L E S

SCUL PT UR ES D E PL EIN AIR

A B RUXEL L ES

‘ ’ ' d i l s i ‘ rcs du &crcfar in/ e Aca aëm t roy a e de Sc rn ces, des Lefi rl des Bea u x —Arf: de Be/gfqm‘

L E S

v A .J —JA L

A BR UX ELL ES

G U I D E E X P L I C A T I F

1 21 p h otogravures

B RUXELLES

' ' - J£L. IJIPR1 JIE LR ÉDI TE LR

A MA C HÈR E FEMME

N É E B L A N C H E B R O U E Z

’ Directrice d É cole

' A PRÈS VIN G T ANNÉ ES D UN 1 0N H EUREUSE

AW rti$$ eme nt

’ ’ E livre n a d autre prétention que de pouvoir P servir de guide au ersonnel enseignant , auquel

’ ’ nous avons eu l honneur d appartenir , aux promeneurs

’ ’ désireux de s éclairer sur les sculptures qui s offrent à

’ s in stru ire . leur vue , et aux j eunes gens qui ai ment à C ’ est pour ces dern iers que nous avons pris soin ’ i d ajouter de nombreuses notes au texte , af n de leur

épargner la peine de recourir au dicti onnaire . N ous serons bien payé de notre labeur si nous avons réussi

à stimuler chez eux le sens esthétique , tout en déve

’ ’ lo an t pp l esprit d observation , et si nous avons contri hué à leur faire aimer davantage notre cité en les ren

- dant attentifs à quelques unes de ses beautés .

AVa lat-p ro p o s

_ T

ES Gouvernements qu i ont occupé le pouvoi r D depuis 1 83 0 et les diverses admin istrations communales de Bruxelles parm i lesquelles une

’ mention spéciale revient à celle qu a présidée M . Charles

’ Buls se sont constamment montrés sou cieux d em b ellir l a capitale par des sculptures de plei n air . I ls y

' ont vu une attraction pour l étran ger et une source

’ d éducation artistique pour le peuple .

‘ ’ A i n l aurore de notre ndépenda ce , i l n y avait , P ’ hormis le arc , qu une seule place publique ayant un

’ ui monument sculptural , c était le Sablon q est orné ,

’ ’ 1 5 1 1 depuis 7 , d une Fontaine ( ) que l on doit à l a libé

’ ralité r . A de Lord B uce ujourd hui , une multitude d 'œuvres dues au ciseau du sculpteur rehaussent la voie

flân eur publique , arrêtent agréablement les regards du ,

’ dirigent ses pensées vers les choses de l art o u éveillent en lui des souvenirs patriotiques .

1 un e n un ( ) jadis , qua tité de Fontaines sculptées donnaient ’ v - appoint de ie et d agrément à nos rues et carrefours . Citons e n ‘ ' quelques-un es d après L H isto ire de la ville de Bruxelles par H enne et Wauters 5 65 i Fontaine placée en 1 devant la Halle au pain (Broodh u s) . ' E têtes d élé han ts lle comportait des médaillons , des p jetant de

' ' des l eau par les trompes , statues de femmes et d hommes , en métal

du aux . E 1 6 1 Fontaine satyre , marché poissons xécutée en 7 , AV AN T — PR OPOS

Le premier élan a été donné par l ’ arrêté royal du

1 83 5 7 j anvi er , portant pour honorer la mémoire P des Belges qui ont contribué à illustrer la atrie , et

' érôme D u uesno un d après les dessins de ] q y , elle consistait en ‘ r pilier orné de dauphins et de têtes de saty es , et surmonté d une statue de saint Michel . de rue un e Fontaine la des Lombards colonne cannelée , avec statue de la Vierge .

- - Gér e . Fontaine Saint y , place Saint G ry Pilier surmonté de la

' ' statue de ce saint . L eau jaillissait de la tête d un ours . Ces sculp tures étaient en bronze .

- M au . un e Fontaine Sainte arie , marché bois Pilier terminé par 1 6 1 statue en bronze de sainte Gudule , renouvelée en 4 par Cor B neille de lare . rue rue B Fontaine de Neptune , Neuve, près de la de la lanchis '

. C éta it un ui fut 1 6 serie pilier entre deux cuves q décoré en 7 7 ,

' par janssens . d une statue en marbre représentant Neptune en ' . d un sur un courroux Le dieu , armé trident , était placé char en aux sur forme de coquille , soutenu deux côtés par des tritons et , tê tes a fut le devant , par deux de chevaux marins . Cette st tue brisée lors de la première invasion des Français .

' - des . 1 5 5 . Fontaine Trois Pucelles , près de l église Saint Nicolas 4 E lle comportait trois cuves et un pilier entouré de trois statues de

' ui femmes q se tenaient par la main , et dont l une était tournée

ue lu i . vers le pilier , tandis q les deux autres étaient adossées

Le Musée communal renferme un e reproduction de la

' Fontaine des Trois Pucelles , avec d autres sculptures de plein ' B air de l ancien ruxelles , entre autres Un E des fronton en bois de chêne représentant ole , dieu vents , ' ui V — — - q provient d une maison démolie ieux Marché au x Grains . 8 . Un e Né omucèn e K ui fut statue de saint j ean p , par De inder , q 1 2 5 sur du placée . en 7 , le parapet dernier pont de la Senne contre

. Ce été les remparts pont a démoli en 1 868 .

au . Deux cariatides colossales , dues sculpteur français Rude Elles ont orné u n hôtel démoli lors de la transformation du quar

- — — tier Notre Dame aux Neiges . AVANT -PR OPOS

exci ter tout à la fois une noble émulation p arm i les

' M l In térieur statuaires , le inistre de est autorisé à faire exécuter par des artistes belges la statue des grands hommes de la Belgique

A la à suite de cet arrêté , surgirent Bruxelles les statues de Charles de Lorraine , de Bell iard , de Vesale M et de Godefroid de Bouillon , ainsi que le onument de

la R o u e la place des martyrs , Fontaine pp et la Colonne du Congrès .

’ P a a uis , de gr nds travaux d utilité publique yan t

été voûtemen t entrepris , tels que l e de la Senne , la N - -N transformation du quartier otre Dame aux eiges , l ’édification du Palais de justice les pouvoirs publics en profitèren tencore pour orner de sculptures les places et les rues nouvelles et pour accentuer ainsi l ’ambiance artistique de la capitale . é P La d coration du etit Sablon , du j ardi n bota

’ n ique et du quartier Nord-Est a continué cette ère d ex

’ an sion p d art , soutenue par deux associations locales

’ Bruxelles — Attractions et l Artappliqué à la rue

’ Les communes suburbaines , inspirées par l exemple de l a capitale , ont pris leur part à ce mouvement , en fixant par le marbre ou le bronze le souvenir des plus

Wiertz Hou wae rt grands de leurs concitoyens , ,

V erwée . De Coster , Van H asselt , H onneur aux édiles qu i s ’ efforcent de populariser

a les gloires nationales , et qui comprennent la s lutaire influence que produit sur les m asses la culture du senti ment du B eau .

M ubli u e les ultipl ier sur l a voie p q , productions artistiques et rendre ainsi l ’ art accessible à toutes les

’ i ntelligences , c est faire œuvre éducative et patrioti que .

POL . M .

Principa les $ o û r< e$

tude sur les scul tu es b aban onnes au mo en D EST R ÊE (j osEPH) . É p r r ç y ' ' ’ âge (Publiée dans les An nales de la Soclete d Archéologie de B V III IX 1 8 ruxelles , tomes et ; 94

H is/aire de la H ENNE (ALEX ANDRE) et \VAUT E RS (ALPHON SE) .

i e de ru elles 1 . in vll B x . 845 3 vol

H Y MA E R . Bruxelles à Iraeers les es. NS (LOUIS , H N I et PAUL) âg 3 volumes in

ul tu et les che s MAR CH AL (LE C H EVALI ER ED M OND) . La sc p re f ’ ’ bel s i d æue re de l orfivrerie ge . 1 895 grand n

' ha les-Au usle rai/cin l Annuaire de Notice sur C r g F . (Publiée dans ‘ ' ‘ l Aeadenu e pour

’ ÈNE ot ce sur l ha mon ie des assions V AN BEMMEL (EUG ) . N i r p

humaines du r t . B E fronton g and théâ re à ruxelles , par ugène - . 8 5 in 1 Simonis 1 4 ; br . 2 .

Bel i ue illust ée La g q r , ses monuments , ses paysages , ses œuvres ' M É i Bru lan t d art , publiée sous la direction de . m le y , avec le concours des principaux écrivains et artistes du pays . 3 vol . in

’ Bio ra hie ationale l Académie g p N , publiée par royale des sciences , - B I—XV des lettres et des beaux arts de elgique , tomes ,

— 1 866 1 900 .

Archives communales .

Archives générales du R oyaume . journaux quotidiens de Bruxelles .

Documents et renseignements fournis par les sculpteurs .

Ta ble généra le des Matiè res

AVERTISSE M E NT .

- AVANT PROPOS .

PRINCIPALES SOURCES . Le Parc Palais des Académies Palais du Roi Fontaine De Brou ck ere

Place du M usée Palais du Comte de Flandre . Palais des Beaux — Arts Conservatoire royal de musique Palais de justice Place j ean j acobs ’ Avenue de la Toison d Or V . Petit Sablon Grand Sablon Statue de Gende bien Université libre

Eglise Saint — jacques Statue de Godefroid de Bouillon R ue Royale Statue Belliard Palais de la Nation Eglise Sainte -Gudule Banque Nationale Colonne du Congrès Monument Rogier ' Statue d An dré V ésale

' Gran d Place . H ôtel de ville Maison du Roi Place des Martyrs Galerie du Commerce R ue du Marais H ôtel des Postes et Télégraphes Théâtre royal de la Monnaie Galeries Saint Hubert Galerie Bortier R ue de la Madeleine Boulevard du Nord Monument An spach Bou TABLE AL PHABÉ TIQÙE DES M ATIÈRES

‘ levard Anspach La Bourse Monument Orts ‘ Statue d An n e essen s Monumen t R ouppe Gare du Midi Cité Fontaine s Ecole primaire Eglise de la Chapelle M an neken -pis Le Cracheur Halles centrales Monument Van H elmont Eglise du Bégu inage Théâtre ' flamand L Alh amb ra Bureaux de la Cie belge du Téléphone ThéàUe des Nouveautés Eglise du Fin isterre Gare du Nord jardin botanique

Monument Frére — Orban Eglise Saint —joseph

‘ R ue Mon toyer Place de l Industrie R ue de la loi Le Parc Léopold Le Parc du Cin quan tena ire Le Quartier Nord -Est R ue André V an Hasselt Monument Ho uw aert Monument Cocker… Monument \V iertz Eglise ' Saint-Boniface Halles d Ixclles Place com

' mun ale d l xelles M onument Charles De Coster

' La Mort d 0mpdrailles Le Dompteur de ‘ chevaux L Esc lave repris par les chiens Ecole Militaire Saint Gilles R ue Paider Barrière H e H XV I. ôtel Léon de Somz e ôtel de ville de Schaer beek Molenbeek-Saint-jean Hospice et Ecole communale E cole moyenne de Laeken Parc de Laeken Gare privée du Roi Château Royal \Ion umen t de Léo pold Ie r

Ixnzx AL PHABÉT IOL‘ E ERRATA

LE PARC

bant ( 1 ) auquel le Parc servait de j ardins et de bois .

Du côté postérieur de cet édifice , le j ardin actuel du P R o i o ùtes alais du , existait une place servant aux j , un

lab rinthe étang et un y , considéré comme une merveille un grand terrain planté des plus droits et des plus ’ grands arbres qu on puisse voir et compar ti en quatre

' a grands qu rtiers , avec une quantité d allées et de t ’ rou es entrelacées , bordées d une infinité de pilastres , de pieux et de pal issades Le labvrin the était

’ orné d une grande quantité de sculptures . Il y avait ’ d é ais aussi des plaines , des collines et des vallons où p ombrages entretenaient la fraicheur . Des daims , des r chèv es sauvages , des bouquetins animaient cette pro menade qui était ouverte deux fois par an au peuple

' et toute l année aux honnêtes gens disent les papiers du temps .

1 8 0 R Vers 7 , après le tracé des rues oyale , de Bra

— bant (rue de la Loi) , Ducale et de Belle vue (place P P des alais) , le arc , considérablement réduit , prit

' Z in s ec une nouvelle forme d après le plan de inner , p teur de la forêt de Soignes . E nfin , il faillit être transformé en esplanade pour les B exercices militaires , par onaparte , premier consul , lors de sa visite en 1 80 3 ; mais le projet souleva une

‘ telle i ndignation chez nos co n cito ve n s de l époque

' ’ qu on n osa pas y donner suite .

1 B fut ( ) Ce Palais , bâti par les ducs de rabant agrandi et

- - - lo Bo n A I . embelli par Philippe . Charles Quint , lbert et sabelle Sa façade principale faisait face à la Montagne de la Cour et

' ' ' s avan ç aitjusqu à l endroit Où se trouve actuellement la statue de de B I û du - 3 Godefroid ouillon . l br la dans la nuit 3 4 février 1 7 1 ' ' les derniers vestiges n en disparurent qu en 1 7 78 . ' C est dans ce palais qu e Charles-Quint avait résigné ses États e t fils 2 5 1 5 5 0 . seigneuries en faveur de son Philippe , le octobre LE PARC

’ A P 1 2 ujourd hui , le arc mesure encore environ hec

’ ' tares . Il n est entouré d une grille que depuis 1 849 ;

- là . jusque , une simple haie le clôturait , sans trottoirs

Parm i les sculptures qu i embellissent cette prome Du uesn o Gm ello nade figurent des œuvres de q y , p ,

Marc V ervo o rt . De Vos , , Laurent Delvaux , etc ; elles

. datent donc déjà de loin , pour la plupart Les unes ’ ' sont un reste de l ancien labyri nthe ; d autres d ’ après des documents que nous avons consultés aux Archives générales du royaume ( 1 ) telles que N ' Diane et arcisse , proviennent de l hôtel du prince de Tour et Taxis (où elles avaient é té achetées par un sieur \V alck iers de Gamarache qu i les échangea aux administrateurs du Parc et des domaines royaux contre une Sainte — Anne et sa niche provenant de ' ’ l église des j ésuites) ; d autres en core ont été retirées P v du arc de Ter ueren , notamment douze empereurs

- romains , deux grands vases à figures , dix hu it Termes , A trois bustes ( Lucrèce expirante , lexandre le Grand ,

Cléopâtre) , La Charité , Vénus dans la conque , un lion et un ch ien . P On sait que le arc et le Château de Tervueren , ’ habités une partie de l année par les gouverneu rs géné ’ ’ a raux , conten ient une infin ité d obj ets d art de toute nature , parm i lesquels une grande quantité de sculp A tures près la mort du prince Charles de Lorraine ,

’ 1 80 survenue le 4 juillet 7 , eut lieu une vente d œuvres

1 du X XIIe ( ) Création Parc et de la place Royale , registre , lettre du 2 2 janvier 1 780 . 2 I a u ne ( ) l y avait même dans le jardin , Tervueren , œuvre

' qu on croyait être de M ichel -Ange un e figure de marbre repré sentant un homme couché (I n ventaire de la maison mortuaire de

Charles de o rain e 8 5 1 . L r , supplément , registre , p LE PARC

' ’ - en tr autres d art ; mais , beaucoup de celles ci , celles ' que nous venons d én u mére r furent retenues faute ' d offres acceptables Elles furent transférées au Parc B de ruxelles , parce que Le parc de Tervueren est

actuellement rempli de sangliers . Ces statues seraient

exposées , si elles y restaient plus longtemps , par l ’entrée des sangliers dans ce parc

Lors de la première invasion des Français , les sculp tures du Parc ont eu à souffrir du vandalisme des

’ ’ - d au cun es été sans culottes ont détru ites , d autres ont eu le nez cassé et portent les traces de la répara tion . Un certain nombre aussi ont été brisées pendant les combats acharnés dont le Parc fut le théâtre en septembre 1 83 0 .

Entrons par la grille en face du Palais de la

N . ation Sur les guérites , nous voyons

e O É E DE E Go de charle D ux TR P H S CHASS , œuvres de qu i

été Pu en b ro e ck . A ont renouvelées par y droite , un enfant ailé sonnant du cor est assis sur un

. A chevreuil abattu gauche , un enfant ailé , le car uo is q sur le dos , est entouré de deux chiens de chasse ; il tient un arc de la main droite et un

canard tué de la mai n gauche .

1 En ui LA CH .\ R IT É à flo ( ) ce q concerne le groupe , évalué G o de charle à ar et an ssens rins par et p Lejeune j , les enchères

' ue 08 flo rin s. V É S L :\ E n avaient atteint q 7 Pour NUS DAN CONQU , évaluée à 35 0 florin s par G o de c harle et à par Lej eune et ' u e 2 1 0 l . j anssens , on n avait offert q f orins E M S E été ar FLOR et PO O avaient estimées , p j anssens , chacune l 1 8 5 ; A en f orins ; Lucrèce , pollon avec piédestal marbre ,

2 au ( ) Lettre de la Chambre des comptes Conseil des finances ,

6 juillet 1 78 2 . LE PARC

Dans l ’ allée qui conduit au j et d ' eau

E E E . Q UATR H RM S , en marbre , par Delvaux

H ermès Chez les Grecs , les étaient des blocs de pierre taillés carrément sur lesquels On plaçait une

tête . Les R omains empruntèrent aux Grecs l ’usage des

’ ’ i Termes Hermès , qu ls nommèrent et qu ils placèrent

dans les champs en guise de bornes , ainsi que le

long des routes , avec des i nscriptions indicatives . Le di eu Terme était touj ours représenté sans bras

n i j ambes . La borne ne devait pas pouvoi r cha n ger

de place .

Au B rond point , appel é assin vert , qui date de 1 7 8 0

E H ae hen 1 . L DA , marbre par Vander g , 77 4

Léda ï r M . , héro ne grecque , appa tient à la ythologie j upiter en fut épris ; pour se présenter à elle sans

’ l effarou cher a , il eut recours la ruse et se transform a

en cygne poursuivi par un aigl e .

A O O . P LL N , marbre par j anssens

n M A Da s la ythologie , pollon est le dieu du j our ,

de la poésie , de la musique , de la médecine , etc . O n le représente j eune et beau et ordinairement ’ ’ muni d un arc et d un carquois .

NAR C1 S SE Gru ello , marbre par Gabriel p antérieur ’ à 1 67 5 . C est une copie faite en 1 899 par

A . Desen fan s

N ' ’ N arcisse , fils d un Fleuve et d une ymphe ,

’ i Gru ello au ( ) L œuvre de p pris place Musée . LE PARC

était remarquable par sa beauté ; il se laissa cousu

en mer contemplant , dans les eaux

’ d une fontaine , son i mage dont il

était devenu follement épris . N ar cisse est accompagné d ’ un dau

phin , le symbole des eaux . I l est partiellement enveloppé du pallium ( 1 ) et porte le carquois

sur le dos .

É O E E V N US A LA T IL TT , marbre

par Puyen broeck . La déesse est couverte du péplum (2 ) jus ’ ’ qu à la ceinture . D une main ’ elle tient une glace , de l autre

elle se coiffe .

E AUX E V N US COLOMB S , mar M bre par Oll ivier , de arseille , ’ 1 7 7 4 C est également

une copie faite par A . Des

en fan s en 1 885 .

E E E E DIAN CHASS R SS , marbre

par Grupello .

’ d A ollon Diane , sœur p , aimait N a‘° sse i passionnément la chasse . Elle porte sur le dos un carquois avec flèches ; un

' l é vrier l accompagne .

' 1 V Il un e ( ) êtement d homme chez les Grecs . consistait en cou verture de laine de forme allongée au moyen de laquelle on se drapait avec art . Parfois il était attaché par un e broche au tour du co u o u sur l e pa ule

' ( 2 ) Draperie flottante rectangulaire quelquefois arrondie d un ' d un ue la côté . tissu plus léger q le pallium , dont femme grecque ' vlo it et romaine s en e ppa . ' ' 3 d Ollivier a a u ( ) L œuvre pris place Musée .

6 LE PARC

’ Diane est vêt ue d une tunique recouverte de la chla

myde elle est chaussée de brodequins .

Sur la terrasse qui règne autour du rond poin t , quatre vases antiques , par Vander Hae

’ ghen (2 ) et douze bustes d empereu rs

u . romains en marbre , par Delva x

’ A l allée transversale asphal

tée , sur des piédestaux de

grande dimension , deux

- groupes parG . L . Gode charle

E E ET S ES COMM RC ATTRIB UTS , sous les figures embléma tiques de deux enfants l ' un est coiffé du chapeau ailé et tient à la mai n le ca du cée (3) de Mercure ;

’ l autre appuyé l a main sur un médail

lon , où se voit en relief le chiffre du prince de

tarhe mb er S g, ministre plénipotentiaire autri Di ane . chien a Bruxelles sous

’ M - Où P arie Thérèse , à l époque le arc prit une ’ nouvelle forme d après le plan de Zinner .

M au cou o u sur (I ) anteau grec court pour homme , retenu

' l épaule droite par un e agrafe . Diane le porte en sa qualité de chasseresse . du (2 ) Archives Royaume citées . (3 ) Baguette entrelacée de serpents et surmontée de deux e M ailerons qu porte le dieu ercure . LE RC

Les Arts.

LE PARC

fixé . blanc , est à la face a n t é r i e u r e du piédestal Sur ce piédestal se trouve un génie qui dévoile l ’ effigie de l ’ esquisse d ’ une des principales œuvres de

G o decharle le fronton du Palais de la N ation . Cette esquisse est sommairement indi quée sur le socle . été 1 88 2 Ce monument a érigé en , en exécution d ’ un legs fait par le fils d u c é l è b r e sta tuaire .

A l ’ extrémité du Parc face au Palais des Académies

A EX E LE L ANDR GRAND , buste en marbre .

Ce roi de Ma cédo in e (Ive s1 e cle

' - avant j . C .) sou mit l empire des ’ Perses et l Egypte où il fitbàtir A lexandrie , qui existe encore . I l répandit dans les pays , dont il avait fait la i d é e s a v a n G rèce , tan c o n n a i t r e ’ à l Occide n t les arts de ’ l Orien t.

Monume n Godecharle t .

E E CL OPATR , buste en marbre .

’ dern iére d E te Cléopâtre , reine gyp , célèbre par

sa beauté et sa fin tra gique , se donna la mort en se ’ 3 1 faisant piquer par un aspic , l an avant notre ère .

’ ’ d Actiu m Ce fut après la bataille qu elle perdi t , et pour ne pas tomber vivante à la discrétion de son

vainqueur et ennemi Octave , empereur romain .

I O LE PARC

Elle porte un diadème dans les cheveux et un ’ i l s éda l on au cou . L a pic rampe sur la poitrine de reine qui est à découvert .

us E Vénus à la co uille . DANS LA CONQU ou q , marbre

t La sta ue est debout , dans une conque ou grande ille marine . Elle au bras droi t raceletde perles nt à la mai n une e coquille . U n r hin , au co ps leux , la tête en se dresse contre

En temps que

1 5 i m a r n e , le hin symbole des

en général , lui consacré . Les marbres ori ux de ces trois iè re s œ u v r e s au Musée .

’ Au fond d une tite allée en cul sac

B Y N A O ANT , mar bre , par De Tom ba 1 8 5 y , 9 , repro ’ le n du c t i o n d une Pi erre Gra d .

œuvre provenant du Parc de Tervueren . L E PARC

Les deux bas — fonds du côté du Palais du R o i

re cèlent trois sculptures . Dans le premier

B E D E P E E LE V i UST I RR G RAND , bronze offert à la lle

par le prince Demidoff .

’ I nscription : Erigé e n l honneur du czar Pierre à ru le Grand et en mémoire de son séjour B xelles , en 1 7 1 7

M ad el e i ne .

' d ( 1 ) C est lors e son second voyage en Europe .se rendant de H ue B ollande en France , q Pierre le Grand passa par ruxelles et ‘ du 1 1 1 au s y arrêta quelques j ours, 4 avril 7 7 commencement du mois de mai .

1 2 LE PARC

Dans une grotte cintrée

- ‘ M E M E E E r Du uesn o . ARI AD L I N , ma bre , par q y U ne i nscription latine révèle que le czar Pierre ’ Alexiowitz Mosco vie le Grand ( , grand duc de ) s as

’ seyant au bord de la fontaine , ennoblit l eau en la à mêlant son vin , après un dîner qu i fut donné en son honneur au Pal ais royal (le 1 6 avril

’ La fontaine est tarie depuis nombre d années .

Dan s le second bas — fond est placée

L È E M A LAITI R , par arc Devos .

u i Cette œuvre , q date de la seconde

i XV IIe a mo tié du siècle , se trouv it autrefoi s sur une pompe entre la grande et la petite

ru e B au eurre . Pendant les journées de ’ 1 83 0 septembre , elle eut à souffrir d un

’ boulet parti de la terrasse de l H ôtel Bell e

Vue .

Autour du bassin d ’ eau sont huit Hermès ; deux de ceux -ci

AMBIOR IX V ER CINGÉT OR IX et , qui font face P R o i au alais du , sont des œuvres de Puyen b ro eck ; les autres sont dus au ciseau de Delvaux ou ont été res t aurés par lui .

Ambio rix Ebu ro n s , roi des , défendit

’ bravement le sol de la Patrie contre l in

vasio n S abin u s romaine ; il battit et Cotta , La Lai deux l ieutenants de j ules César ; mais bientôt il fut complètement battu par César

’ - même l an 5 7 avant j ésus Christ . L E PARC

Vercingétorix , autre courageux défenseur

dépendance de la Gaule , opéra contre les ar

César dans le Midi . Etant tombé entre le s ' 6 a‘ de ses ennemis , il fut étranglé l an 4

A l ’ extrémité du Parc vers la place R

POMONE ar . , marbre , p L . Delvaux

FLORE marbre ar . , , p L . Delvaux

Cette déesse porte la palla ( I ) . E LA CHARIT , groupe en

V ervo o rt. marbre , par

O LI N , la patte sur une sphère , To mb a 1 8 5 marbre , par De y , 9 , d ’après l ’ œuvre ancienne du

Parc de Tervueren . U n buste de femme en mar

bre . Probablement la LU CREC E Exp iRANT E , citée sur la liste des obj ets provenant de v Ter ueren , et que l ' inventaire de la mortuaire du

att ribue à Le R oy Pomone . Lucrèce

Collatin ro n était la femme de Tarquin , consul

1 des ui u ( ) Robe de cérémonie déesses , q consistait en ' d t ff é o e allongée . E lle avait u n e ouverture par o ù passait elle était ensuite attachée aux épaules par deux b ro ct

' ceinture la serrait à la taille pour lui donner l aspect de la et u n e partie rabattue en dehors doublait le vêtement sur ' 2 ) I — O ( l s agit . sans doute , de Pierre François Le R } prince Charles de Lorraine avait pris sous sa protection . LE PARC

e - C vécut au V I s1 e cle avant j . I Elle est célèbre par sa vertu et surtout par sa mort tragique . Ayant sub i un

oh tra e déshonorant g , et ne voulant pas survivre à sa h o n t e , e l l e se donna la mort devant son mari et son père en se plon geant da l un poignard n s e cœur . Les aub e t tes des trois g r i l l e s qui donnent sur la place des Palais sont é g a l e m e n t décorées de A u u s c u l p t u r e s . x d e x extrém ités de l a place , ce sont des suj ets de chasse ar G o decharle ,p face au Palais royal s e d r e s s e n t deu x groupe s q u i d a t e n t de 1 85 2

L E P E RIN T MPS , p a r V i c t o r P o e l a e rt.

’ E E Ê ide Mélot L T , par g , Chaque s a i son est figu rée par une femme ’ entou ré e d amours et

’ ornée l une de fleurs , Fontaine -a eu o ’ br v ir. l autre de fruits . Dans le premier groupe , un amour tient en mai n u n n id

’ d oiseaux .

UNE FO E- E NTAIN ABR UVOI R de bronze , pour enfants , par

A . T o mb a P 1 0 1 . E lph De y , sera placée au arc en 9 lle comporte un piédestal qui se dresse au centre d ’ une vasque dans laquelle quatre grenouilles vomissent de

' l eau . Sur l e sOcle est assise une fillette qui tient une ’ ’ c ruche et une coquille d où jaillit également de l eau .

1 5

PALAIS DES ACADÉMI ES

’ 1 8 6 l Académie en 7 , il fut m is à la disposition de

- royale des sciences , des lettres et des beaux arts et de

’ l Académie royale de médecin e .

— - Aux avant corps existent quatre bas rel iefs créés en 1 87 9 .

’ u Côté de la rue D cale , à l aile droite

L ES A . R asb ou r h . RTS , par j os Van g La figure principale est la Muse des Arts elle tient

une palme . La sculpture et la musique sont symbo ’ u lysées par deux petits génies ; l architect re , par un

’ ’ ’ chapiteau . Sur l autel sont d autres attributs d art . A l ’ aile gauche

L ES E E L TTR S , par Lambert Herman .

erso n n ificatio n La p de la Littérature , tenant un l ivre ouvert et appuyant la main sur un alphabet source du savoi r se tourn e vers le vase allumé ’ l n t l i feu sacré de I e l ge n ce . Les masques du Drame

’ et de la Comédie lui servent d attributs ; un génie

apporte des palmes , symboles des en couragements

' académiques décernés à l Etude .

