Cadre Logique
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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI ---------------------- Un Peuple – Un But – Une Foi Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ----------------------- Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali (PROMISAM) REGION DE KAYES Cercle de Bafoulabé Commune rurale de Sidibéla PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE SIDIBELA 2007- 2011 Elaboré avec l’appui technique et financier de l’USAID-Mali à travers le projet d’appui au CSA, le PROMISAM Décembre 2006 I - CONTEXTE ET JUSTIFICATION La sécurité alimentaire a été défini par la banque mondiale comme : « l’accès pour toute personne et à tout moment à une alimentation saine et suffisante pour mener une vie active en plaine santé ». Cette définition fait apparaître quatre dimensions de la sécurité alimentaire qui sont la disponibilité, l’accessibilité, la stabilité et l’utilisation. Malgré les potentialités de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et les produits de cueillettes et malgré que la majorité de la population est agro-sylvo-pasteur, la sécurité alimentaire n’est pas une réalité au Mali. Le gouvernement malien conscient de cette situation, a fixé la sécurité alimentaire comme une des priorités de sa politique de lutte contre la pauvreté au Mali. La commune de Gounfan malgré les potentialités en agriculture, élevage ressources naturelle, ressources humaines, les productions alimentaires restent insuffisantes pour couvrir les besoins des populations. Les aléas climatiques défavorables et le faible niveau des maîtrise techniques et organisationnel des producteurs sont des handicapes à l’atteinte de la sécurité alimentaire de la commune. Ainsi les principales activités économiques que sont l’agriculture, l’élevage, la cueillette, l’artisanat, le commerce ne sont pas mis a profit pour assurer cette sécurité alimentaire. Cependant la commune consent des efforts non négligeables qui sont entre autres : - Amélioration des techniques de production agricoles et d’élevage, - Amélioration des échanges commerciaux (création de marché hebdomadaire) - création, organisation et renforcement des organisations des producteurs) - élaboration de convention locale de gestion des ressources naturelles Les autorités communales dans le souci d’avoir une population active et pleine de santé, ont trouvé nécessaire d’impliquer tous les acteurs du développement à trouver des solutions durables au problème d’insécurité alimentaire. Cette implication ne peut s’obtenir qu’à travers l’élaboration d’un plan concerté de sécurité alimentaire. Ce plan de Sécurité alimentaire sera un outil efficace de lutte contre la pauvreté. L’objectif de l’exercice est d’avoir un plan de sécurité alimentaire concerté et partagé de la commune. Ce plan sera l’outil de dialogue et de concertation de la commune avec les partenaires. II - DEMARCHE POUR L’ELABORATION DU PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE La démarche suivie est participative et a passé par les étapes suivantes : 1-Formation de élus, agents communaux, représentants des organisations paysannes et des cadres locaux à l’élaboration d’un plan de sécurité alimentaire. Un accent a été mis sur la participation des organisations féminines à cet atelier de formation 2- diagnostic communal de la situation : qui a consisté à trouver au niveau de chaque village de la commune les réponses les plus justes possibles aux questions liées aux : - causes et l’importance de l’état actuel de l’insécurité alimentaire, - les groupes les plus vulnérables et leur localité, - les potentialités / contraintes liées à l’insécurité alimentaire 2 3- la concertation : pour prioriser les problèmes, trouver et décider des solutions durables et efficaces à l’insécurité alimentaire. 4- la planification/programmation pour dégager un plan c/programme concerté et du budget programme par tous les acteurs locaux 5 - la validation/restitution 6- l’adoption par le conseil communal III - APPERCU SUR LA COMMUNE 1- HISTORIQUE : Avec l’avènement de la décentralisation et la loi no 96- 059/AN- RM du 4 novembre 1996 portant création des communes sept (7) villages de l’ex- arrondissement de Oussoubidiangna, ont constitué l’actuelle commune rurale de SIDIBELA. Le chef lieu de la commune est Tigana . 