Ministère de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur

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CONCESSION MINIERE DE NOYANT ()

INVENTAIRE DES ANCIENS OUVRAGES MINIERS

N° Rapport R38179 Date Décembre 1994 N° Fiche Prgamme 94 A 103

SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL 222-224, Bd Gustave Flaubert 63000 CLERMONT FERRAND BRGM Tél. 73 28 63 70 - Fax. 73 28 63 73 lfNTBiP«ISI AU SIRVIC1 Dl 1A TIRRt Étude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM CONCESSION MINIERE DE NO YANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

RESUME

L'inventaire des anciens ouvrages miniers des anciennes concessions de Fins et de Noyant a été réalisé suite à l'effondrement, le 15 avril 1994, d'une dalle obstruant un puits.

Cet inventaire fait ressortir l'existence de :

-^ 11 puits ouverts sans protection efficace ; •^ 6 puits obstrués par une dalle visible ; -> Une quarantaine d'autres ouvrages, comblés ou non retrouvés sur le terrain.

^

Rapport IJRGM n° R 38179 2 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

SOMMAIRE

Pages

1. PRESENTATION DU SITE 4

2. HISTORIQUE 5

3. EXPLOITATION 7

4. ETAT DES LIEUX 8

4.1. Concession de Noyant 8 4.2. Concession de Fins 12 4.3. Nord-Est de la concession de Noyant 16 4.4. Autres sites 17

5. TRAVAUX A ENTREPRENDRE 19

Rapport HRGMn°R 38179 3 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

1. PRESENTATION DU SITE

Nom : NOYANT

Superficie : 12,3 Km2 en 1837 ( 171 km2 à l'origine, puis 112 km2 en 1803)

Département: : ALLIER

Cantons : ,

Communes : NOYANT d'ALLIER CHATILLON

Substances : HOUILLE

Ancien titulaire : S.C. GRANDE PAROISSE

Cadre géologique

Ce bassin houiller, qu'on appelle aussi celui de la Queune, est le plus septentrional de ceux qui jalonnent le grand sillon houiller du Massif Central. Son remplissage est essentiellement Stephanien, l'Autunien discordant n'apparaissant qu'au nord de Noyant, en bordure du bassin de Bourbon. Le bassin en forme de synclinal est divisé par deux failles en trois compartiments. Le compartiment Est a fait l'objet de la principale extraction

Caractéristiques de la minéralisation : P.DEBRIETTE (1985) (Cf. annexe II)

Le Stephanien forme une seule assise : l'assise de Noyant, puissante de 740 m environ dans cette localité où elle contient quatre faisceaux de couches de charbon qui sont de haut en bas :

-> faisceaux de St Eugène : couches de St Eugène -> faisceaux de la Brosse : couches de la Brosse •> faisceau de la Cote : couches de la Cote •* faisceau de Base : Grande couche, branche du toit Grande couche, branche du mur Petite couche du mur Grande couche du Montet

Rapport BRGM n° R 38179 4 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

2. HISTORIQUE

1788 : Premier octroi de la concession par arrêt du conseil d'état le 16 février 1788

1824 : M Bras entreprend des travaux sur la concession de Fins

1829 : Première renonciation par abandon des anciens concessionnaires (ordonnance royale du 5/8/1829

1831 : Reprise du fonçage du puits Neuf de la cote à Noyant et achèvement de la communication avec le puits St Martin.

1833 : Puits Henry: Travaux de sondage

1835 : Dépôt de plainte contre les concessionnaires (M.Laribctte et Riant) par un propriétaire de Souvigny ayant perdu une bête dans un puits

1836 : Nouvelle compagnie " Société des mines de Fins et de Noyant" Reprise de l'exploitation à Noyant par le puits Henry de 62 m de profondeur. Reprise du fonçage du puits St Martin jusqu'à 180m, mais la qualité du charbon reste médiocre et l'exploitation s'arrête en 1849

1837 : Octroi de la concession par ordonnance royale du 12/3/1837 ( M. Boca)

1849 : L'assemblée générale de la société prononce à l'unanimité la dissolution de la société et la désignation des liquidateurs. Opposition de M. Boca à la première adjudication du 27/6/1849

1850 : Nouvelle adjudication le 23/3/1850 pour le compte d'une nouvelle société civil formée par acte sous signature le 22 février et le 22 et 23 mars 1850 et enregistré à Paris le 2 avril 1850

1853 : Travaux de recherches, Deux séries de sondages horizontaux

1855 : Accident au puits de la Cote

1856 : Décret préfectoral du 16/2/1856 Ce décret prenant en considération l'exploitation depuis plus d'un siècle de la mine avec 2300 m de travaux à 140 m de profondeur par le puits Martin et du puits de la Cote, autorise l'ouverture du puits St Eugène.

1858 : La Cie de Fins et de Noyant projette de réaliser une descenderie sur le site de la vallée

Rapport BRCM n° R 38179 5 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

1858 : Abandon du puits de la Cote et comblement du puits ( Arrêté préfectoral du 14/8/1858

1867 : Rapport de l'ingénieur des mines sur le fonçage du puits St Eugène: Ce puits en 1867 a été foncé avec une section de 3m66 X lm50 à une profondeur de 41,15 m.

1868 : La compagnie des houillères de Fins et de Noyant se trouve en difficulté pour réunir

des capitaux nécessaires aux travaux miniers. Chômage à la mine.

1939 : Accident aux puits Boca : 3 morts

Reprise par la Direction des Houillères du Centre : Recherche sur le bord Ouest du bassin houiller, puits de Valtange : au lieu dit les Augères entre les concessions de Fins et de Noyant ; profondeur 25 m avec départ de deux travers bancs : à l'ouest de 66 m et à l'est de 76,30 m. Ces travers bancs ont été remblayés en 1909

Versant Ouest du bassin houiller :

Puits des Grands Croisiers 1909 à 1912 : profondeur 163,70 m ; diamètre 4 m ; Niveau -45 : départ d'un travers banc ouest de 207 m avec une Galerie Nord de 50 m et une galerie sud de 12,50 m Niveau -135 m : Départ d'un travers banc ouest de 46 m avec une Galerie Nord de 13 m et une galerie sud de 26 m Niveau -90 m : départ d'un travers banc ouest de 164 m

Sur le bord est du synclinal : Fonçage du puits de Messarges Ce puits à environ 500m au sud de la limite de la concession serait relié au galerie du puits Nord

1943 Le 8 mai, vente des deux cessions par la compagnie des Forges de Chatillon- et Neuves maisons à la Société chimique de la Grande Paroisse Cession autorisée par décret du 21 juin 1945.