Côté B du oulevard , aile droite

MÉ E E I LA D CIN ( ) . par Aug. Brael

’ Au d Escula e centre de la composition , le buste p ,

M . A H ie dieu de la édecine côté de lui , sa fille yg ,

déesse de la santé , préside au culte de son père .

’ ’ A d H ie t médi la droite yg , le génie versant l u ne i l c n a e prépare les remèdes pour le retour à la santé .

’ ’ De l autre côté , devant l autel , un enfant i mplore le dieu ; il tient un bâton autour duquel est enroulé S u n serpent , ymbole de la prudence laquelle est

indispensable en matière de médecine .

1 V bas- la ( ) oir le relief à page précédente .

1 8 PALAI S DES ACADÉM IE S

’ ’ u i De x autres génies , dont l un parle à l ore lle de

’ ’ du . l autre , sont l emblème Secret

’ Le sphinx ( 1 ) rappelle l É gypte où la médecine

a pris son origine .

B Côté du oulevard , aile gauche

LES E E i Ste rckx . SCI NC S , par Henr U ne femme assise tient le flambeau de la science et

’ n le compas de l exactitude ; à sa gauche , un e fan t

' o rte u n p second flambeau ; à sa droite , un autre enfant

est occupé au calcul des sciences exactes . U n gén i e

’ lève le m iroir de la vérité scie n tifiqu e .

’ Autres attributs : l alambic ou le symbole de la à chim ie , la sphère astronomique , la roue engrenages

et la ruche du travail industr iel que men t la science .

Dans le j ardin

- Le MON UM E NT j EAN S E RVAIS STAS par Th . Vin

1 0 1 8 . cotte , inauguré le mai 97 Le buste en bronze est placé sur un entablemen t i porté par trois col onnes . I l est entouré de r nceaux

à j our composés de jusquiames et de pavots . Entre les colonnes se trouvent des plantes de tabac ;

ces trois végétaux , dont on peut extraire des narco

. tiques , visent les travaux de Stas Deux petits génies symbol isent la Chi mie et la Physique le génie de gauche tient une balan ce et des poids allusion aux travaux de notre compatriote sur le poids atomique des corps ; le gén ie de droite

' ( 1 ) An imal fabuleux q ue l art égyptien représentait sous la

' ’ d un forme d un lion couché ayant la tête et le buste homme . ( 2 n é 2 1 û 1 8 1 3 - ) Chimiste , à Louvain le ao t , mort à Saint Gilles le 1 3 décembre 1 89 1 .

1 9 PALAIS DES AGADÈ MIES

u n avoisine un alambic et serpentin , appareils de distillation rappelant les recherches médico légales auxquelles Stas s ’ est l ivré pour déceler les

’ alcalis organiques dans le cas d emp o iso n n emen t.

La Surprise

Derri ere le monument Stas , sur un tertre

’ ZÉPH IRE et Psva ou le ravissement de l âme par ’ H .— R uxthiel l amour , groupe en fonte par j . ( I ) .

’ ’ Zé hire d É o le l Au ro re p , fils et de , est la per

’ ificati so n n o n divine du vent d ouest chez les Grecs . Psyché est une belle j eune fille de la légende

grecque .

’ ’ E été a lle avait exposée sur un roc , d près l ordre

’ ’ d un oracle pour y devenir la proie d un monstre . Z ' ephire , sous la forme d un j eune homme , emporte

' 1 au été ( ) L œuvre originale en marbre est Louvre , elle a au exposée Salon de Paris en 1 8 1 4 .

2 ï . u i ( ) Chez les pa ens , réponse de la divinité à ceux q la consul talent ; la réponse se donnait dans les temples e t autres lieux la consacrés par religion .

2 0 PA LA IS DES ACADÉ MI ES

P syché aux ailes de papillon , vers un palai s magni

’ ’ fiqu e où l Amo ur l attend .

S E LA SURP RI , chien en arrêt devant une tortue , bronze

— B 1 86 I . par . Van Heffen , 9 ( )

D O O E LAN ANT LE E ISC B L ç DISQU , bronze

par Mathieu Kessels . C ’est une répli que de l ' œuvre faite en

- 1 8 2 4 2 5 pour le duc de Devonshire .

LE VAINQU E U R A LA C OU R SE D U S TADE

n G eefs 1 85 5 . bro ze par Jean et Théodore ,

’ L ath lète est arrivé premier à la

’ borne sur laquelle il s appuye ; il tient la couronne du vain qu eur sous l a main ; mais il est en même temps

va incu , car une épine lu i est entrée dans le

et scobole lançant le di sque. Pied : désormais , il ne pourra plus prendre part à la lutte avec chance

de succès .

CAïN MAU DIT , statue en bronze par

L u eho tte 1 85 0 . o is J ,

Cam Son crime accompli , recule ’ d effro i; l a massue avec laquelle il a Le vai nqueur à la cou tué Abel vient de tomber à terre ; i l porte la main gauche devant sa vue en un geste

' ' 1 1 862 u e ( ) Le millésime , q porte le socle , n est pas l année ' ' exacte de l exécution l artiste nous a déclaré que le chiffre 9 ’ d a été déformé pendant l opération u coulage . ' (2 ) Carrière o u espace dans lequel les Grecs s exerç aien t au e u o ù ui u n j de la course , et les athlètes combattaient , et q avait

stade ( 1 80 m .) de longueur . PA LA IS DES ACADÈ .V IES

’ i à i d horreur , et ce mouvement a fa t glisser dem la

peau de bête qui le couvrait .

Caïn maudit.

L E M ON UM ENT AD . Q U ETEL ET marbre par Charles Fraikin 1 1 mai 1 , inauguré le 88 0 .

Quetelet est assis dans un fauteuil antique ; de

1 Né à 2 2 1 6 . B ( ) Gand le février 79 , mort à ruxelles le 8 1 7 févr ier 1 74 .

2 2 PA LA IS DES ACADÉMIES

la main droite il tient u n compas et sous la mai n

’ d ét0iles. gauche , la sphère céleste parsemée

redestal Sur les faces du p , on lit

FONDATEUR G R ON DLEG GER DE D ER BSERV AT OiR E ROYA L KONINKLIJKE ST E RR E D E BRUXE LLE& T E BRUSSE L .

1 82 6 . 1 8 2 6 .

RETA 1 RE P ERPÉTUE L BESTENDIGE SECRE D E D ER

' ACADEM 1 E ROYAL E KON IN KLIJXE ACA D

D LG UE . E BE IQ VAN BELGHL

1 83 4 . 1 83 4 .

CREATEUR STICH T II—R D E L A VAN D E HYSIQUE SOCIALE . N A TUURWET ENSC)

1 8 3 5 . DER M AAT SCHAP

1 83 5 .

- - Trente ci nq vases , dont quelques uns par Arman d

A Bo uré Cattier , et quatre l ions , par ntoine , sur montent le mur de clôture du côté de la rue

Ducale et de la place du Trône , ainsi que

’ U n trophée d armes , par Joseph j aquet .

L ES U n trophée inti tulé ARTS , composé du torse ’ antique , d i nstruments de musique , de lauriers et

A . R asb o ur h de feuilles de chêne , par Van g . L U n groupe allégori que , par le même artiste : A

2 3 PALAI S DES ACADÉJH ES

’ E E L E O E E L G E SCI NC C MM RC et A RICU LTU R , sous la

figure d un enfant mesurant la Terre , avec , comme

’ l An cre Blé . accessoires , , le Caducée , le

U n groupe composé de deux en ’ fan ts serrant un drapeau , avec l ins cri tion S as Patria p p , par Égide

Melot .

Jardin du Pa la is du Ro i.

Les balustrades et les gu érites des murs de clôture du j ardin du Palais R o i du sont garn ies de vases , de trophées et de groupes allégo

riques.

A la rue Ducale

’ r ar Deux trophées d a mes , p

Georges H outsto n t.

arA. Deux groupes , p Cattier

L AC ESS E A S , petit génie mun i

’ d un l ivre portant le mot La Espo ir de la Patrie . ’ u (loi) , accompagné d un hibo

M . L O E consacré à inerve A F RC , petit génie , aecom ’ ’ a n é d H ercu le p g d un coq avec deux attributs , la massue et une peau de lion .

A la place du Trône

Deux l ions de grande dimension , par Fassin , son t

debout sur les guérites .

2 4

FON TAI NE D E BR OUCK ERE

Fon ta in e de Bro uck e re .

Ce monumen t érigé Porte de N amur a été inauguré le 1 2 octobre I l a eu pour architecte H enri Beyaert et pour s c u l p t e u r p r i n c i p a l

Édouard Flers. Les côtés latéraux Sont flan qu és de deux N groupes en m a r b r e b l a n c , e p t u n e e t Amphitrite qui con du isen t d e s dau hin p s attelés à leur char . N e p t u n e dieu de la mer tient le t r i d e n t sceptre du mon de ; Amphitrite son épouse , por te u n s c e p t r e ' d or . U n groupe t r o is e n fa n t s j e t a n t d e s c o u r o n nes surmonte le monument il est du au sculpteu P i e r r e

’ L o u i s d Un io n

1 863 .Les masques

d r ck r Monument e B ou c e.

’ cracheurs e t le reste de l o rn eme n tatio n plastique sont de Georges Il o u tsto n t. A la face principale apparaît le buste en marbre

2 6 FON TAI NE DE BROUCKERE

’ Ed blanc de l ancien bourgmestre par . Fiers , avec l ’ inscription

A C H AR LES DE BR OUCKER E

B OU R GM ESTR E DE B RUXELL ES

A la face postérieure , on lit sur une tablette de marbre blanc

' 1 8 1 5 . Officier d artillerie .

M des É 1 8 2 4. embre tats provinciaux et de la Députation permanente du Limbourg.

' 83 0. 1 Colonel d artillerie .

Gouverneur militaire de la province de L iege .

Membre du Congrès national .

1 83 1 . Aide de camp du Roi .

- 1 83 1 3 2 . Membre de la Chambre des représentants .

' M l In térieur inistre des Finances , de et de la Guerre .

’ à l n iversité 1 83 4 . Professeur U de Liège .

5 de B . 1 83 . Directeur la Banque de elgique

M du B . 1 847 . embre Conseil communal de ruxelles

- - M . 1 8 48 5 6 . 1 857 60 embre de la Chambre des représentants

5 s 1 85 1 et 1 8 5 . Président de la Commis ion belge ‘ à l Expositio n universelle de _Lon dres et de Paris .

— B . 1 848 6 0. Bourgmestre de ruxelles

1 Né B 1 8 1 5 B ( ) à ruges , le janvier 79 , décédé à ruxelles , le 2 0 avril 1 860 .

2 7

En ée nc a e . Fronton de la Biblio thè que royal e . ( tr pri ip l )

Place du Musée .

B ibliothèque royale et le Musée moderne cou

’ vren t les terrains occupés j adis par l H ôtel de

' N assau . C est le cheval ier Guillaume de D u ven vo o rde .

’ n confident du duc j ea I I I , possesseur d une grande ’ a 1 3 6 . i fortune , qui l vait fait bâtir en 4 Cet éd fice , Du ven voo rde agrandi par les héritiers de , passa plus

’ N d Hôtel de tard aux princes de assau , de là son nom ' Nassau Princes d Oran e ou des g ; Guillaume le Taciturne , en hérita en 1 544 . C ’ étai t une superbe habitation de style gothique fort ’ à orné ; la porte d entrée , située peu près au même Où M endroit se trouve à présent celle du usée , était garn ie de tourelles et surmontée d ’ un donj on à deux étages sur lequel était placée une statue de sai nt

' Michel ; une autre aile était garnie d une tour hexa

’ on ale à reco u g plusieurs étages , d une tour octogonale

’ verte d un petit toit , sur les bords duquel se trouvaient

’ huit statues . L ensemble était très pittoresque .

2 9 PL ACE D U M USÉE

Le gouvernement espagnol en prit location pour y

’ loger les o fficiers de la Cour . Après l i ncendie du Palais des ducs de Brabant pendant la nuit du

’ 3 — 1 3 1 l H ôte l N 4 février 7 , de assau devint la résidence des gouverneurs gêné raux autrichiens et prit ' le n o m d Ancmme Cour , sous lequel il a été longtemps désigné . M i a r e Élisabeth , ’ reu r sœur de l empe Charles VI , g o u v e r n a i t les Pays — Bas ’ Pin c e n die e t à l é p o q u e de , ce fut dans une simple t o i l e t t e de nuit que a y a n t échappé aux flammes elle prit posses

' sion de l Hôtel N assau Orange mis à sa disposi t i o n p a r s o n grand m a î t r e , l e c o m t e d e

' l hab itait. Visconti , qui Charles de Lorraine a c h e t a c e P a l a i s e n 1 7 5 6 e t l e fit r e c o n s tru ire , ne laissant de b o u t q u e l ' a n c i e n ne chapeHe S aint

G e o r g e s . Cette cha p e l l e (d i t e Charle s de Lorrai n e . des ducs de B ourgogne) , qui avai t été 1 5 1 6 B rebâtie en , fut restaurée par la ville de ruxelles en 1 83 9 . A la montagne de l a Cour on en aperçoit les fenêtres , entre lesquelles se détache le groupe du com bat légendaire de saint Georges contre le dragon

( 1 ) Voir la note historique de la page 2 . ' ' ( 2 ) Ce groupe n est q ue la reproduction récente d une œuvre ancienne .

3 0 PLACE D U 1 1 (1 5 1375

j oseph Il et François I I ont hab ité momentanément

' les bâti ments de l Ancienne Cour sous la domination

’ ' - française , ceux ci furent affectés a l établ issement d une École centrale avec B ibl iothèque publique et Cab inet

’ d H istoire P . naturelle , de Chim ie et de hysique

En 1 8 1 1 , la municipalité de Bruxelles en prit pos

' ’ etl utilisa l n iversité session comme siège de U ensuite , M A M M on y installa le usée des rts et étiers , le usée

’ A A M d H isto ire des ntiqui tés et rmures , le usée natu relle A M , les cadémies royales des Sciences et de ede ’ . L Amiwme our cine , etc C , est actuellement occupée par M A la B ibliothèque royale , le usée moderne , les rchives

’ générales du royaume et l Office international de

Bibli ographie .

Les sculptures de plein air de la Place du Musée sont

P R n rès de la place oyale , da s des niches , deux

Dillen s figures de femmes , par Jul i en

' L ART APP LIQUÉ A LA DECORATI ON M ON UME NTAL E . La figure appuie du coude gauche sur une

' cariatide rappelant celles de l Erechtéïo n ( 1 ) de

’ ’ l Acro po le (2 ) d Athèn es.

’ ' L A RT APP LIQUÉ A L I NDUSTRI E . La statue est couverte de bij oux ; elle tient de

la m in gauche un vase orné , et de la main droi te

un boucl ier ciselé .

’ 1 l Acro o le Erechtée ( ) Temple dans p , élevé à Neptune , roi

mythique de Grèce . Ce temple , détruit par les Perses , puis relevé a été reconstitué dans les temps modernes . (2 ) Citadelle placée sur un e éminence et regardée comme un e ' ' O l Erechtéïo n l Ac ro o le enceinte sacrée . utre , p comprenait aussi e u n autre édifice remarquable le Parth non .

3 1 PL ACE D U M US EE

P u rès de ces deux fig res , sous le balcon

LES E DES BEAUx- - A RM S ARTS , bas rel ief sculpté dans le

Edm . 1 8 3 marbre , par Lefever , 9 ; ce sont deux

O E P X n génies , LA GL I R et LA AI , qui soutien ent le

blason de saint Lu c .

Au deux1 e me i balcon , deux f gures par G . Char

1 8 3 lier , 9

’ ’ L H I STOI RE D E L A RT . L e fragment d ’ une statue égyptienne et le cha pite au qui entourent la figure sont deux jalons de ’ ’ l H isto ire de l Art.

' POÉ E DE LA SI L ART , indiquée par la lyre et soulignée ’ d H omére par la présence du profil , le chantre

classique par excellence .

Au -dessus

’ - L IMPR IMER IE bas P . , relief, par aul Dubois

Sur l a frise

n N erso n n ifian t Deux gé ies , par Émile amur , p égale ’ ’ ' ment l H istoire de l Art et la Poésie de l Art. 1 89 2 .

A la façade en courbe

— E E Quatre panneaux médaillons , LA P INTU R et LA ’ E . Hérain L AR C HIT ECT URE S CU LPTU R , par ] , et LA

S E . Ke rckhove M U IQU , par God Van den , corres pondent à quatre trophées placés sur la corn iche

’ E E d A o llo n LA P INTUR , statue p , dieu des arts ;

E LA SCU LPTUR , le torse antique , par Godefroid Devreese ;

’ ’ ARCIIIT ECT UR E L , chapiteau d ordre corinthien ; et

E . LA M USIQ U , par Charles Samuel

3 2

PL ACE D U MUSÉE

T E E E H R S , groupes allégoriques en bronze , par

Guill . De Groot . Chaque médaillon est tenu par deux petits génies qui couronnent ces souverains et proclament leur

renommée .

Au milieu du square STATU E DE C H ARL ES — D E -LORRAIN E bronze par

eho tte Louis j , décrétée par arrêté royal du

3 0 mai 1 8 35 et inaugurée le 2 5 novembre 1 848 .

’ eh o tte ] s est servi , pour modeler la téte du

prince , du masque qu i a été moulé sur son visage

après sa mort , survenue au château de Tervueren , le 4 juillet 1 7 80 Trois frontons aux trois corps de bâtiment

' au — Celui derrière la statue , dessus de l entrée pri n

ci ale B b p de la i liothèque royale , symbolise G E S ciences Arts L E PRO R S poussé par les , les et le

' ' Travail . C est une œuvre d Arman d Cattier

u A A fronton de droite , on voi t des mours ornant de fleurs le buste de Marie -Thérèse ; le modèle en été a créé par Laurent Delvaux , vers la fi n de sa ’ vie . L artiste est mort le 2 4 février 1 7 7 8 .

- Ce bas reli ef a été refait par G . De Groot .

du o Le troisième fronton est également à G . De Gr ot ’ ‘ et date de 1 8 79 . C est la N UMIS MAT IQ L E . On y voit des Amours sculpteu rs modelant e t

a . Au frappant des pièces de monn ie centre , un

’ médaillon à l e ffigi e de Léopol d I I .

’ ' hémicvcle à M L , l entrée du usée , est orné de la

- M — e e ( 1 ) G ouverneu r des Pays Bas autrichiens sous arie Th r se . - — u 3 0 . 1 7 44 1 78 0 . La statue est reproduite ci dess s , page

V ce 2 . ( 2 ) oir la reproduction de fronton , page 9

34 PL ACE D U MUSÉE

’ 1 : man ere suivante à l aile droite , deux statues au balcon

E E LA G U RR , ayant comme attribut un boucl ier et

erso n n ifiée LA PAIX , p par une femme qu i porte une

ruche .

Le bas — relief qu i est au - dessus représente la Paix

par l a culture des sciences , des

lettres et des arts (une sphère ,

un masque , une palette) et par l ’ agriculture (une gerbe de

blés) .

A ’ l aile gauche , même décor au balcon

LA P RU D ENCE (ayant conn ue signe distinctif

un serpent , qui est le

symbol e de cette vertu) .

LA FOI (le doigt sur la

Bible) . Le bas -relief au -dessus se compose des attributs u rla de la G uerre . S cimaise

R enom de la corniche , une

‘ mee à ses , ayant un l ion p ieds , figure la gloire de la Bel

. gique De chaque côté , deux tro phées et deux petits génies ; au

. Le é u e . dessous , cinq trophées m il itaires D l g Les modèles de ces sculptures sont attribués à - é Delvaux ; celles ci ont ét refaites à notre époque .

Il nous reste à signaler i ci une sculpture de plein ai r ’ qu i s écarte un peu de la voie publ ique ; ell e

3 5 PAL AIS D U COM TE DE FL A N DRE

est placée dans la cour devant les locaux des Archives générales du royaume c ’ est un groupe K 1 86 LE en fonte , par essels , daté de 7 , intitulé

D EL U GE .

U n homme , qui est parvenu à gravir un rocher , soulève une femme a laquelle s ’ est accroché un

enfant ; tous les deux sont menacés par les flots . ’ L original en marbre se trouve en Angleterre . P our arriver à cette cour , le promeneur a dû traverser un vestibule spacieux bien près d ' un groupe capi

H E E E O tal de Laurent Delvaux RCU L AU R P S , ’ placé au pied de l escalier qu i conduit au Musé .

’ Quoique cette œuvre n appartien n e pas à la ’ l admi rubrique de notre l ivre , ce serait manquer à ration qu i lui est due que de passer dans son

' voisinage sans la saluer . Ajoutons que l artiste avait ’ ’ 7 5 ans lorsqu il l a achevée .

Pala is du Co mte de Flan dre .

La corniche des avant - corps est surmontée de deux groupes se composant d ’ un génie qu i tient un écu avec les armes du comte et de la comtesse

de Flandre .

’ Le groupe de l aile gauche avec le l ion Bel été gique a sculpté par Lefèvre , un artiste parisien

’ ’ l autre , les armes des H ohenzollern , est l œuvre

— B . 1 868 . de j . Van Heffen , Sous ces groupes tombent en chutes deux trophées

m ilitaires . Pa la is des Bea ux-Arts.

LPHONS E BALAT a dressé les plans du Palai s B -A des eaux rts en pur styl e classique . Il est

1 8 6 . de construction récente , ne datant que de 7 Les regards sont attirés tout d ’ abord par les quatre colonnes d ’ ordre corinthien qui encadrent les trois

’ ’ portes d entrée ; elles sont en gran it d É co sse avec bases et chapiteaux de bronze naturel .

La partie plastique , très i mportante , comporte A la façade principale

Aile gauche

’ ’ L R O E S LE O O E E DE A RT ÉC M P N É ou C U R NN M NT L A RT , P groupe en bronze de trois figures , par aul De Vigne .

Génie Le , représenté par un homme ailé , reçoit de la mai n de la Gloire une palme et une couronne ;

‘ Renommrc tandis que l a , avec trompette et clairon ,

publie ses exploits .

3 7 PAL AIS DES BEAUX — AR TS

Aile droite

’ ’ L E E G E E DE au NS I N M NT L ART , groupe si mil aire prece

ta en . dent , par Ch . Vander S pp

’ ’ La femme ailée perso n n ifie 1 Iaspiration s élan ç an t ’ vers l Idéal on voit à sa gau

’ radition che , la T sous l as peet d ’ une Minerve cas quee t e n a n t d a n s s a main le monde surmo n

’ té d une Victoire ( 1 ) et

’ l É tada à droite , sous les traits d ’un j eune homme qui tient un fusain et des feuilles

’ d album .

Au dessus d e s

fenêtres latérales , d e u x bas reliefs

de marbre blanc . Aile gauche L ES A RTS PLAS T l UES Q , par Char

les Bru n in . Le triomphe de

' ’ ' L Ense i n eme nt de l Art — ‘ g . l AI t e st 8 11ég0l lSé par un c o r t è ge menant un char surmonté d ‘ un vase de prix et

dirigé par Suiven t les céramistes , les

' 1 a1 e n s ( ) Divinité des p , représentée sous la figure d une femme

' ayant des ailes et tenant un e couronne d une main et un e palme ' de l autre .

38 PAL AIS DES BEAUX -AR TS

1 artistes de la toreutique ( ) et des arts somptuaires ,

. qui porten t des étoffes , des armes , des bijoux Dan s

l e coin de droite , un atelier entouré de tentures , où la Poésie préside à la technique des Arts gra

phiques et plastiques . Aile droite

S E V in o tte . LA M U IQU , par Thomas ç

La M usique .

U n cortège de Bacchants et de Bacchantes ( 2 ) célèbrent par des chants et au son d ’ i nstruments

’ l Art de musique anciens , le triomphe de sur la

fi urée . brutal ité , g par des tigres apprivoisés Le

dernier groupe , formé de chanteurs portant des M lyres , représente la usique vocale et les chants

lyriques .

Trois médaillons sont fixés au— dessus des baies

’ d entrée ; ils entourent les bustes en bronze de

EAN D E O OG E j B L N par j ean Cuypers.

1 ch r sélé han ( ) Nom donné , chez les Grecs , à la sculpture y p

' ' ' - - o ù l ivoire tine , c est à dire entraient l or et ,

2 l M . Prè tres rétresses du B ui ( ythologie et p dieu acchus , q u , du lu i donne , prétend ment le courage de la vie et travail en inspirant u ne douce gaieté .

3 n é à 1 5 2 o u . ( ) Sculpteur et architecte flamand , Gand en 4 ( à 1 û 1 608 Douai en mort à Florence , le 4 ao t .

39 PAL AIS DES BEA UX — AR TS

- E E E R asb our h . PI RR PAU L RUB NS , par Van g

EAN j VAN RUYSBROEC K par An t.

F . Bou ré .

Sur les corn iches des colonnes , se détachent q u a t r e figures ( 2 ) e n 1 88 bronze , 2

E LA M USIQU , par Guill . De Groot . ’ L AR CHIT ECT UR E ar , p Louis Samain .

E Geefs. LA SCU LPTUR , par Georges

“ E E Mélo t. LA P INTU R , par Égide

Façade latérale . Sur la rampe de ro filen t la terrasse , se p dix figures

’ 1 8 0 également en bronze , 9 , d après

les dessins de X . Mellery

’ L E ART ASSYRI N , par Henri Devillez .

Femme qui porte le sceptre , le

coll ier et le manteau roy al . Der rière elle est placé un débri s de ’ l art n in ivite (3) une tête de roi

avec aile de dragon .

’ L É GY E A . ' ART PTI N , par lph De Tom L Art a s s yri en . bay .

’ Prêtresse coiffée du daft (4) embrasé d un plumage

( 1 ) Architecte de Philippe le Bo n ; un des auteurs des plans ' ' l H ôtel l É lise -M — e t- u de de ville et de g des Saints ichel G dule . ' ' ' 2 u due ( ) C est à De Groot q est l ordonnance de ces figures , dont les petits modèles sont deven us la propriété des héritiers

' l ho n se B d A p alat . ' n l ss rie (3 ) Nini ve était u e des capitales de A y . Les palais et les temples de cette vi lle étaient déjà ornés de sculptures plusieurs

- siècles avant ] ésus Christ . il (4) Capuchon o u bonnet d eto e .

40

PAL AIS DES BEAUX —AR TS .

que roman-as le Sénat peuple romain)

’ L A E G O R T SPA N L , par Louis Samain . Le caractère de ce pays est vaguement indiqué par le cos tume national et la coiffure avec bou cles de cheveux en

- accroche cœ u r sur les tempes .

’ L PRAN AIS A Desen fan s. ART ç , par .

' L Art itali en .

Il est représenté u n e j e u n e femme dont le cos tume i ndique les t ' quali és spéciales à ‘ L Ar t f an a s. L Art a e man . r ç i ’ ll d l Artde la France

char ru e et l elégan ce . Elle tient une branche de

( 1 ) Le Sénat et le peuple étaient les éléments constitutifs de la

. sur to u t u i république Cette inscription se plaçait , à Rome , ce q u avait n caractère officiel .

4 2 PAL AIS DES BEAUX — AR TS

i 1 gu ( ) de la main gauche , et de la droite , le plan du

Louvre . Elle pose l e pied sur une palette .

’ L ITAL1 EN . . A R T , par L Samain Femme tenant un l ivre sur le quel est posé la tiare (2 ) p o n tifi

cale .

’ A R T E L A L L MAND , par Dil

lens .

La figure ap p u ie de la main droite sur l ’épée de Si egfried au che elle tien t d a n s l a m a i n g , ’ un calice ciselé , produit de l art

i n d u s t r i e l alle m aud. La tête est ornée du pei gn e et de la man

tille , avec une grappe de rai évo sins dans les che veux , pour

quer les vig ne bles du R hi n .

’ L O S A A RT H L L A N DAI , par lbert

D e sen fan s. U n e j e u n e femme p o r t a nt la coiffure typi que de l a Frise

ka ä oor fixé avec le ; , bij ou en or

à côté des oreil les . Elle carac

’ térise ' l intimité L Art h o ll an dai s. de l a peinture de genre en 11 011 neur aux Pays

' ’ Bas. Le rouet qui l accompagne donn e l intuition de l a

( 1 ) Plante q u i n aî t sur les branches de di fférents arbres Le gu i de chêne était particulièrement vénéré des anciens G aulois et de leurs prêtres les Druides . ( 2 ) Espèce de bonnet qu e le Pape porte dans certaines ' cérémonies et autour duquel sont trois couronnes d or enrichies

' un de pierreries , avec globe surmonté d une croix . ' ' 3 Un Aicbclun m . ( ) des héros de l épopée germanique , les g Ce

3 PAL AIS DES BEAUX — AR TS

’ vie domestique et fam iliale , toute d intérieur , si appréciée

dans ce pays .

’ L Dillen s. ART FLAMAN D , par

Femme amplement drapée , le pied sur un globe (allusion à ’ ’ l universal ité de l art flamand) , le

hapeab. R ubens en tête ; une corne d ’abondance à la main

’ gauche , dans l autre main , un R cartel avec les noms de ubens , Q u ellin De Vries Von del (3)

Sur la coupole du palais des

B — A eaux rts , se silhouette dans le ciel la statue du Génie des ’ Arts élevant vers l Idéal le

’ t i en flambea u de l In ell g ce .