2-Situation géographique: Situé au Nord – Ouest du cercle de Bafoulabé, la commune de SIDIBELA est limitée : - au Nord et à l’Est par la commune de Tomora - au Sud par celle de Bafoulabé - à l’Ouest par celle de Ségala (cercle de Kayes) - Elle est distante de 65 km de Bafoulabé son chef lieu de cercle 3- Organisation administrative La commune est administrée par un conseil de 11 élus dirigée par un bureau de composé par le Maire et deux adjoints membres. Le conseil travaille sous la tutelle di sous préfet l’arrondissement de Oussoubidiagna. IV – SITUATION DE REFERENCE a -Climat : Il est du type sahélien avec une pluviométrie variant de 700 à 900 mm par an avec trois saisons : sèche, pluvieuse et froide. b- Végétation : Elle est très variée et est constituée d’herbes, d’arbustes et de quelques grands arbres comme baobab, «duguto », caïcedra, ficus, geunou, geulé, etc . De cette végétation sont extraits les bois de chauffe, d’œuvre, les produits de cueillette et de la pharmacopée c- Hydrographie : La commune est arrosée par des mares et quelques cours d’eau saisonniers qui ne coulent que pendant les grandes pluies. d- Relief : Est accidenté et comporte de plaines, de plateaux, collines et montagnes. e- Sols : Les sols sont assez variés et propices à l’agriculture : gravillonnaires, limoneux, argileux, argilo- limoneux f- Environnement physique et humain : L’environnement physique est soumis à une dégradation marquée des ressources naturelles due aux pressions des hommes et des animaux. Des concertations des différents exploitants et partenaires s’avèrent nécessaires pour dégager des stratégies de restauration et la valorisation des ressources. 3 L’environnement humaine se caractérise par une entente , une cohésion sociale, une confiance en soit, un regain de force avec l’existence des organisations traditionnelles des associations masculines et féminines ayant comme objectifs la conservation des mœurs et coutumes, les entre aides, le développement social et économique des membres. Des associations formées par les populations locales et émigrées sont porteurs de dynamiques. Il existe dans la commune 3 – Caractéristiques économiques 5- Activités économiques : Les activités économiques par ordre d’importance sont : l'agriculture, l'élevage, la cueillette, le commerce, l'artisanat. Ces activités constituent les principales ressources de base des populations de la commune. a- Agriculture : les principales cultures sont : - les cultures vivrières : le sorgho, maïs, le riz, mil, la patate douce, le haricot - les cultures de rente : l’arachide - les cultures maraîchères : oignon, tomate, aubergine, légumes feuilles, courges, gombos, etc. b- Elevage : Activité très développée, on trouve des bovins, ovins, caprins, équidés et volailles. Les produits d'élevage sont destinés à la consommation et constituent des épargnes auxquelles les ménages font recours pour la résolution des problèmes imprévus, des périodes de soudure, les mariages ou sont conservés pour héritage. La taille du troupeau constitue un indicateur de richesse dans la commune c- La cueillette : Les principaux produits de cueillette sont: le pain de singe, le dugura, ziziphus etc. destinés surtout à la consommation et à la vente d- La chasse : Peu pratiquée, elle intéresse les petit gibiers : lièvre, chacal, perdrix, phacochère, singes, porcs-épics etc Les produits de chasse sont destinés l‘auto- consommation. e- L’artisanat : Les produit artisanaux sont : tara, critis, neskabos, criques, les petits matériels de cultures, etc, pour les usages locaux. Il est pratiqué par les forgerons, les tisserands … qui évoluent sous la forme traditionnelle f- Le commerce : Il existe dans la commune quelques commerçants détaillants et des magasins de vente initiés par leurs ressortissants. Il n’existe pas dans la commune un lieu d’échange (marché) 4 – Caractéristiques socio économiques et culturelles Il existe des infrastructures socio économiques et culturelles dans la commune : Centre de santé communautaire 1 Pharmacie 1 Caisse d’épargne 1 Ecole 1er cycle 3 École second cycle 1 Puits à grand diamètre 9 Forages 12 4 Centre d’alphabétisation 2 Medersa 1 Magasins de vente 3 - Santé : la santé humaine est confrontée aux problèmes de : - faible couverture sanitaire : le seul CSCOM, est à accès difficile pendant l’hivernage à cause de l’impraticabilité des routes et pistes - le sous équipement de centres de santé - prévalence des maladies liées à l’eau - Insuffisance d’assainissement des villages Eau potable : La commune dispose 12 forages à 80 pour cent non fonctionnelles. Les difficultés liées à la maintenance des forages font que les populations se tournent vers les puits à grand diamètre pour satisfaire les besoins en eau. Ainsi ont été creusés 9 puits à grand diamètre Banque de céréales : la commune dispose d’une banque de céréale pour faire face aux soudures. Elevage : Sidibéla est une commune d’élevage que d’agriculture. Cette activité est limitée par l’insuffisance d’infrastructures sanitaire, l’ manque de dépôts de produits vétérinaires, la faible couverture sanitaire, et l’insuffisance de pâture pendant la saison sèche. Système financier décentralisé : Une caisse d’épargne et de crédit existe dans la commune pour le financement des AGR et servir aux transactions financières des expatriés. Education : Malgré le nombre