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Le secteur s’étend sur environ 2 400 m de long, et présente une pente moyenne de 5 %, avec un maximum à 10,7 % sur de très courtes portions.

Au débit observé ( ±750 l/s à l’amont, correspondant au débit atteint 210 jours/an sur la courbe des débits classés), seul le chenal principal du lit est en eau. Aucun chenal secondaire n’est mouillé.

Le lit du , chaotique, n’offre pas une alternance classique de type radier-plat courant ou rapide-mouille mais plutôt un défilé de faciès aléatoires imposés par la classe de taille du substrat et la pente locale.

Nous retrouvons la présence de deux faciès majoritaires, le rapide à forte énergie avec présence d’eau «blanche» et l’escalier avec une succession de chutes de faible hauteur et de courts rapides.

Ces faciès, à forte energie dissipée et peu sensibles aux baisses de débit, ne constituent pas un habitat piscicole. Les inventaires par pêche électrique montrent l’absence totale de poissons de toute taille sur ces faciès.

Les radiers sont faiblement représentés sur le secteur, ce type de faciès est le plus sensible aux baisses de débit. Le substrat des radiers est plutôt grossier avec prédominance de pierres grossières, pierres fines et marnes.

La présence éparse de plats courants et d’une unique mouille permet aux rares individus de truite fario de profiter d’un habitat à moindre énergie dissipée. L’intégralité des poissons capturés l’a été sur ces faciès relativement calmes comparativement au reste du linéaire du Var. Certains de ces faciès présentent localement un substrat fin composé de cailloux et sables grossiers. Ainsi 9 secteurs (compris entre 2 et 15 m 2) ont été identifiés comme potentiellement favorables à la reproduction de la truite.

La reconnaissance du linéaire met en évidence plusieurs chutes naturelles (hauteur variant de 0,6 à 1,80 m en plusieurs chutes) caractérisées par une courte fosse de dissipation en aval ; elles sont franchissables plus ou moins facilement selon les classes de taille des truites.

L’ensemble des faciès observés est cartographié et illustré sur la page suivante.

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Représentativité des faciès

Réf. 20160104 FSA Mars 2017

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4.2. E N V I R O N N E M E N T H U M A I N E T PAYSAGER 4.2.1. ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES

4.2.1.1. POPULATION

La commune d’Entraunes compte 116 habitants selon le recensement INSEE 2013 ; la population très stable depuis plus de 30 ans présente un léger repli sur le dernier recensement. En revanche, cette population augmente largement en saison touristique.

1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013

Population 103 122 121 127 125 129 116

Densité moyenne (hab/km 2) 1,3 1,5 1,5 1,6 1,5 1,6 1,4 Source : INSEE

Par ailleurs, la commune d’Entraunes appartient à la Communauté de Communes Alpes d'Azur qui regroupe 34 communes pour une population totale de près de 10 000 habitants (9 759 habitants).

4.2.1.2. ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

La commune comptait 30 établissements actifs en 2014, selon l’INSEE. Il s’agit en très grande majorité de petits établissements sans salarié (27 établissements sur 30), dans le domaine du commerce et des services (15 établissements sur 30).

Cependant, le nombre d’emplois sur la commune par rapport au nombre d’actifs est élevé : en effet, la commune comptait 45 emplois sur son territoire, pour 49 actifs ayant un emploi. Ainsi, l'indicateur de concentration d'emploi (= nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone) atteint 91,5 %.

Source : INSEE

Réf. 20160104 FSA Mars 2017 EIE Centrale hydroélectrique d’Entraunes - CH HYDRO 57

, Source : INSEE

Source : INSEE

Selon les informations fournies par la mairie, le nombre d’établissements actifs est actuellement de 15 et le nombre d’emplois de 32, répartis comme suit :

Agriculture Industrie Construction Commerces Administration Nb établissements 3 2 1 5 4 Nb d’emplois 3 2 4 7 18

Tourisme

Le tourisme constitue l’un des supports économiques importants de la commune, avec la Station de ski nordique d’Estenc (hameau de la commune d'Entraunes en direction du Col de la Cayolle) : le domaine nordique, entre 1780 et 1850 m d’altitude offre de superbes promenades à ski de fond ou à raquettes sur un itinéraire damé et balisé. Les skieurs de randonnée fréquentent également les très nombreux itinéraires au coeur du Parc National du Mercantour. Par ailleurs, Entraunes est sur le trajet du GR 52A «Panoramique du Mercantour» qui relie Valle Vermenagna en Italie à Colmars-les-Alpes en .

