Durham E-Theses

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Durham E-Theses Durham E-Theses Auguste Barbier: Sa Vie et son oeuvre Rowlandson, Jessie How to cite: Rowlandson, Jessie (1942) Auguste Barbier: Sa Vie et son oeuvre, Durham theses, Durham University. Available at Durham E-Theses Online: http://etheses.dur.ac.uk/8388/ Use policy The full-text may be used and/or reproduced, and given to third parties in any format or medium, without prior permission or charge, for personal research or study, educational, or not-for-prot purposes provided that: • a full bibliographic reference is made to the original source • a link is made to the metadata record in Durham E-Theses • the full-text is not changed in any way The full-text must not be sold in any format or medium without the formal permission of the copyright holders. Please consult the full Durham E-Theses policy for further details. Academic Support Oce, Durham University, University Oce, Old Elvet, Durham DH1 3HP e-mail: [email protected] Tel: +44 0191 334 6107 http://etheses.dur.ac.uk TOMB II PU D. (O i aims HBRoic^iUsg. En 1842 parurent chez Masgana les Rimes Hero3ioLmes. recueil de sonnets dont le titre et la forme derivent des Rime Eroiche du Tasse. Voici ce q.ue Barbier en dit: J'ai compose ...une sorte de galerie.,.=£e ne sont pas toujours les ames les plus eclatantes et les plus applaudiea Q.ue j'ai chantees, mais les plus maliieureuses, les plus ^ournees vers I'honnete, et les plus sympat]aiq.ues a ma paniere de voir et de sentil?.. .(1.) 11 dit pourciuoi il a cJaoisi la forme du sonnet: oo..accoutuBe a soupirer les peines du coeur et a exhaler les tris- tesses de I'ame, il (le sonnet) peut monter aux notes les plus fieres, et faire entendre les accens les plus males... ^uelQ_ue3-un® de ees sonnets avaient ete publies separement en 1840; (2.) d^autres parurent dans la Revue Indegendante du 25 mars, 1843;(3.) mais la plupart furent publies pour la premiere fois dans ce volume. Les sonnets sont arranges en ordre chronologig.ue j c'est=a=dire, suivant la date du personnage ou de I'evenement q.ue veut celebrer le poete* Bn 1843 le premier est Genevieve de Uanterre, et sa date 451; mais a 1'edition de 1869 s^ajoute le sonnet de Celtil Vercingetmrix, 52 avant Jesus-Christ. Les derniers poemes du recueil sont Le Colonel de Khorff, (1863) et un sonnet final, An Christ» Avant d'etudier les sonnets memss, nous reproduisons une lettre de Barbier au sujet du reeueil, paraissant dans la Revue Independante (4,) en reponse auE critiq.ues d'Asseline et de Labitte, dans la Revue de Paris (5.) et la Revue des Deux Monde3.(6.) Nous aurons 1'occasion de revenir sur ces articles tout a I'heure; pour le moment nous ne donnons q.ue la lettre de Barbier^ (lul peut bien nous servir de preface: le Preface a la premiere edition, 1843. Page iii, 2» Dans Babel. 1840, Tome 11)?,Les sonnets en question sont Bgmont, le Old, Lucius Falkland. Jeanne d'At-c. IMe „ Roland.Le poeme de Chris- tophe Colomb^ ciui n'etait pas encore ecrit dans la forme du sonnet y parut aussi. nia^ ^iira.i, 3. Santa-Rosa, Mma. de Lavalette, le comte d'Sgmont. 1)^,1 U I'SditeurO Monsieur, Pans deux articles, signes par M. Asseline et Labitte, I'un de la Revue de agar is du 4 juin, 1'autre de la Revue des Deux Monde s du ler. juillet, §t ecrits tous deux au sujet d'un de mea ouvrages, les limes Heroiques. je trouve plusieurs imputations gui me paraissent sortir des bornes de la critique litteraire, et gue je ne puis laisser passer sans protestation. La premiere est aiisi formulee par M. Asseline: "N'est-ce pas un su^et de blame severe Q_u'un poete paraisse se mettre aux gages de 1'Industrie et fasse un volume de ce q.ud n'eut ete gue la matiere d'une brochure de tsante pages," La seconde I'est ainsi par M. Labitte: "Est-ce le vrai moyen de concLuerir I'attention du public ^ue de lui jeter dedaigneusement guelgues sonnets grossis en volume a I'aide d'extraits informes de la Biogiraphie Universe lie et du Magasin Pittoresgue, On nous permattra de le dire, c'est appeler 1'Industrie auat secours des defaillances de I'art. Je renvoie a oes deux messieurs le blame gu'ils flie jet tent, et leur declare gu'en comj,josant le volume tel gu'il est, j'ai use d'un droit tres-le'gitime acquis a tout auteur, celui de faire comprendre sa pensee, vers ou prose, le mieiix possible, Les notes gui ont alarme 1'honiietete de oes messieurs sont tenement necessairesj |ue, sans elles, plusieurs de mes sonnets ne seraient eompris gue par un petit nombre de mes lecteurs. Or., eomme je n'ai pas voulu §tAAij^6/MtliMM parler seulement a trois ou guatre personnes, mais repandre la connais -sance des faits qui m^avaient interesse, j'ai du les entourer du.