Date de fermeture définitive Décembre 1943 Dernier concessionnaire Société Chimique de la Grande Paroisse 8, Rue Cognacq Jay PARIS 7 Ce concessionnaire n'a , en fait Jamais exploité Renonciation de la concession: Arrêté ministériel du 09/09/1958 (JO du 17/09/1958)

1948 : Création d'une société de recherches des Augères

Société utilisant des moyens artisanaux et ayant réalisé une descenderie près de l'ancien puits des Augères de 25 m (Puits Valtange) Cette exploitation artisanal était appelé par les habitants du village " la mine aux sceaux"

Rapport BRCM n° R 38179 6 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

3. EXPLOITATION

1934 34 800 t 1935 37 4001 43 000 t 1936 37 2001 80 000 t 1937 37 200 t 65 000 t 1938 38 4001 53 000 t 1939 42 000 t 31000 t 1940 38 400 t 1227 t 1941 46 500 t 121/j 1942 38 500 t 4 158 t 1943 18 950 t 7 240 t 5 110t Fermeture définitive. 6 880 t : 23 9001 35 300 t 46 200 t 44 3001 : 47 350 t 53 300 t 58 860 t 58 650 t :58 300 t 64 9001 67 100 t 74 0001 662001 50 6001 50 6001 55 5001 54 6001 58 7001 63 4001 62 600 t 55 100 t :56 000 t 52 100 t 55 554 t 48 2001 :38 900 t 39700 t 37 060 t 35 9001

Rapport HRGM n° R 38179 7 CONCESSION MINIERE DE NO YA NT (A LLIER) - In venture des anciens ou vrages miniers

4. ETAT DES LIEUX

L'ensemble des travaux désignés ci dessus ont été retrouvés et reconnus (figure 1).

4.1 CONCESSION DE NOYANT

Site 1 : Puits Central : dallé

Il s'agit du puits central de la mine qui conserve son chevalement en béton et toute les infrastructures minières de surface:

En ce qui concerne les bâtiments, ils ont été réhabilités et destinés à d'autres fonctions. "La poste " occupe l'ancienne maison des bureaux de la direction, la cité des Brosse, ancien coron, sont tous occupés par une population d'origine vietnamienne qui est venue s'installer dans ce village à l'issue de la guerre du Vietnam et y est restée, les entrepôts attenant au puits principal servent d'abri pour la municipalité et sont clos et pour partie aménagés en "musée de la mine". Il n'y a guère que l'ancien château d'eau qui est resté dans l'état d'abandon.

La création d'un musée de la mine est responsable en partie de la quantité du matériel (engine- traction et wagonnets) se trouvant actuellement sur le carreau de la mine. Ce matériel ne provient qu'en partie seulement de la mine de Noyant. Pour la plupart sa récupération s'est faite dans tous le sillon houiller de l'Allier.

En ce qui concerne le puits central lui même, le puits est obturé par une solide dalle de béton sur laquelle est entreposé du matériel divers. D'après le rapport de l'ingénieur des mines lors de la renonciation à la concession, rapport du 21 novembre 1957, cette dalle porterait la date de l'obturation du puits : 6 décembre 1943.

Compte tenu de la surveillance quasi quotidienne de ces installations, elles ne présentent aucun danger.

Rapport BRGMn°R 38179 8 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers Fig.1

SITUATION DES TRAVAUX MINIERS : Limites de in concession Echelle : 1 / 25000

1 : n° du point d'observation

OBSERVATIONS RISQUES Important

Puits, cheminée, entonnoir d'effondrement

Fosse, galerie

Remblais/déblais miniers

Résidus miaiers (scories)

Installations minières

: Eihaure Risque indéterminé

/ \ : Travaux non retrouvés Risque indéterminé

: Aire d'instabilité vérifiée ou potentielle

: Aire réaménagée ( vestiges miniers +_ oblitérés )

Rapport BRGM n° R 38179 \;]MNvjg

5itel7>;^ Site 18

•V CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site 2 : Le puits Nord : ouvert

Le rapport de l'ingénieur des mines de 1957 précise "que le puits Nord a été entièrement remblayé et, de plus, obturé par une dalle de maçonnerie à peine visible sous la terre végétale. Il n'offre aucun danger"

Or, c'est l'effondrement de la dalle de béton le 15 avril 1994 qui a alerté l'administration. Sous le poids d'un tracteur, la dalle a cédé et le puits est apparu profond de plus de 300 m.

D'après un ancien mineur, ce puits aurait été obstrué sur la demande des Allemands, la dalle étant effectuée par des matériaux provenant d'anciens terrils de mine avec ajout de chaux. Quelques câbles souples de récupération faisaient fonction de tiges armées.

La végétation ayant repris ses droits, la localisation de ce puits n'avait pas été faite avec une grande précision sur l'important terril formant un petit plateau comme tous ceux de la région.

Après l'ouverture du puits, le propriétaire de la parcelle a installé sur l'orifice un ensemble de poutres avec, en travers, pour éviter qu'elles ne se déplacent, deux "poteaux électriques" en béton armé. Cette installation provisoire empêche dans l'immédiat tout accident .Cependant, le puits doit être entièrement rebouché.

Site 3 : Le puits Boca : Comblé

Ce puits aurait été fermé en 1939 suite à l'accident ayant causé 3 morts.

Il se situe sur une "butte" de stéril de mine, boisée et en bordure Sud est du pré en contre bas du puits nord. Ce bosquet d'arbuste renferme de nombreuses "dépression" et a été le siège d'important travaux miniers (puits de la Folie, puits Boca, puits incendié et de nombreux travaux plus anciens encore).

Actuellement, ce puits semble rebouché mais ne préjuge en rien d'un danger futur. Il est nécessaire, en effet, de tester la qualité de rebouchage sur toute la profondeur du puits.

Site 4 : Le puits de la Folie (1839 - 1841) : comblé

Ce puits n'est pas mentionné sur toutes les cartes et devrait être plus ancien que le puits central ou le puits nord. Situé à proximité du pont traversant la Queune et non loin du lieu dit "La Folie" sur la rive gauche, l'emplacement présumé de ce puits a été localisé avec plus ou moins de précision. En effet, a cet endroit, il existe une parcelle de formation de terrils miniers, avec une végétation boisée de type arbustive contrastant avec les prés plus "bas" avoisinant.

