REPUBLIQUE DU Fraternité – Justice -Travail ********** COMMISSION NATIONALE DES FINANCES LOCALES

********** SECRETARIAT PERMANENT

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES

2010

IMAGE

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 1

Préface Les collectivités territoriales les ressources liées à leurs compétences et jusque- un maillon important dans le ministériels, participe de cette volonté de voir les développementdécentralisées sontde la Nation. aujourd’hui La communeslà mises disposer en œuvre de ressources par les départements financières volonté de leur mise en place suffisantes pour assumer la plénitude des missions qui sont les leurs. des Forces Vives de la Nation de février 1990. Les Si en 2003, au début de la mise en effective de la articles 150, 151,remonte 152 et 153à l’historique de la Constitution Conférence du 11 décembre 1990 a posé le principe de leur libre aux Communes représentaient environ 2% de leursdécentralisation, recettes de les fonctionnementtransferts financiers et de 5% l’Etat en décentralisation dont les objectifs majeurs sont la promotionadministration de consacrant la démocratie ainsi l’avènement à la base etde lela transferts ont sensiblement augmenté et développement local. représententmatière d’investissement, respectivement 13% aujourd’hui et 73%. En cesdix Depuis dix (10) ans déjà, nos collectivités administration de leur territoire, assumant ainsi environ quatre ans vingt d’expérience (80) milliards en matière de F CFA deen lesterritoriales missions quivivent sont l’apprentissage les leurs. Ces missions de la libre ne dehorsdécentralisation, des interventions l’Etat a transféré directes aux réalisées communes dans sont guère aisées surtout au regard des ces communes. multiples et pressants besoins à la base, face aux ressources financières souvent limitées. doiventCes efforts en prendre de l’Etat la qui mesure se poursuivront pour une utilisation sans nul YAYI Bon a bien pri sainedoute et méritent transparente d’être de salués ces ressources. et les élus locaux Face à cette situation, le Chef de l’Etat, le Docteur s la mesure du défi, puisqu’il Au total, la réussite du processus de décentralisation passe en grande partie par une l’exprimaitnational sur déjà le le bilan novembre de la réforme à de dans son allocution d’ouverture, lors du forum gestion efficiente des finances locales et la Communes, quand il disait : « Je sais, Mesdames l’administration territoriale et de la gestion des chiffrée. Cette information chiffrée est un et Messieurs les maires, que l’une des instrumentdisponibilité essentiel en temps qui facilite réel le de dialogue l’information entre problématiques essentielles de tout processus de décentralisation, réside dans la question publication du présent document, dénommée « récurrente du transfert par l’Etat des lesl’Etat Communes et les collectivitésdu Bénin en territoriales. chiffres » , un La compétences et des ressources nécessaires au premier document de référence en matière de bon exercice des tâches communales par les élus locaux ». La prise par le Gouvernement en encourager et de perpétuer. mai 2008 de deux Décrets instituant la finances locales, est une œuvre que nous nous Commission Nationale des Finances Locales devons d’ loppement Le Ministre de la Décentralisation, de la des Communes (FADeC) Gouvernance Locale, de l’Administration et particulièreCONAF)L et accordée le Fonds àd’Appui la question au Déve des finances de l’Aménagement du Territoire MDGLAAT locales, notamment àtémoigne celle desde l’importance transferts Président de la Commission Nationale des Finances Locales (CONAFIL)

financiersPar ailleurs de la l’Etatdécision aux prisecommunes. par le Gouvernement RAPHAEL EDOU en 2010, de faire transférer par certains

Ministères sectoriels à titre pilote aux communes LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 2

Préambule

En créant en mai le Fonds d’Appui au Développement des Communes FADeC et concomitamment son organe d’orientation, la Commissiontive de la décentralisation, Nationale des Finances le Gouvernement Locales CONAF)L,entendait donner six ans une après importance la mise en particulière œuvre effec à la question des finances locales à travers notamment le transfert substantiel de ressources financières aux communes pour les rendre plus aptes et efficaces dans l

’exercice de leurs compétences.

Dans la mise en œuvre de leurs compétences,, à travers la Commission les outils Nationale nécessaires des Finances de mobilisation Locales a des un rôleressources. d’accompagnement des communesdu décret n° 2008-274 du 19 mai 2008 portant création de la CONAFIL, resteL’alinéa bien erprécis de l’articlesur ce point. Il stipule je cite : « la Commission Nationale des Finances Locales est chargée de collecter et de traiter les données économiques, financières et statistiques concernant les communes en vue de la réalisation des documents de référence en matière de finances locales »

Dans cette perspective, la CONAFIL initie la réalisation du document intitulé « les Communes du Bénin en chiffres »

Le présent document f

ait une analyse financière sommaire de l’exécution budgétaire des communes àdépartement. partir des comptesCette analyse administratifs fournit les approuvésindicateurs- par l’autorité de tutelle qui est financière le Préfet des de communes au nombre desquels le volume financier,clés lede niveaul’évolution de recettesde la situation propres, la capacité -investissement ... d’épargne,Trente deux l’effort (32) d’auto ratios financiers exprimés en francs CFA par habitant (ratios per capita) ou en pourcentage (ratios de structure) ont été élaborés pour donner en un rapide coup la situation financière des communes. d’œil, une idée de

Ceadministrations document s’adresse à tous les acteurs intéressés par le développement local : les élus locaux, les société civile, les centrales,étudiants et les les partenaires chercheurs au etc. développement, le secteur privé, l’ensemble de la Il sera produit chaque année au dernier t xécution

-1 rimestre de l’année N et rendra compte de l’e budgétairece document de porte l’année sur N huitde années l’ensemble d’exercice des soixante budgétaire, dix sept de communes. à , La années première pour parution lesquelles de les données financières agrégées sont disponibles.

Trois étapes majeures ont servi de socle à la méthodologie adoptée pour la rédaction du présent document :

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 cières agrégées à partir de la

Basepremièrement, de Données le surtraitement les Finances et l’extraction Locales ; des données finan  deuxièmement, la consolidation de ces données par les Maires, Receveurs-Percepteurs, et Receveurs des Finances ;  la troisième étape, est celle de la validation du document lors de la session extraordinaire tenue les 26 et 27 Juillet 2012 à

de laOSEC Commission de Cotonou. Nationale des Finances Locales qui s’est Le documentl’)NF comporte trois grandes parties : (i) une synthèse nationale (ii) une synthèse par département et (iii) une analyse financière sommaire par commune.

Le présent document constitue un premier pas ouvrant la voie à une meilleure lisibilité des comptes de nos communes et toutes les observations et critiques pour son amélioration qualitative seront les bienvenues.

L’ambitiontrimestre de nourrie chaque et annéela promesse relèvent de produire de la gageure régulièrement et appellent le présent par conséquent document certains dans le dernier acteurs locaux à jouer leur partition notamment :

les50 maires de la loi à produire n°98-007 leur du compte 15 janvier administratif 1999 portant dans le « délai régime requis financier conformément des communes à l’article en République du Bénin ».  les autorités de tutelle que sont les Préfets de départements à approuver lesdits comptes et les rendre disponibles à temps.

communesLa possibilité est à dece prix. disposer en temps réel des informations financières sur l’ensemble de nos Le Secrétaire Permanent Victorin DJACOTO

Ont contribué à ce travail : Gildas Olympio SACRAMENTO, Halidou ALIMI, Prudence LEHOUE, Robert TOSSOU, Jacob DJOSSOU, Théophile YAROU, Thomas HOUEDANOU, Sébastien CHABI, Aïhadji CHAKO, Désirée AZEHOUN PAZOU, Angèle ZONOU, Valère KEKE, Victorin AZEHOUN PAZOU, Pauline ASSOGBA, Lucien HOUNKPE, Barthélémy HOUSSOU, Babatondé Eustache ALOGOU.

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Note technique La note technique vise à mettre à la disposition du lecteur quelques éléments nécessaires à la bonne dans le parcours de ce premier numéro de la compréhensionpublication. Mais, du elle document, ne prétend à pas l’accompagner répondre à toutes les interrogations. i- Les sources de données

Trois types de données ont été utilisés dans la confection de cette publication :

 Les comptes administratifs : les données de la base sont celles des comptes administratifs. Pour cette première publication, les comptes administratifs 2003 à 2010 des 77 communes du Bénin ont été centralisés et traités dans la base de données « Filoc_Benin». Les comptes administratif

s sont essentiels pour la régularité de cette publication à l’échéance n+. la sortie )l a fallu de déployercette publication beaucoup ; d’effort pour réunir les comptes administratifs pour  Les données du FADeC ne sont pas encore bien lisibles dans les comptes administratifs des communes et nous avons utilisé les données de Bordereaux de Transmission des Recettes (BTR) envoyés par le Trésor aux recettes perceptions des communes ;  Les données économiques : o Les données macroéconomiques : les données du tableau des opérations financières et des comptes nationaux 2003 à 2010 ont été extraites de annuaire

TOFstatistique de l’Etat 2010 de la BCEAO (produit sur la base des informations fourniesl’ par le ) ; o MinistèreLes données des sur Finances le niveau du Béninde vie et des l’)NSAE populations (dépenses totales annuelles par tête t moins d'un dollar par jour) ont été prises

d’habitantdans le document et part de « Enquêtela population Modulaire dépensan Intégrée sur les Conditions de Vie des Ménages (EMICoV) » ;

 Les données de population, édition : les de estimations l’)NSAE de populations des communes (sur la base du recensement 2002) ont ;

 Les données monographiquesété obtenues (cartes auprès départementales de l’)NSAE et superficies des communes) ont été ;

 Nousobtenues quelques au centre fois de documentation de l’ANCB

collectivités locales ducomparé Mali et ladu situation Sénégal : de l’ensemble des communes du Bénin à celle des o les données du Mali exploitées concernent 568 communes sur 703, 41 cercles sur 50 et 6 régions sur 8 ;

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 5

o les données du Sénégal exploitées concernent les 67 communes urbaines du pays ;

d’autres collectivités locales existent à trouve savoir dans communautésles communes ruralesurbaines et ; régions, mais l’essentiel des finances locales se ii- L’organisation du la publication

Le document est articulé de la manière suivante :

 une analyse depar l’ensemble département de laqui situation comporte nationale, : o une analyse de la situation globale du département et, o une analyse de chacune des communes du département.

le positionnement des finances locales par rapport à

L’analyse au niveau national commence par l’ensemblecommunes depuis des finances 2003, avec publiques des informations et donne une sur vuela structure d’ensemble des derecettes la situation de fonctionnement, financière des la structure des dépenses global dedes fonctionnement,communes le financement de l’investissement,32 ratios l’analyse pris deen l’équilibre financier et la définition et l’analyse de chacun des compte dans l’analyse.

Dansavec l’analyse quelques départementale, éléments de focus il est surfait une les extrêmesanalyse globale (meilleures de la situation performances financière et des moins commun bonneses performances).

La situation financière de chaque commune est analysée en termes de recettes de fonctionnement,

Adépenses chaque niveau,de fonctionnement des comparaisons et financement sont faites de avec l’investissement. la situation moyenne de la période 2003-2007.

iii- La lecture des graphiques

Les unités sont précisées sur les graphiques. Certains graphiques qui comportent deux axes des ordonnées et ceci arrive quand dans le même graphique, il y a des valeurs et des pourcentages

: c’est l’axe des ordonnées à droite qui concerne alors les courbes en pourcentages.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 6 iv- Lexique

Nous donnons ici le contenu de certains termes qui ne sont peut être pas familiers à tout le monde.

Le budget de la commune comprend deux sections : la section de fonctionnement (avec ses éléments

*de lesrecettes recettes et dépenses totales et la section d’investissement avec ses éléments de recettes et dépenses. et investissement ; : c’est l’ensemble des recettes de la commune, fonctionnement * les recettes de fonctionnement

* les recettes réelles de fonctionnement: c’est le totalou recette des recettes de fonctionnement de fonctionnement de l’année total des recettes de fonctionnement diminué des excédents de fonctionnement des exercices: c’estantérieurs le ; * l’excédent exercice antérieur précédent (s) qui est reporté : c’est la partie courant du résultat ; excédentaire de l’exercice ou des exercices * les recettes propres sur l’exercice les recettes partagées et les transferts de fonctionnement: c’est les reçus recettes ; réelles de fonctionnement sans * les transferts emprunts : c’est l’ensemble des ressources externes alloués à la commune et qui ;ne sont pas des * les recettes; il y d’investissementen a en section de fonctionnement comme en sectionde la d’investissement section commune ; : c’est l’ensemble des recettes d’investissement de la * les recettes réelles d’investissement prélèvement opéré sur les recettes de fonctionnement: c’est les recettes ; d’investissement de la commune sans le * le prélèvement pour investissement : cette rubrique qui apparait en dépense de fonctionnement (au compte 02P1 118) constate la part des recettes de

et en recette d’investissement au fonctionnementopération en principe que la obligatoire collectivité qui destine doit au transparaître financement dans de sesle compte investissements. administratif C’est de une la collectivité ;

* les dépenses totales additionnant

: c’est l’ensemble des dépenses de la collectivité, il est obtenu en les* les dépenses dépenses réelles de fonctionnement de fonctionnement et les dépenses d’investissement.de la section de fonctionnement ;

* les dépenses réelles de fonctionnement: c’est l’ensemble des dépenses pour investissement ; : c’est les dépenses de fonctionnement sans le prélèvement * les dépenses d’investissement de la section ;

* les dépenses réelles d’investissement: c’est l’ensemble des dépenses d’investissement capital de la dette ; : c’est les dépenses d’investissement sans le remboursement du

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* l’épargne brute diminuant les recettes réelles de fonctionnementou capacité des d’autofinancement dépenses réelles de CAF fonctionnement; brute est obtenue en *l’épargne nette ou CAF nette est obtenue en diminuant du remboursement du capital de la dette ; l’épargne brute *la capacité d’investissement est obtenue en additionnant

; les recettes réelles d’investissement à l’épargne*la capacité nette de financement est obtenue en diminuant des dépenses

; quand elle est négative, on parlela de capacité besoin de d’investissement financement ; réelles* le résultat d’investissement de clôture est calculé en additionnant financement ; l’excédent exercice antérieur à la capacité de * Dépenses totales / habitant : le ratio 1 rapporte le total des dépenses (fonctionnement + investissement) à la population. Il mesure quel montant la collectivité dépense en moyenne par habitant ;

* Recettes totales / habitant : le ratio 2 rapporte le total des recettes (fonctionnement + investissement) à la population. Il mesure les recettes moyennes de la collectivité par habitant ;

* Recettes fiscales / habitant : le ratio 3 rapporte le montant de recettes fiscales à la population. Il mes ;

* Patentesure les et recettes licences fiscales / habitant locales : le par ratio tête 4 d’habitantrapporte le montant de recettes de patentes licences à la population. Il mesure le montant moyen que chaque habitant paye au titre de la patente licence ;

* Foncier / habitant : le ratio 5 rapporte le montant de recettes du foncier à la population. Il mesure ; ce* Taxes que chaque locales habitant/habitant paye : le ratioen moyenne 6 rapporte au titre le montant de l’impôt de taxesfoncier locales à la collectivité à la population. Il mesure ce que chaque habitant paye en moyenne en taxes locales ;

* Recettes non fiscales/habitant : le ratio 7 rapporte le montant de recettes non fiscales à la ploitations, prestations de services et du population.domaine) de )l la mesure collectivité les recettes par habitant non fiscales ; produits d’ex * Transferts (fonct+invest)/ habitant : le ratio 8 rapporte le montant des transferts reçus en sections à la population. Il mesure le niveau de transferts reçus par de fonctionnement et d’investissementtivité ; tête* Dépenses d’habitant de fonctionnementpar la collec / habitant : le ratio 9 rapporte le montant des dépenses réelles de fonctionnement (dépenses de fonctionnement sans les prélèvements pour investissement) à la population. Il mesure le niveau de dépenses de fon ;

ctionnement par tête d’habitant

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* Dépenses de services A et B / habitant : le ratio 10 rapporte le montant des dépenses de fonctionnement de services A et B à la population. Il mesure le niveau de dépenses de fonctionnement de services par tête d ;

* Dépenses d’investissement / habitant’habitant : le ratio 11 rapporte le montant des dépenses estissement par tête d’investissement ; à la population. )l mesure le niveau de dépenses d’inv d’habitant* Transferts (fonct. et invest.)/ Recettes totales : le ratio 12 rapporte le total des transferts (fonctionnement + investissement) au total des recettes. Il mesure la contribution des transferts ; reçus* FADeC à l’ensemble (fonct. + du invest) budget Recettes local totales : l

(fonctionnement + investissement) au total e des ratio recettes. rapporte Il mesure l’ensemble la contribution des recettes du FADeC FADeC à es recettes de la collectivité ; l’ensemble* Dépenses d d’investissement/ Dépenses totales : le ratio 14 rapporte le montant des dépenses d’investissementdes dépenses locales au total qui e des dépenses locales fonctionnement ; + investissement. )l mesure la part * Epargne nette /Recettes dest consacréefonct. : le ratio à l’investissement de fonctionnement. Il mesure la part des recettes rapporte de l’épargne fonctionnement nette de quila commune reste disponible à ses recettes pour l’investissement,emprunts. Ce ratio après prend règlement une valeur des charges négative de quand fonctionnement le total (charges et remboursement de fonctionnement d’éventuels + aux recettes de fonctionnement ; remboursement* Dépenses d'invest d’emprunt /Capacité est d'invest. supérieur : l commune e ratio rapporte les dépenses d’investissement de la à sa capacité d’investissement. )l permet de voir dans quelle mesure la commune a réalisé ses dépenses d’investissement en considération des ressources disponibles.cement, ressources Lorsque le externe), compte administratifce ratio peut être renseigne biaisé ;mal sur les recettes d’investissement autofinan * Recettes propres / Recettes de fonct. : le ratio 17 rapporte le montant des recettes propres aux recettes de fonctionnement de la commune. Il mesure la part des recettes de fonctionnement de la commune qui provient des recettes propres ;

* Recettes fiscales/recettes propres : le ratio 18 rapporte le montant des recettes fiscales aux recettes propres de la commune. Il mesure la part des recettes propres de la commune qui provient des recettes fiscales ;

* Recettes fiscales / Recettes de fonct. : le ratio 19 rapporte le montant des recettes fiscales aux recettes de fonctionnement la commune. Il mesure la part des recettes de fonctionnement de la commune qui provient des recettes fiscales ;

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* Patentes licences / Recettes de fonct. : le ratio 20 rapporte le montant des patentes et licences au montant total des recettes de fonctionnement. Il mesure la contribution de la patente licence aux recettes de fonctionnement de la commune ;

* Foncier / Recettes de fonct. : le ratio 21 rapporte les recettes du foncier aux recettes de fonctionnement. Il mesure la contribution du foncier aux recettes de fonctionnement de la commune ;

* Recettes partagées / Recettes de fonct. : le ratio 22 rapporte les recettes partagées reçus par la commune à ses recettes de fonctionnement. Il mesure la contribution des recettes de la fiscalité partagée aux recettes de fonctionnement de la commune ;