^ plus de lumiere possible, II y avait, en outre, a propos de ces faits'^ certaines choses q.ue 1'auteur voulait dire, lesguelles, etant tres- convenables et tres morales, ont trouve la naturellement leur place, «)'ai doiic agi dans la plenitude de mon droit et dans celle de la conscience* D'ailleurs, je ne suis pas a mon debut, Depuis treize ans gue J'ecris, le public a pu voir q.ue ma muse n'a jamais ete aux gages d'une Industrie guelcongue, Les industriels sous le patronage desguels ces deux messieurs ecrivent le ^auent bien aussi, Enfin, la derniere imputation est conQu en ces termes, et vient de M. Asseline: "..Les vaines utopies gue M. Barbier a ex^liguees dans ses prefaces, sans les discuter et sans y croire lui-meme, ont seduit d'autres imaginiliations aussi fortes q.ue la sienne, Certainementb, pour ecrire une pareille phrase, il a fallu que M. Asseline fut tombe dans un grand oubli de lui-mSme, On ne pent et l"on doit juger les hommej que d'apres leurs actes ou leurs paroles. A=t-il entendu une seule de mes paroles qui contredise le contenu de tea prefaces? A-t-il trouve dans ma conduite un seul acte qui demente et ne s paroles et flies ecrits Ai-je jamais, pour une place ou une subvention, defendu le lendemain ce q.ue j'asais attague la veille? Qui done lui a donne le droit de suspecter ma conscience, et de dire que je ne croyais pas aux idees de liberte ou d'hudianite que je mettais dans mes prefaces ou ailleurs? Quand on avarice aussit inconsciemment de tellss i)aroles, on s'expose h. recevoir un dementi, et c'»st oe que je lui adresse en terminant cette note » Auguste Barbier, Paris, 20 juillet, 1842, son, Le recueil justifie le nom de "galerie." C'est tout,une suite de nobO^s visages, de nobles faits, dont CLue^lq.ues->un9 sont bien connus, d'autres presq.ue ignores. ChaQ.ue sonnet, dans 1'edit ion de 1843, est precede d'une citation latine ou grecQ.ue, frangaise, anglaise, italienne ou allemande, traduite ou non, selon le cas. Et, comme 1'avaient remarq.ug Asseline et LabittSj il y a force notes. de 11 faut nous contenter^i'examiner en detail gue les meilleurs de ces sonnets. 11 y en a gui sont assez triviaux, d'autres, par centre, q.ui rappellent 1'excellent sonnetier du Planto. Voici, a notre aVis, le plus beau de tous, paraissant d'abord en 1835 dans les Annales Romantiques. ikmprime dans cette edition des Rimes Heroigues en 1843, supprime dans les deux editions (lui, suivent, comme si le poete croyaiiit ne plus pouiroir y justifier sa presence, (1.) 0f^/sM/ En effet, c'est plutot un sonnet d'amour, largement inspire da Ronsard de "Quand vous serez bien vieiLle...... Voici la fireiere version,de 1835. La troisieme strophe est toiibe changee en 1843: nous la donnons comme note. H'y aurait-il pas la une indication du changement dans les sentiments religieux du poete? ..."la chaste Laure " au lieu de "son beau copps." C'est un pur hasard, gaut-etre, raais il est certain liue Barbier est devenu, surtout apres la mort de sa mere en 1838, un catholiq.ue bien plus orthodoxe, et q.ue ce chaggement a influe desormais sur son oeuvre. Laura» Pans Avignon la saints, a I'ombre d'une tour, Parmi les murscroules d'un cloitre solitaire^ ])eux noirs et longs cypres groupes avec mystere, EVoilt q.uea4uea ce ause futle s fempsde marbre,. ce vieillar. alloi^ed s sanalentours amour. , ie la tombe de Laure a laisse sur la terre; Ge sonnet jrt 1t-i^ ° -^1^.11^^8 3 du Tombeau de Laure para it dans 1B 8 sll'Tll .imes LegIHr^872, et dans les Sxives en 1864. J 303 » Voila ce qu'il a fait de eette dame austere Qu'uii poete chanta jusqu'a son dernier jour. Mais qu'importe, apres tout, qu'il ne reste rien d'ellej Le bon Petrarque a fait sa memoire immortelle, Et range son beau corps a I'abri du trepas; Car ces pieux sonnets sont un tombeau splendide, Ou. le Temps usera toujours sa faux rapide. Et que son large pied ne renversera pas, (1.) Les quatrains sont bien trouves; mais que de faiblesse dans les tercets! Le sonnet sur Jeanne d'Aro debute par un assez beau quatrain: Lorraine aux brunes mains, aux yeux pie ins d'innocence, Qui fis si grande chose avec tant de candeur, Toi qui n'eus qu'uti bucher pour prix de ton ardeur, Puissent nos plus beaux vers etre ta recompense..