Le puits de la folie pourrait se situer à l'extrémité d'un ancien sentier encore visible non loin d'un chemin carrossable partant de la Folie pour aller au nouveau plan d'eau communal. Il est nécessaire de s'assurer que le puits est bien rebouché sur toute sa profondeur.

Rapport BUG M n° U 38179 9 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site 5 : Le puits incendié (126 m) (1802 - 1804) : comble

Il se situe à proximité du puits Boca, mais il s'agit là d'un puits beaucoup plus ancien. Il pourrait correspondre à une dépression circulaire dans le bosquet d'arbuste décrit ci-dessus. Apparemment il est entièrement rebouché, mais il est nécessaire de vérifier si son obturation est faite sur toute la profondeur du puits

Site 6 : Les puits DARCY : dallés

Ils sont au nombre de deux, a proximité l'un de l'autre. Ils ont été abandonnés vers 1920.

Le rapport de 1957 précise que ces puits ont été remblayés, et que, par suite d'un tassement, le remblayage a été repris complètement.

La parcelle actuelle est occupée par une décharge municipale, et un terrain où une plantation d'arbres vient d'être réalisée. La plantation est envahie par une végétation basse de ronces et d'épineux divers rendant l'accès à la parcelle difficile.

Nous n'avons pas pu localiser sur le terrain l'emplacement précis des puits, mais seulement identifier des ruines minières qui devaient être à la proximité immédiate des puits. Dans l'immédiat, la parcelle est close avec panneau "défense d'entrée - plantations"

La localisation précise des puits demanderait une investigation plus poussée avec nettoyage de la plantation. Dans l'immédiat les accidents sont peu probables, mais il est nécessaire de garder toute cette zone sous haute surveillance. Au point de vue environnement et circulation des eaux, la localisation de la décharge, juste au niveau des deux puits les plus importants de la mine, peut provoquer une pollution importante de la nappe.

Site 7 : Le puits Sud : dallé

Comme le puits nord et le puits central, le puits sud est un des puits des plus récents. II se situe au niveau d'un pré, sur le cote gauche de la route allant de l'Epinard à la croix Louis - les lavauds. Le rapport de 1957 le décrit comme obstrué superficiellement par une dalle de béton et comme ne présentant aucun danger.

Le terril aplati est important et forme un petit plateau. En contrebas une petite mare rectangulaire devait faire fonction de bassin d'exhaure à la mine. Des ruines d'un petit bâtiment en contrebas du stérile et des plots en béton armée sont les vestiges de l'ancienne machinerie. La dalle de béton apparaît encore entre les touffes d'herbe et un tubage métallique en sort, tubage actuellement bouché par de la terre et normalement devant servir à effectuer une circulation d'air dans les anciennes galeries non noyées et éviter ainsi la concentration de gaz inflammable.

Rapport BRGM n° R 38179 10 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Les risques sont ici plus modérés qu'au puits nord pour les raisons suivantes :

=> Localisation précise du centre du puits (tubage) => dalle de béton de meilleure qualité semble-t-il que celle du puits Nord

Cependant il subsiste toujours le risque que la végétation recouvre avec le temps totalement la dalle et que celle-ci bascule à l'intérieur du puits par un phénomène d'affouillement des parois. La concentration de gaz explosif peut également être envisagée.

Dans l'immédiat, il parait nécessaire qu'une protection de surface soit installée, avant de procéder au rebouchage complet du puits.

Site 8 : Puits des grand croisicrs 1909 à 1912 : profondeur 163,70 m ; diamètre 4m : dalle

Ce puits est percé de plusieurs travers bancs : à -45, -90, -135.

Situé dans un jardin aménagé en jardin d'agrément juste en face et de l'autre cote de la route des bâtiments dit "le grand croisier". Il est cerné par un bosquet boisé et touffu difficilement penetrable. Un tubage visible du jardin est inséré dans la dalle de béton obstruant le puits.

Il présente peu de danger dans l'immédiat mais un basculement de la dalle est toujours a craindre dans le temps. Le banc d'agrément situe juste à proximité du bosquet peut se trouver en bordure de la dalle, le puits ayant 4 m de diamètre.

Seul un fil de fer barbelé symbolique peut empêcher la pénétration des enfants ou des animaux dans le bosquet.

Site 9 : Le puits Valtange : comblé

Le puits Valtange est ancien et probablement entièrement rebouché. Mais c'est à cet endroit que l'activité minière est la plus récente. En effet, en 1948, une recherche-exploitation artisanale s'est traduite par le fonçage de deux descenderies ("la mine aux sceaux"). L'enquête effectuée auprès du propriétaire actuel nous indique la situation des deux descenderies : celles ci auraient été entièrement comblées par l'exploitant agricole lors de la construction de sa bergerie actuelle.

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Site 10 : Le puy Saint Eugène (1855 - 1868) : ouvert

Ce puits est situé en bordure de route allant de Noyant à la Croix St Louis, sur la droite près de la maison du carrefour du chemin de Gipsy à . Sa localisation est aisée grâce à une petite colline de stérile, boisée et contrastant avec le pré qui l'entoure. Le pré est clos avec des fils de fer barbelés ainsi que le pourtour du puits afin d'éviter la chute du bétail. Cependant la protection n'est que symbolique et un curieux peut très facilement s'approcher des bords du puits.

Le puits, d'environ 3 m de diamètre avec un niveau d'eau de 6 m environ, est maçonné en petites briquettes déjointées et instables sur la bordure supérieure. Ce qui rend cet ouvrage dangereux pour toute personne voulant s'approcher. L'accessibilité du lieu étant aisée, ce puits doit être remblayé entièrement.

4.2. CONCESSION DE FINS (figure 2)

Site 11 : Puits Gabriel (80 m) : ouvert

Il se situe dans un pré sur le côté gauche de la route desservant Fins, en mitoyenneté avec la résidence de St Denis.

Au centre d'un pré, un petite butte boisée contraste avec l'environnement. C'est le site du Puits Gabriel.

Le bosquet est entouré de fil de fer barbelés, ainsi que le tour du puits. Le puits est maçonné avec des briquettes disjointes et est rempli d'eau a environ 3 m de profondeur. Il a environ 3 m de diamètre, mais les 3 premiers mètres forment un vaste trou rectangulaire beaucoup plus important 5 m x 4 m dû a l'éboulement de cette zone.

