Registres Des Ordonnances : Lettres Patentes, Édits Et Déclarations Du Roi Enregistrés Au Parlement De Paris Sous Le Règne De Louis XIII (1610-1643)
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Registres des ordonnances : lettres patentes, édits et déclarations du roi enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Louis XIII (1610-1643) Inventaire analytique des articles X/1a/8646 (derniers feuillets)-X/1a/8654 Département du Moyen Age et de l'Ancien Régime. Notices rédigées par Gérard Jubert et Bernard Giraudeau, revues et indexées par Michel Ollion. 1re édition électronique Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2018 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_053944 Cet instrument de recherche a été rédigé dans le système d'information archivistique des Archives nationales. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence X/1a/8646-X/1a/8654 Niveau de description groupe de documents Intitulé Registres des ordonnances : lettres patentes, édits, déclarations et autres actes royaux enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Louis XIII. Date(s) extrême(s) 14 mai 1610-14 mai 1643 Importance matérielle et support 9 registres Localisation physique Paris Conditions d'accès Communicable sous forme de microfilms. Conditions d'utilisation Réutilisation autorisée, soumise au respect des droits moraux des Archives nationales. DESCRIPTION Présentation du contenu Limites chronologiques Sont ici décrits 2818 actes (actes royaux et annexes regroupés en 2333 notices) enregistrés sous le règne de Louis XIII, c’est-à-dire à l’intérieur de la période chronologique qui va du 14 mai 1610 au 14 mai 1643. Les neuf registres qui les contiennent font partie de la série dite « Registres des ordonnances », produite depuis le XIVe siècle par le processus de publication et d’enregistrement des actes royaux. - X/1a/8646 (fol. 420-427) : actes enregistrés entre le 3 juin et le 10 juin 1610 - X/1a/8647 : actes enregistrés entre le 26 juin 1610 et le 24 mars 1614 - X/1a/8648 : actes enregistrés entre le 9 mars 1614 et le 3 septembre 1617 - X/1a/8649 : actes enregistrés entre le 4 septembre 1617 et le 18 novembre 1622 - X/1a/8650 : actes enregistrés entre le 21 novembre 1622 et le 27 mars 1627 - X/1a/8651 : actes enregistrés entre le 30 mars 1627 et le 11 août 1632 - X/1a/8652 : actes enregistrés entre le 4 mai 1632 et le 14 mars 1636 - X/1a/8653 : actes enregistrés entre le 7 février 1636 et le 3 septembre 1639 - X/1a/8654 : actes enregistrés entre le 29 juillet 1639 et le 13 mai 1643 Étant donné que les actes sont classés par date d’enregistrement, et non par date de signature d’acte, et qu’un certain délai peut courir entre ces deux opérations, le présent corpus comprend des actes signés avant le 14 mai 1610, par Henri IV, et enregistrés postérieurement, donc sous le règne de Louis XIII. De même, parmi les derniers actes de 3 Archives nationales (France) Louis XIII, certains ont pu être enregistrés sous le règne de son successeur Louis XIV et ne sont donc pas décrits dans le présent instrument de recherche. Le processus d'enregistrement Les actes royaux qui sont scellés par la Grande Chancellerie et se présentent sous la forme de lettres patentes, doivent, pour être exécutés, être vérifiés, publiés et enregistrés (c.a.d. recopiés dans un registre) par les cours de justice, au premier rang desquelles figure le Parlement de Paris. Les termes « édit » ou « déclaration » constituent l’intitulé de certaines lettres patentes, pour en souligner la portée ; nous les utilisons en nous conformant aux mots mêmes employés dans le dispositif de l’acte. En l’absence de cette caractéristique particulière, les autres lettres patentes sont désignées par le simple terme de « lettres patentes ». Les déclarations qui en général sont datées avec le mois et le quantième du mois (forme des petites lettres patentes) ont vocation à interpréter les édits, textes qui sont eux-mêmes datés du mois, sans le quantième (forme des grandes lettres patentes). Mais il arrive que certaines déclarations soient datées seulement du mois. Dans ce cas, nous utilisons l’expression « déclaration en forme d’édit ». Chaque lettre patente est donc apportée au Parlement, et la cour, sur requête du procureur général du roi et après délibération, prend un arrêté d’enregistrement. La transcription matérielle du texte se fait par les soins du greffier civil, sur des feuillets de parchemin destinés à être reliés pour former un registre ; à la fin de chaque acte figure, sauf exception, sa date d’enregistrement, avec parfois une phrase mentionnant la présence, exceptionnelle, du monarque ou une éventuelle réserve émise par la cour. Peuvent être adjoints aux lettres patentes royales des actes d’une autre nature que le roi a ratifiés et qui sont également transcrits : bulle pontificale, arrêt du Conseil, acte notarié, statuts d’une communauté de métier... Cette formalité pouvait sortir du cadre d’une simple procédure, quand le Parlement, comme c’est arrivé