* Transferts de fonct. / Recettes de fonct. : le ratio 23 rapporte le montant des transferts de fonctionnement reçus au montant total des recettes de fonctionnement. Il mesure la contribution des transferts au budget de fonctionnement de la commune ;

* Dépenses de personnel/Recettes de fonct. : le ratio 24 rapporte les charges de personnel aux recettes de fonctionnement de la commune. Il mesure la part du budget de fonctionnement qui est consacré aux charges de personnel ;

* Dépenses de personnel/Dépenses réelles fonct. : le ratio 25 rapporte les charges de personnel au montant total des dépenses réelles de fonctionnement (dépenses de fonctionnement hors prélèvements) pour apprécier la part des charges de personnel dans les dépenses de fonctionnement ;

* Dépenses de services A et B /Recettes de fonct. : le ratio 26 rapporte les dépenses de services (A et B) au montant total des recettes de fonctionnement. Il mesure la part du budget de fonctionnement qui est utilisée en dépenses de services par la commune ;

* Entretien, répar. Maintenance/Dépenses de fonct. : le ratio 27 rapporte le montant des dépenses

d’entretien, réparation et maintenance à l’ensemble des dépenses réels de fonctionnement de la commune.sauvegarde )l du mesure patrimoine la part communal des dépenses ; réels de fonctionnement qui est concerne l’entretien et la * Dépenses de structure/Recettes de fonct. : le ratio 28 rapporte le montant des dépenses de structure aux recettes de fonctionnement. Il mesure la part des recettes de fonctionnement qui consacrée à mables et dépenses de transport ; l’achat* FADeC de invest matières / Recettes et fournitures invest : l consome ratio 29 rapporte le montant FADeC investissement reçu au total des recettes d’investissement de la commune. )lus cherche savons à que mesurer dans la beaucoup contribution de communes, du FADeC aux les recettes d’investissement de l’année. Mais no subventions d’équipement obtenues n’ont pas été totalement consommées et ont été reportés sur les

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 10 annéesdevine aisément suivantes. Par ailleurs, les comptes ne retracent pas souvent ; l’autofinancement dont l’on * FADeC invest / l’existenceDépenses invest à la lecture : le ratio des 30 dépenses rapporte d’investissement le montant du FADeC investissement reçu au totalsubventi des dépenses d’investissement de la commune. )l cherche à mesurer la contribution des ons d’équipement FADeC aux investissements réalisés. Le problème de ce ratio est que nous neantérieures connaissons et nous pas savons souvent que la partles communes des recettes ont d’investissement eu des difficultés qui pour relève consommer du report la destotalité années des ent reçues les premières années ;

*subventions Dépenses services d’équipem directs / Invest réel : l de services directs aux populations aue ratio total des rapporte dépenses le montant réelles de d dépenses d’investissement ’investissement dépenses d’investissementqui relève du service hors direct remboursements aux populations d’emprunts. ; )l mesure la part des dépenses d’équipement * Remboursement emprunts /Dépenses d'invest : le ratio 32 rapporte le montant de remboursement

d’emprunts aux dépenses d’investissement de la commune. )l mesure la part des dépenses d’investissement qui relève du remboursement du capital de la dette locale.s opérations Comme existent dit plus icihaut, et là,la loi ne permet pas encore aux communes d’emprunter, mais quelque essentiellement des avances de trésorerie obtenues auprès de l’Etat. )l y a des rumeurs d’opération d’emprunts de communes auprès dans d’institutions les comptes administratifs. financières privées, mais ces opérations ne transparaissent pas pour l’instant

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 11 v- Abréviations hbt : habitant fonct. : fonctionnement invest : investissement R Etat

R locales: recettes : recettes de localesl’Etat RF Etat

RF locales: recettes : recettes fiscales fiscales de localesl’Etat Tot RF publ : total recettes fiscales publiques Invest. local

Tot Invest. Publ.: dépenses d’investissement locales Dépenses locales: :total dépenses dépenses totales d’investissement des communes publique Etat + locales Dépenses publ. : total dépenses publiques (Etat + locales) Autofin. Local : autofinancement local Autofin. Etat

Invest. Etat : autofinancement de l’Etat ou dépenses en capital de l’état sur financement interne Moy 1* : moyenne: dépenses de la d’investissement période 2003-2007 de l’Etat Moy 2* : moyenne de la période 2008-2010

Hervé AGOSSOU Consultant

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Partie I

Situation d’ensemble

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1. Les finances locales dans les finances publiques du Bénin Les communes sont des collectivités territoriales dotées de la personnalité juridique et de

l’autonomie financière et à ce titre leurs finances sont partie intégrante des finances publiques. )l est vrai que jusqu’à présent, le tableau des opérations financières de l’Etat n’intègre pas les opérations financièresorientent vers des la communes. correction deMais cette les situation. nouvelles directives de la Commission de l’UEMOA juin Tableau N° 01_nat

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

R Etat / PIB 19% 19% 19% 19% 24% 21% 21% 19% R locales / PIB 0,75% 0,94% 0,85% 0,92% 1,07% 1,19% 1,45% 1,37% RF Etat / PIB 15% 15% 15% 15% 17% 17% 16% 16% RF locales / PIB 0,38% 0,42% 0,35% 0,38% 0,40% 0,41% 0,37% 0,33% RF locales / Tot RF publ. 2% 3% 2% 2% 2% 2% 2% 2% Invest. local / Tot Invest. Publ. 2% 4% 3% 5% 4% 5% 6% 10% Dépenses locales/Dépenses publ. 3% 4% 4% 4% 4% 4% 5% 6% Autofin. Local / Invest. Local 89% 73% 18% 12% 10% 3% 3% 10% Autofin. Etat / Invest. Etat 49% 47% 53% 43% 43% 1% 73% 57% Transferts / R locales 2% 7% 15% 17% 25% 34% 38% 34% Transferts / R Etat 11% 14% 11% 10% 13% 0% 12% 3%

En 2010, les communes mobilisent 44,13 milliards de recettes totales qui représentent 1,37% du PIB

richesse nationale créée de l’année, alors que les recettes totales de l’Etat en représentent les %. Les communes n’arrivent à prélever que ,% du P)B alors que les recettes fiscales de l’Etat atteignent % de ce P)B les ,% au Mali et les ,% au Sénégal. L’avènement de la décentralisationrecettes fiscales publiquesn’a pas permis : les recettesd’améliorer fiscales la part des des communes recettes représententfiscales locales dans l’ensemble des en 2010 %et les de 3% l’ensemble au Sénégal). des recettes fiscales publiques, comme déjà en c’est les % au Mali Laaméliorée part des les investissements deux dernières années locaux : dans les communes l’ensemble réalisent des investissements 10% des investissements publics s’est publics beaucoup en 2010 (7% au Mali et 1% au Sénégal), contre les 6% en 2009, les 3% en 2005 et les 2% en 2003. Les communes réalisent 6% de celles du Mali et 3% au

Sénégal), contre 5% en 2009,l’ensemble des dépenses publiques % au beaucoup diminué % en et % en . L’effort d’autofinancement local a (cont : l’autofinancement représente % des investissements des inancement communes re % en alors que l’Etat réalise ses investissements avec % de f internecommunes c’est : ils même représentent % en . 34% des Les recettestransferts totales ont pris 2010 beaucoup des communes d’importance (contre dans 2% le enbudget 2003 des et

%2010 en: au Mali, alorsles transferts que les transfertsconstituent ou 66% dons des représentent recettes totales % 2010 des recettesdes collectivités de l’Etat locales béninois et enau Sénégal, le chiffre est de 10%.

2. Recettes et dépenses totales des communes

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 14

En 2010, les recettes totales des communes baissent de 2% à 44,13Depuis milliards le début (après du processus +26% ende 2008 décentralisation, et +27% en 2009),les recettes soit 2,8 totales fois ledes niveau communes de 2003 n’ont et 2,1 cessé fois dele niveaus’améliorer, moyen du 2003-2007. moins, jusqu’en Les dépenses . effectuées par les communes ont beaucoup augmenté aussi : en 2010, les communes totalisent 43,73 milliards de dépenses totales, soit 1% de plus que 2009 (après +14% en 2008 et +44% en 2009).

Recettes et dépenses totales 2003-2010 Recettes et dépenses par hbt (en Fcfa)

50 000 6 000 45 000 Millions 40 000 5 000 35 000 4 000 30 000

25 000 3 000 20 000

15 000 2 000 10 000 1 000 5 000

0 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Recettes totales Dépenses totales Dépenses totales / habitant Recettes totales/habitant

Les dépenses locales par habitant ont beaucoup progressé depuis 2007 : en 2010, les communes dépensent en moyenne 4 982 Fcfa par habitant en 2010, soit 36% de plus que 2009 (après +10% en 2008 et +84% en 2009), soit 2,3 fois le niveau de 2003 et 1,8 fois le niveau moyen 2003-2007.

Recettes et dépenses totales 2010 Recettes et dépenses par hbt 2010 (en Fcfa)

14 000 16 000 12 000 14 000 Millions 12 000 10 000 10 000 8 000 8 000 6 000 6 000 4 000 4 000 2 000 2 000 0 0

Recettes totales Dépenses totales Dépenses totales / habitant Recettes totales/habitant

et la DONGA les 3,4%. Le L)TTORAL a % des recettes totales des communes, l’OUEME les %, le BORGOU les %

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 15

SYNTHESE FINANCIERE ENSEMBLE DES COMMUNES (données en milliers de Fcfa) Superficie Totale : 120860 Km² 2003 2004 2005 2006 2007 Moy 1* 2008 2009 2010 Moy 2* Recettes totales 15 594 699 20 188 749 19 522 312 22 536 223 28 206 132 21 209 623 35 462 710 44 977 351 44 131 895 41 523 985 Recettes de Fonctionnement 15 228 400 18 774 251 17 807 573 20 063 091 23 640 710 19 102 805 25 341 655 30 618 955 33 089 276 29 683 296 Recettes propres 9 733 696 12 187 738 11 041 444 12 909 016 14 767 789 12 127 937 16 779 387 17 278 408 17 157 918 17 071 904 Recettes fiscales 7 764 901 9 091 357 8 091 840 9 336 650 10 602 546 8 977 459 12 181 100 11 606 683 10 734 243 11 507 342 dont Patentes et licences 3 839 594 3 984 892 4 149 436 4 878 480 5 511 802 4 472 841 6 529 025 5 913 499 5 128 604 5 857 043 dont Foncier 1 880 201 2 186 064 2 897 755 3 341 577 3 647 495 2 790 618 4 051 093 3 484 570 3 525 066 3 686 909 35 853 13 004 12 068 12 185 13 088 217 864 315 563 182 172 dont TDL dont Taxes locales 301 477 705 742 564 542 644 490 801 321 603 514 921 569 1 199 894 1 233 690 1 118 384 Recettes non fiscales 1 968 795 3 096 382 2 949 604 3 572 367 4 165 243 3 150 478 4 598 287 5 671 725 6 423 675 5 564 562 dont Exploitation, services 1 573 171 2 450 548 2 791 148 3 272 942 3 761 127 2 769 788 4 171 195 5 222 701 5 819 708 5 071 201 dont Domaine 395 624 645 834 158 455 299 424 404 116 380 691 427 093 449 024 603 967 493 361 Recettes partagées 4 869 223 4 734 764 3 808 540 4 415 207 4 925 385 4 550 624 4 876 031 7 815 853 8 931 946 7 207 944 dont Taxe de voirie 4 656 933 3 469 980 2 489 032 3 807 599 4 259 839 3 736 677 4 181 589 6 614 005 7 352 684 6 049 426 348 143 219 041 205 192 154 475 253 973 508 367 531 067 431 136 dont Taxe expl. carrières et mines Transferts de fonctionnement 195 238 551 531 1 834 416 2 152 738 2 694 172 1 485 619 2 482 496 4 119 485 4 188 337 3 596 773 2 534 737 2 534 737 2 534 737 2 534 737 dont FADeC fonct.* Recettes d'investissement 3 640 585 5 194 816 2 443 345 3 178 197 5 425 321 3 976 453 10 488 473 15 060 158 12 993 279 12 847 304 dont Prélèvement sur fonct. 3 274 285 3 780 319 728 606 705 066 859 899 1 869 635 367 418 701 762 1 950 661 1 006 614 dont Transferts d'invest 167 861 822 990 1 037 670 1 654 745 4 265 660 1 589 785 9 615 596 12 753 692 10 702 941 11 024 076 5 436 000 7 436 000 7 236 000 6 702 667 dont FADeC invest.* 371 606 873 053 1 227 547 494 441 951 652 1 047 108 1 160 338 1 053 033 dont Orga. internationaux Dépenses totales 15 369 880 19 901 649 19 114 206 22 319 096 26 473 800 20 635 726 30 062 384 43 312 267 43 732 833 39 035 828 Dépenses de fonctionnement 14 941 862 18 520 795 15 626 521 16 720 093 18 645 120 16 890 878 19 883 486 23 072 711 26 271 399 23 075 865 dont Charges de personnel 3 564 236 4 882 012 4 233 242 4 624 795 5 341 342 4 529 125 5 820 715 6 612 873 7 089 933 6 507 840 dont Dépenses de structure 858 213 1 099 328 1 453 435 1 874 708 2 274 463 1 512 030 2 357 055 2 982 063 3 472 407 2 937 175 dont Dépenses de services A et B 4 858 480 5 413 998 4 804 183 5 175 540 5 693 539 5 189 148 6 318 633 7 428 813 8 355 422 7 367 623 dont Entretien, répar. et maintenance 4 429 988 4 644 202 3 546 170 1 370 493 1 355 911 3 069 353 1 507 098 1 685 325 2 517 861 1 903 428 1 304 137 1 400 451 1 398 682 820 654 1 348 596 1 884 454 2 038 776 1 757 275 dont Indemnités et frais de missions.. dont Prélèvement pour invest 3 237 787 3 779 902 496 405 476 043 804 042 1 758 836 458 152 25 435 1 439 071 640 886 Dépenses d'investissement 3 665 805 5 160 756 3 984 091 6 075 046 8 632 722 5 503 684 10 637 050 20 264 990 18 900 505 16 600 848 dont Ouvrages d'infrastructure 1 100 881 1 595 024 766 240 1 824 402 2 121 637 1 481 637 2 154 608 4 214 667 3 191 087 3 186 787 dont Bâtiments admi. et commerciaux 1 013 362 1 179 052 1 025 378 1 333 925 3 219 602 1 554 264 3 966 059 8 252 159 8 003 348 6 740 522 dont Bâtiments scolaires 235 177 233 320 132 263 37 244 207 891 169 179 68 804 440 400 313 131 274 112 44 271 9 761 1 808 11 180 13 404 63 632 338 029 371 167 257 609 dont Bâtiments sanitaires 50 531 44 659 457 250 110 488 140 588 473 403 835 131 483 041 dont Bâtiments commerciaux 3 373 3 318 555 1 449 2 874 16 798 33 261 17 644 dont Réseaux d'adduction d'eau 29 355 208 515 47 574 218 973 230 293 149 755 dont Réseaux d'assainissement 10 181 8 282 29 055 9 504 620 6 499 2 373 dont Réseaux d'électrification dont Matériel et outillage de voirie 58 613 143 415 251 348 488 404 255 604 239 477 219 690 633 874 713 525 522 363 dont Matériel et mobilier 48 636 190 734 339 363 279 885 475 450 266 814 617 912 1 172 571 1 111 554 967 345

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 16

3. Les recettes de fonctionnement des communes Les 77 communes réalisent globalement 69% de leurs prévisions de recettes de fonctionnement en 2010 avec 33,09 milliards réunis, soit une amélioration de 8% par rapport à 2009 (après +7% en 2008 et +21% en 2009) et 1,7 fois le niveau moyen de la période 2003-2007.

Structure des recettes de fonctionnement 2003-2010

40 000 100%

90% 35 000

Millions 80% 30 000 64% 65% 64% 66% 62% 62% 70% 25 000 56% 52% 60% 20 000 50% 40% 15 000 30% 10 000 20% 5 000 10%

0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Recettes fiscales Recettes non fiscales Reettes partagées TV, TVA, … Transferts fonct Autres recettes de fonct. Recettes propres Recettes propres/Recettes fonct.

Les recettes de fonctionnement 2010 représentent 2,2 fois les 15,23 milliards mobilisés en 2003.

Recettes fonctionnement 2010 par Département Structure des recettes de fonctionnement 2010

14 000 Transferts Autres Recettes fonct recettes de 12 000 partagées (TV, 13% fonct. Millions Millions 10% 27% Patentes et 10 000 TVA, … licences 8 000 15%

6 000 4 000 Foncier 11% 2 000 Domaine 0 2% TDL Taxes locales 1% Exploitation, 4% services 17%

Le département du (dont COTONOU, la capitale économique est la seule commune) a

%8% chacun de ces et recettes la DONGA de fonctionnementles 1,8%. , l’OUEME les %, le BORGOU et l’ATLANT)QUE les

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 17

3.1. Les recettes propres

Nousqui proviennent désignons pardes recettesressources propres fiscales l’ensemble et non fiscales des recettes liées au de territoire fonctionnement de la commune de la commune et dont les autorités locales peuvent avoir la maîtrise. Elles comprennent les recettes fiscales (enregistrés au compte 71, abstraction faite des éléments du 713 « Reversement et restitution sur impôts et taxes » que nous appelons ici « recettes partagées ») et les recettes non fiscales (enregistrés au compte 70 de la nomenclature).

Les recettes propres 16 milliards en 2010, soit 0,7% de moins que 2009. Il y a commedes un communes effet de s’élèvent à , communes à partir de 2009 car, aprèsfreinage +13% en du 2006, rythme +18% d’évolution en 2007 et des recettes propres des +% en , il n’y a qu’une2003 et amélioration1,4 fois de % en . Les recettes propres -2007. représentent , fois le niveau le niveau moyen deRecettes l’ensemble Propres de la localespériode 20 03-2010

65% 64% 66% 20 000 64% 62% 62% 70% 18 000 56% 52% 60% 16 000 Millions 14 000 50% 12 000 40% 10 000 8 000 30% 6 000 20% 4 000 10% 2 000 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Recettes propres Recettes propres/Recettes fonct.

La contribution des recettes propres aux recettes de fonctionnement a baissé au cours des deux dernières années : elles constituent 52% des recettes faisaient les 66% en 2008 (contre les 64% en 2003 et lesde fonctionnement63% en moyenne sur laalors période qu’elles 2003- en 2007). Les recettes propres constituent 46% des recettes de fonctionnement 2010 des collectivités locales du Mali et les 90% au Sénégal. Recettes Propres 2010 par Département

8 000 80% 90% 7 000 80% 63% 60% 70%

Millions Millions 6 000 53% 55% 49% 60% 5 000 48% 48% 40% 42% 50% 4 000 32% 36% 40% 3 000 30% 2 000 20% 1 000 10% 0 0%

Recettes propres Recettes propres / Recettes fonct

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 18

Le département du LITTORAL a 42% des recettes propres réunies en 2010 dans les 12 les 1,8%. départements,Les recettes propresl’OUEME constituentles %, l’ATLANT)QUE 80% des recettes les % et de la fonctionnement DONGA des communes de

l’ATLANT)QUE, % de celles de l’AL)BOR) et % de celles du BORGOU.

