N De La Canebière
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fWlf® saison ^rnilDN PROVENCE MÎDITERBF 2008/2009 Vincent Scotto n de la Canebière 7 novembre 20h00 • Samedi 8 Novembre 20h00 • Dimanche 9 novembre 14h30 Direction musicale Dominique Trottein Mise en scène Jacques Duparc Chorégraphie Laurence Fanon Décors Christophe Vallaux Costumes Katia Duflot Lumières Noël Lemaitre Francine Edwige Parat Toinet Virgile Frannais Girelle Jacques Duparc Pénible Jean-Claude Calon Margot Jeanne-Marie Levy Malou Isabelle Fleur Marie Claudia Mauro Garopouloff Jean-Marie Delpas Bienaimé René Camoin Chariot Michel Grisoni Tante Clarisse Michèle Brassard* Un mousse/le groom Jérémie Ruyssen Orchestre et ballet de l'Opéra Pianiste chef de chant Sabine Dubar Régisseur général Philippe Pellier Régisseur du ballet Chantai Waegemans Coiffures Roger De Greef Maquillages Virginie Peyré Production de l'Opéra-Théâtre 'Avignon et des pays deVaucluse * Membre du chœur de l'Opéra Vincent L'homme aux Vincent Scotto est né à Marseille en 1876. Il nous a légué une soixantaine d'opérettes et près de quatre mille chansons. Un musicien instinctif Vincent Scotto joue de la guitare et compose des chansons sans avoir véritablement appris la musique. En 1906, il propose à Polin, étoile du Café-concert, alors de passage à Marseille, une chanson, El navigatore, dont les paroles transformées par celui-ci vont devenir La Petite Tonkinoise. Cette chanson connaît un très grand succès à Paris et elle fera ensuite le tour du monde chantée par Joséphine Baker. Un Marseillais à Paris Après le succès de La Tonkinoise, Scotto s'installe à Paris dans le quartier du Faubourg Saint-Martin où il devient l'un des compositeurs les plus en vogue, écrivant pour Mistinguett, Maurice Chevalier, Joséphine Baker,Tino Rossi et Edith Piaf. Parmi la soixantaine de productions scéniques de Scotto, dont les fameuses Violettes Impériales en 1948, on relève dix opérettes marseillaises. De celles-ci, trois se distinguent : Au Pays du Soleil (1933), Trois de la Marine (1932) et Un de la Canebière (1935). Scotto 4000 chansons Vincent Scotto a composé de célébrissimes chansons telles que J'ai deux amours, Sous les ponts de Paris (1913), Le plus beau de tous les tangos du monde (1934) et La Java bleue (1938). L'opérette marseillaise Marseille et son fameux Alcazar, la célèbre et très exigeante salle avait vu, depuis le début du siècle, outre les spectacles parisiens de music hall et d'opérette, la naissance de vocations régionales brillantes comme celles de Raimu, Fernandel etTino Rossi. L'opérette marseillaise fut tout d'abord un genre local avant de monter à Paris en 1937 dans le sillage de son représentant le plus célèbre :Vincent Scotto. Il meurt en 1952, un an avant la création de son dernier ouvrage, Les Amants de Venise. Un de la Canebière Rellys et Alibert révélés au public parisien La quatrième opérette marseillaise de Scotto, Un de la Canebière, a été créée au Théâtre des Célestins de Lyon, le Ier octobre 1935 pour une période de rodage en province. C'est le 18 octobre qu'elle connaît, à Bobino, sa création parisienne.Après cinq mois de succès, il faut trouver une autre salle. Ce sera leThéâtre des Variétés, le 3 avril 1936, qui va devenir pour une décennie le temple parisien de l'opérette marseillaise. Rellys fut une révélation dans le rôle de Pénible/tante Clarisse avec, à ses côtés,Alibert l'auteur du livret (Toinet), Gorlett (Girelle), Mireille Ponsard (Francine), MargueriteVilly (Malou), Gerlatta (Margot), Berki (Bienaimé), Rolla (Garopouloff). Un succès national Après son succès parisien, Un de la Canebière fut représenté dans toute la France métropolitaine et en Afrique du Nord puis dans les pays francophones voisins. Le cinéma s'empara rapidement de l'opérette qui fut tournée en noir et blanc en 1938 par René Pujol avec Alibert. Après le succès de la reprise de 1952 à Bobino, l'ouvrage connut une seconde version cinématographique, en couleur cette fois, réalisée par Maurice de Canonge en 1956 avec Marcel Merkès. En i960, Henri Spade en fit une réalisation pour la télévision française avec Francis Lopez. Un de la Canebière Opérette marseillaise en deux actes et dix tableaux Musique de Vincent Scotto Livret et paroles de Henri Alibert et René Sarvil Première création à Lyon,Théâtre des Célestins, le Ier octobre 1935 Deuxième création à Paris,Théâtre Bobino, le 18 octobre 1935 Actel Le petit port de pêche du Vallon des Auffres, situé sur la corniche, abrite de joyeux pescadous.Trois d'entre eux forment un trio inséparable :Toinet, petit patron pêcheur et ses deux camarades Pénible et Girelle. Lorsque l'action débute,Toinet et Girelle viennent de passer une partie de la nuit dans un dancing où ils ont fait la connaissance de deux jolies filles, Francine et Malou, simples revendeuses du marché. Le Champagne aidant, les deux pescadous