Comme le précédent, ce puits est d'autant plus dangereux que ses bords ne sont pas stabilisés. L'accessibilité du lieu étant aisée, ce puits doit être remblayé entièrement.

Site 12 : Puits de la Chaise (1942) : dallé

Ce puits se situe en bordure de la route nationale Le Montet - Souvigny, immédiatement à droite des balustres d'entrée du "Château de la Chaise".

Ce "Château", pratiquement en ruines et voué à une démolition prochaine, abritait les bureaux administratifs de la mine de Fins.

Comme c'est le cas général pour les puits de la région, le puits de la Chaise se situe sur un petit promontoire de stérile boisé et tranche avec les pâturages avoisinants.

L'orifice de ce puits a été obstrué par une dalle de béton avec tubage d'aération actuellement lui même obstrué car non entretenu.

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Juste en contrebas du puits, ancienne ruine minière en béton et en pierres, pouvant correspondre à la salle des machines.

Il n'existe aucune protection particulière à l'emplacement du puits, si ce n'est que l'entourage de prés en bordure de la route.

Comme pour le puits Sud, il subsiste toujours le risque que la végétation recouvre, avec le temps, totalement la dalle et que celle-ci bascule à l'intérieur du puits par un phénomène d'affouillement des parois. La concentration de gaz explosif peut également être envisagée. Dans l'immédiat, il parait nécessaire qu'une protection de surface soit installé, avant de procéder au rebouchage complet du puits.

Site 13 : Puits Robin ou ancien puits de la Chaise ? : ouvert

Il se situe à proximité du puits de la Chaise et forme un petit bosquet d'épineux au milieu du pré. Il est entouré de fil de fer barbelés qui empêche le bétail de s'approcher. Son diamètre est peu important (bouche d'aérage) et plutôt conforme à un puits à eau, avec une "margelle".

Un petit bassin servant d'abreuvoir pour le bétail a été maçonné sur le coté. Le niveau d'eau est en sub-surface.

Si l'utilisation comme source d'eau pour le bétail est nécessaire, il faudra, pour sa mise en sécurité, le recouvrir d'une grille métallique très épaisse afin d'éviter tout accident.

Site 14 : Le puits Vallon : ouvert

C'est un puits qui est connu dans toute la région et qui est considéré comme OUVERT.I1 est situé en rive gauche du ruisseau des Queurdre et au niveau du chemin allant du Château de la Chaise au lieu dit les Netais (anc, le Roc).

C'est une butte arborée et excessivement broussailleuse et épineuse qui en rend l'accès strictement impénétrable sans procéder a un layonage important. De plus le secteur est cerné de fil de fer barbelé. Depuis bien longtemps personne n'a vu de visu ce puits, mais il est toujours considéré par les habitants comme ouvert et dangereux. Le débroussaillage, pour son contrôle, le rendra plus vulnérable qu'actuellement.

Ce puits doit être remblayé dans son intégralité, car il peut toujours être mis a jour par un incendie par exemple. Dans l'attente des travaux, il n'est pas nécessaire d'effectuer des protections particulières. En effet, la pose de pancartes pourrait avoir l'effet inverse que celui recherché.

Rapport BRGM n° R 38179 13 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site 15 : Les puits anciens de Clermont, Marquât : combles

Le fermier du Château de la Chaise, M.Paris nous a accompagné dans le pré, à proximité de sa bergerie. Deux dépressions circulaires de 3 à 5 m de diamètre sont visibles. Elles pourraient correspondre aux anciens puits de Clermont et de Marquât. En ce qui concerne ce dernier, l'exploitant agricole note que l'affaissement, bien qu'après avoir été renivelé, travaille toujours actuellement.

Site 16 : Puits Duhamel, 160 m : ouvert, partiellement comblé

Situé à proximité de la maison "Le Paturail", ce puits est partiellement obstrué par des gravats et immondices d'origines diverses. C'est une dépression de 4 m de diamètre, presque entièrement comblée.

Les risques sont donc négligeables. Cependant étant donné la qualité du rebouchage, certaines précautions doivent être prises. En effet, les matériaux utilisés ont pu se coincer et former des "bouchons" prêts à céder a tout moment. Ce puits n'a aucune protection et d'un accès aisé.

A proximité de l'ouverture du puits subsiste un beau manège pour remonter du minerai avec des chevaux. Ce manège à une forme circulaire et est délimité par des murets en briquettes.

Site 17 : Puits au nord ouest du puits Duhamel : ouvert

Dans le pré, entre le puits Duhamel et le puits Vallon, un bosquet d'arbustes renferme un puits ouvert.

Le niveau d'eau varie de-2mà-15men période sèche, l'été. L'éleveur exploitant à perdu un veau qui est tombé dans ce puits en 1993. Une clôture électrique ( un seul fil) entoure le bosquet.

Ce puits, non répertorié sur les cartes d'exploitation à notre disposition, est dangereux et doit être comblé dans son intégralité.

Site 18 : Le puits des Hirondelles (ou puits Neuf?) : ouvert

Près de la bordure du chemin au Sud-Est de la maison du Paturail, une petite mare rectangulaire, peu profonde (1,50 m) devait servir de bassin d'exhaure. A proximité, une butte de 4 à 5 m, formant un petit plateau entièrement boisé et entretenu par l'exploitant actuel. Sur cette proéminence de stérile, Le puits reste ouvert et est recouvert par une végétation arbustive et épineuse. C'est un trou de 2,50 m de diamètre environ. L'espace est actuellement protégé par des fils de fer barbelé. Ce puits est dangereux et doit-être entièrement comblé.

Rapport BRGM n° R 38179 14 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site 19 : Le puits Octogone : comble

A coté de la bergerie (ancien bâtiment rénove signalé sur les anciens plans) et non loin du puits précédent, une deuxième butte de 4 à 5 m de hauteur, boisée, encore plus importante que la première se distingue dans le pré. Il s'agit vraisemblablement de la position du puits Octogone. Le bois est entretenu par l'exploitant actuel, et aucune trace d'un ancien puits n'est visible.