Agriculture

L’agriculture et notamment l’élevage pastoral font partie des activités économiques clés du Parc National du Mercantour et de ses environs. Ainsi, sur la commune d’Entraunes, dont l’orientation technico-économique est l’élevage ovin et caprin, le dernier Recensement Agricole en 2010 indique un cheptel de 231 Unités Gros Bétail réparti sur 3 exploitations ayant leur siège sur la commune. Malgré une réduction du nombre d’exploitations, passé de 7 en 1988 à 3 en 2010, on constate une augmentation des surfaces agricoles utilisées et du cheptel.

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2010 2000 1988 Nb d’exploitations agricoles 3 5 7 Superficies Agricoles Utilisées (SAU) 1370 554 442 Cheptel (en Unités Gros Bétails) 231 139 200

4.2.2. PRÉLÈVEMENTS, USAGES, ET GESTION DE L’EAU

4.2.2.1. EAU POTABLE

Aucun prélèvement en eaux superficielles n’est effectué sur le territoire communal. L’eau potable provient uniquement de sources souterraines. Donc aucun périmètre de protection de captage d’eau potable n’affecte la vallée du Var dans le secteur d’étude.

Source : Agence de l’Eau RMC

4.2.2.2. IRRIGATION

L’irrigation est peu développée sur le secteur d’étude compte tenu de sa vocation d’élevage. Aucun prélèvement agricole n’est recensé sur le Var dans le tronçon concerné par le projet.

4.2.2.3. HYDROÉLECTRICITÉ

Deux centrales hydroélectriques sont implantées sur le Var en amont du projet : - microcentrale du Pont Saint-Roch (hameau d’Estenc), - microcentrale de Pessas à l’amont du village d’Entraunes.

À l’aval du projet, on recense un double aménagement hydroélectrique sur le Var lui-même : les ouvrages de la Mescla et du Plan du Var.

4.2.2.4. OUVRAGES DE STABILISATION

Il n’existe pas d’ouvrage de stabilisation des sédiments sur le Haut-Var.

4.2.2.5. ACTIVITÉS DE LOISIRS

Il n’existe pas d’activités aquatiques sur le secteur d’étude ; seule la pêche est pratiquée sur l’ensemble du cours d’eau. Celui-ci est classé en 1 ère catégorie piscicole au niveau du secteur étudié. Un parcours de pêche est aménagé plus en aval, sur la commune de Villeneuve-d’Entraunes.

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4.2.3. URBANISME, SERVITUDES, ET RISQUES

4.2.3.1. URBANISME

La commune d’Entraunes est dotée d’une carte communale approuvée en 2004. La zone d’implantation de la future usine hydroélectrique est située en zone N.

4.2.3.2. SERVITUDES

La prise d’eau du projet étudié est située dans le périmètre de protection de la Chapelle Saint-Sébastien, Monument historique classé. La servitude de protection des abords d’un monument historique s’applique à tous les immeubles et les espaces situés à la fois dans un périmètre de cinq cents mètres de rayon autour du monument et dans son champ de visibilité (c’est-à-dire visible depuis le monument ou en même temps que lui). Tous les travaux à l’intérieur de ce périmètre ou susceptibles de modifier l’aspect des abords, doivent avoir recueilli l’accord de l’architecte des bâtiments de France. Celui-ci vérifie au cas par cas la situation dans le champ de la visibilité.

Dans le cas du projet étudié, il n’existe pas de co-visibilté entre la future prise d’eau et la Chapelle (cf § Analyse paysagère).

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4.2.3.3. PRÉVENTION DES RISQUES

Les risques recensés sur la commune d’Entraunes sont listés ci-dessous :

Avalanche Un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) pour les phénomènes avalancheux a été approuvé en 2007. Seul le quartier d’Estenc est situé en zone à risque ; le secteur du projet étudié (prise d’eau et bâtiment-usine) n’est pas affecté par les risques d’avalanche.

CLPA Interprétation des phénomènesphé s ppassés

CLPA Interprétation des phénomènes passés

CLPA Témoignages PROJET

CLPA Témoignages

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Inondation Le Var est soumis à des crues torrentielles avec des vitesses d’écoulement importantes. Ces crues occasionnent des transports significatifs de matériaux et des érosions de berges sont possibles ; le lit des cours d’eau après les crues est souvent profondément remanié. Par ailleurs, le lit du Var présente une forte sensibilité aux inondations par la remontée de nappes dans les sédiments.

Il n’existe pas de PPR inondation sur Entraunes.

Mouvement de terrain - Tassements différentiels La rive gauche du Var présente un aléa faible vis-à-vis du risque de retrait-gonflement des argiles.

