Projet de centrale photovoltaïque de La Celle (83170) Mémoire en réponse à l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale Provence-Alpes-Côte-d’Azur

Janvier 2020

Avec la participation de :

Mémoire en réponse à l’avis de la mission régionale de l’autorité environnementale de PACA – Projet de centrale photovoltaïque au sol à La Celle (83)

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TABLES DES MATIERES

Liste des figures ...... 5 Liste des tableaux ...... 6 Liste des sigles et acronymes ...... 7 Préambule ...... 8 1. Le choix du site de projet à l’échelle intercommunale et communale ...... 9 1. Identification des enjeux ...... 9 2. Stratégie de recherche des sites intéressants pour le développement d’une centrale photovoltaïque au sol ...... 10 Recherche de sites pollués ou de friches industrielles ...... 12 Recherche d’anciennes carrières ...... 15 Recherche d’anciennes mines ...... 16 Recherche d’ancienne Installation de Stockage de Déchets ...... 17 Recherche d’ancien aérodrome ...... 17 Recherche de délaissés portuaire, routier ou ferroviaire ...... 17 Recherche de sites ICPE soumis à autorisation à l’exception des carrières, site SEVESO et ISDD, ISDI, ISDND ...... 18 Recherche de plan d’eau...... 18 Recherche d’établissements SEVESO et de PPRT ...... 18 Recherche de terrains militaires faisant l’objet d’une pollution pyrotechnique ...... 19 2. Analyse des effets cumulés du projet ...... 21 3. Evaluation des émissions de gaz à effet de serre ...... 22 1. Emissions de gaz à effet de serre liées au défrichement ...... 22 2. Bilan carbone du projet ...... 23 4. Biodiversité ...... 24 1. Pression d’inventaire et méthodes de prospection ...... 24 2. Les impacts résiduels ...... 26 3. Les mesures compensatoires ...... 31 4. Incidences Natura 2000 ...... 35 5. Le Paysage ...... 36 6. Risque ...... 39

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1. Risque de feu de forêt ...... 39 2. Risques technologiques ...... 41 Annexes : ...... 42 Annexe 1 : Certification éligibilité CRE cas 3 ...... 42 Annexe 2 : Réévaluation des impacts résiduels pour les habitats, la flore et la faune ...... 44 Annexe 3 : Lettre d’engagement du propriétaire des terrains pour la mise en place des mesures compensatoires C1 et C2...... 49 Annexe 4 : Plan de masse ajusté selon les remarques du SDIS 83 (documents auto-portant) ...... 50 Annexe 5 : Lettre de la société GEOTEC en réponse à la remarque du SDIS 83 ...... 51

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Liste des figures

FIGURE 1 : SYNTHESE DES ENJEUX AU NIVEAU DU TERRITOIRE DE LA PROVENCE VERTE ...... 9 FIGURE 2 : ZONAGES ECOLOGIQUES A L’ECHELLE DE L’INTERCOMMUNALITE ...... 10 FIGURE 3 : SCENARIO DE PRODUCTION D’ENERGIES RENOUVELABLES A L’HORIZON 2050 (SOURCE : SRCAE PACA) ...... 11 FIGURE 4 : IDENTIFICATION DES SITES BASOL ET BASIAS A L’ECHELLE DE L’INTERCOMMUNALITE ...... 13 FIGURE 5 : LOCALISATION DU SITE BASOL PRESENT SUR LA COMMUNE DE LA CELLE ...... 13 FIGURE 6 : SITE BASIAS IDENTIFIE SUR LA COMMUNE DE PLAN-D’AUPS-SAINTE-BAUME DANS LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION PROVENCE VERTE ...... 15 FIGURE 7 : COMMUNES CONCERNEES PAR LES TITRES MINIERS (SOURCE : RAPPORT GEODERIS DU 30/03/2015) ...... 16 FIGURE 8 : TRACE DE L’ANCIENNE VOIE FERREE RELIANT CARNOULES A GARDANNE ...... 17 FIGURE 9 : IMPLANTATIONS DES INSTALLATIONS ICPE SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE (A L’EXCEPTION DES CARRIERES, MINES, SITES SEVESO ET INSTALLATIONS DE STOCKAGE DE DECHETS) ...... 18 FIGURE 10 : CARTOGRAPHIE DE SYNTHESE DES ENJEUX IDENTIFIES SUR LA COMMUNE DE LA CELLE (FIGURE 86 P. 148 DE L’ETUDE D’IMPACT) ...... 19 FIGURE 11 : ENJEUX ECOLOGIQUES A L’ECHELLE DE LA COMMUNE DE LA CELLE ...... 20 FIGURE 12 : LOCALISATION DES DIFFERENTS PROJETS PRIS EN COMPTE DANS L’ANALYSE DES EFFETS CUMULES (MISE A JOUR DE LA FIGURE P.206 DE L’ETUDE D’IMPACT) ...... 22 FIGURE 13 : LOCALISATION DE L’IMPLANTATION FINALE DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE DE LA CELLE PAR RAPPORT A LA ZNIEFF « FORETS DE VAUTRUITE ET DE SAINT-JULIEN – COLLINES DE TOURVES » ...... 27 FIGURE 14 : VERSION DU PLAN DE MASSE AVANT LA MISE EN PLACE DES MESURES D’EVITEMENT ...... 27 FIGURE 15 : VERSION DU PLAN DE MASSE APRES MISE EN PLACE DES MESURES D’EVITEMENT (EN VERT APPARAISSENT LES ZONES QUI ONT ETE SUPPRIMEES DU PLAN D’IMPLANTATION POUR (I) DIMINUER L’IMPACT DU PROJET SUR LA ZNIEFF AU SUD DE LA ZONE ET (II) PRESERVER DEUX POCHES DE BIODIVERSITE SUR LA PARTIE NORD) ...... 27 FIGURE 16 : SUPERPOSITION DU PROJET AUX ENJEUX ENTOMOLOGIQUES ...... 29 FIGURE 17 : SUPERPOSITION DU PROJET AUX ENJEUX HERPETOLOGIQUES ...... 30 FIGURE 18 : SUPERPOSITION DES ENJEUX AVIFAUNISTIQUES ...... 30 FIGURE 19 : SUPERPOSITION DU PROJET AUX ENJEUX MAMMALOGIQUES ...... 31 FIGURE 20 : ZONE TERRASSEE AU SEIN DU SITE (SOURCE : COMPOSITE) ...... 37 FIGURE 21 : PHOTO AERIENNE DE 1993 ILLUSTRANT LES ZONES REMANIEES DANS LE CADRE DE L’EXPLOITATION DU SITE ...... 37 FIGURE 22 : SYNTHESE DES SENSIBILITES PAYSAGERES (CARTE EXTRAITE DE L’ETUDE D’IMPACT P.113) ...... 38 FIGURE 23 : SUPERPOSITION DES SENSIBILITES PAYSAGERES IDENTIFIEES ET L’IMPLANTATION DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE DE LA CELLE (SOURCE : COMPOSITE) ...... 38 FIGURE 24 : CADRE IMMEDIAT DU POINT DE VUE DU SOMMET DE LA MONTAGNE DE LA LOUBE ...... 39 FIGURE 25 : EXEMPLE DE TABLE D’ORIENTATION QUI POURRA ETRE PROPOSEE SUR LA MONTAGNE DE LA LOUBE (SOURCE : COMPOSITE, TABLE D’ORIENTATION DANS LE MASSIF DE LA CLAPE PRES DE NARBONNE) ...... 39 FIGURE 26 : DISPOSITIFS D’OUVERTURE/FERMETURE VALIDE PAR LE SDIS 83 ...... 40 FIGURE 27 : PLAN DES FAÇADES DES POSTES ELECTRIQUES MIS A JOUR ...... 41

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Liste des tableaux

TABLEAU 1 : LES OBJECTIFS DU SRADDET (EXTRAIT DU DOCUMENT CADRE REGIONAL POUR LE DEVELOPPEMENT DES PROJETS PHOTOVOLTAÏQUES EN PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR) ...... 12 TABLEAU 2 : LISTE DES SITES BASOL PRESENTS SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE ...... 13 TABLEAU 3 : LISTE DES SITES BASIAS PRESENTS SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE ...... 14 TABLEAU 4 : LISTE DES CARRIERES IDENTIFIEES SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE (SOURCE : SITE INTERNET DREAL PACA, DOCUMENT MIS A JOUR LE 05/2019) ...... 15 TABLEAU 5 : LISTE DES SITES MINIERS IDENTIFIES SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE ...... 16 TABLEAU 6 : LISTE DES INSTALLATIONS DE STOCKAGES DE DECHETS IDENTIFIEES SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE ...... 17 TABLEAU 7 : LISTE DES SITES ICPE IDENTIFIES SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA PROVENCE VERTE ...... 18 TABLEAU 8 : THEMATIQUES, ENJEUX ET REPONSES APPORTEES PAR TENERGIE VIS-A-VIS DU SITE DE PROJET ...... 20 TABLEAU 9 : ENJEUX COMMUNS ENTRE LES PROJETS DE LA ZAC NICOPOLIS ET PIERRE LONGUE, ET LE PROJET DE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE DE LA CELLE ...... 21 TABLEAU 10 : CALENDRIER DES PROSPECTIONS AU SEIN DE L’AIRE D’ETUDE (EXTRAIT DU DOCUMENT « ANNEXES DE L’ETUDE D’IMPACT » P.81) ...... 24 TABLEAU 11 : ENJEUX AVIFAUNISTIQUES IDENTIFIEES AU NIVEAU DU SITE D’ETUDE DANS LE CADRE DES INVENTAIRES SUPPLEMENTAIRES POUR LA CONSTITUTION DU DOSSIER DE DEROGATION ESPECES PROTEGEES ...... 25 TABLEAU 12 : MESURE DE REDUCTION R8 MISE A JOUR ...... 32 TABLEAU 13 : MESURE DE REDUCTION R9 MISE A JOUR ...... 33 TABLEAU 14 : MESURE DE REDUCTION R11 MISE A JOUR ...... 34 TABLEAU 15 : TABLEAU DE SYNTHESE DES MESURES PRISES EN FAVEUR DU PAYSAGE MIS A JOUR (P.220 DU DOCUMENT « ANNEXES DE L’ETUDE D’IMPACT ») ...... 36 TABLEAU 16 : MESURES EN FAVEUR DU PAYSAGE (EXTRAIT DU « RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT » P.50) ...... 36 TABLEAU 17 : REEVALUATION DES IMPACTS RESIDUELS POUR LES HABITATS ...... 44 TABLEAU 18 : REEVALUATION DES IMPACTS RESIDUELS POUR LA FLORE ...... 45 TABLEAU 19 : REEVALUATION DES IMPACTS RESIDUELS POUR LA FAUNE ...... 46

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Liste des sigles et acronymes

ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie ONF : Office Nationale des Forêts AEP : Alimentation en Eau Potable PACA : Provence Alpes Côtes d’Azur ARS : Agence Régionale de la Santé PCET : Plan Climat-Energie Territorial CGEDD : Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable PDL : Poste De Livraison DDIE : Directive sur les Déchets de l’Industrie Extractive PLU : Plan Local d’Urbanisme DCE : Directive Cadre sur l’Eau PNR : Parc Naturel Régional DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer PPE : Programmation Pluriannuelle de l’Energie DFCI : Défense des Forêts Contre les Incendies PPRi : Plan de Prévention des Risques Inondation DIB : Déchet Industriel Banal PPRt : Plan de Prévention des Risques technologiques DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles PSG : Plan Simple de Gestion DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement RTE : Réseau de Transport d'Electricité DRIRE : Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux ERC : Evitement Réduction Compensation SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale GES : Gaz à Effet de Serre SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux GR : Grande Randonnée SDC : Schéma Départemental des Carrières ICPE : Installations Classées pour la Protection de l'Environnement SDIS : Service Départemental d’Incendie et de Secours IFER : Impôt Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux SRADDET : Schéma Régional d'Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires INAO : Institut National de l’Origine et de la Qualité SRCAE : Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie INES : Institut National de l’Energie Solaire SRCE : Schéma Régional de Cohérence Ecologique INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques SUP : Servitude d’Utilité Publique ISDD : Installation de Stockage de Déchets Dangereux ZAC : Zone d’Aménagement Concerté ISDND : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique ISDI : Installation de Stockage de Déchets Inertes MES : Matière En Suspension MRAe : Mission Régionale de l’Autorité environnementale OLD : Obligation Légale de Débroussaillement

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Préambule

Courant 2016, après plusieurs échanges la société Tenergie, la Commune de La Celle et le propriétaire du terrain partagent leur volonté commune de lancer un projet de centrale photovoltaïque au lieudit « Forêt de Saint-Julien » sur la Commune de La Celle dans le Var.

La société TENERGIE DEVELOPPEMENT, filiale à 100 % de TENERGIE, est le maître d’ouvrage du projet. C’est elle qui a porté les demandes d’autorisations administratives propres à ce projet. Ainsi, une demande d’autorisation de défrichement (n°19.192/211) et une demande de permis de construire (n°083 037 19 B0010) ont été déposées respectivement les 25 et 27 juin 2019. Un dossier de demande de dérogation pour les espèces protégées (DDEP) est actuellement en cours de concertation auprès de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement de la région Provence-Alpes- Côte d’Azur (DREAL PACA) en vue d’un dépôt début 2020.

La Mission Régionale d’Autorité Environnementale Provence-Alpes-Côte d’Azur (MRAe PACA) a été saisie le 22 juillet 2019 dans le cadre de ces demandes d’autorisations de défrichement et de permis de construire. Elle s’est prononcée le 20 septembre 2019 par un avis unique portant sur les deux procédures. Cet avis, qui fait un rappel du contexte du projet et de l’aménagement, indique les enjeux identifiés par l’autorité environnementale, et présente l’analyse du dossier.

En synthèse, la MRAe précise que « L’étude d’impact a bien identifié les principaux enjeux et propose des mesures de limitation des incidences du projet sur l’environnement. Néanmoins, la méthodologie utilisée pour l’étude de sites alternatifs n’est pas satisfaisante. L’Autorité environnementale considère que les justifications avancées dans le dossier ne permettent pas de s’assurer que le choix du site est pertinent d’un point de vue environnemental, aussi bien à l’échelle intercommunale que communale. La méthode utilisée doit donc être revue et détaillée. La bonne mise en œuvre de mesures d’évitement des incidences, qui doit logiquement prévaloir à celle de réduction ou de compensation, n’est pas établie. Une fois ces justifications apportées, les mesures de compensation en faveur du milieu naturel resteront à affiner et à préciser. De plus, le maître d’ouvrage devra s’assurer que le projet respecte la réglementation relative aux espèces protégées. L’efficacité des mesures prévues pour limiter la vulnérabilité du projet au risque de feu de forêt doit être démontrée. »

Le présent document a pour objet d’exposer les réponses apportées par le Maitre d’Ouvrage aux observations et recommandations formulées par l’avis du 20 septembre 2019 de la MRAe PACA.

Par soucis de clarté et de simplicité d’écriture, le nom Tenergie pourra être employé dans la suite de ce mémoire à la place de Tenergie Développement.

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1. Le choix du site de projet à l’échelle intercommunale et communale

Recommandation 1 : Démontrer que le site retenu représente la solution de moindre impact environnemental (consommation d’espaces forestiers, biodiversité, paysage, risques notamment) à l’échelle de l’intercommunalité. Démontrer, à ce titre, la prise en compte du SRCAE et du cadre régional pour le développement des projets photovoltaïques. Justifier ou revoir le choix du site le cas échéant, notamment après prise en compte des recommandations du présent avis concernant la biodiversité et les paysages.

Recommandation 2 : Reprendre globalement l’analyse de sites alternatifs à l’échelle communale et intercommunale, en recherchant au sein de toute l’intercommunalité, le ou les sites de moindre impact sur l’environnement.

1. Identification des enjeux

Les pages 142 à 150 de l’étude d’impact présentent une analyse des enjeux du territoire d’étude à différentes échelles, allant du Département du Var jusqu’à la parcelle d’étude au sein de la Commune de La Celle. Cette analyse qui a contribué au choix du site de projet pour la réalisation du parc photovoltaïque au sein du territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte et de la Commune de La Celle est rappelée dans ce mémoire en réponse.

La carte de synthèse des enjeux ci-dessous, extraite de la page 145 de l’étude d’impact, permet d’identifier les principaux enjeux au niveau du territoire de la Provence Verte.

Figure 1 : Synthèse des enjeux au niveau du territoire de la Provence Verte (figure 80 p.145 de l’étude d’impact)

La Communauté d’Agglomération Provence Verte se situe au sein d’un territoire fortement boisé présentant des contraintes topographiques marquées et des protections réglementaires (espaces naturels protégés) notamment au contact de la Chaîne de la Sainte-Baume. A l’échelle de la Provence Verte, les secteurs agricoles occupent principalement les grandes plaines de l’axe est-ouest où la culture viticole est surreprésentée. L’agriculture est également tournée vers l’élevage qui valorise les espaces agricoles péri-urbains et forestiers (zone de fourrage, prairies et landes).

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Au regard de la densité des postes source au sein de la Communauté d’Agglomération, la proximité à un Le croisement de ces enjeux avec la localisation des postes sources fait ressortir des secteurs de de celui-ci est un critère déterminant dans le choix du site de projet afin de faciliter son raccordement contraintes modérées à l’interface des zones de piémonts à fortes pentes et des plaines alluviales. électrique et de limiter les impacts sur l’environnement lors de la création des tranchées pour le passage des câbles électriques. Au sein du territoire de la Communauté d’Agglomération Provence Verte, les sites naturels protégés 2. Stratégie de recherche des sites intéressants pour le développement d’une centrale (Natura 2000 et réserves biologiques) sont principalement situés au sud-ouest au niveau de la Chaîne de photovoltaïque au sol la Sainte-Baume, et au nord-est. Les enjeux du territoire à l’échelle de l’intercommunalité ayant été étudiés, il a par la suite été recherché Près de la moitié du territoire est également concernée par le Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume. un site de moindre impact environnemental. Pour cela les recommandations de l’Etat en termes de développement de centrales photovoltaïques au sol ont été la ligne directrice de la recherche d’un site adéquat.