Site 20 :Puits de la Pompe, Puits Mathieu, Puits Plouvier I Puits Plouvicr II : comblés

A l'est du puits Octogone, dans le pré, on observe de légères dépressions pouvant correspondre aux puits de la Pompe, Mathieu, et Plouvier I. Ce signalement dans la morphologie est peu marqué, et semblent être aligné en direction de la maison du Paturail.

La position du puits Plouvier II, de l'autre coté du chemin, est peu marquée, le nivellement de cette parcelle ayant été dernièrement réalisé par l'exploitant (labour).

Site 21 : Puits de Fins : ouvert du site 20 au site 21

Le puits du moulin, le puits Marqué, le puits de la Madrine brûlé, ne paraissent plus sur le terrain.

La localisation du puits de la Cote de Fins est marquée par une petite butte de stérile sur la droite de la route en allant à Fins, à coté d'une épave de fourgonnette servant d'abri pour les aliments de bétail. La position précise du puits n'a pas été identifiée.

Le puits de" Fins se trouve approximativement entre le ruisseau de la Queurdre et la route qui mène au hameau de Fins. Sa position est reconnaissable à la présence d'un petit bosquet boisé, habituel pour les anciens puits, et qui tranche avec les pâturages environnant. Le bosquet est entouré par une clôture électrique ( 1 fil).

Le puits est maçonné et dépasse de 1,50 m du sol. La maçonnerie est en petites briquettes déjointées. On aperçoit un orifice latéral qui correspond à une ruine en contrebas du puits. Le niveau d'eau est inférieur à cet orifice. La ruine en contrebas, est un pan de mur avec un passage (ancienne canalisation ?) voûte en briquettes. Par elle-même, elle ne présente pas de danger particulier. Par contre le puits, du fait de sa signalisation par cette ruine peut attirer des enfants et peut être dangereux. On recommandera son obturation complète, son accès ne posant pas de problèmes.

Rapport HKGM n° R 38179 15 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site 22 : Puits de l'espérance : comblé ?

Plus au Sud-Ouest, sur la route qui mène à Fins et au niveau du virage avant de franchir la Queurdre, le pré présente un certain nombre de bosquets boisés, dont le plus important serait la localisation du puits de l'espérance.

La végétation, à ce niveau, est touffue et composées d'arbustes et d'épineux de toutes sortes, rendant sa pénétration impossible sans un layonnage préalable. D'après l'exploitant agricole de cette parcelle, il n'existerait pas de puits ouvert a cet endroit.

Il est souhaitable que ce secteur reste en friche impénétrable pour dissuader toute personne d'approcher du site présumé du puits.

Les autres "anciens puits" plus au Sud, figurant sur la carte ne sont plus visibles actuellement et sont considérés comme des puits de recherches , moins profonds, qui se sont probablement comblés entièrement avec le temps.

4.3. NORD EST DE LA CONCESSION DE NOYANT (figure 3)

Site 23 : Puits de la vallée : comblé accès : Après le puits Nord, en direction de Souvigny, prendre le chemin à gauche, et traverser la voie ferrée. Le site du puits se situe dans le près à droite après la voie ferrée.

Colline de stérile, avec de gros arbres d'une quarantaine d'années, très caractéristiques dans le pâturage avoisinant. Aucune trace de puits n'a été localisée sur le stérile, par contre une légère dépression circulaire apparaît au pied du stérile et pourrait être la trace d'ancien travaux.

Site 24 : Puits de la cote Mcnaud, 269 m, galeries à 387 : ouvert

A partir de la route RN 145, prendre au niveau de Messarges, la route allant au domaine de Grand Gourdin. Sur la gauche petite butte boisée de stérile avec dans la partie basse une dépression pleine d'eau.

D'après l'exploitant du domaine Grand Gourdin, il s'agit là du puits signalé sur les cartes comme puits d'aérage. La forte pluviosité, juste avant la visite, fait que le puits est plein, mais le niveau serait inférieur en été.

Derrière la butte, ancienne construction de briques, en ruine, (ancien bâtiment minier ou bergerie?).

Ce puits n'est pas protégé et est très dangereux pour les chasseurs ou autres ramasseurs de champignons ne connaissant pas la région.

Rapport BRGM n° R 38179 16 Ur'C

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Site 25 : Puits des Blots : ouvert

A Messarges, après le domaine de Coudrais, prendre la route en direction de la Jonchère. Le puits se situe dans un pré, sur le bord gauche de la route, en sommet de côte, juste avant le virage sur la droite.

En plein pré, un bosquet de grands arbres marque la présence de ce puits. Pris dans les arbres plantés à chaque coin, un câble cerne le puits. Une protection de fil de fer barbelé entoure également le puits. Ce puits est dangereux et doit être entièrement rebouché.

4.4. AUTRES SITES

Trvaux non retrouvés sur le terrain :

Concession de Noyant (du Nord au Sud)

Le puits de la Vallée : 48 m (entre le puits Nord et la route nationale 145) : ne pas confondre avec le puits du même nom au Nord Ouest du Puits Nord.

Les 3 puits de recherche de 30 - 33 m Le puits Agathe (à l'Est du puits Boca Le puits de la Vigne 52 m Le puits Henry - 67 m (1837 - 1839) Le puits de la Cote 150 m (1847 - 1849) Le puits Saint Louis 106 m (1816 -1819) Le puits du Moulin 55 m Le puits Fondard 117m Le puits de l'Usine 53 m (1816 -1817) Le puits Saint Philippe 137 m (1815 - 1817) Le puits de la Pierre Percée 70 m Le puits Alexandre 72 m Le puits Thieffrées 130 m (1810 - 1817) Le puits d'Air 53 m LepuitsduPoirier48m(1817- 1818) Le puits St Michel 67 m/

Le rapport de l'Ingénieur des Mines du 21 novembre 1957 pour la renonciation de la concession précisait que ces puits "dont l'exploitation a été abandonnée depuis très longtemps" sont "nombreux et ont été foncés voici plus d'un siècle".

"Tous ont été obstrués par des dalles de béton : leur position est souvent très difficile à repérer à cause de la végétation. Il est vraisemblable que beaucoup sont partiellement éboulés et qu'aucun de ces derniers n'offre de danger présent ou à venir".

Rapport BRGM n° R 38179 17 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALUER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

La majorité de ces puits sont situés dans l'axe du chemin partant de la Folie et rejoignant la route de Chatillon à Noyant.

Une bande de terrain broussailleuse et difficilement penetrable limite les prés et correspondrait à la localisation de ces anciens travaux.