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Remontées de nappes dans les sédiments

Remontées de nappes dans les sédiments

PROJET

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Argiles

Argiles

PROJET

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Séisme L’ensemble de la commune est situé en zone de sismicité 4 (risque moyen).

Feu de forêt La commune est soumise au risque feux de forêt mais présente un nombre faible d’évènements survenus (moins de 50 feux recensés - source : Prométhée 2011). 4.2.4. ACCÈS ROUTIERS

La commune d’Entraunes est desservie par la route D2202 qui longe la vallée du Var en direction du Col de la Cayolle et qui permettra d’accéder au futur bâtiment-usine. La future prise d’eau sera également accessible par la D2202 puis par une piste à créer, ou par La Grande Rue qui ceinture le bourg et permettra un accès à pied en rive gauche du seuil de prise d’eau. 4.2.5. APPROCHE PAYSAGÈRE

4.2.5.1. GRANDES ENTITÉS PAYSAGÈRES

Une étude des paysages au niveau du département des Alpes Maritimes a permis de définir quinze familles de paysages, et vingt-huit entités paysagères, lieux de vie appartenant à une même famille (Atlas et politique du paysage pour les Alpes Maritimes - Paysages, richesse et atout du développement - CG 06) : «Chaque famille se distingue par ses déterminants géographiques (relief et hydrographie, géologie et géomorphologie), les modes d’organisation du territoire (agriculture et forêt, formes urbaines et voies), les éléments caractéristiques, les évolutions et les enjeux qui lui sont spécifiques. Chaque entité est observée au regard de ses spécificités, ses sensibilités particulières, ses tendances d’évolution et des enjeux paysagers qui lui sont propres.»

Le projet étudié se situe dans la famille des «Hautes vallées» , et dans l’ entité «Le Haut Var» . La famille des hautes vallées se caractérise par un territoire d’agriculture, d’élevage, et de forêt, dans lequel le caractère montagnard se mêle aux influences méditerranéennes. Ce sont des vallées étroites, aux versants découpés et aux dénivelés importants. Les versants présentent une dissymétrie marquée, l’ubac est boisé et l’adret est aménagé en terrasses ou voué au pâturage. En hiver, la neige recouvre tous ces paysages. Les enjeux identifiés pour cette famille de paysages et regroupés sous l’Axe 5 «Valoriser et gérer les paysages du moyen et du haut pays» de l’Atlas départemental, sont : - maintenir des espaces ouverts à vocation pastorale, - assurer l’exigence de la qualité paysagère dans les stations de montagne, - valoriser les richesses du patrimoine rural non protégé, - valoriser les entrées du Parc national du Mercantour.

Par ailleurs, les spécificités de l’entité paysagère du «Haut Var» sont décrites dans l’Atlas départemental : • La haute vallée du Var est la plus lointaine et la moins densément peuplée des vallées montagnardes des Alpes-Maritimes ; • Elle débute aux sources du Var (1 780 m) par un cirque glaciaire cerné de sommets s’élevant à plus de 2 000 mètres, le cirque d’Estenc. Les versants tombent directement de plus de 1 000 mètres. L’érosion a marqué les paysages : aiguilles dolomitiques de Pelens, cargneules de Péone, plis calcaires ou versants érodés de marnes noires ; • Les versants ont été protégés de l’érosion par des plantations de résineux dans le cadre de la restauration des terrains en montagne (RTM). L’activité agricole principale de nos jours reste l’élevage;

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• Les villages occupent le fond de la vallée, sur une terrasse alluviale ou une butte morainique. De nombreux hameaux ou des fermes isolées sont implantés dans les écarts, sur des replats en hauteur. Le caractère du bâti croise influence provençale et influence montagnarde : enduit clair, pierre calcaire, toit pentu et couverture en bardeaux de mélèze. • Une station de montagne est située sous le à Val-Pelens (Saint-Martin-d’Entraunes).

A - LES SOMMETS ALPINS F - LE MOYEN VAR K - LES PRÉALPES NIÇOISES B - LES HAUTES VALLÉES G - LE VERROU DE LA MESCLA L - SOUS LES CORNICHES C - LA VALLÉE DE LA ROYA H - LES MONTAGNES PROVENÇALES M - LA BASSE VALLÉE DU VAR D - LES GORGES ROUGES I - LES GRANDS PLATEAUX N - LES GRANDES BAIES E - LE BAS DES VALLÉES J - LES COLLINES O - L’ESTÉREL ET LE TANNERON Carte des grandes familles de paysage des Alpes Maritimes (source : Atlas et politique du paysage pour les Alpes Maritimes)

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Parmi les sensibilités de cette entité paysagère, on note la présence de versants aux sous-sols marneux qui donnent des pentes instables sensibles à l’érosion. De longue date, des travaux de confortement sont réalisés pour maintenir ces versants.