3.1.1. Les recettes fiscales

Les recettes fiscales désignent un composant essentiel des recettesl’ensemble propres des des recettes commune locales d’impôts et taxes. C’est en général compte 71 « impôts et taxes » de la nomenclature, abstractions dont les faite opérations du 713 « s’enregistrent Reversement au et restitution sur impôts et taxes ».

L'impôt est administration (État ou communes) unsur prélèvement les ressources obligatoire des personnes effectué physiques par voie d’autoritéou morales par vivant l’ ou exerçant sur son territoire ou y possédant des intérêts, pour être affecté aux services d'utilité générale.

La taxe est un prélèvement obligatoire perçu d'autorité, à l'occasion d'une opération, mais qui ne constitue pas la contrepartie monétaire de ce service. Il diffère de l'impôt par son assiette (il est payé à l'occasion d'une opération) et par son redevable (l'usager) ; il diffère aussi de la redevance, celle-ci étant la contrepartie monétaire d'un service rendu. Dès lors que le prélèvement est inférieur à la moitié du coût du service, il s'agit d'une taxe et s'il est supérieur, il s'agit d'une redevance.

Les 77 communes mobilisent 10,73 milliards de recettes fiscales en 2010, soit 8% de moins que

,recettes deuxième fiscales annéedes communes de recul après se sont la baisseamélior deées % de enregistrée 15% après l’année des augmentations précédente. En de , 15% leens 2006 et de 14% en 2007. Les recettes fiscales 2010 représentent 1,4 fois le niveau de 2003 et 1,2 -2007.

fois le niveau moyen de l’ensemble deRecettes la période Fiscales locales 2003-2010

14 000 80% 90% 75% 73% 72% 72% 73% 12 000 67% 80% 63%

Millions Millions 70% 10 000 60% 8 000 50% 6 000 40% 30% 4 000 20% 2 000 10% 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Recettes fiscales Recettes fiscales/Recettes propres

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 19

Les recettes fiscales ont perdu beaucoup de leur importance relative dans les recettes propres : elles ne représentent plus que 63% des recettes propres en 2010 (les 49% au Mali et les 79% au

Sénégal74% entre alors 2003 qu’elles et 2007. en constituaient les % en , les % en et une moyenne de

Recettes Fiscales 2010 par Département

85% 7 000 73% 90% 72% 68% 6 000 63% 61% 80% 58% 59% 70% 5 000 50% 50% Millions 44% 60% 4 000 38% 50% 3 000 40% 30% 2 000 20% 1 000 10% 0 0%

Recettes fiscales Recettes fiscales/Recettes propres

Le département du L)TTORAL a % les des 1,4%. recettes Les recettes fiscales fiscalesmobilisées représentent en , l’OUEME 80% des lesrecettes %, l’ATLANT)QUEpropres des communes les % et du la LITTORAL, DONGA 67% de celles des COLLINES et 33% de celles du COUFFO.

Recettes fiscales par habitant 2010 (en francs CFA)

7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0

Les communes prélèvent en moyenne 1223 Fcfa de recettes fiscales par habitant en 2010 contre 1112 Fcfa/hbt en 2003 et 1204 Fcfa/hbt en moyenne sur la période 2003-2007.

Dans le LITTORAL, il y a 6626 Fcfa de recettes fiscales par habitant en 2010, 1152 Fcfa/hbt dans se l’OUEMEtrouvent àet SEME-PODJI Fcfa/hbt avec dans 2450 le COUFFO. Fcfa/hbt, Les valeurs les avec plus 2149 importantes Fcfa/hbt etaprès -C COTONOUALAVI avec 1761 Fcfa/hbt. Dans 67 communes, les recettes fiscales 2010 par habitant sont inférieures à 1000 Fcfa et 4 parmi elles (SO-AVA, BOUKOUMBE, et ) en ont pour moins de 100 Fcfa/hbt.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 20

3.1.1.1. Les recettes de la patente licence

Lalocales patente car, estelle traditionnellement touche les personnes l’une physiques des plus ou importantes morales, de ressources nationalité fiscales béninoise des ou collectivités étrangère qui exercent un commerce, une industrie ou une profession imposable

économique locale. Pour son analyse, elle est souvent associée à la licence qui, en touche somme surtout l’activité les boissons et liqueurs.

La patente est composée de deux éléments principaux : un droit fixe et un droit proportionnel sur la valeur locative des locaux professionnels. Nous intégrons également dans cette rubrique les recettes liées à la TPU (taxe professionnelle unique) : la TPU est due par les personnes qui exercent dans une activité professionnelle non salariée, à titre habituel et but lucratif et dont le

Leschiffre 77 d’affairescommunes annuel totalisent hors taxe5,13 nemilliards dépasse de pas recettes le seuil de fixé la lepatente Ministre en chargé2010, soitdes Finances.13% de mo ins

quedynamique l’année de précédente, forte progression après déjàjusque une là baisse(+18% deen %2006, en +13% . en Elles 2007 étaient et +18% plutôt en 2008) dans avec une 6,53 milli

ards atteints en . La principale raison de ce recul c’est que depuis , la loi de financesdans beaucoup réduit le de champ communes, de calcul les de usinesla patente et lesen en antennes retirant desnotamment réseaux l’outillage GSM étaient industriel. jusque Or là,

Lesd’importantes recettes de sources la patente de recettes licence de2010 la patente. représentent 1,3 fois le niveau 2003 et 1,1 fois le niveau moyen de la période 2003-2007.

Patentes Licences/Recettes propres 2010 par Département

50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%

Les recettes de la patente licence constituent 30% des recettes propres des 77 communes en 2010 16% au Mali et les 55% au Sénégal), contre les 39% en 2008 et 2003 et les 37% en moyennec’est les entre 2003 et 2007. Elles représentent 44% des recettes propres 2010 dans le

L)TTORAL, % dans les COLL)NES et % dans l’ATLANT)QUE.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 21

Recettes de patentes Licences 2010 par Département

3 500 3 000 Millions 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0

Le département du LITTORAL a 61% des recettes de la patente licence mobilisées en 2010, les 1,1%.

l’OUEME les %, le BORGOURecettes les de % patentes et le COUFFO licences par habitant 2010 (en francs CFA)

4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0

L’ensembleen 2010 contre des 794communes Fcfa/hbt a enen moyenne2008, 550 Fcfa/hbt Fcfa de en recettes 2003 et de 600 la patenteFcfa/hbt licence en moyenne par habitant sur la période 2003-2007. Dans le LITTORAL, il y a 3614 Fcfa de recettes patentes licences par habitant mmunes qui encollectent , moins Fcfa/hbt de 100 dansFcfa/hbt l’OUEME de patente et licence Fcfa/hbt en dans 2010. le Les COUFFO. meilleures )l y aperformances co après COTONOU sont à SEME-PODJI avec 1495 Fcfa/hbt, avec 1017 Fcfa/hbt, SAVE avec 935 Fcfa/hbt et BOHICON avec 695 Fcfa/hbt.

3.1.1.2. Les recettes du foncier

Les recettes du foncier proviennent de la contribution foncière annuelle sur les propriétés bâties (maisons, fabriques, manufactures, usines et en général tous immeubles construits en maçonnerie, fer ou bois et fixés au sol à demeure, exception faite des exonérés) et de la contribution foncière sur les propriétés non bâties (exception faite des exonérés). Le foncier est normalement une ressource fiscale importante dans les grandes et moyennes communes qui connaissent une

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 22 dynamiqueprenons également d’urbanisation en compte forte dansou qui cette ont déjàrubrique atteint les un recettes niveau liéesminimal à la d’urbanisation. TFU (taxe foncière Nous unique) : la TFU est une contribution annuelle sur les propriétés foncières bâties et non bâties.

Les restrictions de la loi de les recettes des communes. finances ont touché aussi le champ de calcul de l’impôt foncier et Les 77 communes ont 3,52 milliards de recettes du foncier en 2010, soit 1,2% de plus que 2009, après déjà une baisse de 14% en 2009. Elles étaient en forte amélioration depuis 2003 (+16% en 2004, +33% en 2005, +15% en 2006, +9% en 2007 et +11% en 2008), atteignant 4,05 milliards. Les recettes de foncier 2010 représentent 1,9 fois leur niveau de 2003 et 1,3 fois le niveau moyen de la période 2003-2007.

Foncier/Recettes propres 2010 par Département

30% 25%

20%

15% 10%

5%

0%

Les recettes du foncier constituent 21% des recettes propres 2010 des 77 communes (les 8% au Sénégal), contre les 24% en 2008, les 19% en 2003 et les 23% en moyenne entre 2003 et 2007. Elles

7% dansreprésentent la DONGA. % des recettes propres dans le L)TTORAL, % dans l’ATLANT)QUE et Recettes du foncier 2010 par Département

2 500 2 000 Millions Millions

1 500

1 000

500 0

Leles département16%, du L)TTORAL a % desles 0,6%.recettes du foncier mobilisées en , l’ATLANL)QUE L’OUEME les % et la DONGA LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 23

Recettes du foncier par habitant 2010 (en francs CFA)

2500

2000

1500

1000

500

0

L’ensemble des communes a en moyenne Fcfa de recettes du 269 foncier Fcfa/hbt par habitant en 2003 en et 374 Fcfa/hbtc’est en Fcfa/hbt moyenne au sur Sénégal la période contre 2003-2007. Fcfa/hbt Dans le enLITTORAL, , il y a 2290 Fcfa de recettes du fonciery a 44 par communes habitant quien , ont moins Fcfa/hbt de 100 dans Fcfa l’ATLANT)QUE de recettes du et foncier Fcfa/hbt par habitant dans le C dontOUFFO. deux )l (AGUEGUES et SO-

COTONOU (LITTORAL)AVA, communessont à ABOMEY-CALAVI lacustres qui avecn’en ont1114 pas. Fcfa/hbt, Les meilleures TORI avec performances 786 Fcfa/hb aprèst et BOHICON avec 714 Fcfa/hbt.

3.1.1.3. La taxe de développement local (TDL)

La taxe de développement local (TDL) a été mise en place pour favoriser la mobilisation de ressources propres dans les communes qui ont peu de recettes fiscales de manière générale, mais qui ont de la matière imposable en terme de production agricole, animale, halieutique, minière et

d’exploitation de sites touristiques.Recettes de TDL 2010 par Département

250 200 Millions Millions

150

100

50

0

Endé , la collecte de la TDL n’est encore qu’une timide réalité dans cinq des douze partements : les réalisations les plus importantes se trouvent dans l’AL)BOR) avec un total de LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 24

207 millions de recettes) et dans le MONO (avec un total de 59 millions de recettes). Un total de 316 millions est réuni sur les douze départements, soit 1,01% des recettes de fonctionnement des communes (la TDL représente 5,3% des recettes de fonctionnement 2010 des collectivités locales du Mali). fonctionnement.En , Il les y a recettes 16 communes de la TDL sur s’élevaient les 77 qui à ont des millions, recettes soit de ,% la TDL des en 2010 recettes et les de recettes les plus importantes se trouvent à avec 97 millions, KANDI avec 70 millions, COME avec 59 millions, avec 32 millions et avec 10 millions.

3.1.1.4. Les taxes locales Les taxes locales sont enregistrées au 712 « impôts indirects ». Les recettes des communes dans ce Les taxesdomaine locales sont collectées souvent faiblespar les même77 communes s’il y a euse chiffrentdes améliorations à 1,23 milliard importantes en 2010 depuis (soit 3% . de p lus que 2009, après des augmentations successives de 15% en 2008 et de 30% en 2009), ce qui représente 4,1 fois le niveau de 2003 et 2 fois le niveau moyen de la période 2003-2007. Taxes locales / Recettes propres 2010 par Département 18% 16% 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0%

Les taxes locales constituent 7% des recettes propres 2010 des 77 communes (les 9,4% au Mali et les 8,6% au Sénégal), contre les 5% en 2008, les 3% en 2003 et les 5% en moyenne entre 2003 et

. Elles représentent % des recettesTaxes propres locales 2010 dans par leDépartement PLATEAU, % dans l’ATACORA 600 et % dans l’AL)BOR). 500 Millions Millions 400 300

200

100

0

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 25

Le département du LITTORAL a 46% des taxes locales mobilisées en 2010, l EME les 14%, le

ZOU les 8% et la DONGA les 1,8%. ’OU

Taxes locales par habitant 2010 (en francs CFA)

700

600

500

400

300

200

100 0

L’ensemble2010 contre des43 Fcfa/hbt communes en a 2003 en moyenne et 81 Fcfa/hbt Fcfa en demoyenne recettes sur de la taxes période locales 2003-200 par habitant7. Dans enle LITTORAL, il y a 657 Fcfa de taxes locales par habitant en 2010, 184 Fcfa

Fcfa/hbt dans le BORGOU. Il y a 56 communes qui ont moins de 100 Fcfa/hbt de dans recettes l’OUEME de taxeset locales par habitant en 2010 : les meilleures performances sont à avec 702 Fcfa/hbt, COTONOU avec 657 Fcfa/hbt, SAKETE avec 491 Fcfa/hbt, avec 418 Fcfa/hbt et AGUEGUES avec 391 Fcfa/hbt.

3.1.1.4.1. Les taxes locales : la taxe sur la publicité et la taxe sur les affiches Nous apprécions ces deux taxes ensembles car la matière est proche et dans nombre de

communes,Les recettes la des distinction taxes sur n’estla publicité pas forcément et sur les faite affiches entre se les sont deux beaucoup lors de l’enregistrement. améliorées depuis 2003 : s en 2010, soit 2,8 fois le niveau moyen 2003-2007 et 13,3 fois le niveau 2003. elles s’élèvent à Taxe million sur la publicité et les affiches 2010 par Département

600 500 Millions Millions 400 300 200 100 0

Ellesréparties représentent : 80% des % recettes de l’ensemble 2010 de la des taxe recettes sur la de publicité taxes locales et les affiches mais sont sont à COTONOU très peu

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 26

départementcommunes dont du les L)TTORAL. recettes de Le la département taxe sur la publicité de l’ATACORA et sur est les celui affiches où il sont y en nulles a le moins. en 2010 )l y a: les valeurs les plus importantes (après COTONOU et ses 499 millions) sont à PORTO-NOVO avec 43 millions, COME avec 16 millions et BOHICON avec 9,7 millions.

3.1.1.4.2. Les taxes locales : la taxe de pacage La taxe de pacage est établie par animal venant pâturer sur le territoire au nom du possesseur des animaux. Le tarif varie de 100 francs à 500 francs par animal et par an. Les recettes de la taxe de pacage se sont beaucoup améliorées les deux dernières années même si

ellestaxes demeurentlocales collectées, marginales 2,2 fois : elles le niveau s’élèvent moyen à 2003-2007 millions en et ,3,2 fois soit le niveau ,% de2003. l’ensemble des Taxe de pacage 2010 par Département

25

20 Millions Millions

15

10

5

0

La moitié des recettes de la taxe de pacage 2010 se trouvent dans le département du ZOU, les 14%

dans l’AL)BOR) et les % dans l’ATACORA. Les départements de l’ATLANT)QUEde pacage et en du 2010 L)TT ORALet les n’envaleurs n’ont les pas. plus )limportantes y a communes se trouvent qui n’ont à DJIDJA pas deavec recettes 17 millions, de la taxeKARIMAMA avec 4,8 millions et ZA- avec 3,6 millions.

3.1.1.4.3. Les taxes locales : la taxe sur les taxis de ville La taxe sur les taxis de ville est perçue sur les taxis de ville de deux à quatre roues. La taxe est due par le propriétaire du taxi à un tarif (fixé par le conseil communal) pouvant atteindre 5000 Fcfa par mois et payable au plus tard le 10 du mois suivant (tout mois commencé est compté pour entier). Les recettes de la taxe sur les taxis de ville se sont améliorées de 165% en 2009 mais diminuent de 15% en 2010 à 129 millions, ce qui représente 1,7 fois le niveau moyen 2003-2007 et 10% de

l’ensembleLES COMMUNES DU BENINdes ENtaxes CHIFFRES locales 2010 collectées en . 27

Taxe sur taxis de ville 2010 par Département

50 45 40 Millions 35 30 25 20 15 10 5 0

Le département du L)TTORAL a % des recettes de la taxe sur les taxis de ville, l’OUEME les %ville enet la2010 DONGA et les les valeurs ,%. les)l y plus a importantes communes qui (après n’ont COTONOU pas de recettes avec 46 de millions) la taxe sur se les trouvent taxis de à PORTO-NOVO avec 17 millions, AVRANKOU avec 6,6 millions et MISSERETE avec 6,2 millions.

3.1.1.4.4. Les taxes locales : la taxe sur les spectacles, jeux et divertissements La taxe sur les spectacles, jeux et divertissements concerne de manière générale les manifestations à caractère bruyant. Les recettes de la taxe sur les spectacles, jeux et divertissements se sont beaucoup améliorées les deux dernières années même si elles restent marginales : 45 millions sont réunis sur les 12

départementsmoyen 2003-2007 en et 4,3 qui fois représentent le niveau de 2003.,% de l’ensemble des taxes locales, , fois le niveau Taxe sur spectacles et jeux 2010 par Département

25

20 Millions 15

10

5 0

Le département du LITTORAL a 47% des recettes 2010 de la taxe sur les spectacles, jeux et

divertissements,recettes de la taxe le ZOU sur les les spectacles, % et le jeuxMONO et les divertissements ,%. )l y a en 2010 communes et les qui valeurs n’ont les pas plus de importantes (après COTONOU avec 21 millions) se trouvent à avec 1,7 million et MISSERETE avec 1,2 million.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 28

3.1.2. Les recettes non fiscales Les recettes non fiscales désignent ici les recettes propres des communes qui proviennent des

produitséléments desenregistrés prestations au compte de services, 70 « Produits du domaine des services et des ventesdu domaine diverses. et ventes C’est l’ensemblediverses» de des la nomenclature budgétaire. Les recettes non fiscales des communes sont en forte progression depuis 2006 et les 77 communes en mobilisent 6,42 milliards en 2010, soit 13% de plus que 2009, 2 fois le niveau moyen 2003-2007 et 3,3 fois le niveau de 2003.

Recettes non fiscales locales 2003-2010

7 000 25% 19% 6 000 18% 19% 18% 18% 20% Millions Millions 16% 17% 5 000 13% 4 000 15%

3 000 10% 2 000 5% 1 000

0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Recettes non fiscales Recettes non fiscales/ Recettes fonct.

Les recettes non fiscales représentent 19% des recettes de fonctionnement en 2010 (les 20% au Mali et les 16% au Sénégal) contre les 13% en 2003 et les 16% en moyenne entre 2003 et 2007.