déclarent être les directeurs d'une usine de conserves, tandis que les jeunes filles se sont faites passer pour des vedettes de cinéma. Les trois amis ont en effet un ambitieux projet, créer une usine où seront mises en boîtes les sardines de leur pêche. Pénible a demandé à sa tante Clarisse de financer le projet mais il s'est heurté à un refus. Pénible est amoureux de Margot, une marchande de légumes, mais celle-ci aime Girelle, qui pourtant dédaigne l'amour de cette femme trop encombrante à son gré. Lorsque Francine et Malou racontent leur soirée à Margot, cette dernière ne tarde pas à identifier les soi-disant directeurs.Toutes les trois décident de donner une petite leçon aux pescadous. Elles s'assurent la complicité du riche Bienaimé des Accoules, vieil admirateur de Malou, qui est présenté au trio comme un riche négociant, désireux de leur acheter une grande quantité de boîtes de sardines. Heureux, les trois amis acceptent de passer un contrat et le jour de la signature, Pénible n'hésite pas à se déguiser en tante Clarisse, commanditaire de leur affaire. Mais une clause embarrasse les trois pescadous car ils devront verser une somme importante en cas de dédit. Ils décident alors de faire disparaître tante Clarisse, ainsi, il y aura un cas de force majeure pour annuler le fameux dédit. Le trio espère faire croire que la tante s'est noyée en laissant dériver en mer une barque contenant des effets de la pseudo tante Clarisse. Coup de théâtre, lorsque le lendemain, ils reçoivent la visite de Garopouloff, riche négociant russe, qui avoue avoir éventré leur barque avec son yacht et qui est persuadé d'avoir causé la mort de la tante. Les pescadous acceptent généreusement de ne pas prévenir la police, à condition que Garopouloff commandite leur usine à la place de la vieille dame. Acte 2 Margot veut savoir comment les trois amis ont trouvé l'argent. Elle fait mine de répondre enfin aux assiduités de Pénible, lequel lui confesse l'essentiel de l'affaire. Margot va pouvoir se venger de l'indifférence de Girelle en prévenant Bienaimé qui s'empresse d'avertir à son tour Garopouloff. Entre temps, Pénible raconte à ses amis son entretien avec Margot et tous trois organisent la parade. Lorsque Bienaimé et Garopouloff se présenteront, on affirmera que la tante Clarisse existe bien, qu'elle a été retrouvée vivante, mais qu'elle est maintenant frappée d'amnésie. En effet, Bienaimé et Garopouloff sont convaincus à la vue de Pénible/tante Clarisse sur une chaise roulante, poussée par Girelle. Mais Pénible, quelques instants plus tard, raconte bêtement tout à Margot. Le coup de théâtre est l'arrivée de la véritable tante Clarisse qui va finalement accepter de commanditer l'affaire et rembourser Garopouloff. Le pauvre Bienaimé se trouve avec huit cent mille boîtes de sardines sur les bras... Toinet, ayant appris la vérité sur Francine, le retrouve enfin et se jette dans ses bras. Un triple mariage récompensera les trois amis de toutes leurs peines. Tout est bien qui finit bien. Dominique Trottein Direction musicale Après des études musicales complètes aux Tosca, Don Carlo, Carmen et de nombreux concerts. En 2005, il est le directeur conservatoires de Tourcoing, Lille et Paris, artistique de la Jeune Troupe d'Opéra créée à Besançon avec la collaboration Dominique Trottein est engagé comme chef de du ministère de la culture et des conservatoires de Paris et Lyon. Il y a dirigé chant à l'Opéra de Nantes puis comme assistant de Gunter Wagner chef dè' Il Signor Bruschino, Madama Butterfly, La Flûte Enchantée, La Traviata. Il est nommé chœur. Il y découvrira le répertoire lyrique sous la direction de Marc Soustrot membre du conseil d'administration du CNIPAL où il sera intervenant En 1989,Antoine Bourseiller l'engage pour diriger les chœurs de l'Opéra de régulier et a dirigé à Marseille et Avignon Les Joyeuses Commères de Windsor Nancy, il participe à la création en France de Billy Budd, Mort à Venise et la en 2007 après Cenerentola en 2005 et Orphée aux Enfers en 2006 création mondiale de Noche Triste de Jean Prodomides.Très vite, Antoine En 2005, il dirige au Festival de Saint-Céré, Falstaff, Don Giovanni en 2006, La Bourseiller lui confie des ouvrages lyriques et des concerts à diriger (Le Traviata en 2007 et Les Contes d'Hoffmann en 2008 Mikado, Irma la Douce, concerts éducatifs, fête de la musique). En 1995, il quitte A l'étranger DominiqueTrottein a dirigé le Royal National Scottish Orchestra Nancy pour se consacrer pleinement à sa carrière de chef d'orchestre, il en 2007 et est invité pour les célèbres « Proms ». Il a été invité par l'Orchestre devient assistant de Patrick Fourniller à Saint-Etienne et très vite, il dirigera Royal du Maroc avec lequel il collabore régulièrement puis de nouveau à régulièrement dans les théâtres français (Metz,Avignon, Montpellier, Marseille, l'université de Yale en 2009.