Dans le secteur d’étude, les enjeux à prendre en compte sont : • le maintien de prairies ouvertes et des vergers en fond de vallée et sur les replats ; • le maintien du patrimoine le long de la route départementale touristique.

E N J E U X

Instabilité des versants sensibles à l'érosion

Maintien de l'ouverture des prairies et vergers en fond de vallée et sur les replats

Silhouette forte de village : périmètre de gestion PROJET

Entrées du département : mise en valeur

Passages du col : points sensibles

Point de vue remarquable à maintenir

Routes touristiques, patrimoine à maintenir

Site touristique : aménagement à coordonner Carte des enjeux paysagers de l’entité «Haut Var» (source : Atlas et politique du paysage pour les Alpes Maritimes)

4.2.5.2. PATRIMOINE HISTORIQUE ET PAYSAGER

La commune d’Entraunes compte un seul Monument Historique, la Chapelle Saint-Sébastien (monument classé), située à l’amont du village. Il n’existe pas de co-visibilité entre la chapelle et l’emplacement de la future prise d’eau localisée à la pointe aval du bourg. Cependant, celle-ci est comprise dans le périmètre de protection de 500 m autour de la chapelle.

Le site inscrit le plus proche est le site des «Abords du lac d'Allos», sans co-visibilité avec le projet.

L’emplacement du futur bâtiment-usine se trouve en dehors de tout périmètre de protection.

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Localisation du patrimoine historique et paysager

Extérieur et intérieur de la Chapelle Saint-Sébastien

4.2.5.3. PERCEPTIONS DU SITE ÉTUDIÉ

Dans ce contexte de montagne, les possibilités de perception des torrents et de leur vallée dépendent essentiellement de la présence de voies de circulation à proximité. Ainsi, la présence de la route D2202 le long du Var permet des perceptions paysagères plus ou moins ouvertes sur la vallée. En revanche, la perception du cours d’eau lui-même dépend de l’encaissement du lit et de la présence d’une ripisylve en bordure. Dans la portion concernée par le projet, le Var reste très peu visible.

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Traversée d’Entraunes

Vallée du Var à la sortie d’Entraunes

Vallée du Var entre la future prise d’eau et la restitution

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Perceptions du Var depuis la D2202

Seules quelques percées dans la végétation permettent d’apercevoir le torrent depuis la route D2202

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Perceptions du Var depuis ses berges, entre la future prise d’eau et la restitution

Le Var au niveau de la future prise d’eau Le Var sous un ciel d’orage

Le Var dans un secteur encaissé Le Var au niveau du futur bâtiment-usine

4.2.5.4. SYNTHÈSE DES ENJEUX PAYSAGERS

Le projet s’intègre dans un paysage à la fois minéral et forestier, dominé par de hauts sommets.

Le Var est encaissé et bordé de boisements sur la majorité de son cours. Il n’existe donc pratiquement aucune perception depuis la route départementale qui longe la vallée.

Les principaux enjeux paysagers de la zone d’étude concerne la préservation des versants boisés.

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4.3. ENVIRONNEMENT BIOLOGIQUE 4.3.1. CONTEXTE PATRIMONIAL

4.3.1.1. ZNIEFF (PÉRIMÈTRES D'INVENTAIRES PATRIMONIAUX)

Le secteur d'étude se situe au sein et en bordure de 3 périmètres ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique) : - au sein de la ZNIEFF n°930012669 de type I «Mont Saint-Honorat – Aiguilles de Pélens – Tête de l'Encombrette»,

- en partie (au niveau de la prise d'eau, du début du tracé de la conduite forcée, et de l'usine) dans la ZNIEFF n°930012665 de type II «Massif de Chamoussillon – Bois de la Moulière – Chevens d'Estenc»,

- en partie (au niveau de la prise d'eau et de la restitution) dans la ZNIEFF n°930020162 de type II «Le Var» .

(Source Tinéétude-Burotika)

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(Source Tinéétude-Burotika)

4.3.1.1.1. MONT SAINT-HONORAT – AIGUILLES DE PÉLENS – TÊTE DE L'ENCOMBRETTE

Description de la zone

Ce territoire de moyenne et de haute montagne est situé au carrefour des domaines biogéographiques alpin et méditerranéen, des étages montagnards et méditerranéens, des secteurs provençal et préligure.