Recettes non fiscales 2010 par Département

1 600 44% 50% 1 400 45% 40%

Millions Millions 1 200 28% 35% 26% 27% 26% 1 000 24% 25% 30% 21% 800 19% 25% 16% 20% 600 13% 12% 15% 400 10% 200 5% 0 0%

Recettes non fiscales Recettes non fiscales / Recettes fonct

Le département du L)TTORAL a % des recettes les 2,5%. non Les fiscales recettes mobilisées non fiscales en ,représentent l’OUEME 44% les %, l’ATLANT)QUE les % et la DONGA 8% de celles des COUFFOdes recettes et 12% de de fonctionnement celles du LITTORAL. des communes de l’ATLANT)QUE,

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 29

Recettes non fiscales par habitant 2010 (en francs CFA)

1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0

Les communes prélèvent en moyenne 732 Fcfa de recettes non fiscales par habitant en 2010 contre 282 Fcfa/hbt en 2003 et 422 Fcfa/hbt en moyenne sur la période 2003-2007.

Dans le LITTORAL, il y a 1651 Fcfa de recettes non fiscales par habitant en 2010, 1347 Fcfa/hbt

dansnon fiscales l’OUEME 2010 et par Fcfa/hbthabitant sontdans MISSERETE les COLL)NES. avec Les 2614 communes Fcfa/hbt, qui OUIDAH ont les avec meilleures 2405 Fcf recettesa/hbt, avec 2011 Fcfa/hbt, ABOMEY-CALAVI avec 1874 Fcfa/hbt et SEME-PODJI avec 1863 Fcfa/hbt. Il y a 4 communes (PERERE, SO-AVA, MATERI et AGUEGUES) qui ont moins de 100 Fcfa de recettes non fiscales par habitant en 2010.

3.1.2.1. Les produits d’exploitation et prestations de services prestations de services sont les recettes non fiscales qui sont

Lesenregistrées produits au d’exploitation compte 70 « et Produits des services du domaine et ventes diverses », sauf celles relevant du 703 « Produits du patrimoine et des activités de la commune ». Les depuisrecettes 2003 d’exploitationet se chiffrent à et 5,82 prestations milliards de en services2010, soit des 3,3 communes fois le niveau n’ont 2003 fait et que 2 fois s’améliorer le niveau moyen 2003-2007. Exploitation et services/Recettes propres 2010 par Département

60% 50% 40% 30% 20%

10%

0%

Elles constituent 34% des recettes propres 2010 des 77 communes, contre les 16% en 2003 et les

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 30 % en moyenne entre et . Les recettes d’exploitation et prestations de services représentent 57% des recettes propres 2010 dans le COUFFO, 52% dans le PLATEAU et 20% dans le LITTORAL. Exploitation et services 2010 par Département

1 600 1 400

Millions 1 200 1 000 800 600 400 200 0

services 2010,

Le département du L)TTORAL a % des recettes d’exploitation les 2,6%. et prestations de

l’OUEME les %, l’ATLANL)QUEExploitation les %, et services et la DONGA par habitant 2010 (en francs CFA)

1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0

L’ensembleservices par deshabitant communes en 2010 a en contre moyenne 225 Fcfa/hbt Fcfa en de 2003 recettes et 371 d’exploitation Fcfa/hbt en et moyenne prestations sur dela période 2003- itation et prestations de

. Dans le L)TTORAL, il y a Fcfa de recettes d’explo servicesLes meilleures par habitant performances en , 2010 sont Fcfa/hbt à MISSERETE dans l’OUEME avec 2227et Fcfa/hbt, Fcfa/hbt ADJARRA dans les COLLavec )NES.1900 Fcfa/hbt et SEME-PODJI avec 1780 Fcfa/hbt.

3.1.2.2. Les produits du domaine

Les produits du domaine sont les recettes de la mise en exploitation du patrimoine non financier de la commune. Les opérations concernées sont enregistrées au compte 703 « produits du patrimoine et des activités de la commune ». Les produits du domaine sont assez instables et les communes en tirent globalement 604 millions en 2010 (contre 646 millions en 2004) : elles ont

peu progressé depuis et l’entrée en vigueur de la nouvelle nomenclature. En réalité, les LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 31 recettes tirées de l domaine. ’exploitation des carrières étaient entièrement comptées produits du recettes desL’entrée carrières en vigueurau compte de 713la nouvelle « Reversement nomenclature et restitution en sur a impôts emporté et taxesune partie ». de ces Produits du domaine /Recettes propres 2010 par Département

12% 10%

8%

6%

4%

2%

0%

Les produits du domaine 2010 représentent 1,8 fois leur niveau de 2003 et 2 fois le niveau moyen de la période 2003-2007. Elles sont assez marginales et ne représentent que 4% des recettes propres en 2010, comme en 2003 (les 3% en moyenne entre 2003 et 2007). Les produits du

domaine représentent % des recettes propres dans l’ATLANT)QUE et dans le COUFFO, les

% dans l’OUEME et les ,%Produits dans le L)TTORAL. du domaine 2010 par Département

250

200 Millions 150

100

50 0

ZOULe département les 8% et les de COLLINES l’ATLANL)QUE les 1,1%. a % des produits du domaine , l’OUEME les %, le Produits du domaine par habitant 2010 (en francs CFA)

250 200 150 100

50 0

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 32

2010,Sur l’ensemble contre 90 des Fcfa/hbt communes, en 2004 il y a eten 51 moyenne Fcfa/hbt en Fcfa moyenne de produits sur ladu période domaine 2003- par habitant2007. Dans en , il y a 210 Fcfa de produits du domaine par habitant en 2010, 198 Fcfa/hbt dans l’ATLANT)QUE l’OUEME1119 Fcfa/hbt, et Fcfa/hbt PORTO-NOVO dans le avec MONO. 417 Les Fcfa/hbt meilleures et MISSERETE performances avec 327 sont Fcfa/hbt. à OU)DA( Dans avec 13 communes, les produits du domaine 2010 sont nuls.

3.1.3. Les recettes partagées Les recettes partagées sont les recettes des impôts et taxes dont les communes partagent le enregistrées au produitcompte 7 avec13 « Reversement l’Etat et parfois et restitution d’autres sur administrations impôts et taxes publiques. ». Elles sont Les recettes de la fiscalité partagée augmentent de 14% en 2010 (après +60% en 2009) à 8,93 milliards, soit 1,8 fois leur niveau de 2003 et 2 fois le niveau moyen 2003-2007. Les reversements et restitutions sur impôts et taxes aux communes en 2010 comprennent principalement 7,35 milliards de taxe de voirie perçue au cordon douanier, 953 millions de TVA perçue au cordon

douanier et millions de taxeRecettes sur l’exploitation fiscalité partagée des carrières 2003-2010 et mines. 10 000 32% 35%

9 000 27% 26% 30% 8 000 25% Millions Millions 22% 7 000 21% 21% 25% 19% 6 000 20% 5 000 4 000 15% 3 000 10% 2 000 5% 1 000 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Reettes partagées TV, TVA, … Recettes partagées / Recettes fonct.

La fiscalité partagée représente 27% des recettes de fonctionnement en 2010 contre les 19% en 2008, les 32% en 2003 et les 24% en moyenne entre 2003 et 2007. Fiscalité partagée 2010 par Département

4 500 44% 50% 4 000 45% 3 500 34% 33% 40%

Millions 30% 35% 3 000 26% 30% 2 500 18% 20% 19% 25% 2 000 16% 15% 14% 20% 1 500 10% 15% 1 000 10% 500 5% 0 0%

Reettes partagées TV, TVA, … Recettes partagées/ Recettes fonct

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 33

Le département du LITTORAL (et la commune de COTONOU) a 43% des recettes locales 2010 de

larappeler fiscalité que partagée, cette distribution l’OUEME les résulte %, leprincipalement BORGOU les % de la et clé la DONGAde répartition les %. de )l estla taxe important de voirie de perçue au cordon douanier (82% des recettes partagée 2010) qui donne la priorité aux trois communes à statut particulier que sont COTONOU (le LITTORAL), PORTO- et PARAKOU (dans le BORGOU). Dans le Département du BORGOU, NOVO 44% desdans recettes l’OUEME de fonctionnement 2010 provienne

nt de la fiscalité partagée, dans le COUFFO c’est les %, dans le

L)TTORAL les % et dansFiscalité l’ATLANT)QUE partagée lespar %. habitant 2010 (en francs CFA) 5000 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0

Le niveau des recettes de la fiscalité partagée par habitant a beaucoup progressé depuis 2008 : il se chiffre à 1017 Fcfa par habitant en 2010 contre 697 Fcfa/hbt en 2003 et 610 Fcfa/hbt en moyenne entre 2003 et 2007. Dans le LITTORAL, il y a 4505 Fcfa de recettes de la fiscalité partagée par habitant en 2010, 1825 Fcfa/hbt da

ns l’OUEME, Fcfa/hbt dans le BORGOU et Fcfa/hbt dans l’ATACORA. A noter que le compte administratif de TOV)KL)N ne fait état d’aucune recette de la fiscalité partagée.

3.1.3.1. Les recettes partagées : la taxe de voirie perçue au cordon douanier La taxe de voirie perçue au cordon douanier est le principal composant des recettes de la fiscalité

partagéeparticulier. avec Les lesrecettes communes. totales de C’est la taxe une de ressource voirie 2010 essentielle ont été réparties pour les de la communes manière suivante à statut : les 49,63% aux communes, les 49,63% aux fonds routier et les 0,74% à la DGDDI (Direction Générale des Douanes et droits indirects).

a payés aux communes. Les recettes de l’année comprennent aussi des arriérés queLa répartition l’Etat des recettes de la taxe de voirie entre les communes est faite de la manière suivante :

 les 80% aux communes à statut particulier : le montant global correspondant est réparti à raison de 60% pour COTONOU, 24% pour PORTO-NOVO et 16% pour PARAKOU ;

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 34

 les 20% autres communes.

Les 77 communesà l’ensemble ont 7,35 milliards des de recettes de la taxe de voirie partagée en 2010, soit 11% de plus que 2009 (après -2% en 2008 et +58% en 2009). La loi de finances 2009 qui supprimait la taxe de voirie au cordon douanier a donné beaucoup de frayeur aux acteurs de la décentralisation car, les recettes de la taxe de voirie représentent 31% des recettes de fonctionnement 2003, les 20% en moyenne entre 2003 et 2007 et encore les 22% en 2010.

Taxe de voirie partagée 2010 par Département 4 000 40% 45% 40% 3 500 32% 3 000 35% Millions Millions 30% 2 500 24% 25% 2 000 20% 1 500 11% 13% 11% 9% 8% 15% 7% 6% 6% 1 000 6% 10% 500 5% 0 0%

Taxe de voirie partagée Taxe de voirie partagée/ Recettes fonct

Il a été trouvé une solution pour que la mise en vigueur de cette mesure ne bouleverse pas immédiatement la situation financière des communes car en 2010, 32% des recettes de fonctionnement de COTONOU proviennent de la taxe de voirie, les 34% à PORTO-NOVO (en

c’est fait22% les à % BOUKOUMBE. abstraction Les faite comptes des recettes 2010 reportées de deux communesde l’exercice (ADJARRA , les et % AKPRO-MISSERETE) à PARAKOU et les

n’affichent aucune recette de la taxe de voirie en .

3.1.3.2. Les recettes partagées : la TVA perçue au cordon douanier Les recettes totales 2010 de la TVA au cordon douanier ont été réparties de la manière suivante : Système Douanier Automatisé), les les0,5% ,% au fonds à l’Etat, routier, les % les à 0,5% la BCEAO, aux communes les ,% età SYDON)A les 0,0028% à la DGDDI. Le montant global revenant aux communes est réparti (proportionnellement à la population) de la façon suivante :  les 20% aux communes à statut particulier  les 80% aux autres communes

Desrecettes arriérés de TVA se sont partagée ajoutés en aux2010, droits soit de57% l’année de plus et queles 2009 communes (après +3% totalisent en 2008 et millions +100% deen 2009), 4,3 fois le niveau de 2003 et 1,6 fois le niveau moyen 2003-2007 (en 2004, ces recettes se chiffraient à 1,26 milliards). Les recettes de la TVA sont assez marginales dans le budget de fonctionnement des communes : elles représentent 7% des recettes de fonctionnement 2004, les 3% en moyenne entre 2003 et 2007 et les 3% en 2010.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 35

TVA partagée 2010 par Département

160 12% 140 9% 9% 10%

Millions Millions 120 7% 8% 100 6% 5% 80 5% 6% 4% 4% 4% 4% 60 4% 2% 40 1% 2% 20 0 0%

TVA partagée TVA partagée/ Recettes fonct Les recettes de la TVA partagée représentent 9% des recettes de fonctionnement 2010 des

communesLITTORAL. COTONOU de la DONGA, a 118 les millions ,% dansde recettes le COUFFO, de la TVA les ,% partagée dans en l’ATACORA 2010, PORTO-NOVO et % dans a 47 le millions, PARAKOU a 31 millions, 28 a millions, APKRO-MISSERETE a 26 millions et ABOMEY-CALAVI a 22 millions. A COVE et KOUANDE, les recettes 2010 de la TVA partagée sont nulles.

3.1.3.3. Les recettes partagées : la taxe d’exploitation des carrières et mines Le produit des redevances proportionnelles et superficies de carrières est réparti de la façon suivante

: les % au budget national, les % à l’administrationettes au des niveau mines communal. et les % aux communes. Ces proportions s’appliquent sur l’ensemble des rec La taxe sur l’exploitation des carrières et mines faisait partie intégranteure des en produits 2005, une du partiedomaine de jusqu’à . Mais depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle nomenclat laquelques ressource départements. est partagée En avec2010, l’Etat. il y a un Les total recettes de 531 ne millions sont cependant de recettes significatives partagée de la que taxe dans sur es, soit 4% de plus que 2009 (après +24% en 2008 et +100% en l’exploitation2009) et 2,1 des fois carrières le niveau et min moyen 2005- carrières et mines sont assez marginales dans. le budget Les recettes de fonctionnement de la taxe surdes l’exploitationcommunes : elles des représentent 2% des recettes de fonctionnement 2010 (les 1% en moyenne entre 2005 et 2007).

Taxe exploi. carrières… partagée 2010 par Département 300 25%

250 20%

Millions Millions 200 15% 150 10% 100 50 5% 0 0%

Taxe expl. carrières et mines Taxe expl. carrières et mines / Recettes fonct

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 36

Lecarrières département et mines, du le MONOCOUFFO a les % 20% des et le recettes PLATEAU partagée les 18%. Ces derecettes la taxe d’exploitation des dans les départements du BORGOU, de la DONGA et du LITTORAL et représententn’existent pas 19% du tout des recettes de fonctionnement 2010 dans le MONO, les 13% dans le COUFFO et les 8% dans le PLATEAU. a les plus importantes recettes partagées 201 des carrières et mines avec 200 millions, suivi de POBE avec 95 millions, de dela DJAKOTOMEYtaxe sur l’exploitation avec 51 millions, de DOGBO avec 49 millions et de HOUEYOGBE avec 46 millions.

3.1.3.4. Les recettes partagées : la taxe de tourisme Les recettes nouvelle nomenclaturepartagées demais la taxeelles derestent tourisme insignifiantes existent depuiset très éparses et :l’entrée en 2010, en un vigueur total de de 15 la BORGOU (avec les millions est réuni dans les départements de l’ATLANT)QUE avec les %, du

,%, de l’OUEME avec lesTaxe ,% de tourisme et du ZOU partagée avec les 2010 %. par Département 16 0,8% 14 0,7% 12 0,6% Millions Millions 10 0,5% 8 0,4% 6 0,3% 4 0,2% 2 0,1% 0 0,0%

Taxe de tourisme Taxe de tourisme / Recettes fonct

:

COVEEn réalité, avec il6,3 n’y millions, a que communesABOMEY avec qui 4,5ont millions,des recettes BOHICON partagée avec de 2,9la taxe millions, de tourisme SO-AVA en avec 1,2 million, BEMBEREKE avec 0,17 million et avec 0,02 million.

3.1.4. Les transferts de fonctionnement Les transferts de fonctionnement sont les contributions externes accordées régulièrement ou ponctuellement aux communes pour les aider à faire face à leurs charges de fonctionnement. Au

Bénin,enregistrées l’essentiel au compte des transferts 74 « Dotations, de fonctionnement subventions et provient participations de l’Etat et les opérations sont ». Avant et l’entrée en vigueur du FADeC, les communes bénéficiaient entre autres d’une subvention salariale,ue. Le FADeC d’une subvention d’équilibre et d’une subvention de substitution à la taxe civiq fonctionnement regroupe toutes les anciennes subventions de l’Etat en un bloc qui est appelé LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 37

FADeC fonctionnement. Cependant, la nomenclature en vigueur depuis 2005 ne permet pas ventions de fonctionnement que les d’éclatercommunes les recevaientrecettes suivant avant ces 2008. différentes catégories de sub transferts de fonctionnement reçus entreNous 2003 ne et ferons 2010. donc qu’une analyse de l’ensemble des Les 77 communes reçoivent 4,19 milliards de transferts de fonctionnement en 2010, soit 2% de plus que 2009 (après -8% en 2008 et +66% en 2009), 21,5 fois le niveau de 2003 et 2,8 fois le niveau moyen 2003-2007. Les transferts représentent 13% des recettes de fonctionnement 2010 des communes (les 54% au Mali et les 9% au Sénégal) contre les 1% en 2003 et les 8% en moyenne entre 2003 et 2007.

Transferts de fonct 2010 par Département 800 40% 45% 700 34% 40% 35%

Millions Millions 600 26% 30% 500 24% 19% 18% 25% 400 16% 17% 16% 20% 300 8% 10% 15% 6% 200 10% 100 5% 0 0%

Transferts fonct Transferts fonct / Recettes fonct

BORGOU les 13% et la DONGA les 3,7%. Les transferts représentent 40% des recettes de Le département du L)TTORAL a % des transferts de fonctionnement , l’OUEME 6%les %,dans lela DONGA et les 6% dans le LITTORAL. fonctionnement des communes de l’ATACORA, les % dans les COLL)NES, les Transferts de fonct par habitant 2010 (en francs CFA) 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0

Surà 477 l’ensemble Fcfa, contre des 28 Fcfa/hbt communes, en 2003 les transferts et 199 Fcfa/hbt de fonctionnement en moyenne entre par2003 habitant et 2007. se chiffrent Dans le LITTORAL, il y a 858 Fcfa de transferts de fonctionnement par habitant en 2010, 671

Fcfa/hbtvaleurs les dans plus l’OUEME, importantes Fcfa/hbtse trouvent dans à PARAKOUle BORGOU (avec et 1327 Fcfa/hbt Fcfa/hbt), dans PORTO-NOVOl’ATLANT)QUE. (avec Les

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 38

1197 Fcfa/hbt) et AKPRO-MISSERETE (avec 1130 Fcfa/hbt). A noter que les comptes

administratifs Le FADeC Fonctionnement de et ZE ne font état d’aucun transfert de fonctionnement reçu.

