CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 1R® Séance Du Vendredi 16
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ISSN C24S-3089 Année 1990 . - No 86 [1] A. N . (C. R.) 02 :2-8765 Samedi 17 novembre 1990 DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 9e Législature PREMIÈRE SESSION ORDINAIRE DE 1990-1991 (78e SÉANCE) COMPTE RENDU INTÉGRAL 1r® séance du vendredi 16 novembre 1990 5434 ASSEMBLÉE NATIONALE - 1'. SÉANCE DU 16 NOVEMBRE 1990 SOMMAIRE PRÉSIDENCE DE M . GEORGES HAGE 4. Loi de finances pour 1991 (deuxième partie) . - Reprise de la discussion d'un projet de loi (p . 5456). 1 . Nomination è des organismes extraparlementaires ÉQUIPEMENT, LOGEMENT, TRANSPORTS ET MER (p. 5435). Transports terrestres, routes et sécurité routière (suite) 2. Loi de finances pour 1991 (deuxième partie) . - Suite Réponses de M. Michel Delebarre, ministre de l'équipe- de la discussion d'un projet de loi (p . 5435). ment, du logement, des transports et de la mer, aux ques- tions de : MM. Eric Raoult et Roland Vuillaume. ÉQUIPEMENT, LOGEMENT, TRANSPORTS ET MER ÉQUIPEMENT, LOGEMENT, TRANSPORTS ET MER Transports terrestres, routes et sécurité routière (suite) Etat B Réponses de Michel Delebarr, ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer, et de Titres III et IV (p . 5458). M. Georges Sarre, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la Etat C mer, chargé des transports routiers et fluviaux, aux ques- tions de : MM. Jacques Brunhes, Fabien Thiémé, Jean Titres V et VI (p. 5458). Rigaud, René Beaumont, Louis Colombani, Yves Fré- ville, Léon Bertrand, Mme Jacqueline Alquier, M . Alain Etat D Brune, Mme Marie-France Lecuir, MM. Antoine Rufe- nacht, François Grussenmeyer, Jean-Michel Couve, M. le ministre. Augustin Bonrepaux, Marc Dolez, Guy Bêche, Serge Charles, Michel Giraud, François Massot, Thierry Réserve du vote sur les crédits inscrits à la ligne « Équipe- Mandon, Claude Barate, Roland Vuillaume, Mme Marie- ment, logement, transports et mer ». Noelle Lienemann. Renvoi de la suite de la discussion à la prochaine séance. 3. D`pèt d'une motion de censure (p. 5456) . 5. Ordre du jour (p. 5458) . ASSEMBLÉE NATIONALE - 1 ►e SÉANCE DU 18 NOVEMBRE 1990 6436 COMPTE RENDU INTÉGRAL PRÉSIDENCE DE M . GEORGES RAGE, trafic des voies d'eau au sein de la Communauté européenne. e Nous risquons dès lors de rester à l'écart de l'Europe des vice-président . fleuves et des canaux, alors qu'il faudrait une politique flu- viale novatrice, assurant notamment les liaisons Seine-Est et La séance est ouverte à neuf heures trente. Seine-Nord et leur mise à grand gabarit, et l'indispensable liaison Rhin-Rhône au moment où les Allemands vont inau- Wi. le président. La séance est ouverte. gurer la liaison Rhin-Main-Danube. Autre question concernant les voies d'eau, monsieur le secrétaire d'Etat, l'E.P.I.C. devant se substituer à l'office national de la navigation le l er janvier 1991 et sachant 1 qu'aucun texte ne définira entre-temps les taxes et redevances comment, dans ces conditions, le Gouvernement pense-t-il financer le service de la voie d'eau en 1991 7 NOMINATIONS À DES ORGANISMES Monsieur le ministre de l'équipement et des transports, le EXTRAPARLEMENTAIRES port autonome de Paris joue un rôle majeur dans l'économie de 1'11e-de-France. Le port de Gennevilliers représente, à lui seul, 51 p M. le président. J'informe l'Assemblée que les nomina- . 100 du chiffre d'affaires du port autonome de Paris, mais le développement des énormes potentialités de ce tions de ses représentants au sein - de la commission consul- port dépend pour une part essentielle de la desserte de ce tative appelée à émettre un avis sur la modification de' la valeur du point de pension site par des transports en commun . Or, actuellement, il n'y en ; - de la commission consultative a aucun. Il faudrait prévoir l'arrivée du métro jusqu'au port des archives audiovisuelles de la justice ; - de la commission sous des formes diverses nationale de l'informatique et des libertés ; - et de la com- : prolongation de la ligne 13 bis avec décrochement à La Fourche ou le projet Méteor . Il y e mission supérieure des sites, sont publiées au Journal officiel urgence. de ce jour. Deuxièmement, monsieur le ministre des transports, le viaduc de l'autoroute A 15 est actuellement doublé sur le port de Gennevilliers . L'achèvement des travaux est prévu I2, en 1994 . Mais aucun financement n'est inscrit pour sa pro- longation dans la traversée totale de Gennevilliers jusqu'à la voie rive gauche de la Seine, ce qui fait que nous risquons de voir reportés de quelques kilomètres les actuels bouchons . Il LOI DE FINANCES POUR 1991 y a donc urgence d'assurer un financement total jusqu'à la (DEUXIÈME PARTIE) rive gauche de la Seine permettant une cohérence du trafic. Quelles