Flore et habitats naturels

Cette zone offre une grande diversité de biotopes. Les formations forestières sont relativement bien représentées. Le secteur de Voya et de Pelens présente de belles forêts collinéennes, montagnardes et subalpines, des pelouses et des landes subalpines et des habitats de rochers et d’éboulis.

Une des grandes originalités de cette ZNIEFF est la présence, en limite extrême sud de répartition, de la formation des bas marais arctico alpins du Caricion incurvae (Carex bicolor, Juncus arcticus, Trichophorum pumilum). Notons aussi la présence, quasiment unique dans l'arc alpin (quelques localités proches dans les Alpes de Haute Provence), de l'espèce pyrénéo cantabrique Adonis des pyrénées ( Adonis pyrenaica ), qui orne les éboulis des environs du Col des Champs, ainsi que la présence des seules populations des Alpes-Maritimes de la rare hépatique Riccia breidleri.

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Faune

Ce secteur abrite un cortège faunistique d’un intérêt patrimonial très élevé avec 76 espèces animales patrimoniales présentes, dont 23 espèces déterminantes, parmi les groupes des Insectes, Amphibiens, Reptiles, Oiseaux, Mammifères.

4.3.1.1.2. MASSIF DE CHAMOUSSILLON – BOIS DE LA MOULIÈRE – DEVENS D'ESTENC

Description de la zone

La ZNIEFF est en partie située sur le territoire du Parc National du Mercantour. Il s’agit d’un territoire de haute montagne qui présente une succession de vallons confluents du Var, qui descendent de la zone cœur du Parc et qui sculptent la rive gauche de ce fleuve en une succession d’adrets et d’ubacs. Situé à la frontière entre les domaines alpin et méditerranéen, ce territoire reçoit les influences du secteur Haut Provençal et du secteur intermédiaire avec des espèces en limite d’aire.

Flore et habitats naturels

Avec un grand étagement de la végétation, du supra-méditerranéen à l’alpin, conjugué à une géologie mêlant calcaire, marnes et grès, la zone présente une grande diversité d’habitats naturels.

Parmi les habitats remarquables des étages supra-méditerranéen et montagnard, on peut citer les pelouses à brome érigé ( Bromus erectus ) riches en orchidées ( Mesobromion erecti ) de Chateauneuf-d’Entraunes, la sapinière d’Entraunes à Trochiscanthes ( Trochiscanthes nodiflora ) du Trochiscantho-Abietetum albae, abritant notamment la mousse protégée Buxbaumie verte ( Buxbaumia viridis ) qui croît sur souches et troncs pourrissants de conifères.

Les milieux ouverts d’altitude des étages subalpin et alpin, parcourus par de nombreux ruisseaux permettent le développement de divers groupements patrimoniaux de zones humides, comme les bas-marais basophiles du Caricion davallianae qui accueillent une station de la rare graminée Herbe-aux-bisons ( Hierochloe odorata ), les bas-marais arctico-alpin du Caricion incurvae, caractérisés par la Laîche bicolore ( Carex bicolor ) et le Jonc arctique ( Juncus arcticus).

Faune

Cette zone possède un peuplement faunistique qui offre un intérêt patrimonial très élevé avec 54 espèces animales patrimoniales présentes, dont 12 espèces déterminantes parmi les groupes des Insectes, Amphibiens, Reptiles, Oiseaux, Mammifères.

4.3.1.1.3. LE VAR

Description de la zone

Dans sa partie amont, le Var forme des gorges très spectaculaires en traversant des schistes rouges (Gorges de Dalius) ou des bancs de calcaire très durs (Défilé de Chaudan).

Dans sa partie aval du pont de Manda jusqu’à la mer, le Var est bordé par des ripisylves de la série méditerranéenne du peuplier blanc. Le cours d’eau est totalement endigué et aménagé par des microcentrales électriques, des ponts. Malgré cela, entre divers ouvrages se sont reconstitués des biotopes liés aux zones humides.

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Flore et habitats naturels

C’est une des rares plaines alluviales à avoir conservé une diversité de flore hygrophile. On y trouve par exemple des ripisylves à aulne glutineux, des roselières et formations herbacées, des eaux courantes, fossés et berges, des sables et des graviers. Du confluent de l'Estéron jusqu'à la mer subsistent des peuplements de la très rare Masette naine ( Typha minima ). En revanche, les remarquables peuplements palustres qui ont fait la renommée de l'embouchure du Var en aval de Colomars ne sont plus qu'un souvenir. Les différents aménagements dont a été victime le fleuve ont été fatals aux Fimbristylis bisumbellata, Pycreus flavidus, Cyperus laevigatus ...