Comme expliqué précédemment, le FADeC fonctionnement regroupe les anciens transferts de

fonctionnement dont bénéficiaient les communes jusqu’enont reçu . chaque On parleannée doncun total de de FADeC 7,24 milliards,fonctionnement soit 10% à partir de leurs de l’annéerecettes . de fonctionnement Les communes 2008, les 8% de celles de 2009 et 2010. Chaque commune en a reçu un montant fixe chacune de ces années. Il arrive cependant que les comptes administratifs des communes ne retracent pas ce sensées avoir reçu. Nous utilisons donc les données produitesFADeC par le fonctionnement Trésor et qui correspondent qu’elles sont aux BTR (Bordereaux de Transmission de Recettes) expédiés vers les recettes perceptions.

FADeC fonctionnement 2010 par Département 800 19% 20% 700 13% 600 13% 15%

Millions Millions 12% 10% 500 9% 400 7% 7% 10% 6% 6% 7% 300 4% 200 5% 100 0 0%

FADeC fonct.* FADeC fonct/ Recettes fonct Les recettes du FADeC repré

sentent % des recettes de fonctionnement dans l’ATACORA, les % dans la DONGA et dans le BORGOU, les % dans le COUFFO et ,% dans l’ATLANT)QUE. 4. Les dépenses de fonctionnement des communes Les 77 communes totalisent 25,07 milliards de dépenses de fonctionnement en 2010, soit 55% de

leurs+16% prévisions en 2009) et de 1,5 l’année, fois le uneniveau augmentation moyen 2003-2007. de % par rapport à après +% en et Structure des dépenses de fonctionnement 2003-2010

30 000

25 000 Millions Millions 20 000

15 000 10 000 5 000

0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Charges de personnel Dépenses de structure Dépenses de services A et B Indemnités, frais de missions.. Prélèvement pour invest Autres Dépenses fonct

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 39

Les dépenses de fonctionnement 2010 représentent 1,7 fois les 14,94 milliards dépensés en 2003.

Dépenses fonctionnement 2010 par Département Structure des dépenses de fonctionnement 2010

9 000 Autres dépenses 8 000 Prélèvement fonct. Charges de

Millions pour invest 15% personnel 7 000 5% 27% 6 000

5 000 Indemnités, frais de 4 000 missions.. 8% Dépenses de 3 000 structure 13% 2 000

1 000 Autres Services 0 depenses entretien,... services Maintenance 22% 10%

Le département du LITTORAL (et la commune de COTONOU) a 31% des dépenses de

fonctionnementréelles de fonctionnement , l’OUEME sont les les %, dépenses le BORGOU de fonctionnement les % et la DONGA sans lesles ,%. prélèvements Les dépenses pour financement des investissements. Les 77 communes dépensent effectivement donc 24,83 milliards

pourinvestissement. leur fonctionnement en , puisqu’il y a , milliard qui est déclaré en prélèvement pour

4.1. Les charges de personnel Les charges de personnel des communes sont enregistrées au compte 66 « charges de personnel ».

C’estbesoin un de aspect ressources important humaines de dépenses pour fournirde fonctionnement les services des attendus communes par les car, populations les communes et pou ontr réaliser les objectifs de développement retenus. Mais il faut éviter que ces charges ne deviennent

tropdures, importantes difficilement dans compressibles le budget de par fonctionnement la suite. De local manière car, générale, il s’agit de quand charges les structurelles charges de s personnelrisques que consomment son équilibre plus financier de % soitdes affectérecettes et de que fonctionnement les services essentiels d’une commune, qui doivent il y a faire de l’objetdégager des une dépenses part conséquente reçoivent depeu ressources d’attention. pour )l y autofinancer a peu de chances ses investissements. aussi que la commune puisse Les 77 communes totalisent 7,09 milliards de charges de personnel en 2010, soit 7% de plus que 2009 (après +9% en 2008 et +14% en 2009), 2 fois le niveau de 2003 et 1,6 fois le niveau moyen 2003-2007.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 40

Charges de personnel 2003-2010

8 000 26% 30% 24% 7 000 23% 23% 23% 23% 22% 21% 25% Millions 6 000 20% 5 000 4 000 15% 3 000 10% 2 000 5% 1 000 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Charges de personnel Charges de personnel / Recettes fonct.

Le poids des charges de personnel dans le budget de fonctionnement a globalement peu évolué depuis 2003 : les charges de personnel représentent 21% des recettes de fonctionnement 2010 des communes du Bénin (les 55% au Mali et les 38% au Sénégal), contre les 23% en 2003 et les 24% en moyenne entre 2003 et 2007.

Charges de personnel 2010 par Département 2 500 36% 40% 33% 32% 31% 35% 2 000 26% 27% Millions Millions 25% 24% 30% 21% 1 500 19% 19% 25% 15% 20% 1 000 15% 10% 500 5% 0 0%

Charges de personnel Charges de personnel / Recettes fonct

Le département du LITTORAL (et la commune de COTONOU) a 32% des charges de personnel

,Les charges l’OUEME de les personnel %, l’ATLANT)QUE consomment les 36% % des et la recettes DONGA deles fonctionnement%. 2010 mobilisées

l’ATACORA,34 communes les qui % dépensent dans le COUFFO,plus du tiers les %de leurs dans recettes les COLL)NES de fonctionnement et les % dans 2010 l’OUEME. en charges )l yde a personnel et parmi elles, 5 communes (AGUEGUES, BONOU, , ZE et TOFFO) consacrent plus de la moitié de leurs recettes de fonctionnement 2010 aux charges de personnel. PARAKOU a le ratio le plus faible car ses charges de personnel ne consomment que 10% de ses recettes de fonctionnement 2010 ; à PORTO-

Les charges de personnel représentent 29%NOVO des dépensesc’est les % réelles et à deCOTONOU fonctionnement les %. 2010 des communes, les 36% dans le ZOU et dans les COLLINES, les 33% dans le PLATEAU et les 21% dans le BORGOU : elles représentent 57% des dépenses de fonctionnement 2010 de BONOU, les 56% à et les 15% à PARAKOU.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 41

4.2. Les dépenses de structure Les dépenses de structure désignent les dépenses de fonctionnement des communes qui participent du renforcement et du fonctionnement des organes et services de la mairie ainsi que

de60 «Achatsses démembrements. et variations de )l stockss’agit plus » et 61particulièrement « Transport ». des opérations enregistrées aux comptes Les 77 communes totalisent 3,47 milliards de dépenses de structure en 2010, soit 16% de plus que 2009 (après +4% en 2008 et +27% en 2009), 4 fois le niveau de 2003 et 2,3 fois le niveau moyen 2003-2007. Dépenses de structure 2003-2010 4 000 32% 35% 29% 3 500 27% 26% 25% 30% 24% 25% 24% Millions Millions 3 000 25% 2 500 20% 2 000 15% 1 500 10% 1 000 500 5% 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Dépenses de structure Dépenses de services/Recettes de fonct.

Les communes ont consacré 10% de leurs recettes de fonctionnement 2010 aux charges de structure, contre les 6% en 2003 et les 8% en moyenne entre 2003 et 2007. Les dépenses de structure représentent 14% des dépenses réelles de fonctionnement 2010 des communes, contre les 7% en 2003 et les 10% en moyenne entre 2003 et 2007.

Dépenses de structure 2010 par Département 900 60% 49% 800 50% 700 40% Millions Millions 600 32% 40% 500 25% 24% 23% 23% 30% 400 21% 17% 15% 15% 300 11% 20% 200 10% 100 0 0%

Dépenses de structure Dépenses de structure /Recettes fonct.

Le département du LITTORAL (et la commune de COTONOU) a 23% des dépenses de structure

,représentent l’OUEME 22% les des%, recettes l’ATLANT)QUE de fonctionnement les % et la2010 DONGA mobilisées les ,%. dans Les la dépensesDONGA, les de 21% structure dans le MONO et les 7% dans le LITTORAL. Dans 11 communes, les dépenses de structure représentent moins de 10% des recettes de fonctionnement 2010. A , les dépenses de structure représentent la moitié des recettes de fonctionnement 2010, les 36% à COBLY et ZA- KPOTA et les 35% à .

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 42

Les dépenses de structure représentent 14% des dépenses réelles de fonctionnement 2010 des communes, les 25% dans le MONO, les 23% dans les COLLINES, les 22% dans le ZOU et les 10% dans le LITTORAL.

 Les fournitures de bureau En 2010, les 77 communes dépensent 693 millions en fournitures de bureau, soit 1% de plus que 2009 (après +7% en 2008 et +24% en 2009), 4,2 fois le niveau de 2003 et 2 fois le niveau moyen 2003-2007. Les fournitures de bureau représentent 3% des dépenses réelles de fonctionnement 2010 des communes. En 2010, COTONOU dépense 114 millions en fournitures de bureau, PARAKOU 37 millions et PORTO-NOVO 36 millions. Dans beaucoup de communes, les dépenses liées aux fournitures de bureau ne sont pas clairement retracées.

 Carburants et lubrifiants En 2010, les 77 communes dépensent 1,1 milliard en carburants et lubrifiants, soit 26% de plus que 2009 (après +1% en 2008 et +33% en 2009) et 4,1 fois le niveau moyen 2005-2007. Les carburants et lubrifiants consomment ainsi 3% des recettes de fonctionnement 2010 : à AGBANGNIZOUN, 23% des recettes de fonctionnement 2010 sont consommées en carburants et lubrifiants, les 17% à et les 16% à PERERE et ABOMEY.

 Dépenses de transport Les dépenses de transport sont enregistrées au compte 61 « Transport ». En 2010, les communes dépensent 648 millions dans le transport dont 264 millions de transport de personnel et 354 millions de voyages et déplacements. COTONOU a 145 millions de dépenses de transport en 2010, ABOMEY-CALAVI a 70 millions, MISSERETE a 46 millions et SEME-PODJI a 44 millions. Dans 18 communes, les dépenses de transport 2010 sont nulles.

 Dépenses liées à la consommation d’eau

Lescommunes. dépenses Dans liées 17 communes, à la consommation les montants d’eau 2010 sont sont assez nuls peu: un total lisibles de 59 dans millions les comptes est dépensé des par les 60 autres communes dont 10 millions à PORTO-NOVO, 8 millions à ABOMEY-CALAVI et 8 millions à BOHICON. COTONOU fait partie des communes où les dépenses liées à la consommation de

l’eau seraient nulles en .

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 43

 Dépenses liées à la consommation d’électricité bon fonctionnement des services de la commune et les

L’énergie électrique est essentielle au dépenses qui y sont liées méritent attention. Dans nombre de communes, l’énergie de la SBEE Sociétéaprès 19 Béninoise heures, au-delàs d’Energie des Electrique horaires n’est de travail. disponible Les groupes qu’une partie électrogènes de la journée sont souvent et le soir la solutioncoûts engendrés mais leur sont utilisation parfois hors n’est de pas portée sans pour conséquences les petites communes. pour le matériel informatique et les Les dépens communes,es les liées montants à l’électricité 2010 sont ne sont nuls pas : un très total lisibles de 193 dans millions les comptes y est consacré des communes. par les 60 Dans autres communes dont 56 millions à COTONOU, 16 millions à ABOMEY-CALAVI et 16 millions à PORTO- NOVO.

4.3. Les dépenses de service Les dépenses de service désignent les dépenses de fonctionnement des communes pour lesquels il est fait appel à des prestataires et fournisseurs externes et qui sont enregistrées aux comptes 62 « Services extérieurs A » et 63 « Services extérieurs B ». Les 77 communes totalisent 8,35 milliards de dépenses de services en 2010, soit 12% de plus que 2009 (après +11% en 2008 et +18% en 2009), 1,7 fois le niveau de 2003 et 1,6 fois le niveau moyen 2003-2007.

Dépenses de services 2003-2010 9 000 32% 35% 29% 8 000 27% 26% 25% 30% 24% 25% 24% Millions Millions 7 000 25% 6 000 5 000 20%

4 000 15% 3 000 10% 2 000 5% 1 000 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Dépenses de services A et B Dépenses de services/Recettes de fonct.

Les communes ont consacré 25% de leurs recettes de fonctionnement 2010 aux services extérieurs A et B, contre les 32% en 2003 et les 27% en moyenne entre 2003 et 2007. Les dépenses de services représentent 34% des dépenses réelles de fonctionnement 2010 des communes, contre les 42% en 2003 et les 34% en moyenne entre 2003 et 2007.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 44

Dépenses de services 2010 par Département 4 500 34% 40% 4 000 35% 28% 3 500 Millions Millions 24% 30% 3 000 23% 23% 19% 20% 20% 25% 2 500 17% 15% 20% 2 000 12% 15% 1 500 9% 1 000 10% 500 5% 0 0%

Dépenses de services A et B Dépenses de services/Recettes de fonct.

Le département du LITTORAL (et la commune de COTONOU) a 48% des dépenses de services 9% et la DONGA les 1,1%. Dans le LITTORAL, 34% des recettes, l’OUEME de fonctionnement les %, le BORGOU2010 sont les consacrés aux services, les 28% dans le BORGOU et les 9% dans les COLLINES. Il y a seulement 5 communes qui ont dépensé plus de 1000 Fcfa par habitant en services A et B en 2010 : COTONOU avec 4641 Fcfa/hbt, PORTO-NOVO avec 3749 Fcfa/hbt, PARAKOU avec 3291 Fcfa/hbt, BOHICON avec 1306 Fcfa/hbt et ADJARRA avec 1108 Fcfa/hbt. A KEROU, 38% des recettes de fonctionnement sont consacrés aux dépenses de services, les 36% à , les 35% à ADJARRA et les 34% à PARAKOU. Dans 11 communes, moins de 10% des recettes de fonctionnement 2010 sont consacrés aux services : les 3,6% à , les 3,3% à GLAZOUE et les 2,8% à TOFFO.

 Les contrats de prestations avec les entreprises Les communes ont souvent recours à des entreprises pour réaliser les services à fournir aux

populationsenregistrées etau cecicompte peut 621 faire « Contrats l’objet de prestations contrats. Les de dépensesservices avec effectuées les entreprises dans ce ». cadre sont En 2010, les 77 communes dépensent 2,72 milliards en contrats de prestations avec les

entreprises,niveau moyen soit 2005-2007.% de l’ensemble Les contrats des dépenses de prestations de services, avec % lesde moins entreprises que prennent et fois dele l’importancepassant de 0,1% dans à le 8% budget des recettes de fonctionnement de fonctionnement des communes entre 2005 depuis et 2010. Il faut qu’ils cependan existent,t dépenses qui semble très peu utilisé par les ajoutercommunes qu’il : en s’agit 2010, d’un la commune mode d’exécution de COTONOU des à elle seule a 86% des dépenses en contrats de prestations avec les entreprises.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 45

 Entretien, réparations et maintenance

Cette rubrique est celle des dépenses de services qui concernent l’entretien, la réparation et la maintenancefonctionnement du qui patrimoine traduit communal. les efforts )l déployés s’agit d’un pour aspect entretenir essentiel et des sauvegarder dépenses les de investissements antérieurement réalisés.

Lespatrimoine communes communal consacrent en 2010, , soit milliards 49% de à plus l’entretien, que 2009 les mais réparations 0,8 fois le et niveau la maintenance moyen 20 03- du 2007. La part du budget que décroitre au fil desde années fonctionnement dédié à l’entretien, réparations et maintenanceque n’a fait : l’entretien, réparations et maintenance ne fait lesl’objet 16% en de l’utilisationmoyenne entre de % 2003 des et recettes 2007. de Le fonctionnement département du , LITTORAL contre (et les la % commune en de et COTONOU) a

%les 14% des etdépenses le PLATEAU d’entretien, les 1,1%. réparations PORTO-NOVO et maintenances dépense en ,moyenne l’OUEME 2345 lesFcfa %, par habitle BORGOUant en

Fcfa/hbt pour et l’entretien,COTONOU 921 la réparation Fcfa/hbt. Il et y laa 52 maintenance communes duqui patrimoine, dépensent moins PARAKOU de 100 dépense Fcfa/hb t en entretien, réparations et maintenance en 2010. PORTO-NOVO consacre 25% de ses recettes de

fonctionnementAGBANGNIZOUN les 19% àet PARAKOU l’entretien, les réparations18%. Il y a 49 et communes maintenance, qui consacrent BASS)LA moins les de %, 5% n, réparations et maintenance.

de leurs recettes de fonctionnement à l’entretie

 Le téléphone La communication est essentielle dans la vie de tous les jours et les collectivités locales ne sont

pasbudget épargnées mensuel par des ce individus poste de dépenseseux-mêmes. qui Il a ypris a donc beaucoup lieu de d’importance canaliser cette en peurubrique de temps de dépense dans le pourpriorités qu’elle de servicescontinue et de de remplir développement. son rôle utile de communication sans prendre le pas sur d’autres Les dépenses liées au téléphone ne sont pas toujours lisibles dans les comptes des communes et il noyées » dans le grand ensemble des dépenses de communication. arriveElles sont souvent assez qu’elles instables soient : en « 2010, il y a 130 millions de dépenses de téléphone explicitement déclarés dans les comptes, soit 32% de plus que 2009 (après -41% en 2008 et +48% en 2009) et 1,7 fois le niveau moyen 2005-2007. COTONOU a 25% des dépenses de téléphone 2010, PORTO- NOVO les 10% et ABOMEY-CALAVI les 9%. Dans 17 communes, les dépenses de téléphone 2010 seraient nulles.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 46

 Les missions

)lsont s’agit importantes ici des dépenses dans le liées cadre aux des missions activités du régulières personnel des de communes la mairie. Leset sont missions utiles du entre personnel autres pour le renforcement des capacités. Il faut cependant éviter que cette rubrique de dépenses prenne une importance trop grande dans le budget de fonctionnement.

Enpays, , soit un7% total de plus de que millions 2009 (après sont +18%utilisés en en 2008 frais etde +40% mission en à2009) l’intérieur et 0,7% et àdes l’extérieur recettes ddeu fonctionnement. COTONOU dépense 39 millions en missions en 2010, PARAKOU et PORTO-NOVO 28 millions chacun et KANDI 16 millions : dans 22 communes, les dépenses de missions 2010 sont nulles.

 Les fêtes cérémonies et réceptions Les dépenses liées aux fêtes, cérémonies et réceptions sont des dépenses de services et sont enregistrées aux comptes 6276 « Fêtes et cérémonies » et 6383 « réceptions » : nous avons regroupé ces deux manifestations, réjouissancesrubriques et en réceptions. considérant Ces qu’ils dépenses participent prennent de parfois la même des proportions logique de importantes dans

ième année par le budget de fonctionnement de certaines communes. L’année est une ticulière car c’est celle du anniversaire de l’accession du Bénin à l’indépendance et les communes n’ont pas manqué de marquer et de célébrer l’événement, chacune à sa manière. On pouvaitaux fêtes, donc cérémonies s’attendre et réceptions.à ce que cette année soit celle d’un bond exceptionnel des dépenses liées La réalité est que les 77 communes totalisent 1,02 milliard de dépenses en fêtes, cérémonies et réceptions en 2010, soit 25% de plus que 2009, après -1% en 2008 et +91% en 2009 et 2,4 fois le niveau moyen 2003-

. C’est dire que les communes n’ontnsidérablement pas attendu leurs la célébration dépenses du en cinquantenairefêtes, cérémonies de et l’indépendance réceptions, notamment du pays en pour 2009. accroitre Les communes co y consacrent globalement 3% de leurs recettes de fonctionnement 2010 : à KANDI, 14% des recettes de fonctionnement 2010 sont utilisés en fêtes cérémonies et r

ZA- éceptions, à BEMBEREKE c’est les %, à ABOMEY les % et à PORTO-NOVOKPOTA c’est (qui les ,%. a abrité COTONOU les célébrations a % des officielles dépenses nationales de fêtes cérémonies du cinquantenaire et réceptions avec , 200 millions en 2010 contre 63 millions en 2009) les 19%, PARAKOU les 6% et BOHICON les 5%.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 47

4.4. Les indemnités et frais de mission des élus

Lesdu élus pays ont et droit au delàà des pourindemnités renco liées à leur fonction et doivent parfois se déplacer à l’intérieur internationales. Les rencontres internationalesntrer d’autres peuvent acteurs entre ou autres prendre permettre part àde des tisser rencontres des liens de coopération décentralisée bénéfiques). Seulement, les indemnités et frais de mission des élus peuvent devenir trop importants dans le budget de fonctionnement des communes.

