de leur terrain, entraine une insécurité juridique exorbitante, alors que le PPRLi a fait l’objet d’une étude exhaustive des hauteurs NGF sur l’ensemble de l’aggloméra- tion, notamment par des mesures LIDAR et des relevés de terrains, ce qui a permis de réaliser des cartes avec une précision à la parcelle. Sur le premier point, M. Faisant précise que le règlement s’appuie sur la note de présenta- tion et le rapport technique. Ces derniers ont déterminé comme il en est l’usage, des niveaux de risques pour la population et les biens. Ces risques ont ensuite été caractérisés par des aléas permettant de fixer des gradients de dangerosité. Ces gradients sont ensuite exprimés en cartographie réglementaire. Pourtant la différence réglementaire entre l’aléa faible (B1) et l’aléa moyen (B2) n’apparait presque pas. Cette incohérence dans la prise en compte réglementaire des niveaux de risques a par ailleurs été soulevée plusieurs fois en comité technique et en comité de pilotage sans apparemment beaucoup d’écho de la part du service rédacteur. Or, le règlement qui fixe les règles de constructibilité et qui devrait transcrire réglementairement la nature du risque par des contraintes croissantes est identique mot pour mot entre les zones B1 et B 2 du titre II. Quant au titre III, une seule différence apparait, pour les extensions en zone B2, où la cote de plancher R0 doit être supérieure à la cote 2015 + 20 cm. Il propose donc que le règlement fasse une distinction forte entre la zone d’aléa moyen et la zone d’aléa nul ou faible. La zone B1 pourrait ainsi autoriser au vu de son faible risque, les ERP de catégories 3 et 4 (5 pour la zone B2), les constructions nouvelles avec une emprise au sol supérieure à 80 % (50 % pour la zone B2), les extensions avec une limitation d’emprise limitée à 50 % de l’existant (30 m² d’habitation, et 30% activité en B2). Les hauteurs de planchers fixées par le titre III en zone B1 pourraient autoriser pour les plan- chers R0 en aléa maritime la cote de référence 2015. Sur le deuxième point concernant les secteurs B1 et B2, les ERP de 5ème catégorie sont autorisés mais tout aménagement ou reconstruction impose que le niveau R0 soit à la cote NGF 2015 (7.47 m) ou NGF 2010 (7.87 m). Or le niveau moyen des pas de porte du Légué est à 7.20m NGF. Les solutions retenues viennent donc en opposition aux articles L111-7 et suivants du code de la construction et de l’habitation et contraignent donc fortement toute

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évolution des activités économiques du quartier. Le secteur historique du port du Légué avec ses constructions denses sur de petites parcelles étroites en alignement des voies, cons- titue à l’échelle du département, un urbanisme atypique, que le règlement du PLU a natu- rellement protégé en imposant que toutes les constructions de bâtiments se fassent en front de rue et sur une emprise au sol de 100%. Cette règle vient en opposition au PPRLi qui impose une densité maximale de 50 % que ce soit en zone d’aléa faible ou moyen. De la même manière, le PPRLi encourage fortement les reconstructions après démolition dans la partie du terrain la moins exposée ou sur la topographie la plus élevée à l’inverse du PLU qui impose la construction dans l’alignement des voies. Les propositions indiquées en supra pour la zone B1 permettraient de régler ces difficultés à venir. Sur le troisième point, il est étonnant que le règlement qui fixe les règles de constructibilité soit séparé sur deux titres distincts. Par exemple, le titre II précise les règles de constructi- bilité, notamment pour les constructions nouvelles et pourtant le titre III présente une in- formation complémentaire en indiquant que les constructions nouvelles sont autorisées après une démolition volontaire. Dans le même ordre d’idée, le titre III fait référence aux « équipement, ouvrages et leurs locaux techniques » alors que ces constructions ne sont pas évoqués dans les projets autorisés dans le titre II. La mise en forme du règlement à la com- préhension de tous, que ce soit pour les propriétaires actuels, les acquéreurs potentiels, les professionnels de la vente, les notaires chargés chargé d’assurer la sécurité juridique des actes, les promoteurs et maitres d’œuvre, les élus, les fonctionnaires d’accueil des collecti- vités, les services instructeurs, et le dernier maillon, le contrôle de légalité. L’importance des enjeux financiers impose une rédaction claire qui pourrait se traduire par une fusion des points réglementaires des titres II et III. M. Faisant ne revient pas sur le point 4 mais tient à faire part de sa profonde inquiétude quant à l’application du règlement tel qu’il a été rédigé et sur les conséquences écono- miques pour le quartier du Légué s’il est approuvé en ces termes. YFFO3 M. BARBIER trouvent que « le règlement pour le zonage B1 manque de souplesse pour les bandes don- Le règlement s’applique pour toute et Mme LU- nant sur la voie publique. » une zone. NET YFFC2 Complément à Règlement Pas de réponse la délibération « Concernant les dispositions applicables au projet admis sous conditions, (articles III.2.2 du 13 mai 2016 et III.2.3) il conviendrait de préciser que la cote de premier plancher R0 des nouveaux pour dépôt au garages attenants pourra être abaissée au minimum au niveau de la voirie de desserte... ce qui serait moins réducteur que la dérogation admise mais pas moins strict. »

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registre d'en- Une erreur matérielle dans la rédaction de ce paragraphe nécessite quelques précisions. Il quête. convient de lire « il conviendrait de préciser que la cote de premier plancher R0 des garages attenants pourra être abaissée jusqu'au niveau de la voirie de desserte sans toutefois lui être inférieur... ce qui serait moins réducteur que la dérogation admise mais pas moins strict. Demande • que les observations ci-dessus soient prises en compte à l'issue de l'enquête publique; • de confirmer que les certificats d'urbanisme opérationnels indiqueront l'existence du PPRLI et l'obligation faite au demandeur de respecter les dispositions réglementaires sans toutefois donner une cote de référence. En effet, en zone exposée à l'aléa fluvial, elle ne peut être calculée qu'à partir d'une implantation définitive du projet et non d'une hypothèse d'implantation comme c'est le cas lors des demandes des certificats d'urbanisme opérationnels ; HC2 M. Mickaël - Il est indiqué, art. IV- du règlement, l’obligation d’alerte à destination des occupants des Cf réponse consultation obligatoire COSSON, habitations longeant les plages et les cours d’eau, en cas de mise en vigilance « vagues maire de HIL- submersion », « pluie-inondation » ou « vigie crues » pour les niveaux jaune, orange ou LION. rouge. Cet article crée une obligation pour les communes qui peut aller à l’encontre des Le 09 juillet organisations et protocoles d’alertes actuels. Le problème est que le dispositif de vigi- 2016 lance est établi pour le département, alors que la configuration peut être tout à fait diffé- rente d’une zone à l’autre. Le dispositif vigie crues, nouvellement instauré dans les côtes d’Armor, ne s’applique pas, par exemple, en façade maritime et en aval des ouvrages de retenue d’eau. Nuancer les conditions trop contraignantes, imposées en zones bleues, se- lon la rédaction actuelle du projet de règlement, notamment le secteur B1 (surtout celui en aléa submersion marine 2015) par rapport aux autres secteurs bleus. - Les collectivités territoriales concernées ne sauraient être tenues pour responsables de la non application de cette obligation quand le niveau de vigilance local ne le justifie pas. Il est d’ailleurs demandé comment sera réalisé le contrôle de l’application du règlement du PPRLi, notamment pour les applications ne relevant pas d’une procédure d’urbanisme pour un nouveau projet. - Il semble incohérent, à l’article II-2, de limiter toute extension à une surface assez réduite, par exemple de 30 m² en zone B1, tout en permettant de nouvelles constructions de sur- faces plus importantes à partir du moment où l’ensemble (existant + nouveau projet) ne dépasse pas un certain pourcentage de l’unité foncière , par exemple 50% y compris en zone B2.Ainsi, un habitat de 80 m² se verrait refuser une extension de 40 m², mais ac- cepter une extension de 80 m² considérée comme une nouvelle construction.

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- Confirmer qu’il n’y a aucune disposition spécifique/obligation, pour le risque recul du trait de côte amont, à part les interdictions énoncées au II.1.1 et que l’affichage mentionné au IV-I ne s’applique que sur l’espace public. - Confirmer que pour les biens existants, l’obligation de réaliser un diagnostic en zone rouge ou secteur B3, n’est imposée que pour les propriétaires qui réalisent des travaux. HO9 M. Didier LE- A propos du Titre III du règlement du PPRLi - Dispositions applicables aux projets admis Ces remarques vont être prises en BRAS sous conditions – Article III.1.2 – Zone refuge (page 23/47) : compte dans le projet de règlement : Adjoint à l’ur- - Il est indiqué que la dimension des zones refuges pour la population du bâtiment con- voir règlement modifié en annexe banisme en cerné, est fixée à 6 m² augmenté de 1 m² par habitant potentiel. mairie d’HIL- - Il s’avère que dans les zones rouges, beaucoup d’habitations n’ont qu’un niveau R.1. Il LION faudrait offrir la possibilité aux familles d’aménager les combles afin, d’une part d’y Le 29.07/2016 réaliser une zone refuge et d’autre part de créer des chambres à l’étage. Annexées à - Propose de reprendre, dans le chapitre 1 – article II.1.2, dans la rubrique « Travaux sur l’observation biens existants, dont les habitations » le paragraphe suivant : « si la population d’un au registre, les bâtiment n’a pas accès à un niveau hors d’eau et qu’il est demandé de construire une pages 16, 17 et zone refuge pour une famille, les règles relatives à la zone refuge et pièces de sommeil 23 du projet de (surligné en jaune) l’emporteront et elle pourra être supérieure à 20 m² ». règlement du - Signale avoir été confronté à ce problème dans le cadre de l’instruction d’un permis de PPRLi. construire (extension maison). Une famille, dans l’attente d’une naissance, souhaitait faire une extension de leur habitation en zone rouge. Ceci est impossible. Aussi, la seule solution est d’aménager leurs combles avec création d’une dalle (réalisation de deux chambres). Ceci permet de sécuriser la famille. Le règlement actuel ne permet pas de réaliser ce projet. LANC6 Mairie de Lan- Comment concilier les règles du PLU et celles du PPRLi qui s’imposent alors que le règle- Le projet de règlement sera repris : gueux ment du PPRLi ne donne qu’une définition avec 2 critères : ne pas constituer un obstacle voir règlement modifié en annexe à l’eau et ne pas créer un frein à l’évacuation des eaux Les extensions : (page 21) L’emprise au sol de 30% de l’unité foncière à ne pas dépasser, comprend elle seulement l’extension ou doit-on retenir existant + projet (comme préciser pour les constructions nouvelles ? Loi Littoral : Question : Comment adapter les réglementations Loi Littoral au PPRL-i ? Ex : pour les bâtiments près du rivage dans la bande des 100m, (hors espace urbanisé, l’extension de l’urbanisation est interdite) mais qui se trouve en zone rouge où des travaux de mise en

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sécurité des personnes seront obligatoires, comment appréhender la construction d’une zone refuge par extension ? Commission d’enquête Pouvez-vous préciser le règlement page 34/37, titre III, chapitre 4 « opération de construc- Le règlement s’applique à la zone tion ou d’aménagement contiguës aux zones de danger » : la rédaction actuelle pose des concernée. Il ne faut pas rendre un problèmes d’interprétation. On pourrait comprendre que les obligations de la zone contiguë terrain pas inondable inondable. s’appliquent. Modification de rédaction proposée.

VI-3.2. Demande de modification de zonage / remise en cause du zonage

Référence Nom Observation Réponse du pétitionnaire SBCE2 Pascal et Lucette Cette étude présente plusieurs incohérences entre autres, Pour une même cote, un même alea, le zonage peut être diffé- MOCQUET des projets de lotissement à LANGUEUX (sous la cote rent. Le classement (rouge ou bleu) dépend de la nature des sec- le clos goblet » 4 7,87m) et à YFFINIAC (entre la cote 7,87m et 7,94m) teurs (naturel, urbanise ou centre urbain). De plus, route de Pissoi- avec aléas et enjeux forts. Dans le même temps la zone certains secteurs en fond de baie sont sous influence fluvio- son à HILLION qui les concerne est classée en rouge donc inconstructible maritime. !!! Ils vont subir un fort préjudice du fait de ce classement Le PPRL-i ne traite pas la valeur financière. en zone rouge (dévaluation de la valeur de leur patri- moine). Or visiblement aucun plan n’est prévu à ce sujet. Leur maison est située au lieu-dit « le clos goblet » 4 route de Pissoison à HILLION. L’aléa y est considéré comme fort alors que les maisons situées avant et après et qui se trouvent comme eux au-dessus de la cote 7,94m sont classées en aléa faible (planche 19 phase 3 en- jeux).L’habitat est dispersé et l’enjeu beaucoup plus faible que dans d’autres zones. Le risque à l’horizon 2100 y est quasiment nul. Ils demandent donc le retrait de leur habitation de la zone rouge. SBO2 C. HUREL, gé- Suite à la réunion publique de ??? Malier, à son étonne- Sur ce secteur, l'emprise inondable n'est pas issue de la modéli- rant du camping ment il a découvert que le coté du camping situé sur la sation mais est déduite d'une analyse hydrogéomorphologique. des Vallées, val- commune de Ploufragan plus haut (entre 5 cm et plu- Cette méthode repose sur l'identification des limites externes des lée du Gouedic, sieurs m) était sur les cartes de la Préfecture pour cer- lits fluviaux (lit mineur, lit moyen et lit majeur) en se basant no- entre rue Pierre taines parties considérées inondables. Il a contacté la tamment sur l'analyse de la géologie et de la topographie à partir de Coubertin et DDTM (M. Rouxel) qui a diligenté 2 collègues afin de de documents cartographiques et photographiques à des échelles Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 31 sur 108

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le chemin du pe- faire un nouveau relevé topographique. Elle a aussi indi- bien plus larges que celles de restitution des cartographies du tit pré, secteur qué qu’il fallait inscrire sur le registre cette remarque afin présent PPRLi. Précisons par ailleurs que les événements de ré- Brezillet de valider le nouveau relevé sur les cartes définitives. férence considérés dans le cadre de ce plan de prévention con- Il tient à préciser que depuis 5 ans qu’ils gèrent le cam- cernent des phénomènes avec des occurrences centennales et ping ils n’ont pas eu de problèmes particuliers même en qu'il n'est donc pas surprenant que Mr Hurel n'ait pas été amené hiver. Ils sont en aval de la rue Pierre de Coubertin dont à constater des épisodes de cette ampleur depuis son installation la buse de passage du Gouedic est relativement petite. sur le site. Des levés terrestres ont été effectués par les services Celle-ci les protège de montée rapide du cours d’eau. Ré- de la DDTM22 au printemps 2016. Des discordances entre ces gulièrement il surveille la rivière en amont pour vérifier dernières et l'emprise inondable issue de l'analyse hydrogéomor- l’absence de troncs, de branchages susceptibles de créer phologique ont effectivement été mises en évidence sur le sec- un barrage dans le camping jusqu’à la rue de Trégueux. teur du Camping des Vallées. Toutefois, cette nouvelle donnée Il a appris aussi que la ville dans le cadre de l’enquête topographique ne nous permet pas d'ajuster l'emprise inondable publique avait des interrogations pour le classement du et d'affiner ainsi la représentation des aléas sur le secteur. camping auprès de la Préfecture. IL souhaiterait être as- socié aux réflexions en cours. PLO4 M. Jean Philippe Indique que le niveau de prévention des inondations En l'état, rien ne permet de remettre en cause le zonage sur ce CALONI, Mou- prévu sur sa propriété et plus particulièrement sur les bâ- secteur. lin Jacques timents et construction lui parait largement pessimiste. Rouxel, Saint En effet, suite à l’inondation du mois de février 2013, le Brieuc (carte 7 niveau prévu est trop important. Il demande un relevé to- Plérin) pographique sur sa parcelle pour vérifier ces niveaux. PLO5 Mme PLORIN- A propos de la parcelle en face du n°20 (planche 6 Plé- Le bâtiment existant sur la parcelle est répertorié sur le cadastre. QUER Jelande, rin), indique que sur cette parcelle se trouve un bâtiment Les niveaux de submersion retenus dans le cadre du présent 20 rue de Beau- qui n’est pas répertorié sur la carte. Elle demande que ce PPRLi se réfèrent à un événement d'occurrence centennale. Pour regard Plérin. bâtiment soit exclu de la zone rouge car cette parcelle n’a ce secteur, un tel événement engendrerait des niveaux de 9.26 m jamais été inondée à cet endroit. NGF IGN69 au droit de la parcelle concernée. Comme le mon- trent les deux figures suivantes, de tels niveaux rendront le site fortement submersible. Classer cette parcelle en zone rouge est donc justifié. PLOUFC1 Courrier de Mme Indiquent que suite à la réunion d’information du 29 La crue considérée dans le cadre du présent PPRL-i se réfère à et M SENDA, mars 2016, ils ne comprennent pas le PPRLi au niveau la crue centennale. Même s'il est compréhensible que les rue du Pré Arly, du lieu-dit Le Pré Arly. En effet leur maison d’habitation riverains n'aient pas observé de phénomène comparable depuis PLOUFRAGAN se trouve en zone rouge. Ils joignent différents docu- qu'ils sont installés sur ce secteur, cela ne signifie pas qu'un tel ments : plan en zone rouge, photos de 7 février 2014 avec événement ne s'y produira pas un jour. Localement, les niveaux

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une analyse du site, la disposition du site, la zone inon- de submersion occasionnés par une crue centennale varient de dable et la zone non inondable, un document historique 45.50 à 45.60 m NGF IGN69. Une campagne topographique a montrant que le moulin n’a jamais été inondé ainsi qu’un été effectuée au Pré Aly en mai 2014. Cette dernière confirme témoignage de M. Loïc MELEARD leur voisin qui in- l'importance des débordements sur le site puisque les cotes de dique que depuis 43 ans il n’a jamais vu le moulin inondé berge sont largement inférieures à ces niveaux (environ 42.65 m et jamais entendu les anciens parlé d’inondation dans ce NGF IGN69 en rive droite). Le classement en zone rouge du moulin, une lettre du maire indiquant l’avis de la com- secteur est donc justifié. mune sur le projet de PPRLi demandant de porter une at- tention particulière à leur maison. En conséquence, ils de- mandent que des relevés topographiques soient faits au niveau de leur maison. En annexe au courrier : 3 photos. Mme SENDA donne son numéro de téléphone pour être présente lors du relevé topographique. YFFO2 Mme LUNEL 7 Mme LUNEL 7 rue de la cité (lotissement des Grèves) Doute sur le n° des maisons ==> n°11 rue de la cité (lo- « L'ensemble de mon terrain est « en zone B1 » la pro- tissement des priété mitoyenne au 5 de la même rue et 5 cm plus bas Grèves) n'est pas impactée par le zonage. » Dépose ce jour un document n°1 YFFC1 extrait cadastral YFFO5 M. et Mme GEF- « s’étonnent de voir leur parcelle impactée par le règle- Le classement d’une zone dépend de la nature du secteur et de FRAY 13 rue ment B1 alors que le remblai a été réalisé pour tout le l’aléa. Les travaux obligatoires lors de la construction ne des Embruns (lo- lotissement sur la même hauteur. Ils ont été obligés d'ef- concernent pas le PPRL-i. tissement des fectuer un radier général pour la construction de la mai- Grèves) son (2 rangs d'agglo). » YFFO6 M. DAUNY Il s'interroge sur la pertinence de la zone rouge sur son La maison en question n'étant pas identifiée, il n'est pas possible Jean-Jacques Les habitation compte tenu des cartes d'aléas présentées. d'apporter des éléments de réponse à cette observation. grèves Yffiniac YFFC3 Riverains de la 1) La cartographie présentée ne correspond pas à la réa- 1) Les abords de la Rue Monseigneur le Mée sont soumis à des rue Monseigneur lité. Les inondations ne sont pas provoquées par la sub- aléas d'origine fluviomaritime (c'est-à-dire à la fois à des Le Mée mersion marine, mais par le ruisseau Saint Jean en cru, submersions marines et à des inondations fluviales résultant du grossi par les eaux de pluie des zones urbanisées. débordement de l'Urne et de la Touche). 5) Il faudrait expliquer la façon dont il a été procédé pour 2) Un relevé laser aéroporté (LIDAR) a été réalisé sur l'intégra- établir ces fameuses zones B1, B2, B3 car des incohé- lité de la baie de Saint-Brieuc en 2012. Cette donnée a été valo- rences demeurent. Effectivement sur certaines parcelles,

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AE 42, AE 239, AE 238 le découpage leur paraît des plus risée dans le cadre du présent PPRL-i et notamment sur le terri- énigmatiques. Comment peut il y avoir des petits mor- toire d'Yffiniac. Sur les parcelles AE42, les aléas sont présentés ceaux de terrain en B3 sur ces trois parcelles n'étant ja- sur la figure suivante. La partie des parcelles représentée en rose mais venus faire une étude topographique sur ces ter- claire se réfère à des zones exposées à des aléas d'intensité faible rains ! Cela leur paraît complètement aberrant voire ridi- (hauteurs d'eau inférieures à 50 cm et vitesses inférieures à 0.2 cule. Se reporter aux pièces jointes. m/s) ; celle représentée en violet se réfère à des zones soumises à des aléas d'intensité moyenne (soit hauteurs d'eau inférieures à 50 cm et vitesses comprises entre 0.2 et 0.5 m/s, soit hauteurs d'eau comprises entre 50 cm et 1m et vitesses inférieures à 0.5m/s). La distinction B1 (bleu clair) et B2 (bleu moyen) sur le zonage est directement liée aux différences d'intensités d'aléas sur le secteur. Aucune classification en B3 n'est appliquée au zo- nage localement. LANC1 Courrier Henri de plus ces terrains ne sont jamais inondés par les marées Sur ce secteur, le présent PPRLi s'appuie sur la configuration du JAFFRAIN 15 d'équinoxes ils ne devraient pas être concernés par la pré- terrain existant, c'est-à-dire en prenant en compte les ouvrages rue des artificiers vention des risques littoraux. tels qu'ils sont en place actuellement. L'aléa auquel le terrain de 35700 Rennes Mr Jaffrain est exposé est essentiellement mis en eau par des phénomènes d'origine fluviale. La condition de marée à l'aval constitue un facteur aggravant de ces derniers. LANO1 HANSE Bernard « J'aimerai que le petit bout placé en zone inondable de Le niveau de la crue centennale du Douvenant atteint la cote de LANC3 et Agnès 60 che- la parcelle BV 28 soit retiré de la zone rouge car il cor- 9.00 m NGF IGN69 sur ce secteur. La figure suivante représente min des courses respond à un petit parking situé à l'entrée de la maison. en bleu les zones dont la topographie est inférieure à cette cote. Saint-Brieuc Document 3 ci-joint » La portion de parcelle mentionnée par Mr et Mme Hanse est Plan cadastral secteur du Douvenant. donc bien submersible et une modification du zonage localement n'est pas fondée. LANC5 Témoignage de Observation orale de Mme LE COR (en complément du Un secteur ne peut pas être dans le zonage du PPRL-i s’il n’y a Mme LE COR courrier) : il existe un danger d'inondation par infiltration pas d’aléas traité dans ce plan. au niveau du parcours du petit train qui existait il y a quelques années, cette zone est classée Natura 2000. Il faudrait prolonger le zonage R sur le château de Saint Ilan. HO1 M. Sylvain LE Considère que la zone Langueux les Grèves (La Prunaie Cf. Réponse précédente concernant le classement de Pisse-oison LIEVRE, 6 à la Mare noire) doit être placée en zone rouge. et des Grèves de Langueux.

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Pisse- Oison à HILLION HO2 Mme Michèle Propriétaires de la parcelle 81 ZV N° 151 (cadastre HIL- La maison est principalement située en aléa moyen (aléas 2015 et HO10 en BELAHOUANG LION) comprenant leur habitation : et aléas 2100). complément et son mari. - considèrent qu’il y a des anomalies dans les dé- Le classement des zones (rouge ou bleue) se fait par croisement de l’observa- 57 rue Mgr Le limitations colorées des zones rouge et bleu des différents aléas et de l’occupation du sol (zone naturelle, tion HO2 Mée à HILLION foncé appliquées à leur propriété (présents de- urbanisée ou centre urbanisé). 28 ans est considéré comme une puis 28 ans, n’ont jamais vu d’inondation) ; période relativement courte, et les simulations sont réalisées avec - ont constaté que des maisons voisines et en face des considérations à la fois très anciennes et nouvelles comme le de chez eux (en commune d’Yffiniac) sont en zo- réchauffement climatique par exemple. nage bleu-ciel (risque faible) alors que lors des La présente parcelle est exposée à des aléas pour des dernières inondations, ces maisons situées aux n° phénomènes actuels comme pour des phénomènes à l'horizon 48 et 50 de la rue Mgr Le Mée et au N° 2 et 3 de 2100. Ces derniers sont majoritairement d'intensité moyenne. la rue des sports, ont subi des dégâts importants Notons de surcroît que la partie sud se trouve, par ailleurs, (+ de 80 cm d’eau à l’intérieur) ; d'influence fluvio-maritime, ce qui signifie qu'elle est - estiment qu’il y a erreur évidente dans le zonage, susceptible d'être à la fois touchée par des submersions marines portant préjudice à la valeur foncière de leur ainsi que par des inondations fluviales. En termes d'occupation bien ; du sol, l'extrême sud-ouest de la parcelle (où se trouve le - demandent de revoir les limitations colorées, bâtiment d'habitation) est considéré comme étant en zone compte tenu des constatations antérieures rele- urbanisée, le reste étant en zone naturelle. Compte tenu de ces vées lors des inondations. éléments (intensité des aléas et nature de l'occupation du sol), il Apportent des précisions sur la date et l’importance de est justifié que la parcelle soit classée en bleu foncé (au sud- l’inondation évoquée dans leurs observations faites le 08 ouest) et en rouge sur le reste. Sur la base des éléments juillet au registre. Date : Le 27 février 2010 - 5 photos topographiques à notre disposition (LIDAR de 2012), le prises lors de l’évènement pour démontrer et étayer leurs classement retenu semble justifié. En effet, un profil en long a affirmations sur les erreurs de zonage relevées pour leur été extrait sur la parcelle conformément au transect jaune sur la habitation et les habitations voisines. capture d'écran suivante (voir annexe) : les niveaux atteints par les eaux sur la parcelle varient de plus de 8.00 m NGF IGN69 sur la partie sud à plus de 7.50 m NGF IGN69 sur la partie nord. La projection d'un tel niveau montre bien la forte submersibilité du site et confirme le zonage retenu.

