Bulletin Bimestriel D'informations De La
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
BULLETIN BIMESTRIEL D’INFORMATIONS DE LA FAO - NIGER FAO Niger-INFOS BULLETIN BIMESTRIEL D’INFORMATIONS DE LA FAO - NIGER N°003 DU 31 JUILLET 2017 Sommaire La FAO appuie le Niger avec 657 tonnes de semences améliorées Trois bonnes pratiques de réponses P. 2 © rapides aux risques de catastrophes FAO et à la mise en place de 50 000 tonnes d’engrais. développées au Niger À la fin du mois de juin 2017, seulement 20 606 tonnes La FAO appuie la vulgarisation de P. 2 sont obtenues. l’acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives Dans le cadre de la lutte phytosanitaire, 200 000 litres La FAO appuie le CORESA à dispo- P. 3 sont prévus mais seulement 56 098 litres sont dispo- ser d’un outil d’évaluation des poli- nibles dans les magasins de la Direction Générale des tiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans Produits Vivriers correspondant à une capacité d’interven- quatre pays du Sahel tion de 64 704 ha pour une prévision de 250 000 ha, soit La FAO soutient la production du P.3 une couverture de plus de 26%. riz au profit de 4 000 bénéficiaires nigériens Pour cette campagne pluviale 2017, la contribution de la Le Niger institutionnalise l’approche P. 4 FAO est de 657 tonnes de semences améliorées de mil et champs écoles paysans introduite niébé en faveur des ménages ruraux les plus vulnérables. dans le pays par la FAO Les principaux partenaires financiers de la FAO dans la L’approche champs écoles agro- P.4 pastoraux de la FAO donne satis- mobilisation de ce tonnage sont le Fonds des Nations faction au Niger Unies pour les opérations d’urgence (CERF) et la France. Témoignages sur les champs P. 5 écoles paysans Il faut rappeler que la semence améliorée est un intrant La FAO apporte un appui de 4 000 P. 6 important en agriculture à cause de sa contribution dans tonnes d’aliments bétail aux l’amélioration de la productivité et des rendements des éleveurs nigériens affectés par le cultures. Certains producteurs nigériens éprouvent encore déficit fourrager 2016 d’énormes difficultés à se procurer ces semences. Etat des pâturages et des mouve- P.6 ments des animaux à la 2ème décade du mois de juillet 2017 Distribution des semences pour la campagne agricole 2017 au Niger La FAO appuie l’élaboration des P. 7 documents d’orientation stratégique La campagne agricole pluviale 2017 s’installe progressi- dans la mise en œuvre de la vement au Niger. © Grande Muraille Verte au Niger FAO Les autorités, à travers le Ministère de l’Agriculture et de La FAO met en place le projet ACD P. 7 pour appuyer la réalisation de la l’Elevage, ont programmé l’achat localement de 15 821 Grande Muraille Verte au Niger tonnes de semences améliorées adaptées aux conditions Quelques cas de réussite P. 8 agro-éco-climatiques locales. Ce tonnage est composé de 10 796 tonnes de mil, de 640 Œuvrer ensembleŒuvrer pour un monde «Faimzéro» tonnes de sorgho, de 50 tonnes de maïs, de 3 862 tonnes de niébé, de 231 tonnes d’arachide et de 242 tonnes de riz. A la date du 30 juin 2017, ce sont au total 9 675 tonnes qui sont acquises. Cette quantité peut couvrir au moins LE NIGER ET LA FAO 25% de la superficie totale en cultures pluviales, soit Célèbrent 40 ans de partenariat environ 1 500 000 ha, au profit de 686 444 ménages pour le développement durable répartis dans l’ensemble des zones agricoles du Niger couvrant ainsi 266 communes pour 3 837 villages. Semences améliorées de la FAO et la sécurité alimentaire et nutritionnelle Afin d’assurer la réussite de la campagne agricole, le gouvernement nigérien a procédé, entre autres, à l’achat 1 BULLETIN BIMESTRIEL D’INFORMATIONS DE LA FAO - NIGER Actualité Trois bonnes pratiques de réponses aux La FAO appuie la vulgarisation de l’acte uni- risques de catastrophes développées au Niger forme relatif au droit des sociétés coopératives © FAO/Moumouni Agali Agali FAO/Moumouni L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) aide le Niger à vulgariser dans les régions de Dosso et de Tahoua le nouvel acte uniforme sur le droit des sociétés coopératives entré en vigueur depuis le 15 mai 2013. Cet appui permet de renforcer les connaissances techniques des structures coopératives et de favoriser leur autonomisation. La vulgarisation s’est faite sous la forme de séances de formation des forma- teurs qui ont regroupé 30 formateurs communautaires, encadreurs et anima- teurs des structures partenaires et décentralisées. Au sortir de ces sessions de formation, les bénéficiaires se sont engagés à restituer les connaissances apprises au niveau communautaire. Quant aux encadreurs et techniciens des ONG, des structures faitières et des services Banque céréalière de Gobéri décentralisés de la Direction de l’Action Coopérative et de la Promotion des Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Analyse et Promotion des Organismes Ruraux (DAC/POR), ils