En 2010, les indemnités et frais de mission des élus se chiffrent à 2,04 milliards, soit 8% de plus que 2009 (après -4% en 2008 et +40% en 2009) et 1,5 fois le niveau moyen 2005-2007.

Indemnités et frais de mission élus 2005-2010 2 500 7% 7% 8% 6% 6% 6% 7% 2 000 Millions Millions 5% 6%

1 500 5% 4% 1 000 3% 2% 500 1% 0 0% 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Indemnités, frais de missions élus Indemnités, frais de missions élus /Recettes fonct

Les indemnités et frais de mission des élus représentent 6% des recettes de fonctionnement 2010 des communes et le niveau général a peu varié depuis 2005 où ce type de dépense existe.

Indemnités, frais de mission élus 2010 par Département 350 17% 20% 16% 16% 18% 300 13% 16% Millions Millions 250 12% 11% 14% 10% 12% 200 9% 8% 8% 10% 150 8% 4% 100 6% 4% 50 1% 2% 0 0%

Indemnités, frais de missions élus Indemnités, frais de missions élus / Recettes fonct

mission des élus 2010,

Le département de l’ATLANT)QUE a % des indemnités et frais de l’OUEMEfrais de mission les %, des le élus BORGOU représentent les % 17% et la desDONGA recettes les ,%.de fonctionnement Dans l’ATACORA, 2010, les les indemnités 15% dans etle . Les indemnités et frais de mission consomment

COUFFOplus de 10% et l’AL)BOR) des recettes et les de % fonctionnement dans le L)TTORAL 2010 de 55 communes et plus particulièrement, les 30% à ZE et COBLY, les 27% à MATERI et les 24% à OUESSE.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 48

4.5. Les dépenses au 6583 « autres charges sur opérations de gestion » Le compte 6583 « autres charges sur opérations de gestion » est un sous compte du compte 658 « charges diverses ». Il contient comme rubriques le 65831 « secours », le 65832 « bourses et prix » et le 65838 « autres charges sur opérations de gestion courante ». Il arrive très souvent que dans les comptes administratifs des communes, des opérations avec des montants relativement importants soient enregistrées au 6583 directement ou au 65838, faisant finalement de ce compte un compte « fourre tout » où la lisibilité est très réduite sinon inexistante.

Autres charges sur opérations de gestion 2003-2010 3 500 25% 20% 20% 3 000 20% Millions 2 500 16% 2 000 15% 10% 9% 10% 9% 8% 1 500 10% 1 000 5% 500

0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Charges opé gest. courante Charges opé gest. courante /Dépenses réelles fonct.

En 2010, les communes enregistrent des opérations au 6583 pour un montant total de 2,38 milliards, soit 12% de plus que 2009 après +35% en 2008 et +7% en 2009. Ces opérations représentent 10% des dépenses réelles de fonctionnement 2010 contre les 20% en 2003, les 16% en 2005 et les 14% en moyenne entre 2003 et 2007.

Autres charges sur opérations de gestion 2010 par Département 700 26% 30% 600 22% 25% Millions Millions 500 17% 17% 20% 15% 15% 400 12% 15% 300 10% 8% 8% 7% 10% 200 100 1% 5% 0 0%

Charges opé gest. courante Charges opé gest. courante /Dépenses réelles fonct.

Le13% département et le PLATEAU du BORGOU les 2,9%. a % Ce typede ces de dépenses dépenses de représente fonctionnement 26% despeu dépenseslisibles, l’OUEME réelles les de fonctionnementDONGA et les 1% dans dansle LITTORAL. le BORGOU, Dans les 46 % communes, dans l’AL)BOR), ces dépenses les % représentent dans l’ATACORA plus de 10 et %la des dépenses réelles de fonctionnement et plus particulièrement les 31% à OUESSE, les 30% à PARAKOU et les 28% à PEHUNCO.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 49

5. Les recettes d’investissement

Les recettes d’investissement désignent les ressources internes et externes qui sont disponiblesr, honorer pour permettre aux communes de faire face à leurs dépenses d’investissement à savoi lesnotamment engagements du prélèvement financiers payer sur recettes les dettes de fonctionnement et réaliser de (ounouveaux autofinancement équipements. local), )l s’agit des de biens.

Lestransferts 77 communes reçus, d’éventuels emprunts et produits d’aliénation

totalisent , milliards de recettes d’investissement en , soit une etréalisation +44% en de 2009) % et de 3,3 leurs fois prévisionsle niveau moyen de l’année, 2003-2007. % de moins que après +% en 3,64 milliards de recettes d'invest en 2003 12,99 milliards de recettes d'invest en 2010

Autres Prélèvemen Transferts recettes t sur fonct. d'invest d'invest 2% 5% Autres 15% Transferts Autres d'invest recettes 27% d'invest 5% Prélèvemen t sur fonct. 90% FADeC invest.* 56%

fois les 3,64 milliards mobilisés en 2003.

Les recettes d’investissement représentent , La structure des recettes d’investissement a beaucoup changé avec l’avènement des subventions d’équipement FADeC en : l’effort d’autofinancement s’est effondré et ne représente plus que Structure recettes d’investissement 2003-2010 Recettes d’investissement 2010 par Département ,% des recettes d’investissement en alors qu’elles en constituaient les % en . 16 000 3 000

14 000 2 500

Millions Millions Millions 12 000 2 000 10 000 8 000 1 500

6 000 1 000 4 000 500 2 000

0 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Prélèvement sur fonct. FADeC invest.* Autres Transferts d'invest Autres recettes d'invest Les données affichées en re

à la réalité pour plusieurs raisonscettes :d’investissement des communes ne sont souvent pas conformes

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 50

Labudgétaires nomenclature qui doiventmise en vigueur retracer en le prélèvement n’a pas clairement sur recettes réglé de la fonctionnementquestion des comptes pour financer les investissements. Le numéro de compte qui doit constater la dépense de

fonctionnement n’est pas clairement indiqué et beaucoup de communes ne retracent juste pas l’autofinancement dans leurs comptes alors même que leurs dépenses d’investissement ;

 Leslaissent transferts deviner reçus des sontressources mal enregistrés d’investissement : autres que celles déclarées o

laenregistrée contribution au compte des partenaires 1417 « Organismes et organismes internationaux internationaux » comme n’est il passe doit clairement ; o le FADeC est arrivé en 2008 après la mise en vigueur (en 2005) de la nomenclature actuelle,

clairementce qui cette fait ressource qu’il n’y a désormais pas un numéro essentielle de compte pour qui les permette communes. d’enregistrer Certaines

communesbeaucoup ne prennent le font pas le soin; de créer un sous compte au pour l’enregistrer, mais

5.1. L’autofinancement local

La première ressource d’investissement dont dispose la collectivité locale est constituée par la part de qui ses est recettes appelée de prélèvementfonctionnement témoigne qu’elle réserve de au financementnancement des investissements. de la collectivité. Cette l’effort d’autofi L’opération est enregistrée en comptabilisant une dépense de fonctionnement qui permet d’envoyercompte 118 une « partie excédent des recettes de fonctionnement de fonctionnement capitalisé en section d’investissement, au niveau du nomenclature actuellement en vigueur depuis 2005 ne fixe». pas Le clairement seul problème un numéro c’est de compte que la qui doive enregistrer la dépense de fonctionnement. Des tentatives ont été faites ici et là pour trouver des solutions, mais la réalité est que cette situation fait que beaucoup de communes

n’enregistrent l’opération qu’en partie au niveau des recettes d’investissement ou pas du tout. Lelargement résultat lesest qu’il recettes arrive déclarées souvent etque parfois les dépenses même, d’investissement les dépenses totales des communes (fonctionnement dépassent et investissement) dépassent les recettes totales. Il y a 1,95 milliard de prélèvements sur recettes de fonctionnement qui sont enregistrés en t 2010 : les communes auraient ainsi affecté 6% de leurs recettes de recettes d’investissemen fonctionnement22% en 2003 et lesde 10%l’année en àmoyenne l’investissement entre 2003 les et ,% 2007. au Mali et les % au Sénégal, contre les LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 51

Prélèvements 2003-2010

4 000 22% 25% 20% 3 500 20% Millions Millions 3 000 2 500 15% 2 000 1 500 10% 6% 1 000 4% 4% 4% 2% 1% 5% 500 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Prélèvement sur fonct. Prélèvement / Recettes de fonct.

Dans la réalité, le niveau du prélèvement devrait être beaucoup plus important que cela. PORTO-

NOVOexceptionnelle a % de des report prélèvements de recettes de de taxe et de ces voirie prélèvements et de TVA sont tardivement le fait d’une parvenues situation à la commune en 2009. COTONOU ne déclare pas ses prélèvements 2010 mais ses comptes affichent

, milliards de dépenses d’investissement pour un totalnt FADeC). de millions de recettes d’investissement dont millions de subventions d’équipeme

Prélèvements 2010 par Département 1 800 25% 30% 1 600 25% 1 400 Millions Millions 20% 1 200 14% 1 000 15% 800 4% 5% 10% 600 1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 1% 5% 400 200 0% 0 -5%

Prélèvement sur fonct. Prélèvements /Recettes de fonct.

Dans communes, il n’y a pas de recettes d’investissement provenant de prélèvements sur recettes de fonctionnement. )l est urgent que les communes se remettentlisation à pour l’effort en d’autofinancementfaciliter la lisibilité. et que les écritures soient bien passées lors de la comptabi

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 52

5.2. Les transferts d’investissement reçus

Nousdont bénéficientdésignons par les collectivitéstransferts d’investissement locales de façon toutes régulière les ressourcesou ponctuelle externes pour lesnon aider remboursables à faire face à leurs investissements. Au Bénin, les communes bénéficient de diverses sortes de transferts

d’investissementinternationaux (partenaires dont les principales techniques sont au ceux développement). venant de l’Etat Les et ceux recettes venant de des la coopération organismes décentralisée ne sont pas souvent budgétisées. : en

Les2010, transferts les 77 communes d’investissement reçoivent aux 10,70 communes milliards, ont soit beaucoup 16% de moins progressé que 2009 en (après et +125% en 2008 et +33% en 2009), 6,7 fois le niveau moyen 2003-2007 et 64 fois le niveau de 2003.

Transferts d’investissement 2003-2010

14 000 92% 100% 85% 82% 79% 90% 12 000 80% Millions Millions 10 000 70% 52% 8 000 60% 42% 50% 6 000 40% 4 000 16% 30% 20% 2 000 5% 10% 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Transferts d'invest Transferts invest / Recettes invest

LesMali transfertset les 8% au constituent Sénégal) contre % des les 5% recettes en 2003 d’investissement et les 40% en moyenne des entre communes 2003 et les 2007. % au Transferts d’investissement par Département 1 800 120% 96% 98% 100% 100% 100% 97% 100% 1 600 93% 88% 87% 100% 1 400 82% Millions Millions 1 200 80% 1 000 60% 800 31% 600 40% 400 20% 200 0 0%

Transferts d'invest Transferts Invest/Recettes Invest

le BORGOU les 12%, le

LeCOUFFO département les 11% de et l’ATACORA le LITTORAL a % les des 2%. recettes Dans 11 de départements transferts , sur les 12, les transferts

deconstituent la situation plus particulière de % des 2010 recettes de PORTO-NOVO d’investissement q : l’OUEME seule fait exception à cause ue nous avons déjà évoquée l’arrivée tardive desLES COMMUNES recettes DU BENIN de EN CHIFFRES la fiscalité 2010 partagée qui ont été reportées sur l’exercice et que 53 la communetransferts sont a directement la seule res destiné à l’autofinancement. Dans le L)TTORAL et le COUFFO, les source d’investissement déclarée.

5.2.1. Le FADeC investissement -affectée et une dotation

Lesaffectée. subventions d’équipement FADeC comprennent une dotation-affectée non pour exécuter les investissementsLa commune de compétences est libre communales d’utiliser la inscrits dotation dans non le PDC. Elle utilise les dotations affectéesbudgétaires en sontfonction distinctes de la destination et non fongibles. prédéfinie par secteur santé, éducation,…. Les deux lignes

Les2008, 7,44 communes milliards ont en 2009 reçu et un 7,24 total milliards de , en milliards 2010. de subventions d’équipement FADeC en FADeC investissement 2003-2010 16 000 14 000

Millions Millions 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 2008 2009 2010 FADeC invest.* autres recettes invest

:

Les subventions d’équipement FADeC contribuent pour % aux recettes d’investissement elles constituent % des recettes d’investissement et % de celles de . Transferts d’investissement par Département 1 000 87% 88% 100% 81% 900 81% 78% 90% 74% 800 80% 63% Millions Millions 700 70% 53% 600 47% 46% 60% 500 40% 50% 400 26% 40% 300 30% 200 20% 100 10% 0 0%

FADeC invest.* FADeC invest / Recettes Invest

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 54

5.2.2. La contribution des partenaires techniques et financiers Les partenaires techniques et financiers (PTF) du Bénin sont assez présents dans le processus de décentralisation au Bénin. Leurs contributions aux investissements locaux apparaissent dans les comptes des communes à

partir de l’année et le positionnement géographique de leurs interventions dépend des choix de chaque partenaire. )l est difficile d’apprécier la part de l’appuit pas des partenaires aux communes qui budgétisée et les subventions d’équipement reçus ne son souvent enregistrées séparément dans le compte approprié, ce qui en réduit la lisibilité. L’apport desorganismes partenaires internationaux doit normalement ». Certains s’enregistrer partenaires au compteont commencé « subventionsà verser des d’équipement contributions des au FADeC, en remplacement ou en complément de leur appui direct aux communes.

Endes , organismes les comptes internationaux, des communes soit 11%signalent de plus , que milliard 2009 de (après subventions -22% en d’équipement 2008 et +10 reçus% en 2009) et 3,1 fois le niveau de 2005.

. Subventions Organismes inter. 2003-2010 16 000 14 000 12 000 Millions Millions 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Orga. Internationaux autres recettes invest

Les subventions d’équipement des organismes internationaux représentent % des recettes et 2007. d’investissement des communesSubventions contre Organismes les % inter. en par Département et les % en moyenne entre 23% 350 22% 25% 19% 300 16% 20%

Millions Millions 250 13% 15% 200 9% 10% 150 5% 2% 5% 100 0% 0% 0% 0% 0% 50 0 -5%

Orga. Internationaux Organismes inter / Recettes Invest

des partenaires aux

En , les communes du BORGOU bénéficient de % de l’appui communes, celles de l’ATACORA des %, celles de l’AL)BOR) des % et celles de la DONGA des %.LES COMMUNES L’apport DU BENIN desEN CHIFFRES partenaires 2010 représente % des recettes d’investissement des communes 55

15% de celles de la DONGA. Les subventions du BORGOU, les % de celles de l’ATACORA et les d’équipement des partenaires se limitent à communes sur les .

6. Les dépenses d’investissement

Lescommunes dépenses en d’investissement plus désignent l’ensemble des nouveaux équipements réalisésLes recettespar les du remboursement de capital d’éventuels emprunts. d’investissement financent les dépenses d’investissement et normalement, le montant des dépensescomptes dd’investissement est inférieur ou égal à celui des recettes d’investissement. Mais les es communes ne font pas apparaître toutes les ressources d’investissement autofinancement, report des : des exercices besoins antérieurs, de financement … et cecipeu engendreréalistes apparaissent des déséquilibres sur certaines visibles lorscommunes. de l’analyse financière

En18,90 , milliards les communes de dépenses, réalisent soit 5,2 globalement fois le niveau % de 2003 de leurs et 3,4 prévisions fois le niveau d’investissements moyen 2003-2007. avec

Les33% dépenses au Mali etd’investissement les 16% au Sénégal), représentent contre %les 33% des dépenses en 2007, totales les 24% en 2003des communes et les 27% les en moyenne entre 2003 et 2007.

Dépenses d’investissement 2003-2010 Dépenses d’invest. 2010 par Département 65% 25 000 47% 50% 4 000 70% 43% 60% 59% 45% 3 500 52% 54% 60% Millions Millions 20 000 35% 40% Millions 3 000 46% 45% 33% 44% 43% 50% 35% 38% 2 500 36% 27% 15 000 26% 30% 32% 40% 24% 2 000 21% 25% 30% 1 500 10 000 20% 20% 1 000 15% 10% 5 000 10% 500

5% 0 0%

0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Dépenses d'invest. Dépenses d'invest./Dépenses totales Dépenses d'invest. Dépenses d'invest./Dépenses totales

Le département du LITTORAL (et la commune de COTONOU) réalise 20% des investissements locaux

, l’OUEME les %, l’ATLANT)QUE les % et le PLATEAU les ,%.

Les dépenses d’investissement représentent % les des 32% dépenses dans le totales LITTORAL. dans Lesla DONGA, investissements les % représententdans l’ATACORA, plus les de % 50% dans des le dépenses COUFFO totales et 2010 de 36 communes. Dans 6 communes

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 56

(OUINHI, PARAKOU, ADJARRA, ZAGNANADO, SEME-PODJI et BOHICON), elles constituent moins de 30% des dépenses totales 2010.

Investissement par habitant 2003-2010 (en Fcfa) Invest. par habitant 2010 par Dépmt (en Fcfa)

2 500 5 000 4 500 4 000 2 000 3 500 3 000 1 500 2 500 2 000 1 000 1 500 1 000

500 500 0

0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Le niveau de investissements locaux par habitant a beaucoup progressé depuis 2007 : en 2010, les communes dépensent en moyenne 2153 Fcfa par habitant contre, 525 Fcfa/hbt en 2003, 1085 Fcfa/hbt en 2007 et 738 Fcfa/hbt en moyenne entre 2003 et 2007. En 2010, il y a 4408 Fcfa/hbt

dedans dépenses la DONGA d’investissement et 1190 Fcfa/hbt dans dans le le L)TTORAL,ZOU. Fcfa/hbt dans l’OUEME, Fcfa/hbt

6.1. La contribution du FADeC aux investissements beaucoup influencé le niveau et la structure des

La mise en œuvre du FADeC à partir de a dépenses d’investissement des communes. La plupart des communes n’ont pas pu consommer la totalité des crédits reçus en FADeCet des invest/Dépensesreports ont été investfaits sur 2010 l’année par Dépmt .