Faune

Cette rivière abrite un cortège faunistique d’un intérêt biologique élevé avec 51 espèces animales patrimoniales dont 15 déterminantes.

4.3.1.2. LES SITES NATURA 2000 (PÉRIMÈTRE DE PROTECTION RÉGLEMENTAIRE)

Le secteur d'étude se situe : - au sein du site ZSC FR9301549 "Entraunes" - à proximité des sites ZSC FR9301559 "Le Mercantour" et ZPS FR9310035 "Le Mercantour"

(Source Tinéétude-Burotika)

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ZSC "Entraunes"

Ce site présente une grande richesse biologique, avec près de 25 espèces de chauves-souris recensées dans le DOCOB Entraunes Daluis. Il constitue un site exceptionnel pour la conservation du Petit Rhinolophe, d'importance nationale. C'est l'un des trois secteurs les plus importants de la région PACA pour la conservation de cette espèce, d'après les connaissances scientifiques acquises à ce jour par les spécialistes (Groupe Chiroptères de Provence / GCP). En effet, on y compte plus de 300 individus répartis en une douzaine de colonies de reproduction (comptage été 2008), dont 40 individus dans l'église d'Entraunes, et 160 individus dans la ferme du Bourguet à Entraunes (en échange régulier avec l'église semble-t-il).

Compte tenu des travaux scientifiques du GCP, le site comporte également des territoires de chasse pour de nombreuses espèces inscrites à l'annexe 4 de la directive Habitats, dont 2 espèces assez rares en Provence-Alpes-Côte d'Azur : le Murin à moustaches et la Sérotine de Nilsson. Ce site est en outre important pour la reproduction de 3 espèces : le Vespère de Savi, la Pipistrelle de Kuhl et la Pipistrelle commune.

Concernant les espèces floristiques, l'Ancolie de Bertoloni : importante population sur le site (200 individus répertoriés en 2009), notamment sur Entraunes, ses biotopes de prédilection étant assez nombreux.

Le Speleomante : au regard de l'inventaire DOCOB, le site apparaît encore peu colonisé (un contact dans les gorges du Tremens à Guillaumes). Toutefois, il convient de considérer ce constat avec précaution. Le territoire étant vaste et les habitats potentiels nombreux, il est fort probable que les dimensions comme la répartition des stations soient fortement sous-estimées. Les populations concernées par les deux sites Natura 2000 (FR9301549 + FR9301554) se situent en marge de l'aire de répartition de l'espèce en France. Aussi, les effectifs observés dans chaque station sont faibles, généralement inférieurs à 3 individus.

Concernant les habitats : dans sa partie nord, le site Natura 2000 est principalement constitué de boisements lâches et de futaies de mélèzes, remplacés en altitude par des pelouses alpines. Plus au sud vers Entraunes, la vallée s'organise sur des boisements mixtes et haies de feuillus avec des prairies et pelouses en cours de colonisation naturelle par les arbustes et arbres. À partir de Châteauneuf-d'Entraunes, les vallées sont principalement composées de futaies et boisements lâches de pins, remplacés en altitude par des futaies de mélèzes et pelouses alpines.

Les principales menaces sur le site Natura 2000 sont l'abandon des systèmes pastoraux entrainant des sous-pâturages.

4.3.1.3. LE PARC NATIONAL DU MERCANTOUR

Les parcs nationaux sont dotés : - d'une zone cœur (communément appelé « zone centrale »), espace à très haute valeur écologique, particulièrement protégé. Les dispositions du décret n°2009-486 fixe la plupart des règles s'appliquant dans le cœur, en application de la loi du 14 avril 2006. Le principe général concernant les travaux dans le cœur est l'interdiction (hors travaux d'entretien courant des infrastructures et constructions existantes). Les travaux, aménagements et constructions peuvent être autorisés, après avis du Conseil scientifique du parc, s'ils respectent les objectifs et la réglementation du cœur. - d'une aire optimale d'adhésion (anciennement appelée « zone périphérique »), définie en fonction de sa continuité géographique ou de sa solidarité écologique avec le cœur. Des orientations de protection, de mise en valeur du patrimoine et de développement durable y sont mises en œuvre par l'établissement public et ses partenaires dont les communes.

Le secteur d'étude se situe au sein de l'aire optimale d'adhésion du Parc, et en dehors du cœur du Parc. Le projet d'aménagement de la microcentrale devra être compatible avec les dispositions de l'aire d'adhésion.