’ C est une œuvre en cuivre

doré et repoussé , exécutée

par De Groot . Elle a surmonté autrefois le monument de Leo ICF a k ' pold Lae en , comme L Art flamand . Génie de la n ation reconnais

’ sante . U n ouragan l a j etée bas .

du â e un e des poème , moyen g , est peinture des mœurs et senti ' ' ments de la Germanie primitive . L épée de Siegfried s appelait

Balmung. - 1 an verso is 1 60 1 6 8 . ( ) Célèbre peintre , 7 7 2 Ce t a ( ) artiste était la fois peintre , architecte et homme de

ve . science . I l vivait au x 1 siècle - 3 1 58 1 6 . ( ) Le roi des poètes néerlandais , 7 7 9

44 CO N SER VA TOIRE R O YAL DE MUS IQUE

Co n servato ire roy al de Musiq ue .

La part qui revient au statuaire dans la décoration extérieure de cet édifice est limitée à cinq fenêtres ,

’ L Orchestration . qu i ont reç u une ornementation à peu près identique ; elle se compose d ’ un fronton et de deux cariatides à

’ gaine formant cadre , d un buste et de deux génies , de

45 CO N SE R VA TOIRE R OYAL DE M US IQUE

In s guirlandes de palmes , de couronnes de fleurs et d tru men ts de musique . La partie ornementale est l ’œuvre de Georges

H o utsto n t.

Première fenétre (rue de la R égence vers la place du Sablon) Le fronton a pour auteur Fassin et pour suj et

LA M USIQU E INSTRU M ENTA LE . Le groupe est composé de trois personnages ; au centre une grande figure tenant une lyre de la A main gauche , le bras droit étendu . sa droite , un

- j eune homme j oue du haut bois ; à sa gauche , une

femme compose .

P . Cariatides , buste et gén ies , par aul de Vigne Deuxième fenêtre (aile droite de la cour d 'hon neur)

Sta en Le fronton , par Vander pp , a pour signification ’ L OR CH EST RAT ION .

E r u ute p e , muse de la musique , dirige un quat or

avec chœur chanté par des enfants . B 1 et Les cariatides , le buste de eethoven ( ) les

deux gén ies , portant des roses et des lauriers , ont

été sculptés par A . Van R asb o u rgh . Troisième fenêtre (au fond de la cour)

O OS O E k . LA C MP ITI N MUSICAL , fronton par Frans Dec ers

U ne figure est assise au centre du tympan , appuyée sur un livre où sont inscri ts les noms

. A des plus grands compositeurs sa gauche , un génie inspire une femme qui note sous sa dictée ;

1 B n é ( ) Louis von eethoven , célèbre compositeur allemand , à Bonn en 1 7 7 2 .

46 CO N SER VA TOIRE R O YAL DE MUS IQUE

’ côté de l autre , une seconde femme compose , et près ’ ' v d elle un gén ie s apprête à couronner le ainqueur . Pale strin i 1 Les cariatides , le buste de ( ) et les

’ ' gén ies sont l œuvre dAug. Braekevelt.

a m os on us ca L Co p iti M i le .

Quatrième fenétre (aile gauche de la cour) .

— LE T E E A B . H ATR , fronton par ntoine Félix oure

Au Groupe de cinq figures . milieu , le Gén ie des Arts ayant à sa gauche le D RAM E et à sa droite

O E E erson n ifiés l a C M DI , p par un homme et une femme ; puis la D AN SE et la M U S IQU E ou T erpsy

chore et Euterpe .

E M . Cariatides , buste et gén ies , par gide elot Cin quième fenêtre (rue de l a R égence)

OES E Priso n . LA P I , fronton par Barthélemy

’ l INSPIRAT ION Groupe de trois figures . Au centre sous les traits d ' une femme ail ée levant un flambeau ’ côtés à à ses , deux gén ies l étude entourés de livres

’ et d instruments de musique .

= P \ 1 n e . Cariatides , buste et génies par aul De g

1 Palestrina u n ( ) jean Pierluigi , surnommé de , des plus grands

du ve n é I . musiciens siècle , à Palestrina ( talie)

47 PAL AIS DE }'US TICE

Pa la is de j ustice .

Nous voici devant un des plus vastes et des plus grandioses monuments qui existen t en Europe ; il i mmortalisera le nom de l ' archi t e c t e j o s e p h

P o e l a e rt. L a première pierre en fut posée le 3 1 octobre 1 866 ; après la mort de l ' a u t e u r d e s plan squ isu rvin t e n n o v e m b r e

1 8 79 , les travaux furent continués

par M . \Nellen s j usqu ' à achève

m e n t e m 1 883 . Le sonhasse m e n t rectan gu l a ire mesure … m 1 8 0 sur 1 7 o . ’ L édifice , mun i d ' un dôme sur monté d ' une c o u p o l e a v e c couronne Démosthè ncs.

royale , a t t e i n t une hauteur de 1 2 2 mètres au — dessus de la rue en

— contre bas . I l a coûté plus de 5 0 millions . La plastique n e j oue pas un grand rôle aux côtés extérieurs de ce palais babylon ien , nous avons à

48

PALAIS DE _7 US TICE

’ ayant une couronne en tête , le sceptre d une

llins c M arcus Tu Ci éron .

’ LOI main et des chaînes brisées de l autre ; et LA ,

’ avec les tables d airain y relatives .

Ces figures assises , qui mesurent six mètres de

été 1 88 2 . V in o tte hauteur , ont exécutées en par Th ç ,

Desen fan s T o mba A Du trieux . , De y et imable Devant ’ ch acun e d elle s so n taccro u isdeux riffo n s de b ro n ze . , p g

5 0 PAL AIS DE }'US TICE

‘ - Sous le portique qui mène à la salle des pas perdus ,

le buste en marbre blanc de j os . POELAE RT par

Cu ers 1 88 . j ean yp , 7

D omitius Ulpianus.

i Sous l e pér style , aux pieds des grands escal iers ,

( 1 ) j oseph Poe laert naquit à Bruxelles le 2 1 mars 1 8 1 7 et y

3 1 8 . Ou mourut le novembre 7 9 tre le Palais de justice , i l a ' ‘ du r i - construit la Colonne Cong ès , l église Sa nte Catherine , l église M ' de Laeken et le théâtre de la onnaie après l incendie de 1 85 5 .

5 1 PAL AIS DE 7 US TICE

’ blan c double quatre statues de marbre , grandeur

natu re . A l ' aile gauche 8 DÉMOS T HÈ NES ( I ) et L Y C UR G UE par Cattier . 1 8 2 . Démo sthè n e s et Ly curgue sont drapés du pal lium (3) et chaussés de sandales A l ’ aile droite

MARCU S T ULLIUS CICER ON (S) et D OMITI US ULPIAN US

— par Antoine Félix Boure . 1 883 . Cicéron et Domitius portent la toge (3) sur la

tunique ; celle de Dom itius est richement brodée . Cicéron a des souliers pleins brodés ; Domitius est

chaussé de sandales . I l tient l a main gauche sur la garde d ' un glaive

au fourreau .

1 n é A au ive srecle ( ) Le plus grand des orateurs grecs , à thènes avant j esus — Christ ' ( 2 ) Célèbre législateur de l antiquité ; il vécut à Sparte au e - 1 x siècle avant j ésus Christ . (3 ) Le pallium chez les Grecs et la toge chez les Romains ' un e d éto lî e consistaient en pièce de forme rectangulaire , quelque

' d un ue fois arrondie côté , parfois beaucoup plus longue q la personne à co uvrir et au moyen de laquelle les anciens se dra paient non sans art . Ce vêtement co uvrait ordinairement un e

' épaule de manière à dégager le bras droit ; on s en enveloppait ' ’ comme d u n manteau et l un des bo uts était rejeté en arrière sur ' l autre épaule . (4) La sandale laissait le pied à découvert ; elle consistait en

' une semelle de cuir q u i s attac hait a u pied au moyen de courroies o u de bandelettes ave c u n e pièce centrale pour pré le co u- — i u n e server de pied ; parfo s , pièce de cuir était fixée à la ê tre s semelle pour relevée ur le pied .

' 5 Le n é 1 06 ( ) plus grand des orateurs romains , l an avant - jésus Christ .

' (6 2 2 8 ) Célèbre jurisconsulte romain , mort l an de notre ère .

5 2 PLACE }*EAN ?ACOBS

Place Jean Ja cob s

’ Au 1 1 0 8 W à 9 du boulevard de aterloo , l angle

de la place j ean j acobs , est encastré un

R Grand cartouche de style enaissan ce italienne , dont l a

' composition et l exécution reviennent à G . Hont

stout .

’ Au f m ilieu , l e figie de ce généreux fondateur , avec la date de sa naissance et celle de son décès

B u 1 5 -B 5 r xelles 7 4 ologne 1 6 0 . U n coll ier encadre cette partie ; il se compose de quatre médaillons

dont le premier , à droite , se rapporte au collège de B ' ologne Troi s écailles d or sur azur le second , t ’ à gauche , qui porte roi s coupes d or sur azur ,

’ rappelle les armoiries de la profession d o rfè vre

’ u exer a q ç j ean j acobs ; un troisième médaillon , P sous le prem ier , comporte les attributs de la hilo M à sophie et des athématiques ; un quatrième , la

partie i nférieure du collier , les attributs du Droit .

’ L écu terminal contient les armoiries de la ville B Au M de ologne . sommet , saint ichel repose sur l ' enseigne de la ville de Bruxelles dont la hampe

' ' ‘ ( 1 ) C est le nom d u n orfèvre br uxellois qui alla s établir à ve à Bologne au commencement du x 1 1 siècle . Grâce son talent

' attesté par plusieurs o uvr ages c ise lè s que l on conserve encore de lu i à Bologne avec le plus grand soin il y fit rapidement fortune . du 1 65 0 un Par son testament 9 septembre , il fonda collège

' auquel il légua tous ses biens . à charge d y admettre gratuite ou B ment trois quatre jeunes rabançons , ayant comme objectif ' ' de suivre les cours de l Un iversité de Bologn e et d y conquérir le titre de docteur . ' Ces bourses existent encore . C est le collège échevinal de Bruxelles qui désigne les bénéficiaires .

5 3 A VE N UE DE LA TOIS O N D 'OR

se prolonge verticalement sous le cartouche pour

' se terminer à l extrémité du motif.

'

Dans la pierre , à la partie inférieure de l ensemble , A est gravée la dédicace jean j acobs , fondateur du

collège belge à Bologne .

’ Ave n ue de la To iso n d o r.

n os 1 1 8 Hotels particul iers 7 et , hab ités par

!

M . E M . Calme n e nguard , propriétaire , et y , docteur

en droit .

Au premier étage

E E E Trois cariatides , la SCU LPTU R , la P INTU R et

’ l AR CHIT ECT UR E . Ces trois branches des beaux

arts sont représentées par des figures de femmes , e t ayant comme attributs la masse , le pinceau la

. palette , le compas

Au second étage

’ ’ r à Deux g oupes d enfants , dont l un , la gauche du

’ erso n n ifie l INDUST R IE spectateur , p indiquée par ’ ’ ’ la présen ce d une enclume , d un marteau et d une

roue à engrenages .

’ ' L autre groupe symbolise le C OMM E RC E par l ancre

et des b alle ts de marchandises . Toutes ces sculptures ont été exécutées par

Edouard Fiers .

54 Petit S a blon .

' ’ l architecte Henri Beyaert revient l honneur et la gloire de l ' ordonnance du square du

Petit Sablon . Elle comporte en prem ier lieu une grille de clôture appuyée sur quarante -hui t colonnettes de pierre bleue t aux dessins variés , que surmontent autant de sta uettes en bronze . Ce sont les p erso n n ificatio n s des corporations indus trielles et artistiques du XV Ie siècle ; elles ont été

’ mod e lées en 1 883 d après les dessins fourn is par

X avier Mellery . Nous en commençon s l e n u mératio n par l a porte

’ nord du square , en face de l église du Sablon , pour faire le tour de la grille en nous dirigeant d ’ abord vers le Conservatoire .

L E E E D ES E O O E 1 . M TI R Q UATR C U R N N S par God .

Kerckho ve . A : Vanden ttributs U ne truelle , un

fragment de sculpture , un compas .

( 1 ) La corporation des quatre couronnés comprenait les ' u maçons , ardoisiers , tailleurs de pierre et taille rs d images o u sculpteurs .

5 5 PE TI T SABL O N

2 . LES E S ET O E S ARM U RI R F U RB ISS UR , par le

même .

L ES O E S Cuvers. PL MBI R , par p

. L ES O E S EN E A 4 C UVR U R TUI L S , par lbert

Desen fans.

5 . L ES SE DE G E BLAN CHIS URS L IN , par j ef

Lambeaux .

6 . L ES T E S ET O E S U ILI R CHAU DR NN I R ,

par le même .

7 . LES T OU RN E URS DE CHAI SES O E -COU , PLAF NN U RS V R EUR S EN CHAUM E ET

V E S A. ANN I R , par Van

R asbo u rgh .

8 . L ES O O S E F UL N , CHAP LI E RS ET BRAN DEWIN IER S

par j . Cu y pers.

. L ES T E 9 ANN U RS , par

Albert D ese n fan s.

1 0 . LES FAB RICANTS ’ DE CHAISES D ESPAG N E ET E E P R R U Q U I R S , par jules Cou rro ix

‘ ‘ 1 1 . L ES AR LEBL SIER S Q , par j ean Vanden v Kerck ho e .

1 2 L ES E E L auman s. . SAV TI RS , par

1 3 . L E S MARCHAN DS DE POISSONS FRAI S

par le même .

1 . L ES O O E 4 C RD NNI RS , par Louis Van

Les B k . Armuricts c iesbroec ‘ ° 1 0urbiSse ur5 .

1 5 . L ES T O E DE En . ND U RS DRAP , par g

De Plyn . Le personnage tient dans les mains une

paire de grands ciseaux à ressort appelés Forces.

' 1 ortraiturè H ( ) Le sculpteur a p l architecte enri Beyaert.

5 6

PE TIT SABL O N

' 2 8 . L ES E E E ET E BATT U RS D OR , P INTR S VITRI RS , par

j . Van R asb ou rgh .

2 . L ES E E ET H O OG E r 9 S RRU RI RS RL R S . par j . Cuype s.

3 0 . L ES C D E A . H amb re sin . MAR HANDS VIN , par

3 1 . L ES MAR C HANDS DE D RAP EN D ETAI L ET CHAU SSE

E R . TI RS , par obert Fabri

- 3 2 . L ES E ET G E ar . B . M . BARBI RS CH I RU R I NS , p j artens

‘ 3 3 . L ES L G E S ET S CIEURS 8 1 A É UMI R , p lbert H am

bresin .

3 . LES O E E R en o de n . 4 C UT LI RS , par y

3 5 . L ES TO E E S Co urro ix . NN LI R , par jules 6 L E O E ET 3 . S B R D URS P E LL ETI ER S . par

A . Cattier .

3 . L ES E E ES K 7 B N IST , par Vanden ere

kh o ve dit Saïbas.

3 8 . L ES E E E E Na PASS M NTI RS , par mile

mur . Le personnage est porteur

' ' d une cordel ière et d une Hoche .

3 . LES E . 9 ORFÈVR S , par le méme

Un e chasse comme signe distinctif .

0 . L ES GRAIS S IE R S P . Co mevn . 4 , par Le représentant de ce métier tient une

oie morte , volatile dont la chair est

très graisseuse .

1 . L ES E S B 4 GANTI R , par Louis Van ies

broeck .

2 . L ES D O E . 4 R U RS , par le même Signes dis tin ctifs La palette , le pinceau , le godet au

mordant .

3 . L ES E E Les 4 M UNI RS , par Guillaume Char

lier .

. L ES C D E O O E . G e efs . 44 MAR HANDS P ISS NS SA L S , par Ch

5 . L ES O E E . 4 B UC H RS , par dmond Lefever

6 . L ES T E A De se n fa n s . 4 APISSI RS , par lbert L ES BRAS S E L‘ R S ar K e re lrho ve 4 7 . , p j ean Vanden . 5 8 PE TI T SABL O N

8 . L ES O G E E N . 4 B U LAN RS , par mile amur Le per ’ son n age s appuie sur une pelle à enfourner .

Au fond du square détache LE G R OUP E ’ D E G M ONT ET DE H O E R N S , bronze - par C . A . Frai kin Les deux com tes marchent à

' ’ l échafau d D E mo n t g ,

calme , le chapeau

è un sur la t te , mou à choir la main , salue l e s a m i s qu ’ il a p e r

ç o it ( h i s to rique) . De ’ H o r n e s , d u n e e x p r e s s i o n t o u t oppo

sée , serre a v e c v i o le n c e s a toque de la mai n gau che et pose le bras sur l ’épaule de

son ami . Le pié de sta l e s t o r n é des arm o irie sde

ces nobles s e i g n e u r s . Les deux figurines aux côtés re p ré s e n

‘ ’ Le s om e s d E mon t e t de o m es. tent l une C t g H u n soldatde

la cavale r i e légère ,

’ que le comte d Egmo n t commandait à la bataille de

’ Gravelines gagnée par lui ; l autre , un soldat de a m comman grosse c valerie , que le comte de H o es

- dait à la bataille de Saint Quentin .

' ( I l Maison du R oi Ce groupe , placé d abord devant la ,

' G ran d Place t . é é transféré au Petit Sablon en 1 879 . PE TI T SABL O N

’ Lamo ral d E mo n t , comte g , prince de Gavre ,

1 8 1 5 2 2 H arn aide naquit le novembre au château de la ,

’ ’ d Ath . 1 5 1 dans l ancienne châtellenie Déj à en 4 , il se ’ signala dans l expédition que Charl e s-Quint dirigea

1 5 2 e contre Alger , et en 4 contre les band s guel dro ises.

Devenu chef et capitaine général de tous les chevau

P — Bas légers levés aux ays , il contribua puissamment par sa brillante valeur à la victoire de Saint -Q uentin ’ sur l armée française ( 1 0 août Le 1 3 août de

’ l année suivante , i l remporta la bataille de Grave l ines . P M m hil ippe de ontmorency , comte de Ho es , est

N 1 5 1 8 . né en Flandre , à evele , vers I l se m it au ser - P co mma n vice de Charles Quint et de hilippe I I , et

- dait , à la bataille de Saint Quentin , une des bandes d ’ ordonnance en méritan t d ’ étre signalé parmi les plus

i o braves . Le R o le nom ma amiral général et v ulut

’ qu il le su ivit en Espagne .

' E mo n t m D g et de Ho es , en qualité de conseillers

' d Etat , furent activement mêlés aux affai res pol itiques

’ d Oran e du pays . Ils collaborèrent avec le prince g à la chute du cardinal G ran ve lle

’ N e voulant pas s opposer ouvertement à la p ro pa gatio n des nouvelles idées de tolérance religieuse tout R o i leu r e en restant fidèles au , position d vint critique ; ils se trouvèrent bientôt enveloppés dans la tourmente des événements , et tombèrent victimes de cette période

’ e . d Alb e troublée d notre histoire Le duc , gouverneur

Pa — Bas général des ys , revêtit de sa signature la sen des tence du Conseil Troubles , qu i avait condamné les deux malheureux comtes à la peine de mort pour

- crime de lèse maj esté et de ré bell ion . Les deux défenseurs des libertés des Pays -Bas furent déc apités d le lendemain (5 j ui n 1 5 68) devant la Maisun u Roi.

60 PE TIT S ABL O N

Dix statues historiques entourent en hém icycle ce groupe et forment avec lui une sorte de panthéon

e belge du XV I siècle . Elles sont en marbre blanc de Carrare et ont été

inaugurées en 1 8 89 . La plupart de ces personnages portent le cos tume pittoresque du XV Ie siècle escarpins chausses haut de chausses pour f point raise tuyautée , cape ou man ’ ’ tele t qui s agrafait à l épaule (parfois

le grand manteau) , toque ornée de

plumes , épée . Voici les gloires nationales que ces statues évoquent

I E DE MAR NIX PH L IPP , seigneur de Sainte— Aldegonde par Paul

de Vigne .

N à B 1 5 38 aquit ruxelles en , mourut à Leyde le 1 5 décem

1 5 8 . E bre 9 crivain , philosophe ,

’ d Etat homme , apôtre de la liberté de pensée et de cons

’ d . « MAR… ence C est la plus grande …un —Amecowor figure l i t t é r a i r e d e n o t r e ve siècle ; il disposait en

maître de nos deux langues . Il fut le conseiller du Taci turne et prit une part active à la formation - Im n l! 4

( 1 ) Souliers légers avec talon qui laissaient le

- - co u de pied à découvert . - 2 Bas au . ( ) collants , montant dessus des genoux 3 u i ( ) Culotte courte , ordinairement bouffante , q se joignait

aux chausses . (4) Habit couvrant le buste . PE TI T S ABL O N

N 1 566 . En 1 5 6 du Compromis des obles en 7 , il fut

' Pacificatio n r l âme de l a de Gand , et bou gmestre

’ d An ve rs pendant le siège de cette ville par Alexandre Farn è se ( 1 5 84

B E S . A RAHAM ORT LI U , par j ef Lambeaux

Né 1 5 2 A en 7 à nvers , mort dans la même ville le 2 8 5 juin 1 98 . Après de nombreux

voyages , il se con sac ra tout entier à

' l étude de la géo gra

' phie . C est lui qui a p u b l i é le prem ier

atlas .

B E R N A R D V A N E ORL Y , par julien

Dillen s.

S a naissance se place entre les an nées 1 490 et 1 5 0 1 ; il e stm o rten 1 5 4 2 à

Bruxelles . Célèbre

peintre . I l v i s i t a ’ l Italie et y fit la c o n n a i s s a n c e d e

R apha ë l . Les tapis d - T j e an e Locquen ghie n . se l { es du \. atjcan furent exécutées à B ruxelles sous sa direction . O n lui doit les dessins de

' m - n o breuses verrières de l égl ise S ainte Gudule . v EAN DE LOC UE N G IIIEN . Ke rckho e . j Q , par God Vanden PE TI T S ABL O

' . Bruxelles le vit n aître le 2 7 j anvier 1

’ cr d Au den arde 1 1 5 . mourut près , le avril 74 t bourgmestre de Bruxelles et ingén ieur , il pri une part active à la construction du canal de Bruxelles à VV illeb roe ck ( 1 55 0— 1 5 6 1 ) auteur

' du proj et , il en dirigea l exécution .

E E O G RARD M RCAT R , par Lou is Van

B iesbroeck .

co sm o ra he mathém a Géographe , g p et ticien n é à R 5 1 5 1 2 , u pelmonde , le mars ;

Du sb ou r rès mort à y g, p de Dusseldorf, le 5 décembre 1 5 94 . Le personnage est vêtu de la houp pelande bordée de four rure ; il est

coiffé du béret .

R OMBAUD D ODONEE A . , par De

T o mbay .

Naquit à Mal ines le 2 9 février 1 5 1 8 e , m o u r u t à L eyd le

1 0 mars 1 58 5 . Célèbre bota

niste , il a créé le premier essai

de classification des plantes .

’ ' I l fut d abord médecin de l e mp e reu

m ilien o ccu I I , à Vienne ; puis , il ' l n iversité e chaire à U de L yde .

O E E D E V R IENDT FI C RN I LL , dit

par jules Pécher .

Né à An vers en 1 5 1 8 et y de

2 0 octobre 1 5 7 5 . Sculpteur et arc A L éau uteur du tabernacle de , de

' d An ve rs et de la cathédrale de Tourna . P E TI T SABL O N

c H E D E E E O E R asb o u r h . N RI B R D R D , ar Van b Il est né à Bruxelles en 1 5 3 1 et a fini ses j ours à

E 1 5 1 5 68 . erso n n ifie mden , le février I l p . avec le Marn ix Taciturne et , la résistance patriotique contre

’ la politique de Philippe I I . C est lui qui donn a lecture à la Gouvernante de la requête du Compromi s N Au des o b l e s banquet , il proposa aux convives

’ d ad0pter l e n o m d e

Gueux .

'

L ecuelle et la besace , in

u e u x so n t s i g n e s d e s g , a t t a c h é e s à son épaule .

LO S V AN O E G E U I B D H M ,

p a r j e a n Cuype rs . B I l vit le j our à r u x e l l e s , 1 0 vers 47 , et m o u r u t e n

1 5 0 . A 4 r c h i tecte , il con tinua la cons tru ctio n de la Maison au Pain Bro o dhuis ) c o m m e n c é e par Kelderman . Son œuvre capitale e s t l ’ é g l i s e g o t h i q u e de N otre Dame de B ro n ( 1 ) dont il tient le plan en main .

G UI LLAUM E LE TA C ITU RN E ta e n par Ch . Van der S pp .

N D ille n b o u r N ) 2 5 aquit à g (comté de assau , le avril

’ 3 3 - 1 5 . D abord page de Charles Quint , puis membre ’ N ’ du Consei l d Etat sous Phili ppe I I . ayant pas

' i ( 1 ) Département de l A n (France) .

64

GR A SABL O N

G ran d S ab lon .

O E EN E B LA F NTAIN MARBR BLANC , par j acques erger , P n qui se profile sur la lace du Gra d Sablon , a été élevée aux frais de lord

Br A Thomas uce , comte d y

' lesbur_v_paird An gle te rre en reconnaissance de l ’ accueil hospitalier

’ qu il reçut da ns les Pays -Baset des jours heureux qu ’il avait à Br passés uxelles , lorsqu ’ il fut obligé ’ de quitter l An gle terre à cause de ses

opin ions poli tiques . Le noble lord avait habité la place du

Sablon et , par son

t e s ta m e n t , a v a i t chargé son héritier de faire construire

cette fontaine .

F an n . onta i ne du Gr d Sablo Le groupe se com

' pose d une M IN ERVE tenant un médaillon aux e ffigies

’ °—' r en dem i — relief de l empereur François l et de Marie

' ' Thérè se E O EE G E GO E , d une R N MM , d une FI U R ALLÉ RIQU

’ D E ES L CAUT , ayant les mains posées sur une urne , et ' ’ E E d un G N I , qui porte la lance et l égide (boucl ier) de

M e . inerve , derrière laqu lle il est placé Les armes du généreux donateur ornent le piédestal ; elles appuient sur deux têtes de mascaron qui vomissent

’ de l eau .

66 S TA TUE D E

Statue de Gen deb ien .

e La statu en pierre blanche , place de la justice , a été

sculptée par Van der Stappe n . Sur les faces du piédestal on lit

A ALEXAN DR E G END E BIEN ( 1 ) ERI GE PAR SOUSCRI P TI ON NATI ONAL E LE 2 6 SE PT EM BRE 1 87 4 N E A LE 4 M AI 1 789 D ECED E A BRUXE LL ES L E 6 DECEMRRE 1 869

Le patriote est debout à la tribune parlementaire . i ’ De la ma n gauche , il tient le discours qu i l est censé prononcer a l a séance de la Cham bre des R eprésen

du 1 1 83 tants 9 avril 9 , lors de la mémorable discus sion du Traité des Vingt -Quatre Articles ; de la main droite il esquisse un mouvement énergique

: N o n de refus pour soul igner son vote négatif , trois cent quatre -vingt m ille fois non pour trois cent quatre —vingt mille Belges que vous sacrifie z à l a

peur . Le Traité des Vingt-Quatre Articles enleva à la Bel r n gi que la pa tie allema de du Luxembourg et , dans le

i M ä ve c Li mbourg , la r ve droite de la euse les forte re sses M en lo o il de aestricht et de V ; en outre , mettait à charge de notre pays , du chef du partage des dettes de B la Hollande et de la elgique , une rente annuelle de

flo rin s 1 . soit plus de 7 , OOO , OOO de francs Par 1 8 1 8 2 suite de différents rachats opérés en 44 , 7 et ’ 1 8 3 8 . 7 , cette rente n est plus que de francs 7 ’ cr Elle forme l a rticle 1 du budget de la Dette publique .

’ ( 1 ) Reçu avocat en 1 8 1 1 . Promoteur de la Révolution et de l in du M du dépendance pays . embre Gouvernement provisoire et du M Congrès national . inistre de la justice . Premier président de la Cour supérieure de Bruxelles

67 UN I VERS ] TÉ

Un iversité li bre .

’ L a façade de l Un iversité . bâtie sur les plans de l ’ a r c h i tecte T rappe n iers 1 863 en , est rehaussée par cinq œ u v r e s d e

sculpture . La g r an d e e 'assi ' se

erson n ifre p _ l a : v i l l e d e B ruxelles , elle porte la

co ûro n nè murale ( 1 ) en tête et le sceptre à la

’ main . Cette “ œuvre a été

' modelée par Armand

Cattier .

Sous - l o fr o n t o n , deux caria

tides , par

L e e m a n s . ’ l atti u e . Sur q , deux figures debout , par G De Groot

LA PHI LOSOP H I E et L E DROIT .

' 1 la erson nification n ( ) Pour p d u e ville , le front est générale ment ceint de ce genre de couronne dont les fleurons ont la forme

68 VERS ! TE

G e efs La statue de bronze , par Guillaume

' qu i occupe le centre de la cour d honneur , est celle de

’ E E-T EO O E V ER HAE G EN I l Un i PI RR H D R ( ) , fondateur de versité libre de Bruxelles (inaugurée le 2 0 novembre

1 834) et son l ibéral bienfaiteur . U ne i nscription taillée sur le piédestal nous fai t savoir qu ’ il donna à sa ville natale cent mille francs pour favoriser et

au gmenter le haut enseignemen t dans la capitale . jusqu ’ alors Bruxelles n ’ avait pas possédé d ’ école ’ Où fussent représentées toutes les branches de l en

se igne ment supérieur .