Une reconnaissance plus approfondie nécessiteraient donc des travaux de débroussaillage.

Concession de Fins

Les puits suivants, d'après le rapport de l'Ingénieur des mines de 1957 ont été obstrués par des dalles de béton et beaucoup doivent être partiellement éboulés :

Puits de la Machine Brûlée Puits Saint Roman Puits Rapin Puits de l'Etang Puits de la Mouillcre Puits des Saules

Rapport BRGM n° R 38179 18 CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

5. TRAVAUX A ENTREPRENDRE

vr Puits Ouverts : 11 puits ont été répertoriés comme étant ouverts

Ces puits devront faire l'objet d'une mise en sécurité et devront être comblés dans leur intégralité. c3r Puits dallés et comblés

-> Puits dont la dalle est visible = 6

Un contrôle de la qualité de la dalle et de son ancrage dans le sol est nécessaire, ainsi que le débouchage des tubes d'aération permettant une ventilation des travaux non noyés.

-> Puits comblés - une quarantaine (37 répertoriés)

Pour une mise en sécurité optimale, il serait opportun de localiser tous les emplacements de ces travaux pour en vérifier le remblai et éviter la formation de "bouchon" qui peuvent céder et provoquer la réouverture de l'ouvrage.

Ces travaux sont considérables car, d'une part ils demandent la localisation précise des emplacements et sont des travaux "lourds" microgavimétrie (petit sondage) pour rechercher des cavités souterraines.

Cependant, compte tenu de leur situation et du danger modeste qu'ils représentent il n'est pas utile dans l'immédiat de proposer l'exécution des ces travaux de prospection qui demanderaient des moyens financiers importants.

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ANNEXE 1

Reportage photographique

Rapport BRGM n° R 38179 22 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site n° 1 : Installation du puits central - Réhabilitation des anciens bâtiments en musée de la mine en cours d'aménagement

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Site n° 1 : Puits central - Ancien matériel de la mine et château d'eau

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Site I : Le puits central Le puits est obturé par une dalle de béton armé (photo de droite)

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Site n° 2 : Puits Nord : effondrement de la dalle sous le poids d'un tracteur (printemps 1994)

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Siten0 3 : Le Puits Boca

Rapport BRGMn0 R 3SI79 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site n° 4 : Puits de la Folie

Äapport ß/fGA/ n° Ä CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site n° 5 : Emplacement présumé du Puits Incendié

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Site n° 6 : Ancienne ruine minière à proximité du puits Darcy

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Site n° 7 : Localisation du Puits Sud : à gauche les restes des installations du puits et à droite " plateau de stériles"

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Site n° 7 : Le Puits Sud est recouvert par une dalle de béton avec tubage d'aération Mare en contrebas du puits Sud, derrière les haldes de la mine

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Site n° 8 : Puits des grands Croisiers Le puits, dallé avec buse d'aération, se situe dans un bosquet boisé en bordure d'un jardin d'agrément

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Site n° 9 : Puits de Valtange comblé par le propriétaire à l'emplacement de la bergerie

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Site n° 10 : Puits Saint Eugène

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Siten0 11 : Puits Gabriel

ß/f CM n CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site n° 12 : Puits de la Chaise

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Site n° 12 : Puits de la Chaise avec buse d'aération

Rapport BRGM n° R 38179 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - inventaire des anciens ouvrages miniers

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Site n° 13 : Puits Robio Ccpuits a été aménagé et sert d'abreuvoir au bétail Derrière : les haldes et le puits de la Chaise

Rapport BRGM n° R 3 S ! 79 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Siten0 14 : Puits Vallon Localisation : bosquet d'épineux impénétrable, le puits serait ouvert

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Siten0 21 : Le Puits de Fins

Rapport BRGM n° R 38179 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site n° 21 : Infrastructure minière à proximité du puits de Fins Site 22 : Bosquet d'épineux correspondant à la localisation du Puits de l'Espérance (non retrouvé)

Rapport BROM n° R 38179 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

Site 23 : Puits de la Vallée Colline de stériles et dépression dans le pré

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Site n° 24 : Puits de la Cote Men aux (les Mayeux) Bosquet boisé à stérile et puits

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Site n° 25 : Puits "aéragc" de la Jonchère

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Réhabilitation de la cité minière de la Brosse - Construction d'une pagode

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Site n° 15 : Localisation des anciens puits : puits Clermont - Puits Marcat Dépression circulaire, rebouchée il y a quelques années avec un nouveau tassement

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Siten0 16 : Puits Duhamel Ce puits est en partie comblé par des ordures de natures diverses En premier plan, une partie du manège à chevaux en briquettes rouges

Rapport BRGMn0 R 38179 CONCESSION MINIERE DE NOYANT D'ALLIER (03) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

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Site n° 17 : Puits au Nord-Ouest du puits Duhamel

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Siten0 18: Le Puits Neuf

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Site n° 19 : Emplacement présumé du puits Octogone Site n° 20 : Légère dépression circulaire pouvant correspondre au puits de la pompe

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ANNEXE 2

Etude géologique du bassin permo-carbonifère de la Quenne (Allier)

Rapport BRGM n° R 38179 23 UNIVERSITE DE DIJON INSTITUT DES SCIENCES DE LA TERRE

ETUDE GEOLOGIQUE

DU BASSIN PERMO-CARBONIFERE

DE LA QUEUNE (ALLIER)

Pierre DEBRIETTE 1985 Fig- 69 - Coupe de l'assise de NOYANT (STEPHANIEN)

++ : Granite uú : Conglomérat (à FINS-Le MONTET : Cor mérat des NUMELIERS) • '•' : Grès, schistes :£-. Schistes bitumineux, grès schi; du centre du bassin à FINS ¿^ Gore na Charbon c{ Andésite

Couche de charbon : n° 11 - Couche n° 11 de VOISIN S.T.E.- Couche de ST EUGENE B - Couches de la BROSSE C - Couches de la COTE BT - Grande couche branche du Toit BM - Grande couche branche du Mur PCM - Petite couche du Mur GCM - Grande couche du MONTET 74 - LE STEPHANIEN

La structure du bassin fait d'une juxtaposition d'aires de sédimentation, le manque de données sur les évolutions latérales de faciès des dépôts (absence de plans détaillés des exploitations ; couverture végé­ tale abondante marquant dans de nombreux cas les affleurements), l'absence de marqueurs lithologiques bien typés, sont autant d'obstacles à la défini­ tion d'assises stéphaniennes.