se sont engagés à assister les formateurs Dispositifs Locaux de Réduction de Risques des Catastrophes pour la communautaires aux séances de restitution et les Organisations paysannes à Résilience au Sahel», une étude menée avec l’appui de la FAO a ressorti se conformer à la nouvelle législation. plusieurs bonnes pratiques. Au Niger, le projet s’est concentré sur l’étude de trois expériences à savoir les dispositifs de stocks de proximité, les L’Acte uniforme devrait introduire au Niger des modifications à quatre niveaux : banques d’aliment bétail et les systèmes d’alerte précoce. Après un long le niveau des dispositions générales sur la société coopérative (constitution, processus de collecte, de concertation et de validation, ces expériences ont fonctionnement, transformation, fusion, scission, dissolution, liquidation et nullité de la coopérative), le niveau des dispositions particulières aux diffé- été retenues au sein des mécanismes suivants: les systèmes d’alerte précoce, deux expériences à savoir celles de Vété- rentes catégories de sociétés coopératives, avec la création de 2 types de rinaires Sans Frontières (VSF-Belgique) et de l’ONG Karkara (une ONG coopératives, à savoir la société coopérative simplifiée et la société coopéra- locale) ont été documentées. L’expérience de VSF-Belgique décrit, en tive avec conseil d’administration, le niveau des dispositions pénales et le situation pastorale, l’utilisation des Nouvelle Technologie de l’Information niveau des dispositions diverses, transitoires et finales. et de la Communication (NTIC) qui prend en compte le retour d'informa- Il est à noter que les différentes sessions de vulgarisation s’inscrivent dans le tions utilisables directement par les éleveurs bénéficiaires et surtout «en cadre de la mise en œuvre du programme «Accélération de l’Autonomisation temps réel». Quant à l’ONG Karkara, elle a développé l’expérience du Economique des Femmes Rurales» au Niger conjointement exécuté par la renforcement des Systèmes Communautaires d’Alerte Précoce et de FAO, le FIDA, l’ONU femmes et le PAM. Ce programme vise à améliorer les Réponse aux Urgence (SCAP-RU) qui consiste à la valorisation du cadre conditions de vie et renforcer les droits des femmes rurales dans le contexte du national du Système d’Alerte Précoce (SAP), considéré comme très développement durable en contribuant notamment au renforcement du lea- innovant à l'échelle de la sous-région. dership féminin, en améliorant la sécurité alimentaire et nutritionnelle et en les banques d’aliment du bétail sont expérimentées par l’ONG Karkara, soutenant l’accroissement des revenus des femmes rurales pour leur permettre VSF Belgique et l’Association pour la Redynamisation de l’Elevage au de subvenir à leurs besoins. © Niger (AREN). Le système est basé sur le stockage des aliments bétail Abdou FAO/Salifou en amont d’un déficit fourrager, lorsque les prix sont bas, pour maîtriser l’inflation en temps de crise. Ces aliments stockés sont ensuite revendus pendant la période de soudure à un prix inférieur à celui du marché. les stocks de proximité sont des expériences développées par Oxfam Œuvrer ensembleŒuvrer pour un monde «Faimzéro» dans le suivi, l’appui des banques céréalières et du warrantage à travers les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) est une expérience englobante. Ce système est basé sur l’amé- lioration de la collecte des informations (fonctionnalité, états des FAO aide à construire un monde libéré de la Faim de libéré monde un aideconstruire à FAO stocks…) et en temps réel. Ce mécanisme vise une meilleure réponse et coordination. Ces bonnes pratiques développées au Niger sont en rapport avec les ob- jectifs de Développement Durables (ODD) et l’Objectif Stratégique 5 de la FAO qui vise à améliorer la résilience des moyens d’existence agricoles face aux catastrophes liées au climat. Le projet a été financé par ECHO (Humanitarian Aid and Civil Protection) pour une période de huit mois (décembre 2016 à juillet 2017). L'Institut de Recherches et d'Applications Une session de formation des formateurs communautaires, encadreurs et animateurs des struc- des Méthodes de développement (IRAM) a été le partenaire technique de tures décentralisées mise en œuvre. F A O N I G E R - INFOS N°003 DU 30 JUILLET 2017 2 BULLETIN BIMESTRIEL D’INFORMATIONS DE LA FAO - NIGER Actualité La FAO appuie le CILSS/CORESA à disposer Le représentant du CILSS a réitéré les remerciements de son organisation à tous les partenaires techniques et financiers qui continuent à les accompa- d’un outil d’évaluation des politiques et stratégies gner «depuis plusieurs années dans l’animation du dispositif régional de de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans prévention et de gestion des crises alimentaires ainsi que le suivi des poli- tiques et stratégies de sécurité alimentaire dans la région.» quatre pays du Sahel Quant au Représentant de la FAO au Niger, M.