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HO3 M. Claude CA- Depuis la dégradation de la digue à Pissoison en mars Les cartes d'aléas élaborées dans le cadre du présent PPRLi BARET 1979, des travaux de renforcement de la digue ont été en- reposent sur des niveaux marins centennaux qui intègrent les 8, Pissoison, à trepris. Les travaux réalisés en 1979 et 1980 ont permis impacts du changement climatique. Les marées d'avril 2000 et HILLION. le rehaussement de ladite digue. Depuis, il y a eu de février 2010 font référence à des événements avec des quelques grosses tempêtes survenues au moment des niveaux inférieurs à ceux retenus pour le plan de prévention. Par grandes marées en avril 2000 et février 2010 – tempête ailleurs, les cartes d'aléas se basent également sur un scénario Xynthia. Lors de ces évènements, il n’y a pas eu d’inon- considérant la rupture de la digue du polder de Pisse-Oison, dation par l’eau de mer. Par contre, en 2010, il y a eu scénario plausible puisque, comme l'indique Mr Cabaret, inondations des terrains dans la partie basse par l’eau l'ouvrage peut être fragilisé et connaître des dégradations (cf. douce car il avait plu énormément. événement de mars 1979). Les maisons situées dans le périmètre situé entre l’an- Pisse-Oison est pourvu d'une densité d'habitations très faible. cienne ligne de chemin de fer des côtes du Nord et Pis- Les secteurs de Langueux mentionnés bénéficient quant à eux soison, n’ont jamais été inondées. Comment peut-on d'un tissu urbain beaucoup plus dense. Par conséquent, Pisse- mettre en zone rouge des habitations situées à environ Oison est considéré en zone naturelle alors que les quartiers de 1,00 m au-dessus des maisons qui n’ont jamais subi Langueux sont assimilés à la zone urbanisée. Aussi, pour un aléa d’inondation – ex. bâtiments de la ferme de Pissoison ? d'intensité équivalente, les sites situés en zone naturelle sont gé- Comment et pourquoi avoir une différence de traitement néralement soumis à un classement réglementaire plus strict que entre Langueux : Coquinet, La Prunaie sur le banc, des ceux situés en zone urbanisée afin de s'assurer de ne pas aggra- maisons situées en dessous de la cote 7.87 sont en zone ver la vulnérabilité localement et de garantir la préservation des bleue, alors qu’à Hillion cet habitant constate être en champs d'expansion. Ceci explique la différence de couleurs zone rouge ? entre les quartiers de Pisse-Oison et ceux de Langueux. Le « Demande à avoir le même traitement que dans les com- traitement » est le même pour toutes les zones concernées (croi- munes d’Yffiniac et Langueux et être mis en zone bleue sement naturel des secteurs et aléas (actuel et futur)). pour pouvoir faire des extensions dans les habitations, Le PPRL-i prend en compte une situation existante, il peut être avec bien sûr toutes les précautions inhérentes aux be- révisé par la suite. Le PPRL-i n’a pas vocation à prévoir des soins de protection des personnes et des biens. travaux de protection sur les ouvrages (une digue ne peut être Le secteur de Pissoison n’est pas impacté par les inonda- rehaussée sans étude préalable). Les apports pluviaux n'ont pas tions pluviales, contrairement aux secteurs se situant à été pris en compte pour l'élaboration des cartes d'aléas sur le Yffiniac et Langueux. L’horizon 2100 paraît excessif et secteur de Pisse-Oison. Seuls les apports sur le Cré, la Touche et la digue qui protège le polder pourrait très bien être re- l'Urne ont été considérés en fond de baie. haussée s’il s’avérait que le niveau de la mer atteigne la cote définie lors de l’étude PPRLi.

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HC1 M. Alain HER- Sa maison est incluse en zone rouge. Construite en Pour l’étude, l’évènement retenu est l’évènement centennal (7 ,00 BERT 1971/1972, elle n’a jamais subi aucun dommage par m NGF ING69) auquel est ajoutée une incertitude de 0,25m, une 24, route des inondation ou subversion. Demande : surcote liée à la houle de 0,02m, une première prise en compte du Grèves - quel évènement centennal ou historique a été re- réchauffement climatique de 0,20 m pour le scénario« 2015 » soit A HILLION tenu pour déterminer le classement en zone une cote de référence à 7,47m NGF ING69 et une prise en compte Courrier remis le rouge (terrain en dénivellation) ? de 0,60m pour le scénario « 2100 » soit une cote de référence à 09 juillet 2016 - posent de nombreuses questions résultant des zo- 7,87m NGF ING69. (6pages dont 1 nages appliqués, notamment sur : Le classement des zones (rouge ou bleue) se fait par croisement annexe et 2 ex- o la cote de référence qui coupe son chalet des différents aléas et de l’occupation du sol (zone naturelle, traits de plan) en deux et longe la limite de sa propriété urbanisée ou centre urbanisé, (projet du règlement pages 9 et 10)). avec le voisin alors que celui-ci n’est pas L’isoligne matérialisée sur le projet de la carte réglementaire sert concerné ; à calculer la côte de référence du 1er niveau de plancher (secteurs o Comment a été calculée la cote de 7.94 sous influence fluvio-maritime). m alors qu’un document (SHOM 2012 Pour un événement actuel, la maison de Mr HERBERT est joint au courrier) indique 7.10 m pour la soumise à un aléa d'origine exclusivement maritime. En période de retour de 100 ans pour les ni- revanche, pour un événement à l'horizon 2100 le site est sous veaux marins extrêmes au fond de la influence fluvio-maritime (c'est-à-dire qu'il sera à la fois exposé baie de St-Brieuc ? à des phénomènes d'origine maritime et des phénomènes o le zonage prend-il en compte le risque d'origine fluviale) ; il n'est donc pas surprenant que la cote de d’inondation dû par débordement des référence sur le secteur soit supérieure au niveau marin de 7.87 m cours d’eau (St-Jean, Le Cré) ou par NGF IGN69. Précisons, par ailleurs, que pour l'estimation du l’augmentation des eaux de mer ou les niveau de référence un niveau de 7.00 m NGF IGN69 et non de deux à la fois ? 7.10 m NGF IGN69 a été retenu dans le cadre de cette étude. Le zonage prend en compte le risque inondation par débordement de cours d’eau (Le Cré et le Saint-Jean), le risque littoral (aléa actuel 2015 et aléa à l’horizon 2100 (réchauffement climatique + 0,60) et la concomitance des 2 phénomènes ==> secteur en zone fluvio- maritime. HC3 M. Pierre BRON Différence de traitements des zones : la carte des cotes de Les secteurs mentionnés sont principalement exposés à un aléa ET Mme Marie- référence à l’horizon 2100 fait apparaître les cotes 7.97 actuel d'intensité faible à moyenne ainsi qu'à un aléa à l'horizon José NOAILLES m, 7.94 m et 8.20 m et analyse les types d’influence : ma- 2100 d'intensité moyenne à forte. Du fait de la 26, route des ritime, fluviale et fluvio-maritime. densité du bâti, ils sont rattachés à la zone qualifiée d'urbanisée Grèves HIL- - A Langueux, la zone sous la cote 7.87 m est im- et sont, par conséquent, effectivement soumis à un classement en LION. portante et contient les zones urbanisées de Bout zone bleue qui permet les constructions mais uniquement sous

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Le 20/09/2016. de Ville, sur le Banc, le Rivage, Bourienne, Les certaines conditions garantissant la sécurité des biens et des Canetons, Le Clos, La Prunaie, Coquinet, La personnes. L'objet du PPRLi n'est pas d'empêcher tout Mare Noire. La zone a été soumise à de nom- développement urbain mais d'identifier précisément les sites breuses inondations et l’aléa, confirmé par les menacés par les phénomènes de submersions marines et inondations fréquents (1973, 1974, 1986,…), d'inondations fluviales et, en fonction de l'intensité de ces comme les enjeux, liés à une urbanisation dense, derniers et de l'occupation du sol, d'interdire ou d'autoriser sous y sont très forts, donc le risque doit l’être aussi. prescriptions des aménagements localement. Par ailleurs, Cependant, les maisons de cette zone sont pour conformément à la circulaire du 27 juillet 2011, à l'arrière des la plupart en zone bleue, bleu clair ou zone de ouvrages de protection de type digue, des bandes de précaution précaution ( ??). A noter que la côte 7.87 m con- sont appliquées afin de prendre en compte le risque de rupture de tourne soigneusement et inexplicablement une ces derniers et les survitesses qui pourraient être occasionnées en maison de Coquinet alors que ses voisins immé- conséquence. Du fait de la dangerosité des phénomènes en cas de diats, au même niveau dans la rue, sont situés en défaillance des ouvrages, les secteurs concernés par ces bandes dessous : la maison reste en zone blanche (voir de précaution impliquent systématiquement un classement en document cotes zone de transition T100CC.pdf). zone rouge et ainsi une interdiction de quasiment tout - A Yffiniac, toute la zone des Grèves, les lotisse- aménagement. ments des Grèves et Saint-Jean, sont situées entre Concernant les différentes classes de zonage qui peuvent être les cotes 7.94 m et 8.20 m. D’autres maisons sont observées sur des secteurs voisins, il convient de préciser que la situées entre les cotes 7.87 m et 7.94 m. Cepen- qualification des aléas résulte de la valorisation de relevés dant, l’aléa submersion, confirmé par l’histoire, topographiques LIDAR, donnée impartiale en tout point du y est fort ; les enjeux liés à l’urbanisation y sont territoire concerné par le PPRLi. Ainsi, le cas où deux parcelles très forts et donc le risque l’est aussi. Aucune mitoyennes seraient classées différemment dans le zonage induit maison de ce quartier ne se trouve en zone que des différences topographiques sont constatées sur ces rouge… dernières. Enfin, seule une classe unique peut qualifier l'aléa - A Hillion, aux Grèves et au sud de l’ancienne auquel un bâtiment est soumis. Ainsi, une règle de voie ferrée, de nombreuses maisons se trouvent proportionnalité entre l'aléa et la surface au sol du bâtiment à proximité d’Yffiniac et dans la même situation exposé a été retenue : si plus de la moitié de la surface au sol du d’aléas et d’enjeux, à une cote entre 7.87 m et bâtiment est touchée par une classe du zonage, le bâtiment dans 8.20 ; cependant, on constate que presque toute son intégralité est rattaché à cette classe. la zone est classée en zone rouge sauf le Pré de Les lotissements des Grèves et Saint-Jean sont effectivement des la Mare et une partie du lotissement Saint-Jean quartiers avec une densité d'habitations importante et ainsi poten- qui font corps avec Yffiniac. tiellement vulnérables. L'étude réalisée a mis en évidence que ces Au Nord de l’ancienne voie ferrée, les maisons se trou- secteurs sont essentiellement soumis à des aléas d'intensité faible vent à la limite de la cote 7.87 m, certaines au-dessus et et moyenne (c'est-à-dire à des hauteurs d'eau inférieures à 1 m et

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classées dans des zone à aléas faibles. Avec un habitat à des vitesses inférieures à 0.5 m/s). Au vu de ces éléments, clas- dispersé, la zone ne possède pas, comme Langueux ou ser l'intégralité de ces quartiers en zone rouge et ainsi y interdire Yffiniac, d’enjeux forts mentionnés dans le document tout aménagement semble difficilement justifiée. En revanche, 21800156 – phase 3 – enjeux – VO2.pdf et l’histoire ne autoriser le développement du site sous réserve du respect de dis- rapporte aucune inondation qui y aurait affecté une habi- positions garantissant l'intégrité des biens et des personnes, tation. Cependant toute la zone sous la cote 7.87 m a été comme le prévoit le classement en zone bleue, semble être une uniformément mise en rouge et à proximité de la rue du position plus modérée. Rappelons qu'en zone bleue, un certain Houlet, c’est la zone entre 7.87 m et 8.20 m qui est en nombre d'aménagements jugés trop dangereux sont strictement rouge. Dans cette zone, l’aléa n’est ni marin, ni fluvial interdits. Il s'agit, à titre d'exemple, de la création de caves et (aucun phénomène de houle, présence de zones basse sous-sols, de la création de pièces de sommeil en rez-de-chaussée, préservant les habitations). Une rupture de digue qui se- de l'installation de produits toxiques et polluants, de la mise en rait néfaste aux cultures, avec l’invasion des zones basses place d'hôtellerie de plein air ou d'aires de gens du voyage, par la mer, permettrait au contraire l’évacuation des eaux etc…Quasiment l'intégralité du territoire d'Hillion exposé aux de pluie dont l’accumulation constitue le seul aléa réel aléas est effectivement classée en zone rouge. L'occupation du sol pour les habitations. sur les secteurs concernés est cependant très différente de celle A noter aussi la présence inexpliquée en zone bleu clair d'Yffiniac. En effet, l'habitat y est beaucoup moins dense et les d’une maison au Champ Durand que la zone rouge con- zones submersibles d'Hillion sont ainsi considérées en zone natu- tourne soigneusement alors que : relle. Or, pour un aléa d'intensité équivalente, le classement en o Sur la carte des cotes de référence à l’ho- zone naturelle sera plus strict qu'en zone urbanisée, l'idée étant de rizon 2100, elle se trouve au même ni- veiller à ne pas accroître la présence d'enjeux en zone non urba- veau que les maisons voisines ; nisée et de préserver les zones d'expansion. La continuité du bâti o Elle présente les mêmes aléas qu’une entre Hillion et Yffiniac explique que les quartiers du Pré de la maison voisine… et les enjeux sont évi- Mare et que le lotissement Saint-Jean sont, quant à eux, rattachés demment les mêmes. au secteur urbanisé et ainsi classés en zone bleue. Comme précisé - Il est important que l’urbanisation et les activités précédemment, tout le secteur est considéré comme étant en zone économiques soient considérées comme des fac- naturelle. Des aléas d'origine maritime en situation actuelle et à teurs aggravant les enjeux et donc aggravant les l'horizon 2100 touchent la commune d'Hillion localement. Ces risques. éléments induisent le classement en zone rouge des sites mention- Cas personnel de l’intervenant : nés. Précisons que les couleurs du zonage ne dépendent pas de la La maison est située au 26 route des Grèves au-dessus de cote de référence retenue mais du croisement de l'intensité des la cote 7.94 m, pour tout le terrain. Laléa y st considéré aléas (définie en fonction de l'importance des hauteurs et des vi- comme faible pour la maison (planche 14, document tesses de submersion) et de la nature de l'occupation du sol. En ce 21800156 – phase 3 – enjeux – V02.pdf). L’habitat est qui concerne les abords de la rue du Houlet, ces derniers sont sou- dispersé, sans activité économique, et l’enjeu y est de fait mis à des aléas actuels liés aux submersions marines ainsi qu'à

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beaucoup plus faible que d’autres zones. Le risque à des aléas à l'horizon 2100 d'origine fluvio-maritime (c'est-à-dire l’horizon 2100 y est quasiment nul. Demande donc son à la fois liée aux submersions marines et aux inondations induites retrait de la zone rouge comme devraient l’être aussi les par le débordement des cours d'eau). En raison d'une topographie maisons des numéros 24 à 30 route des grèves, aux ca- supérieure à celle des sites habités environnants, la maison du ractéristiques semblables. Champ Durand mentionnée n'est pas exposée à un aléa actuel (contrairement aux habitations voisines) et est uniquement mise en eau lors de la survenue d'un aléa à l'horizon 2100, aléa qui de surcroît s'avère de faible intensité (hauteurs d'eau inférieures à 50 cm et vitesses inférieures à 0.2 m/s). Le classement de cette mai- son en zone bleue semble donc justifié. Il est important de rappe- ler que deux sites peuvent être soumis à une même cote de réfé- rence mais être affecté d'un classement différent dans le zonage réglementaire compte tenu de l'intensité des aléas à laquelle ils sont soumis et du type d'occupation du sol auquel ils sont ratta- chés. La vocation première du PPRI est l’information sur le risque, et la limitation de vulnérabilité, la sauvegarde de vies hu- maines. La valeur financière n’est pas prise en compte. La frange littorale du lieu-dit le Rivage est classée en zone rouge. Sur ce secteur, aucun projet n'y sera autorisé sauf dérogations pour des cas à caractère spécifique (activités directement liées à la mer, travaux d'entretien, de réhabilitation ou de mise en sécurité, etc…). Sur le reste du lieu-dit ainsi qu'entre la Rue du Moulin et la Rue des Grèves d'Yffiniac, l'occupation du sol est qualifiée d'urbanisée. Compte tenu de l'intensité des aléas, des aménagements pourront effectivement être mis en place mais ces derniers devront impérativement être réalisés dans le respect des prescriptions du règlement qui ont pour vocation de garantir la sécurité des biens et des personnes. Dans la mesure où la grande majorité des secteurs d'Hillion touchés par les aléas concerne des secteurs à faible densité d'habitat, ces derniers se réfèrent à une occupation du sol de type naturel. Comme précisé précédemment, dans la plupart des cas, ce type d'occupation du sol impose le classement en zone rouge afin de ne pas augmenter la vulnérabilité des lieux et de conserver en l'état les zones

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d'expansion. Située en zone naturelle, la maison sise au 26 Route des Grèves est soumise à un aléa actuel d'intensité moyenne et à un aléa à l'horizon 2100 d'intensité forte et est, par voie de conséquence, à classer en zone rouge. Pour les mêmes raisons, le classement des maisons voisines en zone rouge est également justifié. Les grèves d'Hillion sont considérées en zone naturelles avec un bâti dispersé alors que les grèves d'Yffiniac sont situées en zone urbaine du fait d'un bâti beaucoup plus dense. HC4 M. Alain HER- Souhaite avoir d’autres précisions concernant l’attribu- Le « traitement » est le même pour toutes les zones concernées. BERT tion des couleurs dans les différentes zones. Le classement des zones dépend du croisement de la nature des 24, route des - A constaté qu’il y avait des différences en fonction de secteurs (naturel, urbanisé ou centre urbain) et des aléas (actuel Grèves l’habitat entre Langueux, Yffiniac ou Hillion, malgré 2015 ou futur 2100). Pour une même côte, un même aléa, le A HILLION les mêmes niveaux de cote (7.97 m, 7.94 m et 8.20 m). zonage peut être différent. Le classement (rouge ou bleu) dépend Le 19/07/2016 - Pourquoi les lotissements « les Grèves » et « le Saint de la nature des secteurs (naturel, urbanisé ou centre urbain). De (Complément au Jean » à Yffiniac ne sont pas situés en zone rouge mal- plus, certains secteurs en fond de baie sont sous influence fluvio- courrier H.C1 ci- gré une cote située entre 7.94 m et 8.20 m ? En com- maritime. dessus) paraison, les habitations, situées route des Grèves du L'habitation de Mr Herbert se trouve en zone naturelle et sur une N° 24 au 30 sur la commune d’HILLION, sont en zone dont la topographie est bien inférieure aux niveaux marins zone rouge avec une cote identique. de référence (7.47 m NGF IGN69 pour les aléas actuels et 7.87 Conteste que son habitation, située 24 route des Grèves à m NGF IGN69 pour les aléas à l'horizon 2100). Les deux profils Hillion, soit incluse dans une zone rouge, alors qu’il con- en long suivants effectués sur cette parcelle, à partir du relevé sidère que l’aléa y est très faible et le risque d’inondation LIDAR le démontrent : submersibilité de la parcelle pour un à l’horizon 2100 quasiment nul. Demande que sa maison niveau marin de 7.47 m NGF IGN69. Le classement du site en soit retirée de la zone rouge ainsi que les maisons N° 26, zone rouge est donc justifié et aucune modification du zonage 28 et 30. n'est préconisée. Les habitations situées au 26, 28 et 30 Route des Grèves se trouvent dans la même configuration. Par conséquent, le zonage réglementaire n'est pas non plus remis en cause pour les parcelles concernées.

HCE1 Mme Danièle Ses deux maisons (18, route des Grèves et 3, impasse du L’entretien des berges, des cours d’eau ainsi que des bassins de VILSALMON Pont Derlande) sont placées en zone inondable. rétention et des étangs est mentionné dans le projet de règlement 18, route - La première n’a jamais été inondée, si ce n’est un (Titre V, page 39). des Grèves problème lié en 2010 à la vétusté de la porte à marée. Pas de réponse sur le reste HILLION.

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- La seconde, occupée par sa mère de 93 ans, l’a été à quelques reprises, inondations provoquées, selon elle, par des riverains (creusement de la digue pour abreuver plus facilement des vaches et convenance personnelle pour une autre personne), le tout dans un contexte de pluviométrie conjugué à de fortes ma- rées. Constate : - que de nombreuses maisons qui n’ont jamais été inondées dans les Grèves d’Hillion, se retrouvent classées en zone inondable. - Qu’en faisant un parallèle avec les Grèves de Lan- gueux qui, à altimétrie identique, ne le sont pas, s’in- terroge sur les raisons de cette disparité de classe- ment ? D’autant plus que cette zone a été gravement inondée en 1973 (1 décès). HO7 M. Jean-Yves Sa Maison au N° 1 Pissoison n’a jamais été inondée mal- Une digue est un ouvrage de protection qui a vocation de CALURET gré des tempêtes et raz-de-marée. Ne voit pas pour quelle protéger les populations, les biens existants. Aucun ouvrage ne 1 et 10 Pissoison raison, on vient impacter ses bâtiments qui ne vont plus peut être considéré comme infaillible : la protection apportée HILLION. rien valoir…. La baie s’envase plus vite que la mer n’est pas « totale ». Le PPRI détermine une hauteur d’eau qui monte, donc le niveau d’eau devient inférieur (marnage). sera atteinte à terme, quelques soient les aménagements La mer aura moins de force, donc moins de risques humains, par la mer, par le fluvial ou par combinaison des deux. d’inondation. La vocation première du PPRI est l’information sur le risque, et La maison au N° 10 Pissoison, est à 7 m 84. Pense que la limitation de vulnérabilité, la sauvegarde de vies humaines. Il c’est une absurdité de la mettre en zone rouge avec la côte est à noter qu’il n’y a aucune différence de traitement entre les derrière à 10 m. communes. Considère qu’il y a une différence de traitement avec les communes voisines, alors que la protection est bien meil- leure avec la digue qui a été relevée en 1980 par la com- mune d’Hillion et le Syndicat des digues de Pissoison, chose qui ne semble pas être pris en compte. HO8 M. JeanYves Son habitation est située en limite zone rouge, zone bleue Le secteur de Pisse-Oison est intégralement considéré en zone PASCO côté Est. Elle empiète sur la zone bleue, pourquoi ? alors naturelle alors que, du fait d'un bâti beaucoup plus dense, le sec- qu’elle est construite sur une « planéité » ! N’y a-t-il pas

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9, route des une marge de tolérance, avec toutes les conséquences de teur des Grèves est situé en zone urbanisée. Afin de ne pas ag- Grèves dépréciations des habitations ? graver la vulnérabilité localement et de préserver les champs HILLION - Constate que certaines maisons, notamment sur le sec- d'expansion, les sites situés en zone naturelle sont généralement teur des Grèves de Langueux ou d’Yffiniac, ne sont soumis à un classement plus strict que les sites situés en zone Le 28/07/2016 pas en zone rouge alors qu’elles sont à un niveau in- urbanisée pour un aléa d'intensité équivalente. Ceci explique férieur à la sienne. Y a-t-il plusieurs traitements appli- pourquoi le quartier de Pisse-Oison est soumis à un zonage qués dans ce PPRLi, avec toutes les conséquences que rouge alors que le quartier des Grèves est, quant à lui, essentiel- cela implique ? lement soumis à un zonage bleu. Par ailleurs, sur la base des - Si l’Etat applique cette zone rouge, pourquoi n’est-il éléments topographiques à notre disposition (LIDAR de 2012), pas prévu d’indemnisation financière pour compenser la partie de la parcelle sur laquelle se trouve l'habitation est bien cette lourde dépréciation des habitations ? Elles ont submersible pour un aléa d'occurrence actuel (niveau marin à été construites en toute légalité avec des permis de 7.47 m NGF IGN69) comme pour un aléa à l'horizon 2100 (ni- construire délivrés par les services compétents qui veau marin à 7.87 m NGF IGN69). Les deux captures d'écran doivent assumer aujourd’hui leurs responsabilités. suivantes (en annexe) représentent en bleu les secteurs pourvus - Demande que sa maison soit reclassée en zone bleue, d'une topographie inférieure à chacun de ces deux niveaux ma- voire blanche, étant en extrême limite de ce quadril- rins. lage et surtout à un niveau plus élevé que certaines Un profil en long a été extrait sur la présente parcelle et le habitations qui sont, elles, répertoriées en zone transect montre bien la submersibilité du site. blanche sur les secteurs d’Yffiniac et Langueux. HC7 M. Daniel HEL- - Joint à ses explications et à sa demande, un extrait de Le PPRL-i est un document de prévention contre les inondations LOUVRY la carte règlementaire de sa zone d’habitation dans la avec prise en compte du réchauffement climatique : terrain inon- 35 bis, rue des rue des Grèves, avec les N° des maisons. dable ne veut pas dire terrain inondé. Grèves - Est propriétaire de son habitation. Historiquement, les Le secteur en question est soumis à des aléas actuels d'origine HILLION. terrains, situés à l’Ouest de la rue des Grèves, sont maritime ainsi qu'à des aléas à l'horizon 2100 à la fois d'origine inondables. Pour l’épisode de XYNTHIA, les pires maritime et fluviale. Les exports suivants représentent en bleu Le 21/07/2016 conditions étaient réunies : pleine mer, crevaison de la les secteurs pourvus d'une topographie inférieure aux niveaux digue, fortes précipitations et crues de la rivière. Elle marins de référence. L'emprise de la zone inondable retenue sur est arrivée sur la route des grèves, inondant les terrains le secteur dans le cadre du PPRLi est ainsi conforme aux à l’Ouest qui sont plus bas que la route. Par contre, informations fournies par les données topographiques LIDAR et dans ce quartier, les terrains des 35bis, 37 et 39 rue ne nécessite pas d'ajustement en l'état. des Grèves étant au-dessus du niveau de la rue, étant donné la pente de la colline qui commence à l’Est de la rue des Grèves, n’ont pas été inondés, pas plus que

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jamais historiquement parlant, ce qui est facile à véri- fier en consultant les rapports des assurances. - Le N° 33 a par contre été effectivement inondé au ni- veau du sous-sol (cette maison étant construite dans un creux du terrain). - Le projet de zone inondable déborde beaucoup trop à l’Est de la rue des Grèves dans ce quartier et serait à affiner, entre autres pour le 35 bis.