80% 75% 70% 62% 56% 57% 60% 53% 55% 48% 50% 41% 39% 39% 40% 30% 23% 20%

10% 6% 0%

Les subventions d’équipement FADeC représentent % des dépenses d’investissement et % de celles de . En , les communes n’ont reçu Cque représentent % des montants 38% à deseux prévus dépenses par le FADeC et les subventions d’équipement FADe d’investissement. )l faut noter que très souvent, les comptes des communes ne retracent pas le LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 57 report de crédits sur les années suivantest eten l’on décalage se retrouve avec lessouvent recettes avec enregistrées. des montants Les de dépenses d’investissement complètemen subventions d’équipements des FADeC années représentent 2008, 2009 et globalement2010. % du total des dépenses d’investissement cumulée Les2010 subventions dans le ZOU, d’équipement les 62% dans FADeC le BORGOU, représentent les 57% % dans des le PLATEAU dépenses d’investissementet les 6% dans

l’ATLANT)QUE.

6.2. Les investissements de services directs aux populations

La notion d’investissement de services directs aux populations répond à la nécessité d’apprécier la partimmédiate des dépenses et pratique d’investissement pour les populations. des communes Nous avons qui retenu touchent dans des cette domaines rubrique d’utilité les dépenses direct, touchant les réalisations de bâtiments scolaires, de bâtiments sanitaires, de réseaux d'adduction d'eau, de réseaux d'assainissement, de réseaux d'électrification, de voies de terre, de voies d'eau, de barrages et digues et de réseaux et installations de voirie. Il est important de souligner que bien souvent, les détails sur ces rubriques manquent dans les comptes des communes.

Invest de service direct 2003-2010 Invest de service direct 2010 par Département

3 500 27% 30% 1 800 42% 45% 1 600 40% 3 000 Millions Millions 25% Millions Millions 21% 1 400 35% 2 500 18% 1 200 30% 17% 20% 16% 16% 22% 2 000 1 000 25% 15% 800 15% 16% 20% 1 500 600 11% 12% 15% 8% 10% 10% 1 000 400 5% 10% 6% 3% 5% 200 2% 2% 5% 5% 500 0 0% 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Invest service direct Invest service direct /Dépenses invest Invest service direct Invest service direct /Dépenses invest

Les investissements de service direct aux populations sont assez instables : elles chutent de 41%

en avant d’être multipliées par , en où elles atteignent , milliards. En , les communespas amélioré y consacrent la part des , dépenses milliards, d soit % de moins que . L’avènement du FADeC n’a populations : les investissements de ’investissement service direct qui aux concerne populations ces représentent services essentiels 16% auxdes et les 18% en moyenne dépensesentre 2003 d’investissement et 2007. de communes, contre les % en

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 58

Les 55% des investissements de services direct aux populations 2010 se trouvent dans le

L)TTORAL, les % dans l’ATLANT)QUE et les ,% dans le PLATEAU. Dans le L)TTORAtions,L, % dans des les dépenses d’investissement sont des dépenses de service les direct 1,8%. aux popula

COLL)NES Les c’estbâtiments les %, scolaires dans le ZOU les % et dans l’AL)BOR)

Lebeaucoup domaine de de leurs l’éducation élus. En fait 2010, partie les des dépenses services liées essentiels aux bâtiments sur lesquels scolaires les populations sont nulles attendent dans 64 communes sur les 77 : le total des réalisations 2010 des 13 autres communes se chiffre à 313 millions et les valeurs les plus importantes se trouvent à OUESSE (avec 65 millions), LOKOSSA (avec 58 millions) et COPARGO avec 35 millions.

 Les bâtiments sanitaires

Lesdes investissements populations et à en ce bâtiments titre, il est sanitaires intéressant participent de suivre de l’amélioration les efforts des des communes conditions dans de vie ce domaine. En 2010, les dépenses liées aux bâtiments sanitaires sont nulles dans 66 communes sur les 77 : les 11 autres communes y consacrent un total de 371 millions et les réalisations les plus importantes se trouvent à COTONOU (avec 180 millions), OUIDAH (avec 39 millions) et ZE (avec 31 millions).

 Les réseaux d’adduction d’eau

L’accès à l’eau potable fait partie des besoins essentiels des populations et dans certaines localités, le problème se pose avec acuité. Les investissements en réseaux d’adduction d’eau participent de l’amélioration de l’accès des populations à l’eau potable. En , seulement communes sur les 10 millionsréalisent à des OUESSE réseaux et 9,8d’adduction millions à d’eau DJOUGOU. pour un total de millions dont millions à OUAKE,

 Les réseaux d’assainissement

L’amélioration du réseau d’assainissement permet aux populations de vivre dans un milieu sain en même temps qu’il participe de la sauvegarde de l’environnement. Les investissements10, seulement des 4 communes en réseaux d’assainissement participent de cet objectif. En communesmillions dont sur 221 les millions font àdes COTONOU, investissements 4,6 millions en réseaux à PARAKOU d’assainissement et 3,3 millions pour à KPOMASSE. un total de

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 59

 Les réseaux d’électrification

L’éclairagela sécurité public des populations. est essentiel Les pour besoins la vie existentet l’économie partout, nocturne même dans à COTONOU. la commune Mais ainsi en 2010,que pour les cation. comptes des communes ne font état d’aucune réalisation en matière de réseaux d’électrifi  Les voies de terre La qualité des voies est essentielle pour le déplacement et le transport des personnes et des biens. Les voies secondaires sont très importantes dans la vie de tous les jours des populations. En 2010, il y a 41 communes dans lesquelles les investissements en voies de terre sont nuls. Un total de 1,90 milliard y est consacré par les 36 autres communes dont 1,21 milliard à COTONOU, 78 millions à OUESSE et 73 millions à PORTO-NOVO.

6.3. Autres dépenses d’investissement A ce niveau, n souvent les investissementsous portons des l’attention communes. sur quelques autres domaines vers lesquels s’orientent

 Les autres bâtiments administratifs

Nous parlons de « autres bâtiments administratifs » car les bâtiments scolaires et bâtiments sanitaires font partie des bâtiments administratifs (au compte 23131 « Bâtiments administratifs ») et le fait de les avoir pris en compte au niveau des dépenses de services directs aux populations nous amène à les isol

er de l’analyse du reste. )l s’agit souvent des bâtiments de la mairiesouvent l’(ôtel que ce soit de ville,juste quelquesle montant services, correspondant …. Dans aux les bâtiments comptes administratifs des communes, et commerciaux il arrive très qu investissementsi soit disponible. en bâtiments )l y a donc administratifs une insuffisance que les d’informationinvestissements pour en bâtiments bien analyser, commerciaux. autant les En 2010, les communes dépensent 6,48 milliards en bâtiments administratifs (autres que scolaires et sanitaires donc), soit que 2009 (après +45% en 2008 et% +90% de l’ensemble en 2009) etdes 5,1 dépenses fois le niveau d’investissement, moyen 2003-2007. % de moins estinations C’est Sil’une ces des investissements pricipales d améliorentd’utilisation les conditions des subventions de travail d’équipement des élus et FADeC du personnel depuis . des communes, ils apportent peu aux populations en termes de développement. Il y a seulement 4 communes où ces dépenses sont nulles en 2010 à savoir, ABOMEY-CALAVI, BANTE, DANGBO et

TOFFO.(, Dans SO-communes, c’est plus de la moitié des investissements et dans communes t 2010AVA, SEGBANA et BEMBEREKE, c’est plus de % des dépenses LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 60 d’investissemen ; à AGUEGUES, c’est carrément % des dépenses d’investissement . Les montants les plus élevés se trouvent à PORTO-NOVO (858 millions), TCHAOUROU (avec 252 millions) et COTONOU (avec 179 millions).

 Les bâtiments commerciaux La construction producteur de ressourcesde bâtiments propres. commerciaux Les investissements permet à la danscommune ce domaine d’accroitre peuvent son patrimoine donc être considérés comme bénéfiques à la commune. Ce type de dépenses existe dans les comptes depuis 2005. En 2010, les communes dépensent 835 millions en bâtiments commerciaux, soit des -69% en 2008 et +237%% de en l’ensemble 2009) et 7,6 foisdépenses le niveau d’investissement, moyen 2003-2007. % de Il yplus a seulement que après14 communes qui ont investi en bâtiments commerciaux en 2010 et les montants les plus élevés se trouvent à COTONOU (avec 257 millions), OUIDAH (avec 115 millions) et LOKOSSA (avec 100 millions). Les bâtiments commerciaux représentent 41% des investissements 2010 de OUIDAH, les 35% de celles de LOKOSSA et les 29% de celles de DASSA-ZOUME.

 Les frais de recherche et de développement

Lesstratégies investissements des élus locaux dans pour ce le domaine développement participent de l’élaboration et de la formulation des local. L’élaboration des plans de développement locauxfait tous peut les êtreans. imputée En 2010, à cetteil y a rubrique. 18 communes )l est évident qui investissent que ce n’est en pasrecherche le type deet dépensesdéveloppement qui se pour un total de 286 millions (contre 7,6 millions en 2008 et 112 millions en 2009) et les montants les plus élevés se trouvent à DJOUGOU (avec 34 millions), LOKOSSA (avec 29 millions) et COPARGO (avec 26 millions).

 Les travaux de lotissement Le développement local

passe aussi par l’urbanisation et les efforts des collectivités locales pour permettre aux populations de s’installer en toute sécurité sur des espaces nouvellementoncier est un problèmeviabilisés par l’autorité participe de cette logique. Le contentieux lié à la cession du f majeurinvestissements de la société en travaux béninoise de oùlotissement ce n’est pas existent l’Etat maisdans les40 particulierscommunes enqui 2010 cèdent pour le foncier.un total L dees 557 millions dépensés, soit 2,2 fois le niveau moyen 2003-2007. Les montants les plus importants sont à PARAKOU (avec 96 millions), BOHICON (avec 75 millions) et OUAKE (avec 60 millions).

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 61

 Les travaux d’aménagements urbains urbanisation de la commune et

Les travaux d’aménagements urbains participent d’une meilleure les investissements dans ce domaine sont d’un grand intérêt pour les populations. Les dépenses en91 travaux millions) d’aménagements et atteignent 415urbains millions apparaissent en 2010 dans sur les 26 comptes communes. des communes Les montants en les avec plus importants sont à ABOMEY-CALAVI (avec 227 millions), KALALE (avec 29 millions) et COTONOU (avec 25 millions).

 Le matériel et outillage de voirie Les investissements en matériel et outillage de voirie participent à des populations. En 2010, ce type de dépenses existe seulement dansl’amélioration 18 communes du pour cadre un de total vie de 713 millions dont 418 millions à COTONOU, 95 millions à PORTO-NOVO et 39 millions à ABOMEY-CALAVI.

 Le matériel et mobilier

)ldes s’agit logements du matériel du personnel. et mobilier En 2010,de bureau, les investissements du matériel et en mobilier matériel des et immeublesmobilier existent de rapport dans 68et communes pour un total 1,11 milliard dont 278 millions à COTONOU, 62 millions à MATERI et 52 millions à . Les investissements en matériel et mobilier représentent 6% des dépenses

d’investissementZAGNANADO et les 23% de à l’ensembleDJIDJA. des communes, les % à MATER), les % à GOGOUNOU et

 Le matériel de transport Les investissements en matériel de transport concernent principalement le matériel automobile et

lespour mobylettes un montant et motos. total de En 1,21 , milliard, ce type soitde dépenses 6% de moins d’investissement que 2009 (après existe dans +111% encommunes 2008 et +106% en 2009) et 5,1 fois le niveau moyen 2003-2007. En 2010, il y a 311 millions -NOVO, 89 millions à d’investissementPARAKOU et 51 en millions matériel à de . transport Le à matérielCOTONOU, de transport millions représente à PORTO 6% des dépenses d’investissement28% à SAKETE et PEHUNCO. de l’ensemble des communes, les % à COBLY, les % à ALLADA, les

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 62

6.4. Le remboursement d’emprunts Les opérations existent, elles ned’emprunts sont pas souvent auprès enregistrées des institutions dans les financières comptes administratifs. demeurent rares et lorsqu’elles Les emprunts connus jusque-là concernent les avances de trésorerie obtenues auprès du Trésor public. En 2010, seulement deux communes remboursent des emprunts pour un total de 229 millions dont 225 millions par PARAKOU et 3,8 millions par ABOMEY.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 63

7. Equilibre financier global des communes

EQUILIBRE FINANCIER ENSEMBLE DES COMMUNES (données en milliers de Fcfa) 2003 2004 2005 2006 2007 Moy 1* 2008 2009 2010 Moy 2* (01) Recettes de fonctionnement 15 228 400 18 774 251 17 807 573 20 063 091 23 640 710 19 102 805 25 341 655 30 618 955 33 089 276 29 683 296

(2) Dépenses réelles de fonct. 11 704 075 14 740 894 15 130 116 16 244 050 17 841 078 15 132 043 19 425 334 23 047 276 24 832 328 22 434 979

(3)=(1)-(2) Epargne brute 3 524 325 4 033 358 2 677 457 3 819 041 5 799 632 3 970 762 5 916 321 7 571 679 8 256 948 7 248 316 (4) Remboursements K* dette 56 269 265 730 85 706 246 113 154 893 161 742 319 829 107 550 228 849 218 742 (5)=(3)-(4) Epargne nette 3 468 055 3 767 627 2 591 751 3 572 928 5 644 739 3 809 020 5 596 493 7 464 129 8 028 100 7 029 574 (6) Recettes réelles d'invest. 366 300 1 414 497 1 714 739 2 473 131 4 565 422 2 106 818 10 121 055 14 358 396 11 042 618 11 840 690 (7)=(5)+(6) Capacité d'invest. 3 834 355 5 182 125 4 306 490 6 046 059 10 210 161 5 915 838 15 717 548 21 822 525 19 070 718 18 870 264 (8) Dépenses réelles d'invest. 3 609 536 4 895 025 3 898 384 5 828 933 8 477 829 5 341 941 10 317 221 20 157 441 18 671 656 16 382 106 (9)=(7)-(8) Capacité de financement 224 819 287 100 408 105 217 127 1 732 332 573 896 5 400 326 1 665 085 399 062 2 488 158

é (ou besoin) de financement. La première colonne donne le cheminement de calcul des indicateurs, depuis les recettes de fonctionnement, jusqu’à la capacit Les charges de fonctionnement consomment 75% des recettes de fonctionnement 2010, ce qui laisse une épargne brute (ou capacité % en d’autofinancement2009). Il y a 26 communes brute ou qui excédent ont une deépargne fonctionnement brute négative de ,(ou déficit milliards, de fonctionnement) soit % de plus en que2010 et les après cas les +% plus en préoccupants et + sont à COBLY, avec 66% de déficit de fonctionnement, ZE avec 38% et AGBANGNIZOUN avec 34%. Les communes remboursent des dettes pour 229 millions et leur épargne nett

e est égale à , milliards. Elles ont des recettes réelles d’investissement recettes d’investisseipementsment sans pour les prélèvements18, de , milliards, ce qui leur donne une capacité d’investissement de , milliards. Elles réalisent des équ mmunes qui milliards, soit % de leur capacité d’investissement et gardent une capacité de financement de millions. )l yns a de financement.co Il réalisentfaut dire quedes investissements plus que ne leur permet leur capacité d’investissement et qui se retrouvent avec des besoi s les comptes administratifs ne retraçant pas correctement les recettes d’investissements financière de recettes ces communes d’autofinancement qui clôturent et avec report des d’exercicesbesoins de financement.antérieurs, ilIl estfaudrait difficile donc d’être que lesaffirmatif comptes au soient sujet plusde la clairs mauvaise et plus situation détaillés.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 64

Schéma de synthèse des finances locales 2010

Dépenses (43,73 milliards) +1% Recettes (44,13 milliards) -2%

En 2010, seulement 1,95 milliard de prélèvements 8,26 milliards possibles et les comptes sont muets

arrive en recettes d’investissement sur sur , milliards de ressources d’investissement utilisées par les communes. LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 65

8. Les ratios financiers des communes RATIOS ENSEMBLE 2003 2004 2005 2006 2007 Moy 1* 2008 2009 2010 234 074 Fcfa de dépenses moyenne de chaque habitant en 2007 et, 51,6% de la population dépensant moins de 1 dollar par jour Population 6 982 636 7 208 516 7 447 372 7 699 609 7 958 720 7 459 371 8 224 551 8 497 728 8 778 553

Densité (hbts /km²) 58 60 62 64 66 62 68 70 73 Ratios per capita (en Fcfa) Ratio 1 Dépenses totales / habitant 2 201 2 761 2 567 2 899 3 326 2 766 3 655 5 097 4 982 Ratio 2 Recettes totales/habitant 2 233 2 801 2 621 2 927 3 544 2 843 4 312 5 293 5 027 Ratio 3 Recettes fiscales/habitant 1 112 1 261 1 087 1 213 1 332 1 204 1 481 1 366 1 223 Ratio 4 Patentes licences / habitant 550 553 557 634 693 600 794 696 584 Ratio 5 Foncier / habitant 269 303 389 434 458 374 493 410 402 Ratio 6 Taxes locales /habitant 43 98 76 84 101 81 112 141 141 Ratio 7 Recettes non fiscales/habitant 282 430 396 464 523 422 559 667 732 Ratio 8 Transferts (fonct. + invest.) / habitant 52 191 386 495 874 412 1 471 1 986 1 696 Ratio 9 Dépenses de fonctionnement/habitant 1 676 2 045 2 032 2 110 2 242 2 029 2 362 2 712 2 829 Ratio 10 Dépenses de services A et B/habitant 696 751 645 672 715 696 768 874 952 Ratio 11 Dépenses d'investissement/habitant 525 716 535 789 1 085 738 1 293 2 385 2 153 Ratios de structure Ratio 12 Transferts (fonct. + invest)/Recettes totales 2% 7% 15% 17% 25% 15% 34% 38% 34% Ratio 13 FADeC (fonct. + invest)/Recettes totales 22% 22% 22% Ratio 14 Dépenses d'invest./Dépenses totales 24% 26% 21% 27% 33% 27% 35% 47% 43% Ratio 15 Epargne nette /Recettes de fonct. 23% 21% 15% 19% 25% 21% 23% 25% 25% Ratio 16 Dépenses d'invest /Capacité d'invest. 96% 100% 93% 100% 85% 93% 68% 93% 99% Fonctionnement Ratio 17 Recettes propres/recettes de fonct. 64% 65% 62% 64% 62% 63% 66% 56% 52% Ratio 18 Recettes fiscales/Recettes propres 80% 75% 73% 72% 72% 74% 73% 67% 63% Ratio 19 Recettes fiscales/Recettes fonct. 51% 48% 45% 47% 45% 47% 48% 38% 32% Ratio 20 Patentes licences /Recettes fonct. 25% 21% 23% 24% 23% 23% 26% 19% 15% Ratio 21 Foncier /Recettes fonct. 12% 12% 16% 17% 15% 15% 16% 11% 11% Ratio 22 Recettes partagées/Recettes fonct. 32% 25% 21% 22% 21% 24% 19% 26% 27% Ratio 23 Transferts fonct/ Recettes fonct. 1% 3% 10% 11% 11% 8% 10% 13% 13% Ratio 24 Dépenses de personnel/Recettes de fonct. 23% 26% 24% 23% 23% 24% 23% 22% 21% Ratio 25 Dépenses de personnel/Dépenses réelles fonct. 30% 33% 28% 28% 30% 30% 30% 29% 29% Ratio 26 Dépenses de services A et B /Recettes de fonct. 32% 29% 27% 26% 24% 27% 25% 24% 25% Ratio 27 Entretien, répar. Maintenance/Dépenses de fonct. 38% 32% 23% 8% 8% 20% 8% 7% 10% Ratio 28 Dépenses de structure/Recettes de fonct. 6% 6% 8% 9% 10% 8% 9% 10% 10% Investissement Ratio 29 FADeC invest / Recettes invest 52% 49% 56% Ratio 30 FADeC invest / Dépenses invest 51% 37% 38% Ratio 31 Dépenses services directs / Invest réel 28% 18% 9% 22% 18% 19% 6% 16% 16%

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 66

Ratio 32 Remboursement emprunts /Dépenses d'invest 2% 5% 2% 4% 2% 3% 3% 1% 1%

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 67

Ratio 1 : Dépenses totales / habitant

: les valeurs les plusL’ensemble importantes des se communes trouvent à dépenseCOTONOU en avec moyenne 13807 Fcfa Fcfade dépenses par habitant totales en par habitant, PORTO- NOVO avec 13769 Fcfa/hbt, PARAKOU avec 10452 Fcfa/hbt et OUIDAH avec 7349 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus faibles sont à SO-AVA avec 1692 Fcfa/hbt, TOFFO avec 1685 Fcfa/hbt et NIKKI avec 1620 Fcfa/hbt.