Recommended publications
  • Lettres & Manuscrits Autographes
    ALDE Lettres & Manuscrits autographes lundi 28 avril 2014 Beaux-Arts, Musique et Spectacle nos 1 à 28 Littérature nos 29 à 238 Histoire et Sciences nos 239 à 399 Expert Thierry Bodin Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 Paris Tél. 01 45 48 25 31 - Facs 01 45 48 92 67 [email protected] 7, rue Drouot - 75009 Paris Tél. 01 53 34 55 00 - Fax 01 42 47 10 26 [email protected] - www. rossini.fr présentera les nos 57, 58, 139, 221, 245, 298 et 358 Ceux-ci sont signalés par un R dans le catalogue Exposition privée chez l'expert Uniquement sur rendez-vous préalable Exposition publique à la Salle Rossini le lundi 28 avril de 10 heures à midi En première de couverture no 116 (détail) En quatrième de couverture no 393 ALDE Maison de ventes spécialisée Livres & Autographes Lettres & Manuscrits autographes Vente aux enchères publiques Le lundi 28 avril 2014 à 14 h 00 Salle Rossini 7, rue Rossini 75009 Paris Tél. : 01 53 34 55 01 Commissaire-priseur Jérôme Delcamp Expert Thierry Bodin Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 Paris Tél. 01 45 48 25 31 - Facs 01 45 48 92 67 [email protected] EALDE Maison de ventes aux enchères 1, rue de Fleurus 75006 Paris Tél. 01 45 49 09 24 - Facs. 01 45 49 09 30 - www.alde.fr Agrément n°-2006-583 5 13 Beaux-Arts, Musique et Spectacle 1.
    [Show full text]
  • Livres Manuscrits &Livres Manuscrits
    7 salle HÔTEL DROUOT LIVRES = MANUSCRITS PARIS & 13 Mai 2016 Vendredi EXPERT MANUSCRITS & AUTOGRAPHES Jean-Emmanuel RAUX 01 43 25 60 48 = [email protected] EXPERT LIVRES Éric FOSSE 01 40 54 79 75 = [email protected] 7 salle COLLECTION D’ACAMÉDICIENS du lot 1 au 38 HÔTEL DROUOT LIVRES = ARCHIVES NESTOR L’HÔTE du lot 39 au 79 AUTOGRAPHES DIVERS lot 80 au 117 MANUSCRITS PARIS Vendredi 13 Mai 2016 Vendredi MANUSCRITS du lot 118 au 130 & LIVRES : anciens du lot 131 au 140 Catalogue en ligne www.tessier-sarrou.com XIXème Siècle du lot 111 au 163 XXème Siècle du lot 164 au 252 Exposition publique : Jeudi 12 mai de 11h à 18h Vente à et le matin de la vente de 11h à 12h 14h00 Téléphone pendant l’exposition et la vente : 01 48 00 20 07 ACHETER SUR INTERNET S’INFORMER Drouot Online La Gazette Drouot www.drouotonline.com ENCHÉRIR SUR INTERNET www.gazette-drouot.com FACILITER VOS ACHATS EXPÉDIER VOS ACHATS Drouot Card Drouot Transport www.drouot.com/card www.drouot-transport.com COLLECTION D’ACADÉMICIENS 01 ACADÉMICIENS. Ensemble de 15 grandes photographies ou reproductions d’immortels en habit d’académiciens, montées sur un passe-partout de palmes académiques et dédicacées ou signées sur le support. Jacques Laurent, Roger Caillos, Jean Bernard (2), Jacques de Bourbon-Cusset, Pierre Moinot, Bertrand Poirot-Delpech, Alain Peyrefitte, Jacques Rueff, Maurice Druon, Angelo Rinaldi, Jean Guitton, Louis Le Prince Ringuet, Marc Boegner, André Chausson. 250 / 350 € 02 ACADÉMICIENS. Ensemble de 15 grandes photographies ou reproductions d’immortels en habit d’académiciens, montées sur un passe-partout de palmes académiques et dédicacées ou signées sur le support.