VI-3.3. Zone de concomitance, aléa fluvial/aléa maritime/isolignes

Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage YFFC2 Complément à Demande de confirmer que la cote de référence sera déterminée et déli- Pas de réponse la délibération vrée par les services de l’État au maître d'ouvrage pour être prise en du 13 mai compte dans sa demande de permis de construire. En vue d'éviter toutes 2016 pour dé- contestations et tous recours, il est important que la cote de référence soit pôt au registre précise, en particulier en ce qui concerne l'aléa fluvial et fluvio-maritime. d'enquête. Or, cela suppose que le maître d'ouvrage, ou son maître d’œuvre, ait en sa possession les cartes d'aléas et de zonages en format informatique de type DWG ou équivalent, et l'équipement informatique adéquat, afin de procéder au calcul de « la cote de référence en tout point ». Il est impor- tant de prendre en compte ou d'apporter une réponse à cette dernière de- mande. Celle-ci souligne la difficulté matérielle de fournir au maître d'ou- vrage les renseignements nécessaires à la demande de permis de cons- truire pour laquelle il engage sa responsabilité en attestant la conformité du projet avec le règlement. L'engagement de services de l’État à fournir des données précises au maître d'ouvrage est nécessaire pour éviter les recours contre le projet ou les refus de prise en charge d'un sinistre par l'assurance. Remarque sur la zone de concomitance : « en zone bleue, la cote de référence retenue dans les zones de concomi- tance aléa maritime et fluvial est la plus stricte. Pour connaître la zone

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dans laquelle se situe un projet, il est nécessaire de vérifier les deux cartes d'aléas maritimes 2015 et 2100. La lecture de ces deux cartes peut donner lieu à une limite de zone de concomitance différente. Il conviendrait de préciser que la carte à prendre en compte est fonction du projet admis. Ainsi, la cote 2100, retenue pour définir la cote de premier plancher R0 des nouvelles constructions, sera également considérée pour déterminer la zone de concomitance. Pour les extensions ce sera la cote 2015. » SBC3 Commune de 2-5) La cohérence du lissage entres les cartes d'aléa et les cartes régle- Il ne semble pas pertinent de procéder au lissage Saint Brieuc mentaires avait été abordée lors du comité de pilotage du 16 janvier 2016. des cartes d'aléas et ce pour différentes raisons. 27/07/2016 Des modifications ont été prises en compte mais il persiste des zones non Dans un premier temps, il convient de rappeler cohérentes pouvant avoir des conséquences importantes sur les autorisa- que la cartographie des aléas ne constitue pas un tions d'urbanisme. Un exemple a été évoqué avec les services de la document réglementaire à part entière mais a sim- DDTM lors d'une réunion le 17 mai 2016. Des observations sont réalisées plement vocation à être un document purement sur le zonage du camping sur Saint-Brieuc / Ploufragan. Le problème se informatif. Par conséquent, cette cartographie au- pose surtout quand un bâti ou une zone n'est pas (ou presque pas) con- rait pu ne pas être jointe au présent dossier. De cerné(e) par un aléa mais qu'il (elle) apparait avec un zonage dans les plus, le zonage réglementaire est issu du croise- cartes réglementaires. Ce point est en lien également avec l'observation ment des aléas et des enjeux ; sur la base du croi- ci-dessous si des erreurs apparaissent par la suite. sement opéré, le zonage obtenu fait l'objet d'une 2-8) Comment réaliser le calcul de la cote à partir des isolignes de l'aléa simplification par lissage. Si les aléas étaient lis- fluvial comme indiqué dans le schéma n°1 de l'article III-2-1 quand il n'y sés au préalable, le zonage résulterait d'une infor- a qu'une isoligne de référence. C'est le cas des dernières isolignes avant mation déjà altérée et, in fine, les approximations l'estuaire, où il n'y a pas de carte de concomitance, comme au Légué. La seraient d'autant plus importantes. dernière isoligne est à 8,20m (Cf. extrait de carte). Nous avons fait le choix de représenter les aléas Pour les extensions en zone B1, c'est la cote de l'aléa 2015 qui s'applique avec sincérité et de ne procéder à des traitements donc 7,47m. Ainsi on passe tout de suite après l'isoligne à 7,47m? Or des faisant appel à l'interprétation (comblement et zones puis des bâtiments ne sont pas inondés en aléa maritime 2015 suppression des isolats, lissage géométrique de (7,47m) mais le sont en aléa fluvial. l'enveloppe inondable, etc…) uniquement sur le zonage réglementaire. Conserver les aléas bruts garantit, par ailleurs, une traçabilité et une meil- leure compréhension de l'origine du classement retenu. Il convient de préciser que, dans tous les cas, une cohérence parfaite entre les aléas et le zonage ne pourrait être assurée puisque le zonage définitif ne s'obtient pas par simple superposition

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géométrique des aléas et des enjeux. Afin d'être simple à lire et ainsi opérationnel, il suppose en effet nécessairement des ajustements faisant ap- pel aux types de traitements mentionnés précé- demment. Enfin, nous prenons note du cas où un site se trouverait peu ou pas affecté par un aléa et qui serait finalement soumis aux contraintes du zonage après lissage. Il convient de préciser que cette situation ne concerne que des secteurs de taille réduite et peut, par exemple, se présenter dans le cas où un bâtiment est partiellement mis en eau par les aléas ; rappelons que dans la me- sure où plus de la moitié du bâtiment est consi- déré comme inondable, l'intégralité de ce dernier est alors retenue comme telle dans le zonage. Pas de réponses pour le reste Commission Sur la carte 5 Plérin, il manque l'isoligne alea 2100 Modification demandée pour le prochain COPIL d’enquête (2ème quinzaine d’octobre).

VI-3.4. Parcelles/bâtiments concernées par un double zonage

Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage YFFO1 M. BARBIER 8 « Pourquoi la zone de mon terrain est-elle « en zone B1 » pour la L'emprise de la zone en eau sur cette parcelle a déjà été rue des Embruns partie entre l'habitation et le mur de clôture sur la voie publique. » réduite sous l'effet du lissage. Par ailleurs, les hypothèses (lotissement des retenues lors des traitements cartographiques supposent Grèves) qu'une parcelle peut parfaitement être concernée par des classes de zonage différentes ; seuls les bâtiments sont rattachés à une classe unique. YFFO4 Dominique FEI- « Il y a une bande bleue claire en limite de voirie alors que le reste L'emprise de la zone en eau sur cette parcelle a déjà été GEAN 15 rue des de la parcelle est en zone « blanche ». Il serait souhaitable que réduite sous l'effet du lissage. Par ailleurs, les hypothèses Embruns (lotisse- dans ces cas-là, la limite de la zone B1 reste fixée en limite de retenues lors des traitements cartographiques supposent ment des Grèves) parcelle garantissant l'homogénéité de la parcelle. » qu'une parcelle peut parfaitement être concernée par des classes de zonage différentes ; seuls les bâtiments sont

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rattachés à une classe unique. YFFC2 Complément à la Remarque sur le cas des parcelles concernées par un double Afin d'être en mesure d'apporter des éléments à cette ob- délibération du 13 zonage servation, il serait nécessaire que les sites concernés mai 2016 pour dé- « dans le cas des parcelles concernées par un double zonage, il est soient localisés. Le pétitionnaire demande, par consé- pôt au registre demandé de faire correspondre la limite de zone au contour du quent, à bien vouloir identifier précisément ces derniers d'enquête. bâti dès lors que l'écart est marginal. » et leur en faire part. Exagération de certains lissages qui auraient dû se limiter au con- tour du bâti. De nombreux projets pourraient être interdits ou re- mis en cause sans que cela ne soit justifié par un risque potentiel identifié. Remarque sur les bâtiments situés sur plusieurs zones « L'article 1.2.3 indique qu'un bâtiment situé sur plusieurs zones devra respecter les prescriptions des différentes zones sur les- quelles il se trouve. Cette disposition est inapplicable dans la plu- part des situations et il serait préférable d'appliquer le zonage le plus strict. » SBC3 Commune de 2-5) La cohérence du lissage entres les cartes d'aléa et les cartes Il ne semble pas pertinent de procéder au lissage des Saint Brieuc réglementaires avait été abordée lors du comité de pilotage du 16 cartes d'aléas et ce pour différentes raisons. Dans un 27/07/2016 janvier 2016. Des modifications ont été prises en compte mais il premier temps, il convient de rappeler que la persiste des zones non cohérentes pouvant avoir des conséquences cartographie des aléas ne constitue pas un document importantes sur les autorisations d'urbanisme. Un exemple a été réglementaire à part entière mais a simplement vocation évoqué avec les services de la DDTM lors d'une réunion le 17 mai à être un document purement informatif. Par conséquent, 2016. Des observations sont réalisées sur le zonage du camping cette cartographie aurait pu ne pas être jointe au présent sur Saint-Brieuc / Ploufragan. Le problème se pose surtout quand dossier. De plus, le zonage réglementaire est issu du un bâti ou une zone n'est pas (ou presque pas) concerné(e) par un croisement des aléas et des enjeux ; sur la base du aléa mais qu'il (elle) apparait avec un zonage dans les cartes ré- croisement opéré, le zonage obtenu fait l'objet d'une glementaires. Ce point est en lien également avec l'observation ci- simplification par lissage. Si les aléas étaient lissés au dessous si des erreurs apparaissent par la suite. préalable, le zonage résulterait d'une information déjà 2-6) Il avait été indiqué en réunion du 10 décembre 2015 et lors altérée et, in fine, les approximations seraient d'autant de réunions publiques (CR fournis pour l'enquête) qu'une fois ap- plus importantes. prouvé le PPRli ne serait plus modifiable (y compris des points de Nous avons fait le choix de représenter les aléas avec détail). Ceci nous semble contraire aux dispositions des articles sincérité et de ne procéder à des traitements faisant appel L562-4-1 et R 562-10-1 du code de l'environnement. Ce point est à l'interprétation (comblement et suppression des isolats, d'autant plus important qu'il y a eu de nombreux échanges sur les lissage géométrique de l'enveloppe inondable, etc…)

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données topographiques (le règlement prévoyant que le niveau al- uniquement sur le zonage réglementaire. Conserver les timétrique en tout point de chaque projet soit vérifié - p34/47 cha- aléas bruts garantit, par ailleurs, une traçabilité et une pitre 4 Responsabilités) et la cohérence des cartes ci-dessus évo- meilleure compréhension de l'origine du classement quée. retenu. Il convient de préciser que, dans tous les cas, une cohérence parfaite entre les aléas et le zonage ne pourrait être assurée puisque le zonage définitif ne s'obtient pas par simple superposition géométrique des aléas et des enjeux. Afin d'être simple à lire et ainsi opérationnel, il suppose en effet nécessairement des ajustements faisant appel aux types de traitements mentionnés précédemment. Enfin, nous prenons note du cas où un site se trouverait peu ou pas affecté par un aléa et qui serait finalement soumis aux contraintes du zonage après lissage. Il convient de préciser que cette situation ne concerne que des secteurs de taille réduite et peut, par exemple, se présenter dans le cas où un bâtiment est partiellement mis en eau par les aléas ; rappelons que dans la mesure où plus de la moitié du bâtiment est considéré comme inondable, l'intégralité de ce dernier est alors retenue comme telle dans le zonage. Un PPR approuvé peut faire l’objet d’une révision. LANC6 Mairie de Lan- Question : Comment appliquer le règlement qui prévoit des Pas de réponse gueux règles différentes selon le zonage ? Comment déterminer la su- perficie du secteur sur la parcelle ? (Voir pages 21-22 + annexe 3a et 3b) « L’emprise au soldes constructions nouvelles ne devra pas excéder 50% de la partie foncière incluse dans le secteur B2 » « L’emprise au soldes constructions nouvelles ne devra pas excé- der 25% de la partie foncière incluse dans le secteur B3 »

VI-3-5. Glossaire/définitions

Référence Nom Observation Réponse du pétitionnaire

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SBC3 Commune 4) Demandes de confirmations Le niveau de référence de Saint 4-3) En ce qui concerne les campings, que celui (ceux) soumis aux aléas du PPR n’est pas considéré à actuel a bien été pris en Brieuc submersion rapide au sens de l'instruction gouvernementale du 6 octobre 2014. compte pour la défini- 27/07/2016 4-4) Que c'est bien le niveau de référence actuel (2015) qui a été retenu pour limiter l'application de la tion de la bande de pré- bande de précaution forfaitaire minimale de 50m par rapport au terrain naturel en aval des ouvrages. caution. Cf. circulaire du 27 juillet 2011 identifie bien le niveau marin de référence comme étant " évalué sur la Pas de réponse sur le base d’un niveau marin calculé en prenant le plus haut niveau entre l'événement historique le plus fort reste connu et l'événement centennal calculé à la côte, à laquelle on rajoute la surcote liée à la houle et, le cas échéant, la surcote liée aux phénomènes locaux. A cet « aléa météorologique » sera ajoutée une marge de 20 cm constituant la première étape de prise en compte du changement climatique." Cette définition correspond bien à l'aléa 205 du PPRli (auquel il a en plus été rajouté +25cm de marge de sécurité). 4-5) Que la création de gîtes ou chambres d'hôtes ne constitue pas un changement de destination et n'est pas considérés comme ERP tant que l'effectif du public n'est pas supérieur à 15 personnes. Dès lors ce type de création ne peut pas être interdit et on ne peut pas considérer que cela constitue une augmenta- tion de la population exposée. 4-6) Bâtiment ayant fait l’objet d’une démolition, quid des abords et emplacements, application des dispositions du secteur identifié sur les cartes? YFFC2 Complément Glossaire Pas de réponses à la délibéra- « Il semble nécessaire d'ajouter au glossaire les définitions des termes « remblai » et « affouillement », Voir annexes pour mo- tion du 13 et plus précisément d'indiquer la hauteur à partir de laquelle ces travaux seront différentiés d'un simple dification du règlement mai 2016 aménagement de terrain. » pour dépôt Le chapitre 2 du titre II (article II.2) du règlement littoral prévoit une exception pour permettre les au registre remblais liés à des constructions, travaux, et aménagements autorisés par ce règlement. d'enquête. Le remblai, ainsi rendu possible dès lors qu'un projet est autorisé, pourrait créer des situations à risques sur les parcelles voisines en faisant obstacle au libre écoulement des eaux. Par conséquent, il serait bon de préciser, qu'en cas de constructions autorisées, le remblai est strictement permis pour la desserte et l'usage du bien construit et ce dès lors qu'il n'entraîne pas une augmentation de la vulnérabilité.

VI-3-6. Diagnostic de vulnérabilité

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Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage PLO1 Mme QUEREL, Demande concernant les travaux de mise en conformité de l’habitat : Pour les travaux de réduction de la vulnérabilité ren- 14 bd de la Côte un expert indépendant passera-t-il pour indiquer quels travaux doi- dus obligatoires : un expert indépendant pourra passer. d’Emeraude, Les vent être réalisés ? Y aura-t-il une aide pour financer les travaux. Le diagnostic devra indiquer les travaux de réduction rosaire, Plérin Concernant les constructions en cours, elle demande pourquoi un im- de la vulnérabilité à réaliser en conformité avec le rè- Le 30/06/2016 meuble avec sous-sol a été autorisé sur une zone bleue B3. Concer- glement du PPRL-i approuvé. nant le ruissellement, beaucoup de maisons se construisent actuelle- Oui, il y a une aide de l’Etat pour les travaux de réduc- ment aux Rosaires et cela fait autant de zones en herbes supprimées tion de la vulnérabilité rendus obligatoires dans le rè- pour éviter ce ruissellement. glement, dans un délai de 5 ans à partir de la date d’ap- probation du PPRL-i. (projet de règlement page38 : travaux à hauteur de 10 % de la valeur vénale ou es- timé du bien lors de l’approbation du PPRL-i subven- tionnés à 40 % par l’Etat – travaux obligatoires en zones Rouge et B3). Les projets autorisés avant l’ap- probation de ce PPRL-i doivent prendre en compte les différents aléas. LANC6 Mairie de Lan- Diagnostic (page 38) Pas de réponse gueux « Les propriétaires devront procéder ou faire procéder à un diagnostic de leur bâti » : qui fait ce diagnostic, le particulier, un professionnel, un organisme agrée ? Des travaux réalisés sur un diagnostic erroné et pour lequel la com- mune délivre une autorisation de construire, peuvent-ils entrainer une responsabilité de la mairie ? Réalisation de travaux dans les 5 ans à concurrence d’un plafond es- timé par rapport à la valeur vénale des biens : comment justifier de cette valeur vénale ? (page 12) Cette valeur vénale se verra-t-elle appliquer un coefficient de mino- ration par les services des impôts compte tenu des risques ? Les administrés devront-ils justifier des travaux réalisés auprès des services de l’État ? Cette obligation de travaux concerne-t-elle toutes les zones ? YFFC2 Complément à la Demande Pas de réponse délibération du • de confirmer que pour les biens existants, l'obligation de réaliser 13 mai 2016 pour un diagnostic en zone rouge ou B3 n'est imposée que pour les

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dépôt au registre propriétaires qui réalisent des travaux. Il est donc demandé de d'enquête. confirmer que les propriétaires n'ont pas obligation de réaliser des travaux et que le diagnostic n'est obligatoire que s'ils envisagent des travaux.

VI-3-7. Ouvrages de rétention

Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage SBC3 Commune de 2-13) L'effet écréteur des barrages, comme celui de Saint-Barthélemy aurait pu être pris en Le rôle écrêteur des barrages Saint Brieuc compte, au moins pour l'effet de laminage. n'est pas pris en considération 27/07/2016 2-14) Application de l'article L 562-8 dans la majorité des projets de Dès le comité de pilotage du 26 mars 2013, il a été évoqué. Il leur a lors été répondu que ce PPR menés en France. La voca- n'était pas l'objectif d'un PPR (Cf. compte-rendu du COPIL). Ceci a été évoqué de nouveau à tion principale du barrage de plusieurs reprises avec +/- les mêmes réponses. Au final cet article est cité dans le règlement Saint-Barthélémy est la pro- (chapitre 1) et repris dans la note de présentation en fin de paragraphe 2-1 mais aucune mesure duction d’eau potable. de prévention n'a été prise en ce sens (certaines sont pourtant mentionnées dans le rapport de Pas de réponse sur le reste la phase 2). Cela fait d'ailleurs partie des interrogations du public. Ainsi il n'apparait pas non plus de dispositions relatives à l'art. L562-1-II-2 du code de l'envi- ronnement ni les cartes y afférentes. - Extrait de notre rapport n° SCPRM 3/15 du 25 février 2015 : " Il avait déjà été demandé de faire référence en complément de l’objet des P.P.R. à l’article L 562-8 "Dans les parties submersibles des vallées et dans les autres zones inondables, les plans de prévention des risques naturels prévisibles définissent, en tant que de besoin, les in- terdictions et les prescriptions techniques à respecter afin d'assurer le libre écoulement des eaux et la conservation, la restauration ou l'extension des champs d'inondation". Il leur avait été répondu que ce n’est pas l’objectif d’un PPRl.i. Or l’article précité est bien issu du code de l’environnement dans un chapitre intitulé Plan De Prévention des Risques Naturels Prévisibles. Puisque nous sommes dans le cadre d'un PPRl.i., il s’agit bien d'indiquer aussi ces dispositions spécifiques à la submersion et aux zones inondables. Il ne semble pas pertinent de les occulter dès le départ. Ils maintiennent donc cette demande, d’autant plus que le rapport de la phase 2 émet des préconisations en ce sens."

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- Extrait Circulaire du 24 avril 1996 relative aux dispositions applicables au bâti et ouvrages existants en zones inondables : « Nous vous rappelons que sur certains aménagements exis- tants susceptibles de perturber l'écoulement ou le stockage des eaux de crue (ouvrages d'art, ouvrages en rivière, remblais), vous pouvez, dans le cadre du P.P.R., imposer des travaux sus- ceptibles de réduire les risques en amont comme en aval de ces ouvrages. » LANC6 Mairie de Lan- Assainissement/ évacuation des eaux pluviales et usées : Pas de réponse gueux Question : les obligations (ou des interdictions) en matière de matériel à utiliser dans les ré- seaux (ex : clapets anti-retour, regards équipés de tampons verrouillables...) ou pour tout autres matériels à utiliser lors d’une construction (équipements complémentaires page 33) doivent-ils faire l’objet d’une déclaration particulière lors du dépôt du dossier de demande d’autorisation du droit des sols ou cela reste-t-il déclaratifs ? Comment vérifier que les équi- pements prévus respectent le règlement du PPRL-i ? Qui est responsable de la mise en com- patibilité ?

VI-3.8. Entretien et travaux sur les cours d’eau

Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage SBO1 M. T CALVEZ, Se plaint que la ville n’entretient pas la rive du Gouëdic (dont il ou elle est riverain). Il faut L’entretien des berges, des 28 chemin des téléphoner 3 fois, se déplacer pour obtenir quelque chose. Les ronces et les arbustes poussent cours d’eau ainsi que des bas- eaux minérales sur les rives. Il faudrait venir nettoyer 2 fois par an. sins de rétention et des étangs est mentionné dans le projet de règlement (Titre V, page 39). SBO3 Mme Catherine Son habitation est située au bord de l’étang de Robien. Elle a constaté depuis 10 ans un enva- Le PPRL-i n’a pas vocation à PONDAVEN, sement rapide et très important, l’entretien de la pièce d’eau n’est pas fait. Il y a eu un curage prévoir des travaux. L’entretien 15 -19 rue fait « en profondeur » sur une zone limitée qui n’a pas empêché l’envasement, et même le des berges, des cours d’eau Louis Blanc, processus s’est accéléré. (…) Afin d’éviter les inondations en aval il faut penser au nettoyage ainsi que des bassins de réten- 22000 SAINT du lit de la rivière de Gouédic. Le Gouedic déborde tous les « gros orages » et leur jardin est tion et des étangs est mentionné BRIEUC régulièrement inondé. Le Gouédic peut alors recevoir des quantités de déchets, voire du fuel dans le projet de règlement (cela est arrivé d’avoir une nappe dans le jardin). Les ragondins sont présents dans l’étang et (Titre V, page 39). entraine des risques importants pour les berges. C’est une espèce nuisible. Ils ne manqueront pas d’appeler la FGDON pour faire intervenir les piégeurs officiels en espérant qu’ils inter- viennent à la demande de particuliers.

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YFFC3 Riverains de la 3) Des travaux ont été demandés à maintes reprises par les personnes concernées (riverains) Pas de réponse rue Monsei- aux élus d'Yffiniac. A savoir, élargissement du pont (passage d'une buse afin de désengorger gneur Le Mée celui-ci) retenues d'eau en amont. Ces doléances n'ont jamais vraiment suscité l'intérêt de la municipalité. HO4 M. J. Claude Proposition : Le PPRLi n'a pas vocation à CHAPALAIN - Prévoir une amélioration de l’aménagement du Pont St-René et nettoyer la rivière. prévoir des travaux. L’entretien 3, rue des Bri ? des cours d’eau et berges est St-René – HIL- mentionné dans le projet de rè- LION glement (Titre V, p.39). HO5 M. Loïc SORT Propositions : Le PPRL-i n’a pas vocation à 10, impasse du - Création d’un bassin de rétention sur LA TOUCHE après le pont St-Jean. prévoir des travaux : un PPR est Pont Perlande à - Détournement du ruisseau au niveau de la Buhorais pour « le diguage ». Ce bassin un document d’occupation des HILLION pourrait occuper la boucle que forme le ruisseau après la Buhorais. Le fond de ce sols. La valeur financière et fis- bassin permettra une évacuation complète de l’eau, en évitant la formation d’une zone cale des biens n’est pas prise en humide. compte dans un PPR. - Pour que ce bassin ne soit inutile la plupart du temps, il pourrait y être installé un parcours « santé », « sportif », avec des installations imputrescibles. Ce bassin com- penserait largement le comblement du bras de ruisseau par la commune d’Yffiniac. Il ne résoudrait pas le problème d’inondation mais en limiterait les effets. HC1 M. Alain HER- Propose des solutions pour éviter les inondations en aval (bassins de rétention en amont – con- Le PPRL-i n’a pas vocation à BERT solidation des digues – interdiction aux vélos et aux chevaux déjà signalée par panneau sur le prévoir des travaux. 24, route des GR 34 – Mise en œuvre un plan d’action de protection des biens et des personnes concernées Grèves par la zone rouge) A HILLION HCE1 Mme Danièle Ses deux maisons (18, route des Grèves et 3, impasse du Pont Derlande) sont placées en zone Le PPRL-i est un document VILSALMON inondable. d’urbanisme. Il n’a pas voca- 18, route - La première n’a jamais été inondée, si ce n’est un problème lié en 2010 à la vétusté de la tion à prévoir des travaux. des Grèves porte à marée. L’État n’a pas vocation à inter- HILLION - La seconde, occupée par sa mère de 93 ans, l’a été à quelques reprises, inondations pro- venir sur une digue privée. voquées, selon elle, par des riverains (creusement de la digue pour abreuver plus facile- L’entretien des berges, des ment des vaches et convenance personnelle pour une autre personne), le tout dans un con- cours d’eau ainsi que des bas- texte de pluviométrie conjugué à de fortes marées. sins de rétention et des étangs Constate : est mentionné dans le projet de règlement (Titre V, page 39).

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- Que les Grèves d’Hillion sont protégées par une digue beaucoup plus fiable que celle de Le PPRL-i n’a pas vocation à Langueux. prévoir des travaux. - Que cette digue, qui fait 3 mètres de hauteur par endroit, d’une épaisseur non moins im- portante, est sécurisée par une route où passent les engins agricoles et d’autant plus sûre que la mer dans la baie, même en cas de tempête, « ne fait jamais de vagues ». Site diffé- rent de la Faute sur Mer et des Rosaires. - Que cette digue, créée en 1980, a fait l’objet d’études à cette époque et d’un financement CRCA, prêt remboursé pendant quelques années par les riverains sous forme d’impôts, pour être par la suite couvert par de nombreuses subventions. Ce qui permettait et permet toujours de croire que la zone ne devrait pas être classée « inondable ». - Que le remembrement a fait supprimer talus et fossés. Ce ne sont pas les arbres plantés à tout va qui remplaceront ce qui a été supprimé. - Qu’il n’y a plus, à sa connaissance et sauf erreur de sa part, d’entretien des rivières. - Que les portes à marée ne sont pas remises en état. Interpelle : - Est-il logique que l’entretien des digues reste pour une partie des Grèves d’Hillion à la charge des riverains ? (sa mère a 93 ans). - Peut-être pourrait-il être créés des bassins de rétention au vu de l’immobilier galopant en amont de son secteur , du bitume à l’infini, avec des surfaces agraires qui diminuent de jour en jour, alors qu’elles absorbaient ou du moins refrénaient , conjuguées aux talus, fossés et rivières bien entretenues, les eaux pluviales ? HCE2 Mme Danièle Ajoute à sa contribution ci-dessus : VILSALMON « j’ai omis d’y indiquer que j’avais créé une « digue » protégeant ma maison, suite à l’accord 18, route de la mairie d’Hillion pour me fournir de la terre à cette fin, à condition de je la fasse mettre des Grèves, en œuvre moi-même. » HILLION, HC8 Mme et M. Ont pris bonne note que les enquête publiques et/ou autres plans n’auront d’autres buts que L’entretien des berges, des COURTA- d’établir une carte de vulnérabilité caractérisant un plan de prévention… Elle n’aura pour fi- cours d’eau ainsi que des bas- BESSERIE nalité de programmer les éventuels travaux qui permettraient de remédier aux dommages de sins de rétention et des étangs 3, impasse du crus liés à la localisation en secteur inondable de sa propriété. est mentionné dans le projet de pré de la mare à Pour rappel, ses premiers courriers alertant sur ces faits remontent à 2006. Ont été inondés règlement (Titre V, page 39). HILLION. pendant la tempête XYNTHIA le 28 février 2010 et à nouveau en date du 6 février 2014. Tout Le PPR n’a pas vocation à pré- Avec une photo au long de cette période, n’ont cessé d’alerter sur les éléments suivants : voir des travaux. Un plan com- de l’arrière de - Mauvais entretien des digues et de douves bouchées ; munal de sauvegarde (PCS)

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leur propriété - La rivière du pont St-Jean a très vite un débit saturé ; rendu obligatoire par le PPRL-i lors de XYN- - Beaucoup de canalisations se déversent dans ce ruisseau ; mentionne les mesures de sau- THIA 2010 - Le mauvais état du lit de ce ruisseau et plusieurs fossés et/ou autres circuits permettant vegarde (moyens, actions,…..). (inondation). l’évacuation du surplus d’eau ; - Les nouveaux aménagements routiers et les nombreuses constructions en amont de l’entrée d’Yffiniac prévoient-ils des évacuations efficaces ? (la dénivellation bitumée venant de Saint-René a été, la nuit du 28/02/2010, un véritable tremplin pour les inon- dations). Leurs assurances ne couvriront plus les dommages causés par cet immobilisme et cette déné- gation des problèmes qu’ils rencontrent. Dans tous les cas, elles ne couvriront pas les craintes, les peurs pour leur famille et leur foyer lorsqu’ils voient, impuissants, l’eau venir et stagner. D’avis d’experts, leur situation n’a rien à voir avec de quelconques faits climatiques, mais est bien la résultante d’inondations provoquées par des eaux pluviales, de ruissellements et par le débordement d’eaux usées de fossés et de rivières. Face aux conséquences qu’un nouvel évènement pourrait avoir pour leur famille, demandent aujourd’hui de prendre position sur les moyens et actions utiles pour préserver leur quiétude et leur bien. LANC6 Mairie de Lan- Plantations : Toutes les plantes ne sont pas autorisées en zone PPRL-i (pas de conifères, de Le projet de règlement sera re- gueux peupliers, et de robiniers faux-acacias + autres essences fragiles en racines et en cimes) pris (voir annexe) Question : Quelles sont ces essences fragiles ? (ex : établir une liste à rajouter au glossaire ?) Pas de réponse sur le reste Les clôtures : Celles prévues dans le PLU ne sont pas conformes à celles conseillées dans le PPRL-i car elles font obstacle à l’écoulement des eaux. Question : comment concilier les règles du PLU et celles du PPRLi qui s’imposent alors que le règlement du PPRLi ne donne qu’une définition avec 2 critères : ne pas constituer un obs- tacle à l’eau et ne pas créer un frein à l’évacuation des eaux Commission d’enquête L’aléa débordement de cours d’eau est établi entre autres à partir des aménagements de cours Ces mesures (entretien des d’eau existants, pourquoi des mesures de prévention (obligation d’entretien des berges, net- berges, nettoyage de cours toyage de cours d’eau) ne seraient-elles pas introduites dans le règlement ? d’eau) sont notées dans l’actuel projet de règlement : Chapitre V – Mesures de réduction de la vulnérabilité des biens exis- tants – Article V.2 – Prescrip- tions communes aux installa- tions (p. 39).