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(Source Tinéétude-Burotika)

4.3.1.4. TRAME VERTE ET BLEUE

Dans le projet de loi portant engagement national pour l’environnement, dit Grenelle 2, la Trame Verte et Bleue a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la restauration des continuités écologiques entre les milieux naturels.

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Contextualisation des enjeux

Le territoire d'Entraunes s'inscrit dans le secteur géographique de la "zone alpine" composé essentiellement d’espaces à caractère de nature, faiblement fragmentés, et relativement peu artificialisés. La partie alpine de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur forme en soi une continuité d’importance régionale, inter-régionale et internationale. Il s’agit d’un espace dominé par de grands massifs à fonctionnalité peu ou pas altérée. Cette haute naturalité globale ne doit pas pour autant masquer les problèmes de développement et de pression au niveau des vallées.

Dans ce contexte, l’agriculture apparaît primordiale pour le maintien d’une interface vallée/massif de qualité, et au-delà, pour garantir une matrice en bon état de conservation, dont dépend nombre d’espèces emblématiques de la zone.

Continuités écologiques régionales

Les grandes continuités de la région PACA ont été rattachées à 5 grands ensembles (5 sous-trames) : - milieux forestiers, - milieux semi-ouverts, - milieux ouverts, - zones humides, - eaux courantes.

Les grands types de continuités sont souvent imbriqués, mais il est possible d’en dégager les grandes caractéristiques à l’échelle régionale :

‣ Les continuités forestières (Forêts de conifères, forêts de feuillus, forêts mélangées) : Elles constituent l’ensemble écologique le plus vaste de la région. Les forêts se situent dans les vallées du Var, au sud du village d'Entraunes et de part et d'autre du cours d'eau, ces forêts faisant partie de l'extrémité nord d'un réservoir de biodiversité de la sous-trame des milieux forestiers, en continuité avec les autres réservoirs forestiers de la région.

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‣ Les continuités des milieux semi-ouverts (garrigues, landes, landes subalpines, maquis) : Le terme "continuité" devient inapproprié pour cet ensemble de milieux semi-ouverts, globalement très fragmenté à l’échelle régionale. Les espaces en question, structurés par les garrigues, les maquis et les landes, sont de surfaces très restreintes, et sont peu connectés. La faible représentation des milieux semi-ouverts fait écho au retrait progressif de l’agriculture qui favorise la reconquête forestière. Aucune continuité des milieux semi-ouverts n'a été cartographiée sur le secteur d'étude.

‣ Les continuités des milieux ouverts (pelouses et pâturages naturels, plages, dunes, sable, prairies, roches nues, végétation clairsemée) : Les milieux ouverts exacerbent la tendance observée pour les milieux semi-ouverts. Ils sont globalement en régression à l’échelle régionale et se cantonnent à de petites surfaces isolées, non mises en évidence à l'échelle d’analyse du SRCE. Aucune continuité des milieux ouverts n'a été cartographiée sur le secteur d'étude.

‣ Les continuités écologiques aquatiques (Zones humides et eaux courantes) : La carte ci-après localise l'aire d'étude au sein des trames vertes et bleues identifiées dans le SRCE.

PROJET

(Source Tinéétude-Burotika)

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Il s’agit d’un « état des lieux » de la fonctionnalité potentielle des milieux à un instant donné. Les corridors écologiques représentés sont les lieux de déplacement les plus probables pour les espèces mais ils ne sont pas exclusifs. Il est tout à fait possible que certaines espèces puissent circuler à d’autres endroits, et ce, sans subir de dérangement particulier.

À l’échelle régionale, il ressort que la partie eau courante de la trame bleue présente un maillage assez serré et équilibré tant dans la couverture géographique que dans sa composition. Pour ce qui est des plans d’eau et des zones humides d’importance, leur répartition est hétérogène et déséquilibrée à l’échelle régionale. Il existe cependant une multitude de milieux rivulaires et de zones humides de petite taille difficilement décelables sur la carte à l’échelle régionale et réparties de façon assez homogène sur le territoire, avec une liaison " forte" avec les milieux d’eau courante. Le cours d'eau du Var et ses affluents appartiennent à la sous trame des zones humides et des eaux courantes. Cependant, la fonctionnalité écologique de ces cours d'eau est dégradée en partie, notamment en raison de la présence de plusieurs obstacles à l'écoulement (ouvrages hydroélectriques sur le Var en général). Ces obstacles nécessitent d'être améliorés de manière à permettre la continuité écologique.