A travers le mécanisme des appels d’offres de la Commission de régulation de l’Energie (appel d’offre CRE), l’Etat favorise trois catégories de projets photovoltaïques au sol leur permettant d’être éligible à une aide financière (le complément de rémunération). Les trois cas de projets sont les suivants :

Cas n°1 : Le Terrain d’implantation se situe sur une zone urbanisée ou à urbaniser d’un PLU (zones « U » et « AU ») ou d’un POS (zones « U » et « NA ») ; Cas n°2 : l’implantation de l’Installation remplit les trois conditions suivantes : a) le Terrain d’implantation se situe sur une zone naturelle d’un PLU ou d’un POS portant mention « énergie renouvelable », « solaire », ou « photovoltaïque » (N-pv, Ne, Nz, N-enr, …), ou sur toute zone naturelle dont le règlement du document d’urbanisme autorise explicitement les installations de production d’énergie renouvelable, solaire ou photovoltaïque, ou sur une zone « constructible » d’une carte communale et b) le Terrain d’implantation n’est pas situé en zones humides, telles que définies au 1° du I de l'article L. 211-1 et l’article R211-108 du code de l’environnement. et c) le projet n’est pas soumis à autorisation de défrichement, et le Terrain d'implantation n'a pas fait l'objet de défrichement au cours des cinq années précédant la Date limite de dépôt des offres. Par dérogation, un terrain appartenant à une collectivité locale (ou toutes autres personnes morales Figure 2 : Zonages écologiques à l’échelle de l’intercommunalité mentionnées au 2° du I de l'article L. 211-1 du code forestier) et soumis à autorisation de défrichement, Les principaux enjeux identifiés sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Provence Verte est considéré au sens du présent cahier des charges comme remplissant la présente condition de non- soulignent : défrichement dès lors qu’il répond à l’un des cas listés à l’article L 342-1 du code forestier. - une plaine agricole exploitée au sein des plaines du Caramy, et de l’Issole ; Par dérogation pour les familles 1 et 2 pour la première période de candidature les projets ne respectant pas cette condition c) sont admis. Dans ce cas le Préfet le signale dans le certificat d’éligibilité et le projet - de fortes pentes sur les massifs présents au sud et au nord du territoire de la Provence Verte ; fait l’objet d’une notation différenciée définie au 4.5. - des espaces naturels protégés au contact des reliefs de la Chaîne de la Sainte-Baume, et des massifs intermédiaires du Val d’Issole et du Haut-Var.

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Cas n°3 : le Terrain d’implantation se situe sur un site dégradé, défini comme suit : • sous réserve d’un accompagnement et d’un suivi adapté, l’installation de panneaux photovoltaïques sur des structures relevant de l’agrivoltaïsme ». ▪ Le site est un site pollué ou une friche industrielle ; ▪ Le site est une ancienne carrière, sauf lorsque la remise en état agricole ou forestier a été Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) approuvé par le Conseil Régional et adopté par arrêté prescrite ; préfectoral en juillet 2013 entend également favoriser les projets photovoltaïques au sol sur des terrains ▪ Le site est une ancienne mine, dont ancien terril, bassin, halde ou terrain dégradé par l’activité ayant déjà été anthropisés : « les centrales solaires au sol sont à privilégier sur les surfaces où il y a peu minière, sauf lorsque la remise en état agricole ou forestier a été prescrite ; de concurrence avec les autres usages, et dans le respect des espaces naturels et agricoles. Il s’agit en ▪ Le site est une ancienne Installation de Stockage de Déchets Dangereux (ISDD) ou une effet de préserver, autant que faire se peut, les espaces agricoles, évitant ainsi les conflits d’usage des ancienne Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) ou une ancienne sols, et les espaces naturels où des enjeux environnementaux particuliers pourraient être impactés par ce Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI), sauf lorsque la remise en état agricole ou type d’installation ». forestier a été prescrite ; Le SRCAE PACA rappelle que « les appels d'offres privilégient les technologies innovantes, l'implantation ▪ Le site est un ancien aérodrome ou un délaissé d’aérodrome ; sur des terrains à faible valeur concurrentielle (notamment friches industrielles, terrains dégradés), la ▪ Le site est un délaissé portuaire routier ou ferroviaire ; prise en compte de l'impact carbone des projets (…) ». ▪ Le site est situé à l’intérieur d’un établissement classé pour la protection de l’environnement (ICPE) soumis à autorisation, à l’exception des carrières ; Le SRCAE précise qu’en « 2050, le solaire photovoltaïque (sur bâti et au sol) pourrait devenir la première ▪ Le site est un plan d’eau ; source de production d’électricité primaire du territoire régional devant l’hydroélectricité et l’éolien ▪ Le site est en zone de danger d’un établissement SEVESO ou en zone d’aléa fort ou majeur flottant ». d’un PPRT ; ▪ Le site est un terrain militaire faisant l’objet d’une pollution pyrotechnique.

Source : Cahier des charges de l’appel d’offres portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol » publié le 5 septembre 2019

A travers le mécanisme de notation de cet appel d’offre CRE, les projets photovoltaïques répondant au Cas n°3 énoncé ci-dessus sont favorisés par rapport aux Cas n°1 et n°2 et obtiennent un bonus de notation pour la « pertinence environnementale » du site.

Les sites dits « dégradés » relatifs au Cas n°3 de l’appel d’offre CRE sont également encouragés par la DREAL PACA au sein du document « Cadre régional pour le développement des projets photovoltaïques en Provence-Alpes-Côte d’Azur » paru en février 2019. Il est effectivement mentionné en p.10 de ce document que les zones à privilégier sont celles sans enjeux identifiés telles que les sites artificialisés, dégradés ou pollués. Il est également mentionné en p.11 :

« Les services de l’État, dans le cadre de leurs missions d’instruction et de contrôle, favoriseront le Figure 3 : Scénario de production d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 (Source : SRCAE PACA) développement des projets photovoltaïques les plus en adéquation avec les enjeux des territoires, c’est- à-dire :

• l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures et ombrières des parkings existants ; Par ailleurs, un des objectifs du SRCAE est de « 2.1‐Lutter contre le changement climatique », notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en développant les énergies renouvelables. • l’installation de panneaux photovoltaïques sur les surfaces déjà anthropisées et les terrains dits La centrale photovoltaïque de La Celle est située sur des parcelles non agricoles et hors Espaces Boisés « dégradés » ; Classés. Le projet ne présente aucun conflit d’usage avec les activités agricoles. Le projet cherche

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également à minimiser ses impacts sur la biodiversité et l’environnement. Le projet tend à préserver les Recherche de sites pollués ou de friches industrielles enjeux écologiques majeurs et leur fonctionnalité. Cette situation corrélée à la participation du projet à la réduction des émissions de gaz à effet de serre doit permettre de garantir une compatibilité du projet Afin d’identifier les différents sites pollués et friches industrielles sur le territoire de la Communauté avec les recommandations du SRCAE de Provence‐Alpes‐Côte d’Azur. d’agglomération de la Provence Verte, une analyse des bases de données BASOL et BASIAS a été effectuée.

La carte ci-dessous permet d’identifier à l’échelle de la Communauté d’agglomération de la Provence Avec ses 1 223 MW de puissance raccordée au 31 décembre 2018, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Verte la localisation des différents sites recensés dans les bases de données BASIAS et BASOL et pour est la troisième région de France sur la filière photovoltaïque. lesquels l’activité y est notée comme « terminée ». Pourtant, le solaire photovoltaïque installé n’atteint que près de 44 % de l’objectif fixé par le SRCAE, qui vise les 2 760 MW en 2020. Cet objectif a d’ailleurs été revu à la hausse dans le cadre de l’élaboration du Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET) pour atteindre une puissance photovoltaïque totale de 8 316 MW en 2023. Il se décline de la façon suivante :

Tableau 1 : Les objectifs du SRADDET (extrait du document Cadre régional pour le développement des projets photovoltaïques en Provence-Alpes-Côte d’Azur)

Par ailleurs, le Parc Naturel Régionale de la Sainte-Baume (PNR Sainte Baume), au travers de sa Charte (p.111) souhaite prioriser le développement du photovoltaïque sur des zones ayant déjà été artificialisées et impactées par les activités humaines : friches industrielles ou militaires, anciennes carrières, décharges réhabilitées, espaces ouverts dans des zones artisanales et industrielles, couverture des toitures et des aires de stationnement, du Canal de Provence…

Ainsi, étant donné que les projets photovoltaïques sur des terrains dits « dégradés » sont fortement recommandés par les services de l’Etat au sein des différents documents d’orientation (appel d’offre CRE,

Cadre régional, SRCAE, SRADDET, Charte du PNR Sainte Baume…), les territoires éligibles au cas n°3 de l’Appel d’offre explicité plus haut ont été ciblés en priorité sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte ainsi qu’à plus petite échelle sur la Commune de La Celle.

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Station-service LECLERC Brignoles Détail de carburants Station-service en activité BRIGNOLDIS Ancienne Société Matériaux Brignoles Traitement du bois Magasin Point.P réunis Ancien carreau de mine associé à Unité de production de la La Celle Mine de bauxite la mine de bauxite d’Engardin société CEMEX Bétons

Les quatre sites répertoriés comme « Détail de carburant » dans les fiches BASOL sont occupés par des stations-services toujours en activités sous un autre propriétaire que celui renseigné sur la base de données. Le site de l’ancienne société de traitement de bois à Brignoles accueille aujourd’hui une nouvelle activité commerciale : un magasin Point.P . Le 6ème site identifié dans la base de données BASOL sur la Commune de La Celle est actuellement occupé par la société CEMEX béton.

Figure 4 : Identification des sites BASOL et BASIAS à l’échelle de l’intercommunalité

➢ Les sites BASOL La base de données nationale BASOL1 récolte et conserve la mémoire de plusieurs milliers de « sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif ». Cette base de données BASOL recense 31 sites dans le département du Var dont 6 au sein de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte. Le détail de ces 6 sites est explicité dans le tableau ci-dessous :

Tableau 2 : Liste des sites BASOL présents sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte

Identifiant du site Commune Ancienne activité Etat actuel Figure 5 : Localisation du site BASOL présent sur la Commune de La Celle Station-service AS24 Brignoles Détail de carburants Station-service en activité Ancienne station-service MOBIL- Brignoles Détail de carburants Station-service en activité OIL/DEMARIA La totalité des sites identifiés à partir de la base de données BASOL sur la commune de La Celle et le Station-service AGIP (Ex ESSO) Brignoles Détail de carburants Station-service en activité territoire de l’intercommunalité sont aujourd’hui occupés par une nouvelle activité qui ne permet pas le Aire de Cambarette développement d’un projet photovoltaïque au sol.

1 https://basol.developpement-durable.gouv.fr/recherche.php

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➢ Les sites BASIAS MEOUNES-LES- Fabrique d'allumette chimique MONTRIEUX La base de données nationale BASIAS2 (Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de COTIGNAC Tannerie Services) recense les sites ayant pu mettre en œuvre des substances polluantes pour les sols et eaux PLAN-D'AUPS- Verrerie souterraines en France. SAINTE-BAUME Sur le territoire de la Commune de La Celle et de la Provence Verte, 60 sites géoréférencés ont été LE VAL Tannerie identifiés à partir des fiches BASIAS disponibles sur le site internet Géorisques du Ministère. Ils sont Société Esso-Standard, SAINT-MAXIMIN- Dépôt d'hydrocarbures répertoriés ci-dessous. Marseille LA-SAINTE-BAUME GAREOULT Dépôt de gaz Agri service Varois Engrais CARCES Dépôt d'engrais organo-chimique Tableau 3 : Liste des sites BASIAS présents sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Saingor Saingral, Pechiney Provence Verte Saint Goban Identifiant du site Commune Ancienne activité Ecomarché SA ARDIG CARCES Station-service MENC et Compagnie BRIGNOLES Fabrique de colle forte AGIP CARCES Station-service Centre Leclerc BRIGNOLES Station-service POURRIERES Dépôt d'hydrocarbures Intermarché BRIGNOLES Station-service Station-Service Esso MEOUNES-LES- Station-service BRIGNOLES Stockage d'hydrocarbures liquides MONTRIEUX BRIGNOLES Station-service SHELL SAINT-MAXIMIN- Dépôt d'hydrocarbures BRIGNOLES Dépôt d'hydrocarbures LA-SAINTE-BAUME BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés Compagnie Française de SAINT-MAXIMIN- Station-service BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés Distribution TOTAL LA-SAINTE-BAUME Snack Bar de la Piscine BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés (propane) Service des Œuvres MEOUNES-LES- Dépôt de gaz combustibles liquéfiés CES Jean Moulin BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés (propane) Sociales du Bâtiment et MONTRIEUX Lycée Mixte d'Etat BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés (propane) des Travaux Publics Raynouard LA Dépôt de métaux ferreux Clinique du Palais de BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés ROQUEBRUSSANN Justice E Garage de l'hôtel de BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés LA Dépôt d'épaves de voitures Provence ROQUEBRUSSANN Société d'Electro-Chimie BRIGNOLES Dépôt de gaz combustibles liquéfiés (propane) E Sodemag, Cafétéria Bravo BRIGNOLES Dépôt de gaz Pavillon de la Faisanderie GAREOULT Dépôt de gaz combustibles liquéfiés BRIGNOLES Dépôt de liquides inflammables Hôtel du Parc GAREOULT Dépôt de gaz combustibles liquéfiés BRIGNOLES Dépôt de liquides inflammables GAREOULT Dépôt de gaz combustibles liquéfiés BRIGNOLES Dépôt de liquides inflammables Ranch-Restaurant Hippo GAREOULT Dépôt de gaz combustibles liquéfiés BRIGNOLES Dépôt acétylène Club Compagnie Générale des BRIGNOLES Station-service PLAN-D'AUPS- Dépôt de gaz Pétroles SAINTE-BAUME SA de Distribution de BRIGNOLES Station-service Maison Nazareth la PLAN-D'AUPS- Dépôt de gaz Produits Pétroliers Sainte-Baume SAINTE-BAUME L'Economique La Pastorale PLAN-D'AUPS- Dépôt de gaz Maison Mus Touche LA CELLE Etablissement d'une usine pour engrais (anciennement à l'Hôtel SAINTE-BAUME de la Grotte)

2 http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/basias/donnees#/

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Hôtel Restaurant "Lou PLAN-D'AUPS- Dépôt de gaz Pebre d'Ai" SAINTE-BAUME CARCES Atelier de forge et de maréchalerie BRAS Dépôt d'hydrocarbures CARCES Distillerie à vapeur CORRENS Décharge publique Hôtellerie de la Sainte PLAN-D'AUPS- Dépôt de gaz et de liquide inflammable Baume SAINTE-BAUME POURCIEUX Equarrissage et dépôt d'os SAINT-MAXIMIN- Dépôt d'hydrocarbures LA-SAINTE-BAUME Entreprise MARION SAINT-MAXIMIN- Dépôt d'hydrocarbures LA-SAINTE-BAUME Garage des Asphodèles GAREOULT Station-service TOTAL INTERMARCHE SA SAINT- SAINT-MAXIMIN- Station-service INTERMARCHE MAXIMIN LA-SAINTE-BAUME Relais de l'Olympe SAINT-MAXIMIN- Station-service TOTAL LA-SAINTE-BAUME CHAMPION SAINT-MAXIMIN- Station-service SHELL LA-SAINTE-BAUME Figure 6 : Site BASIAS identifié sur la Commune de Plan-d’Aups-Sainte-Baume dans la Communauté Gararge Laculle Abel LE VAL Station-service d’agglomération Provence Verte MANELLI Jean-Claude POURRIERES Station-service

Parmi ces différents sites BASIAS beaucoup sont encore occupés par une activité et donc indisponibles Recherche d’anciennes carrières pour l’aménagement d’une centrale au sol. A partir des données de la DREAL PACA et celles de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la Sur certains sites, un réaménagement a été effectué comme par exemple une action de repeuplement recherche et de l’environnement) disponibles sur internet, 6 carrières ont été identifiées sur le territoire forestier ou bien l’aménagement de quartiers résidentiels. Pour exemple, le site BASIAS identifiés sur la de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte. Commune de Plan-d’Aups-Sainte-Baume comme une ancienne verrerie met en évidence un Une recherche sur Géoportail en vue satellite a aussi été effectuée afin d’identifier des carrières qui réaménagement arboré et l’installation d’une ferme privée. n’auraient pas été recensées dans la base de données de la DREAL et de la DRIRE.