    [Show full text]
  • Durham E-Theses
    Durham E-Theses Auguste Barbier: Sa Vie et son oeuvre Rowlandson, Jessie How to cite: Rowlandson, Jessie (1942) Auguste Barbier: Sa Vie et son oeuvre, Durham theses, Durham University. Available at Durham E-Theses Online: http://etheses.dur.ac.uk/8388/ Use policy The full-text may be used and/or reproduced, and given to third parties in any format or medium, without prior permission or charge, for personal research or study, educational, or not-for-prot purposes provided that: • a full bibliographic reference is made to the original source • a link is made to the metadata record in Durham E-Theses • the full-text is not changed in any way The full-text must not be sold in any format or medium without the formal permission of the copyright holders. Please consult the full Durham E-Theses policy for further details. Academic Support Oce, Durham University, University Oce, Old Elvet, Durham DH1 3HP e-mail: [email protected] Tel: +44 0191 334 6107 http://etheses.dur.ac.uk AU&USTB BAlBiaR C3 ea cs ICS ca <9 es c9 po ts) ^ o C3 tocA SA YIB et SQM QaUTOBo • I II r • - ir II - -|--Ti ca C3 «» E9 ca a R3 C3 es ca •» C3 C3 «o 133 eb <^ sented for the degree of Ph, of Durham UniTersity Dy Thesis pre Jessie Rowlandsons Eeville's Cross College, Durham o Aprilo 1942. TOMS; Ic WW Augusts Barbier._3a vie et son oeuvrs. (Thesis presented fo* the degree of Ph. D. of Durham University by- Jessie Rowlandson, Seville's Cross College, Durham.) The thesis constitutes a study of the life and work of the French poet, Henry-Augustd Barbier, {1805-1882, ) examined in their relations to each other and to the age in which the writer lived.
    [Show full text]
  • Auguste Barbier: Sa Vie Et Son Oeuvre
    Durham E-Theses Auguste Barbier: Sa Vie et son oeuvre Rowlandson, Jessie How to cite: Rowlandson, Jessie (1942) Auguste Barbier: Sa Vie et son oeuvre, Durham theses, Durham University. Available at Durham E-Theses Online: http://etheses.dur.ac.uk/8388/ Use policy The full-text may be used and/or reproduced, and given to third parties in any format or medium, without prior permission or charge, for personal research or study, educational, or not-for-prot purposes provided that: • a full bibliographic reference is made to the original source • a link is made to the metadata record in Durham E-Theses • the full-text is not changed in any way The full-text must not be sold in any format or medium without the formal permission of the copyright holders. Please consult the full Durham E-Theses policy for further details. Academic Support Oce, Durham University, University Oce, Old Elvet, Durham DH1 3HP e-mail: [email protected] Tel: +44 0191 334 6107 http://etheses.dur.ac.uk AU&USTB BAlBiaR C3 ea cs ICS ca <9 es c9 po ts) ^ o C3 tocA SA YIB et SQM QaUTOBo • I II r • - ir II - -|--Ti ca C3 «» E9 ca a R3 C3 es ca •» C3 C3 «o 133 eb <^ sented for the degree of Ph, of Durham UniTersity Dy Thesis pre Jessie Rowlandsons Eeville's Cross College, Durham o Aprilo 1942. TOMS; Ic WW Augusts Barbier._3a vie et son oeuvrs. (Thesis presented fo* the degree of Ph. D. of Durham University by- Jessie Rowlandson, Seville's Cross College, Durham.) The thesis constitutes a study of the life and work of the French poet, Henry-Augustd Barbier, {1805-1882, ) examined in their relations to each other and to the age in which the writer lived.