' a ui de créneaux , parce qu on la donn it à ceux q étaient montés les ' sur murs u i en premiers les d une ville assiégée , et q avaient chassé

' l ennemi . 1 é à ( ) N Bruxelles le 7 septembre 1 79 6. Professeur de droit commercial en 1 83 4-3 5 et en 1 8 47 -48 ; administrateur -inspecteur ' de l Un iversité de 1 8 4 1 à 1 86 2 ; membre de la Chambre des 1 83 -6 2 A 1 8 5 Représentants , 7 ; président de cette ssemblée de 4 à

85 2 1 8 5 1 8 5 . B 8 1 et de 7 à 9 Décédé à ruxelles le décembre 1 86 2 .

Église S a in t— Jacq ues.

’ Place R oyale où se trouvent l Eglise Sai nt — j acques sur Cou den b e rg et la statue de

été I 6 — 8 5 Godefroid de B ouillon a édifiée en 7 7 , ’ ’ G uimard d après les plans de l architecte , sur le modèle

N . de la place Stanislas , à ancy ’ Elle changea plusieurs foi s de nom et s appelaitour à P R tour place des alais , place oyale , place de Lorraine , place de l a Liberté . C ’ est la qu ’on t eu lieu l ' i nauguration solennelle des

Il 1 1 8 1 empereurs j oseph , le 7 juillet 7 , et Léopold I I , le 30 juin 1 79 1 ; la fête de la Victoire et de la R enais ’ san ce le 2 1 1 6 , mai 7 9 ; l inauguration de Guillaume

er 1 8 1 5 I 2 1 1 8 3 1 . le 9 jui n , et celle de Léopold , le juillet

’ — été 1 6- 1 85 L église Saint j acques a construite en 7 7 7 , ’ ' G u imard Mo n to er par et y , sur l emplacement d une vieille abbaye . Son péristy1e est formé de six colonnes EGL ISE SAIN P }ACQUES

corinthiennes qui portent un fronton triangulaire ; elle est surmontée d ’ une tour ronde peu élevée coiffée

' d une coupole en cuivre . A ’ l entrée , sont deux statues de grande dimension

O! E M D M S , par Ollivier de arseille , et AVID , par

j anssens . M ï o se , chef et législateur du peuple hébreu , tient

’ à la main la baguette avec laquelle il fi t j aillir l eau

’ ’ d un rocher pour désaltérer les I sraél ites qu il co n du i

sait vers l a Terre Sai nte .

I l porte au front deux rayons saillants . O n ' B ’ sait , d après la ible , qu il reçut la Loi de

’ Dieu sur le mont Sinaï ; lorsqu il en des

’ ’ cen dit , l entretien qu il avait eu avec le

Seigneur , et qui avait duré quarante

i ra ons j ours , lui avait mprimé des y

de lumière sur le visage . Les tables de la Loi sont près de lu i David est représenté chantant devant ’ ül 1 m Sa ( ) en s acco p agn an t de la lyre .

— Sous le péristyle , cinq bas rel iefs par

. Au E DE Oll ivier centre , le MARTYR

— AC UES SAI NT j Q , le premier des apôtres

- mis à mort pour j esus Christ . Voici la scène reproduite par le sculpteur :

Le délateur du saint apôtre , touché de la fermeté avec l aquelle celui -ci

confessait sa foi , avait déclaré se

. A repent ir et croire ussitôt , saisi par le s juifs irrités , il fut traîné au méme supplice que le martyr dont ’ le il implora pardon . j acques s arrêta Q ue la paix ’ - e t l e m rassa soit avec toi dit il , il b .

1 ] e t ( ) Sail David étaient les premiers rois des Hébreux .

7 2

S TA TUE DE GODEFROID DE BOUIL L O N

S tatue de Gode fro id de Bo u i ll o n .

r La statue équest e , en bronze , érigée au centre de

’ P R d Eu . la lace oyale , porte la signature g Simonis et la date de 1 848 .

B n é B - Godefroi d de ouillon , à aisy Thy , près

’ N 1 06 1 d An vers de ivelles , en , était marquis ,

duc de Bouillon et duc de Lothi ers .

' ’ ' C est vers l âge de 1 6 ans qu il hérita de ces

biens , pour la prise en possession desquels il eut

guerroyer longtemps . étant décidé à prendre part à la croisade

’ P l Ermite prêchée par i erre , il réalisa tous 1 0 1 0 6 ses domaines et partit , le août 9 , avec une armée de cava

l iers et fantassins , pour dél ivrer le tombeau du Christ et défendre les chrétiens con tre

Musul mans . Le noble caractère de Godefroid de Bouillon ne se démentit j amais il ne ’ cessa de montrer l habileté d ’ un grand capitai ne et de signaler sa bravoure et sa force physique

‘ 1 0 Le 7 j uin 99 , l armée , réduite à combat

éru tants , arriva devant j

salem . La ville fut prise le 1 5 juillet ; Godefroid fut élu

' érusalem roi de j , mais il se refusa la couronne d or et

1 ) Extrait de la Biogra/ihic nationalc notice par le général Guillaume .

74 ' R UE R OYA LE

— ne voulut porter que le titre de baron du Saint Sépulcre . Il eut encore à combattre de nombreux ennemis ; ‘ ’ puis s o ccupa de l organisation intérieure de sa con quête en donnant à ses É tats un code de lois remar

’ ‘ ables d Asszses qu par leur sagesse , connu sous le nom de

éru sale m 1 -1 8 1 1 00 em o i I l mourut à ] , le 7 juillet p sonné selon toutes les probabilités et fut enterré au - du . pied calvaire , près du tombeau de Jésus Christ Le héros est représenté au moment où il part pour la croisade ; il lève un étendard vers le ciel en prononçan t les mots fameux Dieu le veut!

1 8 — re ré Depuis 9 7 , deux bas reliefs en bronze , à p

sen tatio ns historiques , par De Groot , sont encastrés dans le piédestal

’ L ASSAUT D E É R USALEM ] , conduit par Godefroid

B As5 1 3 1—3 5 D E ÉR U de ouillon , drapeau levé ; et les ]

’ E - SAL M , où l on voit le baron du Saint Sépulcre entouré de ses principaux compagnons d ’ armes et

des hommes les plus éclairés de Jérusalem , élaborer ’ les lois et ordon n ances qu i devront servir d assises

’ au nouveau royaume qu il a fondé .

Rue Roy ale .

P P rès de la place des alais , les balustrades des terrasses de l ’ ancienne Banque Errera sont garnies de

’ An t. B quatre l ions , par oure , et d un trophée de guerre

Patria tê te portant le mot , avec bouclier à effigie , de bélier etc . attribué à De France .

( 1 ) Machine de guerre — employée par les anciens pour battre en

' brèche les murs d une place assiégée .

7 5 S TA TUE DE BELL 1 ARD

S tatue de Be llia rd.

C ’ est Guillaume Geeis qui est l ’ auteur de la statue du général Belliard ; elle remonte à 1 8 36 . Le per so n n age est en tenue mili taire avec manteau ; il est

’ cen sé ten ir à la main l acte signé par les puis

‘ l in dé e n da n c e sances , garantissant p du peuple belge .

Belliard naquit à Fontenay-le— Comte

(Vendée) le 2 5 mai 1 7 69 . Offi il cier fr a n ç a i s , se distingua ,

D u m o u rie z s o u s ,

e mma es à la bataille de J pp , e t à c e l l e d e N' e e r w i n d e n e n B e l g i q u e ; sous B è onaparte , a u s i g e d e M ‘ a n to u e (I ta l ie ) , ainsi qu en

E à Aus terlitz Ién a . gypte , , à I l d e v i n t ambassadeur à Br u x e l l e s du roi Louis -Phi lippe , et par s e s c o n s e i l s

pleins de sagesse , d i c t é s p a r la droiture et l a loyauté — il ren dit de grands services à notre État naissant .

’ ’ L o rsqu au mois d août

1 83 1 ] e n va , les Ho l a n d a i s hiren t brusque m e n t l a Be l gique le comte Belliard ne perdit pas un instant pour sauver la nationalité belge sur la demande du roi

’ a Léopold , i l ppela l armée française et courut à Lou

’ au d Oran e vain , quartier général du prince g , pour

' arrêter la marche de l ennemi .

I l mourut à Bruxelles le 2 8 janvier 1 83 2 .

7 6 S TA TUE DE BELLl ARD

les faces du monument , on lit

AU G USTIN DANI E L COMT E BE LLIAR D EN R ECONNAISSAN C E DU DÉVOUEM ENT AVEC L EQU E L L E G EN ERAL R EM PLIT SA HAUT E MISSION D E " P R EM IER MINISTRE PL ÉNIPOT ENI' ‘ IAIR B ENVOYÉ EXTRAORDINAIR E D E FRANC E PRÈS L E R OI D ES EELCES

G ÉNÉRAL D E BRI G ADE ’ SUR LE CHA M P DE BATAI L LE D ARCOL E GEN ERA L ISE DIVISI ON E N ÉGY PT E COLONE L G EN ERAL DES CUIRASSI ERS ïSK APRÈS L E COM BAT D E M OJA .

N E A FONT ENAY (VENDEE) LE 2 5 MAI 1 7 69 É É É B U EL L E 1 D C D A R X ES LE 2 8 JANVI R 83 2 .

É RI GÉ PAR SOUSCRIPTION

Pa lais de la Natio n .

Du côté norddu Parc face au Palais du R o i et au lara e ’ centre de ngé des H ôtels m inistériels , s élève le Palais de la N ation dont la façade prin cipale est rue de

’ la Loi I l a été bâti en 1 7 79 — 8 3 d ap1 è s les dessi ns de Gu im ard qui a Crée tout le qu a1 tie r du Parc et occupe la place de l ’ancienne maison solitaire de

— - Charles Quint , que celui ci affectionnait particul ière ment après son abdication .

' ( 1 un e ) L armée , pour sa part de souscription , abandonna j ournée de solde .

7 7 P AL AIS DE LA N A TION

’ ' Le Conseil de Brabant s y installa l année de l achè a vement ; sous la domination fr nçaise , il fut utilisé P 1 8 1 à 1 83 0 comme alais de justice ; et de 7 , les deux Chambres des États Généraux des Pavs -Bas y tinrent é leurs s ances ; depuis lors , il continue a servir de local aux corps législatifs du pays .

’ I l a subi deux fois les ravages de l incendie : le

2 9 décembre 1 8 1 9 et le 6 décembre 1 88 3 .

’ Le fronton , qui repose sur huit colonnes d ordre

’ — ionique , est orné d un bas rel ief sorti du ciseau de o decharle T E G . I l a pour suj et HÊMIS ou LA JU STIC v — RÉCOM P EN SANT LES V E RTUS ET P UN ISSANT LES ici:s. à La déesse est assise , sa droite se tiennent la Constance et la Religion ; elle récompense les vertus

’ que la Sagesse appelle autour d elle . A gauche,la

Fora: chasse le Fanat£smc et la Discorde.

G o decharle a sculpté cette œuvre une prem iere fois

’ ’ en 1 78 2 ; il l a répétée après l i ncendie de 1 8 1 9 . 1 865 Depuis , elle a été restaurée vers par Guillaume

Geefs et en 1 898 par Alphonse De T o mbav.

Le vase de bronze qui garnit la balustrade devant le Palais de la Nation (côté de la rue de Louvain) est ’ l œuvre de Charles Bru n in . Co n fiée son talent a la

7 8 PALAI S DE LA N A TION suite d ’un concours ouvert par le Département des Tra

1 8 8 2 vaux publ ics en 7 , ell e a été inaugurée le j an vier 1 8 8 3 . Le vase porte en rel ief un cycle de treize per s o n n a ge s ; ’ ’ c estl expre s sion ic o n o g r a p h i q u e

’ de l article 2 6 de la Consti tution Tous l es pouvoirs

émanent de la

N ation .

E n tê te marchent les troi s grands pouvoirs de ’ l É tat

L E POU V Ol R ] U D I CIAIRE ou LA

G E E SA SS , p e rso n n ifiée par une fem me tenant un bouclier sur lequel s e d é t a c h e ’ M un hibou , l oiseau consacré à inerve , déesse

Sagesse .

L E O O E O E P UV I R XÉC UTI F ou LA F RC , représentée

7 9 PAL AIS DE LA TION

’ par une femme , sous la tenue d un l icteur aecom

’ pagn ée d un lion .

Le tro is1 eme P OUV OI R est figuré par un personnage

Où ouvoir lé islat qui tient un cartel se l it P g if. ’ Le cvcle se continue par l union légale des forces populaires FOY ER ET FAMI LL E ou T RAVAI L TR ADI T IONN EL Jeu ne laboureur conduisant un vieillar d .

’ COMM E RC E ou ESP RIT D ENTREPRISE j eune homme

en tenue de voyage .

CAPACITE ou ARTS ET SCI ENCES Groupe de qu atre personn ages dont le premier tient à l a main un

compas et une équerre .

La politique des partis est interprétée p ar les trois dernières figures ARISTOC RATI E : R omain ten ant de

‘ la main droite un cartel avec les mots Comice eIec

‘ toral r : Secret du de l aut e , une bann ière qui porte

vote .

D EM OCRATI E : U n j eune homme représentan t la

‘ Fraiernite civique.

O E E : r erso n n ifie PARTI C NS RVAT U R U n vieilla d , qui p ’ Prudence civi ue n l urn e . la q , dépose son bulletin da s

( 1 ) 0Œcier public qui marchait devant les premiers magistrats de Rome et qu i portait un e hache enveloppée dan s un faisceau de

. s Il des t verge liées . exécutait les sentences ribunaux les verges lui r à t servaient à batt e les condamnés , la hache rancher la tête

' aux . En t s r criminels ou re , il avertis ait ceux qu il rencont ait de

‘ rendre l hommage convenable aux magisfi ats . ‘ ' ( 2 ) Le Comice est d origine romaine c est le n om que les

' Romains donnaient à leurs assemblées po ur l élection des magis

' t o f s . rats et p ur d autres af aires publique Dans le principe , les

' patriciens (l aristocratie) seuls étaient admis .

E GL ISE SAI N TE -G UD UL E

- à . Au sont attribuées Van Geel dessus , dans un fronton

E T R INiT E très aigu , une SAINT est flanquée de deux personnages en adoration . Le gable qui surmonte la grande fenêtre à meneaux contient quatre figu res dont un SAINT M ICH E L dans l ’ angle

supérieur . Trois petites figures sculptées en bois se trouvent adossées au pilier qui sépare l e s deux portes g é m i n é e s

c e n t r a l e s . Les portails latéraux au bas des t o u r s s o n t Sai nte G udulc . également

h i s t o r i é s . 1 8 2 5 Toutes ces statues ont été mises en place après , à l ' époque du commencement de la restauration de ce temple .

S ix statuettes ornent aux bas — côtés les pinacles

entre les fenêtres . B N Le petit porche en face de la anque ationale ,

8 2 BA N QUE N A TIO N ALE

’ 1 88 0 construit vers par l architecte de Curte , porte

’ ' sur l aiguille supérieure la figurine d un souverain , l a

couronne en tête et le globe du monde dans la main .

En 1 8 été au — 99 , a hissé dessus de la fenêtre du S E transept , un AIN_T M ICH L (contrairement à la ’ . légende , il combat le dragon au lieu de S atan) C est

un morceau de sculpture par Paul N ocquet .

Dans le gable du transept méri dional , en face de

P i e la rue des aroissiens , il y a dix f gur s dans des

niches et deux sur les pinacles , parmi lesquelles un

S E Pu en bro eck . A AINT M ICH L , par y utrefois , on y “ i voyait aussi Henri I , H enr I I , H enri I I I et ’ - L . d autres comtes de Louvain , par Van Geel et

’ F . Marchant . Ces œuvres n existen t plus .

Le porche de ce côté , construi t à la fin du

XV e siècle , vient de recevoir son couronnement la

E E 1 00 . statue de SAINT G UD UL , par j ean Delporte , 9 La sainte patronne tient u nlivre de la main droite ’ et une lanterne ( 1 ) de l autre .

Ban q ue Nation a le .

1 - Dans le voisinage immédiat de eglise Sainte Gudule , N X V I est établ ie la Banque ationale , de style Louis , à

- laquelle les architectes H . Bey aert et \V in an d j anssens ont attaché leur nom .

Aux - avant corps , quatre statues servent de cariatides .

' ’ Celles de l aile droite sont dues au ciseau d Egide ’ Melot ; les autres sont l œuvre de Léopold Wiener .

‘ 1 u 65 2 ( ) Sainte Gudule , issue d ne illustre famille , naquit en .

' ' l st La V ie des ain ts près d A o . S nous apprend qu elle se rendit ' un du vo isi souvent la nuit , nantie d une lanterne , dans oratoire ' nage pour s y livrer à la prière et à la méditation .

83 ’ ‘ BAI\ QUE I\ A TIO N AL E

é iers Deux figures all goriques , œuvres de F , cou O ’ tonnent les frontons le C MM E RC E et l IND UST R IE .

’ Les hu it vases qu ornent le balcon et le reste de la partie d é c o r a t i v e ont été exécutés par Georges

H outsto n t. Toutes ces sculp tures ont été faites de

1 863 à 1 865 .

Nous allons sortir un instant du cadre de notre t ra vail pour signaler une œuvre aussi originale qu ’ hu m o ristique . Dans la tourelle de la Ban que qui se dresse du côté de la rue de Be r laimont où le pu blic est admis le sculpteur Égide Melot a représenté BEYAER ' I‘ le pied sur une clef è de voûte , la t te pas

sée par une lucarne ,

La a n plongeant le regard B nq ue N atio ale . vers le bas de l ’ esca l ier en caracole tel l ' architecte venant contempler ’ l effet produit par son œuvre .

COL O N N E D U CO N GRÈS

Devant la Colonne , se dressent deux gigantesques

Bu . lions de bronze , sculptés par g S imonis .

Au x quatre angles du stylobate sont quatre figures

re rése n allégoriques , en bronze Femmes assises p

tant les grandes l ibertés garanties par la Constitution .

Face à la rue R oyale

L E E DE L ENSE IC NEMENT i LA IB RT , par j oseph Gee s .

“ i tleve (Do g attitude de la personne qu i enseigne .)

’ L E E D ASSOCIAT ION Fraikin . LA IB RT , par (Signe dis tin ctif un faisceau de licteur

Face a la ville basse

L E DE E E Ge efs. Une LA IB RTÉ LA PR SS , par joseph (

p resse comme attribut .)

L E E D ES ES En . . LA IB RT C U LT , par g S imonis (La figure

ambeau de la li ion lève le fl Re g ) .

Aux quatre faces du stylobate , sur des tablettes de

marbre blanc , sont inscrits les noms des membres du Gouvernement provisoire et du Congrès national

1 83 1 de , ainsi que les principaux articles de la Cons

titutio n . On y lit aussi des dates mémorables septembre 1 830 ; 1 0 novembre 1 830 (installation du Congrès ) ; 7 février 1 8 3 1 (vote de la loi co n stitu

tion n elle) ; 2 1 juillet 1 83 1 . N oms et dates sont rel iés

par des guirlandes de feuillage et de fleurs , émaillées

de couronnes royales . A la base de l a Colonne règnent deux moulures

'

séparées par une gorge , dont l une est formée de

f m ' m (I ) O ficier public ro ain . (Le droit d association re on te à

' V ove z au 8 0. l époque romaine) . . surplus , la note de la page

8 6 M O N UM E N T ROGl ER

’ feuilles de chêne et l autre de feu illes de laurier . Le haut-rel ief de la partie inférieure du fût est une

’ œuvre de S imon is ; c est une guirlande de neuf figures

représentant les neuf provi nces . U ne dixième figure , à R erso n n ifie L E E E DE face l a rue oyale , p G NI LA

ROYAUTE trôn e ; placé devant le , il lève un flambeau

’ ' d une main et appuyé l autre sur la couron ne royale .

’ - n e lé . A Le fût est can jusqu au chapiteau m i hauteur ,

’ sont deux anneaux formés d arab e squ e s combinées

usT ICE E E avec les emblèmes de la j , de la PRU D NC ,

de l a PRÉVOYANC E et de la C ONC ORD E .

Au x quatre angles de la frise du chapiteau , existen t

GES E O E quatre têtes allégoriques LA SA S , LA F RC , ’ O L IMMORT ALIT E et LA GL I R E .

’ ui 8 La colonne , q s élève à 4 mètres est surm ontée LEO O Ier de la statue en bronze de P LD , due au ci seau

de . Le R o i tient le claque de la

’ mai n droite , l autre main est posée sur la garde de

’ u son épée . U n ample mantea l enveloppe . U ne balustrade ci rculaire en pierre bl eue ornée de c andélabres en bronze contribue à la décoration

générale de la place du Congrès . Ceux — ci ont été

coulés sur deux modèles créés par j os . j aquet , dont

’ le principal porte à la base du fût une ronde d enfants ; deux Amours servent de porte -lum ière ; le candélabre

se termi ne par un SAIN T M I CH E L .

Mo n um e n t Rogier.

La rue du Congrès , percée en face de la Colonne , à Où mène l a place de l a Liberté , se trouve la statue en bronze de C HARL ES R OC IER qu i a été in augurée le

8 7 M O N UM E N T R O GIER

’ 2 5 juillet 1 897 . Guillaume De Groo t est l artiste à qui nous devons cette œuvre .

’ ' ’ L homme d É tat est représenté debout dans l attitude

’ de l o rateu r. A la face principale du socle est sculpté un lion belgique posant la patte sur un faisceau de licteur ( 1 ) ;

aux faces latérales , des lions similaires tiennent des écussons sur lesquels sont gravés les mots

A CHAR LES R OGIER .

- 1 800 1 88 5 .

H OMMAG E NATI ONAL . NATI ONAL E H ULDEBETUIGING .

Q u o 1 que né à Saint-Quentin (le 1 7 août Charles R ogier est d ’ origine belge par des ascendants R bien proches qui avaient quitté enlies , près de

B . En 1 8 1 2 eaumont , pour se fixer à Cambrai , i l rej oigni t à Liège son frère aîné et y conquit son

’ brevet d avocat .

’ B 1 8 30 ien avant l explosion de la révolution de , il s ' était constitué le défenseur des griefs contre le régime hollanda is ; aussitôt que la nouvelle des pre

é n mi ers troubles fut connue à Liég , un grand ombre R de j eunes gens , ogier en tête , décidèrent de partir au secours de l a capitale ; le 7 septembre , le deta che men t arriva à la porte de N amur ils étaient u n e centaine avec deux pièces de canons et le drapeau

Vaincre liégeois , qui portait dans ses plis la devise ou mourir pour Bruxelles. Ces volontaires dont R ogier conserva le com mandement contribuèrent puissamment au succès final des quatre j ournées et à la retra ite des Hollan

2 6 — 2 . dais , opérée pendant la nuit du 7 septembre

( 1 ) Voyez la note de la page 80 .

8 8

M O N UME N T R OGIER

- 1 8 2 4 1 830.

DÉ FENSE DES LI BERTES P UBLIQU ES .

- 1 830 1 8 3 I .

G R E P O O E OUVE N EM NT R VIS IR . CO E O N GR S NATI NAL .

- 1 83 2 1 83 4 . ’ C C E DE L H Y G1 ENE PUBL UE REATI ON DU SERVI IQ . P E E E C E L D E C E FER R MI R R SEAU ONTIN NTA H MINS D E .

1 840 -1 84 1 .

' F E L G E E ES CO CO R É ORM DANS ENSEI N M NT L N URS . ' E ENCOURAG EM E NTS A L ART ET A LA L ITT RAT UR E.

- 1 847 1 8 5 2 . E E E ES FL R E OUL G E L S MIS R S D AND S S A É S . R ÊFOR M ES R E POL UE ET ECO O ADMINIST ATIV S . ITIQ S N MIQ UES . ' LA LOI S UR L E NSEI G N EM ENT M OY E N .

- 1 8 57 1 8 6 1 .

' F E E E CE D E O E - I IN L RÉ OR M S DANS L S RVI LA V IRI C A E . ' L ENSEI GN EM ENT AG RICOL E .

— 1 86 1 1 868 .

LOPP E E D L BE E CO C L D EVE M NT E LA I RT MM ER IA E . ’ ‘ E EC L ANG LET ER R E SU E L ES PAG N E TRAIT AV , LA ISS , , ' - - ZOL LV ER IË IN L IT ALIE I.ES PAYS BAS LES É U S . , , , TATS NI ' P P A NC EMENT D L C A R H ISS E ES AUT .

- 1 868 1 885 .

T R AV Au x PARL EM ENTAIR ES . PR ESII) ENCE D E C B E DES R EP E E LA HAM R R S NTANTS .

Charles R ogier mourut à Saint - ] osse -ten - N oode le

' 2 5 1 885 G alilée ° 1 2 mars , rue , n , dans une maison qu il

' avait habitée p e ndant plus d un demi -siècle et dont les é er titres de propri été lui avaient ét offerts le 1 mai 1 86 1 . été à U ne souscription avait provoquée , cet effet ,

9 0 S TA TUE D ’ ANDRÉ VÉ$AL E

’ ’ ’ d An ve rs. a l in du s par des am is C etaient l gri culture , trie e tle commerce belges qu i témoignaient leur recon naissance au créateur des chemi ns de fer dans notre

’ pays , lequel , selon l heureuse ex pression du porte parole , était resté dans une glorieuse pauvreté U ne inscription au — dessus de la porte de cette mai

a son historique rappelle cet acte de gratitude nation le ,

’ tout à l honneur de ses promoteurs .

’ Statue d An dré V ésa le .

Cette œuvre réal isée sous les auspices de Léopold I

’ R o i B l É tat des elges , avec le concours de et de la pro vince et au moyen de souscriptions particulières de tout le corps médical de la Belgique a été inaugurée le

3 1 1 8 B . décembre 47 , place des arricades

La statue a é té sculptée par j oseph Geeis . Traduction d ’ une inscription latine

' A AN D R É V É SALE P E E D E L AN AT OMIE , R

N E B ELLE LE 3 1 ECE B E 1 5 1 A RUX S , D M R 4 .

‘ O Z E C E D UN —‘ G E M RT A ANT ( I ) , VI TIM NAUI RA

LE 2 5 NOVEM BR E 1 5 64 .

’ Vesale fut un célèbre médecin ; il créa l anatomie . I l se disti n gua par son zèle et par son esprit entre à ’ prenant ; une époque où les lois , d accord avec les préjugés religieux , ne permettaient pas la dissection des cadavres , on le voyait souvent , dans les cimetières , disputer a des chiens une proie déj à en pu tréfac tion

1 I I ( ) les oniennes . uvelle bio ra h r \ 2 o ie éné ale FIR . IIN D ( ) N g p g . par IDOT . S TA TUE VÉSALE

Se trouvant en I talie en qual ité de médecin attaché

- aux armées de Charles Qui nt , le Sénat de Venise le ’ ' à 2 2 à l Un iversité nomma , ans , professeur d anatomie

de Padoue . Après la mort de - m Charles Quint , il acco pagna Philippe II en Espagne ; il y fut accusé d ’ avoir ouvert le corps d ’ un gentilhomme espagnol dont le cœur

battait encore . Ses

rivaux , j aloux de

r sa gloi e , le firent

condamner à mort . Philippe I I com mua sa peine en un pèlerinage en

' terre sainte ; il s y rendit et reçut du

Sénat de Venise ,

une seconde fois , l ’ offre de la chaire

’ d a n a t o m i e , d e nouveau vacante à

Padoue . Il accepta

encore ; mais , le vaisseau qui le transporta en I talie échoua sur les

’ Z de côtes de l île de ante , où i l mourut fa im et de misère .

GRAN D ’PLACE la reconstitution pour plusieurs a été fai te dans ces à derniers temps , grâce l a sollicitude éclairée de nos

’ l in telli en te édiles et , tout parti cul ièrement , à g initiative du r m M . Buls. bou g estre , Charles La parure sera bien

’ tôt achevée et la GrandPlace de Bruxelles constituera

’ l une des plus belles du monde .

’ I l convient donc de l ab o rde r avec une fierté respe c tueuse pour en admirer les beautés architecturales et plastiques . Nous ne nous occuperons que de ces dernières , les seules qui répondent au titre inscrit en téte de ce l ivre .

’ n °5 1 2 La maison portant les et , l ancien chateau

' tS erhu hs yg , autrefois le siège de la corporation des

boulangers , est un des derniers i mmeubles dont la

’ restauration n a pas encore été opérée .

‘ S ix p e rso n n ificatio n s allégori ques se détacheront sur la

’ : L E balustrade de la corn iche AU , une sorte de Neptune à barbe fluviale avec des roseaux dans la PR E chevelure et un trident dans l a main , et LA

O E M V YANC , une inerve tenant en mai n la corne ’ d abondance et le sablier ; par I s . De R udder .

O E LA F RC ou Hercule appuyé sur sa massue , et

’ ’ ’ CÉR È S d é is , munie d une faucille et d une gerbe p ;

. L E E m par j acques De Haen V NT , une fem e portant L E FE U M in ven un moul in à vent , et ou ercure ,

’ ' e du t t ur feu , qui ient un vase d où s échappe la

flamme ; par Vi ctor R ousseau . On remarquera que ces figu res pe rso n n ifien t les éléments et les principes indispensables à la pro

duction du pain .