4.3.1.5. RÉSERVOIRS BIOLOGIQUES DU SDAGE

Les réservoirs biologiques du bassin Rhône-Méditerranée au sens de l’article R. 214-108 du Code de l’Environnement sont listés dans le SDAGE 2016-2021. Ces milieux sont déterminants pour l’atteinte des objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) en terme d’état des masses d’eau et de préservation de la biodiversité à l’échelle des bassins versants. Ils contribuent à ce titre aux objectifs des Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE) en constituant à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques de la trame bleue.

Code du sous Code du Nom du sous bassin du réservoir Nom du réservoir biologique bassinGolfe duSt TropezSDAGE SDAGE biologique Rhône-Méditerranée Haut Var et La Nartuby de sa source jusqu'au seuil de la Clappe, et ses LP_15_01LP_15_05 Argens RBioD00523RBioD00501 Le Coulomp et ses affluents excepté le ravin de Graves affluents affluents, exceptés la Nartuby d'Ampus Le Var du vallon de Chamoussillon au Coulomp y compris la Haut Var et Barlatte et leurs affluents non inclus dans le référentiel masse LP_15_05 RBioD00502 affluents d'eau du bassin Rhône-Méditerranée dans la partie amont de la Barlatte Haut Var et LP_15_05 RBioD00503 La Roudoule affluents Le Cians du ruisseau de Cianavelle inclus à la confluence avec le Haut Var et LP_15_05 RBioD00504 Var, et leurs affluents non inclus dans le référentiel masse d'eau du affluents bassin Rhône-Méditerranée Le Var du Cians à la confluence avec la Tinée, et ses affluents non Haut Var et LP_15_05 RBioD00505 inclus dans le référentiel masse d'eau du bassin Rhône - affluents Méditerranée Haut Var et LP_15_05 RBioD00506 Le Vallon d'Espignole et le t orrent des Gravières affluents La Tinée de sa source au ravin de Duina inclus, Le Vallon Haut Var et LP_15_05 RBioD00507 d'Abéliéra et leurs affluents non inclus dans le référentiel masse affluents d'eau du bassin Rhône-Méditerranée La Vésubie du pont de la D2565 au Suquet d'Utelle à Roquebillère- Haut Var et LP_15_05 RBioD00508 Vieux (coordonnées L93 X=1 045 303 - Y= 6 334 140), le ruisseau affluents de la Planchette et le Vallon de Cervagne Haut Var et LP_15_05 RBioD00509 Le Riou du Figaret et ses affluents affluents Haut Var et LP_15_05 RBioD00510 Le r uisseau de l'Infernet et ses affluents affluents Haut Var et La Gialorgue e la confluence de la Sestrière incluse jusqu'à la LP_15_05 RBioD00652 affluents Tinée Le Loup de sa source à l'aval de sa confluence avec la Miagne, LP_15_10 Loup RBioD00520 ses affluents non inclus dans le référentiel masse d'eau du bassin

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Sur le Var lui-même, deux secteurs sont désignés comme réservoirs biologiques : - Le Var du vallon de Chamoussillon au Coulomp y compris la Barlatte et leurs affluents non inclus dans le référentiel masse d'eau du bassin Rhône-Méditerranée dans la partie amont de la Barlatte ; - Le Var du Cians à la confluence avec la Tinée, et ses affluents non inclus dans le référentiel masse d'eau du bassin Rhône- Méditerranée. Ces deux secteurs sont situés à l’aval du projet étudié. 4.3.2. ÉTUDE DES MILIEUX TERRESTRES

4.3.2.1. PRÉSENTATION DE LA ZONE D'ÉTUDE

L’aire d'étude est délimitée par l'emprise du projet comprenant une prise d'eau sur le Var, une conduite forcée enterrée et un bâtiment-usine au niveau de la restitution des eaux turbinées. Cette aire d’étude a été divisée en 5 zones et prospectée 70 heures au cours de 10 passages: • ZONE 1 : zone de la prise d’eau sur le Var (côte 1241,30 m) avec confluence du Bourbous, et départ de la conduite forcée ; • ZONE 2: zone de la conduite forcée depuis la prise d’eau sur le Var jusqu’à l’enfouissement sous la D2202 ; • ZONE 3 : zone de la conduite forcée enfouie sous la D2202 (tracé de 2300 m). La prospection a parfois été élargie au-delà du périmètre défini ; • ZONE 4 : zone de la piste d’accès avec conduite forcée depuis la D2202 jusqu’au bâtiment usine sur le bord du Var (tracé de 400 m) ; • ZONE 5: zone du bâtiment usine avec restitution des eaux dans le Var (cote 1117m).

(Source Tinéétude-Burotika)

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