Il a été tiré de cet ouvrage deux cents exemplaires sur Grand Calypso Ivoire des papeteries Arjomari reliés pleine toile épicéa, numérotés de 1 à 200, le tout constituant l'édition originale.

© Editions La Fontaine de Siloe - 2 rue du Dr Veyrat - 73800 Montmélian. Françoise LOUX - Agnès DUCROZ Antoine POCACHARD

CHAMONIX AUTREFOIS

le

Mont-Blanc

et sa

Vallée

Les Chroniques de l'Autrefois FONTAINE DE SILOE

Pont de Piralotaz (1862) Bibliographie

ANDREONI Myriam, ANDREY Frédéric, MARINI Gabrielle, La Presse en Haute-Savoie, Répertoire, numérique des collections de presse conservées aux Archives départementales, Tomes 1 et 2, Archives de la Haute-Savoie, , 1991. CURRAL-COUTTET Gaby, Les folles années de , Editions -empire, 1983 DEBARBIEUX Bernard, Chamonix-Mont-Blanc. Les coulisses de l'aménagement, PUG, Grenoble, 1990. "EN COUTERE", Nuit du 11 au 12 juillet 1892 ; la catastrophe des Bains de Saint-Gervais. En coutère n° 13, 1992. "EN COUTERE", Le T.M.B. au début de la vapeur. En coutère n° 12, 1991. REBUFFAT Gaston, Chamonix Mont-Blanc 1900, Grands Vents, Genève, 1981. RIPERT Aline, FRERE Claude, La carte postale, son histoire, sa fonction sociale, Presses Universitaires de Lyon, 1983. TAIRRAZ père et fils. Photographes de montagne. Contrejour 1992. TOURNIER Luc, Il était une fois la montagne, Editions France-Empire, 1979. VIVIAN Robert, L'épopée Vallot au Mont-Blanc, Denoël, 1986. Introduction Dans beaucoup de régions françaises, la première guerre mondiale apparaît sinon la cause, du moins le catalyseur de changements profonds en germe depuis de nombreuses années. Cela est manifeste pour Chamonix. Aussi la période qui va de 1880 à 1920, proposée par les éditeurs de ce livre, semble tout à fait pertinente. Au niveau national, c'est l'heure des grands débats idéologiques, et en particulier, de la séparation de l'église et de l'état. C'est aussi l'ère de l'apparition du train, dont on sous-estime souvent les conséquences impor- tantes. C'est enfin, avec l'électrification dont Chamonix devint rapidement bénéficiaire, la croyance illusoire en un progrès infini dont les mises en garde écologistes actuelles étaient bien absentes. Pour Chamonix, ces années marquent le passage d'un changement en quantité du tourisme : le ski et les joies de la neige apparaissent et prennent rapidement un grand essor, les hôtels se multiplient, les projets d'équipement de la montagne en remontées mécaniques se succè- dent, suscitant débats et rivalités. Mais, au départ, cette explosion du tourisme n'empêche pas la permanence d'une vie locale et rurale traditionnelle. Chamonix, en plus d'être une station touristique qui se développe, reste un gros bourg rural, entouré de villages où vivent des pay- sans éleveurs et pluriactifs : ainsi les guides ont tous en même temps quelques vaches. Cet autre côté du décor, cette vie traditionnelle qui perdure et dont, maintenant encore, on retrouve des traces dans les mentalités chamoniardes, apparaît peu dans le présent ouvrage. En effet, les sources de ce livre, comme pour les autres ouvrages de la collection dans laquelle il s'insère, sont essentiellement des cartes postales et des extraits de la presse lue localement dans les années 1880-1920. Bien évidemment, il ne s'agit pas là de documents bruts. Existe-t-il d'ailleurs des documents bruts ? En elle même, la carte postale est un élément du phénomène touristique. Apparue pendant la guerre de 1870, elle se développe surtout à partir de l'exposition universelle de 1889 et devient très vite à la mode. Il n'est donc pas étonnant de trouver de nombreuses cartes postales sur le lieu touristique qu'était la vallée de Chamonix. Ce sont parfois des pho- tos faites par les photographes locaux. Mais elles ont souvent été "posées" pour les touristes. Cependant, même si leur datation est parfois difficile, leur observation "en creux" laisse trans- paraître bien des choses et éveille les souvenirs de ceux qui sont encore là pour parler de cette époque. Dans son livre "Chamonix, Mont-Blanc 1900, Gaston Rébuffat en fait d'ailleurs un bel usage en présentant en détail les vues de Chamonix autrefois. Comme les récits de voyage, elles contribuent au développement d'une image stéréotypée de Chamonix à l'extérieur, mais cette image a fait nécessairement partie de la réalité de la vallée, y compris dans les efforts qu'ont fait les Chamoniards pour s'en dégager. A ce propos, nul ne peut affir- mer, un siècle plus tard, que tous les clichés de la rusticité chamoniarde de l'époque ont été enregistrés et exploités commercialement avec l'assentiment des personnages photographiés. En ce qui concerne la presse, les choses sont encores plus complexes : il apparaît une diffé- rence - mais cette hypothèse reste à vérifier - entre les saisons d'été et d'hiver où les infor- mations semblent plus destinées aux touristes, et la période hors saison où elles sont plus directement consacrées à la vie locale. De toutes