° A château tS e rhu hs é té utrefois , le yg avait orné par le ciseau du sculpte ur Co syns ; on y voyait

BE entre autres œuvres le buste de SAINT A U RT , patron

94 ° ' GRA1\ D PLACE

des boulan gers . Ce buste en bronze doré sera replacé au -dessus de la po rte pri ncipale ; il a été exécuté par

’ ’ jules Lagae . C est le même artiste que l on a chargé du grand mot if qui déco rera la faça de à la hauteu r du se cond

’ a a ax e . ét ge , d ns l e du dôm Il com prendra le buste de CHAR L ES I I ’ ro i d Es a ne u p g , entouré de g ir lan dœ u a de fle rs , de drape ux , de

’ canons et d autres attributs ; au bas

n a c ti i de ce pan e u dé ora f, seront ass s deux prisonn iers de guerre u n IN

D I E N et un ARAB E . Le dôme que l ’ i mmeuble doit rece

’ voir sera surmonté d un e RE NOM

MEE . a , qui , sans doute sonner de la trompette com me toute

‘ Renommee répondant à sa mis

sion . Cette œuvre æ t confiée à

Paul Dubois .

‘ ‘ 3 . LA BROC ET I E ou la Ma ison des

ain u ert Menuisiers . S t A b

' Cette co n stm ctio n est orn ée d un médaillon doré

à r e fli ies E E G CHŒFFER t ois g G UT NB R , F UST et S ’ ’ qui revendiquent l invention de l i mprimerie co n tre

a an szoo n K . L urens j oster , de Harlem

N . LE la M des raissiers 4 SAC ou aison G .

E t in ar a ntre l es fenêtres du roisième étage , c q c i

ti à ain œ ar e . des g , p Ch . Van Oemb rg

1 A sur les s— Bas 1 665 ( ) régné Pay de à 1 700 . GRA N D ’ PL ACE

N ° 5 E du . LA LO UV , où se réunissait la corporation A Serment des rchers .

Au — dessus de la por te , dans u n cintre , un groupe

- M sculpté en haut relief par arc De Vos , qui avait E O S I orné toute la façade R MUS et R M U LU ( ) , allaités

par une louve . E ntre les fenêtres du second étage , quatre statues adossées à des pilastres ; elles ont été exécutées en ' ’ 1 87 2 d après des cal ques fournis par l autorité com

mun ale r , car les statues prim itives avaient été dét uites par le temps

E E A Braekevelt LA V RIT , par uguste ;

LE E O G E Bo u de w n M NS N , par j ulien y ;

PAIx Kerckh ove LA , par Godefroid Vanden ;

D O E E Aertse n s. LA ISC RD , par gide Les caractères de ces œuvres sont indiqués par le

livre , le masque , la colombe et deux chiens har g ueux ; ils sont encore amplifiés par les inscriptions suivantes

H ic V firmamen tum . erum , imperi i

' I V l Em ire ci la érité , soutien de p .

H in c insidiæ u . Falsum , Stat s

' A M l Etat rrière le ensonge , écuei l de .

Pa x sit . salus generis Humani . V du ive la Paix , salut genre humain .

lo n è R e i ublicæ Discordia g . eversio p .

' Loin d ici . la Discorde , ruine des affaires publiques .

’ S u r l en table men t 111 édaillo n s - , quatre portraits

( I ) Fondateurs de Rome . Selon la tradition , leur oncle ayant intérêt à faire disparaitre les deux jeunes frères les

' ‘ abandonna sur le l ibre une louve les allaita et ils furent élevés

parmi les bergers .

96

GR AND ’PLACE

° N 6 . L E C ORN ET ou la Maison des Batel iers .

Au sommet , un groupe de deux l ions héraldiques P tenant les armes de Charles I I , souverain des ays ’ Bas à l époque de la reconstruction du bâtiment . Le pignon représente la poupe d ’ un navire garni de

deux canons . Deux matelots se tiennen t debout sur des socles soutenus par des dauphins celu i de gauche

' O DE B G E 1 X V Ie est un PATR N AR ( ) du siècle , l autre , un

E D E MER zu idw este r G U UX , coiffé du botté très

haut , un grand coutelas à la ceinture , le pi stolet au ’ poing et le harpon d ab o rdage à la main gauche . Entre les deux bateliers est un motif décoratif

les E E représentant Q UATR V NTS avec , au m il ieu , le

M EDAI LLON D E C HARL ES I I .

Ce sont des œuvres de Pierre Braecke .

Au N E E troisième étage , PTUN , entouré de chevaux

marins montés par des tritons . Ces travaux artisti

1 8 8 à . V reese ques , datés de 9 , reviennent God De . cOn soles Des vases , des chutes ornementales et des

sculptées brochent sur le tout .

Au - — - dessus de la fenêtre centrale du rez de chaussée ,

r O E comme enseigne de la maison , on ape ç oit un C RN T

ou pl u tôt une Conque .

° N 7 . LE R ENARD ou la Maison des Merciers .

’ Le R enard qui sert d e n seign e a été modelé par

Dillen s juli en , ainsi que la plupart des autres sculp ’ d a rè s tures , p les dessins des œuvres primitives de M arc De Vos , le vieux .

’ Au — — dessus des arcades d entrée , quatre bas reliefs emblématiques

’ L ES PASS EM ENTI ERS . L E C OMM ERC E D AUNAGES .

E . L E S FOR G E R ONS . L ES B OU LAN G RS

( 1 ) Petit bateau au service des Messageries .

98 GRAN D ’PLACE

E L Deux cariatides , restaurées par dmond efever ,

soutiennent le balcon .

- Sur celui ci , cinq statues

’ L E AFRIQU , dont le caractère demi barbare encore est indiqué par la massue ;

’ L E O E U R P , la couronne sou ver e ine en tête et la c o r n e d ’ a b o n d a n c e dans les bras ;

usT ICE LA j , avec la devise Poudere etmensura (avec poids et mesure) Elle tient la balance et l e

glaive . Œuvre de P . Com ey n ;

’ L S E - A I , le brûle parfum et la dent d ’ ivoire lui ser vent de c a ra c té ris

tiques .

’ L A M ERIQU E Cette figure est munie du lasso ( 1 )

et de la paga ie .

’ L ancien local des Me r

ciers porte , au haut du

i n o n la u S p g , stat e de AINT N O IC LAS , patron de cette corporation ; elle a été coulé e en cuivre galva ni que sur un modèle de

-A L au man s j . . . Le R e nard .

( I l Longue lanière dont on se sert dans certaines contrées pour ‘ b œ u fs s emparer des et des chevaux sauvages .

99 ’ \ΰ 8 . MAISON DE L ETOIL E

v t ai Cette habita tion . démo lie il a un e rent ne

‘ n ées . été rebâ üe e n 1 8 . o s les arœ dœ d a n a 9 7 S u , n la maiso oo n fi uê s nt ména éæ au pig on de n g , o g deux plaqu æ

‘ ’ n ar icto R anm a l n r L u e , p V r , en hon eu du bourgm es tre Cha rl es Buls c omme té moignage de

’ reco nn aiss an œ de s se rvices re ndus par lui à l Art et

arfistæ o rsui a t e an o te la r aux en p u v n , p nd t t u du ée

‘ so n m n at l e mbefiisse me n t la ci é et en de a d , de t pa rticulier la re constitution des maiso ns de la

’ Gmn d plaœ .

tt la ina rée le éc 1 8 Ce e p que , ugu 7 d embre 99 v (m m an n i eræ ire de la nomina tion de Ch . Buis o m emi r ma i t t de la œ ital e 00m c m e pr e g s ra p ) ,

mé mo re ssi les ma re a c i ectes a a s au ît s r h t br b nçon , " aute urs des plus be aux é difices de la plaœ L

é cripfio n que voici en t moigne

x x E sem M S Bm ç oxs.

“ X F£ S£Â'ËJ Hô.â l e rafl e :

— vs “ X l am a s a T m ET ] EAN A R … EŒ .

vx Ar mm Em m s s .! Lon s .; Be nm m m a » ( , Ro S KE .D£ RI A ( s . L D esa n ge s DE

rrr H a m vnx Pa z.

UM E E a s G UIL LA D B m . jm 0 35 5 5 . B … .

vn x .. De m . Mo n … ET ME RC I .

’ L œuvre de Victor R o ussœ u compo rte

A au un e EMM E EN MEDî TAT 1 0N t n g che , F ena t

un co mpas e t un plan déro ulé . Elle perso n n ifie ’ l Architec ture .

' n le o se ro file n t l Hôtel de ville la Da s f nd , p ,

1 00

GRAN D 'PLACB

Le comte de Flandre établit son camp entre Ander lecht et Molenbeek dans les plaines de Scheut . Les

’ l atta ue r 1 B rabançons étant allés q , furent battus ( 7 août

1 3 5 6) et Bruxelles tomba au pouvoir du vainqueur . La duchesse s ’ enfuit à Binche et Louis de Maele planta

’ ’ l éten dard M l É toile de Flandre sur la aison de , l ieu de séance de 1 ’ Amman qui était à cette époque une

- B simple construction , en bois peut être . ientôt tout le

Brabant reconnut son autorité . Cep e ndant le comte de Flandre ne garda pas

longtemps sa nouvelle conquête . Dans la nuit du

’ ’ 2 T Serclaes 4 octobre , profitant de l absence de

’ l en vahisseu r a à P , qu i vait dû se rendre aris escalada les murs de Bruxelles avec quelques hommes intre

’ pides ; arracha l éten dard de Flandre et le remplaça par celu i du duc ; les habitants prirent les armes et les

Flamands furent bientôt forcés de battre en retraite .

B \V e n ceslas Êverard ruxelles fut restitué à , et

’ ’ T Serclaes fut créé cheval ier ; il j ouit d une grande ’ influence j usqu à sa mort .

Voici l ’ autre page d ’ histoire

U ne trentaine d 'années plus tard la baronn ie de ’ Gaesbeek avait pour seigneur S weer d Apecou de . Q uoique maître de toute la contrée qui s ’ étendait des portes de Bruxelles jusque près de N inove contrée

' r L Amman ( ) avec les bourgmestre , échevins , receveurs et conseillers formaient le Magistrat o u le Collège du pouvoir

exécutif. C etait le premier des officiers du corps m u nicipal . ar ui Nommé p le Souverain , q le choisissait parmi la noblesse , il avait pour mandat de maintenir les droits et prérogatives de î ' i son ma tre . C est lui qu présidait a ux assemblées de s échevins ch ef usticicr a ux aux et , comme j , jugements et exécutions .

1 0 2 CRAÀ’ D 'PLACE riche pouvant armer trois mille hommes son amb i tion le poussa à de nouveaux agrandissements de domaines et de puissance . I l menaçait de deven ir un

’ E T S erclaes voisin redoutable pour la cité mais , verard , alors prem ier échevin , parvint à faire échouer ses pro

’ j ets d e n vahissemen t. Le sire de Gaesbeek j ura de tirer

’ . 2 6 1 388 vengeance de l auteur de cet affront Le mars , - B un j eudi saint , le libérateur de ruxelles fut assassiné ,

à k affaiies par les gens du baron , Lenn ic , où des

’ ’ u i l avaient appelé . C est le doyen de Hal et son clerc q aperçurent le malheureux cheval ier gisant au milieu

’ n . d une mare de sa g , la langue et le pied droit coupés ’ O n l e transporta à Bruxelles à la Maison de l É toile où il mourut quelques j ours après . Les gens de Bruxelles vengèrent la mort de leur magistrat il était échevin pour la cinquième fois k r le manoir de Gaesbee fut cerné et dét uit , mais les

’ assi égés étaient parvenus à s enfuir .

- Le panneau applique de forme rectangulai re , bordé de pilastres avec culots comporte trois bas -reliefs superposés LA SU RPRIS E DE LA VI LL E V DE B RUX ELLES ; R ETOU R D E V E NCES LAS DAN S SA CAPI TAL E ; L ES G ENS DE B RUX ELL ES SE DI RI G EANT V E RS

GA ES BEEK .

’ A L Ê CHEV IN la partie i nférieure , est couché ,

mort en martyr communal . U n petit génie veille sa

dépouille . Deux culots historiés celui de gauche montre u n MARMITON B RUX ELL OI S tenant u n poulet allusion au sobriquet de kieflwfrettcrs qui date de cette ’ ’ époque ; le personnage de l autre culot est nanti d u n

j ambon autre allusion au dieu de la bonne chère ,

a uquel les Bruxellois ont de tout temps sacrifié .

’ ’ Au d Êverard r lae mil ieu , les armes T S e c s.

1 03 GRAN D 'PLACE

Sur les pilastres , des panoplies civile et m il itaire .

Au E x 1 vc E E fronton , un CAVALI R D U SI CL , person

nage héraldique représentant le Duché de Brabant . A L O D E gauche du fronton , le I N BRABANT et à

— E . droite , un SAINT M I CH L

° N 9 . LE CYG N E ou la Maison des Bouchers .

A près la restauration , le fronton recevra trois sta

t . l ues de femmes , déjà réal isées par Ch Samue ’ ’ Au L ABONDANCE sommet , , accompagnée d un ’ petit génie portant une corne d abo n dance . A la droit e du spec ’ t e r at u , L Ac mcum u ær , sous la forme d ’ une

Cérès attri , portant les buts qui lui sont consa crés , une gerbe de blés

et la faucille . A l ’ autre extrémité L BO du fronton , A U

E E CH RI , dont le carac tére est indiqué par une corne de bœuf en guise

u n à de diadème , étui couteaux à la ceinture et une peau de mouton qu ’ elle porte sur le bras

droit . La décoration sera complétée par deux car touches et un m édail

' L Ag'îcultuœ lon auquel deux en fan ts Braecke servent de tenants , sculptés par Pierre .

1 900 .

GRAND ‘PLACE

la commande à placer à la hauteur du premier L ’ E à étage , et qui allégoriseront AU (un vieillard barbe fluvial e) L E H OUB LON (une flamande de riche nature) ; LA GRAIN E (Cé rès ornée de fleurs des champs

’ et d épis de blés ; ; LA C U ISS ON O U LE FEU (Vulcai n qui crache des flammes) ; GAMBRIN US (le j ovial roi

de la bière) .

’ OS - N 1 3 1 4 . L ERM ITA GE .

’ ’ Les deux entrées sont surmontées , l une d une

‘ E O EE R N MM ailée et dorée , sculptée en pierre , par

’ ’ 1 8 E E . Samain , 99 ; l autre , d un RMIT

° N 1 5 . O E . LA F RTUN U n personnage , ayant un bandeau ’ ’ sur les yeux , vide une corne d abondance , d où

’ ’ s échappent des pièces d or . Œuvre de L au m an s .

’ OS - E N 1 6 1 8 . L E M OUL IN A V ENT L E POT D TAIN

LA C OLLIN E .

o N 1 . O E 9 LA B URS , avec enseignes appropriées et les

emblèmes de diflére11 ts corps de métiers .

Ces six dern ières habitations forment la M aison

dite des ducs de Brabant ° , construite au XVIII siècle

’ d après les plans de Guillaume De Bruyn . E lles sont ornées en outre , à l a base des pilastres , ’ de 1 9 bustes de ducs de Brabant et d autres sou ve rains de ce pays

H E ICF 1 2 35 ' EAN ICF ' ‘ 1 2 E NRI , mort en ] , i 94 ; JAN I I ,

I3 1 2 EAN 1 3 5 5 VV ENCES LAS 1 38 3 . ; ] I I I , T ; , ] EANN E résigne le pouvoir en 1 404 et meurt en 1 06 O E DE O G OG E 1 1 5 EAN 4 ; ANT IN B U R N , 4 ; ] IV ,

.L ! ' 1 2 E DE -POL 1 3 0 4 7 ; P H I LIPP SAINT , I 4 ; PH I

1 06 GRAND ’ PLACE

E LE 1 6 E LE T E LIPP BON , 4 7 ; CHARL S ÉMÉRAI R , ! ' 1 E DE O G OG E 1 82 E l 47 7 ; MARI B UR N , T 4 ; MAXIMIL I N ’ D AUT RICH E cède le pouvoir en 1 494 . PHI LI PP E LE E “ 1 5 06 E - 1 5 5 5 B AU , 1 ; CHARL S Q UI NT abdique en ;

' * E 1 5 8 1 62 1 I E E . PHI LIP P I I , I 9 ; ; SAB LL

“ ' ’ ‘ 1 63 3 ES P 1 00 . l ; C H ARL I I , fils de hilippe IV , 1 7

u i été 1 3 Ces bustes , q avaient détruits en 7 9 par les - e n 1 85 1 Ed Mar Sans Culottes , ont été refaits , par .

a 1 8858 6 D utrieux ch nt , et une seconde fois , en , par ,

E R H érain . lias , Hagens , obyn et

Les sculptures allégoriques du fronton , lequel date

’ de 1 7 7 2 et dont l architecte Dewez a donné les des E AUX sins , ont pour thème LA PAIX RAM NANT PAYS

’ BAS LE O E E erso n n ifié L ES C MM RC , p par CAUT , et ’ L I E fi u rée à N DUSTRI , g par des génies se l ivrant des travaux de charpentage .

’ L attiqu e à balustrade est enrichie de quatre vases en cuivre coulés sur le moule des anciens .

° M 1 le ° 2 La aison , à côté du n 9 , portant n 4 de E de la rue de la Colline , est celle de LA BALANC (

Wa e E X -NÈG E g ) ou plutôt des D U R S , ai nsi appelée parce que deux nègres taillés en atlantes sout iennent le balcon . Deux autres cariatides servent de soutien au cintre de la fenêtre du milieu , dans lequel se remarquent deux Amours dont l ’un tient une balance ’ dorée , tandis que l autre souffle dans une trompette .

Le gable ou pignon est terminé par un 0bélisqu e .

LA BALANC E fut pri mée au concours ouvert en 1 0 1 M 7 , lors de la recons truction des aisons de la

’ Gran d Place .

Au P côté nord de la lace , entre la rue de la Coll ine

1 07 GRAN D ' PLACE

et la rue au Beurre les façades sont moins ouvragées

Aux n °8 2 — 2 5 à O DES T E bâtie 4 , la MAIS N AILL U RS , ’ ’ 1 6 B en 97 d après l architecte De ruyn , on voit

au — S N E E dessus de l a porte le buste de AI T BARB ,

. Kerckh o ve 1 8 2 modelé par God Vanden , en 7 . et ’ l acro tè re S O E sur central , la statue de AINT B N IFAC , t pa ron des tailleurs .

1 08

HO TEL DE V IL L E

’ l a il tient rondache , et de la droite , armée d une épée ,

’ il men ace satan qu il écrase sous les pieds . La statue

3 m2 o mesure avec la croix , et le groupe pèse plus de

4 00 k ilos .

’ ' L én u mératio n des centaines de sta tues qui s étale n t aux trois façades , avec les noms des sculpteurs , serai t ’ t d une lec ure fastidieuse , et n ous entraînerait au del à des li mites que nous nous sommes assignées il y en

’ 2 03 Gran d Place 8 a exactement du côté de la , 4 à la façade en retour rue Charles Buls et il y en aura 1 6

’ rue de la Tête d Or. Elles sont consacrées à des so uve B rains ayant régné sur le rabant , à des magistrats de B ruxelles , à des personnages bibl iques et allego i r qu es et à des enfants illustres de la ville . ’ Ces dern iers décoreront la façade rue de la Tête d or ; en voici les noms

’ sou ve D abord , comme point de démarcation entre les P rains déj à représentés et le anthéon bruxellois , LA VI LL E D E B RUX ELL ES COU R ONNANT SES EN FANTS

I LL U STR ES . ’ BON IPAC E à l Un iversité SAINT , professeur de théologie P de aris , évêque de Lausanne .

H E A KE . N RI VAN N , poète flamand

BLŒMAR DINE I . E , écrivai n mystique ( ) lle était aussi

orateur populaire .

OG E DE R WEY E R R VAN D N , peintre en titre de la ville

de Bruxelles .

O D ER E ICI

litain e de Paris .

AC UES D E G ER INES E ES . j Q ou G RM , sculpteur

( 1 ) Le mysticisme est un e croyance philosophique qu i admet ' des communications secrètes entre l homme et Dieu .

I I O HO TEL D E V IL L E

E E B RNARD VAN ORL Y , peintre .

LO S O EG E . UI VAN B D H M , architecte ' V ÉSAL E . ANDRÉ , médecin , le père de l anatom ie

EAN DE O E . j P TT R , chroniqueur

— . B. H OUWAERT . j , poète flamand E DE MAR N IX DE O S te EGO E PHI LIPP M NT ALD ND , écrivai n

politique .

EAN E G E DE E O . j B R U H L , V L U RS , peintre

E L E E M IRÆUS . A UB RT M I R ou , historien AC UES FR ANC UART è j Q Q , architecte , peintre , po te et

géographe .

Ces célèbres bruxellois , cités chronologiquement ,

e e ont vécu du m au XV II si ècle . ’ L exécution de leurs st atues a été confiée re specti

e K vement aux sculpteurs j ean Her i n , j ean De eyser ,

A k We ers s lfred Cric , Désiré yg , Gu tave Van H ove ,

Em . Em . N P A Cantillon , amur , aul Dubois , lbert

De sen fan s E R o mb aux . P , gide . j ollard , j acques M G ran dmoulin A M P arin , Léandre , rsène atton , aul N ocquet et Georges Minne

’ Quant aux autres œuvres de sculpture qu exhib e notre Maison commune nous en commençons l a description par le porche , sous la tour .

t On y voit onze sta ues , dont cinq dans le tympan

’ de l o give

Au E m il ieu , SAINT M ICH L ayant à sa droite SAINT O E E S E à CHRIST PH et SAINT S BA TI N ; sa gauche ,

SAINT G EOR G ES et SAINT GÉRY .

' ( 1 ) Nous devons ces renseignements à l ob ligean ce du savant M Malder h em ui été archiviste communal , . j ean van g , q avait chargé en haut lieu de faire un choix parmi les célébrités b ruxe llo ises. HO TEL DE VIL LE

Les six autres sont des figures de femmes et

— animent les pieds droits de la baie ogivale . A l a droite du spectateur : LA FORC E (elle étrangle un

serpent dans ses deux mains) ; LA T E MP ERANC E (elle porte une horloge) ; LA LOI (le doigt est posé sur le recueil des lois ) .

’ usT ICE 1 é De l autre côté LA j , avec pée et la E E balance ; LA P RU D NC , qui porte une bougie allu mée . ; LA PAIX , qui caresse une colombe

e 1 8 6 Ces onze statu s , placées en 4 , portent la signa

ture de Ch . Fraikin .

1 1 2

HO TEL DE V IL LE

et accoudé sur une urne et de deux tritons ( 1 ) assis sur

. u des dauphins , en bronze Deux a tres dauphins en

marbre soutiennent la vasque .

La fontaine de droite dont voici la repro duc ’ P tion est l œuvre de Dieudonné lumier , ainsi que

les quatre tritons et les autres ornements en bronze . ’ L autre fontaine est due à j ean De K inder .

été i Les dessins avaient fournis , pour la prem ere , ’ ’ — A An n ee sse n s par l architecte j ean ndré , fils de l in ’ R . fortuné doyen ; pour l autre , par un certain obert Ces œuvres d ’ art ont reçu leur emplacement en 1 1 7 7 , lors de la réparation des dégâts provenant du ve désastreux bombardement de la fin du x u siècle .

( 1 ) Terme de mythologie . Dieu marin Il figure humaine et dont le corps se termine en poisson . Par extension , ce nom est donné ici ' à un enfant parce qu il accompagne un Fleuve .

1 1 4 HO TEL DE V IL L E

’ A rue l Ami o la façade antérieure , de g , de chaque côté de la porte est placé un petit lion -cracheur

n bronz e . R etournons à la façade principale bordée d ’ un portique de dix -sept arcades qui supportent une ter rasse à parapet A ’ l aile droite , entre les arcades , existent treize

statues dont la prem ière dan s la rue Charles Bu ls. Ce sont des morceaux de sculpture de Puyen b ro eck

représentant les anciens li gnages ( 1 ) de Bruxelles . P E 1 0 Le erron ou Grand scal ier , qu i date de 7 7 , est orné de deux lions accroupis tenant deux car

. 1 86 . touches armoriés , exécutés par G De Groot , en 9

A — droite et à gauche du perron , deux culs de

’ lampe en pendentifs historiés . Sur l un est retracée ’ ’ la légende d H erke n b ald sur l autre est racontée ’ ’ d Everard T S e rclae s la fin , auquel ses ennemis

avaient coupé la langue et le pied droi t . A la partie

’ ’ i l im a ier D E nférieure , g a représenté le IABL s empa rant du S E I GN E U R que l a voix publique accusait

de ce cri me affreux .

( 1 ) Familles pouvant aspirer à la magistrature de la ville . ( 2 ) Voici comment H E NN E et WAUT ERS parlent de cette légende i u adit o n 1 02 0 un u e La place , en , fait q son importance ne nous ' permet pas de passer sous silence . quelque apocryphe qu il nous Un B H erken b ald paraisse . des magistrats de ruxelles , appelé , ’ était retenu au lit par u n e maladie mortelle lorsqu il eut connais ’ ' d un un n ve ux l sance viol commis par de ses , dont influence ' ‘ l o ffi était grande dans la ville . I l ordonne à l instant sa mort ; ‘ cier chargé de l exécution conseille au jeune homme de se ' cacher et de laisser l indignation du vieillard se calmer . Cinq

' ' du jours s étant écoulés , le coupable se hasarda d approcher lit de

' H erk en b a ld son oncle , qu il espérait trouver apaisé ; mais le saisit lu i par la chevelure et plongea son épée dans le sein , faisant taire ' ainsi les affections de famille devant le devoir d un juge intègr e .

1 1 5 HO TEL DE V IL L E

Parmi les culots où viennent aboutir les ogives des

voussures , nous noterons spécialement le dixième ,

celui où Samson déchire la gueule du lion . A ’ l aile gauche , le porti que repose sur quatre pilastres carrés alternant avec trois colonnes cylin

driqu e s. Les chapiteaux de ces trois colonnes sont historiés de la man ière suivante ( 1 ) Le premier met en scène des gens de métier armés

de longues pelles de boulanger . Deux compagnons

’ ’ ’ ’ s acharn en t sur un tas d escabe au x qu ils s évertuen t à faire reculer ; mais comme ils travaillent en sens

’ ’ . inverse , ils n on t guère de chance d aboutir U n troi ' sième individu s en prend à un fauteuil . Le chapiteau suivant contient une mordante

satire contre un ordre mendiant , qui avait droit de

cité à Bruxelles depuis le mm siècle . Deux frères

mineurs sont j oyeusement attablés , le verre en main , ’ en compagn ie d un bon vivant de leur connaissance ;

survient un confrère , la besace pleine , montrant P triomphalement un gros pain . lus austère , ce fran ciscain occupé à lire ses heures il refuse le verre que lui présente un bourgeois tenant une cruche en N ’ mai n . otre imagier ne s arrête pas en chemin , il

poursuit les quêteurs jusque dans leurs cellules . Voici un frère mineur assis buvant à longs traits dans la plus parfaite qu iétude ; un autre se rafraîchit également ; un troisième présente son verre par la

lucarne de sa chambrette ; et , pour terminer , deux autres religieux passent un pot de bière à l ’ insu du ’ prieur , que l on aperçoit le dos tourné et le capuchon

rabattu sur la tête .

( 1 ) Nous empruntons ces détails à l mtércssan te Etude sur la - scul tu e brabancon uc au mo en â e ar Dcstrée . p r y g , p j oseph

1 1 6

’ L emplacement de la M aison du au x 1ve siècle par une co n struc

’ Halle aux pains (Broodhuy s) . C e ’ XV e siècle que l édifice reçut du R oi , parce que plusieurs tri pour veiller à la conserva des domaines de la couro

’ S étan t écroulée de vet R oifut reconstru ite de 1 5 1

ogival tertiaire . sous la dir

’ d An to in e K elderman s , des maçonneries de Mo n qui fit le dessin ou m

B V a odeghem et Henri r.

' sous l archidu che sse I sal: partie réduit en cendres

’ 1 6 5 fu ment de 9 , l édifice dans ces derniers temps été réédifié une seconde

. amae r plans de V j , arch Tout en la reconstruis complété la M aison du Roi adopté par ses fondateur s

’ ’ l adj onction d une do ubl

tè ue q , dont les fouilles d à découvert les fondat ion s ’ tour avec flèche s elev a

au — dessus de la corn iche .

' D in téressan ts so u ve n h

rattachent à la Maison du

’ celui de l exécution des c et de Hom es car c ’ est ici la nuit avant leur supplie MAIS O N DU R OI

La dentelle de pierre qu i enveloppe ce bij ou gothique es t ani mée d ’une quantité de sculptures

Sur le pil ier entre les deux portes géminées , une

Desen fan s UG E figurine , due à ; elle représente un j

M . Mo t sous les traits de Émile De , actuellement

bourgmestre . Sur les encorbellements de l ’ arcade centrale de la

b re tè u e ES — q , se détachent CHARL Q UI NT portant les insignes impériaux et royaux l e globe et le

I B E E D E O G sceptre et sa femme , SA LL P RTU AL ; et ,

’ au — à l étage dessus , deux cheval iers avec épée et

boucl ier . Ces quatre figures ont pour auteur Paul

De Vigne .

’ ’ L écusso n au m ilieu est l œuvre de julien Dille n s.

Sous la balustrade du toit découpée à j our , est ’ adossée aux meneaux d une baie de fenêtre , une f figu re sculptée par Desen an s L E MARCHAND . Il est ' 1 5 00 vêtu de l habi t des seigneurs , époque de , et

porte une sacoche et une canne . Aux deux angles de face de la première galerie du

clocher ou campan ile , sont deux l ions héraldiques et

quatre lions aux angles de la seconde galerie , formant

balcon . Ces œuvres revien n ent à Louis Samain .