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VI-3-9. Contre-propositions

Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage SBCE1 Alain a suivi avec beaucoup d'attention l'intéressant débat du Conseil Municipal du lundi 23 mai relatif Le PPR est un document d’ur- LAFROGNE au Plan de Prévention des Risques Littoraux et d'inondation, partage l'idée de la nécessité d'un banisme élaboré d’après un 1 bis rue de PPRL-i pour la Baie de saint Brieuc. Il a écouté les vives craintes des habitants des Grèves concernés guide national et un cahier des l’Etoile – par ce plan, bien relayés par une large majorité des élus. Il comprend bien les risques pour les habi- charges. Hillion tants de voir dévaluer considérablement la valeur de leur patrimoine et de devoir réaliser de coûteux travaux pour se mettre hors danger d'une inondation d'occurrence centennale. Ayant été dans sa vie professionnelle en charge de la protection contre les inondations des villes de Tunisie pendant plu- sieurs années, il est particulièrement sensible à ces questions, et il souhaite apporter sa contribution à la recherche d'une approche qui puisse satisfaire toutes les parties, dans le Secteur des Grèves. Il pense que la cartographie définissant les zones d'inondation pour une inondation centennale est un élément important, mais assez élémentaire, ne permettant pas d'appréhender les risques réellement encourus par chaque habitation. A titre d’exemple, si une habitation située à Pissoison sur la partie à l’Est de la route (donc avec pente montante sécurisante) est théoriquement affectée par un aléa centennal à l’horizon 2100 de quelques centimètres, il n’est pas objectif de considérer le risque encouru au même titre qu’une habitation qui, pour le même phénomène, serait submergée par plus d’un mètre d’eau. Sans remettre en cause cette carte, il propose de réaliser deux cartes complémen- taires pour l'ensemble des Grèves d’Hillion :  pour l'occurrence centennale (horizon classique en matière de protection contre les inonda- tions) : définir les zones de submersion potentielles par tranches, car il est bien évident qu'une inondation de 5 cm ne présente pas les mêmes risques qu'une submersion de 2 mètres, surtout quand l’on connait les incertitudes relatives à la détermination des niveaux. Il propose que soit dessinées (avec des nuances de couleurs du plus clair au plus foncé) les zones correspondant aux tranches d'eau suivantes: < 10 cm / de 10 à 50 cm / de 50 cm à 1,00 m / de 1,00 m à 2,00 m / > 2,00m  pour l'occurrence cinquentennale : même type de cartographie par tranches d'eau  pour chaque habitation, porter sur carte (ou dans un document annexe) la cote du rez-de- chaussée et la cote la plus élevée de la parcelle (qui pourrait être un lieu de refuge, sans aménagement particulier)

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Cette approche présente l'intérêt de permettre une analyse fine des risques encourus, qui peuvent être extrêmement réduits ou au contraire majeurs, avec toute la gamme intermédiaire. Cela permet- trait pour les propriétaires de chaque habitation d'avoir des arguments indubitables à présenter à d'éventuels acheteurs, aux assureurs et à l'Administration. Bien évidemment, la nature et les carac- téristiques des travaux à réaliser s'appuieraient sur ces éléments différenciés. YFFC6 M. Matthieu Remarque dans le cadre de l'enquête publique sur la création d'un Plan de Prévention des Risques Le projet de règlement sera POUDER d'inondation de la baie de Saint-Brieuc et carte Géoportail de situation de l'usine. repris en prenant compte de directeur La société YFFINIAC Industrie appartenant au groupe Laïta est concernée car son site de produc- ces observations (voir an- d'usine tion se trouve dans le secteur du Moulin Hery sur les communes de Langueux et d'Yffiniac. Le nexe) LAITA Bas- groupe Laita a constaté le classement de toute une partie de son site en zone d'aléa bleu et bleu sin 22 2 zone foncé. artisanale Toutefois, dans le cadre de la poursuite de son exploitation, l'usine a besoin de son autorisation 22130 ICPE. Le maintien de cette autorisation nécessite l'amélioration de la gestion des eaux pluviales. Crehen Pour le site d'Yffiniac/Langueux cela se traduit par la création nécessaire d'un bassin de rétention. Il a été prévu la création de ce bassin sur la parcelle n°8 du plan joint. M. POUDER constate que le projet du règlement du PPRL-i interdit la création de ce bassin de rétention. Même si la parcelle n°8 est à l'heure actuelle classée en zone « N » du règlement du PLU d'Yffiniac, la possibilité de construire des bâtiments économiques en zone « N » avait été prévue par l'article N2 du règlement actuel : « La réfection des bâtiments existants et l'extension limitée des bâtiments et installations nécessaires à l'exercice d'activités économiques ». Le règlement du PLU a appliqué un principe de réalité en distinguant les activités économiques déjà présentes sur le site qui peuvent s'étendre pour continuer à fonctionner et les autres activités économiques, qu'il vaut mieux implanter ailleurs. Il propose la création d'une exception à cette règle au sein du règlement. Il suggère la possibilité pour des acteurs déjà présents sur le territoire de réaliser un bassin de rétention dans une zone d'aléa bleu ou bleu foncé du PPRL-i quand il n'y a pas la possibilité d'en créer par ailleurs. HC3 M. Pierre Manque de progressivité des mesures envisagées : La vocation première du BRON et L’horizon est très éloigné et l’on pourrait envisager des mesures progressives (évaluer l’aléa à l’ho- PPRI est l’information sur le Mme Marie- rizon 2050, ne pas systématiquement bloquer un projet de construction en évaluant l’impact de ce risque, et la limitation de vul- José projet…). nérabilité, la sauvegarde de NOAILLES Manque d’indemnisation : vies humaines. La valeur fi- 26, route des L’état est responsable des permis de construire, il le reconnaît en indemnisant les maisons situées nancière n’est pas prise en Grèves HIL- en zone noire. La solidarité nationale doit permettre d’indemniser les personnes dont les propriétés compte. LION. subissent une forte dévaluation en valeur et l’augmentation probable des primes d’assurance. Un

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plan de prévention qui ne prévoirait aucune indemnisation des pertes de patrimoine, est inaccep- table. En même temps, des mesures doivent prises pour diminuer la valeur locative des habitations concernées.

VI-3.10. Divers

Référence Nom Observation Réponse du maitre d’ouvrage SBC3 Commune de Saint 2-2) Les Collectivités territoriales concernées par le plan de prévention des risques lit- 2-2, 2-7, 2-12 : pas de réponses Brieuc 27/07/2016 toraux et d’inondation de la baie de Saint-Brieuc ne peuvent pas vérifier le respect de 2-15 Ce PPRL-i ne traite pas l’ensemble des prescriptions édictées dans le projet. Elles ne sauraient, à ce titre, être l’aléa ruissellement. tenues pour responsables du non-respect des prescriptions du PPRli susceptibles d’être 3-1, 3-2 pas de réponse constatées par les fonctionnaires ou agents assermentés. Il est d'ailleurs demandé com- 3-3 Les fichiers SIG générés ment sera réalisé le contrôle de l'application du règlement du PPRli, notamment pour pour l'élaboration des cartogra- les applications ne relevant pas d'une procédure d'urbanisme pour un nouveau projet. phies du présent PPRLi pourront 2-7) Dans le dossier d'enquête publique, toutes les cartes sont listées dans un document être fournis au format .shp ou .tab intitulé "CARTOGRAPHIE REGLEMENTAIRE". Il nous semble qu'il aurait dû être en fin d'étude intitulé tout simplement "CARTOGRAPHIE". Ceci prête à confusion car bien que dans 4-7 En fin d'étude, les fichiers le tableau de ce document une colonne précise "carte réglementaire" pour certaines seu- SIG générés pour l'élaboration lement, le public pourrait penser que toutes les cartes le sont. Ainsi les cartes d'aléa et des cartographies du PPRLi enjeux ou les plans d'assemblage ne sont pas des cartes dites "règlementaires". Cepen- pourront bien être remis au for- dant les cartes intitulées annexes 1 à 3, étant des annexes du règlement, ne devraient- mat .shp ou .tab. elles pas être indiquées également cartes réglementaires? 2-12) En réponse à la demande de vérification réalisée en réunion publique (CR fournis pour l'enquête) sur le délai à partir duquel l'obligation de disposer d'un P.C.S. s'ap- plique, ils confirment que les communes doivent l'élaborer dans un délai de deux ans à compter de la date d'approbation du PPRli (art. 8 D2005-1156 codifié à l'art R731-10 du code de la sécurité intérieure). Ceci est d'ailleurs repris à l'article I-3-5 du règlement. 2-15) Ils avaient exprimé à plusieurs reprises leur regret de ne pas voir pris en compte le risque inondation par ruissellement et le risque mouvement de terrain d'origine con- tinentale. Ces observations ont été exprimées ensuite par le public. 3) Questions

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3-1) Des aides sont-elles envisagées pour assumer la charge des évaluations, études et travaux imposés ou recommandés par le PPRli (en dehors de celles prévues en applica- tion de l'article L561-3 du code de l'environnement pour les biens existants à la date de l'approbation du plan) ? 3-2) Comment sera traitée la fiscalité suite à la réalisation de travaux / aménagements imposés ou recommandés (augmentation de surface avec zone refuge par exemple, création d'un nouvel ouvrant…) par le PPR sur les biens existants? 3-3) Souhait d'obtenir les livrables : il est intéressant de profiter des études menées dans le cadre du PPRli pour alimenter les dispositions relatives à la gestion de crise. Les collectivités territoriales demandent donc (comme cela est mentionné dans la directive inondation, d’autres textes et guides méthodologiques) s'il est possible de récupérer les informations exploitables (formats, échelles, précision…) à cet effet. Les livrables mentionnés au paragraphe 3-2-3-2 du rapport de phase 2, les cartes, pho- tos, les données SIG sur les aléas de plus forte fréquence (crue décennale par exemple)…constituent des éléments qui présentent un intérêt. 4) Demandes de confirmation 4-7) Que les cartes seront bien fournies sous formats papier et numérisé (format .shp ou .tab) pour intégration dans notre S.I.G. SBC4 Mme MALLET Souhaiterait connaitre les contraintes liées à l’aménagement d’un cabanon-remise (ex Suivant le zonage, les projets Michelle, 18 che- transformation en véranda ou en jardin d’hiver) situé en bordure du Gouédic en zone d’aménagement, de changement min des eaux miné- rouge. de destination sont autorisés sous rales, Saint Brieuc conditions ou non. Les travaux du chemin des eaux minérales ne concernent pas le PPRL-i. LMO1 Mme Armelle BO- La commune est très peu impactée, état sise en hauteur par rapport à la vallée du gouët. Pas de réponse THOREL, maire. Le PLU respecte l’arrêté de 1994 du conseil départemental, relatif à la zone de protec- 19/06/2016 tion du lac de St-Bathélémy. Aucune des zones signalées en rouge, sont constructibles. Aucune habitation (au nombre de 3) n’est directement en péril. PLO1 Mme QUEREL, 14 Concernant les constructions en cours, elle demande pourquoi un immeuble avec sous- Les projets autorisés avant bd de la Côte sol a été autorisé sur une zone bleue B3. Concernant le ruissellement, beaucoup de mai- l’approbation de ce PPRL-i d’Emeraude, Les sons se construisent actuellement aux Rosaires et cela fait autant de zones en herbes doivent prendre en compte les rosaire, Plérin supprimées pour éviter ce ruissellement. différents aléas. Pas de réponse Le 30/06/2016 sur le reste

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PLO2 M. LAGUESTE Indique avoir un projet sur une maison située 9 place de la résistance à Plérin le Légué La reconstruction après démoli- Jacky, 12 rue de la (cadastre 9) pour une surface de 152 m² de terrain. Ils ont en projet de détruire l’inté- tion volontaire est autorisée. Les cadoire, Plérin gralité des constructions actuelles et de reconstruire à neuf. Il demande quel est le R0 à cotes de référence sont mention- Le 06/07/2016, respecter pour cette parcelle (carte 5 Plérin). nées dans le projet de règlement.

PLO3 M. Michel PLAS- Indique que l’association a été créée en 1997/1998 et constate que, depuis l’année 2000 Pas de réponse SAIS, président de date de l’enrochement de la digue des Rosaires et de la mise en place des murs et ba- l’association des tardeaux, lors des grandes marées aucun incident majeur n’a été constaté aux Rosaires, cabines de Claire- à l’exception des endroits mal protégés vers Tournemine et le Château. Il estime que fontaine Les Ro- cela démontre l’efficacité de ces travaux. Avant cette date, il précise que les pompiers saires, Plérin. et les services de la ville de Plérin confirmeront que les rues les caves et les maisons Le 06/07/2016 étaient inondées très souvent, les portes des cabines de plages explosaient sous le choc des vagues. Cela prouve pour lui que la protection par l’enrochement, le mur et les batardeaux sont à entretenir régulièrement, voire être renforcés (surélevés), car il cons- tate un enfoncement de l’enrochement de 20 à 30 cm depuis sa création. Par ailleurs, il signale que les tuyaux d’évacuation des eaux pluviales dans l’enrochement sont conti- nuellement bouchés, ce qui provoque des inondations en amont. Les services de l’agglo n’ont pas trouvé de solutions depuis 5 ans et viennent régulièrement déboucher. YFFO7 M. GUEGAN Da- Nous sommes en zone B2. Quelles sont les mesures à prendre en cas d'inondation sa- Le PCS qui est de la responsabi- niel rue des Roches chant que les mesures du Plan Communal de Sauvegarde se feront au plus tard en 2021 lité du maire doit être réalisé dans Douvres Yffiniac (2016 5 ans de mise en œuvre) et quels moyens pour les garantir ? Exemple : qui fournit les 2 ans suivant l’approbation du les sacs de sable si nécessaire ? PPRL-i. Les consignes, moyens mis en œuvre doivent être indi- qués dans ce document. YFFC3 Riverains de la rue 2) Le pont Saint Jean se trouve être beaucoup plus petit que celui de l'Urne situé à Un PPR ne traite pas la valeur fi- Monseigneur Le l'entrée d'Yffiniac pourquoi ? nancière. Mée 4) Le découpage actuel effectué par dans le dossier dévalue leurs propriétés, mais les taxes foncières elles ne changent pas. LAN C1 Courrier Henri «.... Le terrain n’était pas inondable puisque le ruisseau de Douvenant passait sous un Sur ce secteur, le présent PPRLi JAFFRAIN 15 rue pont.... mais ce qui a rendu le reste du terrain inondable c'est la suppression du pont....les s'appuie sur la configuration du des artificiers travaux de suppression du pont.... La ville de Saint-Brieuc a bien assaini l'hôtel des terrain existant, c'est-à-dire en 35700 Rennes courses en incluant une buse sous la route mais en contrepartie elle a détruit la buse 80 prenant en compte les ouvrages qui était sur leur terrain ce qui a eu pour conséquence de laisser inondable leur terrain tels qu'ils sont en place actuelle- et ceux du lotissement. ment. L'aléa auquel le terrain de

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Mr Jaffrain est exposé est essen- tiellement mis en eau par des phénomènes d'origine fluviale. La condition de marée à l'aval constitue un facteur aggravant de ces derniers. LANC2 Courrier M. Jean- «1 - Aléa inondation par ruissellement Ce sujet a été discuté plusieurs Pierre MORIN 56 ...Lors de la consultation du public du 15 octobre au 14 novembre 2015, j'ai déjà eu fois en comités (technique et pi- rue des grèves Lan- l'occasion de soulever la question de l'aléa inondation par ruissellement, risque majeur lotage) et en réunions publiques : gueux auquel est exposé sur Langueux le quartier des grèves....Si ce risque majeur est parfai- l’aléa inondation par ruisselle- tement identifié et recensé dans le DICRIM (page 32), il ne fait l'objet d'aucune évalua- ment n’est pas étudié dans ce tion...Les habitants, fortement concernés par ce risque, étaient en droit d'espérer une plan de prévention. évaluation sérieuse en profitant de l'opportunité de deux études concomitantes : le PPRL-i et la révision du PLU de Langueux. Or, il n'en est rien.....Le nouveau PLU et PPRL-i qui y sera annexé, permettront ainsi de délivrer, sans problème, des permis de construire dans des secteurs exposés à l'inondation par ruissellement !....En conclusion, si l'on peut se féliciter que le projet soumis à enquête publique évalue de manière claire et plutôt précise le risque de submersion marine, ce plan ne peut en aucun cas prétendre prévenir le risque inondation... 2- restriction du contenu du PPRL-i L'arrêté préfectoral du 14 octobre 2011 prescrivant le PPRL-i de la baie de Saint-Brieuc et celui du 25 août 2014 prolongeant l'échéance de son approbation au 14 avril 2016 ne comportent aucune limitation sur l'évaluation du risque inondation. Tous les documents produits dans le cadre de l'étude sont intitulés « Plan de prévention des risques littoraux et d'inondation de la baie de Saint-Brieuc » le 9 février 2015 puis le 2 avril 2015, j'ai demandé à M. le préfet que soit pris en compte dans l'étude du PPRL-i le risque inon- dation par ruissellement...on constate curieusement que l'intitulé est devenu « Plan de prévention des risques littoraux et d'inondation par débordement de cours d'eau de la baie de Saint-Brieuc » … Pourquoi cette restriction ?.... » Joint réponse de M. le directeur départemental des territoires et de la mer en date du 26 mai 2015 LANO2 CANTIN Solène10 « Est-ce que la construction d'une dalle flottante suffit pour le règlement de la zone B1 Oui : pas de mesure particulière rue du grand Léjon de ma maison actuelle ? » pour la qualité des dalles ==> maté- Langueux

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riaux résistant à l’eau (dalle exis- tante ?). Le PPRL-i n’a pas voca- tion à intervenir sur les matériaux existants déjà en place. LANC4 Courrier de M. « ...la mise à disposition de l'ensemble des dossiers « PPRL-i » … s'est déroulée dans Le PPRLi ne gère que le foncier MILLET P. 2 im- des conditions que l'on pourrait qualifier de spartiates. …. et n’a pas vocation à prévoir des passe Bourienne Après avoir pris connaissance, de façon fragmentaire, du contenu des dossiers « PPRL- travaux. Le plan communal de 22360 Langueux i » lus en diagonal, compte-tenu de la densité des documents, il lui est apparu que ceux- sauvegarde est un outil qui doit ci étaient d'une qualité remarquable, tant sur l'écriture que sur la précision des termes... être complètement appréhendé Il conviendrait peut-être de souligner que ce Plan de Prévention oblitère néanmoins par les élus de proximité, et géré deux éléments : - Projection de travaux à effectuer, prenant en compte les épisodes cli- par eux. matiques diluviens, - Enveloppe budgétaire venant s'agréger aux termes qui précèdent. Une inquiétude en matière de sécurité civile. Les dispositions prises au regard du P.C.S. Sous la responsabilité du maire ne paraissent pas adaptée à la réalité. La chaîne d'alerte Météo/Préfecture/Mairie et autres manques de réalisme, notamment en cas de cata- clysme climatique de nuit. Une simulation (scénario catastrophe) grandeur nature serait souhaitable et tout spécia- lement pour les riverains en zone inondable et ce à l'instar des grands bâtiments en cas d'incendie. » LANC5 Témoignage de L'extension du port du Légué a entraîné des transformations par la mer. Quand elle Le phénomène « remontée de Mme Le Cor montait elle drainait le sable mais du fait de la construction du port tel qu'il est aujour- nappe » n’est pas traité dans ce d'hui, davantage de sable a été déposé côté baie d'Yffiniac provoquant un banc trans- PPRL-i versal de plus en plus important. Il convient d'en tenir compte pour l'avenir. Également la mer s'infiltre, c'est normal sous la digue (ex : le chemin de fer). Autre considération, la Bretagne est sujette à des événements sismiques (voir Vivarmor Nature pour ces questions) HO1 M. Sylvain LE - Conteste la cote de référence- scénario « 2100 » de 7 m 87 pour la zone de Pisse La cote de référence du scénario LIEVRE Oison, ainsi que la surcote de 0,02 m liée à la houle, car dans la partie « Rapport 2100 est définie à partir du ni- 6 Pisse- Oison phase 2 : Caractérisation des aléas- il est bien précisé que, pour la zone s’étendant de veau marin centennal (7.00 m à HILLION la Cré à Pisse-oison « … le fond de baie étant abrité de la houle, aucun débit supplé- NGF IGN69), des impacts du Le 30/06/2016 mentaire correspond à des franchissements par paquets de mer ne sera pris en compte changement climatique à l'hori- (page 155). » zon 2100 (+60 cm), des incerti- tudes forfaitaires (+25 cm) et

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Pages 2 à 6 du re- - Interroge sur la précision de la cote de référence à 7 m 87, avec l’incertitude de 0.25 d'une surcote en fond de baie gistre + 1 extrait de m ? (+2cm). Conformément aux plan. - Interpelle sur la « différence de traitement suivant différentes zones de la baie » - prescriptions du guide d'élabora- zone de Pisse-Oison et zone de Langueux les Grèves (un croquis joint). Zone rouge tion des Plans de Prévention des à Pisse-Oison à la ligne de cote de 7 m 87 et zone bleue à Langueux les Grèves pour Risques Littoraux, des incerti- des propriétés situées en dessous de cette même cote. tudes doivent être évaluées puis - Invoque la « dépréciation » des propriétés de Pisse-Oison par rapport de celles de prises en considération pour l'es- Langueux les Grèves. timation du niveau marin de réfé- - Demande de revoir le calcul de la cote de référence 7 m 87 – à l’aléa 2100. rence. Comme mentionné précé- demment, des incertitudes forfai- taires de 25 cm sont retenues dans le cadre du présent PPRLi. Ces dernières correspondent à l'ensemble des incertitudes qui se cumulent à travers la chaîne de calculs, à savoir les incertitudes en termes: . d'acquisition de don- nées aux ports de référence (le port de référence le plus proche est celui de Saint-Malo), de trai- tement statistique des niveaux marins aux ports de référence, de spatialisation de l'information, de traitement statistique de la houle et de la propagation, de données topo-bathymétriques, de modéli- sation de la surcote de déferle- ment, etc… Toutes les communes concernées par le présent PPRL-i ont été trai- tées de manière uniforme. L'oc- cupation du sol à Pisse-Oison et l'occupation du sol aux Grèves sont de nature différente, ce qui

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explique notamment la diffé- rence de zonage sur ces deux sec- teurs. Du fait de la très faible densité de son habitat, Pisse-Oi- son se trouve en zone qualifiée de naturelle, zone sur laquelle l'oc- currence d'un aléa en situation actuelle entraîne systématique- ment un classement en zone rouge. Le quartier des Grèves est, quant lui, en zone dite urbanisée (habitat beaucoup plus dense qu'à Pisse-Oison) et par consé- quent, hormis dans le cas d'un aléa actuel et d'un aléa à l'horizon 2100 très forts, la couleur retenue en guise de zonage localement est le bleu. Le PPRL-I ayant pour but la sau- vegarde des humains et des acti- vités, la valeur financière des propriétés n’est pas prise en compte. Les détails du calcul de la cote de référence a été précisée précé- demment (niveau marin centen- nal + surcote en fond de baie + impacts du changement clima- tique + incertitudes). HO5 M. Loïc SORT - Une baisse de la taxe foncière ne serait pas injuste, en raison de la perte de Le PPRL-i n’a pas vocation à 10, impasse du valeur des habitations et un surcoût en matière d’assurance. prévoir des travaux : un PPR est Pont Perlande à un document d’occupation des HILLION sols. La valeur financière et fis- cale des biens n’est pas prise en

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compte dans un PPR. HC1 M. Alain HER- o La diminution de la valeur de la maison en zone rouge, va-t-elle être prise en Un PPR ne traite pas la valeur BERT compte dans le calcul des impôts locaux ? fiscale d’une habitation 24, route des o Qui va compenser la dépréciation de la valeur de la maison ? Il n’est envisagé des acquisitions Grèves o L’Etat envisage-t-il de racheter les maisons ? qu’en cas de dangers extrêmes. A HILLION o Faut-il avertir l’assurance du classement de la maison en zone rouge ? Dans ce PPRLi, les sujétions o Que faire si rupture de contrat de l’assurance ou si augmentation de la prime ? mises en avant permettent une L’Etat prévoit-t-il une contrepartie ? pérennité de l’habitat sur toutes les zones. A voir suivant le contrat. L’État ne prévoit pas de contrepartie en cas de rupture de contrat. HC2 M. Mickaël COS- - Confirmer qu’il n’y a aucune disposition spécifique/obligation, pour le risque Cf réponse consultation obli- SON, maire de recul du trait de côte amont, à part les interdictions énoncées au II.1.1 et que gatoire HILLION. l’affichage mentionné au IV-I ne s’applique que sur l’espace public. Le 09 juillet 2016 - Confirmer que pour les biens existants, l’obligation de réaliser un diagnostic en zone rouge ou secteur B3, n’est imposée que pour les propriétaires qui réalisent des travaux. - Prendre en compte le risque inondation par ruissellement et le risque mouve- ment de terrain d’origine continentale à l’interface maritime, tout en compre- nant la complexité liée à de telles études supplémentaires. Pour HILLION, il y a eu, par le passé, plusieurs cas d’inondations essentiellement dûs au ruissel- lement provenant de l’urbanisation réalisée de part et d’autre des cours d’eau « La Touche » et « Le Cré », des zones d’activités et de la R. N. 12. Il est re- grettable que cet outil de prévention des risques qu’est le PPRLi, n’ait pas pris en compte le ruissellement des eaux. Un bras de décharge du St-Jean, situé derrière le lotissement des Grèves à YFFINIAC a été supprimé. De plus, le sous-dimensionnement de l’ouvrage hydraulique de la RD 786 au niveau du Pont St-Thomas, a eu pour conséquences le débordement du Cré autour des habitations du secteur. - La prise en compte des conséquences sur les habitations qui subiront inévita- blement une dépréciation. - La prise en compte intégrale, par l’Etat, des travaux de mise en conformité engagés par les propriétaires, aux plans de la charge technique et financière.