façons, à l'époque, les correspondants locaux n'étaient que rarement des journa- listes professionnels. Plutôt liés aux hôteliers et à ceux qui voulaient développer le tourisme, ils reflètaient donc quand même les façons de voir d'une partie des habitants de la vallée et l'image qu'ils voulaient montrer d'eux à l'extérieur. C'est donc plutôt l'image, tout à la fois réelle mais aussi partielle, d'un Chamonix pour les touristes qui apparaîtra dans ce livre. Cette option n'a pas été sans poser problèmes aux auteurs qui sont ethnologues et travaillent par ailleurs à recueillir la parole des anciens Chamoniards. Ces derniers ont en effet beaucoup à raconter sur leur histoire passée. Il a été choisi de ne pas faire appel ici à leurs témoignages pour plusieurs raisons. En premier lieu, les cartes postales et les extraits de presse sont déjà très nombreux, la sélection en a été diffi- cile ; ajouter des photos et des témoignages aurait alourdi le livre ou contraint à ne pas pré- senter des aspects importants. De plus, il a paru plus rigoureux de respecter une unité de perspective et, surtout de donner une place entière et construite à la parole des chamoniards telle qu'elle pourra s'exprimer dans les livres qui suivront. Ce livre prend en effet place dans une recherche historique et ethnologique d'ensemble sur la vallée de Chamonix aux 19° et début du 20° siècle, menée par Agnès Ducroz et Françoise Loux. A la suite d'un premier ouvrage faisant parler les anciens guides de montagne *, d'autres livres, encore en préparation, ont pour trame des documents d'archive et les souve- nirs des anciens Chamoniards. Les cartes postales proviennent en grande partie de la collection d'Antoine Pocachard qui a rassemblé depuis une trentaine d'années environ 5000 cartes postales. "J'ai trouvé un jour des gens de Chamonix qui balançaient des caisses de cartes postales en . J'en ai pris dix ou quinze cm d'épaisseur et les ai rapportées à la maison. Les enfants se sont jetés dessus pour regarder à quoi ressemblait Chamonix dans le temps... C'est cette curiosité qui a tout déclenché. Depuis ce jour je les mettais de côté. Il y a quinze ans je les ai triées. Avec certains Chamoniards qui en avaient de côté on a fait des échanges". C'est son fils Christian qui a fait les photos pour le livre. En complément à cette collection, quelques cartes postales nous ont été spontanément prê- tées par Mme Roberte Roux et par Mr et Mme Fatrez, présidents de l'association du Musée des Houches. Leur gentillesse et leur intérêt pour notre entreprise nous ont beaucoup encou- ragés. La presse a été consultée par Agnès Ducroz et Françoise Loux aux Archives départementales d'Annecy et à la Bibliothèque Nationale (annexe de Versailles). Que soient ici remerciés les conservateurs et le personnel de ces deux institutions qui ont fourni avec amabilité et diligen- ce les nombreuses photocopies qui ont été nécessaires. Trois revues : L'Echo du Faucigny, la Croix de Haute-Savoie et la Revue du Mont-Blanc ont été totalement dépouillées pour la période mais plusieurs autres ont été partiellement consultées (L'Allobroge, le Messager agri- cole, le Mont-Blanc Républicain, les Alpes, le Progrès de Haute-Savoie). L'Echo du Faucigny et la Croix de Haute Savoie ont été choisis pour les opinions opposées qu'ils représentent. L'Echo du Faucigny est un hebdomadaire radical publié à qui fut un fervent soutien du conseiller général et député Chautemps. La Croix de Haute-Savoie est au contraire un organe catholique de droite. Nous verrons que ces divergences politiques se reflètent même dans la rédaction de certains faits divers. Dans ces deux journaux, une place importante est accordée aux nouvelles locales, et la rubrique "Chamonix" y figure assez sou- vent. Les informations sont les plus nombreuses aux moments des saisons touristiques, mais il s'agit bien là d'une presse régionale, lue par les gens du pays. La revue du Mont-Blanc s'adresse plus directement aux touristes. Elle ne paraissait qu'à la saison d'été. Son directeur, Louis Marin, s'occupait en même temps du bureau de renseigne- ments de Chamonix et publiait l'hiver une revue semblable à Nice. Les articles sont plus longs. Certains, qui constituent de véritables petits essais sur le développement de l'alpinisme d'été ou d'hiver n'ont d'ailleurs pas été retenus car ils trouveront mieux leur place dans les livres suivants. Mais cette revue donne également de nombreux renseignements sur la vie locale à Chamonix pendant la saison touristique. Une fiche informatique fut établie pour chaque article ou entrefilet, en caractérisant le conte- nu par un ou plusieurs mots clefs. Au total 1344 fiches furent ainsi constituées. Leur analyse permit de déterminer les thèmes les plus fréquents et de réaliser une première sélection d'articles, à partir de laquelle fut établi le choix final. * Françoise Loux, Guides de montagnes, Mémoire et passions, Grenoble, Didier Richard, 1988. I