Dans les arcades ogivales , entre les deux balcons , on découvre trois statuettes exécutées par D esen fan s ’ G ran d Place UN R OT ISSEUR 1 face à l a , ( ) tenant une ’ broche garnie d un poulet , et sur les faces latérales

UN E UN E . de l a tour , ARBALÉTRI R et ARCH R

’ - Sur les fenêtres mansardes , hui t hommes d armes ,

' ( I l Allusion à un fait historique du X IV e siècle l attaque du de B château de Gaesbeek par les gens ruxelles, parmi lesquels ' d un u e p lus rôtisseur se fit remarquer . A moins q ce ne soit pour

' un u i W 1 3 1 rappeler autre épisode q s est passé sous enceslas , en 7 Bastw e iler ui à la bataille de , dans le duché de juliers , et q a valu ' x de K [chene/am u K 1 ckew rcttcrs au Bruxellois le sobriquet o f .

1 1 9 MA D U R OI

Dillen s UN T O UN T O E E D E par AMB U R , R MP TT , UX ’ GE AUX E DE E ET DAUT R ICH E D E PA S ARM S FLANDR , UX

- OEEICIERS D E O E E E G E . , UX P RT NS I N

Au pignon latéral , rue des Harengs ,

’ Quatre gentilshommes de l ancienne Cour , sculptés P par aul Dubois , dont deux à la hauteur du premier

étage , rappellent quatre Tribunaux qui ont eu leur siège dans cet édifice LA CHAM BR E DE T0 NLIEU LA C OU R SYN ODA LE ou R E LI G I E US E ( 2 ) (sous les traits ’ LE T D E O ES E E 3 d un moine) , RIB UNAL LA F R T RI ( ) et L E C ONSISTOIR E DE LA T ROMP E OU D E LA CHASS E ET DE LA P EC H E (signes caractéristiques la trompe

et le faucon) .

Au ru e P pignon latéral , Chair et ain ,

To mb a erso n n ifien t Quatre figures , par De y . p , L E E E DES AR UEBUS l ERS L E G E E S RM NT Q , RAND S RM NT D ES E L E E E E DES ARBALÉTRI RS , P TIT S RM NT ARBA LET R IE RS OU DE SAINT G EOR G E S et L E S E RM ENT DES

ESCRIM E U RS . ’ L ar uebusier q et les deux arbalétriers , munis de

’ l é cu sso n leur arme , portent sur la poitrine armorié

' de leur serment l e scrimeu r tient un boucl ier sur

’ l é ss n lequel se détache cu o .

' E r ( I ) lle avait l inspection des g ands chemins , des rivières et

' ' d étala c aux des domaines , et s occupait des droits de place et g marchés . { 2 ) La connaissance de toutes les atteintes à la morale et les ' demandes de divorce ressortissaient à l autorité ecclésiastique o u à la Cour synodale . I sur (3 ) l étendait sa juridiction les bois et forêts . ' de Gildas (4 Connues d abord sous la dénomination flamande , srrmens les confréries des tireurs reçurent plus tard le nom de , parce que les tireurs gagés par les v i lles étaient tenus . lors de leur ' au à nomination , à jurer fidélité prince et l administration locale .

1 2 0

Place des Ma rty rs.

ROIS monumen ts commémoratifs rehaussent la ’ P M révo lace des artyrs , qui s appelait avant la lu tio n — M . belge , place S ai nt ichel

Le principal , qu i occupe le centre , est érigé aux souvenirs des patriotes tombés pendant les j ournées de

1 83 0 été 1 8 3 8 septembre ; il a inauguré en septembre ,

r . pa tiellement achevé Toutes les sculptures , en marbre été i 1 8 38 blanc , ont faites par Guillaume Gee s , de à 1 848 ; elles comportent aux quatre faces du soubas o u n sement , auquel arrive en descendant sous le iveau

— de la place , quatre bas reliefs

Côté sud

LE C OMT E DE ME-ROD E TE NANT EN MAIN LE D RAP EAU B RA BAN ON R E OIT LE SE E ç ç RM NT , prêté par les patriotes ' l H ôte l B devant de ville de ruxelles , de vaincre

’ ou de mourir pour l indépendance .

Au nord

L ES TROUP ES B EL GES S OUS LA CONDU IT E D E j EAN

1 2 3 PL ACE DES MAR T i" RS

’ ’ VAN H AL EN ( 1 ) S ELAN ç ANT A L ASSAUT D U PARC . Les patriotes sont revêtus du légendaire sar à rau de toile bleue , retenu l a taille par une ceinture de cuir ; ils sont coiffés du

bonnet noir . A l ’ est

LA B EN EDI CTI ON DES T OMB EAUX PAR ' L ARCH EVEQ U E DE MALIN ES . A l ’ ouest

E G E B E ET IN DEPEN LA B L IQ U , LI R E O O DE E DANT , C UR NNANT LAU RI RS

S ES VALE U R E UX EON DAT E UR S .

Aux angles du soubassement ,

sont quatre génies en pleurs . Le monument est sur monté de la D É ESS E DE LA PATl"A E PATRI , couronne murale

au front . Elle tient à la

main un stylet , et grave ’ dans le livre de l H isto ire les dates mémorables des

2 3 2 2 5 2 6 1 8 30 , 4 , et septembre , ainsi que les noms de

ses fils qui ont fait pour Elle le sacrifice de leur vie . Aux pieds de cette figure est couché , sur des

L O E G E. chaînes brisées , le I N B L IQ U Le second monument sert à re mémo rerj en ne val

' 1 N é 1 1 1e 1 0 ( ) dans de Léon en 7 9 , mais Flamand d origine , il ' É atteignit le grade de colonel dans l armée espagnole . tabli plus B u i 1 83 0 tard en elgique . il se lia avec Rogier , q le fit nommer , en , Commandant en chef des forces actives de la Belgique . 2 en n e val n é 1 8 03 au ( ) j . en France en , jeune premier théâtre M de la onnaie . auteur des paroles de la Brabançonne dont Van Campenhout a écrit la musique . I l trouva la mort en

GAL ER IE D U COMMER CE

E O - O O E si le M DAI LL N P RTRAIT DU C MT , mort glorieuse ment . A O O E côté de cet obélisque se tient un V L NTAI R , ’ ’ l arme au pied , tête nue , blouse entr ouverte , grandes

. guêtres , sabre à la ceinture

A ses pieds est déposée une palme .

Inscriptions

A FR ED ER IC D E M ER OD E

' M ORT POUR L IND EPENDAN CE DE LA PATRI E

O E LA VI LL E DE BRUX ELL ES REC NNAISSANT .

Ga lerie du Co m m erce .

Entrons par la ru e N euve . Dans un cintre à l a

— hauteur du premier étage , un bas relief à double ’ p erso n n ificatio n L E C OMM ERC E et L I NDUSTRI E avec leurs attributs: Au fond de cette aile de la

Galerie . une statue soutient une horloge ; elle est flanquée de deux autres figures de femmes L ’ I N D UST R IE MÉTALL UR G IQU E (enclume et marteau) et

’ N G O . A l e n tre sol LA AVI ATI N (aviron) , sont deux bas ’ reliefs composés d Am ou rs qui cultivent L ES A RTS ’ (chevalet) et L AS T RONOMIE (télescope) .

’ Dans l aile transversale , sous la coupole vitrée , on voit deux autres figures de femmes , L E C OMM E RC E ’ (ballots de marchandises et sphère) et L A G RI CU LTUR E ’ l en tresol - (gerbe de blés) ; à , deux bas reliefs composés

’ d Amou rs cultivant LA M USI Q U E et L E T H EATR E . La décoration de ce passage couvert est complétée t à par une rentaine de cariatides en pied , ou gaine ,

adossées aux trumeaux entre les fenêtres . Elles sont

peu variées et ne comportent que deux modèles .

1 2 6 R UE D U MAR AIS

La Galerie du Commerce a eu pour arch itecte

Edmond Le Graive et pour sculpteur Aug. Vanden

Ke rckh o ve 1 8 8 , 7 .

Rue du Ma ra is.

’ A l H ôtel t w de la Compagnie mu uelle de Tram ays ,

° - 2 . n 9 , six bas rel iefs accidentent la façade

’ d Isido re R 1 8 . Œuvres De udder , 99 I ls ont

’ L E T E S pour signification MP , ou la durée d une ’ erso n n ifiée année , p sous les traits d un enfant . Les douze mois sont groupés deux par deux avec les signes des douze constellations du zodiaque ( 1 )

’ - j ANV IE R FEVRI E R . L enfant soulève le voile qu i le ’ couvre , c est le réveil de la nature . Les signes du zodiaque qui correspondent à ces mois sont le

V erseau m et les Poissons ji.

- MARS AVRIL . La saison des fleurs le Bélier ( P et le ‘ Taureau b .

— - P MAI j uIN . Le bas relief a pour suj et la êche les Gémeaux et le Cancer

' ( 1 ) Terme d astronomie . Le zodiaque est un e zone idéale de la sphère céleste divisée en 1 2 parties par de grands cercles . Ces 1 2 parties sont les signes du zodiaque qu i ont reçu les noms des

' u i constellations q y répondaient jadis . Le 2 1 mars ( l année commençait autrefois en mars) , le solei l entrait dans la constella du B 2 1 du tion élier ; le avril , dans la constellation Taureau ; ' venaient ensuite dans l ordre de leur succession les Gémeaux o u ' jumeaux et le Cancer (d un mot latin qui signifie crabe) ; le Lion et la V ierge ; la Balance et le Scorpion ; le Sagittaire | soldat romain qui lançait des flèches) et le Capricorne (rapri veut dire

: V nde u i chèvre en latin) le erseau verser , vieux mot français q sign ifie retourner la terre) et les Poissons .

1 2 7 THEA TRE R O YAL DE LA MO N N AIE

- ion V ier e Il . j UILLET AOUT . La moisson le L Q et la g l)

- S EPTE MB R E OCTOB R E . La chasse et les fruits la Jh U Balance _ et le Scorpion L.

O E - N V MBRE D EC EMBR E . Le sommeil de la nature ; les veillées éclairées par une lampe le S agittaire 9 et le Capricorne

Hôtel de s Po stes et Télégra p h es.

’ A la partie supérieure de l avant— corps central P M ( lace de la onnaie) , deux groupes , composés de

e rso n n ifie n t O E LE trois génies chacun , p LA P ST et T ÉLÉ G RAPH E par le cornet et la foudre que tiennent

les deu x figures du milieu . E 1 ntre ces deux groupes , deux atlantes ( ) sup portent une horloge ; ils figurent L E C OMM ERC E et ' L I E NDUSTRI par les attributs ordinaires , le caducée

et la roue à engrenages . ’ ’ ’ C est De Curte qui est l architecte de l H ôtel des Postes et Albert De sen fan s qui a exécuté les sculp

tures .

Th éâtre Roy a l de la Mo n n aie .

L ’ Opéra de Bruxelles qui a acquis sa célébrité

Théâtre de la M onnaie sous le nom de , se présente sous r des dehors bien simples rien de monumental , à pa t ’ une colonnade d ordre ionique avec fronton trian gu

- laire . Le tympan de celui ci est occupé par un bas

’ ’ d Eu è n e relief, sorti du ciseau g Simon is qu il a

' ( 1 ) Synonyme de cariatide figure d homme chargé de quelque fardeau .

1 2 8

GAL ER IES SAIN T-HUB ER T

Y MNIE Po elaert POL , muse de la poésie lyrique (signes distinctifs lyre a la main et couronne de ' la fleurs autour d elle) et E UTE RP E . muse de musique

(flûte et lyre) . i P Les deux cariat des , rue des rinces , sont des ’ M T œuvres d Eg. elot HALI B , muse de la comédie à E O E E dont le masque repose ses pieds , et M LP M N , ’ . muse de la tragédie , qui est armée d un poignard

Galeries S a in t-Hub ert.

R o i Les Galeries de la R eine et du , appelées Galeries Saint Hubert ont été construi

tes en 1 846— 47 . U ne partie du terrain qu ’ elles occupent portait j adis la maison Le M i oir dite r , rebâtie en 1 696 ; c ’ était le siège de l a corporation

des orfèvres , l a q u e l l e a v a i t pour devise

Omn ibu s o mu ia ( To u tpo ur tous) Ce tte in scriptio n a été mai ntenue aux deux

façades , rue de

’ l Ecuyer et Mar

des - — première Galeries ché aux H erbes . La conception

1 3 0 GAL ERIES S AI N T— HUBER T

- appartien t à j ean Pierre Cluy sen aar. Ce sont les pre ’ mières const ructions de ce genre que l o n ait faites en Europe . La décoration des Galeries Saint-Hubert comporte a - - - quar nte quatre statues , trente deux bas rel iefs et douze

ré . bustes , qu i se pètent différentes fois . j os j aquet , a uteur de ces œuvres , avait fait huit modèles pour les

- . statues , cinq pour les bas reliefs , quatre pour les bustes

Statues. Huit figures féminines avec les signes distinctifs suivan ts

LA B E LG IQU E (l ion belgique couché) ; LE B RABANT (armes de la province lion or sur fond noir) ;

B RUXELLES (saint Michel) . Ces trois figures sont cou

ron n ées.

L A CON STITUTI ON (Le pacte est dans la main) ; FL OR E (des fleurs) POMONE (des fruits) ; L E COMM E RC E (caducée) ;

' L I N DU S TRI E (roue à engrenages) .

Les cinq bas-reliefs sont figurés par quatre groupes

’ d enfants au travail , avec accessoires

E ES LE ES ET a SCI NC , TTR ARTS (marte u , livres , chevalet) ;

S E ET T E E M U IQU H ATR (clairon , masque) ; C OM M ERCE (trident de N eptune et ballots de marchan dises) ;

T RAVAUX SP ORTIFS (un l ion) .

Le cinquième bas -relief est constitué par une TET E DE M E RCU R E entourée de deux fleuves avec leurs affluents .

bustes ra Les quatre de femmes peu ca ctérisés , pour

1 3 1 R UE DE LA MADEL EI N E raient bien représenter des Poétesses et des Femmes

le s qui ont inspiré poètes , telles que

O - SAP H , célèbre femme poète grecque ; elle vécut entre

- 62 7 et 5 7 0 avant j esus Christ .

E O 1 2 6 B ATRIX P RTINARI ( 4 dame de Florence , A illustrée par le poète ital ien Dante lighieri .

L E XIV e P AU R , i mmortalisée au siècle par étrarque , autre

poète ital ien .

ISAUR E (Clémence) , dame riche et illustre de Toulouse ( 1 463 ell e laissa des revenus considérables

pour subvenir aux frais des concours de poésie .

Gale rie Bo rtier (I) .

’ r ru e La façade à l ent ée de cette galerie , de la ' M Be daels adeleine , est le frontispice de l ancien hôtel y ,

0 n X . 1 63 co struit à la fin du VII siècle La date de 7 , qui est ’ - inscrite au dessus du premier étage , indique l époque où la propriété passa à cette famille . à Dans la partie élevée de la façade pilastres rustiqués , est sculpté un cartouche destiné à recevoir une armo irie ; D E il est soutenu , de droite et de gauche , par un I U MARIN

’ — nu jusqu à mi corps , sonnant de la conque .

Rue de la Madele in e .

° 6 1 M . Fo rir La maison qui porte le n , habitée par , ' e X V II . Venise date du siècle C était la maison dite , comme

' du d un ui ( 1 ) A insi appelée nom particulier , q était propriétaire du terrain sur lequel a été construit le Marché couvert de la M 1 8 - 8 adeleine , en 47 4 ,

1 3 2

Bo ulevard du No rd.

’ y a une trentaine d années , une nouvelle voie a été créée entre les gares du Nord et du Midi à la suite du voûtemen t de la Senne . Elle est bordée d ’un grand nombre de constructions

co n sé enj olivées par le ciseau du sculpteur et qui , par quent , peuvent entrer dans le cadre de cet ouvrage ; plusieurs d ' entre elles ont été primées au concours ouvert par la Ville de Bruxelles en 1 87 2 — 76

Le p resbytè re de 1 eglise du Finisterre (boulevard ’ N 5 5 V ÎER G E du ord , ) est décoré d une statue de la

’ E E F Ésus 1 8 R en o de n . AV C L N ANT ] , 74 par y A Cette construction , qu i a eu pour architecte lmain

de Hase , a obtenu une pri me de francs .

A l ’ angle formé par la rue Saint -Michel et le boule N a E vard du ord pparaît , sous un dais , SAINT M IC H L ’ ’ O LE D E . L archan e C MBATTANT IABL g , muni d une épée ’ et d un étendard , menace satan qu i est sculpté en

1 35 BOUL E VARD D U N ORD

’ ' ronde bosse piédouche . C est une œuvre dAl

bert D esen fan s. ’ L architecte F . Lau reys a donné les plans de cette bâtisse qu i a

000 . remporté une pri me de 4 , francs

En face , au coin de la rue de la

Fiancée , quatre statues en pierre

bleue soutiennent un balcon . Elles ont pour auteurs Antoine Bo u ré l t et H yppo y e Le R oy . (Prime de

francs . Archi tecte Van der

Heggen) .

‘ Aux n os 1 -3 H ier is tin dm atr , K e

en de K at , deux cariatides sous le

balcon ; au second étage , au centre ’ E E d une baie , un M RCUR . Œuvres H u t t n t de G . o s o . Style flaman d du XV 1 c siècle , premier prix du con

cours avec prime de francs .

A Be a rchitecte H enri y ert ( I ) .

A à a côté , chaque b lcon de la Pa ssa e du Nord façade du g , deux groupes de deux enfants servant

- de porte luminaire un garçonnet ,

à peine sorti du sommeil , lève les

’ ’ s étiran t L E O bras en c est JU R .

U ne fillette , un doigt sur la bouche , ' Hi er î s tin den Kater . ' i nvite au silence c est LA N U IT . Au troisième étage , deux statues de garçonnets

1 u le 0 1 5 1 ( ) Le de xième prix , francs , et tr eme , francs , ' été de Em an lct ont attribués à deux constructions l architecte . ]

' l angle du boulevard et de la rue de la Bourse et les n ° S 1 9— 2 3 de k ere la place de Brou e .

1 36

MO N U ME N T ANSP/l CH

’ En l Hôt l n ti tal face , au faite de e co n en , brille un groupe de trois figures de femmes en cuivre repoussé

LE E . et doré , que le statuaire a intitulé F STIN L ES E Quatre cariatides , qui représentent Q UATR

ô c H tel onti nental .

O tvm an SAIS NS , soutiennent un fronton dans le p duquel sont sculptés deux GENI ES AI LÉ S et deux ' 8 R EN OMMÉ ES . Toutes œuvres de Samain . 1 79 .

Mon umen t An spac h .

Le statuaire Paul De Vigne et l ‘architecte Emile

]anlet sont les créateurs du monument Anspach . Il se co mpose de plusieurs vasques en pierre bleue avec

’ d e xèdres à cascades , entourées balustrades , auxquelles

‘ m ènent de nombreuses marches ; d un socle rectan gu T ANSPACH laire en pierre blanche qu i sert de base a un obélisque

’ en gran it de Suède ; celu i -ci est surmonté d un clo che to n central terminé en flèche . Cet ensemble décorat if

' E est couronné d un SAIN T M ICH L en bronze doré , mo delé par Pierre Braecke . Le monument atteint une hauteur de 2 0 mètres ; i l a été inauguré le 2 2 août 1 89 7 .

’ Dans la face principale de l obelisque , est encastré ’ O - O D ANSRACH le P RTRAIT MÉDAI LL N , en marbre blanc ,

par Paul De Vigne . Le coq qui surmonte le médaillon est là comme le symbole de la vigilance du regretté

bourgmestre . Deux grandes figures allégoriques de femmes

’ an i iment la part e inférieure de l obel isque , elles ont été modelées par j ulien Dillen s et sont en bronze

LA V I LL E DE B RUXELL ES R ECON NAI SSANTE .

tête La couronne murale en , des roses dans les cheveux com me indice

‘ de santé et d hygiène . De la droite elle tient un écusson sur lequel se détache le plan de la Ville rectifiée ; de la

mai n gauche , la pal me de la

gloire . U n collier de perles placé aux pieds de la ville de Bruxelles rappelle son caractère luxueux ; tandis que

'

d autres attributs la palette ,

le marteau , le compas et des l ivres disent qu ' elle protège

les Arts et les Sciences .

u n - Sur le socle , haut relief v en marbre blanc de Carrare , L, me de Brux elles reco…

1 39 M O N UME N T ANSPACH

’ ’ par Paul de Vigne c est L ENV OUT EMENT DE LA

E E erson n ifiée S NN , p par une j eune femme couchée

sous une voûte .

’ ' C est à Georges H o u tsto n t que l on doi t les dau

hin s - p sculptés en hauts reliefs sur les côtés du socle ,

les ainsi que quatre écussons , en

bronze , des anciens gran ds serments

(les arbalétriers , les archers , les arque ’ b u siers et les escrimeurs) que l on voit l a partie supérieure de l ’ obé

h sque . Les masques -cracheurs en

bronze sont de Pierre Braeck e .

LA MA G I STRATU R E C OMMUNAL E . Des feuilles de chêne ornent sa chevelure ; elles indiquent la puissance

virile . De la main gauche elle tient le gouvernail sur lequel rampe le ser

pent , symbole de la pru d e n c e ; l a m a i n d r o i t e

. La M agi strature communal e . Porte u n e Pa l m e Le

hibou , qui surmonte la è t te , symbolise la sagesse , et la balance , qui repose

’ aux pieds de la statue , est l emblème de la j us

tice . Sur les bords de la vasque sont placées six CH I ‘ M ÈR ES aux formes fantasques d un corps de lion à tête d ’ aigle d ’ une tête de chat écorché

’ ’ d une tê te de tortue d un corps de chien à tète

' . V ree se de crocodile , etc . C est God de qui les

a fournies .

1 40

BOUL E VARD AN SPACH

Au M - -P coi n de la rue du arché aux oulets , deux ’ cariatides à gaine FE MMES AVEC CORN ES D ABON E DANC faisant cadre de fenêtres , par julien Dillen s 1 8 2 , 7 .

Entrée du Passage des Postes.

0 - a Au 11 85 , H ôtel des ventes , un bas relief yant pour suj et UNE V ENTE P UBLIQU E . Dans le cintre ’ CIGOC N E . d Albert de la porte , une Œuvres Desen fans . 1 88 1 .

n °3 1 1 5 — 1 1 a u de Aux 9 , deux cariatides à la h ute r

1 42 LA BOURSE

’ l en treso l . Au tro isre me a ét ge , sous le fronton , une

’ ’ G E D E NEAN E LES DE L AEO FI U R T AV C ATTRIB UTS NDAN C E .

Au - E E dessus du sommet du fronton , un M RC U R . ta en 1 8 5 Œuvres de Vander S pp , 7 .

— A ) ( Pri me de francs rchitecte E . Flan n eau .

La Bo urse .

C ’ est à la suite des transformations provoquées par le vo ûte men tde la Senne que la Bourse aussi a été cons

Su s . E truite , d après les plans de Léon y lle porte le ’ ’ 1 8 3 millésime 7 , date de l achèvement . L édifice , dans le style rena issance , est entièrement isolé , et sur ses quatre faces se détachent une multitude de sculptures .

A so utè la façade principale , sur chaque mur de

du O E nement grand escalier , u n G R U P par j oseph

’ j aquet composé d u n lion , maintenu par un génie

tenant un flambeau . Les fenêtres sont surmontées d ' un groupe à deux

’ ’ à LE T R L AE ONDANCE figures l aile droite , AVAI L et ; ’ à OS E LE T G E . l aile gauche , LA P T et ÉLÉ RAP H Œuvres

de Gu ill . De Groot .

’ A é rist 1e utour de l horloge , sous l e p y , deux figures

LE E ailées , sculptées par j acques De Haen BI N et

L E . à e MAL Ces deux génies , placés l ntrée du Temple de l ’ argent semblent avoir pour m ission

’ de servir d avertissement à ceux qui y pénètrent .

Le fronton du péristvle soutenu par six colonnes

’ e st l œuvre de j os . j aquet . La grande figure dans le tympan perso n n ifie LA B EL G IQU E ; à sa droite se tient

’ L I E N G O N DUSTRI et , à sa gauche , LA AVI ATI N , repré

se n tées par deux groupes de personnages .

1 43 LA BO URSE

du Sur les acrotères fronton , deux l ions couchés , ave c écusson . I ls ont été modelés par le sculpteur

El ias .

Sur atti que , comm e couronnement de la grande

archivolte , trois figures par j acques j aquet LA B EL GIQU E QU I E N SE I GN E Aux G EN I ES LE D EV ELOPP E

M E N T C OMM E RCIAL ET INDUSTRI E L . Au x extrémités du cintre , deux groupes , par le ’ : L E T O EAU même à l aile droite , RANSP RT PAR ou

’ L E O E E E L E COM C MM RC MARITIM ; à l aile gauche ,

M E RC E PAR VOI E D E T E RR E .

’ — O E Sur les deux avant corps de l édifice , deux GR U P S

’ ’ D ENPANT S ; celui de l aile gauche a é té sculpté par

‘ n Ste rckx . Leemans ; l autre vers le ord , par H enri Façade latérale sud

Aux des deux extrémités , dans n iches , deux figures ’ (par G . De Groot) symbol isent L A RT et LA SCI ENC E . côté Les dessus des fenêtres sont dus : ouest , à -B b b côté est à Carrier elleuse .

l att1 ue Sur q , aux deux angles , deux groupes par Van R asbo urgh composés chacun de trois

1 44

J[ 0NU] ! EN T OR TS

E D ES O E O O N FRAPP M NNAI S , LA C NSTRU CTI N , LA AVI ’ G O . L E O E E L ES S L EX O O . ATI N C MM RC , ART . P RTATI N ’ ’ L H 0RT ICULT UR E L É L EV E E ET , D U CH VAL D U BÉTAI L ,

E E O O L E S E G ES . LA PAIX , LA GU RR , LA M ISS N , V NDAN ’ L IMPRIME RIE LE T DE E E , RAVAI L LA CARRI R , LA

D O E L E E DE PER E E UAN , CH M IN , LA M CANI Q U , LA ’ E G E L EXT R ACT ION DE H O 1 E . M TALLU R I , LA U LL

Mon um en t Orts.

à monument a été érigé en face de la Bourse , l ’ angle brisé

’ de l Hôtel cen

tral .

Il co mpo rte le buste

’ d A UG US T E

S O R T , e n m a r b r e

exe blanc ,

cute par Th . V in ç o tte et p l a c é dans

u n e n i c h e . Celle - ci est fl a n q u é e de chaque côté d ’ u n p a n neau d é c o ’ ratif qui s é t e n d e n t r e deux p i l a s tres à chapi

’ teau ionique surmontés d un l ion couché .

1 46 ' S TA T UE D ANIVEESSENS

’ La décoration de ces deux arr ié ré s-corps est l œuvre t t t de Charles H ou s on . Henri Beyaert a attaché son nom à ce monument

’ en qualité d architecte . I nscriptions

N E A BRUX ELL ES LE 7 AVRI L 1 804 ;

D ÉCÉDÉ LE 3 NOVEM BR E 1 880 .

‘ BATONNI ER DE L ORDRE D ES AVOCATS DE LA C OUR D E C ASSATION .

E C E D E LL E D E E LL E H VI N LA VI BRUX S , PRESID ENT DE LA C HAM BRE DES R E P RESENTANTS

’ M INISTRE D ETAT .

' G RAN D OFFICI ER D E L ORDRE DE LEOP OL D .

’ S tatue d An n eessen s.

C ’ est aussi le long des Boulevards du

’ 1 8 0 centre que s élève . depuis 9 , la sta tue FR AN OIS ANNESSEN S r de ç , en ma bre blanc . i t Bru Cet llus re enfant de xelles , vi c i time de son amour patr otique , est représenté debout au moment où on lu i donne lecture de sa condamnation . Ses mains sont nouées par des l iens

’ étroits et son attitude dénote l in dign a tion e t la souffrance .

François An n eessen s était fabrican t de chaises en cuir

’ ’ d Es a n e p g ; mais , c est comme ardoisier qu ’ il devint doyen du

Métier des Quatre Couronn és . ’ ’ Quoi qu il n e fut qu un arti san et de médiocre extraction

1 47 S TATUE D ’AN N EESSENS

’ di t un j ournal de l époque il avait une elo

u en ce r q naturelle , beaucoup de lecture et une pa faite

connaissance des lois et des privilèges du pays . O n sait que les événements qui ont eu son supplice i mmérité comme conséquence , se sont passés au XV IIIe siècle sous la dom ination autrichienne le marquis de Prié étant gouverneur général des Pays

Bas.

I nscriptions sur le pre de stal

D OYEN DU METI E R D BKEN VAN H EI' ‘ AM BACHT

S U RE C OU O R E EKR OON D DE Q AT R NNÉS DE V I R G EN .

N E UX ELL E G EBOR E T E EL A BR S N BRUSS ,

e n L E FE E 1 660 DEN 2 5 FEBR UA R I 1 660 . 4 VRI R .