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HC3 M. Pierre BRON Manque d’indemnisation : La vocation première du PPRI ET Mme Marie- L’état est responsable des permis de construire, il le reconnaît en indemnisant les mai- est l’information sur le risque, et José NOAILLES sons situées en zone noire. La solidarité nationale doit permettre d’indemniser les per- la limitation de vulnérabilité, la 26, route des sonnes dont les propriétés subissent une forte dévaluation en valeur et l’augmentation sauvegarde de vies humaines. La Grèves HILLION. probable des primes d’assurance. Un plan de prévention qui ne prévoirait aucune in- valeur financière n’est pas prise Texte de 2 pages. demnisation des pertes de patrimoine, est inacceptable. En même temps, des mesures en compte. doivent prises pour diminuer la valeur locative des habitations concernées. La frange littorale du lieu-dit le Incohérence : Rivage est classée en zone rouge. Des projets d’urbanisation (lotissement) existent à Langueux (sous la cote 7.87 m, lieu- Sur ce secteur, aucun projet n'y dit le Rivage, aléas et enjeux forts) et Yffiniac (entre la cote 7.87 m et 7.94 m) entre rue sera autorisé sauf dérogations du Moulin et rue des Grèves, aléas moyens ou forts et enjeux forts, alors que des zones pour des cas à caractère comparables sont placées à Hillion en rouge et dont donc inconstructibles. spécifique (activités directement liées à la mer, travaux d'entretien, de réhabilitation ou de mise en sécurité, etc…). Sur le reste du lieu-dit ainsi qu'entre la Rue du Moulin et la Rue des Grèves d'Yffiniac, l'occupation du sol est qualifiée d'urbanisée. Compte tenu de l'intensité des aléas, des aménagements pourront effectivement être mis en place mais ces derniers devront impérativement être réalisés dans le respect des prescriptions du règlement qui ont pour vocation de garantir la sécurité des biens et des personnes. Dans la mesure où la grande majorité des secteurs d'Hillion touchés par les aléas concerne des secteurs à faible densité d'habitat, ces derniers se réfèrent à une occupation du sol de type naturel.

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Comme précisé précédemment, dans la plupart des cas, ce type d'occupation du sol impose le classement en zone rouge afin de ne pas augmenter la vulnérabilité des lieux et de conserver en l'état les zones d'expansion. Située en zone naturelle, la maison sise au 26 Route des Grèves est soumise à un aléa actuel d'intensité moyenne et à un aléa à l'horizon 2100 d'intensité forte et est, par voie de conséquence, à classer en zone rouge. Pour les mêmes rai- sons, le classement des maisons voisines en zone rouge est égale- ment justifié. HC5 M. Serge HAMON Exprime son avis défavorable sur ce projet de PPRLi : Le PPRL-i prend en compte la si- 13, rue du Canard - Des réunions avec la préfecture ont eu lieu, mais les observations n’ont pas été tuation actuelle et les études réa- A HILLION prises en compte. lisées. (conseiller munici- - Des travaux ont été effectués dans les 35 dernières années, qui ont abouti à L’Etat s’est déplacé sur place pal depuis 1995) supprimer un bras du Saint-Jean et une quasi-fermeture du passage sous le pre- lors des dernières grandes marées mier pont de la rue du Houlet à Yffiniac. Les inondations ont toujours été le de 2015 (mission RDI). fait des débordements des cours d’eau. Pourquoi on s’obstine à ne prendre en Les mesures de prévention, de compte que les bassins versants dont l’étude et les travaux qui en découleraient protection, de sauvegarde et de régleraient en grande partie le problème. réduction de la vulnérabilité sont - L’étude hydraulique, ordonnée par le SIVOM en 2007, n’est pas prise en mentionnées dans le projet de rè- compte. On fait des dépenses inconsidérées en études sans prendre en compte glement. Certaines mesures sont celles déjà réalisées. obligatoires suivant les zones. - On a l’impression que les agents de l’Etat qui mènent ces enquêtes, ne se plon- Certains travaux de réduction de gent pas dans le contexte spécifique du quartier. Lors des dernières inonda- la vulnérabilité peuvent être sub- tions, personne n’est venu de la préfecture pour vérifier et étudier le problème ventionnés suivant un plafond. sur place. La vocation première du PPRI est l’information sur le risque, et

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- Quelles mesures obligatoires, à l’application de ce PPRLi, pour les habitants ? la limitation de vulnérabilité, la Certains ne pourront pas assumer financièrement pour des habitations sans va- sauvegarde de vies humaines. La leur marchande. financière n’est pas prise en - Qui va assumer la dévalorisation importante de l’immobilier ? compte. - Quel est le devenir des taxes – foncière – d’habitation ? HCE1 Mme Danièle VIL- - Est-il logique que l’entretien des digues reste pour une partie des Grèves d’Hillion L’État n’a pas vocation à interve- SALMON,18, à la charge des riverains ? (sa mère a 93 ans). nir sur une digue privée. route des Grèves, - Peut-être pourrait-il être créés des bassins de rétention au vu de l’immobilier galo- Le PPRL-i n’a pas vocation à HILLION pant en amont de son secteur , du bitume à l’infini, avec des surfaces agraires qui prévoir des travaux. 26/07/2016. diminuent de jour en jour, alors qu’elles absorbaient ou du moins refrénaient , con- Le PPR, document d’urbanisme, juguées aux talus, fossés et rivières bien entretenues, les eaux pluviales ? a vocation, dans les zones inon- - Peut-être est-il possible d’arrêter les constructions sur les hauteurs ou de prévoir dables recensées dans le PPRL-i, des solutions simultanées évitant aux eaux de pluie de s’accumuler en aval ? à interdire, maîtriser le dévelop- pement urbain. HO8 M. JeanYves Son habitation est située en limite zone rouge, zone bleue côté Est. Elle empiète sur la Le secteur de Pisse-Oison est in- PASCO, 9, route zone bleue, pourquoi ? alors qu’elle est construite sur une « planéité » ! N’y a-t-il pas tégralement considéré en zone des Grèves, HIL- une marge de tolérance, avec toutes les conséquences de dépréciations des habitations ? naturelle alors que, du fait d'un LION Si l’Etat applique cette zone rouge, pourquoi n’est-il pas prévu d’indemnisation finan- bâti beaucoup plus dense, le sec- cière pour compenser cette lourde dépréciation des habitations ? Elles ont été cons- teur des Grèves est situé en zone truites en toute légalité avec des permis de construire délivrés par les services compé- urbanisée. Afin de ne pas aggra- tents qui doivent assumer aujourd’hui leurs responsabilités. ver la vulnérabilité localement et de préserver les champs d'expan- sion, les sites situés en zone na- turelle sont généralement soumis à un classement plus strict que les sites situés en zone urbanisée pour un aléa d'intensité équiva- lente. Ceci explique pourquoi le quartier de Pisse-Oison est sou- mis à un zonage rouge alors que le quartier des Grèves est, quant à lui, essentiellement soumis à un zonage bleu. Par ailleurs, sur la

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base des éléments topogra- phiques à notre disposition (LI- DAR de 2012), la partie de la parcelle sur laquelle se trouve l'habitation est bien submersible pour un aléa d'occurrence actuel (niveau marin à 7.47 m NGF IGN69) comme pour un aléa à l'horizon 2100 (niveau marin à 7.87 m NGF IGN69). Les deux captures d'écran suivantes repré- sentent en bleu les secteurs pour- vus d'une topographie inférieure à chacun de ces deux niveaux marins. Les choix retenus pour le classement de la parcelle dans le zonage semblent donc justifiés et aucun élément actuel ne nous permet de remettre en cause ces derniers en l'état. Enfin, le LI- DAR exploité dans le cadre de l'élaboration du présent PPRLi ne laisse pas transparaître la pla- néité du site sur lequel se trouve l'habitation. Les deux profils en long suivants montrent, en effet, une pente localement. Commission d’enquête Sur la carte 6 Plérin, il existerait une butte perpendiculaire au fleuve et longeant parcelle Cette butte perpendiculaire n°63 rue de Beauregard, qui retiendrait l’eau. existe et peut potentiellement Pouvez-vous préciser où sont situés les 7 bâtis, tous situés en zone rouge et jouxtant le retenir l’eau en amont de cette cours d'eau Le Gouëdic dernière. Pouvez-vous préciser pourquoi le dossier d’enquête n’est pas soumis à une évaluation Ces bâtis (habitations principales environnementale - « annexes/dépendances ») si-

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Comment allez-vous prendre en compte les observations des personnes publiques faites tués le long du cours « Le Goué- lors de la concertation ? dic » sont Chemin des eaux mi- Dans l’annexe 1 du bilan de la concertation, il a été répondu aux habitants d'Yffiniac : nérales (planche 6/6 St-Brieuc) + • Entretien des bassins de rétention : peut-être noté dans le futur règlement, 1 bâtiment au niveau du camping • Dans le règlement, l'entretien des cours d'eau et des bassins sera prescrit dans des « Vallées ». le périmètre d'étude Le PPRL-i de la baie de Saint- Or, les réponses apportées au public suite à la concertation n'ont pas été reprises dans Brieuc a été prescrit avant l’ap- le dossier projet (prescription pour le règlement sur l’entretien des bassins de rétention plication de cette évaluation en- et l’entretien des cours d’eau) : Pourquoi ? vironnementale : PPRL-i prescrit Par quel moyen ou par quelle procédure les propriétaires concernés par les risques se- le 14 octobre 2011, évaluation ront-ils informés des nécessités de travaux pour réduire la vulnérabilité de leurs habita- environnementale : décret 2012- tions ? 616 du 2 mai 2012, modifié par décret du 2 janvier 2013. Au fur et à mesure de l’avancement du dossier (COTECH, COPIL, concertation du public, réunions publiques…), nous avons pris en compte les diverses observations. Suite à l’enquête publique, il est prévu un COPIL (2ème quin- zaine d’octobre) où nous ferons part des observations émises lors de l’enquête publique et nous proposerons des éventuelles mo- difications au projet de règle- ment. Au vu des précisions ap- portées par le bureau d’étude DHI, le zonage ne semble pas être remis en cause. L’entretien des cours d’eau, des berges, des bassins de rétention et des étangs est mentionné dans

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le projet de règlement : Chapitre V – Mesures de réduction de la vulnérabilité des biens existants – Article V.2 – Prescriptions communes aux installations (p. 33-39). C’est aux propriétaires de s’informer où se situent leurs propriétés. Les mesures de réduction de la vulnérabilité des biens existants s’appliquent aux biens et activités existants à la date de l’approbation du PPRL-i dans la zone R et la zone B3. Le diagnostic avec travaux est obligatoire pour les ERP de 1 à 4.

HORS SUJET

Réfé- Nom Observation rence SBC4 Mme MALLET Elle aimerait des informations sur les travaux prévus sur la voirie « chemins des eaux minérales » et le déversement des Michelle, 18 che- eaux de pluie de ruissellement du Gouedic. Qu’y a-t-il pour prévenir les risques d’inondation sur cette partie du Gouédic. min des eaux miné- rales, Saint Brieuc LANO1 HANSE Bernard et Observation orale : il conteste la mise en place des buses qui inondent par ruissellement des eaux du centre commercial de LANC3 Agnès 60 chemin Trégueux, le Douvenant. des courses Saint- Brieuc

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Le pétitionnaire répond partiellement aux questions du public. La commission d’enquête ana- lyse et donne son avis sur l’ensemble des observations et sur la demande citée en objet dans un document séparé.

Fait à Saint Brieuc, le 19 octobre 2016

La commission d’enquête

Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU Roger LOZAHIC, Catherine DESBORDES

ANNEXES

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Tableau présentant - par mairie (initiale de la commune en début de numérotation)- toutes les contributions du public (résumés – synthèses) concernées par le PPRLi (O = Observations dans le registre, C : Courriers ou documents déposés ou reçus par voie postale, C E : Courriels)

Commune N° Identité et date Synthèse ou résumé de l’observation, proposition ou contre-proposition Saint- SBCE1 Alain LAFROGNE a suivi avec beaucoup d'attention l'intéressant débat du Conseil Municipal du lundi 23 mai relatif au Plan de Brieuc 1 bis rue de l’Etoile – Prévention des Risques Littoraux et d'inondation, partage l'idée de la nécessité d'un PPRL-i pour la Baie de saint Hillion Brieuc. Il a écouté les vives craintes des habitants des Grèves concernés par ce plan, bien relayés par une large 20/07/2016 majorité des élus. Il comprend bien les risques pour les habitants de voir dévaluer considérablement la valeur de leur patrimoine et de devoir réaliser de coûteux travaux pour se mettre hors danger d'une inondation d'occurrence centennale. Ayant été dans sa vie professionnelle en charge de la protection contre les inondations des villes de Tunisie pendant plusieurs années, il est particulièrement sensible à ces questions, et il souhaite apporter sa contribution à la recherche d'une approche qui puisse satisfaire toutes les parties, dans le Secteur des Grèves. Il pense que la cartographie définissant les zones d'inondation pour une inondation centennale est un élément important, mais assez élémentaire, ne permettant pas d'appréhender les risques réellement encourus par chaque habitation. A titre d’exemple, si une habitation située à Pissoison sur la partie à l’Est de la route (donc avec pente montante sécurisante) est théoriquement affectée par un aléa centennal à l’horizon 2100 de quelques centimètres, il n’est pas objectif de considérer le risque encouru au même titre qu’une habitation qui, pour le même phénomène, serait submergée par plus d’un mètre d’eau. Sans remettre en cause cette carte, il propose de réaliser deux cartes complémentaires pour l'ensemble des Grèves d’Hillion :  pour l'occurrence centennale (horizon classique en matière de protection contre les inondations) : définir les zones de submersion potentielles par tranches, car il est bien évident qu'une inondation de 5 cm ne présente pas les mêmes risques qu'une submersion de 2 mètres, surtout quand l’on connait les incertitudes relatives à la détermination des niveaux. Il propose que soit dessinées (avec des nuances de couleurs du plus clair au plus foncé) les zones correspondant aux tranches d'eau suivantes: < 10 cm / de 10 à 50 cm / de 50 cm à 1,00 m / de 1,00 m à 2,00 m / > 2,00m  pour l'occurrence cinquentennale : même type de cartographie par tranches d'eau  pour chaque habitation, porter sur carte (ou dans un document annexe) la cote du rez-de-chaussée et la cote la plus élevée de la parcelle (qui pourrait être un lieu de refuge, sans aménagement particulier) Cette approche présente l'intérêt de permettre une analyse fine des risques encourus, qui peuvent être extrêmement réduits ou au contraire majeurs, avec toute la gamme intermédiaire. Cela permettrait pour les propriétaires de chaque habitation d'avoir des arguments indubitables à présenter à d'éventuels acheteurs, aux assureurs et à l'Administration. Bien évidemment, la nature et les caractéristiques des travaux à réaliser s'appuieraient sur ces éléments différenciés.

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SBCE2 Pascal et Lucette Cette étude présente plusieurs incohérences entre autres, des projets de lotissement à LANGUEUX (sous la cote MOCQUET 7,87m) et à YFFINIAC (entre la cote 7,87m et 7,94m) avec aléas et enjeux forts. Dans le même temps la zone le clos goblet » 4 route qui les concerne est classée en rouge donc inconstructible !!! Ils vont subir un fort préjudice du fait de ce classe- de Pissoison à ment en zone rouge (dévaluation de la valeur de leur patrimoine). Or visiblement aucun plan n’est prévu à ce HILLION sujet. Leur maison est située au lieu-dit « le clos goblet » 4 route de Pissoison à HILLION. L’aléa y est considéré 20/07/2016 comme fort alors que les maisons situées avant et après et qui se trouvent comme eux au-dessus de la cote 7,94m sont classées en aléa faible (planche 19 phase 3 enjeux).L’habitat est dispersé et l’enjeu beaucoup plus faible que dans d’autres zones. Le risque à l’horizon 2100 y est quasiment nul. Ils demandent donc le retrait de leur habita- tion de la zone rouge. SBO1 M. T CALVEZ, 28 Se plaint que la ville n’entretient pas la rive du Gouëdic (dont il ou elle est riverain). Il faut téléphoner 3 fois, se chemin des eaux déplacer pour obtenir quelque chose. Les ronces et les arbustes poussent sur les rives. Il faudrait venir nettoyer 2 minérales fois par an. SBO2 C. HUREL, gérant du Suite à la réunion publique de ??? Malier, à son étonnement il a découvert que le coté du camping situé sur la camping des Vallées, commune de Ploufragan plus haut (entre 5 cm et plusieurs m) était sur les cartes de la Préfecture pour certaines vallée du Gouedic, parties considérées inondables. Il a contacté la DDTM (M. Rouxel) qui a diligenté 2 collègues afin de faire un entre rue Pierre de nouveau relevé topographique. Elle a aussi indiqué qu’il fallait inscrire sur le registre cette remarque afin de Coubertin et le chemin valider le nouveau relevé sur les cartes définitives. du petit pré, secteur Il tient à préciser que depuis 5 ans qu’ils gèrent le camping ils n’ont pas eu de problèmes particuliers même en Brezillet hiver. Ils sont en aval de la rue Pierre de Coubertin dont la buse de passage du Gouedic est relativement petite. Celle-ci les protège de montée rapide du cours d’eau. Régulièrement il surveille la rivière en amont pour vérifier l’absence de troncs, de branchages susceptibles de créer un barrage dans le camping jusqu’à la rue de Trégueux. Il a appris aussi que la ville dans le cadre de l’enquête publique avait des interrogations pour le classement du camping auprès de la Préfecture. IL souhaiterait être associé aux réflexions en cours. SBO3 Mme Catherine Son habitation est située au bord de l’étang de Robien. Elle a constaté depuis 10 ans un envasement rapide et très PONDAVEN, 15 -19 important, l’entretien de la pièce d’eau n’est pas fait. Il y a eu un curage fait « en profondeur » sur une zone rue Louis Blanc, 22000 limitée qui n’a pas empêché l’envasement, et même le processus s’est accéléré. Aux informations médiatiques et SAINT BRIEUC selon les scientifiques, il est clair que les causes d’inondations sont le manque d’entretien des berges des rivières et des pièces d’eau. Ils entretiennent leur jardin sans rejeter les déchets végétaux dans l’étang, mais l’étang n’est pas nettoyé des « encombrants » jetés spontanément, il faut appeler plusieurs fois les services municipaux (ce n’est pas l’entretien des espaces verts, ce n’est pas les encombrants de la ville …). Bref ! il est temps qu’il existe un service technique dédié uniquement aux rivières et plans d’eau. Prenez exemple sur d’autres villes (Le Vésinet peut vous renseigner …). Les branches, troncs d’arbres dérivent jusqu’au déversoir ou restent pour créer une zone d’envasement au milieu de l’étang. A l’heure actuelle un vélo d’enfant n’est toujours pas récupérer malgré plusieurs appels. A qui est l’étang ? le personnel de mairie semble dire que Ploufragan en a la propriété partagée

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avec Saint Brieuc. Ils ont cependant lu que Manoir Industrie a cédé l’étang à la ville de Saint Brieuc. Afin d’éviter les inondations en aval il faut penser au nettoyage du lit de la rivière de Gouédic. Le Gouedic déborde tous les « gros orages » et leur jardin est régulièrement inondé. Le Gouédic peut alors recevoir des quantités de déchets, voire du fuel (cela est arrivé d’avoir une nappe dans le jardin). Les ragondins sont présents dans l’étang et entraine des risques importants pour les berges. C’est une espèce nuisible. Ils ne manqueront pas d’appeler la FGDON pour faire intervenir les piégeurs officiels en espérant qu’ils interviennent à la demande de particuliers. SBC1 M. JONCOUR, pour Il formule des remarques pour le bon fonctionnement de leurs services d’eau potable, eaux usées et Saint Brieuc assainissement des eaux pluviales en zone urbaine. Il cite le règlement du PPRiL au titre II, chapitre I, article Agglomération II.I.2. Les bassins d’orage font partie intégrante du fonctionnement du système de collecte e de gestion des temps 12 juillet 2016 de pluie. Ils sont nécessaires pour se prémunir des risques d’inondation par ruissellement d’eau de pluie en zone urbaine. Tout bassin ou système de rétention rattaché à un réseau doit être considéré comme concourant au bon fonctionnement et comme faisant partie intégrante du système de collecte. La nécessité peut imposer qu’ils soient réalisés en zone inondable. Il conviendrait de revoir la rédaction de cet article du règlement dans ce sens, permettant l’implantation de bassin de rétention des eaux de pluie à l’endroit approprié. De même pour l’article II.2.3ème alinéa du chapitre 2 du titre II. Il cite le Titre II chapitre 3 article II.3.3 7ème aliéna. Les tampons de voiries ne sont normalement pas verrouillés afin de permettre le « relâchement » de la pression en cas de montée en charge. L’ouverture génère un écoulement sur voirie et non dans les habitations riveraines. En cas de verrouillage, un exutoire sera toujours trouvé par les effluents, entrainant le risque de retrouver ces eaux chez les usagers. Enfin, un réseau d’assainissement n’est pas prévu pour être mis sous pression. Le fait de verrouiller les tampons/regards générera donc une montée en charge dans les collecteurs, une augmentation de la pression induite par les effluents et des risques de dégradation des voiries en cas de poussée trop importante. Il conviendrait d’enlever du règlement l’obligation de verrouiller les tampons. De même au titre IV, article IV-3, 4ème aliéna et titre V, article V-2, 1er alinéa. SBC2 M. Le Maire Transmet la délibération du conseil municipal du 6 mai 2016 ainsi qu’un complément. d’Yffiniac, 04/07/2016 Idem YFFC3 SBC3 Commune de Saint Il est indiqué au préalable que la plupart des observations et questions posées ici avaient déjà été posées avant la Brieuc 27/07/2016 phase d'enquête publique. Des réponses étaient souhaitées avant la consultation pour que les collectivités puissent émettre un avis en toute connaissance de cause. 1) Observations sur la forme du règlement - Les articles L121-2 et L126-1 du code de l'urbanisme mentionnés dans le règlement ont été recodifiés au 1er janvier 2016. - Dans les premiers paragraphes du chapitre 2, il est mentionné un article II-2-1 qui n'existe pas.

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- Il semblerait plus pertinent de mettre les définitions (zones refuges, cotes) dans un article plus général que seulement dans le titre III puisque ces notions sont utilisées dans plusieurs titres. - Il est souhaitable de mentionner les cartes annexes 1 à 3 (citées art III-2-1 p29/47) dans la table des matières. - Il serait intéressant de définir les termes "remblai" et "affouillement" et de préciser la hauteur et dimensions à partir desquelles les dispositions du règlement s'appliquent. 2) Autres Observations 2-1) Il est indiqué art IV-1 du règlement, l'obligation d'alerte à destination des occupants des habitations longeant les plages et les cours d'eau en cas de mise en vigilance « vagues-submersion », « pluie-inondation » ou « vigi- crues » pour les niveaux jaune, orange et rouge. Cet article créé une obligation pour les communes qui peut aller à l'encontre des organisations et des protocoles d'alertes actuels. Le problème est que le dispositif de vigilance est établi pour le département alors que la configuration peut être tout à fait différente d'une zone à l'autre. Ceci est d'autant plus vrai pour la vigilance jaune où peu d'indications sont données pour ce niveau d'alerte qui peut être relativement fréquent (plusieurs par an). Le dispositif vigicrues nouvellement instauré dans les Côtes d'Ar- mor ne s’applique par exemple pas en façade maritime et en aval des ouvrages de retenue d'eau. Cette obligation peut être contre-productive en créant une lassitude et une perte de crédit dans le dispositif d'alerte. Les collecti- vités territoriales concernées ne sauraient être tenues pour responsables de la non application de cette obligation quand le niveau de vigilance local ne le justifie pas. De plus pourquoi créer une différence entre habitations et autres occupants potentiels dans un dispositif d'alerte notamment des établissements sensibles qui peuvent être prioritaires? Il ne faut d'ailleurs pas confondre vigilance et alerte, cette dernière n'étant déclenchée que lorsque le danger est avéré (rappelé dans le schéma directeur de prévision des crues). Ces dispositions semblent d'ailleurs contraires à la circulaire du 11 juin 2014 relative à la mise en œuvre de la procédure de vigilance crues. 2-2) Les Collectivités territoriales concernées par le plan de prévention des risques littoraux et d’inondation de la baie de Saint-Brieuc ne peuvent pas vérifier le respect de l’ensemble des prescriptions édictées dans le projet. Elles ne sauraient, à ce titre, être tenues pour responsables du non-respect des prescriptions du PPRli susceptibles d’être constatées par les fonctionnaires ou agents assermentés. Il est d'ailleurs demandé comment sera réalisé le contrôle de l'application du règlement du PPRli, notamment pour les applications ne relevant pas d'une procédure d'urbanisme pour un nouveau projet. 2-3) Il faudrait nuancer les conditions trop contraignantes imposées en zones bleues selon la rédaction actuelle du projet de règlement et notamment le secteur B1 (surtout celui en aléa submersion marine 2015 nul) par rapport aux autres secteurs bleus. Dans le principe de gestion du risque, il est possible de différencier les prescriptions / interdictions d'une zone (B2) comprenant des hauteurs d’eau pouvant dépasser 2m et/ou des vitesses d’écoule- ment pouvant dépasser 0,5m.s-1 d'une zone (B1) de hauteur d'eau maximale 0,5m et de vitesse <0,2m.s-1. Cette demande est notamment établie pour la ville de Saint-Brieuc pour le Légué. Le but n'est pas d'ignorer le risque

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mais tout en étant responsable, de le gérer par des prescriptions adaptées. Une note en annexe apporte des préci- sions à ce sujet. Pour d'éventuels ERP non concernés par l'aléa 2015 mais concernés par l'aléa 2100, il peut paraitre surprenant dans le même principe de voir qu'ils doivent réaliser des travaux dans un délai de cinq ans. Ils ne devraient être exposés que tardivement puisque l'aléa actuel prend déjà en compte +20cm pour le change- ment climatique et +25cm de marge de sécurité. Un tel diagnostic devrait plutôt être intégré dans le cadre d'une révision du PPRli avec une meilleure connaissance du scénario sur le changement climatique (préconisé dans le guide PPRl de 2014). 2-4) Il leur semble incohérent à l'article II-2 de limiter toute extension à une surface assez réduite, par exemple de 30m2 en zone B1, tout en permettant de nouvelles constructions de surfaces plus importantes à partir du mo- ment où l'ensemble (existant + nouveau projet) ne dépasse pas un certain pourcentage, par exemple 50 % y com- pris en zone B2, de l'unité foncière…Ainsi un habitat de 100m2 par exemple se verrait refuser une extension de 31m2 mais accepter une nouvelle construction de 100m2 voire plus. Il est proposé d'adopter aux extensions qui dépassent les surfaces limites indiquées dans le règlement, les mêmes dispositions que celles des nouvelles cons- tructions. 2-5) La cohérence du lissage entres les cartes d'aléa et les cartes réglementaires avait été abordée lors du comité de pilotage du 16 janvier 2016. Des modifications ont été prises en compte mais il persiste des zones non cohérentes pouvant avoir des conséquences importantes sur les autorisations d'urbanisme. Un exemple a été évoqué avec les services de la DDTM lors d'une réunion le 17 mai 2016. Des observations sont réalisées sur le zonage du camping sur Saint-Brieuc / Ploufragan. Le problème se pose surtout quand un bâti ou une zone n'est pas (ou presque pas) concerné(e) par un aléa mais qu'il (elle) apparait avec un zonage dans les cartes réglementaires. Ce point est en lien également avec l'observation ci-dessous si des erreurs apparaissent par la suite. 2-6) Il avait été indiqué en réunion du 10 décembre 2015 et lors de réunions publiques (CR fournis pour l'enquête) qu'une fois approuvé le PPRli ne serait plus modifiable (y compris des points de détail). Ceci nous semble contraire aux dispositions des articles L562-4-1 et R 562-10-1 du code de l'environnement. Ce point est d'autant plus important qu'il y a eu de nombreux échanges sur les données topographiques (le règlement prévoyant que le niveau altimétrique en tout point de chaque projet soit vérifié - p34/47 chapitre 4 Responsabilités) et la cohérence des cartes ci-dessus évoquée. 2-7) Dans le dossier d'enquête publique, toutes les cartes sont listées dans un document intitulé "CARTOGRAPHIE REGLEMENTAIRE". Il nous semble qu'il aurait dû être intitulé tout simplement "CARTOGRAPHIE". Ceci prête à confusion car bien que dans le tableau de ce document une colonne précise "carte réglementaire" pour certaines seulement, le public pourrait penser que toutes les cartes le sont. Ainsi les cartes d'aléa et enjeux ou les plans d'assemblage ne sont pas des cartes dites "règlementaires". Cependant les cartes intitulées annexes 1 à 3, étant des annexes du règlement, ne devraient-elles pas être indiquées également