TRAVAUX TRADITIONNELS En cette fin du 19° siècle, Chamonix est encore largement un bourg rural. C'est sans doute une des premières choses qui apparaît sur les vues générales de la vallée : lopins de terre caractéristiques d'un terroir morcelé, scènes de fenaison, et, surtout, omniprésence de la vache. Observées finement dans leurs détails, ces cartes postales sont de bons documents sur la vie pastorale traditionnelle. Cependant, c'est peut-être dans ce domaine que leur destination extérieure et touristique est la plus manifeste. Dans la lignée des scènes champêtres monta- gnardes représentées dans les tableaux du 18° et du 19° siècle, c'est la vache mythique qui est ici célébrée : symbole de la pureté de l'air, de la générosité de la nature. On s'extasie aussi devant la rudesse et l'agilité exceptionnelles de ces animaux capables d'affronter en mon- tagne des passages difficiles. Mais ni les cartes postales, ni la presse ne font entrevoir les diffi- cultés quotidiennes de la vie rurale qui sont les explications de ces scènes spectaculaires ou étranges : nécessité de trouver le maximum de foin pour la saison d'hiver qui entraîne à fau- cher dans des pentes escarpées : pénurie d'herbe qui conduit à s'aventurer dans le "mauvais pas" avec des troupeaux de vaches.

Les autres activités traditionnelles liées au terroir, comme l'exploitation du bois ou de la glace ne sont pas plus évoquées dans leur quotidienneté. C'est à l'exceptionnel que s'intéressent les journaux et, surtout, aux accidents qui sont relativement nombreux. Dans la narration de ces faits divers tragiques, la presse joue un rôle important au niveau local : ce n'est pas tellement celui d'information, car le bouche à oreille fonctionne encore mieux que maintenant, mais celui de mythification, d'inscription dans l'écrit de la mémoire orale. Relus maintenant, ces récits sont pour nous des documents précieux sur la dureté de la vie d'autrefois dans la vallée de Chamonix. Mais il y a très peu de descriptions tranquilles de ces gestes et métiers d'autre- fois dans la multiplicité de savoirs et de compétences que représentait la pluriactivité qui, alors, était de règle. Cela ne semble pas digne d'intérêt pour les touristes ; quant aux gens du pays, c'est leur lot de tous les jours. Pour qu'il en soit question, il faut donc des circonstances qui sortent de l'ordinaire - c'est le cas, par exemple, de la présentation des sonnettes Devouassoud à l'Exposition Universelle.

CHAMONIX Le retour de l'alpage. Samedi, de la semaine dernière, les nom- breux touristes qui étaient à Chamonix ont assisté à un spectacle annuel, mais peu banal. Aussi est-ce avec curiosité que l'on regardait la descente des vaches. L'énorme troupeau, composé de vaches possédant toutes la grosse cloche au son argentin, a traversé Chamonix, venant de nos mon- tagnes où il avait passé l'été. Si l'on admirait avec plaisir la reine des cornes, avec une superbe couronne et de grands plumets rouges sur la tête et le corps ceint d'une magnifique ceinture rouge. La reine des cornes est la vache la plus forte et qui profite de sa puissance pour battre et gouverner les autres. Au milieu du troupeau, l'on remarquait également, très bien décorée de rubans et de plumets bleus à la tête et aux flancs, la reine du lait, qui est la vache laitière qui en fournit le plus abondamment. Pour nos touristes, c'était nouveau, drôle et poétique tout à la fois. L'Echo du Faucigny 21 septembre 1907