Les quelques sites qui ne sont pas occupés par une nouvelle activité et qui n’ont pas été réaménagés d’un point de vue écologique, présentent des surfaces très limitées et où l’aménagement d’une centrale Tableau 4 : Liste des carrières identifiées sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la photovoltaïque au sol n’est pas envisageable. Provence Verte (Source : Site internet DREAL PACA, document mis à jour le 05/2019) Identifiant du site Commune Remarques Carrière de la Crête du Juge Le Val En exploitation Carrière de l’Olivier Brignoles Fin d’exploitation en 2000 puis valorisation par un parc photovoltaïque Carrière de Candelon Brignoles En exploitation Carrière Lamoureux Pourcieux En exploitation Carrière Garragai Pourcieux Renouvellement en cours et valorisation photovoltaïque existante Carrière le Caire de Sarrazin Mazaugues En exploitation

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L’ensemble des carrières recensées sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Tableau 5 : Liste des sites miniers identifiés sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte Verte ne permettent pas le développement d’une centrale photovoltaïque au sol. Effectivement, la plupart d’entre elles sont encore en exploitation et celles dont l’exploitation est terminée ont déjà été Identifiant du site Commune Remarques valorisées par du photovoltaïque. Mine de bauxite Les Pourraques et Brignoles Proximité habitations (150m) et Merlançon surface insuffisante La carrière de la Crête du Juge exploitée par la SOMECA (leader dans le Var de la production de granulats Mines de bauxite de Mazaugues et Tourves Mazaugues Galeries à faible profondeur naturels et recyclés) a été identifiée sur la Commune du Val. L’exploitation de cette carrière de roche Mines de bauxite d’Engardin La Celle Zonage ZNIEFF type II massive calcaire a été autorisée par arrêté préfectoral du 29 juin 2018 et jusqu’en 2048. Le site présente Mine de bauxite Saint-Julien La Celle Zonage ZNIEFF type II également une activité de réception et de valorisation des déchets inertes de chantier. Le site étant Mine de bauxite de Rougiers Rougiers Galeries à faible profondeur et encore en activité, il n’est pas envisageable de développer une centrale photovoltaïque au sol. zonage ZNIEFF type II

L’ancienne carrière de l’Olivier au nord-est de la Commune de Brignoles a été exploitée jusqu’en 2000. A Les anciennes mines de bauxite de Pourraques et Merlançon à Brignoles se trouvent à proximité l’issu, un projet de parc photovoltaïque au sol a été élaboré. Le parc photovoltaïque est entré en en d’habitations (150m). L’implantation d’un parc photovoltaïque n’est donc pas souhaitable d’un point de exploitation en 2018. Cette ancienne carrière a donc déjà fait l’objet d’une valorisation photovoltaïque. vue paysager.

Des parcelles ont été étudiées sur l’ancienne mine de Mazaugues par la société Tenergie. Il est ressorti Recherche d’anciennes mines de l’analyse de ce site, que les travaux entrepris pendant l’exploitation de la mine ont fragilisé la structure Le rapport GEODERIS commandé par la DREAL PACA et daté du 30/03/20153 met en évidence la présence des sols au point qu’il n’était pas envisageable de développer un parc photovoltaïque. En effet, une d’anciennes mines de bauxite sur les communes de Mazaugues, La Celle et Brignoles. Les emprises proportion importante de galeries souterraines à faible profondeur sont identifiées sur cette ancienne concernées sont représentées en rose sur la figure ci-dessous. mine et le site présente ainsi des risques d’effondrement généralisés importants. L’ancienne mine de bauxite sur la Commune de Rougiers est également composée de galeries à faible profondeur avec un risque non négligeable d’effondrement. Les anciennes mines de bauxite sur la Commune de La Celle sont intéressantes d’un point de vue valorisation photovoltaïque bien que le site d’Engardin se situe au sein de la ZNIEFF de type II « Montagne de la Loube » et que le site de Saint Julien se situe au sein de la ZNIEFF de type II « Forêt de Vautruite et de Saint Julien ». Les ZNIEFF de type II étant classées en « Zones à enjeux modérés » dans le document « Cadre régional pour le développement des projets photovoltaïques en PACA » à la page 45 et le Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume n’existant pas encore lorsque le projet de parc photovoltaïque a été initié, ces deux sites miniers sur la Commune de La Celle ont été retenus. Le choix s’est ensuite porté sur le site de Saint Julien plutôt que sur le site d’Engardin car l’accessibilité au terrain est beaucoup plus simple et le raccordement plus court (donc moins d’impact sur l’environnement d’un point de vue du raccordement électrique de la centrale).

Figure 7 : Communes concernées par les titres miniers (Source : Rapport GEODERIS du 30/03/2015)

3 Rapport GEODERIS S 2015/027DE – 15 PAC36020

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Recherche d’ancienne Installation de Stockage de Déchets Recherche de délaissés portuaire, routier ou ferroviaire

La recherche s’est portée sur les ancienne Installation de stockage de déchets Dangereux (ISDD), de La Communauté d’agglomération de la Provence Verte et la Commune de La Celle n’ayant pas Déchets Non Dangereux (ISDND) et de Déchets Inertes (ISDI). d’ouverture sur la méditerranée, aucun délaissé portuaire n’a pu être identifié. Dans les données de la DREAL PACA, celles de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche En ce qui concerne le réseau ferroviaire, on recense la présence de l’ancienne voie ferrée reliant les villes et de l’environnement) et celles de la DDTM83 disponibles sur internet4, deux installations de stockage de Carnoules à Gardanne. Mise en service en 1880, elle a été fermée au trafic voyageur en 1939. de déchets inertes (ISDI) sont identifiées sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Cependant, le train touristique du centre-Var assure depuis l’été 2001 une desserte touristique entre Provence Verte. Carnoules-les-platanes et Brignoles.

La partie reliant Pourcieux à Saint-Maximin a été réaménagée en piste de vélo nommée « Vélorails ». Tableau 6 : Liste des installations de stockages de déchets identifiées sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte Après étude satellite de cette partie de voie ferrée, aucun délaissé ferroviaire propice au développement Identifiant du site Commune Remarques d’une centrale photovoltaïque au sol n’a pu être identifié. Arrêté préfectoral du 12/12/14

ISDI La crête du juge Le Val Autorisation de 21 ans Exploitation jusqu’en 2035 Arrêté préfectoral du 16/09/13 ISDI Le Rudeau Saint-Maximin Autorisation de 12 ans Exploitation jusqu’en 2025

L’ISDI La Crête du Juge sur la Commune du Val est gérée par la SOMECA et se situe à proximité directe de la carrière de la Crête du Juge. Cette ISDI a une durée d’exploitation qui court jusqu’en 2035 et n’est donc pas disposée à accueillir un parc photovoltaïque. A Saint-Maximin, l’ISDI Le Rudeau a été autorisé en 2013 et pour une durée de 12 ans. Ainsi, jusqu’en 2025, ce site n’est pas disponible pour une implantation de centrale photovoltaïque.

Recherche d’ancien aérodrome

A notre connaissance, il n’y a aucun délaissé d’aérodrome ou ancien aérodrome disponible pour une implantation de panneaux photovoltaïques sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte. Sur la commune de La Roquebrussanne une base ULM a été identifiée au sein d’un espace agricole dense. La surface disponible en dehors des pistes d’envol et des périmètres de sécurité ne permet pas d’envisager l’installation d’une centrale photovoltaïque au sol. Figure 8 : Tracé de l’ancienne voie ferrée reliant Carnoules à Gardanne

4 https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/installations, http://www.var.gouv.fr/IMG/pdf/DDTM83_ISDI_dec_2014_cle723577.pdf

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Recherche de sites ICPE soumis à autorisation à l’exception des carrières, site SEVESO et La société Vermigli est implantée sur 10 000 m² au sein de la zone industrielle des Consacs à Brignoles. ISDD, ISDI, ISDND Cette entreprise est toujours en activité. Aucune surface n’est donc disponible pour l’implantation d ‘une centrale photovoltaïque au sol. Sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte, on recense 14 sites ICPE qui ne sont pas des carrières, ni des établissements classés SEVESO, ni des installations de stockage de déchets quels qu’ils soient. Ces données sont issues de la DREAL PACA à travers la base de données GIDIC ainsi que de la base de données de la DRIRE (la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement).

Tableau 7 : Liste des sites ICPE identifiés sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte Identifiant du site ICPE Commune Remarques Bâtiment, proximité ST MAXIMIN LA STE CAVE LE CELLIER de la SAINTE BAUME parcelles agricoles. En BAUME activité CAVE "HAMEAU DES VIGNERONS DE CARCES" CARCES Bâtiment en activité CAVE CELLIER MARIUS CAIUS Ex Fraternelle POURRIERES Bâtiment en centre-ville Bâtiment avec PV en CAVE LA ROQUIERE LA ROQUEBRUSSANNE toiture CAVE LES CAVES DU COMMANDEUR MONTFORT SUR ARGENS Bâtiment en activité CAVE LES VIGNERONS DU BAOU POURCIEUX POURCIEUX Bâtiment en activité Ancienne distillerie, DEULEP CARCES remise en état en cours ST MAXIMIN LA STE DISTILLERIES LA PROVENCALE Bâtiment en activité BAUME Figure 9 : Implantations des installations ICPE sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la ST MAXIMIN LA STE Provence Verte (à l’exception des carrières, mines, sites SEVESO et installations de stockage de déchets) PACABOIS Fabrication charpente BAUME Cave des Vignerons de la Provence Verte BRIGNOLES Bâtiment en activité CAVE LE CERCLE DES VIGNERONS DE PROVENCE BRIGNOLES Bâtiment en activité Recherche de plan d’eau ENTREPOT ITM-Logistique Alim Inter BRIGNOLES Bâtiment Les plans d’eau ne sont pour le moment pas des sites ciblés par la société Tenergie pour le ENTREPOT SAS ID LOGISTICS BRIGNOLES Bâtiment développement de centrale photovoltaïque. Fabricant de clôtures et VERMIGLI Ste (GRILLAGES) BRIGNOLES portails

L’ensemble des ces installations ICPE ne présentent pas d’espace disponible pour l’implantation d’une Recherche d’établissements SEVESO et de PPRT centrale photovoltaïque au sol. En effet, la quasi-totalité de ces installations sont des bâtiments encore en activité. Sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte, une entreprise classée SEVESO disposant d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) a été identifiée sur la Commune de Le site de l’ancienne distillerie de la société DEULEP à Carcès est actuellement en cours de remise en état Mazaugues. C’est un site industriel appartenant à l’entreprise TITANOBEL qui a pour activité la fabrication dans l’objectif de revaloriser l’entrée de la Commune et créer des logements. Ce site n’est donc pas et l’entreposage d’explosifs. Etant donné l’activité de cette entreprise et les risques d’explosions avérés, disponible pour une implantation de centrale photovoltaïque. la quasi-totalité des zones inclues dans le PPRT sont inconstructibles. L’implantation d’une centrale Le dépôt de l’entreprise PACABOIS à Saint-Maximin est un bâtiment et ne permet pas l’implantation photovoltaïque à l’intérieur du PPRT de cet établissement n’est donc pas envisageable. d’une centrale photovoltaïque au sol.

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D’après les données disponibles sur le site internet SIG VAR5, aucun autre plan de prévention des risques technologiques n’est enregistré sur le territoire de la Communauté d’agglomération Provence Verte.

Aucun site propice au développement d’une centrale photovoltaïque n’a donc été identifié au sein d’établissement SEVESO ou de plan de prévention des risques technologiques.

Recherche de terrains militaires faisant l’objet d’une pollution pyrotechnique

A notre connaissance, il n’y a aucun ancien site militaire disponible pour une implantation de panneaux photovoltaïques sur le territoire de la Communauté d’agglomération de la Provence Verte.

Ainsi, après une étude approfondie des différents terrains pouvant correspondre à des sites dits « dégradés » identifiés dans le cas n°3 du cahier des charges de l’appel d’offre CRE, sites fortement recommandés par les services de l’Etat, le meilleur site que nous avons identifié est l’ancienne mine de bauxite de Saint-Julien sur la Commune de La Celle. Nous avons d’ailleurs obtenu le Certificat d’éligibilité de ce terrain d’implantation le 6 décembre 2019 délivré par le Préfet de région. Ce certificat atteste que le site d’implantation du projet photovoltaïque de La Celle est reconnu comme un site dit « dégradé » et nous permettra donc de candidater au titre du « Cas 3 - le Terrain d’implantation se situe sur un site dégradé » des appels d’offre CRE 4 « Centrales au sol » définit selon le dernier cahier des charges en vigueur datant du 5 septembre 2019. La CRE accordera donc un bonus de 9 points sur la note qui sera attribuée au projet photovoltaïque de La Celle pour la pertinence environnementale du site d’implantation choisi. Ce certificat est disponible en Annexe 1 de la présente note.

A l’échelle de la Commune, la carte ci-contre présente les différents enjeux identifiés sur la commune de La Celle : - les espaces agricoles (registre parcellaire de 2017) ; Figure 10 : Cartographie de synthèse des enjeux identifiés sur la Commune de La Celle (figure 86 p. 148 - les périmètres règlementaires et d’inventaires (Parc Naturel Régional et ZNIEFF) ; de l’étude d’impact) - les zones à fort relief ; - les espaces urbanisés. Une grande partie du territoire de la commune de La Celle est concernée par au moins l’un des enjeux identifiés précédemment. Tous les secteurs recoupés par ces contraintes ont été exclus pour l’implantation du projet de parc photovoltaïque. La localisation de la zone d’étude retenue, en limite sud- ouest du territoire communal, est présentée sur la figure ci-contre.

5 http://statique.sigvar.org/

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Tableau 8 : Thématiques, enjeux et réponses apportées par Tenergie vis-à-vis du site de projet

Figure 11 : Enjeux écologiques à l’échelle de la Commune de La Celle

Le tableau suivant synthétise les enjeux identifiés par Tenergie sur le territoire de La Celle ainsi que les réponses apportées à ces problématiques.

Ainsi, après cette étude approfondie des enjeux de territoire à l’échelle de l’intercommunalité et à l’échelle communale, le site de l’ancienne mine de bauxite Saint Julien représentait la solution de moindre impact environnemental et nous a conduit à lancer un projet de centrale photovoltaïque au sol.

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2. Analyse des effets cumulés du projet Tableau 9 : Enjeux communs entre les projets de la ZAC Nicopolis et Pierre Longue, et le projet de centrale photovoltaïque de La Celle Recommandation 3 : Compléter et actualiser l’analyse des effets cumulés du projet sur la biodiversité et le paysage notamment, en intégrant tous les projets du territoire concerné. Projet de « ZAC Nicopolis » Projet de « Pierre Longue »

Lézard ocellé La MRAe indique que les parcs photovoltaïques de la « ZAC Nicopolis » à Brignoles et de « Pierre Longue » Lézard vert occidental Alouette lulu Enjeux en communs à Mazaugues n’ont pas fait l’objet d’une analyse des effets cumulés. Il en résulte une pression sur les Lézard des murailles Engoulevent d’Europe avec le projet Couleuvre de Montpellier Huppe Fasciée enjeux de biodiversité et de paysage (mitage, artificialisation) non estimée dans le rapport. photovoltaïque de Engoulevent d’Europe Petit duc Scops La Celle Fauvette pitchou Petit rhinolophe L’analyse des effets cumulés intégrée dans le dossier d’étude d’impact a été réalisée en application de Noctule de Leisler l’article R.122-5 du Code de l’Environnement qui indique la prise en compte de projets connus lors du dépôt de l’étude d’impact. En tant que parcs existants, les parcs photovoltaïques la « ZAC Nicopolis » à Pour rappel, le volet « Analyse des effets cumulés » de l’étude d’impact a mis en exergue deux projets Brignoles et de « Pierre Longue » à Mazaugues ont ainsi été écartés de cette analyse. susceptibles d’avoir des effets cumulés sur le volet biodiversité : le parc solaire du Canadel (à Brignoles) installé en 2018, et le futur parc photovoltaïque de Rebarbery (à Brignoles). Dans le cadre du projet de centrale photovoltaïque à La Celle, les types d’aménagement pouvant avoir un effet cumulatif avec le projet sont les suivants : Après analyse des études d’impacts de ces quatre projets, des effets cumulés notables sont donc attendus pour les espèces suivantes : Zygène cendrée, Proserpine, Thécla du frêne, Lézard ocellé, - les projets d’énergie renouvelable (parcs solaire, éoliennes…), Psammodrome d’Edwards, Couleuvre de Montpellier, Engoulevent d’Europe, Fauvette Pitchou, - les activités soumises à ICPE, Tourterelle des bois et la Huppe fasciée. - les projets d’aménagement urbains et/ou surfaciques (ZAC, lotissements), - les opérations soumises au défrichement. Face à ces impacts cumulés, des engagements supplémentaires par le biais de mesures d’accompagnement ont été pris et sont exposés dans l’étude d’impact. Parmi les projets correspondant à ces critères, ont été retenus les projets de moins de 12 mois. En effet, il a été considéré que passé ce délai, hormis pour certaines opérations spécifiques, les travaux ont été D’un point de vue paysager, le bureau d’étude Composite a reconsidéré son analyse paysagère avec engagés - l’activité/l’ouvrage étant de ce fait intégré dans l’état initial du site. l’ajout de ces deux parcs photovoltaïques. L’ajout de ces deux parcs dans la prise en compte des effets cumulés n’a pas changé le fond de l’analyse. Le parc photovoltaïque sur la Commune de Mazaugues peut

être considéré comme contribuant à un effet cumulé avec le projet actuel, lié à une perception Néanmoins, afin de répondre aux demandes des services de l’Etat, une analyse complémentaire des simultanée des deux parcs dans le même cadre paysager depuis le sommet de la montagne de la Loube. effets cumulés du projet de La Celle avec les parcs photovoltaïques de la ZAC Nicopolis à Brignoles et de

Pierre Longue à Mazaugues est présente dans ce mémoire en réponse. L’analyse du volet naturaliste des projets photovoltaïques de la « ZAC Nicopolis » et « Pierre Longue »6 montre que les aires d’études respectives accueillaient des enjeux écologiques similaires à ceux retrouvés au niveau du projet de centrale photovoltaïque de La Celle (Tableau 9 suivant).