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cartes réglementaires? 2-8) Comment réaliser le calcul de la cote à partir des isolignes de l'aléa fluvial comme indiqué dans le schéma n°1 de l'article III-2-1 quand il n'y a qu'une isoligne de référence. C'est le cas des dernières isolignes avant l'estuaire, où il n'y a pas de carte de concomitance, comme au Légué. La dernière isoligne est à 8,20m (Cf. extrait de carte ci-dessous). Pour les extensions en zone B1, c'est la cote de l'aléa 2015 qui s'applique donc 7,47m. Ainsi on passe tout de suite après l'isoligne à 7,47m? Or des zones puis des bâtiments ne sont pas inondés en aléa maritime 2015 (7,47m) mais le sont en aléa fluvial. 2-9) Quelle est la cote de référence pour les équipements complémentaires mentionnés au III-3-2 notamment en secteurs B1 et B2? 2-10) Les préconisations mentionnées à l'article IV-1 reprises ci-dessous ne devraient s'appliquer qu'aux mesures organisationnelles comme le plan de gestion de crise de l'établissement, sinon cela ressort plutôt des mesures sur l'existant en ce qui concerne les travaux (à condition que la volonté de rendre les travaux obligatoire soit confirmée pour les ERP). "Réalisation de diagnostics de vulnérabilité dans les établissements recevant du public des catégories 1 à 4* par les propriétaires : ✔ mise en œuvre des préconisations définies par le diagnostic" 2-11) La limite des 10% maximum de la valeur du bien pour les travaux rendus obligatoires est reprise uniquement au titre V. A partir du moment où il s'agit d'une disposition générale pour tout travaux de prévention, d'ailleurs citée à l'article 1.3.2, confirmer que ceci s'applique bien aux autres titres. Il faudrait peut-être supprimer ce rappel au titre V afin d'éviter tout questionnement ou le reprendre à chaque fois qu'il s'applique. Ceci est également en rapport avec la question précédente pour les éventuels travaux des ERP. 2-12) En réponse à la demande de vérification réalisée en réunion publique (CR fournis pour l'enquête) sur le délai à partir duquel l'obligation de disposer d'un P.C.S. s'applique, ils confirment que les communes doivent l'élaborer dans un délai de deux ans à compter de la date d'approbation du PPRli (art. 8 D2005-1156 codifié à l'art R731-10 du code de la sécurité intérieure). Ceci est d'ailleurs repris à l'article I-3-5 du règlement. 2-13) L'effet écréteur des barrages, comme celui de Saint-Barthélemy aurait pu être pris en compte, au moins pour l'effet de laminage. 2-14) Application de l'article L 562-8 Dès le comité de pilotage du 26 mars 2013, il a été évoqué. Il leur a lors été répondu que ce n'était pas l'objectif d'un PPR (Cf. compte-rendu du COPIL). Ceci a été évoqué de nouveau à plusieurs reprises avec +/- les mêmes réponses. Au final cet article est cité dans le règlement (chapitre 1) et repris dans la note de présentation en fin de paragraphe 2-1 mais aucune mesure de prévention n'a été prise en ce sens (certaines sont pourtant mentionnées

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dans le rapport de la phase 2). Cela fait d'ailleurs partie des interrogations du public. Ainsi il n'apparait pas non plus de dispositions relatives à l'art. L562-1-II-2 du code de l'environnement ni les cartes y afférentes. - Extrait de notre rapport n° SCPRM 3/15 du 25 février 2015 : " Il avait déjà été demandé de faire référence en complément de l’objet des P.P.R. à l’article L 562-8 "Dans les parties submersibles des vallées et dans les autres zones inondables, les plans de prévention des risques naturels prévisibles définissent, en tant que de besoin, les interdictions et les prescriptions techniques à respecter afin d'assurer le libre écoulement des eaux et la conservation, la restauration ou l'extension des champs d'inondation". Il leur avait été répondu que ce n’est pas l’objectif d’un PPRl.i. Or l’article précité est bien issu du code de l’environnement dans un chapitre intitulé Plan De Prévention des Risques Naturels Prévisibles. Puisque nous sommes dans le cadre d'un PPRl.i., il s’agit bien d'indiquer aussi ces dispositions spécifiques à la submersion et aux zones inondables. Il ne semble pas pertinent de les occulter dès le départ. Ils maintiennent donc cette demande, d’autant plus que le rapport de la phase 2 émet des préconisations en ce sens." - Extrait Circulaire du 24 avril 1996 relative aux dispositions applicables au bâti et ouvrages existants en zones inondables : « Nous vous rappelons que sur certains aménagements existants susceptibles de perturber l'écoulement ou le stockage des eaux de crue (ouvrages d'art, ouvrages en rivière, remblais), vous pouvez, dans le cadre du P.P.R., imposer des travaux susceptibles de réduire les risques en amont comme en aval de ces ouvrages. » 2-15) Ils avaient exprimé à plusieurs reprises leur regret de ne pas voir pris en compte le risque inondation par ruissellement et le risque mouvement de terrain d'origine continentale. Ces observations ont été exprimées ensuite par le public. * Pour le risque ruissellement - Extrait note n° SCRPM 3/15 :" Ils ont dès le début de la concertation exprimé certaines observations. Il leur a pour certaines d’entre elles été répondu par courrier du 9 février 2015 Sur la prise en compte du risque de ruissellement : Il leur est répondu que ce phénomène se rapporte aux eaux pluviales et n’est pas pris en compte dans le cadre du PPRl.i. Les communes regrettent cependant que l’aléa Ruissellement n’ait pas été pris en compte et prennent acte de cette position. La réponse apportée lui semble un peu réductrice et semble mettre en cause uniquement l’insuffisance du réseau de collecte des eaux pluviales. Ainsi les normes citées en référence, notamment le guide méthodologique pour l’élaboration des PPRN concernant les risques d’inondation mentionnent tous les types possibles d’inondation et présentent des priorités, parmi lesquelles le risque d’inondation par ruissellement urbain. Certaines préfectures ont même choisi de traiter ce phénomène dans des PPRi spécifiques au ruissellement.

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Ce point interroge d’autant plus que nombre d’arrêtés de catastrophes naturelles sont reconnus par rapport à cet aléa, que les rapports de la phase 1 et la phase 2 évoquent également à plusieurs reprises ces phénomènes." - Extrait GUIDE CEPRI oct. 2014 : "Le caractère soudain et violent des inondations par ruissellement les rend en effet particulièrement destructrices, ce qui les érige au même niveau que les inondations par débordement de cours d’eau en matière de montants d’indemnisation assurantielle. En 1999, lorsque le Ministère en charge de l’environnement propose un guide méthodologique pour l’élaboration des PPRN concernant les risques d’inondation, il mentionne tous les types possibles d’inondation et présente ses priorités, parmi lesquelles le risque d’inondation par ruissellement urbain. Ce risque n’est pas défini en lui-même, mais au travers d’une comparaison à une inondation marquante (Nîmes) et par exclusion d’autres phénomènes (“problèmes d’insuffisance du réseau de collecte des eaux pluviales et usées”). Depuis, la définition du phénomène de ruissellement a été complétée au fil des études menées. Se sont ainsi rajoutées les options d’apport d’eaux pluviales engendrées par un bassin versant, de pluie intense, de limite de capacité des systèmes d’évacuation des eaux pluviales et de microtopographie. On mentionne également les phénomènes de coulée de boue et d’érosion des sols, souvent associés au ruissellement. P 42 Bien que le risque d’inondation par ruissellement ait parfaitement sa place dans un PPRI, il semble que certaines préfectures aient décidé d’attaquer la problématique de manière spécifique (Lille, Val-de-Marne), en travaillant à l’élaboration de PPRI-Ruissellement". - Extrait circulaire du 27 juillet 2011 : " Le PPRL doit être réalisé à une échelle géographique présentant une cohérence hydrosédimentaire. Il doit, dans la mesure du possible, traiter simultanément tous les aléas qui impactent le bassin de risque considéré : submersion marine, érosion du trait de côte et migration dunaire, voire le cas échéant les autres phénomènes d'inondation concomitants (débordement de cours d'eau pour les zones estuariennes, ruissellement…). * Pour le risque recul du trait de cote - Extrait de notre note n° SCPRM 3/15 " Sur la prise en compte de l’aléa érosion littorale. Il nous a été répondu que « seule l’érosion littorale d’origine maritime est prise en compte dans la prescription du PPRli. » Pour leur part, nous n’avons vu indiqué que l’érosion littorale. Ils distinguent bien l’érosion littorale de la seule érosion marine plus restrictive, en ce sens que le littoral constitue bien la zone de contact entre la terre et la mer. Différents référentiels cités dans le rapport indiquent également l’intérêt de prendre en compte les deux origines. Le rapport évoque d’ailleurs à de nombreuses reprises les deux origines conduisant à l’aléa et parfois la concomitance des deux. Tout ceci risque de provoquer une forte incompréhension d’autant que des mouvements de terrain de zones littorales sont bien observés." - De plus le guide PPRL 2014 énonce les éléments suivants :

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- p 27/169 « analyse du phénomène de recul au regard de l’action combinée des facteurs marins et conti- nentaux ». - P 31/169 Définition Le recul du trait de côte est le déplacement vers l'intérieur des terres de la limite entre le domaine marin et le domaine continental. Généralement, c'est la conséquence d'une perte de matériaux sous l'effet de l'érosion marine, érosion naturelle induite par les forces marines, combinée parfois à des actions continentales, ou d'une érosion générée ou accélérée par l'homme (sur-fréquentation, extraction, aménagements et ouvrages de protection, urbanisation proche du littoral entraînant des ruis- sellements de surface et la présence de réseaux, etc.)….. Leur recul est souvent plus complexe à appré- hender du fait de la combinaison des actions continentales (infiltration, ruissellement...) en haut de falaise et des actions directes de la mer. 3) Questions

3-1) Des aides sont-elles envisagées pour assumer la charge des évaluations, études et travaux imposés ou re- commandés par le PPRli (en dehors de celles prévues en application de l'article L561-3 du code de l'environne- ment pour les biens existants à la date de l'approbation du plan) ? 3-2) Comment sera traitée la fiscalité suite à la réalisation de travaux / aménagements imposés ou recommandés (augmentation de surface avec zone refuge par exemple, création d'un nouvel ouvrant…) par le PPR sur les biens existants? 3-3) Souhait d'obtenir les livrables : il est intéressant de profiter des études menées dans le cadre du PPRli pour alimenter les dispositions relatives à la gestion de crise. Les collectivités territoriales demandent donc (comme cela est mentionné dans la directive inondation, d’autres textes et guides méthodologiques) s'il est possible de récupérer les informations exploitables (formats, échelles, précision…) à cet effet.

Les livrables mentionnés au paragraphe 3-2-3-2 du rapport de phase 2, les cartes, photos, les données SIG sur les aléas de plus forte fréquence (crue décennale par exemple)…constituent des éléments qui présentent un intérêt. 4) Demandes de confirmations 4-1) Les zones refuges sont prescrites au V-1. Cependant les zones refuges sont définies comme "Cette zone est destinée à accueillir les résidents ou occupants des constructions à usage d'habitation ou d'hébergement princi- palement." Ceci ne comprend donc pas les ERP et autres bâtiments qui ne sont pas à usage d'hébergement? 4-2) Suite aux réponses fournies lors des réunions publique rappelant que l'obligation de réaliser un diagnostic en zone rouge ou secteur B3 n'est imposée que pour les propriétaires qui réalisent des travaux. Selon les réponses apportées, le plus simple et moins coûteux (le plus risqué par contre) est de ne faire aucun travaux et donc aucun diagnostic. Il est donc demandé de confirmer que les propriétaires n'ont pas d'obligation de réaliser des travaux

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et que le diagnostic n'est obligatoire que s'ils envisagent des travaux (à part en zone Rp comme indiqué à l'ar- ticleV-3). Il a également été répondu que le diagnostic n'est obligatoire qu'en zone Rp or il est également obliga- toire pour les ERP du premier groupe (y compris en zone bleue) en fonction de l'observation 2-10. La rédaction du préambule du titre V devrait être rédigée autrement. En effet ce dernier indique " Préalablement à tous travaux, les propriétaires devront procéder ou faire procéder à un diagnostic de leur bâti afin de permettre de sélectionner parmi les travaux prescrits…" Or le titre V prescrit justement des travaux (zone refuge, mise hors eau tableau électrique…)? 4-3) En ce qui concerne les campings, que celui (ceux) soumis aux aléas du PPR n’est pas considéré à submersion rapide au sens de l'instruction gouvernementale du 6 octobre 2014. 4-4) Que c'est bien le niveau de référence actuel (2015) qui a été retenu pour limiter l'application de la bande de précaution forfaitaire minimale de 50m par rapport au terrain naturel en aval des ouvrages. Cf. circulaire du 27 juillet 2011 identifie bien le niveau marin de référence comme étant " évalué sur la base d’un niveau marin calculé en prenant le plus haut niveau entre l'événement historique le plus fort connu et l'événement centennal calculé à la côte, à laquelle on rajoute la surcote liée à la houle et, le cas échéant, la surcote liée aux phénomènes locaux. A cet « aléa météorologique » sera ajoutée une marge de 20 cm constituant la première étape de prise en compte du changement climatique." Cette définition correspond bien à l'aléa 205 du PPRli (auquel il a en plus été rajouté +25cm de marge de sécurité). 4-5) Que la création de gîtes ou chambres d'hôtes ne constitue pas un changement de destination et n'est pas considérés comme ERP tant que l'effectif du public n'est pas supérieur à 15 personnes. Dès lors ce type de création ne peut pas être interdit et on ne peut pas considérer que cela constitue une augmentation de la population expo- sée. 4-6) Bâtiment ayant fait l’objet d’une démolition, quid des abords et emplacements, application des dispositions du secteur identifié sur les cartes? 4-7) Que les cartes seront bien fournies sous formats papier et numérisé (format .shp ou .tab) pour intégration dans notre S.I.G. Annexe 1 : données relatives à la différenciation de la zone B1 Il est demandé de revoir les conditions trop contraignantes imposées en zones bleues selon la rédaction actuelle du projet de règlement et notamment le secteur B1. Ceci est d'autant plus vrai pour l'aléa submersion marine. Voici les arguments qui conduisent à effectuer cette demande : 1) Gestion du risque ● De quoi parle-t-on? Plus précisément de l’aléa : - submersion marine dans le secteur B1 qui comprend - les secteurs naturels exposés à un aléa actuel nul et à un aléa futur faible ; - tous les secteurs urbanisés en aléa actuel nul à faible et à un aléa futur faible.

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- fluvial faible dans des zones par exemple où il existe, bien que le règlement le considère comme transparent, un barrage comme celui de Saint-Barthélémy qui produira dans tous les cas au moins un effet de laminage. De plus il fait l'objet d'un suivi poussé avec un protocole d'alerte spécifique. ● Quel risque essentiel représente-t-il ? Dans ces secteurs l’aléa est au maximum caractérisé de faible, c’est-à-dire une hauteur d’eau <50cm et une vitesse d’écoulement<0,2m.s-1. Il est même nul pour certaines zones pour l'aléa submersion marine actuel (absence d'aléa prenant déjà en compte +20cm pour le changement climatique). Ce qui signifie que l'aléa faible à l'horizon 2100 représente dans ce cas un maximum de hauteur d'eau de 40cm. L’aléa 2100 prend effectivement en compte une hauteur d’eau pour changement climatique de +60cm dont +20cm déjà intégrés dans l'aléa actuel, donc une différence de +40cm pour l’aléa 2100 par rapport à l’aléa actuel.  L’aléa actuel prend en compte : - un évènement centennal dont la première composante est le niveau marin extrême (prenant en compte la marée astronomique et les surcotes atmosphériques) de période de retour de 100 ans à savoir 7,00m NGF à la bouée du Légué. Il convient de noter que cet évènement est supérieur aux évènements de référence historiques. Ce niveau est par exemple comparé à celui de la marée du siècle annoncée en mars 2015 de 6,59m NGF (correction ZH/Réf de -5,946m pour une hauteur de 12,54m par rapport au zéro hydrographique). - le changement climatique en ajoutant+20cm - une marge de sécurité pour incertitudes de +25cm - une surcote de déferlement de +2cm L’aléa actuel final est donc de 7,47m NGF (13,42 m côte maritime), ce qui présente donc déjà une surcote de +47 cm par rapport au niveau marin extrême T100. L’aléa 2100 est à 7,87m NGF. Par comparaison, la mer au moment de la tempête de février 2010 (Xynthia) était à son niveau le plus haut à 6,62m NGF. Bien entendu ce niveau n’est atteint que pour une période assez courte de pleine mer, le marnage étant dans ce secteur d’un peu plus de douze mètres. En appliquant la règle simplifiée des « douzièmes » il faut moins d’une heure pour que le niveau baisse de 1m donc encore moins de temps pour ne plus être inondé (hors effets de cuvette) puisque le risque faible est <50cm. A noter également que la vitesse de montée est partout inférieure au seuil de1,5m/h.  Etant en zone bleue, nous sommes au-delà de la bande de précaution dans laquelle s’appliquent les survitesses liées à la rupture des ouvrages souvent mise en avant dans la gestion des risques de submersion marine ou rupture de digues pour le débordement de cours d'eau.  En résumé la demande de simplification en zone B1 concerne les aléas :

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- de gravité actuelle (incluant déjà des majorations) nulle ou très faible (moins de 10cm d’eau) - de gravité faible à l'horizon 2100 ou débordement de cours d'eau - de probabilité faible (période de retour de 100 ans pour le niveau extrême et majorations de +47 cm, jamais référencés historiquement) sans zone de concomitance. - exposition relativement courte de façon certaine pour la submersion marine (marée descendante) - relativement prévisibles En gestion du risque, il suffirait par exemple de rajouter un ou deux rangs de parpaings pour ne plus être inondé à l'horizon 2100 ou débordement de cours d'eau. Le but n'étant donc pas d'ignorer le risque mais d'intégrer en zone urbaine une continuité de développement tout en limitant la vulnérabilité et facilitant la résilience. Dans le principe de gestion du risque, il peut être assez incompréhensible de mettre les mêmes interdictions pour la zone bleue B2 comprenant des hauteurs d’eau pouvant aller jusqu’à 2m ou des vitesses d’écoulement pouvant dépasser 0,5m.s-1. 2) Référence aux guides La circulaire du 27 juillet 2011 : - rappelle à plusieurs reprises que l'aléa 2100 n’aura pas d’impact sur la constructibilité des zones urbanisées tout en permettant via les prescriptions sur les nouvelles habitations, de prendre dès maintenant les mesures nécessaires pour limiter la vulnérabilité future. - fait une différence entre le secteur B1 et B2 puisqu'elle ne prévoit pour le premier (quand aléa actuel nul) des prescriptions que « le cas échéant ». - montre un schéma indiquant que plus le bleu est clair et moins les prescriptions sont contraignantes… Le guide PPRl de 2014 et le guide de recommandations du contenu d'un PPR de 2006 montrent également différents zonages en fonction des risques rencontrés. Il est même précisé « Le nombre de zones doit correspondre au nombre de combinaisons des aléas et des enjeux. Il n'existe cependant pas de contrainte règlementaire quant au nombre de zones pouvant être identifiées. Une zone particulière pourra être délimitée chaque fois que la spécificité d'un risque et ses caractéristiques le justifient. » Pour autant dans le projet de règlement, l'interdiction d'ERP dès la 4ème catégorie, la limitation d'emprise au sol...finissent par mettre des limites importantes au principe de constructibilité notamment en rapport avec la prise en compte de l'aléa 2100. Les limites pour les extensions paraissent mêmes incompréhensibles. Il est parfois évoqué l'incertitude par rapport à l'évolution climatique pour dire que cela pourrait être au-delà des valeurs annoncées. Le guide PPRL 2014 évoque bien cette possibilité mais dans le sens d'une révision possible du PPR (p20-69). 3) Demandes de simplification Par exemple ne pas interdire tous les ERP du 1er groupe (ou sinon que 1ère et 2ème catégories et bien entendu les établissements sensibles), ne pas limiter autant l'emprise au sol de certaines zones (comme avec configuration où

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possibilité de construction est derrière une barre déjà construite…), les PLU établissent déjà des règles en fonction du zonage, prévoir des prescriptions adaptées (niveau plancher au-dessus côte de référence déjà prévu par exemple)… Ceci peut être arrêté à certains secteurs comme celui du Légué (d'ailleurs à + de 10km du barrage), les zones à aléa submersion marine actuel nul... Annexe 2 : Extraits dispositions normatives Code de l'environnement : Article L562-1, Article L562-4-1, Article L562-8, Article R562-5, Article R562-10-1 Code de la Sécurité Intérieure : Article R731-10 Extraits circulaire 11 juin 2014 : 5.1.2. Le niveau de vigilance jaune. 5.1.3. Le niveau de vigilance orange, 5.1.5. L’alerte des maires Extrait circulaire du 27 juillet 2011 SBC4 Mme MALLET Souhaiterait connaitre les contraintes liées à l’aménagement d’un cabanon-remise (ex transformation en véranda Michelle, 18 chemin ou en jardin d’hiver) situé en bordure du Gouédic en zone rouge. Elle aimerait des informations sur les travaux des eaux minérales, prévus sur la voirie « chemins des eaux minérales » et le déversement des eaux de pluie de ruissellement du Saint Brieuc Gouedic. Qu’y a-t-il pour prévenir les risques d’inondation sur cette partie du Gouédic. La LMO1 Mme Armelle La commune est très peu impactée, étant sise en hauteur par rapport à la vallée du gouët. Le PLU respecte l’arrêté Méaugon BOTHOREL, maire. de 1994 du conseil départemental, relatif à la zone de protection du lac de St-Bathélémy. Aucune des zones 19/06/2016 signalées en rouge, sont constructibles. Aucune habitation (au nombre de 3) n’est directement en péril. LMC1 Conseil municipal de Délibération (3 pages) portant avis favorable sur le projet de PPRLi présenté. La Méaugon 09/05/2016 Plérin PLO1 Mme QUEREL, 14 bd Demande concernant les travaux de mise en conformité de l’habitat : un expert indépendant passera-t-il pour de la Côte d’Emeraude, indiquer quels travaux doivent être réalisés ? Y aura-t-il une aide pour financer les travaux. Concernant les Les rosaire, Plérin constructions en cours, elle demande pourquoi un immeuble avec sous-sol a été autorisé sur une zone bleue B3. Le 30/06/2016 Concernant le ruissellement, beaucoup de maisons se construisent actuellement aux Rosaires et cela fait autant de zones en herbes supprimées pour éviter ce ruissellement. PLO2 M. LAGUESTE Jacky, Indique avoir un projet sur une maison située 9 place de la résistance à Plérin le Légué (cadastre 9) pour une 12 rue de la cadoire, surface de 152 m² de terrain. Ils ont en projet de détruire l’intégralité des constructions actuelles et de reconstruire Plérin à neuf. Il demande quel est le R0 à respecter pour cette parcelle (carte 5 Plérin). Le 06/07/2016, PLO3 M. Michel PLASSAIS, Indique que l’association a été créée en 1997/1998 et constate que, depuis l’année 2000 date de l’enrochement président de de la digue des Rosaires et de la mise en place du mur et batardeaux, lors des grandes marées aucun incident l’association des majeur n’a été constaté aux Rosaires, à l’exception des endroits mal protégés vers Tournemine et le Château. Il Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 86 sur 108

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cabines de estime que cela démontre l’efficacité de ces travaux. Avant cette date, il précise que les pompiers et les services Clairefontaine Les de la ville de Plérin confirmeront que les rues les caves et les maisons étaient inondées très souvent, les portes Rosaires, Plérin. des cabines de plages explosaient sous le choc des vagues. Cela prouve pour lui que la protection par Le 06/07/2016 l’enrochement, le mur et les batardeaux sont à entretenir régulièrement, voire être renforcés (surélevés), car il constate un enfoncement de l’enrochement de 20 à 30 cm depuis sa création. Par ailleurs, il signale que les tuyaux d’évacuation des eaux pluviales dans l’enrochement sont continuellement bouchés, ce qui provoque des inondations en amont. Les services de l’agglo n’ont pas trouvé de solutions depuis 5 ans et viennent régulièrement déboucher. PLO4 M. Jean Philippe Indique que le niveau de prévention des inondations prévu sur sa propriété et plus particulièrement sur les CALONI, Moulin bâtiments et construction lui parait largement pessimiste. En effet, suite à l’inondation du mois de février 2013, Jacques Rouxel, Saint le niveau prévu est trop important. Il demande un relevé topographique sur sa parcelle pour vérifier ces niveaux. Brieuc (carte 7 Plérin Le 06/07/2016, PLO5 Mme PLORINQUER A propos de la parcelle en face du n°20 (planche 6 Plérin), indique que sur cette parcelle se trouve un bâtiment Jelande, 20 rue de qui n’est pas répertorié sur la carte. Elle demande que ce bâtiment soit exclu de la zone rouge car cette parcelle Beauregard Plérin. n’a jamais été inondée à cet endroit. Le 06/07/2016, PLC1 M. Faisant, adjoint au Après avoir délibéré sur le projet et rencontrer plusieurs porteurs de projets, la commune de Plérin souhaite maire de Plérin, apporter des compléments. Il explique que le règlement distingue 2 zones cartographiques prenant en compte le 27/07/2016 risque d’inondation et le risque de submersion marine : la zone bleue qui se décompose en 3 sous-secteurs et la zone rouge également en 3 sous-secteurs. Son propos concerne le secteur du Légué et particulièrement le secteur historique qui fait l’objet au PLU adopté le 17/11/2014 de mesures de protection du bâti et des surfaces commerciales en rez-de-chaussée. Ce quartier fait l’objet depuis une dizaine d’année d’une attention particulière de la municipalité. Ces efforts ont permis de pérenniser et de développer l’offre commerciale et touristique du port de plaisance. Le légué présente aujourd’hui toutes les caractéristiques d’un fort potentiel de développement économique à l’échelle de l’agglomération briochine et du département. Or le règlement du PPRLi tel que rédigé bouleverse ce scénario encourageant sur 4 points essentiels : - non prise en compte réglementaire de l’importance du risque entre les zones B1 (aléa nul à faible) et B2 (aléa faible à moyen) - incompatibilité du PPRLi avec le code de la construction et de l’habitation, le code de l’urbanisme et le PLU - l’information sur les règles de constructibilité réparties sur les titres II et III du règlement nuit à la compréhension du texte que ce soit pour les services instructeurs ou pour les habitants

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- l’article III.4.1 du règlement, en mentionnant l’obligation à tous les porteurs de projet situés à proximité d’un zonage PPRLi de vérifier la hauteur altimétrique de leur terrain, entraine une insécurité juridique exorbitante, alors que le PPRLi a fait l’objet d’une étude exhaustive des hauteurs NGF sur l’ensemble de l’agglomération, notamment par des mesures LIDAR et des relevés de terrains, ce qui a permis de réaliser des cartes avec une précision à la parcelle. Sur le premier point, M. Faisant précise que le règlement s’appuie sur la note de présentation et le rapport technique. Ces derniers ont déterminé comme il en est l’usage, des niveaux de risques pour la population et les biens. Ces risques ont ensuite été caractérisés par des aléas permettant de fixer des gradients de dangerosité. Ces gradients sont ensuite exprimés en cartographie réglementaire. Pourtant la différence réglementaire entre l’aléa faible (B1) et l’aléa moyen (B2) n’apparait presque pas. Cette incohérence dans la prise en compte réglementaire des niveaux de risques a par ailleurs été soulevée plusieurs fois en comité technique et en comité de pilotage sans apparemment beaucoup d’écho de la part du service rédacteur. Or, le règlement qui fixe les règles de constructibilité et qui devrait transcrire réglementairement la nature du risque par des contraintes croissantes est identique mot pour mot entre les zones B1 et B 2 du titre II. Quant au titre III, une seule différence apparait, pour les extensions en zone B2, où la cote de plancher R0 doit être supérieure à la cote 2015 + 20 cm. Il propose donc que le règlement fasse une distinction forte entre la zone d’aléa moyen et la zone d’aléa nul ou faible. La zone B1 pourrait ainsi autoriser au vu de son faible risque, les ERP de catégories 3 et 4 (5 pour la zone B2), les constructions nouvelles avec une emprise au sol supérieure à 80 % (50 % pour la zone B2), les extensions avec une limitation d’emprise limitée à 50 % de l’existant (30 m² d’habitation, et 30% activité en B2). Les hauteurs de planchers fixées par le titre III en zone B1 pourraient autoriser pour les planchers R0 en aléa maritime la cote de référence 2015. Sur le deuxième point concernant les secteurs B1 et B2, les ERP de 5ème catégorie sont autorisés mais tout aménagement ou reconstruction impose que le niveau R0 soit à la cote NGF 2015 (7.47 m) ou NGF 2010 (7.87 m). Or le niveau moyen des pas de porte du Légué est à 7.20m NGF. Les solutions retenues viennent donc en opposition aux articles L111-7 et suivants du code de la construction et de l’habitation et contraignent donc fortement toute évolution des activités économiques du quartier. Le secteur historique du port du Légué avec ses constructions denses sur de petites parcelles étroites en alignement des voies, constitue à l’échelle du département, un urbanisme atypique, que le règlement du PLU a naturellement protégé en imposant que toutes les constructions de bâtiments se fassent en front de rue et sur une emprise au sol de 100%. Cette règle vient en opposition au PPRLi qui impose une densité maximale de 50 % que ce soit en zone d’aléa faible ou moyen. De la même manière, le PPRLi encourage fortement les reconstructions après démolition dans la partie du terrain la moins exposée ou sur la topographie la plus élevée à l’inverse du PLU qui impose la construction dans l’alignement des voies. Les propositions indiquées en supra pour la zone B1 permettraient de régler ces difficultés à venir.