Le foin d'Argentières était allé, en compagnie d'un nommé Foire déplacée. Joseph Charlet, conduire des moutons à la montagne. Arrivé au pâturage dit des En suite d'une délibération du conseil Souliers, Simond aperçut des plantes de municipal, la foire du 6 juin a été reportée saxifrage dans les fissures d'un rocher assez au 31 mai de chaque année. élevé : il grimpa aussitôt pour aller les Plusieurs montagnes d'alpage reçoivent le cueillir ; mais, au bout d'un instant, son bétail dans les premiers jours de juin et compagnon le vit rouler de roche en roche c'est pour permettre aux propriétaires et tomber près de lui. Il venait de faire une d'effectuer leurs approvisionnements que chute de 25 à 30 mètres. Après lui avoir pareille décision a été prise. prodigué les premiers soins, Charlet courut Il est de fait que, par l'inalpage, la foire de au village chercher des secours. Lorsqu'ils juin avait beaucoup perdu de son impor- tance. arrivèrent, Simond respirait encore, mais il L'Echo du Faucigny ne parlait plus. La tête était horriblement 6 novembre 1909 fracassée. Transporté à son domicile, il mourut quelques instants après son arrivée. Le malheureux est marié et père de deux CHAMONIX enfants en bas âge. La Croix de Haute-Savoie Une chute de 30 mètres. 14 avril 1897 Un nommé Jules Simond, âgé de 32 ans, cultivateur à Chamonix, hameau des Tines, VALLORCINES pied coupé ; à Chamonix une avalanche a Une vache électrocutée. emporté deux personnes, voici dans quelles circonstances. Les nommés Favret M. Bonaventure Burnet, propriétaire à Alphonse et Désailloud Georges, se ren- Vallorcines, conduisait plusieurs vaches au daient jeudi dernier au lieu qui leur avait pâturage, lorsque à un moment donné, été assigné par l'entrepreneur de la coupe l'une d'elles s'introduisit en franchissant le dont ils faisaient partie. talus sur la ligne du chemin de fer élec- En traversant un couloir ils furent surpris trique d'Argentière à la frontière suisse. par une avalanche de neige descendant des L'animal suivit le rail conducteur sur un rochers du Brévent et tous deux emportés. parcours de 150 mètres et s'engagea sur le Favret fut heureusement projeté hors du pont métallique où il fut électrocuté. La Croix de Haute Savoie couloir et s'apercevant de la disparition de 28 juin 1908 son compagnon, il se hâta, malgré ses bles- sures d'aller prévenir ses compagnons qui travaillaient dans une autre partie du bois. CHAMONIX On s'empressa de chercher Désailloud que Accidents. l'on retrouva à 80 m. plus bas enseveli sous l'avalanche à moitié asphyxié et la jambe Les coupes affouagères sont cette année le gauche cassée en deux endroits. théâtre de nombreux accidents, pour la Le Docteur Servettaz et l'un des prêtres de plupart peu graves, heureusement. A la paroisse prévenus, arrivèrent bientôt et Argentières on en signale deux, grâce aux soins de tous le blessé reprit MM. Dévouassoux et Ducroz, ce dernier connaissance. On le transporta avec beau- assez grièvement blessé, aux Houches, un coup de peine chez lui. Les Gaillands Alpages de la Loriaz à lait sous leurs yeux, le temps étant absolu- M. René Bouygue a déjà fait en ski cet ment clair, la descente commençait à hiver, le tour du Mont-Blanc, en compagnie 13 heures, et à 16 heures, les courageux des guides Alfred et François Balmat. alpinistes étaient de retour aux Grands- Cette merveilleuse randonnée fut faite en Mulets. Quittant le refuge à 8 heures, 7 jours, dans des conditions remarquable- 2 février, M. Bouygue et ses quatre guides ment bonnes, de Chamonix au rentraient à Chamonix à 11 heures, Contamines par le col de Voza, de enchantés de leur ascension effectuée par Contamines à Bourg-Saint Maurice et La un temps merveilleux et dans de très Thuile, par le petit Saint-Bernard, de La bonnes conditions atmosphériques. Il fai- Thuile à Aoste et Bourg-Saint-Pierre, par le sait à peine plus froid au sommet que dans grand Saint-Bernard ; de Bourg-Saint- la vallée. Pierre à Trient, et de Trient à Chamonix par Une première tentative faite le 23 avait le col des Montets. échoué, le mauvais temps étant survenu L'Echo du Faucigny dès la Jonction. 7 février 1914

Achevé d'imprimer, avec les films fournis, en novembre 1992 par IMPRIMERIE LIENHART à Aubenas d'Ardèche Dépôt légal novembre 1992 N° d'imprimeur : 5979

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