Le STEPHANIEN forme une seule assise, l'assise de NOYANT, puissante d'environ 740 m dans cette dernière localité. A NOYANT, cette assise contient 4 faisceaux de couches de charbon. Ce sont de haut en bas :

- faisceau de ST EUGENE : couche de ST EUGENE - faisceau de la BROSSE : couches de la BROSSE - faisceau de la COTE : couches de la COTE - faisceau de base : grande couche branche du Toit grande couche branche du Mur petite couche du Mur Grande couche du MONTET

7 4 1 - Le faisceau de base (puissance 160 m environ)

Il est constitué par :

- un mur gréso-schisteux à très minces couche's de charbon (à FINS) se stérili­ sant en direction du Nord, plus épaisses au MONTET (0-4 m ; moyenne 1,5 à 2 m). Les premiers dépôts : grès grossiers de la carrière de FINS (4 m), schistes (1 à 2 m) du mur de la couche du MONTET reposent directement sur le socle (puissance de l'ensemble 40 m à FINS).

- une coulée d'andésite à faciès paléovolcanique, très épaisse (jusqu'à 20 m à NOYANT - ASM.C)

- la petite couche du mur : puissante à FINS de 2 à 3 m (amas de 12 à 14 m AMN.F. CARIOU) à NOYANT de 0 à 3 m (ASM.M.). Elle se stérilise en direction du Nord (environ du puits Nord, passées gréseuses). A FINS et NOYANT, cette couche repose directement sur la coulée d'andésite.

- la grande couche branche du mur, épaisse de 0 à 10 m. Elle n'a été reconnue et exploitée qu'aux abords de NOYANT (épaisseur maximale à hauteur du puits DARCY) entre les puits SUD et NORD. Elle était barrée par un lien blanc de 0 à 1,5m ; son toit était un gore (ASM.M.)

- la grande couche branche du toit (0 à 6m), divisée en deux par du grès (0 à 1,5 m). Son mur est un gore, le toit des schistes friables. Elle n'a été reconnue qu'à l'Est de NOYANT, aux abors des puits DARCY 1 et 2.

Les stériles intermédiaires sont des grès (0 à 10 m). La puissance totale du faisceau des couches (petites couches du mur, branche du mur, branche du toit) est de 40 m à NOYANT (ASM.M.). Son toit est schisteux.

Cet ensemble contient plusieurs gores :

- un à 90 m au toit de la couche dite branche du Mur au puits SUD (AMN.F. BRGM), Ce pourrait être le même que l'on trouve à 130 m au toit de la petite couche du mur à FINS (coupe dite du puits NEUF, AMN.F. BRGM) - un au toit de la couche dite branche du toit : interpretation de la coupe du puits BOCCA donnée par BOULANGER (1844) : couche d'argile et schistes blancs durs

- un au mur de la couche branche du toit (ASM.M.)

- un au toit de la couche branche du mur (ASM.M.)

- un dans la couche branche du mur (ASM.M.)

L'équivalent de ce faisceau sur la bordure ouest est un ensemble schisto-grésoconglomératique : la FONT de l'AUGE, la JOBINAUDS, les CROISlERs l'AUGERE, COTES MATRAS : pont sur la voie ferrée (sous les conglomérats des NUMELIERS) lisière sud du bois de PROGNE, bordure ouest du bassin au MONTET.

Les couches de charbon y sont peu nombreuses Peu épaisses (une de 20 à 40cm au puits des CROISIERS). Dans ce dernier puits, elle aurait subi une antracification.

7 4 2 - Le faisceau de la COTE (puissance 280 m environ)

Les couches de la COTE ont été recoupées par le puits BELLEVUE (à l'Est de NOYANT), entre 12 et 72 m de profondeur. Leur puissance varie de 0,5 à 0,9 m. La première couche se situerait à environ 210 m au-dessus du socle. Dans ce faisceau, un gore se situe à 320-350 m au-dessus du socle.

A FINS, les couches de la COTE sont remplacées par des schistes bitumineux. Ceux-ci reposent à l'Ouest sur la puissante assise de conglomérat des NUMELIERS (275-300 m de puissance). Elle s'est déposée dans une structure orientée N.N.E.-S.S.W. dont l'origine tectonique est probable (gouttière structurale consécutive à une compression N.W.-S.E.), sa nise en place serait postérieure (voir contemporaine pour les toutes premières séquences) à une faille E.W. décrochant la bordure Ouest. En effet, cette formation ne subit pas de décrochement suivant cette direction et recouvre le prolongement d'un plan de faille, décrochement dextre imputable à une compression N.W.-S.E.

A FINS, au mur des schistes bitumineux, il y a :

- 1 gore sur la bordure est - 3 gores sur la bordure ouest.

Le gore de la bordure est n'est qu'à 200 m environ du socle et le premier affleurant sur la bordure ouest est à plus de 300 m. Il y a donc une lacune de sédimentation importante, dû, à mon avis, à la présence de hauts fonds provoqués par la compression N.W.-S.E. empêchant l'envahissement du bassin par la formation gréso-conglomératique des NUMELIERS.

Ces horizons gréso-congloraératiques et schisteux sont les derniers contribuant au remplissage des cuvettes de et le MONTET. 7 4 3 - Le faisceau de la BROSSE (puissance 100 m environ)

Les couches, constituant ce faisceau (1,3 ; 0,6 ; 1,6 m d'épaisseur, ont été reconnues par-deux puits, de part et d'autre du carrefour de la BROSSE (point côté 326 de la carte IGN au 1/25 000 BOURBON - 1'ARCHAMBAULT). Elle se situent à 520 ra au-dessus du socle. Elles n'ont pas été identifiées sur la bordure ouest du bassin.

D'après la coupe des terrains passant par le puits CENTRAL, il y aurait un gore à leur mur. Cette assise serait à prédominance schisto-gréseuse.

7 4 4 - Le faisceau de ST EUGENE (puissance 200 m environ)

Il est constitué par la couche de charbon dite de ST EUGENE (à 620 m au toit du granite de la bordure est). Cette couche, épaisse de 1,3 m, formait au S.W. de NOYANT un synclinal régulier s'ennoyant vers le N.N.E.