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Sur le troisième point, il est étonnant que le règlement qui fixe les règles de constructibilité soit séparé sur deux titres distincts. Par exemple, le titre II précise les règles de constructibilité, notamment pour les constructions nouvelles et pourtant le titre III présente une information complémentaire en indiquant que les constructions nouvelles sont autorisées après une démolition volontaire. Dans le même ordre d’idée, le titre III fait référence aux « équipement, ouvrages et leurs locaux techniques » alors que ces constructions ne sont pas évoqués dans les projets autorisés dans le titre II. La mise en forme du règlement à la compréhension de tous, que ce soit pour les propriétaires actuels, les acquéreurs potentiels, les professionnels de la vente, les notaires chargés chargé d’assurer la sécurité juridique des actes, les promoteurs et maitres d’œuvre, les élus, les fonctionnaires d’accueil des collectivités, les services instructeurs, et le dernier maillon, le contrôle de légalité. L’importance des enjeux financiers impose une rédaction claire qui pourrait se traduire par une fusion des points réglementaires des titres II et III. M. Faisant ne revient pas sur le point 4 mais tient à faire part de sa profonde inquiétude quant à l’application du règlement tel qu’il a été rédigé et sur les conséquences économiques pour le quartier du Légué s’il est approuvé en ces termes. Ploufragan PLOUF Courrier de Mme et M Indiquent que suite à la réunion d’information du 29 mars 2016, ils ne comprennent pas le PPRLi au niveau du . C1 SENDA, rue du Pré lieu-dit Le Pré Arly. En effet leur maison d’habitation se trouve en zone rouge. Ils joignent différents documents : Arly, plan en zone rouge, photos de 7 février 2014 avec une analyse du site, la disposition du site, la zone inondable et PLOUFRAGAN la zone non inondable, un document historique montrant que le moulin n’a jamais été inondé ainsi qu’un Le 30/06/2016 témoignage de M. Loïc MELEARD leur voisin qui indique que depuis 43 ans il n’a jamais vu le moulin inondé et jamais entendu les anciens parlé d’inondation dans ce moulin, une lettre du maire indiquant l’avis de la commune sur le projet de PPRLi demandant de porter une attention particulière à leur maison. En conséquence, ils demandent que des relevés topographiques soient faits au niveau de leur maison. En annexe au courrier : 3 photos. Mme SENDA donne son numéro de téléphone pour être présente lors du relevé topographique. Trémuson Rien Yffiniac YFFO1 M. BARBIER 8 rue « Pourquoi la zone de mon terrain est-elle « en zone B1 » pour la partie entre l'habitation et le mur de clôture sur des Embruns la voie publique. » (lotissement des Grèves) YFFO2 Mme LUNEL 7 rue de Mme LUNEL 7 rue de la cité (lotissement des Grèves) la cité (lotissement des « L'ensemble de mon terrain est « en zone B1 » la propriété mitoyenne au 5 de la même rue et 5 cm plus bas Grèves) n'est pas impactée par le zonage. » Dépose ce jour un document n°1 YFFC1 extrait cadastral

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YFFO3 M. BARBIER et Mme trouvent que « le règlement pour le zonage B1 manque de souplesse pour les bandes donnant sur la voie LUNET publique. » YFFO4 Dominique FEIGEAN « Il y a une bande bleue claire en limite de voirie alors que le reste de la parcelle est en zone « blanche ». Il serait 15 rue des Embruns souhaitable que dans ces cas-là, la limite de la zone B1 reste fixée en limite de parcelle garantissant l'homogénéité (lotissement des de la parcelle. » Grèves) YFFO5 M. et Mme GEFFRAY « s’étonnent de voir leur parcelle impactée par le règlement B1 alors que le remblai a été réalisé pour tout le 13 rue des Embruns lotissement sur la même hauteur. Ils ont été obligés d'effectuer un radier général pour la construction de la maison (lotissement des (2 rangs d'agglo). » Grèves) YFFO6 M. DAUNY Jean- Il s'interroge sur la pertinence de la zone rouge sur son habitation compte tenu des cartes d'aléas présentées. Jacques Les grèves Yffiniac YFFO7 M. GUEGAN Daniel Nous sommes en zone B2. Quelles sont les mesures à prendre en cas d'inondation sachant que les mesures du rue des Roches Plan Communal de Sauvegarde se feront au plus tard en 2021 (2016 5 ans de mise en œuvre) et quels moyens Douvres Yffiniac pour les garantir ? Exemple : qui fournit les sacs de sable si nécessaire ? YFFC1 Mme LUNEL 7 rue Dépose ce jour un document n°1 cf.YFFO2 extrait cadastral de la cité (lotissement des Grèves) YFFC2 Complément à la Remarque sur la zone de concomitance : délibération du 13 mai « en zone bleue, la cote de référence retenue dans les zones de concomitance aléa maritime et fluvial est la plus 2016 pour dépôt au stricte. Pour connaître la zone dans laquelle se situe un projet, il est nécessaire de vérifier les deux cartes d'aléas registre d'enquête. maritimes 2015 et 2100. La lecture de ces deux cartes peut donner lieu à une limite de zone de concomitance différente. Il conviendrait de préciser que la carte à prendre en compte est fonction du projet admis. Ainsi, la cote (déposé par 2100, retenue pour définir la cote de premier plancher R0 des nouvelles constructions, sera également considérée M.HINAULT) pour déterminer la zone de concomitance. Pour les extensions ce sera la cote 2015. » Remarque sur le cas des parcelles concernées par un double zonage « dans le cas des parcelles concernées par un double zonage, il est demandé de faire correspondre la limite de zone au contour du bâti dès lors que l'écart est marginal. » Exagération de certains lissages qui auraient dû se limiter au contour du bâti. De nombreux projets pourraient être interdits ou remis en cause sans que cela ne soit justifié par un risque potentiel identifié. Remarque sur les bâtiments situés sur plusieurs zones « L'article 1.2.3 indique qu'un bâtiment situé sur plusieurs zones devra respecter les prescriptions des différentes Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 90 sur 108

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zones sur lesquelles il se trouve. Cette disposition est inapplicable dans la plupart des situations et il serait préférable d'appliquer le zonage le plus strict. » Glossaire « Il semble nécessaire d'ajouter au glossaire les définitions des termes « remblai » et « affouillement », et plus précisément d'indiquer la hauteur à partir de laquelle ces travaux seront différentiés d'un simple aménagement de terrain. » Le chapitre 2 du titre II ( article II.2) du règlement littoral prévoit une exception pour permettre les remblais liés à des constructions, travaux, et aménagements autorisés par ce règlement. Le remblai, ainsi rendu possible dès lors qu'un projet est autorisé, pourrait créer des situations à risques sur les parcelles voisines en faisant obstacle au libre écoulement des eaux. Par conséquent, il serait bon de préciser, qu'en cas de constructions autorisées, le remblai est strictement permis pour la desserte et l'usage du bien construit et ce dès lors qu'il n'entraîne pas une augmentation de la vulnérabilité. Règlement « Concernant les dispositions applicables au projet admis sous conditions, (articles III.2.2 et III.2.3) il conviendrait de préciser que la cote de premier plancher R0 des nouveaux garages attenants pourra être abaissée au minimum au niveau de la voirie de desserte... ce qui serait moins réducteur que la dérogation admise mais pas moins strict. » Une erreur matérielle dans la rédaction de ce paragraphe nécessite quelques précisions. Il convient de lire « il conviendrait de préciser que la cote de premier plancher R0 des garages attenants pourra être abaissée jusqu'au niveau de la voirie de desserte sans toutefois lui être inférieur... ce qui serait moins réducteur que la dérogation admise mais pas moins strict. « Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité des suffrages exprimés (22 pour, 4 abstentions) Demande • que les observations ci-dessus soient prises en compte à l'issue de l'enquête publique; • de confirmer que pour les biens existants, l'obligation de réaliser un diagnostic en zone rouge ou B3 n'est imposée que pour les propriétaires qui réalisent des travaux. Il est donc demander de confirmer que les propriétaires n'ont pas obligation de réaliser des travaux et que le diagnostic n'est obligatoire que s'ils envisagent des travaux ; • de confirmer que les certificats d'urbanisme opérationnels indiqueront l'existence du PPRLI et l'obligation faite au demandeur de respecter les dispositions réglementaires sans toutefois donner une cote de référence. En effet, en zone exposée à l'aléa fluvial, elle ne peut être calculée qu'à partir d'une implantation définitive du projet et non d'une hypothèse d'implantation comme c'est le cas lors des demandes des certificats d'urbanisme opérationnels ; • de confirmer que la cote de référence sera déterminée et délivrée par les services de l’État au maître

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d'ouvrage pour être prise en compte dans sa demande de permis de construire. En vue d'éviter toutes contestations et tous recours, il est important que la cote de référence soit précise, en particulier en ce qui concerne l'aléa fluvial et fluvio-maritime. Or, cela suppose que le maître d'ouvrage, ou son maître d’œuvre, ait en sa possession les cartes d'aléas et de zonages en format informatique de type DWG ou équivalent, et l'équipement informatique adéquat, afin de procéder au calcul de « la cote de référence en tout point ». Il est important de prendre en compte ou d'apporter une réponse à cette dernière demande. Celle-ci souligne la difficulté matérielle de fournir au maître d'ouvrage les renseignements nécessaires à la demande de permis de construire pour laquelle il engage sa responsabilité en attestant la conformité du projet avec le règlement. L'engagement de services de l’État à fournir des données précises au maître d'ouvrage est nécessaire pour éviter les recours contre le projet ou les refus de prise en charge d'un sinistre par l'assurance. YFFC3 Riverains de la rue 1) La cartographie présentée ne correspond pas à la réalité. Les inondations ne sont pas provoquées par la Monseigneur Le Mée submersion marine, mais par le ruisseau Saint Jean en cru, grossi par les eaux de pluie des zones urbanisées. 2) Le pont saint Jean se trouve être beaucoup plus petit que celui de l'Urne situé à l'entrée d'Yffiniac pourquoi ? 3) Des travaux ont été demandés à maintes reprises par les personnes concernées (riverains) aux élus d'Yffiniac. A savoir, élargissement du pont (passage d'une buse afin de désengorger celui-ci) retenues d'eau en amont. Ces doléances n'ont jamais vraiment suscité l'intérêt de la municipalité ; 4) Le découpage actuel effectué par dans le dossier dévalue leurs propriétés, mais les taxes foncières elles ne changent pas. 5) Il faudrait expliquer la façon dont il a été procédé pour établir ces fameuses zones B1, B2, B3 car des incohérences demeurent. Effectivement sur certaines parcelles, AE 42, AE 239, AE 238 le découpage leur paraît des plus énigmatiques. Comment peut il y avoir des petits morceaux de terrain en B3 sur ces trois parcelles n'étant jamais venus faire une étude topographique sur ces terrains ! Cela leur paraît complètement aberrant voire ridicule. Se reporter aux pièces jointes. YFFC4 Riverains de la rue des Pétition concernant les inondations causées par le saint Jean sports et Monseigneur Le Mée YFFC5 M. DAUNY Jean- Document joint : carte aléa zonage et carte projet réglementaire Jacques Les grèves (voir en YFF06) Yffiniac YFFC6 M. Matthieu POUDER Remarque dans le cadre de l'enquête publique sur la création d'un Plan de Prévention des Risques d'inondation directeur d'usine de la baie de Saint-Brieuc et carte Géoportail de situation de l'usine LAITA Bassin 22 2 La société YFFINIAC Industrie appartenant au groupe Laïta est concernée car son site de production se trouve zone artisanale 22130 dans le secteur du Moulin Hery sur les communes de Langueux et d'Yffiniac. Le groupe Laita a constaté le

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Crehen classement de toute une partie de son site en zone d'aléa bleu et bleu foncé. Toutefois, dans le cadre de la poursuite de son exploitation, l'usine a besoin de son autorisation ICPE. Le maintien de cette autorisation nécessite l'amélioration de la gestion des eaux pluviales. Pour le site d'Yffiniac/Langueux cela se traduit par la création nécessaire d'un bassin de rétention. Il a été prévu la création de ce bassin sur la parcelle n°8 du plan joint. M. POUDER constate que le projet du règlement du PPRL-i interdit la création de ce bassin de rétention. Même si la parcelle n°8 est à l'heure actuelle classée en zone « N » du règlement du PLU d'Yffiniac, la possibilité de construire des bâtiments économiques en zone « N » avait été prévue par l'article N2 du règlement actuel : « La réfection des bâtiments existants et l'extension limitée des bâtiments et installations nécessaires à l'exercice d'activités économiques ». Le règlement du PLU a appliqué un principe de réalité en distinguant les activités économiques déjà présentes sur le site qui peuvent s'étendre pour continuer à fonctionner et les autres activités économiques, qu'il vaut mieux implanter ailleurs. Il propose la création d'une exception à cette règle au sein du règlement. Il suggère la possibilité pour des acteurs déjà présents sur le territoire de réaliser un bassin de rétention dans une zone d'aléa bleu ou bleu foncé du PPRL-i quand il n'y a pas la possibilité d'en créer par ailleurs. Langueux LAN Courrier Henri «.... Le terrain n’était pas inondable puisque le ruisseau de Douvenant passait sous un pont.... mais ce qui a rendu C1 JAFFRAIN 15 rue des le reste du terrain inondable c'est la suppression du pont....les travaux de suppression du pont.... La ville de Saint- artificiers 35700 Brieuc a bien assaini l'hôtel des courses en incluant une buse sous la route mais en contrepartie elle a détruit la Rennes buse 80 qui était sur leur terrain ce qui a eu pour conséquence de laisser inondable leur terrain et ceux du lotissement... de plus ces terrains ne sont jamais inondés par les marées d'équinoxes ils ne devraient pas être concernés par la prévention des risques littoraux. LANC2 Courrier M. Jean- «1 - Aléa inondation par ruissellement Pierre MORIN 56 rue ...Lors de la consultation du public du 15 octobre au 14 novembre 2015, j'ai déjà eu l'occasion de soulever la des grèves Langueux question de l'aléa inondation par ruissellement, risque majeur auquel est exposé sur Langueux le quartier des grèves....Si ce risque majeur est parfaitement identifié et recensé dans le DICRIM (page 32), il ne fait l'objet d'aucune évaluation...Les habitants, fortement concernés par ce risque, étaient en droit d'espérer une évaluation sérieuse en profitant de l'opportunité de deux études concomitantes : le PPRL-i et la révision du PLU de Langueux. Or, il n'en est rien.....Le nouveau PLU et PPRL-i qui y sera annexé, permettront ainsi de délivrer, sans problème, des permis de construire dans des secteurs exposés à l'inondation par ruissellement !....En conclusion, si l'on peut se féliciter que le projet soumis à enquête publique évalue de manière claire et plutôt précise le risque de submersion marine, ce plan ne peut en aucun cas prétendre prévenir le risque inondation... 2- restriction du contenu du PPRL-i L'arrêté préfectoral du 14 octobre 2011 prescrivant le PPRL-i de la baie de Saint-Brieuc et celui du 25 août 2014 prolongeant l'échéance de son approbation au 14 avril 2016 ne comportent aucune limitation sur l'évaluation du risque inondation. Tous les documents produits dans le cadre de l'étude sont intitulés « Plan de prévention des

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risques littoraux et d'inondation de la baie de Saint-Brieuc »..le 9 février 2015 puis le 2 avril 2015, j'ai demandé à M. le préfet que soit pris en compte dans l'étude du PPRL-i le risque inondation par ruissellement...on constate curieusement que l'intitulé est devenu « Plan de prévention des risques littoraux et d'inondation par débordement de cours d'eau de la baie de Saint-Brieuc » … Pourquoi cette restriction ?.... » Joint réponse de M. le directeur départemental des territoires et de la mer en date du 26 mai 2015 LANO1 HANSE Bernard et « J'aimerai que le petit bout placé en zone inondable de la parcelle BV 28 soit retiré de la zone rouge car il LANC3 Agnès 60 chemin des correspond à un petit parking situé à l'entrée de la maison. Document 3 ci-joint » courses Saint-Brieuc Plan cadastral secteur du Douvenant Observation orale : il conteste la mise en place des buses qui inondent par ruissellement des eaux du centre commercial de Trégueux, le Douvenant. LANO2 CANTIN Solène10 rue « Est-ce que la construction d'une dalle flottante suffit pour le règlement de la zone B1 de ma maison actuelle ? » du grand Léjon Langueux LANC4 Courrier de M. « ...la mise à disposition de l'ensemble des dossiers « PPRL-i » … s'est déroulée dans des conditions que l'on MILLET P. 2 impasse pourrait qualifier de spartiates. …. Bourienne 22360 Après avoir pris connaissance, de façon fragmentaire, du contenu des dossiers « PPRL-i » lus en diagonal, Langueux compte-tenu de la densité des documents, il lui est apparu que ceux-ci étaient d'une qualité remarquable, tant sur l'écriture que sur la précision des termes... Il conviendrait peut-être de souligner que ce Plan de Prévention oblitère néanmoins deux éléments : - Projection de travaux à effectuer, prenant en compte les épisodes climatiques diluviens, - Enveloppe budgétaire venant s'agréger aux termes qui précèdent. Une inquiétude en matière de sécurité civile. Les dispositions prises au regard du P.C.S. Sous la responsabilité du maire ne paraissent pas adaptée à la réalité. La chaîne d'alerte Météo/Préfecture/Mairie et autres manques de réalisme, notamment en cas de cataclysme climatique de nuit. Une simulation (scénario catastrophe) grandeur nature serait souhaitable et tout spécialement pour les riverains en zone inondable et ce à l'instar des grands bâtiments en cas d'incendie. » LANC5 Témoignage de Mme L'extension du port du Légué a entraîné des transformations par la mer. Quand elle montait elle drainait le sable Le Cor mais du fait de la construction du port tel qu'il est aujourd'hui, davantage de sable a été déposé côté baie d'Yffiniac provoquant un banc transversal de plus en plus important. Il convient d'en tenir compte pour l'avenir. Également la mer s'infiltre, c'est normal sous la digue (ex : le chemin de fer). Autre considération, la Bretagne est sujette à des événements sismiques (voir Vivarmor Nature pour ces questions) Observation orale de Mme LE COR (en complément du courrier) : il existe un danger d'inondation par infiltration au niveau du parcours du petit train qui existait il y a quelques années, cette zone est classée Natura 2000. Il faudrait prolonger le zonage R sur le château de Saint Ilan. Enquête du 27 juin au 30 juillet 2016, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Roger Lozahic, Catherine Desbordes, supp. Jean Pierre Validzic Page 94 sur 108

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LANC6 Mairie de Langueux Aléa fluvio-maritime : Méthodes de calcul complexes concernant la cote de référence. Page 25 : cote de référence à calculer en tout point : par qui ? (pétitionnaire, service instructeur, professionnels ?) Question : Comment calculer la cote de référence ? Comment simplifier son calcul ? Certaines parcelles sont coupées par deux côtes (7.94 et 8.20) et par deux aléas (fluvial et fluvio-maritime) . Question : Quelle cote s’applique sur la parcelle ? page 11 : la cote la plus haute ? (voir annexe 1) Divers : Assainissement/ évacuation des eaux pluviales et usées : Question : les obligations (ou des interdictions) en matière de matériel à utiliser dans les réseaux (ex : clapets anti-retour, regards équipés de tampons verrouillables...) ou pour tout autres matériels à utiliser lors d’une construction (équipements complémentaires page 33) doivent-ils faire l’objet d’une déclaration particulière lors du dépôt du dossier de demande d’autorisation du droit des sols ou cela reste-t-il déclaratifs ? Comment vérifier que les équipements prévus respectent le règlement du PPRL-i ? Qui est responsable de la mise en compatibilité ? Plantations : Toutes les plantes ne sont pas autorisées en zone PPRL-i (pas de conifères, de peupliers, et de robiniers faux-acacias + autres essences fragiles en racines et en cimes) Question : Quelles sont ces essences fragiles ? (ex : établir une liste à rajouter au glossaire ?) Diagnostic (page 38) « Les propriétaires devront procéder ou faire procéder à un diagnostic de leur bâti » : qui fait ce diagnostic, le particulier, un professionnel, un organisme agrée ? Des travaux réalisés sur un diagnostic erroné et pour lequel la commune délivre une autorisation de construire, peuvent-ils entrainer une responsabilité de la mairie ? Les clôtures : Celles prévues dans le PLU ne sont pas conformes à celles conseillées dans le PPRL-i car elles font obstacle à l’écoulement des eaux. Question : comment concilier les règles du PLU et celles du PPRLi qui s’imposent alors que le règlement du PPRLi ne donne qu’une définition avec 2 critères : ne pas constituer un obstacle à l’eau et ne pas créer un frein à l’évacuation des eaux Réalisation de travaux dans les 5 ans à concurrence d’un plafond estimé par rapport à la valeur vénale des biens : comment justifier de cette valeur vénale ? (page 12) Cette valeur vénale se verra-t-elle appliquer un coefficient de minoration par les services des impôts compte tenu des risques ? Les administrés devront-ils justifier des travaux réalisés auprès des services de l’État ? Cette obligation de travaux concerne-t-elle toutes les zones ? Les extensions : (page 21) L’emprise au sol de 30% de l’unité foncière à ne pas dépasser, comprend elle seulement l’extension ou doit-on

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retenir existant + projet (comme préciser pour les constructions nouvelles ? Loi Littoral : Question : Comment adapter les réglementations Loi Littoral au PPRL-i ? Ex : pour les bâtiments près du rivage dans la bande des 100m, (hors espace urbanisé, l’extension de l’urbanisation est interdite) mais qui se trouve en zone rouge où des travaux de mise en sécurité des personnes seront obligatoires, comment appréhender la construction d’une zone refuge par extension ? (Voir page 38 : prescriptions article V. 1 + annexe 2) Construction sur plusieurs zonages : certaines parcelles comportent plusieurs zonages. Question : Comment appliquer le règlement qui prévoit des règles différentes selon le zonage ? Comment déterminer la superficie du secteur sur la parcelle ? (Voir pages 21-22 + annexe 3a et 3b) « L’emprise au soldes constructions nouvelles ne devra pas excéder 50% de la partie foncière incluse dans le secteur B2 » L’emprise au soldes constructions nouvelles ne devra pas excéder 25% de la partie foncière incluse dans le secteur B3 » HILLION HO1 M. Sylvain LE - Conteste la cote de référence- scénario « 2100 » de 7 m 87 pour la zone de Pisse Oison, ainsi que la surcote LIEVRE de 0,02 m liée à la houle, car dans la partie « Rapport phase 2 : Caractérisation des aléas- il est bien précisé 6 Pisse- Oison que, pour la zone s’étendant de la Cré à Pisse-oison « … le fond de baie étant abrité de la houle, aucun débit à HILLION supplémentaire correspond à des franchissements par paquets de mer ne sera pris en compte (page 155). » Le 30/06/2016 - Interroge sur la précision de la cote de référence à 7 m 87, avec l’incertitude de 0.25 m ? Pages 2 à 6 du registre - Interpelle sur la « différence de traitement suivant différentes zones de la baie » - zone de Pisse-Oison et + 1 extrait de plan. zone de Langueux les Grèves (un croquis joint). Zone rouge à Pisse-Oison à la ligne de cote de 7 m 87 et zone bleue à Langueux les Grèves pour des propriétés situées en dessous de cette même cote. - Invoque la « dépréciation » des propriétés de Pisse-Oison par rapport de celles de Langueux les Grèves. - Demande de revoir le calcul de la cote de référence 7 m 87 – à l’aléa 2100. - Considère que la zone Langueux les Grèves (La Prunaie à la Mare noire) doit être placée en zone rouge. HO2 Mme Michèle Propriétaires de la parcelle 81 ZV N° 151 (cadastre HILLION) comprenant leur habitation : BELAHOUANG et - considèrent qu’il y a des anomalies dans les délimitations colorées des zones rouge et bleu foncé son mari. appliquées à leur propriété (présents depuis 28 ans, n’ont jamais vu d’inondation) ; 57 rue Mgr Le Mée - ont constaté que des maisons voisines et en face de chez eux (en commune d’Yffiniac) sont en zonage A HILLION bleu-ciel (risque faible) alors que lors des dernières inondations, ces maisons situées aux n° 48 et 50 de Pages 7 à 9 du registre la rue Mgr Le Mée et au N° 2 et 3 de la rue des sports, ont subi des dégâts importants (+ de 80 cm d’eau + 2 extraits de plan. à l’intérieur) ; Le 08 juillet 2016 - estiment qu’il y a erreur évidente dans le zonage, portant préjudice à la valeur foncière de leur bien ; - demandent de revoir les limitations colorées, compte tenu des constatations antérieures relevées lors des inondations.