dispositions, monsieur le ministre, comptez-vous prendre pour desservir le port autonome et la presqu'île de Gennevilliers 7 Suite de la discussion d'un projet de loi M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat M. le président. L'ordre du jour appelle la suite de la auprès du ministre de l'équipement, du logement, des trans- discussion de la deuxième partie du projet de loi de finances ports et de la mer, chargé des transports routiers et fluviaux. pour 1991 (no 1593 et lettre rectificative no 1627, rapport M. Georges Sarre, secrétaire d'Etar. Monsieur le député, no 1635). vous posez plusieurs questions et je m'en réjouis . Vous témoignez ainsi de l'intérêt que vous portez à la voie d'eau ÉQUIPEMENT, LOGEMENT, TRANSPORTS El' MER et, plus particulièrement, au port de Gennevilliers, ce qui est bien 1C-gitime. TRANSPORTS TERRESTRES, Je répondrai à celles qui concernent les voies navigables et ROUTES ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE (suite) le rôle du port autonome de Paris, M . Delebarre vous répondra sur la liaison du métro. M. le président. Nous poursuivons l'examen des crédits du ministère de l'équipement, du logement, des transports et Je vous rappelle que l'article 89 du projet de loi de de la mer, concernant les transports terrestres, les routes et la finances, qui introduit cette réforme des voies navigables, sécurité routière. marque dans ce secteur un tournant très important. Mais je ne voudrais pas que vous soyez victime d'une « illusion d'op- Hier matin, l'Assemblée a abordé la phase des çuestions. tique ». S'il y a effectivement baisse des crédits budgétaires Pour le groupe communiste, la parole est à M . Jacques d'investissement, vous noterez que tous les autres chapitres Brunhes. sont convenablement dotés . Mais cette baisse ne signifie en aucune façon que l'effort public, c'est-à-dire l'effort assis sur M. Jacques Brunhes . La réforme des voies navigables les prélèvements obligatoires, soit, lui, en baisse ; il est au décidée au conseil interministériel de janvier 1990 entre dans contraire en forte hausse. En effet, le budget passera de les faits, mais je me demande, monsieur le secrétaire d'Etat 273 millions de francs en 1990 à 537 millions en 1991, soit chargé des transports, si elle sera suffisante pour rattraper le presque un doublement. On ajoute souvent les 200 millions retard considérable que nous avons pris et que nous prenons Inscrits dans la loi de finances rectificative de l'année der- encore dans ce secteur d'avenir. nière et qui sont en cours d'exécution, aux 273 millions, ce Il y a, d'un côté, les 400 millions de ressources nouvelles qui donne cette illusion d'optique . Mais ce qu'il faut noter payées par les usagers et, de l'autre les dotations budgétaires. - et c'est très important - c'est le doublement des crédits, Or ces dernières sont en baisse sensible. Vous nous inquiétez assurant, comme vous le souhaitez, des redevances pérennes, en minorant ainsi le budget proprement dit. C'est d'autant comme le recommande le rapport Chassagne . Ainsi, l'établis- plus décevant que nos partenaires font des efforts considé- sement public industriel et commercial est assuré, chaque rables. Vous savez, monsieur le secrétaire d'Etat, que l'Alle- année, de rentrées nouvelles que nous pourrons d'ailleurs magne et les Pays-Bas assurent à eux seuls les trois quarts du adapter puisque, vous le savez, la possibilité de taxer en 643d ASSEMBLÉE NATIONALE - 1 re SÉANCE DU 18 NOVEMBRE 1990 fonction du volume d'eau consommé permettra d 'avoir des de la liaison que vous souhaitez ; sinon, nous mettons tout financements sûrs donnant à l'établissement des facultés en oeuvre pour qu'elle puisse être réalisée dès le début du d'emprunt, et lui permettant de programmer ses investisse- plan suivant. ments, son fonctionnement et sa modernisation. M. Jacques Brunhes . Les 145 millions de francs pour le En ce qui concerne les décrets d'application, sachez que boulevard urbain ne suffisent pas pour aller jusqu'au bout l les services de la navigation et le groupe présidé par Il y aura toujours engorgement. Claude Quin ont travaillé . Tous !es décrets sont prêts, et seront, dès que la loi de finances sera votée, soumis pour M. le ministre de l'équipement, du logement, des avis au Conseil d'Etat. Je peux donc vous assurer que les transports et de la mer . C'est la raison pour laquelle nous 400 millions prévus seront dégagés . Je précise que le Premier suivrons très attentivement la mise en oeuvre du contrat de ministre m'a écrit que, dans l'hypothèse où, pour une raison plan. Si des redéploiements sont possibles d'ici à la fin du ou pour une autre, il y aurait des retards, c'est le budget de contrat de plan, nous les affecterons à cette réalisation, sinon l'Etat qui prendrait le relais.