La couche nc 11 de VOISIN (de puissance insignifiante - 0,65 ra - mais constituant un repère stratigraphique à proximité de NOYANT), est à 70 m au toit de la couche de ST EUGENE. Les couches de charbon affleurant à l'est de THIOLAY pourraient se rattacher à ce faisceau.

Sur le versant ouest du bassin, vers THIOLAY, la base de ce faisceau serait faite de conglomérats. La puissance de ceux-ci serait décroissante vers le sud (passées de conglomérats au mur du relèvement ouest du synclinal de ST EUGENE).

7 4 5 - Interprétation de la coupe des terrains passants par le puits CENTRAL et ses travers-bancs

Sur la coupe des terrains passants par le puits CENTRAL et ses travers-bancs (AMN.F.CARIOU), j'ai placé :

- des failles (interprétation des photos aériennes) FI (N30) ; F2 (N10) ; F3 (N30) ; F4 (N40) ; F5 (N150) ; F6 (N150). - les failles ou associations de failles recoupées par les travers-bancs et le puits CENTRAL : FA à FN (d'après les ASM et les descriptions litholo­ giques de la coupe du puits CENTRAL et de ses T.B.) - les couchœ de charbon : branche du mur ; faisceau de la COTE ; couches de la BROSSE et les projections des couches de ST EUGENE et n° 11 de VOISIN - les gores observés en surface Gl (gore au toit des couches au puits SUD) G2 et G3 (gores observés dans la coupe du puits THIEFFRIE) et recoupés par les travaux d" puits CENTRAL :C-4 à G10 - les puits BELLEVUE (il recoupe le faisceau des couches de la COTE), DARCY (le TB à 112 devait recouper la couche de ST EUGENE. Il fut prolongé par un sondage(ASM.C.) - les bures 1 Sud 340-400 et 3 Nord 340-400 S uj j tuai r- OUEST EST ° ¡A 3 or i 1 2 3 . U *Kl ñ S F31 O 5 'F5 u o ui y w i y !F8 Q3 ° Q¿ 'M § o. O ui • »>

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Fig. 70 - Interprétation de la coupe des terrains passant par le puits CENTRAL et ses travers-bancs (d'après AHN.F. CARIOU) Fl à F6 : Failles (d'après interprétation des photos aériennes) FA à FN Failles ou groupes de failles recoupées par les travaux miniers Gl à G10 Niveaux de gore CH - charbon ; SC = schistes, *^~ charbon TB = travers-bancs en pointillés : corrélations et projections (d'ouvrages, d'affleurements) sur la coupe des terrains 147 J'ai constaté que :

- la couche de charbon, recoupée par le travers-bancs, est à 400 et le bure 3 N n'est pas dans l'alignement des couches exploitées par les étages supé­ rieurs (TB à 340, 280 et anciens travaux), situés au sud du T.B. E à 400. Ce décalage vers le centre du bassin (100 m environ) apparait très bien sur le plan des voies de fond (AMN.F. H.B.A.)

Ce décrochement est en relation certaine avec une faille (interpréta­ tion des photos aériennes), orientée N 150 et passant entre les T.B. E à 280 et à 400.

- les terrains dans les travers-bancs à 400 forment un synclinal régulier : apparemment, ce sont les mêmes gore, charbon et schistes charbonneux qui sont recoupés par les T.B.

- les terrains se redressent, le pendage s'inverse à l'approche des groupes de failles FD, FC, FB, FA

- un gore (G4) fut recoupé à proximité du puits CENTRAL par le TB W à 145 ; des filets charbonneux (C4) accompagnaient ce gore. Des veinules de charbon furent traversées vers 160 m par le puits CENTRAL. Dans les TB à 100, une petite couche de charbon surmontait à peu de distance les gores G9 et G10. D'après l'allure générale des terrains, les gores G4, G7, G8, G9, G10 et G6 formeraient un seul et même banc. Il en serait de même pour les passées charbonneuses au toit du gore. A l'approche de la faille du puits CENTRAL, ces niveaux sont laminés et peuvent disparaître.

- sur la bordure est du bassin, des failles ou groupes de failles s'alignent : F2 et FG F3 et FH F4, FA, FB, FC, FD

La dernière association forme la faille du puits CENTRAL

- sur la coupe, la projection de l'affleurement de la couche n° 11 de VOISIN se situe au-dessus de la petite couche de charbon verticale (CHi), reconnue par le T.B. à 145 et une petite galerie en direction à 146 m du puits CENTRAL. Cette couche, d'après un rapport du Service des Mines de CLERMONT FERRAND, serait la couche n° 11 de VOISIN.

- sur les affleurements, la couche de ST EUGENE se place à 70 m au mur de la couche n° 11. Elle a pu être recoupée par le TB à 145 à 80 m du puits CENTRAL (SC), le puits CENTRAL vers 280 m et le travers-bancs ouest à 400 (schistes charbonneux, SC.)

- les couches de la BROSSE, au mur de la couche de ST EUGENE seraient réduites a une veinule de charbon au toit des gores G9 - G10. Elles ont été laminées par failles à proximité de la colonne du puits CENTRAL. 148

En conclusion, cette coupe de synthèse met en évidence :

- un accident majeur, faille inverse : la faille du puits CENTRAL ; les reiet- vertical et horizontal, seraient de 200 et 75 m environ

- d'autres fractures, de direction sub-parallèle à la faille du puits CENTRAI (N30 - N10) qui ont pu jouer en failles inverses

- un niveau de gore, très puissant (jusqu'à 20 m) devant se placer au mur des couches de la BROSSE. Il n'a pas été recoupé par le puits de ce nom arrêté à 13,6 m (ASM.M.) à la suite de venues d'eau très importantes. Etant donné sa régularité, il pourrait constituer un niveau repère

- le bassin est un synclinal dont les flancs sont plus ou moins tronqués par des failles

- les couches de charbon se stérilisent en direction de l'Ouest : les couches du faisceau de base et de la COTE n'ont pas été recoupées par le TB ouest à 400 ; les couches de la BROSSE (puissance 3,5 m en surface) s'amincissent Les couches .se.stérilisent également en direction du nord: la couche de ST EUGENE est peu épaisse (coupe du puits CENTRAL vers 280 m) ou remplacée par des schistes (TE à 145 et TB W à 400). CONCESSION MINIERE DE NOYANT (ALLIER) - Inventaire des anciens ouvrages miniers

ANNEXE 3

Plan (Tensemble des houillères de Noyant

Rapport BRGM n° R 38179 24