6 Les études d’impacts de ces dossiers ont été fournies par la DDTM du Var à la demande de Tenergie

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3. Evaluation des émissions de gaz à effet de serre

Recommandation 4 : Présenter une évaluation complète des émissions de gaz à effet de serre induites et évitées du projet en prenant en compte l’exploitation du parc, les travaux et le stockage dans la végétation et les sols.

La MRAe observe que l’analyse des impacts sur les émissions de gaz à effet de serre est très succincte et qualitative. Il n’est pas présenté d’étude du déstockage du carbone lié au défrichement ou de la diminution du stockage par rapport à un état de référence végétalisé. Les effets en phase travaux ne sont pas analysés. Le fonctionnement d’une installation photovoltaïque ne génère pas de gaz à effet de serre et n’implique aucune autre ressource primaire que les radiations solaires pour la production de courant électrique. Au contraire, en comparaison aux sources classiques de production d’électricité la centrale permettra de produire de l’électricité sans émission de gaz à effet de serre et aura donc un impact positif sur le climat en renforçant les moyens de production à partir d’énergies renouvelables. Cependant, les travaux de construction et de démantèlement, ainsi que le défrichement du site, relatifs à l’aménagement d’une centrale photovoltaïque, sont des processus émetteurs de gaz à effets de serre. Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie calcule qu’une installation photovoltaïque raccordée au réseau fournit l’équivalent de l’énergie nécessaire à sa fabrication dans un délai d’un à trois ans, selon l’ensoleillement du site7. Un bilan carbone simplifié du projet a donc été effectué ci-dessous pour rendre compte des économies réelles d’émissions de gaz à effets de serre sur toute la durée de vie du projet. Figure 12 : Localisation des différents projets pris en compte dans l’analyse des effets cumulés (mise à jour de la figure p.206 de l’étude d’impact) La centrale photovoltaïque de La Celle cumule une puissance installée de 10,6 MW et produira environ 15 650 MWh par an soit 470 000 MWh sur les 30 ans d’exploitation.

1. Emissions de gaz à effet de serre liées au défrichement Les boisements du site fonctionnent comme un « puits de carbone », les arbres stockant du CO2 au cours de leur cycle de vie. Le défrichement des parcelles boisées va donc induire une libération du CO2 stocké. Ce déstockage, ainsi que le déficit de stockage du CO2 pendant la phase d’exploitation du projet, sont évalués dans le bilan carbone ci-dessous.

Masse de CO2 libérée par le défrichement en phase construction Compartiment Masse (t eqCO2/ha) Surface (ha) Masse totale (t eqCO2) Taillis simple 143 18,44 2 637

7 Source : Guide de l’étude d’impact installations photovoltaïques au sol, avril 2011, Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement

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Masse de CO2 non stockée par la végétation sur la durée de vie du parc photovoltaïque Bilan carbone total de la centrale photovoltaïque de La Celle sur les 30 ans d’exploitation Compartiment Masse (t eqCO2/ha/an) Surface (ha) Durée (an) Masse totale (t eqCO2) Bilan carbone lié aux phases construction et 11 008 t eqCO2 Strate arborée et démantèlement 3,73 18,44 30 2 063 arbustive Bilan carbone lié à la phase exploitation - 39 015 t eqCO2 Les données chiffrées utilisées dans l’analyse ci-dessus proviennent de l’Unité EPHYSE, INRA Bordeaux. BILAN CARBONE TOTAL : - 28 007 t eqCO2 Ainsi, le bilan carbone induit par le défrichement et par le déficit de stockage de carbone (lié au remplacement des strates arborées par une centrale photovoltaïque) inévitable pour l’implantation de Ainsi, sur sa durée de vie, le projet photovoltaïque de La Celle contribuera à augmenter la part des la centrale photovoltaïque de La Celle est de 4 700 t eqCO2. énergies renouvelables dans le mix énergétique français et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en comparaison avec les énergies fossiles.

Sur la durée de vie de la centrale photovoltaïque c’est l’émission de 28 007 t de CO2 qui seront évitées 2. Bilan carbone du projet par rapport à une source équivalente de production d’énergie avec les moyens mis en œuvre en France (source : INES). Bilan des émissions de CO2 en phase construction et démantèlement D’autre part, en produisant 15 650 MWh/an, le parc de La Celle permettra de fournir l’énergie à 13 330 Emissions unitaire Emissions projet 8 Phase Sources habitants (sans chauffage électrique ni eau chaude) soit l’équivalent de la population des communes de en t eqCO2/MWc en t eqCO2 La Celle, Tourves, Mazaugues, La Roquebrussanne et Forcalqueiret. Ingénierie du projet 0,775 8 ECO-STRATEGIE, 2011 Fabrication des modules 289 3 064 Certisolis, 2019 Ainsi, le projet photovoltaïque de La Celle présente un impact positif sur le climat et les émissions de Fabrication autres composants 575 6 095 ECO-STRATEGIE, 2011 gaz à effet de serre. Transport 24 254 ECO-STRATEGIE, 2011 Chantier 94 996 ECO-STRATEGIE, 2011 Défrichement (libération CO2) - 2 637 Voir tableau précédent Démantèlement 47 498 ECO-STRATEGIE, 2011 Recyclage des matériaux - 240 - 2 544 ECO-STRATEGIE, 2011 Bilan des émissions de CO2 du projet – Phases construction et - 11 008 t eqCO2 - démantèlement :

Bilan des émissions de CO2 en phase exploitation Production annuelle de la centrale photovoltaïque 15 650 MWh/an Durée d’exploitation 30 ans 2,145 t eqCO2/MWc/an Entretien et maintenance (ECO-STRATEGIE, 2011) 682,11 t eqCO2 Défrichement (CO2 non stocké par la végétation, voir tableau précédent) 2 063 t eqCO2 Emission de CO2 évitée par la production d’électricité photovoltaïque du - 1 392 t eqCO2/an projet (moyenne France : 0,089 kg/kWh, Source INES) - 41 760 t eqCO2 Bilan des émissions de CO2 du projet en phase exploitation : - 39 015 t eqCO2

8 Un ménage consomme 2700 kWh d’électricité par an hors chauffage et eau chaude (ADEME, novembre 2011) ; Un ménage est composé en moyenne de 2,3 personnes (INSEE, 2007)

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4. Biodiversité Il est indiqué que les sessions de prospections se sont déroulées entre le mois de mars 2017 et le mois de septembre 2017, une période suffisante pour cerner la plupart des enjeux faunistiques et floristiques. 1. Pression d’inventaire et méthodes de prospection Il est précisé qu’en concertation avec la DREAL PACA, des inventaires complémentaires ont été réalisés pour le groupe des chiroptères en février et mars 2018. Les inventaires ont permis notamment de prendre en compte la floraison des principales espèces de Recommandation 5 : Décrire précisément les méthodes de prospection de terrain relatives à plantes (y compris les précoces), la phase de reproduction des oiseaux et des amphibiens, ainsi que les l’avifaune et compléter les prospections, a minima en ce qui concerne les oiseaux migrateurs et meilleures périodes d’observation des chiroptères, des insectes et des reptiles. Compte tenu de la hivernants ainsi que le Petit duc scops. localisation du projet et de la nature des habitats présents dans l’aire d’étude, il n’a pas été jugé pertinent d’étendre les inventaires aux périodes migratoires et d’hivernage. La MRAe indique que le dossier ne fournit pas d’information sur la pression d’inventaire mise en œuvre Par ailleurs, le 19 octobre 2017 la société Tenergie a présenté les divers inventaires et résultats pour identifier les différentes espèces d’oiseaux potentielles. Or, outre l’absence de recherche d’oiseaux d’inventaires réalisés dans le cadre de l’étude d’impact du projet photovoltaïque de La Celle aux migrateurs et hivernants, la faible diversité d’avifaune observée n’apparaît pas cohérente avec les membres du Guichet Unique Centralisé du Var (GUC 83). Cette réunion avait pour objectif un cadrage caractéristiques des milieux9 au sein de l’aire d’étude, ce qui pourrait témoigner d’une analyse trop préalable sur les attentes des services de l’Etat. Lors de cette réunion, le pétitionnaire n’a pas eu de superficielle. remarques sur le besoin de réaliser des sorties supplémentaires sur le terrain, ni pour les oiseaux migrateurs et hivernants ni pour les autres espèces. ➢ Justification de la pression d’inventaire dans le cadre du volet naturel de l’étude d’impact Fin 2017, Tenergie a également rencontré le service Biodiversité de la DREAL PACA afin de présenter les Le document « Annexes de l’étude d’impact » présente, au travers d’un tableau à la page 81, le calendrier divers inventaires réalisés sur le terrain par les experts naturalistes de Naturalia. Aucune remarque n’a des prospections réalisé pour chaque groupe taxonomique. Les sorties d’inventaires ont été réalisées par été faite sur l’absence de prospection concernant les oiseaux migrateurs ou hivernants ni sur la pression les experts naturalistes du bureau d’étude NATURALIA. Pour l’avifaune il est précisé que les prospections d’inventaires avifaunistique. Cependant il a été recommandé de réaliser des inventaires supplémentaires ont été réalisées aux dates suivantes : 12 et 13 avril 2017 ; 03 mai 2017 ; 06 et 07 juin 2017. pour les chiroptères. Le bureau d’étude Naturalia a par la suite réalisé ces inventaires en février et mars

2018. Tableau 10 : Calendrier des prospections au sein de l’aire d’étude (extrait du document « Annexes de ➢ l’étude d’impact » p.81) Inventaires complémentaires menés dans le cadre du dossier de demande de dérogation espèces protégées Groupes Intervenants et qualification Dates de prospection Robin PRUNIER 09 mars 2017 Le volet naturel de l’étude d’impact a conclu en la nécessité de réaliser une demande de dérogation pour 26 avril 2017 Flore et Habitats Pierre QUERTIER la destruction / le dérangement d’espèces protégées et la destruction / l’altération d’habitat d’espèces 10 mai 2017 Experts en botanique 08 juin 2017 protégées. Dans le cadre de cette demande et au regard des conditions météorologiques qui n’étaient Sylvain FADDA 03 mai 2017 pas optimales lors des prospections de 2017, des inventaires complémentaires (pour les oiseaux diurnes Entomofaune 06 juin 2017 et nocturnes notamment) ont été préconisés. Ces derniers ont été réalisés le 30 avril, le 20 mai et le 24 Expert en entomologie 06 juillet 2017 juin 2019. Herpétofaune Jean-Charles DELATTRE Mattias PEREZ 12 et 13 avril 2017 Les espèces d’oiseaux nouvellement contactées au niveau du site d’étude sont les suivantes : l’Alouette 03 mai 2017 Experts en herpétologie et en lulu, l’Autour des Palombes, la Bondrée apivore, la Fauvette Pitchou, le Pic épeichette et la Tourterelle Ornithologie 06 et 07 juin 2017 ornithologie des bois. La plupart de ces espèces étaient mentionnées dans l’étude d’impact (pages 72 et 73) mais 9 mars 2017 n’avaient pas été observées sur le terrain. Lénaïc ROUSSEL 4 et 5 juillet 2017 Mammifères / chiroptères 14 et 15 septembre 2017 Le tableau ci-dessous, extrait du volet naturel de l’étude d’impact, a été complété avec ces nouvelles Expert en mammalogie 15 février 2018 (inventaires complémentaires) observations. Il recense ainsi tous les enjeux avifaunistiques retrouvés au niveau du site d’étude. 15 mars 2018 (inventaires complémentaires)

9 Chênaies à Chêne vert, Matorral, pelouses, plantation de conifères, zones rudérales, garrigues, cours d’eau temporaire.

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Tableau 11 : Enjeux avifaunistiques identifiées au niveau du site d’étude dans le cadre des inventaires trace d’occupation du site par le Grand-duc d’Europe, l’Aigle royal ou le Faucon pèlerin. Encore, aucune supplémentaires pour la constitution du dossier de dérogation espèces protégées observation diurne ou nocturne ne fait état de leur utilisation du site, même en phase de transit. Statut de Taxons protection / Enjeu régional Statut biologique Enjeu local Toutefois, afin de répondre à la demande des services de l’Etat, un passage supplémentaire (diurne) a patrimonial été réalisé sur site le 17/10/2019, dans des conditions météorologiques favorables à l’observation des Alouette lulu espèces migratrices. Comme attendu, plusieurs espèces migratrices ont été contactées, mais aucune ne PN, DO 1 Modéré Sédentaire nicheur. Modéré Lullula arborea présente un enjeu de conservation régional supérieur ou égal à un niveau modéré. Encore, le site d’étude Autour des palombes Zone familiale défendue par le couple PN, DO 1 Assez fort Modéré ne semble pas être un secteur de halte migratoire privilégié par ces espèces, celles-ci ayant été Accipiter gentilis jusqu’à l’émancipation des jeunes. contactées en majorité en phase de transit vers leurs quartiers d’hivernage. Bondrée apivore PN, DO 1 Modéré Estivant en survol alimentaire. Faible Pernis apivorus Circaète-jean-le-blanc PN, DO 1 Assez fort Estivant en survol alimentaire. Faible ➢ Précisions sur la pression d’inventaire mise en œuvre notamment pour le Petit duc scops Circaetus gallicus

Engoulevent d’Europe La MRAe écrit dans son avis que l’étude d’impact ne mentionne pas si des prospections ciblées sur le Petit Caprimulgus europaeus PN, DO 1 Modéré Estivant nicheur. Modéré duc scops ont été menées (écoutes crépusculaires ou nocturnes) alors que l’espèce est connue à proximité Fauvette pitchou du site au lieu-dit « l’Escarelle ». Avifaune PN, DO 1 Modéré Sédentaire nicheur. Modéré Sylvia undata

Huppe fasciée Les prospections avifaunistiques ont concerné prioritairement l’identification des espèces patrimoniales Upupa epops PN Modéré Estivant nicheur occasionnel. Modéré avec des enjeux de conservation notables (dont le Petit duc Scops), mais également toutes autres Pic épeichette espèces. Ces prospections ont été réalisées avec des procédés méthodologiques adaptés détaillés ci- Dryobates minor PN Modéré Sédentaire nicheur. Faible après :

Tourterelle des bois - la détermination du cortège d’oiseaux communs au moyen de points d’écoutes et d’observations Streptopelia turtur DO 2 Modéré Estivant nicheur. Modéré dans tous les milieux représentés ;

PN = Protection Nationale ; DO 1 et 2 = inscrit à l’Annexes 1 et 2 de la Directive « Oiseaux » - une recherche systématique des habitats d’espèces et des milieux susceptibles d’abriter les espèces patrimoniales ;

- une recherche ciblée des espèces patrimoniales. Les impacts bruts et résiduels ont également été étudiés sur les espèces nouvellement contactées. Ils sont consultables dans les tableaux en Annexe 2. La méthodologie des prospections ciblées repose sur différentes techniques, toutes adaptées aux milieux et à la biologie des espèces : écoute de chants, observations de transport de nourriture, passage de Il est précisé que les mesures ERC « Eviter, Réduire, Compenser » déjà prévues dans l’étude d’impact bandes sonores, recherche de sites favorables et reliefs de repas. Chaque espèce a été recherchée selon permettront de couvrir les enjeux et impacts sur ces espèces nouvellement trouvées. des techniques adaptées (le matin tôt, utilisation de bandes sonores). Les relevés crépusculaires et nocturnes ont été réalisés durant les périodes les plus favorables à l’écoute d’espèces telles que le Petit- duc scops ou l’Engoulevent d’Europe. ➢ Oiseaux migrateurs et hivernants Les inventaires avifaunistiques ont visé a : En raison de l’analyse bibliographique préliminaire et des habitats présents dans l’aire d’étude, il ne semblait pas judicieux de réaliser d’inventaires supplémentaires pour les espèces hivernantes. De plus, - Identifier toutes les espèces présentes sur et en périphérie proche de la zone d’étude ; (i) l’absence de zones humides, (ii) l’éloignement du site d’étude par rapport au trait de côte et des - Evaluer leurs effectifs, a minima pour les espèces patrimoniales (nombre de couples nicheurs) ; couloirs de migration privilégiés par l’avifaune, (iii) et les habitats en présence, induisent une très faible - Qualifier la manière dont l’avifaune utilise la zone (trophique, reproduction, transit). probabilité de présence d’espèces aviennes à enjeu en période hivernale. Malgré la méthodologie d’inventaire adaptée à la détection du Petit-duc scops, les inventaires Par ailleurs, les inventaires réalisés en 2019 dans le cadre de la demande de dérogation ont permis de crépusculaires et nocturnes n’ont pas permis de contacter cette espèce, c’est pourquoi celle-ci est contacter des espèces sédentaires dont la période de reproduction est précoce à l’image de l’Autour des considérée comme absente du site d’étude. palombes (antérieure au mois d’avril). De même, les milieux rupestres en présence n’ont montré aucune

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2. Les impacts résiduels Dans le document « Cadre régional pour le développement des projets photovoltaïques en PACA » à la page 45, les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type II sont classées en « Zones à enjeux modérés » et ne présentent donc pas d’enjeu fort identifié. Recommandation 6 : Évaluer de façon quantitative les impacts résiduels du projet sur la faune, en tenant compte de l’amélioration de la connaissance de l’état initial. Justifier également l’absence de respect de la mesure 7 de la charte du PNR. Joindre le dossier montrant le respect de la réglementation concernant les espèces protégées au dossier du projet.

o La MRAe indique que le SRCE PACA identifie le site comme étant au sein d’un réservoir forestier de biodiversité à préserver. Les zones d’implantation du projet – situées en grande partie (11,5 ha environ sur les 16,64 ha d’emprise totale du projet) dans un réservoir de biodiversité identifié par le plan du Parc naturel régional – ne respectent pas les prescriptions de la mesure 7 de la charte du Parc.