maintes fois sous l’Ancien Régime, refusait d’enregistrer tel acte royal en présentant des remontrances au roi, ce qui provoquait un affrontement de nature politique. Sous le règne de Louis XIII, les rapports entre le gouvernement et le Parlement ont été marqués par des épisodes d’opposition et de tension. Par exemple, le 18 mars 1622, le roi se rend au Parlement pour le forcer à enregistrer des édits créant de nouveaux offices, pour renflouer le trésor royal, la cour souveraine s’opposant systématiquement à ce genre de mesures. Le corpus des actes enregistrés On ne peut donner une image synthétique du contenu des actes enregistrés sous Louis XIII qui touchent des matières très diverses, allant de la politique extérieure à l’ordre intérieur du royaume. Cependant, quelques types de mesure reviennent régulièrement : - emprunts par émission de rentes constituées, créations d’offices, de maîtrises de métier - approbations de statuts de métiers, de fondation de communauté religieuse - privilèges accordés à des communautés d’habitants, à des communautés religieuses - mesures individuelles : nominations aux charges de gouverneur et lieutenant général de gouvernement, naturalisations, érections de seigneurie titrée, lettres d’honorariat ou de dispense d’âge en faveur de magistrats, privilèges d’impression ou de fabrication - organisation interne du Parlement : établissement chaque année de la Chambre des vacations qui rend la justice pendant les vacances du Parlement (8 septembre-27 octobre), de la Chambre de l'édit qui traite des procès des protestants. Rappelons que ces registres ne constituent en aucun cas un recueil complet de tous les actes royaux. La masse 4 Archives nationales (France) des actes du roi qui n’ont pas la forme de lettres patentes et ne sont pas scellés en Grande Chancellerie (lettres closes, brevets, arrêts du Conseil, etc.) ne sont pas enregistrés au Parlement de Paris, sauf certains arrêts du Conseil qui sont parfois adjoints à des lettres patentes. D’autre part, certains actes royaux peuvent être enregistrés, mais dans une autre institution (autre cour souveraine parisienne ou parlement de province). Précisions sur la présentation des notices de cet instrument de recherche Chaque notice contient normalement l’analyse d’une lettre patente. Cependant, on a choisi de mettre au sein d’une même notice plusieurs lettres patentes ou actes annexes quand il s’agit d’une même affaire. Par exemple, les statuts d’un métier, la lettre patente d’approbation et la lettre patente demandant l’enregistrement sont rassemblés dans une notice unique. La date d’enregistrement de l’ensemble est précisée en fin de notice ; pour connaître les circonstances particulières de l’enregistrement (refus d'enregistrer avec remontrances, enregistrement avec réserves), il faut se reporter aux arrêts d’enregistrement dans la série Conseil puis Conseil secret (à partir du 12 novembre 1636) du parlement civil, parfois dans la série Plaidoiries. Ainsi l’arrêt du Parlement du 10 juillet 1637 ordonnant l’enregistrement des lettres patentes de création, en janvier 1635, de l’Académie française, précise que les académiciens « ne connaîtront que de l’ornement, embellissement et augmentation de la langue française ». Pour retrouver l'éventuelle impression d’un acte au moment de sa promulgation, on consultera les collections signalées en bibliographie. Enfin, sont signalées les divergences repérées entre les originaux et la Table des ordonnances (voir infra Autres instruments de recherche). Type de classement Les analyses ont été initialement rédigées par MM. Jubert et Giraudeau à partir des analyses de l'Abrégé des ordonnances de J. Le Nain, et confrontées à celles de la Table des ordonnances (voir infra, Autres instruments de recherche). Elles ont été vérifiées et complétées par M. Ollion qui a également procédé à l'indexation, soit en utilisant les référentiels existants des Archives nationales, soit quand elles existaient, en reprenant les notices d'autorité de la Bibliotèque nationale de France (ces formes autorisées sont recopiées à titre provisoire dans le champ "Présentation du contenu"). L’ordre initial des documents, reliés par nature, a été repris dans l’instrument de recherche : sauf exception, les actes sont classés dans l’ordre chronologique de la date de l’enregistrement et non de la date de la signature de l’acte. Il peut cependant y avoir quelques inversions dans l’ordre d’enregistrement des actes, et quelques chevauchements chronologiques entre les registres. La Table des ordonnances permet de retrouver la date d’enregistrement à partir de la date de l’acte. Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France ENTREE ET CONSERVATION Modalités d'entrée Pris en charge à la Révolution Française avec l'ensemble des archives du Parlement de Paris. Historique de la conservation Conservation dans le palais de justice avec l'ensemble des archives du du Parlement de Paris, puis transfert matériel aux Archives nationales (Palais Soubise), en 1847.