‘ O L ECHAFAUD E E OP B ETSCH AV OT M RT SUR , STI R

en LE 1 E P E BR E 1 1 DEN 1 EP E BE 1 1 . 7 S T M 7 9 , g S T M R 7 9 POUR AVOIR DEFE NDU OMDAT CONT R E L E D ESPOI' ‘ ISME 1 1 1 1 TE GEN D \V ING ELANDIJ

LES F C E CO L ES DE EMEE V H É D EN H AD RAN HIS S MM UNA . G NT E RIJ

L E PEUPLE ECO R NNAISSANT V ER D EDIG D .

LE VEN ERA I-IET DANI

CO E UN H EM ALS BEN M R T L A R MM MARTYR . A E A .

’ Thomas V in ç o tte est l artiste à qui la réalisation

de cette statue a été confiée .

) A B M ( I ruxelles , le étier des Quatre Couronnés se composait des tailleurs de pierre , maçons , sculpteurs , ardoisiers .

1 48

Gare du Midi.

’ 0 UT E l o rn em en tatio n plastique de la Gare du Midi est concentrée au portique à quatre colonnes f qui la précède . I l af ecte la forme des ares de triomphe romains et porte sur trois côtés une série de bas -rel iefs ’ 1 88 2 ar o se h L I exécutés , en , p ] p Du Caj u de face , N ’ DUST R IE MÉTALL U RG IQU E ET L I NDU STRI E HOU ILL ÈR E ; à

’ u L E T E : l aile ga che , RAVAI L MARITIM des marins , au

’ ’ moyen d un cabestan , s efforcent de faire entrer un

’ L ES I S ES navire dans le bassin ; à l aile droite , ND U TRI E E E E E E ET E ! E E E LINI R , D NT LLI R LAINI ÈR , LA FA NC RI , etc .

Le portique est surmonté de quatre figures de

femmes debout , modelées par le même statuaire ,

u i i OS E q sont caractér sées LA P T , par une lettre ; L E T G E L ES ÉLÉ RAP H , par un appareil enregistreur ; E S DE FER L ES CH MIN , par une locomotive ; CANAUX ,

par un aviron . Le groupe de couronnement de la façade pri nci 1 88 0 pale est une œuvre en fer de fonte , exécutée en

1 5 1 CI TÉ PO N TA[ NAS

par Louis Samain : LES PROG RES DES CH EMIN S DE FER . Dans un char ailé à deux roues ui orte au — devant

la M tête de ercure , egalement ailée , se tient debout le

génie des chemins de fer brandissant un flambeau . ’ Les plans de la Gare du Midi sont de l architecte

Aug. Payen .

Cité Fo n tain as.

l a Dans le voisinage de a Gare dont il vient d etre p rlé , in stitu existe un hospice privé , refuge pour les vieux

1 5 2

EGL IS E DE LA CHAPEL L E

‘ ’ R atio Institntmdæ j uvmzutis (Méthode d in stru ire la j eu ’ nesse ) est le titre d un des écrits de Marn ix .

Eglise de la Ch apelle .

’ N - L église de otre Dame de la Chapelle , construite xil e-x 1 1 1 e aux si ècles , est un mélange de style roman et ogival .

’ ’ L archivolte du porche d entrée contient une S AIN TE

T RINITE et D E UX ANGES ADORATE URS .

’ Au -dessus de l archivolte existe une SAINT E VI ER GE à E O V avec , ses côtés , SAINT B N IT et PAR IN , abbé du - i monastère du Saint Sépulcre de Cambrai , qui v vait

e XII . A ha elle au siècle cette époque , la C p était un

prieuré de cette abbaye .

On t 1 8 0 Ces statues été sculptées , en 9 , par Cons

tantin Meunier .

Au ra portail du t nsept , vers la place de la Cha

u n - L E pelle , groupe en haut relief, par De Groot

C OU RONN EM E NT D E LA VI E RG E . 1 8 59 . ’ Du même côté de l église , entre les gables qui cou ron n en t - les chapelles des bas côtés , une série de huit

P . Pu en b ro eck statuettes , par y , dont une avoisine la façade principale GODEFR OID Ier GODEFR OID B et I I , ducs de rabant ;

H E H E “ H E Il N RI , père du précédent ; N RI I et N RI , B EAN B ducs de rabant ; j I I , duc de rabant ; PARVIN ,

— D EV R 0EDE abbé du Saint Sépulcre ; GH ISLAIN , ancien il 1 5 2 curé de la paroisse devint , en 7 , évêque titu l aire de So liw ri et suffragant du cardinal G ran velle ; ' i l mourut en 1 579 . C est lui qu i assista le comte de

m 5 1 8 Ho es dans ses derniers moments , le juin 5 6 ; ’ M R ithove d Y res tandis que artin , évêque p , prêta ’ son ministère au comte d Egmo n t.

1 5 4 111 ANNEKEN — P S

Ma n n ek en — p is.

Le plus ancien bourgeois de B ruxelles occupe le

’ coi n de l a rue du Chêne et de la ru e de 1 Ê tu ve ; il est placé dan s une n iche en pierre bleue . Sa posture indécente expl ique le nom de MANNEKEN P IS sous lequel est devenu cé lèb re Cette figu rine de bron ze est u n e

œuvre faite , 1 6 1 en 9 , par j erome Du qu esn o y le vieux ; l a statuette pri mitive é t a i t de pierre et complétai t u n e fontaine dans un autre q u a r t i e r de la ville .

an n ek en - M pis a fait le suj et de maint conte , mais ’ i son origine , qui n offre sans doute r en de particul ier ,

est complètement inconnue , et sa forme doit être attribuée à une de ces bizarreries d ’ artiste si goûtées

de nos aïeux . (H enne et \Vauters .)

1 55 H AL L ES CEN TRALES

Le Cra c h e ur.

’ ’ A l a n gle de la rue de la Tê te d Or et de la rue des P - ierres , on voit un triton , saillant à mi corps et entouré ’ E . de joncs , qu on nomme le C RACH U R ’ C est une reproduction en pierre bleue , faite par

‘ L au man s , d une œuvre de Fisco , ingénieur et directeur B 1 36-1 82 5 des travaux publics à ruxelles , 7 ; elle rem plaça en 1 7 69 une tête de mascaron .

Halle s cen trales.

ve 1 1 — . A : Su s Edm . Grai 8 rchitectes Léon y et Le , 7 74

Dix groupes composés de deux figures , une femme t ’ et un homme , surmontent les dix por es d entrée des

H alles .

’ Ces groupes , faits d après deux modèles seulement , ’ L E T E E LE T DES représentent AU et LA RR , RAVAI L ’ CHAM PS et L E T RAVAI L DES j AR DINS . L EAU est repré ’ sen tée h par un Fleuve , sous la figure d un omme à longue barbe ; une femme avec la mappemonde per son n ifie LA T E RR E ; L E T RAVAI L DES CHAMP S est rendu par un laboureur et sa charrue ; LE T R AVAI L DES

S . JARDIN , par une maraîchère Les parois de la galerie servant de passage entre les deux corps de bâti ment sont décorées de douze

’ ' : L ES E L ES panneaux d après six modèles FL U RS , S L ES O SSO L E E V E DE FRUIT , P I NS , GIBI R , LA IAND

O E E O E . B U CH RI , LA V LAI LL Des panneaux similaires

existent aussi aux façades . Le cintre de la galerie est couronné d ’ un groupe à chaque extrémité LA P ECH E et LA CHASS E . Tous ces travaux en fer de fonte ont pour auteur

Louis Samain .

1 56

THÉA TRE FLA MAND

les gaz inflammables de ceux qui ne le sont pas

’ ’ I l a eu l idée d un thermomètre à eau . Partout où il a a passé , il a laissé des traces profondes par ses observ tions ingénieuses et ses pressenti ments sci entifiques . I nscription bilingue

' ‘ j EAN -BAP TIST E V AN H E LM ON I

’ \ E ELL E EN 1 5 O V L O E EN 1 6 . A BRUX S 77 , M RT A I V RD 44

C E P OLOG E E EC ET P L O OP E . HIMIST , HYSI IST , M D IN HI S H F I' ‘ ES E E C E C E O E E I L U UN D PROM OT URS D LA S I N M D RN .

Eglise du Béguin age .

à -B Ce temple , voué saint j ean aptiste , date de la ’ e seconde moiti é du X V I siècle. Il a été constru it d après ’ les proj ets de l architecte Co eb erger. Son nom lui vient d ’un béguinage qui a existé dans ’ le quartier j usqu en 1 8 1 9 .

u E BEGGE a La stat e de SAINT , p tronne des béguines ,

décore le frontispice .

La porte en fer , ri chement sculptée , a été faite en ’ 1 8 5 à è t 4 , Li ge ; elle est ornée entre au res d une sta tu ette de LA VI E RGE et du buste de SAINT j EAN

BAPTISTE . A droite et à gauche sont encastrés dans le mur , deux bas-reliefs : LA D E RN I ER E GENE et N OTR E-SE I GNEUR AU j AR DIN DES OLIVE S .

Th éâtre Fla m an d.

La partie basse de la ville est redevable de cette ’ coquette salle de spectacle à l architecte Bees.

—8 Elle a été édifiée en 1 886 7 .

h t nale ( 1 ) ALP HONSE L E R OY Biograp ie na io .

1 58 L ’ALHA MBRA

A i ru e k la façade princ pale , de Lae en , sont trois bustes de pierre . Au o o sT DE N O E milieu , j VAN V ND L , par De

K E E L GE K A . eyser ; à sa gauche PI T R AN N DIJ , par H am

W E G E . bresin ; à sa droite , I LL M O I R , par le même

V an ] j oost den Vonde , né à Cologne , de parents an verso is 1 1 5 8 a , le 7 novembre 7 , élevé en Holl nde ,

’ décédé à le 5 février 1 679 . C est le roi ’ Luci er des poètes néerlandais , et l auteur de f , un

’ chef—d œ u vre de poésie dramatique . P e k 2 5 1 683 iet r Langendij , né à H arlem le j uillet , mort dans la même ville le 1 8 juillet 1 7 5 6 . Poète et auteur d ’ un grand nombre de comédies et de vaude i villes , parm i lesquels comptent com me de vér tables ’ ’ chefs — d œ u vre du genre D e Wiskmzstenaars of t ge

' ' vluclzlej nÿcrÿ o et Qui! Cam/ fins of de wind/zandelaars.

W à A 1 6 1 8 n illem Ogier , né nvers en , décédé da s cette ville le 2 0 février 1 689 . Auteur dramatique de grand talent . Ses comédies populaires sont restées célèbres et ses Seven H ooftsondm ont fait partie du répertoire pendant plus de 4 0 ans . Deux figures décorent les pignons d’ angle celle

’ placée dans l angl e sud , sculptée par I sidore R erso n n ifie T RAGE E treu rs el De udder , p LA D I ( p ) ; elle ’ . E . N tient un poignard L autre , modelée par amur , représente LA C OMEDI E ( to o n e elspel) . S E ui Le AINT M ICH L , q se détache en écusson au haut de l a façade principale , est également de

De Keyser .

’ L Alh a mb ra .

La nouvelle façade de ce théâtre , qui borde le boulevard de la Senne , est encore un embellissement provoq ué par le vo ûte m en t de cette rivière .

1 9 L ’ALHAM BRA

’ — l s n aer O n la doit à j . B . C uy e pour l architecture

et à Ch . Vander Stappen pour la décoration figurée celle -ci comporte quatre statues debout dans L E D E T G E E D SE un pendentif RAM , LA RA DI , LA AN ,

O E E . E La Cou e LA C M DI lles ont pour attributs p ,

Le M as ue Le Tambourin Le Fonet. q , ,

Deux figures sont couchées dans les éco in ç o n s.

- Au e rso n n ifie L E D E . fronton , un bas relief p RAM I l se compose de cinq personnages dont l ’un fait la

’ lecture d une pièce de théâtre , tandis que les autres

lui prêtent leur attention .

Poursuivant le boulevard de la Senne dans la N Burea x direction du ord , nous passons devant les u de la Co m pagn ie b elge du téléph on e Bell (n os IIS-l2 l):

1 60

EGL ISE D U FIN IS TER RE

’ Au l H o rlo e centre , autour de g , se tiennent quatre ’ H E ES r à UR , dont une se prépa e marquer d une

baguette le temps sur le cadran . Elles sont entourées des neuf Muses et des attributs de ces déesses

’ URANI E (Muse de l astronomie) . Sphère . Tête cou ’ ron n ée d étoiles .

T HALI ê E (Muse de la Comédie) . Masque . T te cou

ron n ée de lierre .

POLV MNIE P A ( oésie lyrique) . ttitude pensive , le doigt

sur la bouche . Tête couronnée de fleurs .

T E RPSICH OR E (la Danse) . Tambourin . Tête cou

ro n n ée de guirlandes .

’ CALLIOPEE ( Muse de l élo quen ce) . Attitu de de la médita

’ . . tion , tète appuyée sur la main Couronne d or

M E LPOM EN E (la Tragédie) . Masque tragique . Poignard .

E O P . RAT ( oésie amoureuse , hyménée) Lyre . Tête

couronnée de myrte et de roses . E UTERP E (Muse de l a musique) . Instruments et papier

de musique .

’ O M . . CLI ( use de l histoire) Livres Clepsydre , ou le ’ symbole de l ordre chronologique des faits .

Eglise de Notre— Dame du Fin isterre

Au 1 1 0 m ilieu du frontispice , qu i date de 7 , se voit la statue en ronde bosse de LA VI ER GE S OUT ENU E PAR

D ES AN G ES . 1 843 .

1 B enn e W H is/ain de Brun i/rs ue ( ) et auters , dans leur , disent q

1 62 GARE DU N ORD

Au - dessus des portes latérales , sont deux groupes

’ S o sEPH ES US O E E d un côté , AINT j et j AD L SC NT ; de ’ ’ E E E O DE l autre , SAINT ANN FAISANT L DU CATI N LA

VI E R G E M ARI E .

Gare du Nord.

Les travaux de construction de la principale gare de l ’agglomération ont commencé

1 8 en 44 , sous l a direction de ’ l arch itecte Coppens . La façade est fort ouvragée au point de vue de la sta

tu aire - - au rez de chaussée ,

dans des n iches , quatre statues de femmes

’ par j oseph Geefs à l aile L E O E E d r o i t e , C M M R C (signe distinctif corne

’ d abondance) ; L ES A RTS (un inst rument de musique et la masse du sculpteur) ; ’ ’ L INDUS à l aile gauche , TRI E (un marteau une rou e

AG R IC UL à engrenages) , L

T UR E (une gerbe de blés) .

Au x pavillons des angles , dans les écoin ç o n s de fen ê

em tre , quatre figures rel ief

’ à Bu d L ES forte saillie , par . S i monis CAUT et LA E SE E E L E M U , LA S IN et RHIN .

' cette église est appelée dn Finis/erre parce qu elle est située au bout de la ville . A remarquer que ce vocable résonne aussi dans ' l inscription que porte la façade L ans Ina in fines Irm a (Q u e ta ' louange soit chantée jusq u au bout de la terre) . GARE D U N ORD

Les quatre figures féminines , à la hauteur du pre

Fraikin 1 86 1 mier étage , sortent du ciseau de , elles

’ person n ifien t L ABON DANCE (femme chargée de ’ fruits) , LA PAIX (caractérisée par une branche d oli LE OG ES R E vier) , PR R (livre et flambeau) , LA F AT R

N IT E (faisceau de licteur) . Le sommet de la façade est constitué par un groupe héraldique de deux lions , tenant dans leurs

’ l é cu sson b an derolles griffes belgique entouré de , où se lit la devise nationale .

Cette œuvre est attribuée à Guillaume Ge efs.

1 64

}’ARDIN BOTAN IQ UE

pieds de la statue . Le lierre étant le symbole de la ’ fidélité , la présence de l animal le plus fidèle était

de circonstance .

Autour de 1 etang

’ E SE D OIES . é A . T mba GARD U Cette œuvr , par de o y , date de 1 89 0 .

G E V E GE . M LA VI N I R , par L ast .

LE L A n f IS , par lbert Dese an s.

L E E E E En . CHÈVR F UI LL , par g De Plyn .

Dans les pelouses

O E Du on LA R S , par j osué p .

E E es ers. LA GLYCIN , par mile j p

LE CH RV SANT H EME k , par Frans Dec ers . Le type j aponais de la statue rap

’ pelle le pays d origi ne de cette plante .

’ L ACANT H E Gele n . , par j oseph y

Au delà de la petite serre qui occupe le centre du jardin

Les quatre saisons LE PRINTEM PS

ou LA B ER G ÈR E . Femme menant

une brebis par H ipp . Le R oy .

’ L E E L E FAUCIIEUR . R Le Chrysanthè mc, T ou eposé sur

sa faux , il prend un instant de

’ repos , regarde l horizon et porte la main au front

pour se préserver des rayons du soleil . Œuvre de

C . Meunier .

’ L AUT OMNE L E E E . ou S M U R , par le même artiste

’ L IIIV ER ou LA BUCH ERON N E . Vieille femme courbée

' sous le poids d un fagot par Braecke . 7ABDI N BO TA NIQUE

L E T E S Sta en . MP , groupe par Van der pp

’ Tem s Le p , sous les traits d un homme mûr portant

‘ v û hcron n L Hi er ou La B c e .

a i une longue b rbe et des a les de grande dimension , tient le bras droit tendu en avan t et montre du doigt

eunesse a le chemin à la ÿ , qui m rche devant lui sous ’ la forme d un adolescent .

L E ] 0UR . Femme qu i lève les bras au sortir du sommeil

- p ar Louis Henri Devillez .

1 67 }ARDI N BO TAN IQUE

N ’ ’ LA UIT . Sous la forme d une femme drapée d un

grand voile , et accompagnée d ’ un oiseau nocturne

par V . R omb au x .

Au bas des rampes qu i mènent aux terrasses

LE PALMI E R L E MART V R ou , groupe par Vic

tor De Haen .

’ L e co rpsd u n

m a rty r , m o r t

p o u r l a fo i , pend inerte sur un stipe de pal m ie r ; t a n d i s

’ qu à ses pieds , git un pél ican ( sy m b o l e d u

martyre) , qui s ’est sacrifié Le P almier Ou Le M artyr . pour n o u r r i r ses petits en se perçant le flanc

' 1 d Alfred ( ) Détail inspiré , sans doute , par ces beaux vers de M uitde mai. usset , extraits de la N

Le san cou e à on s flo s de sa o ne ou e e g l l g t p itri v rt , En vai n il (le Pélican ) a des mers fouillé la profond eur ‘ L Océan était vid e et la plage déserte Pour tome nourriture il apporte son cœ ur. om e ets enc e ux é en u sur la e e S br il i , t d pi rr , a a ean à ses fils ses ent a es de è e P rt g t r ill p r , ans son amou su me il e ce sa ou e ur D r bli , b r d l , Et e a an cou e sa sa n lan e mame e , r g rd t l r g t ll , ' Sur son festi n de mort il s af aissc et ch ancelle ' I\T e de o u é de en esse e t o eu . v l pt , t dr d h rr r

}'ARDI N BOTANIQUE

’ L E AMPADAI R de bronze surmonté d un papegai , pa

R . Victor ousseau Quatre têtes en ronde bosse , le

uatre A es Q g , ornent le fût .

N O O E U CR C DI L L UTTANT AV EC U .

S E RP ENT par Namur . UNE PANTHERE RAMPANT BAS PO U S E ] ETER SU R UNE PR01 E pa

j . Gaspar . LAMPADAI RE de bronze surmont ’ d une chouette par V . R ousseau Au bas du fût , quatre têtes en rond

uatre Vents. bosse , les Q UN V AUT OU R DÉ V ORANT UNE

CH EV RE par Alfred Crick . UN AI G L E T ENANT U N L IE V R E DAN S SES SERRES par

H . Bon cqu et.

Devant les serres , quatre f ontaines à ’ double vasque ; l une Le Chê ne ou La Force. de ces vas ’ en ques est pierre bleue , l autre et le fût de colonne sont en granit

’ sse d Eco ; l a base du fût , ornée de

e t poissons en rel ief, le chapiteau ,

. également enjolivé , sont en bronze

Ces fontaines sont surmontées

’ d UN O . Pol VAUT U R , modelé par j

’ d UN G E ar To mb a lard AI L , p De y;

’ d UN H E O . R ud R N , par I s de

’ der et d UN O O . ; C ND R , par G de

‘ Les ua e élér V I CCSC . q tr }“ARDIN BO TAN IQUE

à De chaque côté de la rotonde coupole , se dresse ç ’ d Eco sse ié un mât électrique en gran it , dont le p destal porte , sculptée en ronde bosse , une frise

circul aire de bronze .

’ Au a i mât dev nt l aile gauche , la fr se , modelée par

P Les uatre éléments aul Dubois , pour signification q L ’ AI R , un gamin à cheval sur un aigle . L ’E U A , une j eune femme accroupie j ouant dans les

roseaux .

T E E n u i LA RR , une femme fixa t une g rlande de fleurs

et symbol isant la flore .

L E FEU . , un homme soufflant dans un feu de bois A ' la base du fût , règne une ronde d enfants sculptée en bas -relief par le même

art iste . Le sculpteur de l ’ autre mât élec

trique est j ules Lagae .

La frise a pour thèm e Lesquatreâges. Au i devant , un enfant , sort du

chou légendaire , essaie de marcher ;

une forte j eune fille , agenouillée , pro tège ses premiers pas ; tandis que la e rso n n ifie i mère , qui p le tro

sième âge , soutient son bébé de

la main . A la face postérieure

de la plinthe , est assis un vieil

’ ’ lard qui s effo rce de s ei1 velop

’ per d une draperi e , pour se

garantir du froid . A la base du m ât règne aussi

’ une ronde d enfants .

Au milieu du mur de soutènement des terras

Les quatreâges . ses , existe une fontaine

1 7 1 }'ABDIN BOTANIQUE

o e n qui se compose de d ux nymphes , sculptées haut ’ Source. relief, entourant une C est une copie faite

1 8 0 A H amb re sin en 9 , par lbert , et qui a été coulée en bronze d ’ après l ’ œuvre primitive en pierre du statuaire français François R ude .

Le s d eux N ymph es.

’ côté Sous l escal ier de la rampe , du du boulevard ,

' ’ - - au dessus d une grande vasque , on voit un bas relief

P . Braecke en 1 8 2 taillé dans la pierre par , 9

’ L ALLEG OR IE E . Au DU PRINT M PS centre , une fillette ,

’ att- tenant une gerbe de fleurs dessus d elle , annonce à e mblé le printemps ; ses pieds , une urne renversée

is à 1n at e une source ; sa droite , un garçonnet tient

’ a côté par les cornes une chèvre bondiss nte ; de l autre ,

’ est un second bambin muni d une trompette ; on voit

aussi une colombe qui voltige , et un coq saluant de

son chant le lever du j our . Sur la rampe qui borde le j ardin botanique du R rofilen t côté de la rue oyale , se p six candélabres de ’ d arab es ue s bronze dont les fûts sont décorés q , et dont les socles sont également historiés

1 7 2

Mo n um en t Frère-Orba n .

ui le promeneur veut bien nous su ivre , nous g

’ derons ses pas vers la partie haute de l agglo mération pour conti nuer notre description par les P sculptures de plein air du Quartier Léopold , du arc ’ N l Est du Cinquantenaire , du ouveau Quartier de et des communes suburbaines et limitrophes .

- Le squ are Frère — Orban (ci devant Place de la été S ociété civile) a embelli , dans le courant de la Mo uv dernière année de ce siècle , par la création du

E È E— M NT FR R O RBAN , que nous devons au sculpteur

’ Charles S amuel et à l architecte E . Acker . ’ L ancien chef du gouvernement , sculpté dans le

marbre blanc , nous est présenté le dos à l a tribune ,

pris sur le vif, au moment où il se l ivre à un combat

P . oratoire , au sein du arlement

du Sur les faces latérales p iédestal , deux figures de ’ : femmes sont taillées dans le granit d un côté , LA L E É O O E IB RTÉ C N MIQU , qui brandit ses chaînes brisées ;

1 7 5 MON UME N T FRÈRE— ORBA N elle symbolise l ’ abol ition des octroi s réforme réal isée par Frère — Orban en 1 86 1 .

’ ’ A L ER O UE l autre face , c est LA IB TÉ P LITIQ la

figure , aux traits sévères , se dégage des voiles qui la

’ couv re nt ; d une main , elle tient un document qui

’ ’ iberté de conscience a S a u ie porte L ; de l utre , elle pp sur la table de la Constitution . n Sur la plinthe du socle or ée de palmes , on lit ’ ’ }e combattrai pour la liberté j usqu à mon dernier soufiîe. Paroles extraites de l ’ un des derniers discours de Frere — Orban

1 7 6

ÉGL ISE SAI N T

Eglise S a in t—Josep h .

’ ’ C est l architecte F.— T . Snys qui a dressé les plan s R de cette église de style enaissance italienne , il y a

environ un demi — siècle . Elle a été ornée de sculptures

par un artiste qui portai t le nom de Leclercq .

au — Dans un cintre , dessus de la porte principale , un bas-relief à fortes saill ies attire l ’ attention tout ' d abord LA RE LI G I ON B É NISSANT LE COMMER C E ET ’ ’ E . La R eli ion L I NDUSTRI g , sous les traits d une femm e , tient la croix de la main gauche et lève la dextre

’ . A pour bénir sa droite , trois génies ailés , dont l un ’ L I S E apporte une ruche , figurent N DU TRI ; du côté opposé L E COMM ERC E est emblematise par trois autres génies .

1 7 8 R UE DE LA L OI

P lus haut , au m ilieu de la frise , se voit la statue ’ de SAINT JOS EP H P ORTANT L EN FANT ] ÉSUS . Les deux tours sont ornées à mi-hauteu r de quatre ’ statues représentan t des PÈR ES DE l Ê G LISE G RECQU E ' E ES DE EG SE E et des P R L LI LATIN ; et plus haut , de

- QUATRE AN GES aux ailes à dem i déployées .

Rue Mon toy er.

’ L H ôtel M . Mesdach K de . Ch de ter iele , proeu reur l généra honoraire de la Cour de Cassation ,

Mon to er 5 a été rue y , , décoré par le ciseau de Mélo t 1 862 : e , vers Trois cariatid s sous le balcon , une sous le fronton près de la co r n iche et quatre

- bas reliefs dan s le s cintres des fenêtres .

’ Pla ce de l In dustrie .

’ ’ L Hôtel ° 3 r portant le n 4 , const uit par l arch itecte

- \V in an d A . B j anssens , habité par la comtesse de aillet , i est orn é de deux muses sous forme de cariat des , sculptées par Ed. Fiers LA M USIQU E et LA P OESI E .

Rue de la Lo i.

’ ’ l Hôtel i d Arlon La façade de , au co n de l a rue ,

à . est enj olivée de deux cariatides gaine , par Ch Van der Stappen LAB OR E (par l e travail) et CON STANTIA

(et la persévérance) . 1 8 5 Cet hôtel a été bâti en 7 , sur les plans de

’ i . M \V au c uez l arch tecte De Curte . q , agent de

’ l h ab ite . change ,

I 79 LE PARC D U CI NQUAN TE NAIRE

Le Parc Léopo ld

P ’ Dans la partie él evée du arc , près de l esplanade ’ M R ' qui s étend devant le usée oyal d histoire naturelle , i 1 8 L E O E EAN L E a été nauguré , en 99 , M N U M NT j IND N ,

dont Alph . De To mbay est le sculpteur . I l consiste en un buste de bronze placé sur un

piédestal de p ierre bleue . Des orchidées de bronze

sont appl iquées à la face antérieure du piédestal . ean Linden naquit à Luxembourg le 3 février 1 8 1 7 il est mort à Bru xelles le

1 2 j anvier 1 898 . Bo tan o graphe et hor ’ ticulteur s a li u a , i l pp q spécialement à

la culture des orchidées .

Le Parc du Cin q ua n ten aire .

Au centre du Parc SAMSON LANç ANT DES RE NARD5 DANS LES D ES CHAMPS PH I LISTINS , groupe -B de marbre blanc , par . Van

ff 1 8 8 été He en , 7 (le modèle a créé en I tal ie en ' d Israë l Samson , un des j uges , vécut au X IIe siècle avant Jésus

Christ . Ayant à se venger des

P 3 00 hilistins , il prit renards ,

’ les l ia par la queue l u n à

’ t flam l au re , leur attacha des beaux et les lâcha au m ilieu des

blés de ses ennem is qui furent réduits en cendres . Le personnage est debout et b ra ndit une torche ; il se

trouve entouré de plusieurs renards excités .

LE FAUCII EUR M . , bronze par C . eunier

1 80

LE QUAR TIER NORD— ES T

E O E O G ESE GLADIAT U R C MBATTANT ou GLADIAT U R B R H , surmoulage d ’une œuvre de

’ l antiquité .

- L E OG E Dans la partie sud ouest , D U ’ — B. D U LM , bronze par Van H effen ,

1 869 .

- Le Q uartier No rd Est.

Les trois statu es en bronze qui ornent

’ ’ l exèdre Ambio rix , à l entrée du square , représentent les trois éléments du monde

ancien , les ancêtres de notre civilisation .

’ A L É LÉM ENT E gauche , BARBAR , person n ifié par un être primitif a l a f o r t e

Le a a eu Gl di t r.

musculature , au front déprimé

serrant un gourdin .

A O E E G droite , LA S CI T O R AN I ’ S ÉE , représentée par l influence

’ romaine : l idée du D roit et de i la 7 ustce. (Signe caractéristique

un casque romain .)