    [Show full text]
  • Fauteuil 36 : Philippe Beaussant
    1 À la Bibliothèque de l’Institut, du 5 janvier au 13 mars 2009 Présentation de documents sur le thème : Le 36ème fauteuil de l’Académie française Le 23 octobre 2008, Monsieur Philippe BEAUSSANT a été reçu sous la Coupole au 36ème fauteuil de l’Académie française, occupé précédemment par Jean-François DENIAU. Vingt-deuxième titulaire de ce fauteuil, il y fut précédé par des personnalités variées, évoquées ici par des ouvrages1 et documents choisis dans le fonds de la Bibliothèque de l’Institut, qui réunit les bibliothèques des Cinq Académies composant l’Institut de France. 1. Marin CUREAU de LA CHAMBRE (1594-1669). Admis à l’Académie française en 1635 et à l’Académie des Sciences en 1666. Médecin et philosophe, Cureau avait passé son doctorat de médecine à Montpellier et exercé la médecine au Mans. En 1634, il devint médecin du chancelier Pierre Séguier, garde des sceaux, chez qui il résidait et où il pouvait profiter d’une riche bibliothèque. Ses premiers travaux portèrent sur la nature de la lumière, les causes des crues du Nil et la passion amoureuse. En 1635, il fut nommé démonstrateur-opérateur pharmaceutique au Jardin Royal (Jardin des Plantes) où il enseigna l’anatomie et la chirurgie. Pour sa réception à l’Académie, en mai 1635, il prononça un discours sur : « Que les Français sont les plus capables de tous les peuples, de la perfection de l’Éloquence », et en 1641 fut choisi pour prononcer l’éloge funèbre de Richelieu dont il avait été le protégé. La pureté de sa langue et l’élégance du style de ses œuvres étaient admirées.
    [Show full text]
  • A Short History of French Literature
    A Short History of French Literature George Saintsbury A Short History of French Literature Table of Contents A Short History of French Literature...............................................................................................................1 George Saintsbury....................................................................................................................................2 PREFACE.........................................................................................................................................5 BOOK I. MEDIAEVAL LITERATURE........................................................................................14 CHAPTER I. THE ORIGINS.........................................................................................................15 CHAPTER II. THE CHANSONS DE GESTES.............................................................................20 CHAPTER III. PROVENÇAL LITERATURE..............................................................................29 CHAPTER IV. ROMANCES OF ARTHUR AND OF ANTIQUITY...........................................33 CHAPTER V. FABLIAUX. THE ROMAN DU RENART...........................................................42 CHAPTER VI. EARLY LYRICS...................................................................................................51 CHAPTER VII. SERIOUS AND ALLEGORICAL POETRY......................................................60 CHAPTER VIII. ROMANS D'AVENTURES...............................................................................70
    [Show full text]
  • L'académie Française
    25 L’ACADÉMIE FRANÇAISE II. RENAISSANCE ET PÉRENNITÉ, XIXe-XXe SIÈCLES JEUDI 21 NOVEMBRE 2019 ACADÉMIE FRANÇAISE L’ACADÉMIE FRANÇAISE II. RENAISSANCE ET PÉRENNITÉ, XIXe-XXe SIÈCLES CATALOGUE N°25 Cette collection sur l’Académie française, dont voici la deuxième partie, a été constituée par six générations des marquis de Flers. Commencée vers 1830 par Hyacinthe Pellevé de La Motte-Ango, marquis de Flers (1803- 1866), elle fut considérablement et systématiquement développée par son fils Camille (1836-1893), historien de Louis-Philippe. À la mort de Camille, elle passa à son frère Raoul (1846-1907) ; celui-ci la transmit à son fils Robert de Flers (1872-1927), le célèbre auteur dramatique et rédacteur en chef du Figaro, qui entra lui-même à l’Académie Française en 1920. Elle fut poursuivie par son fils François (1902-1986), et parachevée par son petit-fils, le regretté Philippe de Flers (1927-2012), qui a presque doublé le nombre de pièces ; non content d’en combler les manques, ou de la compléter par des documents intéressants, il a élargi la collection aux non-académiciens, candidats malchanceux ou adversaires de l’institution. Cette collection, acquise en 2009 par Aristophil, avait fait l’objet en 2010 d’une publication anthologique richement illustrée chez Gallimard, sous la direction de Philippe de Flers et Thierry Bodin, avec la participation de plusieurs académiciens et spécialistes, L’Académie française au fil des lettres. La collection compte plus de 7 000 lettres, manuscrits et documents, et restera la collection la plus complète jamais rassemblée sur ce thème. Supprimée en 1793, l’Académie française va, telle un phénix, renaître de ses cendres.
    [Show full text]