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HO3 M. Claude CABARET Depuis la dégradation de la digue à Pissoison en mars 1979, des travaux de renforcement de la digue ont été 8, Pissoison entrepris. Les travaux réalisés en 1979 et 1980 ont permis le rehaussement de ladite digue. Depuis, il y a eu A HILLION. quelques grosses tempêtes survenues au moment des grandes marées en avril 2000 et février 2010 – tempête Le 20/07/2016 Xynthia. Lors de ces évènements, il n’y a pas eu d’inondation par l’eau de mer. Par contre, en 2010, il y a eu inondations des terrains dans la partie basse par l’eau douce car il avait plu énormément. Les maisons situées dans le périmètre situé entre l’ancienne ligne de chemin de fer des côtes du Nord et Pissoison, n’ont jamais été inondées. Comment peut-on mettre en zone rouge des habitations situées à environ 1,00 m au- dessus des maisons qui n’ont jamais subi d’inondation – ex. bâtiments de la ferme de Pissoison ? Comment et pourquoi avoir une différence de traitement entre Langueux : Coquinet, La Prunaie sur le banc, des maisons situées en dessous de la cote 7.87 sont en zone bleue, alors qu’à Hillion cet habitant constate être en zone rouge ? Demande à avoir le même traitement que dans les communes d’Yffiniac et Langueux et être mis en zone bleue pour pouvoir faire des extensions dans les habitations, avec bien sûr toutes les précautions inhérentes aux besoins de protection des personnes et des biens. Le secteur de Pissoison n’est pas impacté par les inondations pluviales, contrairement aux secteurs se situant à Yffiniac et Langueux. L’horizon 2100 paraît excessif et la digue qui protège le polder pourrait très bien être rehaussée s’il s’avérait que le niveau de la mer atteigne la cote définie lors de l’étude PPRLi. HO4 M. J. Claude Proposition : CHAPALAIN - Prévoir une amélioration de l’aménagement du Pont St-René et nettoyer la rivière. 3, rue des Bri…. ? St-René – HILLION Le 21/07/2016 HO5 M. Loïc SORT Propositions : 10, impasse du Pont - Création d’un bassin de rétention sur LA TOUCHE après le pont St-Jean. Perlande à HILLION - Détournement du ruisseau au niveau de la Buhorais pour « le diguage ». Ce bassin pourrait occuper la boucle que forme le ruisseau après la Buhorais. Le fond de ce bassin permettra une évacuation complète de l’eau, en évitant la formation d’une zone humide. - Pour que ce bassin ne soit inutile la plupart du temps, il pourrait y être installé un parcours « santé », « sportif », avec des installations imputrescibles. Ce bassin compenserait largement le comblement du bras de ruisseau par la commune d’Yffiniac. Il ne résoudrait pas le problème d’inondation mais en limiterait les effets. - Une baisse de la taxe foncière ne serait pas injuste, en raison de la perte de valeur des habitations et un surcoût en matière d’assurance.

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HO6 M. Alain LAFROGNE Signale le dépôt et le courriel, objet de la contribution H.C6 ci-dessous (demande de cartes plus détaillées 1 bis, rue de l’Etoile permettant une meilleure compréhension et appréciation des risques selon les niveaux théoriques de submersion) A HILLION ; (Voir H.C6 ci-dessous) HO7 M. Jean-Yves Sa Maison au N° 1 Pissoison n’a jamais été inondée malgré des tempêtes et raz-de-marée. Ne voit pas pour quelle CALURET raison, on vient impacter ses bâtiments qui ne vont plus rien valoir…. La baie s’envase plus vite que la mer 1 et 10 Pissoison monte, donc le niveau d’eau devient inférieur (marnage). La mer aura moins de force, donc moins de risques HILLION. d’inondation. La maison au N° 10 Pissoison, est à 7 m 84. Pense que c’est une absurdité de la mettre en zone rouge avec la Le 28 /07/2016 côte derrière à 10 m. Considère qu’il y a une différence de traitement avec les communes voisines, alors que la protection est bien meilleure avec la digue qui a été relevée en 1980 par la commune d’Hillion et le Syndicat des digues de Pissoison, chose qui ne semble pas être pris en compte. HO8 M. JeanYves PASCO Son habitation est située en limite zone rouge, zone bleue côté Est. Elle empiète sur la zone bleue, pourquoi ? 9, route des Grèves alors qu’elle est construite sur une « planéité » ! N’y a-t-il pas une marge de tolérance, avec toutes les HILLION conséquences de dépréciations des habitations ? - Constate que certaines maisons, notamment sur le secteur des Grèves de Langueux ou d’Yffiniac, ne Le 28/07/2016 sont pas en zone rouge alors qu’elles sont à un niveau inférieur à la sienne. Y a-t-il plusieurs traitements appliqués dans ce PPRLi, avec toutes les conséquences que cela implique ? - Si l’Etat applique cette zone rouge, pourquoi n’est-il pas prévu d’indemnisation financière pour compenser cette lourde dépréciation des habitations ? Elles ont été construites en toute légalité avec des permis de construire délivrés par les services compétents qui doivent assumer aujourd’hui leurs responsabilités. - Demande que sa maison soit reclassée en zone bleue, voire blanche, étant en extrême limite de ce quadrillage et surtout à un niveau plus élevé que certaines habitations qui sont, elles, répertoriées en zone blanche sur les secteurs d’Yffiniac et Langueux. HO9 M. Didier LEBRAS A propos du Titre III du règlement du PPRLi - Dispositions applicables aux projets admis sous conditions – Adjoint à l’urbanisme Article III.1.2 – Zone refuge (page 23/47) : en mairie d’HILLION - Il est indiqué que la dimension des zones refuges pour la population du bâtiment concerné, est fixée à 6 m² augmenté de 1 m² par habitant potentiel. Le 29.07/2016 - Il s’avère que dans les zones rouges, beaucoup d’habitations n’ont qu’un niveau R.1. Il faudrait offrir la possibilité aux familles d’aménager les combles afin, d’une part d’y réaliser une zone refuge et d’autre part de créer des chambres à l’étage.

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 Annexées à - Propose de reprendre, dans le chapitre 1 – article II.1.2, dans la rubrique « Travaux sur biens existants, l’observation au dont les habitations » le paragraphe suivant : « si la population d’un bâtiment n’a pas accès à un niveau registre, les pages 16, hors d’eau et qu’il est demandé de construire une zone refuge pour une famille, les règles relatives à la 17 et 23 du projet de zone refuge et pièces de sommeil (surligné en jaune) l’emporteront et elle pourra être supérieure à 20 m² ». règlement du PPRLi. - Signale avoir été confronté à ce problème dans le cadre de l’instruction d’un permis de construire (extension maison). Une famille, dans l’attente d’une naissance, souhaitait faire une extension de leur habitation en zone rouge. Ceci est impossible. Aussi, la seule solution est d’aménager leurs combles avec création d’une dalle (réalisation de deux chambres). Ceci permet de sécuriser la famille. Le règlement actuel ne permet pas de réaliser ce projet. HO10 Mme Michèle Apportent des précisions sur la date et l’importance de l’inondation évoquée dans leurs observations faites le 08 BELAHOUANG et juillet au registre. Date : Le 27 février 2010 - 5 photos prises lors de l’évènement pour démontrer et étayer leurs son mari. affirmations sur les erreurs de zonage relevées pour leur habitation et les habitations voisines. 57 rue Mgr Le Mée A HILLION

 En complément de l’observation H02 au registre d’enquête. HC1 M. Alain HERBERT Sa maison est incluse en zone rouge. Construite en 1971/1972, elle n’a jamais subi aucun dommage par 24, route des Grèves inondation ou subversion. Demande : A HILLION - quel évènement centennal ou historique a été retenu pour déterminer le classement en zone rouge (terrain en Courrier remis le 09 dénivellation) ? juillet 2016 (6pages - posent de nombreuses questions résultant des zonages appliqués, notamment sur : dont 1 annexe et 2 o la cote de référence qui coupe son chalet en deux et longe la limite de sa propriété avec le voisin alors extraits de plan) que celui-ci n’est pas concerné ; o Comment a été calculée la cote de 7.94 m alors qu’un document (SHOM 2012 joint au courrier) indique 7.10 m pour la période de retour de 100 ans pour les niveaux marins extrêmes au fond de la baie de St- Brieuc ? o le zonage prend-il en compte le risque d’inondation dû par débordement des cours d’eau (St-Jean, Le Cré) ou par l’augmentation des eaux de mer ou les deux à la fois ? o La diminution de la valeur de la maison en zone rouge, va-t-elle être prise en compte dans le calcul des impôts locaux ? o Qui va compenser la dépréciation de la valeur de la maison ? o L’Etat envisage-t-il de racheter les maisons ?

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o Faut-il avertir l’assurance du classement de la maison en zone rouge ? o Que faire si rupture de contrat de l’assurance ou si augmentation de la prime ? L’Etat prévoit-t-il une contrepartie ? - Demande une explication sur les différences dans l’attribution des couleurs (rouge ou bleue) entre les quartiers au même niveau d’altitude (les Grèves d’Hillion en zone rouge et le lotissement des Grèves d’Yffiniac en zone bleue). - Propose des solutions pour éviter les inondations en aval (bassins de rétention en amont – consolidation des digues – interdiction aux vélos et aux chevaux déjà signalée par panneau sur le GR 34 – Mise en œuvre un plan d’action de protection des biens et des personnes concernées par la zone rouge) HC2 M. Mickaël COSSON, Remise au commissaire enquêteur, au titre de l’avis communal sur le PPRLi, de la délibération - 5 pages - du maire de HILLION. conseil municipal de la commune d’HILLION, en date du 23 mai 2916, déjà transmise antérieurement à la Le 09 juillet 2016 préfecture des Côtes d’Armor. En synthèse, ce document contient une présentation rapide de l’objectif du PPRLi présenté à l’enquête publique, considère que bon nombre d’observations ont été prises en compte lors des phases de concertation mais qu’il persiste des questions soulevées lors des réunions publiques. Le conseil municipal y vote (par 18 voix et 4 abstentions) contre le PPRLi tel que présenté, avec les demandes de prise en compte des observations ci- après : - Il est indiqué, art. IV- du règlement, l’obligation d’alerte à destination des occupants des habitations longeant les plages et les cours d’eau, en cas de mise en vigilance « vagues submersion », « pluie- inondation » ou « vigie crues » pour les niveaux jaune, orange ou rouge. Cet article crée une obligation pour les communes qui peut aller à l’encontre des organisations et protocoles d’alertes actuels. Le problème est que le dispositif de vigilance est établi pour le département, alors que la configuration peut être tout à fait différente d’une zone à l’autre. Le dispositif vigie crues, nouvellement instauré dans les côtes d’Armor, ne s’applique pas, par exemple, en façade maritime et en aval des ouvrages de retenue d’eau. - Les collectivités territoriales concernées ne sauraient être tenues pour responsables de la non application de cette obligation quand le niveau de vigilance local ne le justifie pas. Il est d’ailleurs demandé comment sera réalisé le contrôle de l’application du règlement du PPRLi, notamment pour les applications ne relevant pas d’une procédure d’urbanisme pour un nouveau projet. - Nuancer les conditions trop contraignantes, imposées en zones bleues, selon la rédaction actuelle du projet de règlement, notamment le secteur B1 (surtout celui en aléa submersion marine 2015) par rapport aux autres secteurs bleus. - Il semble incohérent, à l’article II-2, de limiter toute extension à une surface assez réduite, par exemple de 30 m² en zone B1, tout en permettant de nouvelles constructions de surfaces plus importantes à partir du moment où l’ensemble (existant + nouveau projet) ne dépasse pas un certain pourcentage de l’unité foncière

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, par exemple 50% y compris en zone B2.Ainsi, un habitat de 80 m² se verrait refuser une extension de 40 m², mais accepter une extension de 80 m² considérée comme une nouvelle construction. - Confirmer qu’il n’y a aucune disposition spécifique/obligation, pour le risque recul du trait de côte amont, à part les interdictions énoncées au II.1.1 et que l’affichage mentionné au IV-I ne s’applique que sur l’espace public. - Confirmer que pour les biens existants, l’obligation de réaliser un diagnostic en zone rouge ou secteur B3, n’est imposée que pour les propriétaires qui réalisent des travaux. - Prendre en compte le risque inondation par ruissellement et le risque mouvement de terrain d’origine continentale à l’interface maritime, tout en comprenant la complexité liée à de telles études supplémentaires. Pour HILLION, il y a eu, par le passé, plusieurs cas d’inondations essentiellement dûs au ruissellement provenant de l’urbanisation réalisée de part et d’autre des cours d’eau « La Touche » et « Le Cré », des zones d’activités et de la R. N. 12. Il est regrettable que cet outil de prévention des risques qu’est le PPRLi, n’ait pas pris en compte le ruissellement des eaux. Un bras de décharge du St-Jean, situé derrière le lotissement des Grèves à YFFINIAC a été supprimé. De plus, le sous-dimensionnement de l’ouvrage hydraulique de la RD 786 au niveau du Pont St-Thomas, a eu pour conséquences le débordement du Cré autour des habitations du secteur. - La prise en compte des conséquences sur les habitations qui subiront inévitablement une dépréciation. - La prise en compte intégrale, par l’Etat, des travaux de mise en conformité engagés par les propriétaires, aux plans de la charge technique et financière. HC3 M. Pierre BRON ET Titre : Le PPRLi : deux poids, deux mesures. Mme Marie-José Différence de traitements des zones : la carte des cotes de référence à l’horizon 2100 fait apparaître les cotes 7.97 NOAILLES m, 7.94 m et 8.20 m et analyse les types d’influence : maritime, fluviale et fluvio-maritime. 26, route des Grèves - A Langueux, la zone sous la cote 7.87 m est importante et contient les zones urbanisées de Bout de Ville, sur HILLION. le Banc, le Rivage, Bourienne, Les Canetons, Le Clos, La Prunaie, Coquinet, La Mare Noire. La zone a été soumise à de nombreuses inondations et l’aléa, confirmé par les inondations fréquents (1973, 1974, 1986,…), Le 20/09/2016. comme les enjeux, liés à une urbanisation dense, y sont très forts, donc le risque doit l’être aussi. Cependant, les maisons de cette zone sont pour la plupart en zone bleue, bleu clair ou zone de précaution ( ??). A noter Texte de 2 pages. que la côte 7.87 m contourne soigneusement et inexplicablement une maison de Coquinet alors que ses voisins immédiats, au même niveau dans la rue, sont situés en dessous : la maison reste en zone blanche (voir document cotes zone de transition T100CC.pdf). - A Yffiniac, toute la zone des Grèves, les lotissements des Grèves et Saint-Jean, sont situées entre les cotes 7.94 m et 8.20 m. D’autres maisons sont situées entre les cotes 7.87 m et 7.94 m. Cependant, l’aléa submersion, confirmé par l’histoire, y est fort ; les enjeux liés à l’urbanisation y sont très forts et donc le risque l’est aussi. Aucune maison de ce quartier ne se trouve en zone rouge…

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- A Hillion, aux Grèves et au sud de l’ancienne voie ferrée, de nombreuses maisons se trouvent à proximité d’Yffiniac et dans la même situation d’aléas et d’enjeux, à une cote entre 7.87 m et 8.20 ; cependant, on constate que presque toute la zone est classée en zone rouge sauf le Pré de la Mare et une partie du lotissement Saint-Jean qui font corps avec Yffiniac. Au Nord de l’ancienne voie ferrée, les maisons se trouvent à la limite de la cote 7.87 m, certaines au- dessus et classées dans des zone à aléas faibles. Avec un habitat dispersé, la zone ne possède pas, comme Langueux ou Yffiniac, d’enjeux forts mentionnés dans le document 21800156 – phase 3 – enjeux – VO2.pdf et l’histoire ne rapporte aucune inondation qui y aurait affecté une habitation. Cependant toute la zone sous la cote 7.87 m a été uniformément mise en rouge et à proximité de la rue du Houlet, c’est la zone entre 7.87 m et 8.20 m qui est en rouge. Dans cette zone, l’aléa n’est ni marin, ni fluvial (aucun phénomène de houle, présence de zones basse préservant les habitations). Une rupture de digue qui serait néfaste aux cultures, avec l’invasion des zones basses par la mer, permettrait au contraire l’évacuation des eaux de pluie dont l’accumulation constitue le seul aléa réel pour les habitations. A noter aussi la présence inexpliquée en zone bleu clair d’une maison au Champ Durand que la zone rouge contourne soigneusement alors que : o Sur la carte des cotes de référence à l’horizon 2100, elle se trouve au même niveau que les maisons voisines ; o Elle présente les mêmes aléas qu’une maison voisine… et les enjeux sont évidemment les mêmes. - Il est important que l’urbanisation et les activités économiques soient considérées comme des facteurs aggravant les enjeux et donc aggravant les risques. Manque de progressivité des mesures envisagées : L’horizon est très éloigné et l’on pourrait envisager des mesures progressives (évaluer l’aléa à l’horizon 2050, ne pas systématiquement bloquer un projet de construction en évaluant l’impact de ce projet…). Manque d’indemnisation : L’état est responsable des permis de construire, il le reconnaît en indemnisant les maisons situées en zone noire. La solidarité nationale doit permettre d’indemniser les personnes dont les propriétés subissent une forte dévaluation en valeur et l’augmentation probable des primes d’assurance. Un plan de prévention qui ne prévoirait aucune indemnisation des pertes de patrimoine, est inacceptable. En même temps, des mesures doivent prises pour diminuer la valeur locative des habitations concernées. Incohérence : Des projets d’urbanisation (lotissement) existent à Langueux (sous la cote 7.87 m, lieu-dit le Rivage, aléas et enjeux forts) et Yffiniac (entre la cote 7.87 m et 7.94 m) entre rue du Moulin et rue des Grèves, aléas moyens ou forts et enjeux forts, alors que des zones comparables sont placées à Hillion en rouge et dont donc inconstructibles.

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Cas personnel de l’intervenant : La maison est située au 26 route des Grèves au-dessus de la cote 7.94 m, pour tout le terrain. Laléa y st considéré comme faible pour la maison (planche 14, document 21800156 – phase 3 – enjeux – V02.pdf). L’habitat est dispersé, sans activité économique, et l’enjeu y est de fait beaucoup plus faible que d’autres zones. Le risque à l’horizon 2100 y est quasiment nul. Demande donc son retrait de la zone rouge comme devraient l’être aussi les maisons des numéros 24 à 30 route des grèves, aux caractéristiques semblables. HC4 M. Alain HERBERT Souhaite avoir d’autres précisions concernant l’attribution des couleurs dans les différentes zones. 24, route des Grèves - A constaté qu’il y avait des différences en fonction de l’habitat entre Langueux, Yffiniac ou Hillion, malgré A HILLION les mêmes niveaux de cote (7.97 m, 7.94 m et 8.20 m). Le 19/07/2016 - Pourquoi les lotissements « les Grèves » et « le Saint Jean » à Yffiniac ne sont pas situés en zone rouge malgré une cote située entre 7.94 m et 8.20 m ? En comparaison, les habitations, situées route des Grèves du N° 24 (Complément au au 30 sur la commune d’HILLION, sont en zone rouge avec une cote identique. courrier H.C1 ci- Conteste que son habitation, située 24 route des Grèves à Hillion, soit incluse dans une zone rouge, alors qu’il dessus) considère que l’aléa y est très faible et le risque d’inondation à l’horizon 2100 quasiment nul. Demande que sa maison soit retirée de la zone rouge ainsi que les maisons N° 26, 28 et 30. HC5 M. Serge HAMON Exprime son avis défavorable sur ce projet de PPRLi : 13, rue du Canard - Des réunions avec la préfecture ont eu lieu, mais les observations n’ont pas été prises en compte. A HILLION - Des travaux ont été effectués dans les 35 dernières années, qui ont abouti à supprimer un bras du Saint-Jean (conseiller municipal et une quasi-fermeture du passage sous le premier pont de la rue du Houlet à Yffiniac. Les inondations ont depuis 1995) toujours été le fait des débordements des cours d’eau. Pourquoi on s’obstine à ne prendre en compte que les bassins versants dont l’étude et les travaux qui en découleraient régleraient en grande partie le problème. - L’étude hydraulique, ordonnée par le SIVOM en 2007, n’est pas prise en compte. On fait des dépenses inconsidérées en études sans prendre en compte celles déjà réalisées. - On a l’impression que les agents de l’Etat qui mènent ces enquêtes, ne se plongent pas dans le contexte spécifique du quartier. Lors des dernières inondations, personne n’est venu de la préfecture pour vérifier et étudier le problème sur place. - Quelles mesures obligatoires, à l’application de ce PPRLi, pour les habitants ? Certains ne pourront pas assumer financièrement pour des habitations sans valeur marchande. - Qui va assumer la dévalorisation importante de l’immobilier ? - Quel est le devenir des taxes – foncière – d’habitation ? HC6 M. Alain LAFROGNE Cf. SB CE1 1 bis, rue de l’Etoile (voir également observation HO6) A HILLION

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(voir également observation HO6) HC7 M. Daniel - Joint à ses explications et à sa demande, un extrait de la carte règlementaire de sa zone d’habitation dans HELLOUVRY la rue des Grèves, avec les N° des maisons. 35 bis, rue des Grèves - Est propriétaire de son habitation. Historiquement, les terrains, situés à l’Ouest de la rue des Grèves, sont HILLION. inondables. Pour l’épisode de XYNTHIA, les pires conditions étaient réunies : pleine mer, crevaison de la digue, fortes précipitations et crues de la rivière. Elle est arrivée sur la route des grèves, inondant les Le 21/07/2016 terrains à l’Ouest qui sont plus bas que la route. Par contre, dans ce quartier, les terrains des 35bis, 37 et 39 rue des Grèves étant au-dessus du niveau de la rue, étant donné la pente de la colline qui commence à l’Est de la rue des Grèves, n’ont pas été inondés, pas plus que jamais historiquement parlant, ce qui est facile à vérifier en consultant les rapports des assurances. - Le N° 33 a par contre été effectivement inondé au niveau du sous-sol (cette maison étant construite dans un creux du terrain). - Le projet de zone inondable déborde beaucoup trop à l’Est de la rue des Grèves dans ce quartier et serait à affiner, entr’autre pour le 35 bis. HC8 Mme et M. Ont pris bonne note que les enquête publiques et/ou autres plans n’auront d’autres buts que d’établir une carte de COURTABESSERIE vulnérabilité caractérisant un plan de prévention… Elle n’aura pour finalité de programmer les éventuels travaux 3, impasse du pré de la qui permettraient de remédier aux dommages de crus liés à la localisation en secteur inondable de sa propriété. mare à HILLION. Pour rappel, ses premiers courriers alertant sur ces faits remontent à 2006. Ont été inondés pendant la tempête Avec une photo de XYNTHIA le 28 février 2010 et à nouveau en date du 6 février 2014. Tout au long de cette période, n’ont cessé l’arrière de leur d’alerter sur les éléments suivants : propriété lors de - Mauvais entretien des digues et de douves bouchées ; XYNTHIA 2010 - La rivière du pont St-Jean a très vite un débit saturé ; (inondation). - Beaucoup de canalisations se déversent dans ce ruisseau ; - Le mauvais état du lit de ce ruisseau et plusieurs fossés et/ou autres circuits permettant l’évacuation du surplus d’eau ; - Les nouveaux aménagements routiers et les nombreuses constructions en amont de l’entrée d’Yffiniac prévoient-ils des évacuations efficaces ? (la dénivellation bitumée venant de Saint-René a été, la nuit du 28/02/2010, un véritable tremplin pour les inondations). Leurs assurances ne couvriront plus les dommages causés par cet immobilisme et cette dénégation des problèmes qu’ils rencontrent. Dans tous les cas, elles ne couvriront pas les craintes, les peurs pour leur famille et leur foyer lorsqu’ils voient, impuissants, l’eau venir et stagner. D’avis d’experts, leur situation n’a rien à voir avec de quelconques faits climatiques, mais est bien la résultante d’inondations provoquées par des eaux pluviales, de ruissellements et par le débordement d’eaux usées de fossés et de rivières.

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Face aux conséquences qu’un nouvel évènement pourrait avoir pour leur famille, demandent aujourd’hui de prendre position sur les moyens et actions utiles pour préserver leur quiétude et leur bien. HCE1 Mme Danièle Ses deux maisons (18, route des Grèves et 3, impasse du Pont Derlande) sont placées en zone inondable. VILSALMON - La première n’a jamais été inondée, si ce n’est un problème lié en 2010 à la vétusté de la porte à marée. 18, route des Grèves - La seconde, occupée par sa mère de 93 ans, l’a été à quelques reprises, inondations provoquées, selon elle, HILLION par des riverains (creusement de la digue pour abreuver plus facilement des vaches et convenance personnelle pour une autre personne), le tout dans un contexte de pluviométrie conjugué à de fortes marées. Courriel du Constate : 26/07/2016 vers mairie - que de nombreuses maisons qui n’ont jamais été inondées dans les Grèves d’Hillion, se retrouvent classées d’HILLION. en zone inondable. - Qu’en faisant un parallèle avec les Grèves de Langueux qui, à altimétrie identique, ne le sont pas, s’interroge sur les raisons de cette disparité de classement ? D’autant plus que cette zone a été gravement inondée en 1973 (1 décès). - Que les Grèves d’Hillion sont protégées par une digue beaucoup plus fiable que celle de Langueux. - Que cette digue, qui fait 3 mètres de hauteur par endroit, d’une épaisseur non moins importante, est sécurisée par une route où passent les engins agricoles et d’autant plus sûre que la mer dans la baie, même en cas de tempête, « ne fait jamais de vagues ». Site différent de la Faute sur Mer et des Rosaires. - Que cette digue, créée en 1980, a fait l’objet d’études à cette époque et d’un financement CRCA, prêt remboursé pendant quelques années par les riverains sous forme d’impôts, pour être par la suite couvert par de nombreuses subventions. Ce qui permettait et permet toujours de croire que la zone ne devrait pas être classée « inondable ». - Que le remembrement a fait supprimer talus et fossés. Ce ne sont pas les arbres plantés à tout va qui remplaceront ce qui a été supprimé. - Qu’il n’y a plus, à sa connaissance et sauf erreur de sa part, d’entretien des rivières. - Que les portes à marée ne sont pas remises en état. Interpelle : - Est-il logique que l’entretien des digues reste pour une partie des Grèves d’Hillion à la charge des riverains ? (sa mère a 93 ans). - Peut-être pourrait-il être créés des bassins de rétention au vu de l’immobilier galopant en amont de son secteur , du bitume à l’infini, avec des surfaces agraires qui diminuent de jour en jour, alors qu’elles absorbaient ou du moins refrénaient , conjuguées aux talus, fossés et rivières bien entretenues, les eaux pluviales ? - Peut-être est-il possible d’arrêter les constructions sur les hauteurs ou de prévoir des solutions simultanées évitant aux eaux de pluie de s’accumuler en aval ?

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HCE2 Mme Danièle Ajoute à sa contribution ci-dessus : VILSALMON 18, route des Grèves « j’ai omis d’y indiquer que j’avais créé une « digue » protégeant ma maison, suite à l’accord de la mairie HILLION Courriel du d’Hillion pour me fournir de la terre à cette fin, à condition de je la fasse mettre en œuvre moi-même. » 26/07/2016 vers mairie d’HILLION.

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