La mesure 7 présentée p.110 à 113 dans la Charte du Parc naturel régional de la Sainte-Baume est définie comme suit « Mesure 7 : Assurer l’intégration environnementale des infrastructures d’exploitation des ressources naturelles ». Dans l’explication de cette mesure, il est précisé que l’exploitation des ressources naturelles doit « prioriser le développement du photovoltaïque et de l’éolien sur les zones déjà artificialisées et impactées par les activités humaines : friches industrielles ou militaires, anciennes carrières, décharges réhabilitées, espaces ouverts dans des zones artisanales et industrielles, couverture des toitures et des aires de stationnement, du Canal de Provence… ». Le projet photovoltaïque de La Celle étant implanté sur l’emprise de l’ancienne mine d’exploitation de bauxite Saint Julien répond à cette volonté du PNR de prioriser de tels espaces dégradés. Une importante phase de concertation a été menée avec le Parc naturel régional de la Sainte Baume pour optimiser l’emplacement de la centrale photovoltaïque au sein de l’aire d’étude, notamment au regard des enjeux écologiques en présence au niveau des habitats ouverts et semi-ouverts. Plusieurs réunions ont ainsi eu lieu entre Tenergie et les représentants du Parc naturel régional. Au cours de ces réunions, les réflexions menées ont permis de juger pertinent de préserver au maximum la chênaie qui présente une très faible résilience, plutôt que des espèces protégées qui présentent également un enjeu de conservation mais qui sont affiliées à des milieux ouverts et présentent une résilience plus importante vis-à-vis de ce type de projet.

Par ailleurs, le projet s’implante en partie au sein de la ZNIEFF de type II « Forêts de Vautruite et de Saint- Julien – Collines de Tourves » comme le montre les cartographies suivantes. Ce zonage a pour objectif d'identifier et de décrire des secteurs d’intérêt écologique faunistique et floristique abritant une biodiversité patrimoniale, dans la perspective de créer un socle de connaissance. Il ne s’agit pas d’un espace de protection réglementaire.

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Figure 14 : Version du plan de masse avant la mise en place des mesures d’évitement

Figure 13 : Localisation de l’implantation finale du projet photovoltaïque de La Celle par rapport à la ZNIEFF « Forêts de Vautruite et de Saint-Julien – Collines de Tourves »

Pendant la phase de développement du projet, une attention particulière a été portée sur les caractéristiques de cette ZNIEFF notamment pendant l’élaboration de l’état initial de l’étude d’impact en 2017 et lors des réflexions sur l’implantation du projet au sein de la zone d’étude. Lors de la création du Parc Naturel Régional de La Sainte-Baume en décembre 2017, cette ZNIEFF de type II a été requalifiée en Réservoir de biodiversité au sein de la Charte du PNR. Nous souhaitons faire remarquer que le Parc naturel régional de la Sainte Baume est très récent (2 ans) et que le projet photovoltaïque de La Celle avait été initié plus d’un an avant la création de ce PNR et de la parution puis mise en application de la Charte. Suite à cette création de Parc Naturel Régional, à la parution de la Charte et aux diverses réunions de concertation réalisées avec les représentants du PNR, l’implantation de la centrale photovoltaïque a été revue courant 2018. Ainsi, pour limiter au maximum la présence de panneaux photovoltaïques au sein du réservoir de biodiversité, une mesure d’évitement d’envergure a été prise : la moitié sud de la zone d’étude de 118 ha a été évitée et les îlots photovoltaïques initialement envisagés sur ce secteur ont été retirés du plan d’implantation. A la suite des réunions de concertation menées avec des représentants du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume, les quatre îlots de panneaux photovoltaïques initialement prévus au sud-ouest de la zone d’étude et inclus dans la ZNIEFF « Forêts de Vautruite et de Figure 15 : Version du plan de masse après mise en place des mesures d’évitement (en vert apparaissent Saint-Julien - Collines de Tourves » ont été supprimés de l’implantation de façon à respecter un maximum les zones qui ont été supprimées du plan d’implantation pour (i) diminuer l’impact du projet sur la ZNIEFF la Charte du PNR (Figure 14 et Figure 15). Ce choix a permis également de préserver des habitats au sud de la zone et (ii) préserver deux poches de biodiversité sur la partie nord) forestiers matures présentant de nombreux enjeux (des pelouses xériques méditerranéennes notamment) et des gîtes à chiroptères identifiés au cours des sorties terrains des naturalistes.

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Les implantations en marge de la limite de la ZNIEFF (moitié nord de la zone), situées dans un habitat Recommandation 7 : Réévaluer l’impact résiduel sur le Nardure de Salzmann, la Zygène cendrée, le forestier moins mature et présentant en ce sens moins d’enjeux, sont conservées. Damier de la succise, la Proserpine et le Thécla du frêne. Présenter des cartes superposant le projet dans son ensemble avec les résultats des inventaires de flore et de faune. Effectivement, le plan d’implantation de la centrale photovoltaïque tient également compte des autres enjeux du territoire tels que les enjeux topographiques, géotechniques, écologiques et paysagers. Des o La MRAe considère que l’impact résiduel sur le Nardure de Salzmann doit être relevé de « faible » enjeux importants d’un point de vue géotechnique ont notamment été identifiés par des experts et à « modéré », considérant le nombre d’individus affectés (660) de cette espèce vulnérable inscrite s’expliquent par l’ancienne activité d’extraction de bauxite qui s’est en partie réalisée dans des galeries sur la liste rouge. souterraines. Ainsi, en prenant en compte l’intégralité de ces enjeux, l’implantation finale du projet photovoltaïque de L’impact résiduel de la Nardure de Salzman a été qualifié de « faible » au regard des mesures proposées La Celle est répartie en trois îlots de panneaux photovoltaïques positionnés en limite du réservoir de qui permettaient de réduire de 50% l’impact sur son habitat. biodiversité. Toutefois, au regard des modifications apportées aux mesures R8 et R9 (en lien avec le respect de l’arrêté Par ailleurs, nous avons adressé un courrier en réponse à l’avis rendu par le Parc Naturel Régional de la préfectoral du 30 mars 2015 relatif au débroussaillement dans le Var), le niveau d’impact résiduel a été Sainte-Baume. Celui-ci sera consultable pendant l’enquête publique. réévalué à « modéré ».

o Les impacts résiduels sont bien identifiés, évalués et hiérarchisés pour les habitats naturels et la o Pour les insectes concernés par la destruction directe d’individus, la destruction de plantes-hôtes flore. En revanche, ils ne sont pas évalués (nombre d’individus voire de plantes-hôtes détruits, de et l’altération de leurs habitats et malgré les mesures prévues, les impacts résiduels ne peuvent surface d’habitats détruits ou altérés) pour la faune. pas être qualifiés de faibles et doivent être réévalués, en particulier pour la Zygène cendrée, le

Damier de la succise, la Proserpine, le Thécla du frêne. Le Tableau 17, le Tableau 18 et le Tableau 19 (en Annexe 2) sont extraits du volet naturel de l’étude Les habitats et surtout les plante-hôtes de la Proserpine, du Damier de la succise et de la Zygène cendrée d’impact. Ils ont été complétés, lorsque cela été possible, avec la quantification des impacts bruts et sont facilement résilients dès lors que les horizons de sol ne sont pas trop remaniés et que les habitats résiduels. sont maintenus ouverts. NB : Compte tenu de la mise en compatibilité des mesures de réduction R8 et R9, vis-à-vis de l’arrêté L’Aristoloche pistoloche (plante hôte de la Proserpine) apprécie les espaces de sol dénudés et a déjà été préfectoral relatif au débroussaillement dans le Var (recommandations 8 et 11 de l’avis de la MRAe), les observée dans un parc photovoltaïque suivi depuis 2012 par Naturalia (Parc Photovoltaïque de Catalany, niveaux d’impacts résiduels ont été revus pour certaines espèces. à Valensole, dans le 04) alors que l’espèce n’avait pas été observée au préalable. La Badasse (plante hôte de la Zygène cendrée) est une espèce pionnière qui recolonise très facilement L’Autorité environnementale rappelle que la destruction et l’altération d’habitats ou d’espèces protégés les espaces découverts. Il en est de même pour la Céphalaire à fleurs blanches (plante hôte du Damier), sont interdites, conformément à l’article L. 411-1 du Code de l’environnement. Le maître d’ouvrage devra qui est volontiers rudérale. C’est pourquoi les impacts résiduels de ces trois espèces ont été évalués à s’assurer que le projet respecte la réglementation. L’Ae suggère que le dossier établi à cet égard soit joint faible après mise en place des mesures. au dossier d’enquête publique. Pour la Thécla du frêne, sa plante-hôte est très probablement le filaire. Cette plante est compétitrice, Un dossier de demande de dérogation à la destruction, à la perturbation et au déplacement d’espèces très bien représentée localement et serait favorisée dans une bonne gestion de la mosaïque des OLD. protégées est en cours de rédaction et doit être remis par le bureau d’études Naturalia Environnement C’est pourquoi les impacts résiduels avaient été qualifiés de faible après la mise en place des mesures. en début d’année 2020. Cette évaluation parait juste compte-tenu des surfaces concernées, de la représentativité locale des espèces et de leurs habitats, et de leur résilience attendue au sein des parcs et OLD.

Au demeurant, une partie des mesures R8 « Gestion écologique des espaces concernés par les OLD » et R9 « Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque » n’étaient pas en adéquation avec l’arrêté relatif au débroussaillage dans le département du Var et ont dû être revues. Aussi, les impacts sont voués à être modifiés pour certaines espèces. En l’absence d’une gestion permettant la présence d’une végétation herbeuse et semi-arbustive, les impacts résiduels sont :

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- « modéré » pour la Zygène cendrée : la badasse se maintiendra difficilement au sein des parcs et pourrait apparaitre uniquement en lisière externe des OLD compte-tenu des modalités d’entretien de la végétation imposées par l’arrêté préfectoral ; - « modéré » pour la Thécla du frêne : le filaire se maintiendra difficilement au sein des parcs et pourrait apparaitre uniquement en lisière externe des OLD compte-tenu des modalités d’entretien de la végétation imposées par l’arrêté préfectoral ; - « faible » pour la Lepture à deux tâches : l’espèce sera favorisée dans un premier temps par la gestion des bois coupés pour la ponte et le développement de ses larves. Seule une perte d’habitats d’alimentation des adultes n’est à prévoir.

o L’absence de superposition du projet (y compris l’emprise du défrichement et des obligations légales de défrichement) avec les résultats d’inventaires ne permet pas de s’assurer que la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC) a été menée correctement. Par exemple, il n’est pas possible de vérifier si des secteurs à Thècle du frêne, Zygène cendrée et Proserpine auraient pu être évités.

Le volet naturel de l’étude d’impact présente une cartographie (figure 107 p.176 de l’étude d’impact) qui superpose le projet photovoltaïque à tous les enjeux faunistiques (pointages). Pour une meilleure lisibilité de ces enjeux, et des impacts liés au projet, de nouvelles cartographies ont été produites pour chaque groupe taxonomique (invertébrés, reptiles, avifaune et mammifères). Ces cartes sont présentées ci-après.

Figure 16 : Superposition du projet aux enjeux entomologiques

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Figure 17 : Superposition du projet aux enjeux herpétologiques

Dans le cadre de ce projet, et de la demande de dérogation pour la destruction d’espèces protégées, des inventaires complémentaires ont également été réalisés pour l’herpétofaune. Lors de ces inventaires, de Figure 18 : Superposition des enjeux avifaunistiques nouveaux enjeux batrachologiques ont été identifiés (Crapaud calamite et Rainette méridionale). Toutefois, avec la mise en place des diverses mesures préconisées dans le Volet Naturel de l’Etude d’Impact, aucun impact résiduel significatif n’est à attendre pour ces espèces.

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3. Les mesures compensatoires

Recommandation 8 : Revoir les mesures compensatoires, après application des recommandations de l’Autorité environnementale concernant les impacts sur la biodiversité et les solutions de substitution, afin de s’assurer de l’absence de perte nette de biodiversité, de la pérennité, de l’additionnalité et de la faisabilité des mesures.

o Le dossier doit être complété afin de démontrer que les mesures de réduction suivantes : gestion écologique des espaces concernés par les obligations légales de débroussaillement (mesure R8), valorisation écologique du bois coupé (mesure R11), sont compatibles avec les prescriptions fixées par l’arrêté préfectoral du 30 mars 2015 portant règlement permanent du débroussaillement obligatoire dans le département du Var.

Parmi les mesures préconisées dans le volet naturel de l’étude d’impact, trois d’entre elles n’étaient pas en exacte adéquation avec l’arrêté préfectoral du 30 mars 2015, portant règlement du débroussaillage obligatoire dans le Var. Il s’agit des mesures : - R8 « Gestion écologique des espaces concernés par les OLD » ; - R9 « Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque », notamment « Ilots naturels situés en marge des champs de panneaux » ; - R11 « Installation d’abris ou de gîtes artificiels pour la faune – valorisation écologique du bois coupé ». Ces mesures ont été reprises de manière à respecter l’arrêté préfectoral en question. Elles sont détaillées ci-après. NB : la mise à jour des mesures R8 et R9 a entrainé une réévaluation des niveaux d’impacts résiduels (cf. Tableau 17, Tableau 18 et Tableau 19 en annexe).

Figure 19 : Superposition du projet aux enjeux mammalogiques

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Tableau 12 : Mesure de réduction R8 mise à jour  En phase travaux : - intervention hors période écologiquement sensible (pas de taille ou de débroussaillage entre mars et R8 septembre pour éviter les destructions de flores, de nichées d’avifaune ou d’individus erratiques de reptiles Gestion écologique des espaces concernés par les OLD THEMA : R2.2o et d’amphibiens) - si engins lourds utilisés pour abattage, débardage et girobroyage (broyeur exportateur) alors muni de Les espaces concernés par les Obligations Légales de Débroussaillement devront être ouverts et entretenus suivant pneumatique (chenille exclue) Contexte et des dispositions (spatiales, temporelles et techniques) permettant à la fois la préservation d’une partie des éléments - conservation du modelé microtopographique et en particuliers des différents affleurements rocheux objectif remarquables du patrimoine naturel actuellement en place, l’apparition de cortèges floristiques et faunistiques - les pratiques de girobroyage ne devront pas porter atteintes aux zones superficielles du sol, seule la remarquables au sein des milieux nouvellement créés tout en respectant la législation vis-à-vis du risque incendie. végétation devra être atteinte (implique un savoir-faire et une attention particulière de la part du conducteur Au sein de l’espace OLD de 50 m de large à créer autour des zones photovoltaïques, des travaux particuliers et une d’engin) gestion différenciée seront mis en œuvre afin : - exportation des rémanents et broyats (valorisation en bois de chauffage, hibernaculum, paillage…) - utilisation d’engins de girobroyage muni de pneumatique avec broyeur exportateur - de préserver pour partie l’intégrité des ensembles ouverts et semi-ouverts des effets néfastes du passage des engins de girobroyage (➔ préservation des sols et communautés herbacées fragiles) ;  En phase exploitation : - de conserver une partie des zones boisées en instaurant des ouvertures alvéolaires dans certains secteurs - engin sur pneumatique muni d’un broyeur exportateur pour les secteurs à recrutement de ligneux (rejets des 30 derniers mètres d’OLD (➔ gestion jardinée et concertée des boisements) ; des cépées) et fauche annuelle hivernale de la strate herbacée (ou pâturage via partenariat spécifique) ; - de permettre la reproduction d’espèces aux périodes sensibles (➔ calendrier d’intervention). - tous les produits de fauche, de coupe, de girobroyage doivent être exportés.