Ratio 2 : Recettes totales / habitant

Le niveau moyen de recettes totales par habitant en 2010 est de 5027 Fcfa/hbt : les valeurs les plus importantes se trouvent à PORTO-NOVO avec 15550 Fcfa/hbt, COTONOU avec 14038 Fcfa Fcfa/hbt, PARAKOU avec 10026 Fcfa/hbt et SEME-PODJI avec 6337 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus faibles sont à OUESSE avec 1971 Fcfa/hbt, TOFFO avec 1896 Fcfa/hbt et SO-AVA avec 1730 Fcfa/hbt.

Ratio 3 : Recettes fiscales / habitant

Les communes ont en moyenne 1223 Fcfa de recettes fiscales par habitant en 2010 : les valeurs les plus importantes se trouvent à COTONOU avec 6626 Fcfa/hbt, SEME-PODJI avec 2450 Fcfa/hbt, BOHICON avec 2149 Fcfa/hbt et ABOMEY-CALAVI avec 1761 Fcfa/hbt. Dans 67 communes, les recettes fiscales par habitant 2010 sont inférieures à 1000 Fcfa : les valeurs les plus faibles sont à BOUKOUMBE avec 89 Fcfa/hbt, DJAKOTOMEY avec 87 Fcfa/hbt et COBLY avec 73 Fcfa/hbt.

Ratio 4 : Patentes et licences / habitant

Les communes ont en moyenne 584 Fcfa de recettes de patentes licences par habitant en 2010 : les valeurs les plus importantes se trouvent à COTONOU avec 3614 Fcfa /hbt, SEME-PODJI avec 1495 Fcfa/hbt, PARAKOU avec 1017 Fcfa/hbt et SAVE avec 935 Fcfa/hbt. Dans 32 communes, les recettes fiscales par habitant 2010 sont inférieures à 100 Fcfa recettes de la patente licence en 2010. : AGUEGUES et COME n’ont pas du tout de Ratio 5 : Foncier / habitant

Le niveau moyen de recettes du foncier par habitant est de 402 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus importantes se trouvent à COTONOU avec 2290 Fcfa/hbt, ABOMEY-CALAVI avec 1114 Fcfa/hbt, TORI avec 786 Fcfa/hbt et BOHICON avec 714 Fcfa/hbt. Dans 44 communes, les recettes du foncier par habitant 2010 sont inférieures à 100 Fcfa : les valeurs les plus faibles sont à COBLY avec 7 Fcfa/hbt, KEROU avec 6 Fcfa/hbt et avec 5 Fcfa/hbt ; AGUEGUES et SO-AVA, de recettes du foncier.

Ratiocommunes 6 : Taxes lacustres, locales n’ont /habitant pas

LesSur l’ensemblevaleurs les plusdes communes, importantes il sey a trouvent en moyenne à ADJOHOUN Fcfa deavec recettes 702 Fcfa/hbt, de taxes localesCOTONOU par avechabitant 657.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 68

Fcfa/hbt, SAKETE avec 491 Fcfa/hbt, DJIDJA avec 418 Fcfa/hbt et AGUEGUES avec 391 Fcfa/hbt. Dans 56 communes, les recettes de taxes locales par habitant 2010 sont inférieures à 100 Fcfa : les valeurs les plus faibles sont à ATHIEME avec 3 Fcfa/hbt, et KLOUEKAMEY avec 2 Fcfa/hbt et DJAKOTOMEY avec 0,18 Fcfa/hbt.

Ratio 7 : Recettes non fiscales/habitant

communes.)l y a en moyenne Les valeurs les Fcfa plus de importantes recettes non se trouvent fiscales parà AKPRO-MISSERETE habitant en avec sur l’ensemble2614 Fcfa/hbt, des OUIDAH avec 2405 Fcfa/hbt, ADJARRA avec 2011 Fcfa/hbt, et ABOMEY-CALAVI avec 1874 Fcfa/hbt. Il y a 4 communes dans lesquelles les recettes non fiscales 2010 par habitant sont inférieures à 100 Fcfa : PERERE avec 85 Fcfa/hbt, SO-AVA avec 81 Fcfa/hbt, MATERI avec 57 Fcfa/hbt et AGUEGUES avec 5 Fcfa/hbt.

Ratio 8 : Transferts (fonct+invest)/ habitant

En 2010, les communes reçoivent en moyenne 1696 Fcfa de transferts par habitant. Les valeurs les plus importantes se trouvent à KEROU avec 4835 Fcfa/hbt, ATHIEME avec 3945 Fcfa/hbt, TOUCOUNTOUNA avec 3856 Fcfa/hbt, et TANGUIETA avec 3597 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus faibles sont à BOHICON avec 856 Fcfa/hbt, SEME-PODJI avec 725 Fcfa/hbt et ABOMEY-CALAVI avec 477 Fcfa/hbt.

Ratio 9 : Dépenses de fonctionnement / habitant

Surfonctionnement l’ensemble par des habitant. communes, Les valeurs il y a les en plus moyenne importantes se Fcfa trouvent de recettes à COTONOU de dépenses avec 9398 de Fcfa/hbt, PARAKOU avec 8282 Fcfa/hbt, PORTO-NOVO avec 7053 Fcfa/hbt et OUIDAH avec 4538 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus faibles sont à COPARGO avec 784 Fcfa/hbt, TOFFO avec 774 Fcfa/hbt et SO-AVA avec 680 Fcfa/hbt.

Ratio 10 : Dépenses de services A et B / habitant

, il y a en moyenne 952 Fcfa de dépenses de services par habitant. Les

Survaleurs l’ensemble les plus desimportantes communes se trouvent à COTONOU avec 4641 Fcfa/hbt, PORTO-NOVO avec 3749 Fcfa/hbt , PARAKOU avec 3291 Fcfa/hbt et BOHICON avec 1306 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus faibles sont à SO-AVA avec 44 Fcfa/hbt, COPARGO avec 36 Fcfa/hbt et TOFFO avec 23 Fcfa/hbt.

Ratio 11 : Dépenses d’investissement / habitant

L’ensemble2010. Les valeurs des communes les plus importantes a en moyenne se trouvent Fcfa à PORTO-NOVO de dépenses d’investissementavec 6715 Fcfa/hbt par , KEROUhabitant avec en 4411 Fcfa/hbt, COTONOU avec 4408 Fcfa/hbt et KARIMAMA avec 4346 Fcfa/hbt. Les valeurs les plus faibles sont à ZOGBODOMEY avec 697 Fcfa/hbt, NIKKI avec 688 Fcfa/hbt et OUINHI avec 178 Fcfa/hbt.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 69

Ratio 12 : Transferts (fonct. et invest.)/ Recettes totales

En 2010, les transferts représentent 34% des recettes totales des communes. Dans 54 communes, les transferts constituent plus de 50% des recettes totales 2010 85%

: a COPARGO et PERERE c’est desRatio recettes 13 : FADeC totales (fonct. , + à invest) KEROU Recetteset TOV)KL)N totales les % alors qu’à à COTONOU, c’est les %. Le FADeC représente 22% des recettes totales 2010 des 77 communes. Le FADeC constitue plus de 50% des recettes totales de 16 communes : les 82% à AGUEGUES, les 79% à KARIMAMA, les 62% à KALALE et les 8% à ABOMEY-CALAVI et COTONOU.

Ratio 14 : Dépenses d’investissement/ Dépenses totales

En , les % des dépenses totales des communes sont des dépenses d’investissement. Dans : a communes, les dépenses d’investissements 77% et représentent à KARIMAMA plus les de76%. la moitiéLes valeurs des dépensesles plus faibles totales sont COPARGO,à ADJARRA c’est avec les 24%, %, PARAKOU à KEROU avec le 21% et OUINHI avec 8%. Ratio 15 : Epargne nette /Recettes de fonct.

fonctionnement

Sur l’ensemble des communes, l’épargne nette représente % des recettes de -NOVO, les .38% à L’épargne ABOMEY-CALAVI nette représente et les 36% % à des ADJA-OUERE. recettes de Lefonctionnement ratio est négatif dans à PORTO 26 communes, atteignant même les -34% à AGBANGNIZOUN, les -37% à ZE et les -66% à COBLY.

Ratio 16 : Dépenses d'invest /Capacité d'invest.

En , les investissements réalisés représentent % de la capacité d’investissement des communes.Dans le m Dans communes, les investissements réalisés dépassent la capacité d’investissement. 2010 : les 48%ême temps,à KOUANDE, communes les 46% utilisent à NIKKI etmoins ADJARRA, de la moitiéles 28% de à leursBONOU capacités et les 18% d’investissement à OUINHI. Ratio 17 : Recettes propres / Recettes de fonct.

Les recettes propres constituent 52% des recettes de fonctionnement 2010 des 77 communes. Les recettes propres représentent 94% des recettes de fonctionnement de ABOMEY-CALAVI, les 86% de celles de OUIDAH et les 83% de celles de COME. Dans 47 communes, les recettes propres représentent moins de 50% des recettes de fonctionnement -NOVO, les

18% à TOVIKLIN et les 17% à MATERI. : c’est les % à PORTO Ratio 18 : Recettes fiscales/recettes propres

Les recettes fiscales constituent 63% des recettes propres 2010 des 77 communes. Dans 42 communes, les recettes fiscales représentent plus de 50% des recettes propres 2010

AGUEGUES, les 80% à COTONOU, les 78% à SINENDE et les 77% à PERERE et TORI.: c’est Les les recettes % à

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 70 fiscales représentent 19% des recettes propres 2010 de APLAHOUE et AKPRO-MISSERETE et les 18% à KEROU.

Ratio 19 : Recettes fiscales / Recettes de fonct.

Les recettes fiscales constituent 19% des recettes de fonctionnement 2010 des 77 communes. Les

recettescommunes fiscales n’atteignent la moitié des recettes de fonctionnement d’aucune des communes, : lesc’est recettes les % fiscales à KAND) constituent et COME, les moins % de à COTONOU 25% des recettes et les % de à fonctionnement BAN)KOARA. Dans 2010 : Y et les 6,6% à ATHIEME. c’estRatio les 20 % : Patentes à DJAKOTOMEY, licences /les Recettes ,% à COBL de fonct. Les recettes de la patente licence représentent 15% des recettes de fonctionnement 2010 des 77 communes. La patente licence constitue 37% des recettes de fonctionnement 2010 de OUAKE, 33% de celles de SAVE et 26% de celles de COTONOU et SEME-PODJI. Dans 28 communes, les recettes de la patente licence représentent moins de 5% des recettes de fonctionnement 2010

AVRANKOU, les 2% à ADJOHOUN et KPOMASSE et les 1,44% à AKPRO-MISSERETE.: c’estAGUEGUES les % et à

COMERatio 21 n’ont : Foncier pas de /recettes Recettes de de la patentefonct. licence dans leurs comptes administratifs . Les recettes du foncier représentent 11% des recettes de fonctionnement des 77 communes. Le foncier constitue 34% des recettes de fonctionnement 2010 de TORI, les 29% de celles de ABOMEY- CALAVI et les 19% de COME. Dans 41 communes, les recettes du foncier représentent moins de 5% des recettes de fonctionnement 2010 à COBLY et les 0,4% à

KEROU et TOUCOUNTOUNA. AGUEGUES: c’est et SO-les ,% à ADJO(OUN, les ,% foncier. AVA communes lacustres n’ont pas de recettes du Ratio 22 : Recettes partagées / Recettes de fonct.

En 2010, la fiscalité partagée représente 27% des recettes de fonctionnement des communes. Elle constitue 55% des recettes de fonctionnement 2010 de PARAKOU et DJAKOTOMEY, les 46% de celles de LOKOSSA et les 45% de celles de HOUEYOGBE CON, les 4% à ABOMEY-

CALAVI et ADJARRA et les 2% à KOUANDE. ; c’est les % à BO() Ratio 23 : Transferts de fonct. / Recettes de fonct.

Les transferts constituent 13% des recettes de fonctionnement 2010 des 77 communes des recettes de fonctionnement 2010 de KOUANDE, 54% de celles de COPARGO et TOVIKLIN: c’est et 53%% de PERERE. Les transferts représentent 5% des recettes de fonctionnement 2010 de BOHICON, les 4% de celles de OUIDAH et ADJARRA, les 3% de celles de SEME-PDJI et les 2% de celles de ABOMEY- CALAVI. Les comptes 20

de TOFFO et ZE ne font état d’aucun transfert de fonctionnement reçu.

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 71

Ratio 24 : Dépenses de personnel/Recettes de fonct.

Les communes consacrent en moyenne 21% de leurs recettes de fonctionnement 2010 aux charges de personnel. Les charges de personnel consomment plus de 30% des recettes de fonctionnement 2010 de 40 communes et la situation est particulièrement préoccupante dans 5 communes où plus de la moitié des recettes de fonctionnement 2010 y sont utilisés : les 55% à AGUEGUES, les 54% à BONOU et ZAGNANADO, les 51% à ZE et les 50% à TOFFO. A PORTO-NOVO, 8% des recettes de fonctionnement 2010 sont consacrés aux charges du personnel, les 15% à BANIKOARA et les 13% à PARAKOU.

Ratio 25 : Dépenses de personnel/Dépenses réelles fonct.

En 2010, les charges de personnel représentent 29% des dépenses réelles de fonctionnement des communes. Les charges de personnel représentent plus du tiers des dépenses réelles de fonctionnement 2010 de 36 communes : les 57% à BONOU, les 56% à ZOGBODOMEY et les 55% à AGUEGUE de BANIKOARA,S et TOFFO. les 17% Les de charges celles de de PORTO-NOVO personnel, c’est et les % 15% des de dépenses celles de réellesPARAKOU. de fonctionnement Ratio 26 : Dépenses de services A et B /Recettes de fonct.

En 2010, les communes utilisent 25% de leurs recettes de fonctionnement en dépenses de services : à KANDI, 38% des recettes de fonctionnement 2010 servent à des dépenses de service, les 36% à DANGBO, les 35% à ADJARRA, les 34% à PARAKOU et les 33% à COTONOU. Il y a 11 communes qui consacrent moins de 10% de leurs recettes de fonctionnement 2010 aux dépenses de services : à

COPARGORatio 27 : Entretien,c’est les ,%, répar. à GLAZOUE Maintenance/Dépenses les ,% et à TOFFO de fonct.les ,%.

Enréparations , c’est et la% maintenance. des dépenses Les devaleurs fonctionnement les plus importantes des communes du ratio qui se concernent trouvent à l’entretien,PORTO-NOVO les avecet maintenance %, PARAKOU représente avec %moins et de BO()CON 10% des avec dépenses %. Dansréelles de communes, fonctionnement l’entretien, 2010 réparations: les 0,7% à COPARGO, les 0,6% à BONOU et les 0,2% à BOUKOUMBE et KARIMAMA.

Ratio 28 : Dépenses de structure/Recettes de fonct.

En 2010, les communes consacrent 10% de leurs recettes de fonctionnement aux dépenses de structure. Les dépenses de structure représentent 50% des recettes de fonctionnement 2010 de AGANGNIZOUN, 36% de celles de COBLY et ZA-KPOTA, 35% de celles de SAVALOU, 6,5% de celles de KARIMAMA, 5,8% de celles de PARAKOU et 3,8% de celles de PORTO-NOVO.

Ratio 29 : FADeC invest / Recettes invest

LES COMMUNES DU BENIN EN CHIFFRES 2010 72

Encommunes , les : lesubventions ratio dépasse d’équipement les 100% dans FADeC certaines représentent communes % car, des les recettes comptes d’investissement administratifs sont des souvent muets sur

FADeC que nous avonsces subventions eues auprès le du compte Trésor ned’enregistrement concordent pas n’existant toujours pasavec et les les vérités données de ces du comptes administratifs. Dans issementcommunes, 2010. les subventions d’équipement FADeC représentent plus Ratiode la moitié 30 : FADeC des recettes invest d’invest/ Dépenses invest

EnDans , 9 communes, les subventions les investissements d’équipement réalisés FADeC sont représentent inférieurs %aux montants des dépenses de subventions d’investissement. FADeC que les communes auraient du recevoir. Dans 48 communes, le ratio dépasse les 50% et les 3 valeurs les plus faibles sont à ABOMEY-CALAVI (avec 17%), PORTO-NOVO (avec 7%) et COTONOU (avec 6%).

Ratio 31 : Dépenses services directs / Invest réel

En 2010, les dépenses de services directs aux populations représentent 16% des dépenses : d’équipement74% à ZA-KPOTA, ou investissement68% à OUESSE etréel 50% des à ZE.communes. Le ratio estDans nul dans communes, 30 communes le ratio non dépasse pas forcément les % parce que ces communes n’ont fait aucune dépense de ce genre, mais parce que les détails de dépensescomptes administratifs. permettant de prendre en compte les rubriques concernées n’existent pas dans leurs Ratio 32 : Remboursement emprunts /Dépenses d'invest

En 2010, les remboursements de dettes sont limités à deux communes et 1,2% des dépenses

d’investissement Il faut dire que de des manière communes un peu relèvent plus générale, de cette larubrique dette communale de dépenses. envers les fournisseurs est peu connue.des communes. Or il s’agit là d’un aspect non négligeable dans l’appréciation de la capacité d’endettement

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