Au O E EO E : centre , LA S CI T RNÉ Som a

1 8 2 R UE ANDRÉ VAN HASS EL T

’ ttr l i nfluence grecque , les arts , l a poésie lyrique . (A i buts la lyre , un chapiteau , les masques de la comédie et du drame .) ’ Ces trois œuvres , qu on peut défini r sommairement ’ L O E UST ICE L INSPIRAT ION par A F RC , LA j , , sont dues au comte Jacques de Lalaing . 1 899 .

La partie basse du squa re Am b io rix a été récemment animée par un groupe équestre en M L E E bronze , sculpté par Constanti n eun ier CH VAL ’ A L ABR E UV OIR . U n cheval de labour dont l ’ aspect trah it la fatigue et sur lequel est assis a califourchon un homme du ’ peuple , est arrêté près d u n abreuvoir et tend le cou é ’ pour se désalt rer . Le cheval n est pas h arnaché . L ’homme ne porte pour tout vêtement qu ’ une courte culotte ; il tient sa monture par la crinière .

Aven ue Pa lm ersto n n °s 8 -10 maison constru ite

’ 1 8 8 par l architecte De Vigne en 9 , et habitée par M Au . Charlier , ingén ieur prem ier étage , dans les

L ES E Ê E E erso n n ifien t cintres , QUATR T T S H U MAIN S p les quatre âges et les quatre saisons . d Au haut de la faça e , dans un tympan trilobé ,

’ L AD ORAT ION O E D U S L I L par le genre humain , par le ’ règne an i mal et par le règne végétal . C est un bas relief exécuté en ciment durci , par u n sculpteur

an tois M . 1 8 8 . g , Louis ast 9

Rue An dré V an Hasse lt.

° 1 3 dé en Dans la façade portant le n de cette rue , p - - -N été dant de la commune de Saint ] osse ten oode , a

1 83 W R .11 0.V UMEN T ] [ OU AE T

incrustée une tablette en marbre blanc à la mémoire

’ d An dré Van Hasselt . Elle porte comme inscription

A É V AN H A E u n fsa u s un ANDR SS LT , .

C O U E DE — ssE- E N- O LA MM N SAINT j o T WO D E . - 1 806 1 874 .

Cette tablette est surmontée du médaillon en bronze ’ ’ de l écrivain -poète ( 1 ) encadré d une guirlande de

lauriers . I l naquit à Maestricht le 5 j anvier 1 806 et mourut

— - -N 1 er 1 8 à Saint j osse ten oode , le décembre 74 , après

y avoir habité depuis 1 8 5 6 . Ce long séj our dans cette

’ ’ commune explique l i nitiative prise par l Admin is

tration locale de la réalisation de cette œuvre . ’ P d Arthu r été roduction du ciseau Craco , elle a inau

gurec en j anvi er 1 900 .

Mo n um en t Ho uw aert.

Sur le territoire de la dite commune . place H o uw aert été 3 0 , a élevée , il y a ans , une fontaine de

haute dimension avec vasques , dont la partie sculp

tu r l a e été faite par Louis Vanden Ke rcl

vasque .

I de s ( I ) l a laissé poésies flamandes et françaises . Son poème

’ Les ua /rc inca rmzh om du hr t principal est intitulé q C is . I fut des l aussi inspecteur Écoles normales .

2 n é à B 1 5 3 3 1 5 . ( ) Poète flamand , ruxelles en , mort en 99

1 84

M ON UME N T WIER TZ

’ 1 8 2 . M Cattier , 7 L architecte Van ierlo a prêté son

concours à ce monument . I nscription

A OH N O KE I L E PE E DES E . ] C C R LL , R OUVRI RS

E W . É R 1 G PAR . R A U

Mo n ume n t Wiertz .

Le groupe en bronze sur

p iédestal en pierre bleue , qui décore l a Place de la Cou été ronne , à I xelles , a érigé à ’ ' la gloire D ANT OINE \V IERT Z. Il porte la date de 1 8 8 1 et il est signé par le sculpteur j ac

ques j aquet . Une colonne brisée avec L E M EDAI LL ON -P ORTRAIT DE \V IERT Z ( 1 ) symbolise la fin relativement p réma ’ tu rée de l artiste .

’ D un côté , une figure ’ L IMMOR emblématique , E TALIT , étend le bras au dessus de la colonne pour y déposer une couronne

et une pal me .

U ne seconde figure assise , portant la couronne ’ erso n n ifie O E D crénelée , et qui p LA C MM UN ,

1 A Wiertz n é 2 2 1 8 06 ( ) ntoine , à Dinant le février , décédé à

I 1 8 1 865 fut r . xelles , le juin , peintre et sculpteur de g ande célébrité

1 86 HAL LES D ’IX ELLES

’ ’ garde les cendres de l illustre peintre dans l urn e

. A sur laquelle elle appu ie la mai n sa droite , est un

blason aux armes de la commune , qui porte simple ment u n aune E E Sur l a pl inthe du socle , les attributs de LA P INTUR

et de LA SCU LPTU R E .

Église S a in t— Bo n iface .

ru e P Cette église gothique , située de la aix , à I xelles , ’ ’ est l œuvre de l architecte Dumont . Elle est de date récente .

’ l archivo lte Dans de la porte principale , on voi t un haut-rel ief de trois personnages ] ES US - CHRI ST ENTR E E E O E DES ET SAINT PI RR , QU I L U I FFR PAINS , SAINT

EAN ESE E D ES O O . j , QU I L U I P R NT P ISS NS A S E E côté de ce groupe , la statue de AINT GUD U L ’ S E WIV IN E et celle de AINT , tenant la crosse d une

’ ’ main et le Chandel ier d égl ise de l autre . Ces œuvres datent de 1 8 63 et ont pour auteur

L au man s. M Trois statuettes , sculptées en chêne , par alfait , S O E S OSE garnissent les portes AINT B N I FAC , AINT J P H

E GE 1 86 . et LA VI R , 9

’ ’ Au - E E E dessus de l horloge , MARI AV C L N FANT

’ ESUS d Al h . T o mb a 1 8 3 . ] . Œuvre p de y , 9

’ Ha lle s d l xelles.

alvàn o lasti u e U ne grande figure en fonte g p q , que ’ Sterckx 1 8 8 l on doit à Henri , 7 , couronne la cons

1 An n e cls Elsem ui ( ) veut dire en flamand ; de là , le mot , q est ’ d Ixelles la traduction flamande ,

1 87 CHARL ES DE COS TER

tructio n E CÉR ÈS . lle représente , la déesse des moissons ;

elle est assise , la tête est ceinte de feuilla ges ; dans l a ’ u n e mai n droi te elle tient une faucille , de l autre main ’ ’ d é is. Aux t gerbe p pieds de la sta ue , sont d autres

instruments aratoires la charrue , la faux , etc .

Au hite c cte Edmond Le Graive .

’ Place co m m u n ale d l xe lles.

’ LEO O La statue de P LD en pierre blanche , qu on

’ de M d Ixelles voit à la terrasse la aison communale , ’ est une œuvre d Aim able D u trieux ; elle date de 1 8 5 2 . Le R o i est debout ; il tient le chapeau claque de la

main droite , le bras gauche est repl ié et la main se ’ glisse sous l habit sur la poitrine .

Mo n um en t Ch arles De Coster.

’ Encore un monument dont Ixelles peut s en o rgueillir. I l constitue un élément décoratif pour l a Place

' - Sainte Croix , et se compose d une n iche avec soubas

sement , ayant pour cadre deux colonnes à chapiteau corinthien et un fronton avec tympan sculpté ; il

— présente deux arrière corps avec ailerons . C ’ est l ’ œuvre du sculpteur Samuel et de l ' architecte

] 1 8 . Frans de Veste , 94

Au L E E O - O DE centre de la n iche , M DAI LL N P RTRAIT C HAR L ES D E C OST E R Sur le soubassement sont assises deux figures de

ILENS PIEG EL bronze N E LL E et T V I. U ; ce sont les

1 Né M 2 0 û 1 8 2 I le 1 8 . ( ) à unich , le ao t 7 ; mort à xelles , 7 mai 79 ' l H omme de lettres et professeur à l Eco e militaire .

1 88

’ L M —ll PD RA[ ES A OR T D O. LL

’ G E D E NFANT S LA U IRLAN D sains et robustes , qui

emplissent le ty mpan , symbolise la terre grasse et la santé du Pays de Flandres que De Coster a chanté

dans maints ouvrages . Les deux lignes taillées dans la frise

’ ’ Est-ce u on enterre Uilensbie el l es rit q , g , p ,

elle le cœur de la Mère Flandre N ,

’ servent de finale et de conclusion à l auteur .

’ Les arrière — corps sont également historiés . D un côté un ROU ET AVEC QU EN OUI LL E et un CHI EN AU ’ ' E O E FE U DE R P S ; de l autre L ATR AU B OIS , où fu me ,

suspendue à une crémaillère , une marmite contre

laquelle un chat vient se chauffer . Ce sont des scènes de la vie simple et patriarchale du pays flamand extraites d ’ autres ouvrages du l ittérateur

Ses Légendesflamandes et ses Contes brabançons.

’ La m o rt d Om pdra illes.

. Sta e n 1 8 2 Groupe en bronze , par Ch Vander pp , 9 té (avenue Louise) . Cette œuvre a é suggérée par la

Cladel bdrailles le Tombeau lecture du l ivre de Léon a , des Lutteurs

’ ’ ’ C est l histoire d un carrier qui devient lutteur . I l

. à avait un torse de héros Tout j eune encore , sa

’ première descente dans l arène , il tomba trois de ses

n plus vigoureux et habiles adversaires , dont un ègre taillé en colosse . Le peuple le décora du surnom de Tombeau des Lutteurs P ff lus tard , se trouvant a aibl i par un âge plus avancé à et des excès de toute nature , il ne put survivre la

’ d étre — perspective bientôt vaincu lu i même , et se suicida .

’ Le statuaire nous montre Ompdrailles peu d in stan ts

1 9 0 d' i La M ort 0mpdra lles. L ' ES CL A VE REPRIS PAR L ES CHIE N S

’ Où du N après le suicide , au moment l Ours ord

son ancien rival , le tenant pieusement sous les ’ à u aisselles , l offre la muette adoration de la fo le

Le Do m pteur de ch e va ux .

Ce groupe de bronze qu i se détache , dans le voisinage

’ m du précédent , au milieu d un assif de verdure , est dû au ciseau de Thomas V in ç o tte . 1 885 .

’ L Escla ve rep ris p ar les ch ien s.

B Dans la même trouée vers le ois de la Cambre , se silhouette , sur les frondaisons des marronniers , un

1 9 2

ÉCOLE 111 1 L1 TA[ RE

1 8 . groupe marbre blanc , exécuté par Samain en 97

U n nègre enchaîné , fuyant son avec fils , est attaqué par deux chiens qu ’ on a lancés sur

ses traces , et qu i lui labourent

les cuisses de leurs crocs . Suj et inspiré par la lecture de l ’ ouvrage de Miss H arriett ’ B w Uncle Tom s eecher Sto e , ’ cabine 1 85 2 La ase de l oncle , ( C ’ T om) d a n s l e qu e l l a u t e u r

é n d peig it , avec tant de cœur , les souffrances et les an go is

ses des nègres . Ce fut u n cri d ’ alarme et un éloquent plai doyer en faveur de l ’abol i tion de l ’ esclavage dans les ’ Etats — U nis d Amérique .

Ecole m ilitaire .

Au centre de la cour , a

souscri été élevé , par p

u n tion , monumen t au

E ' ES “ Jenn -Jacq ues-Édoua rrl Chape lié . général JAN JACQU ED OUARD CHAPELIE. Le buste et les trois trophées mil itaires en bronze

qui recouvrent les faces latérales du piédestal , sont des

œuvres de Ch . Van Oemberg . Le monument a reçu l ' inscription suivante

N E M A RSC IIIE LE 1 3 OC OBR E 1 2 . A , T 79

MO Ix EL LES L E 2 6 OU 1 8 6 . RT A , A T 4

‘ C REAT EUR DE L ECOLE MI LITAIRE ET SON CH EF P ENDANT TR ENT E ANS . R UE PAIDER

S a in t— Gilles.

La maison qui forme le coin de la chaussée de Char leroi et de la rue Bosquet se fait remarquer par troi s à cariatides gaine , deux hommes et une femme , faisant consoles de balcon . Elles comptent parm i les premiè re s œuvres de j ulien Dillen s à 8 et remontent 1 7 3 .

Pa id ° Rue er, n 10.

H abitation du comte Goblet const ruite en

’ style grec vers 1 88 2 par l architecte 0 .Van R ysselberghe .

Au centre de la façade se détache un M EDAI LL ON E LE O DE E E E AV C P R FI L LA M IN RV ANTIQU , coiffée du casque à signets et entourée d ’ une exergue en langue à ui grecque , répondant l a traduction française Q

aime les arts.

Au- dessus de cette œuvre , due au ciseau de j ulien Dillen s s raffite 1 , règne une frise en g ( ) dont le suj et

2 est une fantaisi e maritime ; au m il ieu , un triton ( )

avec une O ndine et , de chaque côté , des amours

avec des dauphins .

Sous la corn iche , existe une seconde œuvre en ’ ’ s raffite E E g , c est l i mage de la R CTITU D , un symbole ’ r de l a chitecture une femme assise , avec pieds en

“ de chapiteau colonne , tient un fil à plomb .

1 s ra o ( ) De Italien g fi , égratignure . Procédé de dessin en deux

' ' ’ d un - couleurs , dans la pierre , à l imitation bas relief ; i l s exécute par grat tage . ( 2 ) Dieu marin subalterne . On le représente avec buste et tête

’ du de . d homme , et le bas corps en forme poisson (3) Mythologie les Ondines sont des génies qu i habitent les profondeurs des eaux .

9 5 BARRIERE

’ s raflites Bacs Ces g ont été exécutés par , d après

les dessins fournis par Dille n s.

Barriè re .

’ A l ancienne Barr iere de Saint — G i lles au carrefour W A formé par les chaussées de aterloo et d lsemberg , a

été 1 00 érigée , en 9 , aux frais de la commune , une fon taine dont l ’ architecte Alban Chambon a fourn i les

dessins . E lle se compose de quatre vasques de pierre , placées

en forme de croix , dans lesquelles des chimères de

’ bronze vomissent de l eau . Le candélabre à quatre l bras , éga ement de bronze , qu i se dresse au point

central entre les vasques , est orné de dauphins , et

’ ’ O E S E E surmonté d une P RT U D AU , sculptée par j ul ien

Billens . Elle symbolise l a distribution des eaux du

Bo cq dans cet i mportant faubourg .

1 96

M OLE N BEEK SAI N T—ÎEAN

’ SCI ENC E . D IAN E (d après une statuette antique de

la collection de M . de Somzee) . Les sept premières cariatides et les six prem iers

— bas reliefs , comme le hu itième , sont des œuvres de

Mignon . Les autres travaux ont été modelés par

Léon Daen s.

’ ’ L entrée de l Hôtel de ville est flanquée de deux a lions debout , avec écusson , en fer bronzé par la galv n oplastie Ils sont signés par j oseph jaquet .

Mo len b eek -S a in t— Jean

’ L Hos ice p , situé place de l a Duchesse , porte à son fronton une œuvre qu ’ on attribue à j oseph jaquet une grande figure person n ifie la CHARITE; elle di s

tribue du pai n aux pauvres , représentés par deux

vieillards , un homme et une femme . Deux petits

génies se tiennent à ses côtés .

’ L cole co mm un ale Dero sn e s E , rue , est surmontée

’ ’ d un groupe plastiqu e qui a pour sujet : l Ensei

n m t g e en . U ne figu re de femme tient levé le miroir

ou le symbole de la vérité . Le voile qui ne la couvre

’ plus qu en partie tend à tomber complètement ; à ’ à ses pieds , trois gros livres consacrés l astro ’ nomie , la géologie et l histoire , écrasent de leur

poids le masque du M ensonge. O n y voit encore ’ d autres allusions aux arts et aux sciences , telles que

- à un bas relief, une roue engrenages , une sphère , etc . ’ ’ C est l œuvre de jacques de H aen .

’ A R an sf l autre façade de cette école , rue o rt,

’ ( 1 ) Art d appliquer u n e couche métallique sur u ne matière

quelconque au moyen de la pile galvanique . GARE PR I VEE D U ROI

’ ’ l entrée est ornée d un bas —rel ief du même artiste

’ dans un berceau , un enfant , mun i d une ardoise et ’ à ’ d une touche , apprend écrire ; tandis qu un autre ’ i r bambi n tâche de l att re au jeu .

Eco le m oy en n e de Laek en .

M L etablissement d Instruction publ ique , rue arie ’ ’ Christine , est couronné d un groupe que l on doit à j ean-André L au m an s Le Génie du Progrès ôte à un enfant assis sur des

’ ’ l ivres , le bandeau de l i gnorance , tandis qu il lève le

flambeau de la science .

Parc de Lae k en .

i ’ Sur les p l iers de la grille , près de l égl ise , se détachent deux groupes sculptés par Albert Ha m

1 8 1 . r bresin , en 9 Chaque g oupe se compose de trois enfants occupés à orner de fleurs un vase . ’ C est une reconstitution de deux œuvres de Gode

’ ’ 1 8 6 châ charle , qui , jusqu en 4 , ont orné l entrée du

. teau , prés d u gros tilleul

Les piliers de la gran de grille , en face du m e nu " ment com mémoratif de Léopold I , sont surmontés de deux l ions debout , par Fassin . Ce sont des surmoulages en fonte de l ’ œuvre du même sculpteur ’ à que l on voit la place du Trône , et qui datent de 1 894 .

Ga re privée du Ro i.

E P R o i lle est si tuée dans le arc du , non loin du canal . Les quatre côtés de ce pavillon ont été

Hérain 1 8 . rehaussés de sculptures dues à j ean , 94

I 99 CHA TEAU R O YAL

Du côté du parc , le tympan du fronton est occupé ’ ’ par l arbre de la liberté sous l omb rage duquel sont

’ UST ICE assises LA j , qui s appuie sur u n glaive , et O ’ LA PR SPÉRITÉ , dont les bras sont chargés d une gerbe de blés .

erson n ifrcation Sur le sommet du fronton , la p de N G O LA AVI ATI N avec , comme attributs , le gouvernail ,

’ ’ l ancre et un treuil entouré d un câble . La façade devant la voie ferrée est couronnée ’ ’ d une figure assise représentant L ELECT R ICIT E; sous ’ cette œuvre , s étend un fronton qui comprend deux tions héraldiques supportant un écusson , au chiffre du R o i. Les deux faces latérales de la gare royal e sont enj ol ivées de deux petits frontons ayant pour suj et

’ ’ ’ L É LECT R IC IT E E l un , vers le sud , ; l autre , LA VAP U R , ’ sous la forme d une roue ailée .

Ch âteau roy al .

Plusieurs œuvres plastiques ornent la façade et

’ Au — à l entrée du château . fronton , un bas relief

2 00

M O N UME N T DE LÉOPOLD Ier

’ D EUT ER PE , muse de la musique , qui j oue de la flûte ,

T E O E et de RPSICH R , muse de la danse , agitant le

tambouri n .

’ l atti ue Sur q , derrière le fronton , se silhouettent

trois figures , dues au ciseau ’ d Albert H amb resin . 1 896

M I au m ilieu , LA PAIX ou

’ E E N RV , drapée d une chla ’ myde ; elle s appuie de la

main droite sur sa lance , et tient dans la main gauche un globe garn i d ’ abeilles c ’ est la per son n ification du travail

pacifique . A l a d r o i t e d e M tu inerve , une sta e

représente LES ARTS . Attibu ts équerre et ’ compas de l architecte , c i s e a u et masse du

sculpteur .

Du côté opposé , se tient L E C O M M E R C E ten ant dans les mains

la galère et le caducée . Lé0po ld I ’ Au bas de l escalier , sont deux sphinx modelés par God . De V reese .

La décoration ornementale revient à G . H outsto n t.

er Mon umen t de Léopold I .

’ ’ 1 8 — 1 88 1 L œuvre de l architecte De Curte , 79 en style ’ n . gothique , affecte la forme d un polygone de euf côtés

2 02 MO N UMEN T DE LÉOPOLD Ier

Neuf colonnes de gran d module supportent autant

’ d arcades ogivales , couronnées de pinacles avec n iches , statu es allégoriques et dais ; ceux — ci sont surmontés de l ions tenant les écussons armoriés des provinces . L ’ i ntérieur forme chapelle et au centre est placée E EN E DE LEO O LA STATU MARB R B LAN C P LD , mesurant m 3 o . 3 , Le monument se term ine par une flèche qui s ’ élève à 5 0 mètres de

hauteur . Au

trefo is , celle ci portait un génie en cu i " vre repoussé qu ifigu raitla

n atio n recon

n a i s s a n t e .

C ette œuvre , due à

De Groot , a été renversée par un oura

g a n . E l l e couronne maintenant l e Palais des

- Beaux Arts . La statue du R oi e s t due à Guil

laume Geefs. Le fondateur de notre dynastie est a représenté en tenue de général vec manteau , la ’ mai n gauche est appuyée sur l épée , dans la main

droite il tient le chapeau claque . MO N UME N T DE L EOPOL D 1 cr

Les colonnes extérieures sont ornées des statues ’ i des provinces dans l ordre su vant , en commençant à l ’escal ier en spirale

L O E DE N . V in otte . A P R VINC AM U R , par Th ç La statue

' erso n n ifie E G E p LA M TALLU R I , caractérisée par l en

clume , le marteau , etc .

O E DE L E O G D ese n fan s LA P R VINC UX MB U R , par , repré

SSE . A : Arc sente LA CHA ccessoires , flèche , che

vreu il abattu .

O E DE L EGE P R VIN C I , par Fassin . Signe distinctif

Armes .

’ O E DE L O G LA P R VI NC I MB U R ou l agriculture , par Van ’ R asb ou r h . A d é is g ttributs U ne gerbe p , une fau

cille , une vache couchée .

’ O E E S LA P R VINC D ANV R ou la marine et le commerce ,

par Frans Deckers . Cette person n ificatio n porte la ’ u i cuirasse , q évoque l enceinte fortifiée , et l a A couronne murale . ses pieds , sont les attributs de

. l a pei nture , du commerce , de la navigation U n ’ vase symbolise l Escau t.

OV E DE R re LA P R INC B RABANT ou la oyauté , avec le scept

Sta en . et la couronne , par Vander pp

E O E E L E LA F LANDR RI NTAL , par Gérard Vander IN D N , ’ perso n n ifie LA FI LATU R E et L H ORT IC ULT UR E .

E O E E P k . Attri LA FLAN DR CCID NTAL , par Henry ic ery

buts Filets de pêche et poissons .

O E DE H . Bru n in LA P R VINC AINAUT , par Ch , est carac

térisée par les outils du hou illeu r.

G . H o utsto nt a exécuté toutes les sculptures orne

men tales . I nscription en deux langues

A LEOPOLD IP]r LA BELG IQU E RECONNAISSANT E GE C P O O L E M ONUM ENT ERI PAR SOUS RI TI N NATI NA .

2 04

M O N U ME N T DE L EOPOL D 1 er

et i il à la prospérité matér elle du pays , dont protégea ’ ’ l agriculture , l i ndustrie et le commerce .

’ I l s asso cia entièrement aux destinées de sa nouvelle patrie et sacrifia ses veilles pour se dévouer à la chose il publique ; aussi , devint très populaire , et sa mort plongea le pays dans un deuil immense ( 1 0 décembre 1 865) P Vénérons touj ours la mémoire de ce grand rince , M0n ar u e de ce loyal q , dont le cœur selon sa propre ’ exmession ne connut d autre ambi tion que celle de voir ses suj ets heureux . - sœ cles Souvenons nous que si , a près des de domina tion étrangère , nous avons pu j ouir du régime de la ’ l iberté , c est au fondateur de notre dynastie que nous en sommes redevables le jeune Etat constitué par le

n Congrès n atio al avai t besoin , pour vivre et grandir ,

’ ’ d un tuteur expéri menté et brave , d un chef de haute i ntelligence , au j ugement sûr servi par la finesse du A R o i diplomate . toutes ces qual ités , le j oignit une l profonde sagesse , grâce à aquelle il sut faire estimer et B respecter la elgique par les grandes puissances , tandis ’ - ’ qu il devint lui méme l arbitre des nations .

Honorons en lui le Père de la Patrie .

2 06 Index a lp ha bétiq ue

Page s. Académie 1 7 Colline Alhambra 1 59 Colonne du Congrès An n eessen s 1 47 Conservatoire Royal . Anspach (Monument) 1 38 Cornet M 1 1 ( édaillon) . 4 Cracheur A 1 0- venue Louise . 9 93 Cygne A 1 83 venue Palmerston David . ’ Avenue de la Toison d Or 5 4 de Bréderode Balance 1 07 de Brouckere (Fontaine) Banque Nationale 8 3 De Coster (Monument)

Ba — rrière (Saint Gilles) 1 96 de Méro de (Monument) . Belliard (Statue) 76 Déluge (le) Bibliothèque Royale 2 9 De V rien dt (Corneille) Boulevard An spach 1 4 1 Dompteur de chevaux (le) Boulevard Baudouin 1 6 1 D odo n ée Boulevard du Nord 1 3 5 Ecole rue D ero sn cs Boulevard de la Senne 1 60 rue Haute - Bourse 1 06 et 1 43 rue Marie Christine . Broodhuis 1 1 8 militaire

Brouette 95 Eglise du Béguinage . Buls (Plaque en son bo n Saint-Boniface neur) 1 1 1 de la Chapelle . Café Métropole 1 37 du Finisterre Ch apelié (Monument) 1 9 4 Sainte-Gudule 3 1 05 — Charles de Lorraine 4 , Saint jacques Châ teau de Laeken 2 00 Saint— joseph Chaussée de Charleroi 1 95 Egmont et H orn ' Cheval à l ab reuvoir (Le) 1 83 Ermitage ’ Fon tain Cité as. 1 5 2 Esclave (L ) repris par les Cocker… (Monument) 1 8 5 chiens INDEX A L PH ABET IQUE

P age s. P ages. ’ Everard T Serclacs 1 0 2 -1 04 Maisons de la Balance 1 07 Fontaine de Brou ckere 2 6 des Bateliers 9 8 Fortune 1 06 des Bouchers 1 04 Frère-Orban (Monument) 1 7 5 des Boulangers 9 4 Galerie Bortier 1 3 2 des Brasseurs 1 05 du 1 2 6 - Commerce des Deux Nègres . 1 07 ’ Saint -Hubert 1 3 0 de l Eto ile 1 00 Gare du M idi 1 5 1 des Graissiers 95 du Nord 1 63 des M enuisiers 9 5 privée du Roi 1 99 des Merciers 98 Ge n deb ien ( Statue) 67 du Mont-Thabor 1 05 Godech arle (Monument) 1 0 de la Rose 1 05 Godefroid de Bouillon 7 4 des Tailleurs 1 0 8 ' Gran d Place 93 des ducs de Brabant . 1 06 Grand Sablon 66 M an n ek en-pis 1 5 5 5 Guillaume le Taciturne . 64 Marché aux Grains 1 7 ’ Halles centrales 1 5 6 couvert d Ixclles 1 87 ’ d Ixelle s 1 87 Marn ix 6 1 63 Hospice de Molenbeek 1 9 8 Mercator . H ôte l 1 3 8 ï 3 continental . Mo se 7

- - - de So mzée 1 97 Molenbeek Saint jean . 1 98 1 99 1 0 -1 1 M : de ville 9 7 onuments voir Anspach ,

8 . des Postes 1 2 Cockerill . etc H ôtels ministériels 87 Moulin à vent 1 06 H o uw aert (Monument) 1 84 Nouveau Marché aux Grains 1 5 7 Ixelles 1 85 -1 89 Ortelius 6 6 j acobs (Place jean) 5 3 Orts (Monument) . 1 4 ' jardin botanique 1 65 Ompdrailles (la mort d ) 1 90 du Palais du Roi 2 4 Palais des Académies 1 7 j en n eval (Monument) 1 2 5 des Beaux-Arts 3 7 Laeken 1 99-2 c 6 du Comte de Flandre 3 6 (Châ te au du Roi à) 2 00 de justice 4 8 M 2 0 la ( onument de) . 3 de Nation 7 7 Léopold Ier (Mon ument) 2 02 du Roi 2 Linden (Mon u ment) 1 80 Parc 1 Lo cquen ghien (jean de) 6 2 du Cinquantenaire 1 80 L0uve 96 de Laeken 2 00 ’ Maison communale d Ixelles 1 8 8 Léopold 1 8 0 1 1 de . 1 98 Passage des Postes 4 du Roi 1 1 8 du Nord 1 36 5 5 du Roi de Bavière . 1 05 Petit Sablon Maisons des Corporations Place An nee ssen s 1 4 7 s B 1 des Archers . de arricades 9

€ rrata

' re I . entre aut es au en tr autres Page 4 , ligne Lire r lieu de

1 1 1 5 . En tant ue au En ue Page , ligne Lire q lieu de temps q

1 5 . du cliché ff au du Page Le déplacement e ectué moment tirage , et le remaniement du texte qui en a été la conséquence ont

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68 n . de cin au Page , lig e 7 Lire q lieu de par cinq

’ 88 1 . A à à l e de 2 6 ans. Page , ligne 7 jouter la fin âg

' 5 . coulee en cuivre etbron e? mr Page 99 , ligne en remontant Lire z [ > la galvanoj lastie.

1 0 n 1 . alriareak au Page 9 , lig e 4 Lire p lieu de patriarchale