Préservation des îlots ouverts et semi-ouverts (zones en jaune sur la figure ci-dessous) : NB : la concertation écologue – DDTM – SDIS permettra notamment de veiller au respect de l’arrêté Ces espaces, dominés par des pelouses écorchées, des garrigues et l’affleurement important de terres et roches préfectoral du 30 mars 2015 portant règlement permanent du débroussaillage obligatoire et du maintien en nues, intègrent en proportion mineure des fourrés arbustifs hauts et des bosquets de chênes. Les possibilités de état débroussaillé dans le département du Var. Par ailleurs, la dérogation prévue dans le cadre de cet arrêté, propagation des feux sur ces zones sont réduites et ne nécessitent pas d’intervention lourde et systématique pour et qui permet le maintien en nombre limité de bouquets d’arbres et d’arbustes sur les 30 derniers mètres des en contenir la végétation qui s’y développe très lentement compte tenu des conditions écologiques rigoureuses de OLD, réduira les impacts sur quelques espèces. ces sols superficiels et filtrants. En outre ces espaces ouverts offrent l’opportunité à un certain nombre d’espèces remarquables d’y accomplir leur cycle biologique. Aussi :  En préalable de la phase travaux : - balisage du périmètre des îlots par un écologue - concertation in situ entre SDIS, DDTM et expert écologue pour minimiser l’enlèvement des végétaux - marquage par expert écologue et DDTM des individus ou zones à traiter - exclusion par balisage des zones à conserver en l’état par écologue - sensibilisation des intervenants (respect des zones à préserver, identification des zones à traiter, connaissance de techniques et outils à employer, information sur le plan d’évacuation des rémanents)  En phase travaux et exploitation : Modalités - préservation des îlots balisés du roulement et stationnement des engins (travaux connexes de techniques débroussaillage contournant ces ilots) - éclaircie, élagage, débroussaillage, bucheronnage au sein des îlots, réalisés par des hommes à pieds - exportation des rémanents ou broyats manuellement ou aidé de machines situées à l’extérieur et muni de bras télescopique Localisation - travaux et entretien réalisé en période automnale (fin août à novembre), ou bien en fin d’hiver (mars). présumée

Gestion jardinée des boisements (zones en orange sur la figure ci-dessous) : Une trame densément boisée est significativement représentée sous l’emprise des OLD. Elle peut être à la fois partiellement conservée (en marge et en îlot) mais aussi transformée en des milieux mosaïqués, supports d’une diversité biologique que des techniques de girobroyage et/ou pâturage peuvent favoriser. En effet, la création d’ouvertures dans le couvert arboré permet le développement spontané de formations ouvertes de pelouses, en mosaïque avec des bosquets plus denses de chêne vert. Ce type de gestion de la ceinture coupe-feu vise à former un boisement lâche de structure hétérogène, caractérisée par une densité arborée variable, garantissant la mise en place d’une mosaïque d’habitats naturels (chênaie ouverte, pelouses à annuelles) tout en respectant l’arrêté du 30 mars 2015 relatif au débroussaillement.  En préalable de la phase travaux : - définition, en fonction des enjeux de conservation des boisements et de leurs lisières, d’un plan concerté Ilots ouverts et semi-ouverts (en jaune) et Gestion jardinée des boisements (en orange) au sein des OLD (DDTM - écologue - SDIS) d’ouverture du milieu devant conserver des bouquets épars en marges et au sein de l’OLD suivant les prescriptions de l’arrêté préfectoral de 2015 (bosquet de 176 m² distant de 3 m Eléments Habitats boisés, semi-ouverts et ouverts au niveau des 30 derniers mètres de l’OLD). Le maintien d’une bande de boisement au contact du cours écologiques Biodiversité en général d’eau temporaire situé au sud-est afin de maintenir les fonctions tampons vis-à-vis des risques de en bénéficiant ruissellement sera également discuté. - balisage des bouquets à conserver

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Période Tableau 13 : Mesure de réduction R9 mise à jour optimale de Cf. modalités techniques. R9 Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque réalisation THEMA : R2.2o Coût estimatif L’objectif est de conserver le maximum d’intégrité de l’écosystème inclus dans le périmètre de la centrale en A minima 6 000€ HT (hors coût d’entretien obligatoire) Contexte et (hors suivi) préservant des îlots (délaissé du parc photovoltaïque) afin de maintenir les composantes de milieux pelousaires objectif Vérification du respect des prescriptions également susceptibles de participer à la recolonisation du espaces perturbés du parc au cours des travaux. Modalités de Tableau de suivi des actions réalisées par secteur Îlots naturels situés en marge des champs de panneaux (cf. cartographie de localisation) : suivi Suivi de l’évolution des milieux (îlots ouverts/semi-ouverts et milieux mosaïqués) Ces espaces seront préservés de tout terrassement ou roulement d’engin lourds, et devront être gérés de manière douce avec :  En préalable de la phase de travaux : - Balisage des îlots Le débroussaillement alvéolaire est proposé seulement dans les 30 derniers mètres des 50m d’OLD. Il est indiqué que les bouquets d’arbres et les bouquets d’arbustes à conserver seront établi en concertation  Phase travaux et exploitation : avec le SDIS 83, la DDTM 83 et un expert écologue. - Débroussaillage manuel ou aidé de machines situées à l’extérieur et muni de bras télescopique (en sein de ces zones la végétation sera laissée rase) - Exportation manuelle des rémanents ou broyats ou aidé de machines situées à l’extérieur et muni de bras télescopique - Roulement d’engins proscrits - Ces espaces devront être prémunis tout au long des travaux ultérieurs des risques de débordement d’engins et stationnement des hommes (balisage fixe, sensibilisation). - Réalisation d’août à novembre La végétation sera laissée rase au sein de l’emprise clôturée du parc photovoltaïque afin d’être en adéquation avec l’arrêté du 30 mars 2015 relatif au débroussaillement dans le département du Var.

Milieux interstitiels situés entre les rangées de panneaux : Ces espaces devront bénéficier d’une gestion favorable au développement de pelouses sèches à forte diversité floristique et grande richesse entomologique avec :

Modalités  En phase de travaux : techniques de - L’intégrité des sols et des couvertures végétales basses devra être au maximum respectée (structure, la mesure texture, taux de matière organique, banque de graine, végétations superficielles) avec un abattage et un défrichement réalisés hors période de végétation, avec l’intervention si possible d’homme à pied, sinon avec des engins munis de pneumatique et non de chenille. - Si girobroyeur utilisé, alors celui-ci devra être de type « broyeur exportateur » afin que les rémanents Extrait du document « Illustrations de l’arrêté préfectoral du 30 mars 2015 » ne s’accumulent pas sur place. - Les dessouchages seront effectués par un croque souche et devront minimiser la déstructuration des sols ; ils ne seront pas réalisés à l’aide d’une lame de bulldozer ou une pelle mécanique. Les rémanents seront exportés. - Les terrassements devront être si possible exclus, sinon, réduits au minimum et pratiqués principalement sur les zones excédentaires en matériaux. - La destination du surplus de matière devra faire l’objet d’une concertation avec un écologue qui privilégiera les délaissés d’exploitation de carrière nus hors zones d’enjeu écologique. - Hormis sur les quelques zones qui nécessitent un nivellement, les sols ne seront pas raclés et la couche superficielle sera laissée en place. - L’épandage de matériaux allochtones (inertes, terres végétales) est strictement exclu.

 Phase post-travaux : - Ces espaces partiellement préservés sous couvert des panneaux ne feront l’objet d’aucune végétalisation (pas d’ensemencement). - La reconquête se fera à partir des stocks de graines laissés en place dans les horizons superficiels des sols, puis par enrichissement progressif à partir des pelouses environnantes, par transport de graines par le vent ou les fourmis. - Aucun amendement et aucune fertilisation ne sera pratiqué. - Tout emploi de biocide est également exclu.

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- Les impératifs en matière de protection des incendies exigent un fauchage régulier de la strate Tableau 14 : Mesure de réduction R11 mise à jour herbacée. Le fauchage se fera entre la deuxième semaine de février et la première semaine de mars, R11 puis au début du mois de juillet, voire si possible et idéalement début août. Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - THEMA : Valorisation écologique du bois coupé R2.2l A l’issue des études de suivi, les modalités d’entretien pourraient être modifiées et du pâturage ovin pourrait être proposé. Contexte et L’objectif est de valoriser le bois abattu afin de maintenir des habitats favorables à l‘entomofaune xylophage, les objectif reptiles, ainsi que les oiseaux prédateurs et les chiroptères. Une partie des arbres coupés (hors essences ornementales) devra être stockée à proximité de la centrale photovoltaïque dans la mesure du possible sans être débitée. Ils seront déposés à l’extérieur du périmètre des Obligations Légales de Débroussaillement (OLD) conformément à l’arrêté du 30 mars 2015. Si besoin, seules les grumes seront conservées. Le houppier pourra être évacué en préservant les plus grosses branches. Modalités Les petits arbres ne présentant pas de branche malade susceptible d’abriter des larves d’espèces saproxylophage techniques pourront être entièrement évacués. Les arbres pourront être laissés sur site à l’extérieur de la centrale et des OLD jusqu’à décomposition complète ou à minimum 5 ans. Les zones de stockages seront définies de manière à limiter les risques de vol par des tiers (faible accessibilité via engins motorisés). Localisation A proximité de la centrale mais à l’extérieur des OLD présumée Eléments Localisation écologiques Insectes saproxylophages, reptiles, oiseaux, chiroptères présumée de en bénéficiant la mesure Période Le défrichement et l’abattage seront idéalement réalisés entre les mois de septembre à octobre (sous réserve de optimale de l’absence de chiroptères arboricoles). réalisation Coût estimatif Sans surcoût, inclus dès la conception. (hors suivi) Modalité de Suivi écologique des emprises et milieux adjacents suivi

o Le dossier doit être complété pour démontrer le respect des notions-clés des mesures compensatoires et ainsi justifier de : Îlots naturels situés en marge des panneaux à préserver au sein des parcs (en vert) et milieux interstitiels situés - la pérennité des mesures, notamment par la contractualisation sur une durée suffisante entre les rangées de panneaux. avec les gestionnaires ou propriétaires des surfaces concernées. Pour les mesures C1 et C2, Eléments Habitats naturels et semi-naturels ouverts et semi-ouverts la maîtrise d’usage ou foncière n’est pas assurée puisque le dossier indique simplement : « écologiques une lettre d’engagement bipartite (propriétaire et gestionnaire) permettra d’assurer la en bénéficiant Biodiversité en général mise en œuvre de cette mesure compensatoire » Période optimale de Phase travaux et phase exploitation (période précisée dans les modalités) réalisation Coût estimatif Une lettre d’engagement pour la mise en place des mesures compensatoires C1 et C2 a été rédigée par Surcoût non évaluable (hors suivi) le propriétaire des parcelles concernées. Cette lettre est disponible en Annexe 3. Vérification du respect des prescriptions (dispositifs présents et conformes) Modalité de Tableau de suivi des actions réalisées par secteur Il est prévu, dans le cadre de la demande de dérogation, qu’une convention bipartie soit établie entre suivi Suivi de l’évolution des milieux (îlots préservés et sous emprise du champ photovoltaïque) Tenergie et le propriétaire des parcelles.

Tenergie rappelle qu’au sein des îlots clôturés de panneaux photovoltaïques, la végétation sera laissée rase.

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- l’absence de perte nette de biodiversité, voire d’un gain de biodiversité. Aucune démonstration - la faisabilité des mesures. Le maître d’ouvrage n’a pas estimé les coûts associés aux mesures n’est présentée dans le dossier, permettant de s’assurer d’une absence de perte nette de C1 et C2 et à leur gestion. Le dossier indique que « l’entretien destiné au maintien des zones biodiversité pour chaque composante du milieu naturel affectée, de surcroît, comme indiqué ouvertes » (C1) et le « coût estimatif du suivi sur 30 ans » (C2) sont « à définir ultérieurement » ; supra, plusieurs impacts résiduels apparaissent sous-estimés ; En raison du régime dans lequel s’inscrit le projet, non soumis à guichet unique, la finalisation des mesures notamment compensatoires peut intervenir en deux temps. Dans le volet naturel de l’étude En raison du régime dans lequel s’inscrit le projet, non soumis à guichet unique, la finalisation de d’impact, seules les grandes lignes de la compensation ont été présentées. La description précise des certaines parties, et notamment la compensation, peut intervenir en deux temps (volet naturel de l’étude modalités techniques et des suivis associés figurera dans le dossier de demande de dérogation qui sera d’impact et demande de dérogation). finalisé début 2020. Un estimatif financier pourra alors être évalué à ce moment-là. Au stade actuel de l’étude, il est possible d’affirmer que la mesure compensatoire C1 va favoriser le maintien de milieux ouverts et semi-ouverts sur 11,5 ha, et donc les espèces suivantes : - l’additionnalité : la proposition d’un îlot de sénescence sur la parcelle 176 par absence de coupe - Damier de la succise sur les prochains plans simples de gestion n’apporte pas de réelle plus-value écologique, - Zygène cendrée puisque la parcelle est déjà gérée de la sorte dans le plan simple de gestion agréé 2014-2029 - Proserpine qui s’applique à cette parcelle. - Couleuvre de Montpellier L’actuel plan de gestion (2014-2029) ne prévoit en effet aucune coupe sur la parcelle 176. Mais rien - Lézard ocellé n’assure que les futurs plans de gestion n’incluront pas de coupes sur cette parcelle. C’est pourquoi, nous - Psammodrome d’Edwards proposons que la parcelle soit préservée de toutes coupes éventuelles dans les plans de gestion à venir. - Alouette lulu - Bondrée apivore Par ailleurs, en s’appliquant également aux parcelles 198 et 178 qui ne font pas partie du plan simple de - Fauvette pitchou gestion de la forêt Saint-Julien, cette mesure de compensation assurera aussi qu’aucune coupe ne sera - Huppe fasciée réalisée sur ces terrains. - Tourterelle des bois L’absence de perte nette de biodiversité et le gain de biodiversité ne seront visibles que sur le très long terme. La mesure compensatoire C2 prévoit de : Cette mesure de compensation C2 que nous proposons s’appuie sur la Mesure 20 de la Charte du Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume dans laquelle la mise en place d’îlot de sénescence est - ne pas réaliser de coupes dans les futurs plans de gestion au niveau des parcelles 82, 176 et 179. encouragée. Ce qui revient à éviter la destruction future d’environ 48 ha de trame boisée ;

- préserver les parcelles 178 et 198 de toutes actions pouvant altérer / détruire la trame boisée. Ces parcelles représentent une superficie respective de 3,7 ha et 24,1 ha. 4. Incidences Natura 2000 Cette mesure va ainsi permettre de maintenir des espaces boisés qui sont favorables aux espèces suivantes : Recommandation 9 : Compléter le dossier d'évaluation des incidences Natura 2000 par l’analyse - Autour des Palombes des effets cumulés du projet, avec le projet de centrale photovoltaïque sur Brignoles, en cours - Pic épeichette d’études par Tenergie.

- Circaète Jean-le-Blanc

- Engoulevent d’Europe (effet lisière) - Tourterelle des bois (effet lisière) La MRAe dit Le dossier d'évaluation des incidences Natura 2000 indique p. 64 : « aucun avis de l’Autorité environnementale, concernant des projets ayant fait l’objet d’une évaluation des incidences vis-à-vis de Par ailleurs, la mesure d’accompagnement concernant l’aménagement des entrées de mine aura pour la ZSC « Massif de la Sainte Baume », ne figure sur le site de la DREAL PACA. Il n’y a donc pas d’incidence conséquence d’augmenter la disponibilité en gîte souterrain pour les chiroptères sur ce secteur du Var cumulative à noter ici ». Or, un projet de centrale photovoltaïque est en cours d’études par la société (= gain de biodiversité puisque le projet ne prévoit aucun impact significatif sur les chiroptères). Tenergie à Brignoles. Le dossier d'évaluation des incidences Natura 2000 doit donc être complété par

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l’analyse des effets que le projet peut avoir en raison de ses effets cumulés avec cet autre projet dont est 5. Le Paysage responsable le maître d’ouvrage.

Le projet de centrale photovoltaïque sur la commune de Brignoles n’a pas été pris en compte dans Recommandation 10 : Revoir la séquence « éviter, réduire, compenser » et mettre en œuvre des l’évaluation des incidences puisqu’il ne concerne pas le même site Natura 2000. Une évaluation des mesures appropriées pour limiter l’impact du projet sur les perceptions visuelles proches et lointaines. incidences Natura 2000 a bien été réalisée pour le projet de Brignoles, mais c’est la ZSC « Val d’Argens » qui a fait l’objet de l’évaluation, et non la ZSC « Massif de la Sainte Baume ». Toutefois, l’exercice montre que seules deux espèces listées aux FSD respectifs des sites Natura 2000 Nous rappelons que le projet photovoltaïque de La Celle n’est concerné par aucun zonage à enjeu sont retrouvées sur les aires d’études : le Petit et Grand rhinolophe. Seulement, les deux évaluations paysager. d’incidences montrent qu’aucune incidence significative n’est pressentie sur ces espèces. Ainsi, aucune Comme il est précisé sur la dernière page du document « Annexes de l’étude d’impact », les experts incidence cumulative n’est à attendre ici. paysagers du bureau d’étude Composite ont présenté des mesures appartenant à la séquence « éviter, réduire, compenser » qui seront mises en place dans le cadre du projet photovoltaïque de La Celle.

Tableau 15 : Tableau de synthèse des mesures prises en faveur du paysage mis à jour (p.220 du document « Annexes de l’étude d’impact ») Type de Mesure Mesure L’implantation du parc est découpée en trois parties, situées en retrait des routes départementales (RD 5 et RD 95), permettant de préserver des bandes boisées (masques visuels) entre la voie et le projet. Deux poches d’implantation sont positionnées en bas de versant et sont ainsi masquées depuis l’extérieur hormis la Evitement perception depuis la montagne de la Loube.

Accès au parc via l’entrée et les pistes existantes du site à partir de la RD 5 en connexion avec l’ancienne mine (création limitée de nouvelles pistes)

Renforcement/élargissement des pistes en réutilisant les dépôts de matériaux déjà sur site ou avec des matériaux de teinte analogue à la roche présente sur site si l’apport de matériaux extérieurs s’avère nécessaire (graves de roches calcaires blanches à proscrire) Teinte des locaux techniques et de la clôture proche de celle des modules (gris fer : Réduction RAL 7011) pour une cohérence chromatique de l’ensemble de l’installation Teinte des citernes DFCI en vert (RAL 6001) pour une intégration dans le cadre boisé autour du projet Technique de débroussaillement sélectif alvéolaire, minimisant l’impact visuel de la bande débroussaillée

La mise en place de ces mesures proposées en faveur du Paysage est également évoquée en p. 50 du document « Résumé non technique de l’étude d’impact ».

Tableau 16 : Mesures en faveur du paysage (extrait du « Résumé non technique de l’étude d’impact » p.50)

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o La MRAe estime que le projet introduit un élément industriel dans un paysage préservé. Le projet s’implante sur les terrains remaniés d’un ancien site d’extraction de bauxite. Le site est partiellement reboisé mais comprend encore des zones de friche ou de délaissé. Au niveau de la couverture boisée, le site comprend des plantations forestières d’âges variés et plus ou moins intégrées dans le contexte boisé environnant : plantations de chênes pubescents, futaies de pins parasols, taillis de chênes verts. Certaines parties sont difficilement accessibles (blocs, failles) et n’ont pas été exploitées. Le projet s’inscrit dans une démarche privilégiant l’occupation d’anciens sites industriels.

Figure 21 : Photo aérienne de 1993 illustrant les zones remaniées dans le cadre de l’exploitation du site

o La MRAe considère que « l’optimisation de l’implantation des modules photovoltaïques n’a pas été poussée à son terme, puisque le projet n’évite pas en totalité les bandes de sensibilité visuelle identifiées sur la carte p.113 de l’étude d’impact. » Figure 20 : Zone terrassée au sein du site (Source : Composite) Pendant la phase d’élaboration du plan d’implantation du projet photovoltaïque, une analyse des secteurs visuellement exposés du site, au regard notamment des perceptions depuis la RD 95, la RD 5 et les habitations rapprochées. L’implantation proposée tient compte de ce zonage et s’insère principalement dans les espaces non concernés par cette sensibilité visuelle identifiée. Compte tenu des contraintes géotechniques du site et des risques d’effondrement liés à l’exploitation minière précédente, l’implantation occupe partiellement un secteur identifié comme visuellement exposé pour la viabilité de la centrale.

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L’impact visuel du projet photovoltaïque sur le milieu alentour ne doit pas être considéré indépendamment des autres contraintes du site ayant également influencées l’élaboration de l’implantation du projet photovoltaïque tel qu’il a été déposé à la DDTM. En effet, cet ancien site industriel est complexe étant donné que des contraintes géotechniques, topographiques, écologiques et paysagères sont confrontées. Afin de respecter la volonté de l’Etat d’implanter préférentiellement des centrales photovoltaïques sur d’anciens sites pollués/industriels, ce projet de parc photovoltaïque a été imaginé en tenant compte au maximum de toutes les contraintes identifiées et en essayant de respecter au maximum les préconisations des experts ayant travaillés sur le dossier.

o La MRAe estime que « le projet introduit un élément industriel réparti sur trois emprises, ce qui accentue le mitage des paysages ».

Le projet prend le parti de découper l’implantation : − d’une part pour éviter ou réduire les perceptions rapprochées ; − d’autre part pour limiter l’étendue continue de la nappe des panneaux dans la perception depuis la Montagne de la Loube pouvant constituer un ensemble imposant à une échelle disproportionnée par rapport aux éléments du paysage environnant (pour une surface occupée analogue).

Par ailleurs, au regard du contexte géotechnique du site, un projet rassemblant l’implantation en une Figure 22 : Synthèse des sensibilités paysagères (carte extraite de l’étude d’impact p.113) seule unité est techniquement difficile à mettre en œuvre et conduirait à des formes très irrégulières, s’étalant sur une emprise plus importante pour éviter les aléas d’effondrement.

o La MRAe recommande de « revoir la séquence « éviter, réduire, compenser » et mettre en œuvre des mesures appropriées pour limiter l’impact du projet sur les perceptions visuelles proches et lointaines ».

Les principales mesures pour éviter ou réduire l’impact du projet concernent le choix des secteurs d’implantation au regard des sensibilités visuelles identifiées au préalable. Les perceptions du projet qui subsistent concernent les perceptions dynamiques des voies départementales, des perceptions partielles depuis les habitations à proximité et la perception dominante depuis la Montagne de Loube. Si la perception du projet depuis la Montagne de la Loube s’avère inévitable compte tenu de sa position de surplomb par rapport au site, des mesures de compensation pourraient être mises en œuvre au niveau de l’aménagement du point de vue. Actuellement, le point de vue de la montagne de la Loube est accessible via la route d’accès vers les antennes installées au niveau du sommet et son cadre immédiat est peu valorisé (sentier étroit contournant l’emprise clôturée des installations d’antennes, point de vue non aménagé…). A ce titre, Tenergie propose de financer l’aménagement d’un belvédère avec table d’orientation afin de valoriser le point de vue. Cette table d’orientation pourra indiquer les points emblématiques du panorama au sommet, informant ainsi les randonneurs sur les paysages qu’ils auront sous les yeux. Par cette mesure, le point de vue sera rendu plus agréable pour compenser l’impact qui est généré.

Figure 23 : Superposition des sensibilités paysagères identifiées et l’implantation du projet Le paysage contemporain est fortement influencé par les activités humaines. Ainsi, comme tout photovoltaïque de La Celle (Source : Composite) aménagement anthropique, le projet de parc photovoltaïque restera visible depuis certains points.

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6. Risque

1. Risque de feu de forêt

Recommandation 11 : Démontrer que le risque d’incendie est correctement pris en compte par la stricte application des prescriptions de la doctrine établie par la DDTM 83 et le SDIS 83 relative aux centrales photovoltaïques au sol et que le projet n’aggrave pas la vulnérabilité du site.

La MRAe retranscrit dans son avis, les prescriptions émises par le Service départemental d’incendie et de

secours du Var (SDIS 83). Elles sont reprises ci-dessous en italiques suivies par la réponse apportée par le Figure 24 : Cadre immédiat du point de vue du sommet de la Montagne de la Loube porteur de projet.

- Le SDIS 83 rappelle que l’accès depuis la voie (RD 5) doit satisfaire au diamètre de braquage de 21 m dans les deux sens. La barrière actuelle doit être ôtée ou doit satisfaire aux conditions de largeur de 5 m et de déverrouillage La société Tenergie précise que ces éléments avaient été pris en compte dans le dossier de permis de construire déposé en juin 2019 bien qu’ils n’étaient peut-être pas assez clairement écrits. La mention du respect des 21m de braquage sur les voies d’accès à la centrale sont rajoutés sur le plan de masse mis à jour et disponible en Annexe 4. Le porteur de projet confirme que la largeur des pistes d’accès est de 5m et que la barrière actuelle sera remplacée par un portail dont l’ouverture sera conforme aux recommandations du SDIS.

Figure 25 : Exemple de table d’orientation qui pourra être proposée sur la Montagne de la Loube (Source : Composite, table d’orientation dans le massif de la Clape près de Narbonne)

La figure ci-dessus montre un exemple de table d’orientation qui pourra être proposée sur la montagne de la Loube avec un socle en pierre et une plaque céramique/grès émaillé.

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- Le SDIS précise que depuis les voies d’exploitation internes, les extrémités de rangées de tables et les inter-rangées doivent être accessibles sans distance ni aléa topographique ou géotechnique, et sans que subsistent des poches relictuelles Le plan de masse a été légèrement modifié afin de respecter cette restriction du SDIS. Le plan de masse mis à jour est disponible en Annexe 4. Certains aléas topographiques ont été sortis du périmètre d’implantation de la centrale photovoltaïque comme demandé.

- Le SDIS 83 notifie que la ligne électrique à 63 kV Escarelle-Signes nécessite la mise à distance de 60 m de la citerne du parc sud-est Suite à cette remarque du SDIS 83, la ligne électrique de RTE a été rajoutée et une cotation est indiquée sur le plan joint en Annexe 4 du présent mémoire afin de garantir une distance de 60m entre la citerne DFCI et cette ligne électrique.

- Le SDIS 83 précise qu’au parc nord, deux ou trois postes de transformation sont à plus de 200 m d’un point d’eau Le porteur de projet a tenu compte de cette remarque du SDIS 83 en rajoutant un portail au niveau de l’îlot de panneau au nord permettant ainsi de diminuer la distance entre l’un des postes de transformation et la citerne (45m entre ces deux éléments). L’une des deux citernes de l’îlot nord a été déplacée afin de satisfaire une distance inférieure à 200m avec le poste de transformation le plus au nord du site (50 m entre ces deux éléments).

Figure 26 : Dispositifs d’ouverture/fermeture validé par le SDIS 83 Le plan joint en Annexe 4 présente ces modifications. (Source : Doctrine départementale du SDIS 83)

- Le SDIS 83 indique que la couleur des citernes est définie par le RAL 6001 et non 6003 ou 7011. - Le SDIS précise que compte-tenu du relief accidenté et des désordres géotechniques liés à l’activité antérieure du site, il doit être attesté que toutes les voiries et les inter-rangées sont compatibles Tenergie a pris en compte cette remarque et en a fait part au bureau d’étude paysager partenaire sur ce avec le cheminement des engins d’incendie et des dévidoirs de tuyaux, et répondent aux dossier. Le RAL 6001 sera retenu pour la couleur des citernes qui seront installées sur le site du parc caractéristiques précisées dans le guide des équipements de DFCI photovoltaïque de La Celle. Ce point a été discuté avec la société GEOTEC qui a réalisé l’étude géotechnique relative au projet. Une lettre rédigée par l’entreprise Geotec est disponible en Annexe 5. - Le SDIS 83 fait remarquer que les dispositifs de mise à l’arrêt d’urgence sont absents. Il est question ici d’un aléa géologique, naturel, donc présentant un caractère aléatoire et dont il n’est Le porteur de projet informe que les dispositifs de mise à l’arrêt d’urgence étaient présents sur les plans pas possible de maitriser totalement les caractéristiques. Les enjeux et risques ont été cartographiés avec des façades en pièce PC 5 du dossier de demande de permis de construire) mais que la légende n’était précision lors de l’élaboration de l’étude géotechnique réalisée au cours de l’année 2018. Les incertitudes effectivement pas assez lisible. ont été réduites au maximum et l’aléa restant sur les zones d’implantations de la centrale sont extrêmement faibles. Une légende est rajoutée sur la figure ci-dessous extraite de la pièce PC 5 de la demande de permis de construire. Par ailleurs, une fois le défrichement réalisé, il sera plus aisé de revenir sur ce point avec d’autres éléments.

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- R11 « Installation d’abris ou de gîtes artificiels pour la faune – valorisation écologique du bois coupé ». Après plusieurs échanges avec le SDIS 83, ces mesures ont été reprises de manière à respecter l’arrêté préfectoral en question. Elles ont été détaillées en pages 32 à 34 du présent rapport dans le Tableau 12, le Tableau 13 et le Tableau 14. Par ailleurs, un courrier de réponse à l’avis du SDIS 83 a été redéposé depuis le dépôt du permis de construire en juin 2019. Ce document sera disponible pendant l’enquête publique.

2. Risques technologiques

La carte présentée ci-dessous confirme que le projet de parc photovoltaïque n’est pas soumis aux dispositions fixées par le règlement du PPRT.

Figure 27 : Plan des façades des postes électriques mis à jour

- Le SDIS 83 notifie que l’arrêté préfectoral du 30 mars 2015 relatif au débroussaillement obligatoire et à son maintien dans le Var se trouve amplement contredit par les mesures envisagées dans le résumé non technique (p. 34, 36, 49, 50, 51) et dans la demande de permis de construire (PC 4.1 notice). Parmi les mesures préconisées dans le volet naturel de l’étude d’impact (pages 231 à 234), trois d’entre elles n’étaient pas en exacte adéquation avec l’arrêté préfectoral du 30 mars 2015, portant règlement du débroussaillage obligatoire dans le Var. Il s’agit des mesures :

- R8 « Gestion écologique des espaces concernés par les OLD » ;

- R9 « Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque », notamment « Ilots naturels situés en marge des champs de panneaux » ;

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Annexes :

Annexe 1 : Certification éligibilité CRE cas 3

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Annexe 2 : Réévaluation des impacts résiduels pour les habitats, la flore et la faune

Tableau 17 : Réévaluation des impacts résiduels pour les habitats

Taxon Nature des atteintes avant mesures Mesures préconisées (évitement réduction) Niveau d’impact résiduel Nécessité compensatoire Habitats

Fort Oui

Destruction : défrichement, terrassement Chênaies à Chêne vert 18.6 ha au total R1 - Balisage préventif / mise en défens Altération : fragmentation, rudéralisation, R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Impact : 18,2 ha Mesure envisagée : modifications de la (EUNIS : G2.12 / EUR : 9340) 9.9 ha sous parc Fort R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD gestion de la Forêt de St Julien : îlot de substitution 8.7 ha sous OLD Réduction d’impact : 0,43 ha (2%) sénescence. Cette mesure prévoit de préserver le maintien Matorral calciphile et forêts à Destruction : défrichement, terrassement Assez fort de milieu forestier d’éventuelles coupes sur 4.6 ha au total R1 - Balisage préventif / mise en défens Chêne vert (EUNIS : F5.113 et 48 ha (soit un ratio de *2,1 vis-à-vis de ce qui Altération : fragmentation, rudéralisation, R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Impact : 4,3 ha G2.12 / EUR : 9340) sur 1.9 ha sous parc Fort est détruit). substitution R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Réduction d’impact : 0,27 ha (6%) dalles rocheuses 2.7 ha sous OLD L’impact résiduel sur ces habitats est ainsi compensé en totalité. Pelouses xériques méditerranéennes (EUNIS : E1.3 / EUR : H6220) x Pelouses à Brachypode Destruction : défrichement, terrassement R1 - Balisage préventif / mise en défens Modéré Oui

2 ha au total R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes rameux (EUNIS : E1.311 / Altération : fragmentation, rudéralisation, Impact : 1,01 ha Mesure envisagée : gestion des espaces 0.6 ha sous parc Fort R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD favorables aux espèces des milieux ouverts et EUR : H6220) x Communautés substitution 1.4 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque Réduction d’impact : 0,97 ha (49%) méditerranéennes annuelles semi-ouverts, à proximité des îlots photovoltaïques. des sols superficiels (EUNIS : E1.313 / EUR : 6220) Cette mesure prévoit de réhabiliter des milieux ouverts et semi-ouverts et de favoriser le Garrigues occidentales à maintien de ces milieux sur 11,5 ha (soit un Cistus albidus et Dorycnium ratio de *4,9 vis-à-vis de ce qui est détruit). pentaphyllum (EUNIS : F6.13 ; Destruction : défrichement, terrassement R1 - Balisage préventif / mise en défens Modéré

1.6 ha au total R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes L’impact résiduel sur ces habitats est ainsi EUR : NC) et pelouses Altération : fragmentation, rudéralisation, Impact : 1,34 ha 1 ha sous parc Fort R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD compensé en totalité. annuelles méditerranéennes substitution 0.6 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque Réduction d’impact : 0,29 ha (18%) des sols superficiels (EUNIS : E1.31 / EUR : 6220) Chênaies blanches méso- Faible méditerranéennes à Gesse à Destruction : défrichement, terrassement 0.2 ha au total R1 - Balisage préventif / mise en défens Impact : 0,18 ha larges feuilles des fonds de Altération : fragmentation, rudéralisation, R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Non 0.06 ha sous parc Réduction d’impact : vallons frais (EUNIS : G1.714 / substitution Modéré R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD 0.14 ha sous OLD 0,02 ha (0,1%) EUR : 9340) Zones de surface récemment R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction : défrichement, terrassement 1.6 ha au total Faible abandonnées de sites R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Altération : fragmentation, rudéralisation, Impact : 1,23 ha Non industriels d'extraction (EUNIS 1 ha sous parc R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD substitution Modéré Réduction d’impact : 0,27 ha (17%) : J3.3 / EUR : NC) 0.6 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque Zones rudérales (EUNIS : F5.4 / EUR : NC), des garrigues R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction : défrichement, terrassement 1 ha au total Négligeable basses à thym et romarin R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Altération : fragmentation, rudéralisation, Impact : 0,61 ha Non

(EUNIS : F6.1 / EUR : NC), et 0.4 ha sous parc Faible R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD substitution Réduction d’impact : 0,39 ha (39%) des jeunes pinèdes pionnières 0.6 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque (EUNIS : G3.7 / EUR : NC)

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Tableau 18 : Réévaluation des impacts résiduels pour la flore

Taxon Nature des atteintes avant mesures Mesures préconisées (évitement réduction) Niveau d’impact résiduel Nécessité compensatoire Flore Destruction (population/habitat) : défrichement, Oui terrassement R1 - Balisage préventif / mise en défens Modéré Nardure de Salzmann Total_11 310 m² / 1180 Mesure envisagée : amélioration des R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Impact : 5500 m² / 920 ind. Narduroides salzmannii Altération (population/habitat) : fragmentation, individus R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD connaissances sur la Nardure de Salzmann et Modéré Réduction d’impact : 5800 m² (50%) / 260 ind. (22%) mise en place d’actions en faveur de sa rudéralisation, substitution R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque conservation Destruction (population/habitat) : défrichement, R1 - Balisage préventif / mise en défens Ibéris à feuilles de lin terrassement Négligeable Total_3386 m² / 63 R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Iberis linifolia subsp. Impact : 1800 m² / 45 ind. Non Altération (population/habitat) : fragmentation,

individus Faible R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD linifolia Réduction d’impact : 1500 m² (45%) / 18 ind. (28%) rudéralisation, substitution R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque

Destruction (population/habitat) : défrichement R1 - Balisage préventif / mise en défens Nul Rosier de France Total_224 m² / 5 R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Altération (population/habitat) : fragmentation, Impact : 0 m² / 0 ind. Non Rosa gallica individus R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD rudéralisation, substitution Réduction d’impact : 224 m² (100%) / 5 ind. (100%) Assezfort R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque

Destruction (population/habitat) : défrichement R1 - Balisage préventif / mise en défens Nul Achillée visqueuse Total_312 m² / 5 R5 - Dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Altération (population/habitat) : fragmentation, Impact : 0 m² / 0 ind. Non Achillea ageratum individus R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD rudéralisation, substitution Réduction d’impact : 312 m² (100%) / 5 ind. (100%) Assezfort R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale photovoltaïque

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Tableau 19 : Réévaluation des impacts résiduels pour la faune

Espèce Nature des atteintes avant mesure Mesures préconisées10 Niveau d’impact résiduel Nécessité compensatoire Insectes Destruction directe d’individus (œufs, larves, Oui Modéré chrysalides, adultes). R1 - Balisage préventif / mise en défens Zygène cendrée 1,16 ha d’habitats sous parc Impact résiduel : destruction d’individus, destruction d’habitat (1,17 ha). Mesure envisagée : gestion des Destructions de plantes- R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD espaces favorables aux espèces des Zygaena rhadamanthus hôtes. 0,1 ha en OLD R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Réduction : évitement d’une surmortalité d’adultes et chenilles hors zones d’emprises strictes.

Assezfort milieux ouverts et semi-ouverts, à Possibilité de régénération des habitats dans les parties externes des OLD. Destruction, altération proximité des îlots photovoltaïques d’habitats. Destruction directe d’individus (œufs, larves, R1 - Balisage préventif / mise en défens Faible Oui chrysalides, adultes). 6 stations de damier sous parc R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Damier de la succise Impact résiduel : destruction d’individus, destruction d’habitat (1,33 ha sous parc). Mesure envisagée : gestion des Destruction, altération 1,33 ha d’habitats sous parc R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Euphydryas aurinia espaces favorables aux espèces des

Modéré Réduction : évitement d’une surmortalité d’adultes et chenilles hors zones d’emprises strictes, d’habitats. 0,1 ha en OLD photovoltaïque milieux ouverts et semi-ouverts, à possibilité de réapparition dans les OLD. Principalement en bords de R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année proximité des îlots photovoltaïques pistes d’accès. Destruction directe 13 stations de Proserpine et 15 R1 - Balisage préventif / mise en défens d’individus (œufs, larves, Oui stations d’Aristoloche pistoloche R4 - Prélèvement / sauvetage avant destruction de spécimens Faible chrysalides, adultes). d’espèces - Proserpine Proserpine sous parc (0,22 ha) Impact résiduel : destruction d’individus, altération d’habitat (0,22 ha sous parc). Mesure envisagée : gestion des Destructions de plantes- R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Zerynthia rumina espaces favorables aux espèces des hôtes. 16 stations de Proserpine et 34 R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Réduction : régénération des habitats de reproduction dans les OLD voire dans les parcs. Pas de

Assezfort milieux ouverts et semi-ouverts, à d’Aristoloche pistoloche en OLD photovoltaïque destruction d’individus au niveau des OLD (absence de remaniement du sol). proximité des îlots photovoltaïques Destruction, altération (0,36 ha) d’habitats. R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Destruction directe d’individus (œufs, larves, Modéré Oui chrysalides, adultes). 18,63 ha Thécla du frêne fort R1 - Balisage préventif / mise en défens Impact résiduel : destruction d’individus, destruction d’habitat (18,63 ha). Mesure envisagée : gestion des Destructions de plantes- 9,94 ha d’habitats sous parc R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Laeosopis roboris Réduction : évitement d’une surmortalité d’adultes, de chenilles et de destruction d’habitats hors espaces favorables aux espèces des hôtes. R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année 8,70 ha en OLD Assez zones d’emprises strictes. Possibilité de régénération des habitats dans les parties externes des milieux ouverts et semi-ouverts, à Destruction, altération OLD. proximité des îlots photovoltaïques d’habitats. R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction directe R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Faible d’individus (œufs, larves, Lepture à deux taches Superficie d’habitat de R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale adultes). Impact résiduel : destruction d’individus, destruction d’habitat Nustera distigma reproduction difficilement photovoltaïque Non Destruction, altération quantifiable Modéré R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Réduction : évitement d’une surmortalité d’adultes et destruction d’habitats hors zones d’emprises d’habitats. R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - strictes Valorisation écologique du bois coupé Reptiles R6 - Rétablissement de la perméabilité du site à la petite faune 31,17 ha d’habitat au total, dont Destruction et R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Négligeable 15,57 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale dérangement d’individus Impact résiduel : destruction et dérangement d’individus et destruction et altération d’habitats Herpétofaune commune Groupe d’espèce et nombre photovoltaïque Non

Destruction et altération Faible d’individus non évaluable en R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Réduction : évitement d’une grande partie de la destruction d’individus et mise à disposition de d’habitats l’état R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - nouveaux habitats rapidement favorables pour ces espèces. Valorisation écologique du bois coupé R6 - Rétablissement de la perméabilité du site à la petite faune Faible R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Altération / destruction d’habitat (15,61 ha d’habitat de faible intérêt) Oui

Destruction et 31,17 ha d’habitat au total, dont R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Couleuvre de Montpellier dérangement d’individus Dérangement d’individus (2 à 10 ind.) Mesure envisagée : gestion des 15,57 ha sous OLD photovoltaïque espaces favorables aux espèces des Malpolon monspessulanus Destruction et altération Modéré R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année milieux ouverts et semi-ouverts, à d’habitats 5 à 20 ind. impactés R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - Evitement de la destruction d’individus et mise à disposition de nouveaux espaces de chasse et de proximité des îlots photovoltaïques Valorisation écologique du bois coupé ponte.

10 Pour rappel, une importante mesure d’atténuation a été mise en place au moment de la conception du projet et a permis de réduire la surface du projet initial de 13,7 ha afin de préserver, entre autres, certains des enjeux écologiques identifiés.

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Espèce Nature des atteintes avant mesure Mesures préconisées10 Niveau d’impact résiduel Nécessité compensatoire R3 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune – Gîtes artificiels pour le Lézard ocellé Modéré Oui Destruction et R6 - Rétablissement de la perméabilité du site à la petite faune Altération / destruction d’habitats (2,06 ha, d’habitat de moindre intérêt) 4,64 ha d’habitat au total, dont R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Lézard ocellé dérangement d’individus Dérangement d’individus (1 à 2 ind.) Mesure envisagée : gestion des 2,59 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale espaces favorables aux espèces des Timon lepidus Destruction et altération Fort 1 à 5 ind. impactés photovoltaïque milieux ouverts et semi-ouverts, à d’habitats R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Risque quasi-nul de destruction d’individus en phase chantier et mise à disposition de nouveaux proximité des îlots photovoltaïques R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - refuges dans des habitats suffisamment résilients pour l’espèce. Valorisation écologique du bois coupé R6 - Rétablissement de la perméabilité du site à la petite faune Modéré Destruction et Oui R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Psammodrome Destruction d’habitat avec gestion favorable uniquement sur les marges des OLD (3,74 ha perdus dérangement d’individus 8,52 ha d’habitat au total, dont R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale d’Edwards a minima) Mesure envisagée : gestion des 4,77 ha sous OLD photovoltaïque Psammodromus Destruction et altération Destruction d’individus (20 à 45 ind.) espaces favorables aux espèces des R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année edwardsianus d’habitats sans zone de 50 à 100 ind. impactés Assezfort milieux ouverts et semi-ouverts, à replis R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - proximité des îlots photovoltaïques Valorisation écologique du bois coupé Evitement de quelques individus mais destruction de l’habitat important Avifaune Total : 32,36 ha Oui R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction et 16,35 ha sous parc Faible Mesures envisagées : gestion des dérangement d’individus R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Avifaune commune et à 16,01 ha sous OLD R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Destruction d’habitats de reproduction et fonctionnels : 29,34 ha espaces favorables aux espèces des Destruction d’habitats milieux ouverts et semi-ouverts, à statut de protection R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Nombre de couples impactés après mesures non quantifiable.

Modéré fonctionnels et de R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - proximité des îlots photovoltaïques + Mise à disposition de nouveaux habitats rapidement favorables pour ces espèces. reproduction Nombre de couples impactés Valorisation écologique du bois coupé modifications de la gestion de la Forêt non quantifiable de St Julien : îlot de sénescence

Négligeable Oui Total : 8,93 ha R1 - Balisage préventif / mise en défens La perte d’habitats d’alimentation (6,66 ha) sera en partie atténuée par la gestion adaptée des OLD R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Mesures envisagées : gestion des Dérangement d’individus 4,44 ha sous parc et les mesures liées à l’herpétofaune. La part de milieux ouverts et semi-ouverts créée par la Circaète Jean-le-Blanc R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale espaces favorables aux espèces des Destruction d’habitats 4,49 ha sous OLD destruction des milieux forestiers est favorable à l’espèce. Celle-ci possède un domaine vital milieux ouverts et semi-ouverts, à

Circaetus gallicus Faible R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année important. d’alimentation R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - proximité des îlots photovoltaïques + modifications de la gestion de la Forêt 1 à 3 individus impactés Valorisation écologique du bois coupé Les mesures mises en place permettent une diminution significative de l’impact sur les individus observés. de St Julien : îlot de sénescence Faible Total : 7,41 ha Destruction d’habitats (5,43 ha) : La perte d’habitats fonctionnels de l’espèce (milieux ouverts et Destruction et semi-ouverts) diminue la probabilité d’implantation sur le site durant la saison de reproduction. Oui

R1 - Balisage préventif / mise en défens dérangement d’individus 3,48 ha sous parc Cependant, cette perte de fonctionnalité pourrait être en partie atténuée par les OLD. Même si cette Engoulevent d’Europe R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Mesure envisagée : gestion des 3,93 ha sous OLD espèce montre une capacité de report importante, l’effet cumulé des projets sur les zones proches Caprimulgus europaeus Destruction d’habitats de R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale espaces favorables aux espèces des Modéré géographiquement et favorables à l’espèce diminue ses possibilités d’implantation. reproduction et R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année milieux ouverts et semi-ouverts, à d’alimentation 1 individu impacté Dérangement d’individus (1 ind. minimum) : étant donné que son habitat de reproduction sur site proximité des îlots photovoltaïques sera détruit. Les OLD formeront un habitat de substitution relativement favorable malgré la coupe rase de la végétation, mais ne peuvent remplacer les garrigues à cistes. R1 - Balisage préventif / mise en défens Faible Total : 4,65 ha R7 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - Destruction d’habitats (2,96 ha) : La perte importante d’habitats diminue sa capacité d’implantation Oui

Destruction et Nichoirs pour la Huppe fasciée 2,06 ha sous parc sur le site durant la saison de reproduction. La perte d’habitats fonctionnels pour l’espèce pourrait Huppe fasciée dérangement d’individus R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Mesure envisagée : gestion des 2,59 ha sous OLD être en partie atténuée par les OLD sous réserve que les habitats semi-ouverts à proximité du site espaces favorables aux espèces des Upupa epops Destruction d’habitats R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Modéré de projet comportent des cavités (nichoirs). milieux ouverts et semi-ouverts, à d’alimentation R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année 1 individu impacté R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - Dérangement d’individus (1 ind. minimum) : étant donné que son habitat de reproduction sur site proximité des îlots photovoltaïques Valorisation écologique du bois coupé sera détruit. Total : 18,64 ha R1 - Balisage préventif / mise en défens

Dérangement d’individus 9,94 ha sous parc R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Faible Oui Autour des palombes R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Destruction d’habitats du 8,70 ha sous OLD Destruction d’habitats (18,2 ha) : la perte d’habitats favorables à l’espèce induite par la destruction Mesure envisagée : modifications de la

Accipiter gentilis domaine vital (zone R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année de la Chênaie verte ponctuée de hauts perchoirs, notamment dans la zone familiale, implique un gestion de la Forêt de St Julien : îlot de Modéré familiale) R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - impact résiduel significatif sur l’espèce malgré les mesures mises en place. sénescence 1 mâle chanteur Valorisation écologique du bois coupé

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Espèce Nature des atteintes avant mesure Mesures préconisées10 Niveau d’impact résiduel Nécessité compensatoire

Négligeable Destruction et Total : 7,41 ha R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction d’habitats (5,43 ha) : même si le projet impacte les habitats de prédilection de l’espèce Oui dérangement d’individus 3,48 ha sous parc R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD sur le site d’étude, l’ouverture des milieux induite par les OLD compensera de manière significative Alouette lulu R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale la surface en habitats ouverts et semi-ouverts détruits. La gestion adaptée de la végétation dans le Mesure envisagée : gestion des 3,93 ha en OLD Lullula arborea Destruction d’habitats de R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année parc et dans les OLD permettra de créer des zones favorables à l’espèce, laquelle sera certainement espaces favorables aux espèces des reproduction et Modéré R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - capable de recoloniser le site à court terme. milieux ouverts et semi-ouverts, à d’alimentation proximité des îlots photovoltaïques 3 couples impactés Valorisation écologique du bois coupé Les mesures mises en place permettront de limiter de manière significative l’impact du projet sur les individus observés. Négligeable Total : 4,65 ha R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction d’habitats (2,96 ha) : même si le projet impacte les habitats d’alimentation de l’espèce Oui R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Dérangement d’individus 2,06 ha sous parc sur le site d’étude, l’ouverture des milieux induite par les OLD compensera de manière significative Bondrée apivore R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Mesure envisagée : gestion des Destruction d’habitats 2,59 ha en OLD la surface en habitats ouverts et semi-ouverts détruits. La gestion adaptée de la végétation dans le espaces favorables aux espèces des

Pernis apivorus Faible R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année parc et dans les OLD permettra de créer des zones favorables à l’alimentation de l’espèce. d’alimentation R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - milieux ouverts et semi-ouverts, à proximité des îlots photovoltaïques 2 individus Valorisation écologique du bois coupé Les mesures mises en place permettront de limiter de manière significative l’impact du projet sur les individus observés. Total : 2,67 ha Destruction et R1 - Balisage préventif / mise en défens Modéré Oui

R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD dérangement d’individus 1,45 ha sous parc Destruction d’habitats (1,95 ha) : la gestion de la végétation dans les OLD et le parc, d’après l’arrêté Fauvette pitchou R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Mesure envisagée : gestion des 1,22 ha en OLD préfectoral, n’est pas favorable à l’accueil de cette espèce. De plus, cette espèce présente une Sylvia undata Destruction d’habitats de R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année espaces favorables aux espèces des Modéré capacité de résilience moyenne. reproduction et R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - milieux ouverts et semi-ouverts, à d’alimentation 2 couples Valorisation écologique du bois coupé 2 couples impactés proximité des îlots photovoltaïques

Total : 0,18 ha R1 - Balisage préventif / mise en défens Faible Destruction et R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD Oui 0,04 ha sous parc Destruction d’habitats (0,18 ha) : la destruction de l’habitat d’alimentation de l’espèce au sein du Pic épeichette dérangement d’individus R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale 0,14 ha sous OLD site d’étude, notamment au niveau des arbres remarquables, ne pourra être réduite de manière Mesure envisagée : modifications de la

Dryobates minor Faible R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année Destruction d’habitats significative. gestion de la Forêt de St Julien : îlot de d’alimentation R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - sénescence 1 à 2 couples Valorisation écologique du bois coupé 1 à 2 couple(s) impacté(s) Faible Total : 5,42 ha R1 - Balisage préventif / mise en défens Destruction et Destruction d’habitats (3,81 ha) : même si le projet impacte les habitats de prédilection de l’espèce Oui

R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD dérangement d’individus 2,87 ha sous parc sur le site d’étude, l’ouverture des milieux induite par les OLD compensera une partie de la surface Tourterelle des bois R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Mesure envisagée : gestion des 2,55 ha sous OLD en habitats ouverts et semi-ouverts détruits. La gestion adaptée de la végétation dans le parc et Streptopelia turtur Destruction d’habitats de R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année espaces favorables aux espèces des Modéré dans les OLD permettra de créer des zones favorables à l’espèce pour l’alimentation. La résilience reproduction et R11 - Installation d'abris ou de gîtes artificiels pour la faune - milieux ouverts et semi-ouverts, à d’alimentation de l’espèce est moyenne lorsqu’il y a perte de son habitat de reproduction. proximité des îlots photovoltaïques 2 couples Valorisation écologique du bois coupé 2 couples impactés Mammifères Ecureuil roux Sciurus vulgaris Destruction d’individus Négligeable Non

Hérisson d’Europe Destruction d’habitats Négli. Erinaceus europaeus R1 - Balisage préventif / mise en défens Chiroptères communs R8 - Gestion écologique des espaces concernés par les OLD (Pipistrelle de Kuhl, R9 - Gestion des espaces végétalisés dans la centrale Vespère de Savi, Oreillard Destruction d’habitats secondaire et peu attractifs R10 - Adaptation de la période des travaux sur l’année gris, Pipistrelle commune) Faible Négligeable Noctule de Leisler Pour rappel, une importante mesure d’évitement en phase amont Nyctalus leislerii (mesure E1) a permis d’éviter la destruction de gîtes à chiroptères NB : la mesure concernant l’aménagement des entrées de mine (cf. mesure d’accompagnement) Non Petit rhinolophe (reposoir nocturne, transit automnal et hibernation) aura pour conséquence d’augmenter la disponibilité en gîte souterrain sur ce secteur du Var. Le suivi permettra d’améliorer les connaissances sur les populations locales. Rhinolophus hipposideros Le projet n’engendrera aucun impact direct ou indirect sur le Grand rhinolophe réseau souterrain Rhinolophus Destruction d’habitats secondaires en surface Négli. ferrumequinum

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Mémoire en réponse à l’avis de la mission régionale de l’autorité environnementale de PACA – Projet de centrale photovoltaïque au sol à La Celle (83)

Annexe 3 : Lettre d’engagement du propriétaire des terrains pour la mise en place des mesures compensatoires C1 et C2.

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Mémoire en réponse à l’avis de la mission régionale de l’autorité environnementale de PACA – Projet de centrale photovoltaïque au sol à La Celle (83)

Annexe 4 : Plan de masse ajusté selon les remarques du SDIS 83 (documents auto-portant)

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Mémoire en réponse à l’avis de la mission régionale de l’autorité environnementale de PACA – Projet de centrale photovoltaïque au sol à La Celle (83)

Annexe 5 : Lettre de la société GEOTEC en réponse à la remarque du SDIS 83

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